Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 27, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Jeudi, 27 Aott 1908:

Le Watin

QUOTIDIEN

peuxiome Année, N, 422.







ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. .

——— ————

LE NUMERO 10 CENTIMES
.G. 1. Clément Magloire, —_



SMENTS\ Trois Mors. . « 3.60 — — Les abonnements partent du 1° et dats de chaque
DEPARTEM REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER........ Trois Mois. . « 6. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérée ou non ne seront pas rendus



Pour tout ce qui concerne l’ Administration du Journal. s’adresser a2 Monsieur Arthctr ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Fei.





(tonne et il ajoute: « Si le sol avait
| été lus riche, ii aurait pu triompher|
ide lapathie dela race. si la race|

Ce que le Docteur ne voit pas
° e lavait été plus formée au travail, elle,
dans lag ricudtiure francaise cain perphee de la teaatite du |

AVIS IMPORTANT
“LE MATIN”

Lo , : a . . UCOTIDIEN
,Sol. Mais ils étaient si bien faits Pun. Q

‘pour l’autre, que la race n’a_ pas en- DiRECTION- ADMINISTRATION
vi 'trepris de faire violence au lieu, elle. 45, Rue Roux, 45.
lInous reste, pour finir avec c :tte’ que dans les réyions des Pyrénées et. | a respects. » id Slim A partir du Aer Septembre pro-
patie de notre réplique relative a des Alpes, la vie rurale consistait es Put done aussi, Docteur, imi-, chain, le tarif’ d’abonnement. sui-
lgriculture, if nous reste & conclure sentiellement dais la pratique de l’art;ner les Bretons. , . vant sera mis . -
contra le Docteur N. Auguste, que la pastoral, le fameux « pastourage » de’ Il est une province de France, !An- ° mis en vigueur:

France n’est pas « le premier pays
wpicole de lRurope occidentale » et
q@ei’angleterre wen est pas davan-
tage cun des derniers. » Mais, j’aurais

voala renforcer ces conclusions par.
qaelques témoiznayges autorisés ; je

demande donc la permission de les
latroduire ici.

Cest d’abord M. Paul Leroy Beau-
lieu qui écrit : « Nous avons des éco-
lesen France qui forment d’excellents
directeurs et contre-maltres d’usines ;

nos écoles d'agriculture ont bien des.

mérites; mais il leur
tp defforts encore
produisent

faudra beau-
pour «u’elles

sine s'agit pas seu.ement pour
tt Objet dorner lesprii de certaines
WMadtssances, il fuut encore faconner
lk caractére, apprendre aux jeunes

ala fois a obéir, a surveiller e_

ommend... La difficulté de rencon-
te de bons réyisseurs est et restera
lempa
toloaisation francaise. »
“0 Me dira peut etre que cette ci-
data” met en cause que |’aptitu-
wait colonisation, sans toucher aux
agricoles de ta race francaise
S CUblie donc que les peuples les
Colonisateurs et les plus expan-
‘a dehors sont précisément les
3 les plus agricoles, et que, dés
tool pays dont on peut dire que
és agriculture sont incapa-
teats aire de bons régisseurs,
ett se faire passer pour sé-
ent agcicole, encore moin




. © premier pays agricole de.

Grendant, je veux étre de bon
Pon ursionner sur le sol

t découvric si rien _n’y
Contredire & assertion du Doc-

avons déja eu occasion de dire

de futurs et bons direc- |
lars d’entreprises coloniales agrico-:

une des entraves de la,

Sully. Or, comme il ne sanrait y avoir,

de pature sans vastes étendues et|
comme les vastes étendues pro;res a,
la pature tendent 4 se faire de:
plus en plus rares en Europe, voila:
une ex-ellente occasion pour les ru-:
raux énergig:ies dau Dr N. Auguste
d’'abandonner !e simple métier de pas- :
teur pour quelque autre Jabeur. Ces
premiers ayriculteurs du monde vont.
sans donte se faire voir en plein corps.
a corps avec les forces naturelles. _
Or, M. Bitel nous apprend q:vil
n’en est rien, que les paysans des
Pyrénées ct des Alpes aiment
mieux veéucter sur place plutot que
de «se retourner » et que ceux que.
les neécessités déterminent parfois a
émigcer « vont droit vers la Répu-
blique Argcntine, attirés par les im-
-menses territoires herbus de la Pam-.
pa, of) ils atferment de vastes espa-_
ces pour en utiliser ’herbe.... ils cul-
tivent bien parfois quelques céréales,
mais seulement pour la consommation
‘da personnel. Nul ne fait, a propre-
ment parler de l’Agriculture. »
' Voila donc, Docteur, les paysans
des Pyrénées et des Alpes élimines
de votre formule laudative.
'L’art pastoral a exercé sur les pay-
'gans de la Bretagne une influence dé- |
'primante. Déja, a1 siecle dernier, Ar-
ithur Yaing avait pu écrire : « La triste |
‘Sologne, toute désolée qu'elle soit, est,
‘supérieure 4 la Bretague. La plupart;
‘des rendements sont pitoyables ; la;
‘moitié de la province est abandon-.
‘née. » ;
EliséeRec!us, pres d’un siéccle p-u
‘tard, a écrit 4 son tour: « Pres de la
-moitié du départem2nt da Morbihan —
‘consistait encore en vastes domaines—
révétus de bruyéres. » |
| Enfin Demolins nous apprend Jue.
«l’art pastoral est resté le travail
fondamental » de la population bre-

jou, dont le climat joint la douceur a
Vhumidité.

« L-Anjou est peu-ctre,*dit un écri-
vain, la seule région de la France’ou
le parfait eéyuilibre entre leclimat
du Nord et celui du Midi permette

d’obtenir en méme teinps les produc-
tions de ces deux zones. Cest a la fois |
,une Normandie plus chau‘ieet une Pro-

vence plus humide. »

Aussi bien, les productions herba-
yeres s‘allient-elles avecles produc-
tions fruitigres pour assurer 4 cette
région des ressources abondantes et

-Variées ; une partie de l’Anjou fit for-;|
.tune dans les pépiniéres, les produits

horticoles et cultures
Nons y retrouveronsla vigne qui four-
nit des vins tins et des vins Mousseux
tres appréciés.

A la vue de tant de ressources, on |

serait tenté de s’écrier que lhomima
dune telle région est un agciculteur
intense.

On se tromperait, car « s’il est un
pays ou homme n’ait pas besoin
pour se livrer a la culture de donner
une grande somme de travail, » c’est
bien TVAnjou. « La nature a trop fait,

pour qa’il reste beaucoup 4a faire. Par

lui-mé ne, le travail de li culture exi-
ge leffort énergique et persévérant,
la prévoyance & lony terme. Mais ici,
par suite de la libéralité de la nature,
la culture «st bien moins exigeante,
elle devient factle et en quelquz sorte ai-
mable. »

Ges derniers mots, Docteur, vous
obligent 4 éliminer encore l’Angevin,
et aussi le Vendéen pour les mémes
raisons presque ; et ainsi, plus nous
allons, plus devient rare l’agriculteur
modéle que le Docteurasi_ brillam-
ment promis, et que nous cherchons
avec autant d’infectuosité que de
soin.

L lre
maraficheres. |



| Port-at PRINCE:

14 mois G. 2 3 mois G. &
DEPARTEMENTS :
41 mois G. 2.20 3 mois G. 6
ETRANGER
3 mois G. 8

PAIGS DITERS

L’industrie dans la Répu-
blique Argentine

A l'exception d’une augmentation légé-
dans les exportations de mineraug, Fes
produits agricoles seuls accusent une énor-
me augmentation. On peut se rendre
compte du rang qu’occupe la République
Argentine dans le monde économique par
augmentation de plus de P. 16,000,000
que l’on constate dans la valeur des expé-
ditions de blé sur celles de l’année 1906,
les expeditions totales de ce produit s‘éle-
vant 4 environ P. 83,000,000. Il y a eu



>i une augmentation de P. 10,165,360 dans
| les ex

portations de lin ou graine de lin et
de P. 3,593.397 dans celles d’avoine ; de

sorte que malgré la perte de P. 23.000,000
causée par la mauvaise récolte de mais, qui
ne s'est ¢levée qu’a 1,276,732 tonnes éva-
luées 4 P. 29,653,979, les exportations de
produits agricolcs se sont élevées 4 la som-
me de P. 164,091,621, soit une augmenta-
tion de P. 6.436,929.

_ D'aprés des publications officielles rela-
tives aux rendements des _ récoltes ar
l'année 1906-7, la récolie de blés’est élevée
4 4,254,000 tonnes et celle degraine de lin
4 825,000 tonnes, soit une augmentation
légére sur les prévisions. Sur la récolte to-
tale du blé ona gardé 1.300.000 tonnes
pour la consommation nationale ¢t pour ls
semense, ce qui laisse 3.900,000 tonnes
disponibles pour |’exportation.

ans les importations, |l’sugmentation





a =





principale s'est poride sur les articles dési-
gnés sous la rubrique de « Locomotion »
et comprend les automobiles. les traverses
en acier, les matériaux de chemins de fer
en général, les loco-rotives, les voitures de
tramways, etc.

Ona exporté 7.315 taureaux, 44 887
gtnisses, 3.759 chevaux, 1,145 mulets,
227 anes, 19 pores et 4 chévres Ona im-
porte 1 303 bestiaux de race, 4 260 mous
tons ; 730 chevaux et 942 pores.

Les envois de laine pendant année com-
merciale finissant le 30 Scprembre se son
élevés A 385.157 balles, comre 406,994 en
1906. Voici par ordre d'imporsance les
noms des pays impor.ateurs: Allemagne.
158 745 balles ; France, 151,708; Angle-
tefre, 44,988 ; Etats-Unis 20 260 ; Itale,
3,463, et pays divers, 5,973 balles.

e développement des industries du
pays pendant I'année s’est montré satis-
tuisant. Les laiteries, les minoteries et les
établissements frigoritiques montrent le
progres normal qui doit cxister avec aug
mentation des superticies immenses consa-
crées A la culture des cérdales. On pense
que la sdricultuce deviendra avant peu une
es industries avantageuses du pave.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEM!INAIRE COLLEGE S -MART:AL

MERCREDI 25 AOUT
Barometre 1 midi 763, 24"
minimum 22. 4
Température’maximum 32.2
(msvenne diurne 26 7
Ciel assez clair le matin, nuageux I’a-
pres midi, et clair vers 8 h. du soir.
Toute la journée, fore vent d Est ;
maximum 12â„¢ par seconde i 2 h. 30â„¢ de
Vapres-midi
Le barométre continue 4 hausser.
R. BALTENWECK
« L’/Officie! »
Leva Moniteur » dhier publie dans sa
partie officielle le sommaire suivant :
Convention haitiano-allemande, Ratifi-
cation ; Décret de sanction ; Loi augmen-
tant les audiences du Tribunal de Cas-

FEUILLETON DU « MATIN »
(20)

ROMULUS

IX
(Suite)

Ce fut alors qu’un moyen local vint s’of-
frir aux assidpeants pour mettre fin 4 cette
guerre atfreuse qui semb'ait ne plus de
voir se terminer.

Un houngan nommé Ti Blanc proposa
ses services 4 Anselme Prophéte. Il se fai-
sait fort d’entrer 4 Miragodne tout seul c
d’assassiner Bazelais —et Bizelais mort c’é-
tait la fin de la guerre.

— Mais comment ferez-vous pour pé
nétrer dans la place 2? demanda Anselme
Prophéte, intrigué.

— C’est mon secret, dit finement T:
Blanc.

On lui” promit la forte somme, et T:
Blanc se retira en s’engageant 4 mettre son
projet 4 exécution Ja nuit suivante. Eno
effet, vers minuit, il quitta le rempart an
pied du Fort Brice, tenant 4 la main un de
ces grands triangles en bois qu’on met
comme entrave au cou des animauz

DU 27 AOUT 1908

i

do-' maison du

em em oem a ee

sation ; Arrété reconnaissant comme pu-
blication officielle le Recueil des lois et
actes de la République édiré par Me Cravu-
pius GANTHIER ; Avis ministériel ; S/ance
de la Chambre : Procés-verbal d’examen
a 1 Eco'e Nationale de Médecine.
Nomination

Le Général Henri Goldmann. ancien
Commandant des Communes de Verrettes
et de S.-Marc, vient d’c:re appelé av
Commandement de la Commune de Jéré-
mie.

Nos compliments.

Vola St-Antoine

On nous apprend que les deux calices
volés dans la Chapelte de Saint-Antoine
ont été retrouvés hier matin aux envi-
rons dueFourt National. C’est un nommé
Ulysse Terlonge qui en a fait la décou-
Verte et a prévenu le curé de la Cathé-
drale.

Rixe en Chemin-de-fer

Noous recevons la lettre suivante a propos
de Pincident que nous avons relaté sousce ttre:

Port-au-Prince, 27 Aodt 1908.

Monsieur CLEMENT MAGLOIRE,
Directeur du « MatIN »
En Ville.
Monsieur le Directeur,

J'ai lu,— avec étonnement, il est vrai
— la lettre parue dans votre numéro du
25 courant, sous la signatnre d’un cer-
tain David Mathieu, mais je ae m’‘attar-
derait point cependant a relever les faits
mensongers et indignes d'un gentilhom-
me relatés dans un style combien piteux
par ce monsieur. Les procédés qu'il em-
ploie pour cacher sa bruvonre dans sa lon-
gue missive insignifiante et dépourvue de
logique ne_ peuvent qu’exiter le mépris et
le dédain des hommes de caractére.

Je laisse simpiement au public qui a as-
sisté a cette scéne occasionnée pir la rec-
titude et la régularité que j’apporte dans
mon scrvice le soin d’apprécier la conduite
de l'homme brave et point vulgaire qui,
pour se soustraire A une riposte — enten-
dez bien — 4 une riposte s’est enfui dans la
plateforme d'un car! (sic) (!!!).

Le public agpréciera par ainsi la haute
valeur de Mr David Mathieu aux ordres
de qui, du reste, je me tiensd n’importe
mestiques pour les empécher de pénetrer
par les clétures privées. Au bout de quel-
ques pas, Ti Blanc se passa le tribart au-
tour du cou, et marchant 4 quatre pattes,
il se dirigea vers le rempart du Quartier-
géneral, en poussant des grognements si-
gnificatifs. Le bowungan se disait qu’en le
prenant pour un cochon, les exilés ne se
seraient point occupés de ui, et qu’ainsi
il lui serait loisible de gagner la demeure
de Bazelais et de le poignarder. C’est Ja
ou Ti Blanc se fourvoyait. Ace moment
la, uncochon avait plus d’importance pour
les insurgés qu’un homme ; aussi, dés que!
le factionnaire du rempart du Quartier-gé-!
néral — que commandait Brave Béliard fe!
puis la mort de Désormes Gressean — eut!
percu le grognemenr lointain d’an c
s'avancant de son cété, il courut réveiller
doucement ses compagnons en leur an-
nongant l’excellente aubaine qui leur arri-

vait comme un secours inespéré da ciel.

Les meilleurs tireurs parmi les exilés du
rempart armérent sans bruit leurs cara-
bines et déjadans leurs imaginations d’affa-
més, ils se voyaient savourant des sau-
cisses et des cdtelettes, des « grillots » et
da lard exquis. A dix pas du rem
trois meilleurs tirears parmi les exilés,



|



¢c hait a

desteatce.

a en



quel jour, quelle heure ot je ne serai pas
retenu dans montravail.

Dans ces intentions, Monsieur le Direc-
teur, veuillez insérer ma lettre dans les
colonnes de votre intéressant quotidien et
croyez 4 mes sincéres cordialités.

Cuaistian PINCHINAT |

Chronique des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp
Enlévement de femme

Edmond R. et Fernand V., deux insimes
amis, ont comparu hier a la barre du Tri-
bunal de Paix, l’un pour se plaindre de
Vinfidélité de sa femme Sylvia l'autre
pour se justifier, se défendre de l'accusa
tion d’eulévement dont il est l’objet.

La dame Sylvia aux maniéres capti-
vantes et a la physionomie toute séduisante
faisait, ce nous semble, assez long:emps le
bonheur de Edmond R. qui, de son cédté,
l’adorait comme un ange et avait une con-
fiance peut-étre abso’ue dans cette mignon-
ne créature qui paftageait sa couche,
Mais il semble que la dame Sylvia,
comme presque toutes femmes névrosées;
ne pouvait s'accommoder d'un seul amoar,
il lui fallait les caresses et la passion d’nu
jeune, capable d’apaiser les sens au mo
ment des grandes crises. Fernand V., l’ami
d’Edmond, |’ami de la maison, comme on
dit conramment, était tout trouvé pour
lui procurer les douces jouissances d’u

AMOUR CACHE Fernand.V. est réellement
tout jeune,beau arson aux muscles exces-
sivement bien développés

C’est, en somme,UN BEAU MALE. Madame
Sylvia s’est défendue avec une indignation
que l’on serait tenté de croire vraie. Elle
aurait ‘affirmé, juré sur ‘ses grands dieux
que sa vertu de femme est encore intacte,
qu'elle est honnéte et qu'elle le sera toute
sa vie.

Mais n’est-ce pas Henri Heine, qui a dit
quelque part : Oh ! ne jure pas, je ne crois
pas au ser-ment des femmes.

Sur la déclaration d’Edmond R. concer-
nant un vol d’argent fait dans sa malle et
dont il aurait youlu rendre responsable la
dame Sylvia, le tribunal 4 congédié les par-
ties, demandant que les formalités soient
réguliérement remplies.

Edmond R. va constituer avocat.



,et l’animal s’abattit en poussant un cri ha-

main. Le poste entier se précipita vers la
béte et vit Ti Blanc étendu dans son sang,
le tribart au cou.

Quelle déception !

Les pauvres exilés avaient cri abattre
un cochon, hélas ! ils n’avaien: tué qu'on
homme de plus.

Dans les premiers jours d Octobre, M.
Trévier s'étant senti un matin assez solide
sur ses pieds, prit la décision d’abandon-
ner la ville. Il attendait la nuit pour met-
tre son dessein 4 exécution ; dans l'aprés-
midi de ce jour son ami Merlin et son
ami Romulus vinrent lui faire visite, M.
Trévier les recut avec sa cordialité habi-
tuelle.

Romulus commenga par réclamer un
thum qu‘on s’empressa de lui servir et
qu'il lampa avec délices. Pais sous le
coup de cette douce impression, il se mit
4 étaler ses réves d’avenir, quand Bazelais
serait Président d'Haiti et lui, Romalus,
Commandant de !l’Arrondissement de Nip-
pes...

Merlin, de son cété, caressait des réves

» les ; tout aussi pleins de charates ; il se voyait
t és, dis-!déja ministre de l’Instraction ve
tinguérent en effet un quadrapéde qui!ces temps futurs, et il
avoisinant la] nouveau
Ils firent fou’ aux comp

Pablique, en |
u'il donnersit 4 ses discours et !
iments que ne manquerait pes
















































Roureles Eira

Derniéres Dépsoma
Paris 25.— Le gal d’Amade,
dant les Erces au Hiaroc tlégragh ae
les débris de l’armée d’Add E) att
commence Ase rassembler 4 "
tabli son quartier.On pense 4
Abd El Aziz fait ses repata pou
plier vers la céte de Atlantique
Lonpras 26.— Le corresne
« Times » 4 Tanger dit que Moule
a autorisé une déciaraiion d’s
il se conformerait 4 l’acte d
qu'il aécepterait la respontabilité des
contractées par le ministre des affsieas da
géres du Maroc mais qu’il demandersie’
enggé’e sur les dates prevées GAR

Aziz avant de consentir A les , oy
Brest. — L’équipage du charboualar a
lemand « Tompcorpi » allant de Eesdast
Alger s'est mutiné hier soir pendant om
le vapeur se taouvait dans la Manche. Gm
aéeint les feux et mouillé le navies
large du Conquet. i
{Mexico. me M. David E. The
a été renvers r une bicyc
tre de la ville et relevé avec an bet
ré et des contusions au visage. Ldn @
M. Thompson ne donne pas de sécieumy’
inquiétudes.
ERIM.— Le vapeur francais ¢
Huel » s’est échoué aa large ‘de ce
Des remorqueurs sont partis 4 soa
Le « Brédy Huel » venait de
et apres avoir fait escale 1 Alger ss
4 New-Ghang. A
Panis.— Rente francaise : 96.60. -#
M. Révoil eut hier et ce matia ¢
férences avec M. Pichon. /
M. Caillaax rendit hier une
de Kory:oroski, ministre des F
trichien. a
M. Castaing a é:¢é nommé greasy
Justice de paix a Fort-de-France. —
MM. Eagéne Bizot, député de 6
Mascart membre de |’Accadémie des
ces sont décédés.
La Haye 25 — M. de Reas,
Hollande au Vénézuela qai arrive
eut ce matin une entrevue avee my

a

SS

“7

Le

rad
Pad ry

°. Oy

de lui adresser le Chef d'Etat
qa’il aurait la gloire de servir.
Ah ! cet avenir brillant, il Pssgagy
toute son 4me. a
Cependant M. Trévier tout (i
Vidde qu'il allait revoir bientde 988 5
affections, fit faire un modeste
4 ses camarades, aprés quoi il lear @
champagne. 2
Romulus crat 4 une plissaems
champagne, 4 Miragodne a0 mos €
bre 1883, cela parait fabulecz ©@ &
—Vous savez, Etienne, PR,
ment l’ancien commissire (eee
homme sérieux. le ~
— C'est parce que je :
lus, que fe vous offre du chem
an petit cliqaot qu’Octave ¢
car i] lui a assez souvent fait &%
dant qu'il se faisait traiter ici,
son temps. oes 3
— Il en restait donc ! s’écsis, 7
— Trois boateilles !
— Ainsi Altina me trom
me jarait, sur sainte
avais tout bu. ~
— Vous ne voulez doac pM
dre qa’Altina est une it
re — elle avait oie os
menti loreqa
Spercie que vous avies toet

x,

ran
2

0

¢
a





i ‘nistre des Affaires Etrangeres. /
Srin UN 25 Des rapports alarmants
les progres de Yinsurrection populaire
wens les provinces de Fars Laristan et Kha-
5 ici; le gouverneur de l’u-

t été regu
des provinces a été assassiné.

L'impossibilité dans laquelle se trouve
lp shah d’arreer le mouvement constitu-
gonnel a Tabritz 2 un mauvats effet surla

lation et en général etl’encourage 4 la

hen 26.— Abd El Aziz et ceux de
ges partisans qui lui sont restés fidéles mar-
chent vers la cote, ilssont atttendus a Ca-
Sear 25. -La flotte américaine quit -
wa Sydoey demain se rendant 4 el-
bourne.

ee

Docteur C. Gaveall

MEDECIN, CHIRURGIEN

ACCOUCHEUR
Diplome de MUniversite de Harvard (E. U. A.)

4 Yhonneur d'ivformer ses clients,
les malades et le public en général,
quilarouverl sou

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(Maison de feu Dr Duchatellier )

Les malades savent aujourd’hui qu’-
ils peuvent etre guéris par I’ Electro
trupie scientitiquement appliquée
dans la plupart des maux dont souf-
tre "humanité. Ils ont un intérét spé-
cal & se voir cuérir sans une opéra-
too chirurgicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
wéiales dela femme, des maladies
chroniques générales ou locales, des af-
ections génito-urinaires, celles du sys-
lame nerveux, le la Peau, du Nez, de
la Gorge, des Oreilles et des Yeux, le
Dt Gaveau fait le traitement a domici-
le du Cancer Ju Sein et de la Lym-
Phangite Chronijue.

CONSULTATIONS ET TRAIT&MENTS

De7a10 his du matin et de2 a 4
hrs de Paprés-midi



Mr Cc. L. Verret
Tailleur-Marchand
Donne avis 4sa bienveillante clien-
ee sa maison No 7 Rue Trav-r-
Wrest fermée depuis le lundi 17
Courant j’usqu’é lundi 31 de ce mois ;
causede son voyage aux Cayes.
donne aussi avis au public que sa
non est toujours bien pourvue
une variété d’étoffes de la hante
douveauté parisienne. .
‘Walité SUPERIEURE. COUPE ELEGANTE
. VAIL SOIGNE ExECUTION PROMPTE.
Pric trés réduit |

Wien, gviez bu la part qui vous avait
~Ah! Octave, fit Romulus avec re
we ot He caché mca.

Mertig Mnez-moi, Romulus, exclama

» Mais j'étais si heureux !—et vous
qve dans le bonheur on oublie aisé-

83 amis.

Voila qui est consolant, s’écri
Tebviey > ria M.
Ber bomieille srouchant avec précaution

au ventre arrondi.
Feananp Hisaarr.
A suture )

A. it Matis et.

Toutes les élévances rares, discré-
tes, bruyantes, des parfums d’un char-

me subtil et délicat, —Son Sou-

rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux od s’enorguellit ta
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variéer, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes :hafnes massives, des cas-
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DEPARTEM REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
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Pour tout ce qui concerne l’ Administration du Journal. s’adresser a2 Monsieur Arthctr ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Fei.





(tonne et il ajoute: « Si le sol avait
| été lus riche, ii aurait pu triompher|
ide lapathie dela race. si la race|

Ce que le Docteur ne voit pas
° e lavait été plus formée au travail, elle,
dans lag ricudtiure francaise cain perphee de la teaatite du |

AVIS IMPORTANT
“LE MATIN”

Lo , : a . . UCOTIDIEN
,Sol. Mais ils étaient si bien faits Pun. Q

‘pour l’autre, que la race n’a_ pas en- DiRECTION- ADMINISTRATION
vi 'trepris de faire violence au lieu, elle. 45, Rue Roux, 45.
lInous reste, pour finir avec c :tte’ que dans les réyions des Pyrénées et. | a respects. » id Slim A partir du Aer Septembre pro-
patie de notre réplique relative a des Alpes, la vie rurale consistait es Put done aussi, Docteur, imi-, chain, le tarif’ d’abonnement. sui-
lgriculture, if nous reste & conclure sentiellement dais la pratique de l’art;ner les Bretons. , . vant sera mis . -
contra le Docteur N. Auguste, que la pastoral, le fameux « pastourage » de’ Il est une province de France, !An- ° mis en vigueur:

France n’est pas « le premier pays
wpicole de lRurope occidentale » et
q@ei’angleterre wen est pas davan-
tage cun des derniers. » Mais, j’aurais

voala renforcer ces conclusions par.
qaelques témoiznayges autorisés ; je

demande donc la permission de les
latroduire ici.

Cest d’abord M. Paul Leroy Beau-
lieu qui écrit : « Nous avons des éco-
lesen France qui forment d’excellents
directeurs et contre-maltres d’usines ;

nos écoles d'agriculture ont bien des.

mérites; mais il leur
tp defforts encore
produisent

faudra beau-
pour «u’elles

sine s'agit pas seu.ement pour
tt Objet dorner lesprii de certaines
WMadtssances, il fuut encore faconner
lk caractére, apprendre aux jeunes

ala fois a obéir, a surveiller e_

ommend... La difficulté de rencon-
te de bons réyisseurs est et restera
lempa
toloaisation francaise. »
“0 Me dira peut etre que cette ci-
data” met en cause que |’aptitu-
wait colonisation, sans toucher aux
agricoles de ta race francaise
S CUblie donc que les peuples les
Colonisateurs et les plus expan-
‘a dehors sont précisément les
3 les plus agricoles, et que, dés
tool pays dont on peut dire que
és agriculture sont incapa-
teats aire de bons régisseurs,
ett se faire passer pour sé-
ent agcicole, encore moin




. © premier pays agricole de.

Grendant, je veux étre de bon
Pon ursionner sur le sol

t découvric si rien _n’y
Contredire & assertion du Doc-

avons déja eu occasion de dire

de futurs et bons direc- |
lars d’entreprises coloniales agrico-:

une des entraves de la,

Sully. Or, comme il ne sanrait y avoir,

de pature sans vastes étendues et|
comme les vastes étendues pro;res a,
la pature tendent 4 se faire de:
plus en plus rares en Europe, voila:
une ex-ellente occasion pour les ru-:
raux énergig:ies dau Dr N. Auguste
d’'abandonner !e simple métier de pas- :
teur pour quelque autre Jabeur. Ces
premiers ayriculteurs du monde vont.
sans donte se faire voir en plein corps.
a corps avec les forces naturelles. _
Or, M. Bitel nous apprend q:vil
n’en est rien, que les paysans des
Pyrénées ct des Alpes aiment
mieux veéucter sur place plutot que
de «se retourner » et que ceux que.
les neécessités déterminent parfois a
émigcer « vont droit vers la Répu-
blique Argcntine, attirés par les im-
-menses territoires herbus de la Pam-.
pa, of) ils atferment de vastes espa-_
ces pour en utiliser ’herbe.... ils cul-
tivent bien parfois quelques céréales,
mais seulement pour la consommation
‘da personnel. Nul ne fait, a propre-
ment parler de l’Agriculture. »
' Voila donc, Docteur, les paysans
des Pyrénées et des Alpes élimines
de votre formule laudative.
'L’art pastoral a exercé sur les pay-
'gans de la Bretagne une influence dé- |
'primante. Déja, a1 siecle dernier, Ar-
ithur Yaing avait pu écrire : « La triste |
‘Sologne, toute désolée qu'elle soit, est,
‘supérieure 4 la Bretague. La plupart;
‘des rendements sont pitoyables ; la;
‘moitié de la province est abandon-.
‘née. » ;
EliséeRec!us, pres d’un siéccle p-u
‘tard, a écrit 4 son tour: « Pres de la
-moitié du départem2nt da Morbihan —
‘consistait encore en vastes domaines—
révétus de bruyéres. » |
| Enfin Demolins nous apprend Jue.
«l’art pastoral est resté le travail
fondamental » de la population bre-

jou, dont le climat joint la douceur a
Vhumidité.

« L-Anjou est peu-ctre,*dit un écri-
vain, la seule région de la France’ou
le parfait eéyuilibre entre leclimat
du Nord et celui du Midi permette

d’obtenir en méme teinps les produc-
tions de ces deux zones. Cest a la fois |
,une Normandie plus chau‘ieet une Pro-

vence plus humide. »

Aussi bien, les productions herba-
yeres s‘allient-elles avecles produc-
tions fruitigres pour assurer 4 cette
région des ressources abondantes et

-Variées ; une partie de l’Anjou fit for-;|
.tune dans les pépiniéres, les produits

horticoles et cultures
Nons y retrouveronsla vigne qui four-
nit des vins tins et des vins Mousseux
tres appréciés.

A la vue de tant de ressources, on |

serait tenté de s’écrier que lhomima
dune telle région est un agciculteur
intense.

On se tromperait, car « s’il est un
pays ou homme n’ait pas besoin
pour se livrer a la culture de donner
une grande somme de travail, » c’est
bien TVAnjou. « La nature a trop fait,

pour qa’il reste beaucoup 4a faire. Par

lui-mé ne, le travail de li culture exi-
ge leffort énergique et persévérant,
la prévoyance & lony terme. Mais ici,
par suite de la libéralité de la nature,
la culture «st bien moins exigeante,
elle devient factle et en quelquz sorte ai-
mable. »

Ges derniers mots, Docteur, vous
obligent 4 éliminer encore l’Angevin,
et aussi le Vendéen pour les mémes
raisons presque ; et ainsi, plus nous
allons, plus devient rare l’agriculteur
modéle que le Docteurasi_ brillam-
ment promis, et que nous cherchons
avec autant d’infectuosité que de
soin.

L lre
maraficheres. |



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14 mois G. 2 3 mois G. &
DEPARTEMENTS :
41 mois G. 2.20 3 mois G. 6
ETRANGER
3 mois G. 8

PAIGS DITERS

L’industrie dans la Répu-
blique Argentine

A l'exception d’une augmentation légé-
dans les exportations de mineraug, Fes
produits agricoles seuls accusent une énor-
me augmentation. On peut se rendre
compte du rang qu’occupe la République
Argentine dans le monde économique par
augmentation de plus de P. 16,000,000
que l’on constate dans la valeur des expé-
ditions de blé sur celles de l’année 1906,
les expeditions totales de ce produit s‘éle-
vant 4 environ P. 83,000,000. Il y a eu



>i une augmentation de P. 10,165,360 dans
| les ex

portations de lin ou graine de lin et
de P. 3,593.397 dans celles d’avoine ; de

sorte que malgré la perte de P. 23.000,000
causée par la mauvaise récolte de mais, qui
ne s'est ¢levée qu’a 1,276,732 tonnes éva-
luées 4 P. 29,653,979, les exportations de
produits agricolcs se sont élevées 4 la som-
me de P. 164,091,621, soit une augmenta-
tion de P. 6.436,929.

_ D'aprés des publications officielles rela-
tives aux rendements des _ récoltes ar
l'année 1906-7, la récolie de blés’est élevée
4 4,254,000 tonnes et celle degraine de lin
4 825,000 tonnes, soit une augmentation
légére sur les prévisions. Sur la récolte to-
tale du blé ona gardé 1.300.000 tonnes
pour la consommation nationale ¢t pour ls
semense, ce qui laisse 3.900,000 tonnes
disponibles pour |’exportation.

ans les importations, |l’sugmentation


a =





principale s'est poride sur les articles dési-
gnés sous la rubrique de « Locomotion »
et comprend les automobiles. les traverses
en acier, les matériaux de chemins de fer
en général, les loco-rotives, les voitures de
tramways, etc.

Ona exporté 7.315 taureaux, 44 887
gtnisses, 3.759 chevaux, 1,145 mulets,
227 anes, 19 pores et 4 chévres Ona im-
porte 1 303 bestiaux de race, 4 260 mous
tons ; 730 chevaux et 942 pores.

Les envois de laine pendant année com-
merciale finissant le 30 Scprembre se son
élevés A 385.157 balles, comre 406,994 en
1906. Voici par ordre d'imporsance les
noms des pays impor.ateurs: Allemagne.
158 745 balles ; France, 151,708; Angle-
tefre, 44,988 ; Etats-Unis 20 260 ; Itale,
3,463, et pays divers, 5,973 balles.

e développement des industries du
pays pendant I'année s’est montré satis-
tuisant. Les laiteries, les minoteries et les
établissements frigoritiques montrent le
progres normal qui doit cxister avec aug
mentation des superticies immenses consa-
crées A la culture des cérdales. On pense
que la sdricultuce deviendra avant peu une
es industries avantageuses du pave.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEM!INAIRE COLLEGE S -MART:AL

MERCREDI 25 AOUT
Barometre 1 midi 763, 24"
minimum 22. 4
Température’maximum 32.2
(msvenne diurne 26 7
Ciel assez clair le matin, nuageux I’a-
pres midi, et clair vers 8 h. du soir.
Toute la journée, fore vent d Est ;
maximum 12â„¢ par seconde i 2 h. 30â„¢ de
Vapres-midi
Le barométre continue 4 hausser.
R. BALTENWECK
« L’/Officie! »
Leva Moniteur » dhier publie dans sa
partie officielle le sommaire suivant :
Convention haitiano-allemande, Ratifi-
cation ; Décret de sanction ; Loi augmen-
tant les audiences du Tribunal de Cas-

FEUILLETON DU « MATIN »
(20)

ROMULUS

IX
(Suite)

Ce fut alors qu’un moyen local vint s’of-
frir aux assidpeants pour mettre fin 4 cette
guerre atfreuse qui semb'ait ne plus de
voir se terminer.

Un houngan nommé Ti Blanc proposa
ses services 4 Anselme Prophéte. Il se fai-
sait fort d’entrer 4 Miragodne tout seul c
d’assassiner Bazelais —et Bizelais mort c’é-
tait la fin de la guerre.

— Mais comment ferez-vous pour pé
nétrer dans la place 2? demanda Anselme
Prophéte, intrigué.

— C’est mon secret, dit finement T:
Blanc.

On lui” promit la forte somme, et T:
Blanc se retira en s’engageant 4 mettre son
projet 4 exécution Ja nuit suivante. Eno
effet, vers minuit, il quitta le rempart an
pied du Fort Brice, tenant 4 la main un de
ces grands triangles en bois qu’on met
comme entrave au cou des animauz

DU 27 AOUT 1908

i

do-' maison du

em em oem a ee

sation ; Arrété reconnaissant comme pu-
blication officielle le Recueil des lois et
actes de la République édiré par Me Cravu-
pius GANTHIER ; Avis ministériel ; S/ance
de la Chambre : Procés-verbal d’examen
a 1 Eco'e Nationale de Médecine.
Nomination

Le Général Henri Goldmann. ancien
Commandant des Communes de Verrettes
et de S.-Marc, vient d’c:re appelé av
Commandement de la Commune de Jéré-
mie.

Nos compliments.

Vola St-Antoine

On nous apprend que les deux calices
volés dans la Chapelte de Saint-Antoine
ont été retrouvés hier matin aux envi-
rons dueFourt National. C’est un nommé
Ulysse Terlonge qui en a fait la décou-
Verte et a prévenu le curé de la Cathé-
drale.

Rixe en Chemin-de-fer

Noous recevons la lettre suivante a propos
de Pincident que nous avons relaté sousce ttre:

Port-au-Prince, 27 Aodt 1908.

Monsieur CLEMENT MAGLOIRE,
Directeur du « MatIN »
En Ville.
Monsieur le Directeur,

J'ai lu,— avec étonnement, il est vrai
— la lettre parue dans votre numéro du
25 courant, sous la signatnre d’un cer-
tain David Mathieu, mais je ae m’‘attar-
derait point cependant a relever les faits
mensongers et indignes d'un gentilhom-
me relatés dans un style combien piteux
par ce monsieur. Les procédés qu'il em-
ploie pour cacher sa bruvonre dans sa lon-
gue missive insignifiante et dépourvue de
logique ne_ peuvent qu’exiter le mépris et
le dédain des hommes de caractére.

Je laisse simpiement au public qui a as-
sisté a cette scéne occasionnée pir la rec-
titude et la régularité que j’apporte dans
mon scrvice le soin d’apprécier la conduite
de l'homme brave et point vulgaire qui,
pour se soustraire A une riposte — enten-
dez bien — 4 une riposte s’est enfui dans la
plateforme d'un car! (sic) (!!!).

Le public agpréciera par ainsi la haute
valeur de Mr David Mathieu aux ordres
de qui, du reste, je me tiensd n’importe
mestiques pour les empécher de pénetrer
par les clétures privées. Au bout de quel-
ques pas, Ti Blanc se passa le tribart au-
tour du cou, et marchant 4 quatre pattes,
il se dirigea vers le rempart du Quartier-
géneral, en poussant des grognements si-
gnificatifs. Le bowungan se disait qu’en le
prenant pour un cochon, les exilés ne se
seraient point occupés de ui, et qu’ainsi
il lui serait loisible de gagner la demeure
de Bazelais et de le poignarder. C’est Ja
ou Ti Blanc se fourvoyait. Ace moment
la, uncochon avait plus d’importance pour
les insurgés qu’un homme ; aussi, dés que!
le factionnaire du rempart du Quartier-gé-!
néral — que commandait Brave Béliard fe!
puis la mort de Désormes Gressean — eut!
percu le grognemenr lointain d’an c
s'avancant de son cété, il courut réveiller
doucement ses compagnons en leur an-
nongant l’excellente aubaine qui leur arri-

vait comme un secours inespéré da ciel.

Les meilleurs tireurs parmi les exilés du
rempart armérent sans bruit leurs cara-
bines et déjadans leurs imaginations d’affa-
més, ils se voyaient savourant des sau-
cisses et des cdtelettes, des « grillots » et
da lard exquis. A dix pas du rem
trois meilleurs tirears parmi les exilés,



|



¢c hait a

desteatce.

a en



quel jour, quelle heure ot je ne serai pas
retenu dans montravail.

Dans ces intentions, Monsieur le Direc-
teur, veuillez insérer ma lettre dans les
colonnes de votre intéressant quotidien et
croyez 4 mes sincéres cordialités.

Cuaistian PINCHINAT |

Chronique des Tribunaux
TRIBUNAL DE PAIX
Section Norp
Enlévement de femme

Edmond R. et Fernand V., deux insimes
amis, ont comparu hier a la barre du Tri-
bunal de Paix, l’un pour se plaindre de
Vinfidélité de sa femme Sylvia l'autre
pour se justifier, se défendre de l'accusa
tion d’eulévement dont il est l’objet.

La dame Sylvia aux maniéres capti-
vantes et a la physionomie toute séduisante
faisait, ce nous semble, assez long:emps le
bonheur de Edmond R. qui, de son cédté,
l’adorait comme un ange et avait une con-
fiance peut-étre abso’ue dans cette mignon-
ne créature qui paftageait sa couche,
Mais il semble que la dame Sylvia,
comme presque toutes femmes névrosées;
ne pouvait s'accommoder d'un seul amoar,
il lui fallait les caresses et la passion d’nu
jeune, capable d’apaiser les sens au mo
ment des grandes crises. Fernand V., l’ami
d’Edmond, |’ami de la maison, comme on
dit conramment, était tout trouvé pour
lui procurer les douces jouissances d’u

AMOUR CACHE Fernand.V. est réellement
tout jeune,beau arson aux muscles exces-
sivement bien développés

C’est, en somme,UN BEAU MALE. Madame
Sylvia s’est défendue avec une indignation
que l’on serait tenté de croire vraie. Elle
aurait ‘affirmé, juré sur ‘ses grands dieux
que sa vertu de femme est encore intacte,
qu'elle est honnéte et qu'elle le sera toute
sa vie.

Mais n’est-ce pas Henri Heine, qui a dit
quelque part : Oh ! ne jure pas, je ne crois
pas au ser-ment des femmes.

Sur la déclaration d’Edmond R. concer-
nant un vol d’argent fait dans sa malle et
dont il aurait youlu rendre responsable la
dame Sylvia, le tribunal 4 congédié les par-
ties, demandant que les formalités soient
réguliérement remplies.

Edmond R. va constituer avocat.



,et l’animal s’abattit en poussant un cri ha-

main. Le poste entier se précipita vers la
béte et vit Ti Blanc étendu dans son sang,
le tribart au cou.

Quelle déception !

Les pauvres exilés avaient cri abattre
un cochon, hélas ! ils n’avaien: tué qu'on
homme de plus.

Dans les premiers jours d Octobre, M.
Trévier s'étant senti un matin assez solide
sur ses pieds, prit la décision d’abandon-
ner la ville. Il attendait la nuit pour met-
tre son dessein 4 exécution ; dans l'aprés-
midi de ce jour son ami Merlin et son
ami Romulus vinrent lui faire visite, M.
Trévier les recut avec sa cordialité habi-
tuelle.

Romulus commenga par réclamer un
thum qu‘on s’empressa de lui servir et
qu'il lampa avec délices. Pais sous le
coup de cette douce impression, il se mit
4 étaler ses réves d’avenir, quand Bazelais
serait Président d'Haiti et lui, Romalus,
Commandant de !l’Arrondissement de Nip-
pes...

Merlin, de son cété, caressait des réves

» les ; tout aussi pleins de charates ; il se voyait
t és, dis-!déja ministre de l’Instraction ve
tinguérent en effet un quadrapéde qui!ces temps futurs, et il
avoisinant la] nouveau
Ils firent fou’ aux comp

Pablique, en |
u'il donnersit 4 ses discours et !
iments que ne manquerait pes
















































Roureles Eira

Derniéres Dépsoma
Paris 25.— Le gal d’Amade,
dant les Erces au Hiaroc tlégragh ae
les débris de l’armée d’Add E) att
commence Ase rassembler 4 "
tabli son quartier.On pense 4
Abd El Aziz fait ses repata pou
plier vers la céte de Atlantique
Lonpras 26.— Le corresne
« Times » 4 Tanger dit que Moule
a autorisé une déciaraiion d’s
il se conformerait 4 l’acte d
qu'il aécepterait la respontabilité des
contractées par le ministre des affsieas da
géres du Maroc mais qu’il demandersie’
enggé’e sur les dates prevées GAR

Aziz avant de consentir A les , oy
Brest. — L’équipage du charboualar a
lemand « Tompcorpi » allant de Eesdast
Alger s'est mutiné hier soir pendant om
le vapeur se taouvait dans la Manche. Gm
aéeint les feux et mouillé le navies
large du Conquet. i
{Mexico. me M. David E. The
a été renvers r une bicyc
tre de la ville et relevé avec an bet
ré et des contusions au visage. Ldn @
M. Thompson ne donne pas de sécieumy’
inquiétudes.
ERIM.— Le vapeur francais ¢
Huel » s’est échoué aa large ‘de ce
Des remorqueurs sont partis 4 soa
Le « Brédy Huel » venait de
et apres avoir fait escale 1 Alger ss
4 New-Ghang. A
Panis.— Rente francaise : 96.60. -#
M. Révoil eut hier et ce matia ¢
férences avec M. Pichon. /
M. Caillaax rendit hier une
de Kory:oroski, ministre des F
trichien. a
M. Castaing a é:¢é nommé greasy
Justice de paix a Fort-de-France. —
MM. Eagéne Bizot, député de 6
Mascart membre de |’Accadémie des
ces sont décédés.
La Haye 25 — M. de Reas,
Hollande au Vénézuela qai arrive
eut ce matin une entrevue avee my

a

SS

“7

Le

rad
Pad ry

°. Oy

de lui adresser le Chef d'Etat
qa’il aurait la gloire de servir.
Ah ! cet avenir brillant, il Pssgagy
toute son 4me. a
Cependant M. Trévier tout (i
Vidde qu'il allait revoir bientde 988 5
affections, fit faire un modeste
4 ses camarades, aprés quoi il lear @
champagne. 2
Romulus crat 4 une plissaems
champagne, 4 Miragodne a0 mos €
bre 1883, cela parait fabulecz ©@ &
—Vous savez, Etienne, PR,
ment l’ancien commissire (eee
homme sérieux. le ~
— C'est parce que je :
lus, que fe vous offre du chem
an petit cliqaot qu’Octave ¢
car i] lui a assez souvent fait &%
dant qu'il se faisait traiter ici,
son temps. oes 3
— Il en restait donc ! s’écsis, 7
— Trois boateilles !
— Ainsi Altina me trom
me jarait, sur sainte
avais tout bu. ~
— Vous ne voulez doac pM
dre qa’Altina est une it
re — elle avait oie os
menti loreqa
Spercie que vous avies toet

x,

ran
2

0

¢
a


i ‘nistre des Affaires Etrangeres. /
Srin UN 25 Des rapports alarmants
les progres de Yinsurrection populaire
wens les provinces de Fars Laristan et Kha-
5 ici; le gouverneur de l’u-

t été regu
des provinces a été assassiné.

L'impossibilité dans laquelle se trouve
lp shah d’arreer le mouvement constitu-
gonnel a Tabritz 2 un mauvats effet surla

lation et en général etl’encourage 4 la

hen 26.— Abd El Aziz et ceux de
ges partisans qui lui sont restés fidéles mar-
chent vers la cote, ilssont atttendus a Ca-
Sear 25. -La flotte américaine quit -
wa Sydoey demain se rendant 4 el-
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