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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00412
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 26, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Mercredi, 26 Aoat 1908:
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors. .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mots.
ETRANGER........
Pour tout ce qui concerne "Administration du Journai, s’adresser a2 Monsiear Arthur ISIDORE,
Trois Mois. .
—
eee
A eee ae Dee own
LES AVANTAGES D'UN CONTRAT
Industries textiles. Appel aux propriétaires
Nous avions promis dernierement:
de revenir sur le contrat Audain qui
seul dans le cours de cette session a
ééadmis par les deux Chambres. I!
hous a sembié util», en effet, d’atti-
te l'attention sur les avantages qui
<ésulteront de l’installatinn dans le
pays des usines bienfaisantes appelées |
ddistribuer dans beaucoup de foyers
désolésles sourires d'une nouvelle vie
plus aisée.
Combien de pauvras gens qui af-
fontenten ce moment les humillia-
ons d'une mandicité honteuse trou-
veroat les inoveus d’‘employer l’éner-
gle qui dort en leurs tempéraments
désespérés. Car le travail n’exigera
ni beaucoup d'etforts, ni beaucoup
dintelligance : il suffira de vouloir
pour que l'existence trouve chaque
jour un aliment méme modeste ui
soutienne et la fortitie.
in lustrie textile qui fait objet du
contrat Audain tend de jour en jour a
Préendreune grande extension dans les
Pays tropicaux. Elle consiste simple-
ment a extraire des différentes plantes
ua 8a Contiennent les fibres te.vtiles.
tte CXplication parait étre une la
palissade, Mais était nécessaire pour
acquilliser beaucoup d'esprits cha-
8 chewlours disposés 4 compliquer
Parnes les plus simples.
none a ces différentes: plantes dont
prem etons de parler, il faut citer en
fe ligae : Voreil!s d'dnes, le pit-
and cgi qui existent en si
tieones re sur les propriétés hai-
Che
nai 2 nous,
sor
8s, l'industrie
Pris jusqu’a ce jour, tout Il’es-
cont elle est susceptible. On
Ique bien, de temps en temps
gases kilos de fibres
Rud cen ces fibres décortiquées a la
eet trop cher ne et ne sont
Poort lenrs suffisament travaillées.
it fant let a une bonne exportation :
Celle 1, travail de la machine.
Went dante, comme on le sait,
r@ combiée, la Chambre et
textile n'a-.
décorii- |
le Sénat, sur la proposition du Gou-
vernement, ayant concédé 4 M. Emile
Audain le droit d’établir dans le dépar-
tement de Ouest dans le délai d'une
année a partir de la promulyation de
la loi de sanction une usine pour la
décoartieatinn des harboc ani fanrni:-
s2nt des fibres textiles, telles que les
ayives, ( galata ) etc.
Le concessionnaire’ se réserve e.
outre, d’établir ultérieuremen: des
usines aux mémes fins dans les au-
tres départements de la République.
Mr Emile Audain a framédiatetnent
‘rétrocédé le bénéfice de son contrat
aunoe Société frangaise dont M. Lion
lest ici le représentant.
Les avantages quele pays peut re-
tirer de l'installation des usines que
doit monter M. Lion sont innombra-
bles.
En effet, outre le droit en or que
la Société paiera a VP Etat pour la sor-
lie du produit fabriqué, on peut espe-
rer que des quantités de mains
inoccupées seront employees par
lusine.
Ii sera, certes, facile a tous [es in-
dividus sans travail de trouver une
occupation facile et rémunératrice en
-allant cueillir sur les mornes les her-
bes nécessaires a4 travail et que lu-
sine achetera.
En outre tous les propriétaires trou-
veront un rendement aisé et impor-
;portant par la vente des herbes qui
-geront sur leurs terrains.
Dés maintenant, ils peuvent sen-.
‘tendre avec M. Lion qui recevra
Gaud, Bois Verna le matin jusqu’a 9
heures et le soir de Sh. a 7 h.
C’est un tres bon contrat que celui
qui favorise le travail et permette a
bon nombre de citoyens da soutenir
les luttes quotidiennes. En mettant
en valeur une catégorie des produits
‘de notre sol merveilleux, en les fai-.
‘sant apprécier et en les répandant,
' c'est faire de l’excellente besogne so-
Hall
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
ee ee ee
leurs offres 4 son domicile 7, rue Ri-.
viale, cest mériter fa sympathie’
qu’on acco:de seulement aux étran-
gers vraiment dignes tont le réve
nest pas de ramasser de l’or dans nos
champs et nos†viiles dévastés, mais
d’arriver par Veffoirt persévérant, le la-
beur soutenu et honneéte a lPatsance,
a la fortune.
« Tous les hommes sans exception,
cherchent a se procurer de largent,
ear cest 1a une ,nécessité impérieuse
et inéluctable; seulement ils diflérent
par les moyens quils emploient. »
Les moyens que M. Lion veut em-
lov r méritant AAtra
ailleurs, pour Vinstaliation et la; di-
rection de ses usines, i] n’amenera
pas ici un bataillon de ses congéne-
res, c'est a des énergies et a des -
teliigences hailiennes qu'il va s’adres-
ser et certainement de pareils moyens
ne peuvent nous laisser indifférents.
Si de tous les points de la Répu-
biique s’élevaient, inajestueuses et sé-
veres, les cheminees de vastes usines
appelant au travail des milliers d@’hai-
tiens détournés des fonctions publiques
et par. conséquent guéris d2) Verreur
réevolutionnuaires — st de nombreu-
ses entreprises agcicoles, industrielles
cucommMerciales s¢ericusement éta-
blies chez nous attiraient et retenaient
chuque citoven devenu capabie de se
pourrir et de mnourrir la famille,
les aventuriers 6t les ambitieux politi-
ques ne seratent considérés que com-
me des fous évoquant des époques
tres lointaines ot on se faisait tuer
pour.... des idées.
Nous ne saurions trop insister sur
‘les avantages du contrat Audain qui
mérite a tous égards la sympathie
qu’on doit aux ceuvres de progres.
Aussi invitons-nous tous les proprié-
taires d’herbes folles autrefois dédai--
gner de s’entendre avec M. Lion qui
leur fera d’excellentes propositions.
"oo Liou Sm oom Pa. Se eee et
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’iis ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGCUSIMPRIMES et
signés de M. )l’Admiunistrateur
Priére d’aviser l’administra
tion de la moindre irrégularité
dans leservice duc Matm > afin
qu'il y soit de suite raméedié.
| LE NUMERO 10 CENTIMES
annrdnisdc |
Les abonnements partent du 1% et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
a ———— =
a$. Rue Roux ou Bonne-Foi.
AVIS IMPORTANT
“LE MATINâ€
QUOTIDIEN
DineCrioNn-ADMINISTRATION
45, Rue Roux, 465,
A partir du ler Septembre pro-
chain, le tari! d’abonnement sui-
vant sera mis en vigueur:
Porrt-at PRINCE:
4omoaic G 2 Awmaic CH &
DEPARTEMENTS :
4 mois G. 2.20 3 mois G. 6
ETRANGER
3 mois G. 8
PAILS DIVARS
Le développement tivorable des intéréts
agricoles a continué pendant l'année 1907,
matyré la dépréciation en valeur du café
et du caoutchouc, due en grande partie
Ala crise financicre. Les conditions su-
ericres se sont améliorges et les marchés
pour l’année actuelle montrent des condi-
tions tres satistaisantes. On prévoit la
protection de cette industrie par l’aug-
mentauion des droits d’importation, et le
sucre brésilien, par suite de la dénoncia-
tion de la convention de Bruxelles, sera a
meéme de faire concurrence au sucre des
autres pays. Un fait notoire dans le déve-
loppement agticole est l’augmentation dans
la culture du riz, ce qui diminue par con-
-séquent les importations de ce produit.
D’aprés un arrété du 28 novembre 1907,
le Président du Brésil est autorisé a en-
_courager l’organisation d’une banque agri-
cole centrale au capital de P. 10.000.000,
‘qui fournira l’argent et le crédit nécessai-
res a l’agriculture.
La production et l’exportation du café
sous le nouveau sxstéme de valorisation
ont augmenté ‘et font ressortir une plus-
value de plus de P. 100.000.000 et de plus
de 1,000.000 de sacs en 1907 sur l’année
1906. Le café brésilien figure pour 77.34
pour cent, soit 727,187.465 livres sur la
consommation totale des Etats-Unis s’éle-
‘vant 4 940.247.3152 livres. D’aprés les
réecolte
se
la
d fan'tifs
entre-s totales
sont ¢levdes 2 20 yoy 189 sacs, ce qui re-
présente un? aug enoasiation de g.3 53-805
chiffres ofticie's sir
caféiére du Breésil, tes
sacs, soit $46 pour cent sor Vannee pré-
cédente.
La production de c:orch ie re nontte| oem iN ATRE COLLEGE S -MARTIAL
aucun signe de dirvnuto: bien que tout
purte A croire qug th prochaps résorre se-
ra moins grande qve da dermere Tas ex-
portations de caoutchoue da Beéwl, y com
pris celles de ia Boose codon Peron, ex
pedides par PAMmazers, sot cievdes a
40 500 tonnes Ch 1987, conere 38 000 ton
nes en 1906. in 1y07 1: quantiré de ciout-
choue du monde enticr ses: @evée i en-
viron 6y.000 tunnes, conn. 65.099 ton-
ta
nes en 1906 5 la comoomanaion a ¢cto4
peu pros tameime dans ies deux annecs,
cest-A-dire G6 O00 tonnes.
On arécolt! Cans’ dern oS e pin de
Go.-oo de livres de cteio, ce gut met te
Brésil aa prem ring pura des pays
prodacreirs de cetardel. ©. sont les
Euus-Gins gui on con omread te plas
dans lemonde cu des. A Para er a Bihta
on commene: aoe div rn ho ottzo dupre,
des procldés ce atadgues or ih cur preba-
ble Gie fa perdocd boo ae aug
mentera CHomesnent. ba peodaccen de
cacao ded Bo de Bahisa pr sque doube
dans tes sx dermires amie.s .e8 exper
tations d: 1906 dant de 23 500 tomes.
comre Py oxen td, Les pio eurs out
trouve que tte caturr ryote des ot
néiices plus sare et cide geand. ae le
tabac ou lo eate.
Le Brénleoon ste 2.4 éab os. nents
industricls ayaat ens ombic un capil den
viron PL £89 750,000. Li pe dicuua de.
planics ieX es augments rapidement, ce
qui expique la dom rit oa cos atée dans
les recsies de ditfirent. povs di exporta:
tion. et fe pouverasm:.t .xovlotie e1 Cc:
agacvite alone MUUVELE ois, ict bt PET, dats
le but don faire une rivae de cotem Ac
tuchemeat, iy aati Besuil roo filature,
de textiles fisant travailler 734 928 bro-
ches et ry.p20%imesiers formain ensemb'e
un capil de 165.439 952 mares.
Te égramme funeore
Un télégramine aanonce tamort d Pet
Goave de Mr Evrarp Derpeac, décéd:
cette nuit.
Condoléances 4 la famille.
OE ee EO IA One UN Se st.
FEUILL}YYT.).< 3:U © MATIN
PE 2G Aka Tyas (ro:
ROWMUELES
s | ok
IX
Les cours. tee Soe oN Ts ch ane
Mul ay Geers. ty Ge a Cane nad
ces Stosans gre bs cons. ce he oatessn:
}
et sans gue les a es petdiss.
des postions gal
Des deax cote: on dvstrait aa tin deceie
lutte doulourcuse ct sangiante. Autour d.
Miragoane, aprés chaque attaque général,
c‘étaient de nouveaux cimeticres qui s'i-
nauguraient...
™ Deés le début des hostilités, en deux
fois, le charge dathiures de France i Port
au-Prince, etait intervenu, porteur de pro-
positions de paix, une premicre fois en er-
voyant i Mirage ane de chancehier de la Le¢
gation frangaise. M. Boulanger . une se-
conde fois en vo venant fui-meéme. Le Pre-
sident Salo:rnon, mettant de cdté tout taux
amour-propre ct ne songeant, en
d@’Etat. qu’) empecher Vinsurrection de
sétendre, consentait lk paver les dettes de
la Révolution et a protéger les insurgés
contre tous sévices jusgu’au jour de leur
SCOT.
.
aya potiee
vrai Chet
secre Oe
tribunal envoyant
velle conférence des puissanc
far pris par le
RENZEIGNEMENTS ee SS) car be
a SALOT ES [Chaves ct Barboux a leur Consul. questions qui pourraient surgir troy’
MEI POROLGCGAIA Den cote, ala date, du rg Aout, Mr] facilement étre résolues par la vole di
_ ie Consul gencral d’Augleterre, apres avoir | matique. Un fait significatif cest
LQrhweersvr rtoire entendu 1 deposition du plaignant Char- de proclamer sultan Moulai Hafid le
DU iy Ini remet ane déclaration officielle, }veau ministre des Affaires Etrangéres we
"oy @eamme wait! rocain El Minibbli a sollicité l’approbaties
e Le consul général d’Angleterre en de M. Regnaulr, le ministre de France §
a Hvitin’) aucun droit aux toncuons de ju-| Tanger. Comme ce nouveay Ministre
Marni 25 Aout ww fee ot Hai i. Pout cas que exige Vinterven-|un protégé anglais et que les francais @
Beromewe J midi 762, S57 is des iatorit’s judiciaires doit étre déci-|les anglais travaillent 4’ Vunisson en ¢
ymininam » 21. 8/4; par ua juge huitien », moment la défaite d’Abd El Aziz semble
Températurejmaximum ': 32. 3 Le déten.cur de Barboux souvient) que devour étre avantageuse pour la France
meyrrce Gerace 27 Ilia cotee du consul n’a rien A Qfaire dans le} Paris. — Le roi Alphonse est arrivé
Ciel naageux presque torte la journée ;
tres clair 4 partie de 8h. da soir. Ags h.
25 ° du soir, petit: pluie : 0,27". Eclairs
au nord-ouest 4 7 h. du soir.
Lz barométre est en hausse.
R. BALTENWECK
Chronique das Tribunaux
‘TRIBUNAL DE PAIX
Section NorpbD
débar, craot donne gu’elle est arrivée apres
le jusement dincompéterce deji pronon-
ce. Le Tribunal, de son cété, déclare que
cc coset auraic dd entendre ses deux res-
Olioants +t non pas un seul, et refuse
de reventr sur sa décision.
Charley oir sonant de dire :a Est-ce que
Ieors craves que le gouvernement anglais
va cuvever ici un juge pour connaitre des
athares de ses sujets emire eux !»
Toature en est 1a.
jourd’hui ici venant d'Espagne. A
déjeuné avec quelques amis 3
Boulogne, Sa Majesté,
de Wight ou se trouve la reine Victosig
Le roi voyage incognito.
Lonpres 24.— Le roi Alphonse est arte
vé ict ce soir. Il se rendra demain 4 [tle
de Wight pour y réjoindre la reine Ve
toria,
BruXxeLtes 24.— M. Lambert, |’inver-
teur belge dont le ballon dirigeable dos
etre essayé demain, a fait aujourd'hui ose
pres av e
u bois de
est partie pour [ie
Hier s'est présentée, A nonveau au tri
jbunal de paix, Vatfaire CHarLtey Forck et; = re es main,
Baxwoux 4 propos d’un fanal. ny , ve . ascension préliminaire.
Ele est toute simple : ; | WAY eules dil Eres _b acrostat a couvert une distance de
| Barboux auriit présé de Charley un final; 34Y ui! ater metres en se€ maintenant 4 une alt-
pour buss, que celui-ci aurait perdu | _ tude de six métres. II est ensuite tetourné
4 son hangar dans lequel il a été remis
sans incident.
San Francisco.— La flotte du pacifiqae
ministre de |commandeée par le contre amiral Swinbes
est partie ce matin 2 1o heures poor He
nolulu ( Hawai ) aprés avoir pris sept cow.
tre torpilleurs 4 la remorque.
Paris 25. Rente 96.65.
M. Revoil, ambassadeur de France
Madrid faisant une cure a 1’Etablissemest
thermal de la Preste est arrivé 2 Paris ce
matin rappelé par M. Pichon.
A la suite des événements du Maroc, let
généranx Baillond, Lyautey et Vigy
rendent 4 Colomb Bechar pour surveiier
les mouvements de la Harka marocaine.
L’empereur de Russie a
printre Michel Tkatchenko on tables
re\ésentant l'arrivée du Président de &
Républigue Frangaise et l’escadre a Reval,
destiné a étre oftert 1 M. Falliéres,
En raison de !’épidémie de fidvre tf
phoide, la garnison de Lunéville aéé em
voyée au camp de Chilons.
Un train de voyageurs heurta le bu
> WD
a Nao Foe
apres quelques jours de service ct quil aur |
rait promis de remettre en faisant Vacqui-
sition d'un autre. Charley de le refuser sur
Vheure en tui disant qu’il le lui demandera' i’s-: M. Reynault, le
en temps voulu. Cette demande, au dire} }:. 22 1: Maroc, rapporte que la procla-
de Barboux, ¢é ait subordonnée 2 da vente fine eca da culiin Moulai Hand a lanyger
d'un buggy. oo Prose sans incident ; les partisans du
Sur ces entrefaites des maleatendus,d’or- | bvela ovaverain ont juré de protéger
dre privé — a propos de chevaux — sur- | curopéens tixés au Maroc. La « Liber-
vinrent entre les deux amis qui sembiaient,.¢ » Jot aajourd hai que la France et VEs-
couler doucement une agréabie petite vie; pasie v at NOEL aux puissances signa-
de compatriotes,— 4 anglaise. rcs de la' conférence d Algésiras que les
Birboux fait de vifs reproches a Charley | récents ¢venements au Maroc constituent
avi ontilise ganseavis. loue 4 son ipsy sesj unc excelente occtsinn Aexvaminer 1a ci-
chevaux. e reproches en_ reproches, [aj/tuitio. et de discurer de nouveaux accords
douce amitié se rompt et l'athhire da tinal, } sur ia question marocaine. Dans les cercles
comme une arme de représaille renait. “hotvio, on envisage avec calme la nou-
Birboux remet done a Chariey u1 fanal tiito} au Maroe, on fait remarquer
que celui ci refuse, disant qie ce n’est pas| gue te chanyeiment de souverain ne modi-
le sien, que la forme, la dimension et les) te en men le probleme existant ; que lacte
décors ne sont pas les mémes et réclame|d’.\ gesiras a é & congu pour la résolution
sur ce, une valeur de Vingt gourdes pour} de ce prodicme et qu’il est aussi bieo ap-
tous trais de dédo:nmagement. Puivad.c au nouveau qu’d lLancien régime.
Aprés Vexposé de ces faits et la plaidoi- [Os considire en conséquence gwil ne se-
rie des parties,—~ un jugement d’incompé ‘ra pis nécesstire de cOnvVoquer une nou-
ieres Dépéches
—
' se
Isic
id
me
Yr
.
‘
4
Vas
embarguement pour Péranger — leur of- jue oi Bazevuis é:ait informé de la prise; Romulus, était incapable de compr
trantmeme un steamer a cette nn. darmes de Jérémie, al n’cdt pas man-|les idées pour lesquelles il combattait, t©
Mohurin Legros, dans sa circulaire duigeé ou de faire de nouv. les exigen- | nait d’étre emporté par un boulet.
1y PDscembre aux Chets des ditherents pos- cs ou de repousser Parrans:ment, que] Les blessés succombaient presque ‘0a
tes, a prétendu, de bonne foi sams dou- lar. Ie Président, avait cons-n:i Et il im-[ 4 présent. Pas de médecin, et surtoct ps
te, gue M. Burdel ctat para, le S Mar portut d’¢viter que les choses -ournassent| de médicaments ! Des blessures dost
porteur dune accepration, en priveipe, de de eetie Pig our. aurait eu facilement raison, :
ces Propositions, La verte est gue Baze- Le nob! en gangrene, faute d’antiseptiqaes. Aaa
iis, Ne sachant pas si Mauwyves vibes deta nye ¢ bal Beaugeé guéri une premiére fois d’ant
_ | » ‘ ; 2 3 . .
Répuotigue etuent en balle recue 4 la poitrine, fut de noavress
et simagunanr que le ment M. Burdel ne retourna plus jamais a]atteint 4 la jambe. Le Miragodnais
e espagnol se roidi:, le diplo-
Lang us insista, et finalem one le Pré-
Avmes en st haveur, sident Salomon renonga. Et voila com-
Gouvernemont cuit
aux adors, dludt tore réponse positive. I Mirayoine... ne Luly l’opéra avec le coutesd ad
ne retusa pas, il n’accepta pas non plus ~ ; marchande de salaisons. et en dernier les
singéniant 4 demander des modifications’
dilatoires au projet du Corps diplomati- yj
que. La maladie avait emporté Brutus Casimir,
M. Burdel promit de revenir dans la Turenne Guerrier, Joseph Muller, Pio Ri-
quinzaine rapporter les nouvelles inten- gaud et soa fils Turenne, Désormes Gres
tions du Président Sur ces entrefaites, la seiu, si vaillant, Devimeux Lys qui faisait
ville de Jérémie prit les armes / 23 Mai ). l’admiration de ses compagnons par la
Ce fait décida le Chef de Etat a accepter méthode avec laguelle il se Battait ; enfin
les modifications byzantines proposdées par Mou!.te Tutter, Bain, Rincher et Perpi-
Bazelais. La piece présentée par le chargé gnand avaient snivi les premiers dans la
d’atfaires de France au consul d’Espagne, tombe. Les balles et les boulets avaient
M. Garrido, pour étre signee, celui-ci refusa fait autant deravages : Dantés Martin. le bel
Sa signature, parce que la nouvelle de la éphebe Planchet Audigé, Prévost Chavan-
prise d’armes de Jérémie n'y était pas'mes, Charles Geffrard, Gélus Bienaimé,
scia avec une égohine le tibia da
reux. Annibal Beaugé, apres
avoir
stoiquement cette terrible opts
rendit pas moins le dernier soupit-
Les mois passaient, et chaque jour des
cs s’éteignaient dans la ville assi¢gée.
Du cété des assiégeants, le 22
bre, dans une attaqae formidable de
les positions de la place, des cen
cadavres jonchérent les chemias. f
Piquant, admirable de courame et we
pidité, 4 bord de la Sentine sul
deux autres navires de I'Etat, a
que dans la petite rade et tents °
quement, mais Constantin
mentionnée . j tomberent sous les balles adversaires ; un |mandant da Fort Malet, 4®
M. Garrido vit un piége contre les \exi- ;meme boulet avait broy Labossiére et Antot-| dé A la hanche et malade, tle.
les, 14 ol n’y avait, semble-t-il qu’une neNicolas Ala Source espagnole; Paulémon; Constantin Rigaud dirigea et
tactique, en somme nullement malhon-|Berthaud, Chanlatte, Roy, avaient été tués, ! mémorable dans une ine, ‘elle
néte. Le Président Salomon a dt se dire et le Miragoanais’Saran qui, a l’instar de' guste Kavanagh pointant #08
dela gare du Nord. Il y a sept blessés.
M. Henry Becquerel, secrétaire perpe-
toe! 3 PAcidémic des sciences, €st décédé.
— Les membres du corps di-
TANGER 25.
pomatique Ont demandé A leurs gouver-
sements si oui Cu Non ils devaient recou-
galtre Mouls: lafid comme sultan du Ma-
~ “oi! bassadeur de
Maprip. — Mi. Revoil, ambassacdeur Ce
France 4 Madrid a été appelé a Paris pour
diccurer de fy siuacton marocarne.
Paris. -~ Le physicten Antoine Henry
Becquerel soi met aujourd’hui. Il était né
en 1852.
oo. ,
Le « Matin » imprime que VY Empereur
UAllemayne s'est brisé une jambe.
es relite fa méme informa-
Le sJourus: ;
tion qui. det conair de source autorisée.
————
Tacleur C. Gaveal
MEDECIN, CHIRURGIEN
ACCOUCHEUR
Diplomé de PUrrs crete de Harvard (i. U. 4.)
A Thonnea: informer ses clients,
les malades ef ls publie en wineral,
quil arouvert sos
CABINET D'FL}CTROTHER:PIE
POR, Kee pu CENTRE 128.
( Maison au De Duchatellier )
Les matads - seat anjourd hal qu’.
ils peuvent (fre gnérs par UElectro
apie osciastitiquement appliqués
dans la plain) des maux dont souf-
fre Phumanie P. onf un intéret spé-
dala se voir cueriy sans une opéra-
tion Chirursicaie délabrante dont les
suites sont souvent Jes plus graves.
Outre le traitement des affections
sipleiales le tu fereme, des maladi-s
hroniques iu ales ou locales, des af-
fections genta uy; CHIPS, erlle: du 8YS-
mervenr. de it Peau, due Nez, de
ls rge, des Ocovilles ef des Yeur, le
Gaveau fait ic traitement A domici-
le du Carrer 'u Sein et de la Lym-
phangite Chr en ke,
Consunta: tons ET TRAITEMENTS
De7 A 10 has da matin et de? a 4
hes de Paprés tnid'
—=——- ee eee
Mr C. L. Verret
Tailleur-Marchand
yDonne avis a:a bienveillante clien-
ble que sa maison No 7 Rue Trav r-
Wreest ferinée depuis Je lundi 17
Coorant jusga'd tundi 31 de ce mois ;
cause ce
I ee
. Son voyage aux Cayes.
ee Ohe aussi avis au public que sa
fon est toujours bien pourvue
S00e varidteé ditoffes de
hante
‘Maveautd Pelisserne,
la
hunt SUPERIEURE (;OUPE ELEGANTE
AIL SOIGNE EXiCUTION PROMPTE.
Pris trés rédu‘t '
— ee =
-et de six auires de
| inne entrerent dans la_ mer jusqu’a
re en faisant jouer leurs carabi-
Parmi les six se trouvait le jérémien
¥ 0: i fut tué. Aprés uue lutte épi-
te,
———————
ses compa-
en Piguant fut blessé mortelle-
, atezux durent rétrograder et la
bal caiteinte Ala coque par un bou-
engouttrer derriére les mangliers
Als Tee salée...
we, suite de cet effort considérable,
ae furent pris de décourage-
te exiles espérérent — ils es-
WWsqu’a la fin.
FERNAND HIpBerr.
A Suivre )
9
“A de Matis ef |
Toutes Ie. él/o-nees rares, discré-
tes, bruyantes, de~ parfums d’un char-
me subtil et déi-at, — Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
- des bijoux on s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ov sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’urnie éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes -haines massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
A de Mattéis & Co
qui est situdée aujourd’hui a l’Ancien
Hotel Central restauré et embelli.
Ces ituliens ont gardé la nostalgie
de toutes les fantauisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces trivolités attrayantes, les ob-
jets tadispemsabies que réclame la
Vie. iis oat chez eux un assortiment
d'une grande richesse, pour tous les
gots et pour toutes les bourses.
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1889 Paris
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1893. Chicago
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Médaille d’Or
Hors Concours, Membre du Jury
DU JURY
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Membre du Jury-Grand Prix
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Médaille d’Or, Membre du Jury
1898-99 Paris
Diplome Hors Concours
1899 Philadelphie
Mention Honorable
190! Buffalo
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1902 Paris
Diplome de Grand_ Prix
1904 St-Louis
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1907 Spa
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Deuxiéme Année, No
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Mercredi, 26 Aoat 1908:
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors. .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mots.
ETRANGER........
Pour tout ce qui concerne "Administration du Journai, s’adresser a2 Monsiear Arthur ISIDORE,
Trois Mois. .
—
eee
A eee ae Dee own
LES AVANTAGES D'UN CONTRAT
Industries textiles. Appel aux propriétaires
Nous avions promis dernierement:
de revenir sur le contrat Audain qui
seul dans le cours de cette session a
ééadmis par les deux Chambres. I!
hous a sembié util», en effet, d’atti-
te l'attention sur les avantages qui
<ésulteront de l’installatinn dans le
pays des usines bienfaisantes appelées |
ddistribuer dans beaucoup de foyers
désolésles sourires d'une nouvelle vie
plus aisée.
Combien de pauvras gens qui af-
fontenten ce moment les humillia-
ons d'une mandicité honteuse trou-
veroat les inoveus d’‘employer l’éner-
gle qui dort en leurs tempéraments
désespérés. Car le travail n’exigera
ni beaucoup d'etforts, ni beaucoup
dintelligance : il suffira de vouloir
pour que l'existence trouve chaque
jour un aliment méme modeste ui
soutienne et la fortitie.
in lustrie textile qui fait objet du
contrat Audain tend de jour en jour a
Préendreune grande extension dans les
Pays tropicaux. Elle consiste simple-
ment a extraire des différentes plantes
ua 8a Contiennent les fibres te.vtiles.
tte CXplication parait étre une la
palissade, Mais était nécessaire pour
acquilliser beaucoup d'esprits cha-
8 chewlours disposés 4 compliquer
Parnes les plus simples.
none a ces différentes: plantes dont
prem etons de parler, il faut citer en
fe ligae : Voreil!s d'dnes, le pit-
and cgi qui existent en si
tieones re sur les propriétés hai-
Che
nai 2 nous,
sor
8s, l'industrie
Pris jusqu’a ce jour, tout Il’es-
cont elle est susceptible. On
Ique bien, de temps en temps
gases kilos de fibres
Rud cen ces fibres décortiquées a la
eet trop cher ne et ne sont
Poort lenrs suffisament travaillées.
it fant let a une bonne exportation :
Celle 1, travail de la machine.
Went dante, comme on le sait,
r@ combiée, la Chambre et
textile n'a-.
décorii- |
le Sénat, sur la proposition du Gou-
vernement, ayant concédé 4 M. Emile
Audain le droit d’établir dans le dépar-
tement de Ouest dans le délai d'une
année a partir de la promulyation de
la loi de sanction une usine pour la
décoartieatinn des harboc ani fanrni:-
s2nt des fibres textiles, telles que les
ayives, ( galata ) etc.
Le concessionnaire’ se réserve e.
outre, d’établir ultérieuremen: des
usines aux mémes fins dans les au-
tres départements de la République.
Mr Emile Audain a framédiatetnent
‘rétrocédé le bénéfice de son contrat
aunoe Société frangaise dont M. Lion
lest ici le représentant.
Les avantages quele pays peut re-
tirer de l'installation des usines que
doit monter M. Lion sont innombra-
bles.
En effet, outre le droit en or que
la Société paiera a VP Etat pour la sor-
lie du produit fabriqué, on peut espe-
rer que des quantités de mains
inoccupées seront employees par
lusine.
Ii sera, certes, facile a tous [es in-
dividus sans travail de trouver une
occupation facile et rémunératrice en
-allant cueillir sur les mornes les her-
bes nécessaires a4 travail et que lu-
sine achetera.
En outre tous les propriétaires trou-
veront un rendement aisé et impor-
;portant par la vente des herbes qui
-geront sur leurs terrains.
Dés maintenant, ils peuvent sen-.
‘tendre avec M. Lion qui recevra
Gaud, Bois Verna le matin jusqu’a 9
heures et le soir de Sh. a 7 h.
C’est un tres bon contrat que celui
qui favorise le travail et permette a
bon nombre de citoyens da soutenir
les luttes quotidiennes. En mettant
en valeur une catégorie des produits
‘de notre sol merveilleux, en les fai-.
‘sant apprécier et en les répandant,
' c'est faire de l’excellente besogne so-
Hall
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
ee ee ee
leurs offres 4 son domicile 7, rue Ri-.
viale, cest mériter fa sympathie’
qu’on acco:de seulement aux étran-
gers vraiment dignes tont le réve
nest pas de ramasser de l’or dans nos
champs et nos†viiles dévastés, mais
d’arriver par Veffoirt persévérant, le la-
beur soutenu et honneéte a lPatsance,
a la fortune.
« Tous les hommes sans exception,
cherchent a se procurer de largent,
ear cest 1a une ,nécessité impérieuse
et inéluctable; seulement ils diflérent
par les moyens quils emploient. »
Les moyens que M. Lion veut em-
lov r méritant AAtra
ailleurs, pour Vinstaliation et la; di-
rection de ses usines, i] n’amenera
pas ici un bataillon de ses congéne-
res, c'est a des énergies et a des -
teliigences hailiennes qu'il va s’adres-
ser et certainement de pareils moyens
ne peuvent nous laisser indifférents.
Si de tous les points de la Répu-
biique s’élevaient, inajestueuses et sé-
veres, les cheminees de vastes usines
appelant au travail des milliers d@’hai-
tiens détournés des fonctions publiques
et par. conséquent guéris d2) Verreur
réevolutionnuaires — st de nombreu-
ses entreprises agcicoles, industrielles
cucommMerciales s¢ericusement éta-
blies chez nous attiraient et retenaient
chuque citoven devenu capabie de se
pourrir et de mnourrir la famille,
les aventuriers 6t les ambitieux politi-
ques ne seratent considérés que com-
me des fous évoquant des époques
tres lointaines ot on se faisait tuer
pour.... des idées.
Nous ne saurions trop insister sur
‘les avantages du contrat Audain qui
mérite a tous égards la sympathie
qu’on doit aux ceuvres de progres.
Aussi invitons-nous tous les proprié-
taires d’herbes folles autrefois dédai--
gner de s’entendre avec M. Lion qui
leur fera d’excellentes propositions.
"oo Liou Sm oom Pa. Se eee et
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’iis ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGCUSIMPRIMES et
signés de M. )l’Admiunistrateur
Priére d’aviser l’administra
tion de la moindre irrégularité
dans leservice duc Matm > afin
qu'il y soit de suite raméedié.
| LE NUMERO 10 CENTIMES
annrdnisdc |
Les abonnements partent du 1% et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
a ———— =
a$. Rue Roux ou Bonne-Foi.
AVIS IMPORTANT
“LE MATINâ€
QUOTIDIEN
DineCrioNn-ADMINISTRATION
45, Rue Roux, 465,
A partir du ler Septembre pro-
chain, le tari! d’abonnement sui-
vant sera mis en vigueur:
Porrt-at PRINCE:
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DEPARTEMENTS :
4 mois G. 2.20 3 mois G. 6
ETRANGER
3 mois G. 8
PAILS DIVARS
Le développement tivorable des intéréts
agricoles a continué pendant l'année 1907,
matyré la dépréciation en valeur du café
et du caoutchouc, due en grande partie
Ala crise financicre. Les conditions su-
ericres se sont améliorges et les marchés
pour l’année actuelle montrent des condi-
tions tres satistaisantes. On prévoit la
protection de cette industrie par l’aug-
mentauion des droits d’importation, et le
sucre brésilien, par suite de la dénoncia-
tion de la convention de Bruxelles, sera a
meéme de faire concurrence au sucre des
autres pays. Un fait notoire dans le déve-
loppement agticole est l’augmentation dans
la culture du riz, ce qui diminue par con-
-séquent les importations de ce produit.
D’aprés un arrété du 28 novembre 1907,
le Président du Brésil est autorisé a en-
_courager l’organisation d’une banque agri-
cole centrale au capital de P. 10.000.000,
‘qui fournira l’argent et le crédit nécessai-
res a l’agriculture.
La production et l’exportation du café
sous le nouveau sxstéme de valorisation
ont augmenté ‘et font ressortir une plus-
value de plus de P. 100.000.000 et de plus
de 1,000.000 de sacs en 1907 sur l’année
1906. Le café brésilien figure pour 77.34
pour cent, soit 727,187.465 livres sur la
consommation totale des Etats-Unis s’éle-
‘vant 4 940.247.3152 livres. D’aprés les
réecolte
se
la
d fan'tifs
entre-s totales
sont ¢levdes 2 20 yoy 189 sacs, ce qui re-
présente un? aug enoasiation de g.3 53-805
chiffres ofticie's sir
caféiére du Breésil, tes
sacs, soit $46 pour cent sor Vannee pré-
cédente.
La production de c:orch ie re nontte| oem iN ATRE COLLEGE S -MARTIAL
aucun signe de dirvnuto: bien que tout
purte A croire qug th prochaps résorre se-
ra moins grande qve da dermere Tas ex-
portations de caoutchoue da Beéwl, y com
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pedides par PAMmazers, sot cievdes a
40 500 tonnes Ch 1987, conere 38 000 ton
nes en 1906. in 1y07 1: quantiré de ciout-
choue du monde enticr ses: @evée i en-
viron 6y.000 tunnes, conn. 65.099 ton-
ta
nes en 1906 5 la comoomanaion a ¢cto4
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Brésil aa prem ring pura des pays
prodacreirs de cetardel. ©. sont les
Euus-Gins gui on con omread te plas
dans lemonde cu des. A Para er a Bihta
on commene: aoe div rn ho ottzo dupre,
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cette nuit.
Condoléances 4 la famille.
OE ee EO IA One UN Se st.
FEUILL}YYT.).< 3:U © MATIN
PE 2G Aka Tyas (ro:
ROWMUELES
s | ok
IX
Les cours. tee Soe oN Ts ch ane
Mul ay Geers. ty Ge a Cane nad
ces Stosans gre bs cons. ce he oatessn:
}
et sans gue les a es petdiss.
des postions gal
Des deax cote: on dvstrait aa tin deceie
lutte doulourcuse ct sangiante. Autour d.
Miragoane, aprés chaque attaque général,
c‘étaient de nouveaux cimeticres qui s'i-
nauguraient...
™ Deés le début des hostilités, en deux
fois, le charge dathiures de France i Port
au-Prince, etait intervenu, porteur de pro-
positions de paix, une premicre fois en er-
voyant i Mirage ane de chancehier de la Le¢
gation frangaise. M. Boulanger . une se-
conde fois en vo venant fui-meéme. Le Pre-
sident Salo:rnon, mettant de cdté tout taux
amour-propre ct ne songeant, en
d@’Etat. qu’) empecher Vinsurrection de
sétendre, consentait lk paver les dettes de
la Révolution et a protéger les insurgés
contre tous sévices jusgu’au jour de leur
SCOT.
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far pris par le
RENZEIGNEMENTS ee SS) car be
a SALOT ES [Chaves ct Barboux a leur Consul. questions qui pourraient surgir troy’
MEI POROLGCGAIA Den cote, ala date, du rg Aout, Mr] facilement étre résolues par la vole di
_ ie Consul gencral d’Augleterre, apres avoir | matique. Un fait significatif cest
LQrhweersvr rtoire entendu 1 deposition du plaignant Char- de proclamer sultan Moulai Hafid le
DU iy Ini remet ane déclaration officielle, }veau ministre des Affaires Etrangéres we
"oy @eamme wait! rocain El Minibbli a sollicité l’approbaties
e Le consul général d’Angleterre en de M. Regnaulr, le ministre de France §
a Hvitin’) aucun droit aux toncuons de ju-| Tanger. Comme ce nouveay Ministre
Marni 25 Aout ww fee ot Hai i. Pout cas que exige Vinterven-|un protégé anglais et que les francais @
Beromewe J midi 762, S57 is des iatorit’s judiciaires doit étre déci-|les anglais travaillent 4’ Vunisson en ¢
ymininam » 21. 8/4; par ua juge huitien », moment la défaite d’Abd El Aziz semble
Températurejmaximum ': 32. 3 Le déten.cur de Barboux souvient) que devour étre avantageuse pour la France
meyrrce Gerace 27 Ilia cotee du consul n’a rien A Qfaire dans le} Paris. — Le roi Alphonse est arrivé
Ciel naageux presque torte la journée ;
tres clair 4 partie de 8h. da soir. Ags h.
25 ° du soir, petit: pluie : 0,27". Eclairs
au nord-ouest 4 7 h. du soir.
Lz barométre est en hausse.
R. BALTENWECK
Chronique das Tribunaux
‘TRIBUNAL DE PAIX
Section NorpbD
débar, craot donne gu’elle est arrivée apres
le jusement dincompéterce deji pronon-
ce. Le Tribunal, de son cété, déclare que
cc coset auraic dd entendre ses deux res-
Olioants +t non pas un seul, et refuse
de reventr sur sa décision.
Charley oir sonant de dire :a Est-ce que
Ieors craves que le gouvernement anglais
va cuvever ici un juge pour connaitre des
athares de ses sujets emire eux !»
Toature en est 1a.
jourd’hui ici venant d'Espagne. A
déjeuné avec quelques amis 3
Boulogne, Sa Majesté,
de Wight ou se trouve la reine Victosig
Le roi voyage incognito.
Lonpres 24.— Le roi Alphonse est arte
vé ict ce soir. Il se rendra demain 4 [tle
de Wight pour y réjoindre la reine Ve
toria,
BruXxeLtes 24.— M. Lambert, |’inver-
teur belge dont le ballon dirigeable dos
etre essayé demain, a fait aujourd'hui ose
pres av e
u bois de
est partie pour [ie
Hier s'est présentée, A nonveau au tri
jbunal de paix, Vatfaire CHarLtey Forck et; = re es main,
Baxwoux 4 propos d’un fanal. ny , ve . ascension préliminaire.
Ele est toute simple : ; | WAY eules dil Eres _b acrostat a couvert une distance de
| Barboux auriit présé de Charley un final; 34Y ui! ater metres en se€ maintenant 4 une alt-
pour buss, que celui-ci aurait perdu | _ tude de six métres. II est ensuite tetourné
4 son hangar dans lequel il a été remis
sans incident.
San Francisco.— La flotte du pacifiqae
ministre de |commandeée par le contre amiral Swinbes
est partie ce matin 2 1o heures poor He
nolulu ( Hawai ) aprés avoir pris sept cow.
tre torpilleurs 4 la remorque.
Paris 25. Rente 96.65.
M. Revoil, ambassadeur de France
Madrid faisant une cure a 1’Etablissemest
thermal de la Preste est arrivé 2 Paris ce
matin rappelé par M. Pichon.
A la suite des événements du Maroc, let
généranx Baillond, Lyautey et Vigy
rendent 4 Colomb Bechar pour surveiier
les mouvements de la Harka marocaine.
L’empereur de Russie a
printre Michel Tkatchenko on tables
re\ésentant l'arrivée du Président de &
Républigue Frangaise et l’escadre a Reval,
destiné a étre oftert 1 M. Falliéres,
En raison de !’épidémie de fidvre tf
phoide, la garnison de Lunéville aéé em
voyée au camp de Chilons.
Un train de voyageurs heurta le bu
> WD
a Nao Foe
apres quelques jours de service ct quil aur |
rait promis de remettre en faisant Vacqui-
sition d'un autre. Charley de le refuser sur
Vheure en tui disant qu’il le lui demandera' i’s-: M. Reynault, le
en temps voulu. Cette demande, au dire} }:. 22 1: Maroc, rapporte que la procla-
de Barboux, ¢é ait subordonnée 2 da vente fine eca da culiin Moulai Hand a lanyger
d'un buggy. oo Prose sans incident ; les partisans du
Sur ces entrefaites des maleatendus,d’or- | bvela ovaverain ont juré de protéger
dre privé — a propos de chevaux — sur- | curopéens tixés au Maroc. La « Liber-
vinrent entre les deux amis qui sembiaient,.¢ » Jot aajourd hai que la France et VEs-
couler doucement une agréabie petite vie; pasie v at NOEL aux puissances signa-
de compatriotes,— 4 anglaise. rcs de la' conférence d Algésiras que les
Birboux fait de vifs reproches a Charley | récents ¢venements au Maroc constituent
avi ontilise ganseavis. loue 4 son ipsy sesj unc excelente occtsinn Aexvaminer 1a ci-
chevaux. e reproches en_ reproches, [aj/tuitio. et de discurer de nouveaux accords
douce amitié se rompt et l'athhire da tinal, } sur ia question marocaine. Dans les cercles
comme une arme de représaille renait. “hotvio, on envisage avec calme la nou-
Birboux remet done a Chariey u1 fanal tiito} au Maroe, on fait remarquer
que celui ci refuse, disant qie ce n’est pas| gue te chanyeiment de souverain ne modi-
le sien, que la forme, la dimension et les) te en men le probleme existant ; que lacte
décors ne sont pas les mémes et réclame|d’.\ gesiras a é & congu pour la résolution
sur ce, une valeur de Vingt gourdes pour} de ce prodicme et qu’il est aussi bieo ap-
tous trais de dédo:nmagement. Puivad.c au nouveau qu’d lLancien régime.
Aprés Vexposé de ces faits et la plaidoi- [Os considire en conséquence gwil ne se-
rie des parties,—~ un jugement d’incompé ‘ra pis nécesstire de cOnvVoquer une nou-
ieres Dépéches
—
' se
Isic
id
me
Yr
.
‘
4
Vas
embarguement pour Péranger — leur of- jue oi Bazevuis é:ait informé de la prise; Romulus, était incapable de compr
trantmeme un steamer a cette nn. darmes de Jérémie, al n’cdt pas man-|les idées pour lesquelles il combattait, t©
Mohurin Legros, dans sa circulaire duigeé ou de faire de nouv. les exigen- | nait d’étre emporté par un boulet.
1y PDscembre aux Chets des ditherents pos- cs ou de repousser Parrans:ment, que] Les blessés succombaient presque ‘0a
tes, a prétendu, de bonne foi sams dou- lar. Ie Président, avait cons-n:i Et il im-[ 4 présent. Pas de médecin, et surtoct ps
te, gue M. Burdel ctat para, le S Mar portut d’¢viter que les choses -ournassent| de médicaments ! Des blessures dost
porteur dune accepration, en priveipe, de de eetie Pig our. aurait eu facilement raison, :
ces Propositions, La verte est gue Baze- Le nob! en gangrene, faute d’antiseptiqaes. Aaa
iis, Ne sachant pas si Mauwyves vibes deta nye ¢ bal Beaugeé guéri une premiére fois d’ant
_ | » ‘ ; 2 3 . .
Répuotigue etuent en balle recue 4 la poitrine, fut de noavress
et simagunanr que le ment M. Burdel ne retourna plus jamais a]atteint 4 la jambe. Le Miragodnais
e espagnol se roidi:, le diplo-
Lang us insista, et finalem one le Pré-
Avmes en st haveur, sident Salomon renonga. Et voila com-
Gouvernemont cuit
aux adors, dludt tore réponse positive. I Mirayoine... ne Luly l’opéra avec le coutesd ad
ne retusa pas, il n’accepta pas non plus ~ ; marchande de salaisons. et en dernier les
singéniant 4 demander des modifications’
dilatoires au projet du Corps diplomati- yj
que. La maladie avait emporté Brutus Casimir,
M. Burdel promit de revenir dans la Turenne Guerrier, Joseph Muller, Pio Ri-
quinzaine rapporter les nouvelles inten- gaud et soa fils Turenne, Désormes Gres
tions du Président Sur ces entrefaites, la seiu, si vaillant, Devimeux Lys qui faisait
ville de Jérémie prit les armes / 23 Mai ). l’admiration de ses compagnons par la
Ce fait décida le Chef de Etat a accepter méthode avec laguelle il se Battait ; enfin
les modifications byzantines proposdées par Mou!.te Tutter, Bain, Rincher et Perpi-
Bazelais. La piece présentée par le chargé gnand avaient snivi les premiers dans la
d’atfaires de France au consul d’Espagne, tombe. Les balles et les boulets avaient
M. Garrido, pour étre signee, celui-ci refusa fait autant deravages : Dantés Martin. le bel
Sa signature, parce que la nouvelle de la éphebe Planchet Audigé, Prévost Chavan-
prise d’armes de Jérémie n'y était pas'mes, Charles Geffrard, Gélus Bienaimé,
scia avec une égohine le tibia da
reux. Annibal Beaugé, apres
avoir
stoiquement cette terrible opts
rendit pas moins le dernier soupit-
Les mois passaient, et chaque jour des
cs s’éteignaient dans la ville assi¢gée.
Du cété des assiégeants, le 22
bre, dans une attaqae formidable de
les positions de la place, des cen
cadavres jonchérent les chemias. f
Piquant, admirable de courame et we
pidité, 4 bord de la Sentine sul
deux autres navires de I'Etat, a
que dans la petite rade et tents °
quement, mais Constantin
mentionnée . j tomberent sous les balles adversaires ; un |mandant da Fort Malet, 4®
M. Garrido vit un piége contre les \exi- ;meme boulet avait broy Labossiére et Antot-| dé A la hanche et malade, tle.
les, 14 ol n’y avait, semble-t-il qu’une neNicolas Ala Source espagnole; Paulémon; Constantin Rigaud dirigea et
tactique, en somme nullement malhon-|Berthaud, Chanlatte, Roy, avaient été tués, ! mémorable dans une ine, ‘elle
néte. Le Président Salomon a dt se dire et le Miragoanais’Saran qui, a l’instar de' guste Kavanagh pointant #08
dela gare du Nord. Il y a sept blessés.
M. Henry Becquerel, secrétaire perpe-
toe! 3 PAcidémic des sciences, €st décédé.
— Les membres du corps di-
TANGER 25.
pomatique Ont demandé A leurs gouver-
sements si oui Cu Non ils devaient recou-
galtre Mouls: lafid comme sultan du Ma-
~ “oi! bassadeur de
Maprip. — Mi. Revoil, ambassacdeur Ce
France 4 Madrid a été appelé a Paris pour
diccurer de fy siuacton marocarne.
Paris. -~ Le physicten Antoine Henry
Becquerel soi met aujourd’hui. Il était né
en 1852.
oo. ,
Le « Matin » imprime que VY Empereur
UAllemayne s'est brisé une jambe.
es relite fa méme informa-
Le sJourus: ;
tion qui. det conair de source autorisée.
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fre Phumanie P. onf un intéret spé-
dala se voir cueriy sans une opéra-
tion Chirursicaie délabrante dont les
suites sont souvent Jes plus graves.
Outre le traitement des affections
sipleiales le tu fereme, des maladi-s
hroniques iu ales ou locales, des af-
fections genta uy; CHIPS, erlle: du 8YS-
mervenr. de it Peau, due Nez, de
ls rge, des Ocovilles ef des Yeur, le
Gaveau fait ic traitement A domici-
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cause ce
I ee
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Pris trés rédu‘t '
— ee =
-et de six auires de
| inne entrerent dans la_ mer jusqu’a
re en faisant jouer leurs carabi-
Parmi les six se trouvait le jérémien
¥ 0: i fut tué. Aprés uue lutte épi-
te,
———————
ses compa-
en Piguant fut blessé mortelle-
, atezux durent rétrograder et la
bal caiteinte Ala coque par un bou-
engouttrer derriére les mangliers
Als Tee salée...
we, suite de cet effort considérable,
ae furent pris de décourage-
te exiles espérérent — ils es-
WWsqu’a la fin.
FERNAND HIpBerr.
A Suivre )
9
“A de Matis ef |
Toutes Ie. él/o-nees rares, discré-
tes, bruyantes, de~ parfums d’un char-
me subtil et déi-at, — Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
- des bijoux on s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ov sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’urnie éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes -haines massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
A de Mattéis & Co
qui est situdée aujourd’hui a l’Ancien
Hotel Central restauré et embelli.
Ces ituliens ont gardé la nostalgie
de toutes les fantauisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces trivolités attrayantes, les ob-
jets tadispemsabies que réclame la
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1887 Havre
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1889 Paris
Médaille d’Argent
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Dipl6me d’*honneur
1891 | Médaille d’Or
Paris. Hors Concours
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1893. Chicago
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1895 Bordeaux
Médaille d’Argent
1896 Rouen
Médaille d’Or
Hors Concours, Membre du Jury
DU JURY
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Médaille d’Or, Hors Concours
Membre du Jury-Grand Prix
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Médaille d’Or, Membre du Jury
1898-99 Paris
Diplome Hors Concours
1899 Philadelphie
Mention Honorable
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1902 Paris
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