UF00081213_00411.pdf

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Peuxiéme Année, N. 420.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Mardi, 25 Aoadt 1908.





ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors. .



DEPARTEMENTS

ETRANGER...... ..)) Trois Mots.




Ce que le

Trois Mois. .

Docteur ne voit pas





al

QUOTIDIEN



Se ined perme

Pour tout ce qui concerne |'Administration du Journai

dans Vagriciulture franeaise

Si la viticulture francaise est défini-
livement sauvée, comme le pense le
DN. Auguste, cest ca que nous al-
loos rapidement examiner.

Tous ceux qui ont étudié le méca-
hisme des crises phylloxériques sont
dacord pour réconnaitre que le mal
eaueé par l'insecte dévastateur esi
@antant plus prand que le défaut prin-
cipal dévelopy.s par la culture de ia
Vigne, Se trouve étro Uimprévoyance.
En effet, 1a plupart des enquétes faites
#if ves Criss concluent a l’abs2nce,
chez les vi iculteurs, da tout fonds cde
réserve.

Pourtant, la constitution d’un funds
@e résarve devrait étre trés facile

‘Gas une telle culture qui, dans Ise:

anes années rapporte Jusqa’a enri-
chir, Le malheur est que, avec l’es-

i dimprévovance, elle ddveloppe :

@prit de prod:mjult'é; nous le verrons

plus luin.

Vaas ces cortilions, les viticulteurs

plus prompts ase relever ont été
issue des différentes invasions du'

peylloxéra, ceux yui pouvaient le plus
qaPoser de grands capitaux, c’est-a-
les grands propriéiaires, c’est-a-
rela minorité.
_Et alors, pour pouvoir couvrir les
de la reconstitution du vigno
» legeand viticulteur a da viser a
plus fortsren jem 3nts, en faisantde
Caltore intensiv: en employaot des
een 63 plus parfectionnés, en chan-
les méthodes de travail, en mo-
t son outillage.
: Y eut, en effet, surproduction,
Cette surproduction a amené,
dare 8 une crise de mévente gui
Rede ore offre dépassant la de-
eta tdi fut aggravée par l'effet
Oa Concurrence étrangére.
id ae ue I'Italie est restée jus-
Xe Vabri du phylloxéra ; elle a
er erat des crises francaises

ey ttoduire ses produits en Fran-|

A ae 66 de méme de I’Algérie.

©Oncurreace étrangére, la fcau-

Vv

‘de est enfin venue se joindre, particu-
herement le sucrage.

De sorte qu3 la sauvetag2 4 opérer
rencontre des obstacles asse” :¢rieux
et dont le p'us sérieux est encore la
baisse extraordinaire des vins, laguei-
le a naturellement amené une diminu-
tion dss salaires, laquelle a son
tour a produit les fameuses preves
que Von sait: le souvenirde Marce-
lin Albert est encore présent dans les
sprits.

Les choses ont pris une telle tour-
nure que, dun commun accord, pro-
prictaires, ouvriers et Commerc iis
ont tendu les bras désespérément vers
le supr¢me retuge des comin inau-
taires, vers I’Etat.

M. Caillaux tit force promesses de
‘légiférer le mieux possible sur les dif-
férents intéréts en cause, mais, dil
jun communiqué fait dans le temps a
.ta presse frangaise, « le ministre des
‘tinanees considére que, quoiqua dune
tres grande importance, la répres=10nu
des fraudes n’est qu’un des cotés de
la grosse question économique ye
les viticulteurs ont posée devant lo
pinion. [| étulle, en ce moment, Ie
régime des alcools. ;
| « D’autre part, en ce moment me-
me, le ministre se préoccupe de fa-
voriser et au
‘formation de sociétés coopératives de
vente, d’association de toute nature,
| qui grouperont les forces éparses de=



DIRECTEUR: |

| LE
-G. 4. | Clément Magloire, |
« 3.60 To a
REDAGIJON-ADMINISTRATION
« 6. | 45, RUE ROUX, 45.



NUMERO 10 CENTIMES /

Les abonnements partent du rf et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus

Bisdcessec a Monse.aur Arthur [S.DORE, 45, Rae Roux ca Bonre-Foi.

' . . : :
sblement lear avis, que la véritable so- ct Actes », nous a présenté son Rapport

!

besoin, de susciter Ja:

t

'producteurs. Le gouvernement cher-.

‘che enfin 4 créer de nouveaux débo
ichés a l’extérieur de fagon a élargir le
/champ de la consommation. »

| Au fond, pense avec raison un au
tour, «l'Evat et les viticulteurs s@ ren-
‘voient réciproqu2men
la cris2. »

“IL y a donc crise, et crise actuelle,
et des plus intenses. L’inondation du
marché haitien par les vins francais

\
i

tla solution de-

nous apporte jusqu’ici un faible té-.

moignagne de l’existence de cette

crise.
D’aucuns pensent, et je partag ham-

lution de ce te erice vitizo'e mest pas
Zener. e nidu ressort de IEtat, mais
“velo estparnd aicre a chacun des in-
téecesses, et que les meilleures chances
de salut pourievicneron frangais sont:
de ne pius faire de la cultuuve de la vi-
Ne une passion Mi un jeu, mais une
dffiire ; @associer a cette culture celle
d’anties plantes ; davoiuw au besoin,
recours a lefticacité des associations
privées plutot qua UVEtat-Providen-
ce; davoir, la force @éinigrer et de
partir a la recherche de nouvelles lut--
tes plutot que de s’épuceer sur piace
dans une lutte souvent inéyale ; Ge di-:
tninuer tes habitudes de prodigalité
au protit de cetles de prévovance ; en
un mot, de savoir « se retourner, »
Cest-a-dire de faire couvre de parlicu-
lariste,

Mais plutot que de souseripe a da
convenance dun remede -=1 contratre,
ie Docteur qui mest peut-élve pas allo-
pathe, aimera mieur conserverses i-lu-



sious et coutinucr de croire que It
viticulfure franguise est :auvee.
| eS Tt =

PAR
Claudius Ganthier

Voici fes pieces q“uio re awdenot ofti-
ciel Vimpoitant « Reeueil des Lois e!
Actes »> dont le premier voluine @at dé-.
ja liveé au public.

Le second volume paraftra inces- :
samment,
LIBERTE EGALiTE FRATERNITE |

REPUBLIQUE D'HAITI |

u- | Correspondance

Générale |
N° 560—Port-au-Prince, 22 Aout 1908 |
an 105e de l’Indépendance
Les SecrETAIRES D’ETAT

Aur Départements de la Justice
et de l'Intérieur
A Monsieur Claudius Ginthier |
En Ville |

Cher concitoyen,

La Commission chargée par nous de
collationner sur les textes officiels des pie-
ces publides dans votre « Recueil des Lois

dont vous ([rouve»rez copie sous ce couverl-
En nous associant 1 ldloge mérité que
fait de vous la Commission, nous sommes
hcurcux de vous annoacer que les Dépar-
tements de Intérieur et de la Justice,
contormément aux conclusions du Rap-
port, ont pris 4 la date de ce jour un ar-
rete reconnaissant Aa votre Recueil le carac-
icre de publication officielle.
Agréez, cher concitoyen, Vexpression
de notre partite consideration.
J.B. V. LECONTE, ‘TT. LALEAU.
a*s
Port-au-Prince, le 10 Aout rygos.
A Mesieurs les Seerétiires d’Etatde
V’Intérieur et de la Justice,
Messicurs les Secrétaires d’Etat,

Vous avez bien voulu nous contier la
mission de collationner, sur les textes otti-
ciels, les documents qui forment la maitic-
re du tome premier du « Recueil des Lois
et Actes de P République » ( 1887-1894 )
édité par M¢ Claudius Ganthier, avocat du
vbarreau de Port-au-Prince, Seerctaire-Ar-
chiviste de la Chambre des Repreésentants.
Grace AVobligeance de l’auteur qui, sur
notre demande, s’empressa de mettre d
notre disposition les éléments propres 4 taci-
liter notre travail, nous sommes en mesu-
re aujourd’hui de vous présenter notre rap-
port.

Notre ro'e consistait A véritier lexacti-
tude des picces publides ; nous nous some
mes appliguds 1 cette tiche de la fagon la
plus minuticuse, comparant avec soin les
textes, relevant toutes les différences conse
tratées, mémes celles qui ne nous parais-
sent pas avoir grande importance et qui,
értant des erreurs de copiste ou de typogra-
phie, pourraient eure redressées par le lec-
teur le moins avisé.

Ce contrdle fait dans des conditions si
rigoureuses, nous a permis d’apprécier le
souci avec lequel M. Ganthier a etfectué
son travail: on y sent constamment
la main d'un homme qui, ayant V’ha-
bitude des texies, sait par expérience
personnelle le respect qu’on en doit avoir.
La Commission est heureuse de rendre cet
hommage au consciencicux auteur de ce
Recueil.

Les erreurs relevées dans cet ouvrage,
sont assez nombreuses. Mais elles ont été,
ea grande partie, signalées par M. Gan-
thier lui méme qui endonne Ia liste a la fia
du volume. Nous en avons, A notre tour,



a ee —



ide Voroaton AM Pinchiaat de son
‘ - . 1. re . to BN ct er de WMp.yie PE Tab our we. le : S
trouve un certain canoe, doar vais ver | Rix3 en hemin de F sel _ » fore cy di done gue le train fa
rez Veénomertio’r dans liaonote amexce; pf proses? Wah eb MS tas par PPTs es | \ By soa. et. une fois
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ace rapport. Kile Ont w limite ve ree ; , Ma i i! 4 loecend 3 MI. Pinchinat et duit ti

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fabbomertie texte, Poorateur dover ; , ;
fone mM ‘* vx ‘I | roo Por -raePites 24 Aout Byos sO tmp. s+ ct de sa polissonnerie ;
dant en tenir compre dias une poavelle , OO mm pare poe eg
. oe . : t , 1 8 ” s yrey oye ty, a
édition atin gue sor ouvitae sorte se: Mi. Clon Masiotre Vy COT TES ie ler 1
piese nite Rep poole fangs tes mod leurs SoM | 1) rida] wana Le Myrin eirer et bil, mo . teat We Creer So
ditions possibles oan . rid, Tovaeven co cpus; hes tireS de Urer mon
’ inuti ‘oer iad En Wile, Nola cour ane daodre. Mais Mr Pin-
Peevamen minuticg x aquetyserab as ay \ . | po ' ‘ Me ai
dedubDépar en satde iipay: er dso aide! Mra? citer D)iceteur, cabo os SD rat pueda t Utes
u . Lo u . ry . 7 , .
, , ' 1 . . . . . ' ' yo bey. ro s ote
l Interiecur Nerths Vath otto de oroced Y WR | ' \ dite. Nora. ") d lier du Mate be ais an pe eth yon iS vse we a :.
autorise a Core lire ote ' Recu: | ‘ \{ toys ro oars Souee rexe wd tele | mit CH «to mY { lve > Mi . i
Claudius Gaal ter omer te toute Patrentios Poo he eoorare 2 Brrotoa oa a Ppet if
: " ‘ ‘yet opp tartan ge “yas ombeaites 6
du Gaouvorrene ona op or bor bb tans ate eee Oe Crista | \- os “ee ee . r
: ie at Ra! : : So tina oy roy pus particulte
Cre revetu du caractere ollic es yl hh | i’iny. Laan ait. ap? howe dota Comp Lrale PCS, ;in ‘ r 2 ul rw us a . on
lic . ‘ . aye . oa ers vate mc tee ol Coton sy dg Ma. “Ta il:

teur solficite En sa tivcur. Pero inot Toast det data cet oom fiiet ye Ton ste SS . ' poe 4 an a1 wh

‘ ~ oy soo . . + woe ee. , y- . Wa ee or 1)

Nous avons Phone J Mossigury es Se 13 my cis babes our do ce Morn tour et Coabire te Oe. io Bota SOUL mon 4 1
cretabres d Peat, dos ps Ve Hore Toad, te : sayeth ayomyae ‘ de By weed purr da » Va GO yada aloo cote Ue ec ul |
: ; ' ropes . sos t . Saye dove: noest Christian

surince de nos cntiment (oo pus dit Be cari de ce vi deur podvrdis oqpuest :
me . : do.

BRUCE. | pyle: ere oom citer D Tee eur, det ett, ; 4
& ’ ; yo . hy cat dcoomaom En vous poaan, Mon cher Direcweur, ve
CS. cy Pare ib Dies boo Ga Texte verity ay Oo rien taea, ro Vhong a ves en |

Con fod cihD AL : : - | pa Vv tOns dans es sclennes votre ta ire?
VALEMBRION. "Na ) mye do ta th OG. wong times s cores remercic-
’ .. : i po vat Janets Limos Y Wabbit 1 st rue.
Prot cate ¢ q , . ' ~ H . .
Tae Clb et | Com TES Votre soiviwur
aw ’ feat ; ve . : .
( bee dh . A on Dacwy Matinke
‘ he . . ~ oo i . .
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> - > le So fhaY ‘ No. Poy ays vd. “N Mia ih, [yea et de WEN Ofte
SUN 7 ba , Co eee rN dt TEN Sar Caen Dephinis, Mr
Ae cet Pho Peat boOoN ty mare hae NO be 0 Mr G sdoon Daphnis);
t i wn mo Sosy pier VooN Mone N. Pos a ss MrX Mime Fer-
“rs at Done aad tec pani Por ani oon fad toler de Vous
e Us 1 o& . to he te birdilions t ' i
: toe : - ph Fo pot grate qaks wien
.T ¢ “3 “ : . i :
END Pe cerdya cca cna Core tends deo eur ope Jol perseane deo leur ree
Hoo das. othe pa dod Tonlhomas.. Soe da. rte cite
Cd boawert ss cater ince huisa secre d sours, Sara das ad Daplhar’s
Oval Lt Pua or au PL Ute ; oo . ..
Il pW i. Po Cur be 1 Sot id n a . tee a Poe dos- Missions, \ Page de:
c 5S -M T ido oman © Sepporis Mas. feb: He
S AIRE COLLEGS S -MARTIAL.,. oP REE Eg Oo
SEMINAL ~ oe ER Ia pl wots C 7 Sse bey, - ! Woo osignt doa sister aux funeral ‘les
, Pyows vaps top pave so utes tay . :
' ot weet my yes pour wevons we Ser Apt coe: fidi a 4 heures
VN porno ooutoet Mod. Seam. Qo omiat peas spout ho Moceios
whe 2. i : , ary \¢ =~, 1 : I ve ' wares 1 Yt. riandis toahd Me .
Loa caw toe . > 4 potas yrds cr @ cveilyt Txo' dle rn we . to oa
DID +> ys | yo condo carces dla timihe.
4 Pet 220 nVateimpasiuent, de dechirer haute ren! .
Pemperature aki 330 Tab onto eel netstat oyoen a Mariige
vb et rob geen ih Gaurae tes hee; ON Deoccems ane hier apres midi,
: ' Loe 4 : et oe ‘ - i 4 . 715
foes makes 2 COUMED Po dre Garde bogs eait daas so thar pas dues aio do Mone Raphael Elie a cu
pares . ‘> y i Pps gens frome 2s. Pau coma ovil ds notre trés svimpa-
‘ tye : " . ; . eee :, : . ‘ ture i
theme. 2 yo) ML: WUE de. APU Vos tdi os ent. oamoa cher, in co PaaNaco PoRsSENN A diree-
le baromece, jul wy TA ava be Bab at | Dec car coe andes ¢ Ueac masa teur dae Sofa ane distinguge Mile
Mac, Aha crag nent de deux pes be pes yng moe donaron. Mars. en Ca coy Darcy.
lite tes. worst sens cy te Seimpros ge de omoaer bog tvanosas states 2 Pa cdété de la ma-
KR. bALTENWECK Pont vent nu ment oppor tan pour moi rie. Mrs. Aiolus Nite! -- Léger Cauvin 5



MATIN
Os

FEUILLETON DU
tas

u

\

— ROML 'LUS



VIII

( Sve rey
Et Vexcie se limeniarg sat ce we Q esas
cuation de li place tentée dans OT:

micre quinzane d Avi mavat pis ce ong
cutee toctoan revretiaie de one sire pas en
fui A cette épogue avec Diogtne Bras. Ma
gnan et joachim Nicolas dans leur petit
canot.

Merlin bouillonna.

— Quand on s'est cngagé dans une es
treprise révolutionnaire comme celle-ci.
s'écria-t-1], le sort de chacun est lid A ce
lui de tous ses compagnons ; en se sav-
vant comme ils l’ont fait, ces messieurs se
sont conduits d'une manicre que je ne
veux pas qualifier pour le moment— mai.
je ne les admire pas.

-— Ils ne se sont
l’exilé d’une voix morne ;¢
tement du Chef d’exécution
la voie-de mer, parce qu’ils

pas sauves, répliqua
c“est du conser-

ba ils

prirert



eT SIME = =o SK EES a

“LC RR eS Se 2 OE ER Ce OE a > |

du cé-é du marié M i
: rs. Floriag
Jérémie. Altra @
La bénddiciion nuptiaie leur sera doteds
domain mvin dz heures a l’Eglise Sede

seph.

Le mariage se fera dans la striete inthe
mite i ciuse de la mort du grand-pére

la marice survenue hier soir,

Nous cnvoyons nos veeux de bonheer
ce charmant couple,

remerciements
Une partie des muarchandises volées sag
epoux II. Nicaisse, 1 Lalue, a été retggg
jce any soins vigilants de la Poli.
‘cnergie e.t du dessus de tout dog.
II. Nicatese

eee ee ne

Nouvelles. Erangere

ay
n

vee

'

1
. ‘
ae ab

: Dernieres ‘Dépéches
| Taxcer 23.—- [1 det ute du Sultan Abd
HEL Ag’y par Jes hordes de son frére Moai
Hand ost contirmeé. Le camp du Sultes s
| cre stepris pendant la nuit da rg Aott @
ro » troupes ont passe du coté de lennem
, Jes les premiers coups de feu. Les

: quant gue la dcfalte d’Abd El Azz ea
prncipatement due a la trahison de ses s0l+
date,

Moulai Hatid a ¢:¢ proctamé Sultan @
Maroc a “Langer et cette proclamation 4
tc On reohiee dans tout Je pays.

Tous les fonctionnaires nommés pa
Saban déchu déclarent qu'ils accepeeat ls
souveraineté de Moula: Hatid.

Les nouvelles recues sur la bataille iad
juuent qu "Abd El Az‘z disposait d’ases
jinle numeériguement supérieure 4
soi trére, que ses canons ont été |
oa gui’. oat refusé de fonctionner, Po
| i. Moston de quciques p. cies aen outre
civaliers des

vrofité de cette O -





ia panique parmi les
Li: mMehse majorite a

el-ion pour s’enfurr.

Ma: RID — La presse espag gnole ex
ivi. ye I: chate d'Ab1 El Aziz est mai
tenant un fit accomph.



— Le paqaeba

Be ects ( Norves: ). ie

i orvegien Folgefonden » allant
ana Hangesund sur la céte

Crétait une des + honor






me a dooro Avid. Vous vous rappen bes et ces ds enti al do) permetraientpdcux amis.
oa Cou rotour-Dosraisseaas mous pads boul pour Cinety de Miragoine que le Docteur Erienne, oS
Poor ery To pantie destecord Phe Cordt deooS ct ose Usposair A segaves cea un car dor. Ii s'inte
‘ mhoocrm. nous. A footer. Enotacrorotyrer. rarticulierement 1 Merlin parce que
sn SoNae. Macsrany Boas eo Joa - Uno peas rhuem pour sv.: réchautferferd Adimin’strateur des Finances, j@
sont a Keastom maby Giant. UN peas proposa almadlerns = M. Tré-]27 Mars, le jeune homme qa
Heo foexnSaya MO “Previor ils) Vier. paycur, travaillait sous — Ses ordres ; |
; erode canal de da Jarmaiqzve = Aves piv sir. malyré le bombirdement qui conte i
std he Cobbargiten 2 I] but. satua, puis Son via share, sefde plus belle, il se rendit 4 Vappe ie.
op Ur omeier de Parmee cnacmic rendant son nose, la carabis co car Pépau-|Trévicr, muni des medicaments qa oy
nous toa, pris ecla. lors duo derntcr armuy- droite. yeait nécessaires. Il pansa son jeane®
tice ' Ty avait peut-étre cing minutes qu’ilfconscience, remit 4 Altina quelqae |
Pe oa cox cxile maudis-ait Baze- crit: parti quand M. Trévier dit 4 Merlin, | paquets de poudre enlui indiquaat
iais et Bonesa Patroot, gal Vavaicnt trom! Ec dans en pareil état d'esprit, cer} ment qu ’elle aurait 4 frire Re avait
re en Ponnctantdtss ce tro de Mirt- po mme ne songe méme pas Ase rendre. Trévier debout — puis apr it
We Cio Agonisa oubliant, le pauvre, Qa'est, ce done qui leretient ? Tin instant, le vieux méJecia pag

combien, a Kingston 1i avait poussé a Vex
pédition, d’sant avcc les autres qu'il é:ait,
bien préférable de mourir d'une batle en'
Haiti que de crever de faim sur la terre:
d’exil, i
Devant cette detresse, M. Treévier dé-")
tourna Ik téte cn songeant que luli aussi
nava't plus rien et que $1 pauvre | au
et SON petit Paulémon ctaient jetés maine
tenant sur le pavé de Port-au-Prince sans!
un appui.

— Seulemenr, se dit-il,
pauvre chére Eugénie ade la tte, elle !
Et M. Trévier se remit a penser aux

A br

ih

Lehonneur, répliqua Merlin.
—Le Président Salomon I'accueillerait

as ouverts, dit M. Trévier.

— C'est vrai,
gagnerair Mavi

dit Mertin, s'il se rendait,
a, une place et aussi.

1oN"e

-- Et puisapreés cela dit M. Trévier, il se

trouvera des gens pour contester

tien

4 VHai-
rout sentiment éleve
Parce qu’on ne vcut pas nous rendre

justice, murmura Meilin qui s’endormit

Le

sculement, ma_ profondément sur ccs derniéres paroles.

M. Trévier écrivit

lendemiain,

taient contre} Moyens de gagner, la nuit, le camp d’An- [mot concernant Merlin au D> Vidée de V’évacuation dans l’intérieur ten- selme Prophéte. Malheureusement ses jam- qui garlait encore sa maison avec un ou atfamée de deux jeunes 6

un acte touchant d’abnégation ‘









nant 4 entendre qu’il ne tarderal
tir. »

En effet, le lendemain dans if remy ~
Docteur Etienne et ses am ey
ville par le chemin de Saint-Romm™ . ©

Deux ou trois autres Miragodaais

voulaient pas prendre part
qui avaient é:é cnrégiment a
un corps de « volontaires ¥, a¥
aussi le cimp des assi¢geants.
avec égirds ceux qui « So
En revanche, il convient de

nétratln as,






a fait naufrage la_ nuit
de Sponevecks. Le « Folg«-
lé en trois minutes sur ics,
Véraient A bord yo dit-en
13 corps jusqu’’ présent ont
reaiu, Le capitaine du paque-
sarmi les personnes sauvees

t . .
ConsTANTINDPLE 236 Un violent incen-

de Norvege

demicre pres
foaden pacou
o passagers i
pat ete Noyes
ae retires de

por se trouve

Toutes Je ol orinees rares, discre-
tes, bruyvantes.i¢3 parfaums d'un char-

In» subtil et dvicat, —-Son Sou-

a eect declare cet apres midi dans Ie]. sc
ae de Stumboul et en quelques ins: rire, Floramye, Vivitz,
v1 une terrible conflagration. Jes hijoux en s’enorguellit§ la

tants est deve!

verre Gcloi . > . : 1 .
t's fort vent pierr écliianie et hautaine, de mi-

nusciles objets d'art ot: sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui sétonnent de leurs formes

irait les flammes qui pen-
dant six. fh ures ont frit rage de: ruisant
1500 maisors ¢t magasins 549 heures du
coir Pircendic continualt mais le vent avait

considérablen:ené diminué de forces. variées, anneaux de fiancaillcs offiant
Panis 23. — Fa récolte du blé en France le symbol: dine éternelle jeunesse
nt daus les conditions damour, oi = de coliers graciles,

ge fiiten ce mome
‘4.
les plus favorauies .
Panis 23.— Mile Julia Subra Ia célébre
danseuse trangia qui fut une des émules
de (Opéra est morte anjourd’hui 4 Au-
teuila lige de groans. |
Paris — Rerie tranguse -

de lourdes ctiaines massives, des cas-
cades étincela vies d'or, de rubis, d’é-
Merauies. fon cela fait un coin de
paradis de la nieson

A de Mattéis & Co

95.63.



M. Ruau rendu 4 Bignéres de Eur qui est sin: rajeudhui a VAncien
chon cu i pis | syd oun banquet de mile | Hotel CGetoia cestauie et embelli.
couver's. , . p Ges theie ws out garde La nostalgie

M. Thomso: cst parti pour Saint Malo.ide toute. es fo .casies dart admi-
qu un bangne: Soi tut ofhert par la Mant- Urdes ped iXoet edoutant a tou-
cipa'ite. . as fos it. os atacvantes, les ob-

MrDaie Ee focreets maugen Pon gets G3 jue itelame la
jeaux (Aus) © 0 inte de TE gues Dootroe. Vie als Co ony. th assortiment
députe de vA yubave toe eoporte Midtre. oaeude he soy, pour tons les
Cayenne par Roo parte, Ua gare Gato gonts efecto ite. os baurses.
movies en cor creetion s'est ccroulé A po ee. __
Nenvecie tia Savere ) al y a sept

ats blesses.

Un train om cous veuant de Dior tam ©
ponna un train ° matchandiscs 4) Perri-:
gay. ya un ner. et plusicurs blesses.

Mgr. Carmien. ancien éveque de la Mar: |

“ad A L’ELEGANGE

COKDONNERIE.

i





finique ext dcccd. a Loudrac. =. SH PE
New-York 2+. Six mille ouvriers tail- , r

ets pour honsses se sont mis en gréeve 42, hee cder Process Ports.

mjourd hui: ::. rille autres les joindront | CRAUSSUHE Co bo diners eob8 LA VENTE

demain, ih reo sept une augmentation | bog tae eon attx Commau

journa'igre de Jy tro ncs: cimquante cem= | jee bane bys ce

times. (irads de yates forme et tra-
HeweLpex.. = “mayne )24.— Le br fvalitonjgci ou ga 8 de plus

ton Speck Vi > Sternourg, ambassadeur | yuo teak. _

GAllemagne . Washington est mort cette} Fortes ae + ai. i drangaise pour

part des sui’c- J une pneumonie dont il Meseacie st dies cominodes.

soutfrait depui senedi dk rnler . . Pout Poy ta ute ‘ plas Paise.
CoxsTastisc i:y 24 — Un incendie quiJ Tray il s:..d° @xtouté avec

Pe nera Ber aie »miat et qul tut cre des pesds ‘eb oal dre marque.

tadluit 2 000 matsons de Aswurctgee do poard rabais.

Stamboul et a fai: de nombreuses victimes ; by tae tenes
; . reeatas. “eer ee
000 personucs sont sans abri.

.@et Liquidss

p Wasnincros 2 ).-- Le chargé d’Atfaires | =" ™ I
. neain d Tanucr icid.raphie 4 son gou- | MALSON

emement que ‘1 situation au Maroc est "a Y C

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Pour tout ce qui concerne |'Administration du Journai

dans Vagriciulture franeaise

Si la viticulture francaise est défini-
livement sauvée, comme le pense le
DN. Auguste, cest ca que nous al-
loos rapidement examiner.

Tous ceux qui ont étudié le méca-
hisme des crises phylloxériques sont
dacord pour réconnaitre que le mal
eaueé par l'insecte dévastateur esi
@antant plus prand que le défaut prin-
cipal dévelopy.s par la culture de ia
Vigne, Se trouve étro Uimprévoyance.
En effet, 1a plupart des enquétes faites
#if ves Criss concluent a l’abs2nce,
chez les vi iculteurs, da tout fonds cde
réserve.

Pourtant, la constitution d’un funds
@e résarve devrait étre trés facile

‘Gas une telle culture qui, dans Ise:

anes années rapporte Jusqa’a enri-
chir, Le malheur est que, avec l’es-

i dimprévovance, elle ddveloppe :

@prit de prod:mjult'é; nous le verrons

plus luin.

Vaas ces cortilions, les viticulteurs

plus prompts ase relever ont été
issue des différentes invasions du'

peylloxéra, ceux yui pouvaient le plus
qaPoser de grands capitaux, c’est-a-
les grands propriéiaires, c’est-a-
rela minorité.
_Et alors, pour pouvoir couvrir les
de la reconstitution du vigno
» legeand viticulteur a da viser a
plus fortsren jem 3nts, en faisantde
Caltore intensiv: en employaot des
een 63 plus parfectionnés, en chan-
les méthodes de travail, en mo-
t son outillage.
: Y eut, en effet, surproduction,
Cette surproduction a amené,
dare 8 une crise de mévente gui
Rede ore offre dépassant la de-
eta tdi fut aggravée par l'effet
Oa Concurrence étrangére.
id ae ue I'Italie est restée jus-
Xe Vabri du phylloxéra ; elle a
er erat des crises francaises

ey ttoduire ses produits en Fran-|

A ae 66 de méme de I’Algérie.

©Oncurreace étrangére, la fcau-

Vv

‘de est enfin venue se joindre, particu-
herement le sucrage.

De sorte qu3 la sauvetag2 4 opérer
rencontre des obstacles asse” :¢rieux
et dont le p'us sérieux est encore la
baisse extraordinaire des vins, laguei-
le a naturellement amené une diminu-
tion dss salaires, laquelle a son
tour a produit les fameuses preves
que Von sait: le souvenirde Marce-
lin Albert est encore présent dans les
sprits.

Les choses ont pris une telle tour-
nure que, dun commun accord, pro-
prictaires, ouvriers et Commerc iis
ont tendu les bras désespérément vers
le supr¢me retuge des comin inau-
taires, vers I’Etat.

M. Caillaux tit force promesses de
‘légiférer le mieux possible sur les dif-
férents intéréts en cause, mais, dil
jun communiqué fait dans le temps a
.ta presse frangaise, « le ministre des
‘tinanees considére que, quoiqua dune
tres grande importance, la répres=10nu
des fraudes n’est qu’un des cotés de
la grosse question économique ye
les viticulteurs ont posée devant lo
pinion. [| étulle, en ce moment, Ie
régime des alcools. ;
| « D’autre part, en ce moment me-
me, le ministre se préoccupe de fa-
voriser et au
‘formation de sociétés coopératives de
vente, d’association de toute nature,
| qui grouperont les forces éparses de=



DIRECTEUR: |

| LE
-G. 4. | Clément Magloire, |
« 3.60 To a
REDAGIJON-ADMINISTRATION
« 6. | 45, RUE ROUX, 45.



NUMERO 10 CENTIMES /

Les abonnements partent du rf et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus

Bisdcessec a Monse.aur Arthur [S.DORE, 45, Rae Roux ca Bonre-Foi.

' . . : :
sblement lear avis, que la véritable so- ct Actes », nous a présenté son Rapport

!

besoin, de susciter Ja:

t

'producteurs. Le gouvernement cher-.

‘che enfin 4 créer de nouveaux débo
ichés a l’extérieur de fagon a élargir le
/champ de la consommation. »

| Au fond, pense avec raison un au
tour, «l'Evat et les viticulteurs s@ ren-
‘voient réciproqu2men
la cris2. »

“IL y a donc crise, et crise actuelle,
et des plus intenses. L’inondation du
marché haitien par les vins francais

\
i

tla solution de-

nous apporte jusqu’ici un faible té-.

moignagne de l’existence de cette

crise.
D’aucuns pensent, et je partag ham-

lution de ce te erice vitizo'e mest pas
Zener. e nidu ressort de IEtat, mais
“velo estparnd aicre a chacun des in-
téecesses, et que les meilleures chances
de salut pourievicneron frangais sont:
de ne pius faire de la cultuuve de la vi-
Ne une passion Mi un jeu, mais une
dffiire ; @associer a cette culture celle
d’anties plantes ; davoiuw au besoin,
recours a lefticacité des associations
privées plutot qua UVEtat-Providen-
ce; davoir, la force @éinigrer et de
partir a la recherche de nouvelles lut--
tes plutot que de s’épuceer sur piace
dans une lutte souvent inéyale ; Ge di-:
tninuer tes habitudes de prodigalité
au protit de cetles de prévovance ; en
un mot, de savoir « se retourner, »
Cest-a-dire de faire couvre de parlicu-
lariste,

Mais plutot que de souseripe a da
convenance dun remede -=1 contratre,
ie Docteur qui mest peut-élve pas allo-
pathe, aimera mieur conserverses i-lu-



sious et coutinucr de croire que It
viticulfure franguise est :auvee.
| eS Tt =

PAR
Claudius Ganthier

Voici fes pieces q“uio re awdenot ofti-
ciel Vimpoitant « Reeueil des Lois e!
Actes »> dont le premier voluine @at dé-.
ja liveé au public.

Le second volume paraftra inces- :
samment,
LIBERTE EGALiTE FRATERNITE |

REPUBLIQUE D'HAITI |

u- | Correspondance

Générale |
N° 560—Port-au-Prince, 22 Aout 1908 |
an 105e de l’Indépendance
Les SecrETAIRES D’ETAT

Aur Départements de la Justice
et de l'Intérieur
A Monsieur Claudius Ginthier |
En Ville |

Cher concitoyen,

La Commission chargée par nous de
collationner sur les textes officiels des pie-
ces publides dans votre « Recueil des Lois

dont vous ([rouve»rez copie sous ce couverl-
En nous associant 1 ldloge mérité que
fait de vous la Commission, nous sommes
hcurcux de vous annoacer que les Dépar-
tements de Intérieur et de la Justice,
contormément aux conclusions du Rap-
port, ont pris 4 la date de ce jour un ar-
rete reconnaissant Aa votre Recueil le carac-
icre de publication officielle.
Agréez, cher concitoyen, Vexpression
de notre partite consideration.
J.B. V. LECONTE, ‘TT. LALEAU.
a*s
Port-au-Prince, le 10 Aout rygos.
A Mesieurs les Seerétiires d’Etatde
V’Intérieur et de la Justice,
Messicurs les Secrétaires d’Etat,

Vous avez bien voulu nous contier la
mission de collationner, sur les textes otti-
ciels, les documents qui forment la maitic-
re du tome premier du « Recueil des Lois
et Actes de P République » ( 1887-1894 )
édité par M¢ Claudius Ganthier, avocat du
vbarreau de Port-au-Prince, Seerctaire-Ar-
chiviste de la Chambre des Repreésentants.
Grace AVobligeance de l’auteur qui, sur
notre demande, s’empressa de mettre d
notre disposition les éléments propres 4 taci-
liter notre travail, nous sommes en mesu-
re aujourd’hui de vous présenter notre rap-
port.

Notre ro'e consistait A véritier lexacti-
tude des picces publides ; nous nous some
mes appliguds 1 cette tiche de la fagon la
plus minuticuse, comparant avec soin les
textes, relevant toutes les différences conse
tratées, mémes celles qui ne nous parais-
sent pas avoir grande importance et qui,
értant des erreurs de copiste ou de typogra-
phie, pourraient eure redressées par le lec-
teur le moins avisé.

Ce contrdle fait dans des conditions si
rigoureuses, nous a permis d’apprécier le
souci avec lequel M. Ganthier a etfectué
son travail: on y sent constamment
la main d'un homme qui, ayant V’ha-
bitude des texies, sait par expérience
personnelle le respect qu’on en doit avoir.
La Commission est heureuse de rendre cet
hommage au consciencicux auteur de ce
Recueil.

Les erreurs relevées dans cet ouvrage,
sont assez nombreuses. Mais elles ont été,
ea grande partie, signalées par M. Gan-
thier lui méme qui endonne Ia liste a la fia
du volume. Nous en avons, A notre tour,
a ee —



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Os

FEUILLETON DU
tas

u

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— ROML 'LUS



VIII

( Sve rey
Et Vexcie se limeniarg sat ce we Q esas
cuation de li place tentée dans OT:

micre quinzane d Avi mavat pis ce ong
cutee toctoan revretiaie de one sire pas en
fui A cette épogue avec Diogtne Bras. Ma
gnan et joachim Nicolas dans leur petit
canot.

Merlin bouillonna.

— Quand on s'est cngagé dans une es
treprise révolutionnaire comme celle-ci.
s'écria-t-1], le sort de chacun est lid A ce
lui de tous ses compagnons ; en se sav-
vant comme ils l’ont fait, ces messieurs se
sont conduits d'une manicre que je ne
veux pas qualifier pour le moment— mai.
je ne les admire pas.

-— Ils ne se sont
l’exilé d’une voix morne ;¢
tement du Chef d’exécution
la voie-de mer, parce qu’ils

pas sauves, répliqua
c“est du conser-

ba ils

prirert



eT SIME = =o SK EES a

“LC RR eS Se 2 OE ER Ce OE a > |

du cé-é du marié M i
: rs. Floriag
Jérémie. Altra @
La bénddiciion nuptiaie leur sera doteds
domain mvin dz heures a l’Eglise Sede

seph.

Le mariage se fera dans la striete inthe
mite i ciuse de la mort du grand-pére

la marice survenue hier soir,

Nous cnvoyons nos veeux de bonheer
ce charmant couple,

remerciements
Une partie des muarchandises volées sag
epoux II. Nicaisse, 1 Lalue, a été retggg
jce any soins vigilants de la Poli.
‘cnergie e.t du dessus de tout dog.
II. Nicatese

eee ee ne

Nouvelles. Erangere

ay
n

vee

'

1
. ‘
ae ab

: Dernieres ‘Dépéches
| Taxcer 23.—- [1 det ute du Sultan Abd
HEL Ag’y par Jes hordes de son frére Moai
Hand ost contirmeé. Le camp du Sultes s
| cre stepris pendant la nuit da rg Aott @
ro » troupes ont passe du coté de lennem
, Jes les premiers coups de feu. Les

: quant gue la dcfalte d’Abd El Azz ea
prncipatement due a la trahison de ses s0l+
date,

Moulai Hatid a ¢:¢ proctamé Sultan @
Maroc a “Langer et cette proclamation 4
tc On reohiee dans tout Je pays.

Tous les fonctionnaires nommés pa
Saban déchu déclarent qu'ils accepeeat ls
souveraineté de Moula: Hatid.

Les nouvelles recues sur la bataille iad
juuent qu "Abd El Az‘z disposait d’ases
jinle numeériguement supérieure 4
soi trére, que ses canons ont été |
oa gui’. oat refusé de fonctionner, Po
| i. Moston de quciques p. cies aen outre
civaliers des

vrofité de cette O -





ia panique parmi les
Li: mMehse majorite a

el-ion pour s’enfurr.

Ma: RID — La presse espag gnole ex
ivi. ye I: chate d'Ab1 El Aziz est mai
tenant un fit accomph.



— Le paqaeba

Be ects ( Norves: ). ie

i orvegien Folgefonden » allant
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tice ' Ty avait peut-étre cing minutes qu’ilfconscience, remit 4 Altina quelqae |
Pe oa cox cxile maudis-ait Baze- crit: parti quand M. Trévier dit 4 Merlin, | paquets de poudre enlui indiquaat
iais et Bonesa Patroot, gal Vavaicnt trom! Ec dans en pareil état d'esprit, cer} ment qu ’elle aurait 4 frire Re avait
re en Ponnctantdtss ce tro de Mirt- po mme ne songe méme pas Ase rendre. Trévier debout — puis apr it
We Cio Agonisa oubliant, le pauvre, Qa'est, ce done qui leretient ? Tin instant, le vieux méJecia pag

combien, a Kingston 1i avait poussé a Vex
pédition, d’sant avcc les autres qu'il é:ait,
bien préférable de mourir d'une batle en'
Haiti que de crever de faim sur la terre:
d’exil, i
Devant cette detresse, M. Treévier dé-")
tourna Ik téte cn songeant que luli aussi
nava't plus rien et que $1 pauvre | au
et SON petit Paulémon ctaient jetés maine
tenant sur le pavé de Port-au-Prince sans!
un appui.

— Seulemenr, se dit-il,
pauvre chére Eugénie ade la tte, elle !
Et M. Trévier se remit a penser aux

A br

ih

Lehonneur, répliqua Merlin.
—Le Président Salomon I'accueillerait

as ouverts, dit M. Trévier.

— C'est vrai,
gagnerair Mavi

dit Mertin, s'il se rendait,
a, une place et aussi.

1oN"e

-- Et puisapreés cela dit M. Trévier, il se

trouvera des gens pour contester

tien

4 VHai-
rout sentiment éleve
Parce qu’on ne vcut pas nous rendre

justice, murmura Meilin qui s’endormit

Le

sculement, ma_ profondément sur ccs derniéres paroles.

M. Trévier écrivit

lendemiain,

taient contre} Moyens de gagner, la nuit, le camp d’An- [mot concernant Merlin au D> Vidée de V’évacuation dans l’intérieur ten- selme Prophéte. Malheureusement ses jam- qui garlait encore sa maison avec un ou atfamée de deux jeunes 6

un acte touchant d’abnégation ‘









nant 4 entendre qu’il ne tarderal
tir. »

En effet, le lendemain dans if remy ~
Docteur Etienne et ses am ey
ville par le chemin de Saint-Romm™ . ©

Deux ou trois autres Miragodaais

voulaient pas prendre part
qui avaient é:é cnrégiment a
un corps de « volontaires ¥, a¥
aussi le cimp des assi¢geants.
avec égirds ceux qui « So
En revanche, il convient de

nétratln as,



a fait naufrage la_ nuit
de Sponevecks. Le « Folg«-
lé en trois minutes sur ics,
Véraient A bord yo dit-en
13 corps jusqu’’ présent ont
reaiu, Le capitaine du paque-
sarmi les personnes sauvees

t . .
ConsTANTINDPLE 236 Un violent incen-

de Norvege

demicre pres
foaden pacou
o passagers i
pat ete Noyes
ae retires de

por se trouve

Toutes Je ol orinees rares, discre-
tes, bruyvantes.i¢3 parfaums d'un char-

In» subtil et dvicat, —-Son Sou-

a eect declare cet apres midi dans Ie]. sc
ae de Stumboul et en quelques ins: rire, Floramye, Vivitz,
v1 une terrible conflagration. Jes hijoux en s’enorguellit§ la

tants est deve!

verre Gcloi . > . : 1 .
t's fort vent pierr écliianie et hautaine, de mi-

nusciles objets d'art ot: sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui sétonnent de leurs formes

irait les flammes qui pen-
dant six. fh ures ont frit rage de: ruisant
1500 maisors ¢t magasins 549 heures du
coir Pircendic continualt mais le vent avait

considérablen:ené diminué de forces. variées, anneaux de fiancaillcs offiant
Panis 23. — Fa récolte du blé en France le symbol: dine éternelle jeunesse
nt daus les conditions damour, oi = de coliers graciles,

ge fiiten ce mome
‘4.
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Panis 23.— Mile Julia Subra Ia célébre
danseuse trangia qui fut une des émules
de (Opéra est morte anjourd’hui 4 Au-
teuila lige de groans. |
Paris — Rerie tranguse -

de lourdes ctiaines massives, des cas-
cades étincela vies d'or, de rubis, d’é-
Merauies. fon cela fait un coin de
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