Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 20, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
Deuxiéme Année, No 416.



ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINGE} Uw~ Mois.

DEPARTEMENTS\ Trots Mors.

ETRANGER Trois Mots.



~sS.yQa) TOMmcAarNs

Se

LOMMent resoud

Pour appliquer cette méthode péda-
gogique. le professeur devra donc do..-
nea ses éléves un certain nombre
depages de latin 4 préparer, al'aide des
traductions et des tab!eaux de décli-
hasons : puis il fera expliquer sans)
aucune uide le texte préparé. Ce sera!
loceasion pour lui d‘exposer aux en-|
bets, 4 propos du texte, tgus ies dé-|
lailsettous les développements qui
pourront les intéresser, soit sous le
rapport historique, soit sous tout au-
re rapport. Ces développements et
ces détails, !e professeur, peut, il est
Wal, aussi b en les exposer a l’occa-
sion de la version de vingt lignes et
de lalegon de dix lignes, qu’on donne
a faire oua apprendre dans le sys-
leme usité, on méme a Llozcasion,
de lexplication forcément trés_ limi-
tée, qu'on fait faire aujourd’hui aux
fleves en classe ; mais ces dévelop-
ements et ces détails auront au-
Wement de saveur, lorsqu’ils arrive-
hate au milieu dua récit de longue
ee qai aura dja fait coanaitre

I ¢leves, d'une facon beaucoup
on complete, les personnages. les
ces et | les différentes circonstan-
tion 88 pensées dont il est ques-
ony ofa? «Fauteur qu’on traduira

Ut entier,
~OUS avons vu plus haut quel genre
dexercices impose aux éleves Is me-
eetsin usitée géncéralement. Par les
tite te elle les _contraint et, par
e avite habitue A parler sans savoir
Wils di disent, sans connaitre ce
Wils trate,’ Sans connatttre le sujet

r fait ent; par les themes, qu’on

faire prématurément, et d’ail-

force 3 aucune nécessité, elle les

connaisse Venter une langue qu'ils ne

Can seit le pas suffisamment, et cha-

tai. Par les atin quwils fabriquent

les elle |, autres fabriques aux-

& ralontit eS assujettit, cette métho-

% » COMmMe a plaisir, eur

mM ot leur: la but qui leur est assi-

Fe ne C fait prendre une allure

Peut qualifier autrement que
direnent sur plaee.

rait-on d'un géné-al qui, pour

—_—— oe ee

Pour tor:



ne
U

pure.

she

os

a question du lati

7








-G. 1. Clément Magloire, |;
< 3.60 eee
REDACTION-ADMINISTRATION
« 6.



Se a

45, RUE ROUX, 45.

*ministration du Journal. 2s 2a-‘isser a “ons? :

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )
QUOTIDIEN

DIRECTEUR; 5





“¢.
an

pire des chosas ; il ne va pas sans
l’oisiveté, et celle-ci, on sait ce quelle
engendre.

On se rend d’ailleurs tres bien
compte que, dans l'état actuel des
jchoses, les parents cherchent a éviter

exercer ses soldats & la marche, leur | de repondre aux plaintes que nous
vrescrirait de faire 1 kilométre par: venons de signaler. Que repondrait-il

jour en y eimployant dix heures et les

obligerait, pour atteindre ce but,
faire quatre pas sur chaque pavé!
Dans quel état se

@| croyant

ure-t-on que se-

effet? Ne disposant ou plutot
ne disposer d’aucun moyen
pour faire cessgr l’ennui dont se plaint
leur enfant, ils arrivent 4 considérer

en

raient les jambes de ses sdidats aprés|cet ennui comme un mal inévitab!e.

dix années de cet exercice? Aurait-on
la fantaisie de croire
rendues capables de lear faire par-
courir rapidement de grandes distan-
ces, de les faire marcher a grands
pas ? Dans quel état se figure-t-on éga-
lement que serait l’esprit des goldats
soumis a ce régime! Il est bien a
présumer que lexaspOration, le dé-
sespoir Seraient chez eux la réglie, et
qu'il faudcait la crainte des puni-
tions les plus sévéres pour les con-
traindre 4 supporter la manicre de
marcher 4 eux imposée.

L’état intellectuel et moral de nos
enfants, 4 la suite et pendant le cours
de leurs années d’études, serail exac-
tement le méme que I’état das jam-
bes et d2 lesprit des soldats dont
nous venons de parler, si l'on poa-
vait, par les sévérités d’une discipli-
ne militaire, les contraindre & suivre
exclusivement le régime auquel on a
la prétention d’attribuer la faculté
d’exercer leur intelligence, et de lui
donner la culture la plus raffinée qu’on
ait jamais pu imaginer.

Cette prétention, disons-legen pas-
sant, paralira . bien aux générations
futures l’une des plus extraordinaires
qui aient été professées par des gens
ayant réussi 4 se faire prendre au sé-
rieux par leurs concitoyens. C’est
pour le coup qu’on se moquera des
ancétces ..

Le l'ensemble de circonstances que nous
venons de décrire et dont souffre
enfant, se traduit presque toujours
par des plaintes. Inconscient, la plu-
part du temps, des causes qui le font
souffrir, l’enfant se plaint 4 ses pa-
rents de s‘ennuyer. Ceux-ci commei-
(raient une grosse faute en considé-
rant ces plaintes comme de peu dim-
portance. L’ennui, c’est en effet la

u'elles seraient collége. [is trouvent

Ils se sont ennuyés eux-mémes au
yaturel que leur
fils sy ennuie... ‘y

Ce qu’on rencontre fréqguemment,
ce sont des écoliers auxquals on con-
nait dans la vie ordiaaire une intelli-
gence iudiscutable ; ils sont vifs, ils
-ont éveillés, spirituels ; ils saisissent
facilement toutes choses ; on s’étonne
quils ne veuillent pas, comme on
dit, mordre au latin! Mais mordieu!
leur refus de mordre au latin dela
fagon qu’on je Jeur prés2nte, c’est
iprécis¢ment Vindice de fleur intelli-
gence ! Refuser de se preter a latlure
qu’on veut leur faire prendre, c'est
précisément Vindice yvils ont des
jambes faitas pour aller plus vite.
Renoncons a les entraver et nous les
verrons courir !

Ce qv’on trouve malhanureusement
trop souvent, c’est l’effet ordinair»s de
fa compression irrésistible, de l'abus
de la force, c’est l'emploi da larme
dont ss sont servis et dont se servi-
ront éternellement les fuibles et ‘es
opprimés, c'est la dissimulation, le
mensonge. Les enfants répugnant for-
tement aux méthodes qu'on leur im-
pose, un certain nombre d’entre eux
cherchent en méme temp,s 4 éviter
les punitions qu’ils risquent d’encou-
ric par cette facon d’agir. Pour cela ils
mentent, ils dissimuleot, ils usent
de toutes les ruses que les circoas-
tances mettent a leur disposition.
C'est ainsi jue s‘avilit un enfant qui
avait recu de la nature, cn naissant,
de la droiture, de la loy.uté, de la
franchise. La bassesse de l’ame est le
fruit trop souvent produit par la coer
ction dunt on use pour faire respec-
ter les méthodes que nous altaquons
aujour . n’ lear cdété le
moins déplorabie. pe.

. CORE, 45, Rne Rovx cu Ronne-Foi.

Jeudi, 20 Aoat 1908:





Les abonnements partent du 1% et du rs de chaque

Mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus





LE SERVICE DU RETRAIT

A la séance d’hier, le sénateur Ca-
mille St Remy, rapporteur de la com-
mission des Finances, a déposé son
rapport dont nous extrayons les pas-
sages suivants :

.»-Cette loi qui est d’une ‘ importance cae
pitale et qui garantit la stricte exécution des
prescriptions budgétaires n’a pas manqué
d’attirer la sérieuse attention de la Com-
mission.

Vos Commissaires estiment que l’autori-
sation accordée au Conseil des Secrétaires
d’Etat de disposer des fonds affectésaa ser-
vice du retrait du papier-monnaie est une
des causes dela hausse démesurée dn Chan-
ge qui ruine le Commerce.

C’est done sans aucune hésitation que
d’accord avec le Secrétaire d’Etat des Fi-
nances, il ont voté la suppresion de |’art.
7 de la loi de sanction en ce qui concer-
ne l’autorisation de disposer de cette affec-
tation. °

L’expérience trop chérement acquise des
conséquences qui ont résult¢d de la mesure
adoptee l'année derniére, justifie pleine-
ment les appréhensions exprimées a cette
place par votre précédente Commission.
Les fonds affectés Ala garantie do retrait
du papier-monnaie doivent en effet assurer
exdécution des engagements pris par le
Gouvernement. I ne faut sous aucun pré-
texte y porter la main. C’est a cette seule
condition que la confiance renatt, que le
crédit se reléve.

Sa proposition a été adoptée et le
deuxiéme alinéa de larticle7a 6
ainsi modifié, les mots en italigue
supprimés :

' Pour assurer le paiement des allocations
budyétaires et des indemnités non 'encore
acquittées accordées par les Commissions
mixtes, le Secrétaire d’Etat des Finances
pourra, si le besoin s’en faisait sentir, avec
l’autorisation du Conseil des Secrétaires
d@’Etrat disposer des fonds affectés
au Service du Retrait et de
tous ceux qui, destinés au paiement des in-
téreéts et amortissements des titres non en-
core émis, ne pourront étre employés
qu’aprés I’émission de ces titres 4 la char-
ge par le Bureau Central de la Recette et
de la Dépense de les rembourser.

__ Le service du Retrait est donc aa-
‘jourd’hui plus que jamais compléte-
‘ment assuré.





PAUSS

wh

RYNSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

Mercetni 19 AOUT
Barometre 1 midi 73, 2"/â„¢
cminiinum 22, 0
Températuro):naximum 32.5
Imovenne diome 25 ©
Ciel nuageux le m.tin ; couvert 4 midi.
Orage au sud arr h 50 du motin, Pluie
et orave sur la vile a 6h 30 du soir:
1 oP a
Le baromé@tre est en hauss:.
R. BALTENWECK
Arrété de grace
Par Arrété de S. E. le Frésident de la
République en date du 18 Aout courant,
rice pleine et enti¢re est accordée, les
roits des tiers réserveds sl aucuns sont aux
nummeés Hodpson Chouloute Saint-Louis
et Jules D-guindeau, condamnés 4 la pei-
ne le mort aux termes de Varticle 43 du
Code pénal militaire . Timoléon Jadorte,
condamn¢é par contumace ila peine de
mort. parte Conseil :plcial militaire des
Gonaives ; aux nommeés Aristomene For-
tuné Guillaume, Pierre-Louis Valcour:
Théodore, condamn¢s aux travaux forcés 4
perpewuite, aux termes de l'article 28 du
e pénal militaire ; Jean Lamarre Mémé,
Napoléon Moreau jeune, condamnées a la
peine de mort, aux termes de l'article 43
da Code pénal militaire par le Conseil
special militaire du Crp Haitten ; au nom-
wné Oreste Zamor, condamné 3 la _peine
de mori aux cernes de l'article 43 du co
de pénal militaire par le Conseil spécial
militaire de Port-de Paix.
Hai. Littéraire et Socia e
Notre interessant confrére parait demain
avec le subsiantiel sommiaire suivant :
Aux Abonnés. Antoine Laforest,; Croqui>
et Paysages, Etzer Vilaire ; Poetes frangai-
dans les Antilles ( Etzer Vilaire }, Cha




FEUILLETON DU «MATIN »



DU 20 AOoUT 1908 (14)
ROMULUS
VII
(Suite)

Partis de l'exil au nombre de cent six
ils avaient débarqué cent cinq = parce que
Van d’entr’eux Démosthéne Fils-Aimé s’é-
tait Sie ahandonner 4 Pare-Morant cone |e
doux prétexte qu'il lui fallait trouver unc
tasse de café avant de monter 4 bord...

Parmi les cent cing, il y avait trois ou
quatre Cubains qui ne surent jamais an
juste ce qu’ils étaient venus chercher A
Mirago4ne. Ces malheureux représenta‘ent







=e

noine Gross; Poésies : Le Montagnard,
Tertulien Gailbaud ; Fiez-vous, wald

M. de Coisnon, Sémexant Roa-
zier ; Courtepointes, ( Les Esclaves du
Revolver); Une Conférence ; Petites
scenes domestiques, X ; José Manuel Ji-
menés, Robert Krassuski; Intérieur ( Con-
trat fruitier ), Antoine Laforest ; tres-
pondance, Georges Sylvain ; Petites Notes.
Fermeture de ia malle

La malle pour New-York et l’Europe
(via Jérémie par le steamer « Prins Eitel
Friedrick » celte pour Perit-Godive, Mira-
goine, Iéréinie, Ciyes. Jacmel, par le stea-
mer « Altai » seront fermées ce soir a 4
heures précises.

Port-au-Prince, le 20 Aod: 1908.

Li:te des souscripteurs en fa-
veur des pauvres de il’hospice

St Vincent de Paul
( Mois de juin )

J. Déjardin, Th. Luders ro ; Gerlach et
C* 10 ; C. Lyon Hallet Ce 10; G. Keitel
et C° 10; F. Hermann et Co 10; Orto
Bieber et Ce to ; L. Languendonck 10 ;
Simmonds fréres 10 ; Banque Nationale
W@Haiti 25 ,; Louis Lota ro ; Gaston Revest
ecCe 5; J. Liville 5 ; Paul Painson 5 ;
Hepple et Co 5 ; F. Coupet 5 ; Roux et
Co5;S.M. Pierre 5 ; W. Pohlmann 5 ;
A’ de Matré.s 5 ; Jh Nadal et Cos ; Henri
Brisson 2 ; L d’Espinose 5 ; Ernest Da-
lencour 5 ;A. Villejoint 5 : Ch. Fatton 2 ;
Le Nouvelliste 5 ; Roberts Norts 10 ;
Un ami (B) 1 ;E. Stempe',s ; Mile Maria
Riobé 10 ; Un ami ( Chs. M) 10; A. L.
Guérin et N. Thomas 2: Usine Chateau-
blond 5 ; L. Pelouxet Ce 5; L. Jaccoux 2;
E. Dereix 5 ; Vve Raoul Jn Baptiste 1 ;
E. Robelin 5 ; Chs Ganthier 5 ; C. F.
Carvalho 2; Chs Perval 1 ; Ed. Oriol 2;
Montleaury fréres 5 ; G. et C. Régaier 5 ;
Mme Franckel 2; Mme Hermance Alfred 5.

Chambre des Députés
Séance du mercredi tg Aodt 1908

Le Député Camille Léon, rapporteur de
!a Commission du Budget donne lecture
d’un Rapport proposant une nouvelle trap-
pede deux millions de nickel en piéces de
cinquante cenlimes pour couvrir les crédits
supplémentaires demandés par les différents
départements ministériels. Un incident se
produit par l’intervention de M. Borno,

Durand ;

————
——
——_—

Secrétaire d’Brat des Relations Extérieures| Le message recu de ¢ Con

ui déc'are are opposé & toute noavelle
ppe ou émission. Le até Léon en
faisant rappeler que des crédits supplémen-
taires sont également demandés pour le dé-
partement que dirige M. 10, pense
que celui-ei « sait ce quill a4 taire s'il est
opposé aux vues de ses collégues. »

La loi autorisant la feappe des deux mil-
lions est ensuite votée par |’Assembliée.

A la demande faite par le Député St-Au-
de au Secrétaire d'Etat des Finances de
fournir des renseignements sur la situation
exacte des rapports entre I'Etat et la Ban-
que, M. Marcelin donne lecture de difté-
rentes piéces qui, dit-il, seront pubtides en

hure.

On entame ensuite le discassion du
Contrat Gentil. Par ce contrat le Gouver-
nement consent 4 céder 4 M. Georges Gen-
til 4 titre de ferme pour 50 années les ter-
rains du domaine national situés 4 partir
de la montagne dénommée Boutilliers sur
une largeur de 1000 kilométres et sur une
distance de ro kilométres de longueur
pour l’établissement d'une station clima-
térique et d’agrémen's M. Genti.vest auto-
risé 4 construire, soic un chemin de fer 4
ctémalliére de Post-au-Princ: au sommet
de la montagne ct 4 créer un service d'su-
tomobiles de la Capitale 4 Boutilliers. Le
Concessionnaire est avtorisé 4 iustaller des
jeux dans les cercles et l’Etat percevra 20
o/o du produit de ces jeux. — Les vingt
pour c:nt seront servis aux hospices de la
République.

Lz contrat est voté.





Nuous lisons dans le Détroit Mich Times
du 25 Jutllet 1908.

Un nouveau record

Une Station de Télégraphis
sans Fil

San Dieco. —Cal 25 Juillet. —En se met”
tant en communication avec le navire ami-
ral « Connecticut » de la flotte des ba-
teaux de guerre presque 3.000 mille éloi-
gnée de Point Latua, sta ion de télégraphie
sans fil de marine, un nouveau record du
monde a été fait pour des communications
4 longue distance.





c’était dans le poste de Kenscoff ainé, le-, au pied du Fort-Brice. A certain moment,

quel parlait espagnol, qu’ils finissaient toa-
jours par échouer — et Kenscoff, mauvais
coucheur, se refusait catégoriquement 2
converser avec eux.

Un moment, les Cubains furent avec
Romulus qui commandait provisoirement
le Fort-Réftéchi. Si Romulus avait pu
commander un poste aussi important, c'est
que son grade de général de division avait
été maintenu par le Chef d’exécution. No-
tre ami était donc assimilé 4 un exilé qui
tous étaient généraux en principe — ex-
cepté les tout jeunes gens comme Geffrard
Lucas, Lys Pomié, Pinchinat fils, qui
étaient des commandants. Quant aux nom-
breux Miragoanais, jeunes gens et péres de
familles, qui s’étaient joints 4 la Révola-
tion et se battaient admirablement— c’é-
taient des citoyens.

En attendant,les boulets et la mitraille

Vélément comique dans le drame roman | pleuvaient sur la ville, les combats succé-

tique ot ils se trouvaient jetés, mais

daient aux combats et les incendies

d’un comique navrant comme seule la vic} aux incendies. Les avant-postes de l’armée
réelle sait nous en offrir le spectacle. Pen- | assiégeante, protégés par de solides rem-

dant les dix mois prés que dura ce siége| parts élevés de nuit,

taient 4 cing minu-

de Miragoine autrement fameux que celui] tes da poste d'Epaminondas Desroches au
a

de Troie si célébre et qui se passa tout en | Détour et le bom

discours — les pauvres Cubains étaient ren-

tdaient a toute heure; le
ste du Quartier-général situé désormais a

voyés d’un poste 4 l’autre sans qa’ils pus-|l"extrémitésud de la Grand’rue et commandé

sent jamais se faire entendre ni
euzemémes qui que ce soit, et

entendrc | par
nalemen

t distance des assiégeants, fortement établis

rmes Gresseau était &2 ane méme

on causait ensemble d'un ca-np 4 l'autre.

Depuis longtemps,
fants, les vieillards,
mencé 3 abandonner la ville.

les femmes, les en-]| ble conire les remparts Ca
les fous. avaient com-| mitraillaient et le bombardaies 4 travets
En Avril} bras de mer les




était : « En route pour Auckland
tic ie lourd, envoyez avec force
otte 3 ce temps était
reg et ro de latitude. *65 Owes em
record antériewr était {3; caviees
une année avant quand la station de Poin
Loma Erassit 4 communiquer avec le ap
vire « Connecticut » alors 4 la
ba 2-600 milles éloignés. cite de Ce
~—— Notons_ en passant la distanes
d’ici 4 New-York est de 1360 muilles Ou
voit done avec quelle faciftee les comeng
nications par la télégraphie suns &l pow
raient écre écablies.

NZ.%&

“A

Nouvelle canalisaticg
des eaux de la Capital

A la séance d’hier, le Ministre @&
l'Intériear a fait le dépdt d'un
de loi sanctionnant le coutrat pass
entre I'Etat et M. Louis Ethéat,
Cominandant de la Compagnie dy
Pompiers Libres, pour une nouvelle
canalisation des eaux de la j
devant en meme temps prot le
v.lle contre les feéquents incendi

Les clauses de ce contrat sont de
plus importantes. En voici les pris
cipales contenues dans Iarticle fer :

ART. 1@.-- Monsieur Louis Ethéert
s’engaye: 1° 4 capter et 4 condairea
Port-au-Prince les eaux dé la
de Saut-d’Eau ( B‘zoton ) et de lat
viere froide ;

¢o.— A construire dans le voi
du Fort-Mercredi un Réservoir

‘|Deux mille métres cubes cle capecitl

utile ( soit deux millions de litres)

3°. — A conduire les eaux de Mb
sance au Fort National od {| seraceah
truit un Réservoir de Cent Mille ies
pour les besoins de la é
au Réservoir « Nord Alesis > ;

ho. — A établir dans les rues del
villa une canalisation spéciale pow
le service d’incendie, service qa &
ra indépendant de ceiui de la distribe
tion d’eau et sur laquelle canslisalie
la Compagnie des Pompiers
exercera un controle permanent;







rrier Cazeas, G
commandement de Dupe tere formid

poste soutenait déja uae Doar qoi b

tindis que

agin 4 son pet

déja, une premiére tournée avait été em-| paminondas Desroches débordt ‘ela mr
barquée sur un brick américiin en rade} de l'entrée du Détour, au pied de

dont le chargement avait ét¢ i sterrompu | tagne,

le 27 Mars.

Du consulat, dans l’embrasure d’une fe-
nétre, M. Trévier avait suivi ce premier
exode, il avait vu sa femme, sa mére et
son petit Paul monter 4 bord, puis au mo-
ment ot le navire dérapait, son coeur bat-
tit A se rompre, et ses veux se gonflérent
de larmes lorsqu’il y apergut une jeune

femme debout a l’avant qui lui envoyait:

des baisers et une petite main qui s’agi-
tait désespérément vers lui.

Quand fe brick fut 4 deux kilométres
du port, l’Egalifé Vaborda — quelques
jours aprés, il devait écre remorqué avec
égards jusqu’a Port-au-Prince.

M. Trévier était encore a lafenétre du con-
sulat, lorsquedes détonat’ ons nourries parties
4 la fois du Détour, du Bel-air, de la Noa-
velle Cité et de la Source espagnole, lui
firent comorendre que'la ville était encore
attaquée de toutes parts.

Le Raynaud pénctra jusque dans la ra-
de et fit jouer ses mitrailleuses sur le pos-
te de Vilet composé de diz exilés sous le

cerné méme on moment Me
tus de mille hommes de woupes
Fares, parvint cependant avec huit

mes 4 se dégager, faisant re em

siére aon grand nombre an i
te en fuite. me
éclata dans une maison de Filet. Deve”
A
itre lui, et i: fic face 2 t .
lution, un courage, on sang hig, Sa
leux. Il obiigea le Raynaud so
il réduisit au silence la pice? ao Dest
Blanc, il porta les combattamis oe tas -”
a rentrer leurs mitrailleuses pontl ¢
arts, pendant qu’enveloppé © vo
es flammes, il avait ase gafel 0
débris des maisons qul ‘conden <
son poste et 4 proteger les fer
camarades accourus pour combat o
cendie. ; ’
Ce jour-ia Duperrier Cas lees ;
nondas Desroches se goer a,
plus chantés des ages & .
F a
(A an



lir entre cette canalisa-
” A eet le Réseau actuel de la
eeribation d’eau toutes les commr-
wications nécessaires pour permetire
a padministration actuelle de décu-
la quantité d’eau nécessaire aux
eanés et aux Fontaines publics ;
@.- A batir deux nouvelles Sta
ng avec deux pompes |
wres de Mille litres (1.000) de ébit
gla minute, chacune ;
7,— A établir un service d’alarme
» ces nouvelles Stations, la Sta-
tiga Centrale, les deux Réservoirs et
Is avertisseurs qui seront posés dans
les difléren's quartiers de la ville a
ublic ;
a Tostaller 42 postes d’incendie
munis de tous les appareils nécessal-
res pour un premier secours et 109
pouvelles bouches d’incendie (100) et
en resumé 4 assurer a la population
de Port au-Princ> une quantité d’eau
de cing cents litres au moins par ha-
hitantet par jour eta outiller la
yiile contre les incendies et, en temps
odinaire, contre la poussiere, les
houches d‘incendie abondamment ali-
mentées pouvant etre utilisées pour
Yarrcsage des rues et places publi-

ques.
L'urgence pour cet important
jet de Joi a Cle udmise.

EEE eS a

lwuvelles Birangeres:

| Dernieres “Dépéches

pro-

Casastanca 18. — Le bruit court ici par-
ails indigenes qu’Abd El Aziz aprés une
gauche victoricuse est arrivé 4 Marrakech
t les hordes de Moulai Hafid.
Jed présent cette nouvelle n’est pas
officiellement.
Lowpres 18.— Peu s’en est fallu que le
T. W Burness ne réussisse 2 tra-
veser la Manc! ¢ 3 lanage. Ila été en effet
ebligé dabandoaner alors qu'il était au
du Cap Grisnez 4 un mille seule-
ment de lacéte francaise, 4 ce moment la
mute se faisant sorttr assez fort et Burness
fi depuis 20 heures et 10 minutes était
t dl’eaua du 1 son grand regret se
Moger 4 l'avis d’amis qui l’accompa-
@ment dans une barque ou il s'est hissé
W8accun aide.“Il aurait fallu avec cette
Mute 6 48heures au moins pour gagner
che et quoique le nageur fut encore en
Wa rat un effort semblable lui aurait été

“forible,

: Maus 18—M. Wilbur Wright, l’avia-
Nef américain a obtenu des autorités mi-
Ihaires l’sutorisation de faire des expérien-
ne camp ¢d’Auvour situé 4 7 milles
wi. La M. Wright aura beaucoup plus
pace et pourra diriger son aéroplane
mec beaucoup d’aise. En ce moment M.
Nea pProcéde 4 la construction d’un
pour son adroplane et 4 Vérection
$ poteaux situés 4 plus de trois
tee distance l’un de Pauere et qui
fone il procédera a des envolées lui seront
at Grande utilité pour se rendre compte

ce parcourue.
sBOURG 18.— 19 personnes Ont
nées A mort aujourd’hui sur
prints du Pays. | Dix ont été gone
z, cing A Vasovie, 3 4 Kie
Mee. Karkof. ix personnes con-














- Les d
z sont des paysans ‘qui ont
‘40 mouvement révolutionnaire,

-




ites cavirons de cette vill? des
hemes (llinois ) r9,.— La sitas-

a t & svaméliorer, deux régi-

"ments de la milice ont été renvoyés dans
leurs respectifs garnisons.

| Dix-sept_ condamnatious capitales pour
_ctimes politiques portent 4 trente-six le
nombre des condamnations de cette nature

| prononcées hier sur le territoire de l’em-
pire.

Le centre de I'¢pidémie cholérique se
trouve 3 Rossoff sur le Don, ot 31 = nou-

'veaux cas et ro décés ont été,enrégistrés le
17 Aoat.

Tampov. ( Russie ).— Le monastére de
Kazanky a été pillé la nuit derniére par
des bandits qui s’emparérent d’environ
deux cent mille francs.

Paris. — La « Patrie » imprime que M.
Franco ex-Présidennt du conseil de minis-
tres du Portugal est arrivé incognito 4 Pa-
ris venant d Italie.

Paris.— Rente : 96.25.

Havre. — Café Haii: Cap 43.

Avjourd’hui onteu lieu 4 Ajaccio au
milieu d'une grande affluence, les obse-
ques de M. Aréne. M. Thomson est parti
sur un conire-torpilleur pour accompagner
le corps aux iles Sanguinaires, ot il sera
inhumé.

A la suite d’une violente collision avec
le garde cote « Requiem », en rade de
Cherbourg, le torpilleur 301 a été sérieu-
sement avarié. ll n’y apas en d’accident
de personne.

On active un envoi de renforts dans les
ports sud orana‘s menacds par I’Harka ma-
rocaine.

Balgue Naluonale 0 Hall

5* Répartition de 16 °/, sux intéréls
arriérés

Conformément aux instructions du
Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce, la Banque Nationale d’Hai-
tia l’honneur d'informer les intéres-
sés qu’ils peuvent, 4 partir de ce
jour, se présenter 4 ses guichets pour
touch r_ une cinquiéme répartition
sur les Emprants suivants :

Con olidés 1900 12 °/. 10 °*/o
solde aprés la 58* répartition.

Consolidés 1900 6 °/. 10 °/. sur sol-
de apres la 55° répartition a valoir
sur les intéréts de Mai et juin 1905
arriérés.

Emprnals réunis 10 °/. sur le solde
apres la 19° répartition 4 valoir sur les
intéréts du 16/30 Juin arriérés.

Contre recis et sur présentation
des bons.

Port au-Prince, le 20 Aoadt 1908

——————— ———————

oo nema nna ee a anes - aepeneD

A ELEGANCE

CORDONNERIE.
Ex. sEPrE

42, Rue des Fronts-Forts.

CHAUSSURES EN DkPOT,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-

des tant ici qu’en province.
Chaussures de Dame forme et tra-

vail toujours tout ce qa’il y a de plus

sur





q | nouveaux.

Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.

Pour les enfants le plusé aise.

Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabeis.

Pates, Cirages et Liquides

Docteur C. Gaveau

MEDECIN, CHIRURGIER
ACCOUCHEUR

Diplomé de l'Université de Harvard (E. U. A.)

A Vhonneur d’informer ses clients,
les malades et le public «en général,
qu'il asouverl son

CABINET D’ELECTROTHERAPIE
128, Rue pu Centre, 128.

( Maison de feu Dr Duchatellier )

Les malades savent aujourd’hui qu’-
ils peuvent étre guéris par I’Electro-
térapie scientifiquement appliquée
dans la plupart des maur dont souf-
fre ’humanité. Ils ont un intérét spé-
cial 4 se voir guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
spéciales dela femme, des maladias
chroniques générales ou locales, des af-
fections génito-urinatres, celles du sys-
téme nerveux, de la Peau. du Nez, de
la Gorge, des Oreiller et der Yeur, le
D* Gaveau fait le traitement 4 domici-
le du Cancer du Sein et de la Lym-
phangite Chronique.

CONSULTATIONS ET TRAITEMENTS
De 7a 10 hrs du miutin et de 2? a 4
hra de Vapvés-midi

eee
Swe eee ee





Ce

A *vendre
Un buss et plusieurs chevaux de

trait.

S’adresser a l'atelier Nv 28 Rue Courbe.

eee

S aenmumaeretent



Avis
Le public est avisé que j'autorise
MrF. F. Stines & agir comme mon
agent 4 Port-au-Prince,
Le CommMopore W. E. MEYER
de Bermud

Avis

Une propriété sise Rue de la Réu-

ion, attenante a celle de feu Félix
Salnave No. 140 est mise en vente &
un prix modéré.

S’adresser au No. 148 Grand’Rae.
Port-au-Prince, le juillet 1908.

Avis
Le soussigné a l’honneur d’informer
le public et le commerée qu’en |’ab-
sence de Mr Cus Pervar parti le 13
courant pour l'Europe il demeure
chargé de sa procuration.

Port-au-Prince, le 17 Aout 1908.
LEoN DEJEAN — Avocat.

Changemeut d’Adresse
Le Dr Arthur Holly

A l'avantage d’annoncer au_ public
qu'il se tient a la « Clinique Saint
Jacques » dansla rue des Miracles,
No 28/30, en face de I’'Imprimerie Na-
tionale.

1° Ses heures privées sont: de 8 a
11 heures du matin, les Lundi, Mercre-
di et vendredi.

2° Tous les aprés-midi de 2 a +4.

3° Les jours de Cliniques générales
sont les matins de Mardi, Jeudi get
Samedi,8 4 11 heures.

Mr C. L. Verret

Tailleur-Marchand

Donne avis a sa bienveillante clien-
téle que sa maison No 7 Rue Traver-
sidre est fermée depuis le lundi 17
courant j’usqu’a lundi 31 de ce mois ;
a cause de son voyage aux Cayes.
Il donne aussi avis au public que sa
maison est toujours bien pourvue
d’une variété d’étoffes de la _ hante
nouveauté parisienne.

QUALITE SUPERIEURE. COUPE ELEGANTE





TRAVAIL SOIGNE. EXECUTION PROMPTE.

Prix trés rédutt |!



MAGASINS DE LA METROPOLE
Maison JuLEs LAVILLE

93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT, 93.

Viennent derecevoir par les steamers Frangais et Américains
les articles francais de premiére fraicheur :

Patés de foie gras truffés

Boudins noirs

Andouillettes

Cervelas .
Fromage croute rouge, dits Téte de
More.



Saucisses d’Oxford

Saucisses de Cambridge

Maquereaux a l’huile— Amieux
Sardines fines— Louit fréres
Moutarde en pot— « Ma Voisine »
Pickles au vinaigre et & la moutarde

Saucissons de Lyon

Petits Sauc'ssons d@’une Livre environ

Jambons désossés

Beurre Bretel, botte d'une

Fromage de Gonda (pate grasse hoil.) | livre

Biscuits fins Olibet, Bottes de 2 liv.
Bonbons assortis. .

Biére francaise, Marque Atlantique
Brune et bionde

Beurre de table de Normandie
En bofte de 4 livres P. 1,40 or.
Cigares de la Havane en boite de 25 cigares
Genre Londres et Conchas
Pris exceptionnellement avantageux





Le D Edmond Héraux

Informe ses clients et le public en
général que son cabinet est trans-
féré, 168, Rue du Centre, en face du
Petit Théatre Sylvain.

Pourva d’appareils Glectriques qui,
grace aux récents progres accomplis
dans la science constitnent des agents
thérapeutiques (de premier ordre, il
entrep-endra le 'raitement des mala-
dies suivantes :

Cancer, lupus, neurasthénie, névralgie,
hyst¢érie, hypocondrie, paralysie, ataxie lo-
comotrice, rhamatisme, goutte, sciatique,
arthrite déformante. chorée; paralysie agi-
tante, asthme, épilepsie, dilatation de l’es-
tomac, diarrhée chronique, ictére, troubles
fonctionnels du cceur, artério-sclerose, im-
Puissance vénitale, phthisie, goitre exoph-
talmigue, diabéte, chlorose. obésité, mal
de Brigth, éléphantiasis, hémorrhoides,
aménorrhée, dysménorrhée, hémorrhagie,
ntérine, mérite sa!pingite, fibromes, ainsi
que des états morbibes tels que : anémie,
cachexie et stérilit¢é de I’homme et de la
femme.

Consultations de 7a ® heu-

res du matin etde 245 heures
dau soir.



ew ee Ce ee

Au dernier ecril
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A lhonneutr d’annoncer a ses nom-
bres clients dela Capitale et de la
proviace qivVilvient desa transférer de
a tue des Fronts-Forts, avec son meme
stock de chaussures, d@ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessns.

Les clients seront toujours servis
dans les némes conditions ; c’est-a-
dire avec Jes 5 o/. d’escomyp'g sur la
vent? en vros ; sans oublier les meé-
Mes svns et laméame exictitude.

La Maison se charge tonjours de fai-
re preadra les mesures A domicila.

ann daa Uae
Seancisce GYSUSE
e+or.cant de chaussures





Va “\avstacstare a torjours en dé
pot ua gran? satock.— pour la vente

@0 "IS 4 -4- ati, — de chaussures 6B
Wi Zrdlot Youur
tHoaac.. @2emes, ENPANTS

Lasgcetonmovies des conmergants
da lintériaur pourront stre exécatées
daus uua sonaine A peu Dres.

23, rauces Sroults-For’s, 23

Dyer ig ee wane f



Chapeaux!
Chapeaux !!
Chapeaux !{!!

PRILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

La coitfeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M Jawae TESTAR, d’installer une

FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Poar ‘ous ies gofrs et pour toutes
| a bourses.

J. M. DUPLESSY

129, Rue du Centre, 120.

(Enteela Phacmacie Bayard et PHO-
tel Gommunal).

(TeavauX DE TOUTES SORTES STR
SoOLto Er PLATENO. )

Garles tres artistiqgues, nouvellement
regues.
AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.

ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:

Cartes Mignonettes, par
Photo-soie.

Offre ses services au publicde Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actuellement a Port-au-Prince.

Venez essayer !

doug. P. 7



Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Aner memtre z2é ia Societé Philan-
thropique 22s ncicres watiieurs de Parts

Vient de recevo:r un grand choix d’é-
toifes 2iagorale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour ceuil, otc, Recomman-
de particulif4ra:ceut 4 -a chent4le une
belle collection de coupes :e casimiur,
de gil-ts de fantasie et de piqué de
toute % wits.

Spécialit¢ de Tostumas de no-
ces.— Coupes Francaise, Avgiaise et
Américaine de ia derudre pertection.
La maison confesiiinns angs: des Cos-
tumes militaires, habits brodas
dolmars unifies, habits sar.

«a @ry#** 1 tease me mM Ge aw

SEE > ar

Cordonnerie Nouvelle

G.B. PETOIA

143,(GRAND'’ROUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL.:
Exécution prompte der
commandes, tant ic: qu’en
Province.

Formes A hommes ; élégantes et ra-
tionnelles.

Chaussures de dames ( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode :
chaussures pour enfants confection-
nées avec des Peaua de toutes nuances
d’une sélection et durée irréprocha-
bles, 4 des prix avantageuxr.

Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.

Vonlez-rees particiger
GRATUITEMERT

f AU PROCHAIN TIRAGE
de 10 No*BONS a LOTS PANAMA

ERnS 600.000

100.000°

Envoyez ce BON-PRIME
aM. L. DUGARDIN, Directr au
Crédit Financter de France
49, rue Rochechouart, Paris.
No
A@resse.



















| deuce ot régulidre. — Les Tramways desservent l' Hétel-Bellevue

HH?

T
KRSTAURANT

BELLEVUE

Place du Champs-de-Moars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)

Me Hermance ALFRED, directrice

Téléphone, 220

APPARTEMENTS POUR FAMILLE

DINERS-—-LUNCHS.
Installation moderne ¢ confortable. — Vuesur la mer.

ature
toutes les 7 Minty
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques

Table Hote “25 4452.4 Tae we

SSS SSS SSS es

TANNERIE CONTINENTALE

Port-au-Prince

CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,

Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et com

leurs, porr Hommes, Dames et Enfants. ;
( Boutonné, Evastique et Lack )

En gros et en détail pour toute la Républiges,



Les jambons et lards “Switt’
de leur marque “Premium ”

Les jambons et lards « Swift» marque
« Premium » sont bien coonus et prétértet
toute autre marque. Leur popularité est
& leur qualité réguliére, ainsi go’é leur belle
apparence et A leur gout délicieax. Les men
« Swift's Premium U.S. Inspected » sont me
qués au feu eur la couenne de chaque pia@h
qui est emballée Jans de la toile et da peoples
parchemin. En achetant des jambons ¢
lards, veillez & ce qu'on vous livre la

« Swift’s Premium. *



Saindoux pur “ Swift”.
marque “ Feuille d’Argeat “

|
C’est du saindoux tout-d-fait par, we
sort du fondoir, mis er, Cn ee ate,
i 9 6 . : 4
métiquement fermés, it Gane MP.

saindoux type de l’Amérique, 3 5




réputation, et la vente en ent

Ces articles se vendent a l’épicerie é
Zaké, chez Mr Justin Thomas et oles
Mr Henri Brisson.



Full Text


Deuxiéme Année, No 416.



ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINGE} Uw~ Mois.

DEPARTEMENTS\ Trots Mors.

ETRANGER Trois Mots.



~sS.yQa) TOMmcAarNs

Se

LOMMent resoud

Pour appliquer cette méthode péda-
gogique. le professeur devra donc do..-
nea ses éléves un certain nombre
depages de latin 4 préparer, al'aide des
traductions et des tab!eaux de décli-
hasons : puis il fera expliquer sans)
aucune uide le texte préparé. Ce sera!
loceasion pour lui d‘exposer aux en-|
bets, 4 propos du texte, tgus ies dé-|
lailsettous les développements qui
pourront les intéresser, soit sous le
rapport historique, soit sous tout au-
re rapport. Ces développements et
ces détails, !e professeur, peut, il est
Wal, aussi b en les exposer a l’occa-
sion de la version de vingt lignes et
de lalegon de dix lignes, qu’on donne
a faire oua apprendre dans le sys-
leme usité, on méme a Llozcasion,
de lexplication forcément trés_ limi-
tée, qu'on fait faire aujourd’hui aux
fleves en classe ; mais ces dévelop-
ements et ces détails auront au-
Wement de saveur, lorsqu’ils arrive-
hate au milieu dua récit de longue
ee qai aura dja fait coanaitre

I ¢leves, d'une facon beaucoup
on complete, les personnages. les
ces et | les différentes circonstan-
tion 88 pensées dont il est ques-
ony ofa? «Fauteur qu’on traduira

Ut entier,
~OUS avons vu plus haut quel genre
dexercices impose aux éleves Is me-
eetsin usitée géncéralement. Par les
tite te elle les _contraint et, par
e avite habitue A parler sans savoir
Wils di disent, sans connaitre ce
Wils trate,’ Sans connatttre le sujet

r fait ent; par les themes, qu’on

faire prématurément, et d’ail-

force 3 aucune nécessité, elle les

connaisse Venter une langue qu'ils ne

Can seit le pas suffisamment, et cha-

tai. Par les atin quwils fabriquent

les elle |, autres fabriques aux-

& ralontit eS assujettit, cette métho-

% » COMmMe a plaisir, eur

mM ot leur: la but qui leur est assi-

Fe ne C fait prendre une allure

Peut qualifier autrement que
direnent sur plaee.

rait-on d'un géné-al qui, pour

—_—— oe ee

Pour tor:



ne
U

pure.

she

os

a question du lati

7








-G. 1. Clément Magloire, |;
< 3.60 eee
REDACTION-ADMINISTRATION
« 6.



Se a

45, RUE ROUX, 45.

*ministration du Journal. 2s 2a-‘isser a “ons? :

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )
QUOTIDIEN

DIRECTEUR; 5





“¢.
an

pire des chosas ; il ne va pas sans
l’oisiveté, et celle-ci, on sait ce quelle
engendre.

On se rend d’ailleurs tres bien
compte que, dans l'état actuel des
jchoses, les parents cherchent a éviter

exercer ses soldats & la marche, leur | de repondre aux plaintes que nous
vrescrirait de faire 1 kilométre par: venons de signaler. Que repondrait-il

jour en y eimployant dix heures et les

obligerait, pour atteindre ce but,
faire quatre pas sur chaque pavé!
Dans quel état se

@| croyant

ure-t-on que se-

effet? Ne disposant ou plutot
ne disposer d’aucun moyen
pour faire cessgr l’ennui dont se plaint
leur enfant, ils arrivent 4 considérer

en

raient les jambes de ses sdidats aprés|cet ennui comme un mal inévitab!e.

dix années de cet exercice? Aurait-on
la fantaisie de croire
rendues capables de lear faire par-
courir rapidement de grandes distan-
ces, de les faire marcher a grands
pas ? Dans quel état se figure-t-on éga-
lement que serait l’esprit des goldats
soumis a ce régime! Il est bien a
présumer que lexaspOration, le dé-
sespoir Seraient chez eux la réglie, et
qu'il faudcait la crainte des puni-
tions les plus sévéres pour les con-
traindre 4 supporter la manicre de
marcher 4 eux imposée.

L’état intellectuel et moral de nos
enfants, 4 la suite et pendant le cours
de leurs années d’études, serail exac-
tement le méme que I’état das jam-
bes et d2 lesprit des soldats dont
nous venons de parler, si l'on poa-
vait, par les sévérités d’une discipli-
ne militaire, les contraindre & suivre
exclusivement le régime auquel on a
la prétention d’attribuer la faculté
d’exercer leur intelligence, et de lui
donner la culture la plus raffinée qu’on
ait jamais pu imaginer.

Cette prétention, disons-legen pas-
sant, paralira . bien aux générations
futures l’une des plus extraordinaires
qui aient été professées par des gens
ayant réussi 4 se faire prendre au sé-
rieux par leurs concitoyens. C’est
pour le coup qu’on se moquera des
ancétces ..

Le l'ensemble de circonstances que nous
venons de décrire et dont souffre
enfant, se traduit presque toujours
par des plaintes. Inconscient, la plu-
part du temps, des causes qui le font
souffrir, l’enfant se plaint 4 ses pa-
rents de s‘ennuyer. Ceux-ci commei-
(raient une grosse faute en considé-
rant ces plaintes comme de peu dim-
portance. L’ennui, c’est en effet la

u'elles seraient collége. [is trouvent

Ils se sont ennuyés eux-mémes au
yaturel que leur
fils sy ennuie... ‘y

Ce qu’on rencontre fréqguemment,
ce sont des écoliers auxquals on con-
nait dans la vie ordiaaire une intelli-
gence iudiscutable ; ils sont vifs, ils
-ont éveillés, spirituels ; ils saisissent
facilement toutes choses ; on s’étonne
quils ne veuillent pas, comme on
dit, mordre au latin! Mais mordieu!
leur refus de mordre au latin dela
fagon qu’on je Jeur prés2nte, c’est
iprécis¢ment Vindice de fleur intelli-
gence ! Refuser de se preter a latlure
qu’on veut leur faire prendre, c'est
précisément Vindice yvils ont des
jambes faitas pour aller plus vite.
Renoncons a les entraver et nous les
verrons courir !

Ce qv’on trouve malhanureusement
trop souvent, c’est l’effet ordinair»s de
fa compression irrésistible, de l'abus
de la force, c’est l'emploi da larme
dont ss sont servis et dont se servi-
ront éternellement les fuibles et ‘es
opprimés, c'est la dissimulation, le
mensonge. Les enfants répugnant for-
tement aux méthodes qu'on leur im-
pose, un certain nombre d’entre eux
cherchent en méme temp,s 4 éviter
les punitions qu’ils risquent d’encou-
ric par cette facon d’agir. Pour cela ils
mentent, ils dissimuleot, ils usent
de toutes les ruses que les circoas-
tances mettent a leur disposition.
C'est ainsi jue s‘avilit un enfant qui
avait recu de la nature, cn naissant,
de la droiture, de la loy.uté, de la
franchise. La bassesse de l’ame est le
fruit trop souvent produit par la coer
ction dunt on use pour faire respec-
ter les méthodes que nous altaquons
aujour . n’ lear cdété le
moins déplorabie. pe.

. CORE, 45, Rne Rovx cu Ronne-Foi.

Jeudi, 20 Aoat 1908:





Les abonnements partent du 1% et du rs de chaque

Mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus





LE SERVICE DU RETRAIT

A la séance d’hier, le sénateur Ca-
mille St Remy, rapporteur de la com-
mission des Finances, a déposé son
rapport dont nous extrayons les pas-
sages suivants :

.»-Cette loi qui est d’une ‘ importance cae
pitale et qui garantit la stricte exécution des
prescriptions budgétaires n’a pas manqué
d’attirer la sérieuse attention de la Com-
mission.

Vos Commissaires estiment que l’autori-
sation accordée au Conseil des Secrétaires
d’Etat de disposer des fonds affectésaa ser-
vice du retrait du papier-monnaie est une
des causes dela hausse démesurée dn Chan-
ge qui ruine le Commerce.

C’est done sans aucune hésitation que
d’accord avec le Secrétaire d’Etat des Fi-
nances, il ont voté la suppresion de |’art.
7 de la loi de sanction en ce qui concer-
ne l’autorisation de disposer de cette affec-
tation. °

L’expérience trop chérement acquise des
conséquences qui ont résult¢d de la mesure
adoptee l'année derniére, justifie pleine-
ment les appréhensions exprimées a cette
place par votre précédente Commission.
Les fonds affectés Ala garantie do retrait
du papier-monnaie doivent en effet assurer
exdécution des engagements pris par le
Gouvernement. I ne faut sous aucun pré-
texte y porter la main. C’est a cette seule
condition que la confiance renatt, que le
crédit se reléve.

Sa proposition a été adoptée et le
deuxiéme alinéa de larticle7a 6
ainsi modifié, les mots en italigue
supprimés :

' Pour assurer le paiement des allocations
budyétaires et des indemnités non 'encore
acquittées accordées par les Commissions
mixtes, le Secrétaire d’Etat des Finances
pourra, si le besoin s’en faisait sentir, avec
l’autorisation du Conseil des Secrétaires
d@’Etrat disposer des fonds affectés
au Service du Retrait et de
tous ceux qui, destinés au paiement des in-
téreéts et amortissements des titres non en-
core émis, ne pourront étre employés
qu’aprés I’émission de ces titres 4 la char-
ge par le Bureau Central de la Recette et
de la Dépense de les rembourser.

__ Le service du Retrait est donc aa-
‘jourd’hui plus que jamais compléte-
‘ment assuré.


PAUSS

wh

RYNSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

Mercetni 19 AOUT
Barometre 1 midi 73, 2"/â„¢
cminiinum 22, 0
Températuro):naximum 32.5
Imovenne diome 25 ©
Ciel nuageux le m.tin ; couvert 4 midi.
Orage au sud arr h 50 du motin, Pluie
et orave sur la vile a 6h 30 du soir:
1 oP a
Le baromé@tre est en hauss:.
R. BALTENWECK
Arrété de grace
Par Arrété de S. E. le Frésident de la
République en date du 18 Aout courant,
rice pleine et enti¢re est accordée, les
roits des tiers réserveds sl aucuns sont aux
nummeés Hodpson Chouloute Saint-Louis
et Jules D-guindeau, condamnés 4 la pei-
ne le mort aux termes de Varticle 43 du
Code pénal militaire . Timoléon Jadorte,
condamn¢é par contumace ila peine de
mort. parte Conseil :plcial militaire des
Gonaives ; aux nommeés Aristomene For-
tuné Guillaume, Pierre-Louis Valcour:
Théodore, condamn¢s aux travaux forcés 4
perpewuite, aux termes de l'article 28 du
e pénal militaire ; Jean Lamarre Mémé,
Napoléon Moreau jeune, condamnées a la
peine de mort, aux termes de l'article 43
da Code pénal militaire par le Conseil
special militaire du Crp Haitten ; au nom-
wné Oreste Zamor, condamné 3 la _peine
de mori aux cernes de l'article 43 du co
de pénal militaire par le Conseil spécial
militaire de Port-de Paix.
Hai. Littéraire et Socia e
Notre interessant confrére parait demain
avec le subsiantiel sommiaire suivant :
Aux Abonnés. Antoine Laforest,; Croqui>
et Paysages, Etzer Vilaire ; Poetes frangai-
dans les Antilles ( Etzer Vilaire }, Cha




FEUILLETON DU «MATIN »



DU 20 AOoUT 1908 (14)
ROMULUS
VII
(Suite)

Partis de l'exil au nombre de cent six
ils avaient débarqué cent cinq = parce que
Van d’entr’eux Démosthéne Fils-Aimé s’é-
tait Sie ahandonner 4 Pare-Morant cone |e
doux prétexte qu'il lui fallait trouver unc
tasse de café avant de monter 4 bord...

Parmi les cent cing, il y avait trois ou
quatre Cubains qui ne surent jamais an
juste ce qu’ils étaient venus chercher A
Mirago4ne. Ces malheureux représenta‘ent







=e

noine Gross; Poésies : Le Montagnard,
Tertulien Gailbaud ; Fiez-vous, wald

M. de Coisnon, Sémexant Roa-
zier ; Courtepointes, ( Les Esclaves du
Revolver); Une Conférence ; Petites
scenes domestiques, X ; José Manuel Ji-
menés, Robert Krassuski; Intérieur ( Con-
trat fruitier ), Antoine Laforest ; tres-
pondance, Georges Sylvain ; Petites Notes.
Fermeture de ia malle

La malle pour New-York et l’Europe
(via Jérémie par le steamer « Prins Eitel
Friedrick » celte pour Perit-Godive, Mira-
goine, Iéréinie, Ciyes. Jacmel, par le stea-
mer « Altai » seront fermées ce soir a 4
heures précises.

Port-au-Prince, le 20 Aod: 1908.

Li:te des souscripteurs en fa-
veur des pauvres de il’hospice

St Vincent de Paul
( Mois de juin )

J. Déjardin, Th. Luders ro ; Gerlach et
C* 10 ; C. Lyon Hallet Ce 10; G. Keitel
et C° 10; F. Hermann et Co 10; Orto
Bieber et Ce to ; L. Languendonck 10 ;
Simmonds fréres 10 ; Banque Nationale
W@Haiti 25 ,; Louis Lota ro ; Gaston Revest
ecCe 5; J. Liville 5 ; Paul Painson 5 ;
Hepple et Co 5 ; F. Coupet 5 ; Roux et
Co5;S.M. Pierre 5 ; W. Pohlmann 5 ;
A’ de Matré.s 5 ; Jh Nadal et Cos ; Henri
Brisson 2 ; L d’Espinose 5 ; Ernest Da-
lencour 5 ;A. Villejoint 5 : Ch. Fatton 2 ;
Le Nouvelliste 5 ; Roberts Norts 10 ;
Un ami (B) 1 ;E. Stempe',s ; Mile Maria
Riobé 10 ; Un ami ( Chs. M) 10; A. L.
Guérin et N. Thomas 2: Usine Chateau-
blond 5 ; L. Pelouxet Ce 5; L. Jaccoux 2;
E. Dereix 5 ; Vve Raoul Jn Baptiste 1 ;
E. Robelin 5 ; Chs Ganthier 5 ; C. F.
Carvalho 2; Chs Perval 1 ; Ed. Oriol 2;
Montleaury fréres 5 ; G. et C. Régaier 5 ;
Mme Franckel 2; Mme Hermance Alfred 5.

Chambre des Députés
Séance du mercredi tg Aodt 1908

Le Député Camille Léon, rapporteur de
!a Commission du Budget donne lecture
d’un Rapport proposant une nouvelle trap-
pede deux millions de nickel en piéces de
cinquante cenlimes pour couvrir les crédits
supplémentaires demandés par les différents
départements ministériels. Un incident se
produit par l’intervention de M. Borno,

Durand ;

————
——
——_—

Secrétaire d’Brat des Relations Extérieures| Le message recu de ¢ Con

ui déc'are are opposé & toute noavelle
ppe ou émission. Le até Léon en
faisant rappeler que des crédits supplémen-
taires sont également demandés pour le dé-
partement que dirige M. 10, pense
que celui-ei « sait ce quill a4 taire s'il est
opposé aux vues de ses collégues. »

La loi autorisant la feappe des deux mil-
lions est ensuite votée par |’Assembliée.

A la demande faite par le Député St-Au-
de au Secrétaire d'Etat des Finances de
fournir des renseignements sur la situation
exacte des rapports entre I'Etat et la Ban-
que, M. Marcelin donne lecture de difté-
rentes piéces qui, dit-il, seront pubtides en

hure.

On entame ensuite le discassion du
Contrat Gentil. Par ce contrat le Gouver-
nement consent 4 céder 4 M. Georges Gen-
til 4 titre de ferme pour 50 années les ter-
rains du domaine national situés 4 partir
de la montagne dénommée Boutilliers sur
une largeur de 1000 kilométres et sur une
distance de ro kilométres de longueur
pour l’établissement d'une station clima-
térique et d’agrémen's M. Genti.vest auto-
risé 4 construire, soic un chemin de fer 4
ctémalliére de Post-au-Princ: au sommet
de la montagne ct 4 créer un service d'su-
tomobiles de la Capitale 4 Boutilliers. Le
Concessionnaire est avtorisé 4 iustaller des
jeux dans les cercles et l’Etat percevra 20
o/o du produit de ces jeux. — Les vingt
pour c:nt seront servis aux hospices de la
République.

Lz contrat est voté.





Nuous lisons dans le Détroit Mich Times
du 25 Jutllet 1908.

Un nouveau record

Une Station de Télégraphis
sans Fil

San Dieco. —Cal 25 Juillet. —En se met”
tant en communication avec le navire ami-
ral « Connecticut » de la flotte des ba-
teaux de guerre presque 3.000 mille éloi-
gnée de Point Latua, sta ion de télégraphie
sans fil de marine, un nouveau record du
monde a été fait pour des communications
4 longue distance.





c’était dans le poste de Kenscoff ainé, le-, au pied du Fort-Brice. A certain moment,

quel parlait espagnol, qu’ils finissaient toa-
jours par échouer — et Kenscoff, mauvais
coucheur, se refusait catégoriquement 2
converser avec eux.

Un moment, les Cubains furent avec
Romulus qui commandait provisoirement
le Fort-Réftéchi. Si Romulus avait pu
commander un poste aussi important, c'est
que son grade de général de division avait
été maintenu par le Chef d’exécution. No-
tre ami était donc assimilé 4 un exilé qui
tous étaient généraux en principe — ex-
cepté les tout jeunes gens comme Geffrard
Lucas, Lys Pomié, Pinchinat fils, qui
étaient des commandants. Quant aux nom-
breux Miragoanais, jeunes gens et péres de
familles, qui s’étaient joints 4 la Révola-
tion et se battaient admirablement— c’é-
taient des citoyens.

En attendant,les boulets et la mitraille

Vélément comique dans le drame roman | pleuvaient sur la ville, les combats succé-

tique ot ils se trouvaient jetés, mais

daient aux combats et les incendies

d’un comique navrant comme seule la vic} aux incendies. Les avant-postes de l’armée
réelle sait nous en offrir le spectacle. Pen- | assiégeante, protégés par de solides rem-

dant les dix mois prés que dura ce siége| parts élevés de nuit,

taient 4 cing minu-

de Miragoine autrement fameux que celui] tes da poste d'Epaminondas Desroches au
a

de Troie si célébre et qui se passa tout en | Détour et le bom

discours — les pauvres Cubains étaient ren-

tdaient a toute heure; le
ste du Quartier-général situé désormais a

voyés d’un poste 4 l’autre sans qa’ils pus-|l"extrémitésud de la Grand’rue et commandé

sent jamais se faire entendre ni
euzemémes qui que ce soit, et

entendrc | par
nalemen

t distance des assiégeants, fortement établis

rmes Gresseau était &2 ane méme

on causait ensemble d'un ca-np 4 l'autre.

Depuis longtemps,
fants, les vieillards,
mencé 3 abandonner la ville.

les femmes, les en-]| ble conire les remparts Ca
les fous. avaient com-| mitraillaient et le bombardaies 4 travets
En Avril} bras de mer les




était : « En route pour Auckland
tic ie lourd, envoyez avec force
otte 3 ce temps était
reg et ro de latitude. *65 Owes em
record antériewr était {3; caviees
une année avant quand la station de Poin
Loma Erassit 4 communiquer avec le ap
vire « Connecticut » alors 4 la
ba 2-600 milles éloignés. cite de Ce
~—— Notons_ en passant la distanes
d’ici 4 New-York est de 1360 muilles Ou
voit done avec quelle faciftee les comeng
nications par la télégraphie suns &l pow
raient écre écablies.

NZ.%&

“A

Nouvelle canalisaticg
des eaux de la Capital

A la séance d’hier, le Ministre @&
l'Intériear a fait le dépdt d'un
de loi sanctionnant le coutrat pass
entre I'Etat et M. Louis Ethéat,
Cominandant de la Compagnie dy
Pompiers Libres, pour une nouvelle
canalisation des eaux de la j
devant en meme temps prot le
v.lle contre les feéquents incendi

Les clauses de ce contrat sont de
plus importantes. En voici les pris
cipales contenues dans Iarticle fer :

ART. 1@.-- Monsieur Louis Ethéert
s’engaye: 1° 4 capter et 4 condairea
Port-au-Prince les eaux dé la
de Saut-d’Eau ( B‘zoton ) et de lat
viere froide ;

¢o.— A construire dans le voi
du Fort-Mercredi un Réservoir

‘|Deux mille métres cubes cle capecitl

utile ( soit deux millions de litres)

3°. — A conduire les eaux de Mb
sance au Fort National od {| seraceah
truit un Réservoir de Cent Mille ies
pour les besoins de la é
au Réservoir « Nord Alesis > ;

ho. — A établir dans les rues del
villa une canalisation spéciale pow
le service d’incendie, service qa &
ra indépendant de ceiui de la distribe
tion d’eau et sur laquelle canslisalie
la Compagnie des Pompiers
exercera un controle permanent;







rrier Cazeas, G
commandement de Dupe tere formid

poste soutenait déja uae Doar qoi b

tindis que

agin 4 son pet

déja, une premiére tournée avait été em-| paminondas Desroches débordt ‘ela mr
barquée sur un brick américiin en rade} de l'entrée du Détour, au pied de

dont le chargement avait ét¢ i sterrompu | tagne,

le 27 Mars.

Du consulat, dans l’embrasure d’une fe-
nétre, M. Trévier avait suivi ce premier
exode, il avait vu sa femme, sa mére et
son petit Paul monter 4 bord, puis au mo-
ment ot le navire dérapait, son coeur bat-
tit A se rompre, et ses veux se gonflérent
de larmes lorsqu’il y apergut une jeune

femme debout a l’avant qui lui envoyait:

des baisers et une petite main qui s’agi-
tait désespérément vers lui.

Quand fe brick fut 4 deux kilométres
du port, l’Egalifé Vaborda — quelques
jours aprés, il devait écre remorqué avec
égards jusqu’a Port-au-Prince.

M. Trévier était encore a lafenétre du con-
sulat, lorsquedes détonat’ ons nourries parties
4 la fois du Détour, du Bel-air, de la Noa-
velle Cité et de la Source espagnole, lui
firent comorendre que'la ville était encore
attaquée de toutes parts.

Le Raynaud pénctra jusque dans la ra-
de et fit jouer ses mitrailleuses sur le pos-
te de Vilet composé de diz exilés sous le

cerné méme on moment Me
tus de mille hommes de woupes
Fares, parvint cependant avec huit

mes 4 se dégager, faisant re em

siére aon grand nombre an i
te en fuite. me
éclata dans une maison de Filet. Deve”
A
itre lui, et i: fic face 2 t .
lution, un courage, on sang hig, Sa
leux. Il obiigea le Raynaud so
il réduisit au silence la pice? ao Dest
Blanc, il porta les combattamis oe tas -”
a rentrer leurs mitrailleuses pontl ¢
arts, pendant qu’enveloppé © vo
es flammes, il avait ase gafel 0
débris des maisons qul ‘conden <
son poste et 4 proteger les fer
camarades accourus pour combat o
cendie. ; ’
Ce jour-ia Duperrier Cas lees ;
nondas Desroches se goer a,
plus chantés des ages & .
F a
(A an
lir entre cette canalisa-
” A eet le Réseau actuel de la
eeribation d’eau toutes les commr-
wications nécessaires pour permetire
a padministration actuelle de décu-
la quantité d’eau nécessaire aux
eanés et aux Fontaines publics ;
@.- A batir deux nouvelles Sta
ng avec deux pompes |
wres de Mille litres (1.000) de ébit
gla minute, chacune ;
7,— A établir un service d’alarme
» ces nouvelles Stations, la Sta-
tiga Centrale, les deux Réservoirs et
Is avertisseurs qui seront posés dans
les difléren's quartiers de la ville a
ublic ;
a Tostaller 42 postes d’incendie
munis de tous les appareils nécessal-
res pour un premier secours et 109
pouvelles bouches d’incendie (100) et
en resumé 4 assurer a la population
de Port au-Princ> une quantité d’eau
de cing cents litres au moins par ha-
hitantet par jour eta outiller la
yiile contre les incendies et, en temps
odinaire, contre la poussiere, les
houches d‘incendie abondamment ali-
mentées pouvant etre utilisées pour
Yarrcsage des rues et places publi-

ques.
L'urgence pour cet important
jet de Joi a Cle udmise.

EEE eS a

lwuvelles Birangeres:

| Dernieres “Dépéches

pro-

Casastanca 18. — Le bruit court ici par-
ails indigenes qu’Abd El Aziz aprés une
gauche victoricuse est arrivé 4 Marrakech
t les hordes de Moulai Hafid.
Jed présent cette nouvelle n’est pas
officiellement.
Lowpres 18.— Peu s’en est fallu que le
T. W Burness ne réussisse 2 tra-
veser la Manc! ¢ 3 lanage. Ila été en effet
ebligé dabandoaner alors qu'il était au
du Cap Grisnez 4 un mille seule-
ment de lacéte francaise, 4 ce moment la
mute se faisant sorttr assez fort et Burness
fi depuis 20 heures et 10 minutes était
t dl’eaua du 1 son grand regret se
Moger 4 l'avis d’amis qui l’accompa-
@ment dans une barque ou il s'est hissé
W8accun aide.“Il aurait fallu avec cette
Mute 6 48heures au moins pour gagner
che et quoique le nageur fut encore en
Wa rat un effort semblable lui aurait été

“forible,

: Maus 18—M. Wilbur Wright, l’avia-
Nef américain a obtenu des autorités mi-
Ihaires l’sutorisation de faire des expérien-
ne camp ¢d’Auvour situé 4 7 milles
wi. La M. Wright aura beaucoup plus
pace et pourra diriger son aéroplane
mec beaucoup d’aise. En ce moment M.
Nea pProcéde 4 la construction d’un
pour son adroplane et 4 Vérection
$ poteaux situés 4 plus de trois
tee distance l’un de Pauere et qui
fone il procédera a des envolées lui seront
at Grande utilité pour se rendre compte

ce parcourue.
sBOURG 18.— 19 personnes Ont
nées A mort aujourd’hui sur
prints du Pays. | Dix ont été gone
z, cing A Vasovie, 3 4 Kie
Mee. Karkof. ix personnes con-














- Les d
z sont des paysans ‘qui ont
‘40 mouvement révolutionnaire,

-




ites cavirons de cette vill? des
hemes (llinois ) r9,.— La sitas-

a t & svaméliorer, deux régi-

"ments de la milice ont été renvoyés dans
leurs respectifs garnisons.

| Dix-sept_ condamnatious capitales pour
_ctimes politiques portent 4 trente-six le
nombre des condamnations de cette nature

| prononcées hier sur le territoire de l’em-
pire.

Le centre de I'¢pidémie cholérique se
trouve 3 Rossoff sur le Don, ot 31 = nou-

'veaux cas et ro décés ont été,enrégistrés le
17 Aoat.

Tampov. ( Russie ).— Le monastére de
Kazanky a été pillé la nuit derniére par
des bandits qui s’emparérent d’environ
deux cent mille francs.

Paris. — La « Patrie » imprime que M.
Franco ex-Présidennt du conseil de minis-
tres du Portugal est arrivé incognito 4 Pa-
ris venant d Italie.

Paris.— Rente : 96.25.

Havre. — Café Haii: Cap 43.

Avjourd’hui onteu lieu 4 Ajaccio au
milieu d'une grande affluence, les obse-
ques de M. Aréne. M. Thomson est parti
sur un conire-torpilleur pour accompagner
le corps aux iles Sanguinaires, ot il sera
inhumé.

A la suite d’une violente collision avec
le garde cote « Requiem », en rade de
Cherbourg, le torpilleur 301 a été sérieu-
sement avarié. ll n’y apas en d’accident
de personne.

On active un envoi de renforts dans les
ports sud orana‘s menacds par I’Harka ma-
rocaine.

Balgue Naluonale 0 Hall

5* Répartition de 16 °/, sux intéréls
arriérés

Conformément aux instructions du
Secrétaire d’Etat des Finances et du
Commerce, la Banque Nationale d’Hai-
tia l’honneur d'informer les intéres-
sés qu’ils peuvent, 4 partir de ce
jour, se présenter 4 ses guichets pour
touch r_ une cinquiéme répartition
sur les Emprants suivants :

Con olidés 1900 12 °/. 10 °*/o
solde aprés la 58* répartition.

Consolidés 1900 6 °/. 10 °/. sur sol-
de apres la 55° répartition a valoir
sur les intéréts de Mai et juin 1905
arriérés.

Emprnals réunis 10 °/. sur le solde
apres la 19° répartition 4 valoir sur les
intéréts du 16/30 Juin arriérés.

Contre recis et sur présentation
des bons.

Port au-Prince, le 20 Aoadt 1908

——————— ———————

oo nema nna ee a anes - aepeneD

A ELEGANCE

CORDONNERIE.
Ex. sEPrE

42, Rue des Fronts-Forts.

CHAUSSURES EN DkPOT,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-

des tant ici qu’en province.
Chaussures de Dame forme et tra-

vail toujours tout ce qa’il y a de plus

sur





q | nouveaux.

Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.

Pour les enfants le plusé aise.

Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabeis.

Pates, Cirages et Liquides

Docteur C. Gaveau

MEDECIN, CHIRURGIER
ACCOUCHEUR

Diplomé de l'Université de Harvard (E. U. A.)

A Vhonneur d’informer ses clients,
les malades et le public «en général,
qu'il asouverl son

CABINET D’ELECTROTHERAPIE
128, Rue pu Centre, 128.

( Maison de feu Dr Duchatellier )

Les malades savent aujourd’hui qu’-
ils peuvent étre guéris par I’Electro-
térapie scientifiquement appliquée
dans la plupart des maur dont souf-
fre ’humanité. Ils ont un intérét spé-
cial 4 se voir guérir sans une opéra-
tion chirurgicale délabrante dont les
suites sont souvent les plus graves.

Outre le traitement des affections
spéciales dela femme, des maladias
chroniques générales ou locales, des af-
fections génito-urinatres, celles du sys-
téme nerveux, de la Peau. du Nez, de
la Gorge, des Oreiller et der Yeur, le
D* Gaveau fait le traitement 4 domici-
le du Cancer du Sein et de la Lym-
phangite Chronique.

CONSULTATIONS ET TRAITEMENTS
De 7a 10 hrs du miutin et de 2? a 4
hra de Vapvés-midi

eee
Swe eee ee





Ce

A *vendre
Un buss et plusieurs chevaux de

trait.

S’adresser a l'atelier Nv 28 Rue Courbe.

eee

S aenmumaeretent



Avis
Le public est avisé que j'autorise
MrF. F. Stines & agir comme mon
agent 4 Port-au-Prince,
Le CommMopore W. E. MEYER
de Bermud

Avis

Une propriété sise Rue de la Réu-

ion, attenante a celle de feu Félix
Salnave No. 140 est mise en vente &
un prix modéré.

S’adresser au No. 148 Grand’Rae.
Port-au-Prince, le juillet 1908.

Avis
Le soussigné a l’honneur d’informer
le public et le commerée qu’en |’ab-
sence de Mr Cus Pervar parti le 13
courant pour l'Europe il demeure
chargé de sa procuration.

Port-au-Prince, le 17 Aout 1908.
LEoN DEJEAN — Avocat.

Changemeut d’Adresse
Le Dr Arthur Holly

A l'avantage d’annoncer au_ public
qu'il se tient a la « Clinique Saint
Jacques » dansla rue des Miracles,
No 28/30, en face de I’'Imprimerie Na-
tionale.

1° Ses heures privées sont: de 8 a
11 heures du matin, les Lundi, Mercre-
di et vendredi.

2° Tous les aprés-midi de 2 a +4.

3° Les jours de Cliniques générales
sont les matins de Mardi, Jeudi get
Samedi,8 4 11 heures.

Mr C. L. Verret

Tailleur-Marchand

Donne avis a sa bienveillante clien-
téle que sa maison No 7 Rue Traver-
sidre est fermée depuis le lundi 17
courant j’usqu’a lundi 31 de ce mois ;
a cause de son voyage aux Cayes.
Il donne aussi avis au public que sa
maison est toujours bien pourvue
d’une variété d’étoffes de la _ hante
nouveauté parisienne.

QUALITE SUPERIEURE. COUPE ELEGANTE





TRAVAIL SOIGNE. EXECUTION PROMPTE.

Prix trés rédutt |!



MAGASINS DE LA METROPOLE
Maison JuLEs LAVILLE

93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT, 93.

Viennent derecevoir par les steamers Frangais et Américains
les articles francais de premiére fraicheur :

Patés de foie gras truffés

Boudins noirs

Andouillettes

Cervelas .
Fromage croute rouge, dits Téte de
More.



Saucisses d’Oxford

Saucisses de Cambridge

Maquereaux a l’huile— Amieux
Sardines fines— Louit fréres
Moutarde en pot— « Ma Voisine »
Pickles au vinaigre et & la moutarde

Saucissons de Lyon

Petits Sauc'ssons d@’une Livre environ

Jambons désossés

Beurre Bretel, botte d'une

Fromage de Gonda (pate grasse hoil.) | livre

Biscuits fins Olibet, Bottes de 2 liv.
Bonbons assortis. .

Biére francaise, Marque Atlantique
Brune et bionde

Beurre de table de Normandie
En bofte de 4 livres P. 1,40 or.
Cigares de la Havane en boite de 25 cigares
Genre Londres et Conchas
Pris exceptionnellement avantageux


Le D Edmond Héraux

Informe ses clients et le public en
général que son cabinet est trans-
féré, 168, Rue du Centre, en face du
Petit Théatre Sylvain.

Pourva d’appareils Glectriques qui,
grace aux récents progres accomplis
dans la science constitnent des agents
thérapeutiques (de premier ordre, il
entrep-endra le 'raitement des mala-
dies suivantes :

Cancer, lupus, neurasthénie, névralgie,
hyst¢érie, hypocondrie, paralysie, ataxie lo-
comotrice, rhamatisme, goutte, sciatique,
arthrite déformante. chorée; paralysie agi-
tante, asthme, épilepsie, dilatation de l’es-
tomac, diarrhée chronique, ictére, troubles
fonctionnels du cceur, artério-sclerose, im-
Puissance vénitale, phthisie, goitre exoph-
talmigue, diabéte, chlorose. obésité, mal
de Brigth, éléphantiasis, hémorrhoides,
aménorrhée, dysménorrhée, hémorrhagie,
ntérine, mérite sa!pingite, fibromes, ainsi
que des états morbibes tels que : anémie,
cachexie et stérilit¢é de I’homme et de la
femme.

Consultations de 7a ® heu-

res du matin etde 245 heures
dau soir.



ew ee Ce ee

Au dernier ecril
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A lhonneutr d’annoncer a ses nom-
bres clients dela Capitale et de la
proviace qivVilvient desa transférer de
a tue des Fronts-Forts, avec son meme
stock de chaussures, d@ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessns.

Les clients seront toujours servis
dans les némes conditions ; c’est-a-
dire avec Jes 5 o/. d’escomyp'g sur la
vent? en vros ; sans oublier les meé-
Mes svns et laméame exictitude.

La Maison se charge tonjours de fai-
re preadra les mesures A domicila.

ann daa Uae
Seancisce GYSUSE
e+or.cant de chaussures





Va “\avstacstare a torjours en dé
pot ua gran? satock.— pour la vente

@0 "IS 4 -4- ati, — de chaussures 6B
Wi Zrdlot Youur
tHoaac.. @2emes, ENPANTS

Lasgcetonmovies des conmergants
da lintériaur pourront stre exécatées
daus uua sonaine A peu Dres.

23, rauces Sroults-For’s, 23

Dyer ig ee wane f



Chapeaux!
Chapeaux !!
Chapeaux !{!!

PRILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

La coitfeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M Jawae TESTAR, d’installer une

FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Poar ‘ous ies gofrs et pour toutes
| a bourses.

J. M. DUPLESSY

129, Rue du Centre, 120.

(Enteela Phacmacie Bayard et PHO-
tel Gommunal).

(TeavauX DE TOUTES SORTES STR
SoOLto Er PLATENO. )

Garles tres artistiqgues, nouvellement
regues.
AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.

ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:

Cartes Mignonettes, par
Photo-soie.

Offre ses services au publicde Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actuellement a Port-au-Prince.

Venez essayer !

doug. P. 7



Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Aner memtre z2é ia Societé Philan-
thropique 22s ncicres watiieurs de Parts

Vient de recevo:r un grand choix d’é-
toifes 2iagorale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour ceuil, otc, Recomman-
de particulif4ra:ceut 4 -a chent4le une
belle collection de coupes :e casimiur,
de gil-ts de fantasie et de piqué de
toute % wits.

Spécialit¢ de Tostumas de no-
ces.— Coupes Francaise, Avgiaise et
Américaine de ia derudre pertection.
La maison confesiiinns angs: des Cos-
tumes militaires, habits brodas
dolmars unifies, habits sar.

«a @ry#** 1 tease me mM Ge aw

SEE > ar

Cordonnerie Nouvelle

G.B. PETOIA

143,(GRAND'’ROUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL.:
Exécution prompte der
commandes, tant ic: qu’en
Province.

Formes A hommes ; élégantes et ra-
tionnelles.

Chaussures de dames ( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode :
chaussures pour enfants confection-
nées avec des Peaua de toutes nuances
d’une sélection et durée irréprocha-
bles, 4 des prix avantageuxr.

Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances.

Vonlez-rees particiger
GRATUITEMERT

f AU PROCHAIN TIRAGE
de 10 No*BONS a LOTS PANAMA

ERnS 600.000

100.000°

Envoyez ce BON-PRIME
aM. L. DUGARDIN, Directr au
Crédit Financter de France
49, rue Rochechouart, Paris.
No
A@resse.



















| deuce ot régulidre. — Les Tramways desservent l' Hétel-Bellevue

HH?

T
KRSTAURANT

BELLEVUE

Place du Champs-de-Moars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)

Me Hermance ALFRED, directrice

Téléphone, 220

APPARTEMENTS POUR FAMILLE

DINERS-—-LUNCHS.
Installation moderne ¢ confortable. — Vuesur la mer.

ature
toutes les 7 Minty
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques

Table Hote “25 4452.4 Tae we

SSS SSS SSS es

TANNERIE CONTINENTALE

Port-au-Prince

CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,

Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et com

leurs, porr Hommes, Dames et Enfants. ;
( Boutonné, Evastique et Lack )

En gros et en détail pour toute la Républiges,



Les jambons et lards “Switt’
de leur marque “Premium ”

Les jambons et lards « Swift» marque
« Premium » sont bien coonus et prétértet
toute autre marque. Leur popularité est
& leur qualité réguliére, ainsi go’é leur belle
apparence et A leur gout délicieax. Les men
« Swift's Premium U.S. Inspected » sont me
qués au feu eur la couenne de chaque pia@h
qui est emballée Jans de la toile et da peoples
parchemin. En achetant des jambons ¢
lards, veillez & ce qu'on vous livre la

« Swift’s Premium. *



Saindoux pur “ Swift”.
marque “ Feuille d’Argeat “

|
C’est du saindoux tout-d-fait par, we
sort du fondoir, mis er, Cn ee ate,
i 9 6 . : 4
métiquement fermés, it Gane MP.

saindoux type de l’Amérique, 3 5




réputation, et la vente en ent

Ces articles se vendent a l’épicerie é
Zaké, chez Mr Justin Thomas et oles
Mr Henri Brisson.