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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00406
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 19, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
‘peuxiéme Année, No 415.
Mercredi, 19 Aout 1908:
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE Un Mors. .
DEPARTEMENTS\ Trois Mots. .
_ BTRANGER........
Trois Mots.
a a ae
' Pour tout ce
| agen
~ fomment résoutee 12 question du lat
~—_-
Il
| Comment adapter a lenseignem > :!|
des langues anciennes la méthode - u:-
ve avec tant de succés par les parents
por la transmission de la langue m4-
wrnelle ?
ftfaat remplacer la parole par de;
letares. Il s’agit de lectures éienducs
@uprenant chaque fois une pay.
ieee certain nombre de pages. Or,
‘ala a’est possible y:1’en mettant entre
dea-mains de l’éleve le texte latin ov
grec avec sa traduction én regard. 11
tfection donne instantinément |:
ses de chiqu2 mot et deo chayue
, sans ob'iger Véieve a fsire,
des dict:ionnaires, des recherch3s
loogues, quealqiefois infructueuses,
loujours fastid:euses.
Das tradustisns entre les mains des
@8,Mais c'est le raiversemant de
fedre établi! Pas tint que cela.
Cet seulemant donner a léleve le
@yen que le mii:rea est oblig’ d’em-
yet pour lui meém3. Pourquoi c2
constitue pour celu’-ci une facilité,
util impitoy:blement interdit a
rae Pouryuoi la voie facile, et
ae Por tua et la vois difficile, in-
nm sDemant longae ect sans abou-
entpoir l'autre !
§)mme, |: seul moyen pra‘iqae
"pide d'apprendre ane langue est
% mettre dan; 11 mé.noira le plus
wits et de phrases _ poasible.
pe ad an éléve aura It et compris, ce
- ° on he ores une traduction.
* oO 2 i i
, iin umas da latin, il
@ travail de l’élave, consiste-
lire eta comprendre une ou
Ts pages de latin. On lui _reti-
Sasuite la traduc‘ion et il serait
ant, ut le texte latin geal. Vous
ae obliger un él@ve 4 compren-
| Version données suivant les
ia eee mais vous pouvez par-
treqeniser qu'il prépare A l’aide
de eae ua certain nombre
> @6 pag+s, de fac on a les tra-
rpiuite a livre ouv rt. « Caci,
qqneiss d’étra absolumeant dé-
atelligance pourra toujours
qué certaines natures,
. G.
qui concerve I'A:: aainistration au JOA.
LE NUMERO 40 CENTIMES
QUOTIDIEN
ee eee = wee eee ———
| | | "DIRECTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Les abonnements partent da 1*F et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
« 3.60
« 6. Lees manuscrits ineérés ou non ne seront pas rendus
a _
cessor A&A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ree Roax ce Boare Vai.
=e ee een
-~ e
wo war
2
sur la facilité que l’on aa en retenil |de cet examen microscopique, sorti-
la forme. Il faut donc frapper la vuelront les résultals les plus extraordi-
ide Péleéve. Inaires pour le développement intel-
' On obtiendrait ce résultat par le pro-' lectuel de ceux qui s’y livreront. L’ar-
lcédé suivant. Chaque déclinaison,|deur de cette conviction et le nom-
. i, _ ‘chaque couj gaison, aussi bien pour, bre considérable d’années pendant
iméme bien douces, il est souvent im- ts verdes réguliers que pour les vor- |lesquelles les partisans des études
possible, malgrS tous les efforts, de bes irréguliers, s:rout trauserits 180-/latines l’ont professée, paraissent
L’ment, soit A fa main por les enfants ; leur avoir fait néglizer le fond pour la
on les donne ordinairement, in mi- eux memes, soit au moyen de Vimpri-, forme. La forme est peut-¢ctre admi-
lieu d’un auteur, sans que l’enfant sa-|merie, mais en gros caracteéres, faci'e-| rable ; quant 4 nous, nous lui _préfé-
che nice qui précéde, ni ce qui suit;;ment lisib'es 4 distsnce, sur des ta jrons le fond et nous prétendons que
et cette imgossibilité est use cause |bleaux cartonnés mobiles, qu’on sus- les écoliers connattraient mieux celui-
puissanta de® découragement empe-|pendrsit aux murailles de la salle de ci en Slisant intégralement l’ouvrage
chant tout effort ultérieur. » [| est cer-|trauail, dans un ordre méthodique ou'd’un auteur latin qu’en analysant
tain qu’en donnant &-tous tes “erifants|i’éleve se reconnaftrait> rapidement. | avec ‘autant de scrupule quelques-
le moyen da venir a bout de leur. dv-|de fagon a trouver tres vite la conjugai- unes de ses phrases.
voir, on {zur doane un encourag-ment|son et la déclinai-on dont il aurait | « Pour les esprits extrémement ra-
qui suscite i’effort en le récomp=ensant, besoin. On pourrait eucore transcrire res auquels Il’étude approfondia du
Qay dovient la graamaire avec cajles partics’da ces tabeaux qui de- latin peut procurer une culture plus
nouveau systeme pddagogique ? [i esi) imanderaicnt la plus d'espace, sur un: parfaite, plus raffinée,notre méthode
ce tain qu? nous abusono de lt gram-jatias de grand form«t dont un cx’ M- est aussi a conseiller. Elle leur don-
insire daus Venseignement et qi isi| plaire serait fourni a chaque éléve.
eico e-elfyrt demandé est hors ce] « L’éleve aidé de sa traduction et de cette langue, chose indispensable
proporliods avec le résultat obweau. ; entoure des conjug:‘isonset des dé-!' pour en pousser plus loiu I’étude, au
«Je ne veux pas qu'on abrutisse cet)clinaisons toutes expos ¢s asa vue, lieu de les obliger ase trainer suf
eafant », disait Moutaigae, a propos; sera affranchide ces recharches qui /les rudimeats comme Ie fait la mé-
de l’etude de la grammaire. En_n2 profitent aucunement 4 lintelligen:'thode actuelle. Pour étudier une !aa-
fait Pdtuds spéciale et hors text> des|ce, qui ta rebatent au-conotreire et ar-' gue dans toute son essence, il est
ddclnaisoas et des conjugiisons n’est/rétent 4 chaque instant fon essor. Il clair qu'il) tant commencer par la
pas indispensable pour arriver a Vin- abordara sans difficuléd fa lectu'e' comprendre. C’est le contraire qu'on
tulligence de la langay : Pcufant dans/d'un tex’e latin) qwil pourra ainsi essaie, tous les jours, de faire faice
son pays et ladiulte établi en pays é- comprenidre de suite, sans aucune aux enfants. Cette étude approfondie
tranger les apprennenut tout person
comprend:e une versio? prise, comm:
étude préliminaivre et sans miafttre. devrait étre laissée aux candidats a la
ment en les entzudaat. Toute person- Silapporte une attention, mé ne or- licence et au doctorat et étre aban-
ne qui lira dos textes latins ea quin- dinaire, 4 c2 travail, 11 pourra ensui- donnée pour la masse des candidats
lité suffisa.t:,— et cela n’est possible; te reprendre fes passages qu’il auta au simple grade de bachelier, qui ne
qu avec una traduction, — appreaira|cpmpris et les exp!iquer sans traduc- ' peuvent en profiter et qui n’en ont
ies flexions des mots pac la fectare
méme de ces textes.
tion. [Lira de plus en plus vite dans que faire.»
Il convient donc d’épargner a I’éle-
cet exercica et arrivera ainsi & lire en.
ve l’enoui et la perte dstemps qu’en-
facon a fe saisir d’ensemble, & en
coaur, dans la grammaire, les décli-' les approprier.
naisons et les conjugaisons et d’y fai- « Quand I'éléve aura’ ainsi lu et
re les recherches nécessaires pour; compris douze ou quinz2 volumes de Lac de M. Tait
des verbes. Pour cela M. B nois: pro-, ies pensées et les faits contenus dans ‘a la présidence, a déja entamé sa campa-
pose un systéme ingéni ‘ux. ' ces volumes, ce ‘qui, semble-t-il, ! gne électorale ; il vient de la commencer
Il part de coe pi écepte d'Horac-, que, n’est pas & dédaigner. En effet, si 1°6- | par une cure d’amaigrissement.
peu de temps un ouvrage entier, de, .
trainent la néc2ssité d’apprendre par! connattre toutes ives matiéreas et A se ? ATP DUYRRS
trouver le cas des mots® déclinables,! latin, nous le répétons a dessein, il
ainsi que les personne; et le3 tcmps' saura le latin. De ptus, il connattra| M. Taft, candidat “du parti républicain
ce qui arrive A l'entendem nt par les! tude du latin produit sur la cultare’ M. Taft gui améne a la bascule le chif-
de Vintellig2nce des effets aussi mer fre respectable de 295 livres, estime qu’un
yeux se fixe mieux dans la minsire
que ce qui lui parviont par les or-illes; veilleux qu'on le prétend, ces effets pareils poids, admissible, honorable et mé-
qu’on conserve plus facilemeni ia mes =e produiront maieux ainsi, qu’en me décoratif dans la vie privée, peut de-
moire de la forme dun objet timi- étudiant minutieusement e* pour ain- venir dans la vie publique une cause de
neux ou tras éclairé, que cell: dun, si dire 4 la loupe, comme on le fait graves embarras. Uc embonpoint trop flo-
faire aux enfants, la tournure d'une rissant, chez an homme aussi en vue que
objet qui le serait peu ; que la dimen- i
sion et la netteté des objets influent phrase latine, avec la conviction que. l'est anchef d’Etat, est propre 4 exciter l’ene
ee RE
vie, & fomenter les haines de classes, 4 ai-
gti les mécontentements.
Cette seule conrsiddration impoiersit 3
wn président de république, vraiment sou-
cieux de ses devoirs, de sicrifier 1 la con-
corde civile les trésors que voile son
écharpe et la grace opulente qui gonfie son
gilet. M. Taft est en outre d’avis qu’an
Ventre trop épanoui constitue un exccden:
de bagages dont un homme po itique. qui
pretend ctre actif, ne peut guére qu’étr.
né.
a respect de sa fonction, comme linté
rét de | Etat lenpagerait done encore a im-
mo'er sur lautel de la patrie ces chirmes
ermbarrassants.
Une derniére considération aurait décidé
M. ‘Taft 3 cet acte d‘héroisme. Le fauteuil
présidentiel, daze, parai’-il de Washington
Cette circonstance le rend particuliérement
veneiable Mais Washingion, qui était
assez inaigre, ava commandé i sa taille
qul ctaitextz ic. M. ‘Taft, apres un reiour
sur lui meme et ses 295 §livres, aurait did
amen? dreconnai re qu’od le pere dz: la
COMSLitU.IoN avait pas-¢ ne passcrait pas
enfant.
C’est pourjuoi, M2 Tar veut se. faire
Séance dm mardi 18 Aodtt 1908
A la séance d hicr, la Chambre vota dif-
férentes lois prolongeant de deux années
le délai accordé pour i'exécution des con-
trats suivants ;
Séna‘eur C_ Rigaud et Emile Nelson. —
Papeterie.— Député Narcés Leconte. — Eclai-
rage élec'rique des Gonaives.-- Dépuré Jh.
Dégratt et Augustin jeune.— Eclairage élec-
trique des Cayes et de Jérémie. — Dépuré
P. William.— Eclairsge électrique de Port-
de-Paix.— Député C. Gabriel et Thomas
Paret.—Wharf, du Cip et de Port au-Prin-
ce.— Sénateurs S. Witliam et R David. —
Pont sur l’Estére.
On vote ensuite une loi créant une char-
e de Sous-Chef de bureau & la Chimbre
fies Députés et une autre sanct’onnant le
contrat Léon Nau.
Par ce contrat, M. Nau est autorisé a
établir sur l’Artibonite et ses affluents une
ligne de chalands 4 vapeur ou remorqueurs
pour le transpor: d-s denrées et des mar-
chandises et ce, pour uw p'triode de tren-
te ans li sengage 4 ettectuer un départ
chaque s:maine de la Grande Saline et re-
tour. — Leconcessionnaire fera le service
maiprir, La cure finie, on pourra caleuler {de la route de la Grande Saline aux villes,
exatiimnent ses chances :
rale seraen raison inverse de celle de son
assiette.
Chambre des Dépu és
Séance du lundi 17 Aodt 1y908
Comme on est a la fin de la session, les
travaux Idpislaufs 4 liqguider absorbent tone
tes les sdances qui sont trés laborieuses
Apres les formalités d’usage, on a en-
tendu lecture du Rapport de la Commis
sion des Comptes généraux conc!uant 4 la
d ‘charge des Secrétaires d’E-at qui ont gé-
ré les atfa'res publiques pendant les exer-
cices 1906 1907. Un alinéa de ce rappor;
sa surface Clecto- | bourps et autres tieux de lIniérieur.
Ia Chambre statue sur les cummunica-
tions du Sénaret alopte tes modifications
apportécs par le Grand Corps aux budgets
des Relations Exiérieures, Cultes, Travaux
Publics, Agricutture etc.
Aujourd’hui, séance tréss importante.
Timbres-Poste oblitérés
Mr Epovarp Frré&re désire ache-er des
timbres haitiens oblitdrds A une gourde le
cent. 19 Avenue Magrsy ( Chemin du Petit-
Four ).
Décés
Nous apprenons ia mort de Curnxysos-
fournit l'occasion au Secrétaire d’Etat deg | THOWE Pierre Prancis, décédé a Pétion-Vil-
Finances de prononcer un vibrant discour,|le ce matin 410 heures et demie. Ses fu-
ou il fait lapologie de son Départemert. | nérailles auront lieu dema‘n, 20 Aoat, a
La loi modifiant l’article 44 du code|2 heures de l’aprés midi, a1
d'Instruction criminelle est ensuite votée | t¢ ¢t |’inhumation se fera au c
ise S:-Pier-
etieie ex-
et le Dépuré Valembrun fait le dépdr d’u-| tétieur de Port-au-Prince.
ne proposition de loi augmentant de 50 0/o
les appointements du personnel de lensci-
gnement supérieur et de certains membres
des écoles secondaires.
FEVILLE
DU 19 AOUT 1908
(13)
ROMULUS
VII
TON DU « MATIN », lire les lettr
Nos condoléances 4 sa famille.
~— Les amis qui n’auront pas regu de billet
de faire-pare sont priés de considérer le pré-
sent comme invitation. -
es pressantes écrites par Buze-
lais 2 ce personnage falot, qui peut-étre n’a
jamais existé - bien que la prise d’armes
des Cétes-de-fer, en Aout, lui edt été at-
tribude. Cléovil Modé était tellement un
inythe, qua un Certain moment, le Pré-
sident Salomon s’est servi de son nom
contre Bazelais. Oa sait que les mythes
appartiennent 4 tout le monde — surtout
Romulus etait parti 4 cheval le matin| les mvihes révolutionnaires.
méme de l’arrivée de ces messicurs
compagaant trois exilés jacméliens Du
rier Cazcau, Kenscoff ainé et Viciére Chan-
latte dans une mission auprées d'un certain
Cléovil Modé, des Céres-de-fer. Les mis-
sionnaires ne purent sans doute aller bien} deux heurcs de la ville,
» ac- : .
r-|{27 Mars, avait ressemblé 4 une ville--en
Cepeadant Miragoane qui, au matin du
féte, cut ui tout autre aspece dans laprés-
midi de ce méme jour. Des bruits qu’une
bataille singlante avait eu liew au Pont 4
circulérent avec
loin, car ils furent bientét de retour. C-{intensité. Comme plusieurs MiragoAnais
Cléoville Modé était Phomme sur qui Bs. | avaient accompagné Boileau Laforest qui] M
zelais semblait_compter le plus. Chanlatte|s était chargé d’a
qui, parait-il, le connaissait, fut placé au mandant de la Place du « Tyran »
« Carrefour Desruisseaux » -- endroit situg}Savait campé la
4 Vintersection des routes du Pont, d’A-| mes,
quis etde Jacmel par la montagne afin] les
, {] voir que Pennemi était chassé du Pont et
présence de « ces imessieurs «| que du coté des « Soldats de la Révolu-
A Miragoine, Cléo-} ton », il n’y avait
se serait cinpressé de venir 3, Beaugé, de Port-au-
entrer en communication avec lui, quan
sachant la
sur le pied de puerre
vil Modé
ler faire déguerpir le com-
u’on
avec une centaine d’hom-
Vinquiétude s’étiit emparée de tous
esprits. Bientét une pub'ication fit sa-
u'un bless#, Annuibal
rince, un des plus fins
la tete de ses hommes leur apporter sox] tireurs parmi les exilés, tous tireurs excel-
concours puissant. De cette fagon on se-
Tait assez nombreux pour lever la mar-
che sur Port au-Prince.
C'est une tristesse, en vérité, que de
lents.
Bien avant la publication officielle, Boi-
leau avait eu soin d’annoncer sa victoire 4
la population, en parcourant la ville au
--
———
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
Marpi 18 Aout
Barometre 4 midi 762, 8°"
20 3
32.9
minimum
maximum
(moyenne diurne 26 2
Cicl tres nuageux le matin : presque
clair entre roh du matin et 2 h de I’aprés-
mi ; couvert aprés 5 h. du soir.
h. 15 ; coup de vent trés fort (16"
par seconde ). suivi d’orage et de pluie ;
28,0 ™/™. La température s’est brusque-
ment abaissée jusqu’s 20,3, pour se rele-
ver pendant la nuit.
Le barométre est en baisse.
R. BALTENWECK
Comité de souscription au
Profit des Pompiers Libres de
Port-au-Prince
2™° LisTE D& SOUSCRIPTION
Report dela 1'* Liste G. 1046
Me Edmond Oriol G. 2; R. Geffries
G.o 50; Dr. Jules Borno G. 1; R.H.
Gordon G 5. Compagnie d’Exploitation
Agricole et Industrielle G. 5 ; Me Auguste
Bonamy G. 10 ; Frédéric Elie, Usine 3
lace de Port-au-Prince G. 5 ; Gerlach &
Co G 15. W. Hepple & Co G.5; H.
A. Stecher G. 40 ; G. Blot G. 5 ; Th.
Dossous G 20; B. Z.ke G. 5 ; Antoine
J. Audain G 3 > Joseph Nadal & CeG.1o ;
Sa Grandeur Mgr. Pichon G. 2 ; Pére L-
Guidec G. 4 ; Elie Bedouet G. 2; David
Chancy G. ro.
Total 2me Liste a
Température
149,59
To:al Gourdes 1.195.50
Total tre Liste or américain P. 129
Révérend Pasteur Picot « 5
Justin Thomas « 5
Total or. P. 139
B:ochure
Nous avons regu une brochare int tulée
Por Patria, éditée a | Imprimerie Amblard.
Tou.es nos félicitation 4 l’auteur, M. le
dépuré M. Morpeau.
grand galop de son cheval et en criant
tue-téte 4 chaque carrefour :
— Nous tatllé yo !
Un poste fortifts fut imme liuement éta-
bli au Pont sous le comman! nent de Gé
lus Bienaimé.
Il n’écait_ que temps, des troapes arri-
vées de Petit-Goive attaquérent sans suc-
cés le Pont, le lendemain 28: Gélus Bien-
almé blessé dut remettre le commande-
ment au fameux Désorm:s Gresseau. Les
troupes du gouvernement— les « envahis-
scurs » comme on les appelait — furent
encore repousstes le a9. Le 30, les avisos
VEgalité, et le Raynaud, pararent devant
le port et commencérent a débarquer des
soldats ala Source Salée. Le samedi zr
ars au matin, le rempart du Détour,
dans la ville méme, était attaqué avec im-
Pétuosité par la Garde présidentielle qui
ne fut repoussée qu’aprés trois heures
d’une lutte trée chaude.
On peut dire que le Président Salomon
ne perdit pas une minute dans ce moment
critique ; il prit l’offensive avec une vi-
gucur, une promptitude dans la détermi-
nation qui déconcertaient d’autant plus les
exilés— jue Bazelais, d’aprés des correspon
dants de Port au-Prince, leur avait affirmé
que le Président dégodts ne cherchait
QU Gne occasion pour abandonner le pou-
voir et quitter le pays...
2
jevd Mariage
eudi, 27 Aoiit sera célébré °
Ste-Anne, 46 heures et demie de i
€ mariage de M. Dérat Maur;
lle Maria Jean-Bernard. “uric Sewn ag
Nos félicitations aux futurs éponx.
ee ee
Nouvelles Etranin
Derniéres Dépéohes
PARIS 17. — Des dépéches d’ Algérie wp
noncent qu'un nouveau soulévement sp
pére sur la fronti¢re du Maroc et gu'eg
armée de 25.000 marocains se '
attaquer le poste francais de Co mb
char et de Bon Anan. Le général Lyastey
est arrivé 4 Colomb-Bechar, ow il Organis
une colonne Volante de 4.000 caval
L’avant-garde ennemie MA Noceuvre pris
de Boudenib.
Dans les cercles officiels on déclare gu
ce soulévement est le résultat des excep
tions des agents de Moulai Hafid quis
soit répandus parmi les tribus da Tatil
et le Haut guir
Touton — Lestunérailels des éléves cr
nouniers tués le 12 courant par l’explo-
sion d’une gargousse 4 bord du_batimens
la « Couronne » ont eu lieu avjoard’bui,
Le gouvernement a décidé de désaffecter
le batiment école « La Couronne » pa
ce qu'il n’offre pas toutes les garantias
securité pour son équipage.
Lonpres.— D'aprés le « Daily Tab
graph » le gouvernement anglais se propo
se de lancer un grand emprunt qui serra
4 faire face 4 l’augmentation de la fla
nécessitée par les armements tovjeus
croissants des puissances étrangéres. .
Bertin 17. — La prochaine arrivéesd.
de M. David Lloyd George. le
anglais de I’échiquier cst fortement com
mentée méme daus ’es cercles
Si visite G.ait jusqu’ici considérée comme
n’ayant pour but que l'étude de lorgaasr
tion des pensions de retraites. iL
Certaines personnes insinuent que &
Lioyd George discuttera aussi la situa
navale avec V’insention d’arriver 4 one
En attendant, |’investissement de la vil
fut entrepris de facon si sérieuse pat!
assiégeante forte bientdte de pres. de 7.000.
hommes qu’en moins de douze joars,
sormes Gresseau, quoique victoricar, B
évacuer le Pont trop éloignés pour s¢
au Carretour-Desruisseaux qui nest ¢
un kilometre de Ja ville — et encore
séa voir ses communications Com
vec le Quartier- général révolationaem,
il recut l’ordre du Chef d’exécaus,
de rentreren ville aprés ua deraiet oo
dans lequel il perdit deux de ss
pagnons + yeticnne Supp eure! om
Lasségue. Miragoine eu .
de T crenne Sorel et de Cléobale i
Les troupes da Goavernemest
les ordres du Secrétaire d Be et
Manigat, délégué du Goaverne
genéraux “Anselme Prophete,
quant, Vériquain, Paual-E
. Lepet®,
étion Pierre André et Plaisil Ren
mandant de l’Arrondissement 4
qui s’était enfui encanot, de chez Abecol®
our
— les troupes da gouve aan ie
paient le Détbur 4 Touest, les aes
la Nouvelle-Cité au Sud, le s
a l'Est ; au Nord, les avisos om,
Quest les canons des ilots de
siient leurs boalets sans inqailes ,
tien. D’autre past, les wim i
des sources qai slimentslent
Fru
i
ake
ite a
-
- nermettrait & l’Angleterre et &
wt agne de réduire leurs depenses mi-
-1Es.—- Le bruit court avec ptr
que Ia santé da ror Léopold est
fegement compromise.
Dans les eercles de la cour on dit cepen-
que les nouvelles ‘recues de la
geax 08: le souverain se trouve en ce &O
meat, ne jusifient aucnae i uiétude. ;
La Havane.— Dn reponse invitation
da Président Roosevelt de lei rendre vi-
204 Oys'erbay pour causer avec lui de
bitvation a Cuba, le gouverneur Magoon
" gcompagné du copitaine W. H. Ruan da
15¢ de carvalgric quittera: la Havane de-
main pour se rendre a New-York.
- Lowmaks. - D’aprés une dépéche de Ge-
sive les chefs du parti « Jeane Taurc » se
stapiront dans cette ville a la fin d’Aode
poer y discuter la déposition du sultan et
le choix de son successeur.
Syoxey (Nouvelle Galles du Sud ).—
La population attend anxieusement larri-
vée de la flotte américaine. —
Bertin. - Senor Veloz, chargé d’affai-
sda Vénézucla a présenté aujourd'hui
ses lettres de crcance.
Wastincton.— L’immigration aux Etats
Un's dans le courant de Juillet 1908 a
hé de soixante douze pour cent inférienr
dcellede la période correspondante de
Vanaée précédente.
Pasis.— Rente frangaise : 96. 35;
Havre. — Le vapeur « Westphalia » est
arivé ce matin au Havre venant de Cura-
go et du Vénézuela.
Une harka composée des habitants des
tribes da Tifetet et comptant de 20 4 25
nille combatants menace le Sud Oranais.
Des mesures de sécurité ont é:é prises par
ke glaéral Lyautcy.
, M. Thompson assista hier & une séance
- ola Commission d’enquéte sur l’accident
F las Couronne ». Oa espére qu'il n'y
° ont pes de nouveaux décés parmi les bles-
Avis
Le pablic est avisé que j autorise
MF. F. Stines A agir comme mon
agent 4 Port-au-Prince, .
E. MEYER
Le ComMonoRE W
de Bermuda
tunes de {fa ville, avaient déroarné l'eau.
wce fat aax assiégdés de recourir 4 l'eau
peits. Les privations commengaient et
wee elles, les matadies.
Les esprits les plus légers entrevirent
tors gu’ane révolution pourrait bien n’a-
vor nen de plaisant.
En effet, jamais drame plas héroique,
les peignant et p'us sanglant ne se dé-
te devant un peuple ignare, que celui
| aa bats ba hommes épris de chiméres,
s la moitié d’un village,
Pract fesserrés, bombardés et mitraillés
5 Out portant par une arnsée écrasante —
008 distant quand méme, résistant dix
‘Ron seulement aux balles, anx bou-
gen {8X incendies, mais encore aux mals-
itt Grigor, 4 la faim, au désespoir ;
‘ae \squ'an dernier jour, trop or-
pour se soumetire purement et
t comme on le leurdemandait —
pen-
i quelques-uns en eussent la
Comprenant dans un éclair que la
Reni ans leur mort grandiose et
| Bae moignerait un jour en faveur de
deer méprisée justement a cause d’un
= ititele de la vie, d’an agenouille-
. es instincts et d’
lepnimnace maladive A dire la vérité...
Feaxanp Hiner.
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dhai pour Roaccio of il assistirs aux
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tes, bruyantes, des parfums d’un char-
me subtil et délicat, — Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux of s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ov sourit la gra-
ce triste des perles, des boucies Fo
reilles qui s’étonnent de leurs formes
varide., arneaux de flangailles offrant
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d’amour, orgies de colliers graciles,
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por la transmission de la langue m4-
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letares. Il s’agit de lectures éienducs
@uprenant chaque fois une pay.
ieee certain nombre de pages. Or,
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dea-mains de l’éleve le texte latin ov
grec avec sa traduction én regard. 11
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ses de chiqu2 mot et deo chayue
, sans ob'iger Véieve a fsire,
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loogues, quealqiefois infructueuses,
loujours fastid:euses.
Das tradustisns entre les mains des
@8,Mais c'est le raiversemant de
fedre établi! Pas tint que cela.
Cet seulemant donner a léleve le
@yen que le mii:rea est oblig’ d’em-
yet pour lui meém3. Pourquoi c2
constitue pour celu’-ci une facilité,
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« 6. Lees manuscrits ineérés ou non ne seront pas rendus
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cessor A&A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ree Roax ce Boare Vai.
=e ee een
-~ e
wo war
2
sur la facilité que l’on aa en retenil |de cet examen microscopique, sorti-
la forme. Il faut donc frapper la vuelront les résultals les plus extraordi-
ide Péleéve. Inaires pour le développement intel-
' On obtiendrait ce résultat par le pro-' lectuel de ceux qui s’y livreront. L’ar-
lcédé suivant. Chaque déclinaison,|deur de cette conviction et le nom-
. i, _ ‘chaque couj gaison, aussi bien pour, bre considérable d’années pendant
iméme bien douces, il est souvent im- ts verdes réguliers que pour les vor- |lesquelles les partisans des études
possible, malgrS tous les efforts, de bes irréguliers, s:rout trauserits 180-/latines l’ont professée, paraissent
L’ment, soit A fa main por les enfants ; leur avoir fait néglizer le fond pour la
on les donne ordinairement, in mi- eux memes, soit au moyen de Vimpri-, forme. La forme est peut-¢ctre admi-
lieu d’un auteur, sans que l’enfant sa-|merie, mais en gros caracteéres, faci'e-| rable ; quant 4 nous, nous lui _préfé-
che nice qui précéde, ni ce qui suit;;ment lisib'es 4 distsnce, sur des ta jrons le fond et nous prétendons que
et cette imgossibilité est use cause |bleaux cartonnés mobiles, qu’on sus- les écoliers connattraient mieux celui-
puissanta de® découragement empe-|pendrsit aux murailles de la salle de ci en Slisant intégralement l’ouvrage
chant tout effort ultérieur. » [| est cer-|trauail, dans un ordre méthodique ou'd’un auteur latin qu’en analysant
tain qu’en donnant &-tous tes “erifants|i’éleve se reconnaftrait> rapidement. | avec ‘autant de scrupule quelques-
le moyen da venir a bout de leur. dv-|de fagon a trouver tres vite la conjugai- unes de ses phrases.
voir, on {zur doane un encourag-ment|son et la déclinai-on dont il aurait | « Pour les esprits extrémement ra-
qui suscite i’effort en le récomp=ensant, besoin. On pourrait eucore transcrire res auquels Il’étude approfondia du
Qay dovient la graamaire avec cajles partics’da ces tabeaux qui de- latin peut procurer une culture plus
nouveau systeme pddagogique ? [i esi) imanderaicnt la plus d'espace, sur un: parfaite, plus raffinée,notre méthode
ce tain qu? nous abusono de lt gram-jatias de grand form«t dont un cx’ M- est aussi a conseiller. Elle leur don-
insire daus Venseignement et qi isi| plaire serait fourni a chaque éléve.
eico e-elfyrt demandé est hors ce] « L’éleve aidé de sa traduction et de cette langue, chose indispensable
proporliods avec le résultat obweau. ; entoure des conjug:‘isonset des dé-!' pour en pousser plus loiu I’étude, au
«Je ne veux pas qu'on abrutisse cet)clinaisons toutes expos ¢s asa vue, lieu de les obliger ase trainer suf
eafant », disait Moutaigae, a propos; sera affranchide ces recharches qui /les rudimeats comme Ie fait la mé-
de l’etude de la grammaire. En_n2 profitent aucunement 4 lintelligen:'thode actuelle. Pour étudier une !aa-
fait Pdtuds spéciale et hors text> des|ce, qui ta rebatent au-conotreire et ar-' gue dans toute son essence, il est
ddclnaisoas et des conjugiisons n’est/rétent 4 chaque instant fon essor. Il clair qu'il) tant commencer par la
pas indispensable pour arriver a Vin- abordara sans difficuléd fa lectu'e' comprendre. C’est le contraire qu'on
tulligence de la langay : Pcufant dans/d'un tex’e latin) qwil pourra ainsi essaie, tous les jours, de faire faice
son pays et ladiulte établi en pays é- comprenidre de suite, sans aucune aux enfants. Cette étude approfondie
tranger les apprennenut tout person
comprend:e une versio? prise, comm:
étude préliminaivre et sans miafttre. devrait étre laissée aux candidats a la
ment en les entzudaat. Toute person- Silapporte une attention, mé ne or- licence et au doctorat et étre aban-
ne qui lira dos textes latins ea quin- dinaire, 4 c2 travail, 11 pourra ensui- donnée pour la masse des candidats
lité suffisa.t:,— et cela n’est possible; te reprendre fes passages qu’il auta au simple grade de bachelier, qui ne
qu avec una traduction, — appreaira|cpmpris et les exp!iquer sans traduc- ' peuvent en profiter et qui n’en ont
ies flexions des mots pac la fectare
méme de ces textes.
tion. [Lira de plus en plus vite dans que faire.»
Il convient donc d’épargner a I’éle-
cet exercica et arrivera ainsi & lire en.
ve l’enoui et la perte dstemps qu’en-
facon a fe saisir d’ensemble, & en
coaur, dans la grammaire, les décli-' les approprier.
naisons et les conjugaisons et d’y fai- « Quand I'éléve aura’ ainsi lu et
re les recherches nécessaires pour; compris douze ou quinz2 volumes de Lac de M. Tait
des verbes. Pour cela M. B nois: pro-, ies pensées et les faits contenus dans ‘a la présidence, a déja entamé sa campa-
pose un systéme ingéni ‘ux. ' ces volumes, ce ‘qui, semble-t-il, ! gne électorale ; il vient de la commencer
Il part de coe pi écepte d'Horac-, que, n’est pas & dédaigner. En effet, si 1°6- | par une cure d’amaigrissement.
peu de temps un ouvrage entier, de, .
trainent la néc2ssité d’apprendre par! connattre toutes ives matiéreas et A se ? ATP DUYRRS
trouver le cas des mots® déclinables,! latin, nous le répétons a dessein, il
ainsi que les personne; et le3 tcmps' saura le latin. De ptus, il connattra| M. Taft, candidat “du parti républicain
ce qui arrive A l'entendem nt par les! tude du latin produit sur la cultare’ M. Taft gui améne a la bascule le chif-
de Vintellig2nce des effets aussi mer fre respectable de 295 livres, estime qu’un
yeux se fixe mieux dans la minsire
que ce qui lui parviont par les or-illes; veilleux qu'on le prétend, ces effets pareils poids, admissible, honorable et mé-
qu’on conserve plus facilemeni ia mes =e produiront maieux ainsi, qu’en me décoratif dans la vie privée, peut de-
moire de la forme dun objet timi- étudiant minutieusement e* pour ain- venir dans la vie publique une cause de
neux ou tras éclairé, que cell: dun, si dire 4 la loupe, comme on le fait graves embarras. Uc embonpoint trop flo-
faire aux enfants, la tournure d'une rissant, chez an homme aussi en vue que
objet qui le serait peu ; que la dimen- i
sion et la netteté des objets influent phrase latine, avec la conviction que. l'est anchef d’Etat, est propre 4 exciter l’ene
ee RE
vie, & fomenter les haines de classes, 4 ai-
gti les mécontentements.
Cette seule conrsiddration impoiersit 3
wn président de république, vraiment sou-
cieux de ses devoirs, de sicrifier 1 la con-
corde civile les trésors que voile son
écharpe et la grace opulente qui gonfie son
gilet. M. Taft est en outre d’avis qu’an
Ventre trop épanoui constitue un exccden:
de bagages dont un homme po itique. qui
pretend ctre actif, ne peut guére qu’étr.
né.
a respect de sa fonction, comme linté
rét de | Etat lenpagerait done encore a im-
mo'er sur lautel de la patrie ces chirmes
ermbarrassants.
Une derniére considération aurait décidé
M. ‘Taft 3 cet acte d‘héroisme. Le fauteuil
présidentiel, daze, parai’-il de Washington
Cette circonstance le rend particuliérement
veneiable Mais Washingion, qui était
assez inaigre, ava commandé i sa taille
qul ctaitextz ic. M. ‘Taft, apres un reiour
sur lui meme et ses 295 §livres, aurait did
amen? dreconnai re qu’od le pere dz: la
COMSLitU.IoN avait pas-¢ ne passcrait pas
enfant.
C’est pourjuoi, M2 Tar veut se. faire
Séance dm mardi 18 Aodtt 1908
A la séance d hicr, la Chambre vota dif-
férentes lois prolongeant de deux années
le délai accordé pour i'exécution des con-
trats suivants ;
Séna‘eur C_ Rigaud et Emile Nelson. —
Papeterie.— Député Narcés Leconte. — Eclai-
rage élec'rique des Gonaives.-- Dépuré Jh.
Dégratt et Augustin jeune.— Eclairage élec-
trique des Cayes et de Jérémie. — Dépuré
P. William.— Eclairsge électrique de Port-
de-Paix.— Député C. Gabriel et Thomas
Paret.—Wharf, du Cip et de Port au-Prin-
ce.— Sénateurs S. Witliam et R David. —
Pont sur l’Estére.
On vote ensuite une loi créant une char-
e de Sous-Chef de bureau & la Chimbre
fies Députés et une autre sanct’onnant le
contrat Léon Nau.
Par ce contrat, M. Nau est autorisé a
établir sur l’Artibonite et ses affluents une
ligne de chalands 4 vapeur ou remorqueurs
pour le transpor: d-s denrées et des mar-
chandises et ce, pour uw p'triode de tren-
te ans li sengage 4 ettectuer un départ
chaque s:maine de la Grande Saline et re-
tour. — Leconcessionnaire fera le service
maiprir, La cure finie, on pourra caleuler {de la route de la Grande Saline aux villes,
exatiimnent ses chances :
rale seraen raison inverse de celle de son
assiette.
Chambre des Dépu és
Séance du lundi 17 Aodt 1y908
Comme on est a la fin de la session, les
travaux Idpislaufs 4 liqguider absorbent tone
tes les sdances qui sont trés laborieuses
Apres les formalités d’usage, on a en-
tendu lecture du Rapport de la Commis
sion des Comptes généraux conc!uant 4 la
d ‘charge des Secrétaires d’E-at qui ont gé-
ré les atfa'res publiques pendant les exer-
cices 1906 1907. Un alinéa de ce rappor;
sa surface Clecto- | bourps et autres tieux de lIniérieur.
Ia Chambre statue sur les cummunica-
tions du Sénaret alopte tes modifications
apportécs par le Grand Corps aux budgets
des Relations Exiérieures, Cultes, Travaux
Publics, Agricutture etc.
Aujourd’hui, séance tréss importante.
Timbres-Poste oblitérés
Mr Epovarp Frré&re désire ache-er des
timbres haitiens oblitdrds A une gourde le
cent. 19 Avenue Magrsy ( Chemin du Petit-
Four ).
Décés
Nous apprenons ia mort de Curnxysos-
fournit l'occasion au Secrétaire d’Etat deg | THOWE Pierre Prancis, décédé a Pétion-Vil-
Finances de prononcer un vibrant discour,|le ce matin 410 heures et demie. Ses fu-
ou il fait lapologie de son Départemert. | nérailles auront lieu dema‘n, 20 Aoat, a
La loi modifiant l’article 44 du code|2 heures de l’aprés midi, a1
d'Instruction criminelle est ensuite votée | t¢ ¢t |’inhumation se fera au c
ise S:-Pier-
etieie ex-
et le Dépuré Valembrun fait le dépdr d’u-| tétieur de Port-au-Prince.
ne proposition de loi augmentant de 50 0/o
les appointements du personnel de lensci-
gnement supérieur et de certains membres
des écoles secondaires.
FEVILLE
DU 19 AOUT 1908
(13)
ROMULUS
VII
TON DU « MATIN », lire les lettr
Nos condoléances 4 sa famille.
~— Les amis qui n’auront pas regu de billet
de faire-pare sont priés de considérer le pré-
sent comme invitation. -
es pressantes écrites par Buze-
lais 2 ce personnage falot, qui peut-étre n’a
jamais existé - bien que la prise d’armes
des Cétes-de-fer, en Aout, lui edt été at-
tribude. Cléovil Modé était tellement un
inythe, qua un Certain moment, le Pré-
sident Salomon s’est servi de son nom
contre Bazelais. Oa sait que les mythes
appartiennent 4 tout le monde — surtout
Romulus etait parti 4 cheval le matin| les mvihes révolutionnaires.
méme de l’arrivée de ces messicurs
compagaant trois exilés jacméliens Du
rier Cazcau, Kenscoff ainé et Viciére Chan-
latte dans une mission auprées d'un certain
Cléovil Modé, des Céres-de-fer. Les mis-
sionnaires ne purent sans doute aller bien} deux heurcs de la ville,
» ac- : .
r-|{27 Mars, avait ressemblé 4 une ville--en
Cepeadant Miragoane qui, au matin du
féte, cut ui tout autre aspece dans laprés-
midi de ce méme jour. Des bruits qu’une
bataille singlante avait eu liew au Pont 4
circulérent avec
loin, car ils furent bientét de retour. C-{intensité. Comme plusieurs MiragoAnais
Cléoville Modé était Phomme sur qui Bs. | avaient accompagné Boileau Laforest qui] M
zelais semblait_compter le plus. Chanlatte|s était chargé d’a
qui, parait-il, le connaissait, fut placé au mandant de la Place du « Tyran »
« Carrefour Desruisseaux » -- endroit situg}Savait campé la
4 Vintersection des routes du Pont, d’A-| mes,
quis etde Jacmel par la montagne afin] les
, {] voir que Pennemi était chassé du Pont et
présence de « ces imessieurs «| que du coté des « Soldats de la Révolu-
A Miragoine, Cléo-} ton », il n’y avait
se serait cinpressé de venir 3, Beaugé, de Port-au-
entrer en communication avec lui, quan
sachant la
sur le pied de puerre
vil Modé
ler faire déguerpir le com-
u’on
avec une centaine d’hom-
Vinquiétude s’étiit emparée de tous
esprits. Bientét une pub'ication fit sa-
u'un bless#, Annuibal
rince, un des plus fins
la tete de ses hommes leur apporter sox] tireurs parmi les exilés, tous tireurs excel-
concours puissant. De cette fagon on se-
Tait assez nombreux pour lever la mar-
che sur Port au-Prince.
C'est une tristesse, en vérité, que de
lents.
Bien avant la publication officielle, Boi-
leau avait eu soin d’annoncer sa victoire 4
la population, en parcourant la ville au
--
———
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S.-MARTIAL
Marpi 18 Aout
Barometre 4 midi 762, 8°"
20 3
32.9
minimum
maximum
(moyenne diurne 26 2
Cicl tres nuageux le matin : presque
clair entre roh du matin et 2 h de I’aprés-
mi ; couvert aprés 5 h. du soir.
h. 15 ; coup de vent trés fort (16"
par seconde ). suivi d’orage et de pluie ;
28,0 ™/™. La température s’est brusque-
ment abaissée jusqu’s 20,3, pour se rele-
ver pendant la nuit.
Le barométre est en baisse.
R. BALTENWECK
Comité de souscription au
Profit des Pompiers Libres de
Port-au-Prince
2™° LisTE D& SOUSCRIPTION
Report dela 1'* Liste G. 1046
Me Edmond Oriol G. 2; R. Geffries
G.o 50; Dr. Jules Borno G. 1; R.H.
Gordon G 5. Compagnie d’Exploitation
Agricole et Industrielle G. 5 ; Me Auguste
Bonamy G. 10 ; Frédéric Elie, Usine 3
lace de Port-au-Prince G. 5 ; Gerlach &
Co G 15. W. Hepple & Co G.5; H.
A. Stecher G. 40 ; G. Blot G. 5 ; Th.
Dossous G 20; B. Z.ke G. 5 ; Antoine
J. Audain G 3 > Joseph Nadal & CeG.1o ;
Sa Grandeur Mgr. Pichon G. 2 ; Pére L-
Guidec G. 4 ; Elie Bedouet G. 2; David
Chancy G. ro.
Total 2me Liste a
Température
149,59
To:al Gourdes 1.195.50
Total tre Liste or américain P. 129
Révérend Pasteur Picot « 5
Justin Thomas « 5
Total or. P. 139
B:ochure
Nous avons regu une brochare int tulée
Por Patria, éditée a | Imprimerie Amblard.
Tou.es nos félicitation 4 l’auteur, M. le
dépuré M. Morpeau.
grand galop de son cheval et en criant
tue-téte 4 chaque carrefour :
— Nous tatllé yo !
Un poste fortifts fut imme liuement éta-
bli au Pont sous le comman! nent de Gé
lus Bienaimé.
Il n’écait_ que temps, des troapes arri-
vées de Petit-Goive attaquérent sans suc-
cés le Pont, le lendemain 28: Gélus Bien-
almé blessé dut remettre le commande-
ment au fameux Désorm:s Gresseau. Les
troupes du gouvernement— les « envahis-
scurs » comme on les appelait — furent
encore repousstes le a9. Le 30, les avisos
VEgalité, et le Raynaud, pararent devant
le port et commencérent a débarquer des
soldats ala Source Salée. Le samedi zr
ars au matin, le rempart du Détour,
dans la ville méme, était attaqué avec im-
Pétuosité par la Garde présidentielle qui
ne fut repoussée qu’aprés trois heures
d’une lutte trée chaude.
On peut dire que le Président Salomon
ne perdit pas une minute dans ce moment
critique ; il prit l’offensive avec une vi-
gucur, une promptitude dans la détermi-
nation qui déconcertaient d’autant plus les
exilés— jue Bazelais, d’aprés des correspon
dants de Port au-Prince, leur avait affirmé
que le Président dégodts ne cherchait
QU Gne occasion pour abandonner le pou-
voir et quitter le pays...
2
jevd Mariage
eudi, 27 Aoiit sera célébré °
Ste-Anne, 46 heures et demie de i
€ mariage de M. Dérat Maur;
lle Maria Jean-Bernard. “uric Sewn ag
Nos félicitations aux futurs éponx.
ee ee
Nouvelles Etranin
Derniéres Dépéohes
PARIS 17. — Des dépéches d’ Algérie wp
noncent qu'un nouveau soulévement sp
pére sur la fronti¢re du Maroc et gu'eg
armée de 25.000 marocains se '
attaquer le poste francais de Co mb
char et de Bon Anan. Le général Lyastey
est arrivé 4 Colomb-Bechar, ow il Organis
une colonne Volante de 4.000 caval
L’avant-garde ennemie MA Noceuvre pris
de Boudenib.
Dans les cercles officiels on déclare gu
ce soulévement est le résultat des excep
tions des agents de Moulai Hafid quis
soit répandus parmi les tribus da Tatil
et le Haut guir
Touton — Lestunérailels des éléves cr
nouniers tués le 12 courant par l’explo-
sion d’une gargousse 4 bord du_batimens
la « Couronne » ont eu lieu avjoard’bui,
Le gouvernement a décidé de désaffecter
le batiment école « La Couronne » pa
ce qu'il n’offre pas toutes les garantias
securité pour son équipage.
Lonpres.— D'aprés le « Daily Tab
graph » le gouvernement anglais se propo
se de lancer un grand emprunt qui serra
4 faire face 4 l’augmentation de la fla
nécessitée par les armements tovjeus
croissants des puissances étrangéres. .
Bertin 17. — La prochaine arrivéesd.
de M. David Lloyd George. le
anglais de I’échiquier cst fortement com
mentée méme daus ’es cercles
Si visite G.ait jusqu’ici considérée comme
n’ayant pour but que l'étude de lorgaasr
tion des pensions de retraites. iL
Certaines personnes insinuent que &
Lioyd George discuttera aussi la situa
navale avec V’insention d’arriver 4 one
En attendant, |’investissement de la vil
fut entrepris de facon si sérieuse pat!
assiégeante forte bientdte de pres. de 7.000.
hommes qu’en moins de douze joars,
sormes Gresseau, quoique victoricar, B
évacuer le Pont trop éloignés pour s¢
au Carretour-Desruisseaux qui nest ¢
un kilometre de Ja ville — et encore
séa voir ses communications Com
vec le Quartier- général révolationaem,
il recut l’ordre du Chef d’exécaus,
de rentreren ville aprés ua deraiet oo
dans lequel il perdit deux de ss
pagnons + yeticnne Supp eure! om
Lasségue. Miragoine eu .
de T crenne Sorel et de Cléobale i
Les troupes da Goavernemest
les ordres du Secrétaire d Be et
Manigat, délégué du Goaverne
genéraux “Anselme Prophete,
quant, Vériquain, Paual-E
. Lepet®,
étion Pierre André et Plaisil Ren
mandant de l’Arrondissement 4
qui s’était enfui encanot, de chez Abecol®
our
— les troupes da gouve aan ie
paient le Détbur 4 Touest, les aes
la Nouvelle-Cité au Sud, le s
a l'Est ; au Nord, les avisos om,
Quest les canons des ilots de
siient leurs boalets sans inqailes ,
tien. D’autre past, les wim i
des sources qai slimentslent
Fru
i
ake
ite a
-
- nermettrait & l’Angleterre et &
wt agne de réduire leurs depenses mi-
-1Es.—- Le bruit court avec ptr
que Ia santé da ror Léopold est
fegement compromise.
Dans les eercles de la cour on dit cepen-
que les nouvelles ‘recues de la
geax 08: le souverain se trouve en ce &O
meat, ne jusifient aucnae i uiétude. ;
La Havane.— Dn reponse invitation
da Président Roosevelt de lei rendre vi-
204 Oys'erbay pour causer avec lui de
bitvation a Cuba, le gouverneur Magoon
" gcompagné du copitaine W. H. Ruan da
15¢ de carvalgric quittera: la Havane de-
main pour se rendre a New-York.
- Lowmaks. - D’aprés une dépéche de Ge-
sive les chefs du parti « Jeane Taurc » se
stapiront dans cette ville a la fin d’Aode
poer y discuter la déposition du sultan et
le choix de son successeur.
Syoxey (Nouvelle Galles du Sud ).—
La population attend anxieusement larri-
vée de la flotte américaine. —
Bertin. - Senor Veloz, chargé d’affai-
sda Vénézucla a présenté aujourd'hui
ses lettres de crcance.
Wastincton.— L’immigration aux Etats
Un's dans le courant de Juillet 1908 a
hé de soixante douze pour cent inférienr
dcellede la période correspondante de
Vanaée précédente.
Pasis.— Rente frangaise : 96. 35;
Havre. — Le vapeur « Westphalia » est
arivé ce matin au Havre venant de Cura-
go et du Vénézuela.
Une harka composée des habitants des
tribes da Tifetet et comptant de 20 4 25
nille combatants menace le Sud Oranais.
Des mesures de sécurité ont é:é prises par
ke glaéral Lyautcy.
, M. Thompson assista hier & une séance
- ola Commission d’enquéte sur l’accident
F las Couronne ». Oa espére qu'il n'y
° ont pes de nouveaux décés parmi les bles-
Avis
Le pablic est avisé que j autorise
MF. F. Stines A agir comme mon
agent 4 Port-au-Prince, .
E. MEYER
Le ComMonoRE W
de Bermuda
tunes de {fa ville, avaient déroarné l'eau.
wce fat aax assiégdés de recourir 4 l'eau
peits. Les privations commengaient et
wee elles, les matadies.
Les esprits les plus légers entrevirent
tors gu’ane révolution pourrait bien n’a-
vor nen de plaisant.
En effet, jamais drame plas héroique,
les peignant et p'us sanglant ne se dé-
te devant un peuple ignare, que celui
| aa bats ba hommes épris de chiméres,
s la moitié d’un village,
Pract fesserrés, bombardés et mitraillés
5 Out portant par une arnsée écrasante —
008 distant quand méme, résistant dix
‘Ron seulement aux balles, anx bou-
gen {8X incendies, mais encore aux mals-
itt Grigor, 4 la faim, au désespoir ;
‘ae \squ'an dernier jour, trop or-
pour se soumetire purement et
t comme on le leurdemandait —
pen-
i quelques-uns en eussent la
Comprenant dans un éclair que la
Reni ans leur mort grandiose et
| Bae moignerait un jour en faveur de
deer méprisée justement a cause d’un
= ititele de la vie, d’an agenouille-
. es instincts et d’
lepnimnace maladive A dire la vérité...
Feaxanp Hiner.
( A severe )
Le Ministre de I’Intériear fart aujour-
dhai pour Roaccio of il assistirs aux
obséques de M. Arséne Houssaye.
_ Le contre-amiral de réserve Michel Fer-
dinand est décédé.
La Maison Martino et Ferrari pour
cause de liquidation, met en vente, a
des prix modérés, le stock de meu-
bles qu’elle a en magasin.
_Elle se tiendra toujours a la dispo-
sition du public poar les commandes
de meubles de tout style et sur cata-
te Halts a"
Toutes les élégances rares_ discré-
tes, bruyantes, des parfums d’un char-
me subtil et délicat, — Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux of s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ov sourit la gra-
ce triste des perles, des boucies Fo
reilles qui s’étonnent de leurs formes
varide., arneaux de flangailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes shatnes massives, des Cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
A de Mattéis & Co
qui est située aujourd’hui a l’Ancien
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de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant & tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
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