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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00405
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 18, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 414.
PORT-AU-PRINCE ( Hait )
Mardi, 18 Aoat 1908.
Le Hatin
ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE} Un Mors. .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mois.
ETRANGER........ Trois Mots.
Pour
————
On adéja écrit bien des ouvrar: 5
pour discuter l’utilité plus Ou moins
grande du latin et du grec. Je n’entends
pas soulever de nouveau cette grande
question. On cornmence cependant a
recoonaltre que l’enseignement de ces
deux langues, sans utilité pratique ne
convient qu’a un petit nombre de jeu-
ns gons, 4 ceux qui se destinent au
sxerdoce, ou qui désirent acquérir
use plus haute culture intellectuelle.
Latort est de mettre la masse des
jeunes gens qui suivent !’enseigne-
ment second iire a4 une étude qui de-
Tener’ réservée a un petit nombre
oles.
Mais ce qui aygrave considérable-
Mint cette erreur, c’est que dans 1'é-
tatactuel des méthodes d’enseigne-
Ment, le latin et le grec absorbent la
plus grande partie du temps consa-
cté aux études. Il y a, entre l'effort
demandé etle résultat obtenu, une
preportion qui frappe tous Irs
8.
. Olivier Benoist fait ressortir en
> Dons termes cette anomalie: « 4
ois ans, un enfant comprend sa lan-
fe maternelle, 4 quatre ans il la par-
*. Eu une année, au plus en deux
we un enfant plus agé, ou un
ulte, qu'on envoie en Angleterre ou
fa Allemagne comprend et parle la
qu ue du pays. Comment se fait-il
tod six et méme huit années d’é-
&8 laborieuses, les éléves de nos
68, qui se présentent au bacca-
ha ne puissent qu’avec difficulté
lignes? version latine de vingt-cing
bctio’ €n deux heures, a l’aide d’un
tea Onaire, et qu’un tiers environ
hire set des =candidats arrivent a
titres tpoeevOir passable, les deux
Une lers étant ajournés ? »
hoane méthode d’enseignement qui
Deena ee résultats aussi négatifs est
Mraiem ent mauvaise. On est gé-
i isposé & en convenir ;
teat og 12° lon apercoit moins, ce
© ot leg nv 2e8 qui la rendent ineffica-
Moyens de la modifier.
TIO" Nouvatis.— Edmond De-
tout ce qui concerne l’Administra
lmmentrésoudrela question du laine»
QUOTIDIEN
Ee
Diaxcrzur :
|
-G. 4. | Clément Magloire,
« 3.60 ! —
6 REDACTION-ADMINISTRATION
« . ¢
‘
45, RUE ROUX, 45.
que, on prenait ca et la, quelques pas-
sages e: vous interdisait de lire le
sister 4 une pareille méthode de_lec-
ture et (quelle idée pourrait-on avoir
de ce chef-d’ceuvre? On sait assez
qui apprend sa langue maternelle, par d'ailleurs que la jeunesse tournée
la méthods naturelle : il entend un,aucommerce des anciens par cette
nombre considérable de mots et de;méthode parcellaire ne les connatt
Pour ecia, il faut observer Venfant|
phrases qui lui sont dites par des per- | pas, ne les gotte pas, et n’emporte le:
sonnes ayant intérét a les lui faire; plus souvent decette étude de sixa
comprendre Avant d’arriver sur seS|sapt années que le désir violent de ne
lévres, les mots et les toursde phira-; plus en entendre parler jamais. Voila
ses se sont installés dans son, esprit, un césultat qui, du moins, est supé-
se sont yravés dans sa mémoire, ili riedrement atteint ; mais ce n’est sans
comprenait avant de pouvoir articu-| doute pas celui que l’on avait en, vue.
ler un seul mot. « Quand, a deux ans | En «abandonnant un3 méthode qui
environ, un enfant commence 4 pro-' donne aussi peu de résultats, on ne
noncer quelg ES phrases, c’est-a-dire' risque donc pas grand’chose,
afaire des themes, quelle quantile’ saurait grandement compromettre 1’é-
innombrable de verisionsoriles n’a-t-il tude des langues anciennes: on peut:
pas déja faites! Ces versions, c'est jnnover en toutesécurité de conscien-
Sa mére qui !es lui a fait faire. Chaque’ ce, en étant bien sdr que l'on n’aura
fois qu’ele lui mon-tre un objet et jamais Aa reyvretter ce qu’on laisse der-
qu’elle lui en dit lenom, elle lui fait) rire soi, comme l'a démontré avec
faire une versiou a l'aide d'une tra-itant d’autorité M. Jules Lemattre.
duction. Voit-on le nouveau-né peiner nee ee ee eee
beaucoup lorsque sa mére lui ap-
prend a paler, forsque sa mére lui
apprend toutes choses? Ce sont des
PALES DIETRRS
sourires perpétuels échangés entre! a
eux. » RENSEIGNEMENTS
Ce ne sont pas des sourires qu’¢-
changent entre eux.Je maitreet 'éleve. METEOROLOGIQU ES
[1 semble gquwon ait accumulé 4aplai-
sir les difficultés sous les pas du_
malheureux écolier, en mettant l’étu- |
de de la grammaire 4a l’entrée de I’en- |
seignement des langues. Par elle-mé-|
me, cette étude est aride pour un es- | Luxpi 17 Aout
rit réfléchi : elle est décidément re-| Baromete A midi
utante pour des enfants, qui nap-
prennent, juand ils l’apprennent, cet
amas de régles de syntaxe et d’excep-
tions, de conjugaisons et de déclinai-| Cie] trés clair le matin ; un peo nua-
sons, qu’a force de répétitions machi- geux l’aprés-midi ; couvert a 7 h. du soir.
nales et par un purexercice de mé-/|4 gp. 45 orage et pluie 2,2"/"
moire. éthod ivie “pour les expli Le barométre est stationnaire.
méthode suivi -
cations de textes vient encore nuire Navirede guere
i ‘ét. fait jamais lire aux
a Vintéret. On ne } Hier est entré le navite de guerre Taco-
enfants des ouvrages entiers, mais 1 vite
seulement certains passages, et d’une: ma de la marine américaine, commandant
facon extrémement lente, quelques John Hoods. © .
lignes setiement par jour, ce qui, on| Le navire jauge 3.100 tonnes, est armé
ep conviendra, n’est pas un moyen de de 18 pices de canon et monté de 264
les intéresser beaucoup & ce que Ccon~ | hommes d"équipage et de 18 officiers.
tient le texte. C’est comme si, dans! Les saluts d’usage ont été échangés
me ee ee ee ee + re em ee
Cohlweerwvatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
762, 32/"
23. 3
| Température{mazimum
\ asia
moyenne diarne 27 7
LE NUMERO 10 CENTIMES
tion du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonne-Foi.
un roman ou dans un récit quelcon-
reste. Quel chef d’ceuvre pourait ré-jq
on ne
Les abonnements partent du 1*T et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou non ne seront pas rendus
eo ——- —--
M. Auguste Magloire
Notre remarquable collaborateur, Mr
Auguste Magloire a été victime d’un acci-
ent gai lui a fait aux deux mains de doa-
loureuses brilures, le mettant dans |’im-
:possibilité de tenir la plume.
, Nos lecteurs seront donc privés pendant
:quelques jours de cette parole convaincue
‘et sincere, profonde et courtoise du chef
,autorisé de notre campagne sociale.
| Le Matin fait des voeux de prompte
| guésison pour ce collaborateur au mérite
' discret dont le dévouement et I’intelligence
‘ont si largement contribué 3 lui assuret
\le prestige et l’autorité.
Un Consul toujours en vil-
| légiature
Des renseignements que nous avons re-
gus de plusieurs amis de cette place et
confirmés par notre correspondant, il res-
sort que la République a confid le soin de
défendre ses intéréts commerciaux a Bor-
deaux, 4 un Consul gui sait choisir ses
moments de loisir er les passe tranquille-
ment en villéyiature, sans se soucier da
préjudice causé aux commergants. Nous
devons ajouter tout de suite quae ce con-
sui est aussi commergant et a trouvé ce
moyen commode de soutenir avec avan-
tage la lutte avec ses concurrents.
Voici ce que nous extrayons d’une let-
tre adressce 4 un importateur d’Haiti :
; ® Vous étes au courant des incidents
qui se sont produits avec Monsieur le con-
sul d’Haiti 4 Bordeaux, incident dont
nous avons fait part 4 la Légation a Paris.
Si dans vos relations, il vous était possi-
ble d’agir auprés du Gouvernement hai-
jtien, il faudrait prier Monsieur le consul
'd’Haf:i 4 Bordeaux de vouloir bien se fai-
‘re suppléer. ‘lorsqu’il va en villégiature,
‘car il n’est pas admissible qu’un consulat
reste, en l’absence du titulaire, sans per-
sonne pour donner la signature en lieu
et place du Consul. »
t ce n'est ni une fois, ni deux fois
c’est toujours la méme histoire. dés que
'M. le Consul a fini d’expédier ses mar-
lchandises et qu’on n’a pas eu la chance
de le surprendre.
On comprend bien que les intéréts de
‘ beaucou *honnétes commergants sont
|continuellement menacés et qu’un tel état
de ne peut pas étre toléré. D’sile
‘leurs, dénoncer le fait aa Gouvernement
n'est ce pas du méme coup supprimer ane |
chose injuste et vexatoire ?...
!
4
Timbres-Poste oblitérés
Mr Epouarp Férre désire acheter des
haitiens oblitérés a une pourde \e
Avenue Magny ( Chemin du Petit-
Mariage
En !'Eglise Crthédrale sera célébré le}
jeadi 20 Aout courant le mariage de Mile} timbres
Crairt Larateux avec Mr Puivippe BripG-| cent. 19
MAN. Les miriés seront conduits 4 l’autel| Four ).
par Mme Jules Laville accompagnée de M Loterie de Port-au-Prince
Edmond Lilavois. Au profit des Pompiers Libres
Nos compliments aux futurs époux. Ga ie pan GEORGES COBY
A qui les poules Tirage du 16 Aout 1908
On informe qu‘un colis contenant un Sin E I
certaine quantité de poules a été deébarqué . " oa, ta:
aux:Cayes, par le steamer Sulvador. Person- Voici la liste das lo's gagnants :
ne n’ayunt réclamé ce colis, il a ét¢ dépose Le No 13¢a gagné G. 70,
au bureau du port de cette ville 4 la dispo- le« 261 « « OD.
Les Nov suivants ont gagné chaccn
sition du proprictaire.
G. 10: N- 185, 272, 443.
Secrétairerie d’Etat
dss Relations Extérie:res| [.es No anivants, ont gagné «hacun
Par communication datée du 8 Aouad: G. 5:67, 93,
courant, M J. A. Cimpuzino a notitié 4 Le Contrat Sch'‘ess
se Département que le Gouvernement Cu Nous avions promis de revenir sur les
bain a décidé que la Mission de Cuba en | Contrats présentés derniérement par le Se-
cette résideace ne donnera asile a aucun ré- crétaire d'Etat des Travaux publics. Novs
fugié haitien. commergons par celuide Mr J. M. F
Schiess qui cst d’un grand intérét, car il
Secrétair rie d’Etat ouvre un merveilleux champ d’activité
de’l'Intérieur|aux énergies haitiennes en méme_ temps
gu’il introduit chez nous un systéme d’ex
ploitation rémunérateur dont profiteront
tous nos agriculteurs.
Au lieu de nous étendre sur les avan-
tages de ce contrat dont l’exécution exi-
gera beaucoup de capitaux et de bras,
nous en mettons les grandes lignes sous
les yeux de nos lecteurs qui seront heu-
reux de voir dans l’avenir l’espoir d’un
travail honnéte résolvant pour eux le dif-
ficile probléme de l’existence.
f
$s
Donne avis que, par décision Idpitslative,
les sinistrés du 1o Juillet expiré sont appe-
lés. comme ceux des 5 et 6 du méme
mois, 1 bénéficier des 500 000 gourdes gui
sont destinées 4 tre réparties paemi lcs
victimes de ces deux incendies.
Echo de Lascahobas
Mercredi dernier, a érd celébré en l’Eglise
paroissiale de Lascahobis le mariage de M*
Théoma Victorin, gretfier da Tribunal de |" fe. Gouvernement concede a M. FE.
Paix, avec Mlle Ctoti'de Dennizard. Les Schiess, pour une période de cinquante an-
époux ont été conduits 4 l’autel par Mme. : .
. . nées enticres et consécntives une quantité
Thermide Rémy et M. Meérisca Merette. — de terres pouvant aller jusqu’s cent mille
Miles Ananie Dubuisson ec Alma Remy} cres du Jomaine de l’Etat. situées dans le
u’accompagonaient MM. Murat Jolly et Départ t du Nord
upéra Péralte ont quéré. rréement ca Nore.
Compliments aux époux Victorin es dites terres devant, pour commen
Objets volés pour l’exportation, laquelle culture de-
. . . oa. ».. :. |Mmande une trés grande humidiré, le con-
rroduit pi oe ee core Seat in: cessionnaire choisira les dites terres dans
Hor, , 5 i i -
et quelques bijoux de prix. les régions ou les pluies sont les plus abon
— Avis en est donné a la police. dantes.
Port-au-Prince, le 14 Aodt 1908.
les fruits tropicaux et aussi la canne 2 su-
CuarL_es MARTEL.
cre, l'objet principal de 1’exploitation,
la Révolution, auront a déléguer un nom-
eS aoe 19082) bre proportionnel de leurs membres—ces
R OM TL US blée générale pour former le Gouvernement
_—— jusqu’a l’élection du nouveau chef del’Etat.
VI
(Suite)
Quelques secondes apres, M. Trévier se} — J'ai le regret de
trouvait en face d’un homme de taille un | eepter dit M. Trévier.
eu'au-dessous de la moyenne et vétu d'un ~ Pourquoi, voyons ?
abit militaire vert foncé et d’un pantalon| —Parce que c'est une idée arrétée chez
blanc. C’ctait Boyer Bazelais. moi de ne jamais me méler de politique.
Il accueillit M. Trévier avec aisance ; et [Je suis anit-révolutionnaire jusqu’au plus
sur un ton de bonté affectueuse, il invirg|intime de mon étre.
le commercant 4 s’asseoir pres de lui. Alors le Chef d’exécution se mit 4 faire
Le Chef d’exécution exposa dans un lan | un tableau exact, en somme, de la situa~
gage tres net le but de son expédition quiltion politique du pays, expliquant que
tait_ d’établir le régne des principes sous |l’absolutisme étant le régne du bon plai-
Végide de la Constitution de 1867; dit que|sir ne pouvait étre que contraire au déve-
la révolution était organis¢e de maniére | loppement des uples — lesquels n’évo-
réussir indubitablement ; que le fait seule |luent que sous *impalsion du libéralisme
ment du débarquement des exilés 4 Mira | dont l’essence est le contréle, enfin i! con-
godne allait produire une commotion extra-|clut de la nécessité pour les hommes de
ordinaire dans tout le pays; que la Révo-| mérite de ne pas se désintéresser des af-
lution allait se propager comme une trainée | taires publiques, car l’absentéisme, en po-
de poudre d’un bout 2 l’autre de la Répu-|litique, est chose d’autant plus grave
blique , et que au fur et 4 mesure desjqu’Halti a une mission d’honneur 4
sions, des comitds devront étre|/remplir dans l’histoire de I’humanité, et
composés des principaux personnages desique le mérite individuel de chaque hat-
ne pas pouvoir ac-
F, | ront
FEUILLETON DU ¢ MATIN »ylocalités, lesquels comités, au triomphe dejtien est représentatif de tout
pour commencer, est la culture et lex-
portation de la figue banane. Comme les
plants de figue banane— de la bonne
qualité marchande - ne peuvent pas se
trouver en Haiti en quantités suffisantes
pour I’érendue des plantations projetées et
devront étre importés de la Jamaique ¢t
de l'Amérique Centrale a grands frais, afin
d’introduire et d’établir la dite quantite
de plants dans le pays et Atitre dencou:
rugement au concessionnaire pour linau-
guration de cette industrie dans le pays, le
Gouvernement Haitien s’engag: 4 paycr,
unr fois pour toutes, au concessionnatre
ou 3 ses ayants-droit une prime de ving!
dollars or américain par acre plantée en fi
gues-bananes jusqu’d la concurrence de
six mille acres.
— Une fois les 6.000 acres plantés ci
donnant des fruits, le concessionnai'c
s’engage a distribuer gratis sous le contro-
le d’un agent préposé a cet effet, aux pe-
tits cultivateurs haitiens dans la région des
terres concddées autant de plants qui au-
été importés originellement pour
lanter les 6000 acres, et continuera a leur
ournir des quantités additionnelles au fur
et 2 mesure du dcveloppement de cette
culture.
— Leconcessionnaire pourra créer des
moyens de transport ot il n’en exis‘e pas
encore et ot ils seront nécessaires pour lc
transport {des produits de l’exploitation,
par l’établissement de voies ferrées, voi-
tures automobiles. etc.
— Aussitét qu'il y aura des quantice:
suffisantes de fruits pour faire des ex ¢-
ditions 4 I’étranger, le concessionnairce
s’engage 4 inaugurer une ligne de bateaux
mensuelle, bi-mensuelle ou hebdomadaire |
— selon que le besoin s’en fera sentir—
pout le transport des fruits entre Haiti et
"étranger.
— Les deux-tiers des employés de l’ex-
ploitation seront haitiens.
Comme on le voit, le contrat Schiess
tend a faire apprécier le pays 4 l’extérieur
en faisant valoir ses ressources offertes a
exploitation par le Gouvernement lui-mé-
me qui garantit et pro:ége le travail. Cela
suffra pour apprivoiser les capitaux ¢tran-
gers toujours y hésitants lorsqu’on nous
— Quoique se réservant de planter tous] représente comme un peuple turbulent, en-
clin seulement aux guerr.s civiles et aux
luttes stériles.
Donc, ne nous abstenons pas, conclut-il.
té le frappa. Dans cet homme au
croit juste — pas le vaniteux qui n’entend
que donner une idée avantageuse de sa
personne sans posséder des qualités soli-
e
s de fond.
— Alors, Monsieur Trévier, nous poa-
vons compter sur vous.
— C'est impossible. J’éprouve une sym-
pathie profonde pour votre personne et
pour vos idées, je vous sens un grand coeur
une grande Ame, c’est pourquoi j'au-
et
rais
¢c
me,
aimé 4 vous étre agréable en quelque
mais pas jusqu’d me jeter dans une
révolution. Et cetle que vous inaugurez
me parait si grosse de conséquences désas-
treuses si vous échouez, que je tremble rien
quen pensant 4 la responsibilité morale
QUi pésera sur votre nom.
tévolutionnaire demeuta un
|sur place un quart de sa valeur.
e€ une race.
M. Trévier écoutait cette voix chaude,
membres-délégués se réuniront en assem-|colorée, nuancée, dont l’accent de sincéri-
Visipe
provisoire qui aura a administrer le pays] pale, au front large et ala baibe de pro-
phéte, il sentit un orgueil i:n:mense— et
C’est ainsi, par exemple, que M. Etienne|si comme personne ne Vignor:, la vanité
Trévier a été choisi pour faire partie dujest un ridicule et méme un v'c:, Porgueil
comité en tant que notable de Miragoane. | qui est le sentiment qu’un homme de va-
leur a de sa valeur, est une qualité et une
trés haute. L’orgueilleux fera le sacrifice
de sa fortune et de sa vie pour ce qu'il
vons admire et je vous esti-
inl Dra
Derniéres Dépéches
TANGER 17.— Une dépach
la tlépgraphie sans fil annonce qa et
du sultan Ab El-Aziz a remporé gag
grande “icioire sur celle de Moulai Hafd
ams un récent engagement
marche sur Marrakech’ Pendant
C: tte dépeche dit que la défaite de I’e,
nemi a été complete et que ses pertes oy
été de 300 tuds et de 500 blessés.
Le butin a été si grand que les tr.
impeériales ont eté obligées de le vena
Une autre colonne de l’armée d’Ab-tl-
Aziz a batty fa tribu des Rechamma qui ex
partisan de Moulai Hafid; elle lui a te
30 hommes et lui 4 fait 200 prisonnies,
Paris 16.— La chaudiére de 1a locome
tive d’un train de plaisir venant de Boe
logne a fait explosion entre Louvres a
Chantilly ; le mécanicien a été tué;
mi les blessés, se trouvent le chauffeur, le
warde-train et 20 voyageurs. Tous les we
gous ont déraillé.
Bertin 16 — La « Correspondance de
|| Allemagne du Sud » journal publié ii
ct généralement inspiré par le prince de
Bulow, le chancelier impérial, commen
la récente rencontre du roi Edouard avec
; les Empercurs Guillaume et Francois Jo
seph. Il dit: « La rencontre de ces soave
rains 4 Cronbey et a Ischl, ne provogee
1s de nOuveaux groupements de puissaa-
ces; il semble au contraire que la tendasce
est contre la formation de groupemess
définitif ».
Le ballon dirigeable « Parseval > s fat
deux ascensions hier soir. Au premier set
rissage, il s'est empétré dans les arbess,
mois ses avaries ont été si légéres, quilt
pu faire une deuxiéme assensions ;
atrés bien réussi.
ForTWoRTH ( Texas ) 16.— Des scto.
de désordres se sont passées 4 Brownfield,
comté de Terry. ou, le parti républicain ad
lébré en grande pompe "inauguration é
statue équestre du président R
Les démocrates ayant protesté, un comp
en régle s’est engagé entre les deux parts.
‘moment silencieux, puis d’une voix calms,
il dit en appuyant sur chacune de =
paroles :
~- Il y a ceux qui font les révolations ¢
il va ccux qui les provoquent— les eas
coupables, ce sont les derniers. Or, ja
été positivement acculé au réle d'inss
par la maniére abominable dont les
tions lépislatives ont été faussées par ae
adversaires...
-— Hélas ! fit M. Trévier, c’estla em
cété de la vie qu'il faut toujours
affaires hamaines soient meélées dos k
vain mauvais. Mieux ed vala, pow vos
d’accepter le fait accompli et ;
votre libéralisme sor le terrain de Is discar
sion a la tribune, dans le journal, ¢
le livre que d’arriver, ob ve ak
dtes. Si le parti libéral est détratt ;
lutte que vous engagez la carabine 5 ©
main, c’en est peut-étre fait de ce aD (
perd A jamais son équilibre polit ‘
parti national qui resteralt Seu Oo
qui n‘aurait plus d’adversaires post oa
ter avec lui, cesserait de se dérelope é
bdiviser b
recherches
arriverait bien vite 4 se sa
etites cliques d’ignorants,
pouvoir four la satisfaction & los
tits et non plus poor & 1, aoe
idées. Vous voyez que cet sn ee
méme du progrés en Halti 4 .
présentement en jeu.
Osa
de coups de revolver sans
Use eae ape de poing ont é:é échan-
‘2 comme fésultat ane personne a
taée, trois ont été, mortellement bles-
des et une vingtaine plus ou moins
gitvement.
SeRINGFIELD ( Ills ) 17. - La guerre de
qui commenga ici vendredi soir est
pea pres terminée. La nuit derniére se
poss sans incident.
Bouin 17.— Le capitaine Von Krogh,
pore do Ballon militaire allemand « Par-
snl > svest brisé le bras en atterrissant ici
n.
* Serre ( Washington ) 17. — Le sloop
de goerre « Bear » qui vient d’arriver &
Ungunda ( Alaska) y a débarqué 75 ja-
ponsis pechears de phoques surpris se li-
vrant 4 dillicites opérations de péche. Ils
sront jugés prochainement. =
ConsTANTINOPLE. — Osman Nizami, Pa-
cha a t¢ nommé ministre de la guerre en
emplacement de Redjeb Pacha, décédé
Daespe.— Le 4e congrés international
Uesperanto a commence sés travaux au-
joard’hui.
Panis 17.— Rente 96 45
Hivez. - Le« Prins Der Nederlanden » est
srrivé. .
Panis. ~ Le Président de la République
quina Paris ce matin se rendant 4 Ram-
bouillet cu il passera les vacances
Asjourd hui eurent lieu 4 Toulon les
obsdques des neuf victimes de la « Cou-
tonne ». M. Thompson y assistait.
LeG" Picquart s’est rendu 4 Cambrai
dimanche pour présider le 23* congrés ré-
gonal de gymnastique.
M. M. Ruau et Dujardin Beaumetz pré-
sdérent 4 Riom les fétes 4 l’occasion du
concours international de musique.
M. Chéron s’est rendu 4 Nantes pour y
plsider on concours de gymnastique.
Bp Sattien député radical, ancien ministre
tah Ge sécateur de la Sadne et Loire.
M. Emmanuel Aréne, sénateur de la
ont décédé.
ee
Avis
_le public est avisé que jautorise
MPF. F. Stines A agir comme mon
agent & Port-au-Prince.
Le CommoporE W E. MEYER
de Bermuda
— Cest vrai, dit Bazelais, soucieux,
comme se parlant 4 lui-méme, aussi j'ai
beecoup résisté avant d’entreprendre cette
. A part Paul, Price et un ou
dear autres de mes amis qui étaient con-
We, was ces messieurs me pressaient.. Un
urTalleyrand Laroche m’a dit: « Ah! si
Céut Brice !...» Ce mot m’a cinglé
@mme an coup de fouet...
Sapercevant qu’il s’était égaré sur la
pente des confidences, le Chef d’exécution
ve reseaisit, il s’écria :
~ Mais je triompherai, parce que...
- que...
~~ Pace que la Providence ne m’aban-
i Labr... fit M. Trévier comme sil
we a entenda. *
= < ence, e
ai Provid: répéta Baselais avec
gt Meier se leva et exprima le désir
miner.
~ Gee rtvolationnaire lui dit :
© coment? $ de vous associer 4
~ Qui.
spite chances gakel,
‘ hommes se quittérent un pew
contre l’aetre, mais s’estimant
=
Haman ches lai, M. Trévier eut ane
Cie des Pompiers Libres
Cours d'instruction
Liste des Pompiers qui doivent se
présenter a la Station Centrale pendant
la semaine du 16 au 21 Aout 1908.
Antuur Isipone, conseiller. — Julien
Raymond, Léonce Placide, Léonce St
Surin, Em Louis, sous-officiers.— Au-
réle Bauduy. Auguste Toussaint, Léo-
poid Pierre, Bonacieux Bien-ainé, Ci-
céron Fleurian, Herman Chancy, Fré-
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PORT-AU-PRINCE ( Hait )
Mardi, 18 Aoat 1908.
Le Hatin
ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE} Un Mors. .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mois.
ETRANGER........ Trois Mots.
Pour
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On adéja écrit bien des ouvrar: 5
pour discuter l’utilité plus Ou moins
grande du latin et du grec. Je n’entends
pas soulever de nouveau cette grande
question. On cornmence cependant a
recoonaltre que l’enseignement de ces
deux langues, sans utilité pratique ne
convient qu’a un petit nombre de jeu-
ns gons, 4 ceux qui se destinent au
sxerdoce, ou qui désirent acquérir
use plus haute culture intellectuelle.
Latort est de mettre la masse des
jeunes gens qui suivent !’enseigne-
ment second iire a4 une étude qui de-
Tener’ réservée a un petit nombre
oles.
Mais ce qui aygrave considérable-
Mint cette erreur, c’est que dans 1'é-
tatactuel des méthodes d’enseigne-
Ment, le latin et le grec absorbent la
plus grande partie du temps consa-
cté aux études. Il y a, entre l'effort
demandé etle résultat obtenu, une
preportion qui frappe tous Irs
8.
. Olivier Benoist fait ressortir en
> Dons termes cette anomalie: « 4
ois ans, un enfant comprend sa lan-
fe maternelle, 4 quatre ans il la par-
*. Eu une année, au plus en deux
we un enfant plus agé, ou un
ulte, qu'on envoie en Angleterre ou
fa Allemagne comprend et parle la
qu ue du pays. Comment se fait-il
tod six et méme huit années d’é-
&8 laborieuses, les éléves de nos
68, qui se présentent au bacca-
ha ne puissent qu’avec difficulté
lignes? version latine de vingt-cing
bctio’ €n deux heures, a l’aide d’un
tea Onaire, et qu’un tiers environ
hire set des =candidats arrivent a
titres tpoeevOir passable, les deux
Une lers étant ajournés ? »
hoane méthode d’enseignement qui
Deena ee résultats aussi négatifs est
Mraiem ent mauvaise. On est gé-
i isposé & en convenir ;
teat og 12° lon apercoit moins, ce
© ot leg nv 2e8 qui la rendent ineffica-
Moyens de la modifier.
TIO" Nouvatis.— Edmond De-
tout ce qui concerne l’Administra
lmmentrésoudrela question du laine»
QUOTIDIEN
Ee
Diaxcrzur :
|
-G. 4. | Clément Magloire,
« 3.60 ! —
6 REDACTION-ADMINISTRATION
« . ¢
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45, RUE ROUX, 45.
que, on prenait ca et la, quelques pas-
sages e: vous interdisait de lire le
sister 4 une pareille méthode de_lec-
ture et (quelle idée pourrait-on avoir
de ce chef-d’ceuvre? On sait assez
qui apprend sa langue maternelle, par d'ailleurs que la jeunesse tournée
la méthods naturelle : il entend un,aucommerce des anciens par cette
nombre considérable de mots et de;méthode parcellaire ne les connatt
Pour ecia, il faut observer Venfant|
phrases qui lui sont dites par des per- | pas, ne les gotte pas, et n’emporte le:
sonnes ayant intérét a les lui faire; plus souvent decette étude de sixa
comprendre Avant d’arriver sur seS|sapt années que le désir violent de ne
lévres, les mots et les toursde phira-; plus en entendre parler jamais. Voila
ses se sont installés dans son, esprit, un césultat qui, du moins, est supé-
se sont yravés dans sa mémoire, ili riedrement atteint ; mais ce n’est sans
comprenait avant de pouvoir articu-| doute pas celui que l’on avait en, vue.
ler un seul mot. « Quand, a deux ans | En «abandonnant un3 méthode qui
environ, un enfant commence 4 pro-' donne aussi peu de résultats, on ne
noncer quelg ES phrases, c’est-a-dire' risque donc pas grand’chose,
afaire des themes, quelle quantile’ saurait grandement compromettre 1’é-
innombrable de verisionsoriles n’a-t-il tude des langues anciennes: on peut:
pas déja faites! Ces versions, c'est jnnover en toutesécurité de conscien-
Sa mére qui !es lui a fait faire. Chaque’ ce, en étant bien sdr que l'on n’aura
fois qu’ele lui mon-tre un objet et jamais Aa reyvretter ce qu’on laisse der-
qu’elle lui en dit lenom, elle lui fait) rire soi, comme l'a démontré avec
faire une versiou a l'aide d'une tra-itant d’autorité M. Jules Lemattre.
duction. Voit-on le nouveau-né peiner nee ee ee eee
beaucoup lorsque sa mére lui ap-
prend a paler, forsque sa mére lui
apprend toutes choses? Ce sont des
PALES DIETRRS
sourires perpétuels échangés entre! a
eux. » RENSEIGNEMENTS
Ce ne sont pas des sourires qu’¢-
changent entre eux.Je maitreet 'éleve. METEOROLOGIQU ES
[1 semble gquwon ait accumulé 4aplai-
sir les difficultés sous les pas du_
malheureux écolier, en mettant l’étu- |
de de la grammaire 4a l’entrée de I’en- |
seignement des langues. Par elle-mé-|
me, cette étude est aride pour un es- | Luxpi 17 Aout
rit réfléchi : elle est décidément re-| Baromete A midi
utante pour des enfants, qui nap-
prennent, juand ils l’apprennent, cet
amas de régles de syntaxe et d’excep-
tions, de conjugaisons et de déclinai-| Cie] trés clair le matin ; un peo nua-
sons, qu’a force de répétitions machi- geux l’aprés-midi ; couvert a 7 h. du soir.
nales et par un purexercice de mé-/|4 gp. 45 orage et pluie 2,2"/"
moire. éthod ivie “pour les expli Le barométre est stationnaire.
méthode suivi -
cations de textes vient encore nuire Navirede guere
i ‘ét. fait jamais lire aux
a Vintéret. On ne } Hier est entré le navite de guerre Taco-
enfants des ouvrages entiers, mais 1 vite
seulement certains passages, et d’une: ma de la marine américaine, commandant
facon extrémement lente, quelques John Hoods. © .
lignes setiement par jour, ce qui, on| Le navire jauge 3.100 tonnes, est armé
ep conviendra, n’est pas un moyen de de 18 pices de canon et monté de 264
les intéresser beaucoup & ce que Ccon~ | hommes d"équipage et de 18 officiers.
tient le texte. C’est comme si, dans! Les saluts d’usage ont été échangés
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LE NUMERO 10 CENTIMES
tion du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux cu Bonne-Foi.
un roman ou dans un récit quelcon-
reste. Quel chef d’ceuvre pourait ré-jq
on ne
Les abonnements partent du 1*T et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrite insérés ou non ne seront pas rendus
eo ——- —--
M. Auguste Magloire
Notre remarquable collaborateur, Mr
Auguste Magloire a été victime d’un acci-
ent gai lui a fait aux deux mains de doa-
loureuses brilures, le mettant dans |’im-
:possibilité de tenir la plume.
, Nos lecteurs seront donc privés pendant
:quelques jours de cette parole convaincue
‘et sincere, profonde et courtoise du chef
,autorisé de notre campagne sociale.
| Le Matin fait des voeux de prompte
| guésison pour ce collaborateur au mérite
' discret dont le dévouement et I’intelligence
‘ont si largement contribué 3 lui assuret
\le prestige et l’autorité.
Un Consul toujours en vil-
| légiature
Des renseignements que nous avons re-
gus de plusieurs amis de cette place et
confirmés par notre correspondant, il res-
sort que la République a confid le soin de
défendre ses intéréts commerciaux a Bor-
deaux, 4 un Consul gui sait choisir ses
moments de loisir er les passe tranquille-
ment en villéyiature, sans se soucier da
préjudice causé aux commergants. Nous
devons ajouter tout de suite quae ce con-
sui est aussi commergant et a trouvé ce
moyen commode de soutenir avec avan-
tage la lutte avec ses concurrents.
Voici ce que nous extrayons d’une let-
tre adressce 4 un importateur d’Haiti :
; ® Vous étes au courant des incidents
qui se sont produits avec Monsieur le con-
sul d’Haiti 4 Bordeaux, incident dont
nous avons fait part 4 la Légation a Paris.
Si dans vos relations, il vous était possi-
ble d’agir auprés du Gouvernement hai-
jtien, il faudrait prier Monsieur le consul
'd’Haf:i 4 Bordeaux de vouloir bien se fai-
‘re suppléer. ‘lorsqu’il va en villégiature,
‘car il n’est pas admissible qu’un consulat
reste, en l’absence du titulaire, sans per-
sonne pour donner la signature en lieu
et place du Consul. »
t ce n'est ni une fois, ni deux fois
c’est toujours la méme histoire. dés que
'M. le Consul a fini d’expédier ses mar-
lchandises et qu’on n’a pas eu la chance
de le surprendre.
On comprend bien que les intéréts de
‘ beaucou *honnétes commergants sont
|continuellement menacés et qu’un tel état
de ne peut pas étre toléré. D’sile
‘leurs, dénoncer le fait aa Gouvernement
n'est ce pas du méme coup supprimer ane |
chose injuste et vexatoire ?...
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Timbres-Poste oblitérés
Mr Epouarp Férre désire acheter des
haitiens oblitérés a une pourde \e
Avenue Magny ( Chemin du Petit-
Mariage
En !'Eglise Crthédrale sera célébré le}
jeadi 20 Aout courant le mariage de Mile} timbres
Crairt Larateux avec Mr Puivippe BripG-| cent. 19
MAN. Les miriés seront conduits 4 l’autel| Four ).
par Mme Jules Laville accompagnée de M Loterie de Port-au-Prince
Edmond Lilavois. Au profit des Pompiers Libres
Nos compliments aux futurs époux. Ga ie pan GEORGES COBY
A qui les poules Tirage du 16 Aout 1908
On informe qu‘un colis contenant un Sin E I
certaine quantité de poules a été deébarqué . " oa, ta:
aux:Cayes, par le steamer Sulvador. Person- Voici la liste das lo's gagnants :
ne n’ayunt réclamé ce colis, il a ét¢ dépose Le No 13¢a gagné G. 70,
au bureau du port de cette ville 4 la dispo- le« 261 « « OD.
Les Nov suivants ont gagné chaccn
sition du proprictaire.
G. 10: N- 185, 272, 443.
Secrétairerie d’Etat
dss Relations Extérie:res| [.es No anivants, ont gagné «hacun
Par communication datée du 8 Aouad: G. 5:67, 93,
courant, M J. A. Cimpuzino a notitié 4 Le Contrat Sch'‘ess
se Département que le Gouvernement Cu Nous avions promis de revenir sur les
bain a décidé que la Mission de Cuba en | Contrats présentés derniérement par le Se-
cette résideace ne donnera asile a aucun ré- crétaire d'Etat des Travaux publics. Novs
fugié haitien. commergons par celuide Mr J. M. F
Schiess qui cst d’un grand intérét, car il
Secrétair rie d’Etat ouvre un merveilleux champ d’activité
de’l'Intérieur|aux énergies haitiennes en méme_ temps
gu’il introduit chez nous un systéme d’ex
ploitation rémunérateur dont profiteront
tous nos agriculteurs.
Au lieu de nous étendre sur les avan-
tages de ce contrat dont l’exécution exi-
gera beaucoup de capitaux et de bras,
nous en mettons les grandes lignes sous
les yeux de nos lecteurs qui seront heu-
reux de voir dans l’avenir l’espoir d’un
travail honnéte résolvant pour eux le dif-
ficile probléme de l’existence.
f
$s
Donne avis que, par décision Idpitslative,
les sinistrés du 1o Juillet expiré sont appe-
lés. comme ceux des 5 et 6 du méme
mois, 1 bénéficier des 500 000 gourdes gui
sont destinées 4 tre réparties paemi lcs
victimes de ces deux incendies.
Echo de Lascahobas
Mercredi dernier, a érd celébré en l’Eglise
paroissiale de Lascahobis le mariage de M*
Théoma Victorin, gretfier da Tribunal de |" fe. Gouvernement concede a M. FE.
Paix, avec Mlle Ctoti'de Dennizard. Les Schiess, pour une période de cinquante an-
époux ont été conduits 4 l’autel par Mme. : .
. . nées enticres et consécntives une quantité
Thermide Rémy et M. Meérisca Merette. — de terres pouvant aller jusqu’s cent mille
Miles Ananie Dubuisson ec Alma Remy} cres du Jomaine de l’Etat. situées dans le
u’accompagonaient MM. Murat Jolly et Départ t du Nord
upéra Péralte ont quéré. rréement ca Nore.
Compliments aux époux Victorin es dites terres devant, pour commen
Objets volés pour l’exportation, laquelle culture de-
. . . oa. ».. :. |Mmande une trés grande humidiré, le con-
rroduit pi oe ee core Seat in: cessionnaire choisira les dites terres dans
Hor, , 5 i i -
et quelques bijoux de prix. les régions ou les pluies sont les plus abon
— Avis en est donné a la police. dantes.
Port-au-Prince, le 14 Aodt 1908.
les fruits tropicaux et aussi la canne 2 su-
CuarL_es MARTEL.
cre, l'objet principal de 1’exploitation,
la Révolution, auront a déléguer un nom-
eS aoe 19082) bre proportionnel de leurs membres—ces
R OM TL US blée générale pour former le Gouvernement
_—— jusqu’a l’élection du nouveau chef del’Etat.
VI
(Suite)
Quelques secondes apres, M. Trévier se} — J'ai le regret de
trouvait en face d’un homme de taille un | eepter dit M. Trévier.
eu'au-dessous de la moyenne et vétu d'un ~ Pourquoi, voyons ?
abit militaire vert foncé et d’un pantalon| —Parce que c'est une idée arrétée chez
blanc. C’ctait Boyer Bazelais. moi de ne jamais me méler de politique.
Il accueillit M. Trévier avec aisance ; et [Je suis anit-révolutionnaire jusqu’au plus
sur un ton de bonté affectueuse, il invirg|intime de mon étre.
le commercant 4 s’asseoir pres de lui. Alors le Chef d’exécution se mit 4 faire
Le Chef d’exécution exposa dans un lan | un tableau exact, en somme, de la situa~
gage tres net le but de son expédition quiltion politique du pays, expliquant que
tait_ d’établir le régne des principes sous |l’absolutisme étant le régne du bon plai-
Végide de la Constitution de 1867; dit que|sir ne pouvait étre que contraire au déve-
la révolution était organis¢e de maniére | loppement des uples — lesquels n’évo-
réussir indubitablement ; que le fait seule |luent que sous *impalsion du libéralisme
ment du débarquement des exilés 4 Mira | dont l’essence est le contréle, enfin i! con-
godne allait produire une commotion extra-|clut de la nécessité pour les hommes de
ordinaire dans tout le pays; que la Révo-| mérite de ne pas se désintéresser des af-
lution allait se propager comme une trainée | taires publiques, car l’absentéisme, en po-
de poudre d’un bout 2 l’autre de la Répu-|litique, est chose d’autant plus grave
blique , et que au fur et 4 mesure desjqu’Halti a une mission d’honneur 4
sions, des comitds devront étre|/remplir dans l’histoire de I’humanité, et
composés des principaux personnages desique le mérite individuel de chaque hat-
ne pas pouvoir ac-
F, | ront
FEUILLETON DU ¢ MATIN »ylocalités, lesquels comités, au triomphe dejtien est représentatif de tout
pour commencer, est la culture et lex-
portation de la figue banane. Comme les
plants de figue banane— de la bonne
qualité marchande - ne peuvent pas se
trouver en Haiti en quantités suffisantes
pour I’érendue des plantations projetées et
devront étre importés de la Jamaique ¢t
de l'Amérique Centrale a grands frais, afin
d’introduire et d’établir la dite quantite
de plants dans le pays et Atitre dencou:
rugement au concessionnaire pour linau-
guration de cette industrie dans le pays, le
Gouvernement Haitien s’engag: 4 paycr,
unr fois pour toutes, au concessionnatre
ou 3 ses ayants-droit une prime de ving!
dollars or américain par acre plantée en fi
gues-bananes jusqu’d la concurrence de
six mille acres.
— Une fois les 6.000 acres plantés ci
donnant des fruits, le concessionnai'c
s’engage a distribuer gratis sous le contro-
le d’un agent préposé a cet effet, aux pe-
tits cultivateurs haitiens dans la région des
terres concddées autant de plants qui au-
été importés originellement pour
lanter les 6000 acres, et continuera a leur
ournir des quantités additionnelles au fur
et 2 mesure du dcveloppement de cette
culture.
— Leconcessionnaire pourra créer des
moyens de transport ot il n’en exis‘e pas
encore et ot ils seront nécessaires pour lc
transport {des produits de l’exploitation,
par l’établissement de voies ferrées, voi-
tures automobiles. etc.
— Aussitét qu'il y aura des quantice:
suffisantes de fruits pour faire des ex ¢-
ditions 4 I’étranger, le concessionnairce
s’engage 4 inaugurer une ligne de bateaux
mensuelle, bi-mensuelle ou hebdomadaire |
— selon que le besoin s’en fera sentir—
pout le transport des fruits entre Haiti et
"étranger.
— Les deux-tiers des employés de l’ex-
ploitation seront haitiens.
Comme on le voit, le contrat Schiess
tend a faire apprécier le pays 4 l’extérieur
en faisant valoir ses ressources offertes a
exploitation par le Gouvernement lui-mé-
me qui garantit et pro:ége le travail. Cela
suffra pour apprivoiser les capitaux ¢tran-
gers toujours y hésitants lorsqu’on nous
— Quoique se réservant de planter tous] représente comme un peuple turbulent, en-
clin seulement aux guerr.s civiles et aux
luttes stériles.
Donc, ne nous abstenons pas, conclut-il.
té le frappa. Dans cet homme au
croit juste — pas le vaniteux qui n’entend
que donner une idée avantageuse de sa
personne sans posséder des qualités soli-
e
s de fond.
— Alors, Monsieur Trévier, nous poa-
vons compter sur vous.
— C'est impossible. J’éprouve une sym-
pathie profonde pour votre personne et
pour vos idées, je vous sens un grand coeur
une grande Ame, c’est pourquoi j'au-
et
rais
¢c
me,
aimé 4 vous étre agréable en quelque
mais pas jusqu’d me jeter dans une
révolution. Et cetle que vous inaugurez
me parait si grosse de conséquences désas-
treuses si vous échouez, que je tremble rien
quen pensant 4 la responsibilité morale
QUi pésera sur votre nom.
tévolutionnaire demeuta un
|sur place un quart de sa valeur.
e€ une race.
M. Trévier écoutait cette voix chaude,
membres-délégués se réuniront en assem-|colorée, nuancée, dont l’accent de sincéri-
Visipe
provisoire qui aura a administrer le pays] pale, au front large et ala baibe de pro-
phéte, il sentit un orgueil i:n:mense— et
C’est ainsi, par exemple, que M. Etienne|si comme personne ne Vignor:, la vanité
Trévier a été choisi pour faire partie dujest un ridicule et méme un v'c:, Porgueil
comité en tant que notable de Miragoane. | qui est le sentiment qu’un homme de va-
leur a de sa valeur, est une qualité et une
trés haute. L’orgueilleux fera le sacrifice
de sa fortune et de sa vie pour ce qu'il
vons admire et je vous esti-
inl Dra
Derniéres Dépéches
TANGER 17.— Une dépach
la tlépgraphie sans fil annonce qa et
du sultan Ab El-Aziz a remporé gag
grande “icioire sur celle de Moulai Hafd
ams un récent engagement
marche sur Marrakech’ Pendant
C: tte dépeche dit que la défaite de I’e,
nemi a été complete et que ses pertes oy
été de 300 tuds et de 500 blessés.
Le butin a été si grand que les tr.
impeériales ont eté obligées de le vena
Une autre colonne de l’armée d’Ab-tl-
Aziz a batty fa tribu des Rechamma qui ex
partisan de Moulai Hafid; elle lui a te
30 hommes et lui 4 fait 200 prisonnies,
Paris 16.— La chaudiére de 1a locome
tive d’un train de plaisir venant de Boe
logne a fait explosion entre Louvres a
Chantilly ; le mécanicien a été tué;
mi les blessés, se trouvent le chauffeur, le
warde-train et 20 voyageurs. Tous les we
gous ont déraillé.
Bertin 16 — La « Correspondance de
|| Allemagne du Sud » journal publié ii
ct généralement inspiré par le prince de
Bulow, le chancelier impérial, commen
la récente rencontre du roi Edouard avec
; les Empercurs Guillaume et Francois Jo
seph. Il dit: « La rencontre de ces soave
rains 4 Cronbey et a Ischl, ne provogee
1s de nOuveaux groupements de puissaa-
ces; il semble au contraire que la tendasce
est contre la formation de groupemess
définitif ».
Le ballon dirigeable « Parseval > s fat
deux ascensions hier soir. Au premier set
rissage, il s'est empétré dans les arbess,
mois ses avaries ont été si légéres, quilt
pu faire une deuxiéme assensions ;
atrés bien réussi.
ForTWoRTH ( Texas ) 16.— Des scto.
de désordres se sont passées 4 Brownfield,
comté de Terry. ou, le parti républicain ad
lébré en grande pompe "inauguration é
statue équestre du président R
Les démocrates ayant protesté, un comp
en régle s’est engagé entre les deux parts.
‘moment silencieux, puis d’une voix calms,
il dit en appuyant sur chacune de =
paroles :
~- Il y a ceux qui font les révolations ¢
il va ccux qui les provoquent— les eas
coupables, ce sont les derniers. Or, ja
été positivement acculé au réle d'inss
par la maniére abominable dont les
tions lépislatives ont été faussées par ae
adversaires...
-— Hélas ! fit M. Trévier, c’estla em
cété de la vie qu'il faut toujours
affaires hamaines soient meélées dos k
vain mauvais. Mieux ed vala, pow vos
d’accepter le fait accompli et ;
votre libéralisme sor le terrain de Is discar
sion a la tribune, dans le journal, ¢
le livre que d’arriver, ob ve ak
dtes. Si le parti libéral est détratt ;
lutte que vous engagez la carabine 5 ©
main, c’en est peut-étre fait de ce aD (
perd A jamais son équilibre polit ‘
parti national qui resteralt Seu Oo
qui n‘aurait plus d’adversaires post oa
ter avec lui, cesserait de se dérelope é
bdiviser b
recherches
arriverait bien vite 4 se sa
etites cliques d’ignorants,
pouvoir four la satisfaction & los
tits et non plus poor & 1, aoe
idées. Vous voyez que cet sn ee
méme du progrés en Halti 4 .
présentement en jeu.
Osa
de coups de revolver sans
Use eae ape de poing ont é:é échan-
‘2 comme fésultat ane personne a
taée, trois ont été, mortellement bles-
des et une vingtaine plus ou moins
gitvement.
SeRINGFIELD ( Ills ) 17. - La guerre de
qui commenga ici vendredi soir est
pea pres terminée. La nuit derniére se
poss sans incident.
Bouin 17.— Le capitaine Von Krogh,
pore do Ballon militaire allemand « Par-
snl > svest brisé le bras en atterrissant ici
n.
* Serre ( Washington ) 17. — Le sloop
de goerre « Bear » qui vient d’arriver &
Ungunda ( Alaska) y a débarqué 75 ja-
ponsis pechears de phoques surpris se li-
vrant 4 dillicites opérations de péche. Ils
sront jugés prochainement. =
ConsTANTINOPLE. — Osman Nizami, Pa-
cha a t¢ nommé ministre de la guerre en
emplacement de Redjeb Pacha, décédé
Daespe.— Le 4e congrés international
Uesperanto a commence sés travaux au-
joard’hui.
Panis 17.— Rente 96 45
Hivez. - Le« Prins Der Nederlanden » est
srrivé. .
Panis. ~ Le Président de la République
quina Paris ce matin se rendant 4 Ram-
bouillet cu il passera les vacances
Asjourd hui eurent lieu 4 Toulon les
obsdques des neuf victimes de la « Cou-
tonne ». M. Thompson y assistait.
LeG" Picquart s’est rendu 4 Cambrai
dimanche pour présider le 23* congrés ré-
gonal de gymnastique.
M. M. Ruau et Dujardin Beaumetz pré-
sdérent 4 Riom les fétes 4 l’occasion du
concours international de musique.
M. Chéron s’est rendu 4 Nantes pour y
plsider on concours de gymnastique.
Bp Sattien député radical, ancien ministre
tah Ge sécateur de la Sadne et Loire.
M. Emmanuel Aréne, sénateur de la
ont décédé.
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agent & Port-au-Prince.
Le CommoporE W E. MEYER
de Bermuda
— Cest vrai, dit Bazelais, soucieux,
comme se parlant 4 lui-méme, aussi j'ai
beecoup résisté avant d’entreprendre cette
. A part Paul, Price et un ou
dear autres de mes amis qui étaient con-
We, was ces messieurs me pressaient.. Un
urTalleyrand Laroche m’a dit: « Ah! si
Céut Brice !...» Ce mot m’a cinglé
@mme an coup de fouet...
Sapercevant qu’il s’était égaré sur la
pente des confidences, le Chef d’exécution
ve reseaisit, il s’écria :
~ Mais je triompherai, parce que...
- que...
~~ Pace que la Providence ne m’aban-
i Labr... fit M. Trévier comme sil
we a entenda. *
= < ence, e
ai Provid: répéta Baselais avec
gt Meier se leva et exprima le désir
miner.
~ Gee rtvolationnaire lui dit :
© coment? $ de vous associer 4
~ Qui.
spite chances gakel,
‘ hommes se quittérent un pew
contre l’aetre, mais s’estimant
=
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