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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00404
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 17, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 413. PORT-AU-PRINCE ( Hatt) Lundi, 17 Aott 1908.
Le Hatin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS : Dikkuis lk!
~ ! LE NUMERO 10 CENTIMES
PURT-AU-lKINGE) Un Mois... G. 1, | Clement Magloire, i
saree . . > Sy oes to84 terre eo ‘ toe q -fy
DEPARTEMENTS Trois Mots. . « 3.60 Les cconne cm. .ts partent duit et wu iy Ge craqaue
REDAGIION- ADMINISTRA LEON reset sont payables davance
ETRANGER cree Trois Mots. . « 6. i fy. nek ce wd, hy, Leo a! ts iosérés Cu non ne s@rontpas rendus
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FOR, \. ST a.
Y ° . Dans le comté de Cambridge, un/[prairies artificielles, notamment tré-
ae (ite le Docecltleu e° de Cc: vol pas awe de Bedford déssécha une éter-|fle et ray-grass ; 4* année: blé. Sou-
e ‘due de 40.000 hectares de marais jj vent on conserve les prairies artificiel
e . ° > cog, cette étendue se loue aujourd'hui de! les pendant deux ans, ce qui ren
da MS / ag rece lt are fra de Cal ISOC 75 a 100 francs hectare. ;’assolement quinquennal. Enfin, pres
' Dans le Cheshire, le marquis de,de la moitié du sol est maintenue &
| Westminster est obligé d3 « réaliser, Vétat de prairies permanentes.
11U des merveilles au moyen du draina-; «La base de cet assolement, com-
Le lecteur doit’ bien s’apercevoir. « La France, elle aussi, est atteinte ge», _ me de toute la culture anglaise, c’est
aintenant qu'il y a agriculture et d’an fléau qui passe sur elle comme, Dans le Berskire, M. Pusey est obli-|la rave, navet ou turneps. Cette cultu-
riculture et que la viticulture fran- une des plaies d’kyypte. Le phvlloxéra | gé de pourvoir a1 arrosage de ses prai-, re, qui couvre a peine en France quel-
use n’est qu’un travail de simple ré- décime_ ses vignes. Tout le Midi est ries, « au moyen d'un irrigateur dont ques milliers d’hectares et qui est
ote tenan le milieu entre les fra- ruiné, le sud-ouest est attein?’, tout /l’imstallation a coute 3350 francs miter connue hors des_ provinces mor
suzagriroles proprement dits et l'art le pays est ménacé. Mais personn3 ne| hectare. » _ _|tagneuses francaises. passe chez
astoral dang ces sortas de travaux, se décourage, et jamais lutte plus; Le duc de Portland a « de Mans: |gent le pour le signe le plus str, . a-
ipartde la nature est plus geande longue n’a plus absorbé les forces iles environs de la petiteville de Mans- gent le plus actif du progres agricole.
ecelledu travail humain,etdansces vives d'un? nation. Mais — aussi |field, qui n’offraient que des lan Jes,-en | C’est par elle que les anciennes landes
onditions, . est étrany2 de voir pré- jamais effort humain n’a été recom. ‘une richeculture. Entre autres choses, ont &té transformées eu terres fertiles.
ter le viticulteur francais comme pensé de plus précieux résultats. i. | il détourna les eaux d’une petite ri: « En effet, cette culture permet de
Ntype d's zriculteur intense. Viliculture francaise fut sauvée, cepen-!viére, pour former un large canal nourrir une grande quantité de bétail,
Sully lui-ta¢me Pavait compris ; sa- dant que l’agriculture anglaise, plus qui arrose 160 hectares. » _ par conséquent de fumer abondam-
hrase mémorable, Iégerement tra- prompte au découray2czent, trains’ Leduc de Newcastle a « entrepris ment les terres, ce qui rend les au-
tie par |; Docteur, est textuelle- jusquaujourd’hui sa_ lente et irrémé- de refaire artificielloment de véritables tres récoltes plus productives. En ou-
otia suivante : « Labourage et pas- diable agonie. » ‘foréts, 1a ott! expérience du défriche- tre, elle nettoie la terre de toutes
rage sont les deux mamelles dont Une petite excursion sur le su: ate, ment mavait pas reussi. » Les ducs les plantes nuisibles, par les nombreu-
i France est alimentée, les vrais glais, of se fait la culture des cé-' de Devonshire et de Rutland ont fait, ses fagons qu elle exige et par la natu-
ues et trésors du Pérou. » Il n’a réales, est nécessaire pour faire res jdes terres improiuctives du comté re de sa véyétation.
is dit, corame le veut le Docteur : sortir aux yeux du lecteur le contras- | de Derby, « une des régions les plus| « C’est ainsi que les Anglais pro-
Agriculture et labourage »; car, en- te entre cette culture et celui «lo la, florissantes de l’Angleterre. » duisent beaucoup plus de nourriture
oe une fois, entre le simp'e labon-, vigne. | [Le plus grand propriétaira du Lan-| pour les animaux qu’on ne le fait en
ur qui n'a qwaremuer une terre M. Léoace de Laveryne, dans soncashire «a renouvelé xes terres au France avec une étendue double. Ils
obtiennent par 14 trois ou quatre fois
ttile et Vacriealteur complexe dont Essai sur Uéconomie rurale de An “moyen du drainage. » « Dans le com- t
iscience et !éneruie doivent trans gleterre, nous apprend les faits sui-.téde Durham, les domaines sont di- plus @ergrais. Mais cela ne leur suf-
xfer lwuvre meme da la nature, vants: _visés en petit esfermes de 25 hectares | fit pas, ils emploient par quantités
Ya grande dilférenca. Dans les environs de Londres, pré
Je he veux p s chicaner le Docteur de Kelvedon, se trouve la duniin> ches pour faire au sol les av.nces né-| la chimie agricole, ou que, parfois
avoir enlevé a la citation empruntée de M. Mechi. « C’est une création de cessaires.. Mais les grands proprié-|méme, ils font veair, comms le gua-
no, des extrémités du monde. Les An-
Sully Je mot « pastourage ». Il a toute piece, une conqude sur la l ade taires firent poser des tuyaux pour le
rOobablement pensé qu’un genre de marécageuse, qui avait résistd jusqwici drainage, construire fes étab‘es, trans-/|glais aehétent annuellement pour 40
Vail si simple ne devait pas cadrer 4 touts culture. Ita fallu tout erécr, @ porter dvs masses nouv-les d’amende-' millions de guano, et nous pour 2 ou
"ee Vidée qu'il : ’ ; l ]. Aujourd’hui, ment et denyrais ; en quelques années,:3 millions au plus....
mee | se fi rgie commencer par le soi. Aujo l, : ’ queiqt , ( iu Pp _
Ran¢gaise. Le mot de Silty ost copen. cette terre donne des récoltes nagai- lu face du prys a élé change. » « Aujourd’hui, plus du douziéme des
lant plus cto Ser rer Pee ar tran _. Pour ne pas fativuer le lecteur, ie fi- terres est’ drainé en Angleterre; en
. pastoral, le pectour dea dit, Has le eomte de No. folk, < + ou nis par fa citation suivante : rance, il yena 4 peine le milliéme.
448 encore, en France ans les ve le domaine du comte de Leicester. «Le célébre assolement quadrien- Pour obtenir ce résultat, les Anglais
mes favorables des Pyrenées, des’ « En 1780, I'hectare rapportait 4 peine nalest connu sous le nom d’as ole- dépensent annuellement une moyenne
et du Massif central , 45 francs, il rappo:te aujourd'hui 75 ment de Norfolk. Il permet de fertil ser .de 25 millions de francs ; en. France,
pendant il y aun passage de la.francs en moyenne. Ge domaine de les terres les plus ingrates... Il repo. malgréles encouragemenis de ' Ad minis-
lire Te du Docteur qui. mérite toute 12.000 hectares, qui valait a'ors 5 9u 6 se sur l’alternance des céréales et des tration, nous ne dépensons guére plus
€ attention, q ‘millions, en vaut actueilement au cultures épuisantes, en général avec d’un million..... »
avans la premiére moitié du 19° moins 30. Lorsque lord Leicester se I-s plantes fourragéres, qui, ajoutant) Mais «la terre ne demande pas seu-
ele, écrit il, ’Anglete‘re, émue de: décida a faire valoir luicrméme cessa au sol plus qa’elles ne lui prennent, lement des engrais, du drainage, etc.,
Ch “€ des vivres inquidte ‘une bles stériles, il y dépensa 10 miilions le reconstituent, soit par elles-mémes, elle doit oncore étre travaillée de mil-
Tsg industrielle intense, s’affule. de francs en améliorations de toutes soit par leur transformition en fu- le maniéres. Pour cela, on a ima-
bean ntifie 800 agriculture "elle aban- sortes. Toute cette terre, qui ne por-,mier L’as-o‘ement de Norfolk donne giné, depuis quelques années, un
trtaleg POUT Vindustrie la culture des'tait autrefuis que du seigle, n’en por- la ruta'ion suivante : 1° anné3: ra- grand nombre de machines, que lon
» &t 8@ condamne Aa une ma-!te plus aujourd hui ua seul grain ; on cines, principalement navets ou tur- perfectionne tous les jours. Or, au-
it les plus belles récoltes de fromen' neps ; 2: anoée: céréalegs de prin- cun pays n’en produit et n’en emplote
Suerre - ;
© pour aeeurer oe ion Plus coateu \¥ Old du plus beau bétail du monde. » temps (orge et avoine ); 3° année: plus que UAngleterre..... L’annonce
fe ee ee ae ee
@une nouvelle machine est, ¢n An-
gieterre, un sujet général de conver-
sation, comune, en France, Tannonce
d’un nouveau roman. »
_Et tous ces immenses travaux, ces
Bigan'esques dépenses d'argent et
@efforts inouis, - que la vig-c ne
connalt pas,— aboutissent a quoi? -
A la production laborieuse de. piantes
fourragéres ct in dustrielies, ot a cel-
le des cé éales dont parle le Po teur!
On done le DrN Auguste a tal vu
Que Popticulture arylaise est « promp
te au décourayement » ? Our a-*-il vu
quelle treine jusqM’aujourd@ hui sa len-
te et inévitable ageniea? « Pourquoi
ses Slans d’enthousiasme por !a_ vi-
gne frare.ise et son dédain pour les
céréales anylai-es 2? Et pourquoi voue-
tal tant de reconnaissance au vin la-
Haqnudlcansomme, ct tant dingra-
ttude su blé anglo saxon qui le pour
rit?
La question des | Etran-
gers dans les Répu
bliques Américaines
—_—
Comment les Etrangers
sont toujou-s les agants et les
banquiers de ia Revoluttion
Une interview di Pré ident
Castro. souvenir: p3rsonnals
Necessité d'une entente
internationa’e.
—— =
A propos de la Republique d'Ufaiti, j'ai
deja dit) comment les révolutionnaires
étaient toujours paves, scudoyés et poussés
Stranpers: voit gue nous nous re-
n face dune situation analogue
» ct le Président Castro a fait
ace profBs,..4 un journaliste francais,
des declarations fort intéressantes. Sans
doute ct homme qui s'est formé tour
scul, apporte dans tout ce qu'il dit une fa-
conde tropicale et un orgueil enfantin qui
fount sourire; ima's le passage suivant de
son interview n’en n’est pas moins 4 rete-
nif, parc? qu'il met en pleine lumicre un
érat de choses déplorablss, et avec lequel il
va foiloir compter de plus en ples, ou
plutor auquel al va falloir perter reméde
FEUILLETON BDU
DU 17 AOLT 1908
« MATIN »
(rr)
ROMULUS
VI
(Suite)
toujours accompagneé
M. Tr ev ier,
uelques soldats venait de s’arrdcer
aisait entendre un roulement sonore.
C’staizx une publication. M. Trévier| fi
@arréta et une dizaine de personnes de 11
ville s'attroupéren’. Un vieil exilé noir
coiffé d'un formidable « coma » 4 bord:
plats. se mit Aclamer un Dvret par kequel
e Comité central de la Révelution, décia
rait le Président Salomon déciu de sa haute
fonction de Premier Magistrat de la Répu-
blique. Et le vieil exité noir, chaque foi.
ae rencontrait sur son papier le nom di
résident Salomon, ajoutait en hurlant : |
€ ce gros cochon'! »
Quand ce publicateur peu banal et qui
s'appelait Clavius Claude arriva aux
noms des membres du Conité, signataires
de l'scte, M. Trévier ne fut pas pea sur-'
d:
Merlin, traveisa la place pir la diigonale
etse diripea vers le coté nord Ja grand’rue
juste au moment ou un tambour suivi de
et
promptement. J’ai nommé Vinconcevable
prétention des édtrangers d’étre les organi-
sateurs de toutes les révolutions dans ccs
jeunes rcpubl:qucs de l’'amérique Centrale
et du Sad.
Je laisse la parole 4 Castro :
«Je ne suis nullement sembarassé poor
parler du confit avec la France
« La brouille remonte A l’affaire de la
Compagnie des cib'es. J'ai ferme les b1-
reaux de cette compagnie et mis lagen’
frangiis, faisant fonction de ministre p éat-
potentiaire, 4 Ja porte, sans les honneurs
de ‘a guerre, en vertu ,du droit qu’ont
tous !es gouvernements de se defendre
contre les perturbateurs politiques.
« La Compagnie des Cables a é.é av
service de Mattos pendant la révolution, et
M. Ta‘gny, au mépris de tors les usages
diptomatignes, est intervenu dans la guerre
civile égulement en faveur des insurgés.
« Cela, vous pouvez écrire cans craindre
une réponse du Gouvernement de M. Fal-
liéres, Je le m ts au defit de souvenir que
la Compagnie des Cab!es et le Ministre
intérimaire de France n’ont pa; été les ins-
truments de la révolution récente. J'ai des
documenis qui expliquent la réserve de
votre Gouvernement, qui n'a o:é soutenir
ni son ministre, ni la compagme.
« Mr G. Clémenceau a expulsé Mer.
Monitagnini pour desgriefs beaucoup moins
praves que ceux que j’avais contre M.
Taigny.
« Last le point aigu du conflit gé-
néral du TVénézucla comtre les ctrangers.
Maitres de la vie économique, vous en
trez, par la force des choses, dans no‘re
vie politique. Parce qu'il y a quelques
miliers de Frangais et des capitaux fran-
gus au Vénézuéla, vous avez cru que vous
aviez 'e droit de fomenter la guerre civile
dans le pays. °
Le Président s’arréte un instant
prend
«Je n'ai malgre tagt de gricfs. que des
sentimentsgle sympathie pour les Frangais.
Vous en avez Ja preuve, puisque je vous re
sois .. Jamais dans mon journal Le Cons.
titutionnel, meme au moment le plus aigu
de mes diffizultés avec la France, il n’a
paru une ligne qui puisse ctre désagréable
A votre République. »
Tout est 1a en effet : de quel droit les
étrangers se mélent-ils de la politique in-
et re-
pris d’entendre citer le sien parmi les au-
tres noms.
- Voila qui est plus que fort ! s’écria-
t-il en se mettant 4 descendre la grand’rue.
— Cest Boileau, dit vivement Merlin,
c’est Boileau qui a donné votre nom, re-
pondant de vous.
— J’en suis faché pour lui, répliqua M.
Trévier, mais je ne puis pas accepter cela.
Voyons, Etienne, voyons, ne vous
emballez pas.
, 7, Mais je ne m’emballe pas, jamais je
naictc si maitre de moi, dit M. Trévier
froidement.
Tcut en parlant, les deux camarades
étaient arrivés aa Bureau de la Piace qui
ut le premier Quartier-général révolution-
naire et se trouvaient au milieu de deux
groupes d'exilés parmi lesquels on remar-
quait des hommes miars tels que Brutus
Casimir, Vancien sénateur, qui portait le
titre p'atonique de « commandant en
chef des forces révolutionnaires », Gé-
lus Bienaimé, Magnan, Joseph Muller,
Adolphe Pinchinat pére, Diogéne Bras ;
d’autres moins Agés tels que Jean-Baptiste
Ramir Chenet, Massillon Jean-Bart, Bour-
raine ain¢é, Auguste Kavanagh, Déros‘er
Billiaudeau, Vilmar Péan, Robert Jean-
Pierre, Paul Etienne, Turenne Guerrier,
Samson, Stanislas Biriento, An-
tonin Boncy, Moreau fils, Jean-Pierre Ba-
térieure des Républiques qui leur donnent
Vhospitaliié et de gael droit surtout y
forment-ils des révolutions avec lear or ?
Ec il n’y apas A dire que ces: 1a une
exception ; c’est la méme chose dans toute
l’Amérique Centrale et dans toute l’Améri-
que da Sud.
Ec sil n’y avait encere que les commer-
ants européens qui sou‘iennent les révolu-
tionaires, on pourrait trouver 11 chose mal,
mais y trouver une espéce d'excuse dans
leur arderr désie de gigner de Vargent par
n’importe quel moven, de faire for une ra-
pidement sans s’embarraszr de vains scrupu-
les.
Mais of ¢1 devient tout a fait révolranr,
c'est quand on voit que tout le monde di-
plomatique européen, les consuls et jusqu’
au ministres européen , aussi bien que les
prétres catholiques frangiais sont les pre-
miers 4 soutenir les révolutionnaires
Autrefois, en Haiti, notre chargé d af
faires. M. de Sesmaisons, é:a't de méche
avec les révolutionaires. tandis que les
prétres catholiques franga‘s, de conniven-
ce avec enx et notre propre ministre, orza-
nisaient Lémeute et la révolution dins
leurs ég'ises transformées en foreress? 07
en dépdi de munitions de cont’ebande de
guerre.
Eh bien, je dis que ce sont 1a des
moeurs déplorables et qu’il est temps dans
Vintéret de cesjeunes républiques,dans l’in-
térct de nos nationaux honnétes,qui y voftt
seulement pour travailler et pour Phonneur
méme de notre pays. de metre fin 4 un pa-
rei! ¢rat de choses par une entente interna-
tionale entre toutes les puissances. Aussi-
t6¢ qu’un étranger serait convaincu d’avoir
poussé 4 ia révolution parson or, il serait
remis 4 son gouvernement qui le poursui-
vrait aprés enquée préalable.
Chaque pays*a sa_ police intériegire pour
assurer la sécurité des citoyens ; eh bien,
maintenant il est temps que l’on songe 4
irstituer une police internationale pour sé-
vir coatre les misdrables dont luuique in-
dustrie est de soudoyer des révolutionnaires
4 1 é:ranger pour pécher en eau trouble.
A ce point de vue Ca tro a ab ole ment
raison et il faudra bigs que l'on se décide
4 Vécourer.
Pact VIBERT
cent Guerrier Loiseau, les m: sieurs Passé
POIDS DIVERS
AENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
MObservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S .-MARTIAL
eqheaa»D
Dimancue 16 Aout
Barométre 4 midi
minimum
Tem pérature{maximum 34. t
moyenne diurne 28.0
Le ciel clair jusqu’a 3 h. de laprés-mi-
di s'est couvert a & peu dans Ia soirée.
A6h. 307. plute et orage au nord. A 8h
to petite pluie inappéciable.
Le baromeéxre est en hausse.
Un peu d’agitation sismique dans les
journcés des 15 et 16.
La pluie de vendredi soir a donn$ 107,
3 ™™coit un hectolitre d’eau pare métre
carré,
R. BALTENWECK
Chambre des Députés
Séance du Vendredi 14 Aodt 1908
Aprés les formalités d’usage, la Chaar
bre vo:e deux rappor s du Comité de I'ln-
t¢rieur, puis entend lecture d'un projet
de loi augmentant le prix de la glace.
Le projeta les honneurs du vote immé-
diat.
La Conveation allemino-haitienne est
alo, tée avec quelques modificatioas et le
Ministre de I’Intérieur fait le dépd: d'un
projet de loi.
Naissance
Hier, 4 une heure du matin, Mme Emi-
le Marcelin, née Thoby est heureusemest
accouchée d’un garcon qui a rece le nom
de Pierre. :
Nos compliments aux époux et meil-
leurs voeux au bébé.
Timbres-Poste oblitérés
Mr Epouarp Férétre désire acheter des
timbres haiziens oblitérés 1 wae — gourde le
cent. 19 Avenue Magny ( Chemin du Petit
Four ).
763, 2°
22.9
zelais, Alfred Brizard, Annibal Beaugé, ‘ connaissait bien, réjoignit les trois premiers.
Thermitus Rosier, Antoine Nicolas, Vin-,C’était notre ami Romulus.
— Etienne, addio! lui cria ancien
( de St-Marc ). Modés, Cer élias Perpi- commissaire.
gnand, Résilus Rincher, Char'c. Desroches,
Philoxéne B zin qui était gen-tr de Désor-
mesGresseau, Paulémon Bertha: dqui était
frére du tribun...
It sembla 4 M. Trévier qu quelques-
uns d’enir’eux se plaignaien: lu brusque ,dans Ia rue et sous la gilerie q2a
départ du navire américain « Tropice — le- du Bureau de la Place, un homme
uel devait rester 4 leur disposition pen-} maigre ayant sur
]
ant au moins trois mois.
Parfaitement, insistait un jeune exilé, ‘il traversa avec précinitation
Bazelais nous avaitlaissé entendre que cela‘ ouvrit les bras 4 M. Trévier :
serait ainsi.
— Attendez-moi ici, dit
Trévier, en se dirigeant vers le Bureau de
la Place, rempli de monde, je reviens tout
de suite.
tique sous leurs dolmans sombres et leurs
grands feutres noirs ‘relevés au cédté gau-
che par l’attache d’ane cocarde bicolore.’ maison ot logeait
M. Trévier reconnut parmi eux Duperrier
wzeau dont on n’oubliait plus la physiono-
mie brane, jeune, énergigue et belleda mo-
fois. Un autre cavalier vétu d’u
ne tuni
militaire & boutons d’or que T révier
M. Trévier
{
Merlin 4 M.;
— Bon voyage! répondit M. Trévier.
Et les quatre cavaliers remontérent 38
galop la Grand’Rue, atteigairent la Noa-
velle-Cilé et bien dt on ne les vit plas.
Les groupes d’exilés.conversaient encore
erue el nd sortit
rand et.
la téte enveloppée d'aa
de panams—
mouchoir rouge, un chapeau la gilcrie 4
— Embrassez-moi, pitite mois. |)
Et Boileaa Laforest - car c’était lat
colla sa bouche édentée et rentrés om il
‘la bouche d Etienne Trévier, 9085
- ,bienveillant§ et :
— Eh ! devant !... cria une voix der-. avait suivi son général. Puis
ri¢re M. Trévier; celui-ci dut s’effacer pour. Présent
laisser passer trois cavaliers d’aspect roman- ‘amis,
, ° i ‘ , i entrefr.
ment gu’on l'avait apergae une premiére , mergant qa'il poava :
admiratif de Merlin
th, anges nos
ileau lui a
-— Venez, pitite moin, venez avec SO
Et il er cftaiak M._ Trévier dans B
le Chef d’exico “A.
Boileau pénétra seul dins ane pitt a
ap-és avoir ciusé 2 voix basse a006 IE.
qu’un, il sortit en faisaat signe & coms
(A sutero),
Mi
tant irag'
Mariage
Hes, dans les salons de Mme
ier, le mariage civil de
a CITENS avec Mc ALexI-
. mariée étaient MM.
Rte s de 4 Fernand Riboul, —
peace. ~MM. Métellas Benoit,
. Bouchereau.
Pkt iale sera donnée de-
eres du uitin, en ’Eglise Ca-
matin,
beeres du ont conduits a l’au-
Mee Karvanagh accompagnée de
Les mariés ser
compliments aux nouveaux
Objets volés
gas fa nuit, un voleur s’est in-
ces moi, aenicvé tout mon linge
sus bijoux de prix.
xen est douné 4 la police.
u-Prince, le 14 Aout 1908.
Cuartes VARTEL.
iministration Posta‘e
Service INTERIEUR}
aus recommandies en souffrance
me Grégoire Obas, Paul R. Maurice,
Alphonse, Marion Manigat, D-:sto
ntor, Pétion Lou's Chirles Deéinos-
S$. Sam, Victor ‘Toussaint, Feélsx
HH. Coq, ,Dura Coq, Polux Paul,
ne Charles, Maherbe, dcputé Si-
ec (3 lettres), Denis S: Aude,
nt Candelon Rigaud, Général Th A
may (2 le'tres ),Adjudant Silencicux
i, Edouard Gateau, Madame Alcée
Eméra Hérode, Marie Mc¢risier,
oi: Vve HH. Dugué, Madame
er, Toib Saixtalée Mile E Jn
Fran
i Bisa
Laure retournde aT expéditeur
mauate: Antoine Leroy, Expéditear
17 Aout 1908.
‘LOTERIE
dePor-au-P ince
emafin, a dix heures, a eu lieu
Swion Ceatrale des Pompiers, le
litge da la Loterie organisée
eur des Pompiers Libres de la
ci la liste das lots gagnants :
N 1309 gagné G. 70,
| « « QQ,
ye nigants ont gagné chacun
» 372, 443.
KN suivants ont gagné chacun
200, 228.
’ » 123,
rs rag
, pide Une premiére enquéte
prmmsde découvrir las cause exac-
‘ar oa ji s'est produite hier a
| tetiment cole de canonnage
ewe ®. Ilacependant été éta-
re] 180 en réalité deux explosions.
4 H€ causée par la flamme de
Sawen se commani vant 4
oo © matelot tenait dans
age BOVOG ué explosion de celle-
enees Sefvant a eu les deux
meee. Aussitdt que la noavelle
Pe *Séquipage s'est divisé en
he
deux sections pendant gue I’une se porrait' ti aujot i d'ici oyage
i aujourd’ ‘i a la
au secours des blessés Vantre dteigrai un déconverte a polsea mnt
Tesnnencement d’incendie provoqué par’ Cette expédition gui est absolument pri-
explosion de la deuxiéme gargous: = i vee est dirigée par le Docteur Jean -
_ Lenans ( Sarth> ). - Un accident arri- , cot, le méme qui ten'a une semblable cn-
ve ce matin a Va¢roplane de M. Wright treprise en ryo05,.
nécessitera des répirations qui dureront
probablement une semaine. Aprés deux
superbes envolées, l’aviateur américain a
voulu tenter une nouvelle méthode de
descente Il a arrété son moteur alors qu'il
se trouvait 4 une descente graduelle. Il est
a crcire que ses calculs n’étaient pas tout
a fait justes cac l’aile gauche de la machine
a heurté asséz viol!emment le sol.
M. Wright n’a pas été blessé.
St-Sépastign. - Le roi et la reine d Es-
pagne sont partis aujourd'hui d'ici par le
sud-express. La reine se rend a l'ile de
Wight pour y rendre visite 4 sa mére la
princesse de Battenb:rg, mais elle s’arré‘e-
raun jour a Puris. Elle voyage incognito.
Le roi accompagnela reine jusqu’a Bordcaux
ou il r.s‘era quelques hcuces pour se faire
examiner par le docteur Mouse qui l'année
derniére la opére pour un polype au nez.
Demain il 5
yacht « Giralda » avéc Iequel il ira aussi
tdt aux régates de Bilbao.
Mexico. Par suite d’un éboulement
18 ouvriers ont été euterrés vivants il y a
cinp jours dans une m ne de Stata Galtru-
bis pres de Pachuca. Six ont é:é retirés
vivan's. Co mitin on n’a_ pas encore pu
parvenir jusqu'aux douze autres dont gu-e!-
ques unes sinon tous vivent encore car on
entend trés distinctement les signaux qu’ils
font en frappant sur des tuyaux. Plusieurs
équipes de'sauveteurs percent un tunne
eu plein Roc pour patvenir jespu’a leurs
camarades.
Sn-JuAN. — Les fétes du 400e anniver-
saire de l’Etabtissement des Espagnols dans |
I’Ile de Porto-Rico par Ponce de Léon ex-
plorateur espagnol se sont terminées par
une réceplion au palj;is du gouverneur, Mr
Post.
SAINT-PETERsBOURG 14. — Au cours de
embarqucra 4 bord de son!
1!
De déduction faite, des jeunes gens sa-
vants qui accompagnent le docteur le
« Pourquoi pas » est monté par un équi-
i Pge de 28 hommes.
Wasuixctcx — Le Gouverneinent turc
a rotifié le ¢épiremint d’Etit que rHus-
sien Kazim Bey qui est ea ce moment mi-
nistre ds Turquie 4 Bucharest a été nom-
mé min‘stre 4 Warhington en remplace-
ment de Mehmid Allyey
HoMGkoNvU I5. - On commente favora-
blement ici, la proposition mise en avant
par le « New-York Herald » d’une allian-
ce de la Chine avec les Etats Unis, ‘allian-
ce qui serait de nature 4 assurer l’intégra-
lité de la Chine et a arréter les empiéte-
ments de la puissance japonaise.
Tancer. — Les troupes du sultan Ab-El-
| Aziz ont repris leur marche sur Marrakech,
Eiles ont recemment remporié one victoire
sur deux co:onnes de partisins de Moulai
Hafid, avant de s’enfoncer plus avant dans
Pintérieur.
| Les troupes impériales ont effectué leur
jonction avec la tribu des mongni chichoua
BaRcELONA.— Deux individus impli-
igués dans l’attentat anarchiste du 8 aout,
dans lequel le capitaine et deux matelots
;d’urn bac A vapeur ont été blessé,s ont
(été arrétés ici. L’un d’eux est un cousin
de Jean Rull, l’arnachiste quia été exécu-
té, il y a une semaine.
oe ee ee
Mr Cc. L. Verret
Ta lleur-Marchand
Donne avis 4 sa bienveillante clien-
‘tale que sa maison No.7 Rue Trav. r-
| siere se tiendra fermée dés lundi 17
courant j’usqu’a lundi 31 de ce mois ;
4& cause de son voyage aux Cayes.
It donne aussi avis au publig que sa
la derniér inzai jee .
3 ¢ quinzaine de nombreux déces | rsicon est toujours bien pourvue
caus¢s par
enregistrés, ici le service de la santé declare
cfficiellemint que Snint-Pétresbourg est
menacé par le choléra ; des mesures pré- |
ventives sont prises. |
OLENDorF ( Partemberg ). — Padl Mau-!
ser inventeur du fusil qui porte son nom
a inventé un nouveau fusil militaire que
lon dit remarquable.
Lonpres. — Deux personnes ont été
tudes ct six au-res blessées par l’explosion
d’un balfon qui faisait des ascensions 4
Vexposition franco britannique.
Paris. — La reine Victoria d'Espagne est
arrivée incognito ici ce mitin aprés une
promenade au bois de Boulogne, Ale con-
tinua son voysge. Sa Majesté se rend 4
Vile Wiaht auprés de la princesse de Bat-
tenberg.
Le maxs (Sarthe ) 15 — M. Wibur
Wright, annonce son intention de concou-
tir pour le prix de 50.000 dollars offert
par un journal de Londies au premier
aviateur qui se rendra de Londres 4 Man-
chester.
Il ne prendra part 4 ce concours qu’a-
prés avoir terminé ses affaires en France.
Panis. — Le « Matin » annonce que 3
officiers de marine francaise ont construtt
un appareil de téléphone sans fil, die pré-
tendent-ils, est de beaucoup supérieur 4
tout ce qui existe.
Ces officiers disent avoir réussi 4 échan-
ger des conversations entre Dieppe et Pa-
ris. Ces deux villes sont séparées par une
distance de 150 kilometres. _
Le Haves. —- Aux acclamations d'une
immense toule, aa milieu de laquelle se
troavaient des représentants da Gouverne-
ment, le vapeur « Pourquoi pas » est par-
des troubles intes inaux oat été
d use variété d@’étoffes de la hante
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Deuxiéme Année, No 413. PORT-AU-PRINCE ( Hatt) Lundi, 17 Aott 1908.
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Pour tout 78 yui concerne ) Administration du Jouri:s: 03 4 - - ops.ouv a&rthur ([S.AcORE, 45, Rae Roux cu Zonre-Foi.
"a
FOR, \. ST a.
Y ° . Dans le comté de Cambridge, un/[prairies artificielles, notamment tré-
ae (ite le Docecltleu e° de Cc: vol pas awe de Bedford déssécha une éter-|fle et ray-grass ; 4* année: blé. Sou-
e ‘due de 40.000 hectares de marais jj vent on conserve les prairies artificiel
e . ° > cog, cette étendue se loue aujourd'hui de! les pendant deux ans, ce qui ren
da MS / ag rece lt are fra de Cal ISOC 75 a 100 francs hectare. ;’assolement quinquennal. Enfin, pres
' Dans le Cheshire, le marquis de,de la moitié du sol est maintenue &
| Westminster est obligé d3 « réaliser, Vétat de prairies permanentes.
11U des merveilles au moyen du draina-; «La base de cet assolement, com-
Le lecteur doit’ bien s’apercevoir. « La France, elle aussi, est atteinte ge», _ me de toute la culture anglaise, c’est
aintenant qu'il y a agriculture et d’an fléau qui passe sur elle comme, Dans le Berskire, M. Pusey est obli-|la rave, navet ou turneps. Cette cultu-
riculture et que la viticulture fran- une des plaies d’kyypte. Le phvlloxéra | gé de pourvoir a1 arrosage de ses prai-, re, qui couvre a peine en France quel-
use n’est qu’un travail de simple ré- décime_ ses vignes. Tout le Midi est ries, « au moyen d'un irrigateur dont ques milliers d’hectares et qui est
ote tenan le milieu entre les fra- ruiné, le sud-ouest est attein?’, tout /l’imstallation a coute 3350 francs miter connue hors des_ provinces mor
suzagriroles proprement dits et l'art le pays est ménacé. Mais personn3 ne| hectare. » _ _|tagneuses francaises. passe chez
astoral dang ces sortas de travaux, se décourage, et jamais lutte plus; Le duc de Portland a « de Mans: |gent le pour le signe le plus str, . a-
ipartde la nature est plus geande longue n’a plus absorbé les forces iles environs de la petiteville de Mans- gent le plus actif du progres agricole.
ecelledu travail humain,etdansces vives d'un? nation. Mais — aussi |field, qui n’offraient que des lan Jes,-en | C’est par elle que les anciennes landes
onditions, . est étrany2 de voir pré- jamais effort humain n’a été recom. ‘une richeculture. Entre autres choses, ont &té transformées eu terres fertiles.
ter le viticulteur francais comme pensé de plus précieux résultats. i. | il détourna les eaux d’une petite ri: « En effet, cette culture permet de
Ntype d's zriculteur intense. Viliculture francaise fut sauvée, cepen-!viére, pour former un large canal nourrir une grande quantité de bétail,
Sully lui-ta¢me Pavait compris ; sa- dant que l’agriculture anglaise, plus qui arrose 160 hectares. » _ par conséquent de fumer abondam-
hrase mémorable, Iégerement tra- prompte au découray2czent, trains’ Leduc de Newcastle a « entrepris ment les terres, ce qui rend les au-
tie par |; Docteur, est textuelle- jusquaujourd’hui sa_ lente et irrémé- de refaire artificielloment de véritables tres récoltes plus productives. En ou-
otia suivante : « Labourage et pas- diable agonie. » ‘foréts, 1a ott! expérience du défriche- tre, elle nettoie la terre de toutes
rage sont les deux mamelles dont Une petite excursion sur le su: ate, ment mavait pas reussi. » Les ducs les plantes nuisibles, par les nombreu-
i France est alimentée, les vrais glais, of se fait la culture des cé-' de Devonshire et de Rutland ont fait, ses fagons qu elle exige et par la natu-
ues et trésors du Pérou. » Il n’a réales, est nécessaire pour faire res jdes terres improiuctives du comté re de sa véyétation.
is dit, corame le veut le Docteur : sortir aux yeux du lecteur le contras- | de Derby, « une des régions les plus| « C’est ainsi que les Anglais pro-
Agriculture et labourage »; car, en- te entre cette culture et celui «lo la, florissantes de l’Angleterre. » duisent beaucoup plus de nourriture
oe une fois, entre le simp'e labon-, vigne. | [Le plus grand propriétaira du Lan-| pour les animaux qu’on ne le fait en
ur qui n'a qwaremuer une terre M. Léoace de Laveryne, dans soncashire «a renouvelé xes terres au France avec une étendue double. Ils
obtiennent par 14 trois ou quatre fois
ttile et Vacriealteur complexe dont Essai sur Uéconomie rurale de An “moyen du drainage. » « Dans le com- t
iscience et !éneruie doivent trans gleterre, nous apprend les faits sui-.téde Durham, les domaines sont di- plus @ergrais. Mais cela ne leur suf-
xfer lwuvre meme da la nature, vants: _visés en petit esfermes de 25 hectares | fit pas, ils emploient par quantités
Ya grande dilférenca. Dans les environs de Londres, pré
Je he veux p s chicaner le Docteur de Kelvedon, se trouve la duniin> ches pour faire au sol les av.nces né-| la chimie agricole, ou que, parfois
avoir enlevé a la citation empruntée de M. Mechi. « C’est une création de cessaires.. Mais les grands proprié-|méme, ils font veair, comms le gua-
no, des extrémités du monde. Les An-
Sully Je mot « pastourage ». Il a toute piece, une conqude sur la l ade taires firent poser des tuyaux pour le
rOobablement pensé qu’un genre de marécageuse, qui avait résistd jusqwici drainage, construire fes étab‘es, trans-/|glais aehétent annuellement pour 40
Vail si simple ne devait pas cadrer 4 touts culture. Ita fallu tout erécr, @ porter dvs masses nouv-les d’amende-' millions de guano, et nous pour 2 ou
"ee Vidée qu'il : ’ ; l ]. Aujourd’hui, ment et denyrais ; en quelques années,:3 millions au plus....
mee | se fi rgie commencer par le soi. Aujo l, : ’ queiqt , ( iu Pp _
Ran¢gaise. Le mot de Silty ost copen. cette terre donne des récoltes nagai- lu face du prys a élé change. » « Aujourd’hui, plus du douziéme des
lant plus cto Ser rer Pee ar tran _. Pour ne pas fativuer le lecteur, ie fi- terres est’ drainé en Angleterre; en
. pastoral, le pectour dea dit, Has le eomte de No. folk, < + ou nis par fa citation suivante : rance, il yena 4 peine le milliéme.
448 encore, en France ans les ve le domaine du comte de Leicester. «Le célébre assolement quadrien- Pour obtenir ce résultat, les Anglais
mes favorables des Pyrenées, des’ « En 1780, I'hectare rapportait 4 peine nalest connu sous le nom d’as ole- dépensent annuellement une moyenne
et du Massif central , 45 francs, il rappo:te aujourd'hui 75 ment de Norfolk. Il permet de fertil ser .de 25 millions de francs ; en. France,
pendant il y aun passage de la.francs en moyenne. Ge domaine de les terres les plus ingrates... Il repo. malgréles encouragemenis de ' Ad minis-
lire Te du Docteur qui. mérite toute 12.000 hectares, qui valait a'ors 5 9u 6 se sur l’alternance des céréales et des tration, nous ne dépensons guére plus
€ attention, q ‘millions, en vaut actueilement au cultures épuisantes, en général avec d’un million..... »
avans la premiére moitié du 19° moins 30. Lorsque lord Leicester se I-s plantes fourragéres, qui, ajoutant) Mais «la terre ne demande pas seu-
ele, écrit il, ’Anglete‘re, émue de: décida a faire valoir luicrméme cessa au sol plus qa’elles ne lui prennent, lement des engrais, du drainage, etc.,
Ch “€ des vivres inquidte ‘une bles stériles, il y dépensa 10 miilions le reconstituent, soit par elles-mémes, elle doit oncore étre travaillée de mil-
Tsg industrielle intense, s’affule. de francs en améliorations de toutes soit par leur transformition en fu- le maniéres. Pour cela, on a ima-
bean ntifie 800 agriculture "elle aban- sortes. Toute cette terre, qui ne por-,mier L’as-o‘ement de Norfolk donne giné, depuis quelques années, un
trtaleg POUT Vindustrie la culture des'tait autrefuis que du seigle, n’en por- la ruta'ion suivante : 1° anné3: ra- grand nombre de machines, que lon
» &t 8@ condamne Aa une ma-!te plus aujourd hui ua seul grain ; on cines, principalement navets ou tur- perfectionne tous les jours. Or, au-
it les plus belles récoltes de fromen' neps ; 2: anoée: céréalegs de prin- cun pays n’en produit et n’en emplote
Suerre - ;
© pour aeeurer oe ion Plus coateu \¥ Old du plus beau bétail du monde. » temps (orge et avoine ); 3° année: plus que UAngleterre..... L’annonce
fe ee ee ae ee
@une nouvelle machine est, ¢n An-
gieterre, un sujet général de conver-
sation, comune, en France, Tannonce
d’un nouveau roman. »
_Et tous ces immenses travaux, ces
Bigan'esques dépenses d'argent et
@efforts inouis, - que la vig-c ne
connalt pas,— aboutissent a quoi? -
A la production laborieuse de. piantes
fourragéres ct in dustrielies, ot a cel-
le des cé éales dont parle le Po teur!
On done le DrN Auguste a tal vu
Que Popticulture arylaise est « promp
te au décourayement » ? Our a-*-il vu
quelle treine jusqM’aujourd@ hui sa len-
te et inévitable ageniea? « Pourquoi
ses Slans d’enthousiasme por !a_ vi-
gne frare.ise et son dédain pour les
céréales anylai-es 2? Et pourquoi voue-
tal tant de reconnaissance au vin la-
Haqnudlcansomme, ct tant dingra-
ttude su blé anglo saxon qui le pour
rit?
La question des | Etran-
gers dans les Répu
bliques Américaines
—_—
Comment les Etrangers
sont toujou-s les agants et les
banquiers de ia Revoluttion
Une interview di Pré ident
Castro. souvenir: p3rsonnals
Necessité d'une entente
internationa’e.
—— =
A propos de la Republique d'Ufaiti, j'ai
deja dit) comment les révolutionnaires
étaient toujours paves, scudoyés et poussés
Stranpers: voit gue nous nous re-
n face dune situation analogue
» ct le Président Castro a fait
ace profBs,..4 un journaliste francais,
des declarations fort intéressantes. Sans
doute ct homme qui s'est formé tour
scul, apporte dans tout ce qu'il dit une fa-
conde tropicale et un orgueil enfantin qui
fount sourire; ima's le passage suivant de
son interview n’en n’est pas moins 4 rete-
nif, parc? qu'il met en pleine lumicre un
érat de choses déplorablss, et avec lequel il
va foiloir compter de plus en ples, ou
plutor auquel al va falloir perter reméde
FEUILLETON BDU
DU 17 AOLT 1908
« MATIN »
(rr)
ROMULUS
VI
(Suite)
toujours accompagneé
M. Tr ev ier,
uelques soldats venait de s’arrdcer
aisait entendre un roulement sonore.
C’staizx une publication. M. Trévier| fi
@arréta et une dizaine de personnes de 11
ville s'attroupéren’. Un vieil exilé noir
coiffé d'un formidable « coma » 4 bord:
plats. se mit Aclamer un Dvret par kequel
e Comité central de la Révelution, décia
rait le Président Salomon déciu de sa haute
fonction de Premier Magistrat de la Répu-
blique. Et le vieil exité noir, chaque foi.
ae rencontrait sur son papier le nom di
résident Salomon, ajoutait en hurlant : |
€ ce gros cochon'! »
Quand ce publicateur peu banal et qui
s'appelait Clavius Claude arriva aux
noms des membres du Conité, signataires
de l'scte, M. Trévier ne fut pas pea sur-'
d:
Merlin, traveisa la place pir la diigonale
etse diripea vers le coté nord Ja grand’rue
juste au moment ou un tambour suivi de
et
promptement. J’ai nommé Vinconcevable
prétention des édtrangers d’étre les organi-
sateurs de toutes les révolutions dans ccs
jeunes rcpubl:qucs de l’'amérique Centrale
et du Sad.
Je laisse la parole 4 Castro :
«Je ne suis nullement sembarassé poor
parler du confit avec la France
« La brouille remonte A l’affaire de la
Compagnie des cib'es. J'ai ferme les b1-
reaux de cette compagnie et mis lagen’
frangiis, faisant fonction de ministre p éat-
potentiaire, 4 Ja porte, sans les honneurs
de ‘a guerre, en vertu ,du droit qu’ont
tous !es gouvernements de se defendre
contre les perturbateurs politiques.
« La Compagnie des Cables a é.é av
service de Mattos pendant la révolution, et
M. Ta‘gny, au mépris de tors les usages
diptomatignes, est intervenu dans la guerre
civile égulement en faveur des insurgés.
« Cela, vous pouvez écrire cans craindre
une réponse du Gouvernement de M. Fal-
liéres, Je le m ts au defit de souvenir que
la Compagnie des Cab!es et le Ministre
intérimaire de France n’ont pa; été les ins-
truments de la révolution récente. J'ai des
documenis qui expliquent la réserve de
votre Gouvernement, qui n'a o:é soutenir
ni son ministre, ni la compagme.
« Mr G. Clémenceau a expulsé Mer.
Monitagnini pour desgriefs beaucoup moins
praves que ceux que j’avais contre M.
Taigny.
« Last le point aigu du conflit gé-
néral du TVénézucla comtre les ctrangers.
Maitres de la vie économique, vous en
trez, par la force des choses, dans no‘re
vie politique. Parce qu'il y a quelques
miliers de Frangais et des capitaux fran-
gus au Vénézuéla, vous avez cru que vous
aviez 'e droit de fomenter la guerre civile
dans le pays. °
Le Président s’arréte un instant
prend
«Je n'ai malgre tagt de gricfs. que des
sentimentsgle sympathie pour les Frangais.
Vous en avez Ja preuve, puisque je vous re
sois .. Jamais dans mon journal Le Cons.
titutionnel, meme au moment le plus aigu
de mes diffizultés avec la France, il n’a
paru une ligne qui puisse ctre désagréable
A votre République. »
Tout est 1a en effet : de quel droit les
étrangers se mélent-ils de la politique in-
et re-
pris d’entendre citer le sien parmi les au-
tres noms.
- Voila qui est plus que fort ! s’écria-
t-il en se mettant 4 descendre la grand’rue.
— Cest Boileau, dit vivement Merlin,
c’est Boileau qui a donné votre nom, re-
pondant de vous.
— J’en suis faché pour lui, répliqua M.
Trévier, mais je ne puis pas accepter cela.
Voyons, Etienne, voyons, ne vous
emballez pas.
, 7, Mais je ne m’emballe pas, jamais je
naictc si maitre de moi, dit M. Trévier
froidement.
Tcut en parlant, les deux camarades
étaient arrivés aa Bureau de la Piace qui
ut le premier Quartier-général révolution-
naire et se trouvaient au milieu de deux
groupes d'exilés parmi lesquels on remar-
quait des hommes miars tels que Brutus
Casimir, Vancien sénateur, qui portait le
titre p'atonique de « commandant en
chef des forces révolutionnaires », Gé-
lus Bienaimé, Magnan, Joseph Muller,
Adolphe Pinchinat pére, Diogéne Bras ;
d’autres moins Agés tels que Jean-Baptiste
Ramir Chenet, Massillon Jean-Bart, Bour-
raine ain¢é, Auguste Kavanagh, Déros‘er
Billiaudeau, Vilmar Péan, Robert Jean-
Pierre, Paul Etienne, Turenne Guerrier,
Samson, Stanislas Biriento, An-
tonin Boncy, Moreau fils, Jean-Pierre Ba-
térieure des Républiques qui leur donnent
Vhospitaliié et de gael droit surtout y
forment-ils des révolutions avec lear or ?
Ec il n’y apas A dire que ces: 1a une
exception ; c’est la méme chose dans toute
l’Amérique Centrale et dans toute l’Améri-
que da Sud.
Ec sil n’y avait encere que les commer-
ants européens qui sou‘iennent les révolu-
tionaires, on pourrait trouver 11 chose mal,
mais y trouver une espéce d'excuse dans
leur arderr désie de gigner de Vargent par
n’importe quel moven, de faire for une ra-
pidement sans s’embarraszr de vains scrupu-
les.
Mais of ¢1 devient tout a fait révolranr,
c'est quand on voit que tout le monde di-
plomatique européen, les consuls et jusqu’
au ministres européen , aussi bien que les
prétres catholiques frangiais sont les pre-
miers 4 soutenir les révolutionnaires
Autrefois, en Haiti, notre chargé d af
faires. M. de Sesmaisons, é:a't de méche
avec les révolutionaires. tandis que les
prétres catholiques franga‘s, de conniven-
ce avec enx et notre propre ministre, orza-
nisaient Lémeute et la révolution dins
leurs ég'ises transformées en foreress? 07
en dépdi de munitions de cont’ebande de
guerre.
Eh bien, je dis que ce sont 1a des
moeurs déplorables et qu’il est temps dans
Vintéret de cesjeunes républiques,dans l’in-
térct de nos nationaux honnétes,qui y voftt
seulement pour travailler et pour Phonneur
méme de notre pays. de metre fin 4 un pa-
rei! ¢rat de choses par une entente interna-
tionale entre toutes les puissances. Aussi-
t6¢ qu’un étranger serait convaincu d’avoir
poussé 4 ia révolution parson or, il serait
remis 4 son gouvernement qui le poursui-
vrait aprés enquée préalable.
Chaque pays*a sa_ police intériegire pour
assurer la sécurité des citoyens ; eh bien,
maintenant il est temps que l’on songe 4
irstituer une police internationale pour sé-
vir coatre les misdrables dont luuique in-
dustrie est de soudoyer des révolutionnaires
4 1 é:ranger pour pécher en eau trouble.
A ce point de vue Ca tro a ab ole ment
raison et il faudra bigs que l'on se décide
4 Vécourer.
Pact VIBERT
cent Guerrier Loiseau, les m: sieurs Passé
POIDS DIVERS
AENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
MObservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S .-MARTIAL
eqheaa»D
Dimancue 16 Aout
Barométre 4 midi
minimum
Tem pérature{maximum 34. t
moyenne diurne 28.0
Le ciel clair jusqu’a 3 h. de laprés-mi-
di s'est couvert a & peu dans Ia soirée.
A6h. 307. plute et orage au nord. A 8h
to petite pluie inappéciable.
Le baromeéxre est en hausse.
Un peu d’agitation sismique dans les
journcés des 15 et 16.
La pluie de vendredi soir a donn$ 107,
3 ™™coit un hectolitre d’eau pare métre
carré,
R. BALTENWECK
Chambre des Députés
Séance du Vendredi 14 Aodt 1908
Aprés les formalités d’usage, la Chaar
bre vo:e deux rappor s du Comité de I'ln-
t¢rieur, puis entend lecture d'un projet
de loi augmentant le prix de la glace.
Le projeta les honneurs du vote immé-
diat.
La Conveation allemino-haitienne est
alo, tée avec quelques modificatioas et le
Ministre de I’Intérieur fait le dépd: d'un
projet de loi.
Naissance
Hier, 4 une heure du matin, Mme Emi-
le Marcelin, née Thoby est heureusemest
accouchée d’un garcon qui a rece le nom
de Pierre. :
Nos compliments aux époux et meil-
leurs voeux au bébé.
Timbres-Poste oblitérés
Mr Epouarp Férétre désire acheter des
timbres haiziens oblitérés 1 wae — gourde le
cent. 19 Avenue Magny ( Chemin du Petit
Four ).
763, 2°
22.9
zelais, Alfred Brizard, Annibal Beaugé, ‘ connaissait bien, réjoignit les trois premiers.
Thermitus Rosier, Antoine Nicolas, Vin-,C’était notre ami Romulus.
— Etienne, addio! lui cria ancien
( de St-Marc ). Modés, Cer élias Perpi- commissaire.
gnand, Résilus Rincher, Char'c. Desroches,
Philoxéne B zin qui était gen-tr de Désor-
mesGresseau, Paulémon Bertha: dqui était
frére du tribun...
It sembla 4 M. Trévier qu quelques-
uns d’enir’eux se plaignaien: lu brusque ,dans Ia rue et sous la gilerie q2a
départ du navire américain « Tropice — le- du Bureau de la Place, un homme
uel devait rester 4 leur disposition pen-} maigre ayant sur
]
ant au moins trois mois.
Parfaitement, insistait un jeune exilé, ‘il traversa avec précinitation
Bazelais nous avaitlaissé entendre que cela‘ ouvrit les bras 4 M. Trévier :
serait ainsi.
— Attendez-moi ici, dit
Trévier, en se dirigeant vers le Bureau de
la Place, rempli de monde, je reviens tout
de suite.
tique sous leurs dolmans sombres et leurs
grands feutres noirs ‘relevés au cédté gau-
che par l’attache d’ane cocarde bicolore.’ maison ot logeait
M. Trévier reconnut parmi eux Duperrier
wzeau dont on n’oubliait plus la physiono-
mie brane, jeune, énergigue et belleda mo-
fois. Un autre cavalier vétu d’u
ne tuni
militaire & boutons d’or que T révier
M. Trévier
{
Merlin 4 M.;
— Bon voyage! répondit M. Trévier.
Et les quatre cavaliers remontérent 38
galop la Grand’Rue, atteigairent la Noa-
velle-Cilé et bien dt on ne les vit plas.
Les groupes d’exilés.conversaient encore
erue el nd sortit
rand et.
la téte enveloppée d'aa
de panams—
mouchoir rouge, un chapeau la gilcrie 4
— Embrassez-moi, pitite mois. |)
Et Boileaa Laforest - car c’était lat
colla sa bouche édentée et rentrés om il
‘la bouche d Etienne Trévier, 9085
- ,bienveillant§ et :
— Eh ! devant !... cria une voix der-. avait suivi son général. Puis
ri¢re M. Trévier; celui-ci dut s’effacer pour. Présent
laisser passer trois cavaliers d’aspect roman- ‘amis,
, ° i ‘ , i entrefr.
ment gu’on l'avait apergae une premiére , mergant qa'il poava :
admiratif de Merlin
th, anges nos
ileau lui a
-— Venez, pitite moin, venez avec SO
Et il er cftaiak M._ Trévier dans B
le Chef d’exico “A.
Boileau pénétra seul dins ane pitt a
ap-és avoir ciusé 2 voix basse a006 IE.
qu’un, il sortit en faisaat signe & coms
(A sutero),
Mi
tant irag'
Mariage
Hes, dans les salons de Mme
ier, le mariage civil de
a CITENS avec Mc ALexI-
. mariée étaient MM.
Rte s de 4 Fernand Riboul, —
peace. ~MM. Métellas Benoit,
. Bouchereau.
Pkt iale sera donnée de-
eres du uitin, en ’Eglise Ca-
matin,
beeres du ont conduits a l’au-
Mee Karvanagh accompagnée de
Les mariés ser
compliments aux nouveaux
Objets volés
gas fa nuit, un voleur s’est in-
ces moi, aenicvé tout mon linge
sus bijoux de prix.
xen est douné 4 la police.
u-Prince, le 14 Aout 1908.
Cuartes VARTEL.
iministration Posta‘e
Service INTERIEUR}
aus recommandies en souffrance
me Grégoire Obas, Paul R. Maurice,
Alphonse, Marion Manigat, D-:sto
ntor, Pétion Lou's Chirles Deéinos-
S$. Sam, Victor ‘Toussaint, Feélsx
HH. Coq, ,Dura Coq, Polux Paul,
ne Charles, Maherbe, dcputé Si-
ec (3 lettres), Denis S: Aude,
nt Candelon Rigaud, Général Th A
may (2 le'tres ),Adjudant Silencicux
i, Edouard Gateau, Madame Alcée
Eméra Hérode, Marie Mc¢risier,
oi: Vve HH. Dugué, Madame
er, Toib Saixtalée Mile E Jn
Fran
i Bisa
Laure retournde aT expéditeur
mauate: Antoine Leroy, Expéditear
17 Aout 1908.
‘LOTERIE
dePor-au-P ince
emafin, a dix heures, a eu lieu
Swion Ceatrale des Pompiers, le
litge da la Loterie organisée
eur des Pompiers Libres de la
ci la liste das lots gagnants :
N 1309 gagné G. 70,
| « « QQ,
ye nigants ont gagné chacun
» 372, 443.
KN suivants ont gagné chacun
200, 228.
’ » 123,
rs rag
, pide Une premiére enquéte
prmmsde découvrir las cause exac-
‘ar oa ji s'est produite hier a
| tetiment cole de canonnage
ewe ®. Ilacependant été éta-
re] 180 en réalité deux explosions.
4 H€ causée par la flamme de
Sawen se commani vant 4
oo © matelot tenait dans
age BOVOG ué explosion de celle-
enees Sefvant a eu les deux
meee. Aussitdt que la noavelle
Pe *Séquipage s'est divisé en
he
deux sections pendant gue I’une se porrait' ti aujot i d'ici oyage
i aujourd’ ‘i a la
au secours des blessés Vantre dteigrai un déconverte a polsea mnt
Tesnnencement d’incendie provoqué par’ Cette expédition gui est absolument pri-
explosion de la deuxiéme gargous: = i vee est dirigée par le Docteur Jean -
_ Lenans ( Sarth> ). - Un accident arri- , cot, le méme qui ten'a une semblable cn-
ve ce matin a Va¢roplane de M. Wright treprise en ryo05,.
nécessitera des répirations qui dureront
probablement une semaine. Aprés deux
superbes envolées, l’aviateur américain a
voulu tenter une nouvelle méthode de
descente Il a arrété son moteur alors qu'il
se trouvait 4 une descente graduelle. Il est
a crcire que ses calculs n’étaient pas tout
a fait justes cac l’aile gauche de la machine
a heurté asséz viol!emment le sol.
M. Wright n’a pas été blessé.
St-Sépastign. - Le roi et la reine d Es-
pagne sont partis aujourd'hui d'ici par le
sud-express. La reine se rend a l'ile de
Wight pour y rendre visite 4 sa mére la
princesse de Battenb:rg, mais elle s’arré‘e-
raun jour a Puris. Elle voyage incognito.
Le roi accompagnela reine jusqu’a Bordcaux
ou il r.s‘era quelques hcuces pour se faire
examiner par le docteur Mouse qui l'année
derniére la opére pour un polype au nez.
Demain il 5
yacht « Giralda » avéc Iequel il ira aussi
tdt aux régates de Bilbao.
Mexico. Par suite d’un éboulement
18 ouvriers ont été euterrés vivants il y a
cinp jours dans une m ne de Stata Galtru-
bis pres de Pachuca. Six ont é:é retirés
vivan's. Co mitin on n’a_ pas encore pu
parvenir jusqu'aux douze autres dont gu-e!-
ques unes sinon tous vivent encore car on
entend trés distinctement les signaux qu’ils
font en frappant sur des tuyaux. Plusieurs
équipes de'sauveteurs percent un tunne
eu plein Roc pour patvenir jespu’a leurs
camarades.
Sn-JuAN. — Les fétes du 400e anniver-
saire de l’Etabtissement des Espagnols dans |
I’Ile de Porto-Rico par Ponce de Léon ex-
plorateur espagnol se sont terminées par
une réceplion au palj;is du gouverneur, Mr
Post.
SAINT-PETERsBOURG 14. — Au cours de
embarqucra 4 bord de son!
1!
De déduction faite, des jeunes gens sa-
vants qui accompagnent le docteur le
« Pourquoi pas » est monté par un équi-
i Pge de 28 hommes.
Wasuixctcx — Le Gouverneinent turc
a rotifié le ¢épiremint d’Etit que rHus-
sien Kazim Bey qui est ea ce moment mi-
nistre ds Turquie 4 Bucharest a été nom-
mé min‘stre 4 Warhington en remplace-
ment de Mehmid Allyey
HoMGkoNvU I5. - On commente favora-
blement ici, la proposition mise en avant
par le « New-York Herald » d’une allian-
ce de la Chine avec les Etats Unis, ‘allian-
ce qui serait de nature 4 assurer l’intégra-
lité de la Chine et a arréter les empiéte-
ments de la puissance japonaise.
Tancer. — Les troupes du sultan Ab-El-
| Aziz ont repris leur marche sur Marrakech,
Eiles ont recemment remporié one victoire
sur deux co:onnes de partisins de Moulai
Hafid, avant de s’enfoncer plus avant dans
Pintérieur.
| Les troupes impériales ont effectué leur
jonction avec la tribu des mongni chichoua
BaRcELONA.— Deux individus impli-
igués dans l’attentat anarchiste du 8 aout,
dans lequel le capitaine et deux matelots
;d’urn bac A vapeur ont été blessé,s ont
(été arrétés ici. L’un d’eux est un cousin
de Jean Rull, l’arnachiste quia été exécu-
té, il y a une semaine.
oe ee ee
Mr Cc. L. Verret
Ta lleur-Marchand
Donne avis 4 sa bienveillante clien-
‘tale que sa maison No.7 Rue Trav. r-
| siere se tiendra fermée dés lundi 17
courant j’usqu’a lundi 31 de ce mois ;
4& cause de son voyage aux Cayes.
It donne aussi avis au publig que sa
la derniér inzai jee .
3 ¢ quinzaine de nombreux déces | rsicon est toujours bien pourvue
caus¢s par
enregistrés, ici le service de la santé declare
cfficiellemint que Snint-Pétresbourg est
menacé par le choléra ; des mesures pré- |
ventives sont prises. |
OLENDorF ( Partemberg ). — Padl Mau-!
ser inventeur du fusil qui porte son nom
a inventé un nouveau fusil militaire que
lon dit remarquable.
Lonpres. — Deux personnes ont été
tudes ct six au-res blessées par l’explosion
d’un balfon qui faisait des ascensions 4
Vexposition franco britannique.
Paris. — La reine Victoria d'Espagne est
arrivée incognito ici ce mitin aprés une
promenade au bois de Boulogne, Ale con-
tinua son voysge. Sa Majesté se rend 4
Vile Wiaht auprés de la princesse de Bat-
tenberg.
Le maxs (Sarthe ) 15 — M. Wibur
Wright, annonce son intention de concou-
tir pour le prix de 50.000 dollars offert
par un journal de Londies au premier
aviateur qui se rendra de Londres 4 Man-
chester.
Il ne prendra part 4 ce concours qu’a-
prés avoir terminé ses affaires en France.
Panis. — Le « Matin » annonce que 3
officiers de marine francaise ont construtt
un appareil de téléphone sans fil, die pré-
tendent-ils, est de beaucoup supérieur 4
tout ce qui existe.
Ces officiers disent avoir réussi 4 échan-
ger des conversations entre Dieppe et Pa-
ris. Ces deux villes sont séparées par une
distance de 150 kilometres. _
Le Haves. —- Aux acclamations d'une
immense toule, aa milieu de laquelle se
troavaient des représentants da Gouverne-
ment, le vapeur « Pourquoi pas » est par-
des troubles intes inaux oat été
d use variété d@’étoffes de la hante
| nouveauté parisienne.
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