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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00403
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 14, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 412.
AEE ERAS NNO Sk OA CAR nn OE we Ee eh eh ee
PORT-AU-PRINCE ( Heir )
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UOTIDIEN
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ABONNEMENTS
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DEPARTEMENTS Trois Mots. « 360 , Les ioc nne
REDACTION: AOMINES PRATION |
ETRANGER.... 0. Trois Move. 1 85 djs neh weeks 45. ok
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Pour tout Fr qear Gor
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J FUREY. EEK. 6. Ea ace. SFE Tae re.
Ce que le Doetecrr ae voll pas
dans lagricillire francaise
porte assez bien les trigueurs de | hi-
Silest vrai,— etje crois que fa ; TT
ver. Elle cramt seulement les ylees
chose est suftisamment démontréc, —
que les travaux de Vagriculture sont duo printemps, mortelles pour les
esentiellarnent pénibies, et qu’ils |} bourgeons ; les pluies et les pelées
de Vauto;:ine, mortelles pourles frnits.
« Quant «ua sol, la vign® nest pas
exigeant: ; edle’s’accommode des terres les
plus médiocres. Ete préfére mérne les
sols calcaires et siliceux, qui sont
souvent improductifs pour les a‘tre=
especes cultivées. »
« Les co'eaux crayeux de la ‘Tourai-
sant Couverts de vignes. » ( L de
vergne ).
Aussi bicn, la vigne se@tend-elle en
France = is iiuile difficulté sur toute la
‘zone meéditerranéenne, chaude ei -e-
che (erus du Rhone, de FHérault et du
Gard ; ) dans le sud-ouest, ot la cha-
e et Vhumuidi-
sont Aun point tel que Phomme,
poor a'y plier et s’v résigner, a besoin
gee des circonstances inéluctables I'v.
contraignent, — il est juste de mesn-
rer les qualités de Vagricul‘eur a sor.
énergie, A son endurance, 4 sa téna-
até ; il est juste de mesurer les fore: s
agicoles dune nation A Vintensité d3
84 lutte co:.tre les éléments nature:s
etalamaniere dont il triomphe des
obstacles oppostis parle sol méme et
les conditions du climat.
Le plus agriclteur n’est) pas celui
qui n'a fait que seme2ret récolter
acoup sur une terra bienfaisante
¢ fertile, mais bien celui qui, penché : leur est encore suflis ant
surun sol malfaisant et inculte, grate te tem, érée (crus du Bordelais, de
te et laboure pour rendre la terre; PArmagnac ). dans le Centre cet
Meilleure et qui, assez souvent n'est | Quest, un p2u moins favorable«, a
payé de ses effurts que par des re- eius2 da .Vinsuflisance de la chaleur
CO:tes aussi Maigres que difti ciles. ret de la trop grande abondinc* de
*merite de lagriculteur 33 Me- IPhumidité ( crus de la Loire et de la
ae Hone : te a Tétat meme de la ma- | Charente ) et entin dans t Est hedine
C'est-a-dire ere fournie par ha nature, | ans ‘| es cou itions pias Mac 1 2s
i- a l'état du sol et du climat; | ( crus de la Bourgogne, de la Lorraine
atavoitensité du travail humain pour;et de la Champagne. ) at de
nat, tiree parti de ces éiém3nta; On peut done dire que, au point d
els. vue du so! et du climat, la vigne la
rags allons, A ce double point de|coule douce en France; la matiere
adi done ce que le D' N. Auguste premiére est surabondante. l@
quée con a Viticulture francaise invo-| Il n’y a @ faire aucan travail a830-
mme le dernier mot des for-,lement ni de fertilisation arltificielle.
tele coles frangaises et voir jusqu'a | A considérer les choses sur ce seul,
point il est vrai de dire que la point, on voit donc difficilement qu'il.
ae de la vigne absorbe « les for- y ait lieu d’absorber la « les forces.
Vives dela nation. » | vives
d'nne nation. » Mais voyons
dint @abord pour le sol et le maintenant pour le travail, car c’est
~Detontes les productions fruiti@res, faire toacher du doigt les forces
c'est encore la vigue agricoles extraordinaires de la nation
1 Platt le mieux sur les céteaux, : fran¢gais>. ;
qu'elle exige au plus haut degré| Les écrivains qui soccupent de.
‘leur iatense et séche. d
Gtands ennemis de la vigne croissant de la complication et de I’ef-,
tl | derent que le plus simple
: ‘ant la vigne ne redoute pas le(et le plus facile des travaux est ta
ane fagon absolue ; elle’ sup- simple récolte ( paturage, péche, chas-
p
I,
v
2
5
EFETAS
‘peut-étre 14 que le Dosteur va nous
. Molins, |
chal Les ‘classer le travail! humain dans lordre
en effet le froid et I'humidité |fort, consi
AKL IER:
VS 2 A OS PS EL vEETee
se, cueillette, ) Phomime roayant
guere a intervenir que pour
lic le produit que lui offte lib srate-
ment ta nature. Dans ces diferentes
especes de travanx, la put de Uhom-
me n’est, en effet, ni Ccomypliqaée, mi
eranad
effort des bras, ni des connaissances
s'périeures, ni des methedes progres:
intensive ; ils n’eXi,cnt nt oun
vives, ni un outillize perfectionne.
En France,—puisquec’est de la Fran
ee qual s’agit, — le travail de simple
Part pastoral,
s trois'done de longs loisirs. »
rveole est représehite’ par
qui se pratique surtout dais le
vrandes résions moptagneuscsdes Py-!
rénées, des Alpes et du Massif cen-
tral; et par la cveillette, | qui s’entend
des productions fraiticres, parmi les-
quelles la vigne, le chataignier, le no-
yer, Polivier.
Apres le travail de simple récolte,
viennent les travauc dexiraction par-
mi lesquels la-culture, Vexploitation
des foréts et celle des mines.
Sans avoir besoin d’aller plus loin,
nous voyons donc que 1’ xploitation
de la vigne ne constitue pas de la cul-
ture proprement dite ; c’est de la pro-
duction fruititre of la part de la na-
ture est plus grande que celle de
rhomme. M*me lorsque, dans Ce g>-n-
re d’exploitation, Ie travail de l’hoim-
me se Complique, il est encore la plu-
part du temps « moins pénible, plus
attrayant, que celui d2 la culture pro-
prement dite, c’est-a-dire de la cul-
ture dzs cdrfales et des plaales faurra-
geres ou industrielles. »
Stovous Voules citeb dee: eNCUEp
francais de travaux agrico'es absor-
‘bant « les forces vives de la nation »,
laissez la vigne, Docteur, ct ses co-
teaux prodigues, et transportez plu-
‘ot vos regards dans les vallées ou
peine réellement le petic cultivateur
francais et sur le: plateaux off la gran-
de culture est plus digae de teuter
vos élans administratifs.
Mais enfin vous avez choisi Ja vigne;
jo suis ob!igé de m’y tenir et je vais
jeter un coup d'‘osil rapids sur les
raisons qui devraient vous interdire
de citer cet arbuste comme le plus
éloquent témoin de I’énergie des agri-
culteurs francis.
« Une fois plantéa, dit un auteur. Ja
vigne continue & produire pendant de
longues années. C’est méme vers 1'a-
ge de vingt-cing 4 trente ans qu'elle
ia
recued-! qu’a Pinvasion du phylloxéra, elie de-
Vendredi, 14 Aouat 1908:
RT EY
e Matin
nr eS. ee. 2S: ea RN Or BE OIE TE eens SON“ S A a a
NOME RG i) EN FIMEs
iui, de chaqae
"Re
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Qo oo wtf tpas rendue
Pol ELE REREN 7 DOS DE: » AE ae YO EOE AC i CORREIA,
t nes-F si.
"\ .
-
donne les plus beaux produits. Jus-
‘mandait relativement peu de facon
‘Encore aujourd’hui, ces fagons n'exi-
‘vent pas, comme pour la culture, un
grand déploiement de force ct de
“main-d’muvre : c'est du jurdinaye. Le:
principales faecons sont la taille, l'é-
-bourgeonnement, !’efteuillage, le pin:
‘cage et le binage. Et ces divers tra-
vaux, au moins dans la variété sim-~-
‘ple, n’occupent guére que pendant qua-
tre mois chaque année: ils laissent
A part cette facilité et cette exigui-
té de la main-d’ceuvre, la vigne est ab-
solument étrangére au mouvement
_ progressif auricole. « On sait que la
‘culture des céréales a été renouvelée
‘eta singulitrement progressé par |’em-
ploi de charrues, de herses, de rou-
leaux plus puissants ou plus perfec-
tionnés ; par lintroduction du semoir
mécanique, qui économise la semen-
ce, permet les semis en lignes et rend
par conséquent possibles les sarclages
et les binages mécaniques ; par l’em-
ploi de faucheuses, de faneuses, de
rateaux automatiques, de moissonneu-
se<-lieuses; par Pabuttagea la vapeur ;
par toute une série d’instruments de
ferme, hache-paille, coupe-racines.
concass*urs d2 grains, etc., qui ten-
Hdent a remplacer de plus en plus le
Itravail des bras par le travail méca-
| nique «t & angmenter la puissance
;d» production. » La vigne, par Sa na-
.lure mémao, est exclue de tous ces
| progres.
Telie est, en deux mots, Vexploita-
,uonque le Dr N. Auguste nous présen-
‘te comme le témoignage vivant de
‘Vénergie des cultivateurs francais !
Pauvre petite et agréable vigne, qui,
eu dépit de la vertu protectrice de tes
feuilles, vois ainsi étaler toute ta nu-
dité, par le fait d'un arriére petit-fils
capois de Noé!... Dieu veuille que, en
maniére de représuilles, tu ne ,lui re-
_joues pas le vilain tour donta 6té6 vic-
‘time larri¢re grand-pere un jour de
| Vendanges, et dont, 4en croire la Bi-
‘ble ou la légende, est sortie Voriginelle
_malédiction de notre race!
————————— See
! Priére d’aviser l’administra-
‘tion de la moindre irrégularité
‘dans le service du « Matn» afin
lqu'il y soit de suite remedié.
ee ee a oe ee eee ee
DAUDS DITARS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUE:
Observatoire
DU
SE@INAIRE COLLEGE S -MARTIAL
Jeupt 13 Aout
Barométre 1 midi 761,97)"
minimum 22 9
Temperature} imum 35-4
moyenne diurne 28 2
Ciei nuageux le matin ; couvert I’aprés-
mi i.
Orage an sud aon h. de Vap:és-midi.
Quelqgues goutics d’eauvers 5 h. du soir.
Le baromeérre est en bu se.
Un peu dagration sisimi je
journée. .
R. BALTENWECK
Nécrologie
Son Excellence le Général Norp AcEIs,
Président de la ‘Republigue, ct Madame
Noxo Atrxts, Mne Vve Edmond Laroche
et ses enfants, Mr Daibémar Ja-Juseph, &.
E. at Ministre Plénipotentiaire a Paris, Ber-
lin, etc., Mme Dalbémar Ja-Joseph et leurs
enfants, les familles Laroche, Moreau Jn-
Joszph, Fabre, Albarez, Blanchet, Duzue,
Auguste, Martin, Lecoa'e, Menos, Hlyppo-
lice, Blot, Stmbour, Ki.npmen, Paret et
tous les autres parznis et allics.
Ont la douleur de vous faire part de la
mort de Louis Epwuoxp Larocne, “Déput'
de la Commune de Carice aw Corps Légts-
latif, cécédé hier matin.
Les funérailles aurcnt lieu au Cap-Hai-
tien.
Nos sy: npathigues condoléances 4 la fae
mille du repretié défunt qui laisse le sou-
venir d'un homme du monde charmant et
correct.
La Commission Communal3
des Gonaives
ARRETE
Attendu que depuis quelque temps il
existe un grand dé.ordre dans Vexploita-
tion de la carri¢re de roches du Morne
Jans la
FEUILLETON DU ¢ MATIN +
DU 14 AOUT 1908 (10)
ROMULUS
VI
(Suite)
M. Trévier palit et pour
chose, murmura :
— Ib n’y a done pas eu de combit ?
— Non. Le gros des exilés a débarq: é
a Saint-Romme, puis s’est divisé en tro’s
colonnes sous le commandement en chef Jc
Boyer Bazelais et sous la conduite de Désor-
mes Gresseau, BrutusCasimir et Boileau L--
forest qui ont marché sur le Bureau de !a
Place par la Source espagnole ; lorsqu’cn
fat arrivé du cété du Fort Malet, que'qu:s
coups de fusil ont été tirés en l’air ; ayant
entendu cela, le Commandant de !’ Arron-
dissement, le Commandant de la Piace :t
la Délégation du Gouvernement se so::t
enfuis sans regarder derriére. Oa a retrou-
vé quelques plumets par terre ce matin
dans la Grand-Rue. Le commandant d:
l’Arrondissement est chez Ahrendts. L:s
exilés ont occupé immédiatement !e
Bureau de la Place et lancé deux ou trois
fusées. A ce signal convenu, leur bateau, le
dire quelgt-
a a
Blanc et que la Commune ne_ jouit d’au-
cun revenu d’un bien qui lui appartient ;
voulant y mettre de lordre 4 arrété et ar-
rcte ce qui suit:
A partir de la publication du présent
arreié, il est défendu de taire des roches
dans la carriére du « Morne Blanc » sans
une autorisation spéciale de la Commune
et visée par le chef du Port.
Il est défendu a aucun carrier du «Mor-
ne Blanc » de laisser enlever ses roches
sans le contrdle d’un employé de la com
mune.
. Tous contrevenants au prds:nt arrété se-
ront poursuivis par devant quide droit.
Le présent abroge tous coutumes OU
usages qui lui sont contraires ; 1! sera
aprés avoir ée4 approuvé par le Sccrétaire
d'Etat de I’Inicrieur imprimé, publié et
exccuté A la diligence des agents de la
commune attachés 4 ce service, et sous le
controle du Receveur communal.
Donné en PHétel communal des Gonai-
ves cejour, 30 Juillet 1908, an roséme de
VIudépendance.
(Signe )J N
BECHE.
Le Président, — P. A. DavpHin.
Cert pié conforme,
L'employé de la Commune, D. PaPatLler
Vu : Le Secrétaire d’Etat de UInterieur.
J. B. V. Leconte.
Les élections a Cuba
Voici le texte de la dépéche du gouver-
neur Magoon, qui a provoqué la dépéche
du Président Roosevelt que nous avons
déji publicée :
La Havane, ter Aodt 1908
Le Président, Oyster Bay,
« Les élections provinciales et munici-
ales ont eu lieu adjourd hui dans toute
Fite de Cuba. Six gouverneurs, quarante-
huit conseillers provinciaux, quatre ving:
deux maires gt douze cent Zquarante huit
coxseillers municipaux ont été élus. Dans
la ville de la Havane, le nombre des vo-
tants a été d’environ 50 0/0 de celui des
él cteurs enregistrés. Ce pourcentage sera
sans doute plus élevé dans les provinces.
La tranquillité la plus absolue n’a‘cessé de
régner dans I'Ile. Seules les autorités ci-
viles ont été employées au mainiien de
St Amann, J. B.V. Ca-
‘ordre. La campagne électorale a été ac-
« Tropic » est venu mouiller dans la rade
et a debarqué les autres exilés et les caisses
de munitions. Voila.
M. Trévier reprit :
— Vers les quatre heures, quelqu’un
qui passait 4 cheval, a appelé mon peére.
— C’est Boileau. Je le tiens de lui-mé-
me méme lorsqu’il est venu me chercher ;
il ignorait qa Almonacy fat mort, c'est
moi qui lui ai appris la nouvelle. Il m’a
aussi beaucoup demandé pour vous... Vers
les cing heures et demie, il m’a conduit
en personne au Général en chef 3 qui
il a dit en me frappant sur 1’épauale :
« Voici un homme que je vous doune,
ce gayon ! » Boyer a pris ma main entre
les siennes et a causé avec moi. C’est un
homme tout de bun, Etienne; aussi je suis
prét 4 verser tout mon sang pour lui,
tout mon sang... ACertenant, ajouta Romu-
lus, je suis obligé de vous quitter, je dois
me rendre en mission prés de Cléovil
Modé avec deux exilés. En attendant. ne
perdez pas une minute, on vous attend au
Quarticr- général.
En pronongant ces derniéres paroles, Ro-
mulus s’en alla.
Demeoré seul, M. Trévier, nerveux, se
mit 4 se promener de long en large dans
la chambre, en faisant claquer ses doigts,
puis il s’écria tout d’un coup :
— Mais que diable me veut-on ?
ee
tive et conduite comme s'il s‘agissait d’une
élection nationale. Dans presque toutes les
villes, le pastt nationaliste avait des can-
didats et dans quelques autres les candi-
dats indépendants ont été mis en ballo-
tage L’essai de la loi électorale a été des
plus réussi. L’ordre qui a présidé aux élec-
tions et le nombre des votants dissipent
tous les doutes quant 4 Iheureux résultat
des prochaines élections eten ce qui con-
cerne I’habileté du p-uple cubain 4 se
gouverner.»
Un hommage bien mér.té
Insertion demandée
Quoiqu’on en dise, nous ne pouvons
nous empécher de rendre un juste hom
mage a I’activité énergique de Mr Paul
Perraud, Ingénieur-Directeur du chantier
de la Cathédrale et de nos jeunés ingé-
nieurs haitiens MM. Hermann Doret,
Paul Gardére, Ethéart, etc. [ls soccupent
avec un soin bien jaloax des travaux de la
nouvelle cathédrale. L’énergie et le dé-
vouement qu'ils mettent dans l’accomplis-
sement de leurs devoirs sort au-dessus de
tout éloge.
Nous envoyons aussi 4 Messicurs Henry
Troye et Valy, contre-maitres, et enfin 4
tous les ovvriers, l’expression bien sincere
de nos plus vifs compliments. Aussi c’est
pour nous l’occasion de con:titer avec un
réel plaisir, la supériorité du travail en
Haiti. Prés de quatre cents ouvriers ga-
gnent leur pain 4 la sueur de leur front,
grice 4 lheureuse initiative du Gouver-
nement du Gal Nord Alexis.
Souhaitons du plus profond de notre
coeur le dévelo pement de lindustri> dans
notre chere Haiti, Pays essentiellement agri-
cole.
Cependant, rous ne devons pias man-
quer d’envoyer nos félicitations au person-
nel du ureau pour le zé'e qu'il déploie
dans l’exécution des instriéctions de leur
cher directeur.
UN ADMIRATEUR.
Objets volés
Hier soir, pendant 1a nuit, un voleur
m’a dévidé mes deux malies, et a emporté
tout mon linge et les bijoux de ma_ feue
mére que j’awtis gardéscomme souvenir.
— Avis a la police.
Cuartis MARTEL.
qu’aux dents, pénétra dans !a chambre.
— On ne Vous veut pas J: mal, Etien-
ne, dit-il. Le Chef d’exécution désire s’en-
tretenir avec vous, comme .vec une des
notabilités de la ville, voila’ tut. Je suis
envoyé ici pour confirmer la communica-
tion que Romulus a été chars: de vous
faire 4 cet égard.
M. Trévier prit son chapea: et s'¢cria :
— C'est bien, j'y vais.
Il s’engagea dans l’escalier. Merlin le sui-
vit. L’escalier aboutissait en bas 4 une salle
a4 manger. M. Trévier y renconira un exi-
lé trésbeau, muni d’une barbe noire scimp-
tueuse, qui sirotait une tasse de cafe.
L’exilé se présenta de lui-méme :
— M. Perpignand, de Port-au-Prince,
fit-il.
— Enchan:é, monsieur.
— Votre femme a eu l’amabilité de
m’offrir une tasse de café... Quel delice,
monsieur,
quelle joie de renirer dans sa patric !
— Le fait est, grogna M. Trévier, que_
vous y rentrez un peu brusquement.
Oui... Nous venons renverser le
gouvernement de ce monsicur Saicmon,
ajouta l’exilé en faisant une pirouette le
plus joliment du monde — _piroueite qui
ui permit d’étre tout prés de la table sur
laquelle il déposa se tasse vide,
En cet instant, Octave Merlin, armé jus-,;
J Avant lougtemps donc, nous
marche sur Port-au-Prince.
‘de quitter votre a
que le café de notre pays ! Ec
jun grand nombre
\ fait toujours se recherches,
Loterie des Pompiers Li}
MM. Go!mann et S'empel
aux personnes qui n’ont pas
bille:s que ces numéros ne
Pas au tirage de Ja loterie
payé
centrale des Pompiers.
Assemblée Nationale
A li suite du vore de]
Corps Législatif 4 lV Exposé “cau
Situation, le président de l’Assemblée
tionale Mr S. Archer a formé une Comms
lean
lieu dimanche 16 du couranh 4 ae
&
deh
Ne
sion chargée de remettre cet important dp
cumenta SE,
blique.
le Président de lg Répe-
Cctvre commission est composée des sb
nateurs Leconte, Laurent, Morisset et
députés H. Dorcinvil, Calixte fils, L.
mille et B. Jn- Francois.
Arrivages et Départs
Ce
Voici la liste des passgers arirvés ave
her sur le steamer Québec.
St Mare : Député J. B. Marcelin,
dovic Lamothe.
M. A. Du-and; Justin Déoie,
S.eurs Aloise, Gostave, st Xavier,
Gonativs :
ly
Maurie Paula, Brigitte, Ravie Félicité, Auge
Feclofe. Feibert,Cléomine,Mr E Geffrasd
Roechel
Dossvus, A. Bonaparte, MileB
Euycse, M. Pierre Jean Moassa, Paul Ma
ree, Mile E'isab-th Pierre.
*
es ¢€
Fst aus.t entrée avant-hier le steam
‘Privsident avec les passagers suivants :
Sto Domingo 3
Rainoud.
Cayes :
F. St Firmin, Eug. Duret, A.
ee
Ist entré ce matin le steamer
venant de New York avec deux p
M G. Cesvet,consul d’Haiti 4 New-
et Pére Rouilland.
anini.
®
¢s
Le steamer Québec est reparti bier
les passapers sutvanis pour:
Ignacio Gonzalez, Loc
Ant. Matard, Insert Volos,
livre: Victor Comeau, M. et Mme
val ct entanr, Mme Blesia Barthe,
Olive, Sacur Albine.
Cup : Gabriel, Mile
Melvil Bloncourt, Elie Férére,
Mme Chery Augustin, Jules Dévg,
Neéade, G. Tanner, N. Lemoine, Rox
~- Excusez-mol,
mais les autorités en fuite peavent
avec des forces pour essayer de repre
Marcel Ange
monsieur, repa
t f
{1a ville que nous n’occupons d’aillears
comme base d’opération...
Occupons Miragoine. Ce maua
nous expédions des missionnaires 7%
des principales autorités da
du Sud et de I Arrondissement ¢
Eo atrené
monsieur, je me vois obligé 4 mgm
réable compagnie,
me renJre aupres .
das Desroches, afin de lui donoet 58°
de main dans /a construction 48â„¢
'Détour cont il ale commat
revoir.
--- Portez-vous bien.
Dans la boutique, M. Trévier 088
femme trés occupée 4 ven re des
d’exilés qa! "ot
marcher dans l'eau, par saite ‘
noeuvie défectueuse des canots ©
quement. —Mme Trevier étgit -
selle Lambert, de Jérémie, ce pe
lés Simuel Blanchet qui ait ,
ville, lu: avait amené s¢$ compte
ce sentiment louable des
pas plas
nest que comme base d’opération que ™
me
e mon ami Lee
|
Â¥
ooeph he, Otto Schutt Mme
i h iisome et trois en ts, krére
mee, Chanta Civil, Lydia Gousse,
, te Laroche.
ib Léonie Lar _ Shaw, Lucie
-Paix : Eléonora Cc nae Pe
Laborde et une
Pott, wi unette Germain, Rose Horace
na Alvarez. Frére Thérance,
cat W 2 SDavivier, D. Pierre-Louis,
Mme >
Geonges Stines.
ee .
Le steamer Prasident est reparti avec
vivants pour :
a aed Général Th. Vilmenay, Tho-
ass Louis Lasethy, Aristote Péan, Alexan.
Mile Nonés, Samuel Messam.,
Daibes,
“ Fermeture de la malle
New-York le steamer
Prins Willem us sera fermée
-midi 4 4 heures prises:
Port-au-Prince, 14
Foavelles Ltrangeres
Derniéres Dépéches
Toctox 12. — Six hommes cnet éré
teés et dix huit autres blesscs par Pexplo
sion d'un canon a bord du baument école
de canonnage la « Couronne ». Ce: acgi-
dent est atrivé au large des i'es d Hyéres
pendant que des recrues s’exercaient au tir
dun canon de 164 millimétres. La culasse
de la pidce a sauté ; trois des biessés sont
dans en état désespéré. D’aprés les ex-
penis cet secident serait dd 2 la décomposi-
ion de Ia poudre B, la méme qui fut cau
dele perte du cuiraseé d'escadre «Jénas
ma 1407.
Cpa les hommes qui se trouvaient
ask worelle au moment de I’accident
staue ce dernier serait dQ a I"échauffe-
pent Ge la pitce caus’ par la rapidité du
Kummxanin ( Maroc ).— On vient de
evar Ia nouvelle de l’assassinat d'un
ndecin ang'ais par des hommes de la
ne igs Eran cqui, des partisans de Mou-
Tancex. ~ Une dépéche de Fez datée
a8 ait dit que la nouvelle que le sul-
msient une seule et grande et compacte
uille,
Mme Trévier présenta aM. Trévier ses
fients, comme si elle les connaissait de-
s dix ans.
= Etienne, voici M. Duperricr Cazeau.
~ De Jacmel, monsieur !
- 1¢, monsie ur.
— M. Bérthaud fils.
~ Ab! letribun... trés heureux, mon-
-M. Albert Elie. - M. Gaston Elie.
Alphonse Barthole. — M. Daatés Ma-
a. ~ M. Constantin Rigaud. — M. Ju-
S Arbathnorr. — M. Alexandre David.—
» Lys, — M.Bélomoa Duvivier. — M.
SA - Roy. - M. Char-
een i—M. Warlock Déjoie. .
$ terrements de mains de se multi-
ane, voici le général Désormes
a6
~ Ah} ah...
bad se les premiers se_retiraient,
a as nt encore : c’étaient des
face fillants comme Franck Solages
Ms Bigaille ; des gentlemen comme
‘gt Tousgains he ; des
com ne Ulyss: Four-
. et Henry Sapplice, Aréci
a Toke cael
3
tan Abd El Aziz. a traversé la riviére
Omer Rebia a décidé le prétendant Mov- | droit de sept francs
lai Hafid a envoyer une armée de 5 000
hommes 4 Marrakech. Ces troupes sont
sous le commandement de Moulai Kebir,
L’officiel promulgue la loi frappant d@’un
r ar cent kilos le ma-
j bine brat ou desséch¢.
‘du Havang 13.—Au cours d’un meeting
comité exdécutif et du parti Libéral tenu
un frére de Moulai Hafid et da caid Mad-/j ici hier soir Mr Alfred Zayas remit s1 de-
ni Glaoui. Une autre armée du préten-| mission de cindidat 3 la présidence de la
dant qui était partie de Marrakech
une semaine est bloquée & Kemfra
des tribus partisans d’Abd El Aziz.
il a Répablique, et aussi de président du parti
St-Péterspourc.— Une dépéche de Té-
Un certain nombre de guerriers de la héran annonce que des préparan'f. sont faits
tribu des Benzarons qui est favorable au
sultan légitime ont battu la tribu Ben Itad-
den qui est partisan de Moolai Hafid.
Iscuit ( Autriche ) 12.— Dans
midi, l’empereur et fe roi ont fait une pro-
menade en automobile dans les environs
de la ville.
Lonpres 12.— Quoiqa’elles ne doivent
donner lieu 4 aucune transaction diploma-
tique, les visites du roi Edouard aux em-
pereurs d’Allemagne et d’Autriche sont
considérés dans les cercles officiels comme
d’une grande importance en ce qui con-
cerne les relations de |’Angleterre,de l'Alle-
Vaprés- |
en vue du secord couronnem: nt du shah.
Hoxckonc. -- Un millier de soidats a
Honkong prés de Wuchow se sont muti-
nés hier. Ils tuérent leur commandant et 2
hommes qui é:aient 4 son service puis at-
taquerent e camp Donyan et pillérent le
village. Des troupes ont été envoyées
contre eux.
La Hare. — Le ministre de la marine a
abrégé son congé et a repris la direction
de son ministére. Le croiseur «Friesland»
;ne partira pour la mer des Antilles gu’ la
fin d’aodt.
Iscne.. — Le roi Edouard est parti ce
magne et l’Autriche. Il a été publié de’ matin pour Marienbad ou il fera une cure,
nombreux rapports sur les conversations
échangées entre les souverains ¢t leurs mi-
nistres, mais au Foreign Office, on dit au-
jourd hui que la plupart de ces rapports
sont inexacts ou antatsistes.
SonpneKsurG ( Allemagne ). -- Par suite
d’ure erreur dans la transmission d'un or-
dre, quatre matelots de la marine militaire
ont péri hier soir.
La corocne ( Espagne ).— Le navire
école américain ‘NLasca est arrivé ici aujour-
d'hui C’est le premier navire américain
qui depuis la guerre hispano-américain ait
touché 4 La Corogne.
Panis Rente: 961 5
Une terrib'e catastrophe s’est produite
4 bord du vaisseau école La «Couronnes.
Une cartonche d’un canon de 164 fit ex-
losion tyant six apprentis-cangniers et.
lessant seize officiers, quartiers-maitres et
apprentis-canoniers dOnt sept gri¢vement.
ne enquéte est ouverte pour rechercher
Ja cause de l’accident.
Qn signale de nouvelles secousses de:
tremblement de terre 4 Constantine.
Mr Ramondon, préfet *des Ardennes est
nommé secrétaire
gn remplacement de Jean Lanes, nomm¢
trésorier-payeur de }g Seine. et-Qise.
nee
-- Veuillez m’excuser, messieurs, de ne
as rester plus longtemps avec vous, mais
je me vois forcé de me rendre 4 l’appel de
votre chef.
—Ah ! trés bien...
Et accompagné de
sortit sous la galerie,
l’ancre et g’en allait,
rait la place d’armes animée par le va-ct-
vient de nouveaux exilés : ils s’appelaient
Brave et Alexis Béliard, Loctamar Mayard,
Mathurin os, Lucéna Léveillé, Obrien,
Moulite Tuffet, Valery S:erlin, Prévost
Chavannes, Luc Elie, Planchet Audigé,
Charles e, Chuirles Matharin,
Edouard Buthler, Labossiére, Aimé Legros
jeune, Jean-Baptiste Legros, Alexis P.é-
sance, Blain e du Cap) et son beau-fils
Dantes Martin, Pio Rigaud ( de St-Marc )
et ses deux fils Turenne et we : et
tous, jeunes talent
trés bien...
Merlin, M. Trévier
Le Tropic avait levé
Un gai soleil éclai-
et vieox, é sy
pleins d’entraiu. Les jeanes gens de Mi-
ofne, les Poarcely Vigue, les Spire
Lorques, les Morel Jacob, les Constant
Lolagne, les Rousselin Montperoa, les Elie
Derenoncour, les sa Arnoax et cin-
auante autres, heureux de la perspective
dune vie d†ion, se mélaient 4 eux avec
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J FUREY. EEK. 6. Ea ace. SFE Tae re.
Ce que le Doetecrr ae voll pas
dans lagricillire francaise
porte assez bien les trigueurs de | hi-
Silest vrai,— etje crois que fa ; TT
ver. Elle cramt seulement les ylees
chose est suftisamment démontréc, —
que les travaux de Vagriculture sont duo printemps, mortelles pour les
esentiellarnent pénibies, et qu’ils |} bourgeons ; les pluies et les pelées
de Vauto;:ine, mortelles pourles frnits.
« Quant «ua sol, la vign® nest pas
exigeant: ; edle’s’accommode des terres les
plus médiocres. Ete préfére mérne les
sols calcaires et siliceux, qui sont
souvent improductifs pour les a‘tre=
especes cultivées. »
« Les co'eaux crayeux de la ‘Tourai-
sant Couverts de vignes. » ( L de
vergne ).
Aussi bicn, la vigne se@tend-elle en
France = is iiuile difficulté sur toute la
‘zone meéditerranéenne, chaude ei -e-
che (erus du Rhone, de FHérault et du
Gard ; ) dans le sud-ouest, ot la cha-
e et Vhumuidi-
sont Aun point tel que Phomme,
poor a'y plier et s’v résigner, a besoin
gee des circonstances inéluctables I'v.
contraignent, — il est juste de mesn-
rer les qualités de Vagricul‘eur a sor.
énergie, A son endurance, 4 sa téna-
até ; il est juste de mesurer les fore: s
agicoles dune nation A Vintensité d3
84 lutte co:.tre les éléments nature:s
etalamaniere dont il triomphe des
obstacles oppostis parle sol méme et
les conditions du climat.
Le plus agriclteur n’est) pas celui
qui n'a fait que seme2ret récolter
acoup sur une terra bienfaisante
¢ fertile, mais bien celui qui, penché : leur est encore suflis ant
surun sol malfaisant et inculte, grate te tem, érée (crus du Bordelais, de
te et laboure pour rendre la terre; PArmagnac ). dans le Centre cet
Meilleure et qui, assez souvent n'est | Quest, un p2u moins favorable«, a
payé de ses effurts que par des re- eius2 da .Vinsuflisance de la chaleur
CO:tes aussi Maigres que difti ciles. ret de la trop grande abondinc* de
*merite de lagriculteur 33 Me- IPhumidité ( crus de la Loire et de la
ae Hone : te a Tétat meme de la ma- | Charente ) et entin dans t Est hedine
C'est-a-dire ere fournie par ha nature, | ans ‘| es cou itions pias Mac 1 2s
i- a l'état du sol et du climat; | ( crus de la Bourgogne, de la Lorraine
atavoitensité du travail humain pour;et de la Champagne. ) at de
nat, tiree parti de ces éiém3nta; On peut done dire que, au point d
els. vue du so! et du climat, la vigne la
rags allons, A ce double point de|coule douce en France; la matiere
adi done ce que le D' N. Auguste premiére est surabondante. l@
quée con a Viticulture francaise invo-| Il n’y a @ faire aucan travail a830-
mme le dernier mot des for-,lement ni de fertilisation arltificielle.
tele coles frangaises et voir jusqu'a | A considérer les choses sur ce seul,
point il est vrai de dire que la point, on voit donc difficilement qu'il.
ae de la vigne absorbe « les for- y ait lieu d’absorber la « les forces.
Vives dela nation. » | vives
d'nne nation. » Mais voyons
dint @abord pour le sol et le maintenant pour le travail, car c’est
~Detontes les productions fruiti@res, faire toacher du doigt les forces
c'est encore la vigue agricoles extraordinaires de la nation
1 Platt le mieux sur les céteaux, : fran¢gais>. ;
qu'elle exige au plus haut degré| Les écrivains qui soccupent de.
‘leur iatense et séche. d
Gtands ennemis de la vigne croissant de la complication et de I’ef-,
tl | derent que le plus simple
: ‘ant la vigne ne redoute pas le(et le plus facile des travaux est ta
ane fagon absolue ; elle’ sup- simple récolte ( paturage, péche, chas-
p
I,
v
2
5
EFETAS
‘peut-étre 14 que le Dosteur va nous
. Molins, |
chal Les ‘classer le travail! humain dans lordre
en effet le froid et I'humidité |fort, consi
AKL IER:
VS 2 A OS PS EL vEETee
se, cueillette, ) Phomime roayant
guere a intervenir que pour
lic le produit que lui offte lib srate-
ment ta nature. Dans ces diferentes
especes de travanx, la put de Uhom-
me n’est, en effet, ni Ccomypliqaée, mi
eranad
effort des bras, ni des connaissances
s'périeures, ni des methedes progres:
intensive ; ils n’eXi,cnt nt oun
vives, ni un outillize perfectionne.
En France,—puisquec’est de la Fran
ee qual s’agit, — le travail de simple
Part pastoral,
s trois'done de longs loisirs. »
rveole est représehite’ par
qui se pratique surtout dais le
vrandes résions moptagneuscsdes Py-!
rénées, des Alpes et du Massif cen-
tral; et par la cveillette, | qui s’entend
des productions fraiticres, parmi les-
quelles la vigne, le chataignier, le no-
yer, Polivier.
Apres le travail de simple récolte,
viennent les travauc dexiraction par-
mi lesquels la-culture, Vexploitation
des foréts et celle des mines.
Sans avoir besoin d’aller plus loin,
nous voyons donc que 1’ xploitation
de la vigne ne constitue pas de la cul-
ture proprement dite ; c’est de la pro-
duction fruititre of la part de la na-
ture est plus grande que celle de
rhomme. M*me lorsque, dans Ce g>-n-
re d’exploitation, Ie travail de l’hoim-
me se Complique, il est encore la plu-
part du temps « moins pénible, plus
attrayant, que celui d2 la culture pro-
prement dite, c’est-a-dire de la cul-
ture dzs cdrfales et des plaales faurra-
geres ou industrielles. »
Stovous Voules citeb dee: eNCUEp
francais de travaux agrico'es absor-
‘bant « les forces vives de la nation »,
laissez la vigne, Docteur, ct ses co-
teaux prodigues, et transportez plu-
‘ot vos regards dans les vallées ou
peine réellement le petic cultivateur
francais et sur le: plateaux off la gran-
de culture est plus digae de teuter
vos élans administratifs.
Mais enfin vous avez choisi Ja vigne;
jo suis ob!igé de m’y tenir et je vais
jeter un coup d'‘osil rapids sur les
raisons qui devraient vous interdire
de citer cet arbuste comme le plus
éloquent témoin de I’énergie des agri-
culteurs francis.
« Une fois plantéa, dit un auteur. Ja
vigne continue & produire pendant de
longues années. C’est méme vers 1'a-
ge de vingt-cing 4 trente ans qu'elle
ia
recued-! qu’a Pinvasion du phylloxéra, elie de-
Vendredi, 14 Aouat 1908:
RT EY
e Matin
nr eS. ee. 2S: ea RN Or BE OIE TE eens SON“ S A a a
NOME RG i) EN FIMEs
iui, de chaqae
"Re
2
“9
Qo oo wtf tpas rendue
Pol ELE REREN 7 DOS DE: » AE ae YO EOE AC i CORREIA,
t nes-F si.
"\ .
-
donne les plus beaux produits. Jus-
‘mandait relativement peu de facon
‘Encore aujourd’hui, ces fagons n'exi-
‘vent pas, comme pour la culture, un
grand déploiement de force ct de
“main-d’muvre : c'est du jurdinaye. Le:
principales faecons sont la taille, l'é-
-bourgeonnement, !’efteuillage, le pin:
‘cage et le binage. Et ces divers tra-
vaux, au moins dans la variété sim-~-
‘ple, n’occupent guére que pendant qua-
tre mois chaque année: ils laissent
A part cette facilité et cette exigui-
té de la main-d’ceuvre, la vigne est ab-
solument étrangére au mouvement
_ progressif auricole. « On sait que la
‘culture des céréales a été renouvelée
‘eta singulitrement progressé par |’em-
ploi de charrues, de herses, de rou-
leaux plus puissants ou plus perfec-
tionnés ; par lintroduction du semoir
mécanique, qui économise la semen-
ce, permet les semis en lignes et rend
par conséquent possibles les sarclages
et les binages mécaniques ; par l’em-
ploi de faucheuses, de faneuses, de
rateaux automatiques, de moissonneu-
se<-lieuses; par Pabuttagea la vapeur ;
par toute une série d’instruments de
ferme, hache-paille, coupe-racines.
concass*urs d2 grains, etc., qui ten-
Hdent a remplacer de plus en plus le
Itravail des bras par le travail méca-
| nique «t & angmenter la puissance
;d» production. » La vigne, par Sa na-
.lure mémao, est exclue de tous ces
| progres.
Telie est, en deux mots, Vexploita-
,uonque le Dr N. Auguste nous présen-
‘te comme le témoignage vivant de
‘Vénergie des cultivateurs francais !
Pauvre petite et agréable vigne, qui,
eu dépit de la vertu protectrice de tes
feuilles, vois ainsi étaler toute ta nu-
dité, par le fait d'un arriére petit-fils
capois de Noé!... Dieu veuille que, en
maniére de représuilles, tu ne ,lui re-
_joues pas le vilain tour donta 6té6 vic-
‘time larri¢re grand-pere un jour de
| Vendanges, et dont, 4en croire la Bi-
‘ble ou la légende, est sortie Voriginelle
_malédiction de notre race!
————————— See
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‘tion de la moindre irrégularité
‘dans le service du « Matn» afin
lqu'il y soit de suite remedié.
ee ee a oe ee eee ee
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moyenne diurne 28 2
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Son Excellence le Général Norp AcEIs,
Président de la ‘Republigue, ct Madame
Noxo Atrxts, Mne Vve Edmond Laroche
et ses enfants, Mr Daibémar Ja-Juseph, &.
E. at Ministre Plénipotentiaire a Paris, Ber-
lin, etc., Mme Dalbémar Ja-Joseph et leurs
enfants, les familles Laroche, Moreau Jn-
Joszph, Fabre, Albarez, Blanchet, Duzue,
Auguste, Martin, Lecoa'e, Menos, Hlyppo-
lice, Blot, Stmbour, Ki.npmen, Paret et
tous les autres parznis et allics.
Ont la douleur de vous faire part de la
mort de Louis Epwuoxp Larocne, “Déput'
de la Commune de Carice aw Corps Légts-
latif, cécédé hier matin.
Les funérailles aurcnt lieu au Cap-Hai-
tien.
Nos sy: npathigues condoléances 4 la fae
mille du repretié défunt qui laisse le sou-
venir d'un homme du monde charmant et
correct.
La Commission Communal3
des Gonaives
ARRETE
Attendu que depuis quelque temps il
existe un grand dé.ordre dans Vexploita-
tion de la carri¢re de roches du Morne
Jans la
FEUILLETON DU ¢ MATIN +
DU 14 AOUT 1908 (10)
ROMULUS
VI
(Suite)
M. Trévier palit et pour
chose, murmura :
— Ib n’y a done pas eu de combit ?
— Non. Le gros des exilés a débarq: é
a Saint-Romme, puis s’est divisé en tro’s
colonnes sous le commandement en chef Jc
Boyer Bazelais et sous la conduite de Désor-
mes Gresseau, BrutusCasimir et Boileau L--
forest qui ont marché sur le Bureau de !a
Place par la Source espagnole ; lorsqu’cn
fat arrivé du cété du Fort Malet, que'qu:s
coups de fusil ont été tirés en l’air ; ayant
entendu cela, le Commandant de !’ Arron-
dissement, le Commandant de la Piace :t
la Délégation du Gouvernement se so::t
enfuis sans regarder derriére. Oa a retrou-
vé quelques plumets par terre ce matin
dans la Grand-Rue. Le commandant d:
l’Arrondissement est chez Ahrendts. L:s
exilés ont occupé immédiatement !e
Bureau de la Place et lancé deux ou trois
fusées. A ce signal convenu, leur bateau, le
dire quelgt-
a a
Blanc et que la Commune ne_ jouit d’au-
cun revenu d’un bien qui lui appartient ;
voulant y mettre de lordre 4 arrété et ar-
rcte ce qui suit:
A partir de la publication du présent
arreié, il est défendu de taire des roches
dans la carriére du « Morne Blanc » sans
une autorisation spéciale de la Commune
et visée par le chef du Port.
Il est défendu a aucun carrier du «Mor-
ne Blanc » de laisser enlever ses roches
sans le contrdle d’un employé de la com
mune.
. Tous contrevenants au prds:nt arrété se-
ront poursuivis par devant quide droit.
Le présent abroge tous coutumes OU
usages qui lui sont contraires ; 1! sera
aprés avoir ée4 approuvé par le Sccrétaire
d'Etat de I’Inicrieur imprimé, publié et
exccuté A la diligence des agents de la
commune attachés 4 ce service, et sous le
controle du Receveur communal.
Donné en PHétel communal des Gonai-
ves cejour, 30 Juillet 1908, an roséme de
VIudépendance.
(Signe )J N
BECHE.
Le Président, — P. A. DavpHin.
Cert pié conforme,
L'employé de la Commune, D. PaPatLler
Vu : Le Secrétaire d’Etat de UInterieur.
J. B. V. Leconte.
Les élections a Cuba
Voici le texte de la dépéche du gouver-
neur Magoon, qui a provoqué la dépéche
du Président Roosevelt que nous avons
déji publicée :
La Havane, ter Aodt 1908
Le Président, Oyster Bay,
« Les élections provinciales et munici-
ales ont eu lieu adjourd hui dans toute
Fite de Cuba. Six gouverneurs, quarante-
huit conseillers provinciaux, quatre ving:
deux maires gt douze cent Zquarante huit
coxseillers municipaux ont été élus. Dans
la ville de la Havane, le nombre des vo-
tants a été d’environ 50 0/0 de celui des
él cteurs enregistrés. Ce pourcentage sera
sans doute plus élevé dans les provinces.
La tranquillité la plus absolue n’a‘cessé de
régner dans I'Ile. Seules les autorités ci-
viles ont été employées au mainiien de
St Amann, J. B.V. Ca-
‘ordre. La campagne électorale a été ac-
« Tropic » est venu mouiller dans la rade
et a debarqué les autres exilés et les caisses
de munitions. Voila.
M. Trévier reprit :
— Vers les quatre heures, quelqu’un
qui passait 4 cheval, a appelé mon peére.
— C’est Boileau. Je le tiens de lui-mé-
me méme lorsqu’il est venu me chercher ;
il ignorait qa Almonacy fat mort, c'est
moi qui lui ai appris la nouvelle. Il m’a
aussi beaucoup demandé pour vous... Vers
les cing heures et demie, il m’a conduit
en personne au Général en chef 3 qui
il a dit en me frappant sur 1’épauale :
« Voici un homme que je vous doune,
ce gayon ! » Boyer a pris ma main entre
les siennes et a causé avec moi. C’est un
homme tout de bun, Etienne; aussi je suis
prét 4 verser tout mon sang pour lui,
tout mon sang... ACertenant, ajouta Romu-
lus, je suis obligé de vous quitter, je dois
me rendre en mission prés de Cléovil
Modé avec deux exilés. En attendant. ne
perdez pas une minute, on vous attend au
Quarticr- général.
En pronongant ces derniéres paroles, Ro-
mulus s’en alla.
Demeoré seul, M. Trévier, nerveux, se
mit 4 se promener de long en large dans
la chambre, en faisant claquer ses doigts,
puis il s’écria tout d’un coup :
— Mais que diable me veut-on ?
ee
tive et conduite comme s'il s‘agissait d’une
élection nationale. Dans presque toutes les
villes, le pastt nationaliste avait des can-
didats et dans quelques autres les candi-
dats indépendants ont été mis en ballo-
tage L’essai de la loi électorale a été des
plus réussi. L’ordre qui a présidé aux élec-
tions et le nombre des votants dissipent
tous les doutes quant 4 Iheureux résultat
des prochaines élections eten ce qui con-
cerne I’habileté du p-uple cubain 4 se
gouverner.»
Un hommage bien mér.té
Insertion demandée
Quoiqu’on en dise, nous ne pouvons
nous empécher de rendre un juste hom
mage a I’activité énergique de Mr Paul
Perraud, Ingénieur-Directeur du chantier
de la Cathédrale et de nos jeunés ingé-
nieurs haitiens MM. Hermann Doret,
Paul Gardére, Ethéart, etc. [ls soccupent
avec un soin bien jaloax des travaux de la
nouvelle cathédrale. L’énergie et le dé-
vouement qu'ils mettent dans l’accomplis-
sement de leurs devoirs sort au-dessus de
tout éloge.
Nous envoyons aussi 4 Messicurs Henry
Troye et Valy, contre-maitres, et enfin 4
tous les ovvriers, l’expression bien sincere
de nos plus vifs compliments. Aussi c’est
pour nous l’occasion de con:titer avec un
réel plaisir, la supériorité du travail en
Haiti. Prés de quatre cents ouvriers ga-
gnent leur pain 4 la sueur de leur front,
grice 4 lheureuse initiative du Gouver-
nement du Gal Nord Alexis.
Souhaitons du plus profond de notre
coeur le dévelo pement de lindustri> dans
notre chere Haiti, Pays essentiellement agri-
cole.
Cependant, rous ne devons pias man-
quer d’envoyer nos félicitations au person-
nel du ureau pour le zé'e qu'il déploie
dans l’exécution des instriéctions de leur
cher directeur.
UN ADMIRATEUR.
Objets volés
Hier soir, pendant 1a nuit, un voleur
m’a dévidé mes deux malies, et a emporté
tout mon linge et les bijoux de ma_ feue
mére que j’awtis gardéscomme souvenir.
— Avis a la police.
Cuartis MARTEL.
qu’aux dents, pénétra dans !a chambre.
— On ne Vous veut pas J: mal, Etien-
ne, dit-il. Le Chef d’exécution désire s’en-
tretenir avec vous, comme .vec une des
notabilités de la ville, voila’ tut. Je suis
envoyé ici pour confirmer la communica-
tion que Romulus a été chars: de vous
faire 4 cet égard.
M. Trévier prit son chapea: et s'¢cria :
— C'est bien, j'y vais.
Il s’engagea dans l’escalier. Merlin le sui-
vit. L’escalier aboutissait en bas 4 une salle
a4 manger. M. Trévier y renconira un exi-
lé trésbeau, muni d’une barbe noire scimp-
tueuse, qui sirotait une tasse de cafe.
L’exilé se présenta de lui-méme :
— M. Perpignand, de Port-au-Prince,
fit-il.
— Enchan:é, monsieur.
— Votre femme a eu l’amabilité de
m’offrir une tasse de café... Quel delice,
monsieur,
quelle joie de renirer dans sa patric !
— Le fait est, grogna M. Trévier, que_
vous y rentrez un peu brusquement.
Oui... Nous venons renverser le
gouvernement de ce monsicur Saicmon,
ajouta l’exilé en faisant une pirouette le
plus joliment du monde — _piroueite qui
ui permit d’étre tout prés de la table sur
laquelle il déposa se tasse vide,
En cet instant, Octave Merlin, armé jus-,;
J Avant lougtemps donc, nous
marche sur Port-au-Prince.
‘de quitter votre a
que le café de notre pays ! Ec
jun grand nombre
\ fait toujours se recherches,
Loterie des Pompiers Li}
MM. Go!mann et S'empel
aux personnes qui n’ont pas
bille:s que ces numéros ne
Pas au tirage de Ja loterie
payé
centrale des Pompiers.
Assemblée Nationale
A li suite du vore de]
Corps Législatif 4 lV Exposé “cau
Situation, le président de l’Assemblée
tionale Mr S. Archer a formé une Comms
lean
lieu dimanche 16 du couranh 4 ae
&
deh
Ne
sion chargée de remettre cet important dp
cumenta SE,
blique.
le Président de lg Répe-
Cctvre commission est composée des sb
nateurs Leconte, Laurent, Morisset et
députés H. Dorcinvil, Calixte fils, L.
mille et B. Jn- Francois.
Arrivages et Départs
Ce
Voici la liste des passgers arirvés ave
her sur le steamer Québec.
St Mare : Député J. B. Marcelin,
dovic Lamothe.
M. A. Du-and; Justin Déoie,
S.eurs Aloise, Gostave, st Xavier,
Gonativs :
ly
Maurie Paula, Brigitte, Ravie Félicité, Auge
Feclofe. Feibert,Cléomine,Mr E Geffrasd
Roechel
Dossvus, A. Bonaparte, MileB
Euycse, M. Pierre Jean Moassa, Paul Ma
ree, Mile E'isab-th Pierre.
*
es ¢€
Fst aus.t entrée avant-hier le steam
‘Privsident avec les passagers suivants :
Sto Domingo 3
Rainoud.
Cayes :
F. St Firmin, Eug. Duret, A.
ee
Ist entré ce matin le steamer
venant de New York avec deux p
M G. Cesvet,consul d’Haiti 4 New-
et Pére Rouilland.
anini.
®
¢s
Le steamer Québec est reparti bier
les passapers sutvanis pour:
Ignacio Gonzalez, Loc
Ant. Matard, Insert Volos,
livre: Victor Comeau, M. et Mme
val ct entanr, Mme Blesia Barthe,
Olive, Sacur Albine.
Cup : Gabriel, Mile
Melvil Bloncourt, Elie Férére,
Mme Chery Augustin, Jules Dévg,
Neéade, G. Tanner, N. Lemoine, Rox
~- Excusez-mol,
mais les autorités en fuite peavent
avec des forces pour essayer de repre
Marcel Ange
monsieur, repa
t f
{1a ville que nous n’occupons d’aillears
comme base d’opération...
Occupons Miragoine. Ce maua
nous expédions des missionnaires 7%
des principales autorités da
du Sud et de I Arrondissement ¢
Eo atrené
monsieur, je me vois obligé 4 mgm
réable compagnie,
me renJre aupres .
das Desroches, afin de lui donoet 58°
de main dans /a construction 48â„¢
'Détour cont il ale commat
revoir.
--- Portez-vous bien.
Dans la boutique, M. Trévier 088
femme trés occupée 4 ven re des
d’exilés qa! "ot
marcher dans l'eau, par saite ‘
noeuvie défectueuse des canots ©
quement. —Mme Trevier étgit -
selle Lambert, de Jérémie, ce pe
lés Simuel Blanchet qui ait ,
ville, lu: avait amené s¢$ compte
ce sentiment louable des
pas plas
nest que comme base d’opération que ™
me
e mon ami Lee
|
Â¥
ooeph he, Otto Schutt Mme
i h iisome et trois en ts, krére
mee, Chanta Civil, Lydia Gousse,
, te Laroche.
ib Léonie Lar _ Shaw, Lucie
-Paix : Eléonora Cc nae Pe
Laborde et une
Pott, wi unette Germain, Rose Horace
na Alvarez. Frére Thérance,
cat W 2 SDavivier, D. Pierre-Louis,
Mme >
Geonges Stines.
ee .
Le steamer Prasident est reparti avec
vivants pour :
a aed Général Th. Vilmenay, Tho-
ass Louis Lasethy, Aristote Péan, Alexan.
Mile Nonés, Samuel Messam.,
Daibes,
“ Fermeture de la malle
New-York le steamer
Prins Willem us sera fermée
-midi 4 4 heures prises:
Port-au-Prince, 14
Foavelles Ltrangeres
Derniéres Dépéches
Toctox 12. — Six hommes cnet éré
teés et dix huit autres blesscs par Pexplo
sion d'un canon a bord du baument école
de canonnage la « Couronne ». Ce: acgi-
dent est atrivé au large des i'es d Hyéres
pendant que des recrues s’exercaient au tir
dun canon de 164 millimétres. La culasse
de la pidce a sauté ; trois des biessés sont
dans en état désespéré. D’aprés les ex-
penis cet secident serait dd 2 la décomposi-
ion de Ia poudre B, la méme qui fut cau
dele perte du cuiraseé d'escadre «Jénas
ma 1407.
Cpa les hommes qui se trouvaient
ask worelle au moment de I’accident
staue ce dernier serait dQ a I"échauffe-
pent Ge la pitce caus’ par la rapidité du
Kummxanin ( Maroc ).— On vient de
evar Ia nouvelle de l’assassinat d'un
ndecin ang'ais par des hommes de la
ne igs Eran cqui, des partisans de Mou-
Tancex. ~ Une dépéche de Fez datée
a8 ait dit que la nouvelle que le sul-
msient une seule et grande et compacte
uille,
Mme Trévier présenta aM. Trévier ses
fients, comme si elle les connaissait de-
s dix ans.
= Etienne, voici M. Duperricr Cazeau.
~ De Jacmel, monsieur !
- 1¢, monsie ur.
— M. Bérthaud fils.
~ Ab! letribun... trés heureux, mon-
-M. Albert Elie. - M. Gaston Elie.
Alphonse Barthole. — M. Daatés Ma-
a. ~ M. Constantin Rigaud. — M. Ju-
S Arbathnorr. — M. Alexandre David.—
» Lys, — M.Bélomoa Duvivier. — M.
SA - Roy. - M. Char-
een i—M. Warlock Déjoie. .
$ terrements de mains de se multi-
ane, voici le général Désormes
a6
~ Ah} ah...
bad se les premiers se_retiraient,
a as nt encore : c’étaient des
face fillants comme Franck Solages
Ms Bigaille ; des gentlemen comme
‘gt Tousgains he ; des
com ne Ulyss: Four-
. et Henry Sapplice, Aréci
a Toke cael
3
tan Abd El Aziz. a traversé la riviére
Omer Rebia a décidé le prétendant Mov- | droit de sept francs
lai Hafid a envoyer une armée de 5 000
hommes 4 Marrakech. Ces troupes sont
sous le commandement de Moulai Kebir,
L’officiel promulgue la loi frappant d@’un
r ar cent kilos le ma-
j bine brat ou desséch¢.
‘du Havang 13.—Au cours d’un meeting
comité exdécutif et du parti Libéral tenu
un frére de Moulai Hafid et da caid Mad-/j ici hier soir Mr Alfred Zayas remit s1 de-
ni Glaoui. Une autre armée du préten-| mission de cindidat 3 la présidence de la
dant qui était partie de Marrakech
une semaine est bloquée & Kemfra
des tribus partisans d’Abd El Aziz.
il a Répablique, et aussi de président du parti
St-Péterspourc.— Une dépéche de Té-
Un certain nombre de guerriers de la héran annonce que des préparan'f. sont faits
tribu des Benzarons qui est favorable au
sultan légitime ont battu la tribu Ben Itad-
den qui est partisan de Moolai Hafid.
Iscuit ( Autriche ) 12.— Dans
midi, l’empereur et fe roi ont fait une pro-
menade en automobile dans les environs
de la ville.
Lonpres 12.— Quoiqa’elles ne doivent
donner lieu 4 aucune transaction diploma-
tique, les visites du roi Edouard aux em-
pereurs d’Allemagne et d’Autriche sont
considérés dans les cercles officiels comme
d’une grande importance en ce qui con-
cerne les relations de |’Angleterre,de l'Alle-
Vaprés- |
en vue du secord couronnem: nt du shah.
Hoxckonc. -- Un millier de soidats a
Honkong prés de Wuchow se sont muti-
nés hier. Ils tuérent leur commandant et 2
hommes qui é:aient 4 son service puis at-
taquerent e camp Donyan et pillérent le
village. Des troupes ont été envoyées
contre eux.
La Hare. — Le ministre de la marine a
abrégé son congé et a repris la direction
de son ministére. Le croiseur «Friesland»
;ne partira pour la mer des Antilles gu’ la
fin d’aodt.
Iscne.. — Le roi Edouard est parti ce
magne et l’Autriche. Il a été publié de’ matin pour Marienbad ou il fera une cure,
nombreux rapports sur les conversations
échangées entre les souverains ¢t leurs mi-
nistres, mais au Foreign Office, on dit au-
jourd hui que la plupart de ces rapports
sont inexacts ou antatsistes.
SonpneKsurG ( Allemagne ). -- Par suite
d’ure erreur dans la transmission d'un or-
dre, quatre matelots de la marine militaire
ont péri hier soir.
La corocne ( Espagne ).— Le navire
école américain ‘NLasca est arrivé ici aujour-
d'hui C’est le premier navire américain
qui depuis la guerre hispano-américain ait
touché 4 La Corogne.
Panis Rente: 961 5
Une terrib'e catastrophe s’est produite
4 bord du vaisseau école La «Couronnes.
Une cartonche d’un canon de 164 fit ex-
losion tyant six apprentis-cangniers et.
lessant seize officiers, quartiers-maitres et
apprentis-canoniers dOnt sept gri¢vement.
ne enquéte est ouverte pour rechercher
Ja cause de l’accident.
Qn signale de nouvelles secousses de:
tremblement de terre 4 Constantine.
Mr Ramondon, préfet *des Ardennes est
nommé secrétaire
gn remplacement de Jean Lanes, nomm¢
trésorier-payeur de }g Seine. et-Qise.
nee
-- Veuillez m’excuser, messieurs, de ne
as rester plus longtemps avec vous, mais
je me vois forcé de me rendre 4 l’appel de
votre chef.
—Ah ! trés bien...
Et accompagné de
sortit sous la galerie,
l’ancre et g’en allait,
rait la place d’armes animée par le va-ct-
vient de nouveaux exilés : ils s’appelaient
Brave et Alexis Béliard, Loctamar Mayard,
Mathurin os, Lucéna Léveillé, Obrien,
Moulite Tuffet, Valery S:erlin, Prévost
Chavannes, Luc Elie, Planchet Audigé,
Charles e, Chuirles Matharin,
Edouard Buthler, Labossiére, Aimé Legros
jeune, Jean-Baptiste Legros, Alexis P.é-
sance, Blain e du Cap) et son beau-fils
Dantes Martin, Pio Rigaud ( de St-Marc )
et ses deux fils Turenne et we : et
tous, jeunes talent
trés bien...
Merlin, M. Trévier
Le Tropic avait levé
Un gai soleil éclai-
et vieox, é sy
pleins d’entraiu. Les jeanes gens de Mi-
ofne, les Poarcely Vigue, les Spire
Lorques, les Morel Jacob, les Constant
Lolagne, les Rousselin Montperoa, les Elie
Derenoncour, les sa Arnoax et cin-
auante autres, heureux de la perspective
dune vie d†ion, se mélaient 4 eux avec
enth ousiasme.
Fagxann Husert.
(A waters)
énéral de la Présidence |
'DISTILLERIE
= o-
+. ae 2
Mr Cc. H. Verret
Ta lleur-Marchand
Donne avis a4 sa bienveillante clien-
téle que sa maison No 7 Rue Trav r-
siére se tiendra fermée des lundi 17
courant j’usqu’a lundi 41 de ce mois ;
& cause de son voyage aux Cayes.
It donne aussi avis au public que sa
|maison est toujours bien potryne
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11 heures du matin, les Lundi, Mardt
et Mercredi.
2° Tous les aprés-midi de 2 a 4.
3e Lea jours de Cliniques générales
sont les matins de Mardi, Jeudi et
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fant par la rectitude de sa conduite
qn’en qualité de travailleur sérieux et
ami dela sécurité publique, annonce
au public qu’il n’existe aucun rapport
entre les membres de sa famille trés
connus exemptsde reproches avec
certains individus portant le méme
nom que lui poursuivis par la justice
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