Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 13, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, No 411.




PORT-AU-PRINCE ( Hair )

Jeudi, 13 Aoat 1908:

Le Watin



ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors. .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mots. .

ETRANGER Trois Mois. .






SS ED RT a

Ce que le Docteur ne vott pas
danslagriculture francaise

lei, je préviens le lecteur quil va
assistet & un des plus prestigieux
fours de prestigiditation accomplis
parr le D’ N. Auguste dans sa série
darticles sur la supériorité des for-
ces francaises.

Ayant a établir que la Franca est

peut-“'re le « premier pays agricole da.

Europe occidentale,et Angleterre un
des derniers », il base sa démonstra-
tion sur: fo le nombre des Francais
adonnés avx travaux agricoles, esti-
mé a 6 000 1; 2° le développement
de Ja viticulture franeaise, et déclare
que, ei face des ravayes du philoxéra,
(jamais lotte plus tongue n’a_ plss

e G. 4.

Pour tout ca qui concerne ) Acministration du Journal,

absorb® les forces vives d'une na-
tion. »
Examinons la valeur de ces deux

Propositions.

On sit que la France et I'Italie sont,
par excellence, des pays de petite pro-
pnété.« La terre en France, écrit
Paul Leroy-Beaulieu, a toujours été
Morcelée; les antécédents historiques,
le colanat romain, les gots natio-
nauc, qui portent médiocrzment les
Francais vers les entreprises commer-
Cals, 13 climat qui favorise les pro-
ductions privilégiées de la_ petite cul-
lure, !a contiguraticn méme_ du sol,
qa! offre plus da vallons et de co-
jean que de vastes plaines et de pla-
faux étendus, toutes les conditions
physiques, ethniques, historiques preé-
lsposaient la France au développe-
Ment rapide de la petite propriété et

@ la petite culture. »

' Arthur Young dit également :
dans toutes les provinces ide Fran-
@ petites terres
Propriétaires, ce que no1s ne con-

Bassons pas chez nous.
*0 est gi

qu’elles
eslimait
teaeites le nombre des

‘als pouvait étre de

dant Une proportion de deux cotes
Tes par contribuable »; et

1
t

« ll y| pratique,

exploitées par leurs gisseurs capables, d@’hommes qui aient|

t

Le nombre du caract
grand gue j’incline 4 croire|les Suisses, nous ont devancés sur ce

forment le tiers du royaume. » point. » |
audin, ancien ministre des finances, |
que, «ala fin du premier terre,
propriétaires | son,

,833,000, | géante. »

Paul’ce chiffre de 6.000.000 d

QUOTIDIEN





| - Dinzcrave:
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION

< 45, RUE ROUX, 45.



———

ce,
sons deux étendues de terre de 100
carreaux chacune, et suppposons
Vune de ces’ étendues
parun propriétaire unique, et l’au-
tre par 100 propriétaires différents
avant chacun 1 carreau. Pensez-vous

Leroy-Beauligu ajoute : « L’évaluation «ue, dans ces conditions, le véritable

de Gaudin de deux cotes par propric-
taires nous parait celle qui se rappro-
che le pilus de ta vérité, de sorte que 2rait
nous concluons a 7 millions et demi que le seul propriétaire de
environ de propriétaires fonciers en
France ; si lon y joint les membres lus_
des famil.es, c’est plus dela m-itié propriétaires réunis °
de la_ population totale et les deux’ __ Mais, me direz-vous, le Dr N.
tiers au moins des habitants des cam- sysuste a parlé du nombre de. culti-
papnes. » , ‘vateurs et non du nombre de proprié-
Il continue: « Un grand nombre tyires ; et dans exemple que vous,
de petites cotes foncieres repivscn- Venez de choisir, le fait pour un seul,
tent simplement des chaumieres OU | opriétaire d’etre maitre de 100 car-;
Uhumbles maisons qui -appartiennent ¢eaux ne saurait le dispenser de re-'
a des paysans ou a dvs villagevis, et eourir a des bras Mercenairs pour ex-
encore quelques petits carrés de tel- | ioiter sa terre ; et des lors, on pour- |

400 car-

‘rains destinés a des jardins polager3s a toujours mesurer la valeur compa- |

et fruitiers. » - rative des deux étendues de terre par
It dit encore ; . Sur les 14,074,000 'e nombre de bras.
cotes foncieres, les neuf dixiemes on ; as
une étendue moindre de 6 hectares ;)_ — A cela, je réponds. J'ai idée que,
les trois quarts ont, au maximum, 2 pour faire son évaluation, le Dr UN,
hectares ; et 60 pour 100 méme de Auguste add, selon toute probabilite,
ensemble des cotes ne dépassent pas Se baser sur état de division des
1 hectare. Si l'on voulait descendre propriétés foncieres, tel, a peu pres,
plus bas dans les ipfiniment petits, 4ue@ nous venons de le voir. Alors me-|
on trouverait que 2.670.000 cotes (fon- the que le terme « cultivateur» ne se- |
cieres, soit 18 pour 100 de l'ensemble, ralt pas, sous Sa plume, synonyme -
ont une surface maxima (le mo: est de « proprictaire », il nen demeure
souligné par l’auteur méme) de 10 pas moins vrai que celui qui est pla-,
ares, cest-a-dire de 1,000 metres, et cé pour tirer part d'un de ces lam-'
n’offrent méme qu'une dlendue moyenne | beaux de terre que nous venons de
de 4 acres, soit 400 metres carrés. »; Voir ne saurait etre sollicité, vu Vex-
A l’égard de la grande propriété, il. tréme petitesse de ces terrains, a s’ad-
ditentia: igindre des, bras “mercenaires. 1
ropriété en France est | charme a avoir peu, Co > tert

tellement rare fae ni la théorie, ni la|comme propriétaire, est précisément |
ni les écoles, ni les exploita-|de pouvoir tirer soi-méme parti de ce

formé une pépiniére de ré- | peu. ;

A un autre point de vue, il faut re-
marquer que le grand propriétaire fait
plus voloutiers usage de machines
que de bras. Dans l’exemmple de tout-
a-lheure, le propriétaire des 100 car-
reaux de terre recourra pluldét a l’usa-
ge de machines perfectionnées pou-
vant a la rigueur remplacer dix ou
vingt hommes, qu’au travail matériel

nt ainsi expliquées,}des bras humains; tandis que le pe-
Lee choses 6t Fhommes tit propriétaire d’an carreau ne pour-

t
'

tions n’ont

des connaissances, de Il’expérience et|
ere. Les Allemands, sur ce.

Je ne parle pas encore de l’Angle-|
car on sait que, & tort ou a rai-
c'est le pays de la « propriété

LE

s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux

critérium de la prospérité agricole se | it d
trouverait dans le nombre des pro-'l exploitation de la vigne, disons que
priétaires et ne serait-il pas possible:

resux arrivat? rendre son expioita-_
tion plus prospére que les 100 autres | Paul Leroy-Beaulieu, tend a

NUMERO 10) CENTIMES

Les abonnements partent du 1 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus




oe Bonne-Foi.

‘youés aux travaux ayricoles commen-|ta pas se payer d’aussi gcands_ mo-
n’est-ce pas, a palir. Car, suppo- yens.

Nous pouvons donc conclure que,

idauns l'état d’extréme division de la

possédée | propriété en France, largument

tire
du nombre d’hommes qui se vouent &
agriculture ne prouve pas prand’-
chose en taveur de la prospérité agri-
cole franyvaise.

Avant d’examiner Il'argument tiré de

cette exploitation elle-méme, en de-
hors des « conditions physiques, eth-
niques jet historiques » dont parle
morce-
ler davantage la propriété francaise.

En effet, « chacun, écrit Demolins,
peut entreprendre cette exploitation
parses seules forces et avec ses seuls
moyens. Elle se fait a bras, a la
béche, parce qu’elle donne un gros
produit sur un petit espace, parce
qu'elle exige un travail plus minutieux
qu’énergique. Par la, elle est bien
adaptée a de petites gens, par consé-
quent a la masse de la population....
Eile crée presque toujours de petites
exploitations, & personnel réduit. Le
simple ménage y suffit ordinairement,
puisque le domaine est restreint et
cultivé le plus souvent ala beéche. »

M =F. Roux constate que, dans la
Limnagne, « pays de vignobles ), « le
morcellement de la propriété et des
habitations est porté aux derniéres li-
mites »

M. L. dea Lavergne dit également
que « les vignobles des coteaux de la
Tourraine sont divisés a Jinfini, » et
que, « bien peu de terre plantée en
vignes suffit au travail et a l’aisance
d’une famille. »

Enfin la loi de partage égal, issue
de |’explosion révolutionnaire de 1789,
est venue apporter sa contribution
a cette ceuvre de morcellement ter-
ritorial, en accentuant Ja multiplicité
des petits propriétaires, et par con-
séquent, des petits cultivateurs.

Vous voyez donc, Docteur, que vo-
tre chiffre de 6.000.000, n’a pas ici
toute la portée que vous entendiez lui
donner. Comme les batons flottants
de la fable, de loin, cela avait l’air de
quelque chose ; de prés, — c’est en-
core quelque chose,— mais quelque
chose de plus réduit, en convenez-
vous ?

Nous allons maintenant, fiddle au



meme procédé de rapprocher les ob-
jets pour les) analyser, exatniner Ce
que vous avez dit de la viticulture fran-
caise et de la sup4ériorite auricole que,
selon vous, la viene vaut a fa tathon
franqcalse.

LE RAPPORT
Commissiondu Budget



Ce fut un événement dans le mon-
de parlemantaire que la lecture Vven-
dreti dernier & la Chambre des Deé-
putés, du) magnitigue rapport de M
Camille Léon, rapporteur de fa ¢omm-
tnission du Budyet.

Nous avons puoavoir cette
quable analyse at se tranvent eétue
diees a fond les questhons des plus
difficites, intéressantactre situation
financiere,

Avecbaaucoup detect et en on style
Méooant, le qeane depute des Gaye
fit entendre de salutaires patoles aun
representants de da Nation. Le lec-
teur s'en fera une idee pra des pusse-
Hes suivaats que nous extetyous di
ses considérations geudérmiues suc bes
différents budvets et sar le Badget en
général.

Be obAde-

La vérité budgétaire n’existe nulle
part, pas plus aux budgets haitiens

qu’aux budgets étranyvers.
ws

... Le point économique qui frappe-
ra votre attention cette fois, c’est une
diminution notable de nos recetles
générales. L’importation est tres re-
duite et nos principales denrées d'ex-
ortation n’ont pas pu encore se re-
ever sur les marchés européens. Ii
importe qu’a l'heure actuelle on pret-
ne la résolution ferme et décisive d«
nous créer d’autres sources de revenus
sans quoi nous connuitrons bien‘ ot Ya
période sombre des temps difticiles.

Marire

... Ce serait pour nous un juste sen-
timent d’orgueil et de fierté de pou-



FEUILLETON DU « M4dTIN :
(9)

ROMULUS

V
(Suite et fin)

— Si les choses sont comm: vous dites,
riposta Merlin, il n’ya plus qu’i jeter le
manche aprc; la cognée. Ou bien nous de-
vons nous resizner 4 plier sous le joug
militaire,ou bien nous résoudre 4 émicrer.

— Il ya un troisitme moyen, dit M.
Trévier, et c’est le bon; il nous faut cons-
tituer une classe sociale assez forte, avec
laquelle le pouvoir soit obligé de comp-
ter. Je vous prie de remarquer que cette
classe est en train de se former, cest Ie
commerce haitien. Une nouvelle guerre ci-
vile sera sa mort, car la tendance du gou-
vernement est d’anéantir cette classe. parc:
que les sympathies du) commerce haitien
vont plutédt 12 Bazelais. Aussi je redoute
une action de Bazelais comme on redoute
une catastrophe. — A Vinstar de Gambetta
qui a préféré renoncer au pouvoir plutd:
que

DU 13 AOLT 1908



¢dant

{pays

voir définitivement assurer le respect
national par la crowtion dun service
bien orgamisé de cotetse nawatle.
Grerre
w Le budset de Ginerre est base
SUP un @tat de ehross s trou soyeties wu
changement. acur e. omeib tous ard ene
ne de VPordie pub otdbe da surete de
Pade a Pere ne Pen

if

Pitat se trouve
gletnentOe pov ioe sorte de discipline
des chitWies co fac clo ab die mers at



Mr CAMILLE LEON

2 Dépu’é des Cayes

point paru nécessuire de porter la

main.
Instruction Publique

La recherche d’un mode d’Instruc-
tion plus cn rapport avec les exigen -
ces sgciales, est cn Ce Moment a Vor-
dre du jour. Le temps, Certes, n’est
peut-étre pas ¢loigné ott chacun com-
prendra qu il faut intimement ratta-
cher Vidéz de la réforme de notre
systeme d’enseignement a celle de
plus en plus nécessaire de la rétorme
de notre éducation scolaire. Il serait

ganiserde séri2ux, parce que ses etforis se-
raieat paralvsés par ses amis — contre qui
il ne pourrait rien parce qu'il leur devrait
tout; Bazelais vaincu, ce pays rétrogradera
etfroyablement. Ext loa verra ceci: les hai-
liens gui avaient eu préccdemment une posi-
tion personneile et aul seraiont ruings par
la guerre civil ou ses consequences, non
seulement demanderont 4 l’Etat leur sub-
sistance, mais tous voudrom faire leur for-
tune aux dépens de la com-nnnauré. Il n’y
aura plus de commerce haitien, plus de
con'rd'e administrai:t, plus de discussions
politiques. Tout le monde sera fonctioa-
naire ou pensionniire. Nous serons un
peuple de rentiers sur VEtat — un Etat
sans gloire, sins credit et sans argent. Et
fe couronnement de ce bel ddifice sera la
délation sins vergogne, ia prostitution sans
pudeur et la mendic:ts sans honte.

— Oh! Esicnne, sceria Moriin en se tor-
| les mains, guelies sinisires prédic-
tions ! Heurcusement que vous exagérez !
L’important est que nous débarassions le
dun svs.cme onefiste qui indigne
Europe.

~~ N’ayez crainte, reprit Mr Trévier, le

jsystéme durera longtemps encore ; i! est
de gouverner avec ses amis ; vain;
queur, Bazelais peut-étre garderait le pou-.
voir, mais il serait impuissant 4 rien or-!

adéquat au teinpérament hiitien, en ce
sens que tout bon haitien n’a qu’un objec.
uf: les priviléges pour lui et l’oppression

Se ps SSS Ss emer

SS eS

Se eS SSS SSS

a’ désirer qu'un essai d’ensetynement
professionnel soit tenté dans le champ
meme de nox ecoles secondaires, de
facon que Venfant soit, en classe, dans
la pareille obligation d apprendre un
art manuel, wa meélier, qui lui assu-
tera Pexistence de demain, que celle
qui lui est faite daligner des chilfres
ou de polir des phrases. ;

Socitliser [enseignement, c’est-a-
dire le rendre pratigaement en mesu-
re de répondre aux besvins de notre
milieu, en voe dune garantie plus
eflieace dua decenvir industriel, wWest-ce
point Li de quoi tenter les hommes
de progrés qui sont a la téte de l’en-
seiguement national.

Travaux Publics

...Les Travaux publics consti'uent
dans tous les états des éléments pro-
pres 4 fixcr leur degré de progres.

Agriculture

... Il faut esperer que ce département
puisse un jour reprendre son essor
atin de devenir, comme son rdle l'y
prépare, le réguiateur naturel de la
fortune nationale.

Finances et Commerce

... Nous avons le droit de penser
qu'une administration sérieuse du
service des douanes serait de nature
4 faciliter, dans la plus large mesure,
la bonne marcha de nos affaires pu-
bliques.

Conclusion

Nous avons la conviction intime
d'avoir accompli _consciencieusement
notre devoir, et de vous avoir soumis
une ceuvre en tous points conforme
au sens des choses de notre pays.

PAIVS DIVERS

Chambre des Députés

Stance du Mercredi 12 Aout 1908

Comme nous l’avions annoncé, le Bud-
et général de la République a été voré
Fier par les Dépatés ainsi que les diffé-
rentes lois de finances qui l’accompagnent.





pour les autres, et le systém: répond exac-

tement a cette donnée.

— Et l’Europe, s’éplora Merlin, et l’Eu-
rope gui ales yeux fixés sur nous !

— Si vous croyez sinccrement ce que
vous dites, fit M. Trévier avce tristesse,
vous étes bien A plaindre, Octae.

A ce moment, Mme Trévier qui reve-
nait de la messe avec son fi's, franchit le
perron. Avec un sourire gracicux la jeune
femme tendit la main 4 Romulus et 4 Mer-
lin, puis elle adressa un geste affectueux a
son mari. M. Trévier tout en tapotant
joue de l’enfant, demanda 4 sa femme ainsi
qu’il faisait chaque dimanche :

— La messe a-t-elle éré belle ?

— Mais oui, répondit Mme Trévier.

— Sur quoi le Pére Le Marguer a t-il
parlé ?

— Sur les cancans qui divisent la ville.
Ila dit beaucoup de choses désagréables
aux fidcies.

— Comme d’habitude alors, fit M. Tré-
vier en riant.

S'adressant a Mme Trévier
ajouta :

— On ne vous voit plus 4 la grand’
messe depuis quelque temps. Est-ce que
vous seriez devenu uu mécréant comme
Monsieur Merlin ?

— Oh! pas du tout, Madame Etienne, fit
Romulus d’un ton pénétré. J’assiste régue

Romulus,

fd

lal direction de la rue du Bor-de-

er nner rer rer ee

Décés
Nous apprenons la mort de
AmbBrotsE CHARLES BaLTHazar
décédé ce matin, 44 h
’ eures
année. 4 » dans ar
L’enterrement aura lieu é
Cet aprés-migi
3 heures. pseu
Le convoi partira de la Maison tage
tuaire, sise avenue Christophe, No 1
se rendre 4 I’Fglise Ste-Anne. bw
Nos condoléances 4 la famille.

Assemblée Nationale

Ce matin les deux branches dy
Lévislatif se sont réunies en Assemblée
tionae pour discuter le texte de lg Bb

ponse AlExposé général de la Situatigg
Télegramme funébre

Par un telépramme regu de Jacmel nowy |
avons appris la mort de M' Desir Beam.
ancien Député au Corps Législatif, ance
Adminis:rateur des finances de cette ville,
décédé hier, 4S heures du matin.

Nos condoléances 4 la famille, notam
ment au député Turenne Desgraves soa
vendre.

Fiancailles
Nous avons regu le faire-part des flax
eailles de Mlle Anaks Anpré avec M. Mae
nuvi, DELVA.
— Compliments.

RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUES.

Obdvservatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MercrEp!I 12 AOLT

Barometre 4 midi 762, 4°
(minimum 23.6
Température maximam 35.8.

moyenne diurne 27.¢

Ciel un peu nuageux le matin ; couven
apres 4 h. du soir.

Orage 1 Gh. ; pluie a différentes repur
ses jusqu’a 9 h. et demie ; total : 5,0°*.

Le barométre est Iégérement en bass.

Uu peu d’agitation sismique pendant la
nuit.

R. BALTENWECK

liérement a la petite messz. Je crow @
Dien.
— Ala bonne heure ! oo
Et doucement, Mme Trévier disparat
dans le corridor de sa maison doat
portes du bas étaient fermeées le di
—car le rez-de-chauss¢e de la maison ¢®
bitation de M. Trévier, était un maga
de «finesse» dirigé par Mme Tréviet.
— Allons Paul, dit M. Trévier, depeche
toi d’aller voir ta grand’mere. .
L’enfant salua la compagaie, et pm
mef.r.
t minutes plus tard, il était
M. Trévier dans |a,
Merlin qui
ktail a0
ue
4 deox

Ving de
tour et trouva
manger avec Romulus et
en train de déguster un CO
corsé¢ — d’autant plus corsé
avait exigé qu’on ajoutat ausien
de tafia, pour enlever gros cha
qu’il l’expliqua 4 Mme Tene ,
Vers les dix heures, Romulas,
se retirerent, ct la suite tet joursle
sa pour M. Trévier a lire 4
Deux PMondes. Dans l’aprés-midi, le om
mercant monta 4 cheval et al be eng
etite visite 1 ses bois de cam
és 4 la Nouvelle-Cité.

vi

La chambre de M. Trévier,
la place. Or, dans la auit ¢°

us

s
‘ok ©



Loterie des Pompiers
Le tirage de la Loterie des Pompiers,
dant fixé au dimanche 16 aot courant, les
a s qui n’auraient pas encore versé

romntant. de leurs billets sont priées de

ire avant cette date.
tn sait que le but de cette loterie est de

uvoir créer et entretenir une garde per-

manante a la Station Centrale.
——

ee

Touvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

Paris tt.— Des lettres d’Indo- Chine di-
sent que la situation est trés grave. La
presse dit que le gouvernement a décidé
Venvover 4000 hommes de renforts en In-
jo-Chine. M. Klob: konski, gouverneur
general de {Indo-Chine qui est actuelle-
ment 4 Paris va partir pour S-igon.



crs une retcontre a eu lieu 3 ttar Fi
Agade entre des partisans de Moulai Hafid
er ceux d’Abd EI Aziz. Les partisans dz
Mouiai Hafid ont été batens.

Une dépéche de Casablan-1 regue mir le
élégraphe sans fi! dit que plusicurs vt von
tes secousses de tremb'em-ne de terre ont
dé ressenties sur la core. Il n’y'a pis eu de
victimes.

ConstanrinE — La ville a repris son as-
pect accoutumeé et les habitants vaquent 4
leurs affaires absolument comme avant le
tremdlement de terre.

La Chambre de commerce a publié un
bulictin dans lequel elle dit qu’aux points
de vue financier,économique et hygiénique
tour est comme par le passé.

KroMBerG. — Le rot Edouard est parti
cesoir pour Ischel aprés avoir diné avec
'tmpereur, le prince et la princesce de
Hesse et le prince-héritier de Gréce. Les
principaux personnages de la suite des
deux souverains ont également assisté 4 ce
diner. Pendan: !ajournée,*l’empereur Guil-
lame a eu un long entretizn avec Sir
Charles Hardinge.

(Bexux — Le correspondant du «Tage-
batted Kronberg dit qu'il a été convenu
en're les deux souvera‘ns que le roi Edouard
teralt_ en compagnie de la reine Alexandra



mardi; il lui sembla entendre une voix
fruillée crier le nom de son pére : « Almo-
nay ! Almonacy ! » M. Trévier, se ré-
veiliant en sursaut, préta l’oreille, et il se
tendit compte d’une certaine rumeur ve-
nant 4 la fois du cété de la mer et de la
Grand’Rue : « Bah ! se dit-il, quelque ron-
de de V’autorité militaire... » z

cratent 4 Mrayoane depuis quelques jours
‘pour prendre des mesures de défense, »
se rendormit profondément. Vers six
euresdu matin. deux coups secs frappés
mae la porte du corridor, le mirent de-

Mme Trévier passa un peignoi i
r pas peignoir et quitta
f chambre > bientd: elle revint, disant 4
mart : cest Romulus.
on Petes le mon’er, dit M. Trévier tout
; illant, et devinant que quelque
1M de grave se passait.
- € comprit tout 4 fait lorsqu’il vir
ral quel attirail l'ancien Commissaire de
C¢ se présentait devant lui.
woe nls, une «carabine seizes A la main,
de ballet au cété, la ceinture garnie
choir ¢ et le cou enveloppé d'un mou-
pos : Ouge, luitine martislement ce pro-

— Le gin'ral en chef vous demande.

Gb t se rappe- |
nt que le commandant de 1’Arrondisse- |
memet une Délégation du Gouvernement |





| baleon et s’écria :



une visite officielle 4 Berlin au commen-
cement de 1909.

Paris. — Les journaux annoncen: que
le roi Alphonse qui, au mois de sep‘«mbre
se rendra avec la reine dans I'Ile de Wight
s'arrétera quelques jours 4 Paris. D’An-
gieterre sa majesté ira 4 Vienne pour rendre
visite 4 l’empereur Francois.

Mapraip - Le roi Alphonse est parti ce
matin de Santander pour St-Sébastien. Il
est possible que sa Majesté assiste aux ré-
gates d’Arcachon quiaurontlieu le 14 Aoat

La Haye. - Le croiseur «Friesland» qui
a regu l’ordre de se pré arer 4 partir pour
une destination inconnue est revenu au-
jourd hai de Norvege. Selon toutes proba-

ilités le « Friesland » rejoindra le « Jacob
Van Heem-k rk» aussitét que ses prépara-
tifs seront terminés.

IcnHeL (Au:rriche) 12. — Le roi Edouard
arriva :ci ce matin. L’empereur Francois
Joseph le recat ala ssation ot les hon-
neurs militaires furent rendus a sa Majesré
B: tannique.

Lonpres. ~ De nouvelles difficulrés

Tancer 1f.-— On rapporte qu loya 4 viennent de se lever entre la Chine et le

Japon au sujet de la saisie 4 Chinchou par
les autorités chinoises d'un steamer japo-
nais’ayant & bord dix mille fusils ct deux
miliions de cartouches.

Bocota. — Le Congrés vora aujourd’hut
un projet de loi créant de nouvelles divi-
sions géographiques et politiques sur le
territoire dela République. ™
| Sr-PérersBourG — Une dépéche de Teé-
héran, annonce que le shah a informé le
‘ministre russe 4 Téhéran de son intention
| de faire procéder aux élections législatives
le 14 Septembre et de convoquer le nou-
-veau parlement le 14 novembre.
| Paris. — Rente francaise : 96.15.

Aujourd’hui eurent lieu les obseques de
M. Ranc. MM. Thomson et Pichon y as-
sistaient ainsi qu’un grand uombre de no-
tabilités politiques.

M. Thomson prononga un discours au
cimetiére du pére Lachaise.

Une sanglante bagarre eut lieu hier a
, Besancon, ala suite d’une manifestation
organisée par le comité de la gréve des
soieries de Chardonnet. ll y eut quelques
suldats et un officier blessés et une dizai-
ne d’arrestat:ons.

Deux trains se tampc.inerent sur la li-
gne de$Carmaux Albi ; il y eut deux morts
et plusieurs blessés.

es

~ Tague Hollandaise

Le steamer «Prins Willem II »
venant du sud, est atendu ici ven-
dredi le 14 courant. I! repartira pro-
bablement dans la soirée dircctement
pour New-York.

Por'-au-Prince, le 13 Aout 1908.

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— Quel généralen chef ?

— Le général Boyer Bazecats.

Farceur !

Romulus alla ouvrir une des portes du
« Regardez ! »

M. Trévier jeta un coup d’ceil sur Ja
place et vit dans le matin gris des hom-
mes armés, tous vécus identiquement de
courtes tuniques de roile bleue flottant
sur des pantalons en drap fantaisie plutér
sombre, et coiffés de grands feutres noirs.
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tante, asthme, épilepsie, dilatation de l’es-
tomac, diarrhe chronigue, icttre, troubles
fonctions duo coeur, urrério-sc'e'ose, im-
puissance. venice, phrhisie, goitre exoph-
talmigue, dichers, chlorose. obdvite, mal
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Jeudi, 13 Aoat 1908:

Le Watin



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DEPARTEMENTS)\ Trois Mots. .

ETRANGER Trois Mois. .






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Ce que le Docteur ne vott pas
danslagriculture francaise

lei, je préviens le lecteur quil va
assistet & un des plus prestigieux
fours de prestigiditation accomplis
parr le D’ N. Auguste dans sa série
darticles sur la supériorité des for-
ces francaises.

Ayant a établir que la Franca est

peut-“'re le « premier pays agricole da.

Europe occidentale,et Angleterre un
des derniers », il base sa démonstra-
tion sur: fo le nombre des Francais
adonnés avx travaux agricoles, esti-
mé a 6 000 1; 2° le développement
de Ja viticulture franeaise, et déclare
que, ei face des ravayes du philoxéra,
(jamais lotte plus tongue n’a_ plss

e G. 4.

Pour tout ca qui concerne ) Acministration du Journal,

absorb® les forces vives d'une na-
tion. »
Examinons la valeur de ces deux

Propositions.

On sit que la France et I'Italie sont,
par excellence, des pays de petite pro-
pnété.« La terre en France, écrit
Paul Leroy-Beaulieu, a toujours été
Morcelée; les antécédents historiques,
le colanat romain, les gots natio-
nauc, qui portent médiocrzment les
Francais vers les entreprises commer-
Cals, 13 climat qui favorise les pro-
ductions privilégiées de la_ petite cul-
lure, !a contiguraticn méme_ du sol,
qa! offre plus da vallons et de co-
jean que de vastes plaines et de pla-
faux étendus, toutes les conditions
physiques, ethniques, historiques preé-
lsposaient la France au développe-
Ment rapide de la petite propriété et

@ la petite culture. »

' Arthur Young dit également :
dans toutes les provinces ide Fran-
@ petites terres
Propriétaires, ce que no1s ne con-

Bassons pas chez nous.
*0 est gi

qu’elles
eslimait
teaeites le nombre des

‘als pouvait étre de

dant Une proportion de deux cotes
Tes par contribuable »; et

1
t

« ll y| pratique,

exploitées par leurs gisseurs capables, d@’hommes qui aient|

t

Le nombre du caract
grand gue j’incline 4 croire|les Suisses, nous ont devancés sur ce

forment le tiers du royaume. » point. » |
audin, ancien ministre des finances, |
que, «ala fin du premier terre,
propriétaires | son,

,833,000, | géante. »

Paul’ce chiffre de 6.000.000 d

QUOTIDIEN





| - Dinzcrave:
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION

< 45, RUE ROUX, 45.



———

ce,
sons deux étendues de terre de 100
carreaux chacune, et suppposons
Vune de ces’ étendues
parun propriétaire unique, et l’au-
tre par 100 propriétaires différents
avant chacun 1 carreau. Pensez-vous

Leroy-Beauligu ajoute : « L’évaluation «ue, dans ces conditions, le véritable

de Gaudin de deux cotes par propric-
taires nous parait celle qui se rappro-
che le pilus de ta vérité, de sorte que 2rait
nous concluons a 7 millions et demi que le seul propriétaire de
environ de propriétaires fonciers en
France ; si lon y joint les membres lus_
des famil.es, c’est plus dela m-itié propriétaires réunis °
de la_ population totale et les deux’ __ Mais, me direz-vous, le Dr N.
tiers au moins des habitants des cam- sysuste a parlé du nombre de. culti-
papnes. » , ‘vateurs et non du nombre de proprié-
Il continue: « Un grand nombre tyires ; et dans exemple que vous,
de petites cotes foncieres repivscn- Venez de choisir, le fait pour un seul,
tent simplement des chaumieres OU | opriétaire d’etre maitre de 100 car-;
Uhumbles maisons qui -appartiennent ¢eaux ne saurait le dispenser de re-'
a des paysans ou a dvs villagevis, et eourir a des bras Mercenairs pour ex-
encore quelques petits carrés de tel- | ioiter sa terre ; et des lors, on pour- |

400 car-

‘rains destinés a des jardins polager3s a toujours mesurer la valeur compa- |

et fruitiers. » - rative des deux étendues de terre par
It dit encore ; . Sur les 14,074,000 'e nombre de bras.
cotes foncieres, les neuf dixiemes on ; as
une étendue moindre de 6 hectares ;)_ — A cela, je réponds. J'ai idée que,
les trois quarts ont, au maximum, 2 pour faire son évaluation, le Dr UN,
hectares ; et 60 pour 100 méme de Auguste add, selon toute probabilite,
ensemble des cotes ne dépassent pas Se baser sur état de division des
1 hectare. Si l'on voulait descendre propriétés foncieres, tel, a peu pres,
plus bas dans les ipfiniment petits, 4ue@ nous venons de le voir. Alors me-|
on trouverait que 2.670.000 cotes (fon- the que le terme « cultivateur» ne se- |
cieres, soit 18 pour 100 de l'ensemble, ralt pas, sous Sa plume, synonyme -
ont une surface maxima (le mo: est de « proprictaire », il nen demeure
souligné par l’auteur méme) de 10 pas moins vrai que celui qui est pla-,
ares, cest-a-dire de 1,000 metres, et cé pour tirer part d'un de ces lam-'
n’offrent méme qu'une dlendue moyenne | beaux de terre que nous venons de
de 4 acres, soit 400 metres carrés. »; Voir ne saurait etre sollicité, vu Vex-
A l’égard de la grande propriété, il. tréme petitesse de ces terrains, a s’ad-
ditentia: igindre des, bras “mercenaires. 1
ropriété en France est | charme a avoir peu, Co > tert

tellement rare fae ni la théorie, ni la|comme propriétaire, est précisément |
ni les écoles, ni les exploita-|de pouvoir tirer soi-méme parti de ce

formé une pépiniére de ré- | peu. ;

A un autre point de vue, il faut re-
marquer que le grand propriétaire fait
plus voloutiers usage de machines
que de bras. Dans l’exemmple de tout-
a-lheure, le propriétaire des 100 car-
reaux de terre recourra pluldét a l’usa-
ge de machines perfectionnées pou-
vant a la rigueur remplacer dix ou
vingt hommes, qu’au travail matériel

nt ainsi expliquées,}des bras humains; tandis que le pe-
Lee choses 6t Fhommes tit propriétaire d’an carreau ne pour-

t
'

tions n’ont

des connaissances, de Il’expérience et|
ere. Les Allemands, sur ce.

Je ne parle pas encore de l’Angle-|
car on sait que, & tort ou a rai-
c'est le pays de la « propriété

LE

s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux

critérium de la prospérité agricole se | it d
trouverait dans le nombre des pro-'l exploitation de la vigne, disons que
priétaires et ne serait-il pas possible:

resux arrivat? rendre son expioita-_
tion plus prospére que les 100 autres | Paul Leroy-Beaulieu, tend a

NUMERO 10) CENTIMES

Les abonnements partent du 1 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus




oe Bonne-Foi.

‘youés aux travaux ayricoles commen-|ta pas se payer d’aussi gcands_ mo-
n’est-ce pas, a palir. Car, suppo- yens.

Nous pouvons donc conclure que,

idauns l'état d’extréme division de la

possédée | propriété en France, largument

tire
du nombre d’hommes qui se vouent &
agriculture ne prouve pas prand’-
chose en taveur de la prospérité agri-
cole franyvaise.

Avant d’examiner Il'argument tiré de

cette exploitation elle-méme, en de-
hors des « conditions physiques, eth-
niques jet historiques » dont parle
morce-
ler davantage la propriété francaise.

En effet, « chacun, écrit Demolins,
peut entreprendre cette exploitation
parses seules forces et avec ses seuls
moyens. Elle se fait a bras, a la
béche, parce qu’elle donne un gros
produit sur un petit espace, parce
qu'elle exige un travail plus minutieux
qu’énergique. Par la, elle est bien
adaptée a de petites gens, par consé-
quent a la masse de la population....
Eile crée presque toujours de petites
exploitations, & personnel réduit. Le
simple ménage y suffit ordinairement,
puisque le domaine est restreint et
cultivé le plus souvent ala beéche. »

M =F. Roux constate que, dans la
Limnagne, « pays de vignobles ), « le
morcellement de la propriété et des
habitations est porté aux derniéres li-
mites »

M. L. dea Lavergne dit également
que « les vignobles des coteaux de la
Tourraine sont divisés a Jinfini, » et
que, « bien peu de terre plantée en
vignes suffit au travail et a l’aisance
d’une famille. »

Enfin la loi de partage égal, issue
de |’explosion révolutionnaire de 1789,
est venue apporter sa contribution
a cette ceuvre de morcellement ter-
ritorial, en accentuant Ja multiplicité
des petits propriétaires, et par con-
séquent, des petits cultivateurs.

Vous voyez donc, Docteur, que vo-
tre chiffre de 6.000.000, n’a pas ici
toute la portée que vous entendiez lui
donner. Comme les batons flottants
de la fable, de loin, cela avait l’air de
quelque chose ; de prés, — c’est en-
core quelque chose,— mais quelque
chose de plus réduit, en convenez-
vous ?

Nous allons maintenant, fiddle au
meme procédé de rapprocher les ob-
jets pour les) analyser, exatniner Ce
que vous avez dit de la viticulture fran-
caise et de la sup4ériorite auricole que,
selon vous, la viene vaut a fa tathon
franqcalse.

LE RAPPORT
Commissiondu Budget



Ce fut un événement dans le mon-
de parlemantaire que la lecture Vven-
dreti dernier & la Chambre des Deé-
putés, du) magnitigue rapport de M
Camille Léon, rapporteur de fa ¢omm-
tnission du Budyet.

Nous avons puoavoir cette
quable analyse at se tranvent eétue
diees a fond les questhons des plus
difficites, intéressantactre situation
financiere,

Avecbaaucoup detect et en on style
Méooant, le qeane depute des Gaye
fit entendre de salutaires patoles aun
representants de da Nation. Le lec-
teur s'en fera une idee pra des pusse-
Hes suivaats que nous extetyous di
ses considérations geudérmiues suc bes
différents budvets et sar le Badget en
général.

Be obAde-

La vérité budgétaire n’existe nulle
part, pas plus aux budgets haitiens

qu’aux budgets étranyvers.
ws

... Le point économique qui frappe-
ra votre attention cette fois, c’est une
diminution notable de nos recetles
générales. L’importation est tres re-
duite et nos principales denrées d'ex-
ortation n’ont pas pu encore se re-
ever sur les marchés européens. Ii
importe qu’a l'heure actuelle on pret-
ne la résolution ferme et décisive d«
nous créer d’autres sources de revenus
sans quoi nous connuitrons bien‘ ot Ya
période sombre des temps difticiles.

Marire

... Ce serait pour nous un juste sen-
timent d’orgueil et de fierté de pou-



FEUILLETON DU « M4dTIN :
(9)

ROMULUS

V
(Suite et fin)

— Si les choses sont comm: vous dites,
riposta Merlin, il n’ya plus qu’i jeter le
manche aprc; la cognée. Ou bien nous de-
vons nous resizner 4 plier sous le joug
militaire,ou bien nous résoudre 4 émicrer.

— Il ya un troisitme moyen, dit M.
Trévier, et c’est le bon; il nous faut cons-
tituer une classe sociale assez forte, avec
laquelle le pouvoir soit obligé de comp-
ter. Je vous prie de remarquer que cette
classe est en train de se former, cest Ie
commerce haitien. Une nouvelle guerre ci-
vile sera sa mort, car la tendance du gou-
vernement est d’anéantir cette classe. parc:
que les sympathies du) commerce haitien
vont plutédt 12 Bazelais. Aussi je redoute
une action de Bazelais comme on redoute
une catastrophe. — A Vinstar de Gambetta
qui a préféré renoncer au pouvoir plutd:
que

DU 13 AOLT 1908



¢dant

{pays

voir définitivement assurer le respect
national par la crowtion dun service
bien orgamisé de cotetse nawatle.
Grerre
w Le budset de Ginerre est base
SUP un @tat de ehross s trou soyeties wu
changement. acur e. omeib tous ard ene
ne de VPordie pub otdbe da surete de
Pade a Pere ne Pen

if

Pitat se trouve
gletnentOe pov ioe sorte de discipline
des chitWies co fac clo ab die mers at



Mr CAMILLE LEON

2 Dépu’é des Cayes

point paru nécessuire de porter la

main.
Instruction Publique

La recherche d’un mode d’Instruc-
tion plus cn rapport avec les exigen -
ces sgciales, est cn Ce Moment a Vor-
dre du jour. Le temps, Certes, n’est
peut-étre pas ¢loigné ott chacun com-
prendra qu il faut intimement ratta-
cher Vidéz de la réforme de notre
systeme d’enseignement a celle de
plus en plus nécessaire de la rétorme
de notre éducation scolaire. Il serait

ganiserde séri2ux, parce que ses etforis se-
raieat paralvsés par ses amis — contre qui
il ne pourrait rien parce qu'il leur devrait
tout; Bazelais vaincu, ce pays rétrogradera
etfroyablement. Ext loa verra ceci: les hai-
liens gui avaient eu préccdemment une posi-
tion personneile et aul seraiont ruings par
la guerre civil ou ses consequences, non
seulement demanderont 4 l’Etat leur sub-
sistance, mais tous voudrom faire leur for-
tune aux dépens de la com-nnnauré. Il n’y
aura plus de commerce haitien, plus de
con'rd'e administrai:t, plus de discussions
politiques. Tout le monde sera fonctioa-
naire ou pensionniire. Nous serons un
peuple de rentiers sur VEtat — un Etat
sans gloire, sins credit et sans argent. Et
fe couronnement de ce bel ddifice sera la
délation sins vergogne, ia prostitution sans
pudeur et la mendic:ts sans honte.

— Oh! Esicnne, sceria Moriin en se tor-
| les mains, guelies sinisires prédic-
tions ! Heurcusement que vous exagérez !
L’important est que nous débarassions le
dun svs.cme onefiste qui indigne
Europe.

~~ N’ayez crainte, reprit Mr Trévier, le

jsystéme durera longtemps encore ; i! est
de gouverner avec ses amis ; vain;
queur, Bazelais peut-étre garderait le pou-.
voir, mais il serait impuissant 4 rien or-!

adéquat au teinpérament hiitien, en ce
sens que tout bon haitien n’a qu’un objec.
uf: les priviléges pour lui et l’oppression

Se ps SSS Ss emer

SS eS

Se eS SSS SSS

a’ désirer qu'un essai d’ensetynement
professionnel soit tenté dans le champ
meme de nox ecoles secondaires, de
facon que Venfant soit, en classe, dans
la pareille obligation d apprendre un
art manuel, wa meélier, qui lui assu-
tera Pexistence de demain, que celle
qui lui est faite daligner des chilfres
ou de polir des phrases. ;

Socitliser [enseignement, c’est-a-
dire le rendre pratigaement en mesu-
re de répondre aux besvins de notre
milieu, en voe dune garantie plus
eflieace dua decenvir industriel, wWest-ce
point Li de quoi tenter les hommes
de progrés qui sont a la téte de l’en-
seiguement national.

Travaux Publics

...Les Travaux publics consti'uent
dans tous les états des éléments pro-
pres 4 fixcr leur degré de progres.

Agriculture

... Il faut esperer que ce département
puisse un jour reprendre son essor
atin de devenir, comme son rdle l'y
prépare, le réguiateur naturel de la
fortune nationale.

Finances et Commerce

... Nous avons le droit de penser
qu'une administration sérieuse du
service des douanes serait de nature
4 faciliter, dans la plus large mesure,
la bonne marcha de nos affaires pu-
bliques.

Conclusion

Nous avons la conviction intime
d'avoir accompli _consciencieusement
notre devoir, et de vous avoir soumis
une ceuvre en tous points conforme
au sens des choses de notre pays.

PAIVS DIVERS

Chambre des Députés

Stance du Mercredi 12 Aout 1908

Comme nous l’avions annoncé, le Bud-
et général de la République a été voré
Fier par les Dépatés ainsi que les diffé-
rentes lois de finances qui l’accompagnent.





pour les autres, et le systém: répond exac-

tement a cette donnée.

— Et l’Europe, s’éplora Merlin, et l’Eu-
rope gui ales yeux fixés sur nous !

— Si vous croyez sinccrement ce que
vous dites, fit M. Trévier avce tristesse,
vous étes bien A plaindre, Octae.

A ce moment, Mme Trévier qui reve-
nait de la messe avec son fi's, franchit le
perron. Avec un sourire gracicux la jeune
femme tendit la main 4 Romulus et 4 Mer-
lin, puis elle adressa un geste affectueux a
son mari. M. Trévier tout en tapotant
joue de l’enfant, demanda 4 sa femme ainsi
qu’il faisait chaque dimanche :

— La messe a-t-elle éré belle ?

— Mais oui, répondit Mme Trévier.

— Sur quoi le Pére Le Marguer a t-il
parlé ?

— Sur les cancans qui divisent la ville.
Ila dit beaucoup de choses désagréables
aux fidcies.

— Comme d’habitude alors, fit M. Tré-
vier en riant.

S'adressant a Mme Trévier
ajouta :

— On ne vous voit plus 4 la grand’
messe depuis quelque temps. Est-ce que
vous seriez devenu uu mécréant comme
Monsieur Merlin ?

— Oh! pas du tout, Madame Etienne, fit
Romulus d’un ton pénétré. J’assiste régue

Romulus,

fd

lal direction de la rue du Bor-de-

er nner rer rer ee

Décés
Nous apprenons la mort de
AmbBrotsE CHARLES BaLTHazar
décédé ce matin, 44 h
’ eures
année. 4 » dans ar
L’enterrement aura lieu é
Cet aprés-migi
3 heures. pseu
Le convoi partira de la Maison tage
tuaire, sise avenue Christophe, No 1
se rendre 4 I’Fglise Ste-Anne. bw
Nos condoléances 4 la famille.

Assemblée Nationale

Ce matin les deux branches dy
Lévislatif se sont réunies en Assemblée
tionae pour discuter le texte de lg Bb

ponse AlExposé général de la Situatigg
Télegramme funébre

Par un telépramme regu de Jacmel nowy |
avons appris la mort de M' Desir Beam.
ancien Député au Corps Législatif, ance
Adminis:rateur des finances de cette ville,
décédé hier, 4S heures du matin.

Nos condoléances 4 la famille, notam
ment au député Turenne Desgraves soa
vendre.

Fiancailles
Nous avons regu le faire-part des flax
eailles de Mlle Anaks Anpré avec M. Mae
nuvi, DELVA.
— Compliments.

RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUES.

Obdvservatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MercrEp!I 12 AOLT

Barometre 4 midi 762, 4°
(minimum 23.6
Température maximam 35.8.

moyenne diurne 27.¢

Ciel un peu nuageux le matin ; couven
apres 4 h. du soir.

Orage 1 Gh. ; pluie a différentes repur
ses jusqu’a 9 h. et demie ; total : 5,0°*.

Le barométre est Iégérement en bass.

Uu peu d’agitation sismique pendant la
nuit.

R. BALTENWECK

liérement a la petite messz. Je crow @
Dien.
— Ala bonne heure ! oo
Et doucement, Mme Trévier disparat
dans le corridor de sa maison doat
portes du bas étaient fermeées le di
—car le rez-de-chauss¢e de la maison ¢®
bitation de M. Trévier, était un maga
de «finesse» dirigé par Mme Tréviet.
— Allons Paul, dit M. Trévier, depeche
toi d’aller voir ta grand’mere. .
L’enfant salua la compagaie, et pm
mef.r.
t minutes plus tard, il était
M. Trévier dans |a,
Merlin qui
ktail a0
ue
4 deox

Ving de
tour et trouva
manger avec Romulus et
en train de déguster un CO
corsé¢ — d’autant plus corsé
avait exigé qu’on ajoutat ausien
de tafia, pour enlever gros cha
qu’il l’expliqua 4 Mme Tene ,
Vers les dix heures, Romulas,
se retirerent, ct la suite tet joursle
sa pour M. Trévier a lire 4
Deux PMondes. Dans l’aprés-midi, le om
mercant monta 4 cheval et al be eng
etite visite 1 ses bois de cam
és 4 la Nouvelle-Cité.

vi

La chambre de M. Trévier,
la place. Or, dans la auit ¢°

us

s
‘ok ©
Loterie des Pompiers
Le tirage de la Loterie des Pompiers,
dant fixé au dimanche 16 aot courant, les
a s qui n’auraient pas encore versé

romntant. de leurs billets sont priées de

ire avant cette date.
tn sait que le but de cette loterie est de

uvoir créer et entretenir une garde per-

manante a la Station Centrale.
——

ee

Touvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches

Paris tt.— Des lettres d’Indo- Chine di-
sent que la situation est trés grave. La
presse dit que le gouvernement a décidé
Venvover 4000 hommes de renforts en In-
jo-Chine. M. Klob: konski, gouverneur
general de {Indo-Chine qui est actuelle-
ment 4 Paris va partir pour S-igon.



crs une retcontre a eu lieu 3 ttar Fi
Agade entre des partisans de Moulai Hafid
er ceux d’Abd EI Aziz. Les partisans dz
Mouiai Hafid ont été batens.

Une dépéche de Casablan-1 regue mir le
élégraphe sans fi! dit que plusicurs vt von
tes secousses de tremb'em-ne de terre ont
dé ressenties sur la core. Il n’y'a pis eu de
victimes.

ConstanrinE — La ville a repris son as-
pect accoutumeé et les habitants vaquent 4
leurs affaires absolument comme avant le
tremdlement de terre.

La Chambre de commerce a publié un
bulictin dans lequel elle dit qu’aux points
de vue financier,économique et hygiénique
tour est comme par le passé.

KroMBerG. — Le rot Edouard est parti
cesoir pour Ischel aprés avoir diné avec
'tmpereur, le prince et la princesce de
Hesse et le prince-héritier de Gréce. Les
principaux personnages de la suite des
deux souverains ont également assisté 4 ce
diner. Pendan: !ajournée,*l’empereur Guil-
lame a eu un long entretizn avec Sir
Charles Hardinge.

(Bexux — Le correspondant du «Tage-
batted Kronberg dit qu'il a été convenu
en're les deux souvera‘ns que le roi Edouard
teralt_ en compagnie de la reine Alexandra



mardi; il lui sembla entendre une voix
fruillée crier le nom de son pére : « Almo-
nay ! Almonacy ! » M. Trévier, se ré-
veiliant en sursaut, préta l’oreille, et il se
tendit compte d’une certaine rumeur ve-
nant 4 la fois du cété de la mer et de la
Grand’Rue : « Bah ! se dit-il, quelque ron-
de de V’autorité militaire... » z

cratent 4 Mrayoane depuis quelques jours
‘pour prendre des mesures de défense, »
se rendormit profondément. Vers six
euresdu matin. deux coups secs frappés
mae la porte du corridor, le mirent de-

Mme Trévier passa un peignoi i
r pas peignoir et quitta
f chambre > bientd: elle revint, disant 4
mart : cest Romulus.
on Petes le mon’er, dit M. Trévier tout
; illant, et devinant que quelque
1M de grave se passait.
- € comprit tout 4 fait lorsqu’il vir
ral quel attirail l'ancien Commissaire de
C¢ se présentait devant lui.
woe nls, une «carabine seizes A la main,
de ballet au cété, la ceinture garnie
choir ¢ et le cou enveloppé d'un mou-
pos : Ouge, luitine martislement ce pro-

— Le gin'ral en chef vous demande.

Gb t se rappe- |
nt que le commandant de 1’Arrondisse- |
memet une Délégation du Gouvernement |





| baleon et s’écria :



une visite officielle 4 Berlin au commen-
cement de 1909.

Paris. — Les journaux annoncen: que
le roi Alphonse qui, au mois de sep‘«mbre
se rendra avec la reine dans I'Ile de Wight
s'arrétera quelques jours 4 Paris. D’An-
gieterre sa majesté ira 4 Vienne pour rendre
visite 4 l’empereur Francois.

Mapraip - Le roi Alphonse est parti ce
matin de Santander pour St-Sébastien. Il
est possible que sa Majesté assiste aux ré-
gates d’Arcachon quiaurontlieu le 14 Aoat

La Haye. - Le croiseur «Friesland» qui
a regu l’ordre de se pré arer 4 partir pour
une destination inconnue est revenu au-
jourd hai de Norvege. Selon toutes proba-

ilités le « Friesland » rejoindra le « Jacob
Van Heem-k rk» aussitét que ses prépara-
tifs seront terminés.

IcnHeL (Au:rriche) 12. — Le roi Edouard
arriva :ci ce matin. L’empereur Francois
Joseph le recat ala ssation ot les hon-
neurs militaires furent rendus a sa Majesré
B: tannique.

Lonpres. ~ De nouvelles difficulrés

Tancer 1f.-— On rapporte qu loya 4 viennent de se lever entre la Chine et le

Japon au sujet de la saisie 4 Chinchou par
les autorités chinoises d'un steamer japo-
nais’ayant & bord dix mille fusils ct deux
miliions de cartouches.

Bocota. — Le Congrés vora aujourd’hut
un projet de loi créant de nouvelles divi-
sions géographiques et politiques sur le
territoire dela République. ™
| Sr-PérersBourG — Une dépéche de Teé-
héran, annonce que le shah a informé le
‘ministre russe 4 Téhéran de son intention
| de faire procéder aux élections législatives
le 14 Septembre et de convoquer le nou-
-veau parlement le 14 novembre.
| Paris. — Rente francaise : 96.15.

Aujourd’hui eurent lieu les obseques de
M. Ranc. MM. Thomson et Pichon y as-
sistaient ainsi qu’un grand uombre de no-
tabilités politiques.

M. Thomson prononga un discours au
cimetiére du pére Lachaise.

Une sanglante bagarre eut lieu hier a
, Besancon, ala suite d’une manifestation
organisée par le comité de la gréve des
soieries de Chardonnet. ll y eut quelques
suldats et un officier blessés et une dizai-
ne d’arrestat:ons.

Deux trains se tampc.inerent sur la li-
gne de$Carmaux Albi ; il y eut deux morts
et plusieurs blessés.

es

~ Tague Hollandaise

Le steamer «Prins Willem II »
venant du sud, est atendu ici ven-
dredi le 14 courant. I! repartira pro-
bablement dans la soirée dircctement
pour New-York.

Por'-au-Prince, le 13 Aout 1908.

GERLACH & C’, Ayen!s.
qu 6 eee

— Quel généralen chef ?

— Le général Boyer Bazecats.

Farceur !

Romulus alla ouvrir une des portes du
« Regardez ! »

M. Trévier jeta un coup d’ceil sur Ja
place et vit dans le matin gris des hom-
mes armés, tous vécus identiquement de
courtes tuniques de roile bleue flottant
sur des pantalons en drap fantaisie plutér
sombre, et coiffés de grands feutres noirs.
C’étaient messiears les exilés.

Faananp Hiaserr.
( A suivre )

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connus exempts de reproches avec
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nom que lui poursuivis par la justice
pour vol et autres causes.

Port-au-Prince, 13 Aodt 1908.
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