Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 11, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Ux Mos.

DEPARTEMENTS\ Trois Mois.

ETRANGER Trois Mots.

eoatesee

Deuxiéme Année, No 409.




PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mardi, 11 Aoat 1908:

e Matin

QUOTIDIEN



DIRECTEUR :

LE numeRo 4 () CENTIMES



G. 1. Clément Magloire,

« 3.60 Les abonnements partent du 1? et da rs de chaqee
6 KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

«€ .

45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



———

Ce quele

dans Vindustrie francaise

—Noo, me dit pour ila centieme
fois, en m’arrétant la main, mon am}
R..., a la vue de l’intitulé ci-dessus.
Je vous répete encore que, pour assu-
te le succes de votre campagne so-
dale, il faut flatter le « tempérament »
@atecteur haitien et sa passion des
choses francaises.

Comment ? lui repliqueé-je ;
en taisant les vérités utiles et les
propositions vraies °

-Non, miis en les agrémentant de
sorties déclumatoires, en exaltant le
genie francais quand meme . Feuille:
tez les pages vibrantes du Dr N. Au-
guste: of voyez-vous que li France
aitup défaut, encore moins un vice ?
Son industrie est la premitre du mon-
de, son agriculture aussi, son com-
merce aussi sa colonisation aussi,
Angleterre elle-meme la lui envie.

i vous voulez établir le contraire,
ou méme atténuer la vigueur de ces
firmations, il faut, vous dis-je, trou-
Yerle moyen de vanter tout de mé
Me la France.

~—Mais, mon cher, ce que je vais
dire va pourtant tourner a l’avantaye

ela France, car je remarque qu'll
by apas d’umbre au tableau du Doc-
lear; or, concevez-vous la beauté
d'un tableau sans ombre ? Et puis, je
tai pas toujours sous la main des ci-.

08 latines, je suis done dépourvu
de paillettes.

— Farceur, dit le bon R.... pour-
{oi alors Larousse, le prévoyant La-
reesee aurait-il créé le suppiément

de son Dictionnaire, si ce n'est :
des cas pareils ° Tachez de vous i

liner d’affai i
les citations je vous aiderai pour

Je vais donc tacher.

patbrouve un premier embarras.
eer je ve ou non de la statistique ”.
dens lee autant que possible rester
Deos goats du Docteur.
OF sa lettre 5**, a propos de la
comparée des propriétés pri-

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur [SIDOR

Docteur ne voit pas

‘que jouir de ses reve

‘liards de francs ? ( ah! pardon, Doc-

‘Angleterre: c’est45 milliards

-nergie des générations actuelles 2...

E, 45, Rae Roux oa Boarne-Foi.



: . : , a: '
pital de 3 rilliards d’or qu'il garde ;Ment qui parle ainsi devant la Cham-
dans ses coffres ? » bre frangaise des Députés ! (A)
J'avais tonjours pensé, en effet, sur’ Entre le Dr N. A core
la foi d’auteurs dignes de fui, que les tendanc e Dr _N. Auguste qui nie la
‘Francais. employaient un peu trop tendance des Franvais a dédaigner les
leurs capitaux a acheter des titres de P acements industriels pour les pla-
‘rente et que cette tendance ne po- joaus gui « titres de rente, et M. Cail-
|vait qu’étre profitable au mouvement : Mmatio qui produit officiellement l'affir-
industriel circonvoisin en préjudi-- hé it ti contraire, je sens toutes mes
ciant aux intéré3 industriels propres. lesa tons s’évanouir, et excusez-
de la France. Mor Pocteur, je gral plutdét en la pa-
Mais en face des catégoriques dé- | Mais c ‘tte te dar finances :
clarations du BD’ N. Augaste sur la supé- | {ge rout. iL endance étant consta-
riorité industrielle de la France coinci-| pie , Vind © tric pas étre préjudicia-
dant avec la disponibilité constante| franca; ndustrie et la production
de ses capitaux, j’ai éprouvé le be- Seine et, par voie naturelle de
soin de me faire une Opinion jyste et héral Tp Once 4 Pétat de la fortune gé-
détinitive et je suis to‘nbé sur le lan- ef .
gage suivant d’un Francais : Il parait paradoxal de le soutenir ;
« Dans notre pays, les capitaux ont) Sart comme il faut mettre les, points
oublis. » lévidemment uue tendance 4 s’em-|j. coal’; deux fois plutot qu’une.—
I est done contre la statistique. | ployer plutdt en valeurs d’Etat a “reve- le seul inconvénient sera de créer
Cepe:.dant non, cat*dans sa lettre} nus fices qu’en valeurs industrielles. des | trémas,— nous allons, toujours
Gme, a propos de lagriculture fran-| ( Est-ce clair? ) A cela il y a de nom- : ntatistivgwon. a ni aux chiffres ni aux
walse, ayant trouvé, parait-il, des stu-!breuses raisons: c’est, d’abord, lel, aus lee. citer quelques petits faits
tisticiens plus a son gont, il savoure| tempérament méme de nos concitoyens fraste: t dé 4 Mintelligence la plus
avec délices de nombreux chiffreseniqui sout avides de sécurité et qui et quel nués de toute équivoque,
declarant « la statistique plus impar- | croient trouver cetle sécurité dans un | og ne ques Impressions tres autori-
tiale » que toute autre chose. Comme) titre ayant l’estampille d’un Etat. Ce- viduz a actuelles, émanant d indi-
il a raison de dire que « les chiffres!la tient aussi & l’extréme divisi3n des ; t Doc aU Aupactes oa ace
sont boules avec lesquelles il est é'é-| fortunes en France ; lorsque ta fortu- due le Pocteur N. Auguste, ou que
vant de jongler! » Premier prix d'élé-; ne est divisée en beaucoup da petitestor a inéme que les deux réunis ;
gance, Docteur ! parts, chacun de ces petits possédants | eT BiNSt, nos | pourrons dire
Dans le doute, je vais donc essayer; qui tient 4 un argent péniblement ga- t oe vatten » de l’'auditoire du doc-
sans statistique de jeter un coup dil gné, est beaucoup moins dispasé a le spt iS ttendez, voyons. | Larousse,
sur le ‘mouvement industriel et celui, risguer dans des entreprises industrielles, supplément rose, page 1092 ) :
de la fortune générale en France, car et commerciales, comportant toujours « Risum teneatis, amici ? »
j'ai été positivement bouleversé de li-; vous en conviendrez, une Certain | quap— ED
re ces lignesda Docteur (lettre ome) :| part d’aléa, que le capitaliste au large | a —
« C’est folie d’aller répéter que la| dans ses revenus, qui sait que ce qu'il
France ne travaille pas, et qu'elle ne fait, peut perdre d'un cote, it le zagne d'un
nus. en achetant 4utre. »

vées en Franceet en Angleterre at |
apres avoir constaté que les revenus
movens montent pour la France a 40
milliards et pour l’Angleterre a ‘+o, et
que le capital de ces propriétés s’é-
leve A 200 milliards envirca pour la
premiere ét 215 pour lia seconde, le
Docteur, un peu interloqué, écrit:
« Mais ce sont ia des évaluations su-
jettes, malgré l'autorité des éminents
statisliciens qui nous le donnemt, 4 des
erreurs, 4 des doubles emplois, 4 des|

L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca
Qui donc parle un tel langage ” la | pitale qu’ils ne doivent rien ver-
suite nous le dira peut-¢tre ; car le|Ser, abonnements ou autres
| Personnage continue : 'que sur REGCUSIMPRIMES et
; «Sans doute, des privileges de fis-|signés de M. l’'Admi
calité ont encouragé la tendance ac-| priére d’aviser ra ateur
tuelle ; il est évident que l’exemoption |,, ministra-
d'impodt dont bénéficiaient les fonds| 10m dela moindre irrégularité
d Etat étrangers a achevé de détermi-;dans le service du«MATIN»
acceptez aussi, je vous prie, pour ner dans le public une préférence mar-|afin qu'il y soit de sui -
) Je quée pour ce mode de placement. | ais q y te remé
continue la citation : ‘Vous connaissez ma maniére de voir
Est-ce «le farmente des généra-'sur ce point, puisqu’un de mes pre-
tions antérieures et le manque 4’é- miers actes aété, dans le dernier bud-
.. get, de faire augmenter..., etc. »
Serait-ce le ministre des fiaances?—
Oui, c’est M. Cailleaux personnelle-

les titres des sociétés étrangéres. Mais
qu’est-ce qui lui a procuré ce revenu
considérable et fantastique de 40 mil-

teur, vous acceptez doncce chiffre
que vous venez de déclarer sujet
« ades erreurs, 4 des doubles em-,
nlois, A des oublis, ? » Soit, mais alors



1 Je prie de noter que vingt ans avant
qu'un mtnistre francais fut poussé & s’expri-
mer ainsi, M. Edmond Demolins avait vu et

signalé cet état de choses !

Fau!-il relever les railleries qu’attire &
cette pauvre Banque de France ce ca-





PAINS DITERS

RENSE(GNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU ,
SEG@INAIRE COLLEGE S -BARTIAL

—_——-

Luno: 10 Aout

Barométie 4 midi 761, 8%"
minimum 24. 04
Tem pérature}miximum 37-9
(mo enne diurne 29 6

Ciel clair jusqu'a
muagenx de 6 h. A 9
Ke.airs au N Wert an S W dans la soi-

rée, Bato ct couronne lunaires.
Le baromeéire est en havsse.
Un peu d’agitation sismique
la nuit

ra du solr; trés

pendant

R. BALTENWEOR
leéparts

Voici la liste complete des passagers par-
tis avant-hier sur fe steamer frangais
* Queboo » a destination de :

$1 Mare: Clément D Nareisse, Reodo!-
phe Gasneron.

Gontives + Ed. Roamain, Metles Desir,
Guillanne, Ming Z. Noch. Anne Raphic’,
Peres Goetz ec Fouberi, Durand, Abraham
Hasbounc, Mites Chenet es Guercey.

— Sur ie e« Saivedor » pour : |

Jerémie + Mme Jn-Charles Mme Occeé
lande Laroche, Cecite Lacos:e. Dupré Mar-
tincau. Mervirs Genes.éd, W. Villedrouin,
Résia Roux, D. Targe-e, Scear des Anges,
Arthur Lescouflair. |

Cayes : Viléus Filéus, F. Duthiers, Mi-
chel Abraham, D. Bernier Thys, :



Léon, Georges Charies, Paul Auguste Pas-
cal. Marius Duverger.

Soo de Cubs : Jean Halkky, Constant
J. Bourogne, Frangoise Mestraly, André
Suler, Samve! Thom:on, Aona_ Bigot,
Charles A. Webster, Mme Sr-Juste Cai-
lard, Ficureucia Pierre, Lé'ia Déjean, Nes-
tor Feliu, Miles Feélicia Feliu, Evufrasiza

Havre : Mr et Mme Perval, Mme Brésia

Barbe.



FEUILLETON DU « MATIN:
(7)

ROMULUS



pu rr aour 1908



Vv
C’érart sons ta palerie dul commergaat
Etienne Trevier, le dimanche = matin,

qu’Ociave Merlin, toujours approuvé pir
Romulus, se soclageait en exposant ses
réves d'avenir.

M. Viesier hapiait sur la place d’armes
qui Ctait aussi et estencore le marché et
le « bord de mer » de Miragoine. Une
¢€ fontaine monumentate » en fonte, inau-

arée quelque temps auparavant par le
Président Salomon, était le seul orre-
ment de cette place. Embossés 4 quelques
pas de |i, des bricks étrangers, avec leuis
vergues et leurs cordages, faisaient comm:
parc intégrante du décor de la place. Re-
ids \ la terre par de simples planches ve-
Jantes, ces grands voiliers se succédaientr
sans discontinuer : arrivés chargés de mar-
chandises, ils repartaient bientét bourrés de
bois de campéche.

Octave Merlin, Romulus et M. Trévicr
caasaient donc ensemble ce dimanche 25
mars 1883, tout en regardant passer les




SS ee



Un grand Mariage

Avjourd’hui cut lieu 3 la mairie du hai-
ticme arrondissement le mariage de Mile
Falliéres et de M. Jean Liaes. le secré-
taire pénéral de la Présidence de la Répu-
blique Frang ise.

La cérémonie relizicuse cut lieu a la
Madeleine. Tous les chefs de missions di-
nionnt que, presents a Paris et les person-
nalites du monde parlemen:aire et unlver-
sitaire assisterent 4 Ja cc.émonie.

to Aodt 1903."
Chambre des Dé4p :tés
Séance du Vendredi 7 Aout 1908

Séance déburans pre le déad: dt Rapport
de la commissiva du budge: doar les coa-
clusions sont voedes d’atgence ct imm*¢
diatement.

La Chambre entame ensuite le vote du
budy la Guerre ct de la Marine, des Relations
Extérieures et des Cultes.

*

ae
Séance du landi ro Aout ry08

La Chambre continue la discussion et le
vote du Budget généril de la Répubtique.
On a vor? hicr ceux des Dépirtementr;s de
VWIntérienr et de fa Police générale, Jus-
tice et Instruction publique.

Vu la permanence elle continuera par le
vote de ceux des Travaux publics, de lA-
griculture, des Finane:s.

A cette meme séance, le Secrétaire d Exat
des Travaux pubtics déposa deux projets

e lot sur Jesque'’s nous reviendrons.



Derniéres Dépéches

Lonpkts 9. --@ Le rot Edouard quittera
demati Londres pour aller faire sa cure
annuciic aux eaux de Maricnbad Ou ai-
tache un intéré: exceptionnel 4 ce voyage
au cours dugnel le roi se rencontresa a
Cronberg ( Prusse ) avec empereur d’Al-
lemazne etd Ischt ( Autriche ) avec l’em-
pereur Frang is Joseph La premiére ren-
contre aura lieu mardi et la seconde mer-
omen ~~ 3
chale

éléganics de ja ville, qui sous son




cred’. —Ce qui fait croire que ces vis'tes ne
constituent pas un simple échange de ci-
vilités c'est le fait que Sir Charles Har-
dinge, le sous secrétaire permanent des af-
faires étrangéres qui accompagne toujours
le roi dans ses visites diplomatiques assis~
tera aux dcux cntrevues. On croit que |’in-
tention du roi Edonard est de ticher de
convainere les deux empereurs que la po-
lit'igze anglaise n’a nuilement pour but
MsQemenr d aucune puissance, ;

Barceroxe gy. — Ure bomb: aurait tat
explosion h:er soir suc unjdes lacs 4 vapeur
qui font le servic: du port. On cro cure
en presence d'un acte de vengeance de la
part) des anurchistes pour Vexd:n ior de
l ur crmarade Jean Rull Li police a ar-
réé deux passogers soupconnés d’étre les
auteurs de cet actentat ; muis elle a di les
rcelacher fante de preuves suffisantes.

Paris 9. — La fermeté dont le Président
du consei! M. Clémenceau a fait preuve 3
Véevard des socialistes révolutionna‘res a
dy dornd d'excellents résultats. L’interdic-
tion de la Bourse da travail A Punioa des
svndicats de la S-ine est justifi¢e par le fait
révelé par an livre de caisse que go 0/0
des revenus de cette organisation étaient
consacres A la propaginde antimilitariste ct
a d’autres usiecs sdditieux.

Te Mans Sarthe M. Wilben) Wright.
Vavia cnr américaia a exccuté h'er sa pre-
micre aeecns.on en France Cette envoldée
aadmirsblement réussi. Dés que les mo-
teurs ont été mis en marche, l’aéroplane
soot: Glewé et a fii: deux fois avee aisance
‘sour de lay piste couvrani ainsi une dis-
tance de Sou metres en uue minute 45 se-
condes. Les virzzes et Vatterrissage se sout
fits avec unes précision absolue.

Panis. — Rente trangaise : 96.40.

M. Dujardin Beaumetz inaugura hier a
Valondois,le monument érigt a Ja me-
moire de M. Daumier. ©

Le vice-amiral Campion, maior de la Ma-
rine A Toulon, et le général Zédé, ancien
wouverneur militaire de Lyon. ancien di-
recteur de la Sd-eté et ancien dépuré de la
Seine sont décédeés.

Une note de source ofticieuse annonce
gue Je nomb-e Wouveivts travaillant diss
les chantiers de la ville de Paris est sensi-
bioiment égal A celui des ouvriers travail-
lant samedi. To n’y a pas d’incidents.

NR P.O Se ES SE PEL I LIES, EL * ES A EE cc

tbreche ouverte sous Ics effo ts inconscients

lilas et son « tgnon » madras, qui sous sa;du leader du libéralisme ha: ‘en, qui com-

« Visite p A ramages et son chapeau a plu-
Ines, qui « en taille» toutsimplement, se
rendant on oe fobuciant » A la Messe.

La conversation souvent tombee a plat,
Par site dus préocevpations qui iravail-
laient chacun, cut une certaine suite quand
Octave Merlin émit, lovil irrité, mais la
voix basse.

—Un pays comme Haiti qui s’cst illus
tré par les belles luttes parlementaires
que You sat, ne peutplus, ne doit pas étre
sous fa ferule Wun Salomon !

© ON qui devons noas Salomon, mye
qua M. Licvacr. si ce mest A Boyer Baze-
lais ? Car la progression logique des choses
écartait nécessairement l’ancien ministre de
Soulouque...

—- Pardon ! interrompit vivement et
naivement Merlin. c'est Boisrond-Canal
qui nous & gratifiés de Salomon. Si Bo’:-
rond avait simplement remis le pouvoir A
Bazelais comme au plus capable...

M. Trévier haussa les épaules et
nua:

—C’est Boyer Bazelais qui, par son in-
surrection du 30 Juin a transgressé l’ordre
de succession naturelle des événements,
et Salomon, inconnu en somme des géné-
rations nouvelles, a tout bonnement su en
profiter, en s'emparant du pouvoir par Is

conti-

me vous le savez, mon cher Octave, est
un libératisme autoritaire -- d-ux mots qui
hurlent de se trouver l’un i .d%é de l’au-
tre. Quelqgu'un V’a dit, du re. e. Vinsurgé
ne sait jamais ce qui sort'ra de ce qu'il,
tait, mais en produisant de lac iv a, il «crée
des mouvements, des courants. opére des
déplacements-de situation et -'es troubles |
d’étres qui seraicnt restés 4 I’état latent]
Stns cette secousse. » Et voila comme
nous devons Salomon 4 Boyer Bazelais,
bicn qu’au premier abord, cefa paraisse pa-'
radoxal.

Acette argumentation, Merlin pour toute
répons2, se mit a accabler d’épithétes in- |
jurieuses le Pouvoir — cela toujours a voix !
extr¢mement basse.

~ Pour ma part, ditEtienne Trévier, M.
Salomon peut @ re tout ce que vous dites,
ga invest bien égal. Sil y a une idée ar-
ré-ée chez moi, c'est de ne pas m'occuper
du gouvernemen’, et je veux espérer qu'il
users du méme procédé 4 mon égard. Je
suis choqué autant que personne par les
abominations de Vl arbitraire. Mais com-
me je ny puis rien coatre, je suis bien
forcé de passer outre et de me consacrer
exclusivement 4 mes affaires — j’ai mon
fils 4 élever, une femmc et ma vieille

mére qui n’ont que moi sur la terre pour’Je me rappelle certain codp

ee oe ee

commerce et ma goélette, qi me

;ment, mon cher Octave.









































Le Paquebor « Pé
lac A midi. rou ne

ot arrivé 4 Baa.

Salish Manic Pacha, 4 }
4 Paris a été rappelé 4 Consus,

Lima.— Le président de jz Ré
M. Prado, fut hier soir insult et a
par un ancien prisonnier PO'itigue gai
reussir 4 s’échapper de la main dee
lice. Le président Prado ne {ut pas e

CopexnaGur Les impr meurs et Com
po>iteurs se sont mis en gréve
siut quelques organes socialistes,

Aucun journal n’a para aujourd’ bai
le terrt.oire du royaume. .

La Have.— “Le ministre des affe
Etrangeres s'est entretena Jonguement
jourd hui avec te ministre américaig =~

REV-ENTE SUR FOLLE ENCHERE
Et au-dessous dela mise 4 prix
meee

On fait savoir a tous ce iy quill
partiendra, qwen vertu des clauses
Cahier des charygas dressé aux fins de
Padjudicationde limmeubie ci-apreed
sigac, et faute pac le siew: Prosper Je
biptiste, propriétaire, demcurant et d
mhicihe® sur Vhabitation «(!.upet», see
toads la Groix-des-B quels, adjudic-
taire davoir justitié de lacquit des
confitions extyibles de i udjacation:
aiosi gail resalte Wun certiticat élim
pac le notaire Kléber Vil ncniv le om
ze Aott courant & Me Lou Liautaad,
crsancier hypothecaire pcuisuivant a
auX pequele, poursute et tiligenca da
Ait) crcancier, demeurant a Porte
Princ?, ayant pour avocat constitud Me
Frangois Mathon, soussigoe, avec dee
tion de domicile en son c.binet a Pork
au-Piince, Rue du Cantre No 91, et en
présence du sieur Prospe: Jean-Bap
tiste, propriétaire demeurint sur lb»
bitation « Coupet», comaune de b
Groix-des-Bouquet:, fol enchérissear,
vu tui dtiment appelé ;

Il sera procéds le jeudi treize Ao
1.08 4 9 heures du matia en Petuded
par devant Me Kleber Vilmenay, a0le
re 4 Port-an-Piines, a la vente aux @&
cheéres pubisques, au plus (ilrant et dee
nier enchérisseur de Vimmeuble dost
la désignation suit:

tout soutien, vous comprenez que je &
rais un misérable si j’a'lais négliger wee
permet>
tent d’¢-re indépendant, pour m occupet
de ce qui ne me regarde pis. en Somme

-- La situation du pays, dit Meriin,
obligation A tous les gens de olen de #
lever comme un seul homme pour fe
verscr un gouvernement od: cux.

— Ca va de soi, approuv: Romulus

— Voila un homme série:x. au mor
dit Merlin, en serrant la ma > Je. 49
Comunissaire de police. vcornts

— Ne vous ocenpe: pis da gov

repris. Bucs :
‘irévicr; suivez lexempie voo
donné route sa vie 1: vieux
travaillez pour vorre compte.
mais pas beaucoup, votre pere, de
méme un souvenir assez, itt Us
lui,car c‘érait un vieular
jour que j‘étais occupé a preade Be
au pesage, 13, prés de chez boot
s'est avancé A pas de loup jasqu doigs
de moi et m‘a fourré deax de 9
osseux dans les yeux.

Comme ses interlocuteurs
délices, M. Trévier ajouts-

~ Qui, 4 Mrragodne, 2—
me des malignités aigvés ds
Just Merlin qui se croyait






b tei ux @e terre dépendant
hg aa on GO reag Balancé si:
o la plaine du Gal-de-Sac, dans |:
ibme section de fa Commuae de

i -Rouquets; a
6 , Oi nes ie la "dite habitation

renant te une sucrerie en pierre
stun équipage de cing chaudiéres,
bec a vegou et plusieurs dépdts de siro.;
yne guildive Wes bien installée dor-
, deux cents gallons de _ tafia en
dagl-qualre heures et an. grand bas-
ce ouvant centeair 80 milliers de mé-
bese, cc bonne macgonnerie 5 wy une
adicre & vaveur de la maison Gor-
Men ie Glascow de Ja force de quinze
Mayaox;, 42 une machine & vapeur de
eteon Cliude de Paris de i force
hevaux, 9° un moulin & vz
be oot Miixon Gordon, de Glascow,
la force te hui! chevauy ;

tho Une grande case ayant deux cham-
ires acouchr, une siile & manger,
en salon, deux urandes galeries et un
prenie: habitatte et pyant comme dé.
andances ane cHisine, Une chambre

ay domestiques et des latrines 5

Telles ailleurs que ces Imme
se poursuive it. eaaportent et
tendent sans aucune exception
serve;

Cette revente
ragued-ssous de lit iatse
#6 fixc2 Aoonze cent vinglerg
lars or amber teal!

Cy... eee eee

Coate Pani Derenonceu.t, débibeer
bypothtcaire demeoorent a Port-au-Prin-
@, et Prospsr Jern-baptiste, fol enche-
tatear, outre lex charg: s stipulées dans
eibier des charg: s et les frais de la

enchére.

Par plus amples reaseignements,
fekresser 4 V'uvoval poursuivant.
Ba Port-au-Prince, le 11 Avdt 1908.
ant Fraxcois MATHON.
teu. Avocat
an arte arcane
la Mako: Marino et Ferrari pour
ruse de lig’ idation. met en vente, a
pix me dérés, Ie stock de meu-
bke-qn’atie a'en macisin.
tile se tiendrs toujorrs a ia dispo-
tition du public pour les commandes
meub'es de tout styie et sur cata-
ne.
Port au-Prirce, le 6 Aont 1908.

ubles

Sta {fle Crehere se f=
a prev quad vail
dol-





i a ee 8

wr le crine de notre ami Romulus,
t que notre ‘ami Romulus, sans
wt A mal, ctant « cargué * contre un
“au de la maisorneite de Viergina, s’a-
sonaaitd un doux « cabich1 ».

wows veal, ga, dit Romulus en re-
me eo serieux, mais da moment que
in pere Saint-Just, on n’avait rien a

at

-

geet reprix M. Trévier, il fat
7 5 ¢ tuveilleur. Il face Vimicer en
Se octavew Tons les ap-és midi, il arri-
haps ©) masse d:s bois de campéche
on arelleté, restaurez ta balance
votre Pers y avait montée, achetez
i POI compte des commergints dela
ait OUT ma part, je suis disposé 4 vous
Wel de fonds qu’il vous convien-
4, vous sera plus profitable que de
whidaer & dresser chaque mois des
ne les mémes — besogne _indi-
le ume ayant une individaali-
fen 3° VOUS préoceuper plus que de
Mie i << Qe dit [CEil, de ce. que pense
tt de’ cd-que ramine Salomon. —

Panes Haeseer.
( A baiort’)

es

. e
mh Te-,



toe tment sis a Mort au.
Live doll. or. . nae
Jt | asin de VEtat, Ne 437. de la contenan-

8” *" Wécies essayer |

USIME A GLACE |ambury América Lin

Port-au-Prince

Nous avons I’hoaneurd’aviser notre
clientéle tant do la ville que de la pro-
vince qua pariirde Mardi 11 du
courant le prix de la glace est fixé

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Port-au-Prince, le 10 Aout 1908.

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thScaire souscrife par Monsieur Frédé-
ric Mérenti@ en qualité d’administra-
teur légal des bieus de ses filles Alice
et Margarrite Mérentié par devant Mes
Maximitien Laforest ef son collégue,no-
faire a Port-au-Prince le 21 janvier
1895, eareyistrce ; — 2°de deux juge-
ments renins par le Tribunal civil de
Port-au-Prince les 19 décembre 1899 et

6-19 décembre 1907, enregistrés et signi-

fiés.

It sera proce ld, le mercredi 12 Aout
courant, oosz) heaves ol: matin, en
Pétuie cc par le miristére de Me Ed-
mond Orial, notaire a Port-au-Prince,
ache vente a tout pris ‘Pun emplace-
Prince, rue da Ma-

ce de quizz? pleds de fagade sur cent.
quatre vingts pieds de profondeur en-
semble des coastructions qui y existent
boraé au nord par Mt Vve Alfred Viau,
au sud par on tour d’échelle ou égout
commun de deux pieds et demi et par la
wropriété de Mme Vve_ Blanghar.d, a
‘est par le dit égout et la propriété de
la dame David Glasson et a louest
par la dite rue du Magasin de I’Etat,
tel au surplus que le dit immeuble se
poursuit,étend et comporte,sans en rien
excepter ni téserver.

A la requée de Widow Duranty
and sonjnégociants, demeurant et domi-
cilidés 4 Liver,ool, ayan} pour avocat
Me Solon Mer os. .

Contre les demoi-elles Alice et Mar-
gucrite Meérentié, propriétaires, demeu-
rant et doniciti¢es 4 Paris.

Pour tous renseignements s'adresser
a Me Elmond Oriol, notaire déposi-
taire du cahier des charges, o8 4 lavo-
cat soussigné.

Port-au-Prince, le 8 Aodt 1908

(Signé ) Soton Mgnos



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au-Eriace, aux entrees
lités optpellement Port-au-Prince.



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Hambourg, Grimeby, S_ Thomes, San-
chez, Samana, Poetto-Pleta, Cep-Hai-
tien, et Gonaives, cs: attendu ici mar-
di le 11 courant.

Hi partira prob:biemert te méme
jour 46 beures du soir pour Curacao,
Puerto Cabello, la Guayra,
et Trinidad.
as

La steamer ¢« PRESIDENT », venant

de St-Thomas,San Juan de Porto-Rico | hystérie, hy

San Pedro de Macoris,
go, Azua, Jacmel et Cayes, sera ici
mercredi le 12 courant.

Il partirva jeudi matin 4 midi
pour Kingston.

Il sera de retour de Kingston lundi] puissance génitale,
énfe fralinique,

repartirale m
r Caves. Jacmel,

le 47 conrant ct
jour a midi précis pou
Sto Domingo, San Ped
San Juan de Porto Rico et St Thomas.
Les personnes désireuses de voya-
ger pour l'Europe 4 bord de ce ba-
teau trouveront communication a St
Thomas avec le s:perbe steamer
« Adenwale », spécialement aménagé
pour les passagers.
LJ

e*

Le steamer « CHERUSKIA » venant de
Cuba, Jérémie et Petit Gove, est at-
tendu ici samedi fe 1% courant.

I! partira probablement le méme
jour 4 6 heures du soir pour St Marc,
Gonaives, Port-de-Psix, Cap-Haitien,
Monte-Cristi, Puerto Plata, Sanchez,
Samana, Saint-Thomas, Havre et
Hambourg. ?

Port-au-Prince, 8 Aout 1908.
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arthrite déformante, chorée; paralysie 8
tante, asthme, épilepsie, dilatation de l'es-
troubles
fonctionnels du coeur, artério-sclerose, im-
phthisie, goitre exoph-
diabete, chlorose. obésité, mal
Brigth, éléphantiasis, hémorrhoides,
de, dysménorrhée, hémorrhagie,
utérine, mérite salpingite, fibromes, ainst
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PORT-AU-PRINCE) Ux Mos.

DEPARTEMENTS\ Trois Mois.

ETRANGER Trois Mots.

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Deuxiéme Année, No 409.




PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mardi, 11 Aoat 1908:

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———

Ce quele

dans Vindustrie francaise

—Noo, me dit pour ila centieme
fois, en m’arrétant la main, mon am}
R..., a la vue de l’intitulé ci-dessus.
Je vous répete encore que, pour assu-
te le succes de votre campagne so-
dale, il faut flatter le « tempérament »
@atecteur haitien et sa passion des
choses francaises.

Comment ? lui repliqueé-je ;
en taisant les vérités utiles et les
propositions vraies °

-Non, miis en les agrémentant de
sorties déclumatoires, en exaltant le
genie francais quand meme . Feuille:
tez les pages vibrantes du Dr N. Au-
guste: of voyez-vous que li France
aitup défaut, encore moins un vice ?
Son industrie est la premitre du mon-
de, son agriculture aussi, son com-
merce aussi sa colonisation aussi,
Angleterre elle-meme la lui envie.

i vous voulez établir le contraire,
ou méme atténuer la vigueur de ces
firmations, il faut, vous dis-je, trou-
Yerle moyen de vanter tout de mé
Me la France.

~—Mais, mon cher, ce que je vais
dire va pourtant tourner a l’avantaye

ela France, car je remarque qu'll
by apas d’umbre au tableau du Doc-
lear; or, concevez-vous la beauté
d'un tableau sans ombre ? Et puis, je
tai pas toujours sous la main des ci-.

08 latines, je suis done dépourvu
de paillettes.

— Farceur, dit le bon R.... pour-
{oi alors Larousse, le prévoyant La-
reesee aurait-il créé le suppiément

de son Dictionnaire, si ce n'est :
des cas pareils ° Tachez de vous i

liner d’affai i
les citations je vous aiderai pour

Je vais donc tacher.

patbrouve un premier embarras.
eer je ve ou non de la statistique ”.
dens lee autant que possible rester
Deos goats du Docteur.
OF sa lettre 5**, a propos de la
comparée des propriétés pri-

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a2 Monsieur Arthur [SIDOR

Docteur ne voit pas

‘que jouir de ses reve

‘liards de francs ? ( ah! pardon, Doc-

‘Angleterre: c’est45 milliards

-nergie des générations actuelles 2...

E, 45, Rae Roux oa Boarne-Foi.



: . : , a: '
pital de 3 rilliards d’or qu'il garde ;Ment qui parle ainsi devant la Cham-
dans ses coffres ? » bre frangaise des Députés ! (A)
J'avais tonjours pensé, en effet, sur’ Entre le Dr N. A core
la foi d’auteurs dignes de fui, que les tendanc e Dr _N. Auguste qui nie la
‘Francais. employaient un peu trop tendance des Franvais a dédaigner les
leurs capitaux a acheter des titres de P acements industriels pour les pla-
‘rente et que cette tendance ne po- joaus gui « titres de rente, et M. Cail-
|vait qu’étre profitable au mouvement : Mmatio qui produit officiellement l'affir-
industriel circonvoisin en préjudi-- hé it ti contraire, je sens toutes mes
ciant aux intéré3 industriels propres. lesa tons s’évanouir, et excusez-
de la France. Mor Pocteur, je gral plutdét en la pa-
Mais en face des catégoriques dé- | Mais c ‘tte te dar finances :
clarations du BD’ N. Augaste sur la supé- | {ge rout. iL endance étant consta-
riorité industrielle de la France coinci-| pie , Vind © tric pas étre préjudicia-
dant avec la disponibilité constante| franca; ndustrie et la production
de ses capitaux, j’ai éprouvé le be- Seine et, par voie naturelle de
soin de me faire une Opinion jyste et héral Tp Once 4 Pétat de la fortune gé-
détinitive et je suis to‘nbé sur le lan- ef .
gage suivant d’un Francais : Il parait paradoxal de le soutenir ;
« Dans notre pays, les capitaux ont) Sart comme il faut mettre les, points
oublis. » lévidemment uue tendance 4 s’em-|j. coal’; deux fois plutot qu’une.—
I est done contre la statistique. | ployer plutdt en valeurs d’Etat a “reve- le seul inconvénient sera de créer
Cepe:.dant non, cat*dans sa lettre} nus fices qu’en valeurs industrielles. des | trémas,— nous allons, toujours
Gme, a propos de lagriculture fran-| ( Est-ce clair? ) A cela il y a de nom- : ntatistivgwon. a ni aux chiffres ni aux
walse, ayant trouvé, parait-il, des stu-!breuses raisons: c’est, d’abord, lel, aus lee. citer quelques petits faits
tisticiens plus a son gont, il savoure| tempérament méme de nos concitoyens fraste: t dé 4 Mintelligence la plus
avec délices de nombreux chiffreseniqui sout avides de sécurité et qui et quel nués de toute équivoque,
declarant « la statistique plus impar- | croient trouver cetle sécurité dans un | og ne ques Impressions tres autori-
tiale » que toute autre chose. Comme) titre ayant l’estampille d’un Etat. Ce- viduz a actuelles, émanant d indi-
il a raison de dire que « les chiffres!la tient aussi & l’extréme divisi3n des ; t Doc aU Aupactes oa ace
sont boules avec lesquelles il est é'é-| fortunes en France ; lorsque ta fortu- due le Pocteur N. Auguste, ou que
vant de jongler! » Premier prix d'élé-; ne est divisée en beaucoup da petitestor a inéme que les deux réunis ;
gance, Docteur ! parts, chacun de ces petits possédants | eT BiNSt, nos | pourrons dire
Dans le doute, je vais donc essayer; qui tient 4 un argent péniblement ga- t oe vatten » de l’'auditoire du doc-
sans statistique de jeter un coup dil gné, est beaucoup moins dispasé a le spt iS ttendez, voyons. | Larousse,
sur le ‘mouvement industriel et celui, risguer dans des entreprises industrielles, supplément rose, page 1092 ) :
de la fortune générale en France, car et commerciales, comportant toujours « Risum teneatis, amici ? »
j'ai été positivement bouleversé de li-; vous en conviendrez, une Certain | quap— ED
re ces lignesda Docteur (lettre ome) :| part d’aléa, que le capitaliste au large | a —
« C’est folie d’aller répéter que la| dans ses revenus, qui sait que ce qu'il
France ne travaille pas, et qu'elle ne fait, peut perdre d'un cote, it le zagne d'un
nus. en achetant 4utre. »

vées en Franceet en Angleterre at |
apres avoir constaté que les revenus
movens montent pour la France a 40
milliards et pour l’Angleterre a ‘+o, et
que le capital de ces propriétés s’é-
leve A 200 milliards envirca pour la
premiere ét 215 pour lia seconde, le
Docteur, un peu interloqué, écrit:
« Mais ce sont ia des évaluations su-
jettes, malgré l'autorité des éminents
statisliciens qui nous le donnemt, 4 des
erreurs, 4 des doubles emplois, 4 des|

L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca
Qui donc parle un tel langage ” la | pitale qu’ils ne doivent rien ver-
suite nous le dira peut-¢tre ; car le|Ser, abonnements ou autres
| Personnage continue : 'que sur REGCUSIMPRIMES et
; «Sans doute, des privileges de fis-|signés de M. l’'Admi
calité ont encouragé la tendance ac-| priére d’aviser ra ateur
tuelle ; il est évident que l’exemoption |,, ministra-
d'impodt dont bénéficiaient les fonds| 10m dela moindre irrégularité
d Etat étrangers a achevé de détermi-;dans le service du«MATIN»
acceptez aussi, je vous prie, pour ner dans le public une préférence mar-|afin qu'il y soit de sui -
) Je quée pour ce mode de placement. | ais q y te remé
continue la citation : ‘Vous connaissez ma maniére de voir
Est-ce «le farmente des généra-'sur ce point, puisqu’un de mes pre-
tions antérieures et le manque 4’é- miers actes aété, dans le dernier bud-
.. get, de faire augmenter..., etc. »
Serait-ce le ministre des fiaances?—
Oui, c’est M. Cailleaux personnelle-

les titres des sociétés étrangéres. Mais
qu’est-ce qui lui a procuré ce revenu
considérable et fantastique de 40 mil-

teur, vous acceptez doncce chiffre
que vous venez de déclarer sujet
« ades erreurs, 4 des doubles em-,
nlois, A des oublis, ? » Soit, mais alors



1 Je prie de noter que vingt ans avant
qu'un mtnistre francais fut poussé & s’expri-
mer ainsi, M. Edmond Demolins avait vu et

signalé cet état de choses !

Fau!-il relever les railleries qu’attire &
cette pauvre Banque de France ce ca-


PAINS DITERS

RENSE(GNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU ,
SEG@INAIRE COLLEGE S -BARTIAL

—_——-

Luno: 10 Aout

Barométie 4 midi 761, 8%"
minimum 24. 04
Tem pérature}miximum 37-9
(mo enne diurne 29 6

Ciel clair jusqu'a
muagenx de 6 h. A 9
Ke.airs au N Wert an S W dans la soi-

rée, Bato ct couronne lunaires.
Le baromeéire est en havsse.
Un peu d’agitation sismique
la nuit

ra du solr; trés

pendant

R. BALTENWEOR
leéparts

Voici la liste complete des passagers par-
tis avant-hier sur fe steamer frangais
* Queboo » a destination de :

$1 Mare: Clément D Nareisse, Reodo!-
phe Gasneron.

Gontives + Ed. Roamain, Metles Desir,
Guillanne, Ming Z. Noch. Anne Raphic’,
Peres Goetz ec Fouberi, Durand, Abraham
Hasbounc, Mites Chenet es Guercey.

— Sur ie e« Saivedor » pour : |

Jerémie + Mme Jn-Charles Mme Occeé
lande Laroche, Cecite Lacos:e. Dupré Mar-
tincau. Mervirs Genes.éd, W. Villedrouin,
Résia Roux, D. Targe-e, Scear des Anges,
Arthur Lescouflair. |

Cayes : Viléus Filéus, F. Duthiers, Mi-
chel Abraham, D. Bernier Thys, :



Léon, Georges Charies, Paul Auguste Pas-
cal. Marius Duverger.

Soo de Cubs : Jean Halkky, Constant
J. Bourogne, Frangoise Mestraly, André
Suler, Samve! Thom:on, Aona_ Bigot,
Charles A. Webster, Mme Sr-Juste Cai-
lard, Ficureucia Pierre, Lé'ia Déjean, Nes-
tor Feliu, Miles Feélicia Feliu, Evufrasiza

Havre : Mr et Mme Perval, Mme Brésia

Barbe.



FEUILLETON DU « MATIN:
(7)

ROMULUS



pu rr aour 1908



Vv
C’érart sons ta palerie dul commergaat
Etienne Trevier, le dimanche = matin,

qu’Ociave Merlin, toujours approuvé pir
Romulus, se soclageait en exposant ses
réves d'avenir.

M. Viesier hapiait sur la place d’armes
qui Ctait aussi et estencore le marché et
le « bord de mer » de Miragoine. Une
¢€ fontaine monumentate » en fonte, inau-

arée quelque temps auparavant par le
Président Salomon, était le seul orre-
ment de cette place. Embossés 4 quelques
pas de |i, des bricks étrangers, avec leuis
vergues et leurs cordages, faisaient comm:
parc intégrante du décor de la place. Re-
ids \ la terre par de simples planches ve-
Jantes, ces grands voiliers se succédaientr
sans discontinuer : arrivés chargés de mar-
chandises, ils repartaient bientét bourrés de
bois de campéche.

Octave Merlin, Romulus et M. Trévicr
caasaient donc ensemble ce dimanche 25
mars 1883, tout en regardant passer les




SS ee



Un grand Mariage

Avjourd’hui cut lieu 3 la mairie du hai-
ticme arrondissement le mariage de Mile
Falliéres et de M. Jean Liaes. le secré-
taire pénéral de la Présidence de la Répu-
blique Frang ise.

La cérémonie relizicuse cut lieu a la
Madeleine. Tous les chefs de missions di-
nionnt que, presents a Paris et les person-
nalites du monde parlemen:aire et unlver-
sitaire assisterent 4 Ja cc.émonie.

to Aodt 1903."
Chambre des Dé4p :tés
Séance du Vendredi 7 Aout 1908

Séance déburans pre le déad: dt Rapport
de la commissiva du budge: doar les coa-
clusions sont voedes d’atgence ct imm*¢
diatement.

La Chambre entame ensuite le vote du
budy la Guerre ct de la Marine, des Relations
Extérieures et des Cultes.

*

ae
Séance du landi ro Aout ry08

La Chambre continue la discussion et le
vote du Budget généril de la Répubtique.
On a vor? hicr ceux des Dépirtementr;s de
VWIntérienr et de fa Police générale, Jus-
tice et Instruction publique.

Vu la permanence elle continuera par le
vote de ceux des Travaux publics, de lA-
griculture, des Finane:s.

A cette meme séance, le Secrétaire d Exat
des Travaux pubtics déposa deux projets

e lot sur Jesque'’s nous reviendrons.



Derniéres Dépéches

Lonpkts 9. --@ Le rot Edouard quittera
demati Londres pour aller faire sa cure
annuciic aux eaux de Maricnbad Ou ai-
tache un intéré: exceptionnel 4 ce voyage
au cours dugnel le roi se rencontresa a
Cronberg ( Prusse ) avec empereur d’Al-
lemazne etd Ischt ( Autriche ) avec l’em-
pereur Frang is Joseph La premiére ren-
contre aura lieu mardi et la seconde mer-
omen ~~ 3
chale

éléganics de ja ville, qui sous son




cred’. —Ce qui fait croire que ces vis'tes ne
constituent pas un simple échange de ci-
vilités c'est le fait que Sir Charles Har-
dinge, le sous secrétaire permanent des af-
faires étrangéres qui accompagne toujours
le roi dans ses visites diplomatiques assis~
tera aux dcux cntrevues. On croit que |’in-
tention du roi Edonard est de ticher de
convainere les deux empereurs que la po-
lit'igze anglaise n’a nuilement pour but
MsQemenr d aucune puissance, ;

Barceroxe gy. — Ure bomb: aurait tat
explosion h:er soir suc unjdes lacs 4 vapeur
qui font le servic: du port. On cro cure
en presence d'un acte de vengeance de la
part) des anurchistes pour Vexd:n ior de
l ur crmarade Jean Rull Li police a ar-
réé deux passogers soupconnés d’étre les
auteurs de cet actentat ; muis elle a di les
rcelacher fante de preuves suffisantes.

Paris 9. — La fermeté dont le Président
du consei! M. Clémenceau a fait preuve 3
Véevard des socialistes révolutionna‘res a
dy dornd d'excellents résultats. L’interdic-
tion de la Bourse da travail A Punioa des
svndicats de la S-ine est justifi¢e par le fait
révelé par an livre de caisse que go 0/0
des revenus de cette organisation étaient
consacres A la propaginde antimilitariste ct
a d’autres usiecs sdditieux.

Te Mans Sarthe M. Wilben) Wright.
Vavia cnr américaia a exccuté h'er sa pre-
micre aeecns.on en France Cette envoldée
aadmirsblement réussi. Dés que les mo-
teurs ont été mis en marche, l’aéroplane
soot: Glewé et a fii: deux fois avee aisance
‘sour de lay piste couvrani ainsi une dis-
tance de Sou metres en uue minute 45 se-
condes. Les virzzes et Vatterrissage se sout
fits avec unes précision absolue.

Panis. — Rente trangaise : 96.40.

M. Dujardin Beaumetz inaugura hier a
Valondois,le monument érigt a Ja me-
moire de M. Daumier. ©

Le vice-amiral Campion, maior de la Ma-
rine A Toulon, et le général Zédé, ancien
wouverneur militaire de Lyon. ancien di-
recteur de la Sd-eté et ancien dépuré de la
Seine sont décédeés.

Une note de source ofticieuse annonce
gue Je nomb-e Wouveivts travaillant diss
les chantiers de la ville de Paris est sensi-
bioiment égal A celui des ouvriers travail-
lant samedi. To n’y a pas d’incidents.

NR P.O Se ES SE PEL I LIES, EL * ES A EE cc

tbreche ouverte sous Ics effo ts inconscients

lilas et son « tgnon » madras, qui sous sa;du leader du libéralisme ha: ‘en, qui com-

« Visite p A ramages et son chapeau a plu-
Ines, qui « en taille» toutsimplement, se
rendant on oe fobuciant » A la Messe.

La conversation souvent tombee a plat,
Par site dus préocevpations qui iravail-
laient chacun, cut une certaine suite quand
Octave Merlin émit, lovil irrité, mais la
voix basse.

—Un pays comme Haiti qui s’cst illus
tré par les belles luttes parlementaires
que You sat, ne peutplus, ne doit pas étre
sous fa ferule Wun Salomon !

© ON qui devons noas Salomon, mye
qua M. Licvacr. si ce mest A Boyer Baze-
lais ? Car la progression logique des choses
écartait nécessairement l’ancien ministre de
Soulouque...

—- Pardon ! interrompit vivement et
naivement Merlin. c'est Boisrond-Canal
qui nous & gratifiés de Salomon. Si Bo’:-
rond avait simplement remis le pouvoir A
Bazelais comme au plus capable...

M. Trévier haussa les épaules et
nua:

—C’est Boyer Bazelais qui, par son in-
surrection du 30 Juin a transgressé l’ordre
de succession naturelle des événements,
et Salomon, inconnu en somme des géné-
rations nouvelles, a tout bonnement su en
profiter, en s'emparant du pouvoir par Is

conti-

me vous le savez, mon cher Octave, est
un libératisme autoritaire -- d-ux mots qui
hurlent de se trouver l’un i .d%é de l’au-
tre. Quelqgu'un V’a dit, du re. e. Vinsurgé
ne sait jamais ce qui sort'ra de ce qu'il,
tait, mais en produisant de lac iv a, il «crée
des mouvements, des courants. opére des
déplacements-de situation et -'es troubles |
d’étres qui seraicnt restés 4 I’état latent]
Stns cette secousse. » Et voila comme
nous devons Salomon 4 Boyer Bazelais,
bicn qu’au premier abord, cefa paraisse pa-'
radoxal.

Acette argumentation, Merlin pour toute
répons2, se mit a accabler d’épithétes in- |
jurieuses le Pouvoir — cela toujours a voix !
extr¢mement basse.

~ Pour ma part, ditEtienne Trévier, M.
Salomon peut @ re tout ce que vous dites,
ga invest bien égal. Sil y a une idée ar-
ré-ée chez moi, c'est de ne pas m'occuper
du gouvernemen’, et je veux espérer qu'il
users du méme procédé 4 mon égard. Je
suis choqué autant que personne par les
abominations de Vl arbitraire. Mais com-
me je ny puis rien coatre, je suis bien
forcé de passer outre et de me consacrer
exclusivement 4 mes affaires — j’ai mon
fils 4 élever, une femmc et ma vieille

mére qui n’ont que moi sur la terre pour’Je me rappelle certain codp

ee oe ee

commerce et ma goélette, qi me

;ment, mon cher Octave.









































Le Paquebor « Pé
lac A midi. rou ne

ot arrivé 4 Baa.

Salish Manic Pacha, 4 }
4 Paris a été rappelé 4 Consus,

Lima.— Le président de jz Ré
M. Prado, fut hier soir insult et a
par un ancien prisonnier PO'itigue gai
reussir 4 s’échapper de la main dee
lice. Le président Prado ne {ut pas e

CopexnaGur Les impr meurs et Com
po>iteurs se sont mis en gréve
siut quelques organes socialistes,

Aucun journal n’a para aujourd’ bai
le terrt.oire du royaume. .

La Have.— “Le ministre des affe
Etrangeres s'est entretena Jonguement
jourd hui avec te ministre américaig =~

REV-ENTE SUR FOLLE ENCHERE
Et au-dessous dela mise 4 prix
meee

On fait savoir a tous ce iy quill
partiendra, qwen vertu des clauses
Cahier des charygas dressé aux fins de
Padjudicationde limmeubie ci-apreed
sigac, et faute pac le siew: Prosper Je
biptiste, propriétaire, demcurant et d
mhicihe® sur Vhabitation «(!.upet», see
toads la Groix-des-B quels, adjudic-
taire davoir justitié de lacquit des
confitions extyibles de i udjacation:
aiosi gail resalte Wun certiticat élim
pac le notaire Kléber Vil ncniv le om
ze Aott courant & Me Lou Liautaad,
crsancier hypothecaire pcuisuivant a
auX pequele, poursute et tiligenca da
Ait) crcancier, demeurant a Porte
Princ?, ayant pour avocat constitud Me
Frangois Mathon, soussigoe, avec dee
tion de domicile en son c.binet a Pork
au-Piince, Rue du Cantre No 91, et en
présence du sieur Prospe: Jean-Bap
tiste, propriétaire demeurint sur lb»
bitation « Coupet», comaune de b
Groix-des-Bouquet:, fol enchérissear,
vu tui dtiment appelé ;

Il sera procéds le jeudi treize Ao
1.08 4 9 heures du matia en Petuded
par devant Me Kleber Vilmenay, a0le
re 4 Port-an-Piines, a la vente aux @&
cheéres pubisques, au plus (ilrant et dee
nier enchérisseur de Vimmeuble dost
la désignation suit:

tout soutien, vous comprenez que je &
rais un misérable si j’a'lais négliger wee
permet>
tent d’¢-re indépendant, pour m occupet
de ce qui ne me regarde pis. en Somme

-- La situation du pays, dit Meriin,
obligation A tous les gens de olen de #
lever comme un seul homme pour fe
verscr un gouvernement od: cux.

— Ca va de soi, approuv: Romulus

— Voila un homme série:x. au mor
dit Merlin, en serrant la ma > Je. 49
Comunissaire de police. vcornts

— Ne vous ocenpe: pis da gov

repris. Bucs :
‘irévicr; suivez lexempie voo
donné route sa vie 1: vieux
travaillez pour vorre compte.
mais pas beaucoup, votre pere, de
méme un souvenir assez, itt Us
lui,car c‘érait un vieular
jour que j‘étais occupé a preade Be
au pesage, 13, prés de chez boot
s'est avancé A pas de loup jasqu doigs
de moi et m‘a fourré deax de 9
osseux dans les yeux.

Comme ses interlocuteurs
délices, M. Trévier ajouts-

~ Qui, 4 Mrragodne, 2—
me des malignités aigvés ds
Just Merlin qui se croyait



b tei ux @e terre dépendant
hg aa on GO reag Balancé si:
o la plaine du Gal-de-Sac, dans |:
ibme section de fa Commuae de

i -Rouquets; a
6 , Oi nes ie la "dite habitation

renant te une sucrerie en pierre
stun équipage de cing chaudiéres,
bec a vegou et plusieurs dépdts de siro.;
yne guildive Wes bien installée dor-
, deux cents gallons de _ tafia en
dagl-qualre heures et an. grand bas-
ce ouvant centeair 80 milliers de mé-
bese, cc bonne macgonnerie 5 wy une
adicre & vaveur de la maison Gor-
Men ie Glascow de Ja force de quinze
Mayaox;, 42 une machine & vapeur de
eteon Cliude de Paris de i force
hevaux, 9° un moulin & vz
be oot Miixon Gordon, de Glascow,
la force te hui! chevauy ;

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ires acouchr, une siile & manger,
en salon, deux urandes galeries et un
prenie: habitatte et pyant comme dé.
andances ane cHisine, Une chambre

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#6 fixc2 Aoonze cent vinglerg
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Cy... eee eee

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bypothtcaire demeoorent a Port-au-Prin-
@, et Prospsr Jern-baptiste, fol enche-
tatear, outre lex charg: s stipulées dans
eibier des charg: s et les frais de la

enchére.

Par plus amples reaseignements,
fekresser 4 V'uvoval poursuivant.
Ba Port-au-Prince, le 11 Avdt 1908.
ant Fraxcois MATHON.
teu. Avocat
an arte arcane
la Mako: Marino et Ferrari pour
ruse de lig’ idation. met en vente, a
pix me dérés, Ie stock de meu-
bke-qn’atie a'en macisin.
tile se tiendrs toujorrs a ia dispo-
tition du public pour les commandes
meub'es de tout styie et sur cata-
ne.
Port au-Prirce, le 6 Aont 1908.

ubles

Sta {fle Crehere se f=
a prev quad vail
dol-





i a ee 8

wr le crine de notre ami Romulus,
t que notre ‘ami Romulus, sans
wt A mal, ctant « cargué * contre un
“au de la maisorneite de Viergina, s’a-
sonaaitd un doux « cabich1 ».

wows veal, ga, dit Romulus en re-
me eo serieux, mais da moment que
in pere Saint-Just, on n’avait rien a

at

-

geet reprix M. Trévier, il fat
7 5 ¢ tuveilleur. Il face Vimicer en
Se octavew Tons les ap-és midi, il arri-
haps ©) masse d:s bois de campéche
on arelleté, restaurez ta balance
votre Pers y avait montée, achetez
i POI compte des commergints dela
ait OUT ma part, je suis disposé 4 vous
Wel de fonds qu’il vous convien-
4, vous sera plus profitable que de
whidaer & dresser chaque mois des
ne les mémes — besogne _indi-
le ume ayant une individaali-
fen 3° VOUS préoceuper plus que de
Mie i << Qe dit [CEil, de ce. que pense
tt de’ cd-que ramine Salomon. —

Panes Haeseer.
( A baiort’)

es

. e
mh Te-,



toe tment sis a Mort au.
Live doll. or. . nae
Jt | asin de VEtat, Ne 437. de la contenan-

8” *" Wécies essayer |

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Port-au-Prince

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clientéle tant do la ville que de la pro-
vince qua pariirde Mardi 11 du
courant le prix de la glace est fixé

Cing centimes a livre.
Port-au-Prince, le 10 Aout 1908.

VENTE
AU-DESSOUS DE LA MISEA PRIX

Ea vertu : fe d’'u:e obligation hypo-
thScaire souscrife par Monsieur Frédé-
ric Mérenti@ en qualité d’administra-
teur légal des bieus de ses filles Alice
et Margarrite Mérentié par devant Mes
Maximitien Laforest ef son collégue,no-
faire a Port-au-Prince le 21 janvier
1895, eareyistrce ; — 2°de deux juge-
ments renins par le Tribunal civil de
Port-au-Prince les 19 décembre 1899 et

6-19 décembre 1907, enregistrés et signi-

fiés.

It sera proce ld, le mercredi 12 Aout
courant, oosz) heaves ol: matin, en
Pétuie cc par le miristére de Me Ed-
mond Orial, notaire a Port-au-Prince,
ache vente a tout pris ‘Pun emplace-
Prince, rue da Ma-

ce de quizz? pleds de fagade sur cent.
quatre vingts pieds de profondeur en-
semble des coastructions qui y existent
boraé au nord par Mt Vve Alfred Viau,
au sud par on tour d’échelle ou égout
commun de deux pieds et demi et par la
wropriété de Mme Vve_ Blanghar.d, a
‘est par le dit égout et la propriété de
la dame David Glasson et a louest
par la dite rue du Magasin de I’Etat,
tel au surplus que le dit immeuble se
poursuit,étend et comporte,sans en rien
excepter ni téserver.

A la requée de Widow Duranty
and sonjnégociants, demeurant et domi-
cilidés 4 Liver,ool, ayan} pour avocat
Me Solon Mer os. .

Contre les demoi-elles Alice et Mar-
gucrite Meérentié, propriétaires, demeu-
rant et doniciti¢es 4 Paris.

Pour tous renseignements s'adresser
a Me Elmond Oriol, notaire déposi-
taire du cahier des charges, o8 4 lavo-
cat soussigné.

Port-au-Prince, le 8 Aodt 1908

(Signé ) Soton Mgnos



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Cartes Mignonettes, par dous. P. 7
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lités optpellement Port-au-Prince.



Le steamer « Bou:via *, venant de
Hambourg, Grimeby, S_ Thomes, San-
chez, Samana, Poetto-Pleta, Cep-Hai-
tien, et Gonaives, cs: attendu ici mar-
di le 11 courant.

Hi partira prob:biemert te méme
jour 46 beures du soir pour Curacao,
Puerto Cabello, la Guayra,
et Trinidad.
as

La steamer ¢« PRESIDENT », venant

de St-Thomas,San Juan de Porto-Rico | hystérie, hy

San Pedro de Macoris,
go, Azua, Jacmel et Cayes, sera ici
mercredi le 12 courant.

Il partirva jeudi matin 4 midi
pour Kingston.

Il sera de retour de Kingston lundi] puissance génitale,
énfe fralinique,

repartirale m
r Caves. Jacmel,

le 47 conrant ct
jour a midi précis pou
Sto Domingo, San Ped
San Juan de Porto Rico et St Thomas.
Les personnes désireuses de voya-
ger pour l'Europe 4 bord de ce ba-
teau trouveront communication a St
Thomas avec le s:perbe steamer
« Adenwale », spécialement aménagé
pour les passagers.
LJ

e*

Le steamer « CHERUSKIA » venant de
Cuba, Jérémie et Petit Gove, est at-
tendu ici samedi fe 1% courant.

I! partira probablement le méme
jour 4 6 heures du soir pour St Marc,
Gonaives, Port-de-Psix, Cap-Haitien,
Monte-Cristi, Puerto Plata, Sanchez,
Samana, Saint-Thomas, Havre et
Hambourg. ?

Port-au-Prince, 8 Aout 1908.
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diabete, chlorose. obésité, mal
Brigth, éléphantiasis, hémorrhoides,
de, dysménorrhée, hémorrhagie,
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