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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00399
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 10, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 408.
ABONNESERTS :
PORT-AU-PRINCE Un Mois. e e G. 41.
DEPARTEMENTS\ Trois Mors. . « 3.60
ETRANGER........] Trois Mois. « 6.
——————
Pourquoi notre
Pour tout ce qui concerne )’Administration du Jo
Campagne anglo-saxome?
PORT-AU-PRINCE ( Hatt )
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
LA PREMIERE DES FORCES SOCIALES
xxXI
Nous avons, le lecteur et moi, com-!sous la pression du malheur ou de
Bencé l’autre jour la visite d’un do-
maine du Lunebourg, afin de nos; (tre
madre compte de la fagcon dont ce
type de famille particulariste s’installe
ison foyer et de ce qu'elle y fait.
Nous allons continuer cette petite ins-
pection, dans le cours de laquelle
nous touchons du doigt la solution
obscure et insoupconnée de tant de
ftandes questions qui occupent en
vain la pensée des gouvernements et
Vesprit des bruyants chercheurs de
paix et d’harmonie sociales.
Li grande piéce que nous avons
vue é:re le « sanctuaire de la famille »
communique avec ia chambre des
deux aieuls, maitre et maltresse de la
Maison, et cette derniére chambre
commanique elle-méme avec celle
enfants ; c'est ainsi le contact
permanent des grands-parents et des
petits-enfants.
Mais, dira-t-on, quelle importance
vin; étre attachée a de si minutieux
; ls et faut-il aller jusqu’au coeur
a Lunebourg pour trouver des grands
nts unis & leurs petits-entants ’
ecempl ave. alieurs, en France, par
’ arel ts
retrouver? spectacle ne peut se
verte le spectacle peut se retrou-
ad: wlears, Mais 4 titre exception-
siloe peut étre érigé en régle,
que, en France,— pour conti-
peaails méme exemple,— il n’est pas
serve e que les grands.parents con-
tele leurs enfants auprés d’eux
les eur vie. Nous n’avons qu’a jeter
Yeux sur nous autres ‘Hattiens,
v1 coustater cette instabilité des fa-
on trés voisine de la désorgani-
eafants se marient, quand ils
et cette chance, les uns apres les
Mariage: Vident le foyer ; autant de
Quand, d autant do nouveaux foyers.
» dans la vie, on se rencontre
Bouvean, c'est le plus souvent,
grandes nécessités qui n’offrent d’au-
issue que d’habiter sous un toit
commun,— et je n’en suis pss encore
ala questios: de | harmonie entre les
caractéres, sans laquelle il ne saurait
y avoir de « paix du foyer !»
Mais lacontrainte de ces nécessités
écartée et ea supposant prospere le
foyer de chique enfant, n’est-ce pas
'éparpillament de tous, au gré des
circonstances et de ia lutte pour la
vie ?
Le vieux yrand-pere ou la_ vieille
gcand’mére retombera_ certainement
a la charge du plus prospére ou du
moins géné d3 ces foyers, et cela
prouve que les vieilles générations
sont a lavenant das nouveautés et
des changements. Mais oa est leur
foyer 4 eux, ot est l’ceuvre de leur vie
recue des yénérations antérieures, et
auquel des enfants, cette couvre va-t-
elle étre transmise pour renouer dans
le temps la chaine des idées entre
gens du meme sang ?
Sans doute, ces nouveautés et ces
changements 4 vue sont parfois le
progrés, mais ils sont parfois aussi la
désagrégatioa, ils sont surtout binsia-
bilité. Ce aont li les caractéristiques
des pays ot n’existe pas la_ famille-
souche, et si le lecteur veut mettre
une sourdine aux élans trop admi-
tratifs auxquels le pousseat des fana-
tiques de tout ce qui vient de France;
si, par-dessus les mouvements qui se
traduisent par des chiffres,— auxquels
il reste toujours possible d’opposer
d’autres chitfres.— il veut descendre |
au plus intime de Vorganisation 8s0-
ciale, il se convaincra sans pelne que
cent mille famille; désorganisées et
instables, fussent-elles des fami
francaisas, ne peuvent produire une
société stable.
ll ne pourra en résulter qu'une 80-| sisis
ciété constamment en mal d’amélio-
rations et qui exercera
45, RUE ROUX, 45.
urnal, sadresser &
n’ont pas la téte en place le prestige
attaché aux formules poignantes de
« générosité, » « d’idée de droit »,
« d'idée de justice », de «sentiment
de liberté, d’égalité, de frateraité uni-
verselle »; tout comme le lecteur for-
mé alécole des théoriciens et des dé-
clamateurs est pret a s’entlammer 4 la
lecture de toute page exaltée qui ébiouit
a la fagon d’un feu d'artitice !
Mais la fréquence méme des révo-
lutions, le besoin incessant de chan-
g2ments, le fai de se donner vingt-
deux constitutions en un seul siécle,
le spectacle de gens réunis en assem-
biéeconstitutionnelle pour solutionner
les grandes questions Uans le calme
des délibérations et qui se prennent
chaque matin au coilet, se giftlent,
s’insultent, se salissent dans les jour-
naux, péné’rent dans danstla vie privée
les uns des autres ;(1) le tableau d'une
société offrant & des fillettes et 4 des
garconnets des piéces de théatre ou
V'adultére, les fredaines. le triomphe,
des demi-vierges et le ridicu'e des ma-|te des réflexions morales,
r.strompés, constituent le menu ordi-
naire et quotidien ; une meatalité ou
le vieillard est transformé en Gérounle,
oa Vhamble ouvriére qui vient cher-
Monsieur Arthur ISIDORE,
| due bon
Lundi, 10 Aoat 1906:
LE NUMERO A() CENTIMES
Les abonnements partent du 1° et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou nop ne seront pas rendus
45, Rae Roax ow Boane-Foi.
capitales de ce rapprochement en ap-
parence si simple, car nous sommes
ici 4 la source d’un des plus grands
phénomeénes de la vie des_ familles,
phénomeéne plus important, plus mer-
veilleux que la circulation de la sé6-
ve & travers les plantes : la circula-
tion, la transmission des idées, des
imucurs, des habitudes, des traditions
ide la famille d’une génération & lau-
tre ; la perpétuité de l'weuvre, malgré
la vie éphémére des hommes, le main-
tien de la tradition, malgré la tendan-
ce naturelle qui pousse les nouvelles
générations vers la nouveauté....
« C’est parce rapprochement, dans
le méme foyer et pendant toute la vie
des parents, que s explique ce phéno-
mene. Et voyez comme la nature &
bien prépacé a leur role respectif et
les vieillards et les enfants. Les pre-
miers aiment 4 raconter les histoires
vieux temps », du temps
« ol tout allait mieux »....
« Een parlant, le grand-pére ajou-
qui péne-
trent, comme goutte a4 goutte, dans ces
jeunes cerveaux, dont l’enveloppe
encore tendre recoit et garde toutes
les impressions. Et voila lopération
cher du travail est soudoyée et sé-/ faite, faite pour toute la vie, lem-
duite chaque jour par le fils du pa-; prainte est prise, elle est si bien prise,
tron, quand ce n'est pas par la patron! que plus tard, a leur tour, ces enfants
lui-méme, ou les fils dédaignent les; devenus vieillards transmettront, avec
péres et ot: les grands-péres ne sont
plus que de cou-eux retraités ; tant
et tant de choses encore !
C’est l& ce que des gens qui ont
voyagé et qui ont vu viennent nous
vanter, en lieu et place des fortes or-
ganisations familiales. Dieu nous gar-
de de ces farouches cherchears de
« nations-splendeurs », auxquels
échappe cette proposition éiémentaire
qu'il n’y a pas de sociétés fortes sans
famitles stables !
Mais revenons a notre humble fa-|
| L’administration du« Matin »
mille particulariste et je laissela parole
a une voix plus autorisée que la mien.
ne pour retracer les avantagesinappré-
viables de ce contact permanent, que
nous venons de voir, entre grands-pa-
rents et petits-enfants au méme foyer.
« Vous allez voir les conséquences
« Les débats dans les Parlements( an-
) ne sont gqu’une affaire de forme. »
(Dr Nemours Auguste) Que le lecteur
(1)
sur celles qul' compare et juge.
[les mémes histoires, les mémes idées
‘a leurs petits-enfants. Et voila com-
inent se fabriquent les peuples & tra-
ditions, comment se transmet la tra-
dition des ancétres, comment se ré-
prime dés l’enfance le vice originel
et s’inculque la loi morale. »
Voila. ou je me trompe fort, qui est
le contraire de Ja révolution, des chan-
gements désordonnés, sanglants, dé-
sorganisateurs, fruit amer de lutopie
et des réves surhumains.
ee ee
rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
|que sur REGUS IMPRIMES et
'gignés de M. l’Administrateur
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre té
dans le service dus« TIM»
atin qu'il y soit de suite remeée
PANTS DITIRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
ov
Disianc uk y Aout
Jaromscire A midi Jo
rinimum 2
Température maximum 36.0
moyenre diurne 30 0
wte la journée ; clair a
ore
24° 2
Ciel nuageux to
& h. du sctr.
Ec airs au sued Ar h. dumatin 3 4 Vovest
7 bh du sor.
Le baromérre est en hausse.
Un peu d’agitation sismique dans la
journée.
a
R. BALTENWECK
Prestation de sermen*
Ce matin a dix heures a eu lieu li pres
tation de ceemens de Mr Lys Latortue,
nommeé Substitu: du Commissaire dou gou-
vernement pres le Tribunal civil de ce
ressort.
Echo des “acultés de Paris
Sous ce titre nous lisons dans : « La Dé-
péche alucricnne » du 8 juilkt dern’er
lentretilet suivant :
Nous appreno:s avec plaisir qu’un an-
cien cléve du Lvcd: d’Alger. M. Henri Bru-
no, a cté regu avocir, A Paris, avec éloges
du jurv
Ce jeune homme gai vient d’avoir ving?
ans, a aussi obtenu, pour les deux examens
(av) oct 27 aandée) qu'il a présenies simu!ta-
nément aux Laneues Orientales !a men-
tion tres bien.
Toutes nos felicitations a la famille.
Mademoiselle Clée.ic Jérome
Nous avons aypris avec ncine la mort de
Melle Clelie Jéréine décédée samedi air
heures duo matin. C’ciait une jeune fille
distinguée et aimde. Son cadavre a éré
transféré sur la chaloupe trangiise en sa vil-
FEUILLETON DU « MATIN >
DU To aour 1908 (6)
ROMULUS
IV
Dins une torpeur profonde, Miragoane
était plongée -—— et Romulus aussi.
=: -_— ae
le natale de Petit-Goave ou l’enterrement
a eu lieu hier aprés-midi.
Nous adressons l’exypression de nos sym-
pathiques condoléances aux parents de la
jeune ct regrettée défunte.
/ administration Postale
Service INTERIEUR
I cttres recommandeécs en souffrance
Me Vildir Télémarque, ( 2 lettrrs )
Francois Laveianet, Padére Paterson, Gré-
goire Obas, Malherbe, Philogéne Charles,
Katnes Francois, Mme Alcé Dugaé, Loren-
ca Valére, Eléonore St Louis, Vve Boi-
leau St Louis. Mie Adéle Titus, Eupho-
nine Jn-Louis, Louise Placide, Cécile Pierre.
Lettre retournée a Vexpéditeur
Dv stinataire : Gal Ant. Lerov, Gonaives
Expéditeur : Paul Leroy.
Port au-Prince, ro Aout 1908
Corporation
des Arpenteurs-Géomeétres
Nous reecsvons la lettre suivante:
Port-au-Prince, le 6 Aout 1908
A Monsicur CLEMENT MAGLOIRE
Directeur du journal le Matin
Monore honoraire de la Corporation des
a drpenteurs-Géometres
Mon bien cher Monsieur et Colléyue-
Selon décision du) Conseil d’Adminis,
tration, jai Vhonneur de vous’ informer
que dans sa s¢dance du 4 du
Corporation a décide qu'elle doit aussi
pariager la dou'cur des sinistrés en se met-
tant eracieuscment a leur disposition pour
la reproduction des lignes de leur proprié-
té gu: auraient été effacées par l’incendie
et toutes autres opérations d’arpentage y
Te ativcs.
Agré:z mon cher monsicur et col'égue,
mes salutations distinguées
Le peésid nt ca Conseil d’ Administrat'cn,
* M. Awxcion.
a ee ne ee
La Maisou Martino et Ferrari pour
cause de liyuidation, met en vente, a
des prix modérés, le stock de meu-
bles qu’elle a en magasin.
tlle se tiendra toujours a4 la dispo-
sition du public pour les commandes
Dessalines, eux tous viennent régénérer ce
pauvre pays qui n’a jamais demandé qu'une
grice : c’est qu’on le laisse tranquille. Mais
comment cn arriver 12 avec des gens qui
vous disent ingénument : « Frére, sois
j de mon avis, rampe devant moi ou bien
{meurs ! »—
| Aussi, la terreur planait sur Ja Républi-
ue et l’épouvante était dans les Ames
ependant, 4 Miragoane, un homme érait
Cost {calme : Romulus. Il protestait par son si-
une aventure sinistre qne dé re entermé {lence contre cet état de choses qu’il dé-
dans les cachois de la prison de Port-2xu- | plorait. A part le commergant Etienne Tré-
Princes, mais en ce commencement de Pan-
née 1883, cette aventure-ll ctait plus cue
sinistre, elle etait tunébre.
Dix mois auparavant, vingt huit ci o-
yens que tout le monde connaitssait, aprés
avoir passé par lépreuve du cachor, du
secret et des fers, avaient é1é jugés ct con-
damnés i mort par un conseil spécial mi-
litaire et exécutes quatorze & St-Mare le 5
mai et quatorze aux Gonaives le 6 Mai;
parmi ces victiines on remarquait des horn -
mes comme Mathurin Lys, Mentor Ni-
colas, Maurille Laton:ant, Théophile Pa-
risien, Georges Hantgens, Mesmin Alexis,
Obrien jeune, Prosper Bellanton.
D’autres citoyens étaient en prison, d’:u-
tres en fuite : « Qui n’est pas avec moi est
contre moi ! » avait déciaré solennelle-
ment le nouveau Régénérateur. Depuis
“vier, on ne voyait
Romulus échanger
quelques paroles qu’avec le payeur de I’Ad-
minisirativn des Finances, M. Octave Mer-
lin, libéral Bazelaisiste, quoique fonction-
naire de |'Etat, commissionné par le Pré-
sident Salomon.
Ancien prix d’honneur du Lycée de
Port-au-Prince, Octave Merlin était lor-
gueil de Miragoane. It s’étaie attribad
une sorte de fonction morale consistant
‘A distribuer des plaisirs intellectuels 2 la
population qui, du reste, lui en savait gré.
Douce, suave et récontortante conso-
‘lation pour son Ame débordant d’idéal.
'Chaque fin d’année, il s’évertuait A met-
tre en branle les jeunes gens de la ville
pour la représentation giatuite de quel-
que piece e théatre plus ou moins réas-
sie. Il était d la fois impresario, acteur
de meubies de tout style et sur cata-
logue.
Port-au-Prince, le 6 Aout 1908.
Houvedles Btrangére
Derniéres Dépéches
Rome 7.— Le Marguis di Ru liri qui, a
diverses reprises a occupé les fonctions de
président du Conseil, de ministre de lIn-
tericur et de minisae des Affaires Etran-
géres est mort ici aujourd’hui des suites
d'un cancer du foie. Le défunt était mim-
bre de la Chambre des députés depuis
1869. Le gouvernement a décidé que Ics
funérailles du margnis di Rudini s> f-:ont
d ses trats.
ConsTANTINOPLE. — Les membres ds
Corps diplomatigue ont été avujouid oui
regus en audience par le sulran. Celui-e.
avait 4 ses coteés le grand Vizir et Troret
Terofk pacha, le ministre des Atfaiires
Etrangéres Sa Majesté a donné aux rm pré-
sentants des puissances Erringeres de ron-
velles assurances sur ses bouanes intentions
etelle a réitéeré sa ferme? résolution de
maintenir integralement la nouvelle cons
titution qui, a-t-clle déclaré, est son avu-
vre personnelle.
PRIEDRICHSHAFEN ( Wurtemberg ). —- A-
courant. Ja| Pres séure lorguemcnt consulte avec son
>
ingenieur en ch.f M. Duerr, le come
Zeppelin e donned Vordre de comenencer la
construction d'un nouveau bailon. Tl a de
cidé d’en construire deux enméme temps,
chacun dun modes different. La con: truc-
tion de ces nouveaux navires aériens com
portera diverses modifications sugytrécs
par la cathstrophe de mercregi.
Beruin. -- La prince héritier Frédéric
Guillaume a accepté la présidence du co-
mite chargé de recueillir les fonds pu:
'e comte Zeppelin. O.1 estime que le chit-
fre total dcs sovscripiions s’éi¢ve pour le
moment 4 40 ooo dollars.
Lonpres 7.-— Dix fonctionnaires muni-
cipaux de la commune de Milaend 2ccu-
sés de corrupiiln oni dé déclarés coupt-
bles aprés un proces gt aduré un mois
quoique les sommes extorquées par eux
SOicnt peu importantes. :
Suivie avec prand interés crea
rareté des cas de ce genre en Anck «i
trente avocats avaient été engagés orn’
ume que le cout du proces sers de ae
dollars. * 10.008
AUCKLAND ( Nouvelle-Zélande )
ville d’Auckland est déja gaiem oe
voisce en l’honneur de la Visite de la
te amcricaine, l’enthousiasme Vasans
grep lssant, le parlement s'est ajourné
jOurd’hui une semaine de fagon 4 ~
tre aux membres des deux chambres de
cousterer d La réceotion des visiteurs, .
_CuicaGo. -- M. John W. Kern le cm
didat démocra:: ala vice présidence des:
Evars-Unis arendu cet Apres-midi visi
v1 qrartter général du comité national &
imocratique établi dans l’annexe de !’sed
terium par M. Norman Mack, son Prégp
ent.
Bostun 8. —La canonniére « Scorpions
a quite les chaintiers de Charlestowa poar
Norful ca ete prendra des vivre
. prenara des vivres et me
mits oy. porr se rendre ensuite dans Ig
wate vendzeclicnnes.
,@uIcaco 8.~-- La Pillsbury Washbam
iicur Mill Company une des plus grate
dos naisons de grains du monde Capital-
s-- 45 muilions de dollars ses opérations
Wissirca Mass 8. - D’aprés les noe
Velies regues ici au sujet de iacendie qui
west déclar! jeudi & bord du vapeur Pre
aalcr faisant les voyages entre les ports ds
nic Winnipeg, 8 persoanes ont péri.
St-PitessourG 8.— Le Rech relate que
da rer Juillet 876 personnes ont été com
damnes ao mort.
Loxpres 8 Les exportations poser
Jur fcr ont diminue de dollars 33-733.008
ct tes importurions de 26 162.500.
a
Pants. Rene trangaise : 96.35.
Havee. Campeche Haiti Cap bichese
25. .
Panis.— L’antimilitariste Durupt <
22 moment de Vincident de Draveil sea
incité Ls militaires Ala révolte a été com
damne par la Cour d'Assises de Versailles
i iro’s ans de prison.
Clest ce soir que doivent comment
ics effets du lockout organisé par les enue
prneers des trivaux ublics de terrae
mens. Oa croit que les deux tiers
wmicnt des chantiers se fermeront.
M. Marchal, gouverneur de 3¢ cla
principal et chef Worchs re, Il se tuait:jeus> homme répondit au salut condi
pour ainsi dire a la sich-.
falla:t-il pas « combattre po r le triomphe
de l'art 2» Et puis, il ne pouvait pas !aisser
rompre la chaine de la tradinon. Il se rap-
pelait qu’enfant, il avait vu la jeunesse
de jadis représenter le Cid d-:vant Mira-
goine frémissante. Et quels acteurs! M.
Constant Gentil jouait le ré!- de Rodri-
gue, M. Saint-Macary Fauché, celui de
Don Diégue. Quant a Chiméne, une dé-
licieuse jeune fille s’était dévouée, Made-
moiselle Victorine Mauclerc — qu’on peut
voir encore, de nos jours, Vestale incom-
prise, trainer ses restes dans les aveuglan-
tesrues de Port-au Prince, hélas! Sic tran-
Sit...
Ainsi, Octave Merlin é:ait Porgueii dc
Miragoine. et pour cette raison Romulus
Vaimait. Mais comme le jeuae homme
était assez dédaigneux, !es relations entre
lui et Romulus turent lentes 4 venir.
Ccpendant eles vinrent.
Un jour, du temps qu'il était commis-
saire, Romulus se prés-nta « en personne vr
4 l’Administration des Finances, pour une
réclamition relative 4 la « feuille » de la
Police ; Merlin, sins doute absorbé par
des prévcupations litéraires, ne se souvint
pas du nom du Commissaire de police, er
ne tenant pas a lui faire de la peine en
lui laissant voir cet oubli injurieux, le
Mais me lui} gs. Lyi adressa, par cette métaphore :
--- Eh bien, vivux-tigre, dit-il, com,
iment aiicz vous ? . |
Romulus rayonna comme sil ves,
dapercevoir le Paradis. Etre appelé via
ligre, Cest-A-dire vaiilant, brave,
par un jeune homme si instrult,
douccur ! .
Depuis lors, Romulus et Merlin dew
rent amis, et l’on peut dire que che
jour, le lien qui les unissait s
davsntage. .
En ces heures sombres du_ mes
mars 1883, Merlin était be seul éue
qui Remulus échangeait des on
gies - et les idées que Merlin pa
Vancien Commissiire étaient de nat
étre plutot fa ales Ace dernier. le ow
Merlin avait eu l’esprit gat pat,
Ganentalisme de U'Histotre des .
ct 'e philo sophisine risqué de lt derail
manicre de Victor Hugo. I était sensi
. '
a ladéclanaion et par conséquent OP.
vu de tout sens critique. Au ite
né des débais de la Chambre de Rast
fut conqguis de boane heure x
sisMe -er Bazelais .
isme. Quand Boys : arabe. .
en pleme trioune de ta se, 2
i un point de perfection 208, sg
dcevoir transporter son libéralis™e adr
rain de la discussion sur celai
————
——
2, Colonies a 608 adupis 4 la retgaite ger sa
| Pee Gisrd, membre de lAcadémie des
iE 5 Gian jen député républicain est de-j
S,atHe ( France ).— Mr Wil-
Laight de Dayton Ohio a exécuté
M ard’hai avec son afroplane wae en;
Ki de 5 kilometres et demie en 17 mi-
-¢, L'aeronaute américain semblait étre
jerement maitre de sa machine: L’as-
‘on d’aujourd hui met fin aux doutes
crimes tant en Amérique qu’en Herope |
gar ce qu’étaient capables de faire les fréres |
‘Waght.
rBaxzyone. - Jean Rall. Vanarchiste es-
od condamné a mort le 14 avril der-
per pour’ divers attentats et complicité
USINE A GLACE
DE
Port-au-Prince
b
Nous avons ‘honneurd’aviser notre
Clientéle tant d-- ia ville que de la pro-
Vine qa partirde Mardi 11
)oouvan'. ' prix da la glace est tixd a
Cing centimes !a livre.
Port-au-Prince, le 10 Aont 19038.
) VENTE
AU-DESSOUS SE LA MISE A PRIX
. | Ka vertu: 1° dune obligation hy
dans plusieurs affaires de bombes & la Dy- | nécaire souscrile par Moncieur r po-
uamite 2 eé exécuté avjourd’hui. . lic Mérentis en qualita
Accktaxp. -- La flotte américaine, com- |
undée par le contre-amiral Charles Sei
Seerry, a été apercue au large d Auckland | yy,
qaarre heures.
Coxstantixs, — Une novveclle secousse
smique qui s'est fait sentir hier soir 4
ving 11 terreur des habitants ; p!usieurs
Mineub'es Ebraniés par 'es secousses pré-
ddentes se sont écroniés . plusicurs en-
pnts evropéens ont été bles-és part chate yy cara procéid, le mercredi 12 Aout
on plofond : deux ou trois auires S| Geat,â€a onze heures di: matin, en
bes ses léperes se son’ produites OM aT Peétude et par de ministére de Me Ed-
in mais elles n’ont pas fait de victimes. mond Oviol, notaire 4 Port-au-Prince,
Wasiscrox.— La question de Hond»- 5 j;, vente & tout prix @’un emplace-
Best ence moment contre les mains du inent sis a Fort-au-Prince, rue du. Ma-
dare Etat Root : tons ies paprers et) gin go | Etat, Ne 137, de fa contenan-
a correspondance relatifs au rerralt de Ve- ede quinz2 pieds de fagade sur cent
uatur du consul américain 4 Ceibi par uate viug!s pieds de profondeur en-
esident Davila et au refus de celui-ci semble des constructions qui y existent
| Maximilien Laforest et sou collégue,no-
taire a Pot-au-Peince la 2b janvier
| 1895, enrezistrée ; — 2°de deux juge-
ments rentus par le Tribunal civil de
Q décembre 1907, enregistrés et signi-
ties.
Pa
tevenir sarsa décision sont entre les ‘bornd au nord par Me Vve Alired Viaa, |
was du Secrétaire d’Etat. On croit que ay sud par n tour d’échelie on égout
gouvernement americain ninsistera Pas commun de deux pieds et demi et par la
la réinstallation de son consul 2)
pia si le Honduras s’y refuce. 2!
es abeciRR en tae fam, DAM Glawon ot Nae
1} parla dite rue du Magasin de I’Etat,
a os gernando Goa \te] au surplus que le lit immeuble se
us de mai dernier Le président reste en Pore mte nt a et comporte,sans en rien
: 5 . e exceinter ni reserver.
Siok jusq ’2 ce que son successear ait A la reqeée de Widow Duranty
_ . _ jand son ,négocianta, demeurant et domi-
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pour Kingston. _jfonctionnels da cocur, artério-sclerose, im-
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PORT-AU-PRINCE ( Hatt )
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
LA PREMIERE DES FORCES SOCIALES
xxXI
Nous avons, le lecteur et moi, com-!sous la pression du malheur ou de
Bencé l’autre jour la visite d’un do-
maine du Lunebourg, afin de nos; (tre
madre compte de la fagcon dont ce
type de famille particulariste s’installe
ison foyer et de ce qu'elle y fait.
Nous allons continuer cette petite ins-
pection, dans le cours de laquelle
nous touchons du doigt la solution
obscure et insoupconnée de tant de
ftandes questions qui occupent en
vain la pensée des gouvernements et
Vesprit des bruyants chercheurs de
paix et d’harmonie sociales.
Li grande piéce que nous avons
vue é:re le « sanctuaire de la famille »
communique avec ia chambre des
deux aieuls, maitre et maltresse de la
Maison, et cette derniére chambre
commanique elle-méme avec celle
enfants ; c'est ainsi le contact
permanent des grands-parents et des
petits-enfants.
Mais, dira-t-on, quelle importance
vin; étre attachée a de si minutieux
; ls et faut-il aller jusqu’au coeur
a Lunebourg pour trouver des grands
nts unis & leurs petits-entants ’
ecempl ave. alieurs, en France, par
’ arel ts
retrouver? spectacle ne peut se
verte le spectacle peut se retrou-
ad: wlears, Mais 4 titre exception-
siloe peut étre érigé en régle,
que, en France,— pour conti-
peaails méme exemple,— il n’est pas
serve e que les grands.parents con-
tele leurs enfants auprés d’eux
les eur vie. Nous n’avons qu’a jeter
Yeux sur nous autres ‘Hattiens,
v1 coustater cette instabilité des fa-
on trés voisine de la désorgani-
eafants se marient, quand ils
et cette chance, les uns apres les
Mariage: Vident le foyer ; autant de
Quand, d autant do nouveaux foyers.
» dans la vie, on se rencontre
Bouvean, c'est le plus souvent,
grandes nécessités qui n’offrent d’au-
issue que d’habiter sous un toit
commun,— et je n’en suis pss encore
ala questios: de | harmonie entre les
caractéres, sans laquelle il ne saurait
y avoir de « paix du foyer !»
Mais lacontrainte de ces nécessités
écartée et ea supposant prospere le
foyer de chique enfant, n’est-ce pas
'éparpillament de tous, au gré des
circonstances et de ia lutte pour la
vie ?
Le vieux yrand-pere ou la_ vieille
gcand’mére retombera_ certainement
a la charge du plus prospére ou du
moins géné d3 ces foyers, et cela
prouve que les vieilles générations
sont a lavenant das nouveautés et
des changements. Mais oa est leur
foyer 4 eux, ot est l’ceuvre de leur vie
recue des yénérations antérieures, et
auquel des enfants, cette couvre va-t-
elle étre transmise pour renouer dans
le temps la chaine des idées entre
gens du meme sang ?
Sans doute, ces nouveautés et ces
changements 4 vue sont parfois le
progrés, mais ils sont parfois aussi la
désagrégatioa, ils sont surtout binsia-
bilité. Ce aont li les caractéristiques
des pays ot n’existe pas la_ famille-
souche, et si le lecteur veut mettre
une sourdine aux élans trop admi-
tratifs auxquels le pousseat des fana-
tiques de tout ce qui vient de France;
si, par-dessus les mouvements qui se
traduisent par des chiffres,— auxquels
il reste toujours possible d’opposer
d’autres chitfres.— il veut descendre |
au plus intime de Vorganisation 8s0-
ciale, il se convaincra sans pelne que
cent mille famille; désorganisées et
instables, fussent-elles des fami
francaisas, ne peuvent produire une
société stable.
ll ne pourra en résulter qu'une 80-| sisis
ciété constamment en mal d’amélio-
rations et qui exercera
45, RUE ROUX, 45.
urnal, sadresser &
n’ont pas la téte en place le prestige
attaché aux formules poignantes de
« générosité, » « d’idée de droit »,
« d'idée de justice », de «sentiment
de liberté, d’égalité, de frateraité uni-
verselle »; tout comme le lecteur for-
mé alécole des théoriciens et des dé-
clamateurs est pret a s’entlammer 4 la
lecture de toute page exaltée qui ébiouit
a la fagon d’un feu d'artitice !
Mais la fréquence méme des révo-
lutions, le besoin incessant de chan-
g2ments, le fai de se donner vingt-
deux constitutions en un seul siécle,
le spectacle de gens réunis en assem-
biéeconstitutionnelle pour solutionner
les grandes questions Uans le calme
des délibérations et qui se prennent
chaque matin au coilet, se giftlent,
s’insultent, se salissent dans les jour-
naux, péné’rent dans danstla vie privée
les uns des autres ;(1) le tableau d'une
société offrant & des fillettes et 4 des
garconnets des piéces de théatre ou
V'adultére, les fredaines. le triomphe,
des demi-vierges et le ridicu'e des ma-|te des réflexions morales,
r.strompés, constituent le menu ordi-
naire et quotidien ; une meatalité ou
le vieillard est transformé en Gérounle,
oa Vhamble ouvriére qui vient cher-
Monsieur Arthur ISIDORE,
| due bon
Lundi, 10 Aoat 1906:
LE NUMERO A() CENTIMES
Les abonnements partent du 1° et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou nop ne seront pas rendus
45, Rae Roax ow Boane-Foi.
capitales de ce rapprochement en ap-
parence si simple, car nous sommes
ici 4 la source d’un des plus grands
phénomeénes de la vie des_ familles,
phénomeéne plus important, plus mer-
veilleux que la circulation de la sé6-
ve & travers les plantes : la circula-
tion, la transmission des idées, des
imucurs, des habitudes, des traditions
ide la famille d’une génération & lau-
tre ; la perpétuité de l'weuvre, malgré
la vie éphémére des hommes, le main-
tien de la tradition, malgré la tendan-
ce naturelle qui pousse les nouvelles
générations vers la nouveauté....
« C’est parce rapprochement, dans
le méme foyer et pendant toute la vie
des parents, que s explique ce phéno-
mene. Et voyez comme la nature &
bien prépacé a leur role respectif et
les vieillards et les enfants. Les pre-
miers aiment 4 raconter les histoires
vieux temps », du temps
« ol tout allait mieux »....
« Een parlant, le grand-pére ajou-
qui péne-
trent, comme goutte a4 goutte, dans ces
jeunes cerveaux, dont l’enveloppe
encore tendre recoit et garde toutes
les impressions. Et voila lopération
cher du travail est soudoyée et sé-/ faite, faite pour toute la vie, lem-
duite chaque jour par le fils du pa-; prainte est prise, elle est si bien prise,
tron, quand ce n'est pas par la patron! que plus tard, a leur tour, ces enfants
lui-méme, ou les fils dédaignent les; devenus vieillards transmettront, avec
péres et ot: les grands-péres ne sont
plus que de cou-eux retraités ; tant
et tant de choses encore !
C’est l& ce que des gens qui ont
voyagé et qui ont vu viennent nous
vanter, en lieu et place des fortes or-
ganisations familiales. Dieu nous gar-
de de ces farouches cherchears de
« nations-splendeurs », auxquels
échappe cette proposition éiémentaire
qu'il n’y a pas de sociétés fortes sans
famitles stables !
Mais revenons a notre humble fa-|
| L’administration du« Matin »
mille particulariste et je laissela parole
a une voix plus autorisée que la mien.
ne pour retracer les avantagesinappré-
viables de ce contact permanent, que
nous venons de voir, entre grands-pa-
rents et petits-enfants au méme foyer.
« Vous allez voir les conséquences
« Les débats dans les Parlements( an-
) ne sont gqu’une affaire de forme. »
(Dr Nemours Auguste) Que le lecteur
(1)
sur celles qul' compare et juge.
[les mémes histoires, les mémes idées
‘a leurs petits-enfants. Et voila com-
inent se fabriquent les peuples & tra-
ditions, comment se transmet la tra-
dition des ancétres, comment se ré-
prime dés l’enfance le vice originel
et s’inculque la loi morale. »
Voila. ou je me trompe fort, qui est
le contraire de Ja révolution, des chan-
gements désordonnés, sanglants, dé-
sorganisateurs, fruit amer de lutopie
et des réves surhumains.
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rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
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Priére d’aviser l’administra-
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PANTS DITIRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
ov
Disianc uk y Aout
Jaromscire A midi Jo
rinimum 2
Température maximum 36.0
moyenre diurne 30 0
wte la journée ; clair a
ore
24° 2
Ciel nuageux to
& h. du sctr.
Ec airs au sued Ar h. dumatin 3 4 Vovest
7 bh du sor.
Le baromérre est en hausse.
Un peu d’agitation sismique dans la
journée.
a
R. BALTENWECK
Prestation de sermen*
Ce matin a dix heures a eu lieu li pres
tation de ceemens de Mr Lys Latortue,
nommeé Substitu: du Commissaire dou gou-
vernement pres le Tribunal civil de ce
ressort.
Echo des “acultés de Paris
Sous ce titre nous lisons dans : « La Dé-
péche alucricnne » du 8 juilkt dern’er
lentretilet suivant :
Nous appreno:s avec plaisir qu’un an-
cien cléve du Lvcd: d’Alger. M. Henri Bru-
no, a cté regu avocir, A Paris, avec éloges
du jurv
Ce jeune homme gai vient d’avoir ving?
ans, a aussi obtenu, pour les deux examens
(av) oct 27 aandée) qu'il a présenies simu!ta-
nément aux Laneues Orientales !a men-
tion tres bien.
Toutes nos felicitations a la famille.
Mademoiselle Clée.ic Jérome
Nous avons aypris avec ncine la mort de
Melle Clelie Jéréine décédée samedi air
heures duo matin. C’ciait une jeune fille
distinguée et aimde. Son cadavre a éré
transféré sur la chaloupe trangiise en sa vil-
FEUILLETON DU « MATIN >
DU To aour 1908 (6)
ROMULUS
IV
Dins une torpeur profonde, Miragoane
était plongée -—— et Romulus aussi.
=: -_— ae
le natale de Petit-Goave ou l’enterrement
a eu lieu hier aprés-midi.
Nous adressons l’exypression de nos sym-
pathiques condoléances aux parents de la
jeune ct regrettée défunte.
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Francois Laveianet, Padére Paterson, Gré-
goire Obas, Malherbe, Philogéne Charles,
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ca Valére, Eléonore St Louis, Vve Boi-
leau St Louis. Mie Adéle Titus, Eupho-
nine Jn-Louis, Louise Placide, Cécile Pierre.
Lettre retournée a Vexpéditeur
Dv stinataire : Gal Ant. Lerov, Gonaives
Expéditeur : Paul Leroy.
Port au-Prince, ro Aout 1908
Corporation
des Arpenteurs-Géomeétres
Nous reecsvons la lettre suivante:
Port-au-Prince, le 6 Aout 1908
A Monsicur CLEMENT MAGLOIRE
Directeur du journal le Matin
Monore honoraire de la Corporation des
a drpenteurs-Géometres
Mon bien cher Monsieur et Colléyue-
Selon décision du) Conseil d’Adminis,
tration, jai Vhonneur de vous’ informer
que dans sa s¢dance du 4 du
Corporation a décide qu'elle doit aussi
pariager la dou'cur des sinistrés en se met-
tant eracieuscment a leur disposition pour
la reproduction des lignes de leur proprié-
té gu: auraient été effacées par l’incendie
et toutes autres opérations d’arpentage y
Te ativcs.
Agré:z mon cher monsicur et col'égue,
mes salutations distinguées
Le peésid nt ca Conseil d’ Administrat'cn,
* M. Awxcion.
a ee ne ee
La Maisou Martino et Ferrari pour
cause de liyuidation, met en vente, a
des prix modérés, le stock de meu-
bles qu’elle a en magasin.
tlle se tiendra toujours a4 la dispo-
sition du public pour les commandes
Dessalines, eux tous viennent régénérer ce
pauvre pays qui n’a jamais demandé qu'une
grice : c’est qu’on le laisse tranquille. Mais
comment cn arriver 12 avec des gens qui
vous disent ingénument : « Frére, sois
j de mon avis, rampe devant moi ou bien
{meurs ! »—
| Aussi, la terreur planait sur Ja Républi-
ue et l’épouvante était dans les Ames
ependant, 4 Miragoane, un homme érait
Cost {calme : Romulus. Il protestait par son si-
une aventure sinistre qne dé re entermé {lence contre cet état de choses qu’il dé-
dans les cachois de la prison de Port-2xu- | plorait. A part le commergant Etienne Tré-
Princes, mais en ce commencement de Pan-
née 1883, cette aventure-ll ctait plus cue
sinistre, elle etait tunébre.
Dix mois auparavant, vingt huit ci o-
yens que tout le monde connaitssait, aprés
avoir passé par lépreuve du cachor, du
secret et des fers, avaient é1é jugés ct con-
damnés i mort par un conseil spécial mi-
litaire et exécutes quatorze & St-Mare le 5
mai et quatorze aux Gonaives le 6 Mai;
parmi ces victiines on remarquait des horn -
mes comme Mathurin Lys, Mentor Ni-
colas, Maurille Laton:ant, Théophile Pa-
risien, Georges Hantgens, Mesmin Alexis,
Obrien jeune, Prosper Bellanton.
D’autres citoyens étaient en prison, d’:u-
tres en fuite : « Qui n’est pas avec moi est
contre moi ! » avait déciaré solennelle-
ment le nouveau Régénérateur. Depuis
“vier, on ne voyait
Romulus échanger
quelques paroles qu’avec le payeur de I’Ad-
minisirativn des Finances, M. Octave Mer-
lin, libéral Bazelaisiste, quoique fonction-
naire de |'Etat, commissionné par le Pré-
sident Salomon.
Ancien prix d’honneur du Lycée de
Port-au-Prince, Octave Merlin était lor-
gueil de Miragoane. It s’étaie attribad
une sorte de fonction morale consistant
‘A distribuer des plaisirs intellectuels 2 la
population qui, du reste, lui en savait gré.
Douce, suave et récontortante conso-
‘lation pour son Ame débordant d’idéal.
'Chaque fin d’année, il s’évertuait A met-
tre en branle les jeunes gens de la ville
pour la représentation giatuite de quel-
que piece e théatre plus ou moins réas-
sie. Il était d la fois impresario, acteur
de meubies de tout style et sur cata-
logue.
Port-au-Prince, le 6 Aout 1908.
Houvedles Btrangére
Derniéres Dépéches
Rome 7.— Le Marguis di Ru liri qui, a
diverses reprises a occupé les fonctions de
président du Conseil, de ministre de lIn-
tericur et de minisae des Affaires Etran-
géres est mort ici aujourd’hui des suites
d'un cancer du foie. Le défunt était mim-
bre de la Chambre des députés depuis
1869. Le gouvernement a décidé que Ics
funérailles du margnis di Rudini s> f-:ont
d ses trats.
ConsTANTINOPLE. — Les membres ds
Corps diplomatigue ont été avujouid oui
regus en audience par le sulran. Celui-e.
avait 4 ses coteés le grand Vizir et Troret
Terofk pacha, le ministre des Atfaiires
Etrangéres Sa Majesté a donné aux rm pré-
sentants des puissances Erringeres de ron-
velles assurances sur ses bouanes intentions
etelle a réitéeré sa ferme? résolution de
maintenir integralement la nouvelle cons
titution qui, a-t-clle déclaré, est son avu-
vre personnelle.
PRIEDRICHSHAFEN ( Wurtemberg ). —- A-
courant. Ja| Pres séure lorguemcnt consulte avec son
>
ingenieur en ch.f M. Duerr, le come
Zeppelin e donned Vordre de comenencer la
construction d'un nouveau bailon. Tl a de
cidé d’en construire deux enméme temps,
chacun dun modes different. La con: truc-
tion de ces nouveaux navires aériens com
portera diverses modifications sugytrécs
par la cathstrophe de mercregi.
Beruin. -- La prince héritier Frédéric
Guillaume a accepté la présidence du co-
mite chargé de recueillir les fonds pu:
'e comte Zeppelin. O.1 estime que le chit-
fre total dcs sovscripiions s’éi¢ve pour le
moment 4 40 ooo dollars.
Lonpres 7.-— Dix fonctionnaires muni-
cipaux de la commune de Milaend 2ccu-
sés de corrupiiln oni dé déclarés coupt-
bles aprés un proces gt aduré un mois
quoique les sommes extorquées par eux
SOicnt peu importantes. :
Suivie avec prand interés crea
rareté des cas de ce genre en Anck «i
trente avocats avaient été engagés orn’
ume que le cout du proces sers de ae
dollars. * 10.008
AUCKLAND ( Nouvelle-Zélande )
ville d’Auckland est déja gaiem oe
voisce en l’honneur de la Visite de la
te amcricaine, l’enthousiasme Vasans
grep lssant, le parlement s'est ajourné
jOurd’hui une semaine de fagon 4 ~
tre aux membres des deux chambres de
cousterer d La réceotion des visiteurs, .
_CuicaGo. -- M. John W. Kern le cm
didat démocra:: ala vice présidence des:
Evars-Unis arendu cet Apres-midi visi
v1 qrartter général du comité national &
imocratique établi dans l’annexe de !’sed
terium par M. Norman Mack, son Prégp
ent.
Bostun 8. —La canonniére « Scorpions
a quite les chaintiers de Charlestowa poar
Norful ca ete prendra des vivre
. prenara des vivres et me
mits oy. porr se rendre ensuite dans Ig
wate vendzeclicnnes.
,@uIcaco 8.~-- La Pillsbury Washbam
iicur Mill Company une des plus grate
dos naisons de grains du monde Capital-
s-- 45 muilions de dollars ses opérations
Wissirca Mass 8. - D’aprés les noe
Velies regues ici au sujet de iacendie qui
west déclar! jeudi & bord du vapeur Pre
aalcr faisant les voyages entre les ports ds
nic Winnipeg, 8 persoanes ont péri.
St-PitessourG 8.— Le Rech relate que
da rer Juillet 876 personnes ont été com
damnes ao mort.
Loxpres 8 Les exportations poser
Jur fcr ont diminue de dollars 33-733.008
ct tes importurions de 26 162.500.
a
Pants. Rene trangaise : 96.35.
Havee. Campeche Haiti Cap bichese
25. .
Panis.— L’antimilitariste Durupt <
22 moment de Vincident de Draveil sea
incité Ls militaires Ala révolte a été com
damne par la Cour d'Assises de Versailles
i iro’s ans de prison.
Clest ce soir que doivent comment
ics effets du lockout organisé par les enue
prneers des trivaux ublics de terrae
mens. Oa croit que les deux tiers
wmicnt des chantiers se fermeront.
M. Marchal, gouverneur de 3¢ cla
principal et chef Worchs re, Il se tuait:jeus> homme répondit au salut condi
pour ainsi dire a la sich-.
falla:t-il pas « combattre po r le triomphe
de l'art 2» Et puis, il ne pouvait pas !aisser
rompre la chaine de la tradinon. Il se rap-
pelait qu’enfant, il avait vu la jeunesse
de jadis représenter le Cid d-:vant Mira-
goine frémissante. Et quels acteurs! M.
Constant Gentil jouait le ré!- de Rodri-
gue, M. Saint-Macary Fauché, celui de
Don Diégue. Quant a Chiméne, une dé-
licieuse jeune fille s’était dévouée, Made-
moiselle Victorine Mauclerc — qu’on peut
voir encore, de nos jours, Vestale incom-
prise, trainer ses restes dans les aveuglan-
tesrues de Port-au Prince, hélas! Sic tran-
Sit...
Ainsi, Octave Merlin é:ait Porgueii dc
Miragoine. et pour cette raison Romulus
Vaimait. Mais comme le jeuae homme
était assez dédaigneux, !es relations entre
lui et Romulus turent lentes 4 venir.
Ccpendant eles vinrent.
Un jour, du temps qu'il était commis-
saire, Romulus se prés-nta « en personne vr
4 l’Administration des Finances, pour une
réclamition relative 4 la « feuille » de la
Police ; Merlin, sins doute absorbé par
des prévcupations litéraires, ne se souvint
pas du nom du Commissaire de police, er
ne tenant pas a lui faire de la peine en
lui laissant voir cet oubli injurieux, le
Mais me lui} gs. Lyi adressa, par cette métaphore :
--- Eh bien, vivux-tigre, dit-il, com,
iment aiicz vous ? . |
Romulus rayonna comme sil ves,
dapercevoir le Paradis. Etre appelé via
ligre, Cest-A-dire vaiilant, brave,
par un jeune homme si instrult,
douccur ! .
Depuis lors, Romulus et Merlin dew
rent amis, et l’on peut dire que che
jour, le lien qui les unissait s
davsntage. .
En ces heures sombres du_ mes
mars 1883, Merlin était be seul éue
qui Remulus échangeait des on
gies - et les idées que Merlin pa
Vancien Commissiire étaient de nat
étre plutot fa ales Ace dernier. le ow
Merlin avait eu l’esprit gat pat,
Ganentalisme de U'Histotre des .
ct 'e philo sophisine risqué de lt derail
manicre de Victor Hugo. I était sensi
. '
a ladéclanaion et par conséquent OP.
vu de tout sens critique. Au ite
né des débais de la Chambre de Rast
fut conqguis de boane heure x
sisMe -er Bazelais .
isme. Quand Boys : arabe. .
en pleme trioune de ta se, 2
i un point de perfection 208, sg
dcevoir transporter son libéralis™e adr
rain de la discussion sur celai
————
——
2, Colonies a 608 adupis 4 la retgaite ger sa
| Pee Gisrd, membre de lAcadémie des
iE 5 Gian jen député républicain est de-j
S,atHe ( France ).— Mr Wil-
Laight de Dayton Ohio a exécuté
M ard’hai avec son afroplane wae en;
Ki de 5 kilometres et demie en 17 mi-
-¢, L'aeronaute américain semblait étre
jerement maitre de sa machine: L’as-
‘on d’aujourd hui met fin aux doutes
crimes tant en Amérique qu’en Herope |
gar ce qu’étaient capables de faire les fréres |
‘Waght.
rBaxzyone. - Jean Rall. Vanarchiste es-
od condamné a mort le 14 avril der-
per pour’ divers attentats et complicité
USINE A GLACE
DE
Port-au-Prince
b
Nous avons ‘honneurd’aviser notre
Clientéle tant d-- ia ville que de la pro-
Vine qa partirde Mardi 11
)oouvan'. ' prix da la glace est tixd a
Cing centimes !a livre.
Port-au-Prince, le 10 Aont 19038.
) VENTE
AU-DESSOUS SE LA MISE A PRIX
. | Ka vertu: 1° dune obligation hy
dans plusieurs affaires de bombes & la Dy- | nécaire souscrile par Moncieur r po-
uamite 2 eé exécuté avjourd’hui. . lic Mérentis en qualita
Accktaxp. -- La flotte américaine, com- |
undée par le contre-amiral Charles Sei
Seerry, a été apercue au large d Auckland | yy,
qaarre heures.
Coxstantixs, — Une novveclle secousse
smique qui s'est fait sentir hier soir 4
ving 11 terreur des habitants ; p!usieurs
Mineub'es Ebraniés par 'es secousses pré-
ddentes se sont écroniés . plusicurs en-
pnts evropéens ont été bles-és part chate yy cara procéid, le mercredi 12 Aout
on plofond : deux ou trois auires S| Geat,â€a onze heures di: matin, en
bes ses léperes se son’ produites OM aT Peétude et par de ministére de Me Ed-
in mais elles n’ont pas fait de victimes. mond Oviol, notaire 4 Port-au-Prince,
Wasiscrox.— La question de Hond»- 5 j;, vente & tout prix @’un emplace-
Best ence moment contre les mains du inent sis a Fort-au-Prince, rue du. Ma-
dare Etat Root : tons ies paprers et) gin go | Etat, Ne 137, de fa contenan-
a correspondance relatifs au rerralt de Ve- ede quinz2 pieds de fagade sur cent
uatur du consul américain 4 Ceibi par uate viug!s pieds de profondeur en-
esident Davila et au refus de celui-ci semble des constructions qui y existent
| Maximilien Laforest et sou collégue,no-
taire a Pot-au-Peince la 2b janvier
| 1895, enrezistrée ; — 2°de deux juge-
ments rentus par le Tribunal civil de
Q décembre 1907, enregistrés et signi-
ties.
Pa
tevenir sarsa décision sont entre les ‘bornd au nord par Me Vve Alired Viaa, |
was du Secrétaire d’Etat. On croit que ay sud par n tour d’échelie on égout
gouvernement americain ninsistera Pas commun de deux pieds et demi et par la
la réinstallation de son consul 2)
pia si le Honduras s’y refuce. 2!
es abeciRR en tae fam, DAM Glawon ot Nae
1} parla dite rue du Magasin de I’Etat,
a os gernando Goa \te] au surplus que le lit immeuble se
us de mai dernier Le président reste en Pore mte nt a et comporte,sans en rien
: 5 . e exceinter ni reserver.
Siok jusq ’2 ce que son successear ait A la reqeée de Widow Duranty
_ . _ jand son ,négocianta, demeurant et domi-
Pysee Les journaux d Indo-Chine si-| gilids A Liverpool, ayant gour avocat
puent wne recrudescence de la piraterie. ' Ne Solon Mc: ay.
bis chinetas Haiphony raconte que les pi-; Contre les Jemoiselles Alice et Mur-
aac ont wé le maire du village guerite Mire utié, propriétaires, demeu-
Md Chiem trop zdié contre eux, pa-
nal. Le Z r rant et domiciliées & Pacis.
oe malheureux fut décapité dans sa/ Pour tony renseignements s'adresser
saas d’aifleurs que le village fit av- |
. a Me Eimond Oriol, notaire déposi-
ne catative pour le sauver ; les mémes hier ,
“Is Captarérent cnsuite un riche fer-
= dams la district de Lamboc. Ils saisi-
, seement sa femme et les torturérent
avoir pillé lear maison ces audacieux |
ropriété de Mme Vve_ Blancaar!, a
cat soussigné.,
Port-au-Prince, le 8 Aodt 1308
' (Signé ) Soron Mitxos
% v it inane de la milice indigéne -aexcsex-rwae:. ms -
iasultisante et absolnment im- .
. wl" intervenir et si par hasard elle Photograp hie ae
swent.ils lui livrent bataille. Artistique
le de pirates forte d'une cen-
. wisn? blessé trois miliciens dans
ee
= ee
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J. M. NUPLESSY
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oe oe
te du pouvoir 3 mzin armée, Mer-
on f qonna pas la peine de rien ap-
1 41 sé mit tranquillement 4 se
alutte par les armes. Et com-|
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‘
tenant Romulus parler. soi
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‘| au-Prince, aux gens des autres loca-
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Venez essayer !
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(A suivre )
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tcur légal des bieus de ses filles Alice:
Margaeiite Mérentié par devant Mes
Port-av-Prince les 19 décembre 1899 et.
Vest par le difégont et la propridte de |.
taire du cabier des charges, of 4 lavo-
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jour & 6 heures due voir pour Curagao, 10s la science constituent des agents
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mercredi le 12 courant. _ 'tanve, asthme, épilepsie, dilatation de les-
Nt partira jeudi matin 4 midi précis ;tomac, diarrhée chronique, ictere, troubles
pour Kingston. _jfonctionnels da cocur, artério-sclerose, im-
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Las personnes désireuses de voya- | que des é:ats morbibes tels que : anémie,
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