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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00396
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 6, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiame Année, N. 408.
a ne eg
= ee ee
Le Matin
QUOTIDIEN
———
ABONNEGENTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mors. .
DEPARTEMENTS
ETRANGER........) Trois Mois. .
Se
UNE TOUTE PETITE QUESTION
M.leD' Nemours Auguste met gé-
aéreusement au service de la cause !a-
tine son vigoureux talent et son indé-
Mable intelligence des questions gé-
eirales qui conditionnent l'état des
G@érents peuples. A ses qualités na
terelles, il joint. pour la commodité
@ débat gu’'il soutient, de trés fortes
@asidérations sentimentales, et j’ai
me vague idée que la campagne an-
onne lui a plutdt fait mal qu’el-
we lui parait devoir étre funeste a
ir national haitien ; e* alors il
parler son caeeu:, et comme il
fatreés chaud, il n’y a pasde doute
qvil arrive 4 entlammer bien des con-
Vetions instables et qu'il réussisse
min faisant 4 collectionner une
ane quantité d’adhérents impulsifs
tout préts 4 communier avec lui
dans l’apothéose latine finale, dont
lement sera faite sa péroraison.
Je jai paraitrai peut-étre en cela
inférieur, mais je crois que l’in-
tervention du sentiment dans les
qvestions de cette sorte ne peut qu’al-
rer la sérénité dont doit s’armer
Thomme qui se propose de s’éclairer
“déclairer les autres sur les choses
seat importantes que celles qui se
‘Matachent 4 l'état social, surtout lors-
qe le but proposé est de détermiuer
uae Orientation sage et de la conve-
Bence d un« petitpeuple arriéré, retar-
ce ieee refuse de dire, avec mon
ur, « & marche lente » en
Meadant quill me soit bien prouvé
Fe zoos Marchons... autrement qu’a
Fe veux nullement dire que ls
. n’apporte dans le débat
*gumentations qui d’ailleurs font
oneur 4 son esprit de recher-
Mais je dis que les arguments
Wennentau gré de ses sympa-
Une peut pas penser sérieusement
diverses citations qu’il a fai-
établir le manque de culture
» 0a l’ab ement dans
da niveau intellectael et mo-
aos poneible de trouver, sans
e G. 4.
Trois Mois. .
Pour tout ce qui concerne l’Adroinistration au Journal, R
RT ne
Dirgcreur :
Glément
« 3.60
« 6.
REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.
tibles d’établir le contraire, telles que |
celle-ci :
« Tout le monde sait lire en An-!
gleterre, et tout le monde lit. II n'est,
pas de petit savetier de village qui|
n’ait sa bibliothéque ou du moins}
quelques livres sur la table de son
parioir. Il faut bien en excepter Ja bas-
se classe de Londres, mais c’est |Aa un
peuple a part et qui ne sq retrouve
dans aucuif autre partic du pays....
Tout Anglais 4 une bibliothéque ; de
plus, if est généralement abonné a
une bibliothéque publique qui lui four-
nit, pour la somme d’ane guinée par:
an, autant de romans gu’il peut en di-
gérer. » ( Max O'Rell; ) ou encore
cette autre qui concerne le peuple
américain : e
« On trouverait diffictlement un hon:-
me dans la Nouvelle-Angleterre qui
ne sache monter acheval, conduire
une voiture et soigaer lui-méme son
cheval ; niun clergyman, un avocat
ou médecin qui perdant sa profession
ne puisse subvenir 4 ses besoins par
un travail manuel. De méme, d'un
autre cété, on trouverait difficilernent
un fermier, ou cOmmercant, qui ne
soit plus ou moins, un lettré ou un pen-
seur. Non seulement tous sont capa-
bles de remplir leur devoir politique
de self-government, mais tous ont
tant soit peu tdéalisé leur vie. » ( Miss
Harriet Martineau. ) ; ou encore catte
autre :
« La feedaine est presque inconue
en Aaogieterre. L’Angiais est vertueux
ou débauché, le plus souvent vertucux,
parfastement vertueux. » (Max O'Rell).
Que aous voila loin des tirades su:
la tendance naturelle des Anglais «vers
des objets bas et mesquins! » Quant
aa charme des relations et fa sociabi-
lité qui sont l’apanage incoatestable
des Latins, nous y revieadrons.
Pour le moment, je voudrais par-
ler de choses plus sérieuses et je suis
mis a l'aize par la lettre Neo 5 du Dr
N. Auguste, ov je lis :
« La condition premiére ( de la si-
tuation industrielle et commerciale )
autres citations suscep- est la possession de la houilie ; et tou-
"adresse
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
Magloire,
[te la philosophie du commerce et de
|Vindustrie se résume dans ce tableau |
les réserves de houille:
qui donne
dans les ditYérents Pays :
Am. du Nord
Allemagne 280
« «
Anglet. etirlande193 « «
Russie AAD « «
France 19 « «
Autriche 17 ‘ «
« Les chiffres bien expliqués réser -
vent des surprises 4 ceux que leur in-
géniosité intéresse ; et si j’envisage ce
double rappors: que 40 millions de
Frangais et d’Anglais pioJuisent, les
premiers, avec 40 millions de tonnes
do houille, 9 milliards 4/2 d- marchan-
dises,‘les seconds avec) 180 millions de
tonnes, 19 milliards, - iten resscrt que
LE
ra Monsieur arthur ISIDORE, 45, Rue Roox on Bonne-Fei.
rt
Jeudi, 6 Aoat 1908:
NUMERO 4 () CENTINES —
Les abonnements partent du 1 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Or, je veux bien accepter, avec le
N. Auguste, que 40 millions de
Frangais, a aide de 40 millions de
tonnes de houille, aient produit 9
661 milliards tonnes; milliards 112 de marchandises, (1) et
que 4) millions d’Anglais, 4 l’aide de
180 millions de tonnes de _ houille,
aient produit { milliards de mar-
chandises ; mais, avant de convenir,
par une simple operation de régie
de proportion, que le Frangais pro-
duit alors le double dece que donne
Anglais, je voudrais savoir pourquoi
40 millions de Frangais ne _ produi-
sent que 4 millions de tonnes de
houille alors quedans le méme temps
40) millions d’Anglais en produisent
180 millions ?— A _ moins que j’aie
mal lu, il me semble trouver cette af-
par tonne de hou'lle le Fra:¢ i+ produit / fir cation sous la plume du Dr N. Au-
le double de ce que donne | Anglais... | guste.
La France consomme plus ‘fe houil- | Le lecteur, qui lit sans attention et
le qu’elle n’en produit, |’ Angleterre ‘sans profonde analyse, pourrait étre
en produit plus qu'elle n’en consomme. ;tenté de dire que les réserves de
La conclusion s’impose. » -houille anglaises étant plus fortes
Certes, la conclusion s’impose ; le; yue celles de la France, il est tout
Dr N. Auguste en a tté une a sa fa- juste que celle-ci produise moins.
gon et que nous venons de voir; je|Oh! commeil se tromperait! Le
viis en tirer une autre qu’il a un peu ‘fait pour la France d’avoir une réser-
négligée. ‘ve moins forte que l’Angleterre ne
Mais tout d'abord, laissez-moi com- peut établir qu'une chose: c’est que
pléter par une remarque la liste la réserve francaise s’épuisera plus
des yisements houillers qu’il vient | vite, et c’est tout.
de donner. Il n’a pas mentionné te, Mais cette réserve existant, on peut
Jopon au nombre des pays qui « pos-|lexploiter 4 outrance. Les mines de
sédent la houile. » Or, je lis dans un houille ne sont pas, en effet, comme
auteur ce qui suit - \les mines métalliferes pour lesquelles
« La production de la houille est en ‘il faut « aménager |’exploitation, en la
pleine croissance: de 3 millions de, calculant sur les moyens de _ recher-
tonnes en 1893, elle s'est élevée en, che du filon ;il n’y a aucune néces-
1900 4 7.400.000.... La mine Ja _ plus/sité naturelle et technique de régula-
importante est celle de Miiké, dans le'riser et de modérer |l’extraction. On
voOisinage de Nagasaki: 5.000 ouvriers, | peut puiser presque indéfiniment »,
plus de 2.000 tonnes par jour. » (G.|car c’est un produit « que I’on trouve
Weulersse. » par grandes masses dans le sol, dont
jl y a mieux: le Dr Nemours Au- toutes les industries ont besoin et
guste a omis également 'a Chine ; or|qu’il faut p-rpétuellement se proca-
sait-gn que «ses bassins houillers sont! rer & aouveau..... La production de
30 fois plus étendus que ceux de !'An-|ia houille n’a d’autre limite que la
gleterre », et qu’u seul de ces bas-/| puissance méme des moyens d’extrac-
sins, «celui du Honan, a une superfi- tion dont on dispose. » (2)
cie de 53 000 kilométres carrés? «
On ne manquera pas de m'objecter
que les bassins chinois ne sont pas’
en exploitation et que, dés lors, il n’y
(1) Marchandises de luxe, et par conséqueat
ayant beaucoup de valeur par elles-mémes.
i Malgré la différence des réserves éau-
m
avait pas lieu de les mentionner. D’ac- ées par Mr le Dr N. Auguste, la produc-
cord. mais alors, la « conditio2 pre tion de la houille, boar 1 année 1904, a attelat
miére » n’est plus la « possession ° i
suai oe peoaedoas†daly: oratories af†Mia
On le voit, extraction méume de la
houille, sur laquetle le Dr N. Auguste
sautea pieds joints, constitue um mou-
vement industriel de premiére impor-
tance.
Dira-t-on que la France se conten-
te de produire ce dont elle a besoin
et qu'elle se console, par d'autres
avantages, dene pas exporter dd la
houille? [1 faut avouer que l’'argumen-
tation ne pouverait rien en faveur des
Francais ; bien au contraire.
Mais ce qui est fait pour étonner,
c'est que —et le Dr N. Auguste nous
le dit jui-méme,— «la France con.
somme plus de houille qu’elle n’en
produit », ce qui la constitue en de-
ticit de production.
Queigu’un peut-il expliquer cela ?
Que la France posséde dans les dé-
parteinents du Nord et du Pas-de-Calais
les iimmenses bassins houillers que
Von sait et qu'elle n’arrive pas a pro-
duire la quantité nécessaire pour st
seule consommation ?
La question est d’autant plus inté-
ressante que, en dépit qune telle si- Nécrologie
tuation, on veut que le Frangais pro- Nous apor de Locvertu
; . , prenons la mort de LQUVERTURI
duise «le double de ce que done pg icor, devéde ce matin 13 heures, A I Age
du Nord et du Sud. ;
Le Secrétaire d’Ecat de l’Intérieur dé
sanctionnant
transport des denrées ct marchandises ;
ges Gentil a titre de ferme pour 50 an-
nées, des terrains du domiine national
situés 4 Boutilliers pour I’érablissement
d’une station climatérique et d'agréments
L’urgence demandée_ par M. F. Marce
lin pour le contrat Swhedersky est rejeté
par la Chambre 4 une écrasante majorite,
et le contrat a été envoyé 4 Vétude d’unc
commission spéciale, composée des Députés
A. Bouchereau, Edner Hyppolite. Fidélia
jeune, Narcés L conte, Xavier Gilles, J.
Jeannot et M. Morpeau. .
La nomination de cette commission 2
fait l'objet de vives discussions auxquelles
prit part toute la Chambre.
Puis la séance est levée.
VAuglais », et que Von fait tenir dans | 4. 5 ans. Ses tunérailles auront lieu de-
le inouvement industriel de la hou- . ‘Eolise S
ille « toute la philosophie du com- Joseph. 1 8 heures, en I'Eglise St-
, trig t oseph.
merce et de l'industrie! » Condoléances aux parents du défunt.
Comme M. le Dr N Auguste a rai-|
raison de dire que « tes chiffres bier |
expliqués réservent des surprises
ceux que leur ingéuivsité intéresse ! »
Loterie de Port-au-Prince
Au profit des Pompiers Libres
GARANTIE PAR GeEorGES Cohy
Tirage le 16 Aotit 1908
Ser E I
| S00 billets a une Gourde
10 Lots Gagnants
__ r lot a P. 7o
1 lots de
G. 25
3 lors
30
5 lots a P. 5
Chambre des Députés P10
Tout de suite aprés la sanction d’un
procés-verbal, le Secrétaire d’Erat des fi-
nances fait le dépot d’une Loi sanctionnant ‘
un contrat passé entre l’Etat_ et Mr Swhe- | Exxtst Gormans, Pact Srempec. .
derskhy concédant a ce dernier te privilege! Our trouvert les billets de la Loterie
exclusif de l'importation et de la vente du! aux bureaux du Matin, 45, Rue Bonne-
tabac, moyennant une redevance égale ij For, 45.
la moitié des bénétices nets de l’entreprise} N. B. Le tirage de la Loterie devant
a verser 4 la caisse publique et I’établisse- | avoir heu bientot, ies personnes qui n’ont
ment de trois champs de culture de tabac | pas payé leur billet sont prices de le faire
avec séchoirs et tous autres matériels ré-! au plus tot.
25
Les Administrateurs :
FEUVILLETON DU «¢ MATIN »
DU 6 AOUT 1908 (3)
ROMULUS
Lors de latentative de suicide de Ti Bita,
cCest 1) encore quiledt tallu voir notre
commissaire !
Ti Bita, ancien canotier du port, dégou
té de la vie, avaitcu « l’inconséguence »
de se peadre ; secouru 4 temps, ‘Ti Bita
dut revenir 4 l'existence. Romulus, le ré-
primanda sévérement puts le fit con-
dure en prison.
— Refratchissez-le, sans soulever son or-
gueil, ordonna secrétement Romulus A ses
ts.
Et tout le long de la route, des cou
de ceco-macaque appliqués au bon endroit,
firent comprendre 4 Ti Bita 4 quel point,
il avait été « inconséquent .»
Enfermé dans ua cachut, le malheureux
se vit mettre les deux pieds aux fers — tout
cela pour lui apprendre & vivre sans doute.|le commandant de la Place, jouissait ; i!
Ainsi procédait Romulus a I’égard de ses|écoutait chacun des deux en particulier,
administrés— pour leur bien. [ne décidait rien, et ainsi croyait gouver-
ner admirablement.
Donc Romulus et Coyo étaient ennemis
Coyo, esprit inquiet, « veillatif »,
disais, ne v ¢ pas entendre
si les siens étaient
S atrangeait avec les commergants impor-
petites contrebandes en dehors de la doua-
ne, de petites contrebandes « sur les aileso,
comme il disait.
« Histoire d’aider le commerce, ce pau-
vre commerce nationatl !... »
Ah ! ce Romulus. comme il savait vous
trouver de ces formules patriotiques et
géndreuses lorsqu'il prenait son bien par-
ticulier dans Je mal général. C’éraitdéji un
homme d’aujourd’ hui.
Cependant guelgu'un le penait + c’était
le chef des inouvements du Port, Coriolan,
plus connu sous le nom de général Coyo.
Romulus et Coyo ctaient énnemis mortels.
Cette division était l’ceuvre du comman-
dant de la Place dont c'avait été le pre-
mier devoir en s’installant dans ses fonc-
tions.
De cette fagon, Coyo passait son temps
4 lui dénoncer Romuius, et de son cété,
Romalas s’évertuait a accabler Coyo. Lui,
Comme a otic br ¢ les bénéfices
> o’il tirais sa .
( « svintages a i sine mortels
partis dans les départements de l'Ouest,
pose 4 son tour deux prcjets de loi, l'un
le contrat passé entre l’Etat
et Mr Léon Nau pour | é:ablissement d’unc
ligne de chalands 4 vapeur on remorqueurs
sur l'Arttbonite et ses affluents pour Ie
— l'autre faisant la cession & Mr Geor-
mettre de'vivre, lui et lessiens - et vous savez
nombreux ! - Romulus
tateurs de la place pour faire avec eux de
Chaque fois qu’il
recélant dans ses
non déclarées, Romulus trouvait
d’avoir une
tablement ce
au Pont— & deux lieues de
4 ce pauvre
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
Mercrepi 5 AOUT
Barométre 4 midi
minimum
Température marimum
s'est éclairci apres 5 h du soir.
Orage au sud vers 1h. de l’aprés-midi.
Quelques gouttes d’eau entre 2 h. et 3 h.
du soir.
Couronne lunaire.
Rosée ce matin 6 Aoat.
Le barométre est un peu remonte.
R. BALTENWECK
a oe ee
een
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
Paris 4.~- Le Président Falliéres est ar-
rivé ce soir et a été recu avec le cérémo-
Fallicres prési-
dera le conseil des Ministres cui doit dis-
Vigneux
et selon toutes probabilités les mesures a
prendre contre la confédération générale
nial d’usage. Demain M.
cuter les récents événements de
du Travail.
Paris 4.— On fait remarquer 4 ce sujet
ue le nombre de ces membres n’est que
de 48 et que pour que M. Brisson donne
suite 4 leur demande, il faudrait qu'elle
SOIt Signes. par au moins 248 députés.
Des dépéches des principales villesde Fran-
ce disent qu’a l'exception de quelques mi-
neurs tous les ouvriers travail ent comme
d@'habitude
Le « Temps » public aujourd hui un ar-
ticle de fond dans lequel il demande au
gouvernement de dissoudre la confédéra-
tion générale du Travail.
Constantine , — De nouvelles secous.
ses de tramblement de terre ont ¢&té res-
parler de « djobs », si ce n’était de com-
plicité avec la douane entiére, dans un par-
tage ¢quttable. Tandis que Romulus, hom-
me de probité, était contre de pareils mé-
faits ; il flétrissaic du reste énergiquement
ces partages éhontés d'un argent qui appar-
tenait a4 Ja nation. Romulus eérait parti-}
san des petits « djubs » pratiqués en de-
hors de la douane sur les marchandises
non déclarées et habilement cachées dans
les cales des prands voiliers venant des
Etats-Unis ou d’Eurupe, gu’avec son con-!
pe,
cours, les commercants enlevaient la nuit
dans des canots Coyo gui avaitvent de ces
gentillesses, s’arrargeait pour prendre Ro- Vous m'outragez
mulus sur le fait, et Romulus n’ignorait fonctions, parce que je Surv
pas les intentions de Coyo averti qu'il C'est trés bien, vous allez me
Ctait par ses propres agents A lui dévouds
que Coyo avait chargés de le surveiller.
une chose bien simple.
avait en rade un navire
ncs des marchandises
moyen
uerelle avec Coyo, et indubi-
ui-ci était envoyé aux arréis
la ville !
— Coyo, sachant cela, direz-vous,
Romulus fit
vait qua éviter toute affaire avec le | sait de rédiger
commusssire.
Si vous croyes qae cela lui était facile,
yo
Romulus arrivait, et de bat en bdisac
761, a°/*
21. 5
32.4
moyrnne diurne 26.7
Le ciel couvert presque cute la journée
senties au cours de I'a
seulement dans cette ville
Sonkahras, Philippeville, An’
Bizon. ,
Une maison s'est effondrée a
tuant Cing personnes ct blessane
tres, Iusqu’a présent, ces
les seules que les autorités
été victimes du tremblement de
Bone. - Deux violentes secouanss-
tremblement de terre ont été
ici ce matin 42h. 25. Les habicenss am
ce pris de panique, mais on ne signgeét
¢ victimes ni des dépits im ’
Paris — Une délégatios de Steen
s‘cstrendue aujourdhui 2a minister
VIntérieur pour remercier Mr Cig
de la sympathie témoignée 4 leer 6
par le Gouvernement francais. Mr C
ceau a répondu en remerciant M.
auquel il a assuré que les jeunes tees
vaient compter sur l’appui moral da ge
vernement frangais.
Bexiin.— Des nouvelles offictelles &
Constantinople disent que tout ext caine, .
les autorités turques et les chefs de &@
rents comités taisant tous leurs efforts
qu'il ne s¢ produise pas de désordtes
les parties du pays, of ona ew sureerd
se plaindre d’anciens hauts fonctions
en Macédoine.
Il y a un tort courant d’opinion comm
les étrangers, qui jusqu’a présent cccapelt
des hautes fonctions. On considése qe
leurs services ne sont plus nécesssise
on demande a ce que ces fonctionssies
soient rappelés par les gouvernements és
pays auxquels ils appartiennent.
STUTTGART 5.— Le Ballon dirigesble &
comte Zeppelin, d’une ascensign
cée hier descendait ce matin 4 >
gen, pour y faire quelques A
quand fut complétement détruit par &
poudre. P
Lonpres. - D’aprés une }
enéve 4 1’ Exchange telegraph C®, be
tan de Turquie aurait été lundi sotr f
d'une tentative d'assassinat commis ¥
un petit fonctionnaire du _ palais, ec
immediatement arréié. Le sultan oe fae pas
bless. .
Hetstncrors.— La nouvelle Diete foley
daise a été ouverte aujourd'hui avec le oe
rémonial d’usage.
Paris.— Rente :
tere, s
96.35.
s'écriait comme un forcené en paseant gala,
,du chef des mouvements da Port :
_— Faites attention, général Coyo, on lt
mon, .
' — Pour que cela far, FAUT QUE as
debout .
— Vous me dites foc ! Voila que we
me dites for Aprésent ! .
— Mais je suis tranquillement assia,
ne puis donc pas...
— Aloss, mmenti !
— Je nedis pas ga. ;
— Vous me dites for, pais Woe.
traitez de menieur par dessas | ry
ans l’exercice & J
cille wat -&
Et Romalus se rendsit inconay
‘Bureau de la Place et réclamsit "
d’arrét au Pont contre Coye, re
cause de brutalité. » — .
— Secrétaire, écrivez Vordse ya
puis apportez-le moi pour qe¢
disait placidement le com
Place, qui savait ce qu'il
aire, qui
tendre et bacol de de Myril, SaN
sm pias belle
dre en question et Coyo pout 8° Sie
poser ade pires kB
t. tte lenale, fi
‘+ ie Président de la République arriva!
Degir a Paris. Il fut reca par tous les.
“teres et sous-secrétaires d'état actuel-
tprésents. |
conseil des ministres ce matin rév-'
Acte de Vente
A Mme Vve Pas
As . =
A ° 9 é d nc de M. Fale ¢ . ° —
ss TBlyste sos pastes y assistaient a Zuléma Lorquet, ;-ropriétaire, demeu- = e: , =
fon de MM. Caillaux et Barthou, than ect domicitien en cette ville, ce = ss CREME Recomemandis pour ‘ =
10: ° ° . ° . ( st ace ’ : °
president de la république entretint le Hert Lenuy. profettaind dene iy | BLAACHIR, ADOUCR PP &
0 il de son voyage dans les pays scan-| pops. Pra prop 6, demeuran = POUDORE . i VHLOUTER :
Reval. Le conseil s’occupa ,,.. ate ince et domicilié au Cap- |S Ge peas Gu vieage ot ces mains Ft eo
an induemnents de Draveil. Mi oaien son mandataire verbal, 4 ce = SAVON <0" ange 8
enceat exosa les fairs < les mesu- PTs propriété fonds et batisses,sise | SS ae °F : rai 48 keg 3) =
ms prices a la suite de ces incidents,’ = fen cette ville. a l’angle des rnes du ee a Oe ee Oe Oe ee
,M Raau remit au président de la Ré Magasin de I'Etat, mesurant 21 vieds < ©
se un rapport sur le fonctionne-
pa des caisses de crédit agricole mu-
gel et sur les résultats obtenus en 1907.
M. Viviani fit part au conseil de la dé-
ifaion prise par les entrepreneurs parisiens
les chantiers A partir de samedi,
Ls fin de la délibération a été consacrée l’Etat.
jl'examen des affaires courantes.
ly aeu de violentes secousses de trem- LED
Nement de terre dans la province de Cons-} Mme Pétion Moscova
watine. On signale plusieurs accidents et Née Ltoxte ARTeaup.
des considérables.
Nancy ayant chomé lundi sont avisés que
pr décision du ministre des finances les a-
teliers seront fermeés pendant 48 heures.
Le Havre.— Cacaos Haiti 43/70
Anis aux Sipistrés
la Commission chargée de répar-
tr les cing cent mille gourdes accor-
Ges per le Gouvernement, a titre de
eecours aux victimes de: derniers in-
@eéies de Port-au-Prince. porte a la
issance des intéressés que des} Ph
local du
h, les
de cha-
semaine, afin de recueillir Jeurs
»demeures et autres renseigne-
Mais propres & lui faciliter la tache.
Pour éviter les encombrements. elle
Poctdera par quartier, et commence- | te
‘partir du Mercren’, 5 Aout, par
Pax comprisentreles Rues de la Réu-
won et de la Révolution,
Port-au-Prince, le + Aout 1908
Le Président ile la Commision
LEon NAU.
hy fi
Trasatlantique
steamer QU PO es
rend: edi ‘QUEBEC est
sur la rue du
Cap-Haitien
Ancienne —Sous-Maitresse_ d’études-internes
au Lycée National de demoiselles du Cap.
Ancienne Directrice d'une école primaire
de Port-au-Prince.
Sage-femme diplomée de ]'U-
niversité d’Haiti.
Anisenne assistante, Surveillante a la
Maternité de Port-au-Prince.
Offre ses services 4la population de
Port-au-Prince.
Consultationsfle matin de 7 4 8 gratis ; les
mardis et vendredis. Quartier de V' Exposition.
otographie
e Artistkyue
J. M- DUPLESSY
120, Rue du Centre, 120.
(Entrela Pharmacie Biyard et l'Hd-
| Communal ).
( TRAVAUX DE TOUTES SORTES 8'°R
SOLIO Er PLATINO. ) ‘
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M.leD' Nemours Auguste met gé-
aéreusement au service de la cause !a-
tine son vigoureux talent et son indé-
Mable intelligence des questions gé-
eirales qui conditionnent l'état des
G@érents peuples. A ses qualités na
terelles, il joint. pour la commodité
@ débat gu’'il soutient, de trés fortes
@asidérations sentimentales, et j’ai
me vague idée que la campagne an-
onne lui a plutdt fait mal qu’el-
we lui parait devoir étre funeste a
ir national haitien ; e* alors il
parler son caeeu:, et comme il
fatreés chaud, il n’y a pasde doute
qvil arrive 4 entlammer bien des con-
Vetions instables et qu'il réussisse
min faisant 4 collectionner une
ane quantité d’adhérents impulsifs
tout préts 4 communier avec lui
dans l’apothéose latine finale, dont
lement sera faite sa péroraison.
Je jai paraitrai peut-étre en cela
inférieur, mais je crois que l’in-
tervention du sentiment dans les
qvestions de cette sorte ne peut qu’al-
rer la sérénité dont doit s’armer
Thomme qui se propose de s’éclairer
“déclairer les autres sur les choses
seat importantes que celles qui se
‘Matachent 4 l'état social, surtout lors-
qe le but proposé est de détermiuer
uae Orientation sage et de la conve-
Bence d un« petitpeuple arriéré, retar-
ce ieee refuse de dire, avec mon
ur, « & marche lente » en
Meadant quill me soit bien prouvé
Fe zoos Marchons... autrement qu’a
Fe veux nullement dire que ls
. n’apporte dans le débat
*gumentations qui d’ailleurs font
oneur 4 son esprit de recher-
Mais je dis que les arguments
Wennentau gré de ses sympa-
Une peut pas penser sérieusement
diverses citations qu’il a fai-
établir le manque de culture
» 0a l’ab ement dans
da niveau intellectael et mo-
aos poneible de trouver, sans
e G. 4.
Trois Mois. .
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Glément
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REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.
tibles d’établir le contraire, telles que |
celle-ci :
« Tout le monde sait lire en An-!
gleterre, et tout le monde lit. II n'est,
pas de petit savetier de village qui|
n’ait sa bibliothéque ou du moins}
quelques livres sur la table de son
parioir. Il faut bien en excepter Ja bas-
se classe de Londres, mais c’est |Aa un
peuple a part et qui ne sq retrouve
dans aucuif autre partic du pays....
Tout Anglais 4 une bibliothéque ; de
plus, if est généralement abonné a
une bibliothéque publique qui lui four-
nit, pour la somme d’ane guinée par:
an, autant de romans gu’il peut en di-
gérer. » ( Max O'Rell; ) ou encore
cette autre qui concerne le peuple
américain : e
« On trouverait diffictlement un hon:-
me dans la Nouvelle-Angleterre qui
ne sache monter acheval, conduire
une voiture et soigaer lui-méme son
cheval ; niun clergyman, un avocat
ou médecin qui perdant sa profession
ne puisse subvenir 4 ses besoins par
un travail manuel. De méme, d'un
autre cété, on trouverait difficilernent
un fermier, ou cOmmercant, qui ne
soit plus ou moins, un lettré ou un pen-
seur. Non seulement tous sont capa-
bles de remplir leur devoir politique
de self-government, mais tous ont
tant soit peu tdéalisé leur vie. » ( Miss
Harriet Martineau. ) ; ou encore catte
autre :
« La feedaine est presque inconue
en Aaogieterre. L’Angiais est vertueux
ou débauché, le plus souvent vertucux,
parfastement vertueux. » (Max O'Rell).
Que aous voila loin des tirades su:
la tendance naturelle des Anglais «vers
des objets bas et mesquins! » Quant
aa charme des relations et fa sociabi-
lité qui sont l’apanage incoatestable
des Latins, nous y revieadrons.
Pour le moment, je voudrais par-
ler de choses plus sérieuses et je suis
mis a l'aize par la lettre Neo 5 du Dr
N. Auguste, ov je lis :
« La condition premiére ( de la si-
tuation industrielle et commerciale )
autres citations suscep- est la possession de la houilie ; et tou-
"adresse
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
Magloire,
[te la philosophie du commerce et de
|Vindustrie se résume dans ce tableau |
les réserves de houille:
qui donne
dans les ditYérents Pays :
Am. du Nord
Allemagne 280
« «
Anglet. etirlande193 « «
Russie AAD « «
France 19 « «
Autriche 17 ‘ «
« Les chiffres bien expliqués réser -
vent des surprises 4 ceux que leur in-
géniosité intéresse ; et si j’envisage ce
double rappors: que 40 millions de
Frangais et d’Anglais pioJuisent, les
premiers, avec 40 millions de tonnes
do houille, 9 milliards 4/2 d- marchan-
dises,‘les seconds avec) 180 millions de
tonnes, 19 milliards, - iten resscrt que
LE
ra Monsieur arthur ISIDORE, 45, Rue Roox on Bonne-Fei.
rt
Jeudi, 6 Aoat 1908:
NUMERO 4 () CENTINES —
Les abonnements partent du 1 et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Or, je veux bien accepter, avec le
N. Auguste, que 40 millions de
Frangais, a aide de 40 millions de
tonnes de houille, aient produit 9
661 milliards tonnes; milliards 112 de marchandises, (1) et
que 4) millions d’Anglais, 4 l’aide de
180 millions de tonnes de _ houille,
aient produit { milliards de mar-
chandises ; mais, avant de convenir,
par une simple operation de régie
de proportion, que le Frangais pro-
duit alors le double dece que donne
Anglais, je voudrais savoir pourquoi
40 millions de Frangais ne _ produi-
sent que 4 millions de tonnes de
houille alors quedans le méme temps
40) millions d’Anglais en produisent
180 millions ?— A _ moins que j’aie
mal lu, il me semble trouver cette af-
par tonne de hou'lle le Fra:¢ i+ produit / fir cation sous la plume du Dr N. Au-
le double de ce que donne | Anglais... | guste.
La France consomme plus ‘fe houil- | Le lecteur, qui lit sans attention et
le qu’elle n’en produit, |’ Angleterre ‘sans profonde analyse, pourrait étre
en produit plus qu'elle n’en consomme. ;tenté de dire que les réserves de
La conclusion s’impose. » -houille anglaises étant plus fortes
Certes, la conclusion s’impose ; le; yue celles de la France, il est tout
Dr N. Auguste en a tté une a sa fa- juste que celle-ci produise moins.
gon et que nous venons de voir; je|Oh! commeil se tromperait! Le
viis en tirer une autre qu’il a un peu ‘fait pour la France d’avoir une réser-
négligée. ‘ve moins forte que l’Angleterre ne
Mais tout d'abord, laissez-moi com- peut établir qu'une chose: c’est que
pléter par une remarque la liste la réserve francaise s’épuisera plus
des yisements houillers qu’il vient | vite, et c’est tout.
de donner. Il n’a pas mentionné te, Mais cette réserve existant, on peut
Jopon au nombre des pays qui « pos-|lexploiter 4 outrance. Les mines de
sédent la houile. » Or, je lis dans un houille ne sont pas, en effet, comme
auteur ce qui suit - \les mines métalliferes pour lesquelles
« La production de la houille est en ‘il faut « aménager |’exploitation, en la
pleine croissance: de 3 millions de, calculant sur les moyens de _ recher-
tonnes en 1893, elle s'est élevée en, che du filon ;il n’y a aucune néces-
1900 4 7.400.000.... La mine Ja _ plus/sité naturelle et technique de régula-
importante est celle de Miiké, dans le'riser et de modérer |l’extraction. On
voOisinage de Nagasaki: 5.000 ouvriers, | peut puiser presque indéfiniment »,
plus de 2.000 tonnes par jour. » (G.|car c’est un produit « que I’on trouve
Weulersse. » par grandes masses dans le sol, dont
jl y a mieux: le Dr Nemours Au- toutes les industries ont besoin et
guste a omis également 'a Chine ; or|qu’il faut p-rpétuellement se proca-
sait-gn que «ses bassins houillers sont! rer & aouveau..... La production de
30 fois plus étendus que ceux de !'An-|ia houille n’a d’autre limite que la
gleterre », et qu’u seul de ces bas-/| puissance méme des moyens d’extrac-
sins, «celui du Honan, a une superfi- tion dont on dispose. » (2)
cie de 53 000 kilométres carrés? «
On ne manquera pas de m'objecter
que les bassins chinois ne sont pas’
en exploitation et que, dés lors, il n’y
(1) Marchandises de luxe, et par conséqueat
ayant beaucoup de valeur par elles-mémes.
i Malgré la différence des réserves éau-
m
avait pas lieu de les mentionner. D’ac- ées par Mr le Dr N. Auguste, la produc-
cord. mais alors, la « conditio2 pre tion de la houille, boar 1 année 1904, a attelat
miére » n’est plus la « possession ° i
suai oe peoaedoas†daly: oratories af†Mia
On le voit, extraction méume de la
houille, sur laquetle le Dr N. Auguste
sautea pieds joints, constitue um mou-
vement industriel de premiére impor-
tance.
Dira-t-on que la France se conten-
te de produire ce dont elle a besoin
et qu'elle se console, par d'autres
avantages, dene pas exporter dd la
houille? [1 faut avouer que l’'argumen-
tation ne pouverait rien en faveur des
Francais ; bien au contraire.
Mais ce qui est fait pour étonner,
c'est que —et le Dr N. Auguste nous
le dit jui-méme,— «la France con.
somme plus de houille qu’elle n’en
produit », ce qui la constitue en de-
ticit de production.
Queigu’un peut-il expliquer cela ?
Que la France posséde dans les dé-
parteinents du Nord et du Pas-de-Calais
les iimmenses bassins houillers que
Von sait et qu'elle n’arrive pas a pro-
duire la quantité nécessaire pour st
seule consommation ?
La question est d’autant plus inté-
ressante que, en dépit qune telle si- Nécrologie
tuation, on veut que le Frangais pro- Nous apor de Locvertu
; . , prenons la mort de LQUVERTURI
duise «le double de ce que done pg icor, devéde ce matin 13 heures, A I Age
du Nord et du Sud. ;
Le Secrétaire d’Ecat de l’Intérieur dé
sanctionnant
transport des denrées ct marchandises ;
ges Gentil a titre de ferme pour 50 an-
nées, des terrains du domiine national
situés 4 Boutilliers pour I’érablissement
d’une station climatérique et d'agréments
L’urgence demandée_ par M. F. Marce
lin pour le contrat Swhedersky est rejeté
par la Chambre 4 une écrasante majorite,
et le contrat a été envoyé 4 Vétude d’unc
commission spéciale, composée des Députés
A. Bouchereau, Edner Hyppolite. Fidélia
jeune, Narcés L conte, Xavier Gilles, J.
Jeannot et M. Morpeau. .
La nomination de cette commission 2
fait l'objet de vives discussions auxquelles
prit part toute la Chambre.
Puis la séance est levée.
VAuglais », et que Von fait tenir dans | 4. 5 ans. Ses tunérailles auront lieu de-
le inouvement industriel de la hou- . ‘Eolise S
ille « toute la philosophie du com- Joseph. 1 8 heures, en I'Eglise St-
, trig t oseph.
merce et de l'industrie! » Condoléances aux parents du défunt.
Comme M. le Dr N Auguste a rai-|
raison de dire que « tes chiffres bier |
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ceux que leur ingéuivsité intéresse ! »
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Tout de suite aprés la sanction d’un
procés-verbal, le Secrétaire d’Erat des fi-
nances fait le dépot d’une Loi sanctionnant ‘
un contrat passé entre l’Etat_ et Mr Swhe- | Exxtst Gormans, Pact Srempec. .
derskhy concédant a ce dernier te privilege! Our trouvert les billets de la Loterie
exclusif de l'importation et de la vente du! aux bureaux du Matin, 45, Rue Bonne-
tabac, moyennant une redevance égale ij For, 45.
la moitié des bénétices nets de l’entreprise} N. B. Le tirage de la Loterie devant
a verser 4 la caisse publique et I’établisse- | avoir heu bientot, ies personnes qui n’ont
ment de trois champs de culture de tabac | pas payé leur billet sont prices de le faire
avec séchoirs et tous autres matériels ré-! au plus tot.
25
Les Administrateurs :
FEUVILLETON DU «¢ MATIN »
DU 6 AOUT 1908 (3)
ROMULUS
Lors de latentative de suicide de Ti Bita,
cCest 1) encore quiledt tallu voir notre
commissaire !
Ti Bita, ancien canotier du port, dégou
té de la vie, avaitcu « l’inconséguence »
de se peadre ; secouru 4 temps, ‘Ti Bita
dut revenir 4 l'existence. Romulus, le ré-
primanda sévérement puts le fit con-
dure en prison.
— Refratchissez-le, sans soulever son or-
gueil, ordonna secrétement Romulus A ses
ts.
Et tout le long de la route, des cou
de ceco-macaque appliqués au bon endroit,
firent comprendre 4 Ti Bita 4 quel point,
il avait été « inconséquent .»
Enfermé dans ua cachut, le malheureux
se vit mettre les deux pieds aux fers — tout
cela pour lui apprendre & vivre sans doute.|le commandant de la Place, jouissait ; i!
Ainsi procédait Romulus a I’égard de ses|écoutait chacun des deux en particulier,
administrés— pour leur bien. [ne décidait rien, et ainsi croyait gouver-
ner admirablement.
Donc Romulus et Coyo étaient ennemis
Coyo, esprit inquiet, « veillatif »,
disais, ne v ¢ pas entendre
si les siens étaient
S atrangeait avec les commergants impor-
petites contrebandes en dehors de la doua-
ne, de petites contrebandes « sur les aileso,
comme il disait.
« Histoire d’aider le commerce, ce pau-
vre commerce nationatl !... »
Ah ! ce Romulus. comme il savait vous
trouver de ces formules patriotiques et
géndreuses lorsqu'il prenait son bien par-
ticulier dans Je mal général. C’éraitdéji un
homme d’aujourd’ hui.
Cependant guelgu'un le penait + c’était
le chef des inouvements du Port, Coriolan,
plus connu sous le nom de général Coyo.
Romulus et Coyo ctaient énnemis mortels.
Cette division était l’ceuvre du comman-
dant de la Place dont c'avait été le pre-
mier devoir en s’installant dans ses fonc-
tions.
De cette fagon, Coyo passait son temps
4 lui dénoncer Romuius, et de son cété,
Romalas s’évertuait a accabler Coyo. Lui,
Comme a otic br ¢ les bénéfices
> o’il tirais sa .
( « svintages a i sine mortels
partis dans les départements de l'Ouest,
pose 4 son tour deux prcjets de loi, l'un
le contrat passé entre l’Etat
et Mr Léon Nau pour | é:ablissement d’unc
ligne de chalands 4 vapeur on remorqueurs
sur l'Arttbonite et ses affluents pour Ie
— l'autre faisant la cession & Mr Geor-
mettre de'vivre, lui et lessiens - et vous savez
nombreux ! - Romulus
tateurs de la place pour faire avec eux de
Chaque fois qu’il
recélant dans ses
non déclarées, Romulus trouvait
d’avoir une
tablement ce
au Pont— & deux lieues de
4 ce pauvre
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
Mercrepi 5 AOUT
Barométre 4 midi
minimum
Température marimum
s'est éclairci apres 5 h du soir.
Orage au sud vers 1h. de l’aprés-midi.
Quelques gouttes d’eau entre 2 h. et 3 h.
du soir.
Couronne lunaire.
Rosée ce matin 6 Aoat.
Le barométre est un peu remonte.
R. BALTENWECK
a oe ee
een
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
Paris 4.~- Le Président Falliéres est ar-
rivé ce soir et a été recu avec le cérémo-
Fallicres prési-
dera le conseil des Ministres cui doit dis-
Vigneux
et selon toutes probabilités les mesures a
prendre contre la confédération générale
nial d’usage. Demain M.
cuter les récents événements de
du Travail.
Paris 4.— On fait remarquer 4 ce sujet
ue le nombre de ces membres n’est que
de 48 et que pour que M. Brisson donne
suite 4 leur demande, il faudrait qu'elle
SOIt Signes. par au moins 248 députés.
Des dépéches des principales villesde Fran-
ce disent qu’a l'exception de quelques mi-
neurs tous les ouvriers travail ent comme
d@'habitude
Le « Temps » public aujourd hui un ar-
ticle de fond dans lequel il demande au
gouvernement de dissoudre la confédéra-
tion générale du Travail.
Constantine , — De nouvelles secous.
ses de tramblement de terre ont ¢&té res-
parler de « djobs », si ce n’était de com-
plicité avec la douane entiére, dans un par-
tage ¢quttable. Tandis que Romulus, hom-
me de probité, était contre de pareils mé-
faits ; il flétrissaic du reste énergiquement
ces partages éhontés d'un argent qui appar-
tenait a4 Ja nation. Romulus eérait parti-}
san des petits « djubs » pratiqués en de-
hors de la douane sur les marchandises
non déclarées et habilement cachées dans
les cales des prands voiliers venant des
Etats-Unis ou d’Eurupe, gu’avec son con-!
pe,
cours, les commercants enlevaient la nuit
dans des canots Coyo gui avaitvent de ces
gentillesses, s’arrargeait pour prendre Ro- Vous m'outragez
mulus sur le fait, et Romulus n’ignorait fonctions, parce que je Surv
pas les intentions de Coyo averti qu'il C'est trés bien, vous allez me
Ctait par ses propres agents A lui dévouds
que Coyo avait chargés de le surveiller.
une chose bien simple.
avait en rade un navire
ncs des marchandises
moyen
uerelle avec Coyo, et indubi-
ui-ci était envoyé aux arréis
la ville !
— Coyo, sachant cela, direz-vous,
Romulus fit
vait qua éviter toute affaire avec le | sait de rédiger
commusssire.
Si vous croyes qae cela lui était facile,
yo
Romulus arrivait, et de bat en bdisac
761, a°/*
21. 5
32.4
moyrnne diurne 26.7
Le ciel couvert presque cute la journée
senties au cours de I'a
seulement dans cette ville
Sonkahras, Philippeville, An’
Bizon. ,
Une maison s'est effondrée a
tuant Cing personnes ct blessane
tres, Iusqu’a présent, ces
les seules que les autorités
été victimes du tremblement de
Bone. - Deux violentes secouanss-
tremblement de terre ont été
ici ce matin 42h. 25. Les habicenss am
ce pris de panique, mais on ne signgeét
¢ victimes ni des dépits im ’
Paris — Une délégatios de Steen
s‘cstrendue aujourdhui 2a minister
VIntérieur pour remercier Mr Cig
de la sympathie témoignée 4 leer 6
par le Gouvernement francais. Mr C
ceau a répondu en remerciant M.
auquel il a assuré que les jeunes tees
vaient compter sur l’appui moral da ge
vernement frangais.
Bexiin.— Des nouvelles offictelles &
Constantinople disent que tout ext caine, .
les autorités turques et les chefs de &@
rents comités taisant tous leurs efforts
qu'il ne s¢ produise pas de désordtes
les parties du pays, of ona ew sureerd
se plaindre d’anciens hauts fonctions
en Macédoine.
Il y a un tort courant d’opinion comm
les étrangers, qui jusqu’a présent cccapelt
des hautes fonctions. On considése qe
leurs services ne sont plus nécesssise
on demande a ce que ces fonctionssies
soient rappelés par les gouvernements és
pays auxquels ils appartiennent.
STUTTGART 5.— Le Ballon dirigesble &
comte Zeppelin, d’une ascensign
cée hier descendait ce matin 4 >
gen, pour y faire quelques A
quand fut complétement détruit par &
poudre. P
Lonpres. - D’aprés une }
enéve 4 1’ Exchange telegraph C®, be
tan de Turquie aurait été lundi sotr f
d'une tentative d'assassinat commis ¥
un petit fonctionnaire du _ palais, ec
immediatement arréié. Le sultan oe fae pas
bless. .
Hetstncrors.— La nouvelle Diete foley
daise a été ouverte aujourd'hui avec le oe
rémonial d’usage.
Paris.— Rente :
tere, s
96.35.
s'écriait comme un forcené en paseant gala,
,du chef des mouvements da Port :
_— Faites attention, général Coyo, on lt
mon, .
' — Pour que cela far, FAUT QUE as
debout .
— Vous me dites foc ! Voila que we
me dites for Aprésent ! .
— Mais je suis tranquillement assia,
ne puis donc pas...
— Aloss, mmenti !
— Je nedis pas ga. ;
— Vous me dites for, pais Woe.
traitez de menieur par dessas | ry
ans l’exercice & J
cille wat -&
Et Romalus se rendsit inconay
‘Bureau de la Place et réclamsit "
d’arrét au Pont contre Coye, re
cause de brutalité. » — .
— Secrétaire, écrivez Vordse ya
puis apportez-le moi pour qe¢
disait placidement le com
Place, qui savait ce qu'il
aire, qui
tendre et bacol de de Myril, SaN
sm pias belle
dre en question et Coyo pout 8° Sie
poser ade pires kB
t. tte lenale, fi
‘+ ie Président de la République arriva!
Degir a Paris. Il fut reca par tous les.
“teres et sous-secrétaires d'état actuel-
tprésents. |
conseil des ministres ce matin rév-'
Acte de Vente
A Mme Vve Pas
As . =
A ° 9 é d nc de M. Fale ¢ . ° —
ss TBlyste sos pastes y assistaient a Zuléma Lorquet, ;-ropriétaire, demeu- = e: , =
fon de MM. Caillaux et Barthou, than ect domicitien en cette ville, ce = ss CREME Recomemandis pour ‘ =
10: ° ° . ° . ( st ace ’ : °
president de la république entretint le Hert Lenuy. profettaind dene iy | BLAACHIR, ADOUCR PP &
0 il de son voyage dans les pays scan-| pops. Pra prop 6, demeuran = POUDORE . i VHLOUTER :
Reval. Le conseil s’occupa ,,.. ate ince et domicilié au Cap- |S Ge peas Gu vieage ot ces mains Ft eo
an induemnents de Draveil. Mi oaien son mandataire verbal, 4 ce = SAVON <0" ange 8
enceat exosa les fairs < les mesu- PTs propriété fonds et batisses,sise | SS ae °F : rai 48 keg 3) =
ms prices a la suite de ces incidents,’ = fen cette ville. a l’angle des rnes du ee a Oe ee Oe Oe ee
,M Raau remit au président de la Ré Magasin de I'Etat, mesurant 21 vieds < ©
se un rapport sur le fonctionne-
pa des caisses de crédit agricole mu-
gel et sur les résultats obtenus en 1907.
M. Viviani fit part au conseil de la dé-
ifaion prise par les entrepreneurs parisiens
les chantiers A partir de samedi,
Ls fin de la délibération a été consacrée l’Etat.
jl'examen des affaires courantes.
ly aeu de violentes secousses de trem- LED
Nement de terre dans la province de Cons-} Mme Pétion Moscova
watine. On signale plusieurs accidents et Née Ltoxte ARTeaup.
des considérables.
Nancy ayant chomé lundi sont avisés que
pr décision du ministre des finances les a-
teliers seront fermeés pendant 48 heures.
Le Havre.— Cacaos Haiti 43/70
Anis aux Sipistrés
la Commission chargée de répar-
tr les cing cent mille gourdes accor-
Ges per le Gouvernement, a titre de
eecours aux victimes de: derniers in-
@eéies de Port-au-Prince. porte a la
issance des intéressés que des} Ph
local du
h, les
de cha-
semaine, afin de recueillir Jeurs
»demeures et autres renseigne-
Mais propres & lui faciliter la tache.
Pour éviter les encombrements. elle
Poctdera par quartier, et commence- | te
‘partir du Mercren’, 5 Aout, par
Pax comprisentreles Rues de la Réu-
won et de la Révolution,
Port-au-Prince, le + Aout 1908
Le Président ile la Commision
LEon NAU.
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¢ 40) le gene était soulagé de
& ,
RP BEssieurs les
by ation de Romulus, avaient tou-
me dofrir au bon moment des
siables au commandant de la
ine hetcha jamais a appro-
», Malgre les insinuations
M 4 chef des Mouvements du Port.
Feavanp Hisazar,
(A suivre )
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