Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 5, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, No 404.

2 RIE FTO WI SO PLR EL LEE” ure rs

—

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

LS A I See TE ST CES

Mercredi, 5 Aoat 1908.



Le Valin

QUOTIDIEN

_ -ABONNEMENTS : ; DinEcrEUR: !
PURT-AU-PRINCE) Un Mois. . . G. 1. | Cillésment Magloire,
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. . « 3.60 SRE

REDAGTION-ADMINISTRATION
ETRANGER........) Trois Mois. . « 6. | 45, RUE ROUX, 45.






—- Ce EE ES ee eS ~———

Halll et J iniluence tPangere

LA PROVIDENCE

Avant de clore ce que j’ai a dire de
Miofluence exercée sur les populations
ifricaines par la race blanche, autant
prletlet de la domination dire ste
de celle~ci que par celui de son voisi-
nage, je dois dire un mot de la con-
doite particuheére des Anytais.

On sait que ceux-ci trouvent yéne-
falement le invyen d’associer la phi-
lanthropie et Vintére¢t dans la plupatt
de leurs entreprises ; ils mont pas
abandonné ce systeme en Afrique. i.
tirade que Vintelligent romancier de
hazar a mise dans fa bouche de sou
Petsonnage Cresson est singuliere-
Ment justifice. Les meilleures popula-
ons de !'Afriqae sont celles qui vi-
Vent sous la colonisation anglaise. 1!
@st vrai que, en retour, les Anglais
ontsu précisément étendre leur do-
ation, nous Pavons déja dit, sur
tes metlleures populations en meme

Mps que sur les meilleurs territoires.
reas la yuestion qui nous Occup”.
in des procédés de coloaisation
orn aeléet est encore de toil

_pour les adiministrés. La zran-
cet eisStOu auyiaise du Nigar a, dans

‘ Pama’ d'idées, b3aucoup tenté pour
Doirs et leo oe de la condition des

Re, eur evangélisation. »

Trotter fa at a ce sujet: « Lamiril
¢dindi a Beart, et un Certain nom-
mi eure. en faisaient partie.
et yui d taitle jeune Samuel Crow-

ede civilinatin eee a quel deyre
enir ation et ds culture peut

e noir lorsqu’il est placé
@ bonnes conditions de milieu.

Nommé x ‘:
Ditig c. pasteur a Sierra-Leone
us sicré 4 Londres évéeque d’ Abbéo-

t . .
We ial du Niger, Crowther acquit
28 con rence extraordinaire parmi
le pig Bonéres, les Nagos, et devint

Sale Ouvrier de l’influence an-
tres jo b toute la cote de Guinée et
a Bible assin du Niger. Il traduisit
We fan langue indigéne, composa

Maire, fonda un journal qui,

te

=

DES AFRICAINS

redige en lanpue nayo, tira jusqu’a

«Non moins bonsoldat que bon litte-
reteur, Crowther organisa les in dige-
hes em muiiees locates, leumapprit les
prejiicks “éments de la science de lt
suerre, et quand les troupes daho-
Ine nnes Vinrent attaquer Abb jok .u-
ta, lul-ineime dirigea la détense. tit
tirer le canon, et eut la satisfaction
de voir fuir devant lui des bandes re-
putess jusque-li invincibles.

« Aux appels pressants et) entlim-
mnés de Crowther invitant les beuto-
peens 4 une croisade religieuse et pa-
cHique dans le centre du continent
noir, les Missionnaires europesns el
indigenes accuururent. ILen vint d’An-
wieterre, de Suisse, d’Allemagne, de
Norvege ; il en vint) surtout de ce re-
servuit inépuisable de prédicants in-
divenes qu’est Sierra-Leone.

a Le pays tut couvert de misston-
sur le litloral et a Pintérieur. Pes tem-
ples s’élevevent a Abbéokouta, a [ba-
dan, a Ilorin, 4 Oyo, a Oybomo hou,
dans tous fes centres importants de la
eolonie de Lagos, de Parriére-pays du
Yorrouba et jusque dans la vallée du
inoven Niger. Les Nagos se pressalent
en foule wux enseignements de Crow -
ther et des missionnaires.

« Si les querelles n’étaient venues
armer les unes contre les autres les
chrétientés naissaates, si les. troupes
dahoméennes n’avaient promené dans
la pays Vincendte et le massacre, et
détruit les pius importantes cités, des
ce Moment toute lu valige du bis Ni-
gar eut été convertie a la foi protestan-
te et rangée définitivement sous la do-
mination de |’Angleterre. »

De toutes les formes d’exploitation,
la meilleure. on en couviendra, est
encore celle qui fait entrer en ligne
de compte le souci de « lamélioration
de la condition » des exploités.

Mais, a défaut de la constante gé-
nérosité et des sentiments inces-sants
d’humanité, il y a, dans l’ordre méme

eS

Pour tout ce qui concerne 7 A:iministration du Journ::. 2 adresser a Mons



_— —<———— ee

fides arraugements naturels, une pro-
tection en faveur des Africains et une
~orte de providentielle limite a leur
exploitation par la race blanche: c'est
le caractére meme du climat. [len est
asi du littoral de la Guinée, qui
est, pour les blanes. « Pun des pays
les plus meurtriers du monde. »

a Dans cette zone intertropicale,
cerit un auteur, il wy a pas a propre-
ment parler dhiver: Vélé sy continue
(année en année et de sitcle en sie-
cle; Vatmospkere vooest) constam-
inent moite et lourde comme celle
d'une terre chaude. Il en résulte que,

sous ce climat si uniformément chaud '

et humide, le blanc s’snémic et se dé-
hilite. Kin outre, il est en proie §u pa-
ladisms et & la fievre jaune. La mor-
talité qui sévit sur les) Huropéens est
‘ele qu'elle a fait donner a la cote de
Guinée le nom de « Tombeau des
Baneso¢ Wh le mana ygrive "et que
‘os navires qui font habituellem eat le
commerce dans ces parages sont ap

pelés vaisseaux-cercueils ( coffin squc-
fron, ) »

Dans le Suudan, Jes difficultés cli-
matologiques restreignent sensible:
ment Pexpansion franqgaise ; Pazcliuma-
matementn'est pas possib.e pour Pha-
ropéen sous une teile atitude, et on

a relesé quae les troupes frangaises
subissent une mortalité annuelle qui
Seve a ti pour 100.

Quant aa centre africuin meme, &
cet épais fonitlis forestier quien = im-
pase a lindigéne iui-meme, il est gar-
dé par un roi terrible, ou plutot par
une reine’ implacable: la
Tzetzé, « dont la piqure tue surement
les beeufs en dix jours, ainsi que les
chevaux. » Sans doute, homin-. est
refractaire & Vempoisonnement par
latzéizé, mats le Vovez-vOus Vivant =ur
une terre sans le se ours d’aucun ani-
inal domestique, secours encore plus
indispensab'e pour l'homme qui veut
coloniser °

Telle est, en som ae, la seule res-
source susceptible, & Pheure actuelle

de limiter exploitation dont l'Africain .

est le continuel objet, chez lui-mneme

Et le mouvement anti-esclavagiste ?
sera-t-on tenté d’objecter ; car son
but est précisément d’améliorer les
conditions d'existence du Négre afri-
cain.




isur Arthur [St

mouche >



LE NUMERO 4 () GENTIMES

Les abonnemeats partent du 1*f et du s5 de chaque
mo's et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



DORE, 4s. Kae Rouz oa Sonne-Foi.



Ad

Nous avons déjiva comment tes
movens daction employés par la
Campagne anticesclavagiste arrivent a
tourner contre ceux memes qu'elle
pretend protéver. Mais ily a plus:
Vetfort anti-esclavayiste s'exerce a
faux. et c’est bien un des points que
Jespere en son temps dégay ar de cette
étude.



ee TT eee ee ee a ee

QUES DITARS

AENSESIGNEMENTS
METEROROCLOGIQUES

wwe oo,

CIlhservatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S'-MARTIAL

ee meee

Marpi g Aout

Barometre 4 midi 761, 69/â„¢
minimum 22. 0
Température maximum 33.6

dJiurne 28.2
trc, nuageux I/’a-

mcvrven oe

Cie! clair
presemidi.

Couronne solaire dans la journée.

Nombreux ¢clairs a partir de 7 h du soir.
A gh. orage i Vest: 49 h 50 coup de
vent trés fort (15% par seconde) suivie de
pluie et d’orave | r0,07.*.

Le barométre est en baisse.

R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Aud ence civile ordinaire du mards
3 Aout 1908

Le Tribunal sous la présidence du juge
A. Champagne assisté de Monsieur L. Cou-
tard, Commissaire du Gouvernement a
prononcé les tugements suivants :

— Celui qui admet la demande en di-
vorce formée par la dame Corine Audain,
contre le sieur Thomas Jardine,son époux ;
renvoie les parties 1 procéder au fond.

— Celui qui déclare nul Vexploit da
30 Avril donnéd a la requéte du steur Pin-

aneau Imbert aux sieurs et dames Aristi-
e, Alfred, Elisabeth, Chrysostéme, Ale-

le matin ;

!xandre, Suzanne et Marceline Imbert; ren-

'voie le sieur
|mer a la loi et le condamne aux dépene.

confor-

Pinganeau Imbert a se



Loterie de Port-au-Prince
Au profit des Pompicrs Libres
GARANTIE PAR Groxcks Copy
Tirage le 16 dent sg08

Str k I
5 Obillets a une G+urde
10 Lots Gagn:nis

Affuire entendue : _

Présidence du juge V Vale, ass‘ste du
Ministre Pubtic, L. Coutard.

_— Pierre Hudicour. contre Pau! Perraud

Puis le siége cst leve.

Assembiée Nationale

Hier, A re heures du marin, les deus

branches du Corps Leégislatif se sont reu-

nies en Assemblée Natronale pour encen=| 1 lot \ I. 7"
dre lecture du proj t de réponse a PExpo- riots de p . 25
sé vencral de dla Situation, . 3 lois tp to 30

Le projet adic cuvove a Pimpression 5 lots a PB. 5 25

|
bee. Chambres reerirom! une rouvelis | Les Administrateurs
foisen Acstmblee Nationate pour ta di
cussion de cet imporant dosumeit. On trouver:
L’inzendis de Martissant aux buretux di
A la suite de notre entrefilet’ concer: | For, 45.
nant Vincendic de diminch> decries af} oN. Bo Le tirage de la Loterie devant
Marti sant, 1ous avons regu de la PL €. 5. avoir licu bieu'ot, ics personnes qui n'ont
ladec re: Subecnte yee Polis NoNs cMpreoe pee pave dour billet sont prices de fe faire
sons de prodblia Nous men conindons pis !au plus tot.

Gorsans, Paur SreMpre.

les billets de ta Loter:
Matin, 45, Rue Bonne-

Lester

MOMs Hore iste. winds savour sl notre | Hui:e de Coco
information © teu sil ce — | GARANTIE, PURE
Nos fecteur: scront icatot cdittes surt | ;
Nes leer to Oe Pour toutes especes de machines. Harrais,
les veritables Gras.o de cf feuretasie aes! : : : .
cident icapotte cor vorture ete, ete.
ares ot 0) Par celion et en detail.
Port-au-Prince (oy Await ryo0S, yy en.
COMPAGNTE PCOS No St Roe Tirentasse 83,
LA COMONGUNES cute ( Prosqwa Panee de da vrand’rue ( Sunt
A Men tes. Cr, go MA cone Joucph ).
. 1 Y > * * . ' + .
Dircctenr da cour Le Matin, BV. Napta Pour une gquantité de gallon.
. . lV osenissaole a we » ite
Monsieur © Dincteer, jfournissable au fur et A mesure on tra

de ore ’awe,
: ;

Haiti: Littéraire et Sociale

*

Dare arm cetraaver dueo3 da couran:,
vole Journal pretend jee, dapres des ren

1.

winemans gad cub sont parvo. aim=" Parait demata avec Vintéressant som

condi. deo disunity apicsemnidi, 4 Mas mare suivant :

Tssant. Quran oo Px par nosy maceines. Lfujure, ( Nouvelle ) par Edmond La-
Nous PEQTE OT . bor Decement ~ORNTTS ( tore No P. csies 1 Dl ioguss avee les Ecoi-

"assertion Garr oni dans (es) rensetyme es pay par Krzr Vilare 5 Li Reine des Nuits,

Mnenis sus, ct, oF mts pas BOs tes Otho s Recis dystorngaes ifia ) par G Vie

>

comotives Me pout rien dts ce troste | soureuy ; La Cure des Heémorroides pa:
vénemels. ©. Eenpirisme, par Tuno'toa CC. Brutus ;

Veuillez, Monsieur le Jere cteur, donner | Courtes-pointes ¢ Cho,es d’incendie, par
publicite a nove prote tutor et agree | La forer Noire : Soctologies et socio'ozues

NOS SULLA OIS CMIpressees ( Mocurs focailes J par Go Syivain 3 Inte

DP Tigcricare Di recteur en ct fleur ppar Aone (ate est ( La charre-
Lo Gist ‘Pipsexnavcer devant Gos bee Je Exostearc: pur A. L;
: Poti: .

, Novos.
ent Dadres e

mâ„¢

Chana *iit Cece a een ce
Deore cu

oe 2 ere. tee ree
——— eee

Lopbe S&S Cie cst trans otel Bellevue.

fope deedaouue Brow ostere NOD a& ta ue
Courbe Noose, C ene austre de oki tae I.: mieux situeé, le plus con
Toutes coro) peo Chaorhe cr fare ale fortable.— Champe-de-Mars. --

t
ia tmaisou be Pbecrmaena & ie. ) Cuisine reuomiués:. — Vue suv ta mer-







Oe 5 ce Ec .. tS
PEUILLETON IU « MATIN » Fomulus, monami, dit te curé en
pe 53 AOLT Ty08 (2) Jroul.nt les r, vows comprencz. ib mest pas
- a oo pros able que vous alliex A'‘a Sainte Table
O V UT [ ™S fen ert de péchd more.
R svi AQAA ] dur, fe.

— Votre vie est des plus irrévaliéres
Romulus. Loimmoralicé de votre conduite
scandalise les ames honneétes.

Romulus avait i hebitude de sintitule:

un « lettre ®. Dans sa bouche, cela vou







vis aux Sinistrés

La Commission chargte di reépar-
tir ies cline eeat mille pourdes accor:
dées par le Gouvernement, a titre de
seconlts aux Victiines des derniers In-
cendies de Port-aa-Prince, porte a la
connaissance des intéressés que des
reaistres seroat ouverts uu local du
Tribanal Civil, de 10h. a doh, des
tundi, mereredi et vendredi de cha-
que semaine. afin de recueitir leurs
poms, deaeeuros et antres rensergne-
nents propres a lut faciliter la tache.

Pour éviter les encombrements, elle
procéd ra par quartier, et commence-
radporttr du Wercren .> Aout, par
ceux compris entreles Rues de la Réu-
niow et de da Révolution,

Port au Prings, br & Aout 1908.

Le Pré ident d> la Commision
Tron NAU.
AOC POLAR, £7) DETER ae

Nouvelles Flrangeres

Derniéres Dépéches

Pais 3. Lvaprés inidi s'est passe tran
quillemert.
Le scul incident acté la marche de

}
Lo

Quelgees groupes de grevis'cs vers la place
de la Republique on chenvant des mfrains
prevoietie Maire.

Ce seir vers 6 heures,
ces manifestanis passaient devant un cafe
en oreceurnant de ia place de la Républi-
que, ils ont réporda a Vordre de se dis-
persef, Tangant des tables, das chaises,

ad moment ou

en:
des svphoas et d.s veres sures les agents de
pollce. Wes rortors Gant survenuis av se-
cours de cos dersiens, da roc a été evacuce
enounclin Weilet tects terme

Piusivurs manitestaats
pax ont ccc blesses.

Saute A LENS € Pasede-Crlars ). Ion’y
apas cu de uréve on proviace. Dan, cette
ville guice trouve au centre de charbon-
Nayes tmportints, une bind> Je mineas a

et des officicrs de

flrant vivre eno omiusuin si pluto. queen
Vohréden » -- disait le card, qul Moutait :
| - Ea Afegne, Taoou les Arabes con-
hymercht mitic rors ALD Timismes, tes mis-
joins catholiques, sposto'ijues ct romaines
nen conquicrent pas dix. Ts
nes par la char. C’est affeeax!
Depuis cet incident, chaque fois que le
curé renconirait Romulus, le dialogue sui-



u Dien ne veut. pas cela, Ro- {vant avait immanquablemert licu.

—‘Bonjou, pe.

- Bonjour, Romuius. Vous vives tou-

‘ait dire qua’ copn. s.ditacs Ictures, quia — Ou, fe.

savait lire Quire ce point important.) FE le bo 1

Romulus avait spptis a. signer. C'étai mulus. I} ne veut pas cela, le bon Dieu ;

née une toguate chez lui, al vou [ees rour ce motif que dans sa bonte infi-

ait toujours signer, mimporte quoi '— {Me. NoMeUs. Tea Institue le Saint Sacre-} jours dans le péché ?

ment du meriage.
Out. pe

Le cure respira et se dit -¢
ga va méme trés bien.

-- Donec, Romulus, mon ami, pour pou-
voir vous approcher de la sainte Table, il
cOnv.ent que vous mettiez fin a ce scan-
dale. Vous devez vous décider 4 vous ma-
rier.

— Oui, pr.

- Et pour cela, mon ami, il importe que
vous quittiez une de vos deux femmes et

ue vous épousiez l'autre devant Dieu et
devant les hommes.

Romulus réfiéchit un
levant, il dit au curé :

— Pé, meas capab fait ga. M’'rainmin
tous lé deux.

Bien gual fur un tire trés lustre et tres
pwissant de ia Loge de la Noavile- Cité, 1
trouvait moyen de concilier son grade de
33e avec sa qualité de fidele de VEghise Ca-
tholique. Il ne manquai: jamais 11 messe
et vivait dans la crainte de Dieao.

Le cute voulant prefiter de ces tendan
ces heureuses, tenta de faire entrer pour d:
bon dans le troupeau du Se‘gneur, cette bre-
bis égarée. Romulus renorga sans difficul-
t¢ 4 la francemaconnerie et ce fut une af-
taire entendue gu’il turait si premiére com-
munion. Le cure enturepritde le catéchiser,
et Romulus paraissait dins les dispositions
de la plus'parfaite com:ritio.. Le point déli-
cat - et le cure [2 sentait bien ~- e’étaic la
guestion des deux femmes qu’il fallait bien
aborder. Le curé y toucha avechabileré,
un mois avant la cérémonie religieuse.

€1 va bien,

instant, puis se

—Ah ! pé, ou mandé m'tropp !
Il

Le trait caractérist'que de Romulus con-
sistaiten ceci : il était avec la société. Tl
nest pas d'injustice qu’il ne fit prét a
commettre contre un homme de la campa-
gne, quelque honnéte que ce dernier pat
etre, s'il était en contestation avec un
monsicur de la ville —celui-ci fit-il le plus
abject des coquins.

Ainsi était Romulus et
le changer.

C’était tout une affaire quand il y avait
des arrestations politiques 4 opérer en ville.
Romulus trouvait toujours moyen de ne

pas prendre ceux qu’il était chargé d’arré-
ter.

ricn ne pouvait

Et plantant la le curé, il s’en alla, « pré-! On n’ajamais vu, etonne verrajamais,un'de profession, car fai porgé

eB ee ee

sont domi- :

vainement
néral du travail.

tenté de provoquer Varres gl-

Panis ( Soir ).-— La journée s'est ter.
munce sans autres incidents. Ce soir ag
heurcs la place de la République était &
serte et la police en avait été retiree pep.
dant la mélée de l’aprés midi; on
éré blessé a la jambe d’unc balle de vores
ver. Son assaillant aussitot arrété 2 déclag:
étre un arnachiste.

_L’insuccés de la gréve d’aujourd’bg
ajouté a la tin de celle de Vigneux la Come
se premicre de tout le trouble, est généry
lement interpréré comme un coup morta
pour Ja Conafedération Générale du Travail,
Oa dit que les ouvriers eux-mémes som
fatigués de .outenir cette Organisation tp
rannique.

Corsit: ( Somme ).— Le Tribunal cog.
reciopnel de cette ville a condamné ay
jourd’hui 4 6 mois de prison un nommé
Ricordcau, agent de la Confédération Ge
nérale du Travail, pour provocation a I'é
meute, et resistance aux gendarmes 4 Vi
one ux.

Cowes (ile de Wigth ). — Le croisear
cuirassé «@ Indomstable » ayant a bord ke
prince de Gal'es est arrivé ici ce soirag h.
yo venant de Québec.

PRIEDRICHSHAFEN ( Wirtemberg ).— Le
diripeable « Zeppelin» sera gonilé pendant
la nuit et une aSsencion d’essai sera pro
bab'ement tentée demain. Si tout va bien,
ilest possible gu’aussitot aprés cet essai
lp comte Zeppelin entreprendra son voyas
fe de vingt-quatre heures saus attendee
les officiers et les fu.sctionnaires chargts
d'assister 4 ses manaeuvres.

WashinGtos. -- Le département d’Euat
a pub ié aujpurd’hai la note suivante:

L’ambassadeur Leischaman a été auto
risé 2 exprimer au sultan de Torguie i
téret sympathique avec lequel le t
Roosevelt a regu la nouvelle de Taccon
d'un gouvernement représentatif a lempi-
re Ture et a lui exprimer l’espoir que a
te mesure aidera au maintien de la pow
et au développement de la prospérité 8
iionale.

Paris : Rente frangaise 96 37- .

Le Pidsident de la République est aftr
vé 4 Dunkerque ce matin vers 9 heures.
Li invita dejeuner a bord du « Veérités
ious les ofticiers disponibles de la Divisioa
navale.

TAL AS a ee SE EA A NE OE AAAS LE 7 SC?

comunissaire de police aussi ex:raordinaste.
I est vrai de dire que jusque-la,
fonctions de Romulus n’avaient men
bien difficiles dans leur accomplissement.
vil’e était tranguille et aucun ordre grave
n’arrivait de Port au-Prince ; Romulesa®
‘vait 1 déploycr sa farouche énergte s
dans le réglement des aftaires locales 08
exceilais au dre des connartsseurs. le
Un matin. M. Etienne Trévier, 08 .
ncipaux commergaats de la place,

i i t ann0eg
dit au Bureau de la Police it ast é

ne somme. ©
éré volée pr
Roel
votre malle avec tot @

ous por

-

afer,

I

pri
ren
i Romulus qu'une malle,
vers objets de valeur et u
cing mille dollars, lui avait
dant Ja nuit.

— Cinq mille dollars! sursauta

- Oui.

- C’est bien,
qu'elle contient, sera retrouvée.
vez vous retirer. ;

Bientét, Romulus réunit tous ses
4 qui il fit sur son ton des gra
déclaiation suivante

— Cette nuit, ane malle rence
entr'autres choses précieuses une de om
cing mille dollars, a été déplacke rast i
(M. Brienne Trévier, homme IMP” gy
la société. Qui est-ce qu! circols, ; G
'dix heures dua soir, dans Ming ies ,
ne sont pas les malfaitears ‘sv

\









—~

président de la Répablique epar'it'Ghangementd’Adresse’ Agi (A SUMS Arc £A MOCTRBA’
pi tat nta'adresse’ MAGASINS DE LA METRO

Tous les ministres sont convoyucs pour

pte devant avoir trew demain main Le Dr Edmond Héraux: Maison JuLes LAVILLE

El "see. . t . . ‘
a is une entente entre les délégués pa Informe sex clients et le public en. 93. RUE DU MAGASIN DE LETA4T, 93.
“Hox et les ouvricrs, la greve de Draveil yénéral que son cabinet est trans-| , —
vest termine. féré, 168, Rue di Centre, en face dui Viennent aerecevoir par Jes stcamers Francais et Américains
sest tT] veut une sangiante bagarre. Petit Théatre Syivain. ‘es articles francais ad» premiére fraicheur:
paris ~~ tN EE ee de la. > , - . . Ip a P .
ians la soiree d’hier aux environs Pourvu d’appareils électriques qul, atés de foie ras trelyes Saucisses d’Oxford
Boarse du Travail. Plusieurs blesses et une Brace aux _récents progrés accompls ' Boudins noirs Saucisses de Cambridge
ne S. ans la science constituent des agents | . Phui i
gngtaine d’arrestauions .. : ; ; mene oA biilett.s. : 1
greve des Bateaux Parisiens semble | thérapeutiques (de premier ordre, il ‘Gervelus Maquercanx ul huile ee
gut le point de se termine Une partie des; entreprendra le 'raitement des mala- | Vervelas . Sardines fines -~ Loult Treres:
vices a repriS aujourd'hui. , dies suivantes : Fromage crotite rouge, dits Tete de Moutarde en pot— « Ma Veisine »
GonsTANTINE Algérie ). = Un viotent More. Pickles au vinuigre et & la moutarde

Saucissons de Lyon

Petits Saucissons d’une Livre environ

ment de terre 4 “teri . ;
vemile ee fut ressenti ici A deux heures |hystérie, hypocondrie, paralysie, ataxie lo-
om veces du matin. T! dura dix secondes. | Comotrice, rhumatisme, goutte, sciatique,
20m de morts 2 déplover a *Cons- jarthrite detcrmante. chorée; paralysie agi-

hoy 4 Pas STapres des nouvelles “Tegues| tate, asihme, cp lepsie, dilatation de l'es-' Jambons désossés Beurre Bretel, boite d'une

ui causa de grands Cancer, lupus, neurasthénie, nats: |
|
'
|

une mais aerrement dans les villes |tomac, diarrhée chronique, Jctere, troubles E de Gond: Ate prass T tiv

woisines : la population arabe fut prise de | onctionne!s du cour, artério-sc’e-ose, im = | romige de fron a (pi te grasse ho -) wre
vice. — ' puissance genitale, phthisie, goitre exoph- Biscuits fins Otibet, Boites de 2 liv. Biere franeaise, Marque Atlantique
MDCAKERQUE. — Le président Falhicres est tale, diabere, chlorose, obésité, mal , Bonbous ASSOLLIS. Brune et blonde

enve ici ayjourd hui venant de Reval sur} 4e Brigth, é!éphantiasis, hémorrhoides, Beurre de table de Normandie

président quitta aménorrhee, dvsménorrhée. hémorrhagie,

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LA PROVIDENCE

Avant de clore ce que j’ai a dire de
Miofluence exercée sur les populations
ifricaines par la race blanche, autant
prletlet de la domination dire ste
de celle~ci que par celui de son voisi-
nage, je dois dire un mot de la con-
doite particuheére des Anytais.

On sait que ceux-ci trouvent yéne-
falement le invyen d’associer la phi-
lanthropie et Vintére¢t dans la plupatt
de leurs entreprises ; ils mont pas
abandonné ce systeme en Afrique. i.
tirade que Vintelligent romancier de
hazar a mise dans fa bouche de sou
Petsonnage Cresson est singuliere-
Ment justifice. Les meilleures popula-
ons de !'Afriqae sont celles qui vi-
Vent sous la colonisation anglaise. 1!
@st vrai que, en retour, les Anglais
ontsu précisément étendre leur do-
ation, nous Pavons déja dit, sur
tes metlleures populations en meme

Mps que sur les meilleurs territoires.
reas la yuestion qui nous Occup”.
in des procédés de coloaisation
orn aeléet est encore de toil

_pour les adiministrés. La zran-
cet eisStOu auyiaise du Nigar a, dans

‘ Pama’ d'idées, b3aucoup tenté pour
Doirs et leo oe de la condition des

Re, eur evangélisation. »

Trotter fa at a ce sujet: « Lamiril
¢dindi a Beart, et un Certain nom-
mi eure. en faisaient partie.
et yui d taitle jeune Samuel Crow-

ede civilinatin eee a quel deyre
enir ation et ds culture peut

e noir lorsqu’il est placé
@ bonnes conditions de milieu.

Nommé x ‘:
Ditig c. pasteur a Sierra-Leone
us sicré 4 Londres évéeque d’ Abbéo-

t . .
We ial du Niger, Crowther acquit
28 con rence extraordinaire parmi
le pig Bonéres, les Nagos, et devint

Sale Ouvrier de l’influence an-
tres jo b toute la cote de Guinée et
a Bible assin du Niger. Il traduisit
We fan langue indigéne, composa

Maire, fonda un journal qui,

te

=

DES AFRICAINS

redige en lanpue nayo, tira jusqu’a

«Non moins bonsoldat que bon litte-
reteur, Crowther organisa les in dige-
hes em muiiees locates, leumapprit les
prejiicks “éments de la science de lt
suerre, et quand les troupes daho-
Ine nnes Vinrent attaquer Abb jok .u-
ta, lul-ineime dirigea la détense. tit
tirer le canon, et eut la satisfaction
de voir fuir devant lui des bandes re-
putess jusque-li invincibles.

« Aux appels pressants et) entlim-
mnés de Crowther invitant les beuto-
peens 4 une croisade religieuse et pa-
cHique dans le centre du continent
noir, les Missionnaires europesns el
indigenes accuururent. ILen vint d’An-
wieterre, de Suisse, d’Allemagne, de
Norvege ; il en vint) surtout de ce re-
servuit inépuisable de prédicants in-
divenes qu’est Sierra-Leone.

a Le pays tut couvert de misston-
sur le litloral et a Pintérieur. Pes tem-
ples s’élevevent a Abbéokouta, a [ba-
dan, a Ilorin, 4 Oyo, a Oybomo hou,
dans tous fes centres importants de la
eolonie de Lagos, de Parriére-pays du
Yorrouba et jusque dans la vallée du
inoven Niger. Les Nagos se pressalent
en foule wux enseignements de Crow -
ther et des missionnaires.

« Si les querelles n’étaient venues
armer les unes contre les autres les
chrétientés naissaates, si les. troupes
dahoméennes n’avaient promené dans
la pays Vincendte et le massacre, et
détruit les pius importantes cités, des
ce Moment toute lu valige du bis Ni-
gar eut été convertie a la foi protestan-
te et rangée définitivement sous la do-
mination de |’Angleterre. »

De toutes les formes d’exploitation,
la meilleure. on en couviendra, est
encore celle qui fait entrer en ligne
de compte le souci de « lamélioration
de la condition » des exploités.

Mais, a défaut de la constante gé-
nérosité et des sentiments inces-sants
d’humanité, il y a, dans l’ordre méme

eS

Pour tout ce qui concerne 7 A:iministration du Journ::. 2 adresser a Mons



_— —<———— ee

fides arraugements naturels, une pro-
tection en faveur des Africains et une
~orte de providentielle limite a leur
exploitation par la race blanche: c'est
le caractére meme du climat. [len est
asi du littoral de la Guinée, qui
est, pour les blanes. « Pun des pays
les plus meurtriers du monde. »

a Dans cette zone intertropicale,
cerit un auteur, il wy a pas a propre-
ment parler dhiver: Vélé sy continue
(année en année et de sitcle en sie-
cle; Vatmospkere vooest) constam-
inent moite et lourde comme celle
d'une terre chaude. Il en résulte que,

sous ce climat si uniformément chaud '

et humide, le blanc s’snémic et se dé-
hilite. Kin outre, il est en proie §u pa-
ladisms et & la fievre jaune. La mor-
talité qui sévit sur les) Huropéens est
‘ele qu'elle a fait donner a la cote de
Guinée le nom de « Tombeau des
Baneso¢ Wh le mana ygrive "et que
‘os navires qui font habituellem eat le
commerce dans ces parages sont ap

pelés vaisseaux-cercueils ( coffin squc-
fron, ) »

Dans le Suudan, Jes difficultés cli-
matologiques restreignent sensible:
ment Pexpansion franqgaise ; Pazcliuma-
matementn'est pas possib.e pour Pha-
ropéen sous une teile atitude, et on

a relesé quae les troupes frangaises
subissent une mortalité annuelle qui
Seve a ti pour 100.

Quant aa centre africuin meme, &
cet épais fonitlis forestier quien = im-
pase a lindigéne iui-meme, il est gar-
dé par un roi terrible, ou plutot par
une reine’ implacable: la
Tzetzé, « dont la piqure tue surement
les beeufs en dix jours, ainsi que les
chevaux. » Sans doute, homin-. est
refractaire & Vempoisonnement par
latzéizé, mats le Vovez-vOus Vivant =ur
une terre sans le se ours d’aucun ani-
inal domestique, secours encore plus
indispensab'e pour l'homme qui veut
coloniser °

Telle est, en som ae, la seule res-
source susceptible, & Pheure actuelle

de limiter exploitation dont l'Africain .

est le continuel objet, chez lui-mneme

Et le mouvement anti-esclavagiste ?
sera-t-on tenté d’objecter ; car son
but est précisément d’améliorer les
conditions d'existence du Négre afri-
cain.




isur Arthur [St

mouche >



LE NUMERO 4 () GENTIMES

Les abonnemeats partent du 1*f et du s5 de chaque
mo's et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



DORE, 4s. Kae Rouz oa Sonne-Foi.



Ad

Nous avons déjiva comment tes
movens daction employés par la
Campagne anticesclavagiste arrivent a
tourner contre ceux memes qu'elle
pretend protéver. Mais ily a plus:
Vetfort anti-esclavayiste s'exerce a
faux. et c’est bien un des points que
Jespere en son temps dégay ar de cette
étude.



ee TT eee ee ee a ee

QUES DITARS

AENSESIGNEMENTS
METEROROCLOGIQUES

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DU
SEMINAIRE COLLEGE S'-MARTIAL

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Marpi g Aout

Barometre 4 midi 761, 69/â„¢
minimum 22. 0
Température maximum 33.6

dJiurne 28.2
trc, nuageux I/’a-

mcvrven oe

Cie! clair
presemidi.

Couronne solaire dans la journée.

Nombreux ¢clairs a partir de 7 h du soir.
A gh. orage i Vest: 49 h 50 coup de
vent trés fort (15% par seconde) suivie de
pluie et d’orave | r0,07.*.

Le barométre est en baisse.

R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Aud ence civile ordinaire du mards
3 Aout 1908

Le Tribunal sous la présidence du juge
A. Champagne assisté de Monsieur L. Cou-
tard, Commissaire du Gouvernement a
prononcé les tugements suivants :

— Celui qui admet la demande en di-
vorce formée par la dame Corine Audain,
contre le sieur Thomas Jardine,son époux ;
renvoie les parties 1 procéder au fond.

— Celui qui déclare nul Vexploit da
30 Avril donnéd a la requéte du steur Pin-

aneau Imbert aux sieurs et dames Aristi-
e, Alfred, Elisabeth, Chrysostéme, Ale-

le matin ;

!xandre, Suzanne et Marceline Imbert; ren-

'voie le sieur
|mer a la loi et le condamne aux dépene.

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Pinganeau Imbert a se
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Présidence du juge V Vale, ass‘ste du
Ministre Pubtic, L. Coutard.

_— Pierre Hudicour. contre Pau! Perraud

Puis le siége cst leve.

Assembiée Nationale

Hier, A re heures du marin, les deus

branches du Corps Leégislatif se sont reu-

nies en Assemblée Natronale pour encen=| 1 lot \ I. 7"
dre lecture du proj t de réponse a PExpo- riots de p . 25
sé vencral de dla Situation, . 3 lois tp to 30

Le projet adic cuvove a Pimpression 5 lots a PB. 5 25

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A la suite de notre entrefilet’ concer: | For, 45.
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- a oo pros able que vous alliex A'‘a Sainte Table
O V UT [ ™S fen ert de péchd more.
R svi AQAA ] dur, fe.

— Votre vie est des plus irrévaliéres
Romulus. Loimmoralicé de votre conduite
scandalise les ames honneétes.

Romulus avait i hebitude de sintitule:

un « lettre ®. Dans sa bouche, cela vou







vis aux Sinistrés

La Commission chargte di reépar-
tir ies cline eeat mille pourdes accor:
dées par le Gouvernement, a titre de
seconlts aux Victiines des derniers In-
cendies de Port-aa-Prince, porte a la
connaissance des intéressés que des
reaistres seroat ouverts uu local du
Tribanal Civil, de 10h. a doh, des
tundi, mereredi et vendredi de cha-
que semaine. afin de recueitir leurs
poms, deaeeuros et antres rensergne-
nents propres a lut faciliter la tache.

Pour éviter les encombrements, elle
procéd ra par quartier, et commence-
radporttr du Wercren .> Aout, par
ceux compris entreles Rues de la Réu-
niow et de da Révolution,

Port au Prings, br & Aout 1908.

Le Pré ident d> la Commision
Tron NAU.
AOC POLAR, £7) DETER ae

Nouvelles Flrangeres

Derniéres Dépéches

Pais 3. Lvaprés inidi s'est passe tran
quillemert.
Le scul incident acté la marche de

}
Lo

Quelgees groupes de grevis'cs vers la place
de la Republique on chenvant des mfrains
prevoietie Maire.

Ce seir vers 6 heures,
ces manifestanis passaient devant un cafe
en oreceurnant de ia place de la Républi-
que, ils ont réporda a Vordre de se dis-
persef, Tangant des tables, das chaises,

ad moment ou

en:
des svphoas et d.s veres sures les agents de
pollce. Wes rortors Gant survenuis av se-
cours de cos dersiens, da roc a été evacuce
enounclin Weilet tects terme

Piusivurs manitestaats
pax ont ccc blesses.

Saute A LENS € Pasede-Crlars ). Ion’y
apas cu de uréve on proviace. Dan, cette
ville guice trouve au centre de charbon-
Nayes tmportints, une bind> Je mineas a

et des officicrs de

flrant vivre eno omiusuin si pluto. queen
Vohréden » -- disait le card, qul Moutait :
| - Ea Afegne, Taoou les Arabes con-
hymercht mitic rors ALD Timismes, tes mis-
joins catholiques, sposto'ijues ct romaines
nen conquicrent pas dix. Ts
nes par la char. C’est affeeax!
Depuis cet incident, chaque fois que le
curé renconirait Romulus, le dialogue sui-



u Dien ne veut. pas cela, Ro- {vant avait immanquablemert licu.

—‘Bonjou, pe.

- Bonjour, Romuius. Vous vives tou-

‘ait dire qua’ copn. s.ditacs Ictures, quia — Ou, fe.

savait lire Quire ce point important.) FE le bo 1

Romulus avait spptis a. signer. C'étai mulus. I} ne veut pas cela, le bon Dieu ;

née une toguate chez lui, al vou [ees rour ce motif que dans sa bonte infi-

ait toujours signer, mimporte quoi '— {Me. NoMeUs. Tea Institue le Saint Sacre-} jours dans le péché ?

ment du meriage.
Out. pe

Le cure respira et se dit -¢
ga va méme trés bien.

-- Donec, Romulus, mon ami, pour pou-
voir vous approcher de la sainte Table, il
cOnv.ent que vous mettiez fin a ce scan-
dale. Vous devez vous décider 4 vous ma-
rier.

— Oui, pr.

- Et pour cela, mon ami, il importe que
vous quittiez une de vos deux femmes et

ue vous épousiez l'autre devant Dieu et
devant les hommes.

Romulus réfiéchit un
levant, il dit au curé :

— Pé, meas capab fait ga. M’'rainmin
tous lé deux.

Bien gual fur un tire trés lustre et tres
pwissant de ia Loge de la Noavile- Cité, 1
trouvait moyen de concilier son grade de
33e avec sa qualité de fidele de VEghise Ca-
tholique. Il ne manquai: jamais 11 messe
et vivait dans la crainte de Dieao.

Le cute voulant prefiter de ces tendan
ces heureuses, tenta de faire entrer pour d:
bon dans le troupeau du Se‘gneur, cette bre-
bis égarée. Romulus renorga sans difficul-
t¢ 4 la francemaconnerie et ce fut une af-
taire entendue gu’il turait si premiére com-
munion. Le cure enturepritde le catéchiser,
et Romulus paraissait dins les dispositions
de la plus'parfaite com:ritio.. Le point déli-
cat - et le cure [2 sentait bien ~- e’étaic la
guestion des deux femmes qu’il fallait bien
aborder. Le curé y toucha avechabileré,
un mois avant la cérémonie religieuse.

€1 va bien,

instant, puis se

—Ah ! pé, ou mandé m'tropp !
Il

Le trait caractérist'que de Romulus con-
sistaiten ceci : il était avec la société. Tl
nest pas d'injustice qu’il ne fit prét a
commettre contre un homme de la campa-
gne, quelque honnéte que ce dernier pat
etre, s'il était en contestation avec un
monsicur de la ville —celui-ci fit-il le plus
abject des coquins.

Ainsi était Romulus et
le changer.

C’était tout une affaire quand il y avait
des arrestations politiques 4 opérer en ville.
Romulus trouvait toujours moyen de ne

pas prendre ceux qu’il était chargé d’arré-
ter.

ricn ne pouvait

Et plantant la le curé, il s’en alla, « pré-! On n’ajamais vu, etonne verrajamais,un'de profession, car fai porgé

eB ee ee

sont domi- :

vainement
néral du travail.

tenté de provoquer Varres gl-

Panis ( Soir ).-— La journée s'est ter.
munce sans autres incidents. Ce soir ag
heurcs la place de la République était &
serte et la police en avait été retiree pep.
dant la mélée de l’aprés midi; on
éré blessé a la jambe d’unc balle de vores
ver. Son assaillant aussitot arrété 2 déclag:
étre un arnachiste.

_L’insuccés de la gréve d’aujourd’bg
ajouté a la tin de celle de Vigneux la Come
se premicre de tout le trouble, est généry
lement interpréré comme un coup morta
pour Ja Conafedération Générale du Travail,
Oa dit que les ouvriers eux-mémes som
fatigués de .outenir cette Organisation tp
rannique.

Corsit: ( Somme ).— Le Tribunal cog.
reciopnel de cette ville a condamné ay
jourd’hui 4 6 mois de prison un nommé
Ricordcau, agent de la Confédération Ge
nérale du Travail, pour provocation a I'é
meute, et resistance aux gendarmes 4 Vi
one ux.

Cowes (ile de Wigth ). — Le croisear
cuirassé «@ Indomstable » ayant a bord ke
prince de Gal'es est arrivé ici ce soirag h.
yo venant de Québec.

PRIEDRICHSHAFEN ( Wirtemberg ).— Le
diripeable « Zeppelin» sera gonilé pendant
la nuit et une aSsencion d’essai sera pro
bab'ement tentée demain. Si tout va bien,
ilest possible gu’aussitot aprés cet essai
lp comte Zeppelin entreprendra son voyas
fe de vingt-quatre heures saus attendee
les officiers et les fu.sctionnaires chargts
d'assister 4 ses manaeuvres.

WashinGtos. -- Le département d’Euat
a pub ié aujpurd’hai la note suivante:

L’ambassadeur Leischaman a été auto
risé 2 exprimer au sultan de Torguie i
téret sympathique avec lequel le t
Roosevelt a regu la nouvelle de Taccon
d'un gouvernement représentatif a lempi-
re Ture et a lui exprimer l’espoir que a
te mesure aidera au maintien de la pow
et au développement de la prospérité 8
iionale.

Paris : Rente frangaise 96 37- .

Le Pidsident de la République est aftr
vé 4 Dunkerque ce matin vers 9 heures.
Li invita dejeuner a bord du « Veérités
ious les ofticiers disponibles de la Divisioa
navale.

TAL AS a ee SE EA A NE OE AAAS LE 7 SC?

comunissaire de police aussi ex:raordinaste.
I est vrai de dire que jusque-la,
fonctions de Romulus n’avaient men
bien difficiles dans leur accomplissement.
vil’e était tranguille et aucun ordre grave
n’arrivait de Port au-Prince ; Romulesa®
‘vait 1 déploycr sa farouche énergte s
dans le réglement des aftaires locales 08
exceilais au dre des connartsseurs. le
Un matin. M. Etienne Trévier, 08 .
ncipaux commergaats de la place,

i i t ann0eg
dit au Bureau de la Police it ast é

ne somme. ©
éré volée pr
Roel
votre malle avec tot @

ous por

-

afer,

I

pri
ren
i Romulus qu'une malle,
vers objets de valeur et u
cing mille dollars, lui avait
dant Ja nuit.

— Cinq mille dollars! sursauta

- Oui.

- C’est bien,
qu'elle contient, sera retrouvée.
vez vous retirer. ;

Bientét, Romulus réunit tous ses
4 qui il fit sur son ton des gra
déclaiation suivante

— Cette nuit, ane malle rence
entr'autres choses précieuses une de om
cing mille dollars, a été déplacke rast i
(M. Brienne Trévier, homme IMP” gy
la société. Qui est-ce qu! circols, ; G
'dix heures dua soir, dans Ming ies ,
ne sont pas les malfaitears ‘sv

\






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