Deuxiéme Année, N. 403. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mardi, 4 Aoat 1908.
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS: jf Dinscreur : a Se
PORT-AU-PRINCE) UN Mois. . . G. 4. Clément Magloire LE NUMERO 4 () CENTIMES
9 ome mee
DEPARTEMENTS Trois Mois. . « 3.60 ee a Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque
; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER........ Trois Mois. . « 6. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrite tasbrée ou non ne seront pas readus
—— SS oe =
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journa!.
v4, 's . comme cela est arrivé en 1870 et {871 limeree aux Afracains. Car, pour tour-
dl | E il] ence (ral ere Hpar Pexpédition de Sir Samuel Baker, ‘ber les difficultés qui leur sont oppo-
pet que fa descente du fleuve se trouve | sées, les suppots de ce tratic de chair
__ unpraticable pour les bateaux néyriers, humaine imaginent mille ruses et
-c sont lesroutes terrestres de Dartour : stratag¢mes dont V’etYet le plus clair
-efda Khordofan qui constituentta seule, est d’empirer les conditions du voya-
CE QUI! RESTE DE L’'ESCLAVAGE ‘voile de transit, et alors c’est Encore | pe que ces esclaves ont a effectuer
‘sur les &épaules des esclaves ‘ que re-, d'Afrique en Asie.
tombe Vetfet de cette nouvelle com. | 4 ,
ys . , . . ; Avec c r apitre, nour fer-
Le lecteur duit se rappeler queydifficultés d’une marche longue et pé- plication. — hmons “lg coup dusit que ous nous
ROus NOus élions ariétés sur ce sujet} nible a travers les déserts qu'il faut «Non seulement, dit M. H. Saint- étions proposé de jeter en Afrique
aux relations des
thicain avec lex Nc-yres de l'intérieur|demande. Les voyageurs, peu nome (rouvait augmentée pour cux dans une tiie of; naire le sort de Sex opula-
continent. Nous avons vu que/breux d‘auilleurs, qui ont essaye de proportion corfSidérable, mais il fal- tions adtuelles vis-a-vis des ropresene
Cax-ci sont employés par les Arabes|franchir ces contrées aride:g® dans les ‘uit & tout prix traverser en un point tants de la race blanche ees
@ denx facons et nous avons dit que] meilleures ?cuonditions pussibles, les+queleouque !a vallée du Nil pour at- L : ‘ ;
premiére consistait A les plier au]commerc ints indigenes habitués au't-indre les déserts situés a lest, vers | ble résultat de notre enqnete est vi-
travail, de la culture dans les zéribas,|climat africain dés leur enfance, té- la mer Rouge. Que de précaugions, SI lement que, en Af-ique, aucune des
qi sont des enceintes fortifiées ot: |moignent unanimement des dangers que de ruses, n’employait pas Te seis pes étrangeres qui’ se Jrouven ee
aboutissent les caravanes arabes. de toutes sortes que font conrir aux eneur marchand pour dissimuler son cone! Avec élément noir, Nest G1s-
Nous avons a voic aujourd’ hui la{caravanes le soleil bralant, la rareté bciaii humain! Tantot, il fallait ni ea le relever de sa condition ine
deaxitme facon dont les Arabes tirent}des puits, la mauvaise qualité des journer daus des endroits retirés et: erreure. Au contraire, toutes Cos Tae
Profit des Neyres africains ; cette fa-,eaux, limpossibilité dese procure: isgalubres ; tanté', on devait fran. C68 ont tendance et intéret dexploiter
yon, c'est la vente ou la traite. une bonne nourriture, 1alongueur des Chir & marches foreées un long tra-/CeMe condition dinfériorité, et cest
Nous savons déja que la traite ter-|trajets et l’éloignerment des oasis. jet; et ces nouvelles épreuves, ojou- 0 Wu elles font le plus acu rencreds
retre se fait de nos joucs en Afri- « Tous ces inconvénients, les escla- té:s a tant d’autres, faisaient dinnom- Te tem possibie ct, eae. ave’
que d'une maniére etfrénée ; ce n’est| ves négres les ressentent avec l'ayyra- brables victimes. » e tempérament qui la caractérise.
pas cette affirmation que j’entends | vation résultant de!a marche & pied.’ Parmilesesclaves conduils par cette | — 7
répéter ici; j@ veux examiner les trai-|de ’enchuinement, du manque de soins. Vallée du Nil, une partie sont employés :
ements -ubis par les Négres, dans| Le traitant ve -’attarde pasa attendre en Egypte méme, nous avons déjA vu, } y
C@ tratic qui, depuis tant de temps de-|le malheureux négre queses forces Comment; le reste est destine aux’, EF és
M4, soul:ve la réprobation sincére ou|trahissent ; il faut marcher quand mé- marcheés asiatiques. . 4 ___
bypocrite das c.weurs européens. me, pour ne pas soumettre plus long- Pour aboutir a! Arabie par Zanzi- RENSEIGNEMENTS
Yun endroit particulier du con-jtemps le troupeau d’esclaves a l'é bar, une nouvelle sorte d’ubstacle se | °
Unent nuir od la traite se fait absolu-|preuve du voyage. Ou abandonne donc dresse devant les traitants arabes : les: ME:TEOROLOGIQU ES
dune mort certaine tous les trainards, navires anglais Ouvrent grand l’wil sur, —_—-
marc du grand ‘jour ; c’est le grand , . ta
canie 1€ de Tombouctou, otis secon-} Au point de vue de Vopération la tvaversée de Zanzibar a PHadra-. Observatoire
eet les caravunes qui vont vers|commerciale, c’est la part du feu moat et Ye agi pour eux de dissimu- DU
TOC, » u’on sacrifie ; quant au point de vue ler, de cacher de plus en plus leurs! .
Humanitaire. charitable, notre homnm: marchandises. « On cachera donc ies SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAL
dille, on Y ameéne le Négre, comimne
bé u's On améne les denrées ou le]s’en préoccupe assez peu. » A :
ll. Les « Talibés. dit M. H.| Tout cela, je le repete, se passe au sardines dans les boutres, qui les, Lunp1 3 Aovut
’ les efforts anti-esclava- transporteront aux cdtes de lArabie, pirométre a midi 762, 53/*
Saint-Roinai
Nain, | as-| grand jour ;
es Kanembous, p 8 J ’ et les apparences seront sauvées. | (rena 23.1
esclaves ; on les empilera comme des
"8 vachers de lest, y conduisent |gistes n’ont pas encore pu s’excercer |
« En revanche, les négres entassés Température)mazimum 37-4
les Na li intéri
res du Nigar. Mourzouk recoit | jusque sur ce théatre intérieur du tra- 2
..¢ Fezzan et les déserts situés| fic humain. péle-méle a fond de{cale périront faute | moyenne diurne 29 5
& Sad de l'Algér; †air. »
r ’in-| Cependant, au fur et 4 mesure que ¢@ alr. ; jusqu’
dane due lee Boutaonee raszient ces caravanes approchent des pays En résumé, telle est Vinfortune qui ! duct clair toute la journée jusqu’a 8 h.
a région f, : 06s les Européens, les trai- accable les Négres africains que leur | : .
80d du lac 8'0n forestidre située au joccupés par les a ee recourit a condition sociale inférieure lives pieds | Nombreux éclairs au nord apres 7 b.
. Aprés
Tsad. » tants se préoccupe
leor C° Marché perdu dans liaté- | toutes sortes de oyens pour échap- et poings liés aux traitants arabes, _Quelques gouttes de pluie a 9
T des terres, les navires chargés| per a la surveillance des agents an- que meme les moyens répressifs mis 9 h. orage a lest.
mr bécher la-traite ne peuvent exer-|glais chargés de réfréner la traite. Et enceavre par effort anti-esclavagiste| Ros¢e ce matin 4 aoat.
lear action - aussi bien. le traitant{alors ies traitants, pour dissimuler tournent a leur préjudice. | _ Le barométre aprés une hausse trés forte
Wibe ven qa’ ’ Nous venons de le voir, eneffet, cet | 449s la soirée, est descendu beaucoup
, do i : ise humaine, ont re- ( ¢
ear joie, OMe, pour ainsi dire, Ajleur marchandise hums qui ne font effort ne restreint en aucune facon la, Pendant la nuit. a:
tion microsismique entre midi 30
tratagé . . .
cours 4 des 8 eion des esclaves. traite qui se pratique dans le continent Agita
€ .
(la te anata. qui l'accompagnent| qu’empirer la situati . t de l’aprés-midi
Wraite ), les , - les bords du Nil sont gar-' noir, et il aggrave, au contraire, la si-|¢ 2 6 APEese ran.
"wt les exclaves ‘Nennecteunout sux dés par Jes forces anti-esclavagistes, 'tuation déja déplorable faite par cecom- R. BALTENWECK
Se a
Les Elections a C:sba
Une véricue pu Présiwent Roostevett
Oysrersay ( New York ) 3. — En re-
ponse a une dépéche regue
ouverneur M n et dans
dernier parlant Ses
d’avoir lieu 4 Cuba, le président Roose-
velt a fait télégraphi r ce qui suit :
Oysterbay ter aor, eJe felicite le peupl-
Cubain de l'ordre qui a présidé a ses elec
tions et d’avoir ainsi prouvé ses capacités
pour se gouverner. Je ne doure pas qre|
Ics prochaines élections soient aussi ordon- |
nées et aussi lovales ; et je me rejouts ds
la facon dont le peuple cubain se prepare:
reprendre ses droits de République inde -
pendante.» Tnkopore Roosevelt
Mariage
C’e.t. le mardi. 18 courant qu’aura lie: a condamner
le imuarinye de notre ami ALEXIS Benori
Pindustriel bien connu, avec Mile Branctit.
GAET]ENS.
La Bénddiction nupt:ale ceur
née en PEvlise Cathedral.
Nos meilleurs souhai's aux farurs cpous.
Tr.bunal de Cassation
Section CRiWwINELLE
Audience extraordinaire dis land’,
y Aout ry08
Le Tribanal sous Ja présidence de M |
le Vice-président Ernest Bonhomme pren! |
sidve 1 dix heures et demie du matin et pro |
nonce Varret qui rejette comme mal fondé: |
l'upposition formée par le sicur Fernan|
C Larague i Vordonna ice de non-licue ren: |
duc ic 4 juiller ryo8 par la Chambre di:
Conseil de !Iastruction criminelle du Tri
bunal civil de Jérémie, en faveur de M.
Smith Perp'gnand,notaire p2d ic & Jérémie. |
ordoane en con cquence que Vordoanance |
A laquelle ©. oppositions ¢ ¢ fae son
exécutée selon sa forme ct teneur.
Plus rien le siége est levé.
Tribunal Civ.
Audeence sivile ordinaire du lands
3 Aout ryv8
Le Tribunal sous la présidence du jugs
A. St Rome, assisté du Substitut A. Mon
tas, a prononcé le jugement suivant :
Celui qui admet la domande en di-
vorce du s'cur Lebrun Gaston contre la da-
sera dor- |
|
me Marie Louise Isabelle, épouse du sieur Ide gré a gre.
See ash CO
FEUILLETON DU « MATIN »
(1)
ROMULUS
pu 4 aout 1908
oe ——— ea
hier soit dt! somme de cinquante gour
. laquelle ce] vie, Condam:'e le s:eur
élections qui viennen! | ax dépen
| Ethéar:. Rejetsre Penqueéte ;
| bacissati avec entrain, des halles s’élevaient
ide droite cr de pzauche ; des jeunes gens
a ee
wwe eS Oe Ot
Lebrun Gsston, fixe a la somm> de quinze
g urds la pension a imentaire que ’époux
sera tenude verser chaque mow a son
pouse. - Fixe la provision ad libitum 4 Ju
des une fois pa-
Lebrun Gaston
S.
Nouvelle composition
Pr! idence da jage Jh Dupont Day.
Minis:ére Peb'ic : A. Thibault
- Celui qui déctare Pétion Azor irréce-
vable en ses prétentions contre la compa-
gnie ds chemins de fer de Is P.C.S
‘oy deboute et le condamne aux dépens
Gistraits en taveur de Me Lespinasse ¢:
dit que la com-
es chemins de fer est seule
responsable de I'accident du 1° Janvier
1906 et par conséquent qu'il n’y a pas lien
Pétion Azor solidairemen:
avec elle, déboute Albert Leroy de se
tins et movens contre Pétion Azor ; cor-
damne la sus-dite compagnie 4 payer a
Albert Lerov en rép ration du dommage
lui cause par le caporement des cars ha
pagnie d
hsomine de mille gourdes dans laquelle son
coupris ios honoraires de médecins,les frais
de pharmacig et [a valeur estimative de
objets perdus et la condamne en outre aux
dépens.
Ensuite le ‘Tribunal a passé en Assem
bléc géndrale pour recevoir la prestation
de serment de Monsicur Léonce Coutard,
nommé Commissaire du Gouvernemen:
rés ce Tribunal.
Puis le siége est levé.
Ecole de Droit
Mr Dantes Beliegard:, ancien chef de
division au département de Vinstruction
Publique a été noimme professeur 4 I’Ecole
Nationace de Deoit en rempticement de
Me Valembrun, clu dcépateé.
Nos compliments.
Huile de Coco
GARANTIE PURE
Poyr ioutes espéces de machines. Harnais,
|capotte de voiture ctc, ete.
Par gallon et en detail.
No 81 ‘Rue Tiremasse 81.
Peesqu’s langle de la grand’rue ( Saint
Josey ,
fournissable au fur et 4 mesure on
Pour une quantité de gallons
traite
Ah ' oui, si jamais en un coin de laterre
bénie, le bonheur s’est trouvé répandu sur
une portion du troupeau humain, ce fut
bien sur la Miragoine du) commencement
de Van 1883. Ede était toute pimpante de
fraicheur et d'illusion, la petite ville. On
En ce temps-14, Mirsgoine était une pe-|se fiangtient ou se chamailiaient avec le
tite ville prospere ct vivaute. Les vigiiirds
étaient aftables, les temmes enjouces er les
jeunes gens débordant de fantaisie. A quel: ;
que heure du jour qu'on passit dans la
grand’rue et dans la rue du Bord-de-mer
ou bien par les ruelles transversales cou-
t Uartére susdite, on edt pu entendre
voix plus ou moins fraiches de jeunes
ou de vieilles demoiselles chantant des ro-
mances - ou plutét une romance: le «Rap-
pelle-toie de Musset !
Sur I'llet, dans le voisinage des cafés-
billiards et des ins de comestibles,
les messieurs imporiants de la petite ville,
c’est-a-dire les fonctionnaires publics en
charge et les citoyens qui aspiraient 4 les
remplacer, se donnaient rendez-vous chez
le chapelier Sylla, ancien chef des mouve-
ments du Port, Ace moment ¢ cafetier ».
Ex 1a, ,en face de la mer étincelante et
bleue, sous le souffle bienfaisant de la
brise fidéle, les « audiences », toujours les
mémes, recom oe
cure !
Quant au carnaval,
procher precisément de celui de Ve-
nise ou de Florence, il était cepen-
dant des plus sémillants. Les autorités
fraternisaicntavece la population. Le comman-
dani de la Place n’était: point Miragodaais,
"est vrai, mais enrevanche le comaussaire
de police, Mrlegénéral Romu! us Joseph, était
bien fils de la Cité. Miragoane érait fitre
de Romuluset Romulas s’enorguellissait de
Miragodne. Ils étaient taits l'un pour l’autre.
Aussi, depuis que Romalus a cessé d’exis-
ter, Miragoane n’est plus Miragodne.
I
De taille moyenne. le corps sec, et aoir
du plus beau noir, Romulus portait gail-
lardemenc ses cinquante-huit ans. La sévé-
rité de sa physionomie martiale ornée
d’une courte moustache et d’une touffe de
poils d’srgent au menton, imposait né-
cessairement le respect. Il n’écait au sa de
personne que quelqu’un eft jamais maa-
sans se 11p-
——
—— oo
| Avis aun Sinisté
‘onmission chargée d> répar-
lir les cing cent mille gourdes accor
dées par le Gouvernement, a titre de
secours aux victimes de: derniers 1n-
cendies de Port-au-Prince, porte a la
connaissance des intéressés que des
rvistres seronot ouverts au local du
Tribunal Civil, de 10h. a ft hh, les
lundi, mercredi et vendredi de cha-
que semaine, fia de recneillir leurs
nums. demeures et antres renseigne-
ments propres a lui fa:iliter la tache.
Pour éviter les encombrem=nts, elle
procédera par quartier, et commence-
ra A partir du MERCRED’. © Aout, par
ceux compris entre les Rues de la Réa-
nion et de la Révolution,
Port au Princ2, le 4 Aodt 1908
L* Pr&ident dt la Commision
Iron NAU.
Nouvelles Etrangeres
New-York 3.— On écrit de Berlin que
la section allemande de la commission
mixte qui fat chargée de la régularisation
de la tronti¢re du Congo (Caimeron) est
partie pour la colon:e allemande du Togo,
sous le commandement du capitaine Von
Seefried. Il s’agit cette fois de fixer la
frontiére Togo Dahomey dont les gouver-
nements allemand et francais ont décidé
| de la régularisation.
La limite des deux colonies n’est déter-
mince jusqu’a présent que trés inexacte-
jmen:. Elle suit d'aprés une convention
‘passée entre U’Allemagne et la France en
1897 le méridien de I'fle de Bayo!.
[a section allemande va s’occuper dés
son arrivée au Toyo de régler exactement
la fronti¢re de la colonie et de fixer les
locatlités qui rentrent dans son domaine.
Ces travaux dure.ont environ six mois.
Pexin 3. — Un incendie qui a éclaté
Le (
hier suir 4 dix heures dans la section a'le-
qué d'égards 4 Romulus Le témoignage
cs fils concordait avec celui des péres.
Homine de devoir, si Romulus ¢.ait osien-
sib'ement fe mari de deux femmes- une
Vicrgina, mulatresse 4 la chevelure soyeu-
se ct 4 la chair opulente qui lui avait don-
né onze enfants, tous vivants ; iauire Is-
meénie, appStissante négresse aux yeux
brillants ct aux levres sensuclies, qui lai
en avait donné treize, tous également
pleins de vie - si done Romulus était os-
tensiblement le mari de deux femmes, du
moins il ne semblait pas avoir de prefé-
rence et se tena inditkkremment chez
l'une ou chez l’autre, sans que Viergina en
voulit & Isménie ou Isménie a Viergina.
Isménic habitait le Détour et Viergina
sur I'Ilet. Au fur et 4 mesure de leur nais-
sance, Romulus, par actes authentiques,
reconnaissait ses rejetons et le Tout-Mi-
ragoane notable les avait tenus sur les fonts
baptismaux. Si bien que dans Miragoane
et les environs, Romulus ne co-:nptait gue
parents, compéres et comméres. E« l'on
sait que pour un Romulas, un compere est
plus qu’un parent.
Des fils de Romulus. il n'y a lieu de
Borer ue des ainés : Pétion, Christophe,
er, Toussaint et Rothschild. Il avait eu
Christophe et Toussaint de sa femme mu- } |
latresee, et de sa femme noire : Pétion,
yer et Rothechild. Ba ‘pai ies
asesociant ainsi les!
mande du® quartier des léoati
les écuries et fa salle 3 manger ‘am
ciers allemands et a provoqué explosiog
d'un dépét de munitions. Deux soldgs ¢ |
lemands et un francais ont éé tose |
soldats allemands ct 5 francais gridvemes |
biessés. Quatre autres so!dats et civils ogg |
regu des b'essares sans consequence, :
New-York 3.— Contrairement a ce qui
avait été annonce M. Henri Farman. 4
exécuté hier sa premicére expérience pee
blique d’aviation sur le champ de counm
de Brighton Beach. Les spectatears gy
nombre de 2.000 environ ont appladi
avec enthousiasme l'aviaccur anglais que
fais une superbe cnvolée. .
Fernie ( Colombie anglaise ) 2. - Com
ville & Pexception de 17 maisons view
d'etre détruite pir un incendie. On ignom
encore le nombre cxact des morts mas
cing familles demcurant dans le be
de la ville sont comple.ement cernie
ar les flamimes et on n’a aucun espoir de
ies sauver. On cstime 4 une centaine ke
nombre des bles.cs. Actuci'ement plus de
6.000 personnes se trouvent sans absi.
Havers. -— Café Harti Cap : 42.50.— Les
paquebots « Montréal » et «Schwarzbarg»
sunt arrivés.
Paris .— Rente 96 20.
Le Président de la Républigue quite bs
Norvege hier, i] fur accompagné par le
Roi jusqu’s bord du ‘‘ Verité â€. Il arrive
ra a Paris mardi soir.
A la suite de l'arrestation des dirigessts
de la confédération générale du travail, ke
comité décida ane nouveile gréve gén
de 24 heures qui doi: se terminer ce sof.
Quelques cerporations seulement aber
donnérent le travail entre autres les typo
gtaphes. Plusieurs journaux ne parurest
pas ce matin. On ne signale aucun in
dent jusqu’a présent.
Le général Picquart s'est renda hued
Anxene ou il visita |'Exposition
trietle, Commenciale et celle des
Arts, les hépicaex et les travaux da 00
veau port.
M. Mongeot, député radical aété de sf
nateur de la Haute Marne.
Fernie ( Colombie Britannique 37
Le désastre de Fernie a couré la vie 4170
personnes, détruit les villages de Fernie,
Coal, Creek Hosmer ct partiellement
village de Michel. Les pertes mat
couleurs nationales et souvent adversaites
4 la Finance juive, Romulus pensatt dow
"ner au pays ane preuve incontestable de 8
_ Sagesse politique. Cela ne tatsait ce mal
personne. Pétion, le plus dgé, écait mene
" sier et gagnait honorablement sa vie iy
rémie ; Christophe ¢tait subrécatgue &
de la goé'etce « Dieu protege © |
nant au commergant Evienne Tréwet,
qui travaillait e qualité de comms,
autre fils de Romulus, Toussaint.
Toussaint était un « monsicur ?- —
arcivait le premier jour de I’an, il be a
quait jamais d’envoyer ses cartes
aux notabilités de la ville « ave ses ante ¢
ments de condeldances de bonne ann Tea
n allez pas croire qu'il pla’santatt !
‘saint Romulus Joseph ne plaisantm
il aw
ion dal
‘mais ~ Boyer, lui, ne faisait rien,
dait. Personne n'a jamais su quel.
Quant 4 Rothschild, sa vocat
d’atre coiffear. C’était lul qo! cope lt
cheveux au Tout-Miragoine comme a
Car Rothschild divisaic arbicraireee ag
popalation en deux catégories ong
les « bons-mounes» et les ¢
« vagabonds »
Oa commensasient les
finissaient les « bons-mounes » ;
bon de Rothschi oi?
de démercation. En toat ‘4s
5 homme ee
t
e
bean de vols quus 5
mun ce permis de s'imaginet
‘gent 4 environ vingt-trois millions de
fasts Des milliers de personnes sont sas
Bee XSTANTINOPLE 3. — Trois cents officicrs
bommes du second corps d’armée sont
s 96s ick aujourd’ hui venant d’Andrinople
nt donner au sultan l’assurance de la
Peauté des troupes. Le sultan les recut
ro L’empereur d’Allema-
et sa suite sont arrivés ici aujourd hui
gu le yacht imperial ¢ Hohenzollern »
Le roi et la reine de Suede recurent
fempereur sur le yacht royal suédois.
Un grand diner aura lieu ce soir.
LONDRES 3- —
gsnonce que le trans
wtf sur les rochers
gt critique.
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Le D' Edmond Héraux
Informe sestclients et le public en
énéral que son cabinet est trans-
ér6, 168, Rue du Centre, en face du
Petit Théatre Svivain.
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dans la science constituent des agents
thérapeutiques .de premier ordre, il
aatrep-endra le traitement des mala-
dies suivantes :
Cancer, lupus, “neurasthénie, névralgie,
hysérie, hypocondrie, paralys‘e, ataxie lo-
cmoirice. rhumatisme, goutte, sctatique,
mre déformante. chorée; paralysie agi-
tux, diarrhée chronique, ictére, troubles
fecionnels du coeur, artério-sclerose, im-
pimnce génitale, phthisie, goitre exoph-
inue, diabéte, chlorose. obésité, mal
bigth, éléphantiasis, hémorrhoides,
worrh¢e, dysménorrhée, hémorrhagie,
dine, mérite salpingite, fibromes, ainsi
gee des tats morbibes tels que: anémie,
cherie et stérilicé de l'homme et de la
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sg matin etde 2 a5 neures
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S.Paret & C°.
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Ruts dont l’organisation a été perfection-
est toujours préte 4 rendre les grands
‘on Yes ont établi détinitivement sa ré-
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Romulus Joseph se fit abaissé a lui
ue la tte de ses ciseaux! Dans ce
sles improvise et aristocratique, il y
2 d’an proscripteur farou-
tat effrénd. Il ne parlait que
Chan monde » afin de sauver le
me wependant qu il vous coupait les
ahaa qui aimait 4 énoncer ses eidéess,
iaele aaa vous donner des tapes, vous
| ma tte prénom, vous distribuer
~ mer Il passait pour tre « trés
et tour le monde le craigaait,
» disait-on, mais revenons &
Fernanp Hissar.
( A suivre )
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reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiancailles offrant
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