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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00393
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- August 3, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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.
%
Deuxiéme Année, N. 402.
Le Mall
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE Un Mois. .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mois.
ETRANGER........] Trois Mots. .
Je prie le lecteur de ne pas perdre
devue que les différentes particulari-
és sociales que j’essaie de mettre en
telief sont l’apanage de toute une race
dhommes avant une formation com-
gue: la formation particulariste.
Jel'ai fait assister a la naissance et
tm développement de cette for cation
es apvaraissant pour la premiere
s dans les ém grants asiatiques
qai ont touché la cote norvégienne,
les fords norvégiens, a pris un déve-
Ment croissant au fur et 4 inesu-
Te que ces émiprants se sont répan-
das de la Norvege dans la Plaine
Saxonns, puis en Grande Bretagne.
Pour bien faire voir la communau-
téde formation, et partant de consti-
tation sociale, « piisque celle-ci est la
Conséquence de celle-la ) qui existe
eatre les peuplee issus deces difl¢-
rents groupes d'émigrants, — les peu-
ples du nord européen, — il importe
Gee Nous jetions un coup d’ceil sur
un deux, sur la facon dont cha-
can Organise ses familles, I’éducation
88 jeunes générations, ses pou-|richesse nationale et que, depuis un
Yors publics. Dans ce coup d’ceil, les
's communs se mettront d’eux-
mes en relief, en meme temps
‘pparaitront clairement, sur ce
tant do amnua, les différences résul-
Ba la nature méme des lieux.
re bis cela, nous allons observer |’or
ftorique des émigrations de la
Particulariste, c’est-a-dire que
allons d’abord voir ce qui se
en Norvége, puis dans |’Alle-
le @Sazonne ( Hanovre et Wespha-
enfia en Angleterre.
Rou Paraissent vraiment loin
fe fous autres Haitiens, parce que
etignen’® nistoriques que notre
the Ment a pour but d’offrir
jesnncsse des écoles, ne vont
4 Wendrcs? elles. Il est de tradition
sur les yeux des Haitiens le
me an recouvre celui des Fran-
~ ors de l'histoire lumineuse
8 Ctants de i'Europe— Ita-
Pour tout ce qui concerne VAdministration du Journal,
Porquoi notre Campagne anglo-saxonne ?
PETITE CHOSE, GRANDE LECON
XIX
PORT-AU-PRINCE ( Haitr) Lundi, 3 Aoat 1908.
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
LE NUMERO 10) CENTIMES
G. 1. Clément Magloire, —
« 360 — re Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaque
KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. Les manuacrits insérés ou non ne seront pas rendus
45, RUE ROUX, 45.
s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
dans ame du Norveuien, c’est que,ce | vertu de leur force d’expansion et de
‘domaine est insuttisant a le nourrir! leur formation rurale, colonisent le
hainst que sa famille. « bal Norveye, plus aprement de nos jours te Far-
he rit le D Broch, est un lony pavs ro-; West ameéricain.
icheux, sauvave, inculte et nu, a val-) Voila pour l'osgauisation des famil-
ilees étroites, a rivieresstorrentielles et’ les norveyiennes et l'éducation de
a’ rochers, qui, yetés pele-mele, pren-|leurs jeunes générations. Vovons pour
nent en certains endroits les formes, l'état social.
hardies et pittoresques des Alpes. » Hf; Ouvrez n’importe quel livre ayant
‘n'y ada cultivable en Norvege que lajtrait ala Norvege; ou bien prenez
devenus pyymeées, ilne fait pas bo nde cenfieme parte du territotre. ‘simplement le dictionnaire Larousse,
connaltrel’histoire obxcurede gensqui; Des lors, chaque paysan norvégien « Particle NURVEGE, et vous pourrez
restent tout le temps continés dans la ‘est nécessairement ce que lon appel- | lire ce qui suit: «La population est
vie privée et qui ne sont que de yros- | le un Lordiery c’est-a-dire un individu ‘robuste, active, sobre, ef remarqua-
Siers ruraux et de simyies cultiva-| qui, au travail de la culture, est obli- blement instruite ». N’entendez pas pat
teurs. Est-ce que méme un professeur | gé de joindre un autre travail, a titre! la qu'il y ait beaucoup de savants ni
de l’enseignement secondaire, chargé |de ressource complémentaire. Géné-|beaucoup de profonds _intellectuels
de propager cet enseignement dans ,rulemrent, c'est a le péche quwil de-'en Norvége ; entendez par la que pres-
notre premier établissement national, / mande ce supplément de ressources., que tout le monde sait lire. écrire et
(1) n’a pas écrit l'autre jour que les’ Nous savons que Je domaine de ce posséde le contingent de bagage in-
Haitiens n’ont pas intérét a connaitre paysan est impartayeable , en oulre, tellectuel nécessaire pour se tirer d’af-
he Portugal, Espagne, France - géants
ce qui se passe dans les fiords nor- 1 west pas extensible, cest-a-dire faire, n’importe ott, dans la vie.
véyviens ? qual ne peut nour qu’un nombre — (Que voila des qualit¢s précieuses
‘dans un peuple: robustesse, activité,
sebriéteée, instruction! Avec cela, cer-
tes, les Norvégiens, qui ne vont pas
au-dela de deux milltons et demi com-
me population, peuvent ne pas se fai-
re les go ges chaudes, comme certain
‘peuple que je connais, en s’imaginant
«évoluer vers les hautes destinées
qui Vattendent», selon les promesses
contenues dans nos actes publics;
;Mais les Norvegiens peuvent etre as-
surés gue, grace 4 leurs solides qua-
li'és, ils n’ont as‘inquiéter du voisi-
naye d’aucun colosse; ils ne sont pas
idéterminé de persoanes, ygéucrale-
ment un simple meénage uvec ses en-
‘fants. Dot la nécessitée de ne gardet
au foyer que Venfant choisi comme
‘héritier @éventuel et de chercher a é-
tablir au plus vite les autres au de-
hors.
Léeducation a@ donner aux jeunes
vens se dessine donc delle méme: ils
seront eves dans les idées d’indé-
pendance etd énergie nécessailes pour
leur installation au dehors. Au lieu
donc «des habitndes de vstoupement,
de communauté, ce sont les habitu-
Or, les Haitiens, vont voir s’tls
n’ont rien A apprendre d'une petite
excursion dans ce coin de terre iyna-
ré qu’est la Norvege et qui fourntt
jusqu'’d Uheure actuelle les plus cutrépt-
des immigrants du Far-\West amérieac.
Peuple de paysins, soit! La natare
meéme des lieux haitiens nous destine-
t elle a autre chose qu’a etre svur-
tout un peuple de paysans ? N’est-ce .
pas d’instinct que nous proclamons
que Vagriculture est la source de |.
siecle, nous décrétons constitution- |
nellement qu'elle mérite ’hommage des a indépendance qui se dévelop-'destinés a disparalitre; et c’est déja
assez mal rendu, il est vrai— d’une pest. Les Venfance, on =e forme a beaucoup!
féte nationale annuelle ? Vidée qu3chacun doit se tirer d’af-- Pour achever notre coup d’cil sur
faire soi-meme, qu’on doit compter
surtout sur soi, sur son _ initiative,
sur son énergie personnelles.
la Norvége, j'ai a dire un mot sur les
_Pouvoirs publics.
. _Partant de cette constante idée que
Nous retrouvons donc ici cette al-|c’est Uétat social qui crée les Pou-
liance de l’esprit de tradition et de l'es- voirs publics, essayons d’appliquer
prit de nouveaulé qui est le trait ca- cette proposition a la Norvage; quels
ractéris iquede lafamille souche; l’es-, pouvoirs publics vont sortir d’un tel
prit de tradition est représenté ici; état social? est-ce |’aristocratie? est-
par la perpétaité du domaine, la fixi-;ce la démocratie?
té du foyer considéré comme ele cen Un fait reste certain, c’est que ces
tro naturel d’ou doivent sortir toutes | pouvoirs publics, quelle que soit
les générations successives »; et nent| vert forme, seront tres restreints, eo
Ne faisons donc pas les dédaigneux
et voyons un pea ce que l'on fait dans
les fiords norvégiens. |
Nous avons déja dit les diflérentes
particularités de ce lieu ; il s’agit
d’observer les familles, !’état social
et les pouvoirs pubiics.
Nous savons déja que le foyer et le
domaine norvégiens, le gaard, est iso-
1é et du type aggloméré, que, en dépit
d’une loi importée de I'étranger, les
traditions norvégiennes perpétuent
le domaine dans Ia famille par le mo-
de de transmission intégrale. Mais ce
qui est fait pour étonner et ce qui
montre bien que la formation rurale
et l’attachement a laterre sont innés
(1) F. Burr Raynaud.
prit de nouveaute, par le changement vertu de Ja formation particulariste
et les transformations imposés par la|de larace; notre sommaire excur-
force mém3 des cCirconstances aux! sion nous a fait voir, en effet, que
enfants non héritiers et qui sont obli- grace a !’organisation des familles, et
gés de s’établir au dehors ou d’émi-/al’éducation donnée aux jeunes gens,
prer. Ce sont ces rejetons de la famil-|l'initiative privée est excessivement
‘le-souche, Ou particularigte, qui, en' développée.
- a
La constitution des pouvoirs pu-
blics est tellement rudimentaire que
Von a pu voir récemment la Norvége.
lors de son divorce avec la Suéde, ap-
peler sur son tréne un roi danois au-
quel elle est dixposée 4 ne pas de-
mander davantage que de maintenir la
paix publique et de la bien représen-
ter au dehors, le plus protocolaire-
ment possible.
: wg . |
En effet, il n’existe pas une aristo-
cratie norvégienne capab'e d’occuper
le pouvoir. Nous avons vu que la na-
ture inytate du sol ne constituait
qiwune Classe de petits paysans: il ne |
peut dunce y avoit ni grand domaine
bi grande culture, et, par conséquent,
pas daristocratie naturelle, celle-ci ne
pouvant avoir son origine que dans
la richease tzrritorsale.
(vest la raison pour laquelle Vane
clenne anstuctatie fratgaise a dispa-
ru: elle a ecessé détie naturelle, a
patti du moment of elle ao échan-
ve sa place dans le dotiaine contre
une place dans le pouvou Ceffort ae-
volutionnaire n'a alors eu qua s’exer-
ver pour ta dissiper.
Nous disions laatre jour que
que, dans ut pays. | atistoctatie na-
turelle fait défaut, il surgit) une aris-
tocratie artincielle qui la templace et
vous disions que, chez nous, cette
aristuctalie artiticielle est representee
par las détenteurs des tunetlons pu-
bliques, des professions Lberales et
par les lettres. En Norvege, c’est le
chergé qui templit ce idle daristocra-
tie artiticielle, et nous isons dans Le
Play que cdans les Campaugnes, les cu-
rés président de droit les assembleées
électovales», et dans le Pr Broch,
quils « ont egalement la taute direc-
tion des écoles publigues dans tout
le royaume ».
lors-
Mais si, factte de grand domaine,
une aristucratie uaturelle ne peut pas
se former en Norvege, en est-il de
méme de la déiecratie? Evidem-
ment non.il va meme yue Ce paves
de petite cu'ture et de peche ne peut
produire que des intéréts publics de
la plus grande simplienté et qui peu-
vent facuiement ¢tre gérés par les plus
capables d’entre les paysans. Aussi
la Représentation nationale norve-
gienne, le Storthing, est-elle princi-
palement occupée par ces paysans
plus capables qui, grace a leur esprit
pratique, dit un écrivain, arrivent « a
résoudre ia plupart des questions qui
se présen ent»
Et alors il vy a lieu de taire, pour
Haiti, une remarque tres importante.
‘Yous ceux — politiciens et lettrés -
qui ont la bouche pleine de la défen-
se des ctnléréts démocratiq ues» haitie is
ne se doutent peut-étre pas quis ne
sont, dans notre societé, qu'une = arts-
tocratie arttsictelle et que si nous de-
vions pratiquer la vraie démocratie -
le gouvernement par le peuple— ils
devraient faire place au peuple véri-
table qui est jusqu’en bas et qui crou-
pit dans la misére.
Mais cette démocratie — ce gouver-
nement par le peuplo — est-elle pos-
sible en Haiti ?
Non, mille fois non, exemple de la
Norvege le montre ; nous ne sommes
pas un pays de petite culture et de
peche exclusivement ; nous sommes
lancés depuis longtemps, a tort ou a
raison, dans la voie des complications
sociales,— industrie, commerce, ad-
ministration Dbureaucratique, grande
culture— et des intéréts publics créés
par cette complication ne sont pas
de la compétence du régime démo-
i ne
\ reporent
cratique, car i's neécessitent entre
eux et le peuple une classe de patrons. Une erreur
Ii faut donc au pays une artstocra-
tie naturelle, c’est-a dire
supérieure créée par la richesse
tortale.
une classe j notre entretilet
terri- | merveilleuse canne a sucre obtenue chez
———— -
Rectification
que nos lecteurs ont dé dé-
ja relever eux-mémes s'est glissée, dans
de samedi consacré a la
Frangois Ju-Charles, 4 Thor. Cette canne
Que de choses nous apprennent les | mesure dex huit pieds de longueur.
fords norvégiens !
———
Romulus
Ainsi gue nous l'annoncions dans notre | vu
numéro de samedi, nous allons commen-
cer en teuileton la publication du nouvead |
roman de l’auteur applaudi de Séna et Des
Thazar.
A partir de demain, nos
menceront 4 savourer ces
a vingt
nous tout assister au drame horrible et poi-
gnant de Mirayoane,
jaissé dans lombre par nos écrivains.
lecreurs com-
i
'
|
|
pages qui nous.
cing ansen arricre, et.
jusqu'aujourd’ hui
Le grand inérite de Fernand Hibbert sera _
davoir plorntie tos tere de 1883, avoir
exalré lear yrandcur peu commune, tout
en montrant ef en condamnant leur erreur,
Jeurs tautes ct leur tolie.
—_ = ———— ee ee
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
DiManc HE 2 AUT
Barometre 4 midi 562, 8â„¢/=
\minimum 24.7
Température maximum 36.
. moyenne diurne 29 ;
Ciel tres clair Je matun ) un peu nua-
peux de 5 hoa 7 h. du soir.
Vent d’Est tres fort toute la journée ; vi-
tesse movenne © 7 a8 métres par seconde.
Le Barome:re est remonte dans la nuit
de samedi a dimanche et se maintient de-
puis, assez ¢levé.
Dimanche matin, 41h S" ; mouvement
microsismique attcignant presque lintensi-
té d'une secousse sensible. Direction NNE;
avec composante verticale ; durce 5 mi-
nutes.
R. BALTENWECK
A la Poste
Ce matin, ag heures, Mr Vro.saine Li-
laveis, administrateur yénéral des Postes,
a procédé 2 Vinstaillatioa de M. Sydney
Paret, nomme par commission de S. Ex.
le Président de la Republique en date du
ter Aout courant, chet de bureau a cet
évablissement en remplacemeat de Mr Fon-
tane Gabriel, élu membre de la Chambre
des Comptes. C'est un heureux choix au-
guel nous applaudissons. M. Paret réunis-
sant les excellemtes qualités nécessaires a
l’accomplissement de cette importanje fonc-
tion qui exige de l’activité, de Vintelli-
gence et de la probité.
S. Paret & Co.
Se tiennent 4 la disposition du public
pour location de voitures, corbillards,
chaises, etc.
L/ENTREPRISE GENERALE DES POMPES FU-
néprEs dont l’orginisation a été perfection-
née «st toujours préte 4 rendre les grands
services qui ont établi définitivement sa ré-
putation en la rendant indispensable aux
familles frappées par le malheur.
S’adresser a Mr S. Paret, 73, Rue des
Pierre
Décés
Nous apprenons la mort de Lovinsky
CaMEat, oncle du yénéral Paul Cameau,
Inspecteur en chef de la police, décédé hier
aprés-midi, Le service tuncbre sera célébré
"Eglise St-Joseph.
Condoléances 4 la famille Cameau.
Nouveaux avoc ts
A la derniére session ont été regus li-
cenciés en droit :— Va és Sales Hermann
Corving:on, F. ‘Vorchon, Schoe'cher Jn-
Louis, Jh. Dejean, Mills, L. Racine, C.
Mitton, Th Léon, J. Jn Baptiste, F. Poux,
Moise D. Charles.
Compliments.
Esole de Droit
Oat éré en outre admis pour la Pre-
midre année: F. Roy, Léon Alfred, M.
Lowis ; — ‘Deuxidme année : Cons-
tantin Dumervé, Clément Corvington.
~Pauvo.
isont admis 4 séjourner
Ecole de Médecins
Neus apprenons avec plaisir que les pos-
tulants et postulantes ci-dessous dénom-
més ont été admis 2 leurs examens avec
succes, savoir:
ye Famen de Destorat en Médecine
Joseph Lysius, Justin Viard, Arthur
Bréa, Victor Laurenceau et Ross nt Gousse
ter Examen de sage-femme
Mme Vve Oceéani Charlot.
2eme et dernier examen de sage femme
Mme Lydia Malette, Mme Florida Mevs,
et Mme Moscowa.
Nos compliments
Les Expulsés
Par un avis du Déparcement de I'Inté-
rieur, paru dans le journal otticiel de sa-
» medi, les individus dont les noms suivent
et contre lesquels des artétés ont été pris,
sur le terricoire de
la République : — Haris Cianceill, Fran -
cisco Caliste A. Ferrandini, italiens ;
Charles Mior, Achille Barthe. G. Mar-
|
|
!
|
chand, trangais: Thoma; Me Gufte, ang!ais,
Gotlied G.e-jens. (dit Boy), allemand et
Aristide Lagojannis.
Un grand mariage
Paris — C’est le to Aott que sera cé-
lebré le mariage de Mile Falliéres, fille du
Président avec M. J. Lines, secreétaire de
la présidence. Le tiancé de Mile Falliéres
accompagne en ce moment le président dans
son voyage en Scandinavie et en Russie.
Elections a Cuba
La Havaxe — Les rapports regus de
toutes les parties de Vile in liquent que les
élections se poursuivent dans le plus grand
ordre 4 la Havane. Le vote n’avance
que lentement. Les élections ne visent que
la nomination des autorités municipales et
provinciales.
Départs
Hier est parti le steamer Prins Fr. dérick
Hendrick avec les passagers suivants pour :
St Mare: De Meza, A. Guillaume, J.
Guillaume, Lamothe, M. Bartole, Le dé-
puté Marcelin, M. et Mme Emile Lavela-
net, Pere Chs. Gay, Lucie Icart, Neila La-
velanet, Elias Habib, Assaid Elias Maroum
Anna Seide, Pére Jean, Mme Bazain, Mme
William Chalumeau, Morisset, Jeamavet,
Le D' Eug. Audain,Mme Francois Rameau
‘New-York: Elie A. Mansou. S. V.
Languendonck, M. et Mme Clovis Miot et
enfant, Pére Benjamin Charles,
enn eS =
——— a
_Est parti aussi hier 'e steamer
mia ave’, les passagers suivants pour:
ap-Flaitien : Carmélie Toussainy
terlin. maint Aan
- Gonatves : Louis Régnier.
Incendie 4 Martissant
Hier vers 3 heures de |’aprés-migi
incendie a éclaté a Martissant, aan
propriété Miltiade Derenoncourt, Heir
malisonnettes ont éré la proie des flamms
D’aprés les renseignements que noms
vons eus sur les lieux mémes, cet inceade
a été allumed par les étincelles
d'une locomotive de la P. C. S. faissurty
ligne de Ca:refour. ‘
Changement d’adreste | *
Le magasin Hepple & Cie est tray
féré dela rue Traversiére N°3 & lare
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Bonne foi et rue Courbe, en face d
la maison F. Herrmann & Cie. )
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fournissable au fur et 4 mesure on tam
de pré a gré.
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Lettres recommandées en souffrane
SERVICE INTERIEUR
Alexis Duvivier, O. Myrtil, Augess
Mondésir, Gédéus Gédéon,’ Pradére
son, juge Léon Pierre, Olivier Sc-Cleed,
Augustin Guillou, Mile Nutrida Lapses,
Mine Filleste Moussignac.
SERVICE EXTERIEUR
James Heyliger, Clémentine Geofhey,
Emmanuel Zéphirin, Edgard Laforest, Mae
Robert David.
Port-au-Prince, 3 Aout 1908
Réception Ofticielle
Ce matin, les nouveaux membres dh
Chambre des Comptes ont été recas #
Palais National par S. E. le Président é
‘a République. ;
Le Cal Nord, par ses paroles aimables!
répondu au discours de M. Valbran Ge
tier, Président. .
— Reception des plus cordiales.
Tribunal civil
C’esr le Substitut Léonce Coutard qs
é1é nommé Commissaire du Gosvest
ment prés le Tribunal Civil de Pos.
Prince en remplacement du regretsd
nocent Michel Pierre. ,
Le nouveau commissaire nest pa “
inconnu dans le monde judiciaite, 1°,
milité plusieurs années au Parquet
a fait valoir ses connaissances ¢t
Me Lys Latortue, du barreat
ves le remplace comme substitat.
Tous nos compliments.
Une greve générale:
EN FRANCE
— A la suite des cme as
glantes qui ont eu liea 3 a ted re
et Oise, le uverne :
réter les chefs de la Confédérarie de Te
vail. It est méme probable qu) ordoas
ra la dissolution de cette orgenisiee
sous le prétexte qu'elle est ane
menace pour la trang
Les journalistes qui 00
nements d’hier s’accordent
agitateurs de rofession Oct
ussé les grevistes 4 Vettes oust
qe’avant de tiser sur ges,
Paris 31.
porté dendant plusieures | viani. La commission du budget examina
d’attaques et d’insul- hier les crédits des colonies, d’accond avec
le rapporteur M. Messinv, qui décida dar-
screr dans ‘la loi des finances les artchs
permettant de moditier le décret de lorga-
nsation a la Martinique 4 la Guadeloupe et
la Réunion les regics.
Par cette toi la commission diminua les
subventions 4 la Martinique de 25.000
_trancs. 4 la Guadeloupe de 20.000 francs et
a la Réunion de 10 000 francs.
jemment sup
“heares toutes sortes
journaux sont unanimes a de-
mander 1a dissolution de la Conféderation
Générale du ‘Travail, qu parses mences
rolutionnaires demoralise le pays et ter-
rorise 1a population .
se
Les representants de tous les syndicats
ers réunis ce matin dans le local oc-
Tous les
Oe ar la Contedsration générale du Tra- Aujourd’hul la commission du budget
nal ont decrété la préve générale. commence la_ discussion du rapport
a Gouvernement a décidé d’avoir re- | M. Chautard sur le budget des postes et
° téiépraphes.
coors aux moyens des plus énergiques pour
réprimer les désordres. - !
Les divers commutes _prévistes se sont;
plusieurs fois reurs aujourd’hui pour dis- |
cuter les plans d'une greve gigantesque.
On craint pour demain de nouveaux désor-
dres a l'occasion de» obseques d’un des pré-
vistes tué jeudr a Vieneux.
EEE EEE eee
fouvelles Elrangeres
Cie des Pompiers Libres
Cours d'instruction
Liste des pompiers qui dutvent se pré-
j Senter ad la Station Centrale durant la
semaine duSau 8 Aout
A. BLAN’. conseiller.— Edgard La-
roche, Denis Landais, Lesseps Cons-
,tant, Providence Auguste, svus-offi-
Derniéres Dépéches lcrers.— Alfred Lafond, Francois Myr-
_— ‘Wil, Ghs. Innocent, Justin Dorsainvil,
New-York, Uy journal anglin Ce Jn daeques Jérome, Justin Constant,
«Manchester Goardian # annonce gue le Legrand Jeudy, Fernand Coteou, Octa-
pouvernemen: iarvais et ie Poreign ottice |Vius Ju-Pierre, Justin Etienne, Victor
vennent de concinre un accord en vertu! Cantave, Léonvil Théodore.
duguel le cana. te Sauce serait elargi ct ap- Foustin, Félix St-Onge, Henri Riche,
ptofondi sur tout wer parcours, en vuede, Carméleau Etienne Victor, Jit.
taiiter Ie passaze des grands mavires de Bes, pompters,
commerce et de vucrre. ; Port-au-Prince, 3 Aout 1908.
Le journal ajoute jue >: de NOUVEAU ca Le Commandant
Puux sont necessaires pour l’exécution | ’ ;
de lravaux, tis ;ouiront de la garantie offi- | Louis ETHEAKT
celle des deux souvernements.
Toutefols rien: cucore n’ese détinitive-
ment reglé a cet exard, i
| Totton ter. — Les svndicats ouvriers
| de Toulon ont voté une motion de sym-
pahie Al’adresse des agitateurs arrétés a
Paris. {ls ont décidé de provoquer une
give en cas de neécessité.
ConsTANTINOHLk. — La situation a An-!
Unnopie ou se trouve le quartier- général |
du 2e corps d’armée n'est pas sans causer!
Rue Barbancaurl
Mime Vve_ Barban-
eourta Phonneur d avi-
Justin |
Gsor-
~ MAGASIN
Tete
Toutes les ¢léevances rates discre-
tes, bruyantes, des partums un chuar-
Ine subtil et delicat, - Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
des biyoux oF Senoreoellit la
pierre éclatante et hautaine, deo omi-
huscules Objects dart ott sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
| reilles qui s’étonnent de leurs formes
| variées, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
| amour. orgies de colliers gvraciles,
ide lourdes cChaines massives, des cas-
,cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
|meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
' A de Mattéis & Ce
| gui est située aujourd’ hui a l'Ancien
' Hotel Central restauré et embelli.
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de toutes les firitaisies d'art) admi-
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ton €epubligue sous 1l’administra-
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remarquable, nous écritde Chatillon-sur-
Loire pour nous demander de lui aider 4
retrouver un portrait d’homme du XVIIIe
siccle répondant 3 la description suivante :
« Dimensions approximatives : ol 55 3
0°65. homme 4 mi-corps, grandeur nature,
tere tournée A gauche, cclairage venant de
la droite ; figure ras¢e portant 4§ ans, trés
en lumiére, le reste assez sombre ; bonnet
de velours sur la téte ; costume négligé
d’intérieur ; pas de col ; gilet ouvert mon-
trant le haut de la poitrine ; la main gau-
che appuyée sur un livre, lequel est de-
bout. »
Si, malgré les nombreux év’nements
ui ont eu lieu dans le pays, des guerres
e Vindépendance jusqu’aujourd’hui,ce por-
trait, qui date de plus d’un siécle, se re-
trouvait dans quelque collection publique
ou privée, on est instamment prié de nous
en aviser aux bureaux du journal, ou il se-
sait débattu avec l’intéressé les conditions
auxquelles il pourrait étre cédé.
extraordinaire!..
Tout le monde a entendu parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien que, jusq Vici, au-
cun homme de la célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et nédaillé de Flostitut
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York
ne se soit offert pour permettre a
tous de mettre ses talents a l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
g’est déclaré prét A mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
humain.
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devue que les différentes particulari-
és sociales que j’essaie de mettre en
telief sont l’apanage de toute une race
dhommes avant une formation com-
gue: la formation particulariste.
Jel'ai fait assister a la naissance et
tm développement de cette for cation
es apvaraissant pour la premiere
s dans les ém grants asiatiques
qai ont touché la cote norvégienne,
les fords norvégiens, a pris un déve-
Ment croissant au fur et 4 inesu-
Te que ces émiprants se sont répan-
das de la Norvege dans la Plaine
Saxonns, puis en Grande Bretagne.
Pour bien faire voir la communau-
téde formation, et partant de consti-
tation sociale, « piisque celle-ci est la
Conséquence de celle-la ) qui existe
eatre les peuplee issus deces difl¢-
rents groupes d'émigrants, — les peu-
ples du nord européen, — il importe
Gee Nous jetions un coup d’ceil sur
un deux, sur la facon dont cha-
can Organise ses familles, I’éducation
88 jeunes générations, ses pou-|richesse nationale et que, depuis un
Yors publics. Dans ce coup d’ceil, les
's communs se mettront d’eux-
mes en relief, en meme temps
‘pparaitront clairement, sur ce
tant do amnua, les différences résul-
Ba la nature méme des lieux.
re bis cela, nous allons observer |’or
ftorique des émigrations de la
Particulariste, c’est-a-dire que
allons d’abord voir ce qui se
en Norvége, puis dans |’Alle-
le @Sazonne ( Hanovre et Wespha-
enfia en Angleterre.
Rou Paraissent vraiment loin
fe fous autres Haitiens, parce que
etignen’® nistoriques que notre
the Ment a pour but d’offrir
jesnncsse des écoles, ne vont
4 Wendrcs? elles. Il est de tradition
sur les yeux des Haitiens le
me an recouvre celui des Fran-
~ ors de l'histoire lumineuse
8 Ctants de i'Europe— Ita-
Pour tout ce qui concerne VAdministration du Journal,
Porquoi notre Campagne anglo-saxonne ?
PETITE CHOSE, GRANDE LECON
XIX
PORT-AU-PRINCE ( Haitr) Lundi, 3 Aoat 1908.
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
LE NUMERO 10) CENTIMES
G. 1. Clément Magloire, —
« 360 — re Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaque
KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. Les manuacrits insérés ou non ne seront pas rendus
45, RUE ROUX, 45.
s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
dans ame du Norveuien, c’est que,ce | vertu de leur force d’expansion et de
‘domaine est insuttisant a le nourrir! leur formation rurale, colonisent le
hainst que sa famille. « bal Norveye, plus aprement de nos jours te Far-
he rit le D Broch, est un lony pavs ro-; West ameéricain.
icheux, sauvave, inculte et nu, a val-) Voila pour l'osgauisation des famil-
ilees étroites, a rivieresstorrentielles et’ les norveyiennes et l'éducation de
a’ rochers, qui, yetés pele-mele, pren-|leurs jeunes générations. Vovons pour
nent en certains endroits les formes, l'état social.
hardies et pittoresques des Alpes. » Hf; Ouvrez n’importe quel livre ayant
‘n'y ada cultivable en Norvege que lajtrait ala Norvege; ou bien prenez
devenus pyymeées, ilne fait pas bo nde cenfieme parte du territotre. ‘simplement le dictionnaire Larousse,
connaltrel’histoire obxcurede gensqui; Des lors, chaque paysan norvégien « Particle NURVEGE, et vous pourrez
restent tout le temps continés dans la ‘est nécessairement ce que lon appel- | lire ce qui suit: «La population est
vie privée et qui ne sont que de yros- | le un Lordiery c’est-a-dire un individu ‘robuste, active, sobre, ef remarqua-
Siers ruraux et de simyies cultiva-| qui, au travail de la culture, est obli- blement instruite ». N’entendez pas pat
teurs. Est-ce que méme un professeur | gé de joindre un autre travail, a titre! la qu'il y ait beaucoup de savants ni
de l’enseignement secondaire, chargé |de ressource complémentaire. Géné-|beaucoup de profonds _intellectuels
de propager cet enseignement dans ,rulemrent, c'est a le péche quwil de-'en Norvége ; entendez par la que pres-
notre premier établissement national, / mande ce supplément de ressources., que tout le monde sait lire. écrire et
(1) n’a pas écrit l'autre jour que les’ Nous savons que Je domaine de ce posséde le contingent de bagage in-
Haitiens n’ont pas intérét a connaitre paysan est impartayeable , en oulre, tellectuel nécessaire pour se tirer d’af-
he Portugal, Espagne, France - géants
ce qui se passe dans les fiords nor- 1 west pas extensible, cest-a-dire faire, n’importe ott, dans la vie.
véyviens ? qual ne peut nour qu’un nombre — (Que voila des qualit¢s précieuses
‘dans un peuple: robustesse, activité,
sebriéteée, instruction! Avec cela, cer-
tes, les Norvégiens, qui ne vont pas
au-dela de deux milltons et demi com-
me population, peuvent ne pas se fai-
re les go ges chaudes, comme certain
‘peuple que je connais, en s’imaginant
«évoluer vers les hautes destinées
qui Vattendent», selon les promesses
contenues dans nos actes publics;
;Mais les Norvegiens peuvent etre as-
surés gue, grace 4 leurs solides qua-
li'és, ils n’ont as‘inquiéter du voisi-
naye d’aucun colosse; ils ne sont pas
idéterminé de persoanes, ygéucrale-
ment un simple meénage uvec ses en-
‘fants. Dot la nécessitée de ne gardet
au foyer que Venfant choisi comme
‘héritier @éventuel et de chercher a é-
tablir au plus vite les autres au de-
hors.
Léeducation a@ donner aux jeunes
vens se dessine donc delle méme: ils
seront eves dans les idées d’indé-
pendance etd énergie nécessailes pour
leur installation au dehors. Au lieu
donc «des habitndes de vstoupement,
de communauté, ce sont les habitu-
Or, les Haitiens, vont voir s’tls
n’ont rien A apprendre d'une petite
excursion dans ce coin de terre iyna-
ré qu’est la Norvege et qui fourntt
jusqu'’d Uheure actuelle les plus cutrépt-
des immigrants du Far-\West amérieac.
Peuple de paysins, soit! La natare
meéme des lieux haitiens nous destine-
t elle a autre chose qu’a etre svur-
tout un peuple de paysans ? N’est-ce .
pas d’instinct que nous proclamons
que Vagriculture est la source de |.
siecle, nous décrétons constitution- |
nellement qu'elle mérite ’hommage des a indépendance qui se dévelop-'destinés a disparalitre; et c’est déja
assez mal rendu, il est vrai— d’une pest. Les Venfance, on =e forme a beaucoup!
féte nationale annuelle ? Vidée qu3chacun doit se tirer d’af-- Pour achever notre coup d’cil sur
faire soi-meme, qu’on doit compter
surtout sur soi, sur son _ initiative,
sur son énergie personnelles.
la Norvége, j'ai a dire un mot sur les
_Pouvoirs publics.
. _Partant de cette constante idée que
Nous retrouvons donc ici cette al-|c’est Uétat social qui crée les Pou-
liance de l’esprit de tradition et de l'es- voirs publics, essayons d’appliquer
prit de nouveaulé qui est le trait ca- cette proposition a la Norvage; quels
ractéris iquede lafamille souche; l’es-, pouvoirs publics vont sortir d’un tel
prit de tradition est représenté ici; état social? est-ce |’aristocratie? est-
par la perpétaité du domaine, la fixi-;ce la démocratie?
té du foyer considéré comme ele cen Un fait reste certain, c’est que ces
tro naturel d’ou doivent sortir toutes | pouvoirs publics, quelle que soit
les générations successives »; et nent| vert forme, seront tres restreints, eo
Ne faisons donc pas les dédaigneux
et voyons un pea ce que l'on fait dans
les fiords norvégiens. |
Nous avons déja dit les diflérentes
particularités de ce lieu ; il s’agit
d’observer les familles, !’état social
et les pouvoirs pubiics.
Nous savons déja que le foyer et le
domaine norvégiens, le gaard, est iso-
1é et du type aggloméré, que, en dépit
d’une loi importée de I'étranger, les
traditions norvégiennes perpétuent
le domaine dans Ia famille par le mo-
de de transmission intégrale. Mais ce
qui est fait pour étonner et ce qui
montre bien que la formation rurale
et l’attachement a laterre sont innés
(1) F. Burr Raynaud.
prit de nouveaute, par le changement vertu de Ja formation particulariste
et les transformations imposés par la|de larace; notre sommaire excur-
force mém3 des cCirconstances aux! sion nous a fait voir, en effet, que
enfants non héritiers et qui sont obli- grace a !’organisation des familles, et
gés de s’établir au dehors ou d’émi-/al’éducation donnée aux jeunes gens,
prer. Ce sont ces rejetons de la famil-|l'initiative privée est excessivement
‘le-souche, Ou particularigte, qui, en' développée.
- a
La constitution des pouvoirs pu-
blics est tellement rudimentaire que
Von a pu voir récemment la Norvége.
lors de son divorce avec la Suéde, ap-
peler sur son tréne un roi danois au-
quel elle est dixposée 4 ne pas de-
mander davantage que de maintenir la
paix publique et de la bien représen-
ter au dehors, le plus protocolaire-
ment possible.
: wg . |
En effet, il n’existe pas une aristo-
cratie norvégienne capab'e d’occuper
le pouvoir. Nous avons vu que la na-
ture inytate du sol ne constituait
qiwune Classe de petits paysans: il ne |
peut dunce y avoit ni grand domaine
bi grande culture, et, par conséquent,
pas daristocratie naturelle, celle-ci ne
pouvant avoir son origine que dans
la richease tzrritorsale.
(vest la raison pour laquelle Vane
clenne anstuctatie fratgaise a dispa-
ru: elle a ecessé détie naturelle, a
patti du moment of elle ao échan-
ve sa place dans le dotiaine contre
une place dans le pouvou Ceffort ae-
volutionnaire n'a alors eu qua s’exer-
ver pour ta dissiper.
Nous disions laatre jour que
que, dans ut pays. | atistoctatie na-
turelle fait défaut, il surgit) une aris-
tocratie artincielle qui la templace et
vous disions que, chez nous, cette
aristuctalie artiticielle est representee
par las détenteurs des tunetlons pu-
bliques, des professions Lberales et
par les lettres. En Norvege, c’est le
chergé qui templit ce idle daristocra-
tie artiticielle, et nous isons dans Le
Play que cdans les Campaugnes, les cu-
rés président de droit les assembleées
électovales», et dans le Pr Broch,
quils « ont egalement la taute direc-
tion des écoles publigues dans tout
le royaume ».
lors-
Mais si, factte de grand domaine,
une aristucratie uaturelle ne peut pas
se former en Norvege, en est-il de
méme de la déiecratie? Evidem-
ment non.il va meme yue Ce paves
de petite cu'ture et de peche ne peut
produire que des intéréts publics de
la plus grande simplienté et qui peu-
vent facuiement ¢tre gérés par les plus
capables d’entre les paysans. Aussi
la Représentation nationale norve-
gienne, le Storthing, est-elle princi-
palement occupée par ces paysans
plus capables qui, grace a leur esprit
pratique, dit un écrivain, arrivent « a
résoudre ia plupart des questions qui
se présen ent»
Et alors il vy a lieu de taire, pour
Haiti, une remarque tres importante.
‘Yous ceux — politiciens et lettrés -
qui ont la bouche pleine de la défen-
se des ctnléréts démocratiq ues» haitie is
ne se doutent peut-étre pas quis ne
sont, dans notre societé, qu'une = arts-
tocratie arttsictelle et que si nous de-
vions pratiquer la vraie démocratie -
le gouvernement par le peuple— ils
devraient faire place au peuple véri-
table qui est jusqu’en bas et qui crou-
pit dans la misére.
Mais cette démocratie — ce gouver-
nement par le peuplo — est-elle pos-
sible en Haiti ?
Non, mille fois non, exemple de la
Norvege le montre ; nous ne sommes
pas un pays de petite culture et de
peche exclusivement ; nous sommes
lancés depuis longtemps, a tort ou a
raison, dans la voie des complications
sociales,— industrie, commerce, ad-
ministration Dbureaucratique, grande
culture— et des intéréts publics créés
par cette complication ne sont pas
de la compétence du régime démo-
i ne
\ reporent
cratique, car i's neécessitent entre
eux et le peuple une classe de patrons. Une erreur
Ii faut donc au pays une artstocra-
tie naturelle, c’est-a dire
supérieure créée par la richesse
tortale.
une classe j notre entretilet
terri- | merveilleuse canne a sucre obtenue chez
———— -
Rectification
que nos lecteurs ont dé dé-
ja relever eux-mémes s'est glissée, dans
de samedi consacré a la
Frangois Ju-Charles, 4 Thor. Cette canne
Que de choses nous apprennent les | mesure dex huit pieds de longueur.
fords norvégiens !
———
Romulus
Ainsi gue nous l'annoncions dans notre | vu
numéro de samedi, nous allons commen-
cer en teuileton la publication du nouvead |
roman de l’auteur applaudi de Séna et Des
Thazar.
A partir de demain, nos
menceront 4 savourer ces
a vingt
nous tout assister au drame horrible et poi-
gnant de Mirayoane,
jaissé dans lombre par nos écrivains.
lecreurs com-
i
'
|
|
pages qui nous.
cing ansen arricre, et.
jusqu'aujourd’ hui
Le grand inérite de Fernand Hibbert sera _
davoir plorntie tos tere de 1883, avoir
exalré lear yrandcur peu commune, tout
en montrant ef en condamnant leur erreur,
Jeurs tautes ct leur tolie.
—_ = ———— ee ee
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
DiManc HE 2 AUT
Barometre 4 midi 562, 8â„¢/=
\minimum 24.7
Température maximum 36.
. moyenne diurne 29 ;
Ciel tres clair Je matun ) un peu nua-
peux de 5 hoa 7 h. du soir.
Vent d’Est tres fort toute la journée ; vi-
tesse movenne © 7 a8 métres par seconde.
Le Barome:re est remonte dans la nuit
de samedi a dimanche et se maintient de-
puis, assez ¢levé.
Dimanche matin, 41h S" ; mouvement
microsismique attcignant presque lintensi-
té d'une secousse sensible. Direction NNE;
avec composante verticale ; durce 5 mi-
nutes.
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A la Poste
Ce matin, ag heures, Mr Vro.saine Li-
laveis, administrateur yénéral des Postes,
a procédé 2 Vinstaillatioa de M. Sydney
Paret, nomme par commission de S. Ex.
le Président de la Republique en date du
ter Aout courant, chet de bureau a cet
évablissement en remplacemeat de Mr Fon-
tane Gabriel, élu membre de la Chambre
des Comptes. C'est un heureux choix au-
guel nous applaudissons. M. Paret réunis-
sant les excellemtes qualités nécessaires a
l’accomplissement de cette importanje fonc-
tion qui exige de l’activité, de Vintelli-
gence et de la probité.
S. Paret & Co.
Se tiennent 4 la disposition du public
pour location de voitures, corbillards,
chaises, etc.
L/ENTREPRISE GENERALE DES POMPES FU-
néprEs dont l’orginisation a été perfection-
née «st toujours préte 4 rendre les grands
services qui ont établi définitivement sa ré-
putation en la rendant indispensable aux
familles frappées par le malheur.
S’adresser a Mr S. Paret, 73, Rue des
Pierre
Décés
Nous apprenons la mort de Lovinsky
CaMEat, oncle du yénéral Paul Cameau,
Inspecteur en chef de la police, décédé hier
aprés-midi, Le service tuncbre sera célébré
"Eglise St-Joseph.
Condoléances 4 la famille Cameau.
Nouveaux avoc ts
A la derniére session ont été regus li-
cenciés en droit :— Va és Sales Hermann
Corving:on, F. ‘Vorchon, Schoe'cher Jn-
Louis, Jh. Dejean, Mills, L. Racine, C.
Mitton, Th Léon, J. Jn Baptiste, F. Poux,
Moise D. Charles.
Compliments.
Esole de Droit
Oat éré en outre admis pour la Pre-
midre année: F. Roy, Léon Alfred, M.
Lowis ; — ‘Deuxidme année : Cons-
tantin Dumervé, Clément Corvington.
~Pauvo.
isont admis 4 séjourner
Ecole de Médecins
Neus apprenons avec plaisir que les pos-
tulants et postulantes ci-dessous dénom-
més ont été admis 2 leurs examens avec
succes, savoir:
ye Famen de Destorat en Médecine
Joseph Lysius, Justin Viard, Arthur
Bréa, Victor Laurenceau et Ross nt Gousse
ter Examen de sage-femme
Mme Vve Oceéani Charlot.
2eme et dernier examen de sage femme
Mme Lydia Malette, Mme Florida Mevs,
et Mme Moscowa.
Nos compliments
Les Expulsés
Par un avis du Déparcement de I'Inté-
rieur, paru dans le journal otticiel de sa-
» medi, les individus dont les noms suivent
et contre lesquels des artétés ont été pris,
sur le terricoire de
la République : — Haris Cianceill, Fran -
cisco Caliste A. Ferrandini, italiens ;
Charles Mior, Achille Barthe. G. Mar-
|
|
!
|
chand, trangais: Thoma; Me Gufte, ang!ais,
Gotlied G.e-jens. (dit Boy), allemand et
Aristide Lagojannis.
Un grand mariage
Paris — C’est le to Aott que sera cé-
lebré le mariage de Mile Falliéres, fille du
Président avec M. J. Lines, secreétaire de
la présidence. Le tiancé de Mile Falliéres
accompagne en ce moment le président dans
son voyage en Scandinavie et en Russie.
Elections a Cuba
La Havaxe — Les rapports regus de
toutes les parties de Vile in liquent que les
élections se poursuivent dans le plus grand
ordre 4 la Havane. Le vote n’avance
que lentement. Les élections ne visent que
la nomination des autorités municipales et
provinciales.
Départs
Hier est parti le steamer Prins Fr. dérick
Hendrick avec les passagers suivants pour :
St Mare: De Meza, A. Guillaume, J.
Guillaume, Lamothe, M. Bartole, Le dé-
puté Marcelin, M. et Mme Emile Lavela-
net, Pere Chs. Gay, Lucie Icart, Neila La-
velanet, Elias Habib, Assaid Elias Maroum
Anna Seide, Pére Jean, Mme Bazain, Mme
William Chalumeau, Morisset, Jeamavet,
Le D' Eug. Audain,Mme Francois Rameau
‘New-York: Elie A. Mansou. S. V.
Languendonck, M. et Mme Clovis Miot et
enfant, Pére Benjamin Charles,
enn eS =
——— a
_Est parti aussi hier 'e steamer
mia ave’, les passagers suivants pour:
ap-Flaitien : Carmélie Toussainy
terlin. maint Aan
- Gonatves : Louis Régnier.
Incendie 4 Martissant
Hier vers 3 heures de |’aprés-migi
incendie a éclaté a Martissant, aan
propriété Miltiade Derenoncourt, Heir
malisonnettes ont éré la proie des flamms
D’aprés les renseignements que noms
vons eus sur les lieux mémes, cet inceade
a été allumed par les étincelles
d'une locomotive de la P. C. S. faissurty
ligne de Ca:refour. ‘
Changement d’adreste | *
Le magasin Hepple & Cie est tray
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Port-au-Prince, 3 Aout 1908
Réception Ofticielle
Ce matin, les nouveaux membres dh
Chambre des Comptes ont été recas #
Palais National par S. E. le Président é
‘a République. ;
Le Cal Nord, par ses paroles aimables!
répondu au discours de M. Valbran Ge
tier, Président. .
— Reception des plus cordiales.
Tribunal civil
C’esr le Substitut Léonce Coutard qs
é1é nommé Commissaire du Gosvest
ment prés le Tribunal Civil de Pos.
Prince en remplacement du regretsd
nocent Michel Pierre. ,
Le nouveau commissaire nest pa “
inconnu dans le monde judiciaite, 1°,
milité plusieurs années au Parquet
a fait valoir ses connaissances ¢t
Me Lys Latortue, du barreat
ves le remplace comme substitat.
Tous nos compliments.
Une greve générale:
EN FRANCE
— A la suite des cme as
glantes qui ont eu liea 3 a ted re
et Oise, le uverne :
réter les chefs de la Confédérarie de Te
vail. It est méme probable qu) ordoas
ra la dissolution de cette orgenisiee
sous le prétexte qu'elle est ane
menace pour la trang
Les journalistes qui 00
nements d’hier s’accordent
agitateurs de rofession Oct
ussé les grevistes 4 Vettes oust
qe’avant de tiser sur ges,
Paris 31.
porté dendant plusieures | viani. La commission du budget examina
d’attaques et d’insul- hier les crédits des colonies, d’accond avec
le rapporteur M. Messinv, qui décida dar-
screr dans ‘la loi des finances les artchs
permettant de moditier le décret de lorga-
nsation a la Martinique 4 la Guadeloupe et
la Réunion les regics.
Par cette toi la commission diminua les
subventions 4 la Martinique de 25.000
_trancs. 4 la Guadeloupe de 20.000 francs et
a la Réunion de 10 000 francs.
jemment sup
“heares toutes sortes
journaux sont unanimes a de-
mander 1a dissolution de la Conféderation
Générale du ‘Travail, qu parses mences
rolutionnaires demoralise le pays et ter-
rorise 1a population .
se
Les representants de tous les syndicats
ers réunis ce matin dans le local oc-
Tous les
Oe ar la Contedsration générale du Tra- Aujourd’hul la commission du budget
nal ont decrété la préve générale. commence la_ discussion du rapport
a Gouvernement a décidé d’avoir re- | M. Chautard sur le budget des postes et
° téiépraphes.
coors aux moyens des plus énergiques pour
réprimer les désordres. - !
Les divers commutes _prévistes se sont;
plusieurs fois reurs aujourd’hui pour dis- |
cuter les plans d'une greve gigantesque.
On craint pour demain de nouveaux désor-
dres a l'occasion de» obseques d’un des pré-
vistes tué jeudr a Vieneux.
EEE EEE eee
fouvelles Elrangeres
Cie des Pompiers Libres
Cours d'instruction
Liste des pompiers qui dutvent se pré-
j Senter ad la Station Centrale durant la
semaine duSau 8 Aout
A. BLAN’. conseiller.— Edgard La-
roche, Denis Landais, Lesseps Cons-
,tant, Providence Auguste, svus-offi-
Derniéres Dépéches lcrers.— Alfred Lafond, Francois Myr-
_— ‘Wil, Ghs. Innocent, Justin Dorsainvil,
New-York, Uy journal anglin Ce Jn daeques Jérome, Justin Constant,
«Manchester Goardian # annonce gue le Legrand Jeudy, Fernand Coteou, Octa-
pouvernemen: iarvais et ie Poreign ottice |Vius Ju-Pierre, Justin Etienne, Victor
vennent de concinre un accord en vertu! Cantave, Léonvil Théodore.
duguel le cana. te Sauce serait elargi ct ap- Foustin, Félix St-Onge, Henri Riche,
ptofondi sur tout wer parcours, en vuede, Carméleau Etienne Victor, Jit.
taiiter Ie passaze des grands mavires de Bes, pompters,
commerce et de vucrre. ; Port-au-Prince, 3 Aout 1908.
Le journal ajoute jue >: de NOUVEAU ca Le Commandant
Puux sont necessaires pour l’exécution | ’ ;
de lravaux, tis ;ouiront de la garantie offi- | Louis ETHEAKT
celle des deux souvernements.
Toutefols rien: cucore n’ese détinitive-
ment reglé a cet exard, i
| Totton ter. — Les svndicats ouvriers
| de Toulon ont voté une motion de sym-
pahie Al’adresse des agitateurs arrétés a
Paris. {ls ont décidé de provoquer une
give en cas de neécessité.
ConsTANTINOHLk. — La situation a An-!
Unnopie ou se trouve le quartier- général |
du 2e corps d’armée n'est pas sans causer!
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Ine subtil et delicat, - Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
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pierre éclatante et hautaine, deo omi-
huscules Objects dart ott sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
| reilles qui s’étonnent de leurs formes
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le symbole d'une éternelle jeunesse
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ide lourdes cChaines massives, des cas-
,cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
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es inguietudes TL hositlité contre l'auto-
ne du sultan a été démontrée par |’arra-
chement d'affiches sur lesquelles étaient
lsrits les mots « Vive le Sultan».
Avcours d'une reunion politique orga-
ste dans un jardin public, de nombreu-
*S pefsonnes ont proteste contre des ac-
‘mations en tay, ur du sultan.
ASHINGTON — La construction de la
mye Voie ferrée entre Oruro (Bolivie)
Patan 15 milles au sud ouest de fa
we términee aujourd’hui. Les céré-
monies ‘inauguration onteu lieu sous
kare eae, 8 colonel Montés, le prési~
ton €epubligue sous 1l’administra-
uquel cette liyne a été commenceée.
ARIS. ~ Rente 96.30.
Prins Maurits » est arrive au Hi-
ut Pitident de la République est arrivé
waristiania ou il fut recu par le roi
bine de Norvege. m bus
joule fit un aceueil enthousiaste au
siden rat aux marins frangais.
_Atioar hui le Président recut la colonie
it mandi d’arrét délivrés par le
a ‘ la tépublique, les principaux
ons N aconfédération générale du tra-
arrétés hier soir et ce matin et
avis Pour excitation au meur-
a 4 main armée,
Cons reau recut ce matin M. Jules
M Big ag assadeur de France a Berlin.
ba one rentré ce matio 4 Paris, con-
Président du conseil es M. Vi-
ser sa nombreuse clien-
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Bien de famille perdu
Un de nos amis frangais, personnage tres
remarquable, nous écritde Chatillon-sur-
Loire pour nous demander de lui aider 4
retrouver un portrait d’homme du XVIIIe
siccle répondant 3 la description suivante :
« Dimensions approximatives : ol 55 3
0°65. homme 4 mi-corps, grandeur nature,
tere tournée A gauche, cclairage venant de
la droite ; figure ras¢e portant 4§ ans, trés
en lumiére, le reste assez sombre ; bonnet
de velours sur la téte ; costume négligé
d’intérieur ; pas de col ; gilet ouvert mon-
trant le haut de la poitrine ; la main gau-
che appuyée sur un livre, lequel est de-
bout. »
Si, malgré les nombreux év’nements
ui ont eu lieu dans le pays, des guerres
e Vindépendance jusqu’aujourd’hui,ce por-
trait, qui date de plus d’un siécle, se re-
trouvait dans quelque collection publique
ou privée, on est instamment prié de nous
en aviser aux bureaux du journal, ou il se-
sait débattu avec l’intéressé les conditions
auxquelles il pourrait étre cédé.
extraordinaire!..
Tout le monde a entendu parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien que, jusq Vici, au-
cun homme de la célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et nédaillé de Flostitut
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York
ne se soit offert pour permettre a
tous de mettre ses talents a l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
g’est déclaré prét A mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
humain.
Avez-vous besoin de la clairvoyance
d’un étre qui a donneé des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous connaitre les secrets de
ceux qui vous hatssent, les pieges
que vous devez éviter, les remedes
qui guérissent vos maux, adressez-
vous au Professeur Garcia. Rue
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