Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
August 1, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, N. 401.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Samedi, 1** Aoat 1908



~ Le Hatin

QUOTIDIEN





LS SS SAL LV . = _ — : SEE
iN : ° {
ABONNEMEATS Digecteur: i LE NUMERO 4 () CENTIMES
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . G. 1. Clément Magloire, a¥
DEPARTEMENTS)\ Trois Mois. « 3.60 so To Les abonnemeats partent du i et du 15 de chaque
! KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANG ER......6 Trois Mois. « 6. | Les manuscrits insérés ou non ne séeront pas rendus







a =e _—







Pouryuoi votre Campagne anglo-Saxoune ?

LOIS, COUTUMES, TRADITIONS

XVIII

Nous avoiis dit commont le duma-; Clest ainsi que, en Haiti, ayant le
ne agyloméré, c’est-a-dire celui dans, “hoix entre divers modes de succes-
lequel « toutes” les terres sont giou-, »ion, nous nous sommes dit que ce-
pées d’un seul tenant » autoar de la‘lui qui s’est trouvé inscrit au code
Maison d habitation, est le mode a’é- | Napoléon ne pouvait qu’étre le meil-
lablissement type de la famille parti-|
culariste. Nous avons vu comment ley
mode fran;ais d2 succession s’oppos::

cessoral frangais repose” essentieWe-
ment surle « principe d’égalité » et

4la constitution de ce typa en Fran-| que ce principe d’égalilé fait partie,

ce ou pluiot commen* il I’a fait dispa- | intégrante et essentielle de notre con-
raitre, car la coutume féodale, avons: / ception de l’ordre public.
nous appris, autorisait le pere a pra-' Nous aurons a voir également, en
quer la transmission intégrale du do-: ve qui nous Concerae, les conséyuen-
Maine 4 un seul enfant. ‘ces sociales résultant de ce mode de
Le systeme francais crée donc le; succession.
lype contraire que la sci-nce sociale} Pour revenir surla nécessité de
appelle le domaine morcelé, et qui di- | accord qui doit exister entre |uea-
vise et subdivise 4 i’infini les proprié-; ure légisiative et les conditions du
tés rurales. francaises. Pour donaer|imilieu socia!, je dois mentionner,
une idée dé ces subdivisions, j2 rap-!au point de vue qui nous occupe, une
pellerai qu'une observation consiguée ; particularité trés remarquable relevee
dans les Ouvriers des Deux-Mondes rap-|a I’égard de la Norvege dans sou mo-
Porte que dans plusieurs communis |de de transmission des domaines.
de la Champagne, « i! n'est pas rare
de rencontrer des champs qui ont
Pelne un metre de largeur ; tel
ee et tel noyer couvre uinsi de
les tienes quatra Ou cing parcel-
ver | € propriétaire ne peut en enle-
ria récolte qu’en présenc:? de ses

le lieu de naissance de la famille par-
ticulariste, de sorte que les plus an-
ciennes coutumes norvégienes ont

intégrale du domaine aun seul heéri-
tier. Mille anciennes coutumes ayant
YOlsins et en leur laissant la moitié| trait a des choses d’importance imoin-
‘ fruits tombés dans les champs. »{/dre ont été, en 1764, abolies par
‘an B. Dumas, le célébre chimiste,| une ordonnance qui, pourtant, laissa
t Demolins, citait ce mot d'un pro-|intact le mode de stccession not ve-
PMétsire :« Quand mon fils est pre-|gien. Et lorsque la Norvége, en 1814,
mier dans sa classe, je lui fais cadeau|se donna une loi constitutionnelle,
Wie Vigne. » cette loi, comme l’ordonnance de
Sus verrons plustard Is impor- | 1764, dut assurer le imiintien du reé-
river’ do seduerces sociales qui dé-|gime de succession propre a la race,
de cette situatioa différente des|et elle maintint co régime sous forme
Propriétés, au poiat de vus de leur]{d'un droit appelé le Aas.efesret, en
. de transmission.
Rot des © Le ent, je veux dire un
is au ‘Ors incalculablescausés par-
Ksociétés par l’action inconsi-
des homines de loi lorsque

droit de se faire rendre (a propri-té
fonciére compléte ou bien, si ceile-ci
se compose de plusieurs fermes, la
ferme principale, , > en vertu du meme

Ceux-cj dans P . . . . Lhe é art yre Ole
, ceuvre législative, cc-|droit, le fils ainé a une par | p
Meat trop facilement tux théories | déran‘e d’héritage qui lui permet toa- |

urs de garder la « ferma intacte. »

ae® penser A teni
tiions millen Pte 4°8 697° oua qui est bien jusqu’ici ; mais

de leur milieu.

45, RUE ROUX, 45.

leur, étant donné que le gysteme suc. |

Nous savons déja que ce pays est.

admis la pratique de la transmission —

vertu duquel « Phéritier principal a te

> = ee a ee

Pour tout ce qui concacne V’ administration du Jour=<1!, s’sdressar aA Monsisur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ca Bonne-Fei.

une tentative Iégislative fut faite en
1854 dans le but Wintroduire en Nor-
veye fe révime feangais di égalite de
tous les enfants des deux sexes de-
vant Phéritage paternel ; ct cette ten-
tative trouva dans ce pays des pou-
voirs pubtics pour Vaccueillir et la
transtormer en fol.

Mais telle est la force des coutu-
me3 et des traditions, dans les races
purticularistes, que, en dépit de ta loi

d'égalité du 3t Juillet 1854, les coutu-_

mes antérieures sont seules_ prati-
quées et la laj demeure sans effet.

servation (us importante sur J’eftica-
‘cité de l'action§ Iégislative dans
‘différents milieux sociaux, et mon
‘Opinion atovjours été que ceux ci
conditionnent celle-la. GQ est d’ailleurs

‘ta these que jai soutenue dans I’Elu-.

de sur le lempérament haitien Ct) et je

lis 4ce propos, dans la sére d’arti-,

cles pub iés actuelleinent parle Dr
Nemours Auguste dans le Nouvellist’,
queiques breves ligaesqui ne me don-
‘nent pas une idée bien nette du sen-
iiment de Vécricain sur la valeur de
cette proposition.
- —.2 Dr N. Auguste cerit ceci: « L’é-
ducatio: char vera le caractere ; la 16-
gislation, gvot qs’on prét nde, contri-
buera 4 Modifier les mueurs (Lois sur
les boissons en divers pays.)» Ce
« quoi qu'on préteuide » m’a tout Pair
Vune con'radic'ion.
Stle Dr N. Auguste cntend préten-
dre qu'il suffit de léyiférer pour mo
-dtler les moeurs e les maniéres d’étre
'd’use société, comment vraiment
ipourrait-il expliquer quune léyisla-
ition — le systéme frangais de suc :es-
|sion — ait pu étre si bien acceptée en
France, qui, grace a cette iégislation,
est devenue le pays type du domaine
m-re.lé, et que, en Norvége, elle soit
restée lettre morte ab-olue, au point
{que le gaard norvégien continue d’é-
tre jusqu’aujourd’hui le type du do-
maine aggloméré ?

Cette explication ne réside t-elle
pas toute dans ce fait que la loi nor-
vepienne du 3l Juillet 185%, directe-
nent inspitéee par la conception fran-
qaiise du principe d’éyalité, s’est trou-
vee aVencontre des coutumes et des
‘traditions de la race scandinave, tan-
3 que, en France, le sentiment pu-
(1) Voir cette Etcng, livre I.





di

{ly a donc place ici pour une ob-:

les.

ee
a a epg



blic et les conditions sociales avaient
écé rendus favorables aux etfets de la
jor sur le pattage égal, grace ala cons
titution du pouvoir absolu et surtout
a la désorganisation préalable du
systéme de la féodalité territoriale ?
Avant la concentration entre les
‘inains du Pouvoir central francais de
tous les rouayes de la vie privée et
de la vie publique, j’aurais aimé
voir une réunion quelconque des
Mrats-Généraux décréter le mode de
partage é6gal et abolition de la trans-
mission inteéegcale !
Or, ce qui ne pourrait pas se faire

‘sous le régime de la féodalité terri-
toriale, a pu se réaliser en 1793, par-
‘ce que, — et l'histoire en main, Von
est bien forcé d'en convenir— du

moyen-dge féodal a la période révo-
lujionnaice de 1793, Pétat social fran-
cais s’était considérablement modifié,
et que c’est précisémsnt a cela que
le principe dégalité ada de pouvoir
{>rntrodutre dans la législation sur
les successions.
| Me le Dr N. Auguste, pour établir
‘action efficace de la léyislation sur
les maurs, cite exemple, seton lat
concluant, des «lois sur les boissons
'en divers pays. » Or, par les mots
«en divers pays», il faut précisé-
ment entendre les pays ott les meeurs
| foudent cos lois possibles. Allez donc
rendre efticaces dans les pays de l’O-
rient las lois interdisant ou restrei-
goant usage de opium!

Il en est de ces lois sur les bois-
sons comme de celles qui ont pour
but la protection de !a_ personnalité
féminine contre les appétits des ma-
les: il faut que les mueurs, c’est-a-di-
ve l'état social, rendent au _ préalable
es lois possibles. Files existent dans
les pays anglo-saxons, favorisées qu’el-
les sont par les muurs et par I’éduca-
tion ; pourquoi ne peuvent-elles pas
existeren France ?— Qu’onliseAlexan-
dre Dumas fils et lon sera fixé.

Apres ce coup d’wil sur le mode
d’installation de la famille particula-
riste, nous allons voir comment cette
famille accomplit ses fonctions.





———

5 er en ee ne ee ee ee







Priére d’aviser l’administras
tion de la moindre i té
dans le service du «MATIN-
afin qu'il y soit de suite reméd-





+ Hotreeuiletn

Fernand Hibbert

Romulus



veilleuse preuve de la fécondité de

terroir.
Décés

awous 2 ,
rette, décédée hier, 1 11 heures et demie
du matin. a

L’enterrement aura liou aujourd hui 2 3
heures précises de l’aprés midi. .

Le convoi partira de la maison mortuaire,
sise Avenue John Brown ou Laue, N° 163.

Notre ami Fernand Hibbert: vient de} pour se rendre a 1 Eglise Cathédrale.

mettre la derniére main 4 un nonveau fr
man de Moeurs haitiennes, Romucus, dont
il a bien voulu donner la primeur aux
lecteurs du Mutin. Dans cet ouvrage,

Nos sincéres condo'éances aux parents
de la défunte.
Service Solennel
Un Service solennel sera chanté, mardi,

talent si justement apprécie déja de notre 4 Aod-, 4.6 heures précises du matin, en

romancier s’affirme ; c'est une ceuvre forte,
vVivante et saine qu’sl nous donne. Ce li-
vre respire le p'us vrai patriosisme, celui
qui consiste, pour un romancier local, 4
nous montrer nos laideurs, nos vices ct
nos fautes. ce quiest peut-dtre le meilleur
moyen de nous corriger.

Jusqu’aujourd’hui, Mr Hibbert nous
corrigeait on riant: il érait le doux ironis-
te qui semb'ait se comp'aire A nous pein-
dre des tableaux d'un réalisme parfait, pre-
nant A croquer ses types un p'aisir mani-
feste; on sentat qa'une jubilation énorme
montait en lui en face de certains spec-
tacks, et de bon coeur, on riait avec lui
de ce dont peut-étre il aurait fallu pleurer.

Cette fois, Fernand Hibbert ne s'est
pas contenté de nous communiquer son
rire. Ila respiré le danger qui est dani
Yair, et le doux conteur s'est élevé a la
hauteur d'un moralis'e.

L’histoire de Romulus est peu de chose;
mais ce personnaye se meut dans le ca-
dre de Miragoine, de la Miragoane de I’an-
née terrible Et cette circonstance donne
4 cet ouvrage un iniéréc passionnant. Des
pages d humour, des pages dramatiques,
de la finesse d’observation pariout, un li-
vre qui vous émeut jusqu’aux larmes, un
livre de style alerte toujours ex par en-
droits sublime.

Nous n’en dirons pays davantage aujour-
@hui pour ne pis giter le plaisir de nos
abonnés gui dés les premiers jours de la
semaine prochaine pourront juger par eux-
mémes.



a

POIVS DITRRS

RENSEIGNEMENTS

|
|

mémoire de Suphronie Rimbeau, épouse Pha
lante Bazile, en VEzlise Ste Anne.

De la parr des familles Bazile, Rimbeau,
Pétion, Consolat, Dardignac, Papillon et
de tous les autres parents.

Le présent avis tient lieu d’invitation.

Fiancailles

Nous avons regan des Cayes,

le

faire-

notre [cesseurs, les juges A. Saint-Rome et V.

Valmé ; le Parquet occupé par les Sabsti-
tuts L. Couturd, Auguste Montas et A.

?

Thibault.
renons la mort de Aiéna NY | “ye 'J R Delatour, Elie Génesté et |

M. Brddy soutenaient la défense.

Le Tabunal apres avoir délibéré a re-
connu coupables les accusés Thomas Syd-
ney et Joseph Gumme, mais avec des cir-
constances atténuantes, en conséquence,
ils ont été condamnés 3 cing ams de tra-
vaux forcés. ;

Les deux autres accusés ont été mis en
liberté sur le champ, le Tribunal n’ayant
rien reten contre eux.

Revue du Marché

La situation de notre marché est restée
la méme toute la semaine, le taux de 770
v/oa été atteint samedi dernier ; mais lun-
di nous avons ouvert 4 760 °/°, 765 °/°.
On a fait quelques petites yentes d'or a
ces taux.

Les traites sar France sont tovjours dé-
laissées. Le cours reste nominal a 1 1/4 °/¢

Les Chéques sur Paris sont A 3 1/2 °/°

part des fiangailies de Mlie Lucit Lasos | sans affaires.

SIERE avic Mr Awsronio Brutus ;

Les Cheques sur ‘New-York ont été plae

— De Mile Rose Giaupe avec Mr FRANCK | cés Ao 97/o.

Boncy.

Le dermer cours signalé poar le cacac

Tous nos compliments aux heareux esr Frs 54.

flancés.
Bulletin Paroissial

Le fascicule du mois d’Aod: nous est
parvenu aujourd'hui avec des matiéres in-
téressantes.

Cette petite revue catholique s’¢dite au
Cap-Haitien A VImprimerie du Progrés.

Tribunai ¢ iv.l
Aud ence civile du vendredi zt jaillet 1908

Le Tribunal sous la présidence du juge
D. Maignan, assisté du Substitut A. Mon-
tas, + prononce les jugemests suivants ;

— Celvi qui condamne le sieur Edinond
Polynice A déguerpir d’une propriété si-
tuée a la Grand’-Rue appartenant 4 M™<
Etienne Bordu ev 4 Mile Marie Jacob dans
les treis jours de ta signification du_présent

'jagement et condamne le sus-dit Edmond
'Polyn ce aux dépens.

— Celui qui donne acte 4 Mme Veuve
Achibald Lilavois de ce qu’elle a nommé
le citoyen Auguste Bonamy pour son ar
bitre ; condamne la commune de Port-au-
Prince 4&4 nommer le sien dans les 24
heures de la signification du présent juge-

ment, faute de quoi le citoyen> Etienne

Ma:hon est et demeure ddment nommé
d’office et condamne la Commune aux dé-

M ETEOROLOGIQOES | Pens.

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL

VENDREDI 31 JUILLET

Baromeétre 4 midi 761, 2%,™
minimum 23. 3
Température maximum 33.
‘moyenne diurne 26.8

Ciel Ares nuageux le matin ; couvert l’a-
idi ;
Pluie par intermittence entre 3 h et 6h
du soir : 1,07/*.
métre est stationnaire.
Un peo d’agitation sismique dans l’aprés-

midi.
R. BALTENWECK
Chez F. Jn-Sharles
Nous ne pouvons ne pas accorder une

mention spéciale 4 un produit de notre sol
obdtenu par l'infatigable Francois Jn Char-
les, dans sa bel'e propriété de Thor. C’est
une canne 4 sucre géante qui mesure qua-
tre pieds de longueur.

vaut ls promenade a l’Hé:el Se-
Charles 04 !’on pourra admirer

© examens de

— Celui qui condamne le sieur Pierre
Bobin 3 payer au sieur Henri Desrue la
somme de mille dollars avec intéréts lé-
gaux, condamne le sieur Pierre Bobin aux

dépens.
uis le siége est levé.
Ecole





jeudi
beau, Mémorés Nicolas, Jules Duret, Henri
Brisson, Edgard Paulmeé.
Nos compliments.

Tribunal Crim'nel

C'est 4 audience d‘hier, 4 trois heures
de l’aprés-midi, aprés trois jours de siege
que le Tribunal criminel de Port-au-Prin-
ce, j nt sans assistance da jury, en
verta de "article 25 de la Constitution,
qu’on s’est prononcé sur le sort des accu-
s¢s Zabulon Daxe, Thomis Sidney, Au-
guste Dessalines et Joseph Gomme, accu-
sts d’avoir pris part 4 l’icsurrecition de
l'Artibonite, de meurire avec prémédita-
tion sur la personne du Général Auguste

uion, etc, etc.

Tribunal était présidé par |hosora-
















Les dernicres lettres regues par le cour-
rier font espérer une reprise.

Le Café est 4 Fre 43.

Port-au-Prince, le rer Aout 1908.
Une goelette coulée en rade

La gotlette Dieu Devant, commandée
par capitaine Omélus et venant de la Gran-
de-Saline, a chaviré cette nuit au large de
la rade de Port-au-Prince, par suite d'une
risée de vent qui l’'a_ secouée, non loin du
bateau de guerre américain Paducab.

Tout le fret et tous les effets de passa-
gers dont la goélette se trouvait porteur,
ont coulé@ as ; mais l’équipage a été heu-
reusement sauve ; il se composait des pas-
sagers suivants : Maurisena Petit St Louis
Philomise Sanon, Adéle Magasson, Fran
cillette Bonhomme, Verincza Désir, Lalie
Dorbély, Théagene Maurice.

L’équipage a été recueilli 4 bord du Pa-
ducah, dont le commandant a fait distri-
buer un secours en vivre et en argent i
chacun des passszers.

Les Rayons X sont crue's

Le Docteur (Hall Edwards est amputé des
doigts de la main droite.

Le Matin a déja eu loccasion de parler
de I’héroique docteur Hall Edwards, cette
victime de la science, qui, en soignant ses
malades et en faisant des expériences avec
les rayons X, a dd subir plusieurs amputa-
tions.

Récemment, le roi, sur la proposition
de son gouvernement, accordait une pen-
sion au Docteur Edwards en récompense
de ses services dans le développement par

de Médecine et de Pharmacie|les rayons X.

Ont été regus pharmaciens 4 la suite des
dernier : Fernand Del-

Le docteur Hall Edward; a sabi ce ma-
tin une nouvelle opération 4 sa résidence
de Bristol Road, 4 Birmingham .{
noe mois de ervier deinier son bras gau-
che,.qui avait été attaqaé par ce qu’on ap.
pelle te adermatitis dee rayons Xo fut am-
puté au-dessous du coude. Cette
n’eut pas les résultats attendus. La blessure
ne se guérit pas et le malad: soaffrit tout
autant qu aupiravaat. De plus l’opération
ne réussit pas 4 arréter les progrés da mal,

qui se manifesta dans la_main droite. Aa-
jourd’hui, on ada procéder 4 l’amputation
des doigts de la main droire. Oo déclarait,
ce soir, que le malade était revena des effets
des anesthésiques et que son état était aussi
satisfaisant que possible.

Le docteur Hall Edwaids s’occupait ré-

cemmeat de la composition d’an
cette mere ‘ ble Doyen Léon Naw, ayant comme ac- ext preequé

. ouvraget
matitis », ouvrage qui croit on,

a

Changement d'adresree
Le magasin Hepple & Cie es trang
feré dela rue Traversitre No3 vie
Courbe Ne 86, ( encoignure de la rae
Bonne foi et rue Courbe, en face de
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fournissable au fur et 4 mesure on traigg
de vré a gré.

La Télégraphie sans Fil
La double Transmission

Il y a douze ans seulement que Goglie
mo Marconi démontra Ja possibilité de
transmettre des messages télégraphiques
par les ondes de l’éther, et anjourd’hui des
messages radiotélégraphiques sont envoyés,
A travers l’Atlaniique, & plus de 4.000 ki-
lométres de distance. On peut se demander
quel avenir est réservé 1 cette merveillense
invention. M. Marconi vient de répondre
4 ce propos qu’il expérimente en ce mo
ment le moyen diarriver a une double
transmission, c'est-i-dire 4 envoyer etd
recevcir simultanément plusieurs depéches.
Cela augmenterait la rapidité des transm't
sions, car des messages différents pourraient
étre envoyés dans des directions opposées.
Des propositions ont été faites par un
yrands journaux américains pour 'éablis
sement d’une station sur son batiment 4
New-York ( la compagnie Marconi 2 dé
une station au Cap Cod, prés de New-
York ), et si l’arrang:ment peut se oe
clure, on pourra télégraphier 4 New-York
pour 60 centimes environ pat mot. Ae
tuellementr, la compagnie Marconi comme
nique avec le Canada ; elle cst en tam
d’établir une station prés d‘Aden, sor la
céte du Somaliland, ce qui permettrait &
communiquer avec Bombay au moyta'
ce relais, si l’on ne peut réussir a
parvenir des messages dircctement 4%
000 ou 12.000 kilomeétres. .

Vans les pays ot le télégraphe ordinate
esti bon marche, la radiotélégraphie ®
saurait le supplanter ; mais, dans les pa
neufset étendus, comme L’Australie ¢t
Canada, elle peut rendre de tres
services. ;

Presque tous les navires transatlantiqes
possédent aujourd’hui un appareil de
dio:élégraphie. Le prix de transmission t
légraphique entre l’Ang:eterre et le os
par le systéme Marconi fixé 4 50 cae
par mot, et 4 25 centimes pour |a pr
Les opéraieurs, sans s‘étre préoccupts
cialement d’obtenir une rapidité exi
ont déja atteint le taux de 24 mots

Braet

Derniéres Dépéches

VIGNEUX 30. Soir. — Ce soir ia pes
le calme était quelque peu réta : :
l’attitude ferme et énergique des 4!

Harnais

ious @

Les manifestants chassés ¢¢ P ie wai
positions avaient finalement pns ‘eas
pour Paris en emportant avec Cus Te
marades blessés. De nombreux oer
été blessés par les pierres 7
révistes. . s;
6 Le général Viervaire ¢t le cae

dragons ont été atteiats
dues mais n'ont pas






Soir.-- Le président du conseil
menceau a donné ordre au procu
¢ général de la République de se rendre
i eux pour y faire une enquete sur
vdeenements d‘aujourd’hui et de poursui
we avec rigueur les instigateurs des désor-
es. , .

_— L’automobile « Thomus » qui
man i la course New-York Paris a
Perse la frontucre aujourd hui et : st arri-

i soir 48 h.
MN ONNE. — La Chambre des députés a

é aujourd’hui en deuxiéme lecture
Ie projet de loi présente par M. Costa, un
dss chets du parti républicain, demandant
Parestatisn et la mise en accusation des
gembres du cabinet Franco.
sta accuse
Mie de l’assassinat du Roi Dom Car-
be du prince Héritier.
MAGDEBOURG ( Allemagne ).— Des tirs
ga canon ont cu lieu aujourd’hui sur un
ballon captif.
Quoique touche trente
s'est pas tombe. —
Vicxetx 31.— La nuit s est passé. sans
midents. Les troupes n'ont pas ces<¢ de
bire des patrouilles. On déclare que 5 sol-
das ont éré gravement blessés et 20 lége-

fois LTadrostat

rement.
Du cote des yrévistes, il y a eu 3 norts
aly personnes yravement lessées.
Wastixctos 30 —— La présence de revo-
lstionnaires mexicains prés de la trontirre
do Texas et leur rencontre avec des trou-
pes mexicaines ont provoque aujourd hu:
ae conference entre Vambassadeur du
Metique et Vassistant secrétaire d’E:ac M.
Paus.— Hr une manifestation a cid
ctgmisée A Draveil par la confédération du
Tamil et dégéncra en ¢meute Vers six
heures, 4 lissue de la réunion organisée a
Vilescave ( Saint-Georges ) les grévistes
j@uaparés tirérent des coups de revoiver sur
‘ks troupes qui ne firent usage de leurs
wmes qu'aprés avoir fait plus de ving som-
‘mains: Du cot¢ des grévistes, on signale
quatre wés et 50 -blesstés, du core des
toopes, trois capitaines et deux — lieute-
tans, de nombreux drzgons et cuirassiers
oat été blessés.
gouvernement a ordorné une en-
quite et fait arrcter les meneurs de cette
manifestation qui est considérée comme
te rébellion 4 main armée.
Le roi de Gréce est’ arrivé hier 4 Aix-
Bins.
SanT-PETERSBOQRG 31. De nouveaux
de choléra ont c:é¢ coustatés a Astra-
binile fléau, a aussi fait son appari-
Rea dans les provinces de Simbirsk Ufa
Wal Novgorod.
L31.— Le field Marshal lord
de Kundahar qui assistait au tri-
re de la fondation de Québse est












Vinwe 31.—~ Une série de violents ora-
acust de grands dommages et fait
mos, dans le iyrol autrichien.

wt 31.— La« Berlinier Zeitung: pu-
moard’hui une dépeche de Constanti-
*200¢ant que le Sultan se prépare a

empereur des musulmans a-
Come le titre de Sultan.

‘ANTDIOPLE 31.— Les changements
Pc s€ {succédent avec rapidité,
Pacha ha remplacera probablement
comme grand Vizir.










Accourez :

Pus dy Peuple No 168
Place pu MARCHE

te genrerez sucre turbiné et
heaton Pays en groseten détail
t de toutas lea bourses &

ver 35, 50, 100 et 200 livres.

ces ministres d’étre res-[°

Se ee ee

Revue commercial:

Maison Haag Fréres
DU iiAVRE

Ventex en cafés Haiti durant

—— a

Photographie
Artistique

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remarquable, nous écrit de Chatillon-sur-
Loire pour nous demander de lui aider 4
vetrouver un portrait d’"homme da XVIII¢
si¢cle répondant 4 1a description suivante :

« Dimensions approximatives : o™ 55 a
0765, homme a mi-corps, grandeur nature,
téte tournde 4 gauche, éclairage venant de
la droite ; figare rasée portant 4§ ans, trés
en lumidre, le reste assez sombre > bonnet
de velours sur la téte ; costume négligé
Wintérieur ; pas de col ; gilet ouvert mon-
trant le haut de la poitrine ; la main gau-
she appuyée sur un livre, lequel est de-

ut. » .

Si, malgré les nombreux év ‘nements
ui ont eu lieu dans le pays, des gucrres
e lindépendance jusqu’aujourd’hui,ce por-

trait, qui date de plus d'un sidcle, se re-
trouvasit quelque collection publique
ou privée, on est instamment prié de nous
en aviser aux bureaux da journal, od il se-
trait débatea avec l’intéreseé les conditions
auxquelles {] pourrait tre cédé.




extraordinaire!..

Tout le monde a entendn parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien quo, jusq Vici, aa-
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Federico Garcia,.

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ne se soit offert pour permettre &
tous de mettre ses talents 4 I’éprea-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s’est déclaré prét A mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
humain.

Avez-vous besoin de la clairvoyance
d'un étre quia donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous conniuftre les secrets de
ceux iui vous haissent, les pioges
que vous davez éviter, les remédes
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XVIII

Nous avoiis dit commont le duma-; Clest ainsi que, en Haiti, ayant le
ne agyloméré, c’est-a-dire celui dans, “hoix entre divers modes de succes-
lequel « toutes” les terres sont giou-, »ion, nous nous sommes dit que ce-
pées d’un seul tenant » autoar de la‘lui qui s’est trouvé inscrit au code
Maison d habitation, est le mode a’é- | Napoléon ne pouvait qu’étre le meil-
lablissement type de la famille parti-|
culariste. Nous avons vu comment ley
mode fran;ais d2 succession s’oppos::

cessoral frangais repose” essentieWe-
ment surle « principe d’égalité » et

4la constitution de ce typa en Fran-| que ce principe d’égalilé fait partie,

ce ou pluiot commen* il I’a fait dispa- | intégrante et essentielle de notre con-
raitre, car la coutume féodale, avons: / ception de l’ordre public.
nous appris, autorisait le pere a pra-' Nous aurons a voir également, en
quer la transmission intégrale du do-: ve qui nous Concerae, les conséyuen-
Maine 4 un seul enfant. ‘ces sociales résultant de ce mode de
Le systeme francais crée donc le; succession.
lype contraire que la sci-nce sociale} Pour revenir surla nécessité de
appelle le domaine morcelé, et qui di- | accord qui doit exister entre |uea-
vise et subdivise 4 i’infini les proprié-; ure légisiative et les conditions du
tés rurales. francaises. Pour donaer|imilieu socia!, je dois mentionner,
une idée dé ces subdivisions, j2 rap-!au point de vue qui nous occupe, une
pellerai qu'une observation consiguée ; particularité trés remarquable relevee
dans les Ouvriers des Deux-Mondes rap-|a I’égard de la Norvege dans sou mo-
Porte que dans plusieurs communis |de de transmission des domaines.
de la Champagne, « i! n'est pas rare
de rencontrer des champs qui ont
Pelne un metre de largeur ; tel
ee et tel noyer couvre uinsi de
les tienes quatra Ou cing parcel-
ver | € propriétaire ne peut en enle-
ria récolte qu’en présenc:? de ses

le lieu de naissance de la famille par-
ticulariste, de sorte que les plus an-
ciennes coutumes norvégienes ont

intégrale du domaine aun seul heéri-
tier. Mille anciennes coutumes ayant
YOlsins et en leur laissant la moitié| trait a des choses d’importance imoin-
‘ fruits tombés dans les champs. »{/dre ont été, en 1764, abolies par
‘an B. Dumas, le célébre chimiste,| une ordonnance qui, pourtant, laissa
t Demolins, citait ce mot d'un pro-|intact le mode de stccession not ve-
PMétsire :« Quand mon fils est pre-|gien. Et lorsque la Norvége, en 1814,
mier dans sa classe, je lui fais cadeau|se donna une loi constitutionnelle,
Wie Vigne. » cette loi, comme l’ordonnance de
Sus verrons plustard Is impor- | 1764, dut assurer le imiintien du reé-
river’ do seduerces sociales qui dé-|gime de succession propre a la race,
de cette situatioa différente des|et elle maintint co régime sous forme
Propriétés, au poiat de vus de leur]{d'un droit appelé le Aas.efesret, en
. de transmission.
Rot des © Le ent, je veux dire un
is au ‘Ors incalculablescausés par-
Ksociétés par l’action inconsi-
des homines de loi lorsque

droit de se faire rendre (a propri-té
fonciére compléte ou bien, si ceile-ci
se compose de plusieurs fermes, la
ferme principale, , > en vertu du meme

Ceux-cj dans P . . . . Lhe é art yre Ole
, ceuvre législative, cc-|droit, le fils ainé a une par | p
Meat trop facilement tux théories | déran‘e d’héritage qui lui permet toa- |

urs de garder la « ferma intacte. »

ae® penser A teni
tiions millen Pte 4°8 697° oua qui est bien jusqu’ici ; mais

de leur milieu.

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leur, étant donné que le gysteme suc. |

Nous savons déja que ce pays est.

admis la pratique de la transmission —

vertu duquel « Phéritier principal a te

> = ee a ee

Pour tout ce qui concacne V’ administration du Jour=<1!, s’sdressar aA Monsisur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ca Bonne-Fei.

une tentative Iégislative fut faite en
1854 dans le but Wintroduire en Nor-
veye fe révime feangais di égalite de
tous les enfants des deux sexes de-
vant Phéritage paternel ; ct cette ten-
tative trouva dans ce pays des pou-
voirs pubtics pour Vaccueillir et la
transtormer en fol.

Mais telle est la force des coutu-
me3 et des traditions, dans les races
purticularistes, que, en dépit de ta loi

d'égalité du 3t Juillet 1854, les coutu-_

mes antérieures sont seules_ prati-
quées et la laj demeure sans effet.

servation (us importante sur J’eftica-
‘cité de l'action§ Iégislative dans
‘différents milieux sociaux, et mon
‘Opinion atovjours été que ceux ci
conditionnent celle-la. GQ est d’ailleurs

‘ta these que jai soutenue dans I’Elu-.

de sur le lempérament haitien Ct) et je

lis 4ce propos, dans la sére d’arti-,

cles pub iés actuelleinent parle Dr
Nemours Auguste dans le Nouvellist’,
queiques breves ligaesqui ne me don-
‘nent pas une idée bien nette du sen-
iiment de Vécricain sur la valeur de
cette proposition.
- —.2 Dr N. Auguste cerit ceci: « L’é-
ducatio: char vera le caractere ; la 16-
gislation, gvot qs’on prét nde, contri-
buera 4 Modifier les mueurs (Lois sur
les boissons en divers pays.)» Ce
« quoi qu'on préteuide » m’a tout Pair
Vune con'radic'ion.
Stle Dr N. Auguste cntend préten-
dre qu'il suffit de léyiférer pour mo
-dtler les moeurs e les maniéres d’étre
'd’use société, comment vraiment
ipourrait-il expliquer quune léyisla-
ition — le systéme frangais de suc :es-
|sion — ait pu étre si bien acceptée en
France, qui, grace a cette iégislation,
est devenue le pays type du domaine
m-re.lé, et que, en Norvége, elle soit
restée lettre morte ab-olue, au point
{que le gaard norvégien continue d’é-
tre jusqu’aujourd’hui le type du do-
maine aggloméré ?

Cette explication ne réside t-elle
pas toute dans ce fait que la loi nor-
vepienne du 3l Juillet 185%, directe-
nent inspitéee par la conception fran-
qaiise du principe d’éyalité, s’est trou-
vee aVencontre des coutumes et des
‘traditions de la race scandinave, tan-
3 que, en France, le sentiment pu-
(1) Voir cette Etcng, livre I.





di

{ly a donc place ici pour une ob-:

les.

ee
a a epg



blic et les conditions sociales avaient
écé rendus favorables aux etfets de la
jor sur le pattage égal, grace ala cons
titution du pouvoir absolu et surtout
a la désorganisation préalable du
systéme de la féodalité territoriale ?
Avant la concentration entre les
‘inains du Pouvoir central francais de
tous les rouayes de la vie privée et
de la vie publique, j’aurais aimé
voir une réunion quelconque des
Mrats-Généraux décréter le mode de
partage é6gal et abolition de la trans-
mission inteéegcale !
Or, ce qui ne pourrait pas se faire

‘sous le régime de la féodalité terri-
toriale, a pu se réaliser en 1793, par-
‘ce que, — et l'histoire en main, Von
est bien forcé d'en convenir— du

moyen-dge féodal a la période révo-
lujionnaice de 1793, Pétat social fran-
cais s’était considérablement modifié,
et que c’est précisémsnt a cela que
le principe dégalité ada de pouvoir
{>rntrodutre dans la législation sur
les successions.
| Me le Dr N. Auguste, pour établir
‘action efficace de la léyislation sur
les maurs, cite exemple, seton lat
concluant, des «lois sur les boissons
'en divers pays. » Or, par les mots
«en divers pays», il faut précisé-
ment entendre les pays ott les meeurs
| foudent cos lois possibles. Allez donc
rendre efticaces dans les pays de l’O-
rient las lois interdisant ou restrei-
goant usage de opium!

Il en est de ces lois sur les bois-
sons comme de celles qui ont pour
but la protection de !a_ personnalité
féminine contre les appétits des ma-
les: il faut que les mueurs, c’est-a-di-
ve l'état social, rendent au _ préalable
es lois possibles. Files existent dans
les pays anglo-saxons, favorisées qu’el-
les sont par les muurs et par I’éduca-
tion ; pourquoi ne peuvent-elles pas
existeren France ?— Qu’onliseAlexan-
dre Dumas fils et lon sera fixé.

Apres ce coup d’wil sur le mode
d’installation de la famille particula-
riste, nous allons voir comment cette
famille accomplit ses fonctions.





———

5 er en ee ne ee ee ee







Priére d’aviser l’administras
tion de la moindre i té
dans le service du «MATIN-
afin qu'il y soit de suite reméd-


+ Hotreeuiletn

Fernand Hibbert

Romulus



veilleuse preuve de la fécondité de

terroir.
Décés

awous 2 ,
rette, décédée hier, 1 11 heures et demie
du matin. a

L’enterrement aura liou aujourd hui 2 3
heures précises de l’aprés midi. .

Le convoi partira de la maison mortuaire,
sise Avenue John Brown ou Laue, N° 163.

Notre ami Fernand Hibbert: vient de} pour se rendre a 1 Eglise Cathédrale.

mettre la derniére main 4 un nonveau fr
man de Moeurs haitiennes, Romucus, dont
il a bien voulu donner la primeur aux
lecteurs du Mutin. Dans cet ouvrage,

Nos sincéres condo'éances aux parents
de la défunte.
Service Solennel
Un Service solennel sera chanté, mardi,

talent si justement apprécie déja de notre 4 Aod-, 4.6 heures précises du matin, en

romancier s’affirme ; c'est une ceuvre forte,
vVivante et saine qu’sl nous donne. Ce li-
vre respire le p'us vrai patriosisme, celui
qui consiste, pour un romancier local, 4
nous montrer nos laideurs, nos vices ct
nos fautes. ce quiest peut-dtre le meilleur
moyen de nous corriger.

Jusqu’aujourd’hui, Mr Hibbert nous
corrigeait on riant: il érait le doux ironis-
te qui semb'ait se comp'aire A nous pein-
dre des tableaux d'un réalisme parfait, pre-
nant A croquer ses types un p'aisir mani-
feste; on sentat qa'une jubilation énorme
montait en lui en face de certains spec-
tacks, et de bon coeur, on riait avec lui
de ce dont peut-étre il aurait fallu pleurer.

Cette fois, Fernand Hibbert ne s'est
pas contenté de nous communiquer son
rire. Ila respiré le danger qui est dani
Yair, et le doux conteur s'est élevé a la
hauteur d'un moralis'e.

L’histoire de Romulus est peu de chose;
mais ce personnaye se meut dans le ca-
dre de Miragoine, de la Miragoane de I’an-
née terrible Et cette circonstance donne
4 cet ouvrage un iniéréc passionnant. Des
pages d humour, des pages dramatiques,
de la finesse d’observation pariout, un li-
vre qui vous émeut jusqu’aux larmes, un
livre de style alerte toujours ex par en-
droits sublime.

Nous n’en dirons pays davantage aujour-
@hui pour ne pis giter le plaisir de nos
abonnés gui dés les premiers jours de la
semaine prochaine pourront juger par eux-
mémes.



a

POIVS DITRRS

RENSEIGNEMENTS

|
|

mémoire de Suphronie Rimbeau, épouse Pha
lante Bazile, en VEzlise Ste Anne.

De la parr des familles Bazile, Rimbeau,
Pétion, Consolat, Dardignac, Papillon et
de tous les autres parents.

Le présent avis tient lieu d’invitation.

Fiancailles

Nous avons regan des Cayes,

le

faire-

notre [cesseurs, les juges A. Saint-Rome et V.

Valmé ; le Parquet occupé par les Sabsti-
tuts L. Couturd, Auguste Montas et A.

?

Thibault.
renons la mort de Aiéna NY | “ye 'J R Delatour, Elie Génesté et |

M. Brddy soutenaient la défense.

Le Tabunal apres avoir délibéré a re-
connu coupables les accusés Thomas Syd-
ney et Joseph Gumme, mais avec des cir-
constances atténuantes, en conséquence,
ils ont été condamnés 3 cing ams de tra-
vaux forcés. ;

Les deux autres accusés ont été mis en
liberté sur le champ, le Tribunal n’ayant
rien reten contre eux.

Revue du Marché

La situation de notre marché est restée
la méme toute la semaine, le taux de 770
v/oa été atteint samedi dernier ; mais lun-
di nous avons ouvert 4 760 °/°, 765 °/°.
On a fait quelques petites yentes d'or a
ces taux.

Les traites sar France sont tovjours dé-
laissées. Le cours reste nominal a 1 1/4 °/¢

Les Chéques sur Paris sont A 3 1/2 °/°

part des fiangailies de Mlie Lucit Lasos | sans affaires.

SIERE avic Mr Awsronio Brutus ;

Les Cheques sur ‘New-York ont été plae

— De Mile Rose Giaupe avec Mr FRANCK | cés Ao 97/o.

Boncy.

Le dermer cours signalé poar le cacac

Tous nos compliments aux heareux esr Frs 54.

flancés.
Bulletin Paroissial

Le fascicule du mois d’Aod: nous est
parvenu aujourd'hui avec des matiéres in-
téressantes.

Cette petite revue catholique s’¢dite au
Cap-Haitien A VImprimerie du Progrés.

Tribunai ¢ iv.l
Aud ence civile du vendredi zt jaillet 1908

Le Tribunal sous la présidence du juge
D. Maignan, assisté du Substitut A. Mon-
tas, + prononce les jugemests suivants ;

— Celvi qui condamne le sieur Edinond
Polynice A déguerpir d’une propriété si-
tuée a la Grand’-Rue appartenant 4 M™<
Etienne Bordu ev 4 Mile Marie Jacob dans
les treis jours de ta signification du_présent

'jagement et condamne le sus-dit Edmond
'Polyn ce aux dépens.

— Celui qui donne acte 4 Mme Veuve
Achibald Lilavois de ce qu’elle a nommé
le citoyen Auguste Bonamy pour son ar
bitre ; condamne la commune de Port-au-
Prince 4&4 nommer le sien dans les 24
heures de la signification du présent juge-

ment, faute de quoi le citoyen> Etienne

Ma:hon est et demeure ddment nommé
d’office et condamne la Commune aux dé-

M ETEOROLOGIQOES | Pens.

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE S:-MARTIAL

VENDREDI 31 JUILLET

Baromeétre 4 midi 761, 2%,™
minimum 23. 3
Température maximum 33.
‘moyenne diurne 26.8

Ciel Ares nuageux le matin ; couvert l’a-
idi ;
Pluie par intermittence entre 3 h et 6h
du soir : 1,07/*.
métre est stationnaire.
Un peo d’agitation sismique dans l’aprés-

midi.
R. BALTENWECK
Chez F. Jn-Sharles
Nous ne pouvons ne pas accorder une

mention spéciale 4 un produit de notre sol
obdtenu par l'infatigable Francois Jn Char-
les, dans sa bel'e propriété de Thor. C’est
une canne 4 sucre géante qui mesure qua-
tre pieds de longueur.

vaut ls promenade a l’Hé:el Se-
Charles 04 !’on pourra admirer

© examens de

— Celui qui condamne le sieur Pierre
Bobin 3 payer au sieur Henri Desrue la
somme de mille dollars avec intéréts lé-
gaux, condamne le sieur Pierre Bobin aux

dépens.
uis le siége est levé.
Ecole





jeudi
beau, Mémorés Nicolas, Jules Duret, Henri
Brisson, Edgard Paulmeé.
Nos compliments.

Tribunal Crim'nel

C'est 4 audience d‘hier, 4 trois heures
de l’aprés-midi, aprés trois jours de siege
que le Tribunal criminel de Port-au-Prin-
ce, j nt sans assistance da jury, en
verta de "article 25 de la Constitution,
qu’on s’est prononcé sur le sort des accu-
s¢s Zabulon Daxe, Thomis Sidney, Au-
guste Dessalines et Joseph Gomme, accu-
sts d’avoir pris part 4 l’icsurrecition de
l'Artibonite, de meurire avec prémédita-
tion sur la personne du Général Auguste

uion, etc, etc.

Tribunal était présidé par |hosora-
















Les dernicres lettres regues par le cour-
rier font espérer une reprise.

Le Café est 4 Fre 43.

Port-au-Prince, le rer Aout 1908.
Une goelette coulée en rade

La gotlette Dieu Devant, commandée
par capitaine Omélus et venant de la Gran-
de-Saline, a chaviré cette nuit au large de
la rade de Port-au-Prince, par suite d'une
risée de vent qui l’'a_ secouée, non loin du
bateau de guerre américain Paducab.

Tout le fret et tous les effets de passa-
gers dont la goélette se trouvait porteur,
ont coulé@ as ; mais l’équipage a été heu-
reusement sauve ; il se composait des pas-
sagers suivants : Maurisena Petit St Louis
Philomise Sanon, Adéle Magasson, Fran
cillette Bonhomme, Verincza Désir, Lalie
Dorbély, Théagene Maurice.

L’équipage a été recueilli 4 bord du Pa-
ducah, dont le commandant a fait distri-
buer un secours en vivre et en argent i
chacun des passszers.

Les Rayons X sont crue's

Le Docteur (Hall Edwards est amputé des
doigts de la main droite.

Le Matin a déja eu loccasion de parler
de I’héroique docteur Hall Edwards, cette
victime de la science, qui, en soignant ses
malades et en faisant des expériences avec
les rayons X, a dd subir plusieurs amputa-
tions.

Récemment, le roi, sur la proposition
de son gouvernement, accordait une pen-
sion au Docteur Edwards en récompense
de ses services dans le développement par

de Médecine et de Pharmacie|les rayons X.

Ont été regus pharmaciens 4 la suite des
dernier : Fernand Del-

Le docteur Hall Edward; a sabi ce ma-
tin une nouvelle opération 4 sa résidence
de Bristol Road, 4 Birmingham .{
noe mois de ervier deinier son bras gau-
che,.qui avait été attaqaé par ce qu’on ap.
pelle te adermatitis dee rayons Xo fut am-
puté au-dessous du coude. Cette
n’eut pas les résultats attendus. La blessure
ne se guérit pas et le malad: soaffrit tout
autant qu aupiravaat. De plus l’opération
ne réussit pas 4 arréter les progrés da mal,

qui se manifesta dans la_main droite. Aa-
jourd’hui, on ada procéder 4 l’amputation
des doigts de la main droire. Oo déclarait,
ce soir, que le malade était revena des effets
des anesthésiques et que son état était aussi
satisfaisant que possible.

Le docteur Hall Edwaids s’occupait ré-

cemmeat de la composition d’an
cette mere ‘ ble Doyen Léon Naw, ayant comme ac- ext preequé

. ouvraget
matitis », ouvrage qui croit on,

a

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La Télégraphie sans Fil
La double Transmission

Il y a douze ans seulement que Goglie
mo Marconi démontra Ja possibilité de
transmettre des messages télégraphiques
par les ondes de l’éther, et anjourd’hui des
messages radiotélégraphiques sont envoyés,
A travers l’Atlaniique, & plus de 4.000 ki-
lométres de distance. On peut se demander
quel avenir est réservé 1 cette merveillense
invention. M. Marconi vient de répondre
4 ce propos qu’il expérimente en ce mo
ment le moyen diarriver a une double
transmission, c'est-i-dire 4 envoyer etd
recevcir simultanément plusieurs depéches.
Cela augmenterait la rapidité des transm't
sions, car des messages différents pourraient
étre envoyés dans des directions opposées.
Des propositions ont été faites par un
yrands journaux américains pour 'éablis
sement d’une station sur son batiment 4
New-York ( la compagnie Marconi 2 dé
une station au Cap Cod, prés de New-
York ), et si l’arrang:ment peut se oe
clure, on pourra télégraphier 4 New-York
pour 60 centimes environ pat mot. Ae
tuellementr, la compagnie Marconi comme
nique avec le Canada ; elle cst en tam
d’établir une station prés d‘Aden, sor la
céte du Somaliland, ce qui permettrait &
communiquer avec Bombay au moyta'
ce relais, si l’on ne peut réussir a
parvenir des messages dircctement 4%
000 ou 12.000 kilomeétres. .

Vans les pays ot le télégraphe ordinate
esti bon marche, la radiotélégraphie ®
saurait le supplanter ; mais, dans les pa
neufset étendus, comme L’Australie ¢t
Canada, elle peut rendre de tres
services. ;

Presque tous les navires transatlantiqes
possédent aujourd’hui un appareil de
dio:élégraphie. Le prix de transmission t
légraphique entre l’Ang:eterre et le os
par le systéme Marconi fixé 4 50 cae
par mot, et 4 25 centimes pour |a pr
Les opéraieurs, sans s‘étre préoccupts
cialement d’obtenir une rapidité exi
ont déja atteint le taux de 24 mots

Braet

Derniéres Dépéches

VIGNEUX 30. Soir. — Ce soir ia pes
le calme était quelque peu réta : :
l’attitude ferme et énergique des 4!

Harnais

ious @

Les manifestants chassés ¢¢ P ie wai
positions avaient finalement pns ‘eas
pour Paris en emportant avec Cus Te
marades blessés. De nombreux oer
été blessés par les pierres 7
révistes. . s;
6 Le général Viervaire ¢t le cae

dragons ont été atteiats
dues mais n'ont pas



Soir.-- Le président du conseil
menceau a donné ordre au procu
¢ général de la République de se rendre
i eux pour y faire une enquete sur
vdeenements d‘aujourd’hui et de poursui
we avec rigueur les instigateurs des désor-
es. , .

_— L’automobile « Thomus » qui
man i la course New-York Paris a
Perse la frontucre aujourd hui et : st arri-

i soir 48 h.
MN ONNE. — La Chambre des députés a

é aujourd’hui en deuxiéme lecture
Ie projet de loi présente par M. Costa, un
dss chets du parti républicain, demandant
Parestatisn et la mise en accusation des
gembres du cabinet Franco.
sta accuse
Mie de l’assassinat du Roi Dom Car-
be du prince Héritier.
MAGDEBOURG ( Allemagne ).— Des tirs
ga canon ont cu lieu aujourd’hui sur un
ballon captif.
Quoique touche trente
s'est pas tombe. —
Vicxetx 31.— La nuit s est passé. sans
midents. Les troupes n'ont pas ces<¢ de
bire des patrouilles. On déclare que 5 sol-
das ont éré gravement blessés et 20 lége-

fois LTadrostat

rement.
Du cote des yrévistes, il y a eu 3 norts
aly personnes yravement lessées.
Wastixctos 30 —— La présence de revo-
lstionnaires mexicains prés de la trontirre
do Texas et leur rencontre avec des trou-
pes mexicaines ont provoque aujourd hu:
ae conference entre Vambassadeur du
Metique et Vassistant secrétaire d’E:ac M.
Paus.— Hr une manifestation a cid
ctgmisée A Draveil par la confédération du
Tamil et dégéncra en ¢meute Vers six
heures, 4 lissue de la réunion organisée a
Vilescave ( Saint-Georges ) les grévistes
j@uaparés tirérent des coups de revoiver sur
‘ks troupes qui ne firent usage de leurs
wmes qu'aprés avoir fait plus de ving som-
‘mains: Du cot¢ des grévistes, on signale
quatre wés et 50 -blesstés, du core des
toopes, trois capitaines et deux — lieute-
tans, de nombreux drzgons et cuirassiers
oat été blessés.
gouvernement a ordorné une en-
quite et fait arrcter les meneurs de cette
manifestation qui est considérée comme
te rébellion 4 main armée.
Le roi de Gréce est’ arrivé hier 4 Aix-
Bins.
SanT-PETERSBOQRG 31. De nouveaux
de choléra ont c:é¢ coustatés a Astra-
binile fléau, a aussi fait son appari-
Rea dans les provinces de Simbirsk Ufa
Wal Novgorod.
L31.— Le field Marshal lord
de Kundahar qui assistait au tri-
re de la fondation de Québse est












Vinwe 31.—~ Une série de violents ora-
acust de grands dommages et fait
mos, dans le iyrol autrichien.

wt 31.— La« Berlinier Zeitung: pu-
moard’hui une dépeche de Constanti-
*200¢ant que le Sultan se prépare a

empereur des musulmans a-
Come le titre de Sultan.

‘ANTDIOPLE 31.— Les changements
Pc s€ {succédent avec rapidité,
Pacha ha remplacera probablement
comme grand Vizir.










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Bien de famille perdu

Un de nos amis frangais, personnage trés
remarquable, nous écrit de Chatillon-sur-
Loire pour nous demander de lui aider 4
vetrouver un portrait d’"homme da XVIII¢
si¢cle répondant 4 1a description suivante :

« Dimensions approximatives : o™ 55 a
0765, homme a mi-corps, grandeur nature,
téte tournde 4 gauche, éclairage venant de
la droite ; figare rasée portant 4§ ans, trés
en lumidre, le reste assez sombre > bonnet
de velours sur la téte ; costume négligé
Wintérieur ; pas de col ; gilet ouvert mon-
trant le haut de la poitrine ; la main gau-
she appuyée sur un livre, lequel est de-

ut. » .

Si, malgré les nombreux év ‘nements
ui ont eu lieu dans le pays, des gucrres
e lindépendance jusqu’aujourd’hui,ce por-

trait, qui date de plus d'un sidcle, se re-
trouvasit quelque collection publique
ou privée, on est instamment prié de nous
en aviser aux bureaux da journal, od il se-
trait débatea avec l’intéreseé les conditions
auxquelles {] pourrait tre cédé.




extraordinaire!..

Tout le monde a entendn parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien quo, jusq Vici, aa-
cun homme de la célébrité de

Federico Garcia,.

Gradué, diplomé ct médaillé de I'lastitut
X. Lamotre SAGE, Rochester. — New-York

ne se soit offert pour permettre &
tous de mettre ses talents 4 I’éprea-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s’est déclaré prét A mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
humain.

Avez-vous besoin de la clairvoyance
d'un étre quia donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous conniuftre les secrets de
ceux iui vous haissent, les pioges
que vous davez éviter, les remédes
qui guérizssenut vos maux,
vous au Professeur Garcia.
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