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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00391
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 31, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, N. 400.
Vendredi, 31 Juillet 1908
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Le Hatin
——
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS) Trois Mots.
ETRANGER........ Trois Mois. .
«Je suppose, dit, M. Paul de Rou-
siers, que vous vous rendiez de Fran-
teen Espagne par l’ouest, a pied ou
dcheval, comme un homme désireux
& voir par lui-méme et en detail.
Anivé6 & quelques kilometres de la
titre, vous apercevez les lignes
gracieuses des Pyrénées, qui se dé-
coupent sur l’horizon.... Voici au mi-
lieu d'un bouquet d’arbres une habita-
tion coquetternent assise sur une
peote.... La petite valiée que vous
voyez au pied de la montagne se,
préte facilement aux travaux de l'agri-
calture ; c’est pourquoi la maison du
Paysan s’en est rapprochée assez
pour rendre plus tacile exploitation
u domaine.
«Ce sont, en effet, sans doute, des
domaines de paysans ou tout au
moins des domaines appartenant a
quelque titre A des paysans,— fer-
miers, métayers ou propriétaires, je
noon quis’étendent autour de
3
Comment donc un simplecoup dil
Peat-il ainsi autoriser l’observateur,
foe oyant une petite maison d’habita-
00 et une vallée, A conjecturer qu’il
tetrouve en face d’un « domaine de
Pysan? » Il va nous répondre.
leis omen de la demeure de_famil-
reat assez que les terres qui l’entou-
én dépendent; ce sont par consé-
Went des domaines agglomérés et leur
Prouve que pendant long-
la transmission intégrale a été
© successorale de cette con-
k
We. >
eettdons la chose plus claire au lec-
vem Dour cela, au lieu de définir,
len aeons donner une descrip-
tows ta trogmaine eggtomeéré telle que
ns fait
fe Demotins aite quelque part
“gent Place de la maison d'habita-
[ “impose. Elle doit étre au centre,
nz facilité de l’exploitation....
Waates WOR et dans la cour, sont
meets les neces: charreterie,
Pour tout ce qui concerne |’Administra
‘Fuuquoi notre Campagne anglo-saxonne
Ce que peut une mauvaise Législation
XVII
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
LE NUMERO { () CENTIMES
G. 1. Clément Magloire, -—
« 360 Les abonnements partent du 1** et du rs de chaqus
REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Se
tion du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45. Rue Rous ov Bonne-Foi.
{temps de Charlemagne : la m:ison tso- (ses dépendances ; que voulez-vous
'l4e, donnant d’un coté sur le jardin. qu'il en fasse, puisqu’il n’a pas de ter-
de Vautre sur les prairies les res a cultiver? Les trois autres se-
champs... > , .cont tout aussi eimbarassés si, par
' Et Demolins conclut : « C’est ce exemple, l'un d’eux a les prairies, un
que Ponobserva dans la Plaine saxon- autre les terres arables et le dernier
ne comme en Norvege et dans les les bois et les paturages de bruyéres
pays ou se sont Gtabiis ‘les emigrants qui y sont contigus. Aucun ne poséde
. es races scandtnaves ef anyto-sacone- un i .
écuries, vacherie, poulailler, porche- | nes. 9 ont ee geeimble suena’ dew†“oS
ria, granges, pressoirs, four, tucher,: Ce genre de domaine, il n v a pas a4! derniers, en outre n’a de maison
jardin potager et verger. Tout cela ‘dire, appartient donc en propre aux d’habitation avec les dépendances, ce
servant a des usages quotidiens et familles particularistes. Pourquoi ne. qui n’est pas une petite affaire & cons-
ayant besoin d'une surveillance spé- |e trouve-t-on pas en France? — Par-/truire. »
clale, doit étre dans un rayon [res;ce que, comme je viens de le dire, ce| Devant le mode de succession fran-
rapproché de I’habitation. ‘pays, pris par la fievre égalitaire sous, cais, le domaine agyloméré ne ut
« Les prairies et herbages se trou-'|’influence de ses dogmes révolution-| doc pas se perpétuer; le pére fran-
vent dans les parties les plus rappro- naires, s’est laissé adjuger par ses lé- cais ne peut pas le transmettre intégra-
chées du cours d'eau, parce qu elles/gistes un régime de successior? qui, I-ment,laloi leluiinterdit. Aprés lui, les
ont b2soin d’humidité. La chénevie-' peu a peu, a entamé l’intégralité du_ héritiersn’ontqu’une ressource c’estla
e est a cole, dans une partie grasse, domaine en soumettant au partage un vente du domaine, c’est-a-dire sa dis-
du terrain. bien impartageable par sa_ nature parition pour Ja fami issi
cu" contrive, les terres, orabley meme Pune fain lle cranger dane laquelle
servant aux céréales sgnt situées plus. Si le lecteur veut, en eifet, relire la le propriétaire, lui non plus, ne pour-
haut, sur les parties déclives, parce' description du domaine agyloméré que va pas faire de transmission intégrale
qu’elles ne réclament pas autant d'eau. je viens de lui mettre sous les yeux. La léyislation francaise détruit donc
« Les bois couronnent la vallée, i! verra que ce domaine ne peut étre le domaine et désorganise ar con-
dans les parties trop déclives pour ‘ai partagé ni en détail ni en gros. séquent, la famille particulariste Voi-
culture. Enfin, sur les sommets ari-; Supposons le partage en détail en- !4 pourqaoi les familles francaises ne
des, sont les bruyéres ou paissent a0 tre quatre enfants, par exemple :: peuvent pas étre particularistes
besoin les moutons. » -chacun aurait alors « le quart de la °
N’allez pas croire, je vous prie, que maison d’habitation, le quart des dé-| aaa
cette description soit idéale : c’est | pendances, le quart du jardin, le quart PAIRS D
FALLS DUTRRS
exactement celle d’un domaine appe- du verger, le quart des prairies. le’
ié le Lutershof, situé « au centre du quart des terres arables, le quart des|
[.unebourg, non loin de !a petite ville bois. » Ne serait-ce pas la destruc-.
de Celle, dans la commune d Her- : tion da domaine ? En effet : i 2 ENSEIGNEMENTS
ar conséquent en, ovez- i ‘
mannsbourg, » Pp q « Voyez-vous la maison partagée en | METEOROLOGIQUES
plein pays saxon. Et, chose a laquelle quatre, les écuries, les granges, la
le lecteur ne s’attend probablement: basse-cour, le verger, le jardin pcta-|
Observatoire
pas, elle est également et aussi exacte-' ger partagés en quatre, les prairies.
ment celle d’un domaine relevé dans) partagéesen quatre, les terres arables, DU
ia Normandie, « dans les pays de pe- ‘jes bois partagés en quatre? Vous re-| SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
ae
| présentez-vous ce que devient |’ex-
Jevpi 30 Juittet
tites valiées du Lieuvin. »
| ploitation au milieu d’un pareil enche-
Ajoutons, ce qui est d’une impor-
tance capitale, que l’exploitation dé-| vétrement? Chacun géne les autres 3 midi .
crite dans la Normandie na pas en- ot est gen’ pare eux ‘iblior les nest Barometre 4 midi (minimum 762) 2 ss
2 été morcelée parle régime de.chez soi. Il faut multiplier les che- : °
core 6 P lui du partage .mins et les servitudes, et toat cela Température maximum 36.0
succession frangels, ce (moyenne diarne 39. 2
forcé et égal entre tous
Nous reviendrons sur ce point. |
Il n’est pas inutile de faire | interve-
nir sur ce sujet l’opinion dua écri- en {
vain étranger a la science sociale ;' maine en guatre lots:
ée de Elisée Reclus, « quaucun des enfants ne se trouve
les enfants.‘ pour aboutir a un us vivendi ab- . .
-solument impossible pour tous. ». Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés-
« Supposons, au contraire, le partage midi ; couvert entre 6 h. et 8 h.
en gros, c’est-a-dire la division du do-| Pluie au NW 4 5 h du soir. Eclairs au
it arrive alors‘ sud ouest dans la soirée. Quelques gouttes
de pluie 48h ro.
tor , ;
ceeginee Taspect de ces habitations en possession d'un domaine exploi-| Le barométre est stationnaire.
isolées au milieu du domaine a Un table. Un peu d’agitation sismique dans l’sprés-
erme
Supposons que le premier ait, dans | â„¢idi.
ation et
grand nombre de maisons de R. BALTENWECK
sont toujours construites comme la cour avec
au/son lot, I’h
— +,
Tribunal de Cassation
SECTION CiviLe
Audience du Jeudi, 30 juillet 1y08
Le Tribunal, sous 1: présidence de Mr
le Président, H. Lechaud prend siége a dix
heures et demie du matin et prononce le»
arréts suivants :
- Celui qui déclare le sicur Lonchamp
Jean-Baptiste déchu de son pourvoi contre
le jugement du Tribunal de Commerce
des Gonaives en date du & juillet 1907
rendu contradictoirement entre [oi et Ic.
sieurs Paul Krause & Ce en liquidation.
---Celui qui condamne le citoyen Jean |
Jean-Francois 4 payer l'amende de Sep:
gourdes sur le timbre dit que la continua:
tion de l’affaire ne pourra avoir lieu que
sur le vude la qui:tance du receveur de
Venregistrement qui percevra ia dite a-
mende ;
La section civile fait place aux sections -
réunies gui prononce Varrét gui declare
Madame Veuve Ernest Rigaud non-receva- |
ble eo son pourvoi cone le jugement du
‘Vribunal Civil de Petit Goave, en dae du
28 juin 1905, rendu contradicroirement |
entre clle et les ¢poux Méctne Cave 5
Plus rien Mr le Président prociame ies |
vacances et le sicse cst leve.
|
Pour les sinistrés
Le Gouvernement vient de nommer les!
membres qui doivent faire partie de la com-
mission devant distribnes les 500 Oo0v gour: |
des votées par les Chambres. Ce sout Mrs |
Sténio Vincent, Horacius Vo'cy, Charles ;
Vorbe, Manissé St-Fort Colin, D’Ennery
Déjoie, Thomas Paret et Léon Nau.
Ces Messieurs se sont réunis hier soir
dans les salons de la maison Simmonds
fréres et ont forme leur burcau comme
suit: Mr Léon Nau, doyen du _ Tribunal
Civil, est nommé Président. Me Horacius
Volcy, secrétaire, et Mr D Ennery Déjoie,
trésoricr.
Décés
Nous apprenons la mort de Mme Vve
Buisson, née Zélicia Georges, décédée hicr, a
t heure de l’aprées-midi, munie des Sacre-
ments de l’Eglise.
L’enterrement aura lieu aujourd hui 4 3
heures de laprés-midi.
Le convo: partira de ia maison du Doc -
teur Joseph Georges, Rue Républicaine
( Grand-rue ) pour se rendre a l’Eglise Ca-
thédrale.
Nes sincéres condoléances 4 la famille
de la regrettée défunte.
Une parenté compliquée
Il ya des personnes d’une humeur si
heureuse gu’elles prennent du plaisir aux
recherches de généalogie. Savoir que Mme
X..., qui est cousine en premicre noces
de Mme Z .., est grand’tante par son se-
cond mariage de Mme Y..., qui elle-
méme..., etc.., apprendre cela est, pour
ces bonnes personnes, un moment déli-
cieux. SElles ufront passer quelques
heures agréables 4 déméler Fécheveau que
voit. Le cas, absolument authentigue,
est cerwifi¢ par le @eMarnecer “Vageniaice :
Un charcutier Fritz Kluhrer, age de
trente deux ans, épousa Ja veuve Garrecht,
ée de trente sept ans, laquelle avait une
fille, Madeleine Garrecht, agé: de dix-
hait ans. Le pere de Fritz Fivhrer, veuf
et renticr, M. Georges Fluhrer, agé de
soixante ex un ans, séprit de Madeleine
Garrecht et I’épousa en justcs noces. Mme
Fritz Fuhrer était done a la fois la belle-
mére et la bru de Georges Fiuhrer.
‘Du mariage de ce dernier avec Mille
Garrecht vient de naitre un fi's, Hans
Fluhrer. Ce dernier est done 3 la to's le
frére consanguin de Fritz Fiuhrer ei son
tit-fils par Madeleine Garrecht, fille de
me Georges Fluhrer.
Mme Fritz Fluhrer eur quelques se-
‘Cc
maines aprés un fils 4 son tour, Jacques(qu’une confiance
F.uhrer de- | concessions que
lequel| son peuple.
Fluhrer, de sorte que Fritz
vint le f:ére de son propre enfant,
est l'enfant de la grand mére. Fritz Flub-
rer est donc le beau-ficre de sa mére, sajrassés frangais sont
femme est la tante de son propre fils, le
petit Jacques Fluhrer est petit-fils
Geurges
propre beau-pére.
Voi.a une famille ot Ton
et uu arbre de Jessé dont la ramure ne se-
rait point ordinaire.
Arrivags
Ce matin est entié je stcamer « Prin,
{Frédérick Hendrick » avec les passage fs
suivants venant de :
Curacao : Jean Haltley
Jacmel ; Soeur Madeleine Lucile.
Cayes C. Miot, R.N. Gonzalés, Dr
C. Longuetosse, M Abraham, A. Rous-
Notl, Frére Césaire, Marthe Darivager,
Ernest Léon fils Gressine
Jérém ¢ > D. Bernard, A. Laforest. An-
toine Jaar, Gal Osthéene Duval, P.
phonse,
Mariage
Hier 4 5 heures de l’aprés-midi a cte
de; Laurent,
luhrer et Fri:z Fluhrer est son |avec le prince
pourra causer|:res navires anglais.
. -e qui
sean, C. Siom, A. Tclémaque, Estimable f 4
Al- |
brere Ignace, Frére Pélixissine. |
le sulian vient de faire a
Les deux croiseurs cui-
les deux navires de
i se 1rouvent encore daus le St-
le départ de « I'Indomptable »
de Galles ayant été suivi
par celui du « Newhamp-hire » et des au-
Quésrtc 29.—
guerre qu
Paris 29.—- La voiture américaine qni
prend part 4 12 course d’automobiles New-
York-Paris s'est détraquée présdu Hanovre,
ce n’est que lentement quelle poursutt son
voyage sur Paris ott elle est attendus de- |
ain. soir.
* Sr Jean Terre-NEvvE — On est sans
bien limitée dans les[ budgets de !Instruction
ee
1 t Ptblique et &
Travail, au sujet desquels elle
M. M Doumergue ct Vivian Snvende
Tribune du «Matin,
LE TMBRE-POSTE
SON HISTOIRE
De la Philatélie — Les Colje.
De toutes les histotres
clionneups
in ddernes, @
nouvelle depuis 4 jours du croisecr + Fro-/n’en n'est pas une qui soit plus inten
via» a bord duquel se trouve sir William
Mac.regor, le gouverneur de Terre Neuve;
augmente les inquidétudes ce sont
‘vs nouvelles d’une tempéte formidab'e
qui sévit au large des cétes du Labrador.
sante que celle de ce petit carré de py
pier qui sert de quittance aux leitres, Soa
apparition dans le monde a fait naitre ane
foule de collectionneurs gui s'amusent 4
les ranger en ligne de batat-ie dans un ale
Bertin 29.—Une dépé-he de Salonique, | bum aux fins, les uns de les admirer, les
(Turquie d Europe) annonce que tous les
prisonniers politiques ont été remis en li
berté; hier les chefs des bandes révolution-
naires et leurs partisans fraternisent avec
teurs anciens adversaires. Les manitestations
edlébré dans les salons de Mine R. St-cker;de io’e causse par laccord d'une constitu-
‘le mariage civil de Mile Anna HecTor|tion continnent,
avec Mr Resxit LaMourne
Les témoins ¢taicnt pour la maricée :
MM. Alexandre Moise, chef de bureau 2 la, chotérique qui a cclaré
— pour ie ma-/| Volga.
Recette ct Fréd. Hector ;
né: Emm. Désir, ancien député ec: Cle-
nent Magloire, directeur du Matin.
Nos meilieurs voeux de bonheur aux
aux nouveaux epoux.
Sénat
Stance du jeudt 30 juillet 1908
Lecture de Ila correspondance, sanction
de deux procés-verbaux, = puis le sénateur
Hilaire demande l’urgence pour un projet
de loi moditian: lartieie 18 de la !o1 da 9
janvier 1868 sur Vorganisition et les acri-
butions duo Trileana: de Cassation.
LeSénareur Hilaire prie casuite le bureau
du Sénai d’adresser un message au Secré-
taire d Etat de la justice, l’invitant 4 venir
déduire les motifs pour lesquels il n’a pas
fait au Corps Légisiauf, comme il l’avait
promis l’annce derniére, le dépdét du pro-
jet de loi augmentan: les appointements
des membres des autres Tribunaux de la
République.
Séance du vendredi 31 juillet
SalnT-PiTrRSBOURG 29. — Le gouverne-
ment se prépare 4 combattre l’épidémie
tout fle long du
Depuis Niini Novgorod jusqu’a li Mer
Caspienne tons les ports de cette mer sont
déji contaminés; les autorités espérent ar-
réter les progrés du fidan et Vempécher
de se répandre jusju’’ Moscou et St-Pé-
tersbourg.
MANILLE 29. — Un discours vibrant de
haines pour tout ce qui est espagnol pro-
noncé par un nommé Simon Villa. un can-
didat an“Sons:il municipa!, ¢ produit une
grande émotion dans la colonie espagno!te
de cette ville : les espagnoles se proposent
de protester officiellemenr contre ce dis-
cours. Un comité de résidents espagnols
4 Manille a demandé au consul d’Espagne
de saisir le gouvernement de cette offaire.
Inspruck (Autriche) 30 — Le village de
Merh-les-bains a été détruit par un glisse-
ment de terrain.“Il y a eu 16 morts.
CoxsTantrnopie. - Les officiers d’artil-
lerie et les soldats de méme arme firent
aujourd’hui une démonstrati n ayant pour
but le renvoi de Zekki pacha, grand maitre
Aprés les formalisés d’ucage, le Grand | de l’ariillerie.
Corps intervertit l’ordre du jour, pour en-
tendre les explications du Secré:aires d’E-
tat de la Justice.
M. Lateau déclare que le projet de loi
dont il s’agit et quia tait les préoccupa-
tions du sénateur Hilaire ne sera pas dé-
posé cette année. 4 cause de !’état des fi-
nances de la République. Une vive dissus-
sion 4 la suite de liqvelle, le
Archer, malgré les protestation du sénateur
Baussan, déclare Vinciden: clos, s’engage
worse entie ie Seeretaire
tour Hulaire.
hres Baers
Paris 29. — Une dépeche speciale de
Reval dit que les conférences qui ont eu
leu entre les ministres des Affaires Etran-
acres de France et d: Russie ont eu pour
resultat de faire remettre a plus tard la pré-
sentation du programme russe de réformes
macédoniennes. Russie est décidée a ar-
tendre les événements quoiqu’elle n’ait
dEtar et le séna-!
fréunie hier décréta la préve geénéraie en
124
[des troub'es avait mobilisé des forcs de
La Haye. — Des ordres ont été donnés
pour que le cuirassé « Jacob van Heems-
kerk » soit mis en état de partir sans re-
tard pour la mer des Antilles.
St-Joun ( Terre Neuve ). Le croi-
seur « Fiona » portant sir William Mac
Gregor, gouverneurde Terre-Neuveest ar-
Président | fivé aujourd’hai 4 Port Domino ( Labra-
dor Méridionnal ).
Paris 30.— Rente : 96.
La contédération générale
dus Travail
heures. Le gouvernement craignant
police principalement prés des chantiers.
Des patrouilles de gardes 4 cheval assurent
par liaison d’un poste 4 l’autre. Une seule
arrestation eut lieu, boulevard Diderot,pour
une blessure 4 un ouvrier refusant de
suivre les grévistes. De nombreux grévis-
tes se sont rendus a Draveil Vigneux ot
eurent leu récemment des troubles. Les
grévistes ayant tiré sur un escadron de ca-
valerie assurant le service d’ordre les trou-
pes chargérent et essuyérent de nombreux
coups de feu. On ne signale aucun blessé.
M. Cruppi, ministre du commerce, est
arrivé ce matin 4 Bagnéres de Luchon. La
commission da badget s’occupa hier des
autres d’en tirer profit.
A cet effet, j'ai eu hier une converse
tion avec unde mes amis, p2rti.an achamé
des_ collections et, 4 ce propos, yoici a
qu'il me raconta: « Lors de mon exil, es
« 1902, jarrivai 4 Kirgston, raseur, mais
le pourvu dune collection de timbres
« Pressé par la géne, je la soumis 4 quel
/@qv’un du lieu, qui m’offrit 1 mon grand
« étonnement P. 200 or améericain poe
ces*petits carrés de papier, des quelsje me
croyais pouvoir tirer aucun profit.» Das
ce jours, me dit-il eje compris limpor
tance de ce petit amusem:nt qui exerce
la patience.»
Ces jours derniers, ce fut le tour d’one
petire fille qui, revenant de |‘¢co!e, me de
manda 4 exhumer de mes vicilles lettres
les anciens timbres enfouis, ‘me déclarm
u’elle voulait, jelle aussi, collectionnes.
dur mon retus d’accéder 4 son .désir, 9
voila qui boude, se fache tout rouge. Je
compris qu'elle s’était enrd'ce au nombe
| des co!lectionneurs et dus ccder 2 son dé
sir ardent de posséder ces petits carrés é
papier, dits timbres-poste. .
Vous. collectionneurs enrages. qui pille
toutes les enveloppes de lettres, aux fins
de collections, connaissez-vous |"histot
du timbre-poste ?... Eh! bien, je vais &
sayer de vous la conier. _
Certes, de tout temps !cs peuples om
correspondu. Depuis des millers d annke
on se communiquait d’un continent
autre, d'une ville 2 l’autre, o ane bost-
gade A l’auire, mais les moyens de com
manication étaient lents; lcs lettres *
transportaient par voiliers peur les Octams
bé lat ferme. L’Admisi
par tes sur la terre term te 00
tration des postes telle qu’eile est ot |
jours, n’existait pas ; les lettres at .
rarement A destination et, quand ¢ Oa
rivaient, elles sapporees le bon Pe :
du facteur qui réclamait a leur rem
que sa fantaisie lui inspirat'. Dee
gon, les ces Gqarent | ‘gts
| reascs, se raretiaient ; on s obstinait
len raise¢n des frais et, la raison oat
se trouvait comme arrétée par on es
'd’étouttoir.... Les courriers postaen at
sujets 4 toutes sortes d'accidents e& o
heurs... Nous connaissons dost
gique du courrier de Lyon, . o
a fait l’oujet d’un drame
scéne théatrale nous représente...
Ce que voyant, il survint 4 68
obscur idee de ré ulariset
dance entre les peuples et, ¥
niale entre roures. d'imaginer © 2S
carré de papier que chaque pearls z
querait A un type ; que lui
qui, accolé aux lettres leur .
quittance. Dés ce jour, la pot. ay
était fondée; une innovatios on:
volutionner le mon â„¢
«
«
«
“a
—_
ar la rapidité des communi-
et ’'échange rapide des idées deva .
“dre extension ctonnante qu il a pris’
‘ours, Le monde entrait dans 2
le, grace 1 un_ petit carre dv
wt er endant Rowland Hil, linven-
ea timbre, le fit tout primitif 4 l’ori-
= ; il n’y avait pas au verso la gomme ;
a mettait soi-meme et les timbres s-
Meoupaient aux ciseaux. Ce ne fut que
card, parla loi méme du_ progres.
y mit la gomme permanente ct la
ure qui nous permet de détacher
we timbre. Sa découverte eut un tel
dans les rapports entre les peuples que
leterre reconnaissante combla Row:
ide faveur ; il mourut riche et
ra ae grandessvilles du Royaume-Uni
ti igerent des statues.
La poste, désormais tondée par le génie
de Row and Hill, en 1840, date de l’appa-
tition des premicrs timbres, marcha de
en progrés ; les gouvernements
sineéresscrent 2 ladministration postale,
wequ’sce que vers 1880, un Danois, dont
le pom m’échappe, cut la concepticn de
catraliser l'administr.tion et langa la belle
ike de | Union postale, idée qui fut sou-'
aise i tous les peuples civilises, lesquels,
des leur concert, choisirent Berne, capi-
tle fAdérale “de 11 Suisse. comme point
eeatral dela Direction postale mondsin.
Cette belle idee transforma enticrement
fAdminisiretion postale. On s'ingénta i
beimer autant que possible le cont des
timbres; un ordre partait. fur sub tisue a
Tac'en régime si dcteciueux. On imagina
heane postale, le colis postal, le manda:-
poste, toutes innovicions qui nous tont
vor 4 quel dipré de hauteur et de bizn-
te lhomanité peu: atteindre quand elle
em guidée par la bonne et tructueuse
eaneate !!!
Ue cartes posiules,
wiles et des campagne, constituent un
charmant ; c’esr une fusion entre
peuples, supprimant la distance. Leur
oo forme une veritable galerie pho-
wpraphigue qui nous instruit § pir d'ad-
miables wees de tous les pays qui nous
sm étrangezs, inconnus, Quoi de plus.
bean !1!
Les colis postuux facilitent les petites
ges, partant, soulagent le pauvre ct
Constituent une révolution économique de
Pemer ordre. La France 4 clle seule ex-|
Miia l'année passée pour plas de 450 mil-
francs de marchandises par ce
ta andats-poste nouvellement venus
a lice, facilitent les petites remises ;
~~ UN€ Mesure essentiellement démocra-
pi ua Moyen mis 4 la portée de tous. |
cette belle organisation posiale, dans ,
le Haiti fit son entrée en 1881, nous |
¢ bien d’autres surprises agréables, |
le Pays ne pouvait étre mieux choisi |
Re la Suisse pour étre le centre de I’U-|
Postale universelle, union essentiel- |
Philanthropique et libérale La}
nants des grandes libertés !!! Vie |
~ Walisé de la vraie république, pays
Utangible le réve de Platon, le
eng herendum enfin! Aucun pays.
» De eae mieux remplir les formes
wus de garanties pour l’exé-
\ des délibérations d'une Pnstitation
¢ progressiste et démocra-
Detmer PEROU
Me cons¢quence de ce qui pré-
St-Marceaux vient de mettre,
de Neuilly, la derniére
Ument commandé par !es
nion postale, a frais com-
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Bien de famille perdu
Un de nos amis frangais, personnage trés
remarquable, nous écrit de Chatillon-sur-
Loire pour nous demander de lui aider 4
retrouver un portrait d"-homme du XVIII¢
siecle répondant 4 la description suivante :
« Dimensions approximatives : o™ 55 4
065, homme a mi-corps, grandeur nature,
téte tournée 4 gauche, éclairage venant de
la droite ; figare rasée portant 4§ ans, trés
en lumiére, le reste assez sombre ; net
de velours sur la téte ; costume négligé
@’intérieur ; pas de col ; gilet ouvert mon-
trant le haat de la poitrine ; la main gau-
che appuyée sur un livre, lequel est de-
bout. »
Si, malgré les nombreux év ‘nements
ai ont eu liea dans le pays, des guerres
Vindépendance jusqu’aujourd’hui,ce por-
trait, qui date de plus d'un siécle, se re-
trouvait dans quelque collection publique
ow privée, on est instamment prié de nous
en aviser aux bureaux du journal, od il se-
sait débatta avec l’intéreseé les conditions
sanqueiles i! pourrait étre cédé
extraordiaaire!..
Tout le monde a entendu parler du
ponvoir miraculeux des yrands ma-
gnétiseurs, bien que, jusqu’ici, au-
cun homme de la célébrité de
F'ederico Garcia,
Gradué, diplomé et médaillé de l'Institut
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York
ne se soit offert pour permettre &
tous de mettre ses talents 4 l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét A mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
humain.
Avez-vous besoin de la clairvoyance
d’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussir dans la vie ;
voulez-vous connatitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges
que vous deyez éviter, les remédes
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Vendredi, 31 Juillet 1908
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Le Hatin
——
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS) Trois Mots.
ETRANGER........ Trois Mois. .
«Je suppose, dit, M. Paul de Rou-
siers, que vous vous rendiez de Fran-
teen Espagne par l’ouest, a pied ou
dcheval, comme un homme désireux
& voir par lui-méme et en detail.
Anivé6 & quelques kilometres de la
titre, vous apercevez les lignes
gracieuses des Pyrénées, qui se dé-
coupent sur l’horizon.... Voici au mi-
lieu d'un bouquet d’arbres une habita-
tion coquetternent assise sur une
peote.... La petite valiée que vous
voyez au pied de la montagne se,
préte facilement aux travaux de l'agri-
calture ; c’est pourquoi la maison du
Paysan s’en est rapprochée assez
pour rendre plus tacile exploitation
u domaine.
«Ce sont, en effet, sans doute, des
domaines de paysans ou tout au
moins des domaines appartenant a
quelque titre A des paysans,— fer-
miers, métayers ou propriétaires, je
noon quis’étendent autour de
3
Comment donc un simplecoup dil
Peat-il ainsi autoriser l’observateur,
foe oyant une petite maison d’habita-
00 et une vallée, A conjecturer qu’il
tetrouve en face d’un « domaine de
Pysan? » Il va nous répondre.
leis omen de la demeure de_famil-
reat assez que les terres qui l’entou-
én dépendent; ce sont par consé-
Went des domaines agglomérés et leur
Prouve que pendant long-
la transmission intégrale a été
© successorale de cette con-
k
We. >
eettdons la chose plus claire au lec-
vem Dour cela, au lieu de définir,
len aeons donner une descrip-
tows ta trogmaine eggtomeéré telle que
ns fait
fe Demotins aite quelque part
“gent Place de la maison d'habita-
[ “impose. Elle doit étre au centre,
nz facilité de l’exploitation....
Waates WOR et dans la cour, sont
meets les neces: charreterie,
Pour tout ce qui concerne |’Administra
‘Fuuquoi notre Campagne anglo-saxonne
Ce que peut une mauvaise Législation
XVII
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
LE NUMERO { () CENTIMES
G. 1. Clément Magloire, -—
« 360 Les abonnements partent du 1** et du rs de chaqus
REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Se
tion du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45. Rue Rous ov Bonne-Foi.
{temps de Charlemagne : la m:ison tso- (ses dépendances ; que voulez-vous
'l4e, donnant d’un coté sur le jardin. qu'il en fasse, puisqu’il n’a pas de ter-
de Vautre sur les prairies les res a cultiver? Les trois autres se-
champs... > , .cont tout aussi eimbarassés si, par
' Et Demolins conclut : « C’est ce exemple, l'un d’eux a les prairies, un
que Ponobserva dans la Plaine saxon- autre les terres arables et le dernier
ne comme en Norvege et dans les les bois et les paturages de bruyéres
pays ou se sont Gtabiis ‘les emigrants qui y sont contigus. Aucun ne poséde
. es races scandtnaves ef anyto-sacone- un i .
écuries, vacherie, poulailler, porche- | nes. 9 ont ee geeimble suena’ dew†“oS
ria, granges, pressoirs, four, tucher,: Ce genre de domaine, il n v a pas a4! derniers, en outre n’a de maison
jardin potager et verger. Tout cela ‘dire, appartient donc en propre aux d’habitation avec les dépendances, ce
servant a des usages quotidiens et familles particularistes. Pourquoi ne. qui n’est pas une petite affaire & cons-
ayant besoin d'une surveillance spé- |e trouve-t-on pas en France? — Par-/truire. »
clale, doit étre dans un rayon [res;ce que, comme je viens de le dire, ce| Devant le mode de succession fran-
rapproché de I’habitation. ‘pays, pris par la fievre égalitaire sous, cais, le domaine agyloméré ne ut
« Les prairies et herbages se trou-'|’influence de ses dogmes révolution-| doc pas se perpétuer; le pére fran-
vent dans les parties les plus rappro- naires, s’est laissé adjuger par ses lé- cais ne peut pas le transmettre intégra-
chées du cours d'eau, parce qu elles/gistes un régime de successior? qui, I-ment,laloi leluiinterdit. Aprés lui, les
ont b2soin d’humidité. La chénevie-' peu a peu, a entamé l’intégralité du_ héritiersn’ontqu’une ressource c’estla
e est a cole, dans une partie grasse, domaine en soumettant au partage un vente du domaine, c’est-a-dire sa dis-
du terrain. bien impartageable par sa_ nature parition pour Ja fami issi
cu" contrive, les terres, orabley meme Pune fain lle cranger dane laquelle
servant aux céréales sgnt situées plus. Si le lecteur veut, en eifet, relire la le propriétaire, lui non plus, ne pour-
haut, sur les parties déclives, parce' description du domaine agyloméré que va pas faire de transmission intégrale
qu’elles ne réclament pas autant d'eau. je viens de lui mettre sous les yeux. La léyislation francaise détruit donc
« Les bois couronnent la vallée, i! verra que ce domaine ne peut étre le domaine et désorganise ar con-
dans les parties trop déclives pour ‘ai partagé ni en détail ni en gros. séquent, la famille particulariste Voi-
culture. Enfin, sur les sommets ari-; Supposons le partage en détail en- !4 pourqaoi les familles francaises ne
des, sont les bruyéres ou paissent a0 tre quatre enfants, par exemple :: peuvent pas étre particularistes
besoin les moutons. » -chacun aurait alors « le quart de la °
N’allez pas croire, je vous prie, que maison d’habitation, le quart des dé-| aaa
cette description soit idéale : c’est | pendances, le quart du jardin, le quart PAIRS D
FALLS DUTRRS
exactement celle d’un domaine appe- du verger, le quart des prairies. le’
ié le Lutershof, situé « au centre du quart des terres arables, le quart des|
[.unebourg, non loin de !a petite ville bois. » Ne serait-ce pas la destruc-.
de Celle, dans la commune d Her- : tion da domaine ? En effet : i 2 ENSEIGNEMENTS
ar conséquent en, ovez- i ‘
mannsbourg, » Pp q « Voyez-vous la maison partagée en | METEOROLOGIQUES
plein pays saxon. Et, chose a laquelle quatre, les écuries, les granges, la
le lecteur ne s’attend probablement: basse-cour, le verger, le jardin pcta-|
Observatoire
pas, elle est également et aussi exacte-' ger partagés en quatre, les prairies.
ment celle d’un domaine relevé dans) partagéesen quatre, les terres arables, DU
ia Normandie, « dans les pays de pe- ‘jes bois partagés en quatre? Vous re-| SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
ae
| présentez-vous ce que devient |’ex-
Jevpi 30 Juittet
tites valiées du Lieuvin. »
| ploitation au milieu d’un pareil enche-
Ajoutons, ce qui est d’une impor-
tance capitale, que l’exploitation dé-| vétrement? Chacun géne les autres 3 midi .
crite dans la Normandie na pas en- ot est gen’ pare eux ‘iblior les nest Barometre 4 midi (minimum 762) 2 ss
2 été morcelée parle régime de.chez soi. Il faut multiplier les che- : °
core 6 P lui du partage .mins et les servitudes, et toat cela Température maximum 36.0
succession frangels, ce (moyenne diarne 39. 2
forcé et égal entre tous
Nous reviendrons sur ce point. |
Il n’est pas inutile de faire | interve-
nir sur ce sujet l’opinion dua écri- en {
vain étranger a la science sociale ;' maine en guatre lots:
ée de Elisée Reclus, « quaucun des enfants ne se trouve
les enfants.‘ pour aboutir a un us vivendi ab- . .
-solument impossible pour tous. ». Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés-
« Supposons, au contraire, le partage midi ; couvert entre 6 h. et 8 h.
en gros, c’est-a-dire la division du do-| Pluie au NW 4 5 h du soir. Eclairs au
it arrive alors‘ sud ouest dans la soirée. Quelques gouttes
de pluie 48h ro.
tor , ;
ceeginee Taspect de ces habitations en possession d'un domaine exploi-| Le barométre est stationnaire.
isolées au milieu du domaine a Un table. Un peu d’agitation sismique dans l’sprés-
erme
Supposons que le premier ait, dans | â„¢idi.
ation et
grand nombre de maisons de R. BALTENWECK
sont toujours construites comme la cour avec
au/son lot, I’h
— +,
Tribunal de Cassation
SECTION CiviLe
Audience du Jeudi, 30 juillet 1y08
Le Tribunal, sous 1: présidence de Mr
le Président, H. Lechaud prend siége a dix
heures et demie du matin et prononce le»
arréts suivants :
- Celui qui déclare le sicur Lonchamp
Jean-Baptiste déchu de son pourvoi contre
le jugement du Tribunal de Commerce
des Gonaives en date du & juillet 1907
rendu contradictoirement entre [oi et Ic.
sieurs Paul Krause & Ce en liquidation.
---Celui qui condamne le citoyen Jean |
Jean-Francois 4 payer l'amende de Sep:
gourdes sur le timbre dit que la continua:
tion de l’affaire ne pourra avoir lieu que
sur le vude la qui:tance du receveur de
Venregistrement qui percevra ia dite a-
mende ;
La section civile fait place aux sections -
réunies gui prononce Varrét gui declare
Madame Veuve Ernest Rigaud non-receva- |
ble eo son pourvoi cone le jugement du
‘Vribunal Civil de Petit Goave, en dae du
28 juin 1905, rendu contradicroirement |
entre clle et les ¢poux Méctne Cave 5
Plus rien Mr le Président prociame ies |
vacances et le sicse cst leve.
|
Pour les sinistrés
Le Gouvernement vient de nommer les!
membres qui doivent faire partie de la com-
mission devant distribnes les 500 Oo0v gour: |
des votées par les Chambres. Ce sout Mrs |
Sténio Vincent, Horacius Vo'cy, Charles ;
Vorbe, Manissé St-Fort Colin, D’Ennery
Déjoie, Thomas Paret et Léon Nau.
Ces Messieurs se sont réunis hier soir
dans les salons de la maison Simmonds
fréres et ont forme leur burcau comme
suit: Mr Léon Nau, doyen du _ Tribunal
Civil, est nommé Président. Me Horacius
Volcy, secrétaire, et Mr D Ennery Déjoie,
trésoricr.
Décés
Nous apprenons la mort de Mme Vve
Buisson, née Zélicia Georges, décédée hicr, a
t heure de l’aprées-midi, munie des Sacre-
ments de l’Eglise.
L’enterrement aura lieu aujourd hui 4 3
heures de laprés-midi.
Le convo: partira de ia maison du Doc -
teur Joseph Georges, Rue Républicaine
( Grand-rue ) pour se rendre a l’Eglise Ca-
thédrale.
Nes sincéres condoléances 4 la famille
de la regrettée défunte.
Une parenté compliquée
Il ya des personnes d’une humeur si
heureuse gu’elles prennent du plaisir aux
recherches de généalogie. Savoir que Mme
X..., qui est cousine en premicre noces
de Mme Z .., est grand’tante par son se-
cond mariage de Mme Y..., qui elle-
méme..., etc.., apprendre cela est, pour
ces bonnes personnes, un moment déli-
cieux. SElles ufront passer quelques
heures agréables 4 déméler Fécheveau que
voit. Le cas, absolument authentigue,
est cerwifi¢ par le @eMarnecer “Vageniaice :
Un charcutier Fritz Kluhrer, age de
trente deux ans, épousa Ja veuve Garrecht,
ée de trente sept ans, laquelle avait une
fille, Madeleine Garrecht, agé: de dix-
hait ans. Le pere de Fritz Fivhrer, veuf
et renticr, M. Georges Fluhrer, agé de
soixante ex un ans, séprit de Madeleine
Garrecht et I’épousa en justcs noces. Mme
Fritz Fuhrer était done a la fois la belle-
mére et la bru de Georges Fiuhrer.
‘Du mariage de ce dernier avec Mille
Garrecht vient de naitre un fi's, Hans
Fluhrer. Ce dernier est done 3 la to's le
frére consanguin de Fritz Fiuhrer ei son
tit-fils par Madeleine Garrecht, fille de
me Georges Fluhrer.
Mme Fritz Fluhrer eur quelques se-
‘Cc
maines aprés un fils 4 son tour, Jacques(qu’une confiance
F.uhrer de- | concessions que
lequel| son peuple.
Fluhrer, de sorte que Fritz
vint le f:ére de son propre enfant,
est l'enfant de la grand mére. Fritz Flub-
rer est donc le beau-ficre de sa mére, sajrassés frangais sont
femme est la tante de son propre fils, le
petit Jacques Fluhrer est petit-fils
Geurges
propre beau-pére.
Voi.a une famille ot Ton
et uu arbre de Jessé dont la ramure ne se-
rait point ordinaire.
Arrivags
Ce matin est entié je stcamer « Prin,
{Frédérick Hendrick » avec les passage fs
suivants venant de :
Curacao : Jean Haltley
Jacmel ; Soeur Madeleine Lucile.
Cayes C. Miot, R.N. Gonzalés, Dr
C. Longuetosse, M Abraham, A. Rous-
Notl, Frére Césaire, Marthe Darivager,
Ernest Léon fils Gressine
Jérém ¢ > D. Bernard, A. Laforest. An-
toine Jaar, Gal Osthéene Duval, P.
phonse,
Mariage
Hier 4 5 heures de l’aprés-midi a cte
de; Laurent,
luhrer et Fri:z Fluhrer est son |avec le prince
pourra causer|:res navires anglais.
. -e qui
sean, C. Siom, A. Tclémaque, Estimable f 4
Al- |
brere Ignace, Frére Pélixissine. |
le sulian vient de faire a
Les deux croiseurs cui-
les deux navires de
i se 1rouvent encore daus le St-
le départ de « I'Indomptable »
de Galles ayant été suivi
par celui du « Newhamp-hire » et des au-
Quésrtc 29.—
guerre qu
Paris 29.—- La voiture américaine qni
prend part 4 12 course d’automobiles New-
York-Paris s'est détraquée présdu Hanovre,
ce n’est que lentement quelle poursutt son
voyage sur Paris ott elle est attendus de- |
ain. soir.
* Sr Jean Terre-NEvvE — On est sans
bien limitée dans les[ budgets de !Instruction
ee
1 t Ptblique et &
Travail, au sujet desquels elle
M. M Doumergue ct Vivian Snvende
Tribune du «Matin,
LE TMBRE-POSTE
SON HISTOIRE
De la Philatélie — Les Colje.
De toutes les histotres
clionneups
in ddernes, @
nouvelle depuis 4 jours du croisecr + Fro-/n’en n'est pas une qui soit plus inten
via» a bord duquel se trouve sir William
Mac.regor, le gouverneur de Terre Neuve;
augmente les inquidétudes ce sont
‘vs nouvelles d’une tempéte formidab'e
qui sévit au large des cétes du Labrador.
sante que celle de ce petit carré de py
pier qui sert de quittance aux leitres, Soa
apparition dans le monde a fait naitre ane
foule de collectionneurs gui s'amusent 4
les ranger en ligne de batat-ie dans un ale
Bertin 29.—Une dépé-he de Salonique, | bum aux fins, les uns de les admirer, les
(Turquie d Europe) annonce que tous les
prisonniers politiques ont été remis en li
berté; hier les chefs des bandes révolution-
naires et leurs partisans fraternisent avec
teurs anciens adversaires. Les manitestations
edlébré dans les salons de Mine R. St-cker;de io’e causse par laccord d'une constitu-
‘le mariage civil de Mile Anna HecTor|tion continnent,
avec Mr Resxit LaMourne
Les témoins ¢taicnt pour la maricée :
MM. Alexandre Moise, chef de bureau 2 la, chotérique qui a cclaré
— pour ie ma-/| Volga.
Recette ct Fréd. Hector ;
né: Emm. Désir, ancien député ec: Cle-
nent Magloire, directeur du Matin.
Nos meilieurs voeux de bonheur aux
aux nouveaux epoux.
Sénat
Stance du jeudt 30 juillet 1908
Lecture de Ila correspondance, sanction
de deux procés-verbaux, = puis le sénateur
Hilaire demande l’urgence pour un projet
de loi moditian: lartieie 18 de la !o1 da 9
janvier 1868 sur Vorganisition et les acri-
butions duo Trileana: de Cassation.
LeSénareur Hilaire prie casuite le bureau
du Sénai d’adresser un message au Secré-
taire d Etat de la justice, l’invitant 4 venir
déduire les motifs pour lesquels il n’a pas
fait au Corps Légisiauf, comme il l’avait
promis l’annce derniére, le dépdét du pro-
jet de loi augmentan: les appointements
des membres des autres Tribunaux de la
République.
Séance du vendredi 31 juillet
SalnT-PiTrRSBOURG 29. — Le gouverne-
ment se prépare 4 combattre l’épidémie
tout fle long du
Depuis Niini Novgorod jusqu’a li Mer
Caspienne tons les ports de cette mer sont
déji contaminés; les autorités espérent ar-
réter les progrés du fidan et Vempécher
de se répandre jusju’’ Moscou et St-Pé-
tersbourg.
MANILLE 29. — Un discours vibrant de
haines pour tout ce qui est espagnol pro-
noncé par un nommé Simon Villa. un can-
didat an“Sons:il municipa!, ¢ produit une
grande émotion dans la colonie espagno!te
de cette ville : les espagnoles se proposent
de protester officiellemenr contre ce dis-
cours. Un comité de résidents espagnols
4 Manille a demandé au consul d’Espagne
de saisir le gouvernement de cette offaire.
Inspruck (Autriche) 30 — Le village de
Merh-les-bains a été détruit par un glisse-
ment de terrain.“Il y a eu 16 morts.
CoxsTantrnopie. - Les officiers d’artil-
lerie et les soldats de méme arme firent
aujourd’hui une démonstrati n ayant pour
but le renvoi de Zekki pacha, grand maitre
Aprés les formalisés d’ucage, le Grand | de l’ariillerie.
Corps intervertit l’ordre du jour, pour en-
tendre les explications du Secré:aires d’E-
tat de la Justice.
M. Lateau déclare que le projet de loi
dont il s’agit et quia tait les préoccupa-
tions du sénateur Hilaire ne sera pas dé-
posé cette année. 4 cause de !’état des fi-
nances de la République. Une vive dissus-
sion 4 la suite de liqvelle, le
Archer, malgré les protestation du sénateur
Baussan, déclare Vinciden: clos, s’engage
worse entie ie Seeretaire
tour Hulaire.
hres Baers
Paris 29. — Une dépeche speciale de
Reval dit que les conférences qui ont eu
leu entre les ministres des Affaires Etran-
acres de France et d: Russie ont eu pour
resultat de faire remettre a plus tard la pré-
sentation du programme russe de réformes
macédoniennes. Russie est décidée a ar-
tendre les événements quoiqu’elle n’ait
dEtar et le séna-!
fréunie hier décréta la préve geénéraie en
124
[des troub'es avait mobilisé des forcs de
La Haye. — Des ordres ont été donnés
pour que le cuirassé « Jacob van Heems-
kerk » soit mis en état de partir sans re-
tard pour la mer des Antilles.
St-Joun ( Terre Neuve ). Le croi-
seur « Fiona » portant sir William Mac
Gregor, gouverneurde Terre-Neuveest ar-
Président | fivé aujourd’hai 4 Port Domino ( Labra-
dor Méridionnal ).
Paris 30.— Rente : 96.
La contédération générale
dus Travail
heures. Le gouvernement craignant
police principalement prés des chantiers.
Des patrouilles de gardes 4 cheval assurent
par liaison d’un poste 4 l’autre. Une seule
arrestation eut lieu, boulevard Diderot,pour
une blessure 4 un ouvrier refusant de
suivre les grévistes. De nombreux grévis-
tes se sont rendus a Draveil Vigneux ot
eurent leu récemment des troubles. Les
grévistes ayant tiré sur un escadron de ca-
valerie assurant le service d’ordre les trou-
pes chargérent et essuyérent de nombreux
coups de feu. On ne signale aucun blessé.
M. Cruppi, ministre du commerce, est
arrivé ce matin 4 Bagnéres de Luchon. La
commission da badget s’occupa hier des
autres d’en tirer profit.
A cet effet, j'ai eu hier une converse
tion avec unde mes amis, p2rti.an achamé
des_ collections et, 4 ce propos, yoici a
qu'il me raconta: « Lors de mon exil, es
« 1902, jarrivai 4 Kirgston, raseur, mais
le pourvu dune collection de timbres
« Pressé par la géne, je la soumis 4 quel
/@qv’un du lieu, qui m’offrit 1 mon grand
« étonnement P. 200 or améericain poe
ces*petits carrés de papier, des quelsje me
croyais pouvoir tirer aucun profit.» Das
ce jours, me dit-il eje compris limpor
tance de ce petit amusem:nt qui exerce
la patience.»
Ces jours derniers, ce fut le tour d’one
petire fille qui, revenant de |‘¢co!e, me de
manda 4 exhumer de mes vicilles lettres
les anciens timbres enfouis, ‘me déclarm
u’elle voulait, jelle aussi, collectionnes.
dur mon retus d’accéder 4 son .désir, 9
voila qui boude, se fache tout rouge. Je
compris qu'elle s’était enrd'ce au nombe
| des co!lectionneurs et dus ccder 2 son dé
sir ardent de posséder ces petits carrés é
papier, dits timbres-poste. .
Vous. collectionneurs enrages. qui pille
toutes les enveloppes de lettres, aux fins
de collections, connaissez-vous |"histot
du timbre-poste ?... Eh! bien, je vais &
sayer de vous la conier. _
Certes, de tout temps !cs peuples om
correspondu. Depuis des millers d annke
on se communiquait d’un continent
autre, d'une ville 2 l’autre, o ane bost-
gade A l’auire, mais les moyens de com
manication étaient lents; lcs lettres *
transportaient par voiliers peur les Octams
bé lat ferme. L’Admisi
par tes sur la terre term te 00
tration des postes telle qu’eile est ot |
jours, n’existait pas ; les lettres at .
rarement A destination et, quand ¢ Oa
rivaient, elles sapporees le bon Pe :
du facteur qui réclamait a leur rem
que sa fantaisie lui inspirat'. Dee
gon, les ces Gqarent | ‘gts
| reascs, se raretiaient ; on s obstinait
len raise¢n des frais et, la raison oat
se trouvait comme arrétée par on es
'd’étouttoir.... Les courriers postaen at
sujets 4 toutes sortes d'accidents e& o
heurs... Nous connaissons dost
gique du courrier de Lyon, . o
a fait l’oujet d’un drame
scéne théatrale nous représente...
Ce que voyant, il survint 4 68
obscur idee de ré ulariset
dance entre les peuples et, ¥
niale entre roures. d'imaginer © 2S
carré de papier que chaque pearls z
querait A un type ; que lui
qui, accolé aux lettres leur .
quittance. Dés ce jour, la pot. ay
était fondée; une innovatios on:
volutionner le mon â„¢
«
«
«
“a
—_
ar la rapidité des communi-
et ’'échange rapide des idées deva .
“dre extension ctonnante qu il a pris’
‘ours, Le monde entrait dans 2
le, grace 1 un_ petit carre dv
wt er endant Rowland Hil, linven-
ea timbre, le fit tout primitif 4 l’ori-
= ; il n’y avait pas au verso la gomme ;
a mettait soi-meme et les timbres s-
Meoupaient aux ciseaux. Ce ne fut que
card, parla loi méme du_ progres.
y mit la gomme permanente ct la
ure qui nous permet de détacher
we timbre. Sa découverte eut un tel
dans les rapports entre les peuples que
leterre reconnaissante combla Row:
ide faveur ; il mourut riche et
ra ae grandessvilles du Royaume-Uni
ti igerent des statues.
La poste, désormais tondée par le génie
de Row and Hill, en 1840, date de l’appa-
tition des premicrs timbres, marcha de
en progrés ; les gouvernements
sineéresscrent 2 ladministration postale,
wequ’sce que vers 1880, un Danois, dont
le pom m’échappe, cut la concepticn de
catraliser l'administr.tion et langa la belle
ike de | Union postale, idée qui fut sou-'
aise i tous les peuples civilises, lesquels,
des leur concert, choisirent Berne, capi-
tle fAdérale “de 11 Suisse. comme point
eeatral dela Direction postale mondsin.
Cette belle idee transforma enticrement
fAdminisiretion postale. On s'ingénta i
beimer autant que possible le cont des
timbres; un ordre partait. fur sub tisue a
Tac'en régime si dcteciueux. On imagina
heane postale, le colis postal, le manda:-
poste, toutes innovicions qui nous tont
vor 4 quel dipré de hauteur et de bizn-
te lhomanité peu: atteindre quand elle
em guidée par la bonne et tructueuse
eaneate !!!
Ue cartes posiules,
wiles et des campagne, constituent un
charmant ; c’esr une fusion entre
peuples, supprimant la distance. Leur
oo forme une veritable galerie pho-
wpraphigue qui nous instruit § pir d'ad-
miables wees de tous les pays qui nous
sm étrangezs, inconnus, Quoi de plus.
bean !1!
Les colis postuux facilitent les petites
ges, partant, soulagent le pauvre ct
Constituent une révolution économique de
Pemer ordre. La France 4 clle seule ex-|
Miia l'année passée pour plas de 450 mil-
francs de marchandises par ce
ta andats-poste nouvellement venus
a lice, facilitent les petites remises ;
~~ UN€ Mesure essentiellement démocra-
pi ua Moyen mis 4 la portée de tous. |
cette belle organisation posiale, dans ,
le Haiti fit son entrée en 1881, nous |
¢ bien d’autres surprises agréables, |
le Pays ne pouvait étre mieux choisi |
Re la Suisse pour étre le centre de I’U-|
Postale universelle, union essentiel- |
Philanthropique et libérale La}
nants des grandes libertés !!! Vie |
~ Walisé de la vraie république, pays
Utangible le réve de Platon, le
eng herendum enfin! Aucun pays.
» De eae mieux remplir les formes
wus de garanties pour l’exé-
\ des délibérations d'une Pnstitation
¢ progressiste et démocra-
Detmer PEROU
Me cons¢quence de ce qui pré-
St-Marceaux vient de mettre,
de Neuilly, la derniére
Ument commandé par !es
nion postale, a frais com-
PS. Com
de; de
~ 3 ateliers
®2 mon
de PU
UO groupe de statues de gran-
est
ta ois représentant les cing par-
© qui, simulant une course
par leurs varieties, »
b mise en rclicf des plus belles vues '
Se ee eee
effténée 3 travers le globe terrestre, réa-'
lise bien la pensée de l’artiste. Chaque sta-
tue vous donne l’impression réelle du mou -
vement.
L’Europe est représentée par ane belle
femme aux traits “xcessivement Ans ; VA-
Sise par une fiére |iponaise ; 1’ rique Pat | tes, bruyantes, des parfams o'un echar-
/une robuste négressc ; l’Autriche par une sony. enon Pe ~ 1
Peau rouge ; Thocalie cr une flrouche me subtil et délica.~ Son Sou-
/Canaque. Ce monument constitue-la con- rire, Floramye, Vivitz,
sécration des progres réalisés par !’Union dex bijonx of WVenorellit la
postale depuis sa création. pierre éclatanie et hautaine. de mi-
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ETUDE
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Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
58, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures : 8* & midi et 2 a 6.
—— Sao Eee
Bien de famille perdu
Un de nos amis frangais, personnage trés
remarquable, nous écrit de Chatillon-sur-
Loire pour nous demander de lui aider 4
retrouver un portrait d"-homme du XVIII¢
siecle répondant 4 la description suivante :
« Dimensions approximatives : o™ 55 4
065, homme a mi-corps, grandeur nature,
téte tournée 4 gauche, éclairage venant de
la droite ; figare rasée portant 4§ ans, trés
en lumiére, le reste assez sombre ; net
de velours sur la téte ; costume négligé
@’intérieur ; pas de col ; gilet ouvert mon-
trant le haat de la poitrine ; la main gau-
che appuyée sur un livre, lequel est de-
bout. »
Si, malgré les nombreux év ‘nements
ai ont eu liea dans le pays, des guerres
Vindépendance jusqu’aujourd’hui,ce por-
trait, qui date de plus d'un siécle, se re-
trouvait dans quelque collection publique
ow privée, on est instamment prié de nous
en aviser aux bureaux du journal, od il se-
sait débatta avec l’intéreseé les conditions
sanqueiles i! pourrait étre cédé
extraordiaaire!..
Tout le monde a entendu parler du
ponvoir miraculeux des yrands ma-
gnétiseurs, bien que, jusqu’ici, au-
cun homme de la célébrité de
F'ederico Garcia,
Gradué, diplomé et médaillé de l'Institut
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York
ne se soit offert pour permettre &
tous de mettre ses talents 4 l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét A mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
humain.
Avez-vous besoin de la clairvoyance
d’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussir dans la vie ;
voulez-vous connatitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges
que vous deyez éviter, les remédes
qui guérissent vos maux, adressez-
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