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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00390
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 30, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, N. 399. PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Jeudi, 30 Juillet 1908
Le Mat
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mois. . .
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
ETRANGER........ Trois Mots.
Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journa!i, s’adresser 2 Mo
QUOTIDIEN
C4 DinecrEun : LE NUMERO 4 () CENTIMES
oa Clément Magloire, a
« 360 Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaque
KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne serunt pas rendus
nsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux ou Bonne-Foi.
(ne, la résidence do la famille particu- ‘ser par suite la Jongueur moyenne
“maisons d'habitation sont parfaitement cas, on remarquera l’emptoi de la tui-
_ } lariste confine au domaine, a la rési- des bois de charpente sur la plus gran-
rt idence d'une autre famille, mais les de laryeur possible. Dans le second
isolées l’une de l’autre. _ le plate ou « tuile-feuille », de l’ar-
LE ROL E ESSE N TIEL D ES FAMI Le ES ' Le type de cette habitation consti- doise, du bardeau, du chaume, qui se
_— _tue ce que la science sociale appelle prétent aux toitures aigiies recouvrant
XVI le domaine aggloméré.. des batiments sans profondeur et uti-
| Jeprie le lecteur de ne pas s’etYarou- lisant la longueur des bois pour don-
Le réle de la famille est esseatielle- | voird elles-inémes et directement a ’é- cher; j'ai promis de ne lui parler ner aux couvertures, par un surcroft
ment de donner |’éducat’on aux jea-|ducation intégrale des enfants, c'est que le langage de tout Je monde ; je de pente, plus de résistance et d’im-
bes générations.
| isolement ; car dans ces vastes espa-|vais donc lui dire en deux mots la perméabilité.
Dins la famille patriarcale otiginai-|ves ot le terrain est Atous, chaque constitution familiale | cachée sous « Les lignes de rencontre de ces
te, celle dont sont sorties toutes les'fam‘ile s’installe au gré des avantages cette expressiasn de « domaine ayglo-, deux modes de couverture sont faci-
aires et que l'on peut, de nos jours
encore, sur;rendre en action dans
les contrées centrales de |’Asie, cette
dducation est entigrement réalisée
dans la famille. L’individu nait, gran-
dit ,se développe, se marie, procré>,
etmeurt, sous la tutelle obsédante et
frpatuelle du patriarche, chef de |:
e.
Pourquoi cela ?
_Uaiquement, parce que cette forme
wmple de société ne connalt pas de
Complication résultant du Travail ; !a
fe pourvoit laigement au moyen
(existence en produisant l'herbe né-
‘entire a la nourriture des animaux,
*squels, 4 leur tour, fournissent a
n le lait, la viande et les peaux
saires a l’alimentation, au véte-
Meat et I'habitation de ces hommes
primitifs.
aan ces conditions, lintérét de la
ille est d’atre nombreuse, puisque
r U6 individu nouveau tend, par
vee de ses bras, a offrir une nou-
sane Participation au travail commun
4 poor cela, augmenter les char-
ohne lacommunauté familiale, étant
que c comme je viens de le dire,
ment 2 tature qui pourvoit spon
Petistence utes les nécesaités de
Es alors le ; ,
» 16 patriarche, dont l’auto-
phe Nécessaire pour faire régner
Réi ipline dans cette aggiomération
an eartois de plus de cing cents
ones, n'a pas & se préoccuper de
8 éducus, Jeunes générations aucu-
we rele ton éaergique et variée ;
Mile re’ “éduit a leur transmettre
qa il a lai-méma regue de ses
» 80 point d by-
) a intellectual†vue moral, phy
‘t yber-deseus tout, oblige ces
o @ ceatre asiatique & pour-
que ce terrain offre pour “g paturage méré. » les 4 constater en France. Elles n’ont
des béted. Or supposez un mom-:nt! Mais aupzravant, je voudrais attirer, ri n de commun avec ls différence des
lis quantité de terrain nécessaire pour |l’attention du lecteur sur la relation climats, et ne sont pas détermindées ab-
faire paitre an troupeau de plus d+jintime qui existe entye lorginisation solument par la proximité des maté-
mille bétes et vous comprendrez aisé- | familial» et le moded’install:tion au fo: riaux La tuile creuse est employée a
ment qu’une si forte multitude de: yer. Ilestparfaitementexact dedireque 30 kilométres au sud des ardoisiéres
gens et d’animaux svit obligée de le mode d‘établissement du fuver do d’Angers,dont les produits remontent
constituer par elle seule une colonie mine toute la constitution sociale d'un vers le nord jusqu’en Normandie et
complete et pourvoyant par elle-mé- peuple, car ce n’est jamais le hasard uux eavirons de Paris. On peut ob-
me a tous les besoins physiques et qui préside aux conditions de ce'te server usage de la tuile creuse et des
moraux. installation, mais bien la maniere toits abaissés prés de la frontiére es-
Tel n’est plus le cas de ces familles dont les familles entendent accom- payaole, et prés de notre nouvelle
lorsque, de pérégrinations en pérégri-. plir leurs fonctions essentielles. frontiére allemande. La tuile creuse
nations, elles ont di modifier, dans le: M. de Préville va plus loin; il mon- @merye du milieu des oliviers et des
sens que nous avons vu, tontes leurs tre dans son étude savante sur les orangers, dans les stations d'hiver de
conditions d’existence. Sociétés africaines comment la seule, Vheurense Provence, comme elle ap-
Quelle distance entre ces familles : toiture des maisons d'habitation ré-. paralt a travers les chataigneraies, sur
partriarcales de la steppe et les fa- véle la « constitution !ntime des fa- les plateaux humides et froids du Li-
milles saxonnes! Nous avons vu milles. » J’otfre au lecteur cette «u- mousin.
comment les différentes circonstan- rieuse page de profonde observation: « Chaque région, conclut l’écrivain,
ces de leur laborieuse émigration les — « La toiture des habitations, par la porte, pour ainsi dire, « écrite sur son
ont portéas 4 s’émiett-r, a s’établir en forme qu'elle affecte, se rattache d o1r-'chapeau », la constitution intime des
ménages .séparés, 4 neplus pouvoir dinaire auxdispositions des batiments. : familles qui I’habitent. »
compter sur le concours de la com- Tel genre de toiture convient aux | Ceci dit, cherchons, de notre cété,
munauté de famille, en un mot 4 constructions étroites, tel autre gen-' 4 découvrir les rapports existant en-
échanger leur formation communau- re aux constructions largas Ou pro- itre le mode d’installation des foyers
taire contre la formation particula- |fondes. Or, la forme des habitations | angio-saxons et organisation des fa-
riste. occupéss par les ouvriers ruraux est ilies particularistes.
Rien d’étonnant, dans de pareilles liée 4 l'orginisation des familles. OE
conditions, que les métnodes d’édu-—« Si le groupement au foyer est nom-
catien aient a leur tour change, pois habit pour une cause quelconque, | L’administration du « Matin »
41 s’agit, pour les familles qui ont; l’habitation affectera des dimensions .
aubi cette évolution, de préparer les larges. Si, au contraire, les ménages | * appelle aux abonnés de la Ca
jeunes générations 4 de tout autres son‘ réduits, I’habitation tendra vers ptlale qu ils ne doivent rien ver-
conditions d’existence requérant au l’étroitesse. Dans une grande partie ser, abonnements ou autres
t point des aptitudes variées de Il’Europe, on peut reconnaitre ain-|
peo ca car énergie, initiative et l'in-'si, en voyageant, les limites qui sé-,.que sur RECGUSIMPRIMES et
dépendance individuelles. parent des régions distinctes, celles signés de M. 1)’Administrateur
Gependant, dans cette évolution, of les foyers réunissent, suivant la:
quelque chose est resté de l’ancienne culture, plusieurs ménages, et celles | Priére d’aviser )]’administras
formation : c’est I’isolement de la fa-' des foyers 4 ménages séparés ‘tion de la moindre irrégularité
: tisolement n’est’ « Dans le premier cas, on observe-
mailto. Sai de la sto ope qui, nous I'a- ‘ra l’usage de la tuile creuse ou « tuile dans le service du «MATIN-
vons dit, est tel qa’ll, exclut presque jromaine », qui permet de donner aux afin quill y soit de suite reme-
tout rapport de voisinage. Le domai- toitures une forme basse, et d’atili-' dié.
oe —_-
7 - ~ oo o ee ee
Revue commerciale
DE LA
Maison Haag Freres
DU HAVRE
7 juillet 1908.
Café. — Nous avons un léger mieux
4 constater, exprimé par une hausse d-.
terme, cet par des transactions plus libé-
rales dans les sortes auziliaires. Pour |.
café Haiti, les atfaires atteignent le chiffr:
respectable de 8/10.000 sacs, principale-
ment de catés triés.
Il faut se féliciter de ce réveil de la de-
mande. Il a rendu impos.ib'e un mouve-
meant qui était sur le point de naitre. Nos
détenteurs avaient commencé 4 faire des
concessions, et il est certain que les pre
miéres transactions n’out ¢ & possibles que
parce que l'on avait pu acheter a bon
marché; depuis lors, les atttires se sont
faites par contagion, et cela malyré un
raflermussement qui a ramen¢ les prix aux
cotes que voici :
Jérémie épierré F. 41 et demi ; Aquin,
Cayes 41 1 2 420; Por:-de-Paix, Cap na-
ture 43,43 12: Jacmel. 45 ‘45 12 ; Go-
naives, Pe it-Goave machined épierré, 48/52
(le choix est trés médiocre ) ; Tri¢s choix
52,54; Trés tins Port-au-Prince, 54/57 5
Gonaives triés, 57 1/2 ; Petit-Godve et St-
Marc trids 58.
C’est 4 ces prix que la majeure partic
des transactions a eu lieu. Pour des qua-
lités baissantes, on a aceepté des limites
plus faib'es, comme on a paye une ftrac-
tion plus cher toutes le. fois qu'un lot
excepvonnel a cte en vente,
Pour acheteurs, nous avons trouve quel-
ques arbitragistes ct la consommation,
cette dernicre agissant en prévision des
mois creux d importation.
La hausse du terme ( nous le cotons :
Juillet tr. 42.25. Septembre fr. 41 75,
Décembre tr. 41, Mars fr. 40 50: tC ea
a de nouveau excité les passions de la! Vant qualité, mais il frut
place. On a accusé la valorisation d’avoir | PTAdve pas de ventes. | .
accepté et mis en magasin les livraisons Campéche. — Trés lourd ; les prix
de juillet. Nous croyons qu’on fait fausse | TeStent sans changement. .
route en mettant sur la sellette la valori-| @Utrs.— Importarions : 463 Haiti secs
sation proprement dite ; cependant il est: sales secs, 13 balles Cayes secs, 89 San-
avéré qu'une clique ayant des ramifications chez secs. — Débouchés : 225 Haiti secs
au Brésil a, en effet, arrété les filiéres. Le | °* salés secs, a tr. 72.— StocK: 463 Haiti
mieux a donc été plus ou moins artificiel, | S&°S © salés secs, 402 Jérémie secs et avec
se que nous voudrions souligner pour ex- | #PPFet. 13 balles Cayes secs, 89 Sanchez
pliquer la facilité avec laquetle les déten- | S*°S- Fendance calme.
teurs de disponible ont accepté les propo-, Miiel. — Soutenu Fr. 50-55.
Cire. - Plus faible.-— Fr. 1,68
sitions qu’on leura taites.
4 Graine ds coton.— Fr. 14-17 1/2.
Nous nous trouvons au commencement
remcnt une diminution comme suit :
1906-7 : 79.000 sics.
1905 6 : 56.000 sico.
1904-5 : 83 cou sacs.
gier.
/
1907 et 298.069 sacsen 1906.
comptes fles cafés en cours de débarque-
ment qui représentent environ 7,050 sacs
Coton. Cet article reste lourd. Nous |
devons en dire de méme pour le terme:
qui dépend presque exclusivement du
temps, le soleil et la pluie faisant la ré-
colte. Tout parait aller 4 merveille. De la
un arrét trés marque dans les affaires spé-
culatives. On ne peut pas acheter, puisque
encouragement mangue, et quant aux
ventes, la siison n'est pas encore assez .
avancée pour n’avoir pas a craindre un
revirement possible dans la marche des
choses. Pour le coton disponible, Varrét_d-
laspéculation signine {un calme plat. Les
transactions sont des plus restrcintes, en
général, et nuiles en fait de coron Haiti.
Nous ne connaiss ns qu'une transaction .
en St-Mar: 4 livrer, A tr. 64.
Les cor:es nomina'es sont : fr 66/64 pour |
Gonaives et St-Mare.
fr. 68 66 pour Jacmel et Cayes. |
Cacao. — Cet article continue 3 bais- |
ser, et malheureusement sans affaires. S:
nous avons encore pu parler la derniére |
fois d’un petit courant d’atfiires, il faut |
dire cette fois-ct que les transacttons sont
tout a fait insipnifiantes.
Il est curieux de constater combien la;
consom:nas‘ion peut restreindre ses besoins |
d'achat. On charge de sucre le chocolat, |
et de ce fait seul, on
tion de 10,15 0/o dans la consommation
du cacao. On méne une campagne de
baisse comme pour le café, et cetre cam-
pagne porte ses ‘ruits.
Nous cotons le cacao Haisi tr 56 60 sui-
dire qu’on ne
'
'
i
a Rp A
de la réco're du Brésil — récolte qui doit
nous donner entre ro 1/2-12 millions de
sacs— et, s'il n’y a pas de soutien, on de-
vra perdre partie des valeurs actuelles pour
toucher le point auquel on trouvera ré-
123 DIVBRS
ellement acheteur. Ce point n’est pas en-
core trouvé, et nous persistons 4 croire | RENSEIGNEMENTS
que le vrai départ a Ja hausse n’a METEOROLOGIQUES
eu lieu. A| moins de nou-!
4 fait mauvaises de la Horai- |
|
pas encore
velles tout
SONS 1909-10, qui viendront en Septembre
eu d'une autre campagne valorisée, le ca-
fé, laissé 4 ses propres mérites, pourra bien
toucher fr. 40 pour le terme.
QO tbvoservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 29 JUILLET
La statistique du mois de Juin vient de 4.
paraitre. La diminution du stock visible a Barométre 4 midi 761, 9™/"
fait de nouveaux progrés, De 14,589.000 minimum 22.9
sacs nous afrivons 4 14,132.000 sacs, en| Température)maximum 33-2
‘moyenne diurne 28 2
dim‘nution de 457,000 sacs.
L’année dermiére, il y avait une aug-,
mentation de 30,000 sacs contre une di- |
minution en 1905-6 de 485.000 sacs et
en 1904-5 de 514.000 Sacs. Le barométre est en hausse.
Les sortes auxiliaires ont augmenté pen-| Légére secousse microsismique N W. a
dant ce dernier mois de 12,000 sacs; les | 11h. 33â„¢ da matin.
années précédentes, il y favait eu régulia- | R. BALTBNWECK
Ciel clair le matin ; couvert l’aprés-midi.
Temps brumeux.
Eclairs au NW dans Ja soirée.
Au Havre, le stock des cafés Haiti est’
de 180.920 sacs. contre 210,007 sacs en.
Dans le stock ci-dsssus me sont pas)
calcule une diminu- |
eee me ee
— 2 - -
Tr. bunal de Cassation
| SecTion CRIWINELLE
Audience dw mercreds 29 juillet 1908
Le Tr.bunal sous la présidence de M.
Le stock cependant n'est que de 1,507 | le V-ce-président Ernest Bonhomme prend
O00 sacs, contre 1,627.000 sacs l’an der-
‘entend I’atfaire des héritiers de P. E. Lara-
siege 4 dix heures et demie du matin er
que, contrepune ordonnance de la Cham-
bre du conseil de l'Instruction criminelle
de Jérémie en faveur du notaire Smith Per-
pignand.
Le Rapporteur, Mr le juge Denis, lit son
_ Tapport.
Ms J. L. Dominique l'un des avocats
des demandeurs et Solon Ménos, pour le
défendeur sont cntendus en leurs obser-
vations
Le Muinistére Public, M Eug. Décatrel,
conclut an reject de opposition des con-
sorts Laraque et au renvoi de Smith Per-
pignand de la prévention portée contre lui
Vu Vheure avancée le siége est levé.
Tribunal civil
Au lience esvile ordinaire da 29 Juillet 1908
Le Tribunal sous la présidence du Juge
Doven Maignan et le Juge P. Jh. Janvier,
remplissant les fonctions de Ministére Pu-
blic, a rendu le jugement suivant :
Colut gui homologue la délibération
du conseit de famille des mineurs Emma-
nucl et Raoul Killick.
Nouvelle composition.
Présidence P. fh. Janvier, Juge Maignan
remplissant les tonctions de Ministéie Pu-
blic, a rendu les jugements suivants :
Celui gui myoit en ia forme la dame
Cinna Larousse: opposante au co nmande-
-mentdu 6 Décembie 1898, au fond, main-
uent ce dit commandement pour qu'il en
sorte, son plein et entier effet conformé-
ment au dispositit du jugement du 11 No-
vembre 1898, rendu par le Tribunal de
Paix, seqyion sud de cette vile, et la con-
damne aux dépens.
«Celui qui reyoic en la forme les consorts
Allen és-qualités opposants au jugement
parce Tribunal le rg tévrier 1908 ; rejette
les exceptions souievées par les demandeurs
en opposition ; dit cependant que le sieur
Félix Lambert est déchu de ses droits sur
le moniant de l’état des frais. Au fond
mainuient le juyement du rg février 1rg908
pour qu'il en sorte son plein et entier etfet,
et condamne les Allen aux dépens.
Nécrologie
Madame Veuve Célicour Nau, Monsieur
et Madame Laurore Nau et leurs enfants,
Monsieur C'ément Beauger et tous les au-
tres parents,
Oat la douleur de vous faire part de la
mort de Marie Marguerite Zoraide Gaston
Montagne, leur sceuret tante, décédée hier,
id ro heures du soir.
Et vous prient d’assister a ses funérailles
qui auront lieu cet aprés-midi, 4 3 heures.
Le convoi partira de la maison de son
neveu, Monsieur Laurore Nau, sise Rue
Lamarre, No. 61, pour se rendre A |’Eglise
Cathéddrale.
Nous présentons nos sincéres condolé-
ances aux parents éprouvés.
—Les amis gui n’ont pas regu de faire-part
sont priés de considérer le présent avis
comme invitation.
Institution Vve Aug. Paret
, Madame Vve Aug. Paret a l’honneur
d’annoncer aux familles que la rentrée des
classes en son établissement aura lieu le rer
undi d’Octobre.
Port-au-Prince, 28 Juillet 1908.
Départ
_ Voici la liste complete des passagers par-
tis hier sur le steamer « Prins Sigismund»
4 destination de Jérémie:
Ch. Sanson, { Saint Macary, Mme A.
Jérome, Mme M. Lestage et enfant, A.
wm eee
———— |
Rousier, Mme P. Rousier ,
P. Guilbeaud, C. Caze, Hie Bat (ome,
que, Victor Gauthier, A. Dumas ;
D. Fourcand, Mme S. Fourcand +) ba,
Ecole des Sciences 4 liquées
Le concours d’admission , a le
22, 23 et 24 Juillet. Des 6 candidars j
crits 4 ont été admis 3 écrit, et 2 cot eh
Se MM nme d’admission 4 l’Ecale.
son . Yvan Ger i
eat dés et Francois Mag
C'est hier qu’eut liew la cér Monie
remise des diplémes a la cc comm
eomposée des éléves Michel Ve ten et Ly
pelletier Jeannot. Des certificats avaien,
obtenus par Christian Dietz, E :
France et Victor Montasse ; Ces conf,
cats sont accordés aux éléves qui, toat
nN ayant pas eu la moyenne exigible pour k
Diplome, ont cependant obtenu un pop
bre de points, supérieur 4 la moitié &
total des notes des trois années d'études.
Cette féte scolaire - ce fut une vera
ble fete pour les lauréats-- était présidle
par M. Laleau secrétaire d’Etat de |'lp
truction Publique qui remit lui-méme ls
parchemins aux deux diplémés en few
adressant de touchantes recommandation,
Remarqué dans |’assistance M. S. Ae
cher, Président du Sénat, Mgr Pichea,
archevéque coadjuteur, le caré de le
thédrale, les Supérieurs du Séminaire «
de St Louis de Gouzague, le directeur ds
Moniteur.
Compliments 4 tous, professeurs et d+
plomés.
« La Nouvelle Revue»
Nous avons regu le fascicule da mows é
Juin qui contient la fin de l'étude sar Th
mour, de Dantés Bellegarde. la fin de fe
tude sur la poésie d’Arséne Chevry, de De
raciné Vaval, des poésies de Jean Am
P. B., etc, et la suite de Etapes, piece ®
trois actes de Amilcar Daval.
Les Sinistrés
Nous recevons la lettre suivante:
Port-au-Prince, 28 Juillet 1908.
Monsieur le Directeur,
Comme victimes de l’incendie des 5@
6 Juillet, nous demandons 4 grands as
qu’une commission composée de deas
tables de chaque quartier et d'un neem
soit ajoutée 4 la commission ¢
distribuer les secours aux sinistrés.
Les valeurs déja distribuées ne l’oat
été dans les formes, car beaucoup ¢™
vidus, nullement victimes des dernet #
cendies en ont bénéficié au détriment
véritables sinistrés.
Nous vous saluons bien respectac#â„¢
ment et vous remercions d’avance.
UN GROUPE DE SINIS
Huile de Coco
GARANTIE PURE .
Pour toutes espéces de machines. Haram
capotte de voiture etc, etc.
Par gallon et en détail.
No 81 Rue Tiremasse 81.
Presqu’) l'angle de la gra
Joseph 9. .
Nota. — Pour une quantié 4%
fournissable au fur et 4 mesore 68 â„¢
Derniéres Dépéch? |
. es ds
Revar 28 ( soir).— La visite
dent Falligres. sett, terminés ce 10
nauet 4 a
apres lequel le Tsar a fait 08
nd’rae (sa
we des adieux empreints de la plus
9 ee cordialité.
St Péirerspourc.
t 29. - D’aprés une in-
formation recue de ¢héran, le Shah a deé-
# L’escadre trangaise a alors levé l’ancre et | cidé d’adopter au Parlement persan la mé-
artie pour Christiania.
est “Pichon et M. Isvoslky s‘accordent
rdéclarer que la visite de M. Falliéres|Ch
| }Temperear de Russie a servi 4 montrer
complet accord qui existe entre les deux
gtions, mais qu’elle ne produira aucun
deogement dans les relations internatio-
Panis. . Aprés une série d’essais qui ont
tement réussi, le Gouvernement
' fmcais a fait acquisition du_ dirigeable
¢République » construit par M. Lebau-
“ley ur remplacer la « Patrie » empor-
ity a quelques temps par une bour-
MU NSTELLAMARE. — Un temps splendide a
Qrorisé hier le lancement du Croiseur-
‘eirassé « San Giorgio ». Le navire a pris
ion de son élément au milieu des
uclamations d'une foule de 15.000 person-
pes qui assistaient 1 la cérémonnie —
Panis. — Les travaux de la commission
franco-américaine réunie ici en vue d’une
entente douanicre avancent rapidement, la
¢mmission tenant trois Séances par semaine.
La mission principale de la commission
est de se livrer A une enquéte sur les plain-
tesdes commercants frangais et améri
cains afin d'ariver 4 faire disparaitre cer-
tains réglements vexatoires au moyen de
comessions mutuelles.
Lonpres.— L’amirauté vient de pren-
une premic¢re mesure pour rétablir la
Gscipine dans la marine. Sir Perey Scott
%
qui devait encore pendant une année com- ,
‘mander l'escadre des croiseurs vient d'étre |
d'une petite,
nommé au commandement
@eadre qui visitera l'Afrique du Sud, |’au-
wane prochain, 3 l'occasion de la conven-
tee pour lafédération des colonies de
que du Sud.
mme le nouveau commandement en
Comtiine pas une promotion, il est évident
qu lamirante agit ainsi pour éviter a |’a-
wair de nouveaux malentendus entre sir
Scout ct l’amiral Lord Charles Be-
Lstowe — Un des chefs républicains,
le déparé Alfonso Costa a provoqué une
woarelle scene a la Chambre des
4jourd’hui lorsqu’il a demandé
tion de tous les membres du cabinet Fran-
i. qvil accuse d’étre respomsables de
we du Roi Charles et du prince
Ross Le
ett hier soir
ta di
its
l’arresta-
a bord du cuirassé « Vérité»
iner en l’honneur des souverains rus-
ua Falligres fit ensuite ses adieux 4 la
nad Impériale et 4 onze heures le cui-
lesa Vérité » appareilla avec le reste de
““adre francaise se rendant 4 Christiania
Ul atrivera vendredi.
badge la séance d’hier la Commission du
Aes mina le budget de la Marine.
a discussion de la suppression
de Lon ports militaires de Rochefort et
bi t,ce dernier conservé comme éta-
henidacion, de construction 4 Rochefort, la
Low services se fera progressive.
ha .- commission vota ensuite certaine,
b mais fait état de l’imprévision
reas Pens ¢ douze cent mille francs
a _eementation des retraites des inscrits
Ua viol
this Orage éclata hier dans la ré-
aMisienne causant des ravages comsi-
© Versailien Palement dans les environs
& Paso T
Del ki: EXAS 29. ~ Une dépéche de
& Rio 4anonce qu'un engagement entre
es révolution-
“etpes mexicaines et
emt liew prés de Comstock ( Texas )
Mafors ont été dirigés sur le lieu de
thode russe, c’est-a-dire que la Chambre
basse sera dlue par la zopulation ct la
ambre haute sera pour moitié aussi
élue par la population
ra choisie par le Shah.
Canton 29. - Le typhon du 28 a causé
des ravages beaucoup plus grands que seux
d’abord reportés. On rapporte que des
centaines de jonques ont coulé et des mil-
liers denatifs ont été noyés. La canonniére
anglaise « Rob » et les cannoniéres fran-
gaises « Argu » et « Vigilant » ont ¢-é sé-
ricusement endommagées.
SWINEMUNDE 29.— L’empereur Guillau-
me _est arrivé ici sur le yacht impérial
« Hohenzollen. »
CON: TANTINOPLE 29. — La crise politi-
que est toujours aussi vive. Les démonstra-
tions en faveur du Sultan peuvent a tout
moment se retourner contre lui. Un iradé
impérial publié aujourd’hu: convoque le
Premier parlement pour le 1¢ novembre.
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(ne, la résidence do la famille particu- ‘ser par suite la Jongueur moyenne
“maisons d'habitation sont parfaitement cas, on remarquera l’emptoi de la tui-
_ } lariste confine au domaine, a la rési- des bois de charpente sur la plus gran-
rt idence d'une autre famille, mais les de laryeur possible. Dans le second
isolées l’une de l’autre. _ le plate ou « tuile-feuille », de l’ar-
LE ROL E ESSE N TIEL D ES FAMI Le ES ' Le type de cette habitation consti- doise, du bardeau, du chaume, qui se
_— _tue ce que la science sociale appelle prétent aux toitures aigiies recouvrant
XVI le domaine aggloméré.. des batiments sans profondeur et uti-
| Jeprie le lecteur de ne pas s’etYarou- lisant la longueur des bois pour don-
Le réle de la famille est esseatielle- | voird elles-inémes et directement a ’é- cher; j'ai promis de ne lui parler ner aux couvertures, par un surcroft
ment de donner |’éducat’on aux jea-|ducation intégrale des enfants, c'est que le langage de tout Je monde ; je de pente, plus de résistance et d’im-
bes générations.
| isolement ; car dans ces vastes espa-|vais donc lui dire en deux mots la perméabilité.
Dins la famille patriarcale otiginai-|ves ot le terrain est Atous, chaque constitution familiale | cachée sous « Les lignes de rencontre de ces
te, celle dont sont sorties toutes les'fam‘ile s’installe au gré des avantages cette expressiasn de « domaine ayglo-, deux modes de couverture sont faci-
aires et que l'on peut, de nos jours
encore, sur;rendre en action dans
les contrées centrales de |’Asie, cette
dducation est entigrement réalisée
dans la famille. L’individu nait, gran-
dit ,se développe, se marie, procré>,
etmeurt, sous la tutelle obsédante et
frpatuelle du patriarche, chef de |:
e.
Pourquoi cela ?
_Uaiquement, parce que cette forme
wmple de société ne connalt pas de
Complication résultant du Travail ; !a
fe pourvoit laigement au moyen
(existence en produisant l'herbe né-
‘entire a la nourriture des animaux,
*squels, 4 leur tour, fournissent a
n le lait, la viande et les peaux
saires a l’alimentation, au véte-
Meat et I'habitation de ces hommes
primitifs.
aan ces conditions, lintérét de la
ille est d’atre nombreuse, puisque
r U6 individu nouveau tend, par
vee de ses bras, a offrir une nou-
sane Participation au travail commun
4 poor cela, augmenter les char-
ohne lacommunauté familiale, étant
que c comme je viens de le dire,
ment 2 tature qui pourvoit spon
Petistence utes les nécesaités de
Es alors le ; ,
» 16 patriarche, dont l’auto-
phe Nécessaire pour faire régner
Réi ipline dans cette aggiomération
an eartois de plus de cing cents
ones, n'a pas & se préoccuper de
8 éducus, Jeunes générations aucu-
we rele ton éaergique et variée ;
Mile re’ “éduit a leur transmettre
qa il a lai-méma regue de ses
» 80 point d by-
) a intellectual†vue moral, phy
‘t yber-deseus tout, oblige ces
o @ ceatre asiatique & pour-
que ce terrain offre pour “g paturage méré. » les 4 constater en France. Elles n’ont
des béted. Or supposez un mom-:nt! Mais aupzravant, je voudrais attirer, ri n de commun avec ls différence des
lis quantité de terrain nécessaire pour |l’attention du lecteur sur la relation climats, et ne sont pas détermindées ab-
faire paitre an troupeau de plus d+jintime qui existe entye lorginisation solument par la proximité des maté-
mille bétes et vous comprendrez aisé- | familial» et le moded’install:tion au fo: riaux La tuile creuse est employée a
ment qu’une si forte multitude de: yer. Ilestparfaitementexact dedireque 30 kilométres au sud des ardoisiéres
gens et d’animaux svit obligée de le mode d‘établissement du fuver do d’Angers,dont les produits remontent
constituer par elle seule une colonie mine toute la constitution sociale d'un vers le nord jusqu’en Normandie et
complete et pourvoyant par elle-mé- peuple, car ce n’est jamais le hasard uux eavirons de Paris. On peut ob-
me a tous les besoins physiques et qui préside aux conditions de ce'te server usage de la tuile creuse et des
moraux. installation, mais bien la maniere toits abaissés prés de la frontiére es-
Tel n’est plus le cas de ces familles dont les familles entendent accom- payaole, et prés de notre nouvelle
lorsque, de pérégrinations en pérégri-. plir leurs fonctions essentielles. frontiére allemande. La tuile creuse
nations, elles ont di modifier, dans le: M. de Préville va plus loin; il mon- @merye du milieu des oliviers et des
sens que nous avons vu, tontes leurs tre dans son étude savante sur les orangers, dans les stations d'hiver de
conditions d’existence. Sociétés africaines comment la seule, Vheurense Provence, comme elle ap-
Quelle distance entre ces familles : toiture des maisons d'habitation ré-. paralt a travers les chataigneraies, sur
partriarcales de la steppe et les fa- véle la « constitution !ntime des fa- les plateaux humides et froids du Li-
milles saxonnes! Nous avons vu milles. » J’otfre au lecteur cette «u- mousin.
comment les différentes circonstan- rieuse page de profonde observation: « Chaque région, conclut l’écrivain,
ces de leur laborieuse émigration les — « La toiture des habitations, par la porte, pour ainsi dire, « écrite sur son
ont portéas 4 s’émiett-r, a s’établir en forme qu'elle affecte, se rattache d o1r-'chapeau », la constitution intime des
ménages .séparés, 4 neplus pouvoir dinaire auxdispositions des batiments. : familles qui I’habitent. »
compter sur le concours de la com- Tel genre de toiture convient aux | Ceci dit, cherchons, de notre cété,
munauté de famille, en un mot 4 constructions étroites, tel autre gen-' 4 découvrir les rapports existant en-
échanger leur formation communau- re aux constructions largas Ou pro- itre le mode d’installation des foyers
taire contre la formation particula- |fondes. Or, la forme des habitations | angio-saxons et organisation des fa-
riste. occupéss par les ouvriers ruraux est ilies particularistes.
Rien d’étonnant, dans de pareilles liée 4 l'orginisation des familles. OE
conditions, que les métnodes d’édu-—« Si le groupement au foyer est nom-
catien aient a leur tour change, pois habit pour une cause quelconque, | L’administration du « Matin »
41 s’agit, pour les familles qui ont; l’habitation affectera des dimensions .
aubi cette évolution, de préparer les larges. Si, au contraire, les ménages | * appelle aux abonnés de la Ca
jeunes générations 4 de tout autres son‘ réduits, I’habitation tendra vers ptlale qu ils ne doivent rien ver-
conditions d’existence requérant au l’étroitesse. Dans une grande partie ser, abonnements ou autres
t point des aptitudes variées de Il’Europe, on peut reconnaitre ain-|
peo ca car énergie, initiative et l'in-'si, en voyageant, les limites qui sé-,.que sur RECGUSIMPRIMES et
dépendance individuelles. parent des régions distinctes, celles signés de M. 1)’Administrateur
Gependant, dans cette évolution, of les foyers réunissent, suivant la:
quelque chose est resté de l’ancienne culture, plusieurs ménages, et celles | Priére d’aviser )]’administras
formation : c’est I’isolement de la fa-' des foyers 4 ménages séparés ‘tion de la moindre irrégularité
: tisolement n’est’ « Dans le premier cas, on observe-
mailto. Sai de la sto ope qui, nous I'a- ‘ra l’usage de la tuile creuse ou « tuile dans le service du «MATIN-
vons dit, est tel qa’ll, exclut presque jromaine », qui permet de donner aux afin quill y soit de suite reme-
tout rapport de voisinage. Le domai- toitures une forme basse, et d’atili-' dié.
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Revue commerciale
DE LA
Maison Haag Freres
DU HAVRE
7 juillet 1908.
Café. — Nous avons un léger mieux
4 constater, exprimé par une hausse d-.
terme, cet par des transactions plus libé-
rales dans les sortes auziliaires. Pour |.
café Haiti, les atfaires atteignent le chiffr:
respectable de 8/10.000 sacs, principale-
ment de catés triés.
Il faut se féliciter de ce réveil de la de-
mande. Il a rendu impos.ib'e un mouve-
meant qui était sur le point de naitre. Nos
détenteurs avaient commencé 4 faire des
concessions, et il est certain que les pre
miéres transactions n’out ¢ & possibles que
parce que l'on avait pu acheter a bon
marché; depuis lors, les atttires se sont
faites par contagion, et cela malyré un
raflermussement qui a ramen¢ les prix aux
cotes que voici :
Jérémie épierré F. 41 et demi ; Aquin,
Cayes 41 1 2 420; Por:-de-Paix, Cap na-
ture 43,43 12: Jacmel. 45 ‘45 12 ; Go-
naives, Pe it-Goave machined épierré, 48/52
(le choix est trés médiocre ) ; Tri¢s choix
52,54; Trés tins Port-au-Prince, 54/57 5
Gonaives triés, 57 1/2 ; Petit-Godve et St-
Marc trids 58.
C’est 4 ces prix que la majeure partic
des transactions a eu lieu. Pour des qua-
lités baissantes, on a aceepté des limites
plus faib'es, comme on a paye une ftrac-
tion plus cher toutes le. fois qu'un lot
excepvonnel a cte en vente,
Pour acheteurs, nous avons trouve quel-
ques arbitragistes ct la consommation,
cette dernicre agissant en prévision des
mois creux d importation.
La hausse du terme ( nous le cotons :
Juillet tr. 42.25. Septembre fr. 41 75,
Décembre tr. 41, Mars fr. 40 50: tC ea
a de nouveau excité les passions de la! Vant qualité, mais il frut
place. On a accusé la valorisation d’avoir | PTAdve pas de ventes. | .
accepté et mis en magasin les livraisons Campéche. — Trés lourd ; les prix
de juillet. Nous croyons qu’on fait fausse | TeStent sans changement. .
route en mettant sur la sellette la valori-| @Utrs.— Importarions : 463 Haiti secs
sation proprement dite ; cependant il est: sales secs, 13 balles Cayes secs, 89 San-
avéré qu'une clique ayant des ramifications chez secs. — Débouchés : 225 Haiti secs
au Brésil a, en effet, arrété les filiéres. Le | °* salés secs, a tr. 72.— StocK: 463 Haiti
mieux a donc été plus ou moins artificiel, | S&°S © salés secs, 402 Jérémie secs et avec
se que nous voudrions souligner pour ex- | #PPFet. 13 balles Cayes secs, 89 Sanchez
pliquer la facilité avec laquetle les déten- | S*°S- Fendance calme.
teurs de disponible ont accepté les propo-, Miiel. — Soutenu Fr. 50-55.
Cire. - Plus faible.-— Fr. 1,68
sitions qu’on leura taites.
4 Graine ds coton.— Fr. 14-17 1/2.
Nous nous trouvons au commencement
remcnt une diminution comme suit :
1906-7 : 79.000 sics.
1905 6 : 56.000 sico.
1904-5 : 83 cou sacs.
gier.
/
1907 et 298.069 sacsen 1906.
comptes fles cafés en cours de débarque-
ment qui représentent environ 7,050 sacs
Coton. Cet article reste lourd. Nous |
devons en dire de méme pour le terme:
qui dépend presque exclusivement du
temps, le soleil et la pluie faisant la ré-
colte. Tout parait aller 4 merveille. De la
un arrét trés marque dans les affaires spé-
culatives. On ne peut pas acheter, puisque
encouragement mangue, et quant aux
ventes, la siison n'est pas encore assez .
avancée pour n’avoir pas a craindre un
revirement possible dans la marche des
choses. Pour le coton disponible, Varrét_d-
laspéculation signine {un calme plat. Les
transactions sont des plus restrcintes, en
général, et nuiles en fait de coron Haiti.
Nous ne connaiss ns qu'une transaction .
en St-Mar: 4 livrer, A tr. 64.
Les cor:es nomina'es sont : fr 66/64 pour |
Gonaives et St-Mare.
fr. 68 66 pour Jacmel et Cayes. |
Cacao. — Cet article continue 3 bais- |
ser, et malheureusement sans affaires. S:
nous avons encore pu parler la derniére |
fois d’un petit courant d’atfiires, il faut |
dire cette fois-ct que les transacttons sont
tout a fait insipnifiantes.
Il est curieux de constater combien la;
consom:nas‘ion peut restreindre ses besoins |
d'achat. On charge de sucre le chocolat, |
et de ce fait seul, on
tion de 10,15 0/o dans la consommation
du cacao. On méne une campagne de
baisse comme pour le café, et cetre cam-
pagne porte ses ‘ruits.
Nous cotons le cacao Haisi tr 56 60 sui-
dire qu’on ne
'
'
i
a Rp A
de la réco're du Brésil — récolte qui doit
nous donner entre ro 1/2-12 millions de
sacs— et, s'il n’y a pas de soutien, on de-
vra perdre partie des valeurs actuelles pour
toucher le point auquel on trouvera ré-
123 DIVBRS
ellement acheteur. Ce point n’est pas en-
core trouvé, et nous persistons 4 croire | RENSEIGNEMENTS
que le vrai départ a Ja hausse n’a METEOROLOGIQUES
eu lieu. A| moins de nou-!
4 fait mauvaises de la Horai- |
|
pas encore
velles tout
SONS 1909-10, qui viendront en Septembre
eu d'une autre campagne valorisée, le ca-
fé, laissé 4 ses propres mérites, pourra bien
toucher fr. 40 pour le terme.
QO tbvoservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 29 JUILLET
La statistique du mois de Juin vient de 4.
paraitre. La diminution du stock visible a Barométre 4 midi 761, 9™/"
fait de nouveaux progrés, De 14,589.000 minimum 22.9
sacs nous afrivons 4 14,132.000 sacs, en| Température)maximum 33-2
‘moyenne diurne 28 2
dim‘nution de 457,000 sacs.
L’année dermiére, il y avait une aug-,
mentation de 30,000 sacs contre une di- |
minution en 1905-6 de 485.000 sacs et
en 1904-5 de 514.000 Sacs. Le barométre est en hausse.
Les sortes auxiliaires ont augmenté pen-| Légére secousse microsismique N W. a
dant ce dernier mois de 12,000 sacs; les | 11h. 33â„¢ da matin.
années précédentes, il y favait eu régulia- | R. BALTBNWECK
Ciel clair le matin ; couvert l’aprés-midi.
Temps brumeux.
Eclairs au NW dans Ja soirée.
Au Havre, le stock des cafés Haiti est’
de 180.920 sacs. contre 210,007 sacs en.
Dans le stock ci-dsssus me sont pas)
calcule une diminu- |
eee me ee
— 2 - -
Tr. bunal de Cassation
| SecTion CRIWINELLE
Audience dw mercreds 29 juillet 1908
Le Tr.bunal sous la présidence de M.
Le stock cependant n'est que de 1,507 | le V-ce-président Ernest Bonhomme prend
O00 sacs, contre 1,627.000 sacs l’an der-
‘entend I’atfaire des héritiers de P. E. Lara-
siege 4 dix heures et demie du matin er
que, contrepune ordonnance de la Cham-
bre du conseil de l'Instruction criminelle
de Jérémie en faveur du notaire Smith Per-
pignand.
Le Rapporteur, Mr le juge Denis, lit son
_ Tapport.
Ms J. L. Dominique l'un des avocats
des demandeurs et Solon Ménos, pour le
défendeur sont cntendus en leurs obser-
vations
Le Muinistére Public, M Eug. Décatrel,
conclut an reject de opposition des con-
sorts Laraque et au renvoi de Smith Per-
pignand de la prévention portée contre lui
Vu Vheure avancée le siége est levé.
Tribunal civil
Au lience esvile ordinaire da 29 Juillet 1908
Le Tribunal sous la présidence du Juge
Doven Maignan et le Juge P. Jh. Janvier,
remplissant les fonctions de Ministére Pu-
blic, a rendu le jugement suivant :
Colut gui homologue la délibération
du conseit de famille des mineurs Emma-
nucl et Raoul Killick.
Nouvelle composition.
Présidence P. fh. Janvier, Juge Maignan
remplissant les tonctions de Ministéie Pu-
blic, a rendu les jugements suivants :
Celui gui myoit en ia forme la dame
Cinna Larousse: opposante au co nmande-
-mentdu 6 Décembie 1898, au fond, main-
uent ce dit commandement pour qu'il en
sorte, son plein et entier effet conformé-
ment au dispositit du jugement du 11 No-
vembre 1898, rendu par le Tribunal de
Paix, seqyion sud de cette vile, et la con-
damne aux dépens.
«Celui qui reyoic en la forme les consorts
Allen és-qualités opposants au jugement
parce Tribunal le rg tévrier 1908 ; rejette
les exceptions souievées par les demandeurs
en opposition ; dit cependant que le sieur
Félix Lambert est déchu de ses droits sur
le moniant de l’état des frais. Au fond
mainuient le juyement du rg février 1rg908
pour qu'il en sorte son plein et entier etfet,
et condamne les Allen aux dépens.
Nécrologie
Madame Veuve Célicour Nau, Monsieur
et Madame Laurore Nau et leurs enfants,
Monsieur C'ément Beauger et tous les au-
tres parents,
Oat la douleur de vous faire part de la
mort de Marie Marguerite Zoraide Gaston
Montagne, leur sceuret tante, décédée hier,
id ro heures du soir.
Et vous prient d’assister a ses funérailles
qui auront lieu cet aprés-midi, 4 3 heures.
Le convoi partira de la maison de son
neveu, Monsieur Laurore Nau, sise Rue
Lamarre, No. 61, pour se rendre A |’Eglise
Cathéddrale.
Nous présentons nos sincéres condolé-
ances aux parents éprouvés.
—Les amis gui n’ont pas regu de faire-part
sont priés de considérer le présent avis
comme invitation.
Institution Vve Aug. Paret
, Madame Vve Aug. Paret a l’honneur
d’annoncer aux familles que la rentrée des
classes en son établissement aura lieu le rer
undi d’Octobre.
Port-au-Prince, 28 Juillet 1908.
Départ
_ Voici la liste complete des passagers par-
tis hier sur le steamer « Prins Sigismund»
4 destination de Jérémie:
Ch. Sanson, { Saint Macary, Mme A.
Jérome, Mme M. Lestage et enfant, A.
wm eee
———— |
Rousier, Mme P. Rousier ,
P. Guilbeaud, C. Caze, Hie Bat (ome,
que, Victor Gauthier, A. Dumas ;
D. Fourcand, Mme S. Fourcand +) ba,
Ecole des Sciences 4 liquées
Le concours d’admission , a le
22, 23 et 24 Juillet. Des 6 candidars j
crits 4 ont été admis 3 écrit, et 2 cot eh
Se MM nme d’admission 4 l’Ecale.
son . Yvan Ger i
eat dés et Francois Mag
C'est hier qu’eut liew la cér Monie
remise des diplémes a la cc comm
eomposée des éléves Michel Ve ten et Ly
pelletier Jeannot. Des certificats avaien,
obtenus par Christian Dietz, E :
France et Victor Montasse ; Ces conf,
cats sont accordés aux éléves qui, toat
nN ayant pas eu la moyenne exigible pour k
Diplome, ont cependant obtenu un pop
bre de points, supérieur 4 la moitié &
total des notes des trois années d'études.
Cette féte scolaire - ce fut une vera
ble fete pour les lauréats-- était présidle
par M. Laleau secrétaire d’Etat de |'lp
truction Publique qui remit lui-méme ls
parchemins aux deux diplémés en few
adressant de touchantes recommandation,
Remarqué dans |’assistance M. S. Ae
cher, Président du Sénat, Mgr Pichea,
archevéque coadjuteur, le caré de le
thédrale, les Supérieurs du Séminaire «
de St Louis de Gouzague, le directeur ds
Moniteur.
Compliments 4 tous, professeurs et d+
plomés.
« La Nouvelle Revue»
Nous avons regu le fascicule da mows é
Juin qui contient la fin de l'étude sar Th
mour, de Dantés Bellegarde. la fin de fe
tude sur la poésie d’Arséne Chevry, de De
raciné Vaval, des poésies de Jean Am
P. B., etc, et la suite de Etapes, piece ®
trois actes de Amilcar Daval.
Les Sinistrés
Nous recevons la lettre suivante:
Port-au-Prince, 28 Juillet 1908.
Monsieur le Directeur,
Comme victimes de l’incendie des 5@
6 Juillet, nous demandons 4 grands as
qu’une commission composée de deas
tables de chaque quartier et d'un neem
soit ajoutée 4 la commission ¢
distribuer les secours aux sinistrés.
Les valeurs déja distribuées ne l’oat
été dans les formes, car beaucoup ¢™
vidus, nullement victimes des dernet #
cendies en ont bénéficié au détriment
véritables sinistrés.
Nous vous saluons bien respectac#â„¢
ment et vous remercions d’avance.
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. es ds
Revar 28 ( soir).— La visite
dent Falligres. sett, terminés ce 10
nauet 4 a
apres lequel le Tsar a fait 08
nd’rae (sa
we des adieux empreints de la plus
9 ee cordialité.
St Péirerspourc.
t 29. - D’aprés une in-
formation recue de ¢héran, le Shah a deé-
# L’escadre trangaise a alors levé l’ancre et | cidé d’adopter au Parlement persan la mé-
artie pour Christiania.
est “Pichon et M. Isvoslky s‘accordent
rdéclarer que la visite de M. Falliéres|Ch
| }Temperear de Russie a servi 4 montrer
complet accord qui existe entre les deux
gtions, mais qu’elle ne produira aucun
deogement dans les relations internatio-
Panis. . Aprés une série d’essais qui ont
tement réussi, le Gouvernement
' fmcais a fait acquisition du_ dirigeable
¢République » construit par M. Lebau-
“ley ur remplacer la « Patrie » empor-
ity a quelques temps par une bour-
MU NSTELLAMARE. — Un temps splendide a
Qrorisé hier le lancement du Croiseur-
‘eirassé « San Giorgio ». Le navire a pris
ion de son élément au milieu des
uclamations d'une foule de 15.000 person-
pes qui assistaient 1 la cérémonnie —
Panis. — Les travaux de la commission
franco-américaine réunie ici en vue d’une
entente douanicre avancent rapidement, la
¢mmission tenant trois Séances par semaine.
La mission principale de la commission
est de se livrer A une enquéte sur les plain-
tesdes commercants frangais et améri
cains afin d'ariver 4 faire disparaitre cer-
tains réglements vexatoires au moyen de
comessions mutuelles.
Lonpres.— L’amirauté vient de pren-
une premic¢re mesure pour rétablir la
Gscipine dans la marine. Sir Perey Scott
%
qui devait encore pendant une année com- ,
‘mander l'escadre des croiseurs vient d'étre |
d'une petite,
nommé au commandement
@eadre qui visitera l'Afrique du Sud, |’au-
wane prochain, 3 l'occasion de la conven-
tee pour lafédération des colonies de
que du Sud.
mme le nouveau commandement en
Comtiine pas une promotion, il est évident
qu lamirante agit ainsi pour éviter a |’a-
wair de nouveaux malentendus entre sir
Scout ct l’amiral Lord Charles Be-
Lstowe — Un des chefs républicains,
le déparé Alfonso Costa a provoqué une
woarelle scene a la Chambre des
4jourd’hui lorsqu’il a demandé
tion de tous les membres du cabinet Fran-
i. qvil accuse d’étre respomsables de
we du Roi Charles et du prince
Ross Le
ett hier soir
ta di
its
l’arresta-
a bord du cuirassé « Vérité»
iner en l’honneur des souverains rus-
ua Falligres fit ensuite ses adieux 4 la
nad Impériale et 4 onze heures le cui-
lesa Vérité » appareilla avec le reste de
““adre francaise se rendant 4 Christiania
Ul atrivera vendredi.
badge la séance d’hier la Commission du
Aes mina le budget de la Marine.
a discussion de la suppression
de Lon ports militaires de Rochefort et
bi t,ce dernier conservé comme éta-
henidacion, de construction 4 Rochefort, la
Low services se fera progressive.
ha .- commission vota ensuite certaine,
b mais fait état de l’imprévision
reas Pens ¢ douze cent mille francs
a _eementation des retraites des inscrits
Ua viol
this Orage éclata hier dans la ré-
aMisienne causant des ravages comsi-
© Versailien Palement dans les environs
& Paso T
Del ki: EXAS 29. ~ Une dépéche de
& Rio 4anonce qu'un engagement entre
es révolution-
“etpes mexicaines et
emt liew prés de Comstock ( Texas )
Mafors ont été dirigés sur le lieu de
thode russe, c’est-a-dire que la Chambre
basse sera dlue par la zopulation ct la
ambre haute sera pour moitié aussi
élue par la population
ra choisie par le Shah.
Canton 29. - Le typhon du 28 a causé
des ravages beaucoup plus grands que seux
d’abord reportés. On rapporte que des
centaines de jonques ont coulé et des mil-
liers denatifs ont été noyés. La canonniére
anglaise « Rob » et les cannoniéres fran-
gaises « Argu » et « Vigilant » ont ¢-é sé-
ricusement endommagées.
SWINEMUNDE 29.— L’empereur Guillau-
me _est arrivé ici sur le yacht impérial
« Hohenzollen. »
CON: TANTINOPLE 29. — La crise politi-
que est toujours aussi vive. Les démonstra-
tions en faveur du Sultan peuvent a tout
moment se retourner contre lui. Un iradé
impérial publié aujourd’hu: convoque le
Premier parlement pour le 1¢ novembre.
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