Deuxiéme Année, N. 397. PORT-AU-PRINCF. ( Hairt) Mardi, 28 Juillet 1908
Le Hatin
QUOTIDIEN
ABONNEMERTS : DImgcTeur: ; OO
PORT-AU-PRINCE) Un Mos. . . G. 4. Clément Magloire LE NUMERO { () CENTIMES
9 _— —
DEPARTEMENTS)\ Trois Mois. . « 3.60 é — — Les abonnements partent du ue et du rs de chaqae
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ETRANGER........) Trois Mors. . .
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Se
8’adresser a Monsieur arthur ISIDORE, ‘Ss Kue Roux ow Bonne-Fei.
Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal,
}Saxonnes pour construire leur forme/n’étendront leur action que sur les
Our 10 0 It dil d lle dil 0-SaXOnne ‘supérieure de soziéte, il imports que points ot Vautorité patriarcale aura
' ,Mous sachions quelles sont les ditfé-. ab dique. Religion, instruct on, éduca-
~__* ‘rentes formes d’org inisat on familiale,. tion resteront encore des affaires fa-
les différentes sortes de familles ré-' initiates.
LES DIFF E RENTES FAMILL ES HUMAINES “parties sur la surface terrestre. | La famille quasi-patriarcale n'est
Elles se repartissent en quatre va-. ywvune modalité de la famille patriar-
XIV |
riétés, qui sont : la famil e-patriarcale,'cale; il n’y a pas lieu de nous éten-
Le la famille q tasi-patriarcale, la famille-' dre la-dessus.
J lecteur a dui entendre prononcer, [qu'elle constitua la « molécule socia- souche et la famille instable. | azone de l'Europe propre 4 la fa-
au cours d'une discussion récente,|/e. » On ne peut pas étudier une so-' Si vous voulez avoir un spécimen ‘mille patriarcale est’ donc l'Orient, le
les expressions de « famille-souche »,{/ciété sans commencer par faire con-' te la famille patriarcale, transportez-' pays de la_ tradition, de la routine,
« monographie de la fimille », et} naissance avec l’organisation des fa- | vous en Orient, quiestla partie du con-'de Pimmobilité, de la famille com-
@and l'on fait ainsi ronfler aux oreil-| milles qui composent cette société. itinent européen lta plus rapproch te: pacte.
termes inexpliqués, on court On pout Steo tants dathygpweetes yoo, | beat geen, Lae eee Benl Fa famille fay le cm ccnpee Vee.
ropéens de pre Yifection les pays de
, 4 Yo*e .
tisqne d'effaroucher et de désintéres-| bien avant la famille, il y a Vindivida! familles patriarcales. - " € a
de com-! La, toute lautorité familiale repose|!occident européen: La Play citait
vere ob ma anin
ser d'un sujet qui semb'e affisher|et que, dés lors, s'il s’agit | : 2 t
tant de relations avec |’érudition. meucer parle plus simple d2s élé-;sur celle du pere de. famille ou pa-jla France comme le principal spéci-
Or, quoigue puissent penser c2ux}ments sociaux, il semble que cet /tiiarche. Dacs Il’Asie centre'e, ce men de Ce type.
élément duit étre liadividu. patriarche exerce toutes les fonctions _L.a famille instable est caractérisée,
notre campagne parait impatien- . : ; ainsi indi :
r, je r’ai nulle pensée, dans expo- Mais lindividu lui mémea n'est » de la vie privée et de la vie publique :. ainsi que ! indique son nom, par une
86 des idées qii se trouvent a ta ba-]explicable que lorsque Vorganisation i! est a la fois, pére, juge, instituteur, , excessive mobilité et un besoin in-
se de cette campagne, de faire « éta- familiale nous permet de comprendre prétre. Aussi bien, il n'ya pas de cesant de changement, qui la pous-
lage d’érudition. » J’ai mis au jour, |le genre d’éducation, physique, intel- pouvoirs publics dans les s eppesasia-. sent constaminent dans la voie de la
dans I'Etuds sur le tempérament hai-jlectuelle et morale que lui a donné tiques- (désorganisation. [autorité paternelle,
lien, des propositions qui, 4 des ti-|!a famille. L’individu nait, se déve Voila bien la démonstration fla. 5! forte dans la . famille patriarcale,
divers, ont eu Phonneur d’étre|loppe et s2 forme au gré de la famille; yeante decette vérité que la famille est battue en bre he par Vesprit de
trés discutées. Un des critiques qui|il est le produit de la famille ; de sor-iest la véritable « molécule sociale »,, souveaulé et un élan déréglé vera ce
Ont examiné cette brochuce a mémejte que celle-ci est véritablement le car voila an lieu de la terre of, grace; qui paralt ¢tre le progres, ca qui don-
mi3 quelque doute suc l'accord de| point d’oti il faut partir pour 4tufier dla famille, l’étre humain vit et se;ne le pas ala jaunesse sur la vieil-
€8 propositions avec les conclu-|une sociécé. perpétue, sins gouvernement, sans lesse, sous prétexte de progré:s.
tions de la science sociale. Voila, trés simplement expos’, ce école, sans tribunaux, sans églises.. Et l’autorité paternelle bit volon-
Da tait, je n’ai pas tardé moi-méine qu'il faut quae le lecteur entende La famille remplace tout cela. tiers en retraite devant les préten-
me rendre compte que le « dogme »; quand il lit que étude ou Vanalyse Inutile de dire que la caractéristi- ‘tions de la jeunesse: voyes avec quel-
que d'une pareille société, c’est l’im-| le facilité uu pére feangats accepte
de la supériori . : tal ° oCa-
§ riorité social n -gaxon-j|sociace commence par Ta ¢€ Monogea a d ' » 6 a ; : ! [
ne risquerait longtemps anglo's con. phie de la famille. P “ mobilité et Vesprit de tradition. Donsid étre inférieur a son jeune fils, rien
testé et imcompris, si je ne me déter-} La famillen’est pas seulement. pour l‘orient de l'Europe, cette organisa- que par les succes d’école de celui-
daisa mettre sous les yeux des _ lec- l'homme d’étude ou I'observateur, le thon familiale, malgcé l’existence d3s'ci!... Cestun prolige dans la mai-
rsles causes historiques qui ont] point de départ d'une analyse, elle est,
rMiné la formation sociale des ra-|avant tout, le poiat de depart de ta
Particularist 1-} constitution soziale alle- ne n>. ) : C ip! l ) 1
@anautaires es et des races con Tant vait la famille, tait vai‘ [a teres essen‘iels, 4 cause, nous l’avons pére qu'un ¢clre de ancien temps et
, dit, de soa voisinaye avec le conti-'1! bridle de le vwir s'en aller ad patves
£ voila que, po ir comb'er| société, et c’est pourquoi la scienze 80% . . °
lacune ‘ome trouve. exposé alsociale, en dehors de la connaissance nent asiatiqie. (pour que plus vite puisse se réaliser
Veccasation de jouer a l’éradit ! ; hénomenes, C'est pourquoi les Orientaux ont les le partage de I’héritage paternel.
Je n'ai pas cette haute ambition o’, pareilles & celles des Chi-; Quant au grand-pére, n’en parlons
revenir anotre sujet. ja veux au-
Thui rendre tout simplement ac-
tons €sau lecteur haitien les no-
; Cachées sous le voile d’uq lan-
Spécial Ala sience sociale, et
ole sont ds fa plus grande
Meoude’ lorsq.3 l'on vaut bier s3
i. 4 soulever ce voile.
Lorsque les i
ceciale 41; créateursa de la science
doit disent que I’étude d'une soci4-
ne its eomencer par celle de la fa-
autres rouages sociaux, tels que you- | son, tous sont a genoux devant lui ;
vernement, prétre, instituteur, est) l. présomption détruit en lui toute
prédominante et conserve ses carac | pidété filiale; il na voit plus dans le
des lois qui régissent les
sociaux, donne achacun le moyen de moeurs si n
° . 5 ‘nois, par exemple; l'empire de la tra-| pas; il est absolument suranné; s'il
avai , ioration suciale,
a eros matague nous sommes, diio+y est tel que ces peuples sont) lui reste un peu de vigueur, c'est pour
nous pouvons prétendre, sinon 4 la encore, a l’heure actuelle, tels quiils, fléchir le yenou, lui aussi, devant le
réform? directe de l'état social, mais ont été dans les siécles passés: ils petit étre prodige qui, ayant sur les
a sa réform2 indirect?, en am‘liorant paraissent immobiles, | __, Vieilles générations la supériorité in-
et en perf.ctionnant Vorganisation de D-mandez 3 ces familles de consti- tellectuetle, croit par la detenir sur
nos familles. Ce qui vaut toujours tuer les pouvo'rs publics, iis penche- la famille la prépondérance univer-
mieux « que de se lamenter s"r le ront_ nécessairement vers les formes selle, — absolament comme son pays
malheur des temps ou de courir apres politiquas a pouvoir absolu, habituées qui fait sonner sa supériorité intel-
des chiméres décevantes. *® qu’elles sont 4 se soumettre entiére- lectuelle comme indice certain de
i naissance avec ment . . r ; t
Avant de faire con vertu méme de cette habitude, les; Une législation irréfléchie est venue
: : la famille-'
cot out ee avi app ele ces angio- | pouvoirs publics seront peu étendus et accrottre cette instabilité morale par
a lantorité patriarcale. Mais, en' toutes les autres supériorités.
entendent dire que la famil-
* le point de départ de la société,
ee a ec ee
*instabilité matérielle, en introduisant
dans le mode de dévol tion del hed
tage paternei le partage égil et force
entre tous les enfants. Grace a cet'e
pratiqua, le vieux domaine rural du
pére, ou latelier quelconque, dont il
@ toujours tiré ses moyens d’existen-
ce et les frais d’éducation de ses en-
fantg, sont liquidés et passent entre
les mains d'une familte étrangére qu,
la yénération d’aprés, les lhquidera a
son tour.
D’ailleurs, nicet atelier ri ce do-
Maine ne sunt plus nécessaires ; le
pere v’a pas slevé sos fils dans [lt
tatique de son métier, de fail, il ne
es a pas élev‘s du tout et les a tout
buanement cuntids a I’école. Or, len-
seignement de I’école ne développe
en eux que le yon! et Patmour de-
professions libdérales: aussi bien run
sera inginieur, Vautre avocat et fe
troisieme médecin. ..
Nous reviendrons plus tard sur le
d‘tail de ce tableau, il représente,
dans les grands traits que j? vies
d’esquisser, la fatnil e inslable.
Prenez cent mille de ces familles et
dites leur de se constituer des pou-
voirs publics; vous verrez qu elles
ne feront jamais que des essals de
gouvernements vite abandonneés et,
en moins de deux siccles, elles au-
ront donné plus de six furmes de
youvernements et plus de vingt cons-
titutions.
Gommence-t on a voit que les pou-
Voirs publics sont limage tiféle de
Vétat social >?
On le voit, si la famille patriaicale a
pour principal caractére l e-pril de ira-
dition, la famille iastable est essentiel-
lement caractérisée par Vesprit dn u-
veauld,
Nous allons maintenant faire cou
dégager ses principaux caractéres.
‘Au Lycée. National
La distribution des prix aux é¢éves
du Lycée National a eu lieu hier ma-
tin, sans solennité. Dans assistance
peu nombreuse qui y avait ie con-
vide, On remarquiit quelques pa:son-
nages de marque: leurs Grandeurs
Mgr Pichon et Mgr Pouplard, Mr le
Ministre de l'Instruction publique, le
Magistrat communal de Port-au-Prin-
ce, le Ch. f de Division au Ministere
de IInstruction publique La crré-
monie commenca a 8 heures par
un discours de M Burr Raynaud, ott
auteur a touche avec habil té a quel-
ques-uns des prob’émcs poses par la
science sociale notamment a la quis-
tion de Ja culture latine et dela cul-
ture anglo saxonre. Puis cut lieu la
distribution des prix spéviaux suivie
de celle des prix d’cnseignement.
Elle fut interrompue de temps en
temps pour permetire a l’assistance
d’écouter quelques morceaux de choix
exécutés par la musique spéciale de
la Garde sous la direction du m.és-
tro Ménés.
Les élaves Tintifort Agnant, Léon
Laleau, Pierre Aynant, Franc Narciss»,
Cuvilly, Doucet débiterent également
des monologucs comiques etdes mor.
ceaux de poésie.
A Vissue de ia cérémonie le Mi-
nistre de I’Instruction publique tint a
remetire loi-méme leurs parc hemins
aux éléves qui ont subi A !"Inspection
~_— —_ oe ee oe
— - :
° - =
scolaire leurs e amens de fin d’études
secondaires classiques. Dens une
coutte allocutioa, il tes complimen-
ta de
ques conseils.
L’éleve T. Agnant répondit au nom
de ses condisciples, remercia Mr le
Mi: istre de l'instruction publique et
rappela qu’ils doivent une grande par- Manigat ( Priv
tie de ces succés an dévouement de
leur. maitres et a lintelligente direc-
tion de Mr Je Directeur du Lycée.
Nous avons retenu que I’éleve Catts
Pressoir a obtenu le prix d'honneur
deréthorique (composition frangaise )
offert par Me le Ministre de lin-truc-
tion publique. Un prix. spécial de
roit a été off-rt par le Chef de divi
sion au m‘nistére de l'Instructioi pu-
briqae. Ha été mérité par les é.eves
Félix Gourtois et Pierre Agoant qui, de
tous les candidats,ont le inieux répon-
du aux interreyttions de droit et d’é-
conomie politique A’ Vexamen pour
Pobtention du) certiticat
“ondaires classiques
Woms des Lauréats:
CGLasse& bE HWUITIEME., - Félix Ar-
noux ( pric dexcellene? ), Pierre Bail-
ly Monjoie Dorilas, Kesnel Lamy, He-
bert Saint-Ficur,Lucien Hibb art, Alf ed
Ledan, Alfonse Antoine, A'brrt L6-
phir, Tustin Foataine, Christian Val-
mé.
SEPTIEME ( division B ) —
min
Dumouriez Ficvere,
rieux, Maurice Mésidore,
Leconte De2sva-
Louis Le-
blanc, Christian Alexis, Walter Etien- |
ne, Philippe Duré, Dizudonné Tous-
saint, Henry Sterling, Augustin Cal-
vin, Mdouard Alcide.
Septitwe ( divisioneA a Glovis
Noe ricneere Ip- . . Sa
lievre (Drie eee Mice Jie) tena:
Va'ubert Momb-leur, Léonce Bernard,
Baréte Saint-Fleur, Paul Laleas, Emi-
le Anson, Ar en Coicou, Léon Mon-
tas, JUSeph Barth, Rossini Péras.
SINIEME (division Bo ».—
Cauvin Prix de scellenc ; Luc Lebrun,
Dominique Joachim, Franck Pressoir, |
| Temp
Massenet Néilan, Moliére Ducasse.
SixréMe (division A).— Magny Ma-
higat ( Pric excell nce) ; Francois
Bonaventcre, Op-ilas Milord, Maurice
B2auplan, Hector Matiurin. Dubois
Mivler, Marcel Arnoux, Hippolyte
Mondésir, Auguste } hi ippe.
CINQUIEME ( division B ).- Gustave
Augustin ( friv devcellence ) ; Lysius
Francois, Mont-Louis Léonard, César
Jn Baptiste, Annibal Dominique, Phi-
lippe Chatelain, Jean Bélizaire.
CINQUIEME ( division A ). — Einma-
nuel Théard, Prix Wdexcellene ; Léo
Sajous, Léon Ferrus, Kal Jaeger, Fril-
bert Payotte, Maurice
Chrispin.
QUATRIEME (division B). - Alfred
Philippe (¢ Prix dercellence) Franck
Narcisse, Joseph Raphst:, Francois
Pierre, Victor Coicou, Lélio Pétion.
QUATRIEME ( division A).— Déus
Camille ( Prix d’exc:llence ) Victor Eu-
gene, Edgard Cautave, Eugénc Pénet-
te. Charies Thévenin, Nerva. Cinéas.
Troisizme. Beauharnais Boirond,
( Pris dexcellence ) Octavius Beaulié-
ru, Richard Galvan, Lamartine Mom-
b-leur, Dieudonné Hitaire, Dantés
Thimothée. °
SECONDE. — S. Milord ( Prix d'excel.
l.nce ) Pierce Ethéart, Franck Romain,
Levy Torchon, Miurice Laflsur, Chris-
tian Nicolas, Louis Auger.
Ruéi:ontqus.— Antalcidas Guillau-
me ( Prix dewcellence ) ; prix de l'E-
! cole
|que; priv de
leurs succés et leur dunaa qnel- |
WVétudes sec- |
Banja-|
Barthélemy ( pric dececlleace )-
Amiucar |
ee
des Ssicnces Appliquées , Catts
Pressoir ( Priv d'honneur de Réthori-
L Alliance Frangaise, Pier-
( Pric saéeial ce Droit )
Léon Laleau, Nicolas Alexis, Gésar
Cuvilly, Agénor Débrosse, Félix Gcur-
tois ( Pri« spécial de Drott.) _
PmiLosoemie. | Lettres }.— Francots
d'eccvllence et ptr
de Philosophi: ), ‘Tintifort
Agnant, (Mention t-@3 honorable.
malgré son état de maladie pendant
année scolaire 1907-1908.
Puttosoe#te ( Ssiences |. — Fran-
voisManigat.
Kléves diplomés a qui Moasijgur le
Ministre de Vinstruc ion Pabliqua a
fait Mhonneur de remetire toi meme
le pachemin :
to.— Frangois Manigat ( avec Men-
tion spéciale pour les Sciences. )
2° Tintifort Agnant.
3°. — Louis Duplessy.
A Vordre du jour de I’Etablissse-
ment.— Croix ‘d’honneur.— Prix de
Son Exce‘lence le Président de la Ré-
re Aynant,
il honneur
' publique :
SEVIGNE MiLornp, Eléve de Seeonde.
———
ne ———— — ee
On trouvera
LE WATIN
a ’Hotel-Bellevue
— ee
PAIGS DIVIRS
a
a —
|RENSEIGNI MENTS
METEOROLOGIQUES
ove Pe reret cire
bu
| SEMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL
Luwxpi 27 Juitter
| Baromctre a midi “63. 0°,"
minimum 22 8
2rature maximum Rr. 1
Anoyevre diurne 27.1
Ciel nuageux le matin ; couvert l’aprés-
| midi. Eclairs 4 Vouest dins la soirée.
Rosée ce matin 28.
Le barometre est staiionnairc
R. BALTENWECK
Institution Vve Aug. Paret
Madame Vve Aug. Paret a Vhonneur
d'annoncer aux familles que la rentrée des
classes en son étab!issement aura licu le rer
lundi d Osrobre.
Port-au-Prince, 28 Juillet 1908.
Ecs'e des Sc:en-es Appliq 3ées
Le Conseil d’Adminis‘rat‘on de l’Ecole
des Sciences Appliguées informe le public
que la cérémonie de la remise des Diplé
mes aux éléves de la troisié ne Promo‘ion,
aura lieu le mercredi 29 Juillet courant, A
9 heures du matin, au siége de l’Ecole, rue
da Réservoir.
Navire atteniu
Le vapeur « Prins Sigismund », ayant
quité New-York mercredi 22 courant,
pour Cap-Haitien, Gonaives et notre port,
est attendu ici mercredi 29 courant. Il par-
tira probablement dans la svirée poar Jeé-
rémie, Jamaique, Santa-Marta et New- York,
Prenant la malle, fret et passagers.
Chambre des Députés
Séance du 27 juillet 1908
Aprés lecture de la correspondance et
sanction du dernier procés-verbal, on pasee
a
& la discusssion de la preposir; .
Camille Léon éxonérant ae dros
trée les planches, aissantes, etc ~
une durée de six mois Cette Ig combs.
tue par le Secrétaire d’Etat des Finances
est rejetée par la Chambre.
On continue ensuite la discusion de
nouvelle loi sur les Do-maines et Ia $4
est levée. ame
La MédJaiile de Pie x
Une correspondance de Rome dit
iniroduit au Vatican par Mgr Merry 4
Val, secrétaire d'E:at et préfer des pals
apostoliques, le cavalier Bianchi, graven
de Sai Sainteté, a présentéd an souverig
pontife son plus récent ouvrage, une ng
dalle qui doit étre distribuée 4 tons ta!
dignitaises de la cour pontificale, en |
te des apotres Pierre et Paul,
Sur la face ese gravee l'eftizie de Pie
revetu d’un surplis et d'une étole oy Vie
mage de Saint Ch ysos‘éme Tappelle le
honneurs rendus l’an dernier au Cblabre
docteur, a l'occasion de son quinziéme cep.
tenaure.
Aq rovers, Varste a commémoré I'gp
des actes les plus importants du régne ae
tuel: la condamnation des doctrines mode.
nistes. Le souverain pontife debout devax
la chare de Saint-Pierre, montre de
main gauche l’encyclique « Pascendi»
semble de la main droite, lancer la foude
contre l’erreur.
Aux pieds du pape, rampe une hyde
aux cent tétes qui s’etforce rageusement &
mordre le parchemin, tandis qu'elle &
chire sous ses gritles,trois livres : la Bible,
'a Tradition, la Stho!astique. Autoar ds
Saint Pére, on voit agenouilldes les cing
parties du monde.
La légende «moderismi errore damnatos
et la date du 6 septembre 1907 gravéeses
exergue, achevent d'éclaircir le sens de le
composition.
Liveuvie du cavalier Bianchi a été for
admirée et louée par Pie X quia daigad
lui exprimer sa souveraine sa:isfaction.
La presse pontiticale assure que dans cet
ouvrage le graveur de Sa Sainteté s’est sar
pas‘é lui-méme, en triomphant des diff-
cultés que présentait le sujet, et plus er
core Tobligation de grouper un si grasd
nombre de figures dans fe champ étrok
Mariage
dune méddaille. .
Ce matin a été célébré en I'Eglise Cr
thédrale le mariage de Mile Lucie Pay
QUET avec Mr Raovut Berne. Les marié
ont été conduits a lautel par Mme Ab
bert Riviére et M. Emile Peters.
Nos meilleurs voeux de bonheur aus
nouveaux époux.
Tribupval civil
Audience criminelle du 27 juillet 1908
Le Tribunal prend siége sous la prés-
dence du Doyen assisté de Messieurs L
Coutard et Thibault, substituts du com
missaire du gouvernement.
Le Tribunal sur la réquisition taite pat
Monsicur L. Coutard tendant au reave
de l’affaire des accusés Zabulon Daze,
seph Gomme, Auguste Dessalines et
mas Sidney 4 mercredi 29 du cours
afin de permetire d’aboutir 4 Porter
Prince les témoins qui résident 4 Seat
Marc et aprés avoir entendu Me De i.
au nom des accusés qui a acquiescé
dite demande. .
Le Tribunal a renvoyé |’affaire des
diis accusés A mercredi 29 du courant.
s
Audience correctionnelle .
Le Tribunal prend siége sous la poe
dence du _ Juge-Doyen Janvier, ase ©
Monsieur Thibault, substitut da conalt’
saire du gouvernement.
Jugements prononcés :
© Celui qui déclare Vernéus Cinéus
de son inscription de faux ,
1 “4
0 50; Thémistocle St-Victor 0.50 ; \ir X
5 5 Jules Samuel 2 ; Ve. Brierre Ve.
= «
dmet la dame Luméua ;
ge Celui qui a
jourp comme partie civile au procés ins- | |. fayette 5.
yen contre Alexandre Lahame. Total 315.20
Aadience civile ordintire 627 juillet .
: 1908 Port-au-Prince, le 27 Juillet 1908.
"Le Tribunal prend sige sous la Presi Le Magistrat Communal
' deuce du juge- oyen 4. t-Kome assist DE Port-au-Prm
. . bst CE
[& Monsieur A Thibault, substitutdu | 4 Monsieur Xerci:s St-Martin
»
wemissaire du gouvernement.
ent prononcé :
wi qui recoit Paul Derenoncour: op-
tau jugemcnt de défaut da dix neuf
dernier, au fond le déboute de son
&ition comme mal fondeée.
intient dans toute sa tencur le ju-
ment de défaut sus-parlé. Ordonne I'é-
fication provisoire sans caution et con-
doce le sieur Paul Derenoncourt aux
pens
; Dame-Marie.
Monsieur,
Jai ’'honneur de vous accuser réception
de votre lettre du 19 Juillet
le montant d'une souscription faite a$Da-
me-Marie en faveur des sinistrés de Port-
au-Prince.
_En vous remerciant vivement de votre
bienveillant intermédiaire, je vous prie de
transmettre aux souscripteurs de Dime-M2-
rie les sentiments de gratitude et de sym-
thie aveclesquels le Conseil Communal de
ort-au-Prince a acueilli leur beau geste
de solidarité envers les victimes de la catas-
trophe qui a plongé notre chére Capitale
dansola plus aftreuse des désolations.
Veuillez agréer, Monsieur, mes
leures salutations.
_ Huite de Coco
GARANTIE PURE
Pour toutes espcces de machincs. Haraais,
te de voiture etc, ete.
gallon et en deétail.
No 81 Rue Tiremasse 81.
ae Yanv'e de la grand’rue ( Suin
h ).
meil-
N'a - Pour une quantité de gallons Sténio VINCENT.
femissable au fur et A mesure on tratte ; es
de gré a gré. Por -au Prince, 27 juillet 1908
Le MaGistrat ComMMUNAL
De Port au-Prince
A Monseigneur Baucer, Président
_ de la Commission institu¢e pour
distribuer les secours votés par le Conseil
communal en faveur des victimes
des 5 et 6 juillet.
Monseigneur,
J'ai 'honneur de vous remettre sous ce
li, un chéquasur la maison Si\#Mmonds
rétes, d’une valeur de trois cent quinze
gourdes vingt centimes, produit d'une sous-
cription fiite 4 Dame-Marie en faveur des
sinistrés de Port au-Prince.
La commission dont vou;
dtel Bellevue.
Le mieux situé, fe plas con-
_— fartable.— Champ-de-Mars —
Cuisine renommee.— Vue sur la mer,
Dame-Marie. 'e ro Juillet rg08.
Mae; Au
gistrat Communal de la Capitale
Monsieur le Maire,
éces le Pré-
sident, voudra bien en faire la distribution
aux intéressés.
Veuillez agréez, Monseigneur, l'expre s-
sion de mes sentiments distingués.
StEnio VINCENT
Cest avec une bien doulourcuse émotion
ue la population J: Dime-Marie a appris
sinistre €pouvantable qui a frappé I’in-
éssante Capirale de notre Pavs.
Notre petite ville de Dame-Marie qui,
Mme toutes les autres ville de la Répu-
‘We,compte beaucoup de parents et amis
cette ville tant éprouvée. par mon
¢. vous offre, Monsieur le Maire, pour
Malheureuses victimes de cette catas-
€, avec ses sentiments de confrater-
Pitié, le montant de cette souserip-
hs jointe, sélevant a la somme de
cent qiudinze vourdes et
é inyl ¢ drneS, eu
ue sur la maison Simmonds fréres,
Wire. os ordre Obligez-nous. Monsieur |
moabrevee aitistant cette valeur patmi | din vement (a
"6 courant ct venill de lincendie des 'assisté au service divin 4 l’eglise anglaise.
slutations agréer nos sin-| Wans les plaines d’Abraham, une cérémo-
j nic imposante a eu lieu ; Ja messe a étd
célébrée en pein air par I’archevéque ca-
tholique de Québec en presence d’une
foule énorme.
Le duc de Norfolk était présent. Au di-
ner donné par le comt Grey, le prince a
prononceé deux discours.
Quésrc. - Poar la prem cre fois depuis
Icon arrivée 1 Québec. le prince de Galles
a donné hier aprés-midi des signes d'une
joie manifeste. C’est quand vers la fin des
Iscenes historiques les armées de Wolfe et
Ide Montcalm défilant céte 4 cde se sont
-tourndes vers lui et ont poussé trois hur-
Derniéres Dépéches
SreckoLM 26 — Le Président Falheres
sust embarqué aujourd'hui pour Reval ov
il va se rencontrer avec le Tsar.
Qvuésrc. - Le prince de Galles a eu un
Xercis St-MARTIN.
* «@
Nous pes SOUsCRIPTEURS :
Oo, Fee atin G. 20 ; Fiemin Gour-
» Fernandez 25 ; Joseph Abdo 30 ;
3 Usine Germain 20 ;
iéran 40; Willy Bosch
: -Cloud 10 ; Le Magistrat
Lind Sidoine Marthélier ro ;
Ine or 8 5 Sympreux Loiseau
Y 53 C. Lérisse ro ; Des-
’
. ; Denis L 1
v alannes 5 ; M. Forestal
ay Toa 6; Georges Ricolier 4 ;
Piard 2 - 5 rahs. airs
Aaterne a we Dag. Lindor 2 ; Pré- | _Le prince s’est leve le visage éc'alr
Melis tht? 2; Bergéus Thomas d'un large sourire et 3 silué a plusicurs
Jn-Baptiste § ; Donah Phi'an- re, rises.
trope 2; Omer Charlot 1 ; Eugéne Bras
, ‘ courant par
‘aquelle vous avez bien voulu§ m’envoyer
pendant les élections. Il leur dit qu’its
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doivent éviter de prendre part pour les
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Gentve (Suisse). — Le congreés inter-
tonal de géographie a co:nmencé ses
i? ‘aux aujourd’hu: ; !a séance d'ouver-
vure a été présidée par le Dr. Brenner,
president de la répub ique suisse.
— Quésec 27. — Le prince de Galles vi-
sita aujourd’hui le vieux village cana-
dien frangiis dz St-Joachim ; des régates
ont eu feu anjourd hii. Ov pris part
lcs canots des navires d: guerre ctrangers.
_ Revar 27. — Le prés-deat Fa'tieres ar-
riva ict cot ap és-midi ot alr. ncontrera
immédiatement avec le tsar, !1 popula-|
tion fit un accueil enthousiaste au prési-
denr.
Parts. — Rente francaise 4 95.65.
Mr Cilémenceau et ses col égues: MM le
général Picquart, Viviani, Maujan ec Ch$-
ron assistérent hier 4 Caén 4 une fete ré-
publicaine ; MM. Clémenceau, Viviani
et Chéron prononcérent des discour s.
SuEpE. — M. Falliéres regut hier le Pré-
sident du Conseil des ministres et le mi-
nistre des Affaires Etrangéres de Suede. II
assista ensuite 4 un déjeuner offert par le
Roi et la Reine de Sucde.
M. Pichon fut ensuite recu en audience
privée par le roi Gustave IV.
Le Président de la Répubique qnitta
Stockholm a 5 heures du soir se rendant
4 Reval ot il scra regu par |’Empereur de
Russie.
L’escadre russe est partie 4 la rencontre
des cuirassés trangais.
Parts. — Le concurrent allemand, dans
la course d’automobiles « New Vork-Pa-
tis » est arrivé ce soir ici. Tia é:é accla-
mé par la foule pendant qu'il traversait
les boulevards pour se rendre au point
d’arrivée. On annonce comme une chose
presque certaine qne la voiture américaine
sera déclarée vainqueur de la course d’au-
tomobiles, « New-‘'ork-Paris », les con-
currents allemands ayant contrevenu 4 cer-
taines régles de l’épreuve.
Bertin. Lecorrespondant du « Tage-
blate » 4 Constantinople dit’ avoir apris
qu’au conseil de vendredi le sultan a ex-
primé Vinten ion d’abdiquer en faveur dz
son fils favori, le prince Burhan Eddin.
La Havane. — Le gouverneur Magoon
a signé hier un décret qui appelle ’atten-
tion Jes gardes ruraux sur leurs devo'rs
Les sousignés ont I’honaeur d’avi-
ser le public et leurs clients quiils
viennent de transférer I’atelier @’é-
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