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Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 27, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxiéme Année, N. 396.

oe

—_——-

Niwa cero, SSCS 2 a2 a> SIRI (eek; Pee on

PORT-AU-PRINCKE ( Hairs

Lundi, 27 Juillet 1908



Le Watin

QUOTIDIEN



ABONNEMENTS :











DIRECTEUR: iy







LE NUMERO 10 GENTIMES







i
PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .G. 1 Clement Magloire, _~
DEPARTEMENTS) Trots Mots. . « 3.60 jj mo Sa Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaqae
| REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER rseeseee Trois Mots. . « 6. | 4), RUE ROUX, 45. Les Manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Pour tout ce qui ccmcerne ’Adminisirition du Jour... gs Lots ASSET a NWonsaur Arthe c ISTLORE, AS Rue Roux ou Bonne-Foi.

OL est notre terrain entente?

LETTRE AM. GEORGES SYLVAIN

tion ou pla'ot d'une telle désoryani-' constitution sociale, la
sation, est deo créerine catégorie en-

combrinte ds Déctassés muiu'tiplisa a
chaque génération.

Pour nous en convaincre, nos
n’aurions, Monsicur, qua j:ter les
yeux sur nous-mémes. Je n’ai pas lin-





lupart des
fonctions dévolues, dans les socié és
latines, aux pouvoirs publics ; et que
ces familles dressent les enfants a la
vie d'indépendance, en développant
en eux l’esprit d'initiative et en les
disposant a tourner cet esprit d’ini-

liative vers les entreprises privées,
adcicoles, industrielles et commercia-
es.

LII tention devous froisser, mais nous
ne sommes, vous et moi, que des
personnel parce qu’ils adhérent aux/|Déclassés ; cédant a la force des pré-
formules tout établies et, qui pour-/jugés sociaux ambian‘s, nos parents Or, si ces deux propositions sont
rai2nt s’autoriser d3 vo3 sentences|n’ont pu, en suivant le courant g4né-'tenues pour vraies, comment nier
pour disqualifier le but de notre ral et par une notion inexacte de nos que les so:iétés qui pratiquent ce gen-
campagne sociale. véritab'es intér®is, que faire de nous re de vie aient pu atteindre un degré
C'est ainai que beancoup®de gens,;deux hommes a qui le probleme daide proepérité agricole, industrielle
vous croyant sur parole, se croient/la vie deviendrait singaligrement com-:et commerciale plus avancé ome
orthodoxes en me considérant comm? p'iqué le jour ot le caprice du ha-'celui des sociétés od les profes-
un adversaire résolu de la culture in-:sard viendrait 4 no1s ¢4placer de nos , sions libérales et administratives sont
Vois écrire et répcter que je suis par-|tellectuelle francaise. | situations a iministratives. prépondérantes et od les pouvoirs
lien «croisade » contre la culture] Je seraisun fou, Monsieur, de cher-| Aussi bien, tous mes elforts tendent-: publics empictent sur la vie privée
intellectualle francaise. cher 4 détruire le culte des choses ifs 4 refaire en moi une formation si jusqu’a imposer aux parents le ge.-
Je n'ai ni intention de tirer une va-:frangaises dans un pays de langue et pleine‘d’aléis, et jespe-e en tout cas, re d'instruction 4 donner a leurs en-
nité démasurée du profit intellectuel de mocurs frangaises, qui ne pense et avec laide de Dieu, y réussir an fants et le mode suivant lequel leurs
que j'ai recueilli des travaux de la que par la France, qu ne respire que; moins pric mos enfars, Eo vous ? biens doivent étre partagés entre leurs
“lence sociale, ni celle da découra-|par elle, qui aime mieux mourir de la; Métant donné ta paine de vérificr, enfants, sans aucun égard pour la
get Alavance toute bonne volooté}méme mort qu'elle plulot que de se A li lumiére rép indus par ti science | dillérence des aptitudes particuliéres!
qui voudrait s’exercer dana celte|laisser transfuser aucune youtte de sociale sur les faits historiques, cette; Es comma c'est la science sociale
anche de connaissances ; mais je}sang nouvea: et revivitiant. . {proposition relevés sous un3 plume! yu a fixé sur ce point mes idées, ya
dois cependant dire qua étude de la] Aussi longlemps @ailleurs qu'un antoriséa: «< Contrairemint a une cru, pour pratiquer la plus élémentai-
lence sociale exiga un effort intel-!peu de culture intellectuelie sera re idée gtaéralement admis? parmi les, re des probités, devoir citer m3 au-
tual suffisant pour que je sois au-}coanu_ nécessaire dins une société, | Frangtis, ce ny soat pas les po avoirs|teurs, afin derevoler a personnealefrait
risé de troaver étrang2 la fatuité]il ne faudra pas espérer que, en Hai- pub'ics qui font [état social mais ; deses recher. hes, et vous d3 vous écrier
dont se parent quelques mauvais|ti, cette culture puisse étre autre que, cest l'état social qui créa les pou-;et aprds vous, M. le Dt Nemours Au-
Naailleurs, inaples a tout effort intel jla calture francaise. -voirs publics A son image. Si nous ‘guste : « Mais vous que citez qe des
wél sérieux, pour défendre contre} Ceci dit, et la part ainsi faite iarge avions bien compris celte védrifé scien-, noms frangais pour établir votre su-
Mi le culte, suivant eux menace, {a la fatalité historiqua qui condamne fifique élémentiir?, nous nous serions| périorité anglo-saxonne! »
choses de Vesprit ! notre mentalité A la vassalité perma-: épargné toutes nos révolutions ; » j'ai; L'éminent De N. Auguste fait mé-
fe 4 mimporte qui, —

1’est-ce | neate de la mentalité francaise, - est-. cru qu’il y avait un devoir patriotique|me quelques citations anglaises dans
Ms, Monsieur ?>— de corstituer des|fil étrange

Jespere, Monsieur, que tout ce qui
precdde aura eu pour effet de détrui-
te la mauvaise impression laissée
dens votre esprit par le caractére de
la campagne que j'ai entreprise dans
le milien‘haitien. Je recueille trop de

issance intellectuelle de l’étade
delascience sociale ;our que je ne
m>contente de sourire quind je vous

de penser et de dire que, 4 faire p4n4trer cas idé3s dans la so-|le but d’établir que quelques Anglais
Macles fermés ot le Dignus es in-}au nombre des ¢ idées » pratiquées ciété haitienne et jo m3 suis mis &/godtent fort peu leur propre état de
eat octroyé sous forme de bi'lets|en France et que ce pays s’est adjugé, | écrire la-dessus. _ choses. Ja ue vois pas trop en quoi
* Satistaction, dans des réunions pé-| pat succroit, la mission de répan re; Et tous les francophiles de criailler les avis de quel ues Américains ou

de promotion qai croient{dans le mond, ily a, pour parler aprés moi ! log eevelatrona fe ty peavent infirmer
Monopole d3 consacrer les}comme vous « 4 prendre et 4 lais-/ Tout cela, parce qua, risa qua suc [eS revela site constituée oar sociale
ats intellectuels. Cela ne m’em-|ser? » a , 1g, (ces deux chefs principauc. j'ai essayé {10' 119 Pad oie rons den, Ne. cui
era pas de penser que le culte| Car l’organisation sociale ases lois, / 44 pyiser dana I'histoira et I'état des ''°,Fenauétes du genre de celle qui

H

des choses ; ' , i de a été entreprise par le Dr N. Auguste.
8 veulent que I'excroissance lo-saxoones et - re entreprise par le 8
pes temples varourane Segue, fe calssance intellectuelle, quand sur- Poet salles doivent leur orosodelts 2 A oie oe a advenait ve tous les

/au Courant des véritables lois des or-
,Â¥anisations sociales, et subitement
_traversés, ce qui ne leur ressemble

ont}au détriment d'autres parties de l'or-| organisation en vertu da laquelle :

. Se oe 4° L’agricalture, Vindastrie, le com-
‘merce passent notab'emsnt avant les

lierg - : :

. qui pratiquent— . ;
mes Ceffot que las’ démons'rations ganisme social, soit u
le bigoterie extérieure. malaise. Dispensez-moi

de dis pas tout cela pour vous | monstration rien que par le spectacle, rofessions libSralea_ et administra- °oC'” par quelques accés de progrés
Measie » car, quelque peu suivies{de toute notre jeunesse studieuse so PP ; prématuré, bouleversaient leur état

ur
Wien . | , actions publi- tives ; ;social actuel pour couric aprés quel-
Prarie, e Os relations, » votre raant ol asa setone tibérales. —) 2° La vie privée $2 trouv. prépon- , que forme sociale idéale,—en reatrei-
Rissance de travail, entend Veni, q Et c'est sur ce pointtout ce qu? je dérante ala vie publique, et il faut)gnait, par exemple, la vie privée aa
Pemect parler ds >) entends ant|dénonce. entendre parcela: qua_ les fimiiles | profit du champ d’action des pouvoirs
““eroire dispensés de tout effort} Car le résultat d'une telle organisa: anglo-saxonnes exerceat, dans cette publics,— il n'y aurait encore aucu-







ne faillite pour la science sociale qui
n’a pas ledon de déterminer tes vo-
lontés ot qui, en tenant fa situation
sociale actuelle des Any o-Saxons
pour supérieure, a bien exposé la sé-
re etla relation des phénoménes so-
cisax qui conditionnent cette supé-
rio: ité.

Voyez vous, Monsieur, aussi lo g-
temps que nous resterons chicun a
notre place, — Li Valisse leat dit -
no:is ne nous rencontreruns jamais ;
il y a entre nous deux, un fossd, un
Obstacle, c'est la science sociale,
-i:core la science sociale, toujours
la science sociale. Pour nous reb-
contrer, vous me demandez de
tourner l'obetacie; je vous demande,
au contraire, de te fr inchir.

Couroonez votre réputation d’hom-
me cultivé en vousvouanta |’étude de
la science sociale ; elle est francaise et
aucun Faguet ne saurait vous en bL!a-
mer. Et le profit nous sera commun

Je n’aurai pas besoin de vous re-
parier de la supériorit* socia’e ang!o-
saxonoe, sous peine de précher un
converti.

Et de votre cété, vous vous épar-
gnerez de vous méme la situation pé-
nible d’écrire des phrases comme cel-
le-ci :

« Grdce aux vers d Kizer
nos commercants, nos industriels,
nos hommes d'affaires, ont chance
désormais de voir soulever le couver-
cle de plomb sous leqnel s’était abi-
mé le crédit haitien ! »

Non, Monsieur, les vers d’aucun
poé te n’ont jamais, dans aucun pays
du monde, relevé aucun crédit; ils
peuvent sans doute vaioir un peu de
gloire & ceux qui les produisent, un

u de fortune aussi, en France, quand

> que tes libratres en vo-
gue s’y intéressent et que la France
n’est pas celle de Corneille. Quant au

Vilaire, ..

Je vous demande pardon, Moasieur,
de cette longue lettre que je fe: me en
vous offrant l’assurance de mes sen-
timents les plus distingués.

Aucuste MAGLOIRE.

==3

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SQMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

DIMANCHE 26 JUILLET
Barométre 4 midi
minimum
Tem pérature{mazimom _ 35.6
moyenne diurne 27 0
Ciel wn pea nuageux le matin ; couvert

r midi.
"Brage et pleie & 4 h. du soir. ‘Apres

une forte averse d’une demi heure le tem

762, 3°/*
21.7

est resté pluvieux jusqu’a 7 h. du soir. |J
Tonal : af. a

Le baronstive est en baisse.
R. BALTENWEC K
Distribut.on de Prix
Ce matin aeu lieu la Distribution des
Prix aux éléves du Lycée National Pétion.

nifique féte scolaire dont nous pu-
bilerebs le compte-rendu détaillé. P

ei



Boite a1 Lettres
Port-au-Prince, 27 Juillet 1998.
Mon cher Directeur,

Je lis dans le dernicr numéro da . Souscriplion faite par le Conseil des
une lettre collective ot l'on reléve avec an taives d'Etat en faveur dee victimes de

Pur les Sinisiés

Secr de
lin-
peu d‘aigrear. une erreur qui s'est gli cendie des 5 et 6 Juillet courant.

di'-on, dans le résultat des examens donné
par votre journal et concernant surtout |’é- Général Now) es rerseatess 5 P. or
léve Francois Manigat, da°Lycée National. ME Marcelin reaeeees sence

Les auteurs de cette lettre tiennent beaucoup Secrétaire TEU

4 la manifestation de la vérité et tie souf- ee Finances 500

frent guére l’injustice. Je les admire et EN Laraqu 2

partage volontiers leur trés belle sagesse.

Secrét. d'Erat des



Mais que voulez-vous, mon cher Direc- |‘... ics... @ oo
teur, méme pour faire briller la vérieé, il ravaux publics: 5
faut d’abord se renseigrer. Or, cette erreur lestin, Secr. d Etat
dont il s’agit n’existe pas Votre serviteur! 3. |. Guerre. ...... < 500
a eu A examiner les dissertations des} GC.) Villehardoin
éléves de philosophie et dans son humble |; o-onte. Sre d Etat
appréciation, il a cru devoir donnerles | de VInterieur....... ‘ 500
mémes notes aux éléves T. Agnant, L. La M. T. Laleav,
hens et F. Manigat. Secréet. dEtac de

La classe de philosophie n'a pas été ins- | ([astruct. publique « 500
tituée pour créer des philosophes et des; M, Louis Borno,
fabricateurs & outrance de systémes. Son; Sre d’Etat des Re-
ambition est bien moindre; son but d’une = jarions Extérieures € 500
portée plus pratique. C’est 4 donner une! MM. Camille Ga-
discipline A l’esprit de I’éléve dans le tras) bricl.. 0... ........ € 3.00
vail et la recherche, a réveiller en loi le} M. le Député B.
gout de la méthode qa’elle vise. Severe... cece ee coos « 200

Lors donc que le Département de IIns-| Député H. Jean-
truction publique demandait aux éléves de | joseph ....... one 200
distinguer la psychologiedes autres sciences | Dieur de la Doua-
it ne leur imposait pas une course 4 tra- | ne Thomas Paret.. « 100
vers toute la psychologie, nile besoin de| Dépur¢ Th. La-
d'stinguer 4 l’infini la psychologie de la chi- | fontant .._- ee 200
mie, de la botanique, de la physique, de; Dr Gal de la Re-
l’algébre et de la trigonométrie, etc. etc. | cette, C Pressoir. « 100

Il leur demanda‘t dz séparer par des ca- Gral Montreuil
ractéres trés généraux cette science de | Guillaume... ... « 200
celles sus-mentionnées, de faire un choix; M. Sr. Julien
sérieux dans les sciences qui se rapprochent | Sanon. .......--—--« 200
be plus de ta psychologic et de developper M. Droseaint Li- ¢
le sujet sur ce plan. lavOis . .....0. ceeeee « 200

L’éléve Francois .Manigat et son coa-
disciple Agnanteont été les seuls a bien|

“seeeey-newone neq, NOUTBLES Elrangees

des considérations oiseuses sur toutes sortes
2
Derniéres Dépéches

Total G. 4700 1000 oF.



de sciences.
I's ont compris la nécessité absolue de dis-
tinguer par exemple la psychologie de la
physiologie, alors qu’en Allemagne, aux
Etats-Unis, en Angleterre et en France,
les écoles dérivées des tfavaux psycholo-
gi ues de W. Wandt, de Herbert Spencer
"Auguste Comte, d’Alfred Fouillée veu-
lent arriver a la fusion compléte de ces
deux sciences sous le nom de Psycho-bio-
logte. C'est donc pour obéir a cet esprit
de justice et d'impartialité dont se récla-
ment les auteurs de la lettre, gu’en m’ar-
rétant quelques minutes aux bureaux du
Matin, j'ai cru devoir rectifier la _ liste
qu’on vous avait remise en donnaut a I’é-
léve Frangois Manigat sa véritable note.
_Agréez, moa cher Directeur, mes salu-
tations empr







Quésec 24. - Le Palais du parlement est

y viendra assister 4 un grand bal donné en
son honneur. Au diner de gala, donné
hier soir par le gouverneur général, le prin-
ce avait 3 sa gauche l’amiral Jaureguiberry,
le chef de la mission frangaise et 4 sa droi-
te le Vice président Fairbancks, des Etats-
Unis.

C'est hier aprés-midi, avant le défilé de
la parade historique qu’a eu lieu la série
des discours officiels.

Elle a été ouverte par M. Garneau, le
Maire de Qaébec qui a prononcé son dis-
cours de bienvenue en frangais. Le prince
a repondu en frangais qu’il ferait part au
Roi de ses assurances de loyulisme.

L’amiral Jaureguiberry, le chef de la
mission francaise a ensuite prononcé un
discours qui a été suivi de celui de M.
A. Turneon, le ministre de l’agriculture
de la province de Québec, spécialement
délégué par le premier ministre M. V.
Laurier.

_ Paris. — Le comité sportif de l’Automo-
bile Club a décidé le maintien de la cour-
se du Grand Prix pour l'année 1909. Il
est probable que le circuit de Dieppe sera
abandonné pour celui de l’Anjou.

_Loxores — Dans un discours prononcé
hier 4 Washing.on, le Secrétaire de la
guerre M. Haldane a dit que pour des

Dr. j. C. Dorsarnvit.
Huile de Coco
GARANTIE PURE

Pour toutes espéces de machines. Harnais,

capotte de voiture etc, etc. |

ar gallon et en dé&ail. !

Pe cot re de la a d ¢ Sai |

u an cand’rue n

‘Nola — Pour ane quantité de gallons

fournissable au fur et 2 mesere on traite
de gré a gré.



otel Bellevue.
Le mieux sitaé, le plus con-
fortable.— Champ-de- Mars. —

Cuisine renommée.— Vue sur la mer.




brillamment illuminé. Le prinde de Galles| M. M. Clémenceau, Viviani,

raisons quill ne croyait pas .
ivilguer. la marine anplai i
cée année prochaine. Rinse serait real

La course dite de Marathon a éé
aujourd’hui par un américain: My

VienNnE.— Le marechal Osman Foal,
pacha, le nouveau commandant
du Vilayet de Monastie a éé cnlevé
des membres du parti de la jeune T,
On dit que ce ‘coup de main a ég
sans effusion de sang par Niazi b:y, le deg
des jeunes turck 4 Kesna avec le concoas
dun millier de ces derniers.

A Havane.— Les préparatifs
élections du rer Aout sont Tmaintecen
minés.

Bomsay. — Des désordres ont &¢ peeig
qués ce_matin par 20000 ouvriers tisegs
qui se “sont mis en gréve hier. Un dp
chement d’infinterie anglaise appeld sy
les lieux, s’est vu obligé de tirer sar ig
grévistes ; un deux a été tuéet siz »
tres blessés. Plusieurs policemen is a
un indigéne ont été blessé. Les
tiers se sont finalement dispersés.

Lonpres 25.— Don Carlos, duc deMp
drid et prétendant au tréne d'Bspage
dangereusement malade 4 Milan d’uge
meur de l’estomac.

TkEran 25 — Une forte canonnades
lieu & Tabriz et dans les environs, ag
personnes auraient é:é tuées oo blesses
(.a population a fait appel au Shah par lie
termédiaire des Légations.

CoprNnHAGUE 25 — On mande que ks
gouvernements danois et suédois ont cr
clu une alliance offensive et défensive.

CON>TANTINOPLE 25 — L’édit da Soke
restituant la constitution de 1876 a lent
le peuple froid. L’aspect de la ville on
jourd hui normal; aucune ifestaty
de satisfaction ne s’est produite jusge’s

Saint Nazaltre. — Le paquebot « Frances
est arrivé.

Sutpe.— Le Président de la
visita ce matin le chareau royal
holm ou le roi Gustave V lui offrit es
jeuner. M. Falliéres est entré 4 Stockhole
cet aprés-midi.

M. Chérioux, président du Conseil mex
cipal de Paris a été invité par la Municge
lité de Christiana a assister aux fates
nées en !honneur du Président de bs Be
publique. ll quittera Paris demain se =
dant dans cette ville, accompagné dell
M Joseph Ménard, Vice , :ésident de Cor
seil Municipal et Tailliart, Chef de

tariat. stot Bo
quart, Maujan, sous-secrétaire (Et 8
Ministére de J'Intérieur quitteront
demain mati. par train spécial se f

4 Caén. M. Chéron,sous-secrétaire d Ems
Ministére de la guerre partit hier som o®
la méme destination.

Maroc. — D’aprés une dépéche
de Casablanca le calme régne dans oe

Quésec 25. - Le prince de Gas!
passé aujourd’hui en revue la flote —_
nationale mouilllée dans le St-Lees®
Une salve d’artillerie tirée de
a annoncé le e de son Alvews OR
dans les rues de la ville; d'autres pr
tirées par les navires de guerre ne
au moment ou il s’embarquait bes
loupe 4 vapeur a bord de laquelle
passer la revue.

Bombay 25.—— De nouveacx fee
ont nécessité aujourd'hui | ‘ee
des troupes. La décisioa des :
faire tirer sur les émeutiers semble
produit un eftet salataire, caf ls |
s’est de beaucoup améliorte ce som.

Paris 25.— La proclarnaie sont
sement dune constitatic’

une excellence impressio®- 4

roduit
Bourse toutes les valeurs

é,
MEAL 25.— Une dépiche do comm






Lokal Anzeiger » 4 Téhéran dit

du «
‘en rai vaises nouvelles re-
en raison des mau
v de Tabriz, le chah a donné l’ord-e

une batterie de montagne ¢t
nts d’infanterie dans cette ville.
Piutres renforts seront envoyés plus tard;
pates les troupes seront placées sous le
commandement de Maire-Es-Sultanch. On
rie que les troupes du chah sont 4
de munitions ; un autre camp re-
weaché a été établi au nord de Téhéran
poor protéger la ville contre les insurgés
gee on dit marcher dans cette direction.
BerxE 25. Ona perdu tout espoir de
getrouver les corps des ouvriers ttaliens
gi ont peri hier dans le tunnel du Loets-
1g. bn adécouvert que le lit souter-
io: la riviere Kander se trouve sur une
fistance de 200 pieds directement au des-
sus de la voute du tunnel et que cest l’ex-
tosion de deux dépds de dynamite qui a
tt cavsé du désastre.
sax JUay ( Puerco Rico ) a5 = Porto
Rico acélébré aujourd hai le deuxiéme an-
niaersaire du débarquement des troupes
sméricaines 1 Guanica. Le gouverneur Post
a les avtorités insulaires ont pris une part
iminente aux féres ; une revue et un ban-
guet ont eu lieu 4 Ponce.
Lapaz BoLIvi: 25 — M. Fernando Gua-
challa, nouvcau président de la répub'iyue
de Bolivie et ancien ministre dz cet e répu-
blique 4 Washington est mort subitement
hier soir. Le défunt qui avait été clu le 4
mai devait entrer en fonctions le 24 aout.
On ne croit pas que la mort de M. Gua-|
challa soit cause de dé .ordres.

Eee

(ssociation Agricole

DU CENTENAIRE
DE

l'Arrondissement

envoyer

dcax régime

de Léogane

Stance du rer Dimanche de juin 1908
Aprés la constatation de la miajorité pat

lappel nomimal des membres tant urbains | nuscu

que ruraux, le président a ouvert la pré-
sente séance.

Oa procéde 4 la sanction du procés- ver-

de la derniére séance, co:nm: de cou-;
tome,

On s'est longuement étendu sur la dis-
parition subite et fatale du membre actif
Daverme Gédéon que le sort, dans ua mo-
ment de brutale réalisation a pré maturé-
went enlevé 4 l'atfection de ses sembla-

-Comme signe de condoléances et du
regret vraiment sincére de |association ¢t
tes I'impulsion de divers membres le pre:

ta proposé de lever la séance 4 *ex-
Wotdinaire et en signe de deuil, pour
présenter Ala famille du regretté des

de condo!éances. —

Aa moment de mettre la proposition aux
War, le membre Labissiére a réclamé la pa-

pour proposer la modification | sui-
ame ; il s'exprime ainsi qu'il suit : « Mes-
wee ne peat planer aucune doute
~ ¥sincérité des regrets que l’associa-
attache ala brutalité de la disparition |
tee ener Daverne Gédéon ; mai je pat- |
de ea ieee de l'association quia per |
wiun membre actif, en un mot un
tetliren z4lé et regrette en lui tout pat- |
© ton; ent lami qui m’a toujours rou-
i sympathie constante | affec-
mb plas cordiale, » one
é& t, jepense que c'est une erreur
ee séance a l’extraordinaire en ce
Waoes rani > Yappelez vous que nous
‘Ww tava Qissons qu'une fois pat mois
Tans ailler an bien-étre commana. Da-'
ee rt pour l’inconnu ne nous ap-,
Plas, c'est en vain que nous vou-



‘jets indispensables que réclame la

ser le publi

—-

lons tout abandonner aujonrd’hni pour!
rlcurer ce départ Regrettons le et fais us

notre devoir.— Je vous propose dure de

ne point lever la séance avant que vous

nayez entendu le rapport des membr » ru-

raux sur les plant.a'ions, apporter certaines |
reprimandes aux n‘g'igences, s'il y en a et!
aprés cela, ce qui, du reste, constitue le gros |
de la besogne. nous léverons la séance ct)
nous irons tous en corps réuni présen- ,
ter nos condoléances a la famille Daverne |
Gédéon ; je pense qu’ainsi nous aurons |
mieux fait. » Aprés plusieurs observations |
les deux propositions mises aux voix, celle

du membre Labisssére est votée a l’u-

nanimité.

On procéde au rapport oral ; to3t mar-
che passablement bien dans les plantations.
En général la récolte ne sera guére abon-
dante, les terrains chauds en certains en-
droits devant primer les terrains froids et
cela étant en quantité restreinte. Les cul-
tures de vivres alimentaires sont tres flo-
rissantes, et la récolte de ce cdté dépassera
les prévisions.

Aprés plusieurs autres observations de

eu d’importance touchant les plantations,
e vol, etle vagabondage que l’associa-
tion prie de réprimer, la séince est levée
et les membres en un seul corps se ren-
dent chi z laVve Daverne Gédéon a laquelle
le Prés-dent doit préscnter les condoléances
de l’associttion.

A. BExépicr, M Payen. Justin SERAPHIN, |
B. Atrrep, M. M. Lasis:1ére, T. Locuarn, |
L. Heutetou, N. Inocest, D Co tinet,
Jotius Joricoeur, M. DavuTRUcHE.





A de Mattes ef C'.

Toutes les élégances rares. discré-
tes, bruyantes, des parfums* un Char-

me subtil et délicat, - Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,

— des bijoux ov s’enorguellit la
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reilles qui s’étonnent de leurs formes
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‘roche, Benoit Michand, Mourlon Hyp-:

polite, Adam Loisean, Flie Fi's-Aimé,
Armand fils. Gadet Lafond, Em. Sal-

gado, Christian Myrtil, Etienne Dorvil, ,

éon Fontaine, Ls. S. Salomon, Ed-
gard Daguerre, Clément Thrazibule,
Léonce Cyrille, Francois St Sumé
Duval Duvailier, Nestor Michel, Pau
léus Paul, Chs. Innocent, Félix Etien-
ne, pompiers. .

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LETTRE AM. GEORGES SYLVAIN

tion ou pla'ot d'une telle désoryani-' constitution sociale, la
sation, est deo créerine catégorie en-

combrinte ds Déctassés muiu'tiplisa a
chaque génération.

Pour nous en convaincre, nos
n’aurions, Monsicur, qua j:ter les
yeux sur nous-mémes. Je n’ai pas lin-





lupart des
fonctions dévolues, dans les socié és
latines, aux pouvoirs publics ; et que
ces familles dressent les enfants a la
vie d'indépendance, en développant
en eux l’esprit d'initiative et en les
disposant a tourner cet esprit d’ini-

liative vers les entreprises privées,
adcicoles, industrielles et commercia-
es.

LII tention devous froisser, mais nous
ne sommes, vous et moi, que des
personnel parce qu’ils adhérent aux/|Déclassés ; cédant a la force des pré-
formules tout établies et, qui pour-/jugés sociaux ambian‘s, nos parents Or, si ces deux propositions sont
rai2nt s’autoriser d3 vo3 sentences|n’ont pu, en suivant le courant g4né-'tenues pour vraies, comment nier
pour disqualifier le but de notre ral et par une notion inexacte de nos que les so:iétés qui pratiquent ce gen-
campagne sociale. véritab'es intér®is, que faire de nous re de vie aient pu atteindre un degré
C'est ainai que beancoup®de gens,;deux hommes a qui le probleme daide proepérité agricole, industrielle
vous croyant sur parole, se croient/la vie deviendrait singaligrement com-:et commerciale plus avancé ome
orthodoxes en me considérant comm? p'iqué le jour ot le caprice du ha-'celui des sociétés od les profes-
un adversaire résolu de la culture in-:sard viendrait 4 no1s ¢4placer de nos , sions libérales et administratives sont
Vois écrire et répcter que je suis par-|tellectuelle francaise. | situations a iministratives. prépondérantes et od les pouvoirs
lien «croisade » contre la culture] Je seraisun fou, Monsieur, de cher-| Aussi bien, tous mes elforts tendent-: publics empictent sur la vie privée
intellectualle francaise. cher 4 détruire le culte des choses ifs 4 refaire en moi une formation si jusqu’a imposer aux parents le ge.-
Je n'ai ni intention de tirer une va-:frangaises dans un pays de langue et pleine‘d’aléis, et jespe-e en tout cas, re d'instruction 4 donner a leurs en-
nité démasurée du profit intellectuel de mocurs frangaises, qui ne pense et avec laide de Dieu, y réussir an fants et le mode suivant lequel leurs
que j'ai recueilli des travaux de la que par la France, qu ne respire que; moins pric mos enfars, Eo vous ? biens doivent étre partagés entre leurs
“lence sociale, ni celle da découra-|par elle, qui aime mieux mourir de la; Métant donné ta paine de vérificr, enfants, sans aucun égard pour la
get Alavance toute bonne volooté}méme mort qu'elle plulot que de se A li lumiére rép indus par ti science | dillérence des aptitudes particuliéres!
qui voudrait s’exercer dana celte|laisser transfuser aucune youtte de sociale sur les faits historiques, cette; Es comma c'est la science sociale
anche de connaissances ; mais je}sang nouvea: et revivitiant. . {proposition relevés sous un3 plume! yu a fixé sur ce point mes idées, ya
dois cependant dire qua étude de la] Aussi longlemps @ailleurs qu'un antoriséa: «< Contrairemint a une cru, pour pratiquer la plus élémentai-
lence sociale exiga un effort intel-!peu de culture intellectuelie sera re idée gtaéralement admis? parmi les, re des probités, devoir citer m3 au-
tual suffisant pour que je sois au-}coanu_ nécessaire dins une société, | Frangtis, ce ny soat pas les po avoirs|teurs, afin derevoler a personnealefrait
risé de troaver étrang2 la fatuité]il ne faudra pas espérer que, en Hai- pub'ics qui font [état social mais ; deses recher. hes, et vous d3 vous écrier
dont se parent quelques mauvais|ti, cette culture puisse étre autre que, cest l'état social qui créa les pou-;et aprds vous, M. le Dt Nemours Au-
Naailleurs, inaples a tout effort intel jla calture francaise. -voirs publics A son image. Si nous ‘guste : « Mais vous que citez qe des
wél sérieux, pour défendre contre} Ceci dit, et la part ainsi faite iarge avions bien compris celte védrifé scien-, noms frangais pour établir votre su-
Mi le culte, suivant eux menace, {a la fatalité historiqua qui condamne fifique élémentiir?, nous nous serions| périorité anglo-saxonne! »
choses de Vesprit ! notre mentalité A la vassalité perma-: épargné toutes nos révolutions ; » j'ai; L'éminent De N. Auguste fait mé-
fe 4 mimporte qui, —

1’est-ce | neate de la mentalité francaise, - est-. cru qu’il y avait un devoir patriotique|me quelques citations anglaises dans
Ms, Monsieur ?>— de corstituer des|fil étrange

Jespere, Monsieur, que tout ce qui
precdde aura eu pour effet de détrui-
te la mauvaise impression laissée
dens votre esprit par le caractére de
la campagne que j'ai entreprise dans
le milien‘haitien. Je recueille trop de

issance intellectuelle de l’étade
delascience sociale ;our que je ne
m>contente de sourire quind je vous

de penser et de dire que, 4 faire p4n4trer cas idé3s dans la so-|le but d’établir que quelques Anglais
Macles fermés ot le Dignus es in-}au nombre des ¢ idées » pratiquées ciété haitienne et jo m3 suis mis &/godtent fort peu leur propre état de
eat octroyé sous forme de bi'lets|en France et que ce pays s’est adjugé, | écrire la-dessus. _ choses. Ja ue vois pas trop en quoi
* Satistaction, dans des réunions pé-| pat succroit, la mission de répan re; Et tous les francophiles de criailler les avis de quel ues Américains ou

de promotion qai croient{dans le mond, ily a, pour parler aprés moi ! log eevelatrona fe ty peavent infirmer
Monopole d3 consacrer les}comme vous « 4 prendre et 4 lais-/ Tout cela, parce qua, risa qua suc [eS revela site constituée oar sociale
ats intellectuels. Cela ne m’em-|ser? » a , 1g, (ces deux chefs principauc. j'ai essayé {10' 119 Pad oie rons den, Ne. cui
era pas de penser que le culte| Car l’organisation sociale ases lois, / 44 pyiser dana I'histoira et I'état des ''°,Fenauétes du genre de celle qui

H

des choses ; ' , i de a été entreprise par le Dr N. Auguste.
8 veulent que I'excroissance lo-saxoones et - re entreprise par le 8
pes temples varourane Segue, fe calssance intellectuelle, quand sur- Poet salles doivent leur orosodelts 2 A oie oe a advenait ve tous les

/au Courant des véritables lois des or-
,Â¥anisations sociales, et subitement
_traversés, ce qui ne leur ressemble

ont}au détriment d'autres parties de l'or-| organisation en vertu da laquelle :

. Se oe 4° L’agricalture, Vindastrie, le com-
‘merce passent notab'emsnt avant les

lierg - : :

. qui pratiquent— . ;
mes Ceffot que las’ démons'rations ganisme social, soit u
le bigoterie extérieure. malaise. Dispensez-moi

de dis pas tout cela pour vous | monstration rien que par le spectacle, rofessions libSralea_ et administra- °oC'” par quelques accés de progrés
Measie » car, quelque peu suivies{de toute notre jeunesse studieuse so PP ; prématuré, bouleversaient leur état

ur
Wien . | , actions publi- tives ; ;social actuel pour couric aprés quel-
Prarie, e Os relations, » votre raant ol asa setone tibérales. —) 2° La vie privée $2 trouv. prépon- , que forme sociale idéale,—en reatrei-
Rissance de travail, entend Veni, q Et c'est sur ce pointtout ce qu? je dérante ala vie publique, et il faut)gnait, par exemple, la vie privée aa
Pemect parler ds >) entends ant|dénonce. entendre parcela: qua_ les fimiiles | profit du champ d’action des pouvoirs
““eroire dispensés de tout effort} Car le résultat d'une telle organisa: anglo-saxonnes exerceat, dans cette publics,— il n'y aurait encore aucu-




ne faillite pour la science sociale qui
n’a pas ledon de déterminer tes vo-
lontés ot qui, en tenant fa situation
sociale actuelle des Any o-Saxons
pour supérieure, a bien exposé la sé-
re etla relation des phénoménes so-
cisax qui conditionnent cette supé-
rio: ité.

Voyez vous, Monsieur, aussi lo g-
temps que nous resterons chicun a
notre place, — Li Valisse leat dit -
no:is ne nous rencontreruns jamais ;
il y a entre nous deux, un fossd, un
Obstacle, c'est la science sociale,
-i:core la science sociale, toujours
la science sociale. Pour nous reb-
contrer, vous me demandez de
tourner l'obetacie; je vous demande,
au contraire, de te fr inchir.

Couroonez votre réputation d’hom-
me cultivé en vousvouanta |’étude de
la science sociale ; elle est francaise et
aucun Faguet ne saurait vous en bL!a-
mer. Et le profit nous sera commun

Je n’aurai pas besoin de vous re-
parier de la supériorit* socia’e ang!o-
saxonoe, sous peine de précher un
converti.

Et de votre cété, vous vous épar-
gnerez de vous méme la situation pé-
nible d’écrire des phrases comme cel-
le-ci :

« Grdce aux vers d Kizer
nos commercants, nos industriels,
nos hommes d'affaires, ont chance
désormais de voir soulever le couver-
cle de plomb sous leqnel s’était abi-
mé le crédit haitien ! »

Non, Monsieur, les vers d’aucun
poé te n’ont jamais, dans aucun pays
du monde, relevé aucun crédit; ils
peuvent sans doute vaioir un peu de
gloire & ceux qui les produisent, un

u de fortune aussi, en France, quand

> que tes libratres en vo-
gue s’y intéressent et que la France
n’est pas celle de Corneille. Quant au

Vilaire, ..

Je vous demande pardon, Moasieur,
de cette longue lettre que je fe: me en
vous offrant l’assurance de mes sen-
timents les plus distingués.

Aucuste MAGLOIRE.

==3

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SQMINAIRE COLLEGE S -MARTIAL

DIMANCHE 26 JUILLET
Barométre 4 midi
minimum
Tem pérature{mazimom _ 35.6
moyenne diurne 27 0
Ciel wn pea nuageux le matin ; couvert

r midi.
"Brage et pleie & 4 h. du soir. ‘Apres

une forte averse d’une demi heure le tem

762, 3°/*
21.7

est resté pluvieux jusqu’a 7 h. du soir. |J
Tonal : af. a

Le baronstive est en baisse.
R. BALTENWEC K
Distribut.on de Prix
Ce matin aeu lieu la Distribution des
Prix aux éléves du Lycée National Pétion.

nifique féte scolaire dont nous pu-
bilerebs le compte-rendu détaillé. P

ei



Boite a1 Lettres
Port-au-Prince, 27 Juillet 1998.
Mon cher Directeur,

Je lis dans le dernicr numéro da . Souscriplion faite par le Conseil des
une lettre collective ot l'on reléve avec an taives d'Etat en faveur dee victimes de

Pur les Sinisiés

Secr de
lin-
peu d‘aigrear. une erreur qui s'est gli cendie des 5 et 6 Juillet courant.

di'-on, dans le résultat des examens donné
par votre journal et concernant surtout |’é- Général Now) es rerseatess 5 P. or
léve Francois Manigat, da°Lycée National. ME Marcelin reaeeees sence

Les auteurs de cette lettre tiennent beaucoup Secrétaire TEU

4 la manifestation de la vérité et tie souf- ee Finances 500

frent guére l’injustice. Je les admire et EN Laraqu 2

partage volontiers leur trés belle sagesse.

Secrét. d'Erat des



Mais que voulez-vous, mon cher Direc- |‘... ics... @ oo
teur, méme pour faire briller la vérieé, il ravaux publics: 5
faut d’abord se renseigrer. Or, cette erreur lestin, Secr. d Etat
dont il s’agit n’existe pas Votre serviteur! 3. |. Guerre. ...... < 500
a eu A examiner les dissertations des} GC.) Villehardoin
éléves de philosophie et dans son humble |; o-onte. Sre d Etat
appréciation, il a cru devoir donnerles | de VInterieur....... ‘ 500
mémes notes aux éléves T. Agnant, L. La M. T. Laleav,
hens et F. Manigat. Secréet. dEtac de

La classe de philosophie n'a pas été ins- | ([astruct. publique « 500
tituée pour créer des philosophes et des; M, Louis Borno,
fabricateurs & outrance de systémes. Son; Sre d’Etat des Re-
ambition est bien moindre; son but d’une = jarions Extérieures € 500
portée plus pratique. C’est 4 donner une! MM. Camille Ga-
discipline A l’esprit de I’éléve dans le tras) bricl.. 0... ........ € 3.00
vail et la recherche, a réveiller en loi le} M. le Député B.
gout de la méthode qa’elle vise. Severe... cece ee coos « 200

Lors donc que le Département de IIns-| Député H. Jean-
truction publique demandait aux éléves de | joseph ....... one 200
distinguer la psychologiedes autres sciences | Dieur de la Doua-
it ne leur imposait pas une course 4 tra- | ne Thomas Paret.. « 100
vers toute la psychologie, nile besoin de| Dépur¢ Th. La-
d'stinguer 4 l’infini la psychologie de la chi- | fontant .._- ee 200
mie, de la botanique, de la physique, de; Dr Gal de la Re-
l’algébre et de la trigonométrie, etc. etc. | cette, C Pressoir. « 100

Il leur demanda‘t dz séparer par des ca- Gral Montreuil
ractéres trés généraux cette science de | Guillaume... ... « 200
celles sus-mentionnées, de faire un choix; M. Sr. Julien
sérieux dans les sciences qui se rapprochent | Sanon. .......--—--« 200
be plus de ta psychologic et de developper M. Droseaint Li- ¢
le sujet sur ce plan. lavOis . .....0. ceeeee « 200

L’éléve Francois .Manigat et son coa-
disciple Agnanteont été les seuls a bien|

“seeeey-newone neq, NOUTBLES Elrangees

des considérations oiseuses sur toutes sortes
2
Derniéres Dépéches

Total G. 4700 1000 oF.



de sciences.
I's ont compris la nécessité absolue de dis-
tinguer par exemple la psychologie de la
physiologie, alors qu’en Allemagne, aux
Etats-Unis, en Angleterre et en France,
les écoles dérivées des tfavaux psycholo-
gi ues de W. Wandt, de Herbert Spencer
"Auguste Comte, d’Alfred Fouillée veu-
lent arriver a la fusion compléte de ces
deux sciences sous le nom de Psycho-bio-
logte. C'est donc pour obéir a cet esprit
de justice et d'impartialité dont se récla-
ment les auteurs de la lettre, gu’en m’ar-
rétant quelques minutes aux bureaux du
Matin, j'ai cru devoir rectifier la _ liste
qu’on vous avait remise en donnaut a I’é-
léve Frangois Manigat sa véritable note.
_Agréez, moa cher Directeur, mes salu-
tations empr







Quésec 24. - Le Palais du parlement est

y viendra assister 4 un grand bal donné en
son honneur. Au diner de gala, donné
hier soir par le gouverneur général, le prin-
ce avait 3 sa gauche l’amiral Jaureguiberry,
le chef de la mission frangaise et 4 sa droi-
te le Vice président Fairbancks, des Etats-
Unis.

C'est hier aprés-midi, avant le défilé de
la parade historique qu’a eu lieu la série
des discours officiels.

Elle a été ouverte par M. Garneau, le
Maire de Qaébec qui a prononcé son dis-
cours de bienvenue en frangais. Le prince
a repondu en frangais qu’il ferait part au
Roi de ses assurances de loyulisme.

L’amiral Jaureguiberry, le chef de la
mission francaise a ensuite prononcé un
discours qui a été suivi de celui de M.
A. Turneon, le ministre de l’agriculture
de la province de Québec, spécialement
délégué par le premier ministre M. V.
Laurier.

_ Paris. — Le comité sportif de l’Automo-
bile Club a décidé le maintien de la cour-
se du Grand Prix pour l'année 1909. Il
est probable que le circuit de Dieppe sera
abandonné pour celui de l’Anjou.

_Loxores — Dans un discours prononcé
hier 4 Washing.on, le Secrétaire de la
guerre M. Haldane a dit que pour des

Dr. j. C. Dorsarnvit.
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brillamment illuminé. Le prinde de Galles| M. M. Clémenceau, Viviani,

raisons quill ne croyait pas .
ivilguer. la marine anplai i
cée année prochaine. Rinse serait real

La course dite de Marathon a éé
aujourd’hui par un américain: My

VienNnE.— Le marechal Osman Foal,
pacha, le nouveau commandant
du Vilayet de Monastie a éé cnlevé
des membres du parti de la jeune T,
On dit que ce ‘coup de main a ég
sans effusion de sang par Niazi b:y, le deg
des jeunes turck 4 Kesna avec le concoas
dun millier de ces derniers.

A Havane.— Les préparatifs
élections du rer Aout sont Tmaintecen
minés.

Bomsay. — Des désordres ont &¢ peeig
qués ce_matin par 20000 ouvriers tisegs
qui se “sont mis en gréve hier. Un dp
chement d’infinterie anglaise appeld sy
les lieux, s’est vu obligé de tirer sar ig
grévistes ; un deux a été tuéet siz »
tres blessés. Plusieurs policemen is a
un indigéne ont été blessé. Les
tiers se sont finalement dispersés.

Lonpres 25.— Don Carlos, duc deMp
drid et prétendant au tréne d'Bspage
dangereusement malade 4 Milan d’uge
meur de l’estomac.

TkEran 25 — Une forte canonnades
lieu & Tabriz et dans les environs, ag
personnes auraient é:é tuées oo blesses
(.a population a fait appel au Shah par lie
termédiaire des Légations.

CoprNnHAGUE 25 — On mande que ks
gouvernements danois et suédois ont cr
clu une alliance offensive et défensive.

CON>TANTINOPLE 25 — L’édit da Soke
restituant la constitution de 1876 a lent
le peuple froid. L’aspect de la ville on
jourd hui normal; aucune ifestaty
de satisfaction ne s’est produite jusge’s

Saint Nazaltre. — Le paquebot « Frances
est arrivé.

Sutpe.— Le Président de la
visita ce matin le chareau royal
holm ou le roi Gustave V lui offrit es
jeuner. M. Falliéres est entré 4 Stockhole
cet aprés-midi.

M. Chérioux, président du Conseil mex
cipal de Paris a été invité par la Municge
lité de Christiana a assister aux fates
nées en !honneur du Président de bs Be
publique. ll quittera Paris demain se =
dant dans cette ville, accompagné dell
M Joseph Ménard, Vice , :ésident de Cor
seil Municipal et Tailliart, Chef de

tariat. stot Bo
quart, Maujan, sous-secrétaire (Et 8
Ministére de J'Intérieur quitteront
demain mati. par train spécial se f

4 Caén. M. Chéron,sous-secrétaire d Ems
Ministére de la guerre partit hier som o®
la méme destination.

Maroc. — D’aprés une dépéche
de Casablanca le calme régne dans oe

Quésec 25. - Le prince de Gas!
passé aujourd’hui en revue la flote —_
nationale mouilllée dans le St-Lees®
Une salve d’artillerie tirée de
a annoncé le e de son Alvews OR
dans les rues de la ville; d'autres pr
tirées par les navires de guerre ne
au moment ou il s’embarquait bes
loupe 4 vapeur a bord de laquelle
passer la revue.

Bombay 25.—— De nouveacx fee
ont nécessité aujourd'hui | ‘ee
des troupes. La décisioa des :
faire tirer sur les émeutiers semble
produit un eftet salataire, caf ls |
s’est de beaucoup améliorte ce som.

Paris 25.— La proclarnaie sont
sement dune constitatic’

une excellence impressio®- 4

roduit
Bourse toutes les valeurs

é,
MEAL 25.— Une dépiche do comm



Lokal Anzeiger » 4 Téhéran dit

du «
‘en rai vaises nouvelles re-
en raison des mau
v de Tabriz, le chah a donné l’ord-e

une batterie de montagne ¢t
nts d’infanterie dans cette ville.
Piutres renforts seront envoyés plus tard;
pates les troupes seront placées sous le
commandement de Maire-Es-Sultanch. On
rie que les troupes du chah sont 4
de munitions ; un autre camp re-
weaché a été établi au nord de Téhéran
poor protéger la ville contre les insurgés
gee on dit marcher dans cette direction.
BerxE 25. Ona perdu tout espoir de
getrouver les corps des ouvriers ttaliens
gi ont peri hier dans le tunnel du Loets-
1g. bn adécouvert que le lit souter-
io: la riviere Kander se trouve sur une
fistance de 200 pieds directement au des-
sus de la voute du tunnel et que cest l’ex-
tosion de deux dépds de dynamite qui a
tt cavsé du désastre.
sax JUay ( Puerco Rico ) a5 = Porto
Rico acélébré aujourd hai le deuxiéme an-
niaersaire du débarquement des troupes
sméricaines 1 Guanica. Le gouverneur Post
a les avtorités insulaires ont pris une part
iminente aux féres ; une revue et un ban-
guet ont eu lieu 4 Ponce.
Lapaz BoLIvi: 25 — M. Fernando Gua-
challa, nouvcau président de la répub'iyue
de Bolivie et ancien ministre dz cet e répu-
blique 4 Washington est mort subitement
hier soir. Le défunt qui avait été clu le 4
mai devait entrer en fonctions le 24 aout.
On ne croit pas que la mort de M. Gua-|
challa soit cause de dé .ordres.

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DU CENTENAIRE
DE

l'Arrondissement

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dcax régime

de Léogane

Stance du rer Dimanche de juin 1908
Aprés la constatation de la miajorité pat

lappel nomimal des membres tant urbains | nuscu

que ruraux, le président a ouvert la pré-
sente séance.

Oa procéde 4 la sanction du procés- ver-

de la derniére séance, co:nm: de cou-;
tome,

On s'est longuement étendu sur la dis-
parition subite et fatale du membre actif
Daverme Gédéon que le sort, dans ua mo-
ment de brutale réalisation a pré maturé-
went enlevé 4 l'atfection de ses sembla-

-Comme signe de condoléances et du
regret vraiment sincére de |association ¢t
tes I'impulsion de divers membres le pre:

ta proposé de lever la séance 4 *ex-
Wotdinaire et en signe de deuil, pour
présenter Ala famille du regretté des

de condo!éances. —

Aa moment de mettre la proposition aux
War, le membre Labissiére a réclamé la pa-

pour proposer la modification | sui-
ame ; il s'exprime ainsi qu'il suit : « Mes-
wee ne peat planer aucune doute
~ ¥sincérité des regrets que l’associa-
attache ala brutalité de la disparition |
tee ener Daverne Gédéon ; mai je pat- |
de ea ieee de l'association quia per |
wiun membre actif, en un mot un
tetliren z4lé et regrette en lui tout pat- |
© ton; ent lami qui m’a toujours rou-
i sympathie constante | affec-
mb plas cordiale, » one
é& t, jepense que c'est une erreur
ee séance a l’extraordinaire en ce
Waoes rani > Yappelez vous que nous
‘Ww tava Qissons qu'une fois pat mois
Tans ailler an bien-étre commana. Da-'
ee rt pour l’inconnu ne nous ap-,
Plas, c'est en vain que nous vou-



‘jets indispensables que réclame la

ser le publi

—-

lons tout abandonner aujonrd’hni pour!
rlcurer ce départ Regrettons le et fais us

notre devoir.— Je vous propose dure de

ne point lever la séance avant que vous

nayez entendu le rapport des membr » ru-

raux sur les plant.a'ions, apporter certaines |
reprimandes aux n‘g'igences, s'il y en a et!
aprés cela, ce qui, du reste, constitue le gros |
de la besogne. nous léverons la séance ct)
nous irons tous en corps réuni présen- ,
ter nos condoléances a la famille Daverne |
Gédéon ; je pense qu’ainsi nous aurons |
mieux fait. » Aprés plusieurs observations |
les deux propositions mises aux voix, celle

du membre Labisssére est votée a l’u-

nanimité.

On procéde au rapport oral ; to3t mar-
che passablement bien dans les plantations.
En général la récolte ne sera guére abon-
dante, les terrains chauds en certains en-
droits devant primer les terrains froids et
cela étant en quantité restreinte. Les cul-
tures de vivres alimentaires sont tres flo-
rissantes, et la récolte de ce cdté dépassera
les prévisions.

Aprés plusieurs autres observations de

eu d’importance touchant les plantations,
e vol, etle vagabondage que l’associa-
tion prie de réprimer, la séince est levée
et les membres en un seul corps se ren-
dent chi z laVve Daverne Gédéon a laquelle
le Prés-dent doit préscnter les condoléances
de l’associttion.

A. BExépicr, M Payen. Justin SERAPHIN, |
B. Atrrep, M. M. Lasis:1ére, T. Locuarn, |
L. Heutetou, N. Inocest, D Co tinet,
Jotius Joricoeur, M. DavuTRUcHE.





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tes, bruyantes, des parfums* un Char-

me subtil et délicat, - Son Sou-
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pierre éclatante et hautaine, de mi-
les objets d’art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variéez, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines massives, des Cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison

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qui est située aujourd’hui 4 J’Ancien
Hotel Central restauré et embelli. —
Ges italiens ont garié la nostalgie
de toutes les fantaisies d’art admi-
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tes ces frivolités attrayantes, les ob-

ie, ils ont chez eux un assortiment
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Laroche, Justin Bernard. Lahens La-

‘roche, Benoit Michand, Mourlon Hyp-:

polite, Adam Loisean, Flie Fi's-Aimé,
Armand fils. Gadet Lafond, Em. Sal-

gado, Christian Myrtil, Etienne Dorvil, ,

éon Fontaine, Ls. S. Salomon, Ed-
gard Daguerre, Clément Thrazibule,
Léonce Cyrille, Francois St Sumé
Duval Duvailier, Nestor Michel, Pau
léus Paul, Chs. Innocent, Félix Etien-
ne, pompiers. .

Port au-Prince, 25 Juill-t 1908,

Le Commandant,

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