|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00384
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 23, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS) Trots Mois.
Trois Mois. .
Pour tou
peuxieme Année, N. 393.
tce qui concerne Administration
La Ligne de Navigation Haltignne
C
PORT-AU-PRINCE ( Hair )
Matin
QUOTIDIEN
DImEcCTEUR ;
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60
REDACTION-ADMINISTRATION
« 6. 45» RUE ROUX, 45.
du Journa
ET LA PRODUCTION NATIONALE
V
Maintenant que nous connaissons
lsraisons pour lesquelles la produc-
tion nationale hai ienne n’est pas ce
qvelle fut sous la colonisation fran-
guise, nous pouvons a peu prés démé-
le ce qu'il nous faudrait faire pour
vii refleuric 'ancienne splendeur de
Saint Domingue.
Nous avons dit que le premier des
éléments de cotte prospérité consis-
lait dans le but de l’exploitation colo-
niale, qui était de s’enrichir & Saint-
ogue pou- s’en aller a bref délai
daos la mére-patrie.
Or, le but des pauvres héres qui dé-
lennent actuellement le sol national
eqai constituent exclusivement nos,
pPpalations rurales, n’est certes pas
Senrichir : le mode d’existence de
NOs paysans est exactement ce qu’il
t au moment de I’Indépendance
telionale. On peut presque dire que
toed: le paysan d’aucune partie du
time 6, est allé au-dela d'une certaine
bi ace ; la richesse proprement dite
eet interdite.
wane’ cet état de choses est jus-
" un certain point profitable au
Yean ; car l’un des effets de la ri-
cme est d’introduire dans une so-
TL @ luxe et l’esprit de nouveauté
» &8seZ souvent et quand ces élé-
Renis yanduent de régulateur, pro-
mere instabilité et la désorganisa-
Mais ce qui est vrai i
rai du paysan, qui
ence une classe sociale i iférieure
teers’? vue des cultures intellec-
tee de du développement moral,
ens €\re quand il s’agit des élé6-
la ber eure d’une société
wean de toute classa supérieure
eG Ver précisément 4 la riches-
; ce désir est accompagné d’un
Wins ppement moral 'suffisant, - ce
mee Ppoze dans tout élément di-
7 *Xercer la fonction dirigeante, —
Sees eer ss
et d’ nisat
© Viens de signaler. organisaâ€
Il faudrait donc, pour commencer
l'ceuvre de notre relévement agricole,
que les éléments supérieurs de notre
sociéré se décidaszent, comme les co-
lons, a aller exercer personnellement,
au milieu ‘méme des campagnes, l'art
de ta cultrre et les industries qui s’y
rattachent, et cela dans le but de s’en-
richir.
Voila, en premier lieu, comment il
faut reprendre I’ccavre coloniale inter- |
rompue: en allant nous-mémes « CO-
loniser » (1) nos terres, dans la pen-
sée de trouver la richesse dans le tra-
vail et les industries agricoles.
Voici, rar contregen quoi il faut
sur ce sujet rectifier l’uruvre coloniale:
il faut réaliser cette richesse dans
toutes les conditions de stabilité dési-
rables, c’est-a-dire, tout d’abord, dans
la pensée de fiire servic cette riches-
se A son bien-étre personnel et & l’a-|p
vancement du centre rural qui l’aura|
procurée,— et nou plus dans_ Vinten-
tion de désorganiser l’entreprise agri-
cole, sitdt fortune fa te, et d aller dans
les pays de luxe manger fonds et re-
venu.
Mais,
pas la petite culture vivriére que nos
paysans pratiquent actuellement qu!
assurera jamais la fortune ou l’aisance
on le concoit bien, ce n’est
Nous l’avons d’ailleurs dit, l’exploita-
tion agricole du temps de la coloniseâ€
a cul-
tion francaise avait pour objet
ture et la transformation des denrées
commerciales, seules capables de
conduire a la richesse et de « payer. *
It n’y adonc pas de doute,— et
d’ailleurs nous avons des exemples
sous les yeux, - que ceux qii se pro-
poseraient de faire dans nos campa-
gnes des installations d'une certaine
importance, fussent tout d’abord sol-
licités a exploiter ces sortes de den-
rées. .
Mais, tandis que l’ceuvre coloniale,
les regards toujours tournés au-dela
s Etade sur le Teinpéramment haitiea, p
1 e e
1, s adresser
& Monsieur
Arthur ISI
Jeudi, 23 Juillet 1908
LE NUMERO 40 CENTIMES
Les abonnements partent du 1* et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
wet
Les manuscrits ineérée ou nom ne seroat pas readus 423.3
DORE, 45, Ree Roux os Bonne-Fei.
es mers, se préoccupait notamment | mation des produits naturels. Et, pour
d
de faire les affaires de la mére- patrie |
denrées | fo avoir les cultures intellectuelles né-
et importait, en retour des
réaliser ces deux conditions, il faut :
coloniales, tout, ou presque tout Ce, cessaires ; 2° avoir le gout des choses
qui était nécessaire 4 l’existence dans
ile, la nouvelle exploitation nationale
devra tendre a faire que la terre hai-
tienne, outre les denrées exportables, |
produise tout, ou presque tout ce qui
peut “etre nécessaire a l’existence de
ses habitants.
Nous touchons ici a la question des
erfectionnements A introduire dans
a culture vivriére, de facon a augmen-
ter le rendeMent de cette culture
dans une proportion qui lui
de sati-faire a laconsomma ‘ion inté-
rieure, puis 4 toute exportation possi-
ble ; de facon, ensui%e, a faire subir
sur place, anos fruits et autres pro-
duits, |-s préparations industrielles
nécessaires pour leur conservation et
leur exportation.
On croit généralement que, pour ex-
porter
ser et de les emballer. Oo se troinpe
du tout au tout. Non-seulement il y
a, au point de vue technique, toute
une industrie & mettre en jeu pour
cela ; mais encore, comme je l'ai ré-
été maintes fois dans le cours de
cette étude, il faut, avant de songer a
expédier au dehors les articles qui ser-
int
; vent a notre consommation
itravailler a la surproduction de ces ar-
‘ticles, Autrement, on court risque
d’affamer toute une population, dans
le désir irréfléchi d’augmenter le com-
merce.
C'est pour avoir eu dans le pays un
commerce non adapté4 nos forces
productives que nous voyons le bord
de mer envahi par le marasme ac-
tuel. Le crédit et les combinaisons
de banque se sont trouvés, sans gue
on s’en apercat, en disproportion
avec notre mouvement agricole et in-
dustriel, et l'agriculture et l'industrie
n’étant pas organisées pour pourvoir
suffisamment aun état commercial dé-
veloppé, le commerce a dvd lai-méme
se replier pour se mettre au niveau de
‘ces deux forces sociales qui, seules
et partout, sont ses pourvoyeuses na-
turelles.
Or, pour surproduire, il faut orga-
niser la cu'tare méthodique des ter-
res ; il fant o iser l’industrie
cole pour la préparation et la trans
permette
nos fruits, il suffit de les ramas- .
rieure, |
irurales et s’y vouer avec décision et
'constance.
/ Tl faut donc décidément la partici-
pation effective de I’élite nationale ;
iil faut qu’une classe supérieure hal-
| tienne aille poursuivre, en*la rectifiant
;comme nous avons dit, l’ceuvre colo-
jniale, et que, le plus, cette classe su-
| Périeure, outre le patronage du tra-
'vail, introduise, dans nos campagnes,
\celui de la vie privée meme des famil-
les paysannes. Car il n’y a que des
| familles stables et bien organisées gui
| puissent rendre possible le régne du
| progres agricole et industriel.
| C’est ce que les colons francais n'ont
‘malheureusement pas compris et c’est
pourquoi les familles esclaves se sont
'chargées elles-mémes de leur montrer
‘la caducité de leur ceuvre coloniale.
' Que de choses il faut pour assurer
la prospérité d’une simple ligne de
navigation!
| ores
DOIS DIVERS
| RENSEIGNEMENTS
| METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Maacrepi 22 JUILLET
Barométre 4 midi 762, 7°/™
minimam 22.4
Température}maximum 34-7
moyenne diurne 37. 2
Ciel un peu nuageux le matin, couvert
4 2 h. de l’aprés-midi, clair 4 8 h. du
sOir.
Orage au sud 4 2 h. de l’aprés-midi Pe-
tite pluie : 9,2"/*. Eclairs dans la soirée
au sud et 4 f’ouest ; et au sad ce matin
23. Rosée.
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECK
=
Le Président Nord Alexi:
et l’Instruction Pub‘tique
Cette semaine est la semaine de nos
écoliers Tout I'intérét semble se por er
sur eux. I est bien juste d’ailleurs que
vienne leur tour d’étre les héros du jour
Ils ont bien mérité par “eur labeur inces-
saat ‘endint toute l'année, par l’esprit de
progres qui les anime, et par Ls beaux es-
poirs que leur application fait concevoir
pour l’avenir des attirer uu peu latrention
publique trop souvent accaparce par des
préoccupations déprimantes, stériles et
ineptes. Les jeunes gens qui féquen‘ent
les classes supérieures de nos grands € ab‘is-
sements d’enseignement secondaire vien-
nent de subir leur «xamen pour le ceruti-
cat de fin d'études, au siége de | Inspection
scolaire.
Récemment c'étaient les jeunes filles du
Pensionnat National de; demoiselles de
Institution des Sueurs de St Joseph de
Cluny, des Soears de ta Sagesse et du Col-
lége Bird.
Ici nous croyons nécessaire de noter une
innovation heureuse qui a marqué pour
les jeunes filles cette tin d’année scolaire.
Au lieu de subir dans leurs dcoles res-
pectives l’examen pour l’ob:e tion des bre-
vets élémentaires et supcrienrs de capacite,
elles sont venues . toutes ensemble = sub:r
I'épreuve finale dans le vas’e local du Ly-
cée Pétion. Ec cela a dté comme si elles
inauguraient la solidarité qui doit unir
dans l’avenir leurs parts d'action, en tant
qu’épouses et méres dans [’euvre de pro-
gres et d’évolution nauonale. Li se sentant
plus 4 leur aise matériellement, morale-
ment stimulées par la présence des éleves
des établissements rivaux, et soutenues
ar la sorte de protection maternelle dont
es entourait la femme du dirccteur du Ly-
cée, elles ont fourni tous leurs moyens et
obienu tous les succes dont elles étaient
dignes.} Un public peu nombreux mais d’é-
lite a app!audi a leurs triomphes. Ce chan-
gement en apparence peu importan’, outre
es plus grandes facilités materielles qu'il |
offre aux examinateurs et aux éléves mon- |
tre le souci constant avec lequel le gouver-
nement dn Président Nord Alevis et l’ad-
ministration de Mr Laleau s’occupent du
développement intellectuel et moral de la
jeunesse.
N'est ce pas encore sous ce gouverne-
ment qu’a été institud l'examen des jeunes
gens pour l’obtcntion du _ certificat de fin
d'études secondaires classiques.
Et les écoles rurales? Organes chargés de
distribuer l'instruction et l'éducation dans
les couches paysannes, parties essentielles
de la nation. ?
C’est encore le gouvernement du geéné-
ral Nord gui les a rétablies aprés que de-
puis prés de 14 ans, clles avaient été sup
primées par un régime comptant des hom-
mes qui trop témérairement peut-cire se
sort depuis intitulés les chefs du part: pro-
gressiste.
Voici Jes résultats odtenus dans ces dif-
férents examens.
2°™e partie, — PHiLosopnie — Letrres
Lycée Nationale Tintifore Agnant,Note :
Bien ( 8,20) Francois Manigat Note : Bien
(7), Louis Duplessy~ Assez bien.
Séminaire L. Lahens 8. 35 Bien L. Ma-
lebranche. 7,14 Bien L. Qualo 7 Bien, R.
Lemaire, 6, 35 assez bien.
St Louis G Mevs
PitiLOsOPHIEs SCIENCES
Lycée National : Frangois Manigat— Assez
bien.
St Louis G. Mevs 6,62. Assez bien.
r**¢ partie. — RHETORIQUE
Cats Pressoir note Bien 8 8/100, An-
talcidas Guillaume Bien i: 7/61, Pierre
Agnant 7, 4/10, Léon Laleau 7 26/r00,
Fé ix Courtois 7, 2/10,Césir Cuvilly Assez
bien 6, 89/100, Antoine Durosier 6,25/100
Engéne Baptiste 6, 19/100, Agénor Dé-
brosse 6, 16/100, Nicolas Alexis Passable
(5, 89 ) Clément Bruno (5. 85 ) Camille
Doucet (5, 60 ) Léonce Blain (5, 35-.*
Nos compliments 4 ces meritants travail-
leurs et nos plus vives félicitation a leurs
dévoués maitres.
Sémina re: Théard 7, 23 Bien, Carrié
6.96 Assez bien, Castera 6, 72 Assez bien
Gousse 6,52 Assez bien Muzac 6. @2 Assez
ien
St Louis: H. Lanoue 7.
Héraux 6. 64 Assez bien.
Eléve Libre : WV. Rouzier 5. 13 Passable.
Les plus fortes notes obten ‘es par Ics Lycé
ens.
60 Bien R.
RHETORIQUE
Composition frangaise: C Pressoir : 8
(Bien ) C Cnvilly 8 ( Bien )
Versoin laine C. Pressoir 7 1/2( Bien )
Maihémgtique > A. Guillaume 8 »
Anglais: C. Pressoir 10 ( Parfait ) A’
Guillaume to Parfa't.
Espagnol - T. Agnant to Parfait F. Cour-
tois 10 Parfiit C. Bruno 10 Parfait.
PHILOSOPHIE
Dissertation francaise: C. Agnant 8 1/2
Bien F. Manipat 8 1/2 Bien.
Mathématiques : F. Manigat 61/2 Assez
bien.
La Police
Il serait injuste de nz pis accorder une
mention spéciale a la conduite remarqua-
ble de la Police qui, depuis quelques jours
organise toute la nuit des escouades de sur-
veillance pour cottrarier l’ceuvre des mal-
faitcurs.
Dans les quartiers mémz les p!us recu-
lds, Vaeil vigilant des agents de la Sdreté
ne se lasse de veiller sur les proprié-
tcs et, de cette fagon, les fagnilles sont ras-
surées.
En souhaitant que ce bzsau. mouvement
ne s'arréte pas 11, nous félicitons le Géné
ra! Cameau ainsi que ses ddévouds auxi
liaires.
Décés
Nous enregistrons avec regret la mort
de Josep Toussaint GrorGes OpéIDE, in-
génieur, décédé ce matin, 4 4 heures de
V'aprés-midi. Maison mortuaire : Rue Eu-
éne Bourjolly, N° 14en face la Magde-
feine. Le service funébre sera chanté en
Vrglise Cathédrale.
—Les époux J.B. Laudun ont eu la
douleur de perdre leurs fils Pierre Victor
Reng, décédé ce matin. Les funérailles au-
ront Meudemain matin. Maison mortuaire :
Rue Geffrard.
Sympathiques condoléances aux familles
éprouvées.
Etats-Unis et Haiti
Nous extrayons dw « New-York Times »
Varticle suivant :
Le Musée National des Etats-Unis a re-
su en cadeau, par l’intermédiaire de M. J.
N. Léger, Ministre d’Haiti, une vitrine
contenant des représen:ations en cire de
plus de cent différents fruits et légumes
d’Haiti, arrangés pour @tre exposés. C’est
la méme collection qui se troavait 4 |’’Ex-
position de Jamestown.
_ Le but de cette collection était d’atttrer
l'
cune meilleure place ne pouvait etre choi-
sie pour une exposition permanente que
le Musée National. Il sera tenu pour
accordé que la République Noire veut atti-
rer l’attention sur ses produits végétaux va-
riés dans l’espérance de stimuler une in-
dustrie aisée a érablir. Ce pays est un des
mieux situés, et son climat est des plus
favorables aux entreprises agricoles. I! est
trés étrange que les Haltiens ne se soient
pas taillés depais lopgtenps ane position
en rapport avec leurs « capacités ».
Le sucre et le tabac ont rapporté des
millions 4 Cuba ; on peut en dire autant
de la Jam .igue et de Puerto-Rico, qui pro-
duisent,en outre, comme produits connexes
au sucre, de la mélasse et du rhum.
Mais Haiti ne se distingue par aucune
de ces productions. Non pas qu’ils soient
inconnus, mais ils ne font pas l’objet d'un
commerce. Haiti jouit de la réputation de
cécolter des moissons de troubles, et ¢ est
cela qui est dit le plus haut d’elle.
Ce nouveau mouvement, si _c’en est un,
sermet de bien augurer de la Répub'ique ;
c‘est la seule espérance d'une g:ande vie
commerciale, sans laquelle les Nations ne
peuvent s’élever au premier rang.
Hiti a eu la réputation d’élever ses fils a
Paris ; en fait, c’est le point par lequel elle
se recommande le plus a l'admiration du
Grand Négee d’Amérique. Il y a quelques
innées, cela fut dt delle, et avec beau-
coup d’éloge,
Mais nous avions l'exacte conception de
tuer un état. »
Cependant, le pays semble étre 4 l'heure
d’un changement ; nous aussi, dans ce
pays, nous tenons nos yeux ouverts, et
nous nous informons des prix.
Les constructions de fantaisie comme
les forteresses doivent avoir de trés pro-
fondes fondations : c’est une vérité d’ordre
spirituel et matériel ; c’est une de ces
rares vérités qui ne souffrent point d’ex-
cepticn.
Secrétairerie d’Etat
des Finances et du Commerce
Ii sera procédé sur la Place du Panthéon,
le vendredi 24 ducourant 4 ro heures du
matin, au brdlement des titres suivants de
'a Dette Intérieure.
(a) Bons consolidés 12 °/. (ancien style)
provenant du ~tglement de l’affaire F. Her-
mann & Co. savoir :
No’. 38, 39, 49. 43, 44-170, 171 175,
173 177, 178, 218, 22%, 396, 397. 633,
634, 714, 716, 717, 718, 719, 720, 721,
722; 503 4 507, 509 a 514, 897 a 813,
936 A 940, 1123, 1124. 9664 971, 1053,
1053, 1062, 815, 816 s’élevant ensemble
ala somme de ——-- P. 339 443 §!
(4) 556 Obligations ro-
ses de la Dette Iutérieure
provenant de la remise des
or P, 300,000 de titres de
la méme catégorie faite
par la Compagnie P. C.
S. au Gouvernement,
Ce) |
c 13 Obligations roses
de la Dette intérieure pro-
venant de l’aftaire F. La-
55-600.00
ca cere cane
que, soit or P. 1,300
1 Bon fraction-
naire No. 1416... 316
1 Bon fraction-
naire No. 1424 .. 770
t Bon fraction-
naire No. 1429... 1065
1 Bon traction-
naire No. 749... 56.88 1 378.39
———
Ces Bons frac-
tionnaires pro-
viennent aussi de
Vaffaire F. La-
raque.
Ensemble or P. 396.421.90
Port-au-Prince, le 20 Juillet 1908
que
dotel Bellevue.
Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine renommée.— Vue sar la mer, | rial
Chambres des Comptes
Liste des candidats 4 la Chimbee dy
comptes présentée par le Pouvoie §. “
1 Valbrun Gauthier, 2 ochess :
cel'ent, 3 Octave Brice, 4 Tee “
5 Auguste Magloire, 6 Marius Gree
Charles Moravia, 8 Léon Pouilh 9 Frage
gois Pasquet, 10 Fontane Gabriel, 11 Fer
nand Ri oul, 12 Henry Jones, 3 Ul
Joseph, 14 Eugéne Boucherean, 15 hen
trade Gourgues, 16 J. B. Laudun.1 Ez
Gavereau, 18 M. Caze. us
es
— Liste des candidats p ésentée par la Chap
be des Députés ;
1 Valbrun Gauthier, 2 Au .
ploire, 3 Emile Elie, 4 Chochiere Bat
ent. 5 Charles Moravia, 6 Léon P,
7 Thomas Mills, 8 Sydney Paret, 9 Seb
phen Dennis. to J. T. Muzac, tr 0,
Brice, 12 Muléi Garescher, 13 Fernand
Riboul, 14 Frargois Pasquet, 15 Amilor
Lahens 16 Normil Marcelin, 17 Nelsoa
Tassy, 18 Hector Desgraves.
Changemént d’adresse
M* Ch César porte 4 la connaissance &
ses clients que son cabinet est transféss
au N° 206 Grand’-Rue Maison Vve Per
gord.
100 Do'lars de récompense
Mr Louis Joseph Janvier a perdu dass
la nuit du ro courant deux porte-fevilles
en cuir anglais, d’un pied carré chaces,
contenant des papiers qui ne peuvent ser-
vir qu’a lui seul et non 4 d’autres. Il pre
met une récompense de roodollars or amé
ricain, 4 qui les lui rapportera 450, Grae
ue.
nee
Jeux olympiques
Lonpres 21 Il y avait aujourd’bei se:
Staduim beaucoup plus de monde @@
d’habitude. Deux des principales épresvws
des jeux olympiques, la course de Se
métres et le saut en hauteur y ont éé
putés. Toutes les deux y ont été
par des américuins.
Nouvelles Btrangérts
Derniéres Dépéches
St-PETERSBOURG 21. — Le programm
officiel de la réception du Président Fale
liéres 4 Reval est 4 peu pres celui qe
avait été établi pour la visite du rot :
gleterre a l’empereur Nicolas. I! y aor}
premier soir un diner de gala 4 de
yacht impérial « Standard » et le vad
xigme soir un autre diner de gala a
du cuirassé francais « Vérite » Une
nade sera donnée par les sociétés ¢ ee
esthoniennes de méme que pendant
site du roi Edouard. ; ate
La durée du séjour du present
Répub'ique francaise sera Ge tre’
environ. Il arrivera le 27 Juillet a3
res de l’aprés-midi et repattira le jos
vant 4 dix heures du soir. » die a
Bauxeries 21.— Le “ Journal we i
jourd’hui que les autorités sont qual
quiétes, le bruit s’étant répand®, oe
complot se trame ayant pour bur hid.
nat du roi Léopold. Plusieurs os
ont é1é arrétés. :
Paris 21. — L’ambassade tongee &
ment énergiquemen’ le rapport
sujet de l’sdhésion de la Tarquie ol:
alliance. L’ambasesde dément
bruits qui ont course 48
av tréne et du mariage
1.— La nouvelle lancée hier
pres laquelle Vamiral Rojestvensky qui
sronanda Vescadre russe anéantie par ls
japorais 4 la bataille de ‘Tsoushima sera't
nest dimanche dernier 4 Bad Nauheim
(Alle ne) est déclarée inexacte. Un russe
Geene Rojestvensky est mort 4 Bad Nau
beim, mais ce n’est pas l’amiral.
"Ny 21.— De violentes tempétes de
.o2 dans les montagnes de la suisse chas- |
gat des stations élevées vers les villes les
paristes de toutes nationalités.
WASHINGTON 21 — Les travaux d’exécu-
ton dans la tranchée de la Culebra sont 4
poiié terminés.
D'aprés les rapports
ion 20x bureaux de la
recus 4 Washing-
Canal Commission
es excavtaions pratiquées jusqu’a présent;.
ards cubes et on
représentent 47.045 -425
etime que le resie 4 enlever est de 39.
652.822 yards cubes.
Parts 22 Renté 95 75
Le Havre — Cifé Haiti Cap 42 50.
Ag Danemark M. Failléres regat ce ma-~
tin la colonie francaise et s’entretint avec
chaque membre de la eolonie. visita
cet aprés midi
Chateau-Rosemborg.
mosée de Thowaldsen prés de
—_
Christian-
t président
yéautoi et ala reine et leur famille de
mignifiques cadeaux consistant principaleâ€
ment en de superbes pieces de manultctu-
tes de Sévres.
M. Clémenceau conféra ce mitin au mi-
ns rede I'Intérieur avec M. Jonnart, gou-
vemeur-général de l' Algérie.
Anjourd’hui est promulgiée sous la
date da 17 Juillet 'a loi relative a Vinsti-
tation du conseil consultatif du «Travail.
Le Roi d'Espagne accompaigné du prin-
ceDavitre vint A Biarritz en automobile
Goad repattira pour le palais de Mira-
mx,
Qolmc - Le prince de Gilles est ar-
we r’hui 4 Québec sur le cuiras-
% «ledomptable ». Les honneurs royaux
leiong &té rendus par les navires de gucr-
te dtrangers et les autorités canadiennes.
New-Poat (Rhode Island ) — Le yacht
[rcsidentiel « May flover » ayant a bord
Président Roosevelt et sa suite a abordé
cematin un Voilier chargé de bois et lui
a fait des avaries assez sérieuses.
Bau xties. — Le Journal de Bruxelles
mane l'arres'asion d: p!usieurs person-
ts suspecides de complicité dans I’atten-
tt dont le roi Léopold devait etre l'objet.
——— I ————
Changement d’Adresse
— =
ws sOusignés ont Vhonideur d'avi-
tie € public et leurs clients qu’ils
Qnent de transférer l’atelier d’é-
ro NO 5 «LE PROGRES » du numé-
Wiens. Ne 132 de la méme_ rue,
meen A DE MAITEIS & Co
. n informe aussi qu’elle a
besoin de bons ouvriers ébénistes.
Pert-aa-Prince, 30 Juin 1908.
MARTINO & FERRARI
Avis
raclttpecteur en chef de la Police
tay médentve de la Capitale annonce
, tion ons et aux particuliers qu’i!
‘lames de $38 bureaux qualques vo-
PP eaghis depose, et d'autres ouvra-
dos de déposés en ses bureaux
les propriéten> incendies.
bes rae priétaires sont priés de venir
et contre recu.
le musée des rois danoi: 4!
IL visita ensuite le A Vendre chez G. Blot
de la République a envo-,
Chapeaux !!
Chapeaux ! !!
| FAILLE Ci PORTO-RICO
; AUCCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
{
|
| Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours dun chapelier remarquable,
M Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les godcs’et pour toutes
as bourses.
be
VERITABLE
| KOLA-CHAMPAGNE
| 6 GOURDES U.A DOUZAINE
67, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT
Seul repré eatant de W. BUCH
( GONAIVEs ).
Tie hates tt
Toutes les élégances rares. discre-
tes, bruyantes, des parfums d'un char-
me subtil et délicat, -Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux ou s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscales cbjets d’art od ¢ Jurit la gra-
ce triste des perles, des boucles d'o~
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
lesymbole d'une ét:rnelle jeunesse
d’amour, orgies de coliiers graciles, |
de lourdes chaines massives, des Cas- -
cades élincelantes d’or, de rubis, d’é- .
meraudes, tout cela fait un coin de.
paradis de la maison |
A de Mattéis & Co
qui est située aujourd’hui 4 l’Ancien
lidétel Central restauré et embelli.
Ges italiens ont gardé ta nostalgie
de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame_ la
Vie, ils ont chez eux up assortimeat
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
———
a
Priére d’aviser l’'administra»
tion de la moindre irrégularité
dans le service dus MATIN-
afin qu’il y soit de suite ramé-
aié.
—-
On trouvera
LE MATIN
4 | Hotel-Bellevue
—— veo
ExrOtel-Restaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE LETAT. )
Service bien organisé.— Repas
4 la carte. — cuisine excellente.
D,0PRisTAIRE : JOSePE DESRIVt£ RE
| MAGASINS DE LA METROPOLE
Maison JuLEs LAVILLE
93, RUE DU MAGASIN DE LETAr, 93.
Viennent derecevoir par !es steamers Francais et Ameéricains
les articles francais ds premiére fraicheur :
Patés de foie gras truffés
Boudins noits |
Andouiilottes
Cervelas
From ge crodte rouge, dits Téte de
More.
Saucisses d’Oxford
Saucisses de Cambridge
Maquereaux a I"huile— Amieux
Sardines fines— Louit fréres
Moutarde en pot— « Ma Voisine »
Pickles ac vinaigre et & la moutarde
|
Saucissons de Lyon
Petits Saucissons d’une Livre environ
Jambons désossés
Beurre Bretel, botte d'une
Fromage de Gonda (pate grasse holl.) | livre
Biscuits fins Otibat, Boltes de 2 liv.
Bonbons assortis.
Biere francaise, Marque Atlantique
Brune et blonde
Beurre de table de Normandie
En botte de 4 livres P. 1,40 or.
Cigares de la Havane en bolte de 2 cigares
Genre Londres et Conchas
Prix exceptionnellement avantageux
EE — oo"
COMPAGNIE P. C. S.
AVIS
A l'occasion de la féte patronale de Thomazeau, dimanche 26 Juillat cou-
Samedi 25 Juilles, en outce du trajn régl
raat, le pablic est préveau que
meotaire de 3.30 p m.,
do l'apré3-midi pour se ren
UN expagss laissera la Gare du Nord a
dre direclement a4 Thomazeau.
e@-
HeORES
Horaire du Dimanche 26
Départs dela Gare du Nord
Train supplémentaire : 5.30 A. M.
(ca train ne comprend que des pas-
sagers de III* classe FourRGonNsS et N&
PREND AUCUN VOYAGEUR a /a GARE DU
NORD, mais SEULEMENT @D Cours de
route ).
Train Réglementaire 6.30 A. M.
Train supplémentaire 7.00 « «
Train Réglementaire 10.30 « «
« « 3.30 P.M.
Pour les trains su
25, la Direction ne
Départs de Thomazeau
Train réglementaire 5.30 A. M.
« « 140.40 « «
« « 300 P. M
supplémentaire 430
lémentaires du dimanche 25 et de l'Express de Samedi
livrera que des Billets ALLea-Rerovn, valables pour La
CIRCONSTANC® du SAMEDI au LUNDI INCLUSIVEMENT
LA DIRECTION.
Avis
Une propriété sise Rue dea la Réu-
nion, attenante 4 celle de feu Felix
Salnave No 14) est mis2 en vente 4
un prix modéré.
S'adresser au No. 148 Grand Rue.
Port-au-Prince, le juillet 1908.
ees
—_—
aaa Oe eee eee
Vin de Bordeaux
‘Le vinde la maison Boubée
freres de Bordeaux se vend chez
MrApp. CIPOLIN, 155, Grand-rue
en face de ia Compagnie Générale
Transatiantique.
Changement d’ Adresse
Docteur Mathon
Bois-V8RNA,
EN FACE DE Mr. Hector Jn-JosePuH.
CABINET DE CONSULTATION :
94, Rue Rous, a cété de UImprimerie
J. Verrollot. 71/2 a@ 91/2 heures.
du malin.
a
Panamas!...
El4gants, solides, arrivés par
« Montréal ».
Chez Mâ„¢ LEONIDE SOLAGES.
22, Rue des Fronts-Forts.
Imp. C.
MAGLOIRE
45, Rue Roox, 45
TELEPHONE.
Journaux, brochures, billets de
mariage, cartes de fiancailles,
programmes, affiches, et tous
autres travaux de ville.
Billets @enterrement et cartes
de visite a la minute.
ee
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
Rue Tiremasse, facade Nord de la
Place de la Croix-de¢-Bossales.
Annonce A ses nombreux clients et
au public quils trouveront chez lui
un assortiment complet de ¢chiussa-
res pour dames, hommes et enfants,
confectionnées avec des matériaux
de premier choix.
La maison s’occupe aussi de toutes
sortes de réparations.
SPECIALITE:
PANTOUFLES MULES
yee
Un homme
extraordinaire !..
Tout le monde a entendu parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien que, jusqu'ici, au-
cun homme de la célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et médaillé de l'Institut
X. Lamorre SAGE, Rochester. — New-York
ne se soit offert pour permettre a
tous de mettre ses talents 4 l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét A mettre a la dis-
position de tous son savoir et son
pouvorr merveilleux et presque sur-
Maison F. BRUNES.
1% GRAND’RUE 195
Dirigés par
L. HODELIN : J
Ancien membre de la Societé Philan-
thropique des mattres tailleurs de Parts
Vient de recevoir un grand choir d’é-
tottes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliéremen! 4 sa clientéle une
belle coliection de coupes de casimir,
de giicts de faataisie et de piqué de
toute beasté.
Specialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Frangaise, “nglaise et
Américiine de ta derniére pertection.
La maison confectionne 2ns31 des Cos-
tumes militaires, habits brodés
foiaraas, tuni-ygnas, habits car-
dx. atc vic de toas crater.
—S- ee.
LA
Meilleure Farine
du Monde
Galle qui donua le meilleur pain.
Oui produit le plus de pain.
Qui dunne le pain le plas blanc et
le plas ldger,
:ast la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washbara Fiour Mils Co,—
Miaseapolis Mina.
Era. CASTERA Reprdgsntant
umain.
Avez-vous besoin de a aingyance | ee
d’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussir dans la vie ;
voulez-vous connalitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges
que vous devez éviter, les remédes
qui guérissent vos maux, adressez-
vous au Professeur Garcia. Rue
Roug, ci-devant Bonne-Foi, Ne 55.
Arrivé par
le dernier steamer
Mac'Nish's Kola
DE KINGSTON
En vente
Chez Catinat Fouchard
Rue du Centre
——
A Vendre
ALA UIBIALULS DU « MATIN »
Au prix d'une gour le
CONSEILS AUX MERES
Parle Docteur HYSON
a
Auguste MAGLOIRE
Informe ses clients qu’ils peuvenr
s'adresser 4 lui, aux Bureaux du Ma-
tn, pour tous renseignements conc4r-
nant le fonctionnement : 10 des Lam-
pes 4 gazoline eta manchon; 20 des
Allumoirs électriques ; 30 des Lanternes
| électriques ad piles; — ainsi que pour
toutes pidcesde rechange qui peuvent
leur étre nécessaires.
“TANNERIE CONTINENTALE
Port-au-Prince
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS
Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et ogy
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( BouTonné, ELAsTIQuE ET Lack )
En gros et en détail pour toute la Républigng
BELLEVUE _
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
Mme tlermancé ALFRED, directrice
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCGHS.
Installation moderne et confortable. — Vuesur la mer. — Température
louce et réguliére. — Les Tramways desservent I Hétel-Bellevue toutes les 7 Mind
PROPRIETE SPACIEUSE, S’;OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception.— Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d’Hote “2x? 1s fours, de midi 4 2 howres,
A L'ELEGANCE
CORDONNERIE.
KE. SE PEL
42, Rue des Fronts-Forts.
CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en province.
Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu’il y a de plus
nouveaux.
Forines américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.
Pour les enfants le plusa l’aise.
Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquides
OTrEL.
ET
RESTAURANT
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA
143,"'GRAND'’RVUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN D&POT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL. !
Exécution prompte des
commandes, tant ici quen
Province.
Formes &Ahommes ; élégantes et fF
tionnelles. ;
Chaussures de dames ( Derniére me
de de Paris ) et le plus commode:
chaussures poar enfants confectior
nées avec des Peaua de toutes
d'une sélection et durée irrép
bles, & des prix avantageux.
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuance.
Francisco DESUSB 7
Fabricant de chaussures
Au dernier eri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A l’honneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
rovince qu’il vient dese transférer de
a Rue des Fronts-Forts, avec son méme
stock de chaussures, d la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ;_ c’est-a-
La Manofactare a tonloar a
ét an od s —_—
on gros Cr détail, — de chaussures @
tous genres pour .
Hommes, FERMES, Eeanrs
dire avec les 5 %/. d’escompte sur la ’ pourron
vente en gros ; sans oublier les mé-| 4° Vintérieur a : spree. 4
mes soins et la méme exactitude. dans une on ater 8 ¥
La Maison se charge toujours de fai-| 23, rae des Fora 5%
te prendre les mesures & domicile. Pont-av-Paincs ( e.
|
Full Text |
ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS) Trots Mois.
Trois Mois. .
Pour tou
peuxieme Année, N. 393.
tce qui concerne Administration
La Ligne de Navigation Haltignne
C
PORT-AU-PRINCE ( Hair )
Matin
QUOTIDIEN
DImEcCTEUR ;
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60
REDACTION-ADMINISTRATION
« 6. 45» RUE ROUX, 45.
du Journa
ET LA PRODUCTION NATIONALE
V
Maintenant que nous connaissons
lsraisons pour lesquelles la produc-
tion nationale hai ienne n’est pas ce
qvelle fut sous la colonisation fran-
guise, nous pouvons a peu prés démé-
le ce qu'il nous faudrait faire pour
vii refleuric 'ancienne splendeur de
Saint Domingue.
Nous avons dit que le premier des
éléments de cotte prospérité consis-
lait dans le but de l’exploitation colo-
niale, qui était de s’enrichir & Saint-
ogue pou- s’en aller a bref délai
daos la mére-patrie.
Or, le but des pauvres héres qui dé-
lennent actuellement le sol national
eqai constituent exclusivement nos,
pPpalations rurales, n’est certes pas
Senrichir : le mode d’existence de
NOs paysans est exactement ce qu’il
t au moment de I’Indépendance
telionale. On peut presque dire que
toed: le paysan d’aucune partie du
time 6, est allé au-dela d'une certaine
bi ace ; la richesse proprement dite
eet interdite.
wane’ cet état de choses est jus-
" un certain point profitable au
Yean ; car l’un des effets de la ri-
cme est d’introduire dans une so-
TL @ luxe et l’esprit de nouveauté
» &8seZ souvent et quand ces élé-
Renis yanduent de régulateur, pro-
mere instabilité et la désorganisa-
Mais ce qui est vrai i
rai du paysan, qui
ence une classe sociale i iférieure
teers’? vue des cultures intellec-
tee de du développement moral,
ens €\re quand il s’agit des élé6-
la ber eure d’une société
wean de toute classa supérieure
eG Ver précisément 4 la riches-
; ce désir est accompagné d’un
Wins ppement moral 'suffisant, - ce
mee Ppoze dans tout élément di-
7 *Xercer la fonction dirigeante, —
Sees eer ss
et d’ nisat
© Viens de signaler. organisaâ€
Il faudrait donc, pour commencer
l'ceuvre de notre relévement agricole,
que les éléments supérieurs de notre
sociéré se décidaszent, comme les co-
lons, a aller exercer personnellement,
au milieu ‘méme des campagnes, l'art
de ta cultrre et les industries qui s’y
rattachent, et cela dans le but de s’en-
richir.
Voila, en premier lieu, comment il
faut reprendre I’ccavre coloniale inter- |
rompue: en allant nous-mémes « CO-
loniser » (1) nos terres, dans la pen-
sée de trouver la richesse dans le tra-
vail et les industries agricoles.
Voici, rar contregen quoi il faut
sur ce sujet rectifier l’uruvre coloniale:
il faut réaliser cette richesse dans
toutes les conditions de stabilité dési-
rables, c’est-a-dire, tout d’abord, dans
la pensée de fiire servic cette riches-
se A son bien-étre personnel et & l’a-|p
vancement du centre rural qui l’aura|
procurée,— et nou plus dans_ Vinten-
tion de désorganiser l’entreprise agri-
cole, sitdt fortune fa te, et d aller dans
les pays de luxe manger fonds et re-
venu.
Mais,
pas la petite culture vivriére que nos
paysans pratiquent actuellement qu!
assurera jamais la fortune ou l’aisance
on le concoit bien, ce n’est
Nous l’avons d’ailleurs dit, l’exploita-
tion agricole du temps de la coloniseâ€
a cul-
tion francaise avait pour objet
ture et la transformation des denrées
commerciales, seules capables de
conduire a la richesse et de « payer. *
It n’y adonc pas de doute,— et
d’ailleurs nous avons des exemples
sous les yeux, - que ceux qii se pro-
poseraient de faire dans nos campa-
gnes des installations d'une certaine
importance, fussent tout d’abord sol-
licités a exploiter ces sortes de den-
rées. .
Mais, tandis que l’ceuvre coloniale,
les regards toujours tournés au-dela
s Etade sur le Teinpéramment haitiea, p
1 e e
1, s adresser
& Monsieur
Arthur ISI
Jeudi, 23 Juillet 1908
LE NUMERO 40 CENTIMES
Les abonnements partent du 1* et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
wet
Les manuscrits ineérée ou nom ne seroat pas readus 423.3
DORE, 45, Ree Roux os Bonne-Fei.
es mers, se préoccupait notamment | mation des produits naturels. Et, pour
d
de faire les affaires de la mére- patrie |
denrées | fo avoir les cultures intellectuelles né-
et importait, en retour des
réaliser ces deux conditions, il faut :
coloniales, tout, ou presque tout Ce, cessaires ; 2° avoir le gout des choses
qui était nécessaire 4 l’existence dans
ile, la nouvelle exploitation nationale
devra tendre a faire que la terre hai-
tienne, outre les denrées exportables, |
produise tout, ou presque tout ce qui
peut “etre nécessaire a l’existence de
ses habitants.
Nous touchons ici a la question des
erfectionnements A introduire dans
a culture vivriére, de facon a augmen-
ter le rendeMent de cette culture
dans une proportion qui lui
de sati-faire a laconsomma ‘ion inté-
rieure, puis 4 toute exportation possi-
ble ; de facon, ensui%e, a faire subir
sur place, anos fruits et autres pro-
duits, |-s préparations industrielles
nécessaires pour leur conservation et
leur exportation.
On croit généralement que, pour ex-
porter
ser et de les emballer. Oo se troinpe
du tout au tout. Non-seulement il y
a, au point de vue technique, toute
une industrie & mettre en jeu pour
cela ; mais encore, comme je l'ai ré-
été maintes fois dans le cours de
cette étude, il faut, avant de songer a
expédier au dehors les articles qui ser-
int
; vent a notre consommation
itravailler a la surproduction de ces ar-
‘ticles, Autrement, on court risque
d’affamer toute une population, dans
le désir irréfléchi d’augmenter le com-
merce.
C'est pour avoir eu dans le pays un
commerce non adapté4 nos forces
productives que nous voyons le bord
de mer envahi par le marasme ac-
tuel. Le crédit et les combinaisons
de banque se sont trouvés, sans gue
on s’en apercat, en disproportion
avec notre mouvement agricole et in-
dustriel, et l'agriculture et l'industrie
n’étant pas organisées pour pourvoir
suffisamment aun état commercial dé-
veloppé, le commerce a dvd lai-méme
se replier pour se mettre au niveau de
‘ces deux forces sociales qui, seules
et partout, sont ses pourvoyeuses na-
turelles.
Or, pour surproduire, il faut orga-
niser la cu'tare méthodique des ter-
res ; il fant o iser l’industrie
cole pour la préparation et la trans
permette
nos fruits, il suffit de les ramas- .
rieure, |
irurales et s’y vouer avec décision et
'constance.
/ Tl faut donc décidément la partici-
pation effective de I’élite nationale ;
iil faut qu’une classe supérieure hal-
| tienne aille poursuivre, en*la rectifiant
;comme nous avons dit, l’ceuvre colo-
jniale, et que, le plus, cette classe su-
| Périeure, outre le patronage du tra-
'vail, introduise, dans nos campagnes,
\celui de la vie privée meme des famil-
les paysannes. Car il n’y a que des
| familles stables et bien organisées gui
| puissent rendre possible le régne du
| progres agricole et industriel.
| C’est ce que les colons francais n'ont
‘malheureusement pas compris et c’est
pourquoi les familles esclaves se sont
'chargées elles-mémes de leur montrer
‘la caducité de leur ceuvre coloniale.
' Que de choses il faut pour assurer
la prospérité d’une simple ligne de
navigation!
| ores
DOIS DIVERS
| RENSEIGNEMENTS
| METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Maacrepi 22 JUILLET
Barométre 4 midi 762, 7°/™
minimam 22.4
Température}maximum 34-7
moyenne diurne 37. 2
Ciel un peu nuageux le matin, couvert
4 2 h. de l’aprés-midi, clair 4 8 h. du
sOir.
Orage au sud 4 2 h. de l’aprés-midi Pe-
tite pluie : 9,2"/*. Eclairs dans la soirée
au sud et 4 f’ouest ; et au sad ce matin
23. Rosée.
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECK
=
Le Président Nord Alexi:
et l’Instruction Pub‘tique
Cette semaine est la semaine de nos
écoliers Tout I'intérét semble se por er
sur eux. I est bien juste d’ailleurs que
vienne leur tour d’étre les héros du jour
Ils ont bien mérité par “eur labeur inces-
saat ‘endint toute l'année, par l’esprit de
progres qui les anime, et par Ls beaux es-
poirs que leur application fait concevoir
pour l’avenir des attirer uu peu latrention
publique trop souvent accaparce par des
préoccupations déprimantes, stériles et
ineptes. Les jeunes gens qui féquen‘ent
les classes supérieures de nos grands € ab‘is-
sements d’enseignement secondaire vien-
nent de subir leur «xamen pour le ceruti-
cat de fin d'études, au siége de | Inspection
scolaire.
Récemment c'étaient les jeunes filles du
Pensionnat National de; demoiselles de
Institution des Sueurs de St Joseph de
Cluny, des Soears de ta Sagesse et du Col-
lége Bird.
Ici nous croyons nécessaire de noter une
innovation heureuse qui a marqué pour
les jeunes filles cette tin d’année scolaire.
Au lieu de subir dans leurs dcoles res-
pectives l’examen pour l’ob:e tion des bre-
vets élémentaires et supcrienrs de capacite,
elles sont venues . toutes ensemble = sub:r
I'épreuve finale dans le vas’e local du Ly-
cée Pétion. Ec cela a dté comme si elles
inauguraient la solidarité qui doit unir
dans l’avenir leurs parts d'action, en tant
qu’épouses et méres dans [’euvre de pro-
gres et d’évolution nauonale. Li se sentant
plus 4 leur aise matériellement, morale-
ment stimulées par la présence des éleves
des établissements rivaux, et soutenues
ar la sorte de protection maternelle dont
es entourait la femme du dirccteur du Ly-
cée, elles ont fourni tous leurs moyens et
obienu tous les succes dont elles étaient
dignes.} Un public peu nombreux mais d’é-
lite a app!audi a leurs triomphes. Ce chan-
gement en apparence peu importan’, outre
es plus grandes facilités materielles qu'il |
offre aux examinateurs et aux éléves mon- |
tre le souci constant avec lequel le gouver-
nement dn Président Nord Alevis et l’ad-
ministration de Mr Laleau s’occupent du
développement intellectuel et moral de la
jeunesse.
N'est ce pas encore sous ce gouverne-
ment qu’a été institud l'examen des jeunes
gens pour l’obtcntion du _ certificat de fin
d'études secondaires classiques.
Et les écoles rurales? Organes chargés de
distribuer l'instruction et l'éducation dans
les couches paysannes, parties essentielles
de la nation. ?
C’est encore le gouvernement du geéné-
ral Nord gui les a rétablies aprés que de-
puis prés de 14 ans, clles avaient été sup
primées par un régime comptant des hom-
mes qui trop témérairement peut-cire se
sort depuis intitulés les chefs du part: pro-
gressiste.
Voici Jes résultats odtenus dans ces dif-
férents examens.
2°™e partie, — PHiLosopnie — Letrres
Lycée Nationale Tintifore Agnant,Note :
Bien ( 8,20) Francois Manigat Note : Bien
(7), Louis Duplessy~ Assez bien.
Séminaire L. Lahens 8. 35 Bien L. Ma-
lebranche. 7,14 Bien L. Qualo 7 Bien, R.
Lemaire, 6, 35 assez bien.
St Louis G Mevs
PitiLOsOPHIEs SCIENCES
Lycée National : Frangois Manigat— Assez
bien.
St Louis G. Mevs 6,62. Assez bien.
r**¢ partie. — RHETORIQUE
Cats Pressoir note Bien 8 8/100, An-
talcidas Guillaume Bien i: 7/61, Pierre
Agnant 7, 4/10, Léon Laleau 7 26/r00,
Fé ix Courtois 7, 2/10,Césir Cuvilly Assez
bien 6, 89/100, Antoine Durosier 6,25/100
Engéne Baptiste 6, 19/100, Agénor Dé-
brosse 6, 16/100, Nicolas Alexis Passable
(5, 89 ) Clément Bruno (5. 85 ) Camille
Doucet (5, 60 ) Léonce Blain (5, 35-.*
Nos compliments 4 ces meritants travail-
leurs et nos plus vives félicitation a leurs
dévoués maitres.
Sémina re: Théard 7, 23 Bien, Carrié
6.96 Assez bien, Castera 6, 72 Assez bien
Gousse 6,52 Assez bien Muzac 6. @2 Assez
ien
St Louis: H. Lanoue 7.
Héraux 6. 64 Assez bien.
Eléve Libre : WV. Rouzier 5. 13 Passable.
Les plus fortes notes obten ‘es par Ics Lycé
ens.
60 Bien R.
RHETORIQUE
Composition frangaise: C Pressoir : 8
(Bien ) C Cnvilly 8 ( Bien )
Versoin laine C. Pressoir 7 1/2( Bien )
Maihémgtique > A. Guillaume 8 »
Anglais: C. Pressoir 10 ( Parfait ) A’
Guillaume to Parfa't.
Espagnol - T. Agnant to Parfait F. Cour-
tois 10 Parfiit C. Bruno 10 Parfait.
PHILOSOPHIE
Dissertation francaise: C. Agnant 8 1/2
Bien F. Manipat 8 1/2 Bien.
Mathématiques : F. Manigat 61/2 Assez
bien.
La Police
Il serait injuste de nz pis accorder une
mention spéciale a la conduite remarqua-
ble de la Police qui, depuis quelques jours
organise toute la nuit des escouades de sur-
veillance pour cottrarier l’ceuvre des mal-
faitcurs.
Dans les quartiers mémz les p!us recu-
lds, Vaeil vigilant des agents de la Sdreté
ne se lasse de veiller sur les proprié-
tcs et, de cette fagon, les fagnilles sont ras-
surées.
En souhaitant que ce bzsau. mouvement
ne s'arréte pas 11, nous félicitons le Géné
ra! Cameau ainsi que ses ddévouds auxi
liaires.
Décés
Nous enregistrons avec regret la mort
de Josep Toussaint GrorGes OpéIDE, in-
génieur, décédé ce matin, 4 4 heures de
V'aprés-midi. Maison mortuaire : Rue Eu-
éne Bourjolly, N° 14en face la Magde-
feine. Le service funébre sera chanté en
Vrglise Cathédrale.
—Les époux J.B. Laudun ont eu la
douleur de perdre leurs fils Pierre Victor
Reng, décédé ce matin. Les funérailles au-
ront Meudemain matin. Maison mortuaire :
Rue Geffrard.
Sympathiques condoléances aux familles
éprouvées.
Etats-Unis et Haiti
Nous extrayons dw « New-York Times »
Varticle suivant :
Le Musée National des Etats-Unis a re-
su en cadeau, par l’intermédiaire de M. J.
N. Léger, Ministre d’Haiti, une vitrine
contenant des représen:ations en cire de
plus de cent différents fruits et légumes
d’Haiti, arrangés pour @tre exposés. C’est
la méme collection qui se troavait 4 |’’Ex-
position de Jamestown.
_ Le but de cette collection était d’atttrer
l'
cune meilleure place ne pouvait etre choi-
sie pour une exposition permanente que
le Musée National. Il sera tenu pour
accordé que la République Noire veut atti-
rer l’attention sur ses produits végétaux va-
riés dans l’espérance de stimuler une in-
dustrie aisée a érablir. Ce pays est un des
mieux situés, et son climat est des plus
favorables aux entreprises agricoles. I! est
trés étrange que les Haltiens ne se soient
pas taillés depais lopgtenps ane position
en rapport avec leurs « capacités ».
Le sucre et le tabac ont rapporté des
millions 4 Cuba ; on peut en dire autant
de la Jam .igue et de Puerto-Rico, qui pro-
duisent,en outre, comme produits connexes
au sucre, de la mélasse et du rhum.
Mais Haiti ne se distingue par aucune
de ces productions. Non pas qu’ils soient
inconnus, mais ils ne font pas l’objet d'un
commerce. Haiti jouit de la réputation de
cécolter des moissons de troubles, et ¢ est
cela qui est dit le plus haut d’elle.
Ce nouveau mouvement, si _c’en est un,
sermet de bien augurer de la Répub'ique ;
c‘est la seule espérance d'une g:ande vie
commerciale, sans laquelle les Nations ne
peuvent s’élever au premier rang.
Hiti a eu la réputation d’élever ses fils a
Paris ; en fait, c’est le point par lequel elle
se recommande le plus a l'admiration du
Grand Négee d’Amérique. Il y a quelques
innées, cela fut dt delle, et avec beau-
coup d’éloge,
Mais nous avions l'exacte conception de
tuer un état. »
Cependant, le pays semble étre 4 l'heure
d’un changement ; nous aussi, dans ce
pays, nous tenons nos yeux ouverts, et
nous nous informons des prix.
Les constructions de fantaisie comme
les forteresses doivent avoir de trés pro-
fondes fondations : c’est une vérité d’ordre
spirituel et matériel ; c’est une de ces
rares vérités qui ne souffrent point d’ex-
cepticn.
Secrétairerie d’Etat
des Finances et du Commerce
Ii sera procédé sur la Place du Panthéon,
le vendredi 24 ducourant 4 ro heures du
matin, au brdlement des titres suivants de
'a Dette Intérieure.
(a) Bons consolidés 12 °/. (ancien style)
provenant du ~tglement de l’affaire F. Her-
mann & Co. savoir :
No’. 38, 39, 49. 43, 44-170, 171 175,
173 177, 178, 218, 22%, 396, 397. 633,
634, 714, 716, 717, 718, 719, 720, 721,
722; 503 4 507, 509 a 514, 897 a 813,
936 A 940, 1123, 1124. 9664 971, 1053,
1053, 1062, 815, 816 s’élevant ensemble
ala somme de ——-- P. 339 443 §!
(4) 556 Obligations ro-
ses de la Dette Iutérieure
provenant de la remise des
or P, 300,000 de titres de
la méme catégorie faite
par la Compagnie P. C.
S. au Gouvernement,
Ce) |
c 13 Obligations roses
de la Dette intérieure pro-
venant de l’aftaire F. La-
55-600.00
ca cere cane
que, soit or P. 1,300
1 Bon fraction-
naire No. 1416... 316
1 Bon fraction-
naire No. 1424 .. 770
t Bon fraction-
naire No. 1429... 1065
1 Bon traction-
naire No. 749... 56.88 1 378.39
———
Ces Bons frac-
tionnaires pro-
viennent aussi de
Vaffaire F. La-
raque.
Ensemble or P. 396.421.90
Port-au-Prince, le 20 Juillet 1908
que
dotel Bellevue.
Le mieux situé, le plus con-
fortable.— Champ-de-Mars.—
Cuisine renommée.— Vue sar la mer, | rial
Chambres des Comptes
Liste des candidats 4 la Chimbee dy
comptes présentée par le Pouvoie §. “
1 Valbrun Gauthier, 2 ochess :
cel'ent, 3 Octave Brice, 4 Tee “
5 Auguste Magloire, 6 Marius Gree
Charles Moravia, 8 Léon Pouilh 9 Frage
gois Pasquet, 10 Fontane Gabriel, 11 Fer
nand Ri oul, 12 Henry Jones, 3 Ul
Joseph, 14 Eugéne Boucherean, 15 hen
trade Gourgues, 16 J. B. Laudun.1 Ez
Gavereau, 18 M. Caze. us
es
— Liste des candidats p ésentée par la Chap
be des Députés ;
1 Valbrun Gauthier, 2 Au .
ploire, 3 Emile Elie, 4 Chochiere Bat
ent. 5 Charles Moravia, 6 Léon P,
7 Thomas Mills, 8 Sydney Paret, 9 Seb
phen Dennis. to J. T. Muzac, tr 0,
Brice, 12 Muléi Garescher, 13 Fernand
Riboul, 14 Frargois Pasquet, 15 Amilor
Lahens 16 Normil Marcelin, 17 Nelsoa
Tassy, 18 Hector Desgraves.
Changemént d’adresse
M* Ch César porte 4 la connaissance &
ses clients que son cabinet est transféss
au N° 206 Grand’-Rue Maison Vve Per
gord.
100 Do'lars de récompense
Mr Louis Joseph Janvier a perdu dass
la nuit du ro courant deux porte-fevilles
en cuir anglais, d’un pied carré chaces,
contenant des papiers qui ne peuvent ser-
vir qu’a lui seul et non 4 d’autres. Il pre
met une récompense de roodollars or amé
ricain, 4 qui les lui rapportera 450, Grae
ue.
nee
Jeux olympiques
Lonpres 21 Il y avait aujourd’bei se:
Staduim beaucoup plus de monde @@
d’habitude. Deux des principales épresvws
des jeux olympiques, la course de Se
métres et le saut en hauteur y ont éé
putés. Toutes les deux y ont été
par des américuins.
Nouvelles Btrangérts
Derniéres Dépéches
St-PETERSBOURG 21. — Le programm
officiel de la réception du Président Fale
liéres 4 Reval est 4 peu pres celui qe
avait été établi pour la visite du rot :
gleterre a l’empereur Nicolas. I! y aor}
premier soir un diner de gala 4 de
yacht impérial « Standard » et le vad
xigme soir un autre diner de gala a
du cuirassé francais « Vérite » Une
nade sera donnée par les sociétés ¢ ee
esthoniennes de méme que pendant
site du roi Edouard. ; ate
La durée du séjour du present
Répub'ique francaise sera Ge tre’
environ. Il arrivera le 27 Juillet a3
res de l’aprés-midi et repattira le jos
vant 4 dix heures du soir. » die a
Bauxeries 21.— Le “ Journal we i
jourd’hui que les autorités sont qual
quiétes, le bruit s’étant répand®, oe
complot se trame ayant pour bur hid.
nat du roi Léopold. Plusieurs os
ont é1é arrétés. :
Paris 21. — L’ambassade tongee &
ment énergiquemen’ le rapport
sujet de l’sdhésion de la Tarquie ol:
alliance. L’ambasesde dément
bruits qui ont course 48
av tréne et du mariage
1.— La nouvelle lancée hier
pres laquelle Vamiral Rojestvensky qui
sronanda Vescadre russe anéantie par ls
japorais 4 la bataille de ‘Tsoushima sera't
nest dimanche dernier 4 Bad Nauheim
(Alle ne) est déclarée inexacte. Un russe
Geene Rojestvensky est mort 4 Bad Nau
beim, mais ce n’est pas l’amiral.
"Ny 21.— De violentes tempétes de
.o2 dans les montagnes de la suisse chas- |
gat des stations élevées vers les villes les
paristes de toutes nationalités.
WASHINGTON 21 — Les travaux d’exécu-
ton dans la tranchée de la Culebra sont 4
poiié terminés.
D'aprés les rapports
ion 20x bureaux de la
recus 4 Washing-
Canal Commission
es excavtaions pratiquées jusqu’a présent;.
ards cubes et on
représentent 47.045 -425
etime que le resie 4 enlever est de 39.
652.822 yards cubes.
Parts 22 Renté 95 75
Le Havre — Cifé Haiti Cap 42 50.
Ag Danemark M. Failléres regat ce ma-~
tin la colonie francaise et s’entretint avec
chaque membre de la eolonie. visita
cet aprés midi
Chateau-Rosemborg.
mosée de Thowaldsen prés de
—_
Christian-
t président
yéautoi et ala reine et leur famille de
mignifiques cadeaux consistant principaleâ€
ment en de superbes pieces de manultctu-
tes de Sévres.
M. Clémenceau conféra ce mitin au mi-
ns rede I'Intérieur avec M. Jonnart, gou-
vemeur-général de l' Algérie.
Anjourd’hui est promulgiée sous la
date da 17 Juillet 'a loi relative a Vinsti-
tation du conseil consultatif du «Travail.
Le Roi d'Espagne accompaigné du prin-
ceDavitre vint A Biarritz en automobile
Goad repattira pour le palais de Mira-
mx,
Qolmc - Le prince de Gilles est ar-
we r’hui 4 Québec sur le cuiras-
% «ledomptable ». Les honneurs royaux
leiong &té rendus par les navires de gucr-
te dtrangers et les autorités canadiennes.
New-Poat (Rhode Island ) — Le yacht
[rcsidentiel « May flover » ayant a bord
Président Roosevelt et sa suite a abordé
cematin un Voilier chargé de bois et lui
a fait des avaries assez sérieuses.
Bau xties. — Le Journal de Bruxelles
mane l'arres'asion d: p!usieurs person-
ts suspecides de complicité dans I’atten-
tt dont le roi Léopold devait etre l'objet.
——— I ————
Changement d’Adresse
— =
ws sOusignés ont Vhonideur d'avi-
tie € public et leurs clients qu’ils
Qnent de transférer l’atelier d’é-
ro NO 5 «LE PROGRES » du numé-
Wiens. Ne 132 de la méme_ rue,
meen A DE MAITEIS & Co
. n informe aussi qu’elle a
besoin de bons ouvriers ébénistes.
Pert-aa-Prince, 30 Juin 1908.
MARTINO & FERRARI
Avis
raclttpecteur en chef de la Police
tay médentve de la Capitale annonce
, tion ons et aux particuliers qu’i!
‘lames de $38 bureaux qualques vo-
PP eaghis depose, et d'autres ouvra-
dos de déposés en ses bureaux
les propriéten> incendies.
bes rae priétaires sont priés de venir
et contre recu.
le musée des rois danoi: 4!
IL visita ensuite le A Vendre chez G. Blot
de la République a envo-,
Chapeaux !!
Chapeaux ! !!
| FAILLE Ci PORTO-RICO
; AUCCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
{
|
| Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours dun chapelier remarquable,
M Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les godcs’et pour toutes
as bourses.
be
VERITABLE
| KOLA-CHAMPAGNE
| 6 GOURDES U.A DOUZAINE
67, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT
Seul repré eatant de W. BUCH
( GONAIVEs ).
Tie hates tt
Toutes les élégances rares. discre-
tes, bruyantes, des parfums d'un char-
me subtil et délicat, -Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux ou s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscales cbjets d’art od ¢ Jurit la gra-
ce triste des perles, des boucles d'o~
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
lesymbole d'une ét:rnelle jeunesse
d’amour, orgies de coliiers graciles, |
de lourdes chaines massives, des Cas- -
cades élincelantes d’or, de rubis, d’é- .
meraudes, tout cela fait un coin de.
paradis de la maison |
A de Mattéis & Co
qui est située aujourd’hui 4 l’Ancien
lidétel Central restauré et embelli.
Ges italiens ont gardé ta nostalgie
de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame_ la
Vie, ils ont chez eux up assortimeat
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
———
a
Priére d’aviser l’'administra»
tion de la moindre irrégularité
dans le service dus MATIN-
afin qu’il y soit de suite ramé-
aié.
—-
On trouvera
LE MATIN
4 | Hotel-Bellevue
—— veo
ExrOtel-Restaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE LETAT. )
Service bien organisé.— Repas
4 la carte. — cuisine excellente.
D,0PRisTAIRE : JOSePE DESRIVt£ RE
| MAGASINS DE LA METROPOLE
Maison JuLEs LAVILLE
93, RUE DU MAGASIN DE LETAr, 93.
Viennent derecevoir par !es steamers Francais et Ameéricains
les articles francais ds premiére fraicheur :
Patés de foie gras truffés
Boudins noits |
Andouiilottes
Cervelas
From ge crodte rouge, dits Téte de
More.
Saucisses d’Oxford
Saucisses de Cambridge
Maquereaux a I"huile— Amieux
Sardines fines— Louit fréres
Moutarde en pot— « Ma Voisine »
Pickles ac vinaigre et & la moutarde
|
Saucissons de Lyon
Petits Saucissons d’une Livre environ
Jambons désossés
Beurre Bretel, botte d'une
Fromage de Gonda (pate grasse holl.) | livre
Biscuits fins Otibat, Boltes de 2 liv.
Bonbons assortis.
Biere francaise, Marque Atlantique
Brune et blonde
Beurre de table de Normandie
En botte de 4 livres P. 1,40 or.
Cigares de la Havane en bolte de 2 cigares
Genre Londres et Conchas
Prix exceptionnellement avantageux
EE — oo"
COMPAGNIE P. C. S.
AVIS
A l'occasion de la féte patronale de Thomazeau, dimanche 26 Juillat cou-
Samedi 25 Juilles, en outce du trajn régl
raat, le pablic est préveau que
meotaire de 3.30 p m.,
do l'apré3-midi pour se ren
UN expagss laissera la Gare du Nord a
dre direclement a4 Thomazeau.
e@-
HeORES
Horaire du Dimanche 26
Départs dela Gare du Nord
Train supplémentaire : 5.30 A. M.
(ca train ne comprend que des pas-
sagers de III* classe FourRGonNsS et N&
PREND AUCUN VOYAGEUR a /a GARE DU
NORD, mais SEULEMENT @D Cours de
route ).
Train Réglementaire 6.30 A. M.
Train supplémentaire 7.00 « «
Train Réglementaire 10.30 « «
« « 3.30 P.M.
Pour les trains su
25, la Direction ne
Départs de Thomazeau
Train réglementaire 5.30 A. M.
« « 140.40 « «
« « 300 P. M
supplémentaire 430
lémentaires du dimanche 25 et de l'Express de Samedi
livrera que des Billets ALLea-Rerovn, valables pour La
CIRCONSTANC® du SAMEDI au LUNDI INCLUSIVEMENT
LA DIRECTION.
Avis
Une propriété sise Rue dea la Réu-
nion, attenante 4 celle de feu Felix
Salnave No 14) est mis2 en vente 4
un prix modéré.
S'adresser au No. 148 Grand Rue.
Port-au-Prince, le juillet 1908.
ees
—_—
aaa Oe eee eee
Vin de Bordeaux
‘Le vinde la maison Boubée
freres de Bordeaux se vend chez
MrApp. CIPOLIN, 155, Grand-rue
en face de ia Compagnie Générale
Transatiantique.
Changement d’ Adresse
Docteur Mathon
Bois-V8RNA,
EN FACE DE Mr. Hector Jn-JosePuH.
CABINET DE CONSULTATION :
94, Rue Rous, a cété de UImprimerie
J. Verrollot. 71/2 a@ 91/2 heures.
du malin.
a
Panamas!...
El4gants, solides, arrivés par
« Montréal ».
Chez Mâ„¢ LEONIDE SOLAGES.
22, Rue des Fronts-Forts.
Imp. C.
MAGLOIRE
45, Rue Roox, 45
TELEPHONE.
Journaux, brochures, billets de
mariage, cartes de fiancailles,
programmes, affiches, et tous
autres travaux de ville.
Billets @enterrement et cartes
de visite a la minute.
ee
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
Rue Tiremasse, facade Nord de la
Place de la Croix-de¢-Bossales.
Annonce A ses nombreux clients et
au public quils trouveront chez lui
un assortiment complet de ¢chiussa-
res pour dames, hommes et enfants,
confectionnées avec des matériaux
de premier choix.
La maison s’occupe aussi de toutes
sortes de réparations.
SPECIALITE:
PANTOUFLES MULES
yee
Un homme
extraordinaire !..
Tout le monde a entendu parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien que, jusqu'ici, au-
cun homme de la célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et médaillé de l'Institut
X. Lamorre SAGE, Rochester. — New-York
ne se soit offert pour permettre a
tous de mettre ses talents 4 l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét A mettre a la dis-
position de tous son savoir et son
pouvorr merveilleux et presque sur-
Maison F. BRUNES.
1% GRAND’RUE 195
Dirigés par
L. HODELIN : J
Ancien membre de la Societé Philan-
thropique des mattres tailleurs de Parts
Vient de recevoir un grand choir d’é-
tottes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliéremen! 4 sa clientéle une
belle coliection de coupes de casimir,
de giicts de faataisie et de piqué de
toute beasté.
Specialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Frangaise, “nglaise et
Américiine de ta derniére pertection.
La maison confectionne 2ns31 des Cos-
tumes militaires, habits brodés
foiaraas, tuni-ygnas, habits car-
dx. atc vic de toas crater.
—S- ee.
LA
Meilleure Farine
du Monde
Galle qui donua le meilleur pain.
Oui produit le plus de pain.
Qui dunne le pain le plas blanc et
le plas ldger,
:ast la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washbara Fiour Mils Co,—
Miaseapolis Mina.
Era. CASTERA Reprdgsntant
umain.
Avez-vous besoin de a aingyance | ee
d’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussir dans la vie ;
voulez-vous connalitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges
que vous devez éviter, les remédes
qui guérissent vos maux, adressez-
vous au Professeur Garcia. Rue
Roug, ci-devant Bonne-Foi, Ne 55.
Arrivé par
le dernier steamer
Mac'Nish's Kola
DE KINGSTON
En vente
Chez Catinat Fouchard
Rue du Centre
——
A Vendre
ALA UIBIALULS DU « MATIN »
Au prix d'une gour le
CONSEILS AUX MERES
Parle Docteur HYSON
a
Auguste MAGLOIRE
Informe ses clients qu’ils peuvenr
s'adresser 4 lui, aux Bureaux du Ma-
tn, pour tous renseignements conc4r-
nant le fonctionnement : 10 des Lam-
pes 4 gazoline eta manchon; 20 des
Allumoirs électriques ; 30 des Lanternes
| électriques ad piles; — ainsi que pour
toutes pidcesde rechange qui peuvent
leur étre nécessaires.
“TANNERIE CONTINENTALE
Port-au-Prince
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS
Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et ogy
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( BouTonné, ELAsTIQuE ET Lack )
En gros et en détail pour toute la Républigng
BELLEVUE _
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
Mme tlermancé ALFRED, directrice
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCGHS.
Installation moderne et confortable. — Vuesur la mer. — Température
louce et réguliére. — Les Tramways desservent I Hétel-Bellevue toutes les 7 Mind
PROPRIETE SPACIEUSE, S’;OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception.— Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d’Hote “2x? 1s fours, de midi 4 2 howres,
A L'ELEGANCE
CORDONNERIE.
KE. SE PEL
42, Rue des Fronts-Forts.
CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en province.
Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu’il y a de plus
nouveaux.
Forines américaine et francaise pour
Messieurs ; élégantes et commodes.
Pour les enfants le plusa l’aise.
Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquides
OTrEL.
ET
RESTAURANT
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA
143,"'GRAND'’RVUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN D&POT, POUR LA VENTE
EN GROS ET DETAIL. !
Exécution prompte des
commandes, tant ici quen
Province.
Formes &Ahommes ; élégantes et fF
tionnelles. ;
Chaussures de dames ( Derniére me
de de Paris ) et le plus commode:
chaussures poar enfants confectior
nées avec des Peaua de toutes
d'une sélection et durée irrép
bles, & des prix avantageux.
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuance.
Francisco DESUSB 7
Fabricant de chaussures
Au dernier eri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A l’honneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
rovince qu’il vient dese transférer de
a Rue des Fronts-Forts, avec son méme
stock de chaussures, d la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ;_ c’est-a-
La Manofactare a tonloar a
ét an od s —_—
on gros Cr détail, — de chaussures @
tous genres pour .
Hommes, FERMES, Eeanrs
dire avec les 5 %/. d’escompte sur la ’ pourron
vente en gros ; sans oublier les mé-| 4° Vintérieur a : spree. 4
mes soins et la méme exactitude. dans une on ater 8 ¥
La Maison se charge toujours de fai-| 23, rae des Fora 5%
te prendre les mesures & domicile. Pont-av-Paincs ( e.
|
|