Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 22, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
_Deuxiéme Année, N. 392.

Le



ABORHESMERTS :

PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Mercredi, 22 Juillet 1908

A NT

Matin

QUOTIDIEN

Dimgcreur :



LE NUMERO 1() CENTIMES



PORT-AU-PRINCE) Un Mos. . .G. 1. Clément Magloire,

DEPARTEMENTS\ Trois Moss. « 3.60 Les abonnements partent du 1° et da 15 de chaque
REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

ETRANGER........ Trots Moss. . « 6. 45, RUR ROUX, 45. Les manuscrits insérée ou non me seront pes readue Bik. -



Moos avons vu hier comment, sous
Nafivence de ia civilisation urbaine
yeane du Midi de l'Europe, les forces
- ei de la France ont décliné. La
rance agricole qu’elle déte-
‘sous |'influence de la civilisation
et que, g-Ace 4 la supériori-
la vie privée sur la vie publi-
elle exercait sur les peuples du
wed eux-mémes, cette prépondéran-
@ agricole lui a échappé.

Or, nous savons que I’agriculture
etla force fondamentale d’an pays ;
Cet en elle que I’édifive social doit
avoir ses plus profondes fondations.

Il restait au moins a& espérer que,
le Midi européen, ov fleurissait la

t6 industrielle et commercia-
erait avec son triomphe cet
le supériorité en France, de facon a
coairebalancer celle de |’agriculture.
— etc’est par l& que nous noas
teadons vraiment compte que l’agri-
est la principale des forces
inthe es,— il nena pas été aiasi. La
We était inédgale entre les deut civi-
feations,— ceile du Nord, ou anoglo-
Moone, basée sur le développement
‘wicole, et celie du sud ou latine,
beede ul le développement _in-
© commercial, — et, nous
Tevons deja dit, les ropee les lus
iu Sud européen, pu-
italiennes, Espagne, Portagal,
francais, palirent peu & peu et
ar lear eivetiony 1a prosper
civ oo, pros
Ineustrielle ot commerciale, pas-
nt du coté des races agri-


















=, R0us savons que, apres l’agri-
ase, Pindustrie, pais le commerce
t les plus fortes assises

Sacidété.
Qui nient la décadence sociale
aieat commenocer par
3 Wérité de cas iti 3]
sociale est Incompatible
seule décadence agricole;
talson, elle ne saarait exis-

Pour tout oe qui concerne l’Administration du Journal, s‘adresser 4 Monsieur Arthur

LES DEUX FRANCES —

LA NOTRE

IV

ISIDORE, 45, Rue

Roux os Bonne-Fei.

——oe eee ee





tort au Le Play savant. Doit-on le re-|noussavons. On peutdoac dire qu'elle
gretter ? Peut-étre son wavre ent-elle|est supérieure 4 son propre insu. Et il
été plus fécunde si elle avait yardé n’y a pas de doute que si elle négli-
toujours son unité. Mais, en véritd, il) geait de faire son profit des révéla-
faudrait un bien triste courage pour|tions de la science sociale et s'imagi-
oser reprocher 4 un homme d’avoir nait faire veuvre de progres, en mo-
trop aimé son pays. » ditiant dans le sens de I’éducation la-

Nous n’avons pas a redire ici les|tine le tournant dans lequel, dés I’o-
mille circonstances au milieu desquel- | rigine, elle s‘est engagée, il o’y a pas
les a pris naissance et s’est développé'de dou e que peu & peu elle perde
le double mouvement scientifique et, les attributs supérieurs qui la carac-
patriotique d’od découle toute |'ceu-| térisent.

Ces pages de l'histoire de France| vre de \’école de ta Science Sociale. Aussi bien, elle n’est pas restée in-
ont é6mu un grand nombre de patrio-| Sans se préoccuper d’ailleurs d’au-|sensible au mouvement scientifique
tes. Les uns, moins clairvoyants, oat|cune explicatidn scientifique, des écri-|qui s'est dessiné, et, en différentes
fait une faus3e étiologie gu mal. et,' vains considérables, tels que Taine,|reprises, M. Demolins a eu & répon-
tout animés qu’ils aient 6t6 des inten-|ont rendu hommage ala _ supériorité/dre aux sollicitations du public an-
tions les plus patriotiques, ont aggra-|sociale anglo-saxonne ; Max Leclere |glais et A faire en pleine Angleterre
vé I’état de la « grande malade » en! aussi, Hugues Le Rcux, Gaston Dé-j|des conférences sur fa s-ience sociale.
la langant depvis plus d’un siécle|champs, tant d’autres, subiswent in-; Il ameme persoonellement expo-
dans une série d’aventures plus dé-|teilectuellemant lintluence de cette |sé, a un congreés de Il’Association for
primeats les unes que les antres. supériorité : elle est donc incontesta-|the advancement of science, tenu a

D’autres, instruits par l’eifat méme | ble. Cambridge, le résumé des divisions
de ces tristes expériences, ont pensé; Le mérite véritable de la Scrence So- | genérales de sa derniére classification
que, loin d'y persévérer, il fallait re-'ciale a été de ne pas se cuntenter d’u-| sociale; de sorte yue l'on aurait tort
faire le diagnostic du mal et établir; ne bSnévole constatation,et d’avoir lajde penser que le mouvement de
une méiication autrement appro- | loupe de l’observation méthodique en | science sociale porte aucune atteinte
priée. }Main, mis au jour tout le mécanisme |& la fonction de foyer intellectuel exer-

On parle beaucoup de Le Play com- de l’organisation des peuples parti- jcée de tout temps par la France
me savant, sans se douter qu'il y :cularistes. Elle a minutieusement dé-'| Mais 4 quoi servirait vraiment d’etre
avait aussi en lui un patriote incom-/monté toutes les pi¢ces de ce méca- 'un porte-flambeau si, en premier lieu,
parable. inisme, et, Ala fagon de l'anatomiste, | on n’utilisait ce flambeau a éclairer

« Oa comprend, dit M. Bouchié de’ elle s’est rendue maltresse des moin- son propre mal ”

Balle, l’'immense angoisse qui !'étrei-, dres parties de cette organisation Longtemps la France a brillé intel-
goit .quand, derriére les maux a@ppa-, Bien plus, a la fagon du_physiolo- ‘lectuellement dans le monde, mais sa
rents de son pays, il en découvre | yiste, la science sociale, aprés_ s’étre/lumiére a servi précisément a éclairer
d'autres, plus dangereux encore et qui'rendue compte de l’agencement des les autres, parfois 4 son _ propre pré-
le menaient au désastre. Le désastre | diverses pieces de cette puissante or-|jadice, pré isément a la fagon du por-
arrivé, il se fit une révolution dans yanisation sociale, a observé leur,te-flambeau qui se mettait lui-méme
tout son étre. utilité fonctionnelle; elle a étudié lejen reliet aux yeux des autres, sans

« Taine, quelque temps avant sa/fonctioanement méme de ces pieces. chercher A tirer parti de la connais-
mort, regrettait de n’avoir pas pu Kt c’est ainsi qu'elle est arrivée 4 avoir; cance éclairée des autres.
mettre encore, sous les yeuxde ses/une connaissance exacte du sujet an- *
compatriotes, toute la vérité. Dujglo-saxon. Si bien que, & instar de os
moins, cette vérité, il l’avait poursui-|{'anatomiste et du physiologiste qui La nouvelle France, peu connue et
vie toute sa vie, sans défaillance et! se trouvent connalitre le sujet humain | qui, 4 peine connue, se trouve violem-
saos se laisser distraire. . mieux que le sujet lui-méme, la Scien-| ment attaquée par ceux mémes qni

«Le Play n’eut pas ce stoicisme.|ce sociale frangaise se trouve aujour- se disent aimer le plus le pays fran-
Davant les blessures de sa patrie, il! d’hui en mesure d’apprendre aux An- | cais,— c'est Ja ndire.
oublia toute étude, ne songea plus) glo-Saxons eux-mémes le secret de| Elie ne cesse pas de faire sa fonc-
qu’aé penser, gu’ guérir. Des hom-/leur force. __ ; tion traditiounelie de foyer inteilec-
mes de bonne volonté se groupérent| Il ne faadrait pas croire, en effet.|tuel du monde. Mais elle eseaie de
autour de lui ; il fit passer en eux son que la race anglo-saxonne se soit jus-| prendre conscience d’elle-méme ; elle
dévouement et sa confiance. Les pa-| qu’ici dévelop selon quelque con- | cherche a4 setrouver ses voies per-

ter quand, Ala décadence agricole,
se joint celle, consécutive d’ailleurs,
de l‘industrie et du commerce.



roles que sa science ne pouvait to1-| ception supérieure de l'organisation dues, & renouer la chaine des tradi-
jours lai foarair, il les chercha dans 'gociale. Dans différentes cies d’ar- tions f et & reprendre son his-
son cour. » toire au t od l’avaient a

Cet historien de lceuvre ticles, nous avons essayé de montrer
de Le Piay ajoute : les circonstances historigques qui ont |

peu
laisaée et illustrée a es
« Cleat co Le Play apdtre quia fait! constitaé cette race dela facon que Charlemagne

hommes de ea taille.



_— _ - ee - ea
— oe ee -
ee mee

C’est 1a l'objet de la novvelle évo- Boite aux cartes

lution particulariste qni,dans la sphé-| Nous recevoas de notre ami C. Léon

re intellectuelle, est représentée P32! | Vaimable billet suivant Nos Iccteurs nous

le mouvemen de ae ats oe ‘iale, ei saurous cependant gré de leur avoit mis

gnement vouveau de. Ecole des Ho- | pany les yeux é la pho ographie u sympa

‘ . t ; Cayes.

Chas et toute manif-station tendaat |! 4S 2eme “ePa I y

& dégayer la via privée des efforts Mon cher Magloire, oa.

communattaires qui Venserrent jtta- Tout en vous r-mereiant d’avoir bien
voulu plaguer ma modeste physionomie 4

qu’a l’étouffer. |
‘Voccision de la proposition de Loi que

PAUP DIVERS is cu Thonneur de dcposer en faveur de



os intéressan’s sinisirés, perme:tez moi de
relever cette légére erreur: c'est mon ¢s~
timable coll¢gue et ami J. Jeannot, ancien
Magistrat communal de notre ville des

3

RENSEIGNEMENTS Cayes qui est le i Représentant, votre
OGIQUES |serviteur en est le 2°m™¢ et croyez, mon
METEOROL Q cher Magloire, qu’il s’en trouve trée flatté.

Cordialement votre,
CamiL_tt LEON
Port-au-Prince, le 21 juillet 1998
Autour de lInspaction
Insortios demandée

Observatoire

DU
SGMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MarpDl 21 JUILLET

. aq 62. 77/= . :
Barometre Linea 102s Les eviners ont pris fia a PInspeciion
minimuin 22 44 hoy -} roe
. ‘ Heureux résultats, cir tons les éleves ont
Température maximum 34-2 été almis
syenne diurne 25. , ‘ ' .
; my i, 59 Nous tenons 4) presenter nos comph-
Ciel assez clair la matings 3 couvett} ments non seulement aux Séminiristes,

mais aussi aux éséves de tous les établisse-
ments, spécialement aux jeunes Tintifort
Agnant, de la Philosophie et Pressoir, de
la Rhéiorique du Lycée National, qui. a
écrit comme 4 loral ont su donner en
tiere satisfaction A leurs examinateurs.

Uw autre A. SysTaNtT.
Reme-:ciments

Mr P. Bazile, Mr Homére Bazile. Mile
Marie Bizle, Mme: Vve Ogé Rimbeau,
Mile ‘Tertulia Rimbeau. Mme Vve Théla-
mon Pétion, Mr et Mme Georges Gonso-
lat et leurs enfants, Mr @& Mme H. Ogé
Rimbecav, Mile Lélia Dardignac, la famu-
le Papillon ct tous les qutres parents re-
mercicnt bien sinecrement [es amis qui
les ont assisté a Voceasion de la mort de
SOPHRONIE RimBeau, époase PHaLaxte Ba-
AILE, leurregrettée fille, mére, scear, tante
et parente.

Ordre des Avocats
MM. les Avocats du Barreau de Port-au-

aprés 3 h. du soir.
Orayes aux environs toate Vapres-midi ;
petite pluie 46 h 25): 1.3'°".
Arc-en-ciel double 4 6h. 15.
Le baroméire est en batsse.

R. BALTENWECK
Ecole Nationslede Drot

La session ordinaire des examens s’ou-
vrira lundi, 27 Juillet courant, 4 |’Ecole
Nationale de Droit.

Nécrologie

Nous enregistrons avec tristesse 11 mort
de notre excellent ami InxocenT MICHEL
Pierre, déccdé subitement ce masin 2 Bo-
losse.

Le regretté défunt qui occupiit les im-
portantes fonctions de Commissaire du
Gouvernement pres le ‘Tribunal Civil de
ce ressort, laisse le souvenir d’un_ tra-
vailleur consciencieux. d’un tempérament
loyal et convaincu au dévoucment a toate

épreuve : ean . .
° . . Prince sont invités demain matin 23, aux
s illes auront lien demain ma-|- . . ,

in tunérailles funérailles de Monsieur INNocenT MICHEL

Pierre Commnissaire du gouvernement preés
le Tribunal civil de ce resort.
Port-au-Prince, le 22 Juillet rgo8.
Le Secrétatre du Conseil
Roporput BARAU.

Changemént @’adresse
Me Ch César porte 4 la connais:ance de
que son cabinet est transterd
Grand’-Rne Mason Vve Perri-

Nos sincéres condoléances i la famille

bien cruellement éprouveéc.
Tribunal Civil
Audience civile du 21 Juillet 1908

Le Tribunal sous la présidence du Juge
A. St Rome, assistédu Substizur A. Montas, |
a rendu Ics jugements suivants :

— Celvi qui homologue la deliberation | Ses clients
du conseil de famille des mineurs Francine au N° 226
et Georges Barrau. | gord.

— Celui qui homologue la delibération
du conseil de famille du mineur Louis Li- |

an A A A A



Bien de famille perdu

lavoi Un de nos amis frangais, personnage trés
ne ‘bunal ; jel ‘remarquable, nous écrit de Chatillon: sur.
e Tribunal a ensuite cntendu lecture: Loire pour rous demander de lui aider 4

et publication du cahier des charges dressé retrouver un portrait d’homme du XVIIIe
Our arriver ala vente sur saisie immobi- siécle répondant & la description Suivante :
idre Pratiquée sur ie fleur Lucius Hyp. « Dimensions approximatives : om 55 a
ite, le jour d'adjudication n’a_ pas té}0™65, homme A mi-corp3, gtandeur nature,

A cause des incidents soulevés par) 1ate tournée 4 gaache, éclairage venant de

Me Hésaux et le Tribunal a fini par con-|la droite ; figure rasée portant 4§ ans, trés
damner Me Dévor en vertu de la nouvelle /en lumiére, le reste assez sombre ; bonnet
nif dite loi Taleau ) a signifer 4 Ne de velours sur la ce ; costume négligé
taux ses conclusions et il a été en outre | d’intérieut ; pas de col ; gilet ouvert mon-
condamné aux dépens. itrant le haut de la poitrine ; la main gau-

Le Tribunal en deinier lieu a prononcé | che appuyée sur un livre, lequel est de-



le jagement suivant : ut. »
— Celui qui ordonne la vente aa-; Si, malgré les nombreux év'nements
dessous de l’estimation de deux carreaux

qui ont eu lieu dans le pays, des gucrres
¢ lindépendance jusqu’aujourd’hai,ce por-

de teste
trait, qui date de plus d'un siécle, se re

|
héqués par le sieor Dessali- |
mes

te au sieur Périon Pasquet.



-trouvait dans quelque collection publique (de la famille royale dar nied
‘ou privée, on est instamment prié de nous|quittera demain soir Coged

en aviser aux bureaux du journal, ot il se-
rait débutu avec l’intéressé les conditions
auxquelles il pourrait cure cédé.
. 400 ioliars de ré ompense
Mr Louis Joseph Janvier a perdu dans
la nuit du ro courant deux porte-feuilles
‘en cuir anglais, d'un pied carré chacun,
‘contenant des papiers qui ne.p-uvent ser-
‘virqu’a lui seul ct non J d'autres. Il pro-
;met une récompense de roodollars or amé-
icain, 4 quiles lui rapporteray5o, Grand-
Rue.

ee a
}
1

=.



SS SS re a a eS Ee NE

Nouvelles Etrangéres

| Derniéres Dépéches
CoprenHaGuE. — Le président de la Re-
‘publique Frangaise acconpagné du minis
ttre des Affaires Etrangéres, M. Pichon, est
| arrivé ict cet aprés mid: 4 3 heures, a
i bord du cuirassé d’escadre « Véri'é ».

M. Fallicres a été regu par le roi Fre-
)deric, les princes de Ia famille royale, les
membres du corps diploinatique et les
grands digni.aires de [E-at. Peu apres le
Président et le Roi sont moniés en voiture
et se sontrendus au Palais Amalienbourg.
_ Bap Nacnrim (Grand duchdé de Hess: ).
Le vice amiral Rojesivensky, te malheu-
reux officier qui commandait la tloite russe
Ala batailie ds Tsoushemi ( mai rgo5 )
est mort ici hier soir d'une atfection car-
diaque.

On croit que cetfe maladie ¢tais le ri-
sultat des blessures que le malheurevx
avait reguces a Ja sus-dite bataille.

Manitte —- Lescuirassés d'esca ire «eMai-
ne vet « Alabamase composant l’eseadre
spéciate qu@va faire le tour @a monde en
avant de !a forte cnirassée dz !’Atlantigue
sont arrivés aujourd hui.

St.PETERSBOURG. —Lestcanons, les fusils
et les munitions abandonnés par Rachim
Khana, le commandant en chef des troupes
impériales dans sa fuite de Tab-irz sont
tombés en:re les mains des révolutionnai-
res qui sont maintenants les maitres de la
ville. «

Le palais du chih ot s’dtaieat caches
les réactionnaires sert inaintenant de quar-
tier général aux insurgés. Les rdaction-
naires qui s’étaient réfugi¢s a la banque
russe se sont maintenant retirés avec le
consul de Russie 4 ja ville que ce defnicr
posstde 4 quelques milles de la ville.

Cette maison est protégée par un fort
détachement de cosaques.

Des réunions séditieuses ont lieu dans
les mosquées ou fes derviches révo!ution-
naires haranguent la foul.

Lonpres. - La chambre des Lords a voré
ce soir en deuxicine lecture le projet de
loi sur les pensions de re'riitzs Ce vore
assure son adoption finale.

| ANVERS. — Le navire école américain
«iItasca » ayant a bord 41 cadets est arrivé
ici aujourd’hui. Les sa'uts d'usige ont été
échangés avec les forts. L’équipage de ce
Navire assissera demain aux fétes de I Indé-
pendance Belge.

, GUAYAQUIL. — Mr Ignacio Vein:ermilla,
ancien président dela république de 1’E-
quatear est mort ici hier. Le défunt était
né 4 Cuenca, en 1830.
_ Le Havre. — La Bourse cst fermée au-
jourd’hui a l'occasion des régates du Da-
nemark.

CopenHaGuE. — Les fétes
da Président
dides.

en Phonneur
de la république sont splen-

gation desFrance un déjeu

| qui est située aujou

Mr Fallidres offrit aujourd'hal a ls Lé-jafin @¢
ner en ’honneuri@i@.

eee al









«eCassinie et il rejoindra te aaa
rité» qu'il fera visiter au roi
de nouveau le .eCassinis ob ff
Stockholm. Mr Caillaux
dise rendant 4 Marseil’e of
pour la Gréce.
Mr_ Cruppi, accompagné de Mie ii
son chef du secrétariat particaligg @
matin l’exposition nationale de Hie
rie organisée dans les serres de dem
reine par la chambre syndicale &
tructeurs des machines de l’ianpet
Mr Jomoit, gouverneur géade
gérie est arrive hier 4 Mars: ille. -
M. Grégori, auteur de I’ar
Commandant Dreyfus, a été
Chambre des mises en accusation ’3
la Cour d’Assises pour tentarive &@
nat. :
La fiévre typhoide continee a4
4 Lunéville; on signale cent cam: i
talisés civis et anilitaires. .
GuaTEMALA 2¢t.— Di'apres- des:
nations regacs ici la guerre seealg
ncnte ertre le Nicaragua et le
les autorités du Nicaragea ayam:
lcs opérations des Révoluti
Honduras. a
Quésrec 21.— Le cuirassé anglais. “§
domptab'e » ayant a bord le Prince é&:
les, remonte lentement le Sat '
il arrivera demain A Québec. aa
Lonpres 21. - Une dépache
nique annonce que 4 officieis te
garnison de Sares ont attaqué et tag]
colonel dont le corps porte les teacag@
blessures, les meuririets qui .
s’échapper appartiennent aa
jeune turquie lequel a comme §
Jit-on, tous les officiers du 3¢ @
mée et une partie de ceux qi
corps. Le pari jeune Turyold
les autorités que tous les gig
ccdoine seront taés si 38 ONEG
nant au parii et actuellemeat BY

sont pas mis en liberté. i.

Toutes les élégances raves, '@
tes, bruyantes, des parfams €%
me subtil et délicat, — SOR:

rire, Floramyeé, Va
— des bijoux od see
pierre éclatante et hau

nuscules objets d’art ot
ce triste des perles, des
reilles qui s’étonnent de lag
variées, anneaux de filanquam
tesymbole d'une éternelle7
d’amour, orgies de colietas
de lourdes chaloes masts
cades étincelantes d’or, G0%
meraudes, tout cela sas
paradis de la maison | +49

A de Mattéis.@

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Ces itatians ont §
de toutes les fantal

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La Ligne dé Nav:



ation Haitienne

FRATERNITE:

a aboard

E-GALITE.

REPUBLIQUE DHATTI

cee ene neem cee WOW

LIBERT!

ap TOneme de independance

PROJET DE LO}

NORD ALEXIS
Présilent de la République @llaiti

Vu l'article 60 de la Constitution,

Vu le contrat passé a la date du
eing Mai 1908 cutre Monsieur Emile
Blanchard et le Seerétaire ditat des
Finances ct du Commerce ;

rort-au-Prince, le

de navigation distinctes dont: ts Une
ligne cobere desservant les ports de
la République sous pavillon haitien :
2> Une tune Antil s-New-York 2 3°
Ure tyue New Youk-Antilles: Earope

Considerant qui y a dieu de créer {sous pavillon Betyo, Hollandais ou

poe fluttille de commerce dans le bnt | Anglais. .

de desservir les ports de la Repu- Art. 2 — Lea présente lor a laquelle
sera abnexve le ditt contra, abroge

blique et coun de UEtranger ,
Sur le rapport du Secrétare @hetat
des Finances ct du Commerce,

foules lois on dispositions de loi qui
Inicont contraires ef sera exdéentée a
Cladatie nee des Sec étaires drat des

Etde Vavis du Gonseil des Socpé- ot

laires d’Etat Minageees. du Commerce ot dela Ma-
A PROPOSE rine chacun en ce qui le coneerne,

eo . tole lade | Donne au Palais National a Port-

Et fe Corps Legislatl a vote subd) aa prines, le 7 Mai 1908, an 105 de

sulvanite .
Art | - Est et demeure sancttonre
fecottial passe fe eing Mat 1908 erie
Monsieur Emile Blanchard et le Se-
crete oa’Etat des Finanecs e° du
Commere2 pout Corstituer une com-
pagnie en Sovicté anonyme qui sera
élablie selon les lois d Haiti pour une
durée de cinguante an: ées dans le but
de créer une flottillade commerce de-
vant ire décomposée en trois lignes

CONTRAT

Entre PEtat d Haiti, représenté pac, Varmeée, on deomate "ts gaerre,
Monsient Frederic Mareelin, Seeré-) aiasi qae le service des Postes, sera
fared Ruatdes Kinanees e. du Com-, transporte g-atuitement sav toutes les
merce, demeurant A Po t-au-Priace, | lignes, pourva que, pour chaqay vova-
isan? election de domictla en VHO-fue, ce fret ine dépasse pas le dixieme
lede li Sesrétairerie d’Etat) d'une, du toonaye net du vapeur,
part ; Les Sénateurs et Députes vovaze-

HH Monsieur Emile Blanchard, pro-) vont ecaluitement pendant Ja durée
Priétaire, demeurant et domicilié a; des sessions légistatives sur la Hane. |
Part au-Princs, faisant élection de do | [a ligne cotiere devra se composer
Micilven sa deineure, d’aulre part, ‘de trois bateaux au moins.

la été arrété ce qui suit : ' Art. 3. Le Gouvernenent d'Haiti

Ant. ft. - LEtat d Maiti cone le A‘aurale droit, eu cas de neeessile, de !
Mnsicue Emits Blanshard le deoit ‘ré juisitiouner les navires de la ligne |
de constituer une ympayaie de So- cottére, en payant un droit) special!
Céé Anonyme établie s-lon les lois! d’assurance et moyennant une indem- |
CHaiti, pour une durée de cinquant» nité qui ne devea pas dépisser cent |
années, dins le bu'da créer ure flot-!dollars par jour et par navire. En ce
tlle de commerce de nationalité hai-'cas, ies nmavires seront dispo7és de
lene devant étre dé somposte en tela sorta gaviis | pulssent rec Voir
trois lignes da navigation distinctes :/immédiatement le matériel de guerre
ane ligne cOritre dasservant les'qae le Gouvernement fournira.

Ports de la République sous pavillon! Art. 4 — Dans le but da favoriser
julien ; 2 une Igne Aatilles New: le développement de cetle ligne fe ya

‘Ki 3 una ligne New-York -Antilles-!peurs hiitiens, le Gouvernemen s en |
dais sous pavi'lon Belge, Hollan (gag: a payer a la Compagnie en So" |

Ou Augtais. [cise une sub rention annuelle de P.
ott: 2.— Monsieur Emile Blan- 109 000 dollars. ( Ceat mille.) | '

rd Sobliga et obligera la SociétS a{ ART.o — Eu egird aux avanlages

f, 4 transporter les produits et{que les chargeurs firer
deardes haitiens. suivante un = tarif ligne dont le frét devra étre beaucoup
dans um et frét qui ne pourra,| moins élevé que celui d’aucune au re
tous les cas étre supérieur A 25 ligne, et pour faciliter Vexécution dt
“fillings la tonne de 100 kgs. présent co::trat, il sera percu un droit
wero .4u Gouvernement pour le additionne!l de 50/0 or ani Ca nena
Riven CuPlic, tela que articles d’é-|le montant total des droits
tat ou de fournitures pour a |'Importation.

l ludépendance.
NORD ALEXIS
Par le Président :
Le Secrétaire @ Etat des Finances
ef du Commeree,
F. MARCELIN
Pour copie conforme :
Le chef de bureau de la Ghambre
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iuite NELSON

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fisances seru t portées au Budget de
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sont exempts de droit de phare
ART. 7. Lao Composznie pourra
avoir des watts, bassin de radoub ;
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Le



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ETRANGER........ Trots Moss. . « 6. 45, RUR ROUX, 45. Les manuscrits insérée ou non me seront pes readue Bik. -



Moos avons vu hier comment, sous
Nafivence de ia civilisation urbaine
yeane du Midi de l'Europe, les forces
- ei de la France ont décliné. La
rance agricole qu’elle déte-
‘sous |'influence de la civilisation
et que, g-Ace 4 la supériori-
la vie privée sur la vie publi-
elle exercait sur les peuples du
wed eux-mémes, cette prépondéran-
@ agricole lui a échappé.

Or, nous savons que I’agriculture
etla force fondamentale d’an pays ;
Cet en elle que I’édifive social doit
avoir ses plus profondes fondations.

Il restait au moins a& espérer que,
le Midi européen, ov fleurissait la

t6 industrielle et commercia-
erait avec son triomphe cet
le supériorité en France, de facon a
coairebalancer celle de |’agriculture.
— etc’est par l& que nous noas
teadons vraiment compte que l’agri-
est la principale des forces
inthe es,— il nena pas été aiasi. La
We était inédgale entre les deut civi-
feations,— ceile du Nord, ou anoglo-
Moone, basée sur le développement
‘wicole, et celie du sud ou latine,
beede ul le développement _in-
© commercial, — et, nous
Tevons deja dit, les ropee les lus
iu Sud européen, pu-
italiennes, Espagne, Portagal,
francais, palirent peu & peu et
ar lear eivetiony 1a prosper
civ oo, pros
Ineustrielle ot commerciale, pas-
nt du coté des races agri-


















=, R0us savons que, apres l’agri-
ase, Pindustrie, pais le commerce
t les plus fortes assises

Sacidété.
Qui nient la décadence sociale
aieat commenocer par
3 Wérité de cas iti 3]
sociale est Incompatible
seule décadence agricole;
talson, elle ne saarait exis-

Pour tout oe qui concerne l’Administration du Journal, s‘adresser 4 Monsieur Arthur

LES DEUX FRANCES —

LA NOTRE

IV

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Roux os Bonne-Fei.

——oe eee ee





tort au Le Play savant. Doit-on le re-|noussavons. On peutdoac dire qu'elle
gretter ? Peut-étre son wavre ent-elle|est supérieure 4 son propre insu. Et il
été plus fécunde si elle avait yardé n’y a pas de doute que si elle négli-
toujours son unité. Mais, en véritd, il) geait de faire son profit des révéla-
faudrait un bien triste courage pour|tions de la science sociale et s'imagi-
oser reprocher 4 un homme d’avoir nait faire veuvre de progres, en mo-
trop aimé son pays. » ditiant dans le sens de I’éducation la-

Nous n’avons pas a redire ici les|tine le tournant dans lequel, dés I’o-
mille circonstances au milieu desquel- | rigine, elle s‘est engagée, il o’y a pas
les a pris naissance et s’est développé'de dou e que peu & peu elle perde
le double mouvement scientifique et, les attributs supérieurs qui la carac-
patriotique d’od découle toute |'ceu-| térisent.

Ces pages de l'histoire de France| vre de \’école de ta Science Sociale. Aussi bien, elle n’est pas restée in-
ont é6mu un grand nombre de patrio-| Sans se préoccuper d’ailleurs d’au-|sensible au mouvement scientifique
tes. Les uns, moins clairvoyants, oat|cune explicatidn scientifique, des écri-|qui s'est dessiné, et, en différentes
fait une faus3e étiologie gu mal. et,' vains considérables, tels que Taine,|reprises, M. Demolins a eu & répon-
tout animés qu’ils aient 6t6 des inten-|ont rendu hommage ala _ supériorité/dre aux sollicitations du public an-
tions les plus patriotiques, ont aggra-|sociale anglo-saxonne ; Max Leclere |glais et A faire en pleine Angleterre
vé I’état de la « grande malade » en! aussi, Hugues Le Rcux, Gaston Dé-j|des conférences sur fa s-ience sociale.
la langant depvis plus d’un siécle|champs, tant d’autres, subiswent in-; Il ameme persoonellement expo-
dans une série d’aventures plus dé-|teilectuellemant lintluence de cette |sé, a un congreés de Il’Association for
primeats les unes que les antres. supériorité : elle est donc incontesta-|the advancement of science, tenu a

D’autres, instruits par l’eifat méme | ble. Cambridge, le résumé des divisions
de ces tristes expériences, ont pensé; Le mérite véritable de la Scrence So- | genérales de sa derniére classification
que, loin d'y persévérer, il fallait re-'ciale a été de ne pas se cuntenter d’u-| sociale; de sorte yue l'on aurait tort
faire le diagnostic du mal et établir; ne bSnévole constatation,et d’avoir lajde penser que le mouvement de
une méiication autrement appro- | loupe de l’observation méthodique en | science sociale porte aucune atteinte
priée. }Main, mis au jour tout le mécanisme |& la fonction de foyer intellectuel exer-

On parle beaucoup de Le Play com- de l’organisation des peuples parti- jcée de tout temps par la France
me savant, sans se douter qu'il y :cularistes. Elle a minutieusement dé-'| Mais 4 quoi servirait vraiment d’etre
avait aussi en lui un patriote incom-/monté toutes les pi¢ces de ce méca- 'un porte-flambeau si, en premier lieu,
parable. inisme, et, Ala fagon de l'anatomiste, | on n’utilisait ce flambeau a éclairer

« Oa comprend, dit M. Bouchié de’ elle s’est rendue maltresse des moin- son propre mal ”

Balle, l’'immense angoisse qui !'étrei-, dres parties de cette organisation Longtemps la France a brillé intel-
goit .quand, derriére les maux a@ppa-, Bien plus, a la fagon du_physiolo- ‘lectuellement dans le monde, mais sa
rents de son pays, il en découvre | yiste, la science sociale, aprés_ s’étre/lumiére a servi précisément a éclairer
d'autres, plus dangereux encore et qui'rendue compte de l’agencement des les autres, parfois 4 son _ propre pré-
le menaient au désastre. Le désastre | diverses pieces de cette puissante or-|jadice, pré isément a la fagon du por-
arrivé, il se fit une révolution dans yanisation sociale, a observé leur,te-flambeau qui se mettait lui-méme
tout son étre. utilité fonctionnelle; elle a étudié lejen reliet aux yeux des autres, sans

« Taine, quelque temps avant sa/fonctioanement méme de ces pieces. chercher A tirer parti de la connais-
mort, regrettait de n’avoir pas pu Kt c’est ainsi qu'elle est arrivée 4 avoir; cance éclairée des autres.
mettre encore, sous les yeuxde ses/une connaissance exacte du sujet an- *
compatriotes, toute la vérité. Dujglo-saxon. Si bien que, & instar de os
moins, cette vérité, il l’avait poursui-|{'anatomiste et du physiologiste qui La nouvelle France, peu connue et
vie toute sa vie, sans défaillance et! se trouvent connalitre le sujet humain | qui, 4 peine connue, se trouve violem-
saos se laisser distraire. . mieux que le sujet lui-méme, la Scien-| ment attaquée par ceux mémes qni

«Le Play n’eut pas ce stoicisme.|ce sociale frangaise se trouve aujour- se disent aimer le plus le pays fran-
Davant les blessures de sa patrie, il! d’hui en mesure d’apprendre aux An- | cais,— c'est Ja ndire.
oublia toute étude, ne songea plus) glo-Saxons eux-mémes le secret de| Elie ne cesse pas de faire sa fonc-
qu’aé penser, gu’ guérir. Des hom-/leur force. __ ; tion traditiounelie de foyer inteilec-
mes de bonne volonté se groupérent| Il ne faadrait pas croire, en effet.|tuel du monde. Mais elle eseaie de
autour de lui ; il fit passer en eux son que la race anglo-saxonne se soit jus-| prendre conscience d’elle-méme ; elle
dévouement et sa confiance. Les pa-| qu’ici dévelop selon quelque con- | cherche a4 setrouver ses voies per-

ter quand, Ala décadence agricole,
se joint celle, consécutive d’ailleurs,
de l‘industrie et du commerce.



roles que sa science ne pouvait to1-| ception supérieure de l'organisation dues, & renouer la chaine des tradi-
jours lai foarair, il les chercha dans 'gociale. Dans différentes cies d’ar- tions f et & reprendre son his-
son cour. » toire au t od l’avaient a

Cet historien de lceuvre ticles, nous avons essayé de montrer
de Le Piay ajoute : les circonstances historigques qui ont |

peu
laisaée et illustrée a es
« Cleat co Le Play apdtre quia fait! constitaé cette race dela facon que Charlemagne

hommes de ea taille.
_— _ - ee - ea
— oe ee -
ee mee

C’est 1a l'objet de la novvelle évo- Boite aux cartes

lution particulariste qni,dans la sphé-| Nous recevoas de notre ami C. Léon

re intellectuelle, est représentée P32! | Vaimable billet suivant Nos Iccteurs nous

le mouvemen de ae ats oe ‘iale, ei saurous cependant gré de leur avoit mis

gnement vouveau de. Ecole des Ho- | pany les yeux é la pho ographie u sympa

‘ . t ; Cayes.

Chas et toute manif-station tendaat |! 4S 2eme “ePa I y

& dégayer la via privée des efforts Mon cher Magloire, oa.

communattaires qui Venserrent jtta- Tout en vous r-mereiant d’avoir bien
voulu plaguer ma modeste physionomie 4

qu’a l’étouffer. |
‘Voccision de la proposition de Loi que

PAUP DIVERS is cu Thonneur de dcposer en faveur de



os intéressan’s sinisirés, perme:tez moi de
relever cette légére erreur: c'est mon ¢s~
timable coll¢gue et ami J. Jeannot, ancien
Magistrat communal de notre ville des

3

RENSEIGNEMENTS Cayes qui est le i Représentant, votre
OGIQUES |serviteur en est le 2°m™¢ et croyez, mon
METEOROL Q cher Magloire, qu’il s’en trouve trée flatté.

Cordialement votre,
CamiL_tt LEON
Port-au-Prince, le 21 juillet 1998
Autour de lInspaction
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Observatoire

DU
SGMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MarpDl 21 JUILLET

. aq 62. 77/= . :
Barometre Linea 102s Les eviners ont pris fia a PInspeciion
minimuin 22 44 hoy -} roe
. ‘ Heureux résultats, cir tons les éleves ont
Température maximum 34-2 été almis
syenne diurne 25. , ‘ ' .
; my i, 59 Nous tenons 4) presenter nos comph-
Ciel assez clair la matings 3 couvett} ments non seulement aux Séminiristes,

mais aussi aux éséves de tous les établisse-
ments, spécialement aux jeunes Tintifort
Agnant, de la Philosophie et Pressoir, de
la Rhéiorique du Lycée National, qui. a
écrit comme 4 loral ont su donner en
tiere satisfaction A leurs examinateurs.

Uw autre A. SysTaNtT.
Reme-:ciments

Mr P. Bazile, Mr Homére Bazile. Mile
Marie Bizle, Mme: Vve Ogé Rimbeau,
Mile ‘Tertulia Rimbeau. Mme Vve Théla-
mon Pétion, Mr et Mme Georges Gonso-
lat et leurs enfants, Mr @& Mme H. Ogé
Rimbecav, Mile Lélia Dardignac, la famu-
le Papillon ct tous les qutres parents re-
mercicnt bien sinecrement [es amis qui
les ont assisté a Voceasion de la mort de
SOPHRONIE RimBeau, époase PHaLaxte Ba-
AILE, leurregrettée fille, mére, scear, tante
et parente.

Ordre des Avocats
MM. les Avocats du Barreau de Port-au-

aprés 3 h. du soir.
Orayes aux environs toate Vapres-midi ;
petite pluie 46 h 25): 1.3'°".
Arc-en-ciel double 4 6h. 15.
Le baroméire est en batsse.

R. BALTENWECK
Ecole Nationslede Drot

La session ordinaire des examens s’ou-
vrira lundi, 27 Juillet courant, 4 |’Ecole
Nationale de Droit.

Nécrologie

Nous enregistrons avec tristesse 11 mort
de notre excellent ami InxocenT MICHEL
Pierre, déccdé subitement ce masin 2 Bo-
losse.

Le regretté défunt qui occupiit les im-
portantes fonctions de Commissaire du
Gouvernement pres le ‘Tribunal Civil de
ce ressort, laisse le souvenir d’un_ tra-
vailleur consciencieux. d’un tempérament
loyal et convaincu au dévoucment a toate

épreuve : ean . .
° . . Prince sont invités demain matin 23, aux
s illes auront lien demain ma-|- . . ,

in tunérailles funérailles de Monsieur INNocenT MICHEL

Pierre Commnissaire du gouvernement preés
le Tribunal civil de ce resort.
Port-au-Prince, le 22 Juillet rgo8.
Le Secrétatre du Conseil
Roporput BARAU.

Changemént @’adresse
Me Ch César porte 4 la connais:ance de
que son cabinet est transterd
Grand’-Rne Mason Vve Perri-

Nos sincéres condoléances i la famille

bien cruellement éprouveéc.
Tribunal Civil
Audience civile du 21 Juillet 1908

Le Tribunal sous la présidence du Juge
A. St Rome, assistédu Substizur A. Montas, |
a rendu Ics jugements suivants :

— Celvi qui homologue la deliberation | Ses clients
du conseil de famille des mineurs Francine au N° 226
et Georges Barrau. | gord.

— Celui qui homologue la delibération
du conseil de famille du mineur Louis Li- |

an A A A A



Bien de famille perdu

lavoi Un de nos amis frangais, personnage trés
ne ‘bunal ; jel ‘remarquable, nous écrit de Chatillon: sur.
e Tribunal a ensuite cntendu lecture: Loire pour rous demander de lui aider 4

et publication du cahier des charges dressé retrouver un portrait d’homme du XVIIIe
Our arriver ala vente sur saisie immobi- siécle répondant & la description Suivante :
idre Pratiquée sur ie fleur Lucius Hyp. « Dimensions approximatives : om 55 a
ite, le jour d'adjudication n’a_ pas té}0™65, homme A mi-corp3, gtandeur nature,

A cause des incidents soulevés par) 1ate tournée 4 gaache, éclairage venant de

Me Hésaux et le Tribunal a fini par con-|la droite ; figure rasée portant 4§ ans, trés
damner Me Dévor en vertu de la nouvelle /en lumiére, le reste assez sombre ; bonnet
nif dite loi Taleau ) a signifer 4 Ne de velours sur la ce ; costume négligé
taux ses conclusions et il a été en outre | d’intérieut ; pas de col ; gilet ouvert mon-
condamné aux dépens. itrant le haut de la poitrine ; la main gau-

Le Tribunal en deinier lieu a prononcé | che appuyée sur un livre, lequel est de-



le jagement suivant : ut. »
— Celui qui ordonne la vente aa-; Si, malgré les nombreux év'nements
dessous de l’estimation de deux carreaux

qui ont eu lieu dans le pays, des gucrres
¢ lindépendance jusqu’aujourd’hai,ce por-

de teste
trait, qui date de plus d'un siécle, se re

|
héqués par le sieor Dessali- |
mes

te au sieur Périon Pasquet.



-trouvait dans quelque collection publique (de la famille royale dar nied
‘ou privée, on est instamment prié de nous|quittera demain soir Coged

en aviser aux bureaux du journal, ot il se-
rait débutu avec l’intéressé les conditions
auxquelles il pourrait cure cédé.
. 400 ioliars de ré ompense
Mr Louis Joseph Janvier a perdu dans
la nuit du ro courant deux porte-feuilles
‘en cuir anglais, d'un pied carré chacun,
‘contenant des papiers qui ne.p-uvent ser-
‘virqu’a lui seul ct non J d'autres. Il pro-
;met une récompense de roodollars or amé-
icain, 4 quiles lui rapporteray5o, Grand-
Rue.

ee a
}
1

=.



SS SS re a a eS Ee NE

Nouvelles Etrangéres

| Derniéres Dépéches
CoprenHaGuE. — Le président de la Re-
‘publique Frangaise acconpagné du minis
ttre des Affaires Etrangéres, M. Pichon, est
| arrivé ict cet aprés mid: 4 3 heures, a
i bord du cuirassé d’escadre « Véri'é ».

M. Fallicres a été regu par le roi Fre-
)deric, les princes de Ia famille royale, les
membres du corps diploinatique et les
grands digni.aires de [E-at. Peu apres le
Président et le Roi sont moniés en voiture
et se sontrendus au Palais Amalienbourg.
_ Bap Nacnrim (Grand duchdé de Hess: ).
Le vice amiral Rojesivensky, te malheu-
reux officier qui commandait la tloite russe
Ala batailie ds Tsoushemi ( mai rgo5 )
est mort ici hier soir d'une atfection car-
diaque.

On croit que cetfe maladie ¢tais le ri-
sultat des blessures que le malheurevx
avait reguces a Ja sus-dite bataille.

Manitte —- Lescuirassés d'esca ire «eMai-
ne vet « Alabamase composant l’eseadre
spéciate qu@va faire le tour @a monde en
avant de !a forte cnirassée dz !’Atlantigue
sont arrivés aujourd hui.

St.PETERSBOURG. —Lestcanons, les fusils
et les munitions abandonnés par Rachim
Khana, le commandant en chef des troupes
impériales dans sa fuite de Tab-irz sont
tombés en:re les mains des révolutionnai-
res qui sont maintenants les maitres de la
ville. «

Le palais du chih ot s’dtaieat caches
les réactionnaires sert inaintenant de quar-
tier général aux insurgés. Les rdaction-
naires qui s’étaient réfugi¢s a la banque
russe se sont maintenant retirés avec le
consul de Russie 4 ja ville que ce defnicr
posstde 4 quelques milles de la ville.

Cette maison est protégée par un fort
détachement de cosaques.

Des réunions séditieuses ont lieu dans
les mosquées ou fes derviches révo!ution-
naires haranguent la foul.

Lonpres. - La chambre des Lords a voré
ce soir en deuxicine lecture le projet de
loi sur les pensions de re'riitzs Ce vore
assure son adoption finale.

| ANVERS. — Le navire école américain
«iItasca » ayant a bord 41 cadets est arrivé
ici aujourd’hui. Les sa'uts d'usige ont été
échangés avec les forts. L’équipage de ce
Navire assissera demain aux fétes de I Indé-
pendance Belge.

, GUAYAQUIL. — Mr Ignacio Vein:ermilla,
ancien président dela république de 1’E-
quatear est mort ici hier. Le défunt était
né 4 Cuenca, en 1830.
_ Le Havre. — La Bourse cst fermée au-
jourd’hui a l'occasion des régates du Da-
nemark.

CopenHaGuE. — Les fétes
da Président
dides.

en Phonneur
de la république sont splen-

gation desFrance un déjeu

| qui est située aujou

Mr Fallidres offrit aujourd'hal a ls Lé-jafin @¢
ner en ’honneuri@i@.

eee al









«eCassinie et il rejoindra te aaa
rité» qu'il fera visiter au roi
de nouveau le .eCassinis ob ff
Stockholm. Mr Caillaux
dise rendant 4 Marseil’e of
pour la Gréce.
Mr_ Cruppi, accompagné de Mie ii
son chef du secrétariat particaligg @
matin l’exposition nationale de Hie
rie organisée dans les serres de dem
reine par la chambre syndicale &
tructeurs des machines de l’ianpet
Mr Jomoit, gouverneur géade
gérie est arrive hier 4 Mars: ille. -
M. Grégori, auteur de I’ar
Commandant Dreyfus, a été
Chambre des mises en accusation ’3
la Cour d’Assises pour tentarive &@
nat. :
La fiévre typhoide continee a4
4 Lunéville; on signale cent cam: i
talisés civis et anilitaires. .
GuaTEMALA 2¢t.— Di'apres- des:
nations regacs ici la guerre seealg
ncnte ertre le Nicaragua et le
les autorités du Nicaragea ayam:
lcs opérations des Révoluti
Honduras. a
Quésrec 21.— Le cuirassé anglais. “§
domptab'e » ayant a bord le Prince é&:
les, remonte lentement le Sat '
il arrivera demain A Québec. aa
Lonpres 21. - Une dépache
nique annonce que 4 officieis te
garnison de Sares ont attaqué et tag]
colonel dont le corps porte les teacag@
blessures, les meuririets qui .
s’échapper appartiennent aa
jeune turquie lequel a comme §
Jit-on, tous les officiers du 3¢ @
mée et une partie de ceux qi
corps. Le pari jeune Turyold
les autorités que tous les gig
ccdoine seront taés si 38 ONEG
nant au parii et actuellemeat BY

sont pas mis en liberté. i.

Toutes les élégances raves, '@
tes, bruyantes, des parfams €%
me subtil et délicat, — SOR:

rire, Floramyeé, Va
— des bijoux od see
pierre éclatante et hau

nuscules objets d’art ot
ce triste des perles, des
reilles qui s’étonnent de lag
variées, anneaux de filanquam
tesymbole d'une éternelle7
d’amour, orgies de colietas
de lourdes chaloes masts
cades étincelantes d’or, G0%
meraudes, tout cela sas
paradis de la maison | +49

A de Mattéis.@

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de toutes les fantal

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PROJET DE LO}

NORD ALEXIS
Présilent de la République @llaiti

Vu l'article 60 de la Constitution,

Vu le contrat passé a la date du
eing Mai 1908 cutre Monsieur Emile
Blanchard et le Seerétaire ditat des
Finances ct du Commerce ;

rort-au-Prince, le

de navigation distinctes dont: ts Une
ligne cobere desservant les ports de
la République sous pavillon haitien :
2> Une tune Antil s-New-York 2 3°
Ure tyue New Youk-Antilles: Earope

Considerant qui y a dieu de créer {sous pavillon Betyo, Hollandais ou

poe fluttille de commerce dans le bnt | Anglais. .

de desservir les ports de la Repu- Art. 2 — Lea présente lor a laquelle
sera abnexve le ditt contra, abroge

blique et coun de UEtranger ,
Sur le rapport du Secrétare @hetat
des Finances ct du Commerce,

foules lois on dispositions de loi qui
Inicont contraires ef sera exdéentée a
Cladatie nee des Sec étaires drat des

Etde Vavis du Gonseil des Socpé- ot

laires d’Etat Minageees. du Commerce ot dela Ma-
A PROPOSE rine chacun en ce qui le coneerne,

eo . tole lade | Donne au Palais National a Port-

Et fe Corps Legislatl a vote subd) aa prines, le 7 Mai 1908, an 105 de

sulvanite .
Art | - Est et demeure sancttonre
fecottial passe fe eing Mat 1908 erie
Monsieur Emile Blanchard et le Se-
crete oa’Etat des Finanecs e° du
Commere2 pout Corstituer une com-
pagnie en Sovicté anonyme qui sera
élablie selon les lois d Haiti pour une
durée de cinguante an: ées dans le but
de créer une flottillade commerce de-
vant ire décomposée en trois lignes

CONTRAT

Entre PEtat d Haiti, représenté pac, Varmeée, on deomate "ts gaerre,
Monsient Frederic Mareelin, Seeré-) aiasi qae le service des Postes, sera
fared Ruatdes Kinanees e. du Com-, transporte g-atuitement sav toutes les
merce, demeurant A Po t-au-Priace, | lignes, pourva que, pour chaqay vova-
isan? election de domictla en VHO-fue, ce fret ine dépasse pas le dixieme
lede li Sesrétairerie d’Etat) d'une, du toonaye net du vapeur,
part ; Les Sénateurs et Députes vovaze-

HH Monsieur Emile Blanchard, pro-) vont ecaluitement pendant Ja durée
Priétaire, demeurant et domicilié a; des sessions légistatives sur la Hane. |
Part au-Princs, faisant élection de do | [a ligne cotiere devra se composer
Micilven sa deineure, d’aulre part, ‘de trois bateaux au moins.

la été arrété ce qui suit : ' Art. 3. Le Gouvernenent d'Haiti

Ant. ft. - LEtat d Maiti cone le A‘aurale droit, eu cas de neeessile, de !
Mnsicue Emits Blanshard le deoit ‘ré juisitiouner les navires de la ligne |
de constituer une ympayaie de So- cottére, en payant un droit) special!
Céé Anonyme établie s-lon les lois! d’assurance et moyennant une indem- |
CHaiti, pour une durée de cinquant» nité qui ne devea pas dépisser cent |
années, dins le bu'da créer ure flot-!dollars par jour et par navire. En ce
tlle de commerce de nationalité hai-'cas, ies nmavires seront dispo7és de
lene devant étre dé somposte en tela sorta gaviis | pulssent rec Voir
trois lignes da navigation distinctes :/immédiatement le matériel de guerre
ane ligne cOritre dasservant les'qae le Gouvernement fournira.

Ports de la République sous pavillon! Art. 4 — Dans le but da favoriser
julien ; 2 une Igne Aatilles New: le développement de cetle ligne fe ya

‘Ki 3 una ligne New-York -Antilles-!peurs hiitiens, le Gouvernemen s en |
dais sous pavi'lon Belge, Hollan (gag: a payer a la Compagnie en So" |

Ou Augtais. [cise une sub rention annuelle de P.
ott: 2.— Monsieur Emile Blan- 109 000 dollars. ( Ceat mille.) | '

rd Sobliga et obligera la SociétS a{ ART.o — Eu egird aux avanlages

f, 4 transporter les produits et{que les chargeurs firer
deardes haitiens. suivante un = tarif ligne dont le frét devra étre beaucoup
dans um et frét qui ne pourra,| moins élevé que celui d’aucune au re
tous les cas étre supérieur A 25 ligne, et pour faciliter Vexécution dt
“fillings la tonne de 100 kgs. présent co::trat, il sera percu un droit
wero .4u Gouvernement pour le additionne!l de 50/0 or ani Ca nena
Riven CuPlic, tela que articles d’é-|le montant total des droits
tat ou de fournitures pour a |'Importation.

l ludépendance.
NORD ALEXIS
Par le Président :
Le Secrétaire @ Etat des Finances
ef du Commeree,
F. MARCELIN
Pour copie conforme :
Le chef de bureau de la Ghambre
EMite NELSON

"
I
4

9





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eo ssera de Pétre at:










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Fromage de Gonda Cpate prasse boli.)
Biscuits fins Qubot, Boites de 2 liv.

Changement d’Adresse









tation pour le matériel et les maté
riaux destinés a ces objets, de mémt
que ceux qui seront nécessaires aa*
réparations et & Pentretien des navi-
reas,

es dilteérents établissements seront
~on:s le controle et la police du Gou-
‘te aife = vernement.
"eet fa AWT.S.,
“sorecte | promulgation

Ce droit ne sera pereu per la Com-
vonie qwautant qiees 1. is lignes
rent en plein ten tioned agent. HT
erennera inter
es bateoux saunf!

iuption du service
oe fare amagenrtee|

bien entendiu o> eas
dament contateé.
Les valeurs teovemrie: de:
“AMON SeKOn! HITS Ces yes
de da Cocnpeste poe he bs

Si dix-huit mois aprés la
de la Joi de sanction

AQ ifaiti ou torte ante bran ce: dua ser-dada présent contrat, il n’avait requ
Viee prepase 1 Pete assent ant “ine exéeution, it deviendrait nul
recouvvement des ocever. s ptlbttes

AnT.9.— Toutes difticultés relati-
ves a Vexécution de ce contrat entre
Etat et le concessionnaire seront
soumises aux Tribunaux hattiens.

Port-au-Prince, le S Mai 1908.
BLANCHARD,

IF. MARCELIN.
Pour Copre Conforme
Toot tt de furean de la Chambre
iuite NELSON

pavable par douzieme jusqu'a concur:
renee da chitfre de la subvention.
Dans i> eas d+ moins valus, les insuf-
fisances seru t portées au Budget de
la République. °
ART. 6.— Les vapeurs de cabotage

sont exempts de droit de phare
ART. 7. Lao Composznie pourra
avoir des watts, bassin de radoub ;
ealea secho, dépéts de charbons, le
Gouvernement Sobligeaut a far con:
ceder fa franchise des droits dimpor
eperencenereen cs:

'
! plein droit.

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