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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00382
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 21, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 391.
PORT-AU-PRINCE (¢ Hair )
Mardi, 21 Juillet 1908
Le Hatin.
ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE}] Un Mois. . .
DEPARTEMENTS)\ Trois Mois. .
ETRANGER........ Trois Mois. .
QUOTIDIEN ,
DIRECTEUR:
G. 1. Clément Magloire,
« 3.60 OI SS SSD TTS
KEDACTION-ADMINISTRATION
« 6.
45, RUB ROUX, 45.
LE NUMERO 10 CENTIMES
Les abonnements partent du 1° et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits ineérés ou non ne seront pas rendus
Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Fei.
LES DEUX
Lamentalité latine tue l’'Agriculture francaise : d
III
dernier arti-;jteraves donnent généralement, grace:
A la suite de mon
cle sur ce sujet, je devrais uujour-
dbui parler de la seconde Frauce ;
mais i] importe auparavant de com-
ble une lacune en déterminant d'une
-— fagon plus precise les effets causés
en France par !'éducation latine im-
portée de |'Europe méridionale di-
recement sotumise a Vintluence ro-
Maine.
Ilest bien entendu que je ne saurais
Passeren revue la totalité de ces ef-
fets; jeine bornerai a@ sipnaler ceux
qui touchent le plus a la vitalité de
la race, c’est-i dire ala production
francaise. et A la source la plus vive
de toute production nationale, a l’a-
ériculture,
Nous savens déja que l'etlet le plus
direct du svsteme de concentration
politique et administrative créé en
fance parla royauté absolue fut
dattirer ausres du pouvoir central
lous les chefs de domaines locaux et
@ dégarnir, par conséquent, les cam-
Pagnes.
Pour hitter lweuvre de concentra-
lion, Richelieu et Mazarin enleverent
la nobiesse ies fonctions publiques
les qu’ils confierent & des em-
Ployés nommes par le pouvoir, Louis
rile Regent et Louis XV eurent
nc;d’autant plus de facilité a attirer
retenir ces yrands seigneurs a la
que les préoccupations de la vie
dites ue leur avaient été ainsi inter-
a, S8t-Simon, dit un auteur, nous
tear we Louis XIV aimait a voir au-
lui beaucoup de seigneurs de
Berque ; il ajoute que, dans les pro-
cae: les intendants avaient ‘ordre
Qver de dégout les grands sei-
tan, a4 s’obstinaient a y demeurer
thie, cur faire toutesles avanies pos-
fiitvons quelques effets de cette
me lence des campagnes francaises
Tangle patrons naturels.
. que, en Allemagne, les bet-
fons de kilos, le mouton «oytars don-
{ne exacrement le double, soit oo hee
jlos de viande nette par mouton, et
‘au total, 300 tnillions de kilos.
«e Avec & millions de tetes, eer M.
e Lavergne, et 30 millions d‘hectares,
agriculture britannique produit o00
fmillions de kilos de viande, tandis
FRANCES
tes et S8unlhons d’hectares, n’en pro-
aux engrais et aux ainénagements,jus- duiten tout que HH). »
qu’a 10 et 11.°/e de sucre; en France; Cette dilférence dans les résultats
le rendement ne va pas au-delad de 4,;vient, a n’en pas douter, de ce que,
a5, a cause de l’insuffisance desien Angleterre,gles campaynes ne sont
engrais et aménagements, 9t_ il s'agit|}pas désertées par les propriétaires et
ici des grandes propriétés du Nord/que le gout des choses rurales est
de la France. ‘tres développé chez les Angla‘s. C’est
C’est qu’iln’y aque des propriétaires| dans les campagynes aye |’Anylais dé-
qui soient directement intéressés a; pense ta plus grande partie de yes ve-
user de libéralités envers les terves ; venus. « Tandis qu’en France, dit
or, en France, ce sont les fermiers: |’auteur que je viens de citer, le tra-
qui détiennent les terres. ‘vail des champs sert a jpaverte luxe
D’ailleurs, les fermiers eux-mémes des villes, en Angleterre, le travail
se font de plus en plys_ rares, et, ily des villes sert a paver le tuxe des
a quelques années, un Rapport de M. champs. »
Krantz, publié dans le Journal offi-: On se rappelle cette prévenance de
ciel francais, disait : « Nombre de ter- grand seigneur agriculteur faite au
mes sont abandonnées par leurs fer-! Président Loubet par le roi d’Anyle-
Miers, quelques unes forcément repri- terre, qui, lors du dermier voyage en
ses par leurs propriétaires, et beau- Angleterre, de M. Loubet, jugea ne
eoup de terres en friche. Le prix des devoir rien lui donner de plus pre-
baux a notablement baissé. Cette bais- cieux qu'une paire de bueuts sélec-
se est allée jusqu’da 33 »° » dans cer- honneés pat ses suins.
tains arrondissements. C'est cette pratique des choses agit-
Tandis qu’un domaine anglais arri- coles qui explique les turtes depen-.
ve a nourrir deux moutons par hec- ses ellectuées: par les) propnétaires
tare, la moyenne en France est seule- anglais pour | amenagement mcessant
ment de deux tiers de mouton ; les de leurs terres. On u relevée que les
moutons anglais valant, en outre, le propriétaires frangais achttent annuel-
double des moutons frangais, en rai- lement pour deux ou trois millions de
son du perfectionnement de la race, guano, et les propriétaires anglais
il en résulte que, au seul point de vue pour quarante millions, Ou u retevé,
de cet élevage, le domaine anglais encore que les propriétaires francais,
rapporte six fots plus que le domaine, aidés des encouragements de l'adminis-.
francais, encore que le sol de la Fran- , fratton, ne dépensent guere qu'un mil-
ce soit plus fertile que celui de fa ‘ison par an pour le drainage de leurs,
Grande- Bretagne. iterres et quills Ont a peine drainé ta!
Autre comparaison : il taut, en milliéme partie du sol francais; tandis |
France, une moyenne de cing hecta- que les propriétaires anglais, livrés a|
res pour nourrir une béte a cornes ;, leurs seules forces, dépensent annuel-'
en Angleterre, «on en nourrit une lement vingl.cing millions en travaux |
rois hectares. » de drainage et qu’ils ont drainé
Sur a production annuelle de moutons douziéme partie du :ol anglais.
i nce est environ de 8 Je fais grace au lecteur des som-
faite par la Eva moins mes fabuleuses productivement en-
Ww ; VAngieterre . . + pecs
millions de betes - ene guantité. fouies par les propriétaires anglais
Mais tandis que le mouton francais | dans les travaux agricoles. Le peu
donne une moyenne de 18, kilos de que nous venons de voir suffit ample-
viande nette, soit au total 144 mil-
j que la France, avec 10 miutlons de te-:
la,
‘cole de Angleterre, et je crois sa-
voir que Cette supériorité est celle
qul importe le plus, quand il s’ayit de
tiesureret de comparer les forces
~ocrales dun pays. Eo Haiti méme.
on nous chante tous les matins que
Vagriculture est « la principale sour-
ce de la richesse nationale ».
kt notez que toutce que je viens
.de dire de l agriculture francaise s’ap-
pligue aux yrandes propriétés du
Nord de la France. La désertion des
campagnes, dit un auteur, y est telle
que, dans ce nord de la France, on
‘est obligé de faire appel aux ouurtera
jrurauc étrangers. cli s’est créé, en
‘Belgique, des associations qai ont
pour but de procurer des ouvriers aux
termiers francais. Ces ouvriers sont
enbrigadés et envoyés au fur et a me-
sure des demandes. Ce sont eux qui,
actuellernent, sauvent des derniéres
extremiutés Payriculture du Nord. »
« On entend retentir, dit M. Demo-
lins, ce cri d’etfroi: « L’agriculture
manque de bras!» Or ce sont preé-
cisé¢ment les grands propriétaires non
résidants qui, se sentant plus = direc-
tement atteints dans leurs intéréts,
poussent le plus hautce cri. Ils ne
paraissent pas se duouter que l’agri-
culture manque cussi de téte, et que
c'est précizément pour cela qu'elle
inauque de bras ».
kt pourquoi alors en Haiti,les Fran-
gais et leurs amistrop zélés nous font-
ils les veux rouges quand nous essa-
vons de leur démontrer que l’abus de
la politique et de la littérature est un
funeste présent offert a la France par
la « mMentalité » latine et que le triom-
phe incessant du Midi sur le Nord
marque l'étouffement de la France
particulariste par la France commu-
nautaire ?
Ne vaudra-t-il pas toujours mieux
que l’on produise une prose passable
et méme mauvaise, et des denrées
Meilleures, et des animaux de rende-
ment pertectionnés â€
Ne vaut-il pas mieux prodaire plus
de kilogrammes de viande et moins
de kilogrammes de manuscrits ?
tiers daviser Vadministras
on de la mo e
dans le service du Tari,
afin qu'il y soit de suite remé-
ment pour 6tablir la supériorité agri-' dié
[affare Alle
Devant un auditvire nombreux s’ouvre
Vaudience et le Président du Vribunai don-
ne lecture du jugement tant attendu. M*
Léger Cauvin est admis au procés comme
artie-civile au nom de M- Vo Ménélas
upuy. La parole est ensuite accordée au
Substitut Coutard gui développe les moyens
de Maccusation, rappelant les circonstances
du
ineurtre et demandant pour Vaccuse
toutes les rigueurs de la lot.
An moment Ou il fintssaity ie Substitut|
est appelé en toute hate au chevet de son
fils gravement indisposé ct l'audience est
de nouveau suspendue.
Apres deux heures d’¢nervement ct d’at-
tente, le substitute Montas vient occuper le
si¢ge du Parguet cn remplacement de son
collégue empéché.
Et Me Léger Cauvin pric le Doven d’u-
ser de son pouvoir discréueandire en or
doanant ta lecture des dépositions de MM.
Camille Legendre, ancien chet de bureau
telegraphigue des Gonatves, absent du
Pays ; et de Emm. Peélissicr, décede.
Me Hudicourt proteste
—Iln’est pas possibie que fe Tribunal tasse
droit a la préetention de la partie-civile.
Nous somtnes aux débats pendraux, Pins-
traction de Pathure est ordonnee ct le code
(instruction criminelle trace Vordre A sui-
vre. Pant pis pour vous, si vous ctes arri-
vé trop tard au proces, apres gue les de-
bats particuliers ont cté termes. Crest au
moment ou les témoins déposaient, c'est 3
ce moment-li seul que vons ctiez en droit
de produire votre demande. Vous ne pou-
viez pas le faire, puisqgue vous n’étiez pas
1a. Cette circonstance doit profiter 4 Vac-
cusé.
Vous en avez, continue Me Hndicourt,
appelé a Parbitraire du Présiden: du Tribu-
nal, mais, vous reprenant, vous vous Cres
adressé dson arbitrage. Ce serait cn ctfes,
de Varbitratrre de la part duo Juye-Doven
dont le pouvoir discrétionnaire, quelque
Vaste qu'il puisse cire, ne peut pas cepen-
dant dépasser les limites du permis.
Me Cauvin insiste
— Th estde fort mauvais vott de tiire
état d’un mot échipps dans limprovisa-
tion Aun orateur, Je me suis adressé a lar-
bitrage du Doven dont le pouvoir discré-
tionnaire est sans limites, malyré la théo-
rie nouvelle de la défense. Dans Vinteérét
de la manitestation de la veérité, le Doyen
n’a de compte a rendre personne. H peut
ordonner lecture de telle ow tlle picce,
dresser un mandat contre tel ou tel témoin
sans s'Occuper des protestations intéressdes.
Et Me Cauvain ajome que, lorsque le
Doyen aura décidé, tout le monde doit
s'incliner.
Greffier, lisez!..
Le Substituc Montas conclut dans le
sens de la partie-civile et le président
Champagne ordonne la lecture des picces.
M: Hudicourt demande acte que la pa-
role ne lui a pas été accordée en dernier.
Le Doyen refuse. L’avocat demande que
cet incident figure au plumitif d'audience.
Ce qui est fait et, le greffier lit les ta-
meuses dépositions qui, naturellement,
sont a la charge de l'accusé.
Comme a Fontenoy
— La parole est 4 Me Cauvin dit le do-
yen de sa voix tranquille.
— Pardon, s’écrie l’avocat de la partie
civile. Le commissaire du gouvernement
ayant déja exposé l’accusation, c’est 4 vous
de la détense, 4 vous faire entendre.
— Vous devez parlez avant nous, ragit
Me Hadicourt. Nous sommes accusés :
7
nous devons nous défendre contre vous. celui-ci. Il raconte comment Dupuy colla conclusions. Le Substitut
3 Mine Vve Léon Latortue,
Faut-il que nous sachions ce que ‘vous un enfant whine ves
allez avancer contre nous. Qn’étes-vous sa directrice qu'il s¢luisit, etc. etc.
alors venu Chercher ici?... t
ment des fonds du Cercle
Au sujet de laccusation de détourne-
des Gonaives,
con |
sens de Me Cauvin. clu dam
Le jugement est renvoyé a huitaine
Libéré
— Votre condamnation | Henry Allen est mis en lib
Bhhe : . erté a :
| — Nous le savons bien, car vous étes Me Mathon fait passer sous les yeux des accompagné de ses avocats. om,
assoiffé de vengeance ct d'argent, et vous! Jurés, une attestation de Mr Emmanue i
représentez de mesquins in ére's. — Ec Me |Pélissier, président du dit Cercle,
com:
Hudicourt cite des textes pour établir que| portant décharge de l’accusé comme tré-
c'est a la partie civile d’abord a parler.
— La parole est 4 Me Cauvin, répete le
président Champagne. |
| La détense tnomphe, Me Cauvin a souri. '
Ne laites jamais sourire un lion. L’avocat
ide ta partie civ.le va parler. Il parle.
Les deux adversaires
Me Cauvin raconte ce que fut Frédéric |
Dupuy dont la vie toute d’honneur, de:
ioyautée et de bonne humeur faisait lor-
vueil des Gonaives.
Apres un long séjour en France et en
Angleterre, Fred. Dupuy revint dans sa
ville natale ou il conquit tous les cours.
Pas de teéte, de partie de plaisir sans lui,
jeune homme respectueux de toutes les
conveninecs que les tamiles les plus aus-
teres Tees vatent Chez cles, sans craimte.
Apres un portrart des plus acheves qui-
tait trissonner démotiog les treres Dupuy
debout pres de lui, Me Cauvin s’eerie 2 Je
vous i monsré Dupuy tel qu’il tut.
Vovons un peu i’existence et les ante-
cédents de Vadversaire gui "Passassina par
haine, en traitre, unitilement. Cet homme)
|
dt
le voli.
Ike Me Cauvin prenant Henry Allen des
Pécole, Vetrit’ chaque action de sa vie. Il
aftirme gn’Allen avant
sucieté sportive disposa a son profit des
tonds qui dul avarent cre configs, ete. Tl
areve au récit du meurire quilt) deéerit en!
termes patheidiques et demande, en une,
peroraison remarquabie fa con damnation |
de accuse qui «d¢couronha Gonaives d'un |
de ses plus beaux tleurons» et priva la Ve. |
Dupuy du principal soutien de ses vieux |
jours,
Quand
ete tresorier d'une’
Me Cauvin se rassicd, on voit!
nettement les deux adversaires, Fréd. Du-
puy ct Henry Allen, campeés dans la pos-!
ture et avec les traits que vient de leur:
donser eloquence du grand avocat haitien. ’
Tl faut vite etfacer cette impression et}
vibrant, nerseuxy Me Frangois Mathon de-,
maade la parole.
Le « Matin» du18 Juillet |
M: Mathon met le Jury en garde contre.
ics manwuvres des treres Dupuy qui ¢eri-!
virent samedi dernier une lettre au Direc--
teur du Matin, lettre qui, heureusement, a’
tourne contre leur propre cause. Car, il y
est dit gue Vinimitié entre les adversaires
duraic réellement depuis rg0r, alors que |
‘¢ Commissaire du Gouvernement soute- ;
nait que les adversaires s’étaient réconci- |
lies. Plus tard, Me Hudicourt fera encore '
a d’autres points de vue, état de cette let-,
tre. |
L’arbitre des éleyances
Il n’était pas dans mes intentions,
Me Mazhon d’accabler un mort,
son qui paya de sa vie ses insolences et.
dit
ses audaces. Mais je suis obligé de suivre|Au milieu d'un profond silence le chef du
le méme procédé que Me Cauvin et je vais Jury Me Luc Théard donne lecture du ver-
vous montrer ce que fut cet arbitre des | dict.
élégances qui vous a été dépeint comme!
un parangon de toures les vertus.
Le rayonnement dont Me Cauvi avait
eniouré la physionomie de Dupuy dispa-
rait pea a peu er un phénoméne contraire '
se produit. Maintenant le galant homme, '
c'est Allen qu’on avait représenté comme
le plus fieffé des scélérats.
Me Mathon raconte comment 4 un bal!
du Cercle des Gonaives, le respectueux |
Dopuy pour avoir joué dans les cheveux
de Mile Caroline Legendre qu’accompa-
gnait Allen fot vertement téprimandé par
des fignes du proecés, il accuse, il fletrit,
vrand, de toute la hauteur que la loi lui
‘la Société, et qui requiert la
“mois de caprivité, gu’une lamentable af-
-Hudieourr.
un polis- annonce que le sort de Allen a été décidé.
{ry Allen d’avoir aux Gonaives le 20 Janvier
de Fred. Dupuy est il constant.
,pable comme _ auteur.
sorier.
Il arrive, comme Me Cauvin, 4 la scene
trapique du 20 Janvier 1907 et affirme qu
Allen a agi dans sa Iéyitime défense, ayant
été dans Vobligation de défendre ses jours
inenaces,
Le condisciple accus:teur
— Henry Allen fut mon condisciple an
Séminaire, dit le substitut Montas. Je lai
nerdu de vue, il v a déjd assez longtemps ;
je le retrouve aujourd’hui sur lasellette cri-
minelle. Je le regrette pour lui, mais je
PANTS DIVER
R«NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUR
]
Observatoire “
DU ‘
‘EMUNAERE COLLEGE S¢-mantig!
—_— a
Lunpt 20 Jumet
/suis obligé de fiire mon devoir contre lui.| Baromeétre a midi 763, 3%
Reprenant quelques traits de la vie die (minimum 3 I
colier de l’accusé, le substitnt en confir-) Tar; pérature maximum 33.5
“me l’existence, puis passant dans les gran- (moyenne diurne 26 5
Ciel clair jusqu’a 3 h. de l’aprés-midi-:
couvert entre 4h. et 8h.
Pluie d’orage A 5 h. et demie : 2,35.
Eclairs 4 Vouest toute la soirce,
Rosée ce matin 22.
i¢yére baisse dans le barométre.
R. BALTENWECK
Avis de l’Archevéché
Le Commandant du bateau de gure
anglais « L’Indéfatigable » ayant offend
Monseigneur l’Aministrateur, par l'enue -
mise de Mr Murray, consol d’Agletene, '
quelques provisions de bouche poor |e |
plus malheureux des sinistrés, Mgr le Cost |
juteur a ‘accepté avec reconnaissance |e |
provisions suivantes qui lui ont été d&
vrées.
33 caisses biscuits de 30 livres, 2:basiim
de sucre, 8 sacs de de 224 livres
1 sac chocolat de 8o livres, 4 caisses é
the, 7 caisses lait condensé, 10 barils pax
isalé de 100 livres, 3 barils poids secs, 8
barils farine, 4 barils riz, 20 barils hares
2 caisses haricots, 1 boite haricots.
Mr le Révérend Picot, a ptis sar
provisions, pour ses sinistrés 5 calsses
cuits, 2 barils de sucre, 3 calsses de thé,
2 caisses de lait condensé, 5 barils de por
salé, 2 barils de farine, 2 baril de riz, 3
caisses de Corned Beef, 2 barils de bar
cots. : : Mr Td
> r t .
Le reste a été pariag 1Papices te Saat
il condamne.
Er les deux anciens condisciples que les
luttes de la vie séparérent, se regirdent,
en cette minute tragique d’angoisse. Pun
donne, personnage tarouche qui représente
honte, Vin-
dix-huit
fimie ;— Vautre gue = minerent
dun pu-
faire envoie échouer 1a, en face
blic atfameé de scandales...
Répliques, contre répliques
Puis se font entendre Ms Lechaud, Lé-
ger Canvin tinalement Pierre Hudicourt qui
clot les débats par une défense magistrale
et convaincante ou il ramasse pour les ré-
futer tous les arguments des adversaires.
Mensonges,calomniesfinfamies
Tela cté le mot d’ordre, s’écria Me
Une cohorte gonaivienne qui
siege au bureau de la Place a essayé de
créer une atmosphcre de haine autour de
Paceusé. Rien n'a été cpargné pour nous
representer Allen comme un monstre et
Dupuy comme le ventil homme accompli.
Il passe en revue, tous les incidents tous
les arguments depuis les scenes d’école
jusgu’i la dernicre lettre de J. B. Dupuy
parue dans !e Muatin de samedi et conclur
a Vacqguittement pur et simple.
Chacun de vous, dit-il aux jureés, aurait
agi comme ‘cet homme, qui poussé a bout} nistrateur entre les deux
défendit vaillamment soa honneur et sa vie. | Vincent de Paul et Saint Francois de
Les débats sont clos | pour étre distribué aux indigo
; . ; i ceux qui
Déclare le juge-doven qui donne lecture dans ces hospices ou a 4
des questions M* Cauvin, aprés de vives ent.
paroles de Me Hudicourt, tait ajouter une .
nouvelle question comme résultant des dé-| Yous étes prié d’assister a0x funérailles
ats: Le meurtre a-t-il été commis avec! de Madame PHALANTE BAZILEe, "& Sophremt
prémeéditation. — Les jurés se retirent. | Rimbeau, décédée hier, 22 heures de fy
Le Verdict | pres-midi, Agée de 46 ans et mune
. . . aereme ’Eolise.
Vinyt minutes aprés la sonnette du Jury ;°2otements de V'Eg . spel
5 P Jury Les funé¢railles auront lieu cet f
jmidi, 2 3 heures précises. . a
Le convoi_ partira de la maison ty
| wuaire, sise Grand’rue, N° 4354 regis
l’Asile Frangais, pour se rendre :
Ste-Anne. e, Mr Homie
i
De la part de Mr P. Bazil .
Bazile, Melle Marie Bazile, Mme Vve Og
Rim e &
Rimbeau, Melle Tertalia
Vve Thélamon Pétion, Mr et 1 in -
Consolar et leurs enfants, Mr et. é
Ogé Rimbeau, Melle Lélia Dardige®® i
de tous les autres parents.
Nos sincéres condoléances 30%
éprouvées.
Visite Officiellé
Nous avons annoncé, _ hier
que les Secrétaires d’Best de is.
Nécrologie
Les jurés descendent prennent siége.
D. — Le fait par Jhon Nathaniel Hen-
1907 commis un meurtre sur la personne
Rép.— Out, 4 lPunanimité.
D.— L’accusé J. N. Allen en est il cou-
Rép.— Non, a la majorité.
Dommages-Intéréts
M.* Cauvin demande 25.000 de domma-
ges incéréts, le meurtre ayant été déclaré
constant. M* Houdicourt réplique par des
éieur avaient rendu visite 4 l’Etat-Ma-
[int .
. naéfatigable.
ar . See ital Lebon qui a ¢té re-
qa pord du navire anglais.
L'Indéfatigable a laissé notre rade ce matin
j destination de Kingston, croyons-nous
Haiti Litteraire et Sociale
Voici le sommaire de cette intéressante
Revae qui parait demain : ;
Liberté, par Jh. V. Récits historiques
G. Vigourevx ; Poésies: Voix du
Sacle, par Etver Vilaire ; Oswald wurand
ale Matin, par Antoine Laforest ; Inté-
near: Incendie de Port-au-Prince, par
gntoine Laforest ; Liste des sinistrés ;
Adresse an peuple du Président de la Ré-
pablique ; Comité haitien de 1l’Alliance
fancaise : Allocution du Dr Léon Audain,
Discours de Georges Sylvain ; Hommaage 4
Georges Barral ; Lettre d’un rural, par
ator ; Correspondance, par Georges
Sylvain ; Petites Notes.
Arrivage
Ce matinest. entré le steamer « Altai »
avec les passavers suivants venant de :
Nyw Yoré: A. Laraque, M. Mitaille.
Inague: Joseph Jn Paul, C. Léon, P.
Destiné.
Port de Paix : G. Stines, N. Poitevien,
A. Rouzemond, scnateur G. Boucher.
Ecole des Sciences appliquées
Concours cc jutllet 1908
Les candidats inserits pour le Concours
du 22 juillet courant devront se presenter
le mercredia S heures du matin pour la
jére épreuve cerite.
ee P La DIRECTION
Declaration
Le Docteur Thomas croit devoir annon-
cet an Paveur de |'Instruction publique, au
Bereau de la Recerre et de la Dépense et
woumment sux Pr sewers de Feuilles d’ap-
pemements cuil n’a pas escompté un
mil mots d: sey appointements comme
Professeur i i’Ecole Nationale de Méde-
ane etde Pharmacie.
Si, par hasard, if devair ctre réduit 3
cette dure extremite, il viendrait en per-
sone contracter.
Au cas contraire,
ponsabilités.
Port-au-Prince, le rg Juillet 1908.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Petit-Goave, Miragoa-
me, Cayes, Jacmel et Santa Marta par le
steamer Altai ;
Et celles pour New York et l'Europe par
le steamer Prins [itel Frédérick seront fer-
mes demain 22 dn courant 4 11 heures
précises du matin.
Port-au-Prince, 21 Juillet 1908.
Changemént d@’adresse
M‘ Ch César porte a la connaissance de
#5 clients que son cabinet est transféré
med 206 Grand’-Rue Maison Vve Perri-
|
il décline routes res-
Bien de famille perdu
nat de Nos amis francais, personnage trés
te Ube, nous écritde Chatillon-sur-
pour nous demander de _ lui-aider 4
— Un portrait d’homme du XVIIIe
. tépondant 4 la description suivante :
*% mensions approximatives : OM 55 a4
5, homme,4 mi-corps, grandeur nature,
fs Yournée 4 gauche, éclairage venant de
mln’ figure rasée portant 45 ans, trés
& te, le reste assez sombre ; bonnet
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ee pas de col ; gilet ouvert mon-
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. | & da cz _ si rique Champagne, Frédérique Cessent,
mement approuvée et le premier mayis- | @ }@ Carte. — cuisine ercellens |i Oo sich |. Georges Magloire,
: . . | . re Wiles tT’ 2 , ater’, †* .. re
trat de la Répuplique est considéré par; Propai@raina: Jor pH DESROICRE: joctn Camille, Ruflin Champagne,
tout le monde comme un messayer de paix.
Quesrc 19.— La population de la ville- |
cité attend avec impatience le curassé d'es
cadre « Indomptable », colui-ci est atten-
du mercredi prochain, les fetes ont été ot-
ficiellement ouverts aujourd’hui par une
parade monstre des jeunes canadiens fran- |
gais qui ‘se sont réunis au pied du monu- Mr App. CILPOLIN, 1%. Grand-rue :
ment Champlain qu'ils ont couvert de
fleurs et en face duquel ils ont chanté des} Transatlantique.
hymnes asa loucnge, ce soir le specta-
cle est magnifique, du haut de la
Dutfern, on voit ics navires de
terrasse
guerre
mouilés dans le St.-Laurent gui font jouir |
leur projections dleccriques,gpendant que
dans ie lointain, on aperyott les lumiéres
de levis et des villes de la cote.
Bertin. 1g. ~ Les habitauts de Postdam °
se plaignent amcrement, de ce que le prin-:
ce Heéritier ne tient aucun compte des ré-
glements de police sur la vitesse des au-
tomobiles ; il traverse les rues de Ja ville 4
la vitesse de cinquante, soixante et quel-
quefois de quatre-vingts kilometres 4 I"heu-
re, alors que les ordonnances n’en autori-
sent que dix.
Rome, 19.— Il yaeu hier yne abon-
dante chute de neige 4 Agorida, ( Lombar-
die ), cette neige survenue apres de fortes
pluies, couvre maintenant tonte !es monta-
res environnantes ; il tait presque auss!
troid qu’en hiver.
ViexnE 19.— Le village de Juszema
vient détre détruit par des idondations,
22 personnes Ont péri.
Mexico 19. — L’agitation anti-étrangere
au Mexique prend de grandes proportions |
et elle donne lieu 4 une controverse entre
les journaux Mexicains et étrangers.
Le « Patria » publiait hier un article
dans lequel il proclamait que le moment ;
était venu de suivre une politique dont le
cri de ralliement serait : le Mexique aux
mexicains.
La Havaxe 19. -- La nouvelle publiée 3
Puerto Rico que le gouvernement cubain
préparée un navire pour le rapariement de
ceux de ses nationaux qui sont in:ernés au
pénitencier espagnol de Ceuta Maroc, est
enticrement inexacte; il nese trouve qu un
prisonnier politique cubsin a Ceuta, son
nom est Idulla, c’est un ancien soldat espa-
gnol qui se joignit aux révolutiounaires
cubains pendant la guerre de Vindépen-
dance et le gouvernement s occupe main-
tenant d’obtenir sa mise en liberté.
Paris 20.— Rente : 96 15. ;
Le Havre 20.— Le vapeur « Prins Wil-
I» est arrivé hier.
ARs 20.— Le Président de la Répu-
blique francaise est arrivé cet apres midi
a Copenhague ou il fut regu a son débar-
quement par le roi du Danemark, le prin-
ce Heéritier, le ministre des Affaires Etran-
géres de Danemark. La villeest magnifiquc-
ment décorée et la population a fait un
accueil chaleureux et enthousiaste aa ,Pré-
sident et a sa suite. Le ministre de l’agri-
colture s’est rendo hier 4 Legignan pour
cléturer le concours agricole et remettre
des récompenses.
j teen ent Daaval, Philippe Delva, Ant.
Josaphat, Miciuis Bron, Vallon Julien,
iGhatles Abellard, Mvitiade Abellard,
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ee triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui sctonnent de leurs formes
vVariees, anneaux de fiangailles offrant
lesymbole d'une éternelle jeunesse
d'amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chafnes massives, des cas-
cades ¢tincelantes d’or, de rubis, d’6-
meraudes, tout cela fait un coin de
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mois et sont payables d’avance
Les manuscrits ineérés ou non ne seront pas rendus
Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Fei.
LES DEUX
Lamentalité latine tue l’'Agriculture francaise : d
III
dernier arti-;jteraves donnent généralement, grace:
A la suite de mon
cle sur ce sujet, je devrais uujour-
dbui parler de la seconde Frauce ;
mais i] importe auparavant de com-
ble une lacune en déterminant d'une
-— fagon plus precise les effets causés
en France par !'éducation latine im-
portée de |'Europe méridionale di-
recement sotumise a Vintluence ro-
Maine.
Ilest bien entendu que je ne saurais
Passeren revue la totalité de ces ef-
fets; jeine bornerai a@ sipnaler ceux
qui touchent le plus a la vitalité de
la race, c’est-i dire ala production
francaise. et A la source la plus vive
de toute production nationale, a l’a-
ériculture,
Nous savens déja que l'etlet le plus
direct du svsteme de concentration
politique et administrative créé en
fance parla royauté absolue fut
dattirer ausres du pouvoir central
lous les chefs de domaines locaux et
@ dégarnir, par conséquent, les cam-
Pagnes.
Pour hitter lweuvre de concentra-
lion, Richelieu et Mazarin enleverent
la nobiesse ies fonctions publiques
les qu’ils confierent & des em-
Ployés nommes par le pouvoir, Louis
rile Regent et Louis XV eurent
nc;d’autant plus de facilité a attirer
retenir ces yrands seigneurs a la
que les préoccupations de la vie
dites ue leur avaient été ainsi inter-
a, S8t-Simon, dit un auteur, nous
tear we Louis XIV aimait a voir au-
lui beaucoup de seigneurs de
Berque ; il ajoute que, dans les pro-
cae: les intendants avaient ‘ordre
Qver de dégout les grands sei-
tan, a4 s’obstinaient a y demeurer
thie, cur faire toutesles avanies pos-
fiitvons quelques effets de cette
me lence des campagnes francaises
Tangle patrons naturels.
. que, en Allemagne, les bet-
fons de kilos, le mouton «oytars don-
{ne exacrement le double, soit oo hee
jlos de viande nette par mouton, et
‘au total, 300 tnillions de kilos.
«e Avec & millions de tetes, eer M.
e Lavergne, et 30 millions d‘hectares,
agriculture britannique produit o00
fmillions de kilos de viande, tandis
FRANCES
tes et S8unlhons d’hectares, n’en pro-
aux engrais et aux ainénagements,jus- duiten tout que HH). »
qu’a 10 et 11.°/e de sucre; en France; Cette dilférence dans les résultats
le rendement ne va pas au-delad de 4,;vient, a n’en pas douter, de ce que,
a5, a cause de l’insuffisance desien Angleterre,gles campaynes ne sont
engrais et aménagements, 9t_ il s'agit|}pas désertées par les propriétaires et
ici des grandes propriétés du Nord/que le gout des choses rurales est
de la France. ‘tres développé chez les Angla‘s. C’est
C’est qu’iln’y aque des propriétaires| dans les campagynes aye |’Anylais dé-
qui soient directement intéressés a; pense ta plus grande partie de yes ve-
user de libéralités envers les terves ; venus. « Tandis qu’en France, dit
or, en France, ce sont les fermiers: |’auteur que je viens de citer, le tra-
qui détiennent les terres. ‘vail des champs sert a jpaverte luxe
D’ailleurs, les fermiers eux-mémes des villes, en Angleterre, le travail
se font de plus en plys_ rares, et, ily des villes sert a paver le tuxe des
a quelques années, un Rapport de M. champs. »
Krantz, publié dans le Journal offi-: On se rappelle cette prévenance de
ciel francais, disait : « Nombre de ter- grand seigneur agriculteur faite au
mes sont abandonnées par leurs fer-! Président Loubet par le roi d’Anyle-
Miers, quelques unes forcément repri- terre, qui, lors du dermier voyage en
ses par leurs propriétaires, et beau- Angleterre, de M. Loubet, jugea ne
eoup de terres en friche. Le prix des devoir rien lui donner de plus pre-
baux a notablement baissé. Cette bais- cieux qu'une paire de bueuts sélec-
se est allée jusqu’da 33 »° » dans cer- honneés pat ses suins.
tains arrondissements. C'est cette pratique des choses agit-
Tandis qu’un domaine anglais arri- coles qui explique les turtes depen-.
ve a nourrir deux moutons par hec- ses ellectuées: par les) propnétaires
tare, la moyenne en France est seule- anglais pour | amenagement mcessant
ment de deux tiers de mouton ; les de leurs terres. On u relevée que les
moutons anglais valant, en outre, le propriétaires frangais achttent annuel-
double des moutons frangais, en rai- lement pour deux ou trois millions de
son du perfectionnement de la race, guano, et les propriétaires anglais
il en résulte que, au seul point de vue pour quarante millions, Ou u retevé,
de cet élevage, le domaine anglais encore que les propriétaires francais,
rapporte six fots plus que le domaine, aidés des encouragements de l'adminis-.
francais, encore que le sol de la Fran- , fratton, ne dépensent guere qu'un mil-
ce soit plus fertile que celui de fa ‘ison par an pour le drainage de leurs,
Grande- Bretagne. iterres et quills Ont a peine drainé ta!
Autre comparaison : il taut, en milliéme partie du sol francais; tandis |
France, une moyenne de cing hecta- que les propriétaires anglais, livrés a|
res pour nourrir une béte a cornes ;, leurs seules forces, dépensent annuel-'
en Angleterre, «on en nourrit une lement vingl.cing millions en travaux |
rois hectares. » de drainage et qu’ils ont drainé
Sur a production annuelle de moutons douziéme partie du :ol anglais.
i nce est environ de 8 Je fais grace au lecteur des som-
faite par la Eva moins mes fabuleuses productivement en-
Ww ; VAngieterre . . + pecs
millions de betes - ene guantité. fouies par les propriétaires anglais
Mais tandis que le mouton francais | dans les travaux agricoles. Le peu
donne une moyenne de 18, kilos de que nous venons de voir suffit ample-
viande nette, soit au total 144 mil-
j que la France, avec 10 miutlons de te-:
la,
‘cole de Angleterre, et je crois sa-
voir que Cette supériorité est celle
qul importe le plus, quand il s’ayit de
tiesureret de comparer les forces
~ocrales dun pays. Eo Haiti méme.
on nous chante tous les matins que
Vagriculture est « la principale sour-
ce de la richesse nationale ».
kt notez que toutce que je viens
.de dire de l agriculture francaise s’ap-
pligue aux yrandes propriétés du
Nord de la France. La désertion des
campagnes, dit un auteur, y est telle
que, dans ce nord de la France, on
‘est obligé de faire appel aux ouurtera
jrurauc étrangers. cli s’est créé, en
‘Belgique, des associations qai ont
pour but de procurer des ouvriers aux
termiers francais. Ces ouvriers sont
enbrigadés et envoyés au fur et a me-
sure des demandes. Ce sont eux qui,
actuellernent, sauvent des derniéres
extremiutés Payriculture du Nord. »
« On entend retentir, dit M. Demo-
lins, ce cri d’etfroi: « L’agriculture
manque de bras!» Or ce sont preé-
cisé¢ment les grands propriétaires non
résidants qui, se sentant plus = direc-
tement atteints dans leurs intéréts,
poussent le plus hautce cri. Ils ne
paraissent pas se duouter que l’agri-
culture manque cussi de téte, et que
c'est précizément pour cela qu'elle
inauque de bras ».
kt pourquoi alors en Haiti,les Fran-
gais et leurs amistrop zélés nous font-
ils les veux rouges quand nous essa-
vons de leur démontrer que l’abus de
la politique et de la littérature est un
funeste présent offert a la France par
la « mMentalité » latine et que le triom-
phe incessant du Midi sur le Nord
marque l'étouffement de la France
particulariste par la France commu-
nautaire ?
Ne vaudra-t-il pas toujours mieux
que l’on produise une prose passable
et méme mauvaise, et des denrées
Meilleures, et des animaux de rende-
ment pertectionnés â€
Ne vaut-il pas mieux prodaire plus
de kilogrammes de viande et moins
de kilogrammes de manuscrits ?
tiers daviser Vadministras
on de la mo e
dans le service du Tari,
afin qu'il y soit de suite remé-
ment pour 6tablir la supériorité agri-' dié
[affare Alle
Devant un auditvire nombreux s’ouvre
Vaudience et le Président du Vribunai don-
ne lecture du jugement tant attendu. M*
Léger Cauvin est admis au procés comme
artie-civile au nom de M- Vo Ménélas
upuy. La parole est ensuite accordée au
Substitut Coutard gui développe les moyens
de Maccusation, rappelant les circonstances
du
ineurtre et demandant pour Vaccuse
toutes les rigueurs de la lot.
An moment Ou il fintssaity ie Substitut|
est appelé en toute hate au chevet de son
fils gravement indisposé ct l'audience est
de nouveau suspendue.
Apres deux heures d’¢nervement ct d’at-
tente, le substitute Montas vient occuper le
si¢ge du Parguet cn remplacement de son
collégue empéché.
Et Me Léger Cauvin pric le Doven d’u-
ser de son pouvoir discréueandire en or
doanant ta lecture des dépositions de MM.
Camille Legendre, ancien chet de bureau
telegraphigue des Gonatves, absent du
Pays ; et de Emm. Peélissicr, décede.
Me Hudicourt proteste
—Iln’est pas possibie que fe Tribunal tasse
droit a la préetention de la partie-civile.
Nous somtnes aux débats pendraux, Pins-
traction de Pathure est ordonnee ct le code
(instruction criminelle trace Vordre A sui-
vre. Pant pis pour vous, si vous ctes arri-
vé trop tard au proces, apres gue les de-
bats particuliers ont cté termes. Crest au
moment ou les témoins déposaient, c'est 3
ce moment-li seul que vons ctiez en droit
de produire votre demande. Vous ne pou-
viez pas le faire, puisqgue vous n’étiez pas
1a. Cette circonstance doit profiter 4 Vac-
cusé.
Vous en avez, continue Me Hndicourt,
appelé a Parbitraire du Présiden: du Tribu-
nal, mais, vous reprenant, vous vous Cres
adressé dson arbitrage. Ce serait cn ctfes,
de Varbitratrre de la part duo Juye-Doven
dont le pouvoir discrétionnaire, quelque
Vaste qu'il puisse cire, ne peut pas cepen-
dant dépasser les limites du permis.
Me Cauvin insiste
— Th estde fort mauvais vott de tiire
état d’un mot échipps dans limprovisa-
tion Aun orateur, Je me suis adressé a lar-
bitrage du Doven dont le pouvoir discré-
tionnaire est sans limites, malyré la théo-
rie nouvelle de la défense. Dans Vinteérét
de la manitestation de la veérité, le Doyen
n’a de compte a rendre personne. H peut
ordonner lecture de telle ow tlle picce,
dresser un mandat contre tel ou tel témoin
sans s'Occuper des protestations intéressdes.
Et Me Cauvain ajome que, lorsque le
Doyen aura décidé, tout le monde doit
s'incliner.
Greffier, lisez!..
Le Substituc Montas conclut dans le
sens de la partie-civile et le président
Champagne ordonne la lecture des picces.
M: Hudicourt demande acte que la pa-
role ne lui a pas été accordée en dernier.
Le Doyen refuse. L’avocat demande que
cet incident figure au plumitif d'audience.
Ce qui est fait et, le greffier lit les ta-
meuses dépositions qui, naturellement,
sont a la charge de l'accusé.
Comme a Fontenoy
— La parole est 4 Me Cauvin dit le do-
yen de sa voix tranquille.
— Pardon, s’écrie l’avocat de la partie
civile. Le commissaire du gouvernement
ayant déja exposé l’accusation, c’est 4 vous
de la détense, 4 vous faire entendre.
— Vous devez parlez avant nous, ragit
Me Hadicourt. Nous sommes accusés :
7
nous devons nous défendre contre vous. celui-ci. Il raconte comment Dupuy colla conclusions. Le Substitut
3 Mine Vve Léon Latortue,
Faut-il que nous sachions ce que ‘vous un enfant whine ves
allez avancer contre nous. Qn’étes-vous sa directrice qu'il s¢luisit, etc. etc.
alors venu Chercher ici?... t
ment des fonds du Cercle
Au sujet de laccusation de détourne-
des Gonaives,
con |
sens de Me Cauvin. clu dam
Le jugement est renvoyé a huitaine
Libéré
— Votre condamnation | Henry Allen est mis en lib
Bhhe : . erté a :
| — Nous le savons bien, car vous étes Me Mathon fait passer sous les yeux des accompagné de ses avocats. om,
assoiffé de vengeance ct d'argent, et vous! Jurés, une attestation de Mr Emmanue i
représentez de mesquins in ére's. — Ec Me |Pélissier, président du dit Cercle,
com:
Hudicourt cite des textes pour établir que| portant décharge de l’accusé comme tré-
c'est a la partie civile d’abord a parler.
— La parole est 4 Me Cauvin, répete le
président Champagne. |
| La détense tnomphe, Me Cauvin a souri. '
Ne laites jamais sourire un lion. L’avocat
ide ta partie civ.le va parler. Il parle.
Les deux adversaires
Me Cauvin raconte ce que fut Frédéric |
Dupuy dont la vie toute d’honneur, de:
ioyautée et de bonne humeur faisait lor-
vueil des Gonaives.
Apres un long séjour en France et en
Angleterre, Fred. Dupuy revint dans sa
ville natale ou il conquit tous les cours.
Pas de teéte, de partie de plaisir sans lui,
jeune homme respectueux de toutes les
conveninecs que les tamiles les plus aus-
teres Tees vatent Chez cles, sans craimte.
Apres un portrart des plus acheves qui-
tait trissonner démotiog les treres Dupuy
debout pres de lui, Me Cauvin s’eerie 2 Je
vous i monsré Dupuy tel qu’il tut.
Vovons un peu i’existence et les ante-
cédents de Vadversaire gui "Passassina par
haine, en traitre, unitilement. Cet homme)
|
dt
le voli.
Ike Me Cauvin prenant Henry Allen des
Pécole, Vetrit’ chaque action de sa vie. Il
aftirme gn’Allen avant
sucieté sportive disposa a son profit des
tonds qui dul avarent cre configs, ete. Tl
areve au récit du meurire quilt) deéerit en!
termes patheidiques et demande, en une,
peroraison remarquabie fa con damnation |
de accuse qui «d¢couronha Gonaives d'un |
de ses plus beaux tleurons» et priva la Ve. |
Dupuy du principal soutien de ses vieux |
jours,
Quand
ete tresorier d'une’
Me Cauvin se rassicd, on voit!
nettement les deux adversaires, Fréd. Du-
puy ct Henry Allen, campeés dans la pos-!
ture et avec les traits que vient de leur:
donser eloquence du grand avocat haitien. ’
Tl faut vite etfacer cette impression et}
vibrant, nerseuxy Me Frangois Mathon de-,
maade la parole.
Le « Matin» du18 Juillet |
M: Mathon met le Jury en garde contre.
ics manwuvres des treres Dupuy qui ¢eri-!
virent samedi dernier une lettre au Direc--
teur du Matin, lettre qui, heureusement, a’
tourne contre leur propre cause. Car, il y
est dit gue Vinimitié entre les adversaires
duraic réellement depuis rg0r, alors que |
‘¢ Commissaire du Gouvernement soute- ;
nait que les adversaires s’étaient réconci- |
lies. Plus tard, Me Hudicourt fera encore '
a d’autres points de vue, état de cette let-,
tre. |
L’arbitre des éleyances
Il n’était pas dans mes intentions,
Me Mazhon d’accabler un mort,
son qui paya de sa vie ses insolences et.
dit
ses audaces. Mais je suis obligé de suivre|Au milieu d'un profond silence le chef du
le méme procédé que Me Cauvin et je vais Jury Me Luc Théard donne lecture du ver-
vous montrer ce que fut cet arbitre des | dict.
élégances qui vous a été dépeint comme!
un parangon de toures les vertus.
Le rayonnement dont Me Cauvi avait
eniouré la physionomie de Dupuy dispa-
rait pea a peu er un phénoméne contraire '
se produit. Maintenant le galant homme, '
c'est Allen qu’on avait représenté comme
le plus fieffé des scélérats.
Me Mathon raconte comment 4 un bal!
du Cercle des Gonaives, le respectueux |
Dopuy pour avoir joué dans les cheveux
de Mile Caroline Legendre qu’accompa-
gnait Allen fot vertement téprimandé par
des fignes du proecés, il accuse, il fletrit,
vrand, de toute la hauteur que la loi lui
‘la Société, et qui requiert la
“mois de caprivité, gu’une lamentable af-
-Hudieourr.
un polis- annonce que le sort de Allen a été décidé.
{ry Allen d’avoir aux Gonaives le 20 Janvier
de Fred. Dupuy est il constant.
,pable comme _ auteur.
sorier.
Il arrive, comme Me Cauvin, 4 la scene
trapique du 20 Janvier 1907 et affirme qu
Allen a agi dans sa Iéyitime défense, ayant
été dans Vobligation de défendre ses jours
inenaces,
Le condisciple accus:teur
— Henry Allen fut mon condisciple an
Séminaire, dit le substitut Montas. Je lai
nerdu de vue, il v a déjd assez longtemps ;
je le retrouve aujourd’hui sur lasellette cri-
minelle. Je le regrette pour lui, mais je
PANTS DIVER
R«NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUR
]
Observatoire “
DU ‘
‘EMUNAERE COLLEGE S¢-mantig!
—_— a
Lunpt 20 Jumet
/suis obligé de fiire mon devoir contre lui.| Baromeétre a midi 763, 3%
Reprenant quelques traits de la vie die (minimum 3 I
colier de l’accusé, le substitnt en confir-) Tar; pérature maximum 33.5
“me l’existence, puis passant dans les gran- (moyenne diurne 26 5
Ciel clair jusqu’a 3 h. de l’aprés-midi-:
couvert entre 4h. et 8h.
Pluie d’orage A 5 h. et demie : 2,35.
Eclairs 4 Vouest toute la soirce,
Rosée ce matin 22.
i¢yére baisse dans le barométre.
R. BALTENWECK
Avis de l’Archevéché
Le Commandant du bateau de gure
anglais « L’Indéfatigable » ayant offend
Monseigneur l’Aministrateur, par l'enue -
mise de Mr Murray, consol d’Agletene, '
quelques provisions de bouche poor |e |
plus malheureux des sinistrés, Mgr le Cost |
juteur a ‘accepté avec reconnaissance |e |
provisions suivantes qui lui ont été d&
vrées.
33 caisses biscuits de 30 livres, 2:basiim
de sucre, 8 sacs de de 224 livres
1 sac chocolat de 8o livres, 4 caisses é
the, 7 caisses lait condensé, 10 barils pax
isalé de 100 livres, 3 barils poids secs, 8
barils farine, 4 barils riz, 20 barils hares
2 caisses haricots, 1 boite haricots.
Mr le Révérend Picot, a ptis sar
provisions, pour ses sinistrés 5 calsses
cuits, 2 barils de sucre, 3 calsses de thé,
2 caisses de lait condensé, 5 barils de por
salé, 2 barils de farine, 2 baril de riz, 3
caisses de Corned Beef, 2 barils de bar
cots. : : Mr Td
> r t .
Le reste a été pariag 1Papices te Saat
il condamne.
Er les deux anciens condisciples que les
luttes de la vie séparérent, se regirdent,
en cette minute tragique d’angoisse. Pun
donne, personnage tarouche qui représente
honte, Vin-
dix-huit
fimie ;— Vautre gue = minerent
dun pu-
faire envoie échouer 1a, en face
blic atfameé de scandales...
Répliques, contre répliques
Puis se font entendre Ms Lechaud, Lé-
ger Canvin tinalement Pierre Hudicourt qui
clot les débats par une défense magistrale
et convaincante ou il ramasse pour les ré-
futer tous les arguments des adversaires.
Mensonges,calomniesfinfamies
Tela cté le mot d’ordre, s’écria Me
Une cohorte gonaivienne qui
siege au bureau de la Place a essayé de
créer une atmosphcre de haine autour de
Paceusé. Rien n'a été cpargné pour nous
representer Allen comme un monstre et
Dupuy comme le ventil homme accompli.
Il passe en revue, tous les incidents tous
les arguments depuis les scenes d’école
jusgu’i la dernicre lettre de J. B. Dupuy
parue dans !e Muatin de samedi et conclur
a Vacqguittement pur et simple.
Chacun de vous, dit-il aux jureés, aurait
agi comme ‘cet homme, qui poussé a bout} nistrateur entre les deux
défendit vaillamment soa honneur et sa vie. | Vincent de Paul et Saint Francois de
Les débats sont clos | pour étre distribué aux indigo
; . ; i ceux qui
Déclare le juge-doven qui donne lecture dans ces hospices ou a 4
des questions M* Cauvin, aprés de vives ent.
paroles de Me Hudicourt, tait ajouter une .
nouvelle question comme résultant des dé-| Yous étes prié d’assister a0x funérailles
ats: Le meurtre a-t-il été commis avec! de Madame PHALANTE BAZILEe, "& Sophremt
prémeéditation. — Les jurés se retirent. | Rimbeau, décédée hier, 22 heures de fy
Le Verdict | pres-midi, Agée de 46 ans et mune
. . . aereme ’Eolise.
Vinyt minutes aprés la sonnette du Jury ;°2otements de V'Eg . spel
5 P Jury Les funé¢railles auront lieu cet f
jmidi, 2 3 heures précises. . a
Le convoi_ partira de la maison ty
| wuaire, sise Grand’rue, N° 4354 regis
l’Asile Frangais, pour se rendre :
Ste-Anne. e, Mr Homie
i
De la part de Mr P. Bazil .
Bazile, Melle Marie Bazile, Mme Vve Og
Rim e &
Rimbeau, Melle Tertalia
Vve Thélamon Pétion, Mr et 1 in -
Consolar et leurs enfants, Mr et. é
Ogé Rimbeau, Melle Lélia Dardige®® i
de tous les autres parents.
Nos sincéres condoléances 30%
éprouvées.
Visite Officiellé
Nous avons annoncé, _ hier
que les Secrétaires d’Best de is.
Nécrologie
Les jurés descendent prennent siége.
D. — Le fait par Jhon Nathaniel Hen-
1907 commis un meurtre sur la personne
Rép.— Out, 4 lPunanimité.
D.— L’accusé J. N. Allen en est il cou-
Rép.— Non, a la majorité.
Dommages-Intéréts
M.* Cauvin demande 25.000 de domma-
ges incéréts, le meurtre ayant été déclaré
constant. M* Houdicourt réplique par des
éieur avaient rendu visite 4 l’Etat-Ma-
[int .
. naéfatigable.
ar . See ital Lebon qui a ¢té re-
qa pord du navire anglais.
L'Indéfatigable a laissé notre rade ce matin
j destination de Kingston, croyons-nous
Haiti Litteraire et Sociale
Voici le sommaire de cette intéressante
Revae qui parait demain : ;
Liberté, par Jh. V. Récits historiques
G. Vigourevx ; Poésies: Voix du
Sacle, par Etver Vilaire ; Oswald wurand
ale Matin, par Antoine Laforest ; Inté-
near: Incendie de Port-au-Prince, par
gntoine Laforest ; Liste des sinistrés ;
Adresse an peuple du Président de la Ré-
pablique ; Comité haitien de 1l’Alliance
fancaise : Allocution du Dr Léon Audain,
Discours de Georges Sylvain ; Hommaage 4
Georges Barral ; Lettre d’un rural, par
ator ; Correspondance, par Georges
Sylvain ; Petites Notes.
Arrivage
Ce matinest. entré le steamer « Altai »
avec les passavers suivants venant de :
Nyw Yoré: A. Laraque, M. Mitaille.
Inague: Joseph Jn Paul, C. Léon, P.
Destiné.
Port de Paix : G. Stines, N. Poitevien,
A. Rouzemond, scnateur G. Boucher.
Ecole des Sciences appliquées
Concours cc jutllet 1908
Les candidats inserits pour le Concours
du 22 juillet courant devront se presenter
le mercredia S heures du matin pour la
jére épreuve cerite.
ee P La DIRECTION
Declaration
Le Docteur Thomas croit devoir annon-
cet an Paveur de |'Instruction publique, au
Bereau de la Recerre et de la Dépense et
woumment sux Pr sewers de Feuilles d’ap-
pemements cuil n’a pas escompté un
mil mots d: sey appointements comme
Professeur i i’Ecole Nationale de Méde-
ane etde Pharmacie.
Si, par hasard, if devair ctre réduit 3
cette dure extremite, il viendrait en per-
sone contracter.
Au cas contraire,
ponsabilités.
Port-au-Prince, le rg Juillet 1908.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Petit-Goave, Miragoa-
me, Cayes, Jacmel et Santa Marta par le
steamer Altai ;
Et celles pour New York et l'Europe par
le steamer Prins [itel Frédérick seront fer-
mes demain 22 dn courant 4 11 heures
précises du matin.
Port-au-Prince, 21 Juillet 1908.
Changemént d@’adresse
M‘ Ch César porte a la connaissance de
#5 clients que son cabinet est transféré
med 206 Grand’-Rue Maison Vve Perri-
|
il décline routes res-
Bien de famille perdu
nat de Nos amis francais, personnage trés
te Ube, nous écritde Chatillon-sur-
pour nous demander de _ lui-aider 4
— Un portrait d’homme du XVIIIe
. tépondant 4 la description suivante :
*% mensions approximatives : OM 55 a4
5, homme,4 mi-corps, grandeur nature,
fs Yournée 4 gauche, éclairage venant de
mln’ figure rasée portant 45 ans, trés
& te, le reste assez sombre ; bonnet
Tea Sur la téte ; costume négligé
ee pas de col ; gilet ouvert mon-
che toe aut de la poitrine ; la main gau-
heu.’® yee sur un livre, lequel est de-
fh malgre les nombreux évnements
rt ea liew dans le pays, des guerres
Padépendance jusqaaujourd hai,ce por-
trait, qui date de plus d'un siécle. s- re-’
trouvait dans quelque collection pub: jue
ou privée, on est instamment prié d.- nous
eu aviser aux bureaux du journal, «ui il se-
rait débatta avez l’intéressé les cond: ions
auxquelles il pourrait étre cédé.
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Cie des Pompiers Libres
—
100 Dollars de résompense
Mr Louis Joseph Janvier a >erdu dans
nuit du to couran: deux porte-feuilles
.
ro
cn cuir anglais, d'un ped carré chacun,} Goyrs d@’instruction
contenant des pipiers gt ne p even tere:
vir ga’a lui secur ctaent Ad awetes. Eo pros) ~~
-met une récomp nse de roodol ws orame- | Liste des pompiers qui doivent se pré-
ficuing A guices lui reporters pie. Grand- isenter ad la Slaton Centrale durant la
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EEotel-iRe-tari var t | Kavmond, Leonce St-Surin, Léonce
St-JO35 PH tlicide, sous-officiers.— Auréle Bau-
ANGLEDES KUES ROUX EF DU MaGa-|Guy, Auguste ‘Toussaint, Léo old
( Pierre, Bonacieux Bien-Aimé, Cicéron
Paris 19.— La visitede M. Fallicres. SIN DE L'ETAT. ) . ,
aux cours du Nord de l’Europe est unani- Service bicn organisé.—- Repas Fleurian, tlermann Chancy,, Frédé-
. | & da cz _ si rique Champagne, Frédérique Cessent,
mement approuvée et le premier mayis- | @ }@ Carte. — cuisine ercellens |i Oo sich |. Georges Magloire,
: . . | . re Wiles tT’ 2 , ater’, †* .. re
trat de la Répuplique est considéré par; Propai@raina: Jor pH DESROICRE: joctn Camille, Ruflin Champagne,
tout le monde comme un messayer de paix.
Quesrc 19.— La population de la ville- |
cité attend avec impatience le curassé d'es
cadre « Indomptable », colui-ci est atten-
du mercredi prochain, les fetes ont été ot-
ficiellement ouverts aujourd’hui par une
parade monstre des jeunes canadiens fran- |
gais qui ‘se sont réunis au pied du monu- Mr App. CILPOLIN, 1%. Grand-rue :
ment Champlain qu'ils ont couvert de
fleurs et en face duquel ils ont chanté des} Transatlantique.
hymnes asa loucnge, ce soir le specta-
cle est magnifique, du haut de la
Dutfern, on voit ics navires de
terrasse
guerre
mouilés dans le St.-Laurent gui font jouir |
leur projections dleccriques,gpendant que
dans ie lointain, on aperyott les lumiéres
de levis et des villes de la cote.
Bertin. 1g. ~ Les habitauts de Postdam °
se plaignent amcrement, de ce que le prin-:
ce Heéritier ne tient aucun compte des ré-
glements de police sur la vitesse des au-
tomobiles ; il traverse les rues de Ja ville 4
la vitesse de cinquante, soixante et quel-
quefois de quatre-vingts kilometres 4 I"heu-
re, alors que les ordonnances n’en autori-
sent que dix.
Rome, 19.— Il yaeu hier yne abon-
dante chute de neige 4 Agorida, ( Lombar-
die ), cette neige survenue apres de fortes
pluies, couvre maintenant tonte !es monta-
res environnantes ; il tait presque auss!
troid qu’en hiver.
ViexnE 19.— Le village de Juszema
vient détre détruit par des idondations,
22 personnes Ont péri.
Mexico 19. — L’agitation anti-étrangere
au Mexique prend de grandes proportions |
et elle donne lieu 4 une controverse entre
les journaux Mexicains et étrangers.
Le « Patria » publiait hier un article
dans lequel il proclamait que le moment ;
était venu de suivre une politique dont le
cri de ralliement serait : le Mexique aux
mexicains.
La Havaxe 19. -- La nouvelle publiée 3
Puerto Rico que le gouvernement cubain
préparée un navire pour le rapariement de
ceux de ses nationaux qui sont in:ernés au
pénitencier espagnol de Ceuta Maroc, est
enticrement inexacte; il nese trouve qu un
prisonnier politique cubsin a Ceuta, son
nom est Idulla, c’est un ancien soldat espa-
gnol qui se joignit aux révolutiounaires
cubains pendant la guerre de Vindépen-
dance et le gouvernement s occupe main-
tenant d’obtenir sa mise en liberté.
Paris 20.— Rente : 96 15. ;
Le Havre 20.— Le vapeur « Prins Wil-
I» est arrivé hier.
ARs 20.— Le Président de la Répu-
blique francaise est arrivé cet apres midi
a Copenhague ou il fut regu a son débar-
quement par le roi du Danemark, le prin-
ce Heéritier, le ministre des Affaires Etran-
géres de Danemark. La villeest magnifiquc-
ment décorée et la population a fait un
accueil chaleureux et enthousiaste aa ,Pré-
sident et a sa suite. Le ministre de l’agri-
colture s’est rendo hier 4 Legignan pour
cléturer le concours agricole et remettre
des récompenses.
j teen ent Daaval, Philippe Delva, Ant.
Josaphat, Miciuis Bron, Vallon Julien,
iGhatles Abellard, Mvitiade Abellard,
jifenrs Bieheé, \'pion-e Louis Charles.
Le vinde ta maison Boubée | pomprers.
freresS de Bordeaux se vend chez Port wu-Prirnee, £8 Juillet 1908,
Le Commandant,
Louis ETHEART
: Vin de Bordeaux
| —_—
|
(aeneraie .
|
: ar
\
{
en face de la Coinpagute
coLcarvaraye | MRE
G GOURDES lA DOU/ AINE “tes, boruveutate s. des parfuis d'un char-
'A Vendre chez G. Blot ino cub er astica,—Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux ott s‘enoryuellit) la
pierre éeclatante et hautaine, de mi-
nu-scoles Gbjets dart ot sourit la gra-
ee triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui sctonnent de leurs formes
vVariees, anneaux de fiangailles offrant
lesymbole d'une éternelle jeunesse
d'amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chafnes massives, des cas-
cades ¢tincelantes d’or, de rubis, d’6-
meraudes, tout cela fait un coin de
jparadis de La tiaison
wen } 7! . » < BIS
J OSE Ss AN WY L. LA \ hee ‘\ de Matters ee
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Tout le monde a entendu parler dul ~*° "et % 0 U8 AGES af aaee, _—— c Dp Dt
pouvoir miraculeux des vrands ma-| veel. Dene eet ET A ee CORDONNERIE. | fs. B. E
a a @
goétiseurs, bien que, jusqu’ici, au-
cun homme de la célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé ct médaillé de l'Institut
X. Lamotte SAGE, Rochester. -- New-York
ne se soit offert pour permettre a
tous de mettre ses talents a Il’épreu-
ve. M. Garcia étonné du_ scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré pret a mettre a la dis-] Pillsbery Washburo Flour Mils Co.
position ‘de tous son savoir et son
ouvoir merveilleux et presque sur-
umain.
Avez-vous besoin de la clairvovance
d’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous connaitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges
que vous devez éviter, les remédes
qui guérissent vos maux, adressez-
vous au Professeur Garcia. Rue
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