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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00381
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 20, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No. 390.
PORT-AU-PRINCE (Hair)
Lundi, 20 Juillet 1908
ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE) Uw Mois.
DEPARTEMENTS)\ Trois Mots.
ETRANGER Trois Mois.
le me propose aujourd’hui de tou-
cher’ un sujet en apparence politi-
queet yui, de fait, absorbe générale-
ment la plus grande partie dex préoc-
cepations du pouvoir. Je veux parler
ds « propagandistes » politiques. Et
fi me laisse cette fois tenter par
af tel sujet, cest qu'il me semble
avait quelque droit sur lui ; car si le
¢ propagandiste » politique, en exer-
faatson art bizarre et original, pro-
duit des effets nuisibles ala pax
spublique et qui, ace titre, ne peuvent
aisser le pouvoir indifférent,— il
nest pas moins vrai que cet étre in-
forme et dangereux est le produit na-
furcl de notre état social.
On sent déja l’importance de notre
point de vue : sans anticiper sur led‘-
Yeloppement de mon sujet, je puis
weer entrevoir ma conclusion, a sa-
dir que, pour supprimer la propa-
Wande, il faut supprimer le propagan-
F te, dela méme manieére qu'il fau-
erat arriver 4 supprimer le bananier
ee voulait ne plus avoir de bana-
hen Mais, de méme que, en dépit de
tiePression du bananier. la terre
tam e en bananes| réserverait cons-
et des surprises tout le temps
: aol les aménagements appropriés
¢ ‘aurait rendua soit réfractaire a
Culture, soit utilisab'e A la pro-
sine i d'autres cbo3es que le bana-
wives†la méme facon, on ne peut
de | Couper court 4 la produc-
le « proneg pociale représentée
iste » politique
Wen remplacant notre état social par
Social réfractaire & cette tris-
Spa ction.
» Jai touché Ace sujet dans
4 le tempérament hailien ov,
in rectangle des Déclassés
ns le tracé figuratif de ta
: lienne, j'ai écrit: « C’est
ectangle des Déclassé3 ‘que
quartier-général des po-
@ Cette surte de rebuts
he peuvent vivre que de
ents politiques et qui
sans cesse d'appeler
nouveaus gulls arri-
cs
DIRECTEUR:
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60 ae
6 REDACTION-ADMINISTRATION
« .
Pour tout ce qui concerne l Administration du Journal, s’adresser a Monsieur
Buc du « Propagat » |
vent parfois, en temps de paix, a ha-
ter et a précipiter par une propayan-
de des plus démoralisantes, et que,
en temps de troubles, ils réussissent.
avec quelque art, a éterniser, pour leur
seul profit et au grand dommage du
Pays. »
Yest donc la présence dans notre.
société d’ug trop grand nombie de
Déclassés gui crée, 4 défaut d’autre,
plus honorable, l’étrange industrie
des « prcpagandistes. » Et l’existence
des Déclassés commence malheureu-
sement avec notre histoire méme. Je
vais l’étab!ir en deux mots.
D’aprés les statistiques les plus rela-
tivement dignes de fui, le nombre de
la populatiou de la parjie frang sise de
Saint Domingue, s’élevait, al époyre
des guerres de l’indépendance 4a en-
viron 405,000 esclaves, 38,000 blancs
et 30000 affranchiset hommes de
couleur. [La besogne qui occupait
cette population variée peut etre, gros
so modo, déterminée comme suit:
La plus g ande partie des esclaives
étaient attachés au travail des habita-
tions ; le reste, libre de tout engage-
ment, rOlait et maraudait dans les
parties les plus reculées des campa-
gnes.
La populatioa blanche était répartie
une partie dans les travaux de direc-
tion et d’administration des habita-
tions, une partie dans les travaux des
villes et des ports ; et le reste, com-
posé de « fila de famille », pérorait.
dans les parties de plaisir, les réu-
nions, les assemblées politiques et au-—
tres bamboches pareilles, et auss}
encombrait les administrations pu-—
bliquee. |
La population des affranchis et des
hommes de couleur renforcait les
rangs de cetle derniére classe de la
population blanche et, les privileges
en moins, flottait a la surface de la
société coloniale, inoccupée et nali-
vement déclassée... .
L’orage survint, car toutes les con-
ditions de cette atmosphére coloniale |
lui étaient favorables, et la bourras- |
qae emporta dans uD méme tourbil-
45, RUE ROUX, 45.
a
z=
‘lon toute la population
ateliers ruraux et les villes : HT a-
tiens naquitent surun mseceau de
ruines.
QOu’est-ce qui forminait cette nation
haitienne? L’union des esclaves, de-
venus libres, des atfranchis noirs et
des hommes de couleur: Paneienne
société retrouvait, Pesclavape et
oppression en mvins, muis aussi le
travail et tes dispositions au travail
en moins, dune fagon eeénerale, du
moins.
C’est a plier au
population leborieuse que, avec plus
ou moins de succés, se sont évertués
la plupart de nos gouvernants. kh
bien, Dieu me garde diétre proplicte
de matheur : ils n’y) téussironte pos
dans Vavenir, pas plus qa’iis my out
réussi dans le passe.
I? travail organisé cto oinéthodiypue
ne pourra jaMats exister, fanidats we -
villes que duns les) Campa ies. ue
partes suins de Ueéliie nationale po bony
effireace ment protegéee dans ce sens
par le gouvernement.
Mais cous avons vu que les) oripi-
daus
Tes
se
nes de cette élite se rctrouvent
fancienne classe des affranchis et
des mulatres ; or, cette classe a fou-
jours Mangqueé 4a son rdle patronal, bie
nyo a pas lO dressée par les colons ;
elfede lear a rude:ment fait sentir en
cConduisant les esclaves a la wuerre.
De nos jours, elle continue a déser-
ter ee rote «et elle le dé-erte dans
les pires conditions .
sociales Qul se
puissent imayiner : elle ablorre la vie
rurale et les travaux munuels et pour-
tunt eile est assoiffée de richesse ; e!le-
aspire constamment a la vie facile, |
et envi ag2 ainsi le repos sans Il’effort |
pénible qui l’autorise et le rend sain.
De 1a, Je développement exagéré de,
deux tendances maitheureuses et mal-'
faisantes, et la création d'un courant |
sucial absolument néfaste. |
Cas deux teadances sont : l’accapa-:
rement des fonctions publiques qui |
paraissent le plus stir moyen de réa- |
liser une fortune rapide ; ensuite l’ex-
croissance démesurée d-s professions.
les, qui paraissent l'acheminement
naturel aux situations politiques éle-
vées.
Quant au courant social néfaste, il
est représnté par le mouvement d’é-
arthur [SIDORF., 45, Ree Roux ou Bonne-Foi.
blanche, les; micration
Le atin»
LE NUMERO 10 CENTIMES
Les abonnements partent du 1** et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Se
des ¢léments d’élite des
Campacnes, vers les villes, résultat le
peus évident de la cocruption urbaine
set de sa propagation dans les campa-
vues : les fils de paysans, 4 exemple
des citadins, abandonnent peu a peu,
eux aussi, La fonefion patronale.
Quand, au sein d’une nationalité, le
vide se fait ainsi, progressivement
dans lafonction éminente depatronner
le travail des incapables, ’envahisse-
nent étranger est sollicité d’exercer
lui-meme cette fonction. Cela est si
travail Vancienne; vrai que nos publicistes les plus re-
iMarquables,
patriotes, ne rongissent pas d’atten-
dre le relévement national
et sans doute des plus
des capi-
taux et de Vintelligence exotiques !
Dans tous les pays du monde, lors-
que Ja fonction de diryer Te travail
avricole et industriel n’est pas exer-
cee par les plus capables et les plus
eoeves dans organisation sociale, UVa-
nist cratic natarelle fait défaut. Et chia-
gue fois que cette aristocratie natu-
relie fait deéfaut. elle est remplacée
par une sorte aristocratic artificielle
représentée dans certains pays, comme
la Norvece et la Suisse, par le clergé,
et dans certains autres, comme la
France et nous, par la puissance in-
fellestiuelle.
Jai sous les veux la collection com-
plete de notre Bulletin officiel de Va-
yriculture et de Viniustrie, et, excep-
tion faite dun seul agronome, je vols
que les conscils les plus techniques of-
ferts a la culture anos paysans ( gui
ignorent leur A BC ), sont formulés
par des docteurs en médecine, des
historiens et des avocats! Un pays,
la France exceptée, ne peut étre plus
complétement en proie aux ravages
de cette aristocratie artificielle repré-
sentée par la puissance intellectuelle,
vraie ou adultéréa
* @
*
Que la désorganisation sociale soit
le résultat d’une telle formation, rien
n’est plus explicable, étant données
'nos origines nationales et les fausses
directions adoptées par Il’élite natio-
libérales et des cultures intellectuel- nale qui, de plus en plus, 8 cloigne
9
ae-
de son role naturel de patronner
griculture et l'industrie nationales.
Que notre société, ainsi désorgani-
sée par le manque de patronage privé,
donne des produits tels que le révola-
a ee ee -
tionnaire, le { politicien et le propa
gandiste, rien de plus logique : mon
rectangle des Déciassés a tieu detre
content, nous n’avons qua por éserer
pour qu'il continu: a s’enfler jusquea
crever un beau jour.
Et c'est sur nos tetes quail crevers
en vertu de la tomque inflexib’e de-
phénomenes sociaux.
Couclusion : depuis Toussaint tou-
verture jusqu’’a nos jours, le «@ propre
gandiste » a existé, sans Cesser ute
seule administration dinqutecer lex
youvernements haitiens, sort oeh pes
Uiveant des placards politiques ithe?
Ciles, suit en chuchotant des aoavelic:
insipides et invraisemblables, soil me-
me, aux époques des grands vents ef,
par conséquent, des incendies, en ba-
digeonnant bete nent de you trun tes
poteaux de quelques masons poul
se payer la joie vulyaire de voir les
tamilles prises de canique fatigaer a
leur tour de leurs inquietudes le got
vernement irresponsabie.
Or, st notre formation social:
bonne et non vieiense cto oenm vero
deece'te formation, da vo avail pas, en
était:
ehrecun de onows eb a notre: desu un
morceau de Vame propeanae cd te.
HOUS SseTrions pls tripe dies che pig ee
+ . . . '
mots enmelins Gotha potre ere tutd
bénévole Ala furmisterie mee obie de~
DOobasseés.
te
=—— mee a TL
Pou les Pave
Mors ae
|
:
|
|
!
|
|
|
|
Liste de cue repli aD Pac MD hey
de Ll hospice St Vincent d+ Paul ¢
Mai )
J. Desjardins Loaders ro. Gerlech & Co
ro, C. Lvon Tall ro, G. Keith & Coote
Foo Herrmann & Co to, Oi Bebo r X Co
ro, f.. Langendonch ro, Simmends treres
10, Bangue Nationa d bhava 25, beet
ota ro, Gaston Revest & Co 5 fe Lavilic
5. ALL. brédérique 3.0 Paul Patnson 5.
Hepple X Co. 5. F. Coupet 5, Roux & Co
, S. M. Pierre ( mois avril et mat) re,
W. Pohlmann 5, A. de Matteis 5, 7. Na-
dal & Co 5, Henry Brisson 2, [L. d’Espi-
nose 5, Ernest Dalencourt 5, A. Ville-
A
joint 5, Chs Fatton 2, Robert Nortz 10,
Mme Lagojannis 1, E. Stempel 5, Chis
Mevs (un ami ) 1, A. L. Guerin et N.
Thomas 2, Usine Chateaublond 5. EL Pe-
loux 5, L. Jaccoux 2, Un ami ¢ Bap iste)
1, E. Dereix 5, Vee Raoul Jn-Baptiste 1
E. Robelin 5, Phie D. Clermont 1, Chis
Gauthier 5, C. F. Carvalh >» 2. “Albert: Le-
itime 5, Chs. Perval 1 Ed. Oriel 2,
onfluury fréres 5, Mme Hermance Alfred
>>
RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUE- |
Obhservatoire
DU
SKMINAIRE COLLEGE St-MARTia:
DiMANCHE 19 JUILLET
Baromeétre & midi 764, oF/™
minimum 22,
Température}maximum 34-6
moyenre diurne 28 7
e . , 4
Ciel clair toute la journée ; atmosphere
toujours brumeuse.
Quelgues éclairs 37 h. da soir.
Rosée cc matin 20.
Le barométre es: stationnaire.
R. BALTENWECK
V: ici le texte ce loi présenté derniére-
ment a la Chambre par le Député C
Leon.
Proposition de Loi
Considerant qu’une graade partie
dela ville de Port-au-Prince a été dé-
trauite par les incendies qui y ont écla-
té les 5, 6 et 10 de ce inais.
Coasiiérant que c’est un devoir
pour le Gouvervement daccorder sa
sede cuxan dh cureuses victim 7s
deve désitie et de leur procurer,
ait’ est oon son pouveie, Ves
moyens d’en atténuer les ellets.
Usant de Vieitvuive qua tai ac cor-
delaricte 60 de la Constitution,
La Ghambre des Raprésantants
proposé, etle Corps Léaistatir a rendu
la lor suivante :
Nat ter.— Be nice pleie et ennece
est faite de tous dros de douane sur
. :
3 ¢
M. CAMILLe LEON
41°° Député des Cayes
onstruction,
que planches, curtelages, clous, toles,
les mraterianx de iels
peintures, faitieéres et aissantes,
sepornt naportés a Port-au-Prince, a
partir de Ja publiteation de la présen-
te Lot: ce pour un delat de six mois.
Nap? - Dans le cas ott ies inate-
tiauX ientionpes en Cacticle préecédent
duvraient sortie de Port-au-Prince
pour un port quelcor que de da Répu-
blique, dl deur serait) appliqué les
droits de douane provus par le tarif.
ArT. 3.— La présente loi abroge
tortes: les tos ot dispositions de lol
qua dur sctaben: Contpraives et sera
ermecutee a la diszenee duo Seereétal-
reodirtat des Finauces et duo Com-
Mere.
Fait a4 la Chambre ec 15 Juillet
1908 an 105e de Pindépendance.
Signé CaMiILLe LEON.
Approuve :
qui}
| POIDS DITRR:
Naissance
Nos amis, les ¢poux Ludovic Pasguis.
viennent d’avoir le bonheur dé re dotds
d'une nouveau-née, a laquelle nous pré-
sentons, ainsi quaux heur.ux parenis, nos
meilleurs compliments .
La novveau-née représente, en ligne col-
tatérale, la jéme géndration de Son Ex-
Gal. Norp ALENIS 52 mére,
fee Larache, est, en etter, hap. tite tille de
PM Dalbémar Jn-Joseph. note monistie a
| Parts, qui, lui-méme, on le sau, est le ne-
jveu du général Nord.
| Nous félicitons donc, en meme temps,
le Président de ja République de cet ettet
ide Ja sollicitude divine gui lui a ainsi
'Jonné de voir au deli de sa #eme gineéra-
Ition. A Isquelle jusqa’sct crait: limitée la
pronhdtic de la bénéd:c ion biblique.
Navire de guerre
IL Indepatigable, commandant GA. Bor-
rott, esteneré samedi venant de Ste-Lucie
|) oe Badaceh, commandane TV. D. Griffin
Pest entrée hier cenant de Guantanamo
Tes saluts Musave ont de cchangds omtre
eos pacires ota batterie du Bert) St-Chur.
Visite officiel e
Hier main, les véndraux Cyritgue Cé
lestin ct J. Bo Ve Leconte ont rerda vi
sie oa TP eest-emajow du mivire de guerre
Vindefatigable. La réception a été des plus
“cordiales.
Auto irde inspection
Drvevtion demintée :
cellence fe
’
‘
Les examens SS! poursuivent toujours 4
Vinspection avec beaucoup de fitvre et
'Veathoustasme Cette fois-ct les Sémina-
rises ont fait) tres bonne figure et nous
iprofitons d& Voccasion pour Fur présenter
Mos pus v t. complimens. Nous félici-
tons plus spéciviement te jeune Léon La-
j hens, de la Philosophie qui. A Pécrit comme
© Poral a donne pleine satisfaction, ct a
‘foreé bien souvent par des réponses un
j peu vives mais exactes, Vattention de ses
'eyxyaminateurs.
| Alfons jeunes gens, compliments !
| A. SysTant
| Déceés
Nous apprenons la mort de Frernanxp
jStULLYGuernieR, décédé hier matin 1 lage
‘de 22 ans.
Le convo: partira de la maison mortuaire,
ruc des Fronts Forts, derri¢re PArcheveéché
pour se rendre A la Catheédrale.
*
es
| Les funérailles de Céuie Erni:arr, dé.
cédée hier 44 heures de l’aprés-midi, au-
ront lieu aujourd hui a 4 heures Le. ser-
vice funcbre sera célébré 4 Ste-Anne.
| Maison mortuaire, Grand Rue,
jde la Pharmacie Ste-Anne.
| Nos condoi¢ances aux parents des défunts.
en face
100 Dollars de ré:ompense
Mr Louis Joseph Janvier a perdu dans
la nuit du ro courant deux porte-fenilles
en cuir anglais, d’un pied carré chacun,
| contenant des papiers qui ne peuvent ser-
; vir qu’a lui seul et non a d’autres. Il pro-
met une récoimpense de roodollars or amé-
‘ticain a qui les lui rapportera, 450 Grand
Rue.
TURENNE DeESGRAVES, VALEMBRUN,
Baitty, Em. Gab reéL, BEAUHARNAaIS |
IN-FRANGCOIS, THIMOCLES LAFONTANT,
ST JULIEN SANNON.
—
Priére d’aviser ladministras! 4quin: Mr et
Etienne, Altagrace et
, ATIN- Mme A..Bréa,Mile
afin qu’il y soit de suite remeé-' ry Lanoue,
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«
.
Arrivage et Départ
Hier est entrée le steamer Prins Willem
IIT avec les passagers suivants :
Mme Charles Oscar
Jeanne Etienne, Mr et
Berantin Poinson, Hen-
Emile Jeant i
L. Gastor,Ninie Linceyâ€â€™ Rabin Coulege,
!
|
1
|
1
Cayes . Général Favro’
et serv;
Mme B anche:,2 domestigues, Pollur Ra.
phacl Elie, Latond, Ml'c Stmiramice ¢
Claire Sans, Laurence Labsens i :
g¢,$Charlotte Matis, Alida Figaro Coe
Policard. Henri Charles, Cécile s;
Georges Jomalam, Entwslic, M. Malebran.
che, Charles Joseph. Eng Jean, Losi
Georges, Lacroix Cristhophe, Mine Jastina
Cespédés, Raoul Léger, Duraciné Vaval
Mme Anélia Charles. ,
rémie : Mme N. Cayemitte, Fl;
sour, colonel Oct. Darand Elie Ream
Mine M. Belizaire, Arthur Rameau Picard
Youance, Thomas Degrute, Chs. Vorbe
Cécile Lacosse, Marius D lsoin.
Saint Marc + Elias Habib, Docteur Fran
gois Malencoar, G. Groseau, A, Deslandes
Mme E. Bazin. Charles Picrre, Marc Saget,
Mme Nathoxel Laporte. Théophile Bréa,
L’once Pinard, Mme Therese Oé, Mik
Lucie Siget, Clémenr Pinard, Pierre Chin.
goe et enfrnr.
Il est reparti avec les passagers suivan's
pour:
St Mare : Georges Baussin, Boutin, S&
nateur André Guillaume, ime Enm, Ne
colaset bébes. Mone Atbert Dalencour, Mle
Alic Da'encourr,André Méellus. Léon Dé
vot, Mile Marie Dévor Hebert S: Fleur,Be
rere St Fleur.Clovis Fitevre, Matilde Kénol,
Berlin Kéno!.Mme Wadestrand,Sacur Wilda
Victor, Mile Calicia Joseph, Em:le Brisson,
Mme Marguerite Puge et enfant, Au
Roe
Su: plice. Mme Nareisse Romain, L.
main. Mile *Simonne Romain, Mile Anita
'Wiss.Dumoriée Ficvre
Noes York: Antoine Lueien Pinson,
Saba G. Kouri. Mme Von Z:mmerer,
Edouard Reimbold, Mr et Mme Donate
Latorraca et béb$,Mr et Mme Pédro d Este.
Changemeén: d’adresse
Me Ch César porte 4 la connaissance é |
ses clients que son cab'net est transfért
au N° 206 Grand’-Rue Musoa Vve Perr
vord.
Deslaration
Le Docteur Thomas croit devoir annot
cer au Paveur de l’Instruction publique, 20
Burcau de la Recette et de la Dépense
notamment aux Prenewrs de Feuilles d'ap-
pointements qu'il n’a_ pas escompte v4
ceul mois de ses appointements comme
Professeur 4 l’Ecole Nationale de Méde-
cine et de Pharmacie. .
Si, par hasard, il devait ¢tre réduit 4
cette dure extrémité, il viendrait en per:
sonne contracter
Au cas contraire, il déctine toutes
ponsabilités.
Port-au-Prince, le 19 Juillet 1908.
Bien de famille perdu :
; a
Un de nos amis frangais, personage
remarquable, nous écrit de Chatillon
Loire pour nous demander de lui aider
me du
retrouver un portrait d’homm on ae:
sitcle répondant 4 la description sul
« Dimensions approximatives - 0
vu" 65, homme.a mi-corps, grandeur mt
tére tournée 4 gauche, éclairage vena
la droite ; figure rasée portant 45 ae
e reste assez sombre: ©
stame s¢gh
ouvert
Ja main
| est
neon
a
ee
en lumiére, |
de velours sur la tere , er
d'‘intérieur ; pas de col ; gilet
trant le haut de la poitrine 5
sur un livre, leque
de
che appuyée
out. »
Si, malgré les nomb
ui ont eu lieu dans le payss obi
de l’indépendance jusqu aujou vac ¢
trait, qui date de plus dun # pa
trouvait dans quelque collection
ou privée, on est instamment P oe
en aviser aux bureaux Cd |
rait débattu avec lint
oe bal
reux ¢V-
a x
tk
auxquelles il pourrait
fruvelles blrangerés
Derniéres Dépéches
Devneracr. 18. > Le Président Faliic
ns est arrive ict cet apres midi.
Li ‘population lui a fait
ouslaste.
eo aaeadron de cuirassiers a escoric
de la gare a Hoel de Ville ot te maire
iyi acouhaiteé la bien venue, Le Président
lia wcponda en quelques mots. Il a dit:
cJe vais au nom de la République frang rise
rsserer les Hens d’amite ct Vallance des-
guels dépendent les Fonnes relations des
yisacces europcennes ct le maintien de
f paix du monde. »
Au moment ou l’emb.rcation dans la
guelic avait pris place fe président pour
aller sembarguer 4 bord du cuirassé d’es-
adre « Vérité » traversait le port, celle a
&e sae par ies canons des navires de
suerte et des torts pendant que la toule
rosemblée sur les quais poussant des ac~
clamations.
Ausitét que M. Falliéres a cu mis le
ped surle pont da cuirassé d’escadre
eVére» son prwcHon a étt hessé a ta
come ct I’eseadre aleve Vanere.
Quesec. - Les uavires de guerre fran-
suis abord desguels se trouvent les repré-
sentan’s de la France sont arrives hier Les
croiseursecuirassés « Léon Gambetta» et
Laimiration de
un accuel.
“4 Amiral Aube » font
tout le monde, Aleur arrivée, ils ont é € sa-
lues par les canons des navices de guerre
sais et par ceux de la citsdelle.
‘amiral Janégen Berry accompagné de
soadtat-major est ensuite descendu 4 ter-
tepour rendre visite au gouverneur géné-
rl aa maire ct aux autres autorités.
IN.— Pendant des mannoeuvres de
nut exécutdes pres d’Augiéburg par une
suetie de mi rtillease, les artilleurs ont
ra lordre de tirer sur un ballon lancé
pendant le jour et qui flottait 3 une gran-
de hauteur ala giuche du camp. A la pre-
mére salve, le ballon traversé par les pro-
iectiles est tombé sur le sol.
Aprés la suspensiond’audience d’hier, le
prince d’Elenboarg est resté sans conmais-
since pendant plusieures heures. Son état
Sestempiré aujourd’hui.
médecins qui le soignent disent
ste sa vie n’est pas en danger.
_Constantixopre.—Les recentes inonda-
“ons qni se sont produites dans le voisina-
ge de Toka ( Asie mineure ) ont eu des
consequences beaucoup plus graves qu’on
ne avait tout d’abord suppose.
Les détails manquent encore, mais sui-
vant une lettre privée venue de Sassoun
( mer noire ) deux mille personnes y
compris trois Cent prisonniers ont péri
ECULCIGALPA.— En ro jours,
a été escorté a travers la ville par un dé-
tachement du Royal Canadien Xttillery.
7 Bern. — Aujourd’hui au momen: de
[14 reprise du procés du prince Ph 1 ppe
d Eulenbourg, le docteur Hoffmam, chargé
par Je tribunal d’cxaminer l’accusé a dé-
claré que état de santé ne lui perm=trait
pas d’assister plus d'une heure aux débats,
il a ajouté qu’aprés la séance d’hier le prin-
ce avait failli avoir une attaque d’apc-
plexie et que sa faib'esse augmentait de
jour en jour. Le prince était couché sur
une ciniére placée en face des cing juges.
Lonpres 17.— Le concours de fugofwar
qu aeu fieu aujourd’hui au S:aduiom
e Shepherds Bush, a donné licu 2 une
protestation de la part des américains qui
ont prétendu que I’équipe anglaise avait
violé les réglements du concours, cette pro-
testation n’a pas été acceptée.
GexEve 17.— Quatre mille personnes
sé sont réunies aujourd hui ict pour pro-
tester contre Vextradition du terroriste
Nassiliefi qui est réclamé par les autorités
russes pour meurtre Commis sur la person-
ne du préfet de Penza. Les manifestants
ont décidé d’adresser aux aucorités fédéra-
les une pétition demandant la dénoncia-
tion du traté d’extraditicn.
Paris — Le gouvernement vient d’inter-
idire Vémiers ion des nationaux franga‘s au
Beil 5 badoption de cette mesure a de
rr ar a a ef SS Pp pe ec
et
|; provogrdce par Papplication dos nouveaux
i réplements dimimigration Brésiliens.
| Pixin. — L’empereur Tsai Ticn est ma-
lade depuis quelques jours comme il est
interdit aux médecins européens d’entrer
dins le palais impérial il est impossible de
,ecnnaitre la nature de sa ma‘adie. On croit
-cependant qu'il sovffre de la dysenrerie.
| HonoLtutt — Une épidémie de ficvre
scarlatine régne ; du cuirassé d’escadre
| « Nebraska » une demi douzaine de cas se
‘sont déclarés hier, les malades ont é:¢
| transférés sur le navire hdpital « Relief ».
Le « Nebraska » va cise isolé?
St-PéTerspourG 18.— Le « Novoe-Vre
imy » a publié ce matin une dépéche
,de Tabriz ( Perse ), relatant que les révo-
| lucionnaires de cette ville ont été battus
, par les troupes du gouvernement et que
‘les cavaliersde Rachinkhan pillent actuelle-
ment la ville mettant tout a feuet a
sang.
| SALONIQUE 18.— Le >général Osman Pa-
| sha, commandant les forces turques 4 Mo-
| Nastir a été assassiné ce matin dans la ca-
serne de Monastir par un officier appar-
tenant au. mouvement de la jeune Tur-
quie.
|†CoxstanTinopLe 18.— Les _inondations
| récentes dans le voisinage de Tokat ( Asie
Mineure ) sont beaucoup plus importan-
tes que ne l’avaient annoncées les pre-
miéres nouvelles bien que les détails man-
quent.
ManiILLe 18. -— Quarante autres pass.i-
ensuite embarqué sur le vapegy Buftle »
qui l’a conduit a bord du cuiras®: «Vérités.
tl officiel public un décrét par lequel M.
(‘tcinenceau est chars par intérim des af-
lattes tranperes pendant L’absence de M.
Pichon qui acconpague le président de la
République.
Au Maroc, contor.nément aux instruc-
tions du gouvernement, le Gil d'Amade
téiégraphie gue deux bataillons rentrent en
Algerie.
L’ambassadetr d’Espayne, le ministre des
Pays-Bas et le chargé Watfuire de Bavitre
se sont rendus 4 l'Elysée pour remettre au
nom des ch:fs des missions aceréditées 4
Paris, oy souvenir A Mile Falliéres a loc-
casion de son mariage avec M. Jean Lanes,
secrétaire de la Présidence.
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fe gou-; le 16 ont été débarqués ici aujourd’hui/ yiennent de tronsféver atelier d’é-
‘ernement a rénssi A mettre fin au mou-! par le vapeur ¢ Buenasusrte » qui les re-! bénisteria, « LE PROGRES » du numé.
Yement révotutionnaire. La bataille dé- | cueillit au naufrage ou dix personnes pé-|ro 116, au Ne 132 de la méme rue, |
“sive entre les troupes du Gouvernem
et is insurgés a été livrée 4 Maccaome.
tefegis au Salvador.
ent
; rirent. |
Paris 18. — Rente: 96.10. Le Prési-
derniers ont été battus et se sont|dent de la République quitta Paris ce ma-
tin se rendant A Dunkerque ou il s'est em-
Ratar 17.~ Le sultan Abd El Aziz est} barqué 4 bord du cuirass¢ « Vérité ». M.
urve avec son armée 4 Amara, deux cents | Falliéres fut regu 4 la gar: du Nord par I's
naa Partisans de Moulai Hafid, le pré-
Marakech tréne du Maroc sont airivés 4
ech,
Qctnec — Les grands personaages qui
haite co Participer aux fétes du tri cente-
cle d Mmencent 4 arriver. Lord Roberts
uc de Norfolk n’ont pu débarquer
be natin, express of viland a bord
k que hier soir a 1
xr heures
tober a été regu parle général —
it sccompagne
''s sont venus n’étant arrivé 4 son] yés et ouvriers. Il fu
lord yasme 4 son arrivée 4 Dunkerque. Le}
Otter | maire
de son état-major, il! M. Falliéres répon
membres du gouvernement, leschargés d’af
faires de Suede, de Norvége et de Russie,
par les généraux Florentin, Dalstein et le
Haut Personnei de la Ci du Nord et par
des médailles d’honneur aux emplo- ,
ron et
t salué avec enthou-
rononsga une allocution 4 uelle
dit briévement. It s'est.
ancienne m:ison A DEMAITEIS &Coe
La maison informe aussi qu’elle a
besoin de bons ouvriers ébénistes.
Port-au-Prince, 30 Juin 1908.
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senter ad la Station Centrale durant la
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a
Ravinond, Léonce St-Surin. Léonce
Plicide, sous-officiers.-~ Aureéle Bau-
duy, Auguste Toussaint, Léopold
Pierre, Bonacicux Bien-Aimé, Cicéron
Fleurian, Wermann Chaney, Frédé-
rique Champagne, Frédérique Cessent,
Frareois Michel, Georges Magloire,
Justin Camille. Ruftin Champagne,
Renind Duval, Philippe Delwa. Aut.
Josaphat, Micius Brun, Vallon Julien,
Charles Abellard, Mvltiade Abellard,
Henry Riché, Alphonse Louis Charles.
pompiers,
Port au-Prince, 18 Juillet 1908.
Le Cominandant,
| Louis ETHEART
| ,e
OAL 6 Mattéls et &
|
| _
Toutes les cléoanees raves. discre-
tes, bruvantes, des parfums aun chiar-
jine subtil et déheat,-- Son Sou-
‘rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux on s’enorguellit la
; Pierre éclitante et hautamne, de = mui-
jmuscules objets dart) od sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
tehiles qui sétonnent de leurs formes
Valliées, anneaux de fiangailles offrant
lesymbole dune éternelle jeunesse
d’amuur, orgies de colliers yraciles,
de lourdes chaitnes massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
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me manifesté par tant de personnes,
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leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
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que vous devez éviter, les remédes
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Full Text |
Deuxiéme Année, No. 390.
PORT-AU-PRINCE (Hair)
Lundi, 20 Juillet 1908
ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE) Uw Mois.
DEPARTEMENTS)\ Trois Mots.
ETRANGER Trois Mois.
le me propose aujourd’hui de tou-
cher’ un sujet en apparence politi-
queet yui, de fait, absorbe générale-
ment la plus grande partie dex préoc-
cepations du pouvoir. Je veux parler
ds « propagandistes » politiques. Et
fi me laisse cette fois tenter par
af tel sujet, cest qu'il me semble
avait quelque droit sur lui ; car si le
¢ propagandiste » politique, en exer-
faatson art bizarre et original, pro-
duit des effets nuisibles ala pax
spublique et qui, ace titre, ne peuvent
aisser le pouvoir indifférent,— il
nest pas moins vrai que cet étre in-
forme et dangereux est le produit na-
furcl de notre état social.
On sent déja l’importance de notre
point de vue : sans anticiper sur led‘-
Yeloppement de mon sujet, je puis
weer entrevoir ma conclusion, a sa-
dir que, pour supprimer la propa-
Wande, il faut supprimer le propagan-
F te, dela méme manieére qu'il fau-
erat arriver 4 supprimer le bananier
ee voulait ne plus avoir de bana-
hen Mais, de méme que, en dépit de
tiePression du bananier. la terre
tam e en bananes| réserverait cons-
et des surprises tout le temps
: aol les aménagements appropriés
¢ ‘aurait rendua soit réfractaire a
Culture, soit utilisab'e A la pro-
sine i d'autres cbo3es que le bana-
wives†la méme facon, on ne peut
de | Couper court 4 la produc-
le « proneg pociale représentée
iste » politique
Wen remplacant notre état social par
Social réfractaire & cette tris-
Spa ction.
» Jai touché Ace sujet dans
4 le tempérament hailien ov,
in rectangle des Déclassés
ns le tracé figuratif de ta
: lienne, j'ai écrit: « C’est
ectangle des Déclassé3 ‘que
quartier-général des po-
@ Cette surte de rebuts
he peuvent vivre que de
ents politiques et qui
sans cesse d'appeler
nouveaus gulls arri-
cs
DIRECTEUR:
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60 ae
6 REDACTION-ADMINISTRATION
« .
Pour tout ce qui concerne l Administration du Journal, s’adresser a Monsieur
Buc du « Propagat » |
vent parfois, en temps de paix, a ha-
ter et a précipiter par une propayan-
de des plus démoralisantes, et que,
en temps de troubles, ils réussissent.
avec quelque art, a éterniser, pour leur
seul profit et au grand dommage du
Pays. »
Yest donc la présence dans notre.
société d’ug trop grand nombie de
Déclassés gui crée, 4 défaut d’autre,
plus honorable, l’étrange industrie
des « prcpagandistes. » Et l’existence
des Déclassés commence malheureu-
sement avec notre histoire méme. Je
vais l’étab!ir en deux mots.
D’aprés les statistiques les plus rela-
tivement dignes de fui, le nombre de
la populatiou de la parjie frang sise de
Saint Domingue, s’élevait, al époyre
des guerres de l’indépendance 4a en-
viron 405,000 esclaves, 38,000 blancs
et 30000 affranchiset hommes de
couleur. [La besogne qui occupait
cette population variée peut etre, gros
so modo, déterminée comme suit:
La plus g ande partie des esclaives
étaient attachés au travail des habita-
tions ; le reste, libre de tout engage-
ment, rOlait et maraudait dans les
parties les plus reculées des campa-
gnes.
La populatioa blanche était répartie
une partie dans les travaux de direc-
tion et d’administration des habita-
tions, une partie dans les travaux des
villes et des ports ; et le reste, com-
posé de « fila de famille », pérorait.
dans les parties de plaisir, les réu-
nions, les assemblées politiques et au-—
tres bamboches pareilles, et auss}
encombrait les administrations pu-—
bliquee. |
La population des affranchis et des
hommes de couleur renforcait les
rangs de cetle derniére classe de la
population blanche et, les privileges
en moins, flottait a la surface de la
société coloniale, inoccupée et nali-
vement déclassée... .
L’orage survint, car toutes les con-
ditions de cette atmosphére coloniale |
lui étaient favorables, et la bourras- |
qae emporta dans uD méme tourbil-
45, RUE ROUX, 45.
a
z=
‘lon toute la population
ateliers ruraux et les villes : HT a-
tiens naquitent surun mseceau de
ruines.
QOu’est-ce qui forminait cette nation
haitienne? L’union des esclaves, de-
venus libres, des atfranchis noirs et
des hommes de couleur: Paneienne
société retrouvait, Pesclavape et
oppression en mvins, muis aussi le
travail et tes dispositions au travail
en moins, dune fagon eeénerale, du
moins.
C’est a plier au
population leborieuse que, avec plus
ou moins de succés, se sont évertués
la plupart de nos gouvernants. kh
bien, Dieu me garde diétre proplicte
de matheur : ils n’y) téussironte pos
dans Vavenir, pas plus qa’iis my out
réussi dans le passe.
I? travail organisé cto oinéthodiypue
ne pourra jaMats exister, fanidats we -
villes que duns les) Campa ies. ue
partes suins de Ueéliie nationale po bony
effireace ment protegéee dans ce sens
par le gouvernement.
Mais cous avons vu que les) oripi-
daus
Tes
se
nes de cette élite se rctrouvent
fancienne classe des affranchis et
des mulatres ; or, cette classe a fou-
jours Mangqueé 4a son rdle patronal, bie
nyo a pas lO dressée par les colons ;
elfede lear a rude:ment fait sentir en
cConduisant les esclaves a la wuerre.
De nos jours, elle continue a déser-
ter ee rote «et elle le dé-erte dans
les pires conditions .
sociales Qul se
puissent imayiner : elle ablorre la vie
rurale et les travaux munuels et pour-
tunt eile est assoiffée de richesse ; e!le-
aspire constamment a la vie facile, |
et envi ag2 ainsi le repos sans Il’effort |
pénible qui l’autorise et le rend sain.
De 1a, Je développement exagéré de,
deux tendances maitheureuses et mal-'
faisantes, et la création d'un courant |
sucial absolument néfaste. |
Cas deux teadances sont : l’accapa-:
rement des fonctions publiques qui |
paraissent le plus stir moyen de réa- |
liser une fortune rapide ; ensuite l’ex-
croissance démesurée d-s professions.
les, qui paraissent l'acheminement
naturel aux situations politiques éle-
vées.
Quant au courant social néfaste, il
est représnté par le mouvement d’é-
arthur [SIDORF., 45, Ree Roux ou Bonne-Foi.
blanche, les; micration
Le atin»
LE NUMERO 10 CENTIMES
Les abonnements partent du 1** et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Se
des ¢léments d’élite des
Campacnes, vers les villes, résultat le
peus évident de la cocruption urbaine
set de sa propagation dans les campa-
vues : les fils de paysans, 4 exemple
des citadins, abandonnent peu a peu,
eux aussi, La fonefion patronale.
Quand, au sein d’une nationalité, le
vide se fait ainsi, progressivement
dans lafonction éminente depatronner
le travail des incapables, ’envahisse-
nent étranger est sollicité d’exercer
lui-meme cette fonction. Cela est si
travail Vancienne; vrai que nos publicistes les plus re-
iMarquables,
patriotes, ne rongissent pas d’atten-
dre le relévement national
et sans doute des plus
des capi-
taux et de Vintelligence exotiques !
Dans tous les pays du monde, lors-
que Ja fonction de diryer Te travail
avricole et industriel n’est pas exer-
cee par les plus capables et les plus
eoeves dans organisation sociale, UVa-
nist cratic natarelle fait défaut. Et chia-
gue fois que cette aristocratie natu-
relie fait deéfaut. elle est remplacée
par une sorte aristocratic artificielle
représentée dans certains pays, comme
la Norvece et la Suisse, par le clergé,
et dans certains autres, comme la
France et nous, par la puissance in-
fellestiuelle.
Jai sous les veux la collection com-
plete de notre Bulletin officiel de Va-
yriculture et de Viniustrie, et, excep-
tion faite dun seul agronome, je vols
que les conscils les plus techniques of-
ferts a la culture anos paysans ( gui
ignorent leur A BC ), sont formulés
par des docteurs en médecine, des
historiens et des avocats! Un pays,
la France exceptée, ne peut étre plus
complétement en proie aux ravages
de cette aristocratie artificielle repré-
sentée par la puissance intellectuelle,
vraie ou adultéréa
* @
*
Que la désorganisation sociale soit
le résultat d’une telle formation, rien
n’est plus explicable, étant données
'nos origines nationales et les fausses
directions adoptées par Il’élite natio-
libérales et des cultures intellectuel- nale qui, de plus en plus, 8 cloigne
9
ae-
de son role naturel de patronner
griculture et l'industrie nationales.
Que notre société, ainsi désorgani-
sée par le manque de patronage privé,
donne des produits tels que le révola-
a ee ee -
tionnaire, le { politicien et le propa
gandiste, rien de plus logique : mon
rectangle des Déciassés a tieu detre
content, nous n’avons qua por éserer
pour qu'il continu: a s’enfler jusquea
crever un beau jour.
Et c'est sur nos tetes quail crevers
en vertu de la tomque inflexib’e de-
phénomenes sociaux.
Couclusion : depuis Toussaint tou-
verture jusqu’’a nos jours, le «@ propre
gandiste » a existé, sans Cesser ute
seule administration dinqutecer lex
youvernements haitiens, sort oeh pes
Uiveant des placards politiques ithe?
Ciles, suit en chuchotant des aoavelic:
insipides et invraisemblables, soil me-
me, aux époques des grands vents ef,
par conséquent, des incendies, en ba-
digeonnant bete nent de you trun tes
poteaux de quelques masons poul
se payer la joie vulyaire de voir les
tamilles prises de canique fatigaer a
leur tour de leurs inquietudes le got
vernement irresponsabie.
Or, st notre formation social:
bonne et non vieiense cto oenm vero
deece'te formation, da vo avail pas, en
était:
ehrecun de onows eb a notre: desu un
morceau de Vame propeanae cd te.
HOUS SseTrions pls tripe dies che pig ee
+ . . . '
mots enmelins Gotha potre ere tutd
bénévole Ala furmisterie mee obie de~
DOobasseés.
te
=—— mee a TL
Pou les Pave
Mors ae
|
:
|
|
!
|
|
|
|
Liste de cue repli aD Pac MD hey
de Ll hospice St Vincent d+ Paul ¢
Mai )
J. Desjardins Loaders ro. Gerlech & Co
ro, C. Lvon Tall ro, G. Keith & Coote
Foo Herrmann & Co to, Oi Bebo r X Co
ro, f.. Langendonch ro, Simmends treres
10, Bangue Nationa d bhava 25, beet
ota ro, Gaston Revest & Co 5 fe Lavilic
5. ALL. brédérique 3.0 Paul Patnson 5.
Hepple X Co. 5. F. Coupet 5, Roux & Co
, S. M. Pierre ( mois avril et mat) re,
W. Pohlmann 5, A. de Matteis 5, 7. Na-
dal & Co 5, Henry Brisson 2, [L. d’Espi-
nose 5, Ernest Dalencourt 5, A. Ville-
A
joint 5, Chs Fatton 2, Robert Nortz 10,
Mme Lagojannis 1, E. Stempel 5, Chis
Mevs (un ami ) 1, A. L. Guerin et N.
Thomas 2, Usine Chateaublond 5. EL Pe-
loux 5, L. Jaccoux 2, Un ami ¢ Bap iste)
1, E. Dereix 5, Vee Raoul Jn-Baptiste 1
E. Robelin 5, Phie D. Clermont 1, Chis
Gauthier 5, C. F. Carvalh >» 2. “Albert: Le-
itime 5, Chs. Perval 1 Ed. Oriel 2,
onfluury fréres 5, Mme Hermance Alfred
>>
RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUE- |
Obhservatoire
DU
SKMINAIRE COLLEGE St-MARTia:
DiMANCHE 19 JUILLET
Baromeétre & midi 764, oF/™
minimum 22,
Température}maximum 34-6
moyenre diurne 28 7
e . , 4
Ciel clair toute la journée ; atmosphere
toujours brumeuse.
Quelgues éclairs 37 h. da soir.
Rosée cc matin 20.
Le barométre es: stationnaire.
R. BALTENWECK
V: ici le texte ce loi présenté derniére-
ment a la Chambre par le Député C
Leon.
Proposition de Loi
Considerant qu’une graade partie
dela ville de Port-au-Prince a été dé-
trauite par les incendies qui y ont écla-
té les 5, 6 et 10 de ce inais.
Coasiiérant que c’est un devoir
pour le Gouvervement daccorder sa
sede cuxan dh cureuses victim 7s
deve désitie et de leur procurer,
ait’ est oon son pouveie, Ves
moyens d’en atténuer les ellets.
Usant de Vieitvuive qua tai ac cor-
delaricte 60 de la Constitution,
La Ghambre des Raprésantants
proposé, etle Corps Léaistatir a rendu
la lor suivante :
Nat ter.— Be nice pleie et ennece
est faite de tous dros de douane sur
. :
3 ¢
M. CAMILLe LEON
41°° Député des Cayes
onstruction,
que planches, curtelages, clous, toles,
les mraterianx de iels
peintures, faitieéres et aissantes,
sepornt naportés a Port-au-Prince, a
partir de Ja publiteation de la présen-
te Lot: ce pour un delat de six mois.
Nap? - Dans le cas ott ies inate-
tiauX ientionpes en Cacticle préecédent
duvraient sortie de Port-au-Prince
pour un port quelcor que de da Répu-
blique, dl deur serait) appliqué les
droits de douane provus par le tarif.
ArT. 3.— La présente loi abroge
tortes: les tos ot dispositions de lol
qua dur sctaben: Contpraives et sera
ermecutee a la diszenee duo Seereétal-
reodirtat des Finauces et duo Com-
Mere.
Fait a4 la Chambre ec 15 Juillet
1908 an 105e de Pindépendance.
Signé CaMiILLe LEON.
Approuve :
qui}
| POIDS DITRR:
Naissance
Nos amis, les ¢poux Ludovic Pasguis.
viennent d’avoir le bonheur dé re dotds
d'une nouveau-née, a laquelle nous pré-
sentons, ainsi quaux heur.ux parenis, nos
meilleurs compliments .
La novveau-née représente, en ligne col-
tatérale, la jéme géndration de Son Ex-
Gal. Norp ALENIS 52 mére,
fee Larache, est, en etter, hap. tite tille de
PM Dalbémar Jn-Joseph. note monistie a
| Parts, qui, lui-méme, on le sau, est le ne-
jveu du général Nord.
| Nous félicitons donc, en meme temps,
le Président de ja République de cet ettet
ide Ja sollicitude divine gui lui a ainsi
'Jonné de voir au deli de sa #eme gineéra-
Ition. A Isquelle jusqa’sct crait: limitée la
pronhdtic de la bénéd:c ion biblique.
Navire de guerre
IL Indepatigable, commandant GA. Bor-
rott, esteneré samedi venant de Ste-Lucie
|) oe Badaceh, commandane TV. D. Griffin
Pest entrée hier cenant de Guantanamo
Tes saluts Musave ont de cchangds omtre
eos pacires ota batterie du Bert) St-Chur.
Visite officiel e
Hier main, les véndraux Cyritgue Cé
lestin ct J. Bo Ve Leconte ont rerda vi
sie oa TP eest-emajow du mivire de guerre
Vindefatigable. La réception a été des plus
“cordiales.
Auto irde inspection
Drvevtion demintée :
cellence fe
’
‘
Les examens SS! poursuivent toujours 4
Vinspection avec beaucoup de fitvre et
'Veathoustasme Cette fois-ct les Sémina-
rises ont fait) tres bonne figure et nous
iprofitons d& Voccasion pour Fur présenter
Mos pus v t. complimens. Nous félici-
tons plus spéciviement te jeune Léon La-
j hens, de la Philosophie qui. A Pécrit comme
© Poral a donne pleine satisfaction, ct a
‘foreé bien souvent par des réponses un
j peu vives mais exactes, Vattention de ses
'eyxyaminateurs.
| Alfons jeunes gens, compliments !
| A. SysTant
| Déceés
Nous apprenons la mort de Frernanxp
jStULLYGuernieR, décédé hier matin 1 lage
‘de 22 ans.
Le convo: partira de la maison mortuaire,
ruc des Fronts Forts, derri¢re PArcheveéché
pour se rendre A la Catheédrale.
*
es
| Les funérailles de Céuie Erni:arr, dé.
cédée hier 44 heures de l’aprés-midi, au-
ront lieu aujourd hui a 4 heures Le. ser-
vice funcbre sera célébré 4 Ste-Anne.
| Maison mortuaire, Grand Rue,
jde la Pharmacie Ste-Anne.
| Nos condoi¢ances aux parents des défunts.
en face
100 Dollars de ré:ompense
Mr Louis Joseph Janvier a perdu dans
la nuit du ro courant deux porte-fenilles
en cuir anglais, d’un pied carré chacun,
| contenant des papiers qui ne peuvent ser-
; vir qu’a lui seul et non a d’autres. Il pro-
met une récoimpense de roodollars or amé-
‘ticain a qui les lui rapportera, 450 Grand
Rue.
TURENNE DeESGRAVES, VALEMBRUN,
Baitty, Em. Gab reéL, BEAUHARNAaIS |
IN-FRANGCOIS, THIMOCLES LAFONTANT,
ST JULIEN SANNON.
—
Priére d’aviser ladministras! 4quin: Mr et
Etienne, Altagrace et
, ATIN- Mme A..Bréa,Mile
afin qu’il y soit de suite remeé-' ry Lanoue,
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«
.
Arrivage et Départ
Hier est entrée le steamer Prins Willem
IIT avec les passagers suivants :
Mme Charles Oscar
Jeanne Etienne, Mr et
Berantin Poinson, Hen-
Emile Jeant i
L. Gastor,Ninie Linceyâ€â€™ Rabin Coulege,
!
|
1
|
1
Cayes . Général Favro’
et serv;
Mme B anche:,2 domestigues, Pollur Ra.
phacl Elie, Latond, Ml'c Stmiramice ¢
Claire Sans, Laurence Labsens i :
g¢,$Charlotte Matis, Alida Figaro Coe
Policard. Henri Charles, Cécile s;
Georges Jomalam, Entwslic, M. Malebran.
che, Charles Joseph. Eng Jean, Losi
Georges, Lacroix Cristhophe, Mine Jastina
Cespédés, Raoul Léger, Duraciné Vaval
Mme Anélia Charles. ,
rémie : Mme N. Cayemitte, Fl;
sour, colonel Oct. Darand Elie Ream
Mine M. Belizaire, Arthur Rameau Picard
Youance, Thomas Degrute, Chs. Vorbe
Cécile Lacosse, Marius D lsoin.
Saint Marc + Elias Habib, Docteur Fran
gois Malencoar, G. Groseau, A, Deslandes
Mme E. Bazin. Charles Picrre, Marc Saget,
Mme Nathoxel Laporte. Théophile Bréa,
L’once Pinard, Mme Therese Oé, Mik
Lucie Siget, Clémenr Pinard, Pierre Chin.
goe et enfrnr.
Il est reparti avec les passagers suivan's
pour:
St Mare : Georges Baussin, Boutin, S&
nateur André Guillaume, ime Enm, Ne
colaset bébes. Mone Atbert Dalencour, Mle
Alic Da'encourr,André Méellus. Léon Dé
vot, Mile Marie Dévor Hebert S: Fleur,Be
rere St Fleur.Clovis Fitevre, Matilde Kénol,
Berlin Kéno!.Mme Wadestrand,Sacur Wilda
Victor, Mile Calicia Joseph, Em:le Brisson,
Mme Marguerite Puge et enfant, Au
Roe
Su: plice. Mme Nareisse Romain, L.
main. Mile *Simonne Romain, Mile Anita
'Wiss.Dumoriée Ficvre
Noes York: Antoine Lueien Pinson,
Saba G. Kouri. Mme Von Z:mmerer,
Edouard Reimbold, Mr et Mme Donate
Latorraca et béb$,Mr et Mme Pédro d Este.
Changemeén: d’adresse
Me Ch César porte 4 la connaissance é |
ses clients que son cab'net est transfért
au N° 206 Grand’-Rue Musoa Vve Perr
vord.
Deslaration
Le Docteur Thomas croit devoir annot
cer au Paveur de l’Instruction publique, 20
Burcau de la Recette et de la Dépense
notamment aux Prenewrs de Feuilles d'ap-
pointements qu'il n’a_ pas escompte v4
ceul mois de ses appointements comme
Professeur 4 l’Ecole Nationale de Méde-
cine et de Pharmacie. .
Si, par hasard, il devait ¢tre réduit 4
cette dure extrémité, il viendrait en per:
sonne contracter
Au cas contraire, il déctine toutes
ponsabilités.
Port-au-Prince, le 19 Juillet 1908.
Bien de famille perdu :
; a
Un de nos amis frangais, personage
remarquable, nous écrit de Chatillon
Loire pour nous demander de lui aider
me du
retrouver un portrait d’homm on ae:
sitcle répondant 4 la description sul
« Dimensions approximatives - 0
vu" 65, homme.a mi-corps, grandeur mt
tére tournée 4 gauche, éclairage vena
la droite ; figure rasée portant 45 ae
e reste assez sombre: ©
stame s¢gh
ouvert
Ja main
| est
neon
a
ee
en lumiére, |
de velours sur la tere , er
d'‘intérieur ; pas de col ; gilet
trant le haut de la poitrine 5
sur un livre, leque
de
che appuyée
out. »
Si, malgré les nomb
ui ont eu lieu dans le payss obi
de l’indépendance jusqu aujou vac ¢
trait, qui date de plus dun # pa
trouvait dans quelque collection
ou privée, on est instamment P oe
en aviser aux bureaux Cd |
rait débattu avec lint
oe bal
reux ¢V-
a x
tk
auxquelles il pourrait
fruvelles blrangerés
Derniéres Dépéches
Devneracr. 18. > Le Président Faliic
ns est arrive ict cet apres midi.
Li ‘population lui a fait
ouslaste.
eo aaeadron de cuirassiers a escoric
de la gare a Hoel de Ville ot te maire
iyi acouhaiteé la bien venue, Le Président
lia wcponda en quelques mots. Il a dit:
cJe vais au nom de la République frang rise
rsserer les Hens d’amite ct Vallance des-
guels dépendent les Fonnes relations des
yisacces europcennes ct le maintien de
f paix du monde. »
Au moment ou l’emb.rcation dans la
guelic avait pris place fe président pour
aller sembarguer 4 bord du cuirassé d’es-
adre « Vérité » traversait le port, celle a
&e sae par ies canons des navires de
suerte et des torts pendant que la toule
rosemblée sur les quais poussant des ac~
clamations.
Ausitét que M. Falliéres a cu mis le
ped surle pont da cuirassé d’escadre
eVére» son prwcHon a étt hessé a ta
come ct I’eseadre aleve Vanere.
Quesec. - Les uavires de guerre fran-
suis abord desguels se trouvent les repré-
sentan’s de la France sont arrives hier Les
croiseursecuirassés « Léon Gambetta» et
Laimiration de
un accuel.
“4 Amiral Aube » font
tout le monde, Aleur arrivée, ils ont é € sa-
lues par les canons des navices de guerre
sais et par ceux de la citsdelle.
‘amiral Janégen Berry accompagné de
soadtat-major est ensuite descendu 4 ter-
tepour rendre visite au gouverneur géné-
rl aa maire ct aux autres autorités.
IN.— Pendant des mannoeuvres de
nut exécutdes pres d’Augiéburg par une
suetie de mi rtillease, les artilleurs ont
ra lordre de tirer sur un ballon lancé
pendant le jour et qui flottait 3 une gran-
de hauteur ala giuche du camp. A la pre-
mére salve, le ballon traversé par les pro-
iectiles est tombé sur le sol.
Aprés la suspensiond’audience d’hier, le
prince d’Elenboarg est resté sans conmais-
since pendant plusieures heures. Son état
Sestempiré aujourd’hui.
médecins qui le soignent disent
ste sa vie n’est pas en danger.
_Constantixopre.—Les recentes inonda-
“ons qni se sont produites dans le voisina-
ge de Toka ( Asie mineure ) ont eu des
consequences beaucoup plus graves qu’on
ne avait tout d’abord suppose.
Les détails manquent encore, mais sui-
vant une lettre privée venue de Sassoun
( mer noire ) deux mille personnes y
compris trois Cent prisonniers ont péri
ECULCIGALPA.— En ro jours,
a été escorté a travers la ville par un dé-
tachement du Royal Canadien Xttillery.
7 Bern. — Aujourd’hui au momen: de
[14 reprise du procés du prince Ph 1 ppe
d Eulenbourg, le docteur Hoffmam, chargé
par Je tribunal d’cxaminer l’accusé a dé-
claré que état de santé ne lui perm=trait
pas d’assister plus d'une heure aux débats,
il a ajouté qu’aprés la séance d’hier le prin-
ce avait failli avoir une attaque d’apc-
plexie et que sa faib'esse augmentait de
jour en jour. Le prince était couché sur
une ciniére placée en face des cing juges.
Lonpres 17.— Le concours de fugofwar
qu aeu fieu aujourd’hui au S:aduiom
e Shepherds Bush, a donné licu 2 une
protestation de la part des américains qui
ont prétendu que I’équipe anglaise avait
violé les réglements du concours, cette pro-
testation n’a pas été acceptée.
GexEve 17.— Quatre mille personnes
sé sont réunies aujourd hui ict pour pro-
tester contre Vextradition du terroriste
Nassiliefi qui est réclamé par les autorités
russes pour meurtre Commis sur la person-
ne du préfet de Penza. Les manifestants
ont décidé d’adresser aux aucorités fédéra-
les une pétition demandant la dénoncia-
tion du traté d’extraditicn.
Paris — Le gouvernement vient d’inter-
idire Vémiers ion des nationaux franga‘s au
Beil 5 badoption de cette mesure a de
rr ar a a ef SS Pp pe ec
et
|; provogrdce par Papplication dos nouveaux
i réplements dimimigration Brésiliens.
| Pixin. — L’empereur Tsai Ticn est ma-
lade depuis quelques jours comme il est
interdit aux médecins européens d’entrer
dins le palais impérial il est impossible de
,ecnnaitre la nature de sa ma‘adie. On croit
-cependant qu'il sovffre de la dysenrerie.
| HonoLtutt — Une épidémie de ficvre
scarlatine régne ; du cuirassé d’escadre
| « Nebraska » une demi douzaine de cas se
‘sont déclarés hier, les malades ont é:¢
| transférés sur le navire hdpital « Relief ».
Le « Nebraska » va cise isolé?
St-PéTerspourG 18.— Le « Novoe-Vre
imy » a publié ce matin une dépéche
,de Tabriz ( Perse ), relatant que les révo-
| lucionnaires de cette ville ont été battus
, par les troupes du gouvernement et que
‘les cavaliersde Rachinkhan pillent actuelle-
ment la ville mettant tout a feuet a
sang.
| SALONIQUE 18.— Le >général Osman Pa-
| sha, commandant les forces turques 4 Mo-
| Nastir a été assassiné ce matin dans la ca-
serne de Monastir par un officier appar-
tenant au. mouvement de la jeune Tur-
quie.
|†CoxstanTinopLe 18.— Les _inondations
| récentes dans le voisinage de Tokat ( Asie
Mineure ) sont beaucoup plus importan-
tes que ne l’avaient annoncées les pre-
miéres nouvelles bien que les détails man-
quent.
ManiILLe 18. -— Quarante autres pass.i-
ensuite embarqué sur le vapegy Buftle »
qui l’a conduit a bord du cuiras®: «Vérités.
tl officiel public un décrét par lequel M.
(‘tcinenceau est chars par intérim des af-
lattes tranperes pendant L’absence de M.
Pichon qui acconpague le président de la
République.
Au Maroc, contor.nément aux instruc-
tions du gouvernement, le Gil d'Amade
téiégraphie gue deux bataillons rentrent en
Algerie.
L’ambassadetr d’Espayne, le ministre des
Pays-Bas et le chargé Watfuire de Bavitre
se sont rendus 4 l'Elysée pour remettre au
nom des ch:fs des missions aceréditées 4
Paris, oy souvenir A Mile Falliéres a loc-
casion de son mariage avec M. Jean Lanes,
secrétaire de la Présidence.
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Le vinde la maison Boubée
fréres de Bordeaux se vend chez
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rm ee ° , :
fe gou-; le 16 ont été débarqués ici aujourd’hui/ yiennent de tronsféver atelier d’é-
‘ernement a rénssi A mettre fin au mou-! par le vapeur ¢ Buenasusrte » qui les re-! bénisteria, « LE PROGRES » du numé.
Yement révotutionnaire. La bataille dé- | cueillit au naufrage ou dix personnes pé-|ro 116, au Ne 132 de la méme rue, |
“sive entre les troupes du Gouvernem
et is insurgés a été livrée 4 Maccaome.
tefegis au Salvador.
ent
; rirent. |
Paris 18. — Rente: 96.10. Le Prési-
derniers ont été battus et se sont|dent de la République quitta Paris ce ma-
tin se rendant A Dunkerque ou il s'est em-
Ratar 17.~ Le sultan Abd El Aziz est} barqué 4 bord du cuirass¢ « Vérité ». M.
urve avec son armée 4 Amara, deux cents | Falliéres fut regu 4 la gar: du Nord par I's
naa Partisans de Moulai Hafid, le pré-
Marakech tréne du Maroc sont airivés 4
ech,
Qctnec — Les grands personaages qui
haite co Participer aux fétes du tri cente-
cle d Mmencent 4 arriver. Lord Roberts
uc de Norfolk n’ont pu débarquer
be natin, express of viland a bord
k que hier soir a 1
xr heures
tober a été regu parle général —
it sccompagne
''s sont venus n’étant arrivé 4 son] yés et ouvriers. Il fu
lord yasme 4 son arrivée 4 Dunkerque. Le}
Otter | maire
de son état-major, il! M. Falliéres répon
membres du gouvernement, leschargés d’af
faires de Suede, de Norvége et de Russie,
par les généraux Florentin, Dalstein et le
Haut Personnei de la Ci du Nord et par
des médailles d’honneur aux emplo- ,
ron et
t salué avec enthou-
rononsga une allocution 4 uelle
dit briévement. It s'est.
ancienne m:ison A DEMAITEIS &Coe
La maison informe aussi qu’elle a
besoin de bons ouvriers ébénistes.
Port-au-Prince, 30 Juin 1908.
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Cie des Pompiers Libres
Cours d’instruction
Liste des pompiers qui doivent se pré-
senter ad la Station Centrale durant la
senaine du 20 au 25 Juillet
GEORGES JACOB, consetller. — Julien
a
Ravinond, Léonce St-Surin. Léonce
Plicide, sous-officiers.-~ Aureéle Bau-
duy, Auguste Toussaint, Léopold
Pierre, Bonacicux Bien-Aimé, Cicéron
Fleurian, Wermann Chaney, Frédé-
rique Champagne, Frédérique Cessent,
Frareois Michel, Georges Magloire,
Justin Camille. Ruftin Champagne,
Renind Duval, Philippe Delwa. Aut.
Josaphat, Micius Brun, Vallon Julien,
Charles Abellard, Mvltiade Abellard,
Henry Riché, Alphonse Louis Charles.
pompiers,
Port au-Prince, 18 Juillet 1908.
Le Cominandant,
| Louis ETHEART
| ,e
OAL 6 Mattéls et &
|
| _
Toutes les cléoanees raves. discre-
tes, bruvantes, des parfums aun chiar-
jine subtil et déheat,-- Son Sou-
‘rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux on s’enorguellit la
; Pierre éclitante et hautamne, de = mui-
jmuscules objets dart) od sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
tehiles qui sétonnent de leurs formes
Valliées, anneaux de fiangailles offrant
lesymbole dune éternelle jeunesse
d’amuur, orgies de colliers yraciles,
de lourdes chaitnes massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
| A de Mattéis & Co
Jani est située anjourd'hui a VAncien
Hotel Central restaure et embelli.
| Ges italiens ont gardé la nostalgie
Ide toutes les fantaisies d’art) admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
fes ces frivolités attravantes, les ob-
jets indispensables que réclame ta
; Vie, ils ont chez eux un assortiment
@une vrande mchesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
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remit la cravate de commandeur de la Lé- |} aux médecins et aux particuliers qu’il
gion d'honneur 4 l’ingénieur en chef Pié- ,d
étient en ses bureaux quelques vo-
lumes de médecine et d’autres ouvra-
ges anglais déposés en ses bureau
lors des derniers incendies.
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Kea. CASTERA. Représentant
X.
ne se soit oOffert pour permettre a
tous de mettre ses talents 4 I’épreu-
ve. M. Garcia étonné du_ scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s’est déclaré prét a mettre 4 la dis-
position de tous son savoir et son
uvoir merveilleux et presque sur-
umain.
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d’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous connalitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges
que vous devez éviter, les remédes
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