Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 17, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, No. 388.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Vendredi, 17 Juillet 1908





ABONNEMENTS :

PURT-AU-PRINCE) Un Mois. . .

DEPARTEMENTS\ Trots Mots.

Trois Mois.

ETRANGER...... ..




NN SE ES A ee

——— Se





Mall





QUOTIDIEN



| DIRECTEUR: LE
G. 4. I Clément Magloire,
« 3.60 — - rie
REDACTION-ADMINISTRATION
< 6. 1 45, RUE ROUX, 45.

Pour tout ce qui converne !' administration du Jourrwl, s'a:lresser a

Punguoi notre Campague angio-saxonne ?

FRANCE ET ANGLETERRE

XII

I] novus reste, pour @épuiser la série
des invasions qui se sont abattues
suries Saxons apres leur établisse-
ment en Grande-Bretagne, a parler,
en dernier lien, de celles des Nor-
mands.

Les Normands constituent cette ra-
ce dhommes intrépides— d'origine
horveyienne — dont on peut dire quwils
ont, a différentes reprises, plus ou
moins commplétement, plus Ou moins
définitivement, conquis le monde en-
ter, Le Nouveau-Moude = lui-méme a
Hé le theatre de leucs exploits et ils
formaieut le fond de la bande d’aven-
luriers qutont si fameusement fré-
quente Saint-Domingue, sous le nom
de Flibustiers et de Boucanirrs.

oil, a ce sujet, fe portrait d'un
chef de bande normand ‘tracé par H.
de Tourville: n’incarne-t-il pas fidele-
ent nos Souvenirs historiques sur
le thbustier ?
sale est un homme d’une force colos-
mer € qui Péducatiou physique et
entale atendu a faire uve puissance
militaire alui tout seul. Par la crainte
Bene sa force personnelle, piv
ractin xe quelle exerce, par le ca-
tre intrépide qu’elle soutient, il
aaillan mesure de commander a d's

' irds;de méme trempe.

mene le jeu invariable de cet

ordre d d’établir par son arbitrai-

Miner eis tout ce qu’il réussit a
tonnelleme ‘ cet ordre le géne_ per-
itraire el, » il Penfreindea, par l’ar-
Waucun encore, mais sans tolérer
ieipline ee re en fasse autant. Cette
de 8a puiss 4 garantie de sa vie et
Ment il se sont ied accidentele-

pe, itt at faible au milieu da sa
ble de’ favenvole: il caresse, il com-

. Mais des: et de butins, il est ru-
1 Oi il se S qu'il voit le moment ve-
tire tout. it retrouve le plus fort, il re-
Gamble ter a eito able, il fait des
imais con tribles. Ce batailleur n’a
Wa deux nulaculture du sol. Mais

Maniéres de se procurer les

biens de la tetre. Sil Sagit seulenent
de les avoiren passant, il les enleve
par le pillage, comme pur jeu, et il
pousse le jeu jusqu’a tuer, exploit tres
inutile, Je paysan, apres qu’il l’a spo-
lié ; st ce qui reste aprés le pillage,

il le dévaste et le brite. S’il lui faut.

avoir les produits dela terre d'une
fagon continue et permanente, il pro-
teyve le pavsan: c'est une utilité dont
il tire le meilleur partien le traitant
bien; il sn sert avee adresse, inodé-
ration et prudenc>. »

Voila Pespéce d’hommes qui. apres
les Jutes,les Angles et.les Danois, en-
vahirent la Grande- Bretagne. Si notre
petit paysan anglo-saxon parucularis-

te réussit, cette fois encore, a avoir
le dessus sur un pareil tempérament

fait d’autrorité et de souplesse, il nous
restera peu a faire your démontre*
la vigueur de cette race anglo-saxon-
ne, car jamais elle n’a passé par
plus rude épreuve que Celle des Nor-
mands.

Comme en Frane:, ce fut la forme
féodale que ces conquérants installe-
rent en Grande-Bretagne : d’emb.ce
ils se pourvurent chacun d'un fief,
soctroyersnt des droits féodaux, éta-
biirent & leur profit un cens feodal
sur les terres des Saxons. Outre la
rante féodale, iis commandaient des

corvées a4 volonté. Quant au Saxon,

il restait inébranlablement cultivateur,
mais c’est a cette époque de la féo-
dalité normande qu’on peut dire de
lui qu’il était taillable et
merci. On lui contesta méme le droit
de transmettre ses terres 4 sa d¢scen-
dance’; quand cettejtransmission s O-
pérait, c’était grace « au bon plaisir du
seigneur féodal. » Inutile d’ajouter que
le roi de cette féodalité était normand,
tout comme les précédents ont été
danois ou angles.

Le peuple saxon résista, bien enten-
du, a cette puissante exploitation, et
un conflit permanent exista entre C)n-
quérants et conquis. « Ce conflit, dit

corvéable a.



Moonsieuwr Arthur



Cun écrivain, prit deux forties : ba fore /

me des resistances indivi dielles pea
tous les mov ous possibies, vo @omptis
ia te istance mateérielle et parfors Uas-
sassitat ; la forme des résistance os yé-
norales par des soulévements publics
quis operaient en to clin-deeibet par

des clartes obtenues des vols nore
Inands, unts rapidement violées par
CeUX-C1.

q Cet état pormanent
duisit les Normands a demeurer tres
étraneersen Apvleterre, sans relations
usuelles avec Jos Saxons. Hs restaient
armés de pied encap, re sortaient
qwavec précauton, s’enfermaient
dans des chateaux qu'ils faisaient
construire pour leur sécurité person-
nelle contre les teutatives de la popu-
lation. De la vint quils conserverent
leur langue et tes Saxons la lear. kt
les deux peuples demeurerent cote a
cote au dieu de se ineler paren mt.»

Dans ces can ditions. don’ v avart pas
de potentat plus grand qa te rot de
pareils selgueurs.

Nous avons vu que paretile feo da
ite® en France a abouti a& ta rovauté
absolue et au retour a La forme Ccotim-
imnunautiire antérieure praee a Vine
Haence latine des peuples duo Mudi.
Sans cette difluence, nous pouvons
entrevoir ce que fit devenue la ftoda-
lité frang@aise > nous mavous qu’a voir
cuelle a é&t& son issue en A> yletetre.

Comme en France le roi qui, en
Angleterre, tionait) au sommet de
e-tte féodalite, entreprenait constam-
ment sur la puissance des seigneurs
féodaux ; mats tandis que, en France, -
les seigneurs ont facilité, par Vaban-
don de leurs droits, les entreprises |
dela royauté contre eur, il en fut:
tout autrement en Angleterre et nous

-expliquons cette différence de for:une

par l’influence exercée en France par
le « génie » romain. Voici ce qui se
passa en Angleterre.

« Tant que le roi normand, expli-.
que H.de Tourville, eat la prudence de,
ne s’attaquer gqu’atels et tels vassaux,
les uns apres les autves, suivant qu’il |
voulait les mener, lachose alla bien... '
Mais, quand le mauvais gouvernement
qui résultait nécessairement 4 la lon-
gue de !'esprit d’aventure des souve-,|
rains normands, les mit dans la aé-|
cessité et la témérité de vouloir peser :
sur toute leur noblesse 4 la fois pour

de conptlit re. ,



NUMERO 4 () CENTIMES

Les abonnements partent du 1°* et du 15 de chaqae

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus





en tirer, sous toutes les formes, des
subsides exorbitants, alors la nobles-
~eentiere sentit latvrannie royale au
tinine moment, ne fut plus partagée
contre elle meme et se trouva spon-
tanment lignée contre la rovauté com-
pletement délaissée.

« Mais cette noblesse n’aurait rien
pu pour s’émanciper de la tvrannie
rovale, ei pendant qu'elle se levait
contre le souverain, elle avait eu a
dos cette population saxunne qui l’en-
veloppait: et la noyait pour ainsi dire
_de toutes parts, dans toute l’étendue
du territoire. Les seigneurs normands
'n’avaient qu’un parti & prendre: aussi

‘le prirent-ils d'un commun accord ;

ils trournérent ouvertement, radicale-
ment et d'un seul coup du cété du
peuple sacon. Us présentéerent au roi
une charte & signer ou la Common
Lax, les Lois due bon roi Edouard,
efatent reéclamees en neéeme temps que
Pind Spendance de la noblesse et ses ga-
ranties contre le rot. Telle fut la fameu-
se Grande Charte.

« En apparence, les Normands com-
mengaient a prendre le peuple saxon
sous leur protection. En réalité, les
Normands s@ talliaient au peule
-axon, cherchaient leur force aupres
de lui et organisaient par lui leur dé-
fense. »

(Vest cette évolution qui fait dire a
Demolins que « lAnyleterre aboutit a
la grande Charte. alors que la France
aboutit 4 Louis XIV, a la Convention
et 4 Napoléon. »

ee + ee, ————

LE GENERAL FIRMIN
EN FRANCE





Voici comment le Figuro dans son Ne
du 29 juin dernier annonce Il'arrivée du
PRiTENDANT, 4 Paris:

aM. A. Firmin, le promoteur des der-
niers mouvements révolutionnaires
en Haiti, est & Paris.

«fl arrive jes Etats-Unis, ot il vient
de subir un grave échec. Aprés avoir
fait impossible pour s’attirer les sym-
pathies du gouvernement américain,
il n’a méme pu obtenir de M. Roose-
velt l’entrevae qu’il sollicitait, le Pré-
sident ayant é6nergiquement refusé de
le recevoir. »








aang







a SOR ean oan OI



a areas ea ana



apraesorencast

*

#,/ : - one ‘ "Tt, aa
a dela ae Oe maladie: été découverts A Terecira. |
| Henr oN diaccusation ; ' a signale quelques cas de ihyphoide |
y Nathaniel Allen est prévenu de dies la garnison de Luneville. |

neue ov la personne de. Fred. Dupny.) Wastincron 16.— En raison de la si-}
J-nvier 1907 yh “a an, Onaives le 20 | wwation troubiée 4 Pro Cortez € Honduras) | om beeeay KFiY] IIl
rore, dev i aa fin € ia messe de lau-| la canonniére « Marietta » actueilement 2_ [> steamer «Prins Willem nen
rore, evant | Eglise paroissiale. | Pio Antonio (Jamaique ) a été instruite de | Venant du Sud est attendu ci vendre-
Des temoins cités six seulement répon-jse rendre immédiatement A Po Cortez. |i matin le 17 courant. il contmuer
dent A. Appel. Trois d’entre eux confirment}| Maraca.— Le steamer Espagnol « Fioe Immeédiatement pour SU ee iedans
existence d’inimitiés entre les adversaires | rencio Rodriguez » charaé d'alcoo! a ré | de retourici samedi pour repartir da
depuis dix ans, imimitiés tenaces et farou- id” ar un Ai ag] la soirée du Dimanche matin’ pour
ches, malyré une prétendue réconciliatio

détruit aujourd’hui par un ines: die. Pas] oo t
chez le Céné . nide pertes de vies. | New -York.
chez le Général Jean-Jumeau, délégud a
Vépoque.

£ t oe | 4 * 3 .
C'est un acte de generosite dont la Ville de Pordonnance dela Chambre du conseil maladie ont

de Port-au -Prince tient absolument compte
Veuilies agtéer, cher Monsieur et hono
able concitoyen, l"expression de mes sen-
iments Ics plus distingués.
Stiéxio VINCENT
’







: *- *
Porr-au-Prince, le 16 Juillet 1908.
Le Magistrat Communal
DE CETTE VILLE
ur Bacaer, Curé de la Parois-
président de la Commission

since

A Monscrgae

see Ste NOU 8,

, des secours votes par le Con- Honoiunu.— La flotte américaine est en} Port-au-Prinee, le 16 juillet 1908,








de distributior ‘Ss Votes par kh - i, ttt. . .
seil Communal pour les sinistréstdes 5 et 61° De" vis incidents ont lieu entre le subs- vue de Vile Molakai Hawai, ; ; GERLACH & C’, — Agents.
Juillet He! ti ut Coutard qui avait avoué nm avoir eu . LENCON. ~ M. Eugéne Euenne, ancien Seecere ss ee see ns ae
, Paver € | Ministre. sa femme et le chauffeur ont été)" ™ ee ~
Vai Vhonneur de vous informer que Me heures de laprés-midi, et un des avocats ies eerieusement blessés 4 la suite d'un TK 0
E. Mathon guia regu du Cap-Haitien, de la défense, M* Pierre Hudicourt qui ex- | Mew: ~ auromobile. sharcation 4 F 4 els E
put eatermediaire de Monsieur le Dr N. posa la cause avec beaucoup de clarté s’ar-, vapeur conten Une . srande emoireaio" . . ws" °
Auguss. 2 somme de G. 1385 et de celle |tachant 4 déwontrer Ia neécessité dans la-| dane de Mantile s 5 ee ee le me
deuy ancor pour ere réparties entre les si- | que le se trouvait son client de défendre 4 5 Spee Conegidor Foe | ge toe Bhéeanees rates discre
sa vie menacée. ,au comrs d’nn typhon 25 personnes ont; Toutes fes él’gances rares discre-

nistres des j et G6 Juslet courant, mia ex-
orime ic Jésir de remettre ces valeurs 4
ly Comm sion que vous. présidez.

Ey cos eguence, je m’cempresse de vous
prover que ces secours sont A vorre dis-

Aprés Vaudition des témoins, la suite pete noytes Les autres furent sauvees par tes.) ay cntes, de >parfums dun char-

du proces a été renvoycée A ce matin. L’au- e he dee anglais + Suveric > ino subtil et délicat,-- Son Sou-

dience s’ouvrira done par les débat : ging- i “ genot de dyn eTnite Siti. dans ary

rauX, . stigme galerie dune mine de charbon
Au bane de la défense se troavent Me EDS, de Borbeck : fait explosion “ee

Picrre Hndicourt, Charles Lechaud et F jjourd’hui : huit morts et bi

rire, Floramye, Vivitz,

- des bijoux on s'snerguellit: la
pierre Oelatante et hautaine, da omi-
noecules objets d'art of sourit la gra-



position.

Veur a’ agres r, Monseigneur, Vexpres esses Ont ete






| Monscigneur, connaissance du dossier que la veille 4 5















sor de ms sentiments les plas distingues. | Mathon. Te verdict sera rendu probable- romons 4 a 3 hn cei ee a triate dea pers, des boucles d’o-
eixtea VINCENT. brent cet apres midi , "sont encore dans se. On craint qs ee nnn nd tame farme

Sy7 ENLTO V ING] Ny I . | Matt ay ts midi. latent ée alement Deri 1 PO} lees gy bos eetoprpc® + aq ‘ leurs formes

ea er ace a a —_ | Lonpres 1s. — Les représentants de Ya? jeoce, snmeaux de fimpeaiiles Gilrant

Souscription Diesibek Heurté ~-- Me Loger Cauvin> PAngleterre, dela France et de la Suede ie syinbole dirse ¢€l thee jeunesse

d Cc vient de demander acte de sa constitution ont été les vaingueurs de la journée. Les. Wamour, orgies de colliers graces,

u OmmMeLrcEe leemme prrtie-civile au nom de M™ V premiers ont eu deux meéduiilles d'or et 7° lourdes chaiues massives, des cas-

_—— Ménéias Dupuy. ‘les autres chacun une: les atméricains Ca@des étinceranics d'or, de rubis, dé-
, : 2 # * / Hee et gE ge me, ny? f* ef. : i g* i et

: Arrivage nvont ev gu’une meédaille d'argent pour 1 racide ‘ t pat cela fait un coin de

&C 500, Simmonds fréres 500, C. Tyor : net bat 500: PP aPAdES GO 1a THarsOn

‘ jun. S 3s you ste matin est entrée le “steamer « Priesi-

s
'étrearrivés seconds dins la course de 3)
Hal x ©? 500 . E. Bouti m : :
Mme Boa on oo. a Reese’ OO. iM. dent» avec Jes passagers suivants venantde: . | \ de Viatte is & Ce
ee ay NAN Kingston: Mile W. Bourke, Mr He Parts 16. — A fa veille du depart du| NOE ~





a

G. Ketel & Ce 1.000, Roberts Dutton

















Oto Bierer & Co z0% YohImann roo,! hei dar . =P . . ,
Livenis 3 ‘ rbeaare ell a Francis. président de la République pour sa visite any est située aujourd bur a PAncien
Train ique 200 YP. Perraud | 100 ] RENSEIGNEMENTS aN cours du Nord de Europe. le «Matin® |fotel Gentral restaure et embell,
Deardin Th. Luders & Ce 200, Stempel METROROLOGIQT ES (clare que ce -oyage ne constitve pis) Ces italens ont garde la, nostalgle
OE i rma n & Cer 300. Au Al ce : )simplement une Schange de politesses mais da toutes les fantaisies dart admi-
Jf. therrmant ° £ ac . Ah- —— an’ - Inenire nancenti wpate | oe tgs ee
tends ¢ 000 \ Vilteioint 10 B \ ° de oJbsaerwatoir qu'il est inspiré par une conveption vrate | pées jadis chez eux et ajoutant & tou-
Mates ox ' Ae rs nt Oe A de i»eServealoire de la diplomatie francaise pour provoquer| tes ces frivolités attravantes, les ob-
E Se red i D awille 30, ii eriez 200, Dt (une entente entre toutes Irs puissances €U~ | jats indispensables que réclame la
E Dre “oust too. V4 Serre: 10,| 2 iMag k COLLEGE So-MAATIAL ropéennes et une conciliation des it.erets Vie, ifs ont chez eux un assortment
. ices if i \ fit bi : ge ee e ¢ ce a Bo mite ogee Fs mw me eg : ee & «gue feo * . 5 ; 5 o
Green Kancbel & Cor ” Eo a ode Pee tt ant personne's. ‘ est Vaccentuation de cette dune wrande riehesce, pour tous les
Masse « Kic Tor: FOO, eugene ae Jecot 16 Juwinr ‘politique dit-il qui fait que fe | Président) sonts et pour toutes les bourses,
100 Cc x ie —— Mme C. Ewald tareectle Smads 762, 75)" Falberes et le Ministre des Affaires Etran- |” Coe: veeteg er, sm rm germane
se des Cisles oon 2 yomprsnie a ominimam 25. 5 BETES M Pichon se rencantreront avec. 8 EE ES

CS RIES 200, OS. Mo Pierre 50, c- compre ature! maximum 24.9 4 souveErains. . ’
Lnois x Co 100, R. Bastien 1¢ a epecaturemaxinmam 34. 2 + ea ee. ne ae 'Changement d’adresse
C 1M 0, R. Bastien 10, | Xoux & movenne diurne 28 9 Pars.— Rente: 95.95

0 70 —— * oe . -s om al Up he ie BT eB Bee ay AA F * FO F * :

}0, J. Miose to, Brisson ro, Jaar Dac- ; ce ace OM Lo

: : - “ oe «awtel eanvert toute la iournée s'est M. Doumerene. ministre de i instruc. .

aret 50,J. Creidy fiéres 50, Thalés Samson | , Le ciel couvert toute. la journée s'est. a D. umergue, ministre d - Ins ruc
5, Bingac Nationale d'Haiti. 1.000, Des- éclairci vers 8 h. du soir. 'uion publique présida aujourd hut Vonvers |
Marjuct_ 50, V. Maklouf 50 Coupet 15 A rth dua matin halo solaire. ture de la session du Conseil superteur. |

- Painson jo, Alix Roy 25, d’ Es inose Le barométre est en hausse. re journal officiel promulgue ce matin |
. ys a ? a) a . ; “er ce ope a loirdéc!: se yqehardé la rdceay de i's agt |
0, Guerin 10, H. Akim 100, G. Coby 15 R. BALTENWECK rie ide arant racnere ie reseaa te | Oaest. | \

ike 13 Suid Kawas freres Tot td 2 Tl publie en méme temps tn arrete du | a =

). Mid Kawas fréeres roo, L. Benoit | ———— EE Te a rad wetter: i hil

10, Gebdara & C , oministre des Travaux publics imstituant) waa

» MeOdTa 0 100, Noké Boutros roo, ' man | con Com enengtet : , tere du AY
Jacob Set: oe 3 . une Commission chargée de suivre du) \.

‘un 10, Jacob Selmann roo. H. vatde vue rdminictratif. iuridigue et fi- | 2
AFac too, M. J. Betsh roo, S. N. Zreck point de vue administratif, juridique et He | , O “aw
- Betsl oO, 5. N. Zrec nancier les opérations relatives au rachat | ~w ~~

9, Jules Shama 20, Michel Daccaret roo qt aE ee
ious Cacila 50, Ab. Elsaik 25, B. J. Tha . ~ i“e 8 Compagnie ee POuest.
Mas 23, A. J. Mourra 25, H. Thala-| Derniéres Dépéches ‘*-—

Mas 50, M. J. Cassis 2¢. Abib Alam fre- Tea, Ay | |

Fae, Ei Cissis 255 Abib Alam ire Vin de Bordeaux |

W235. Kk. Zosner 2 ‘ es | ——

Salim A. Esper 25, G. Assepé 25,].. demain le texte de la loi récemment 5 Vin de ia maison Boubée |
|

1 a ws NM i SO i at













tes 5 : : : 4
yO, Ab, < I. A Q ‘ ' . . Salamé 200, Abraham Antoi Parnis 15. — Le journal officiel publie- vy
E‘ias 2¢ a: Jarie . i
rOine a CO way gChaloum bo Paris voté par le Sénat relative au rachat par-
. 2) Gheker Saig 25, Silvera 100, | )-4,, dceau de la Compagnie du che- fr@res de Bordeaux se vend chez
- Maklouf roo, Ph. Vince Houche- état du réseau ; pag
® 20, Elie Lencado <_ tacent gue min de ter de l'Ouest, il pubiera également Mr App. CLPOLIN, 155, Grand-rue
fos Antoine 5, Bouloaze Koury 25. |!¢ décret oreontdre tine en face de la Compagnie Générale | \fadame Justin Barau annonce 4 ses
Tolal 11.065 a ~ Y 25-| commission compos¢e d’experts compta- Transatlantique. lclientes qu'elle se tient’ provisoire-
005 gourdes. bles, judiciaires et fimanciers pour assurer nent . es _ oe
wees la mise en service de cette mesure. — —w~wethtatrmoe - ee Ree Macaig 5
BRUXELLEs 15. — En prévision de l’adop- | VERITABLE 65, Rue Macasoux, 69.

( Boulevard des Veuves ).

§ lyre Hane SES KOLA-CHAMPAGNE | ~~

~dé de demainder aux puissances . / > ~ -
ont décidé de demsntsnce de se reunir. 4 6 GOURDES 1.4 DOUZAINE Panamas

a signataires de !. @e

Assises Crimine!les ’ On cemer le bassin d
: dans le but de transformer te bassin Cu
it Jury est présidé par M‘ Luc Théard, Congo, ou tout au moins la partie qui A Vendre chez G. Blot Elégants, solides, arrivés par le
fe punal par le juge-doyen A. Champa |se trouve sous le contréle de la Belgique 67, RuE pu MaGasi< pe v'Erat « Maneual s.

¢ sitge du Parquet occupé par le jen une colonic internationale. Seul repréeentant de W. BUCH | ontr eal. SONIDE SOLAGES.

tat Coutard. C’ ili we 15. On rapporte gue 13 cas. )
ilence que los cnilies qa Pus de peste bubonnique et 4 décés das 4 cette’ (GO*%aIvVEs ). 22, Rue des Fronts-Forts.






ERS RE BP A
rs am sesso elo









ECHO DE FRANCE

(Extrait du Bulletin de la « Société inter
nationale de Sciencz Sociale. » )

ETUDE
SUR LE
Tempérameat Ifaitien

Pak Auguste Mag-oire
Libea‘rie du MATIN, Port-1u- Prince

— <——

« Nous enregistrions avec plaisir, il v a

quelque temps la campigne entreprioe 2,

Haiti,par quelques hommes dévoucs ; cam-
Pagne avactiun bu: bien nob'e, le re'eve-
ment du pays; camzagne appuvee sur ds
moyens de propagande bis so'ides, la con-
Natssance de la science socivte Une partie
des articles publiés dans te Matin dc? Haiti
vient d'etre réunie enoun volume pir M.
Auguste Magloire C’est 'Aune idée tres
heureuse, car ces articles méritaient mieux
que de rester dispersés dans les numeros
épars d’un journal.

eL’auteur a inscrit sur la couverure une
devise gull a empruntée 4 Mme Elisabeth
Koos, devise gui, sans aucun doute es: d=
galemenc la sienne, comme celle est celle
de la pluparte d’entre nons : a Les publi-
eations de la Science sociale ont été le vrand
événement pour me donn-r une nouvelle
fagon de penser,de voir et de comprendre »
Heureux plus encore ceux qui peuvent ajou-
ter: Et dugir!

« Dans un premier chipitre intitulé :
Nas conditions d’ex'stence, leur ticomp.atr-
bilité avec notre régime scolaire, M- Auguste
Magloire montre comment le régim: sco-
laire A Hifi este une copic du svs:e¢me
frangais, et pourquoi il ne peut que multi-
plier le nombre des déc'assés

« Dans le chi itre suivant, L'O esta
méricain, comment lave amenicaine 11 a0ns
forme les types: sociaux, Varteur nous tat
le tableau d’une socictd particularis e dans
son role dducatif de pionnier social.

« Tl érudie ‘dans un troisiéme chapitre
les changements A apporter dans le régi-

me scolaire haitien pour l’adiprer aux né- |

cessités de Ja situation actuelle.

«Ce plaidoyver vigoureux ct) convaincu

se termine par un appendice ot sont réu-.

nis les débats contradictoires auxque!ls il a
donné lieu dans le milicu haitien.

« Peu ou prou, tot ou tard, il n'est pas
possible que cette brochure n/influence ce
milieu. »

Pact Des~Amps

-- : we eee eee oe

ae ST en TS ee ee Ce ee

Revue commerciale

DE LA

Maison Haag Fréres



DU HAVRE

23 Juin 1908

Cafe.— Le calme da aux teres de
Pentecéte a malheureusement continud. La
consommation et la spéculation n'ont rien
fait et sont restées hypuotiséss par les in-
timidanions, renouvelees tous tes jours,
contre la valorisation et par les jugemen’s
plus ou moins erronds, meme malveillants,
que l’on ne cesse de porter contre opera
tion du gouvernement de Samet Paul. Du
reste, depuis des mois déji, c'est pour no-
tre marché la clé de la situation. On voir
d’un cote la valorisation et de autre, tous!
ceux gui n’ont pas été admis a y prendre’

la.

fr. 67 pour des lo’s en magasin, et méme
laisser espérer une petite concession. les
acheteurs n’en ont cure. Le coton Haiti,
embarquement Juin/Juillet, se cote tr. 66.
A ce prix, on aeu 50 _ balles Gonaives 4
faire, sans désignation de marque, et nous
n’avons pas entendu dire qu’elles aient
été placées. Par contre, des S:-Mare ont
été traités, il y a une dizaine de jours 4
fr. 67.

Le marché de Liverpool est 3 peu pres

dans les mémes conditions que le notre.
n'a été qu’un fitsco, les erfés en changeant Comme cotes, novs donnons pour les
ide mains ne changear: pas de propriétaire. ; Gonaives et Saint-Mare en disponible fr.
On insinuait que le gouvernement avait) 67. pour les Port-au-Prince fr. 64 2 65 et
fait racheter par ses amis. Or, ce n’est pas, pour Ics Cayes et Jacme: fr. 63 170 prix
vrai, miis Vesprit qui régne non seule- | nominaux.
[ment sur tous les marchés mais aussi dans Campécha. - Cet article est) piucd
'Vinteérieur, ou Pépicier lui-meéme spécule 4 ouu peu plus faible, et pour faire des ven-
tes, 11 faudrait bien accepter 25 centimcs
de baisse, aussi cotons nous

Cap et Fort-Liber:é auwour de 4. 25/35
pour buches et 3. 75, pour racines; Aquin
-bachs 4. 35/45, racines 4/3. 85 : Cayes
; n j _ bliches 4. 15/25, racines 4/3. 8y 5 St-Mare
; Juillet fr gr, Septembre fr. 40 75, DS et Gonaives biiches 4 50/65, racines
‘cembre tr yo. 25, Mars tr. go. ce qui re! 4.45/20.
presence une baisse d’environ 50 centimes! Gaiac.— Sans offre, mais aussi sans
Aor fraic sur les prix donnés dans notre acheteurs. Nous avons sondé un peu notre
dernitre circulaire. marché pour savoir’ gucl prix on pour-

Nous n’avons rien de nouveau comme rait placer de la marchandise 1 livrer,
‘avis du pays producteur, les recettes sont, mais nous n’avons obrenu aucune informa-
loulours petiics, quoique un peu en aug | tion precise. On veut voir la ressortie de
‘nentation 2 Santos meme, mais de la rée-!la marchandise pour payer la valeur du
colte on re dit rien qui soit’ intéressant., bois a bruler si ia quali:é n’est pas bien
Yu. cé-é, on confirme ‘es estimations de: bonne, ou, si l'on pouvait trouver de bon-
10 12 a 11 millions, tandis que, d’autre. nes biches de coupe fraiche et sans au-
par’, on pretend que cette campagne don-: bier, on paicrait probablement entre tr. 5
Nera au 1.o.us 12 millions et meéme plus, ! et 6 les 50 kil.
ct cus les ventes du gouvernement ne se- Cacao. — Sans affaires. des perits lors
riiac tiices qce pour pouvoir athronter la) de dé:ail ont été vendus fr. 62/59 pour
nouvelle campagne avec moins de nervo-| une marchandise courante et c’est le prix
site. Ce sont encore 1) des racontars mal- ! que nous cotons nominalement pour tou-
| veillants, mais, comme toujours, ils font l tes les provenances Haitiennes.

'leur elfcc. La demande a été suivie maif a prix gé-
Is, pour ies Haiti nous n’avons eu que néralement de plus en plus faciles. En Cap,
ides vtansactions urés restreintes, et si fa, les ventes s’élévens a yoo sics environ de-
‘tendaneg de nocre marché est loin d étre | puis fr 62 jusqu “ 59 pour bons lors cn dé-
Satisfasante, personne n’en doit étre sur- | barqguement. Ita cre cgalementtraité quel-
pry Aux prix que nous avons données !a| ques petits lotsde Jérémie et Port-au-Prince
dernicre fuis, on est généralement vendeur, genéralement du type extra choix H B ou
hetce west que pén'biement, pour de petiis i Cquivalenc, ensemb’e 300 sacs envirun ré-
lots, qu'on 4 réussi quelques ventes ex-| #ulicrement 4 fr. 60, qualités ordinaires
ception faite toutefois pour des parties de | absolument délaissécs

qualiié cxceptionnelle. __ Pour les cacaos de ia Dominicanie dont

Il n’est pas nécessaire de donner d'autres ily a de tres forts arrivages, la demande
cotes ; disons seulement que nos déten- 68 tres modérée ; dernier prix pay! fr.
‘teurs, en géncral, sont vendeurs et assez | O°, POUr supericur extra ( 300 sacs ) ordi-
‘disposes a faire de petites concessions. | MUTES Nominaux fr. 66 ou environ. .
‘quand i s‘agit d'un lo: de quelque impor- bl Cuirs.— Marché en tendance trés tai-
tance. Pour des petits lots, natarellement, |°'€ ™portations nulles.— Débouchés
ontint micux les prix et cela réussit nuls. — Stock : 225 Haid secs et salds
queiguctois. Sacs ; 402 Jérémie secs et avec apprét.
~ En ce qui: concerne l'avenir de Varticle, Ventes ea cafés Haiti durant
‘nous ne prévoyons pas de changements, la derniére quinzaine

part. Ceux-ci, pour cette raison méme, en
sont devenus les ennemis acharnés. et mé-
nent contre elle la campagne qui a cte
cause de tous les mécomptes de ces der-
niers temps.

Pour ajouter un exemple de p'us 4 ceux
déja donnés, nous devons dire que les en-
chéres pratiquées ici ont eu pour résultat
la vente aux p’eins prix de 49 900 Sacs
sur les 50 O00 sacs présentés par le gouver-
nement. N’s-:-on pas aussitét télégraphié
ecrépandu dans l’intéricur que cette vente

-la baisse, par suite de ses achtts « terme 3
'déclarer », a fait accepter tres volontiers ces
'prérendues cxplications. De sorte que cette |
liquidation. pourant excellente dans son
rensemble, a plutot provogué de la biisse
‘Voici, du reste, nos cotes aujourd hur :

t
i



‘ef nous resterons provablemeni bien cal-| 600 sacs Cap Fr 43

“mes pendant que: que temps encore. On 680 » a épicrrrés 45 44 6

“ne reprendra vigueur que lorsque l’on sau-| 1.690» » trids 50 53 4

‘rad quoi s’en tenir par rapport a la récol- 342 » Port-au-Prince triés 53 oO

‘te a venir, et quand on parlera de la ré- 550 » Jacmel triés 9323 >

‘colte 1909-1910 que l'on escompte com- 323» « 45 G 33

‘me monstre, probablement 4 tort. 100 » Gonaives triés 57.58 4
Coton. - Ce textile est toujours peu 150 » Petit-Goave dpierrés 52

interessant. La partie spéculative de notre 100» « més 57 50

,mntrché est ferme, puisque la statistique 400 » Aquin «

est en faveur de iarticle, et puisque tes 5} » Saint-Mare épierrés 50 52.50

vrands manipuleurs américains qui soutien- 157 « trids 58.60

nent la situation, sont 4 la hiusse ; | mais | —— ~~

tout change aussitét que l’on parle de} 5 147 sacs

larticle comm. marchandise disponible. A | === SS Se





Bonne Récompense

Notre collaborateur Constantin Mayard
a perdu au cours du dernier incendie entre
autres choses, un lot de livres qui, suppo-
se-vil, a pu étre sauvé. Parmi ces livres se
trouve une collection des ceuvres de Byron,
de Laboulaye, de Herbert Spencer,de Goé-
the, de Tocqueville, de Jean Finot.

peine fat-on quelques opérations en
echangeant du disponible contre du terine,
ce gui ne donne guére d’aliment au mar-
ché non plus gu’aux contrats avec le fila-
teur. On n’en traite pas, et c’esi la le coté
taible de la situation.

De 1a aussi l’impossibilit4 de vendre le

produit haitien. On a beau solliciter - ici

Le Matin promet une bo
se a qui fera retrouver tou
d ces livres.

Noe récom
t Ou une Partie

*
ee
lla été egaré une caisse contenant des
livres dont trois gros Dictionnaires Litng
et un registre noir marque sur la couverty.
re: « Distribution des Travaux »
Il sera accordé une tres genereuse rh
compense A qui rapportera ce cahier aor
bureaux du cVatin.

SS RS

Ld Vile du Cap-Heitia

Et les sinistrés
de Port-au-Prince

Le Magistrat Comin nal NOUS de
mande Linser'ion det piters suivantes:

Port au-Prince, le 5 Juiiler 1g0
du Magntrat Cunm ial de Pert-au-Print
Mensieur le Magistrat,

Mon.icur le Dr Nemours Auguste m'
enveve au nom d’en eronpe d’amis de
Crp-Haitten, la somme de Tret-e cent gua
tre vingt cong gourdes et celle d'un dolar
quit me prie de répartir, de concert avec |
vous, aux simistrés des 5 et 6 juillet. |

Le Couseil communal ayant dé forme |
une commission pour distribuer les se-
cours quail a votés, je erois qu'il sera:
bow do remettre 2 cette commission les
valeurs que jai regues et que je tiens)
vos ordres.

Veutllez azrécr, Monsieur le Magistnt,
express on de mes sentiments tres dévoats.

E-TIENNE MaTHOoN
NoM, DES SOUSCRIPTELRS :

MM. FF. Stapenhorst G. 200; Arthur Pe
tit roo; Richard Leconte 5 ; Dr. Nemous
Augus'e 300; Lon Pasguis roo; Mme
C Leconte 50; Josias Motreuil jo ; Rr
chard Etienne 5 ; C. Czaykoswoky 500;
Rober: Laroch: 25 ; Mile Marie Louise A.
t dotlar ; F. Férére 50.

*
as

Port-au-Prince, le 16 Juillet 108.
Le Magistrat Communal
DE CETTE VILLE
A Monsicur E. Mathon, avocat,

En ville

Cher Monsieur ct honorable concitoyet

Jar Phonneur de vous accuser recep
de votre lettre du 15 du courant par *
juelle vous portez 4 ma connaissance 4%
Monsieur le Dr Nemours Auguste vous
envoyé, au nem d'un groupe d’amis
Cap-Hai.ien, la somme de bretze cont quart
vingt cing gourdes ec celle de Un ie
qu’il vous prie de répartir, de concert 4
moi. aux sinistrés des 5 et 6 Juillet. ‘

Vous m’exprimez, en méme temps
desir de remettre ces valeurs a la oe
mission que le Conseil Communal a
mée pour ja distribution des secours 4
a votés. oa

Je vous remercie, tout d'abord, i“
pen:¢ 4 confier la répartition des ab
ue vous avez regus du Cap-Hainee
Commission instituée par le Conse
munal. . .

C'est une marque de considération #
la Commission et moi, sommes. nim
tés et dont nous vous savons !

gré. ;
o .
Je saisis cette occasion pour voos Fe

1
de transmettre aux souscripteuts © ag é:

du Cap-Haitien tous les seat o ae
ratitude de nos paovres sinist al: |
A sympathie du Conseil Comms



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TANNERIE CONTINENTALE

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Informe ses clients quils peuven7
sadresser 4 lui, aux Bureaux du Ma
in, pour tous renseignements CONCeEL-
nant le fonctionn: ment 2 lo des Lan.-
pes a gazoline eta manchon; Qo des
Aliumoirs Feetriqucs 5 Bo des Lanternes
Electrigees a viles ; unos: que pour
toutes pifcesde recharge qul peuvent
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position de tous son savoir et son
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d’un étre qui a donné des centaines
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leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous connaltre les secrets de

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Deuxiéme Année, No. 388.

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Vendredi, 17 Juillet 1908





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PURT-AU-PRINCE) Un Mois. . .

DEPARTEMENTS\ Trots Mots.

Trois Mois.

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G. 4. I Clément Magloire,
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REDACTION-ADMINISTRATION
< 6. 1 45, RUE ROUX, 45.

Pour tout ce qui converne !' administration du Jourrwl, s'a:lresser a

Punguoi notre Campague angio-saxonne ?

FRANCE ET ANGLETERRE

XII

I] novus reste, pour @épuiser la série
des invasions qui se sont abattues
suries Saxons apres leur établisse-
ment en Grande-Bretagne, a parler,
en dernier lien, de celles des Nor-
mands.

Les Normands constituent cette ra-
ce dhommes intrépides— d'origine
horveyienne — dont on peut dire quwils
ont, a différentes reprises, plus ou
moins commplétement, plus Ou moins
définitivement, conquis le monde en-
ter, Le Nouveau-Moude = lui-méme a
Hé le theatre de leucs exploits et ils
formaieut le fond de la bande d’aven-
luriers qutont si fameusement fré-
quente Saint-Domingue, sous le nom
de Flibustiers et de Boucanirrs.

oil, a ce sujet, fe portrait d'un
chef de bande normand ‘tracé par H.
de Tourville: n’incarne-t-il pas fidele-
ent nos Souvenirs historiques sur
le thbustier ?
sale est un homme d’une force colos-
mer € qui Péducatiou physique et
entale atendu a faire uve puissance
militaire alui tout seul. Par la crainte
Bene sa force personnelle, piv
ractin xe quelle exerce, par le ca-
tre intrépide qu’elle soutient, il
aaillan mesure de commander a d's

' irds;de méme trempe.

mene le jeu invariable de cet

ordre d d’établir par son arbitrai-

Miner eis tout ce qu’il réussit a
tonnelleme ‘ cet ordre le géne_ per-
itraire el, » il Penfreindea, par l’ar-
Waucun encore, mais sans tolérer
ieipline ee re en fasse autant. Cette
de 8a puiss 4 garantie de sa vie et
Ment il se sont ied accidentele-

pe, itt at faible au milieu da sa
ble de’ favenvole: il caresse, il com-

. Mais des: et de butins, il est ru-
1 Oi il se S qu'il voit le moment ve-
tire tout. it retrouve le plus fort, il re-
Gamble ter a eito able, il fait des
imais con tribles. Ce batailleur n’a
Wa deux nulaculture du sol. Mais

Maniéres de se procurer les

biens de la tetre. Sil Sagit seulenent
de les avoiren passant, il les enleve
par le pillage, comme pur jeu, et il
pousse le jeu jusqu’a tuer, exploit tres
inutile, Je paysan, apres qu’il l’a spo-
lié ; st ce qui reste aprés le pillage,

il le dévaste et le brite. S’il lui faut.

avoir les produits dela terre d'une
fagon continue et permanente, il pro-
teyve le pavsan: c'est une utilité dont
il tire le meilleur partien le traitant
bien; il sn sert avee adresse, inodé-
ration et prudenc>. »

Voila Pespéce d’hommes qui. apres
les Jutes,les Angles et.les Danois, en-
vahirent la Grande- Bretagne. Si notre
petit paysan anglo-saxon parucularis-

te réussit, cette fois encore, a avoir
le dessus sur un pareil tempérament

fait d’autrorité et de souplesse, il nous
restera peu a faire your démontre*
la vigueur de cette race anglo-saxon-
ne, car jamais elle n’a passé par
plus rude épreuve que Celle des Nor-
mands.

Comme en Frane:, ce fut la forme
féodale que ces conquérants installe-
rent en Grande-Bretagne : d’emb.ce
ils se pourvurent chacun d'un fief,
soctroyersnt des droits féodaux, éta-
biirent & leur profit un cens feodal
sur les terres des Saxons. Outre la
rante féodale, iis commandaient des

corvées a4 volonté. Quant au Saxon,

il restait inébranlablement cultivateur,
mais c’est a cette époque de la féo-
dalité normande qu’on peut dire de
lui qu’il était taillable et
merci. On lui contesta méme le droit
de transmettre ses terres 4 sa d¢scen-
dance’; quand cettejtransmission s O-
pérait, c’était grace « au bon plaisir du
seigneur féodal. » Inutile d’ajouter que
le roi de cette féodalité était normand,
tout comme les précédents ont été
danois ou angles.

Le peuple saxon résista, bien enten-
du, a cette puissante exploitation, et
un conflit permanent exista entre C)n-
quérants et conquis. « Ce conflit, dit

corvéable a.



Moonsieuwr Arthur



Cun écrivain, prit deux forties : ba fore /

me des resistances indivi dielles pea
tous les mov ous possibies, vo @omptis
ia te istance mateérielle et parfors Uas-
sassitat ; la forme des résistance os yé-
norales par des soulévements publics
quis operaient en to clin-deeibet par

des clartes obtenues des vols nore
Inands, unts rapidement violées par
CeUX-C1.

q Cet état pormanent
duisit les Normands a demeurer tres
étraneersen Apvleterre, sans relations
usuelles avec Jos Saxons. Hs restaient
armés de pied encap, re sortaient
qwavec précauton, s’enfermaient
dans des chateaux qu'ils faisaient
construire pour leur sécurité person-
nelle contre les teutatives de la popu-
lation. De la vint quils conserverent
leur langue et tes Saxons la lear. kt
les deux peuples demeurerent cote a
cote au dieu de se ineler paren mt.»

Dans ces can ditions. don’ v avart pas
de potentat plus grand qa te rot de
pareils selgueurs.

Nous avons vu que paretile feo da
ite® en France a abouti a& ta rovauté
absolue et au retour a La forme Ccotim-
imnunautiire antérieure praee a Vine
Haence latine des peuples duo Mudi.
Sans cette difluence, nous pouvons
entrevoir ce que fit devenue la ftoda-
lité frang@aise > nous mavous qu’a voir
cuelle a é&t& son issue en A> yletetre.

Comme en France le roi qui, en
Angleterre, tionait) au sommet de
e-tte féodalite, entreprenait constam-
ment sur la puissance des seigneurs
féodaux ; mats tandis que, en France, -
les seigneurs ont facilité, par Vaban-
don de leurs droits, les entreprises |
dela royauté contre eur, il en fut:
tout autrement en Angleterre et nous

-expliquons cette différence de for:une

par l’influence exercée en France par
le « génie » romain. Voici ce qui se
passa en Angleterre.

« Tant que le roi normand, expli-.
que H.de Tourville, eat la prudence de,
ne s’attaquer gqu’atels et tels vassaux,
les uns apres les autves, suivant qu’il |
voulait les mener, lachose alla bien... '
Mais, quand le mauvais gouvernement
qui résultait nécessairement 4 la lon-
gue de !'esprit d’aventure des souve-,|
rains normands, les mit dans la aé-|
cessité et la témérité de vouloir peser :
sur toute leur noblesse 4 la fois pour

de conptlit re. ,



NUMERO 4 () CENTIMES

Les abonnements partent du 1°* et du 15 de chaqae

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus





en tirer, sous toutes les formes, des
subsides exorbitants, alors la nobles-
~eentiere sentit latvrannie royale au
tinine moment, ne fut plus partagée
contre elle meme et se trouva spon-
tanment lignée contre la rovauté com-
pletement délaissée.

« Mais cette noblesse n’aurait rien
pu pour s’émanciper de la tvrannie
rovale, ei pendant qu'elle se levait
contre le souverain, elle avait eu a
dos cette population saxunne qui l’en-
veloppait: et la noyait pour ainsi dire
_de toutes parts, dans toute l’étendue
du territoire. Les seigneurs normands
'n’avaient qu’un parti & prendre: aussi

‘le prirent-ils d'un commun accord ;

ils trournérent ouvertement, radicale-
ment et d'un seul coup du cété du
peuple sacon. Us présentéerent au roi
une charte & signer ou la Common
Lax, les Lois due bon roi Edouard,
efatent reéclamees en neéeme temps que
Pind Spendance de la noblesse et ses ga-
ranties contre le rot. Telle fut la fameu-
se Grande Charte.

« En apparence, les Normands com-
mengaient a prendre le peuple saxon
sous leur protection. En réalité, les
Normands s@ talliaient au peule
-axon, cherchaient leur force aupres
de lui et organisaient par lui leur dé-
fense. »

(Vest cette évolution qui fait dire a
Demolins que « lAnyleterre aboutit a
la grande Charte. alors que la France
aboutit 4 Louis XIV, a la Convention
et 4 Napoléon. »

ee + ee, ————

LE GENERAL FIRMIN
EN FRANCE





Voici comment le Figuro dans son Ne
du 29 juin dernier annonce Il'arrivée du
PRiTENDANT, 4 Paris:

aM. A. Firmin, le promoteur des der-
niers mouvements révolutionnaires
en Haiti, est & Paris.

«fl arrive jes Etats-Unis, ot il vient
de subir un grave échec. Aprés avoir
fait impossible pour s’attirer les sym-
pathies du gouvernement américain,
il n’a méme pu obtenir de M. Roose-
velt l’entrevae qu’il sollicitait, le Pré-
sident ayant é6nergiquement refusé de
le recevoir. »





aang







a SOR ean oan OI



a areas ea ana



apraesorencast

*

#,/ : - one ‘ "Tt, aa
a dela ae Oe maladie: été découverts A Terecira. |
| Henr oN diaccusation ; ' a signale quelques cas de ihyphoide |
y Nathaniel Allen est prévenu de dies la garnison de Luneville. |

neue ov la personne de. Fred. Dupny.) Wastincron 16.— En raison de la si-}
J-nvier 1907 yh “a an, Onaives le 20 | wwation troubiée 4 Pro Cortez € Honduras) | om beeeay KFiY] IIl
rore, dev i aa fin € ia messe de lau-| la canonniére « Marietta » actueilement 2_ [> steamer «Prins Willem nen
rore, evant | Eglise paroissiale. | Pio Antonio (Jamaique ) a été instruite de | Venant du Sud est attendu ci vendre-
Des temoins cités six seulement répon-jse rendre immédiatement A Po Cortez. |i matin le 17 courant. il contmuer
dent A. Appel. Trois d’entre eux confirment}| Maraca.— Le steamer Espagnol « Fioe Immeédiatement pour SU ee iedans
existence d’inimitiés entre les adversaires | rencio Rodriguez » charaé d'alcoo! a ré | de retourici samedi pour repartir da
depuis dix ans, imimitiés tenaces et farou- id” ar un Ai ag] la soirée du Dimanche matin’ pour
ches, malyré une prétendue réconciliatio

détruit aujourd’hui par un ines: die. Pas] oo t
chez le Céné . nide pertes de vies. | New -York.
chez le Général Jean-Jumeau, délégud a
Vépoque.

£ t oe | 4 * 3 .
C'est un acte de generosite dont la Ville de Pordonnance dela Chambre du conseil maladie ont

de Port-au -Prince tient absolument compte
Veuilies agtéer, cher Monsieur et hono
able concitoyen, l"expression de mes sen-
iments Ics plus distingués.
Stiéxio VINCENT
’







: *- *
Porr-au-Prince, le 16 Juillet 1908.
Le Magistrat Communal
DE CETTE VILLE
ur Bacaer, Curé de la Parois-
président de la Commission

since

A Monscrgae

see Ste NOU 8,

, des secours votes par le Con- Honoiunu.— La flotte américaine est en} Port-au-Prinee, le 16 juillet 1908,








de distributior ‘Ss Votes par kh - i, ttt. . .
seil Communal pour les sinistréstdes 5 et 61° De" vis incidents ont lieu entre le subs- vue de Vile Molakai Hawai, ; ; GERLACH & C’, — Agents.
Juillet He! ti ut Coutard qui avait avoué nm avoir eu . LENCON. ~ M. Eugéne Euenne, ancien Seecere ss ee see ns ae
, Paver € | Ministre. sa femme et le chauffeur ont été)" ™ ee ~
Vai Vhonneur de vous informer que Me heures de laprés-midi, et un des avocats ies eerieusement blessés 4 la suite d'un TK 0
E. Mathon guia regu du Cap-Haitien, de la défense, M* Pierre Hudicourt qui ex- | Mew: ~ auromobile. sharcation 4 F 4 els E
put eatermediaire de Monsieur le Dr N. posa la cause avec beaucoup de clarté s’ar-, vapeur conten Une . srande emoireaio" . . ws" °
Auguss. 2 somme de G. 1385 et de celle |tachant 4 déwontrer Ia neécessité dans la-| dane de Mantile s 5 ee ee le me
deuy ancor pour ere réparties entre les si- | que le se trouvait son client de défendre 4 5 Spee Conegidor Foe | ge toe Bhéeanees rates discre
sa vie menacée. ,au comrs d’nn typhon 25 personnes ont; Toutes fes él’gances rares discre-

nistres des j et G6 Juslet courant, mia ex-
orime ic Jésir de remettre ces valeurs 4
ly Comm sion que vous. présidez.

Ey cos eguence, je m’cempresse de vous
prover que ces secours sont A vorre dis-

Aprés Vaudition des témoins, la suite pete noytes Les autres furent sauvees par tes.) ay cntes, de >parfums dun char-

du proces a été renvoycée A ce matin. L’au- e he dee anglais + Suveric > ino subtil et délicat,-- Son Sou-

dience s’ouvrira done par les débat : ging- i “ genot de dyn eTnite Siti. dans ary

rauX, . stigme galerie dune mine de charbon
Au bane de la défense se troavent Me EDS, de Borbeck : fait explosion “ee

Picrre Hndicourt, Charles Lechaud et F jjourd’hui : huit morts et bi

rire, Floramye, Vivitz,

- des bijoux on s'snerguellit: la
pierre Oelatante et hautaine, da omi-
noecules objets d'art of sourit la gra-



position.

Veur a’ agres r, Monseigneur, Vexpres esses Ont ete






| Monscigneur, connaissance du dossier que la veille 4 5















sor de ms sentiments les plas distingues. | Mathon. Te verdict sera rendu probable- romons 4 a 3 hn cei ee a triate dea pers, des boucles d’o-
eixtea VINCENT. brent cet apres midi , "sont encore dans se. On craint qs ee nnn nd tame farme

Sy7 ENLTO V ING] Ny I . | Matt ay ts midi. latent ée alement Deri 1 PO} lees gy bos eetoprpc® + aq ‘ leurs formes

ea er ace a a —_ | Lonpres 1s. — Les représentants de Ya? jeoce, snmeaux de fimpeaiiles Gilrant

Souscription Diesibek Heurté ~-- Me Loger Cauvin> PAngleterre, dela France et de la Suede ie syinbole dirse ¢€l thee jeunesse

d Cc vient de demander acte de sa constitution ont été les vaingueurs de la journée. Les. Wamour, orgies de colliers graces,

u OmmMeLrcEe leemme prrtie-civile au nom de M™ V premiers ont eu deux meéduiilles d'or et 7° lourdes chaiues massives, des cas-

_—— Ménéias Dupuy. ‘les autres chacun une: les atméricains Ca@des étinceranics d'or, de rubis, dé-
, : 2 # * / Hee et gE ge me, ny? f* ef. : i g* i et

: Arrivage nvont ev gu’une meédaille d'argent pour 1 racide ‘ t pat cela fait un coin de

&C 500, Simmonds fréres 500, C. Tyor : net bat 500: PP aPAdES GO 1a THarsOn

‘ jun. S 3s you ste matin est entrée le “steamer « Priesi-

s
'étrearrivés seconds dins la course de 3)
Hal x ©? 500 . E. Bouti m : :
Mme Boa on oo. a Reese’ OO. iM. dent» avec Jes passagers suivants venantde: . | \ de Viatte is & Ce
ee ay NAN Kingston: Mile W. Bourke, Mr He Parts 16. — A fa veille du depart du| NOE ~





a

G. Ketel & Ce 1.000, Roberts Dutton

















Oto Bierer & Co z0% YohImann roo,! hei dar . =P . . ,
Livenis 3 ‘ rbeaare ell a Francis. président de la République pour sa visite any est située aujourd bur a PAncien
Train ique 200 YP. Perraud | 100 ] RENSEIGNEMENTS aN cours du Nord de Europe. le «Matin® |fotel Gentral restaure et embell,
Deardin Th. Luders & Ce 200, Stempel METROROLOGIQT ES (clare que ce -oyage ne constitve pis) Ces italens ont garde la, nostalgle
OE i rma n & Cer 300. Au Al ce : )simplement une Schange de politesses mais da toutes les fantaisies dart admi-
Jf. therrmant ° £ ac . Ah- —— an’ - Inenire nancenti wpate | oe tgs ee
tends ¢ 000 \ Vilteioint 10 B \ ° de oJbsaerwatoir qu'il est inspiré par une conveption vrate | pées jadis chez eux et ajoutant & tou-
Mates ox ' Ae rs nt Oe A de i»eServealoire de la diplomatie francaise pour provoquer| tes ces frivolités attravantes, les ob-
E Se red i D awille 30, ii eriez 200, Dt (une entente entre toutes Irs puissances €U~ | jats indispensables que réclame la
E Dre “oust too. V4 Serre: 10,| 2 iMag k COLLEGE So-MAATIAL ropéennes et une conciliation des it.erets Vie, ifs ont chez eux un assortment
. ices if i \ fit bi : ge ee e ¢ ce a Bo mite ogee Fs mw me eg : ee & «gue feo * . 5 ; 5 o
Green Kancbel & Cor ” Eo a ode Pee tt ant personne's. ‘ est Vaccentuation de cette dune wrande riehesce, pour tous les
Masse « Kic Tor: FOO, eugene ae Jecot 16 Juwinr ‘politique dit-il qui fait que fe | Président) sonts et pour toutes les bourses,
100 Cc x ie —— Mme C. Ewald tareectle Smads 762, 75)" Falberes et le Ministre des Affaires Etran- |” Coe: veeteg er, sm rm germane
se des Cisles oon 2 yomprsnie a ominimam 25. 5 BETES M Pichon se rencantreront avec. 8 EE ES

CS RIES 200, OS. Mo Pierre 50, c- compre ature! maximum 24.9 4 souveErains. . ’
Lnois x Co 100, R. Bastien 1¢ a epecaturemaxinmam 34. 2 + ea ee. ne ae 'Changement d’adresse
C 1M 0, R. Bastien 10, | Xoux & movenne diurne 28 9 Pars.— Rente: 95.95

0 70 —— * oe . -s om al Up he ie BT eB Bee ay AA F * FO F * :

}0, J. Miose to, Brisson ro, Jaar Dac- ; ce ace OM Lo

: : - “ oe «awtel eanvert toute la iournée s'est M. Doumerene. ministre de i instruc. .

aret 50,J. Creidy fiéres 50, Thalés Samson | , Le ciel couvert toute. la journée s'est. a D. umergue, ministre d - Ins ruc
5, Bingac Nationale d'Haiti. 1.000, Des- éclairci vers 8 h. du soir. 'uion publique présida aujourd hut Vonvers |
Marjuct_ 50, V. Maklouf 50 Coupet 15 A rth dua matin halo solaire. ture de la session du Conseil superteur. |

- Painson jo, Alix Roy 25, d’ Es inose Le barométre est en hausse. re journal officiel promulgue ce matin |
. ys a ? a) a . ; “er ce ope a loirdéc!: se yqehardé la rdceay de i's agt |
0, Guerin 10, H. Akim 100, G. Coby 15 R. BALTENWECK rie ide arant racnere ie reseaa te | Oaest. | \

ike 13 Suid Kawas freres Tot td 2 Tl publie en méme temps tn arrete du | a =

). Mid Kawas fréeres roo, L. Benoit | ———— EE Te a rad wetter: i hil

10, Gebdara & C , oministre des Travaux publics imstituant) waa

» MeOdTa 0 100, Noké Boutros roo, ' man | con Com enengtet : , tere du AY
Jacob Set: oe 3 . une Commission chargée de suivre du) \.

‘un 10, Jacob Selmann roo. H. vatde vue rdminictratif. iuridigue et fi- | 2
AFac too, M. J. Betsh roo, S. N. Zreck point de vue administratif, juridique et He | , O “aw
- Betsl oO, 5. N. Zrec nancier les opérations relatives au rachat | ~w ~~

9, Jules Shama 20, Michel Daccaret roo qt aE ee
ious Cacila 50, Ab. Elsaik 25, B. J. Tha . ~ i“e 8 Compagnie ee POuest.
Mas 23, A. J. Mourra 25, H. Thala-| Derniéres Dépéches ‘*-—

Mas 50, M. J. Cassis 2¢. Abib Alam fre- Tea, Ay | |

Fae, Ei Cissis 255 Abib Alam ire Vin de Bordeaux |

W235. Kk. Zosner 2 ‘ es | ——

Salim A. Esper 25, G. Assepé 25,].. demain le texte de la loi récemment 5 Vin de ia maison Boubée |
|

1 a ws NM i SO i at













tes 5 : : : 4
yO, Ab, < I. A Q ‘ ' . . Salamé 200, Abraham Antoi Parnis 15. — Le journal officiel publie- vy
E‘ias 2¢ a: Jarie . i
rOine a CO way gChaloum bo Paris voté par le Sénat relative au rachat par-
. 2) Gheker Saig 25, Silvera 100, | )-4,, dceau de la Compagnie du che- fr@res de Bordeaux se vend chez
- Maklouf roo, Ph. Vince Houche- état du réseau ; pag
® 20, Elie Lencado <_ tacent gue min de ter de l'Ouest, il pubiera également Mr App. CLPOLIN, 155, Grand-rue
fos Antoine 5, Bouloaze Koury 25. |!¢ décret oreontdre tine en face de la Compagnie Générale | \fadame Justin Barau annonce 4 ses
Tolal 11.065 a ~ Y 25-| commission compos¢e d’experts compta- Transatlantique. lclientes qu'elle se tient’ provisoire-
005 gourdes. bles, judiciaires et fimanciers pour assurer nent . es _ oe
wees la mise en service de cette mesure. — —w~wethtatrmoe - ee Ree Macaig 5
BRUXELLEs 15. — En prévision de l’adop- | VERITABLE 65, Rue Macasoux, 69.

( Boulevard des Veuves ).

§ lyre Hane SES KOLA-CHAMPAGNE | ~~

~dé de demainder aux puissances . / > ~ -
ont décidé de demsntsnce de se reunir. 4 6 GOURDES 1.4 DOUZAINE Panamas

a signataires de !. @e

Assises Crimine!les ’ On cemer le bassin d
: dans le but de transformer te bassin Cu
it Jury est présidé par M‘ Luc Théard, Congo, ou tout au moins la partie qui A Vendre chez G. Blot Elégants, solides, arrivés par le
fe punal par le juge-doyen A. Champa |se trouve sous le contréle de la Belgique 67, RuE pu MaGasi< pe v'Erat « Maneual s.

¢ sitge du Parquet occupé par le jen une colonic internationale. Seul repréeentant de W. BUCH | ontr eal. SONIDE SOLAGES.

tat Coutard. C’ ili we 15. On rapporte gue 13 cas. )
ilence que los cnilies qa Pus de peste bubonnique et 4 décés das 4 cette’ (GO*%aIvVEs ). 22, Rue des Fronts-Forts.






ERS RE BP A
rs am sesso elo






ECHO DE FRANCE

(Extrait du Bulletin de la « Société inter
nationale de Sciencz Sociale. » )

ETUDE
SUR LE
Tempérameat Ifaitien

Pak Auguste Mag-oire
Libea‘rie du MATIN, Port-1u- Prince

— <——

« Nous enregistrions avec plaisir, il v a

quelque temps la campigne entreprioe 2,

Haiti,par quelques hommes dévoucs ; cam-
Pagne avactiun bu: bien nob'e, le re'eve-
ment du pays; camzagne appuvee sur ds
moyens de propagande bis so'ides, la con-
Natssance de la science socivte Une partie
des articles publiés dans te Matin dc? Haiti
vient d'etre réunie enoun volume pir M.
Auguste Magloire C’est 'Aune idée tres
heureuse, car ces articles méritaient mieux
que de rester dispersés dans les numeros
épars d’un journal.

eL’auteur a inscrit sur la couverure une
devise gull a empruntée 4 Mme Elisabeth
Koos, devise gui, sans aucun doute es: d=
galemenc la sienne, comme celle est celle
de la pluparte d’entre nons : a Les publi-
eations de la Science sociale ont été le vrand
événement pour me donn-r une nouvelle
fagon de penser,de voir et de comprendre »
Heureux plus encore ceux qui peuvent ajou-
ter: Et dugir!

« Dans un premier chipitre intitulé :
Nas conditions d’ex'stence, leur ticomp.atr-
bilité avec notre régime scolaire, M- Auguste
Magloire montre comment le régim: sco-
laire A Hifi este une copic du svs:e¢me
frangais, et pourquoi il ne peut que multi-
plier le nombre des déc'assés

« Dans le chi itre suivant, L'O esta
méricain, comment lave amenicaine 11 a0ns
forme les types: sociaux, Varteur nous tat
le tableau d’une socictd particularis e dans
son role dducatif de pionnier social.

« Tl érudie ‘dans un troisiéme chapitre
les changements A apporter dans le régi-

me scolaire haitien pour l’adiprer aux né- |

cessités de Ja situation actuelle.

«Ce plaidoyver vigoureux ct) convaincu

se termine par un appendice ot sont réu-.

nis les débats contradictoires auxque!ls il a
donné lieu dans le milicu haitien.

« Peu ou prou, tot ou tard, il n'est pas
possible que cette brochure n/influence ce
milieu. »

Pact Des~Amps

-- : we eee eee oe

ae ST en TS ee ee Ce ee

Revue commerciale

DE LA

Maison Haag Fréres



DU HAVRE

23 Juin 1908

Cafe.— Le calme da aux teres de
Pentecéte a malheureusement continud. La
consommation et la spéculation n'ont rien
fait et sont restées hypuotiséss par les in-
timidanions, renouvelees tous tes jours,
contre la valorisation et par les jugemen’s
plus ou moins erronds, meme malveillants,
que l’on ne cesse de porter contre opera
tion du gouvernement de Samet Paul. Du
reste, depuis des mois déji, c'est pour no-
tre marché la clé de la situation. On voir
d’un cote la valorisation et de autre, tous!
ceux gui n’ont pas été admis a y prendre’

la.

fr. 67 pour des lo’s en magasin, et méme
laisser espérer une petite concession. les
acheteurs n’en ont cure. Le coton Haiti,
embarquement Juin/Juillet, se cote tr. 66.
A ce prix, on aeu 50 _ balles Gonaives 4
faire, sans désignation de marque, et nous
n’avons pas entendu dire qu’elles aient
été placées. Par contre, des S:-Mare ont
été traités, il y a une dizaine de jours 4
fr. 67.

Le marché de Liverpool est 3 peu pres

dans les mémes conditions que le notre.
n'a été qu’un fitsco, les erfés en changeant Comme cotes, novs donnons pour les
ide mains ne changear: pas de propriétaire. ; Gonaives et Saint-Mare en disponible fr.
On insinuait que le gouvernement avait) 67. pour les Port-au-Prince fr. 64 2 65 et
fait racheter par ses amis. Or, ce n’est pas, pour Ics Cayes et Jacme: fr. 63 170 prix
vrai, miis Vesprit qui régne non seule- | nominaux.
[ment sur tous les marchés mais aussi dans Campécha. - Cet article est) piucd
'Vinteérieur, ou Pépicier lui-meéme spécule 4 ouu peu plus faible, et pour faire des ven-
tes, 11 faudrait bien accepter 25 centimcs
de baisse, aussi cotons nous

Cap et Fort-Liber:é auwour de 4. 25/35
pour buches et 3. 75, pour racines; Aquin
-bachs 4. 35/45, racines 4/3. 85 : Cayes
; n j _ bliches 4. 15/25, racines 4/3. 8y 5 St-Mare
; Juillet fr gr, Septembre fr. 40 75, DS et Gonaives biiches 4 50/65, racines
‘cembre tr yo. 25, Mars tr. go. ce qui re! 4.45/20.
presence une baisse d’environ 50 centimes! Gaiac.— Sans offre, mais aussi sans
Aor fraic sur les prix donnés dans notre acheteurs. Nous avons sondé un peu notre
dernitre circulaire. marché pour savoir’ gucl prix on pour-

Nous n’avons rien de nouveau comme rait placer de la marchandise 1 livrer,
‘avis du pays producteur, les recettes sont, mais nous n’avons obrenu aucune informa-
loulours petiics, quoique un peu en aug | tion precise. On veut voir la ressortie de
‘nentation 2 Santos meme, mais de la rée-!la marchandise pour payer la valeur du
colte on re dit rien qui soit’ intéressant., bois a bruler si ia quali:é n’est pas bien
Yu. cé-é, on confirme ‘es estimations de: bonne, ou, si l'on pouvait trouver de bon-
10 12 a 11 millions, tandis que, d’autre. nes biches de coupe fraiche et sans au-
par’, on pretend que cette campagne don-: bier, on paicrait probablement entre tr. 5
Nera au 1.o.us 12 millions et meéme plus, ! et 6 les 50 kil.
ct cus les ventes du gouvernement ne se- Cacao. — Sans affaires. des perits lors
riiac tiices qce pour pouvoir athronter la) de dé:ail ont été vendus fr. 62/59 pour
nouvelle campagne avec moins de nervo-| une marchandise courante et c’est le prix
site. Ce sont encore 1) des racontars mal- ! que nous cotons nominalement pour tou-
| veillants, mais, comme toujours, ils font l tes les provenances Haitiennes.

'leur elfcc. La demande a été suivie maif a prix gé-
Is, pour ies Haiti nous n’avons eu que néralement de plus en plus faciles. En Cap,
ides vtansactions urés restreintes, et si fa, les ventes s’élévens a yoo sics environ de-
‘tendaneg de nocre marché est loin d étre | puis fr 62 jusqu “ 59 pour bons lors cn dé-
Satisfasante, personne n’en doit étre sur- | barqguement. Ita cre cgalementtraité quel-
pry Aux prix que nous avons données !a| ques petits lotsde Jérémie et Port-au-Prince
dernicre fuis, on est généralement vendeur, genéralement du type extra choix H B ou
hetce west que pén'biement, pour de petiis i Cquivalenc, ensemb’e 300 sacs envirun ré-
lots, qu'on 4 réussi quelques ventes ex-| #ulicrement 4 fr. 60, qualités ordinaires
ception faite toutefois pour des parties de | absolument délaissécs

qualiié cxceptionnelle. __ Pour les cacaos de ia Dominicanie dont

Il n’est pas nécessaire de donner d'autres ily a de tres forts arrivages, la demande
cotes ; disons seulement que nos déten- 68 tres modérée ; dernier prix pay! fr.
‘teurs, en géncral, sont vendeurs et assez | O°, POUr supericur extra ( 300 sacs ) ordi-
‘disposes a faire de petites concessions. | MUTES Nominaux fr. 66 ou environ. .
‘quand i s‘agit d'un lo: de quelque impor- bl Cuirs.— Marché en tendance trés tai-
tance. Pour des petits lots, natarellement, |°'€ ™portations nulles.— Débouchés
ontint micux les prix et cela réussit nuls. — Stock : 225 Haid secs et salds
queiguctois. Sacs ; 402 Jérémie secs et avec apprét.
~ En ce qui: concerne l'avenir de Varticle, Ventes ea cafés Haiti durant
‘nous ne prévoyons pas de changements, la derniére quinzaine

part. Ceux-ci, pour cette raison méme, en
sont devenus les ennemis acharnés. et mé-
nent contre elle la campagne qui a cte
cause de tous les mécomptes de ces der-
niers temps.

Pour ajouter un exemple de p'us 4 ceux
déja donnés, nous devons dire que les en-
chéres pratiquées ici ont eu pour résultat
la vente aux p’eins prix de 49 900 Sacs
sur les 50 O00 sacs présentés par le gouver-
nement. N’s-:-on pas aussitét télégraphié
ecrépandu dans l’intéricur que cette vente

-la baisse, par suite de ses achtts « terme 3
'déclarer », a fait accepter tres volontiers ces
'prérendues cxplications. De sorte que cette |
liquidation. pourant excellente dans son
rensemble, a plutot provogué de la biisse
‘Voici, du reste, nos cotes aujourd hur :

t
i



‘ef nous resterons provablemeni bien cal-| 600 sacs Cap Fr 43

“mes pendant que: que temps encore. On 680 » a épicrrrés 45 44 6

“ne reprendra vigueur que lorsque l’on sau-| 1.690» » trids 50 53 4

‘rad quoi s’en tenir par rapport a la récol- 342 » Port-au-Prince triés 53 oO

‘te a venir, et quand on parlera de la ré- 550 » Jacmel triés 9323 >

‘colte 1909-1910 que l'on escompte com- 323» « 45 G 33

‘me monstre, probablement 4 tort. 100 » Gonaives triés 57.58 4
Coton. - Ce textile est toujours peu 150 » Petit-Goave dpierrés 52

interessant. La partie spéculative de notre 100» « més 57 50

,mntrché est ferme, puisque la statistique 400 » Aquin «

est en faveur de iarticle, et puisque tes 5} » Saint-Mare épierrés 50 52.50

vrands manipuleurs américains qui soutien- 157 « trids 58.60

nent la situation, sont 4 la hiusse ; | mais | —— ~~

tout change aussitét que l’on parle de} 5 147 sacs

larticle comm. marchandise disponible. A | === SS Se





Bonne Récompense

Notre collaborateur Constantin Mayard
a perdu au cours du dernier incendie entre
autres choses, un lot de livres qui, suppo-
se-vil, a pu étre sauvé. Parmi ces livres se
trouve une collection des ceuvres de Byron,
de Laboulaye, de Herbert Spencer,de Goé-
the, de Tocqueville, de Jean Finot.

peine fat-on quelques opérations en
echangeant du disponible contre du terine,
ce gui ne donne guére d’aliment au mar-
ché non plus gu’aux contrats avec le fila-
teur. On n’en traite pas, et c’esi la le coté
taible de la situation.

De 1a aussi l’impossibilit4 de vendre le

produit haitien. On a beau solliciter - ici

Le Matin promet une bo
se a qui fera retrouver tou
d ces livres.

Noe récom
t Ou une Partie

*
ee
lla été egaré une caisse contenant des
livres dont trois gros Dictionnaires Litng
et un registre noir marque sur la couverty.
re: « Distribution des Travaux »
Il sera accordé une tres genereuse rh
compense A qui rapportera ce cahier aor
bureaux du cVatin.

SS RS

Ld Vile du Cap-Heitia

Et les sinistrés
de Port-au-Prince

Le Magistrat Comin nal NOUS de
mande Linser'ion det piters suivantes:

Port au-Prince, le 5 Juiiler 1g0
du Magntrat Cunm ial de Pert-au-Print
Mensieur le Magistrat,

Mon.icur le Dr Nemours Auguste m'
enveve au nom d’en eronpe d’amis de
Crp-Haitten, la somme de Tret-e cent gua
tre vingt cong gourdes et celle d'un dolar
quit me prie de répartir, de concert avec |
vous, aux simistrés des 5 et 6 juillet. |

Le Couseil communal ayant dé forme |
une commission pour distribuer les se-
cours quail a votés, je erois qu'il sera:
bow do remettre 2 cette commission les
valeurs que jai regues et que je tiens)
vos ordres.

Veutllez azrécr, Monsieur le Magistnt,
express on de mes sentiments tres dévoats.

E-TIENNE MaTHOoN
NoM, DES SOUSCRIPTELRS :

MM. FF. Stapenhorst G. 200; Arthur Pe
tit roo; Richard Leconte 5 ; Dr. Nemous
Augus'e 300; Lon Pasguis roo; Mme
C Leconte 50; Josias Motreuil jo ; Rr
chard Etienne 5 ; C. Czaykoswoky 500;
Rober: Laroch: 25 ; Mile Marie Louise A.
t dotlar ; F. Férére 50.

*
as

Port-au-Prince, le 16 Juillet 108.
Le Magistrat Communal
DE CETTE VILLE
A Monsicur E. Mathon, avocat,

En ville

Cher Monsieur ct honorable concitoyet

Jar Phonneur de vous accuser recep
de votre lettre du 15 du courant par *
juelle vous portez 4 ma connaissance 4%
Monsieur le Dr Nemours Auguste vous
envoyé, au nem d'un groupe d’amis
Cap-Hai.ien, la somme de bretze cont quart
vingt cing gourdes ec celle de Un ie
qu’il vous prie de répartir, de concert 4
moi. aux sinistrés des 5 et 6 Juillet. ‘

Vous m’exprimez, en méme temps
desir de remettre ces valeurs a la oe
mission que le Conseil Communal a
mée pour ja distribution des secours 4
a votés. oa

Je vous remercie, tout d'abord, i“
pen:¢ 4 confier la répartition des ab
ue vous avez regus du Cap-Hainee
Commission instituée par le Conse
munal. . .

C'est une marque de considération #
la Commission et moi, sommes. nim
tés et dont nous vous savons !

gré. ;
o .
Je saisis cette occasion pour voos Fe

1
de transmettre aux souscripteuts © ag é:

du Cap-Haitien tous les seat o ae
ratitude de nos paovres sinist al: |
A sympathie du Conseil Comms
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