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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00378
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 16, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 387.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Jeudi, 16 Juillet 1908
5 Me taene dnc Aa cS “a AE. AR A ADEA CD
Le Matin
ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE) -Un Mos.
DEPARTEMENTS) Trois Mois.
ETRANGER Trois Mots.
' Pour tout ce qui concerne lAdwninistration du Jourzal.
DImECTEUR:
Clément Magloire,
La ligne de navigation Haitienn
ET LA PRODUCTION NATIONALE
QUOTIDIEN
| REDACTION-ADMINISTRATION
| 45, RUE ROUX, 45.
= ————— ee ee ee
S’adzresser aA TAons nr Ar’
2. SR eee Ee 2 1 e
LE NUMERO { () GENTIMES
or =
Les abonnuiments partent du rt et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manthscrits insérés ou non ne seront pas rendus
. bg .
ze k. ou Bonece-Fo:.
]
TERE S. 2S. A . . . . :aee ve
dit M. Demolins, comporte !a présen- condition ou acréer en eux les apti-
ce du patron, ce dernier devient vé- tudes nécessaires pour les rendre Ji-
ritablement responsab'e d+ la situa. bres de lcurs personnes, ont été a
tion heureuse, ou malheureuse, des un moment donné portés 4 interrom-
classes inférieures, paiszqu2 ces der- pre Vexercice de ce patronage pour
niers dépenident directement ou in- « rentrer » en France, en confiant
directement de lui pour leur existen- auX intendants que nous avons déja
entiere » Cette sentence at- dit le soin de diriger leur exploitation.
Iv ce tout u
teint d’aulant plus directement les pa-: Or, les pires patrons ont encore été
Vai expligué dans mon = précédent} ces résultats se fit it sentir dans 1-;trons de la période coloniale que le Ces intendants qui, moins intéressés
rendement du sol, tant au point de} mode d’engagement auttravail, qui &- 4 ménager les forces des esclaves et
atie comment te changement dd
butet d’objet dans Ja culture de notre
sl accontribué a diminuer son ren-
dment, et A coté d-cette premi¢re
fon explicative de notre déclin
tgkcole, j'ai annoncé une seconde
tason, dont j'entreprends aujour-
Choi d’entretenir le lecteur.
Je formule comme suit cette secon-
de cause de notre décadence agricove:
le défaut de patronaye. Quand j’aurai
dit en quoi consiste ce défaut de pa-
tronage et cominent il expliqas la rui-
be du travail avricole haitien, les re-
lations du sujet nous améneront & j--
ferun coup-d'ieil sur les conséquen-
ces da ce méme défaut do patronize
dans la vie privée et dansla vie publique
is nos campagnes, et dans cette
tite excursion, on me passera l'am.
tion de faire toucher du dvigt au
lecteur le siege précis de notre mal
social.
Eo méms temps que le colon fran-
(als apportait, comma éléments d+ suc-
8 dans son entreprise agricole, le
Mimulant du désir de la richess.2 et
Texploitation des denrées commer-
€8, c’est-a-dire des denrées lui per-
Mottant le plus rapidement de réali-
ce désir, il apportait aussi sa pro-
Personne a la direction et au con-
tear 12,800 entregrise,— ca qui, dans
ce qae l'homme entreprend,
Weréeente 1a premiere condition du
eacces.
Uc habit tion » du colon était pla-
hea: j saplus directe administra-
dtaed avait sa résidence ; le foyer
ben 8’'y trouvaient confondus ;
Nees aisait sous son inspiration et
vons im
med tion était nécessaire 4 une
per contrePrise qui comptesit pa: fois
taine le nombre des bras em-
et des animaux, et par millions
denial engagé dans |’exploitation.
‘Neale 2 ne doit étonner dans les
a Obtenus, etie premier de
aginer combien cette
vue de la quanxtité que de la qualité
tait représenté par l'esciavage, faisvit, des animaux, eacédaient les uns et
plus que tout autre, dépendre d’eux les autres dans unique but de faire
des produits. C’est que le travail agri- . f ; :
cole était pstronné directement par Ie|les ouvriers -y c’est-a-dire les ‘escla- davantage « payer» Il’entreprise et
chef de leatreprise et jl apportait| ves— « pour leur existence tout entié-,|d'augmenter, par conséquent, leur
irevenu a eux.
dans Ce paironag? toute son expérien-
ce et toute son intelligence.
Voila, au point de vae du travail.
les causes qui doivent servi~ 4 expli-
quer la prospérité économique de li
colonie francaise de Saint-D »mingu >.
Sous cette « facade bril'ante » s°
dissimulait malhsureusement un é li-
fice social bati sur dy sable et je vais
essayer en deux mois de déterminer
les vices de cette construction.
Tout d’abord, le patronage du colon
se limitait au travail, eten s‘appli-
quant au travail, il ne sexercait que:
vue du seul rendement de la produc
tion, sans penser & organiser Conve
nablement les conditions méme de
ce travail.
Nous savons comment, 4 l’époyue
actuelle, l’antagonisme social joue 4
la fois le réle de cause et d’effet dan.
la brdlante question ouvilere : ces
la situation respective des classe-.
leur hostilité réciproque qui explique
les crises ouvriéres ; celles ci, do leur
cété, aggravent de plusen plus et
perpétuent cet an‘agoaisme.
cette co
si lération comment la «
re » est de solution sociale et non,
économique.
La révolution
Domingue et I'Indépe
ne quiena été l'issu
des esciaves de S iiat-
usstion
ouvriére: c'est un souléveme
ndance haitien- en.
e sont autant tution que nous savons.
re », littéralement pariant.
Je n’hésite donc pas un scul instant; Comment, aprés cela, rendre res-
a fixer sur la téte des,co'ons eux-mé- Pponsable de l’explosion qui 8’est pro-
ines la responsabilité des événgments duite la classe inférieure maintenne
dont ils ont 4:4 les premicéres victi- dans ses habitu-Jes de vies originets
m s, car leur faute principale a été de accrues «ailleurs par la corruption
n’excercer leurs devoirs de patrorage meéme de la classe supérieure ?
que dans Ja mesure stricte des inté- = M_> Prosper Prieur a bien raison de
réts de leur exp'oitation et de ne pas penser que le plus grave défant du
‘les avoir excreés en ce qui conc rae mode dengagement au travail consti-
la vie privés de laclasse inférieure. — tué parl’esclavage, consiste en ce que,
Nous avon; vu dernicrement. dans parle maintien dans lta condition in-
une autre série d'études, comment férieure de la classe ouvriére, il ne
'élémant particulariste, émigtant de forme yguére de capabies et empéche
‘la Plaine saxonne et aboutissant en par conséquent la cla-se supérieure
Rien ne 80 § OFpleiler- pQus 608 G- » apres Fanage oa Co i
peut mieux démontrer que n- ‘avoir créé en lui les aptitudes Sodcias ude. our fa ie
alx ouvrié- | tes ; p‘as tard encora, il éleva le serf vons dire que si
Gaule -ous la représantation du Frane,' de se renouveler, lorsque celle-ci est
est devenu chef de domiine; et co»m- ‘atfeiute par fa corruption.
‘ment sa principale préoccupation: Nous expliquons donc la_ prospéri-
s'est portée sur la con hlion sociale da. té économique de la période colo-
ses engagés dans le travail agricole. niale par: 1° le but et objet de l’ex-
Le chef de domaine franc a commen- ploitation agri.:ole; 2° par le patrona-
cé par modifier l'esclavazs romain ge du colon s’exeryant principalement
trouvé enGaule en améliorant la con- | sur les résultats du travail.
dition méme de l’esclave ; ceci fait, il! Nous sommes en méme temps ame-
transforma plus tard I’esciave en serf:nés a expliquer fa grande crise sociale
en lai donnant un coin da du domai-'d’l y acent ans par l’absence de pa-
pe que, nous de-
@ patronage da co-
ala condi ion detenancier libre, et lon frangais n’a*pu s’exercer comple-
c’est grace 4 ces étapes successives tement, c'est grace au systéme de co-
!que ta féodalité territoriale a pu avoir lonisation ad nisisira ive propre A la
i
en France cette robustesse de consti-' race francaise et qui a créé eutre les
‘planteurs et les gouverneurs cea ti-
A Saint-Domingue, rien de pareil: | raitlements et ces agitations gui n’ont
o: ® i e
d'incidents duns cena’ dnt aign la condition de la classe inféri-ure pas peu cottribué & conduire 4 lin-
Sur qui reste la méme et lesclave, comme !a: dépendance !a classe inférieure: dans
i ‘rons.
des ateliers contreles pa lité de catte béte de soinme, doit produire cons-!ces luttes de domination entre les co-
doit tomber la respoasabi
grove supréme dans laquelle
vriers, en détruisant les a
n’ont pas méme Iaissé aux patron
ressource de fermer eux-mémes
dablissem mts 7
« Das gue la constitution
sociale,
|
les ou- | tamment, pour hater le moment oa le, loans et lesagents do la métropole, elle
teliers, | chef du domaine doit «se retirer »'a été assez avisée pour jouer le réle
3 la'et gagner les rivages métro
litains. :da troisiéme larron.
Ceux d’entre les patrons qui étaient! Cependant les travaux importants
up peo disposée & méneger les forces! de ’époque coloniale, dont tes rui-
de l"esclave et méme & amédiiorer leur’ nes peuvent encore se constater de
nos jours, attestent que certains ser-
vices publics, et particuligrement
ceux de voirie, s’exécutaient avec sa-
tisfaction par le soin des chefs de do-
maine. ;
Notre réle, dans tout ceci, doi!
donc consister a reprendre I’«cuvre
colonials au point «0 elle a été lais-
s6e, de la continuer dans ce qu’eilez
de bon dela rectifier dans les par-
ties of elle a failli. Nous allons es:
sayer de voir comment entreprendre
cette besogne.
oo eee
Résolution
Vu la catastrophe qui a frappé la ville de
Port aa-Prince les d:manche ct lundi 5 et
6 Jusblet courant;
Vu qu'il es: ind:spensable de secoarir,
dans la mesure du possib’e, les victimes
de cet ¢pouvantab'e incendie ;
Le Corrs Lécisiatir
Autorise le Pouvoir Exécu if 4 dis raire
des 2 000 000 de gourdes, en billets de 5
dont I’émissiun esr votée pr la loidu 4
Mai 1908 la somme de jo .000 gourdes 4
répartir aux sinistrés de Port-au Prince, a
titre de secours.
Donné au Palais de la Chambre des Re-
résentants, ce 8 Juillet 1908, an ro5e de
"Indépendance.
Le président de la Chambre, —G_ Dersrositrs
Les secrétaires ,
J. B. Laurent, Ewict Marcerin.
Donné a la Maison Nationale, 4 Purt-
au-Prince, le 10 Juiliet 1908, an rose de
V'Indépendance.
Le président du Sénat, - S. Axcuer.
Les secréta‘res,
D. Trkopore, Diocive Leresours
AU NOM DE LA REPUBLIQUE
Le Président d Haisi ordonae que la
présente Resolution du Corps Leéyislatit
soit revétue du Sceaux de la Répub'ique,
publide ct exécutde.
Donné au Pa‘ais National, a Port au-
Prince, le ot fuilet 198, an rose de
Vlndépendance.
NORD ALEXIS
Par le Président :
Le Secrétaire d’ Etat des Financ:s,
F. Marce in.
Le Secrétaive JE at de lIn'érieur.
J. BV. Leconte.
LGhuvre de a Paix
en Amérique
DISCOURS du Seerétaire d’Etat Reot.
Monsieur le Président, Messieurs.
Nous sommes ici pour la pose de la pre-
micre pierre de l'Editice qui doit abriter le
Bureau de Il’Union Internationale des Ré-
publiques Américaines. -
La libéralité du Congrés des Eiats-
Unis a fourni les fonds nécessaires pour
acqaérir cette portion de terrain, mesurant
en tout cing acres, prés de la maison Blan-
che et des Ministéres, entourds de tous cé-
tés par des rues, regardanc 4 | Est et au
Sud des parcs publics que les soins du geu-
vernement rendront toujours plus beaux,
réalisant ainsi d’employer le capital na:io-
nal ala satisfaction de l’orgueil national,
d’en faire la source du plaisir dont le riche
et le pauvre jonissent également.
L’amour da bien public et_l’enthousias-
bonheu
me pour le t de I’'Humanité, qui
ont inspiré un citoyen américain, Mr An-
drew Carnegie, dans I’ad ninis:ration de sa
grands fortune, l’ont amené a consacrer Ia
forte somme de trois quar:s de million de
Dollars a la construction de cet Edifice
L’Union Internationale pour laquelle il est
érigé est une association volon‘aire don’
les membres sont toutes les nations améri-
caines, du Cap Horn aux Grands Lacs. Son
premicr objet est de briser les barriéres
d‘ignorarce mutuelle entre lcs nations de
l’Ameérique, en rassemblant 4 la portés de
tons, et en répandan:t des informations sur
chajue pays parmi ke» uple d’unautre pays
a peu de causes, ‘le disputes ou de luttes
qui ne puissent éire l'occasion de la guctre
si les deux parties désirent réellement la
guerre. Le sujet de la dispute entre les na-
tions n’e:t rien, l'esprit dont ce sujet est
considéré est tout. ;
La courtoisie dis vingt Républiques qui
ont accemé que lc capital des E:ats-Unis
seul construise cet cdifice, la profonde ap
préciation de cette courtoisie montrée pir
le gonvernement Anérictin, Voeiwre a
faire dans !cs murs qui doivent s‘¢é’evera
cetre place, ne peuvent manquer d’exercer
de puiss:n:es influences power la création
de l’Union, en facili ant ct cn stimnlant les;dun esprit qui réso idea totes les ques-
voyagis, le commerce, la bupne envente:
et VPamrié. Daas ce bur, il a ésé établi 4
Washingion un office sous Ja Direc ton
d’un Bureau compo.¢ des Représeniants a ; sf
néra:ions 4 venir comm: | évidence visible
Washington de touts les Républiques,
tio s cn dispute de VAvenir, ct garantir
la pa’x da monde occidental.
Puisse la const-ection aujourd'hui com-
mencde se deesser cn face de plusieurs gé-
ayant un Directeur et un Seerétaire, avec, du respect, de lestims, de Pappréciation et
nombre d’emptoyds ct de traducteurs.
Le Burau a ¢.ub'i une librairie, qui s’est |
rapidement dévcloppce, d'Histoire, de voyi-|des souvenirs agréables
ges, de descriptions, de statisigque, de
littérature des nations Amicricaines. I: pu-
blie un bulie.ia mensuel sur les événe-
ments publics d’ac:ualite, sur les condi-
tions GU se trouvent toutes les nations
du sentiment de bienveillance entre les
peuples de touies les Répub!iques; puissent
dhospitalité et
d’amiti¢é entourer, et que toutes les Amé-
riqgues en viennent A sentir que pour elle
ici, c'est 'eur maison, car cette Maison est
‘eur maison commune, puisqu’elle est le
produit d'un effort commun et l’instrument
unies, et ce bulletin est répandu dans tous;d’en nob'e but porrsuivi ensembie.
lcs Pays. Hl entretient une correspondance
énorme avec tous Ics Pays des deux Conti-
neats, répondant aux questions des cher-
cheurs sur les lois, les coutumes les con-
ditions et occasions des divers pays, et il
est devenu un moyen d’introduc ion et un
guide pour les affaires internationales.
Ce Bureau dirigeant est aussi un comité
permanent chargé du soin de viller A ce
que les résolutio:s de chique conférence
Pan-Amcericaine soicnt exécurécs et que les
préparations convenab'es so’ent faics pour
assurer la prochaine Confeércnee.
Pour les Sinistrés
La commission nommée par le Con-
;s2il communa: poor la répartition do
secours spécial aux sinistrés les plus
nécessiteux des 5 et G6 juillet courant,
s'est réunie, hier 4 'Hotel communal.
Ktlea décidé qu2 les personnes qui ha-
bitaient les quactiers du’ Fort Satnr-
Beaucoup de nobtes et beaux éd fices! CLara, de larue St-Faustix (d’IEau Ca-
tiennent le record dela perfection et té-
moignent de la civilisa‘ion moderne. Les
Temples de la Retigion, dn Partriotisme.
de iE iseigneinen:, de VArt, de la Justice,
abondent ; mais cet cédifize est A pare, il
est Ie premier de son cspece : un temp'e
déd:é 2Vamitis internrvioaale. Iiserac onsa- |
cré 3 la ditfasion de ce.te connaissince in-'
ternationa‘e qui aby'it le préjudice natio- |
r3co) dela rae du Macasin_or L’Etat,
dela Cour FourMt, etc. ete... peuvent
86 fairs ins mre, a partir d’avjoar-
Whui, chez: hasan des membres sui-
vants :
Monseigcseur Bauger ( Presby ére
St-Anne) ; Madame Julien Dousseck,
(Rae da Centre, No. 158, 5 Medame
Mich lt Oreste, (Rue Pavee, No. 105 3)
nal ct libere te jug:ment des naions. Ici, Monsieur AL Jackson, (Rue de la Ré-|
c1oitra cette sympathie née ds la simiitude
des heurcusz:s impulsions ot des nobles
desseins, qui conduit les ho nmes dz races
et de pays différents A faire ure commu-
volwionw, No 195.;
Jh
'sieur Thémistozle J sseph Camil
,de la Révotution, No. )
Mon-ieur Polynice
Jiuvier (Grand'Ru» No. ;) Mon
e, (Rue
ce criminelles
Aujourd hui passe l'affaire de Heng
len prévenu de meurt cart Al
de Frédéric Dapay. re Sor la peraoeng
"accusé est défendu ‘sp;
dicourt et Francois Mathon Pierre He
Tribunal de Cassation
Section Crivixeee
Audience du vs juillet 1908
Le Tribunal prend sicge 4 dix heares
demie dua matin, sous la présidence de Ik
le Vice-président Ernest Bonho-nme a
nonce l’ariét qui rejette le pourvo}
par le colonel Sai -t-Fore B-ifore contre le
jngement rendu par le ‘lribunal cortectiga.
nel des Cayes en date du 20 Mai ;
entre lui e:Saine Victor Blane Dellores
Plus rien le siége est levé
Projets de loi
Nous devons signaler Jes importants
projets de loi suivants qui ont éé d
s4s_vendredi dernier sur les bureaux &
‘a Chambre des Députés :
— Loi rapporiant celle qui prohibe I's
portation du bétail ;
Loi créant une direction génénk
des douanes ;
— Loi rapporiant celles de 1876 et 190
sur la régie des impositions direc'es ;
— Loi sur I’assistance publique eh
police sanitaire.
Chambre des Députés
A la séance d’hier le secrétaire d'Etat de
VIntérieur a fait le dépét d'un projet de
loi établissant Ia télégraphie sans fil entre
les différen-es villes de la République.
Bonne Récompense
Notre collaborateur Constantin Mayas
a perdu au cours da dernier incendie ente
autres choses, un lot de livres qui, soppe
se-vil, a pu étre sauvé. Parmi ces livres ®
trouve une collection des ceuvres de Bysss,
de Laboulaye, de Herb2rt Spencer,de Got
the, de Tocqueville, de Jean Finot.
Le Matin promet une bonne récomper
se 4 qui fera retrouver tout ou une part
de ces livres.
s
ea
Ila été dgaré une ca'sse contenant de
livres dont trois gros Dictionnaires Litné
ct un registre noir marqué sur la couvertt
re: « Distribution des Travaux»?
Il sera accordé une trés généreuse
compense a qui rapportcra ce cahier as
pau, ct contrarie la tendance des ins-; Prenant en coasidération la situa-
lincts €goistes qui poussent les nations'tion particulidre d:s sinistrés aux-
atmeées ct ennemies les unes contre les que!s s’adresce le secours commun, Départ
autres. ‘la commission fera une premiere ré-
; burcaux du Matin.
Hier est parti le steamer Prins Eistel Fre
De ceite source cou'crs Vassistance ma | partition de Dewec Mille Gour les, lun- | derick avec les _passagers wv eoabe a3
tuelle entre toatesles Répub iqués Améri- di, 20 juillet courant, a partir de huit| J4 émie: Gu tave Clérié. B. Car Vor
caines, de telle , sorte que la meilleure heures du matin, 4 Hotel communal. | enfants. G Weiner, H Jerone, Simsoe.
connaissance, et l’expérience et le courage, | == ====5 sso neces et 2 enfants, E. Lestage, Ernest Ch. Cr
et l'espérance de chaque république pré-| ¢ 1 : M. Lacroix, R. Lacroix; F Bona Salts,
tera une puissante assistance morale | TRS iD JRR yemitte, A. Bong; P. Bony Goilbaed,
pour soutenir et forvif i chaque autre. ‘ a 5. pears ous Th "Prin WW M
ans sa lutte pour résoudre les problémes | — . Pierre-Louis, rin, WwW.
de zon gxistenc:, pour améliorer la liberté| “t 2MSUIGH EM ENTS mitte Paul Emile fils, F ari
» Par ia Justice ; et de cette ma- VETTE { r . MSON Sn i
nigre aucun des Peuples de ce continent, a TROR PLOGTQUES | mee Beans Mile Hsstiog-
méme opprimé, méme découragé, méme <> - anto-Maria : Jose kena.
appauvri par le désordre, ne manquera de | beervatoire Boane Résompense
Est promise a qui fera retrourer #8 S
sentir qu'il n’est pis seul dans le monde,
quet de papiers contenant divers ¢
ne manquera pas de voir l’aube prochaine
|tamment : des états de cheqit oe a
d’un jour meilleur, en voyant que déja le! ~——
soleil s’est levé sur les autres. | Mercredi 15 JUILLET
762, 2*/*| vince, pour le Département ©
23-9 | Publique et des états de feuilles de ais
Ce serait trop souhaiter que d’espérer 32:ormét ec a midi
quiil ne s'élévera pas de controverses entre | minimum t oes
les Nations américaines qui ont cz désir: Temap4srature}maximam 33-1 | de la Compagnie d'Instraction ats ot
d’harmonie dont nous sommes ici un té-'! . ‘moyenne diurne 27 6 da Centenaire, perdus pendant
moignage; mais pour chaque controverse,| Le ciel trés nuageux le mucin a dé cou- ' dy 5 Juillet courant. |
sera mise en évidence cette vérité qu’il vert toute l’aprés midi. S'ad au Dé ement de | Teen
n’y a pas de controverses nationalee si sé-; Vent d'est assez fort 45 h. du soir. Un i on publique et aa Ne 65. ree See Hand
Port-au-Prince, le " Juiliet
Sar
bU
-EMIMAIRE COLLESE St-MAKTIAL
cifiquemecat si les deux parties désirent ré- ford et 4 l’ouest dans la soirée.
tieuses qurelles ne puissent etre réglées pa- peu de pluie 4 6h. : 0,1"/". Eclairs aa | ‘st
ellement un réglement pacifique et qu'il y _R. BALTENWECK Sane J
fouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Taxcer 14.— Des nouvelles de Fez con
frment te rapport publié récemment an
sajet_ des préparatifs d: départs de Movlai
HG, mats ne donnent ps la date de ce
dart, car la région voisine de la capita'e
da Maroc est hostile au prétendant.
On déclare qu’aussitdt aprés le départ
de.Moulai Hafid, Fez proc'amera de nou-
eeu Abd El-Aziz, comme saltan, car les
bibitants de cette vil:e sont tres = écon-
tenis de Wattirude du prétendant. .
Les tribus du voisinage Nout pas oub.iié
ve Moulai Hafid aurait arrdcé le frére du
néral Bagdani.
oO. ee cgalement que de nom-
breux soldats du prétendant désertent cha-
ue jour et s'enfuient dans la direction. de
bat.
Loxpres 15.— M Gry, secrétaire des
Afaites Ewangéres a annoncé aujourd’hai
ila Chambre des communes que Clark
Rermedy, le journaliste anglais capturé il
yaun mois par les brigands maruocains
avait fini par s’entendre avec ces derniers
au sujet ae sa rangon et qu'il sera remis
en liberté prochainement.
Berux 15. -- L’affaire du priace d’Elen-
bourg poursuivi pour parjure, 4 la suive
des scundales de l’année derniére 4 la cour
de Berlin aété de nouveao remise en r.i-
“a de ldtat de faib’: sse physique et men-
e l’accusé.
Lonpres 15.— Les américains ont rem-
poré zujourd hui deux grands succés aux
pax olimpiqaues. Melin W. Lheppin a ga-
ge lacoarse finale des 1509 métres en 4
winsics 3 gecondes a/5 bavtant les anglais
et onos, l’autre le jeu da mar-
tema été gagné par John J. Flanagon, le
palicemin Newyorkais qui, a cette occa-
sion, 2 battu tous les records du monde.
Ia lancé son marteau A 170 pieds 4 pou-
ces 1/2 de distances, le cortcours du match
até gagné par l'ang'ais Webb qui a par-
soura les 3500 metres en ry minutes 55
con Jes.
La course dz bicycle:tes d: 20 kita né-
Wesadté gagnée par King-burry en 34)
Minutes 13 second:s 2/5 L’anglais John)
cuit s:cond et le be!ge Werbrouck s’‘e:t,
ssé ze.
Wasi neton ry. - Au département dé |
la marine on a recu des nouvelles imon-,
rant que Wescadre des cuirassés amévi-
fins qui fait actuellement route vers!
lExiréme Orient se comporte d'une fa
Comte reeciers de marine considérent
rquable.
15.— Les cuirassés angla's
cpdendeale ®, « Exmouth », «Russell,
nan vet le croiseur ¢€ Arrogant »
ri artivés 4 Québec o& ils prendront part
tas €S Ga tri-centenaire,le croiseur « Vé-
ste €st Sassi attendu, les navires fran-
;¥S Ont quitté Sydney ( Cap-Breton ) ce
Satin venamt a .
de Gilles et sa
i 15. — Le prince
“Site Ont P °
Ne cairassd†ortsmouth.ce matin sur
Wr aux Caos de ea btable » venant assis-
C.
gli icin (Porto-Rico J.— La fa:e m1-
a é&é particuliérement in-
Pie Se sande, oe
lake ; Nadas dane
ult Horns Lee Grads aca
de la guerre offtit
i
nom Z °
le courant de la
s'écait
arrivé
nistre
:
membres da’‘goavernement, des Prési tents '
sles Chambres, des membres du Cui:sci: :
supérieur de la goerre des Officiers géné- |
raux et des chefs de Corps da gouverne- |
ment de Paris.
Le Président de fa République acco:npa-
gud de Mme et de Melle Falliéres et de
tous les membres du gouvernement de
Paris : gsist¢rent a la revue sar l’hippod:c-
me_de Longchamps, 4 issue de la revue
le Pré ident de la République adressa au
minist-e deli guerre un télégramme de
(élicitations sur la belle tenue des troupes.
La Fére Nationale a été célébrée par-
tout avec un enthousiasme.
Ce matin le Conseil des minisires s'est
réuni 4 I'Elysée sous la présidence de M.
Falliéres. Le Conseil s’occupa spécialement
des diverses questions gu’il y avait 4 régler
avant le départ du Président pour les Pays
Scandinaves. M. Pichon accompignant M.
Fallicres interim des Attiires Etrangéres
sera fait par M. Clémenceau.
Le Président de la République accompa
gné de M. Lanes arendu aujourd’hui une
visite que le Président du Sénat Ini fit le
soir de la c!d:urs de la session parlemen-
taire.
L’ex-enseizne de vaisseau Uilmo est ar-
rivé ce matin 4 Vile de Ré. Il partira ven-
drcdi pour la Guyane. Le Journal Officiel
‘du rg public les déccrations et les pro-
motions dans la Lég'on d’Honneur des
ministres des Affaires Etrangéres de la
lustice et des Cultes, des Finances, du
Ccmmerce, de la Marine et des Travaux
publics. I! publiera vendredi celle du mi-
nistére de | Instruction publique.
L'Insp>cteur en chefde la Police
Adminis'rative de la Capitale annonce
aux médecins et aux particuliers qu'il
détient ea sas bureaux quelqu:s vo-
lumes de médecine et d’autres ouvra-
ges anglais déposés en ses bureaux
lors des derniers incendies.
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tes réclamer contre recu.
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rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux on sen r,ziatlit: la
pierre Sclatan’s et hautaine. de mi-
vuscules objets Mant of sacrit la gras
Ce tiiste des perles, des buucivs d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
vatise:, spneaux de fiancailles offrant
lesynbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers yraciles,
de lourdes chalzes massives, des cus-
cades étincelautes d’or, de rubis, d’c-
meraudes, tout cela fait un coin de
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Le Matin
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PURT-AU-PRINCE) -Un Mos.
DEPARTEMENTS) Trois Mois.
ETRANGER Trois Mots.
' Pour tout ce qui concerne lAdwninistration du Jourzal.
DImECTEUR:
Clément Magloire,
La ligne de navigation Haitienn
ET LA PRODUCTION NATIONALE
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ze k. ou Bonece-Fo:.
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TERE S. 2S. A . . . . :aee ve
dit M. Demolins, comporte !a présen- condition ou acréer en eux les apti-
ce du patron, ce dernier devient vé- tudes nécessaires pour les rendre Ji-
ritablement responsab'e d+ la situa. bres de lcurs personnes, ont été a
tion heureuse, ou malheureuse, des un moment donné portés 4 interrom-
classes inférieures, paiszqu2 ces der- pre Vexercice de ce patronage pour
niers dépenident directement ou in- « rentrer » en France, en confiant
directement de lui pour leur existen- auX intendants que nous avons déja
entiere » Cette sentence at- dit le soin de diriger leur exploitation.
Iv ce tout u
teint d’aulant plus directement les pa-: Or, les pires patrons ont encore été
Vai expligué dans mon = précédent} ces résultats se fit it sentir dans 1-;trons de la période coloniale que le Ces intendants qui, moins intéressés
rendement du sol, tant au point de} mode d’engagement auttravail, qui &- 4 ménager les forces des esclaves et
atie comment te changement dd
butet d’objet dans Ja culture de notre
sl accontribué a diminuer son ren-
dment, et A coté d-cette premi¢re
fon explicative de notre déclin
tgkcole, j'ai annoncé une seconde
tason, dont j'entreprends aujour-
Choi d’entretenir le lecteur.
Je formule comme suit cette secon-
de cause de notre décadence agricove:
le défaut de patronaye. Quand j’aurai
dit en quoi consiste ce défaut de pa-
tronage et cominent il expliqas la rui-
be du travail avricole haitien, les re-
lations du sujet nous améneront & j--
ferun coup-d'ieil sur les conséquen-
ces da ce méme défaut do patronize
dans la vie privée et dansla vie publique
is nos campagnes, et dans cette
tite excursion, on me passera l'am.
tion de faire toucher du dvigt au
lecteur le siege précis de notre mal
social.
Eo méms temps que le colon fran-
(als apportait, comma éléments d+ suc-
8 dans son entreprise agricole, le
Mimulant du désir de la richess.2 et
Texploitation des denrées commer-
€8, c’est-a-dire des denrées lui per-
Mottant le plus rapidement de réali-
ce désir, il apportait aussi sa pro-
Personne a la direction et au con-
tear 12,800 entregrise,— ca qui, dans
ce qae l'homme entreprend,
Weréeente 1a premiere condition du
eacces.
Uc habit tion » du colon était pla-
hea: j saplus directe administra-
dtaed avait sa résidence ; le foyer
ben 8’'y trouvaient confondus ;
Nees aisait sous son inspiration et
vons im
med tion était nécessaire 4 une
per contrePrise qui comptesit pa: fois
taine le nombre des bras em-
et des animaux, et par millions
denial engagé dans |’exploitation.
‘Neale 2 ne doit étonner dans les
a Obtenus, etie premier de
aginer combien cette
vue de la quanxtité que de la qualité
tait représenté par l'esciavage, faisvit, des animaux, eacédaient les uns et
plus que tout autre, dépendre d’eux les autres dans unique but de faire
des produits. C’est que le travail agri- . f ; :
cole était pstronné directement par Ie|les ouvriers -y c’est-a-dire les ‘escla- davantage « payer» Il’entreprise et
chef de leatreprise et jl apportait| ves— « pour leur existence tout entié-,|d'augmenter, par conséquent, leur
irevenu a eux.
dans Ce paironag? toute son expérien-
ce et toute son intelligence.
Voila, au point de vae du travail.
les causes qui doivent servi~ 4 expli-
quer la prospérité économique de li
colonie francaise de Saint-D »mingu >.
Sous cette « facade bril'ante » s°
dissimulait malhsureusement un é li-
fice social bati sur dy sable et je vais
essayer en deux mois de déterminer
les vices de cette construction.
Tout d’abord, le patronage du colon
se limitait au travail, eten s‘appli-
quant au travail, il ne sexercait que:
vue du seul rendement de la produc
tion, sans penser & organiser Conve
nablement les conditions méme de
ce travail.
Nous savons comment, 4 l’époyue
actuelle, l’antagonisme social joue 4
la fois le réle de cause et d’effet dan.
la brdlante question ouvilere : ces
la situation respective des classe-.
leur hostilité réciproque qui explique
les crises ouvriéres ; celles ci, do leur
cété, aggravent de plusen plus et
perpétuent cet an‘agoaisme.
cette co
si lération comment la «
re » est de solution sociale et non,
économique.
La révolution
Domingue et I'Indépe
ne quiena été l'issu
des esciaves de S iiat-
usstion
ouvriére: c'est un souléveme
ndance haitien- en.
e sont autant tution que nous savons.
re », littéralement pariant.
Je n’hésite donc pas un scul instant; Comment, aprés cela, rendre res-
a fixer sur la téte des,co'ons eux-mé- Pponsable de l’explosion qui 8’est pro-
ines la responsabilité des événgments duite la classe inférieure maintenne
dont ils ont 4:4 les premicéres victi- dans ses habitu-Jes de vies originets
m s, car leur faute principale a été de accrues «ailleurs par la corruption
n’excercer leurs devoirs de patrorage meéme de la classe supérieure ?
que dans Ja mesure stricte des inté- = M_> Prosper Prieur a bien raison de
réts de leur exp'oitation et de ne pas penser que le plus grave défant du
‘les avoir excreés en ce qui conc rae mode dengagement au travail consti-
la vie privés de laclasse inférieure. — tué parl’esclavage, consiste en ce que,
Nous avon; vu dernicrement. dans parle maintien dans lta condition in-
une autre série d'études, comment férieure de la classe ouvriére, il ne
'élémant particulariste, émigtant de forme yguére de capabies et empéche
‘la Plaine saxonne et aboutissant en par conséquent la cla-se supérieure
Rien ne 80 § OFpleiler- pQus 608 G- » apres Fanage oa Co i
peut mieux démontrer que n- ‘avoir créé en lui les aptitudes Sodcias ude. our fa ie
alx ouvrié- | tes ; p‘as tard encora, il éleva le serf vons dire que si
Gaule -ous la représantation du Frane,' de se renouveler, lorsque celle-ci est
est devenu chef de domiine; et co»m- ‘atfeiute par fa corruption.
‘ment sa principale préoccupation: Nous expliquons donc la_ prospéri-
s'est portée sur la con hlion sociale da. té économique de la période colo-
ses engagés dans le travail agricole. niale par: 1° le but et objet de l’ex-
Le chef de domaine franc a commen- ploitation agri.:ole; 2° par le patrona-
cé par modifier l'esclavazs romain ge du colon s’exeryant principalement
trouvé enGaule en améliorant la con- | sur les résultats du travail.
dition méme de l’esclave ; ceci fait, il! Nous sommes en méme temps ame-
transforma plus tard I’esciave en serf:nés a expliquer fa grande crise sociale
en lai donnant un coin da du domai-'d’l y acent ans par l’absence de pa-
pe que, nous de-
@ patronage da co-
ala condi ion detenancier libre, et lon frangais n’a*pu s’exercer comple-
c’est grace 4 ces étapes successives tement, c'est grace au systéme de co-
!que ta féodalité territoriale a pu avoir lonisation ad nisisira ive propre A la
i
en France cette robustesse de consti-' race francaise et qui a créé eutre les
‘planteurs et les gouverneurs cea ti-
A Saint-Domingue, rien de pareil: | raitlements et ces agitations gui n’ont
o: ® i e
d'incidents duns cena’ dnt aign la condition de la classe inféri-ure pas peu cottribué & conduire 4 lin-
Sur qui reste la méme et lesclave, comme !a: dépendance !a classe inférieure: dans
i ‘rons.
des ateliers contreles pa lité de catte béte de soinme, doit produire cons-!ces luttes de domination entre les co-
doit tomber la respoasabi
grove supréme dans laquelle
vriers, en détruisant les a
n’ont pas méme Iaissé aux patron
ressource de fermer eux-mémes
dablissem mts 7
« Das gue la constitution
sociale,
|
les ou- | tamment, pour hater le moment oa le, loans et lesagents do la métropole, elle
teliers, | chef du domaine doit «se retirer »'a été assez avisée pour jouer le réle
3 la'et gagner les rivages métro
litains. :da troisiéme larron.
Ceux d’entre les patrons qui étaient! Cependant les travaux importants
up peo disposée & méneger les forces! de ’époque coloniale, dont tes rui-
de l"esclave et méme & amédiiorer leur’ nes peuvent encore se constater de
nos jours, attestent que certains ser-
vices publics, et particuligrement
ceux de voirie, s’exécutaient avec sa-
tisfaction par le soin des chefs de do-
maine. ;
Notre réle, dans tout ceci, doi!
donc consister a reprendre I’«cuvre
colonials au point «0 elle a été lais-
s6e, de la continuer dans ce qu’eilez
de bon dela rectifier dans les par-
ties of elle a failli. Nous allons es:
sayer de voir comment entreprendre
cette besogne.
oo eee
Résolution
Vu la catastrophe qui a frappé la ville de
Port aa-Prince les d:manche ct lundi 5 et
6 Jusblet courant;
Vu qu'il es: ind:spensable de secoarir,
dans la mesure du possib’e, les victimes
de cet ¢pouvantab'e incendie ;
Le Corrs Lécisiatir
Autorise le Pouvoir Exécu if 4 dis raire
des 2 000 000 de gourdes, en billets de 5
dont I’émissiun esr votée pr la loidu 4
Mai 1908 la somme de jo .000 gourdes 4
répartir aux sinistrés de Port-au Prince, a
titre de secours.
Donné au Palais de la Chambre des Re-
résentants, ce 8 Juillet 1908, an ro5e de
"Indépendance.
Le président de la Chambre, —G_ Dersrositrs
Les secrétaires ,
J. B. Laurent, Ewict Marcerin.
Donné a la Maison Nationale, 4 Purt-
au-Prince, le 10 Juiliet 1908, an rose de
V'Indépendance.
Le président du Sénat, - S. Axcuer.
Les secréta‘res,
D. Trkopore, Diocive Leresours
AU NOM DE LA REPUBLIQUE
Le Président d Haisi ordonae que la
présente Resolution du Corps Leéyislatit
soit revétue du Sceaux de la Répub'ique,
publide ct exécutde.
Donné au Pa‘ais National, a Port au-
Prince, le ot fuilet 198, an rose de
Vlndépendance.
NORD ALEXIS
Par le Président :
Le Secrétaire d’ Etat des Financ:s,
F. Marce in.
Le Secrétaive JE at de lIn'érieur.
J. BV. Leconte.
LGhuvre de a Paix
en Amérique
DISCOURS du Seerétaire d’Etat Reot.
Monsieur le Président, Messieurs.
Nous sommes ici pour la pose de la pre-
micre pierre de l'Editice qui doit abriter le
Bureau de Il’Union Internationale des Ré-
publiques Américaines. -
La libéralité du Congrés des Eiats-
Unis a fourni les fonds nécessaires pour
acqaérir cette portion de terrain, mesurant
en tout cing acres, prés de la maison Blan-
che et des Ministéres, entourds de tous cé-
tés par des rues, regardanc 4 | Est et au
Sud des parcs publics que les soins du geu-
vernement rendront toujours plus beaux,
réalisant ainsi d’employer le capital na:io-
nal ala satisfaction de l’orgueil national,
d’en faire la source du plaisir dont le riche
et le pauvre jonissent également.
L’amour da bien public et_l’enthousias-
bonheu
me pour le t de I’'Humanité, qui
ont inspiré un citoyen américain, Mr An-
drew Carnegie, dans I’ad ninis:ration de sa
grands fortune, l’ont amené a consacrer Ia
forte somme de trois quar:s de million de
Dollars a la construction de cet Edifice
L’Union Internationale pour laquelle il est
érigé est une association volon‘aire don’
les membres sont toutes les nations améri-
caines, du Cap Horn aux Grands Lacs. Son
premicr objet est de briser les barriéres
d‘ignorarce mutuelle entre lcs nations de
l’Ameérique, en rassemblant 4 la portés de
tons, et en répandan:t des informations sur
chajue pays parmi ke» uple d’unautre pays
a peu de causes, ‘le disputes ou de luttes
qui ne puissent éire l'occasion de la guctre
si les deux parties désirent réellement la
guerre. Le sujet de la dispute entre les na-
tions n’e:t rien, l'esprit dont ce sujet est
considéré est tout. ;
La courtoisie dis vingt Républiques qui
ont accemé que lc capital des E:ats-Unis
seul construise cet cdifice, la profonde ap
préciation de cette courtoisie montrée pir
le gonvernement Anérictin, Voeiwre a
faire dans !cs murs qui doivent s‘¢é’evera
cetre place, ne peuvent manquer d’exercer
de puiss:n:es influences power la création
de l’Union, en facili ant ct cn stimnlant les;dun esprit qui réso idea totes les ques-
voyagis, le commerce, la bupne envente:
et VPamrié. Daas ce bur, il a ésé établi 4
Washingion un office sous Ja Direc ton
d’un Bureau compo.¢ des Représeniants a ; sf
néra:ions 4 venir comm: | évidence visible
Washington de touts les Républiques,
tio s cn dispute de VAvenir, ct garantir
la pa’x da monde occidental.
Puisse la const-ection aujourd'hui com-
mencde se deesser cn face de plusieurs gé-
ayant un Directeur et un Seerétaire, avec, du respect, de lestims, de Pappréciation et
nombre d’emptoyds ct de traducteurs.
Le Burau a ¢.ub'i une librairie, qui s’est |
rapidement dévcloppce, d'Histoire, de voyi-|des souvenirs agréables
ges, de descriptions, de statisigque, de
littérature des nations Amicricaines. I: pu-
blie un bulie.ia mensuel sur les événe-
ments publics d’ac:ualite, sur les condi-
tions GU se trouvent toutes les nations
du sentiment de bienveillance entre les
peuples de touies les Répub!iques; puissent
dhospitalité et
d’amiti¢é entourer, et que toutes les Amé-
riqgues en viennent A sentir que pour elle
ici, c'est 'eur maison, car cette Maison est
‘eur maison commune, puisqu’elle est le
produit d'un effort commun et l’instrument
unies, et ce bulletin est répandu dans tous;d’en nob'e but porrsuivi ensembie.
lcs Pays. Hl entretient une correspondance
énorme avec tous Ics Pays des deux Conti-
neats, répondant aux questions des cher-
cheurs sur les lois, les coutumes les con-
ditions et occasions des divers pays, et il
est devenu un moyen d’introduc ion et un
guide pour les affaires internationales.
Ce Bureau dirigeant est aussi un comité
permanent chargé du soin de viller A ce
que les résolutio:s de chique conférence
Pan-Amcericaine soicnt exécurécs et que les
préparations convenab'es so’ent faics pour
assurer la prochaine Confeércnee.
Pour les Sinistrés
La commission nommée par le Con-
;s2il communa: poor la répartition do
secours spécial aux sinistrés les plus
nécessiteux des 5 et G6 juillet courant,
s'est réunie, hier 4 'Hotel communal.
Ktlea décidé qu2 les personnes qui ha-
bitaient les quactiers du’ Fort Satnr-
Beaucoup de nobtes et beaux éd fices! CLara, de larue St-Faustix (d’IEau Ca-
tiennent le record dela perfection et té-
moignent de la civilisa‘ion moderne. Les
Temples de la Retigion, dn Partriotisme.
de iE iseigneinen:, de VArt, de la Justice,
abondent ; mais cet cédifize est A pare, il
est Ie premier de son cspece : un temp'e
déd:é 2Vamitis internrvioaale. Iiserac onsa- |
cré 3 la ditfasion de ce.te connaissince in-'
ternationa‘e qui aby'it le préjudice natio- |
r3co) dela rae du Macasin_or L’Etat,
dela Cour FourMt, etc. ete... peuvent
86 fairs ins mre, a partir d’avjoar-
Whui, chez: hasan des membres sui-
vants :
Monseigcseur Bauger ( Presby ére
St-Anne) ; Madame Julien Dousseck,
(Rae da Centre, No. 158, 5 Medame
Mich lt Oreste, (Rue Pavee, No. 105 3)
nal ct libere te jug:ment des naions. Ici, Monsieur AL Jackson, (Rue de la Ré-|
c1oitra cette sympathie née ds la simiitude
des heurcusz:s impulsions ot des nobles
desseins, qui conduit les ho nmes dz races
et de pays différents A faire ure commu-
volwionw, No 195.;
Jh
'sieur Thémistozle J sseph Camil
,de la Révotution, No. )
Mon-ieur Polynice
Jiuvier (Grand'Ru» No. ;) Mon
e, (Rue
ce criminelles
Aujourd hui passe l'affaire de Heng
len prévenu de meurt cart Al
de Frédéric Dapay. re Sor la peraoeng
"accusé est défendu ‘sp;
dicourt et Francois Mathon Pierre He
Tribunal de Cassation
Section Crivixeee
Audience du vs juillet 1908
Le Tribunal prend sicge 4 dix heares
demie dua matin, sous la présidence de Ik
le Vice-président Ernest Bonho-nme a
nonce l’ariét qui rejette le pourvo}
par le colonel Sai -t-Fore B-ifore contre le
jngement rendu par le ‘lribunal cortectiga.
nel des Cayes en date du 20 Mai ;
entre lui e:Saine Victor Blane Dellores
Plus rien le siége est levé
Projets de loi
Nous devons signaler Jes importants
projets de loi suivants qui ont éé d
s4s_vendredi dernier sur les bureaux &
‘a Chambre des Députés :
— Loi rapporiant celle qui prohibe I's
portation du bétail ;
Loi créant une direction génénk
des douanes ;
— Loi rapporiant celles de 1876 et 190
sur la régie des impositions direc'es ;
— Loi sur I’assistance publique eh
police sanitaire.
Chambre des Députés
A la séance d’hier le secrétaire d'Etat de
VIntérieur a fait le dépét d'un projet de
loi établissant Ia télégraphie sans fil entre
les différen-es villes de la République.
Bonne Récompense
Notre collaborateur Constantin Mayas
a perdu au cours da dernier incendie ente
autres choses, un lot de livres qui, soppe
se-vil, a pu étre sauvé. Parmi ces livres ®
trouve une collection des ceuvres de Bysss,
de Laboulaye, de Herb2rt Spencer,de Got
the, de Tocqueville, de Jean Finot.
Le Matin promet une bonne récomper
se 4 qui fera retrouver tout ou une part
de ces livres.
s
ea
Ila été dgaré une ca'sse contenant de
livres dont trois gros Dictionnaires Litné
ct un registre noir marqué sur la couvertt
re: « Distribution des Travaux»?
Il sera accordé une trés généreuse
compense a qui rapportcra ce cahier as
pau, ct contrarie la tendance des ins-; Prenant en coasidération la situa-
lincts €goistes qui poussent les nations'tion particulidre d:s sinistrés aux-
atmeées ct ennemies les unes contre les que!s s’adresce le secours commun, Départ
autres. ‘la commission fera une premiere ré-
; burcaux du Matin.
Hier est parti le steamer Prins Eistel Fre
De ceite source cou'crs Vassistance ma | partition de Dewec Mille Gour les, lun- | derick avec les _passagers wv eoabe a3
tuelle entre toatesles Répub iqués Améri- di, 20 juillet courant, a partir de huit| J4 émie: Gu tave Clérié. B. Car Vor
caines, de telle , sorte que la meilleure heures du matin, 4 Hotel communal. | enfants. G Weiner, H Jerone, Simsoe.
connaissance, et l’expérience et le courage, | == ====5 sso neces et 2 enfants, E. Lestage, Ernest Ch. Cr
et l'espérance de chaque république pré-| ¢ 1 : M. Lacroix, R. Lacroix; F Bona Salts,
tera une puissante assistance morale | TRS iD JRR yemitte, A. Bong; P. Bony Goilbaed,
pour soutenir et forvif i chaque autre. ‘ a 5. pears ous Th "Prin WW M
ans sa lutte pour résoudre les problémes | — . Pierre-Louis, rin, WwW.
de zon gxistenc:, pour améliorer la liberté| “t 2MSUIGH EM ENTS mitte Paul Emile fils, F ari
» Par ia Justice ; et de cette ma- VETTE { r . MSON Sn i
nigre aucun des Peuples de ce continent, a TROR PLOGTQUES | mee Beans Mile Hsstiog-
méme opprimé, méme découragé, méme <> - anto-Maria : Jose kena.
appauvri par le désordre, ne manquera de | beervatoire Boane Résompense
Est promise a qui fera retrourer #8 S
sentir qu'il n’est pis seul dans le monde,
quet de papiers contenant divers ¢
ne manquera pas de voir l’aube prochaine
|tamment : des états de cheqit oe a
d’un jour meilleur, en voyant que déja le! ~——
soleil s’est levé sur les autres. | Mercredi 15 JUILLET
762, 2*/*| vince, pour le Département ©
23-9 | Publique et des états de feuilles de ais
Ce serait trop souhaiter que d’espérer 32:ormét ec a midi
quiil ne s'élévera pas de controverses entre | minimum t oes
les Nations américaines qui ont cz désir: Temap4srature}maximam 33-1 | de la Compagnie d'Instraction ats ot
d’harmonie dont nous sommes ici un té-'! . ‘moyenne diurne 27 6 da Centenaire, perdus pendant
moignage; mais pour chaque controverse,| Le ciel trés nuageux le mucin a dé cou- ' dy 5 Juillet courant. |
sera mise en évidence cette vérité qu’il vert toute l’aprés midi. S'ad au Dé ement de | Teen
n’y a pas de controverses nationalee si sé-; Vent d'est assez fort 45 h. du soir. Un i on publique et aa Ne 65. ree See Hand
Port-au-Prince, le " Juiliet
Sar
bU
-EMIMAIRE COLLESE St-MAKTIAL
cifiquemecat si les deux parties désirent ré- ford et 4 l’ouest dans la soirée.
tieuses qurelles ne puissent etre réglées pa- peu de pluie 4 6h. : 0,1"/". Eclairs aa | ‘st
ellement un réglement pacifique et qu'il y _R. BALTENWECK Sane J
fouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Taxcer 14.— Des nouvelles de Fez con
frment te rapport publié récemment an
sajet_ des préparatifs d: départs de Movlai
HG, mats ne donnent ps la date de ce
dart, car la région voisine de la capita'e
da Maroc est hostile au prétendant.
On déclare qu’aussitdt aprés le départ
de.Moulai Hafid, Fez proc'amera de nou-
eeu Abd El-Aziz, comme saltan, car les
bibitants de cette vil:e sont tres = écon-
tenis de Wattirude du prétendant. .
Les tribus du voisinage Nout pas oub.iié
ve Moulai Hafid aurait arrdcé le frére du
néral Bagdani.
oO. ee cgalement que de nom-
breux soldats du prétendant désertent cha-
ue jour et s'enfuient dans la direction. de
bat.
Loxpres 15.— M Gry, secrétaire des
Afaites Ewangéres a annoncé aujourd’hai
ila Chambre des communes que Clark
Rermedy, le journaliste anglais capturé il
yaun mois par les brigands maruocains
avait fini par s’entendre avec ces derniers
au sujet ae sa rangon et qu'il sera remis
en liberté prochainement.
Berux 15. -- L’affaire du priace d’Elen-
bourg poursuivi pour parjure, 4 la suive
des scundales de l’année derniére 4 la cour
de Berlin aété de nouveao remise en r.i-
“a de ldtat de faib’: sse physique et men-
e l’accusé.
Lonpres 15.— Les américains ont rem-
poré zujourd hui deux grands succés aux
pax olimpiqaues. Melin W. Lheppin a ga-
ge lacoarse finale des 1509 métres en 4
winsics 3 gecondes a/5 bavtant les anglais
et onos, l’autre le jeu da mar-
tema été gagné par John J. Flanagon, le
palicemin Newyorkais qui, a cette occa-
sion, 2 battu tous les records du monde.
Ia lancé son marteau A 170 pieds 4 pou-
ces 1/2 de distances, le cortcours du match
até gagné par l'ang'ais Webb qui a par-
soura les 3500 metres en ry minutes 55
con Jes.
La course dz bicycle:tes d: 20 kita né-
Wesadté gagnée par King-burry en 34)
Minutes 13 second:s 2/5 L’anglais John)
cuit s:cond et le be!ge Werbrouck s’‘e:t,
ssé ze.
Wasi neton ry. - Au département dé |
la marine on a recu des nouvelles imon-,
rant que Wescadre des cuirassés amévi-
fins qui fait actuellement route vers!
lExiréme Orient se comporte d'une fa
Comte reeciers de marine considérent
rquable.
15.— Les cuirassés angla's
cpdendeale ®, « Exmouth », «Russell,
nan vet le croiseur ¢€ Arrogant »
ri artivés 4 Québec o& ils prendront part
tas €S Ga tri-centenaire,le croiseur « Vé-
ste €st Sassi attendu, les navires fran-
;¥S Ont quitté Sydney ( Cap-Breton ) ce
Satin venamt a .
de Gilles et sa
i 15. — Le prince
“Site Ont P °
Ne cairassd†ortsmouth.ce matin sur
Wr aux Caos de ea btable » venant assis-
C.
gli icin (Porto-Rico J.— La fa:e m1-
a é&é particuliérement in-
Pie Se sande, oe
lake ; Nadas dane
ult Horns Lee Grads aca
de la guerre offtit
i
nom Z °
le courant de la
s'écait
arrivé
nistre
:
membres da’‘goavernement, des Prési tents '
sles Chambres, des membres du Cui:sci: :
supérieur de la goerre des Officiers géné- |
raux et des chefs de Corps da gouverne- |
ment de Paris.
Le Président de fa République acco:npa-
gud de Mme et de Melle Falliéres et de
tous les membres du gouvernement de
Paris : gsist¢rent a la revue sar l’hippod:c-
me_de Longchamps, 4 issue de la revue
le Pré ident de la République adressa au
minist-e deli guerre un télégramme de
(élicitations sur la belle tenue des troupes.
La Fére Nationale a été célébrée par-
tout avec un enthousiasme.
Ce matin le Conseil des minisires s'est
réuni 4 I'Elysée sous la présidence de M.
Falliéres. Le Conseil s’occupa spécialement
des diverses questions gu’il y avait 4 régler
avant le départ du Président pour les Pays
Scandinaves. M. Pichon accompignant M.
Fallicres interim des Attiires Etrangéres
sera fait par M. Clémenceau.
Le Président de la République accompa
gné de M. Lanes arendu aujourd’hui une
visite que le Président du Sénat Ini fit le
soir de la c!d:urs de la session parlemen-
taire.
L’ex-enseizne de vaisseau Uilmo est ar-
rivé ce matin 4 Vile de Ré. Il partira ven-
drcdi pour la Guyane. Le Journal Officiel
‘du rg public les déccrations et les pro-
motions dans la Lég'on d’Honneur des
ministres des Affaires Etrangéres de la
lustice et des Cultes, des Finances, du
Ccmmerce, de la Marine et des Travaux
publics. I! publiera vendredi celle du mi-
nistére de | Instruction publique.
L'Insp>cteur en chefde la Police
Adminis'rative de la Capitale annonce
aux médecins et aux particuliers qu'il
détient ea sas bureaux quelqu:s vo-
lumes de médecine et d’autres ouvra-
ges anglais déposés en ses bureaux
lors des derniers incendies.
Les propriclaires sont pris de venir
tes réclamer contre recu.
ee eee 8 es eee eee oe
- : Bs Se ee
Lesteume: «Prins Wi lemiIIf +
venant da Sud es! atlondad t ven fre-
obmeia bi '7 cooriut, coo inners
immeéstiatemeat pour St Mare ct sera
de vr. tourici samedi pour repattiv dans
la soirée duo Dimauche matin pout
New-York
Purt-au-Prince, le 16 juillt 1908.
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me subtil et dicat,- Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux on sen r,ziatlit: la
pierre Sclatan’s et hautaine. de mi-
vuscules objets Mant of sacrit la gras
Ce tiiste des perles, des buucivs d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
vatise:, spneaux de fiancailles offrant
lesynbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers yraciles,
de lourdes chalzes massives, des cus-
cades étincelautes d’or, de rubis, d’c-
meraudes, tout cela fait un coin de
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