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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00377
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 15, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, No 386. PORT-AU-PRINCE ( Hair ) Mercredi, 18 Juillet 1908
Hatin
QUOTIDIEN
| . Directeur :
LE NUMERO { () CENTIMES
ERIN take
ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE) Un Mor. . . G. 1. | Cle ent Magloire,
DEPARTEMENTS| Trois Mois. . « 3.60 Les abonnements partent du 1** et du rs de chaque
REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER. ....00- Trois Mois. . « 6. 45, RUE ROUX, 45. . Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus
—
SS See
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45. Rue Roux on Bonne-Foi.
Pnaur tou. 06 qui concerne Administration du Journal,
[ “(Ic UVRE DE S POE TKS ‘beaux veux pleins de pensé&e. » (était Voila ce que, dans sa nonvelle
dl v7) ah id Poeccasion ot jamais de parler des préoecypationds combattre nos idées,
poésics de nutre Compatriote, sitant notre confréore offre aux « délices »
-est) qu’elles avaient joué un role des lecteurs haitiens, comme contri-
quelcouque dans le « revirement » en bution a la mission sociale de la pres-
P) puis queonotre confrere « Ss de ce journal s’est 6émue du bruit question. se. de céformer la mentalité natio-
Ittéraire et -ocrce 9 sest mis en té'e/défavorable fait autour de lui er, ine Que Pon ne se méprenne pas sur nate !....
de combittre ot de diseréditer notre} yuistée par la crainte de voir cette "We penser va mon manque decom- uw.
campagne soclae, ia - comme il de- pétence spéciale, je ne veux pas ju-
oe SS Sa ee ee
aventure diminuer le nombre de ses: ] Le te
vait sv alt ndre - eréé chez nous le |abonnés haitiens, e!le a demandé a ger Peouvre poétique d’Etzer Vilaire 54
M. Jules Bois de rectifier cette mau- J@é me demande seulement sicestlur |
rendre juste hommage qae de vouloir
besoin de mous rendre compte des
idées par Ie= yuelles if entend, lui 4] vaise impression ; ce que celui-ci fit’ : ] :
avec beaucoup d’esprit dans les ter- !® méler quand meme a une sauce of
son tour, travat.er a notre améliora- ser Quand Ib
tion sociale. Pour cela, nous suivons| mes suivants : elle n’a rien a faire. RENSEIGNEMENTS
avee un te! intérétiles sujets trai-| « Je viens d’étre la victime d’un’ . Gependant, si le rappo:teur de Il Al- METEOROLOGIQUES
dans chaucin de ses fascicules par} quiproqua, qui m’a affligS Dans un; lance franguise arar devers fui la, ——
cette intéressante revue sociale. de nos récents articles, se trouve une! Preuve que les poésies de Vilaire ont;
Il va sans dire que ce qui nous| phrase assez vive sur les « femelles Joué, dans Vespritde M. Bois, le role Observatoire
captive paruetuicerement dans cette|d’Haiti. » D’ott, par la diffusion des: dul a dit, je fui demande de la DU
publication, «est ce qui a précisé-| dnnales, grand émoi a Port-au-Prince fOurnir. . -
ment traitali question sociale. Ajet dans Nia sympathique république. . EMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
ce titre, nous avons relevé dans le|Je relis mon brouillon ; j'ai écrit les | !!me reste poude place pour par- -—
dernier fascivule de notre confrére|« femelles de Taiti. » ler de la deuxiéme note relevée dans Marpi 14 JuILLet
deux points principaux. C’est d’a-| Ceci est donc trés clair: c’est 4 ia « Haiti littéraive et sociale ». Te Ver oy -omecre 4 midi 762, 5™/™
bord, sous I» titre « Alliance frangai- | suite du « grand émoi a Port-au-Prin- Pose en deux inots . . (minimum 21.1
ses un compte rendu de la réunion|ce » et ei considération dela « diffu. § Comme « Panglo-saxoani-me Vitl- 4.2 perature)maximum 36. 3
técente de cutte association, dans le- | sion » des Annales, que c? Monsieur, Hsant » ae iene ia Motte conmere moyenne diurne 28 5
Quel hous Hens : se décide & nous offrir cette espice hes il “eater. sous Ie titre a Mne Trou- Ciel clair le matin ; un peu nuageux I’a-
de rectification. Et notez qu'il affirm > . wag: be :
avoir écrit « Taitie sur son brouition, (alle. » an nouvel évanyile plus adap- pres-midi, tres clairag h du soir.
Eh quoi tle brouijlon porte Tuiti, le- lable au termpérament haitien . c’est Halo lunaire ce matin 15.
an " Vay Une pagedOsw Ud Darand, exeusez Le barométre est eu baisse.
(La pathe i: plus gottée de ce
Mpport a ets celle ol M. Sylvaina
parle des obstacles rencontrés par
(Vidée sds i Atiane a7, 5 nh: Annales impriment « Harti» et lan ae nner :
Se fait depuis juclque temps ane ’pro teur laisse passer | It a falla qu’on se te failyie pout les poctes, ~ décourer- R. BALTENWECK
pagande bruvante contre la culture|fichat tout rouge 4 deux mille licues par notre con tren a ie dete the Tr bunal de Cassation
francaise ; en France, ot Ala suita]poar que lattention de Pécrivain se FOvate, UNE COW ESSION Com! je Aehache SECTION CIVILE
de dos récents Louleversements po'i-|Portat sur ce « lapsus » ! Et encore il les passages suivants : “Audience d di ‘will 8
liques, le peuple haitien a été fort|u’était pas sac que ce fat réellement — « Le principal trait) de mon carac fudtence Ou mardi 14 juthiet 190
mal jugé. Mais
latine n'a pas diminué d’intensité, les|vaincre, « relire son brouiilon »! Qaalné que je préfere chez une fem- le président H. Lechaud, | prend siége a
urnaux de France et des pays de! Et tes francophiles a outrance me? —L4 lasciveté. | dix heures et demie du matin et prononce
langue francaise semblentétve revenus{d exulter et de lécher la mainqui nous — Ma qualité favorite? - La facullé Varrét qui casse et annule le jagement du
Sur notre compte a une appréciation Tribunal civil du Cap-Haitien, en date
plus équitable. Témoin lecas de M.
“4 €s Bois. Ce revirament a été favori-
; Par le succés ys’ obtient dans les mi-
uc littéraires lruvre poétique a’ Eizer
aire, »
ly a longtemps que je brale du
a fustigés parce qu’ellz est frangaiso! @auimer, |
Je “dois » ourtant rendre justice & Mon principai défaut ?— La paresse. du 26 Avril 1907, rendu sar appel et con-
M. Sylvain qu’il nes’est paslaissé pren- : Mon occupation préféré:? — Lire et|tradictoirement entre Nérestant Lesinska
dre A cette grossiére farce puisqu’il a jouer. "Lamour et consorts et la dame Chou-
réve de bonheur ? - Jouwir jus- choute Charles Eustache.
iy Mon
parlé de « revirement », etde retour 4 1 _ mustac .
mpte aune appréciation quid la mort. _ La Section civile fait place aux Sections-
«sur noire comp PP ' Quel serait mon plus grand mal- réunies qui prononcent I’arrét qui déclare
3 i le.
plas équitable. » ble, heur ? — Devenir sot. ‘les sieurs F. Hermann et C® mal fondés
ir de dire ma aisou il devient incompréhens ; ;
Jules Boies jo vais me cver creat quand il explique ce « revire- Ce que je voudrais étre ? Riche. ‘en leurs demandes, fins et conclusions. —
Satisfaction†> pay ment » par... l'ceuvce poétique @Etzer Le pays od je désirerais vivre ? - les en déboute, — dit que la vente du 17
Onsieur écrit une critique au] Vilaire! I! me semble queM. Jules Venise. we oes | Avril 190) faite sur des choses déterminces
fours de laquelle it traite les femmes|Bois doit connaitre tres peu, au Con— La réforme que j'estima le plus t—, uart a l’espéce, mais non spécialement
Mitiennes de « femelles.» Sur ce, nos|traire, les poésies d’Etzor Vilaire, car La suppressisn des Eglises. | désignées — que les risques, dans ce cas,
Etat présent de mon esprit? —Quié ne sont pas ala charge de I’acheteur,
s
aux lui t iJil n’en fait nullement mention, dans. . ws
Mt de toute. jest en dessus, c oeite va ‘note “rectificative, ov il a pourtant tude. . Etienne fils et comme la dimination de ls
leile nous a até servie par I:ntermé-| écrit : | Fautes qui méritent le plus d'indul- | valeur des obligations vendaes ne provient
faire or « LaFrance aime Haiti, les Aana- gences ?— Toutes. du fait des vendeurs qui se trouvent
. d .
taigg es Annales, publication litté- '" Ma devise 7— Tant pis. Tans Vispossibilicé d’exécuter la conven-
ites répandue en Haiti, la direc-' les ve félicitent d’y étre lues par de
i rs
“
tion,ce que reconnait l’acheteur, déciare la
dite convention non avenue, — rejette les
dommages-intéréts demand s par Etienne
fils et condamne F. Hermann et C° aux
dépens.
Plus rien, le sicge est leveé.
Tribunal Civil
Audience civile ordinaire dura Juillet 1908
Le Tribunal sous la présidence du Juge
A. St Rome, assistédu Substitut A. Montas,
a prononcé le jugement suivant :
~— Celui gui entérine le rapport des ¢x-
perts de la succession de teu Maxime Sy
Vain Jacques.
Affaire entendue
— Lebrun Gaston contre son épouse.
( Divorce ). ~
Puis le si¢ve est levé.
Assises criminelles
Aujourd’hui le tribunal criminel enten-
dera laftaire du nommé Benoit Rénal,
prévenu de vol avee escalad: au prejudice
de la dame Mathilde Brice.
La défense sera représentée par Me Luc
Théard ; et Me Innocent Michel Pierre oc-
cupera le siége du Ministcre public.
Bonne Récompens2
Notre collaborateur Constantin Mayard_
a perdu au cours du dernier incendie entre
autres choses, un lot de livres qui. suppo-
se-vil, a pu étre sauve. Partni ces livres se
trouve une collection des ceuvres de Byron,
de Laboulaye, de Herbert Spencer,de Goe-
the, de TPocqueville, de Jean Finot.
Le Matin promet une bonne récompen- ,
se A qui fera retrouver tout ou une partie
de ces livres.
Chambre de Commerce
Compatissant vivement au malheureux
sort des victimes des incendics des 5, 6 et!
10 de ce mois, la Chambre de commerce de
Port-au-Prince, dans sa scance d’hier a vo-
té en leur faveur un subside de Cent dol-
lars or américain.
Cette valeur, qui sera convertie en mon-
naie nationale, est 4 la disposition des co-
inités de Secours.
Port-au Prince, 15 juillet gos.
Le Président de la Chambre due Commerce,
D. DELINOIS
Arrivage
Ce matin est entrée le steamer
Eitel Freiderik » venant de :
« Prins
Nyu'-York: A. M. Archer, Mme M. P.
Archer, H. O. Hance, CF. Baleom, Jn-
les Gonzac.
Cap-Haitien :Le sénateur Laroche, Mme
P. L. A. Séraphin.
Gonaives >: Mme Narcisse Romain et en-
fants, Mme Noel et enfant, Villate Legros, '
H. Hodgson, Pierre Célestin, Arthur Meége.
Fermeture dela mal.e
Les dépéches pour Jérémie. la Jamaique,
New-York et l'Europe via Kingston par le
steamer « Prins Eite
pour Inaque, New-York et l'Europe ( via
érémie ) par le steamer « Alleghany » se- |
pont fermées cet apres-midi, heures
précises.
Bonne Récompense
Est promise 4 qui fera retrouver un pa-
quet de papiers contenant divers effets, no-
tamment : des ctats de cheques de la Pro-
vince, pour le Département de !’Instruction
Publique et des érats de feuilles de ration
de la Compagnie d’Instruction d’Infanterie
du Centenaire, perdus pendant l'incendie
da 5 Juillet courant.
S’adresser au Département de l'Instruc-
tion publique et au N° 65. rue Ste Honoré.
Port-au-Prince, le 14 Juillet 1908
J. Sawon Juras
1 3
Friederick » et celles '
VENEZUELA
Déclarations du Prési-
dent Castro a um
correspondant
du “Matinâ€
« Voici, dans le fauboury du Paradiso,
au fond d’un jardin fleuri de giycines, ta
villa Zowla, ou habite le président. M. R
Gaibinas Gzuman moctend ct mintredui:
Jussi of,
« Le President est en veston noir, cra
vate claire ; i) affine de la main Ia barb>
dure qu'il porte au menton et aux joues
‘Tout petit, trapu, le teint bronzé des me
bus, dont on ne sat. sils ont du sany noi
ou indien, uo a’dans ses yeux luisants
cl alpus une expression d’energie gui de
concerte. On sent quail fait) effort pou:
'dominer le visitcur et lui imposer une au-
itorite quil tire a ia tois de Vinsolence du
| tepard ot de Vaboudance soudaine de la pa-
‘role
| «@ Des Ventree, sans aucun des compli
‘ments d’usage que lon échange meme
-avec les rois nepres, il aborde Vinterview.
C'est un monologue gui n'est interrompu
que par la traduction du Dr Paul, mon in-
terprete, lorsqgu’une locution m’échappe.
« Jathrme que je transeris ici fidéle-
ment, et ¢n leur iaissant leur ordre et
leur torme, les declarations da president:
« — Le principal objet de votre deman-
tion est de reprendre les relations diplo
MAUqUES AVeE Votre pays.
«jen reponds pas 2 cette guestion.
Cesta M. Armand Falli¢res qu'il vous
faut plutot la poser. Le Vénézueéla n’a au-
cun intércten France. La France a 4.000
,citoyens ct 12 millions dt francs au Ve
{nézucia. Il n’va pas de réciprocié dine
'
Preis) Je men veux pas 2 votre pays. Notre |
origine fitine commune nous rapproche.
Mais le diplomati> mederne a abindonneé
la poliwquede sentiment: eile fair dz la po-
lingae Wathures. Or, je ne veux pas diaf-
cfairtstes étrangers, pas d’accapareurs dans’
la République.
« Le Venezucla cot en mauvais
Aves presque touies cS pulssances.
mon ceusre et est mou orgueil
io @ Le Iibérateur de Amérique du Sud,
Bolivar, dont vous voyez ici le portrait 3
cote du mien, a accompli une ceuvre qui
,sera moindre dans Uhistuire que celle que
yar entreprise. Tl a chassé par son genie
militaire tes Espapnols, gui nous oppri-
maient. Moi, je me suls aitagué a oun en-
/nemi intiniment plus nombreux et mieux
arme. Les hommes d’atlaires, les compa-
termes
C'est
‘nos terres, de nos mines, de notre com-
Bolivie, dans !Equateur, presgue toute la
vie Cconomigue est aux mains des étran-
gers. Or, la vie politique ne peut se sépa-
ter de la vie cconomigue. La seconde ré-
git la premicre. C’est done notre indépen-
dance nationale qui est en jeu ... »
« Le président, qui s’est_ animé, marche
;en parlant. Il prend son secrétaire, son
ministre et le portrait de Bolivar 4 témoin:
| oa Pourquoi le dissimuler > Mon réve
jest de «régénérer» les républiques du Nord |
‘du Sud-Américain en les réunissant dans
_une commune détense contre l’invasion des
i barbares d'Europe et de l’autre Amérique.
« Puis il revient A I’histoire de ses
| griefs contre Ja France.
a Je ne suis nullement embarassé
| pour parler du conflit avec la France.
« La brouille remonte a l’aftaire de la
Compagnie des cables. J'ai fermé les bu-
reaux de cette compagnie et mis Vagent
de d'audience est de savoir si mon inten-!
Bnics cOSMOpOlitcs Ont pris possession de |
merce. Au Venézudla, en Colombie, en!
_~_-
francais, faisant fonction de ministre plé
nipotentiaire, a la porte, sans les honneurs
de Ja guerre, en vertu du droit qu’ont tous
les gouvernements de se défendre contre
les persurbateurs politiques.
« La Compagnie des cables a été au ser-
vice de Matos pendant la Revolution, «1
M. Taigny, au mépris de tous les usages
diplomatiques, cst intervenu dans la guer-
're civile égalkiment en faveur des insur-
| gés.
« Ceia. vous pouvez Veécrire sans crain-
dre une réponse du Gouvernement de M.
| Haliéres. Je le mets au defi de soutenir,
gue la Compagnie des cables etie ministre
imtérimaire de France n'ont pas été les
instriments de la_révolution récente. J'ai
des documents qui expliquent§ la reserve
ide votre gouvernement’, qui n’a osé sou
j tir ni son ministre, ni la compagnie.
| e¢ List le point aigu du confit géned-
{
ralda Veéudzudla contre les étrangers. Mai-
tres de lavie cconomigue, Vous entrez
) par da force des choses, dans noire vie po-
Vditique Parcequil y a quelques midiers
“de Frangais et des capitaux frangais an Ve
nezucia, vous avez cru que vous aviez le
droit de tomenter la guerre civile dans le
| pays.
‘oureiles Birangeres
Dépéches
; Derniéres
! .
| Parts 13.- Le parlement francais a clos
js session aujourd hui. La discussion
des
projets de loi relatifs 4 Vimpdét sur le re-
; Venu, aux pensions de retraite et au réta-
| blissement de la peine de mort se trouve
, done renvoyée a la session extraordinaire
| de Vautomne prochain.
j; Paris 12. Parmi les promos#io.s annon-
cées aujourd’huicn Phonneur de la fete
| nauionale se trouve celle de M. Jules Cam-
' bon, ambassadeurde France en Allemagne,
;qui est nommeé grand Croix de la Légion
id Honneur pour services
depeis son arrivée a Berlin et celle de
M. P. Letivre, le ministre de France 4
Cuba, quiest tut Otheicr du meme ordre.
Paris 13.— La itle érait ce soir bril-
lamment ilumince en Lhonneur de fa fete
nationale qui seracclébrée demain; des bals
en plein air sont restés ouverts jusqu’d
minut.
Paxis 13. — En réponse a la dépéche
que le baron de Zuylen. le président de
Vautemobile Club de France lui a envoyé
pour le féliciter de la victoire des voitures
allemandes dans la course du grand prix,
l’Empereur qui se trouve en ce moment
en Norvege lur a envové le message sui-
| Vant: apprécie grindement vos teélicitations
les voitures allemandes ont eu de Ia chance.
SANTANDER 13.— De violentes tempeétes
ont causé des deésastres sur la céte d’Es-
pagne dans le voisinage de Santander.
Trois bateaux de péche sont perdus et on
compte plus de 30 pécheurs noyés. On est
sans nouvelles d’un certain nombre de ba-
teaux de péche qui sont en mer depuis
sienalés rendus
1
\
{
|
i
longtemps.
WasHINGTON 13. — Le 22 Juillet, le
comte Grey gouverneur général du Ca-
Tricentenaire de Québec.
SaN-JUAN 13.— Le gouverneur a regu
de 20 portoricains gui se trouvent au pé-
nitentier de Ceuta ?
lui demandant que
le gouvernement amé-
ricain intercede a Madrid pour obtenir’
leur libération. Les pétitionnaires farent’
incarcérés pour délits politiques pendant
la domination de I’Bspagne 4 Porto-Rico, '
a ee
nada recevra i dider les représentants de | réunis sur son sein et se doivent,
la France et des Etats-Unis aux fetes du) séche tolérance, mais un amoor
Maroc ) une pétition|
Tapriy 73
lution aire atlichée sur. les murs de
velle menagant de mort le consul @
-—- Une proclamation tev
Russic et les membres de la
s'ils ne cessent pas
politiques.
Bru titres 15. ~
Président du Sénar
jourd hui.
Terin 13. - Un
colonie
de se meéler des
TUme,
Le comte de M
slop i
Selee, est MOMt ici ay.
éboulem :
sestprodu:t a Roneo ensevelissant se
matsons de paysans. g personnes ont oat
Oo ysrirpyy CNew York-) I4. — Le :
dept Rooseverct se rendia le 29 ju
New-Port ( Rhode Island ) pour saat
Qodi sdence de cloture d'une contéteng
mavale tenue tei ces jours derniers.
St Pirikspours.,— Un télégramme &
Tabisty annonce gue le ‘quartier Umirathis
est bombarde depois lier matin par les
troupes réevulicres.
“es revclutionnmayres repondent 4 coups
de tusiis
Srott ry — Le prince Ito, résident pé.
néral du fapon en Corce est parti aujour-
hoi pour Tokio.
Niw-York.— On signale des teux de
forety de divers points des Etats-Unis. Is
SOM? uceasionnes par ia yrande chaleur e
Vextréme sécheresse.
Sryonty (Nouvelle Ecosse ) 1g.— Le
Steamer «© Roosevelt » est arrivé ici aus
Jourd hui pour v attendre le comodore
« Perny > gui va temter une nouvelle
expedition au Pole Nord.
Pri. ry.-~ La fete nationale est célé
brée aves Penthousiasme ordinaire. Late
vue dis troupes } Longchamps a enun mrs
grand sucecy.
Catholiques
et Catholicism
Qacile atuitude les chretiens protestant
doiverit-ils prendre a l'égard des cathol
ques ot du cathoticisme ? Cette question
de Vascuunicé, price a la tentative de sat
vetare des fondations de messe, dans ba
quelle sz sont jetés, avec une généress
ardeur, quelques centaines de notable
protestants. Leur erreur, selon novs,
comisté 3 ne pas distingner, dans cettea
faire, ies cathol:gues du catholicisme, k
homines des institutions. C’est pour pr
ser cette distinction gue nous écrivons
article,
+
*
Nos devoirs cnvers les catholiques, com
me cavers Ics auires Frangais, quelle qm
soit leur religion ou leur absence de ret
gion, sont ccux gu’inspire un patrionss™
sincere. Is sont nos fréres, et poor
aimer, les detendre ct les secourir,
n’avons pas i leur demander quel est ke
credo religieux ou politique. Noas |
devons, autant qu’i nos coréligionsams
Ja justice ct amour. Il ny a plas
nous. yrice A la Révolution, dont |
coup d’entr’eux detestent 14 m
inégalités choquantes, qui rendeat
ciles les sentiments de fratermite. Cobo
israélites, li
tiques, protestants, 15!
seurs sont les enfants d'une
mime ai
non ot
freee
sans hypocrisie. .
De plus, il yades eatholiques
vers lesquels nous nous sentonsiise ,
une sympathie chrétienne, in
Gersons, des Kempis, des Pasca'.
try, des Perreyve compte dans
grand nombre d’Ames avec
sommes en communion ¢¢
nous admirons_le zéle et
——— ee —o- :
—- nan
ee a
aservice de Jésus Christ. Nous sommes
yeareux de nous rencontrer ave ces ca-
tholiques: Lact de frateruber aves cu
Malheureusement, les prcejugés gue hk or
- . . . '- .
inspire Pexclusisisme de leur guise ro
dent le plus souvent tout rapprochemie i:
jificile et meme Up woiible. Ths ne peu.
vent NOUS Titer en CLLUN nous demeou-
que saint Paul désignait comme « Vhom- f
ine de peché, Vadversaire qui s’e'c.. au-
u.ssus de tout ce qu’on appelle Dieu. jus- |
ju a sasseoir dans le temple de Dicu, se |
proclamant lui-méme Dieu ». ( 2 Thess. |
I, 4 ). Ce n’est pas a l'heure ot tout
pl.e dans l'Eglise romaine sous la verze de
sux yon le trd un ptpe autocrate, que nous avons
rons pour cUX des poor s sépares, quits ont: de drovt d: nous relacher dans notre sévé-
iedevoir de s‘ettorcer de rumener tu itor rite 4 Végird dun systeme qui a déifié un
de I'Ezlise, hors de daquele amy a pas homme pecheur.
Flu posiole. a . | Ces: paree que la messe Pun cété, et
Les preuvis de cette ctroitesse esp oc de Vaucre, la prétention du pape 4 Vintailli-
abondens. Por siterar une seule. St jamus | bilité sont de véritables attentats contre
go fitde mo tsembla fait pour desarmer| Dieu et contre Jésus-Christ, que nous res-
les pretention> de PEs as: romaine ao etre | tons fermes dans cette attitude, qui fut
Indistributrice iy teiges qui aident a bien celle des réformateurs et dont on ne s’est
mourir, cost celts dS tolphe Mocod. Eh (jamais dépirti sans danger :
wen! relic lat que lui adie sa, | Amour, justice et pit pour les catholi-
deux jours avait sa tnorg, Labbe Murcia | ques dont le pius grand nombre sont les
—————
Wee
oe
(" |\Changement d’adresse
tu.
tr:
A. UE Matitis 3
. Jid U
Toutes les @léganees raves disere-
tes, bruyantes, des pattums tun char-
me subtil et déicat,-- Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
- des bijoux of seaorsieint la
plerre Gclataunte et lautaiae, deo tiie
nuscules objets Murt ott sours! haere
Ce triste des perles, des bouwcies ado-
reilles qui s’étonnent de leurs forme.
variées, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers vraciles,
de lourdeés chuines massives, des cas-
cades étincelantes dor, de rubis, dé:
ve 1 orecres le Mos tp ce bated , : . . . 5 , a castey des
de Nurlicu, Vue doo presres Tes plas ‘iocd+) victimes d'un systéme dont ils ne voient meraudes, tout vals Fait a er deg
faux de Popes lo. 4 a v ment pete. re osous pas le caractere anti-chretien. pratl. IS MQ rt pbb edsiegd
les effusions Hatori. oda Sapeteny los Ten Mais lutte sins tiéve er sans faiblesse 4 ile Vattéis Ae {‘o 5 0 Madtoe Fastin Barau annonee a ses
gretsdu cathosjue ra) vexplique ma: queen} contre le systéme catholique, déformation ° mee _ ‘ coritcs qubebe sa tigut provisoire-
Pisce LITE “te moet sails ct et) caricature du christianisme de Jésus-|aui est siete. aithodtd 0 cto dee ge poked
"Ce eo Pans ae mir was Christ et des apotres ! Hotel Central resteure «© mabe a, 65>, RUE Macaroux, 65,
ene sem bis Tul, Par wae elon. ; de etic eee ——- .
seruence poponnele el par une intidelite | ee Matti. LELIE\V RE. Ces ibaa sca ao. ! eB Abo ho te I: ' Proalevard des Venuces ).
} ses PRocipes. vavun catholigue vous! = Ide toutes los ferstagsde es Ghat cqedernyed
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Deuxiéme Année, No 386. PORT-AU-PRINCE ( Hair ) Mercredi, 18 Juillet 1908
Hatin
QUOTIDIEN
| . Directeur :
LE NUMERO { () CENTIMES
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ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE) Un Mor. . . G. 1. | Cle ent Magloire,
DEPARTEMENTS| Trois Mois. . « 3.60 Les abonnements partent du 1** et du rs de chaque
REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER. ....00- Trois Mois. . « 6. 45, RUE ROUX, 45. . Les manuscrits insérés ou pon ne seront pas rendus
—
SS See
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45. Rue Roux on Bonne-Foi.
Pnaur tou. 06 qui concerne Administration du Journal,
[ “(Ic UVRE DE S POE TKS ‘beaux veux pleins de pensé&e. » (était Voila ce que, dans sa nonvelle
dl v7) ah id Poeccasion ot jamais de parler des préoecypationds combattre nos idées,
poésics de nutre Compatriote, sitant notre confréore offre aux « délices »
-est) qu’elles avaient joué un role des lecteurs haitiens, comme contri-
quelcouque dans le « revirement » en bution a la mission sociale de la pres-
P) puis queonotre confrere « Ss de ce journal s’est 6émue du bruit question. se. de céformer la mentalité natio-
Ittéraire et -ocrce 9 sest mis en té'e/défavorable fait autour de lui er, ine Que Pon ne se méprenne pas sur nate !....
de combittre ot de diseréditer notre} yuistée par la crainte de voir cette "We penser va mon manque decom- uw.
campagne soclae, ia - comme il de- pétence spéciale, je ne veux pas ju-
oe SS Sa ee ee
aventure diminuer le nombre de ses: ] Le te
vait sv alt ndre - eréé chez nous le |abonnés haitiens, e!le a demandé a ger Peouvre poétique d’Etzer Vilaire 54
M. Jules Bois de rectifier cette mau- J@é me demande seulement sicestlur |
rendre juste hommage qae de vouloir
besoin de mous rendre compte des
idées par Ie= yuelles if entend, lui 4] vaise impression ; ce que celui-ci fit’ : ] :
avec beaucoup d’esprit dans les ter- !® méler quand meme a une sauce of
son tour, travat.er a notre améliora- ser Quand Ib
tion sociale. Pour cela, nous suivons| mes suivants : elle n’a rien a faire. RENSEIGNEMENTS
avee un te! intérétiles sujets trai-| « Je viens d’étre la victime d’un’ . Gependant, si le rappo:teur de Il Al- METEOROLOGIQUES
dans chaucin de ses fascicules par} quiproqua, qui m’a affligS Dans un; lance franguise arar devers fui la, ——
cette intéressante revue sociale. de nos récents articles, se trouve une! Preuve que les poésies de Vilaire ont;
Il va sans dire que ce qui nous| phrase assez vive sur les « femelles Joué, dans Vespritde M. Bois, le role Observatoire
captive paruetuicerement dans cette|d’Haiti. » D’ott, par la diffusion des: dul a dit, je fui demande de la DU
publication, «est ce qui a précisé-| dnnales, grand émoi a Port-au-Prince fOurnir. . -
ment traitali question sociale. Ajet dans Nia sympathique république. . EMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
ce titre, nous avons relevé dans le|Je relis mon brouillon ; j'ai écrit les | !!me reste poude place pour par- -—
dernier fascivule de notre confrére|« femelles de Taiti. » ler de la deuxiéme note relevée dans Marpi 14 JuILLet
deux points principaux. C’est d’a-| Ceci est donc trés clair: c’est 4 ia « Haiti littéraive et sociale ». Te Ver oy -omecre 4 midi 762, 5™/™
bord, sous I» titre « Alliance frangai- | suite du « grand émoi a Port-au-Prin- Pose en deux inots . . (minimum 21.1
ses un compte rendu de la réunion|ce » et ei considération dela « diffu. § Comme « Panglo-saxoani-me Vitl- 4.2 perature)maximum 36. 3
técente de cutte association, dans le- | sion » des Annales, que c? Monsieur, Hsant » ae iene ia Motte conmere moyenne diurne 28 5
Quel hous Hens : se décide & nous offrir cette espice hes il “eater. sous Ie titre a Mne Trou- Ciel clair le matin ; un peu nuageux I’a-
de rectification. Et notez qu'il affirm > . wag: be :
avoir écrit « Taitie sur son brouition, (alle. » an nouvel évanyile plus adap- pres-midi, tres clairag h du soir.
Eh quoi tle brouijlon porte Tuiti, le- lable au termpérament haitien . c’est Halo lunaire ce matin 15.
an " Vay Une pagedOsw Ud Darand, exeusez Le barométre est eu baisse.
(La pathe i: plus gottée de ce
Mpport a ets celle ol M. Sylvaina
parle des obstacles rencontrés par
(Vidée sds i Atiane a7, 5 nh: Annales impriment « Harti» et lan ae nner :
Se fait depuis juclque temps ane ’pro teur laisse passer | It a falla qu’on se te failyie pout les poctes, ~ décourer- R. BALTENWECK
pagande bruvante contre la culture|fichat tout rouge 4 deux mille licues par notre con tren a ie dete the Tr bunal de Cassation
francaise ; en France, ot Ala suita]poar que lattention de Pécrivain se FOvate, UNE COW ESSION Com! je Aehache SECTION CIVILE
de dos récents Louleversements po'i-|Portat sur ce « lapsus » ! Et encore il les passages suivants : “Audience d di ‘will 8
liques, le peuple haitien a été fort|u’était pas sac que ce fat réellement — « Le principal trait) de mon carac fudtence Ou mardi 14 juthiet 190
mal jugé. Mais
latine n'a pas diminué d’intensité, les|vaincre, « relire son brouiilon »! Qaalné que je préfere chez une fem- le président H. Lechaud, | prend siége a
urnaux de France et des pays de! Et tes francophiles a outrance me? —L4 lasciveté. | dix heures et demie du matin et prononce
langue francaise semblentétve revenus{d exulter et de lécher la mainqui nous — Ma qualité favorite? - La facullé Varrét qui casse et annule le jagement du
Sur notre compte a une appréciation Tribunal civil du Cap-Haitien, en date
plus équitable. Témoin lecas de M.
“4 €s Bois. Ce revirament a été favori-
; Par le succés ys’ obtient dans les mi-
uc littéraires lruvre poétique a’ Eizer
aire, »
ly a longtemps que je brale du
a fustigés parce qu’ellz est frangaiso! @auimer, |
Je “dois » ourtant rendre justice & Mon principai défaut ?— La paresse. du 26 Avril 1907, rendu sar appel et con-
M. Sylvain qu’il nes’est paslaissé pren- : Mon occupation préféré:? — Lire et|tradictoirement entre Nérestant Lesinska
dre A cette grossiére farce puisqu’il a jouer. "Lamour et consorts et la dame Chou-
réve de bonheur ? - Jouwir jus- choute Charles Eustache.
iy Mon
parlé de « revirement », etde retour 4 1 _ mustac .
mpte aune appréciation quid la mort. _ La Section civile fait place aux Sections-
«sur noire comp PP ' Quel serait mon plus grand mal- réunies qui prononcent I’arrét qui déclare
3 i le.
plas équitable. » ble, heur ? — Devenir sot. ‘les sieurs F. Hermann et C® mal fondés
ir de dire ma aisou il devient incompréhens ; ;
Jules Boies jo vais me cver creat quand il explique ce « revire- Ce que je voudrais étre ? Riche. ‘en leurs demandes, fins et conclusions. —
Satisfaction†> pay ment » par... l'ceuvce poétique @Etzer Le pays od je désirerais vivre ? - les en déboute, — dit que la vente du 17
Onsieur écrit une critique au] Vilaire! I! me semble queM. Jules Venise. we oes | Avril 190) faite sur des choses déterminces
fours de laquelle it traite les femmes|Bois doit connaitre tres peu, au Con— La réforme que j'estima le plus t—, uart a l’espéce, mais non spécialement
Mitiennes de « femelles.» Sur ce, nos|traire, les poésies d’Etzor Vilaire, car La suppressisn des Eglises. | désignées — que les risques, dans ce cas,
Etat présent de mon esprit? —Quié ne sont pas ala charge de I’acheteur,
s
aux lui t iJil n’en fait nullement mention, dans. . ws
Mt de toute. jest en dessus, c oeite va ‘note “rectificative, ov il a pourtant tude. . Etienne fils et comme la dimination de ls
leile nous a até servie par I:ntermé-| écrit : | Fautes qui méritent le plus d'indul- | valeur des obligations vendaes ne provient
faire or « LaFrance aime Haiti, les Aana- gences ?— Toutes. du fait des vendeurs qui se trouvent
. d .
taigg es Annales, publication litté- '" Ma devise 7— Tant pis. Tans Vispossibilicé d’exécuter la conven-
ites répandue en Haiti, la direc-' les ve félicitent d’y étre lues par de
i rs
“
tion,ce que reconnait l’acheteur, déciare la
dite convention non avenue, — rejette les
dommages-intéréts demand s par Etienne
fils et condamne F. Hermann et C° aux
dépens.
Plus rien, le sicge est leveé.
Tribunal Civil
Audience civile ordinaire dura Juillet 1908
Le Tribunal sous la présidence du Juge
A. St Rome, assistédu Substitut A. Montas,
a prononcé le jugement suivant :
~— Celui gui entérine le rapport des ¢x-
perts de la succession de teu Maxime Sy
Vain Jacques.
Affaire entendue
— Lebrun Gaston contre son épouse.
( Divorce ). ~
Puis le si¢ve est levé.
Assises criminelles
Aujourd’hui le tribunal criminel enten-
dera laftaire du nommé Benoit Rénal,
prévenu de vol avee escalad: au prejudice
de la dame Mathilde Brice.
La défense sera représentée par Me Luc
Théard ; et Me Innocent Michel Pierre oc-
cupera le siége du Ministcre public.
Bonne Récompens2
Notre collaborateur Constantin Mayard_
a perdu au cours du dernier incendie entre
autres choses, un lot de livres qui. suppo-
se-vil, a pu étre sauve. Partni ces livres se
trouve une collection des ceuvres de Byron,
de Laboulaye, de Herbert Spencer,de Goe-
the, de TPocqueville, de Jean Finot.
Le Matin promet une bonne récompen- ,
se A qui fera retrouver tout ou une partie
de ces livres.
Chambre de Commerce
Compatissant vivement au malheureux
sort des victimes des incendics des 5, 6 et!
10 de ce mois, la Chambre de commerce de
Port-au-Prince, dans sa scance d’hier a vo-
té en leur faveur un subside de Cent dol-
lars or américain.
Cette valeur, qui sera convertie en mon-
naie nationale, est 4 la disposition des co-
inités de Secours.
Port-au Prince, 15 juillet gos.
Le Président de la Chambre due Commerce,
D. DELINOIS
Arrivage
Ce matin est entrée le steamer
Eitel Freiderik » venant de :
« Prins
Nyu'-York: A. M. Archer, Mme M. P.
Archer, H. O. Hance, CF. Baleom, Jn-
les Gonzac.
Cap-Haitien :Le sénateur Laroche, Mme
P. L. A. Séraphin.
Gonaives >: Mme Narcisse Romain et en-
fants, Mme Noel et enfant, Villate Legros, '
H. Hodgson, Pierre Célestin, Arthur Meége.
Fermeture dela mal.e
Les dépéches pour Jérémie. la Jamaique,
New-York et l'Europe via Kingston par le
steamer « Prins Eite
pour Inaque, New-York et l'Europe ( via
érémie ) par le steamer « Alleghany » se- |
pont fermées cet apres-midi, heures
précises.
Bonne Récompense
Est promise 4 qui fera retrouver un pa-
quet de papiers contenant divers effets, no-
tamment : des ctats de cheques de la Pro-
vince, pour le Département de !’Instruction
Publique et des érats de feuilles de ration
de la Compagnie d’Instruction d’Infanterie
du Centenaire, perdus pendant l'incendie
da 5 Juillet courant.
S’adresser au Département de l'Instruc-
tion publique et au N° 65. rue Ste Honoré.
Port-au-Prince, le 14 Juillet 1908
J. Sawon Juras
1 3
Friederick » et celles '
VENEZUELA
Déclarations du Prési-
dent Castro a um
correspondant
du “Matinâ€
« Voici, dans le fauboury du Paradiso,
au fond d’un jardin fleuri de giycines, ta
villa Zowla, ou habite le président. M. R
Gaibinas Gzuman moctend ct mintredui:
Jussi of,
« Le President est en veston noir, cra
vate claire ; i) affine de la main Ia barb>
dure qu'il porte au menton et aux joues
‘Tout petit, trapu, le teint bronzé des me
bus, dont on ne sat. sils ont du sany noi
ou indien, uo a’dans ses yeux luisants
cl alpus une expression d’energie gui de
concerte. On sent quail fait) effort pou:
'dominer le visitcur et lui imposer une au-
itorite quil tire a ia tois de Vinsolence du
| tepard ot de Vaboudance soudaine de la pa-
‘role
| «@ Des Ventree, sans aucun des compli
‘ments d’usage que lon échange meme
-avec les rois nepres, il aborde Vinterview.
C'est un monologue gui n'est interrompu
que par la traduction du Dr Paul, mon in-
terprete, lorsqgu’une locution m’échappe.
« Jathrme que je transeris ici fidéle-
ment, et ¢n leur iaissant leur ordre et
leur torme, les declarations da president:
« — Le principal objet de votre deman-
tion est de reprendre les relations diplo
MAUqUES AVeE Votre pays.
«jen reponds pas 2 cette guestion.
Cesta M. Armand Falli¢res qu'il vous
faut plutot la poser. Le Vénézueéla n’a au-
cun intércten France. La France a 4.000
,citoyens ct 12 millions dt francs au Ve
{nézucia. Il n’va pas de réciprocié dine
'
Preis) Je men veux pas 2 votre pays. Notre |
origine fitine commune nous rapproche.
Mais le diplomati> mederne a abindonneé
la poliwquede sentiment: eile fair dz la po-
lingae Wathures. Or, je ne veux pas diaf-
cfairtstes étrangers, pas d’accapareurs dans’
la République.
« Le Venezucla cot en mauvais
Aves presque touies cS pulssances.
mon ceusre et est mou orgueil
io @ Le Iibérateur de Amérique du Sud,
Bolivar, dont vous voyez ici le portrait 3
cote du mien, a accompli une ceuvre qui
,sera moindre dans Uhistuire que celle que
yar entreprise. Tl a chassé par son genie
militaire tes Espapnols, gui nous oppri-
maient. Moi, je me suls aitagué a oun en-
/nemi intiniment plus nombreux et mieux
arme. Les hommes d’atlaires, les compa-
termes
C'est
‘nos terres, de nos mines, de notre com-
Bolivie, dans !Equateur, presgue toute la
vie Cconomigue est aux mains des étran-
gers. Or, la vie politique ne peut se sépa-
ter de la vie cconomigue. La seconde ré-
git la premicre. C’est done notre indépen-
dance nationale qui est en jeu ... »
« Le président, qui s’est_ animé, marche
;en parlant. Il prend son secrétaire, son
ministre et le portrait de Bolivar 4 témoin:
| oa Pourquoi le dissimuler > Mon réve
jest de «régénérer» les républiques du Nord |
‘du Sud-Américain en les réunissant dans
_une commune détense contre l’invasion des
i barbares d'Europe et de l’autre Amérique.
« Puis il revient A I’histoire de ses
| griefs contre Ja France.
a Je ne suis nullement embarassé
| pour parler du conflit avec la France.
« La brouille remonte a l’aftaire de la
Compagnie des cables. J'ai fermé les bu-
reaux de cette compagnie et mis Vagent
de d'audience est de savoir si mon inten-!
Bnics cOSMOpOlitcs Ont pris possession de |
merce. Au Venézudla, en Colombie, en!
_~_-
francais, faisant fonction de ministre plé
nipotentiaire, a la porte, sans les honneurs
de Ja guerre, en vertu du droit qu’ont tous
les gouvernements de se défendre contre
les persurbateurs politiques.
« La Compagnie des cables a été au ser-
vice de Matos pendant la Revolution, «1
M. Taigny, au mépris de tous les usages
diplomatiques, cst intervenu dans la guer-
're civile égalkiment en faveur des insur-
| gés.
« Ceia. vous pouvez Veécrire sans crain-
dre une réponse du Gouvernement de M.
| Haliéres. Je le mets au defi de soutenir,
gue la Compagnie des cables etie ministre
imtérimaire de France n'ont pas été les
instriments de la_révolution récente. J'ai
des documents qui expliquent§ la reserve
ide votre gouvernement’, qui n’a osé sou
j tir ni son ministre, ni la compagnie.
| e¢ List le point aigu du confit géned-
{
ralda Veéudzudla contre les étrangers. Mai-
tres de lavie cconomigue, Vous entrez
) par da force des choses, dans noire vie po-
Vditique Parcequil y a quelques midiers
“de Frangais et des capitaux frangais an Ve
nezucia, vous avez cru que vous aviez le
droit de tomenter la guerre civile dans le
| pays.
‘oureiles Birangeres
Dépéches
; Derniéres
! .
| Parts 13.- Le parlement francais a clos
js session aujourd hui. La discussion
des
projets de loi relatifs 4 Vimpdét sur le re-
; Venu, aux pensions de retraite et au réta-
| blissement de la peine de mort se trouve
, done renvoyée a la session extraordinaire
| de Vautomne prochain.
j; Paris 12. Parmi les promos#io.s annon-
cées aujourd’huicn Phonneur de la fete
| nauionale se trouve celle de M. Jules Cam-
' bon, ambassadeurde France en Allemagne,
;qui est nommeé grand Croix de la Légion
id Honneur pour services
depeis son arrivée a Berlin et celle de
M. P. Letivre, le ministre de France 4
Cuba, quiest tut Otheicr du meme ordre.
Paris 13.— La itle érait ce soir bril-
lamment ilumince en Lhonneur de fa fete
nationale qui seracclébrée demain; des bals
en plein air sont restés ouverts jusqu’d
minut.
Paxis 13. — En réponse a la dépéche
que le baron de Zuylen. le président de
Vautemobile Club de France lui a envoyé
pour le féliciter de la victoire des voitures
allemandes dans la course du grand prix,
l’Empereur qui se trouve en ce moment
en Norvege lur a envové le message sui-
| Vant: apprécie grindement vos teélicitations
les voitures allemandes ont eu de Ia chance.
SANTANDER 13.— De violentes tempeétes
ont causé des deésastres sur la céte d’Es-
pagne dans le voisinage de Santander.
Trois bateaux de péche sont perdus et on
compte plus de 30 pécheurs noyés. On est
sans nouvelles d’un certain nombre de ba-
teaux de péche qui sont en mer depuis
sienalés rendus
1
\
{
|
i
longtemps.
WasHINGTON 13. — Le 22 Juillet, le
comte Grey gouverneur général du Ca-
Tricentenaire de Québec.
SaN-JUAN 13.— Le gouverneur a regu
de 20 portoricains gui se trouvent au pé-
nitentier de Ceuta ?
lui demandant que
le gouvernement amé-
ricain intercede a Madrid pour obtenir’
leur libération. Les pétitionnaires farent’
incarcérés pour délits politiques pendant
la domination de I’Bspagne 4 Porto-Rico, '
a ee
nada recevra i dider les représentants de | réunis sur son sein et se doivent,
la France et des Etats-Unis aux fetes du) séche tolérance, mais un amoor
Maroc ) une pétition|
Tapriy 73
lution aire atlichée sur. les murs de
velle menagant de mort le consul @
-—- Une proclamation tev
Russic et les membres de la
s'ils ne cessent pas
politiques.
Bru titres 15. ~
Président du Sénar
jourd hui.
Terin 13. - Un
colonie
de se meéler des
TUme,
Le comte de M
slop i
Selee, est MOMt ici ay.
éboulem :
sestprodu:t a Roneo ensevelissant se
matsons de paysans. g personnes ont oat
Oo ysrirpyy CNew York-) I4. — Le :
dept Rooseverct se rendia le 29 ju
New-Port ( Rhode Island ) pour saat
Qodi sdence de cloture d'une contéteng
mavale tenue tei ces jours derniers.
St Pirikspours.,— Un télégramme &
Tabisty annonce gue le ‘quartier Umirathis
est bombarde depois lier matin par les
troupes réevulicres.
“es revclutionnmayres repondent 4 coups
de tusiis
Srott ry — Le prince Ito, résident pé.
néral du fapon en Corce est parti aujour-
hoi pour Tokio.
Niw-York.— On signale des teux de
forety de divers points des Etats-Unis. Is
SOM? uceasionnes par ia yrande chaleur e
Vextréme sécheresse.
Sryonty (Nouvelle Ecosse ) 1g.— Le
Steamer «© Roosevelt » est arrivé ici aus
Jourd hui pour v attendre le comodore
« Perny > gui va temter une nouvelle
expedition au Pole Nord.
Pri. ry.-~ La fete nationale est célé
brée aves Penthousiasme ordinaire. Late
vue dis troupes } Longchamps a enun mrs
grand sucecy.
Catholiques
et Catholicism
Qacile atuitude les chretiens protestant
doiverit-ils prendre a l'égard des cathol
ques ot du cathoticisme ? Cette question
de Vascuunicé, price a la tentative de sat
vetare des fondations de messe, dans ba
quelle sz sont jetés, avec une généress
ardeur, quelques centaines de notable
protestants. Leur erreur, selon novs,
comisté 3 ne pas distingner, dans cettea
faire, ies cathol:gues du catholicisme, k
homines des institutions. C’est pour pr
ser cette distinction gue nous écrivons
article,
+
*
Nos devoirs cnvers les catholiques, com
me cavers Ics auires Frangais, quelle qm
soit leur religion ou leur absence de ret
gion, sont ccux gu’inspire un patrionss™
sincere. Is sont nos fréres, et poor
aimer, les detendre ct les secourir,
n’avons pas i leur demander quel est ke
credo religieux ou politique. Noas |
devons, autant qu’i nos coréligionsams
Ja justice ct amour. Il ny a plas
nous. yrice A la Révolution, dont |
coup d’entr’eux detestent 14 m
inégalités choquantes, qui rendeat
ciles les sentiments de fratermite. Cobo
israélites, li
tiques, protestants, 15!
seurs sont les enfants d'une
mime ai
non ot
freee
sans hypocrisie. .
De plus, il yades eatholiques
vers lesquels nous nous sentonsiise ,
une sympathie chrétienne, in
Gersons, des Kempis, des Pasca'.
try, des Perreyve compte dans
grand nombre d’Ames avec
sommes en communion ¢¢
nous admirons_le zéle et
——— ee —o- :
—- nan
ee a
aservice de Jésus Christ. Nous sommes
yeareux de nous rencontrer ave ces ca-
tholiques: Lact de frateruber aves cu
Malheureusement, les prcejugés gue hk or
- . . . '- .
inspire Pexclusisisme de leur guise ro
dent le plus souvent tout rapprochemie i:
jificile et meme Up woiible. Ths ne peu.
vent NOUS Titer en CLLUN nous demeou-
que saint Paul désignait comme « Vhom- f
ine de peché, Vadversaire qui s’e'c.. au-
u.ssus de tout ce qu’on appelle Dieu. jus- |
ju a sasseoir dans le temple de Dicu, se |
proclamant lui-méme Dieu ». ( 2 Thess. |
I, 4 ). Ce n’est pas a l'heure ot tout
pl.e dans l'Eglise romaine sous la verze de
sux yon le trd un ptpe autocrate, que nous avons
rons pour cUX des poor s sépares, quits ont: de drovt d: nous relacher dans notre sévé-
iedevoir de s‘ettorcer de rumener tu itor rite 4 Végird dun systeme qui a déifié un
de I'Ezlise, hors de daquele amy a pas homme pecheur.
Flu posiole. a . | Ces: paree que la messe Pun cété, et
Les preuvis de cette ctroitesse esp oc de Vaucre, la prétention du pape 4 Vintailli-
abondens. Por siterar une seule. St jamus | bilité sont de véritables attentats contre
go fitde mo tsembla fait pour desarmer| Dieu et contre Jésus-Christ, que nous res-
les pretention> de PEs as: romaine ao etre | tons fermes dans cette attitude, qui fut
Indistributrice iy teiges qui aident a bien celle des réformateurs et dont on ne s’est
mourir, cost celts dS tolphe Mocod. Eh (jamais dépirti sans danger :
wen! relic lat que lui adie sa, | Amour, justice et pit pour les catholi-
deux jours avait sa tnorg, Labbe Murcia | ques dont le pius grand nombre sont les
—————
Wee
oe
(" |\Changement d’adresse
tu.
tr:
A. UE Matitis 3
. Jid U
Toutes les @léganees raves disere-
tes, bruyantes, des pattums tun char-
me subtil et déicat,-- Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
- des bijoux of seaorsieint la
plerre Gclataunte et lautaiae, deo tiie
nuscules objets Murt ott sours! haere
Ce triste des perles, des bouwcies ado-
reilles qui s’étonnent de leurs forme.
variées, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers vraciles,
de lourdeés chuines massives, des cas-
cades étincelantes dor, de rubis, dé:
ve 1 orecres le Mos tp ce bated , : . . . 5 , a castey des
de Nurlicu, Vue doo presres Tes plas ‘iocd+) victimes d'un systéme dont ils ne voient meraudes, tout vals Fait a er deg
faux de Popes lo. 4 a v ment pete. re osous pas le caractere anti-chretien. pratl. IS MQ rt pbb edsiegd
les effusions Hatori. oda Sapeteny los Ten Mais lutte sins tiéve er sans faiblesse 4 ile Vattéis Ae {‘o 5 0 Madtoe Fastin Barau annonee a ses
gretsdu cathosjue ra) vexplique ma: queen} contre le systéme catholique, déformation ° mee _ ‘ coritcs qubebe sa tigut provisoire-
Pisce LITE “te moet sails ct et) caricature du christianisme de Jésus-|aui est siete. aithodtd 0 cto dee ge poked
"Ce eo Pans ae mir was Christ et des apotres ! Hotel Central resteure «© mabe a, 65>, RUE Macaroux, 65,
ene sem bis Tul, Par wae elon. ; de etic eee ——- .
seruence poponnele el par une intidelite | ee Matti. LELIE\V RE. Ces ibaa sca ao. ! eB Abo ho te I: ' Proalevard des Venuces ).
} ses PRocipes. vavun catholigue vous! = Ide toutes los ferstagsde es Ghat cqedernyed
Initera comme unothe.e Wo. rapports trae! EASotel-Restaurant tos. jadis che ZociX ee te — =
Moe oe SD oporont Guléaues se es Ces frivoutes at rove. by. >
Lernels a se Slr ront qt Lub. TL _— y ‘ ‘ ! Yo, . ; ; >
temps gies) 2 te NT le cul perouiscte. m4 ST-JOSEPH PotS adder ers ables ni Dot laaib ana Mas @@e
Yver done aoe los Sttholigues vrais ( ANGLEDES KUES ROUX ET DU MAGA-|Vie, ils ont che seus Git ob oa tae
peux agtant de rapports que vous lo pour- I eS, ees SIN DE L ETAT. ) . Mune rane tehesse gorin t a re ans, solids. arrivés par le
feo: Mas No vous Ctonn . pa. ¢ ces ‘aia vice bien orgarisé.— Repas|/votits et pour toutes Pes bores, a VMoaectreal a,
tpports som ovtatrompus pir cus dew | la carte. cuisine excellente. Ss COR cr) emer cement hes VE LEONIDE SOLAGES.
ib vernvat cus code Mave ca! 'P .cerigratam: Joseex# DESRIVIERE VERITABLE > : .
he Re - . 2?) fae des gfronts-Forts.
de VOL> SOLIDE TIT a Kkome. ' - Lobe eee 2 ee ee TEMES a ce eo ‘ 1 ) ‘ x |
vo | h ‘ - 2 a
, | Chapeaux ! 4 dea he i " .
Vendre
Quant du cuowwisme roma lues none
jége connais Guune attitude qui conv.ci-
ReeNvers uid deoviats protestants 2
celle du wich Perils A Veward de. Amalie
cites: Gwenn ai danen bdo et te | Coe
fat atticude de nos pores huguenots, de-
pes Calvin Parcel jusqaa Juricu
fowsson, cn pissut par Dapicssts-Mor-
myet Du Moucn Ce tat Pacitude de no,
presdu Reser, ie. Roussel, dies Puans,
les Pilatre. sest atin oblie Guta y
cide me ny
Chapeaus !!
Chapeaux !
° AILLE DE PORTO-RICO
*ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
ees.
Ch
ae?
Qa
hile he
epoques Ou i. Ie coulear athiste, Gai vientavec le
, -
Fy aN A Cal poe
pe : : {
Safatdiissar: dins ie protest: sae dram once. Pig ofpetee comarugcable, |
, . . . . 1 FEN tte - ‘ }
Cest nuire udinon histori: cla plu. .a | Wo date TESTA, driest tier nce
contestable. Can tT! -. ‘oo
Dera say . . ; Fasaictc GCE CHArEAUK
MAGN gue ves Tei po O Ler se - ,
Les temps, cui; ce cath Ouchcne. omy PEACH GRrFRARDP '
cy / ty : . . . . '
Loin de Sctre maneroche deo. erie ns Noon ge CaocFure da hoe ce
SMest ccarie ad Loarades cura nbde . - .
Ansel adore: Ve ey gee | fo Sos ses Fours et poar toutes,
att ~~ CO - Seb ess ‘ we . , ' Nee gee “ba
Cuaerceile Je a Moe. | gun fat tonsa, a
y i ; on ee ee tre BOSS Foe ereaneine ee
Sout: a wae
pour nus perc. , IDdapl os y-Morna. .
Vappeta dans UN vie fameax, ce os
Uimiquils “En aucune fagon. Ceo don ne
earre et Mosstrdcus, qui
ner Dieu dans un morceau
On trouvera
Un bon buss, tres bien attele a louer
pretend pacar-
de pain coi, par heure pour coursesen ville et a fa
|
|
sue jouret en une multitude de licuy. et Campagne.
Q ¢ ‘ > 4 * .
qui le fait adorer et manger par des tideles, S’adresser au Matin.
ce dogme est domeuré, dans tout 50) | «_aD_——— Eee
Avis Commercial
Le soussigné, donue avis au public
-i..y }et commerce que pen dant son absence
que de pac inet mn ; ‘
jen Haiti, Mc Nicolas Cordasco a
avec elle, ils se laisstrent mar.yriser, bit- .
dpetit feu; ies galdriens, pluto: que chargé de sa procuration.
raion denen au momen: de Ve c-
supplice 3 8 pretéraient endurer le
cou *p € fa bastonnade. Ils avaient
tania honneur de Dieu : de {i lear in-
cri cere da sujet de la Messe Renon-
aden € attitude, nou; ne le pourrions
-cessant: d'etre des protestants ¢van
Bssier initerialisme, la pierre toadanen-
tale du cathovicisme. Pour nos peres, ota t
ido'dtrie sous sa torme la plus répayaine
Cla plus impie. Piurst
G. A. BERTOLINE.
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la Papaute, a-t-elle diminud ses pré-| — oe
S depuis le seiziéme siecle ? Elle A louer
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melibitine du pape a été le couronne-
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= =
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Tout le monde a entenda parler da! hake CE a rie hate oe
pouvoir miraculeux des arands qn. i 20S tee peek bees eer |
gnétiseurs, bien que, jasq fied, wu}. ea ae ‘Poesia et de grande de)
cun homme de la célébrité de rawee erate.
* . Spe i@ite ae Costomes zu no-
Federico Garcia, loat ie Couper Feanesise, Uaghase at,
Gradué, diplomeé et medaillé de PInstitut Sine iis oe Ta daradés > porcertion,
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York jie MSR ote aoe fee leg. |
ne se soit offert pour permettre a ;e 2 ISS Tahiti s HWepots beroctes
tous de mettre ses talents 4 Vépren- [| ' oo 26-98, tamigeos, -arits car-
ve. M. Garcia étonné du seepticis- | "+ a ~ we ATER RT
me manifesté par tant de personnes, | eee eee eee
s'est déclaré prét a mettre 4 la dis- LA eee
position de tous son savoir et son
uvoir merveilleux et presque sur-
umain.
Avez-vous besoin de la clairvoyance
d@’un étre qui a donné des centaines
de preuves de ses pouvoirs miracu-
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous connaltre les secrets de '
ceux qui vous haissent, les piéges|'â€
que vous devez éviter, les remédee! |
qui guérissent vos maux, adressez- |‘ illsbery Washburn Flour Mis
vous au Professeur Garcia. Rue! Mizasapolis Mina.
Roux, ci-devant Bonne-Foi, No 55. Kra. CASTERA Revedsensani
Meiileure Farine
du Monde
“eile qui donne Je meilieur pain.
Qui produit lo plus de pain.
QO1i doune ie Lain le plos plage et
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Cestla Pilsbury’s Best de !s
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