Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 14, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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- Deuxiéme Année, No 385.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Mardi, 14 Juillet 1908





ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .

DEPARTEMENTS\ Trois Mois.

seceeees Trois Mots.

ETRANGER



——

Je me propose aujourd'hui de ré-
ponodre succinctement a un certain
nombre d’observations que j'ai par-
fols recueillies dans la bouche de

Iqaes lecteurs ou que, d’autres
la contradiction a formulées

Qs la presse, — a l’égard des idées
“‘@riforme sociale et de leur ada;ta-
+ avn milieu haitien.

. *

e

Nous sommes, a-t-on dit tout d’a-
bord, des « idéologne: » pour préten-
dre réformer la société hiitienne par
ées articles de journaux ; d’ou il suit
qee novus préchons dans le désert
@ que, en Haiti, l’action de la presse
‘et nulle et inefficace.

Noos sommes, nous du Matin,
mieux placés que personne pour ap-
peécier l’effet dans le public haitien

idées soviales que nous répan-

8; nous pourrions constituer des
archives spéciales rien qu’avec les
lettres et imprezsions que chaque
Courrier nous apporte de tous tes
points du pays et qui émanent de per-
sohnalités les plus diverses.Un conf-ére
hous a reproché de publier avec em-
P-essement les éloges que nous rece-
vons :nous olfrons de lui mettre sous
ies yeux, a chaque,courrier, ces sortes

opProbation écrite, afin de lui per-

de constater par lui méme l’im-
Prabiliz qu'il y aurait pour nous

Osérer toutes les notas élogieuses
®ous arrivent.
ra parfois nous en insérons quel-
‘Senet: ce n’est nullement pour la
= allon de notre chétiva person-
Me, mais pour offrir précisément aux
Wretsaires le témoi nage du crédit

bontré par nos idées. Nousne pré-
. donc pas dans le désert.
‘te 24881 nous n’avons pas d'3u-
fe prétention que de réformer les

-Etc'est bien 14 d'ailleurs le
ane ent de toute réforme du-
@ volontaire ; il s'agit, avant
fen: d’avoir la claire notion

Oirs & accomplir par chacun,

he pas exposer les: efforts a
& sexercer A faux.

“:
Bo
es








e Matin

~ . QUOTIDIEN









LE NUMERO 10) CENTIMES
G. 4. Clément Magloire, __
« 3.60 —— Les abonnements partent du 1° et du ts de chaque
RKEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. Les manuscrits insérés ou non ne seront pes rendus



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Fei.

Queloues objectioas et leurs réponses

kt puis, meme a défaut de c2 cré-
dit ct de cette acceptation, nous par-
lerions toujours le méme lingage, car
c’est celui de la vérité, et la v4rité fi-
nit ‘oujours par triompher des sophis-
mes et par s‘impoaser.

x t
"

On nous dit encore que ta réforme.

sociale gue nous préchoas se heurte-
ra toujours 4 « la force et 4 la vertu
des traditions » et un contradicteur,
interprétant complaisamment la per-
sée méme de L9 Play, écrivait l’autre-
jour que l’observation des phénome-
nes complexes de la vie socia'e « ne
lui aurait certes pas permis de conce-
voir qu’on pui-se métamorphoser de
fond en comb‘’e, d’aprés un type adop-
té, une société vieille dune forma-
ifon deja séculaire. »
Cela est tres vrai,
14 ce que nous voulons ? Il ne m2 le
parait pas ; car nous avoas ici meme
trop longtemps parié des réformes
scolaires et de nos idées sur ce point
pour convaincre nos !ecteurs que
Voeuvre de réforme doit ¢tre néces-
sairement longue puisque nous ne
lattendons guére que des générati -ns

a venir, de celles que forme actuelle-:

ment l’enseignement des_ écoles.-
« Tout le monde, dit Jules Lemaitre,

sait que la réfo-me qui enveloppe et,
c'est.

conditionne toutes les autres,

celle des individus. Mais, il n’est plus: p

temps, n’est-ce pas? de réformer
chez nous tous les individus adultes
ou murs. C’est donc sur tes généra-
tions naissantes qu'il faut agir; ce
sont nos enfants qu'il faut élever de
telle sorte qu’ils soient plus sains et
plus forts que uous. »

Or, le matheur est que « les adul-
tes et les murs » qui sont chargés de

donner lenseignemant a la_ jaunesse |

sont, pour latrés grande majorité,
les plus réfeactaires aux idées de r5-
formes scolaires; ceci nest pas a dé-
monatrer. It est de fait que, lancés a1
milieu d’un nouvel easeigaement plus
a la haut-ur des nécessitéset des exi-
gences de la vie moderne, ils seraient

45» RUE ROUX, 45.

Mais e st-ce:



‘comme dépaysés et peu au courant de’ Par Conséquent, ils ont 4 Je modifier.

leur nouveau inétier, et il est clair Car, ni la science sociale ni nos hum-
comme le jour que si ’enseiguement bles efforts ne peuvent avoir la pré-
scolaire actuel est peu protitable 4 la tention de « contraindre » ou d’abli-

ger les gens a faire ce qu’ils ne veu-
lent pas faire: I'hygiéne prescrit la
tempérance, sans s'inquiéter de sa-
voir si les gens en sont plusou moins
capables ; le libre arbitre de chacun
reste sauf et chacun est loisible de
ruiner sa santé 4 sa guise eten dépit
de I’hygiéne.

yrande masse des enfants q-i fréquen-
tent nos écoles — les écoles secondai-
res surtout—, il est du moins fort au
gout de la petite minorité de gens qui
le profess. nt: toujours la question de
Venseignement fait pour les profes-
seurs et non pour ies éleves.

C’est pourquoi faute de pouvoir
convaincre les maitres, nous croyons Si la société haitienne ne se sent
tout de méme utile de chercher & pas capable de s’appliquer les régles
convaincre Yes PARENTS, afin de les'de I’hygiéne sociale, seules appelées &
intéresser un peu a l'espéce d’avenir, la rendre prospére, il lui le if-
que l’on prépare a leurs enfants et, berté— largement mise déja & contri-
par voie de conséquence, au pays. -bution— de courir a sa rte et de

Nous sommes donc bien au courant persévérer dans la voie ruineuse dans
du point précis qu'il conviedt d’atla- laquelle elle s’est engayée depuis cent
quer et nous continuerons a l’alta- ans.
quer ferme. Mais quant a trouver et offrir d’au-
tres remédes que ceux quenous avons
déja prescrits, nous nous en décla-
_rons incapables : que de plus compé-
tents se lévent et parlent f leur tour !

x ¢
*

Une troisiéine objection va p'us
igin et prétend que la réforine sociale
que nous Offrons comme la seule con-
dition de salut efficace, ne peut pas’
s’audapler @ notre pays. Oh! cet argu-' *
ment, je [ai sous la main en masse et
quand on La une tois lancé, on se
croit, comme Pilate, autorisé a se la-
ver Ics mains et 4 dégavyer sa_ petite
responsabilit® des aventures nitiond-
les, dunt tout le monde pouttant con-
Vient avoir assez.

Certes, proclame-t-on, ce que nous
disons est vrai, il est d’autant plus
vrai que, 1a carte duo monde étalée
sous les yeux, on peut mesurer le de-
gr'é de force sociale des différents pays
parla mesure dans laquelle ils s’ap-

Pour tinir avec cette série d’obser-

vations, nous tenons 4a faire une dé-
claration nécessaire.
_. Un trés intéressant confrére nous
disait derniérement qu’en soulevant
de temps en temps quelgues con-
tradictions 4 nos propositions, il n’a-
_vait d’autre intention que d’intéresser
le lecteur haitien & une discussion
_variée de la question sociale, et que,
, au fond, il est bien entendu que nous
sommes d’accord.

_pliquent, consciemmant ou non, les; Nous goutons fort la pointe de bon-
jrégles de con tuite mises en évidence | Ne inteution que cet avis révele, mais
| par cette respectable école d’obser-'n0Us Croyons que c'est souserire dune
| vateurs sociaux, aux travaux desquels Mauvaisetendance de l’espritiatin que
les adversaires eux-mémes sont ob!i- dediscuterrien que pour discuter.livaut
gés de rendre hommage. Mais, pro-, mleux tomber franchement d’acoord
teste-t-on, Haiti ne pourra jamais en, 8Ur les points qui paraissent safieam-
itirer son profit; sily aa la sauver, Ment élucidés et employer tout

‘ce ne sera pas de cette maniére: cher- 6conomisé sur la discussion inatile a

|chons donc autre chose puisque no- Marcher 4 la conquéte de nouvelles

peu adap- | vé-ités.

‘tre ctempérament» est s
Il y en a tant & répandre et qui at-
trouvera

, table aux idées et conclusions répan-:
‘dues par la Science sociale. ,tendent leur tour! On ne
Autant vaudrait dire au médecin et donc pas de mauvaise grace de
4 I’hygiéniste que le malade se sent! part de ne pas nous préter &
peu de godt pour le traitement on la| discassion qui ne se proposecsit
régle de conduite presorits et qaue,' comme unique bat: con












. . . ean =< ¢j est porteor Havre: Pere Liagre. Vrere
TE plus tard, le pain des premiers jours as-| 5916 5777 et 5785 ,uires dont tice. 830 et Mme Gros..an 8 ¢, Mere Céran, Mr
VOL A LA POS suré, de plus fortes valeurs étaient remises | le sieur L. Grosnon; 2* les num Dites. Arthur Ch be, ME entant, Mme Vee
—_— 4 l’Archevéché, il sera alors tenu compte, | et 5818 dont cst porteur le "Ch ). in aux Isabelle Chancct . Mec Derenoncogn,
E sant autre jour qu'un vol dans. les répartitions, des autres besoins |ze et condamne la Veuve Chrisp Lespinasse Marie Lenin, Bd :
“0 annongant autre J de rAd i. des familles. . dépens. . . . k Bis- tide Marie. S vor A sé ’ ur Aris
avant été commis aux bureanx de ami Les répartitions se font 4 toas les sinis- — Celui qui nomme les citoyenus Fr. > r rséne.

nistration postale, nous ajousions que Vin

distinction de




Fort de-Frunce

toury et J J.V Innocent a letfet d expertiser : Mme Vve Desmé.

° ; of, . tres indistinctement. sins . cen et r . Ede
formation serait complete par de nou nationalité, de religion, etc Si elles ont} le prixedu bail de lhibitation « Torcelle a Poe Pare . Sonnuieite vpeenade
veaux détaiis. hie is nous “te confites 4 MM. les curés de la Cathé-; = — Celui qui ordonne le Pooh es Base Pori-de-Pai « Dusse Knapp.
C'est pour cela qu’hier nous drate ct de Sainte-Annz,c'est quils ont été | cessions Ami!car Basquiat et Monbrun ie:

sommes présentés a la Grand Rue, ou
nous fames regus pir le Directeur des
Postes, Mr Drossaint Lilavois qui était deé-
)4 prévenu de noire visite. _
— Je vais taire appeler, nous dit-il, le
chef de bureau qui vors contera lVathire
Quelques instants apices, Mr Fon-ane
Gabriel, trés aimablement se mectait i notre
disposition.
e Directeur n’était pas encore revenu
de Pétionville quan J en ouvrant son « car-
réo, on s’appergut que l’armoire était ou-

jupes plus 4 méme gue toute autre institu-
tion de connai.re les famil’es, et qu’ils ont
en mains, avee leurs confréries de plus
torts elements d'information et de con-
trote.

we ee eee ee mee te ee ee ee ae,
we eS TTT IT or ee

YOIGS DIVERS

R-in GREMENTS



CG
.

on:
> Ea o

|

‘

:









Germaine

Chiméne Isidore 1 enfant, Me aofeok
Alcide Charlemagne, Cius, Joha Laroche
Vacina Alvare,, Mune Labon, Lise Labon,
Véronique, Darboure, Anne Darécoun,
Mile Lucie Darccourt, Mr Bistien Mura
Bissiinthe.

Autour de .’Ecole de Droit

It nous est revenu jue, malgré les ip.
cendies de ces jours derniers, les examen:
de Il’Ecole de Droit doivent définitivemen
avoir lieu le 2>- du mois de juillet con:
Nous trouvons

uiat. .
Ensuite le Tribunal sous la présidence du

Juge doyen Dupont Daya commencé I’en-
guéte dans le divorce concernant les ¢poux
Léandre Larencul Mais va | heure avancée
la continuation a été renvovée 4 Lundi
prochain.

Devant la justice
Accompagné de son avocat, Me Pierre
Hudicourt, Mr Henry Allen s’est constitué

prisonnier.

verte, avec, a la serrure une fausse clef MEPEOROLOGIQUES On sait qu'un arrét du Tribunal de nis érielle est) par tr Oe a “cision mi
Immédiatement on appela Vhogueton de — - | Cassation avait pour cause de suspicion Ié- ‘eunes étudiants’ oot wr pattie d et les
service, Louis Fortune gui dénonga comme Lo} a - gitime, dessaisi le Tribunal des Gonaives : parce ég ars
seKrvatoire ar . ici. Mr | OUvrages et de plus guoigue dé préparé
auteur de ce vol le tiucteur Antoine Ger- - ’ i sera entendue ici. r us quoig ja prépards
- 4 - . Bu de laffaire qu aux examens il; n'ont en tete cles miatléres

main. Tous deux furent arrétés et en fai.
sant des perquisitions, on trouva chez ‘le
facteur 8 carabines dont 5 systeme Gras ct
dans les effets du dernier G. 44 nickel.

Ces deux prévenus se sont soustraits d
Vaction de la Justice, stant emtuis de la
prison pendant le dernier incendie.

Un autre hoqueton du nom de Lou,
appelé comine téemoin $a été retenu par Ie
Juge d’instruction.

Le vol s’diéve AG. 1.375 28, ditlirence
trouvée entre 2.8 49.28, chithre latssé la
veille et 1.474 que les mialandrins devaient
revenir prendre.

Voila toute l’affaire.

De
Bonne Récomyens2

Notre collaborateur Constantin Mayard
a perdu au cours du dernier incendie entre !
autres choses, un lot de livres qui, suppo-
se-Vil, a pu etre sauveé. Parmi ces livres se
trouve une collection des ceuvres de Byron,
de Laboulaye, de Herbert Spencersde Gee
she, de Tocqueville, de Jean Finot.





Le Matin promet une bonne récompen- ve

ea qui tera retrouver tout ou une partie
de ces livres.

s
ee

Luxpi 13 Jurter
Bacomeire 32 midi
minimum
TerapAraturelmaximum
mcyenne diurne 25 9
Le ciel clair le marin, est

763, 8°"
21. 2

ment entre 5 h.et 8h. du soir.
A ploscurs reprises entre 5 ho et 6h.
petites ondees, total : 0,57." de pluie.
Qictgues coups de tonnerre. Dans la
soiree cclairs a Vouest. Rosée ce matin 14.
Le baromeétre est en baisse.
Un peu d’agitation sismique vers 3 h.

du matin.
R BALTENWECK
414 Juillet

Toute la colonize francaise est en liesse

aujourd hui fe ant ls grande date historique

14 Juiket 1789 - ou la Bastille fut ren-
Toee.
Les drapeaux frangtis flottent par toute

devenu nua- !
geux des 10h, pour se couvrir compléte- | n0ommé Aurélus Turenne, prévenu de tor



bN2TRL COLLEGE St-MARTIAL |


|

33. 8: cédé 1 Vappel nominal des jurés

|

|
|

la ville, belle réception ) la Légition de |
'Franee. Ce matin M. P. Carteron, en bril- |

Allen est prévenu de meurtre sur la per-




du programme gu’épirses.

Le Ministre de | Instruction publique
aurait dd, mous le pensons. prendre en
considération [a dispesition actuelle de
esprit des étudiints, et renvoyer a o
tobre la premicre série et la seconde ala
fin de novembre.

Les débats promettent d’étre trés inté-
ressants.
Session Criminel'e

La session s'est ouverte hier. On a Pro-
ui s’é-
taient rendus en grand nombre au Tribu-

. Us Ercpiast
nal civil. Aujourd’hui devait étre jugé le

Le conseil communal
et les slnistrés

Le conseil communal a décidé, dans sa
séance du 8 juillet courant, de venir as
secours de la portion la plus indigente des
victimes du sinistre du 5; juillet. Un em
prunt de pix wittr vourdes a été vet d
cet effet dont on a distrait Quinze cents
pour l’amortissement du compte d’ight
mation de la Société des Zélatrices de &
Vincent de Paul, et Cing cents pour frais
journaliers d’assistance publique.

Une commission composée de Monsei-
gneur Baogé, curd de Ste-Anne, de MM Po-
lynice Janvier, juge au ‘Tribunal civil, A.
Jackson, contréleur 3 la Douane, Théms
tocle Camille, de Mincs Julien Dusseck et
Michel Oreste, a cic nommeée par le con
seil pour procéder 4 la repartition des

tures corporelles suivies de meurtre. Mais

l’accusé étant mort en prison, les jurés ont

été renvoyés aprés lecture d'un jugement

condamnant ceux qui ne s’étaient pas pré-

. ° »

sentés hier 4 huit gourdes d’amende.

Ecole des Sciences appliqué3s
Concours d’admission 1908-1909

Le registre d’inscription est ouvert a
par.ir de denéan deg h. Arega. du ma-
tin.

Le concours aura lieu cette année en
deux sessions; la premiére e>t fixée au mer-
credi 22 Juillet courant; la date de la deu-
xic¢me sera ultérieurement indiquce.

La DirecTion

Bonne Rétompense
Est promise 4 quiXera retrouver un pa-

Ila été évaré une caisse contenant des: ot uniforme dofficier de Marine, s’est |
an

huit mille gourdes votccs i titre de secours.

-ivres dont trois gros Dictionnaires Ling rendu a bord du Chessloup Laubat ou

et un registre noir marqué sur la couvertu- | UNE salve de 7E coups de canon a éié tirée
‘¢: « Distribution des Pravaux p (A S heures. Une autre sera tirée 4 midi et
“Ak sera. accordé une irés péndreuse ré- | UNE troisi¢me au couchcr du soleil,

‘

é Zelat. ifestati: i reuni
compense i gui rapportera ce cahicr aux! Eslatante manitesration qui réunit tous

sureaux du ‘\atin ‘les tils de France dans un méme sentiment

SS SS oe

COMMUNIQUE

DE L’ARCHEVECHE
AvxX Sinistrés

Par sa lettre en date du 13 du courant
M. le Directeur proviso:re de la Banque
Nationale d’Haiti a bien voulu mettre a la
disposition de l’Archevéché la somme quil
a recueillie et qu'il recueillera soit, A ce
jour, un peu plus de Dix mille gourdes.

L’Archevéché remercie la Banque Natio-
tale de cette marque de confiance.

Cette valeur sera remise dans la méme
proportion que les précédentes, 1 MM.
es curds de la Caihédrale et de Suinte-
Anne, comme, du reste, tons les sceours
qui seront confids 4 l’Archeveché.

Il reste entendu, que ces secours ont
pour but, non d'indeimniser les sinistrés
de lears pertes, mais de leur venir en aide
dans lears besoins les plus pressants ; c'est
pourquoi, duns la répartit.on des fonds a
chaque umtlle, le pr incipal élément d'apore:
ciation est le nombre des bouches 6 nourtr, Si

_ ide patriotisme.

Tribunal Civil
Audience civile‘ordinaire du 13 Juillet 1908

Le Tribunal sous la présidence du Juge
A. Champagne, assistédu Substitut A. Thi-
bault, a prononcé les jugements suivants:
Celui qui admet la demande en di-
vorce des ¢poux Démosthénes Sam et les
renvoie par devant l'officier de VEtat civil
pour le faire prononcer.

~- Celui qui ordonne gue dans la hui-
taine de la signification de ce jugement,
les Germain seront tenus de constituer un
nouvel avocat.

Nouvelle composition sous la présidence
du juge A. St Rome.

Celui qui condamne la dame Marie

Chrispin 4 payer A Mademoiselle Euphé-

mie Munier dans le délai de deux mois le

montant de l’obliguion hypothécaire avec

les indemnités échues et 4 échoir dit, que

faute de quoi le bien hypothéqué sera ven-
u.

— Celui qui donne main levée de Vop-
position pratiquée 4 la Binque Nationale
sur les titres roses par la dame Veuve Chris

Pin tiires portant les numéros 1$799 -$779

quet de papiers contenant divers «ffets, no-
tamment : des états de chéques de la Pro-
vince, pour le Département de !’Instruction
Publique et des états de feuilles de ration
de la Compognie d'Instruction d’Infanterie
du Centenaire, perdus pendant l'incendie
du 5 Juillet courant.

S'adresser au Département de 1’Instruc-
tion publique et au N° 65. rue Ste Honoré

Port-au-Prince, le 14 Juillet 1908
J. SaNon Jues
Départs





Nouvelles Elranger

Derniéres Dépéches

RapaT 12.— Le sultan Abdel Asizs
quitté Rabat pour se rendre 3 Marrakesch.
Paris. —Les employés des bateaax moe
ches de la Seine se sont mis en greve

Hier est parti le s/s « President » avec : » réduction des heures
les passagers suivants pour Kingston : rowail er dos pensions de retraite.

Louis Laroche, Jh. Sipari, Conendre Jo- L’interruption du service des bateass
Ha Daniel H. P. James, Gustaves H. monches se beaucoup d’ennuis a5

erner. Mme Neretie et 5 enfants, Au- touristes qui se trouvent en ce momemt & -
gusta T. Smith. Paris q '

ss M Constans, ambassadeur de F a

Est parti aussi hier le s/s « Montréal » Constantinople, a dit cette aprés-midi ¢ “

avec les passagers suivants pour : n’ajoatait aucane foi 2 Ia nouvelle 4

Cap- Hailies :

Mme Marsh, Mme Vve
Clémélia Marsan

» Adrien Zéphir, Carmen
ilson, Mme Anasthasie Mars, un bébé
et § enfants, H. Thomasset, Mme Her-
Gentil, Mme
Délinois, Elina, Clara

V’Allemogne avait pris charge de Lt ee
tion des sujets tarcs en Chine ; jusqu

Ja France qui a exerc¢ ce protectors
Constans n’a recu jusqu’a présen
information relative 4 un chao

mann Jn-Charles, Henriette ,
Mapain.— Des dépéches dAlceics, ot

Vve Héraux, Mme

Ae allie

cr en eee an

Déjoie, Sabourin Benjamin, Augastine | ville le nce de Valence, 4 .
Dorsainville, Habib J. Amary, Jean” Stam- | que < lans de souris se som diesek
uly, Mc ec Mme Jeanty, un bébé et 3 | dues dans la campague 01 elles 00 .
enfants, Sulfera Jeannot, R. N. Pierre, Idé- | ls récolte de ec ravagé les oneal
lia Dennis, Blisabeth Joseph, Mile Adélie.| Panana.—— élections 3









































“oat eu lieu aujourd'hui dans Visthme( Priére d’aviser l’administra»
soot donné lieu Aaucun désordre. Don Jost | 1.0m de la moindre i ulariteé
Domingo de Obaldia, ancien ministre de} tins le service du«MATIN-
Panama 2 Washington a été dlu présidenc.| ifin qu'il y soit de suite rame-
Les partisans de M. Ricardo Arias qui a| 1ié6

Changement d’adresse



































A. te Mats ef

retiré sa candidature s‘étant Toutes les élégances rares diseié-

" rdeemment - te L’administra i i
ates les villes de l'état arrivent des dé- | pitaie qu’ils ne doivent rien ver- | subtil et délicat, — Son Sou- y

rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux on s’enorg:ellit ia
pierre éclatante et hautaine, de ini-
nuscules objets d’art ot sourit la ¢ra-
ce triste des perles, des boucles d'o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variéce, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chafnes massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison

A de Mattéis & Co

qui est située aujourd’hui a l’Ancien
Hotel Central restauré et embelli.
Ces ituliens ont gardé la nostaigie
de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attravantes, les ob-
jets indispensables que réclamne la
Vie, ils ont chez eux un assortiment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.

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Changement d’Adresse

hes annonsant que la journée s'est

rile dans le plus grand ordre et qr°

woos les votes ont été en faveur de M.
Obuldia.

Mexico.— [Le Mexique suit avec un vif
jotérét, ce qui se passe dans Amérique
Centrale. Le président Davila du Hondu-
as s'est plaint au département d’Etat de
Patitude des presidents du Salvador et du
‘Guatemala ; le secrétaire a refusé de dire
en quoi consistent ces plaintes,{mais on
git qu'il se fait en ce moment un actif
dchange de dépeches entre Mexico et Wa-
shington et que les deux gouvernements
sont prets a interveair aussitot que le
Honduras en fera la demande.

Paris. — Le cheval « Seasick » de I’é-
corie de M. Van Derbilt a gagné aujour-
dhui le prix du Président de la Républi-
que de 20.000 dollars, 4 maison Lafitte,
aprés la course. M. Vanderbilt a été féli-
até par M. Fallicres.

Syoxry ( Nouvelle Ecosse ).— Les
croiseurs transais « Léon Gambetta »,
«Amiral Aube » et, « Destrée » venant
de Brest sont arrivés ici.

L’escadre est sous le commandement de
lamiral Janneguiberry qui a son pavillon
sar le « Léon Gambetta ».

L’escadre restera ici quelques jours et se
tendra ensuite 1 Québec pour prendre par
auxfltes du tricentenaire de la fondation
de cette ville.
| Wasunitos 13.— Les troupes de mari-
meavoyées dins l’isthme de Panamapour
[sere la iberté et la régularité de Ié-

présidentielle vont écre prochaine-
ment rappelées.

Baus 13. - L’état de santé du prince
Philippe d’Eulenbuurg est devenu trés sé-
neux, les débats de son procés continuent.

Loxpres 13.— Le roi. Edouard a ouvert

jeux olympiques aujourd hui, les jeux
stont une des vrandes attractions de I'ex-
position franco-anyiaise.

Toxio 13.— Le marquis Tako Ka sura,
president du rouvcau conseil des minis-
Wes soumit aujourd hur su Mikado les
toms des novveaux membres du cabinet.
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fon ile principe du rachat et Iexploita-
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- Deuxiéme Année, No 385.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Mardi, 14 Juillet 1908





ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .

DEPARTEMENTS\ Trois Mois.

seceeees Trois Mots.

ETRANGER



——

Je me propose aujourd'hui de ré-
ponodre succinctement a un certain
nombre d’observations que j'ai par-
fols recueillies dans la bouche de

Iqaes lecteurs ou que, d’autres
la contradiction a formulées

Qs la presse, — a l’égard des idées
“‘@riforme sociale et de leur ada;ta-
+ avn milieu haitien.

. *

e

Nous sommes, a-t-on dit tout d’a-
bord, des « idéologne: » pour préten-
dre réformer la société hiitienne par
ées articles de journaux ; d’ou il suit
qee novus préchons dans le désert
@ que, en Haiti, l’action de la presse
‘et nulle et inefficace.

Noos sommes, nous du Matin,
mieux placés que personne pour ap-
peécier l’effet dans le public haitien

idées soviales que nous répan-

8; nous pourrions constituer des
archives spéciales rien qu’avec les
lettres et imprezsions que chaque
Courrier nous apporte de tous tes
points du pays et qui émanent de per-
sohnalités les plus diverses.Un conf-ére
hous a reproché de publier avec em-
P-essement les éloges que nous rece-
vons :nous olfrons de lui mettre sous
ies yeux, a chaque,courrier, ces sortes

opProbation écrite, afin de lui per-

de constater par lui méme l’im-
Prabiliz qu'il y aurait pour nous

Osérer toutes les notas élogieuses
®ous arrivent.
ra parfois nous en insérons quel-
‘Senet: ce n’est nullement pour la
= allon de notre chétiva person-
Me, mais pour offrir précisément aux
Wretsaires le témoi nage du crédit

bontré par nos idées. Nousne pré-
. donc pas dans le désert.
‘te 24881 nous n’avons pas d'3u-
fe prétention que de réformer les

-Etc'est bien 14 d'ailleurs le
ane ent de toute réforme du-
@ volontaire ; il s'agit, avant
fen: d’avoir la claire notion

Oirs & accomplir par chacun,

he pas exposer les: efforts a
& sexercer A faux.

“:
Bo
es








e Matin

~ . QUOTIDIEN









LE NUMERO 10) CENTIMES
G. 4. Clément Magloire, __
« 3.60 —— Les abonnements partent du 1° et du ts de chaque
RKEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. Les manuscrits insérés ou non ne seront pes rendus



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Fei.

Queloues objectioas et leurs réponses

kt puis, meme a défaut de c2 cré-
dit ct de cette acceptation, nous par-
lerions toujours le méme lingage, car
c’est celui de la vérité, et la v4rité fi-
nit ‘oujours par triompher des sophis-
mes et par s‘impoaser.

x t
"

On nous dit encore que ta réforme.

sociale gue nous préchoas se heurte-
ra toujours 4 « la force et 4 la vertu
des traditions » et un contradicteur,
interprétant complaisamment la per-
sée méme de L9 Play, écrivait l’autre-
jour que l’observation des phénome-
nes complexes de la vie socia'e « ne
lui aurait certes pas permis de conce-
voir qu’on pui-se métamorphoser de
fond en comb‘’e, d’aprés un type adop-
té, une société vieille dune forma-
ifon deja séculaire. »
Cela est tres vrai,
14 ce que nous voulons ? Il ne m2 le
parait pas ; car nous avoas ici meme
trop longtemps parié des réformes
scolaires et de nos idées sur ce point
pour convaincre nos !ecteurs que
Voeuvre de réforme doit ¢tre néces-
sairement longue puisque nous ne
lattendons guére que des générati -ns

a venir, de celles que forme actuelle-:

ment l’enseignement des_ écoles.-
« Tout le monde, dit Jules Lemaitre,

sait que la réfo-me qui enveloppe et,
c'est.

conditionne toutes les autres,

celle des individus. Mais, il n’est plus: p

temps, n’est-ce pas? de réformer
chez nous tous les individus adultes
ou murs. C’est donc sur tes généra-
tions naissantes qu'il faut agir; ce
sont nos enfants qu'il faut élever de
telle sorte qu’ils soient plus sains et
plus forts que uous. »

Or, le matheur est que « les adul-
tes et les murs » qui sont chargés de

donner lenseignemant a la_ jaunesse |

sont, pour latrés grande majorité,
les plus réfeactaires aux idées de r5-
formes scolaires; ceci nest pas a dé-
monatrer. It est de fait que, lancés a1
milieu d’un nouvel easeigaement plus
a la haut-ur des nécessitéset des exi-
gences de la vie moderne, ils seraient

45» RUE ROUX, 45.

Mais e st-ce:



‘comme dépaysés et peu au courant de’ Par Conséquent, ils ont 4 Je modifier.

leur nouveau inétier, et il est clair Car, ni la science sociale ni nos hum-
comme le jour que si ’enseiguement bles efforts ne peuvent avoir la pré-
scolaire actuel est peu protitable 4 la tention de « contraindre » ou d’abli-

ger les gens a faire ce qu’ils ne veu-
lent pas faire: I'hygiéne prescrit la
tempérance, sans s'inquiéter de sa-
voir si les gens en sont plusou moins
capables ; le libre arbitre de chacun
reste sauf et chacun est loisible de
ruiner sa santé 4 sa guise eten dépit
de I’hygiéne.

yrande masse des enfants q-i fréquen-
tent nos écoles — les écoles secondai-
res surtout—, il est du moins fort au
gout de la petite minorité de gens qui
le profess. nt: toujours la question de
Venseignement fait pour les profes-
seurs et non pour ies éleves.

C’est pourquoi faute de pouvoir
convaincre les maitres, nous croyons Si la société haitienne ne se sent
tout de méme utile de chercher & pas capable de s’appliquer les régles
convaincre Yes PARENTS, afin de les'de I’hygiéne sociale, seules appelées &
intéresser un peu a l'espéce d’avenir, la rendre prospére, il lui le if-
que l’on prépare a leurs enfants et, berté— largement mise déja & contri-
par voie de conséquence, au pays. -bution— de courir a sa rte et de

Nous sommes donc bien au courant persévérer dans la voie ruineuse dans
du point précis qu'il conviedt d’atla- laquelle elle s’est engayée depuis cent
quer et nous continuerons a l’alta- ans.
quer ferme. Mais quant a trouver et offrir d’au-
tres remédes que ceux quenous avons
déja prescrits, nous nous en décla-
_rons incapables : que de plus compé-
tents se lévent et parlent f leur tour !

x ¢
*

Une troisiéine objection va p'us
igin et prétend que la réforine sociale
que nous Offrons comme la seule con-
dition de salut efficace, ne peut pas’
s’audapler @ notre pays. Oh! cet argu-' *
ment, je [ai sous la main en masse et
quand on La une tois lancé, on se
croit, comme Pilate, autorisé a se la-
ver Ics mains et 4 dégavyer sa_ petite
responsabilit® des aventures nitiond-
les, dunt tout le monde pouttant con-
Vient avoir assez.

Certes, proclame-t-on, ce que nous
disons est vrai, il est d’autant plus
vrai que, 1a carte duo monde étalée
sous les yeux, on peut mesurer le de-
gr'é de force sociale des différents pays
parla mesure dans laquelle ils s’ap-

Pour tinir avec cette série d’obser-

vations, nous tenons 4a faire une dé-
claration nécessaire.
_. Un trés intéressant confrére nous
disait derniérement qu’en soulevant
de temps en temps quelgues con-
tradictions 4 nos propositions, il n’a-
_vait d’autre intention que d’intéresser
le lecteur haitien & une discussion
_variée de la question sociale, et que,
, au fond, il est bien entendu que nous
sommes d’accord.

_pliquent, consciemmant ou non, les; Nous goutons fort la pointe de bon-
jrégles de con tuite mises en évidence | Ne inteution que cet avis révele, mais
| par cette respectable école d’obser-'n0Us Croyons que c'est souserire dune
| vateurs sociaux, aux travaux desquels Mauvaisetendance de l’espritiatin que
les adversaires eux-mémes sont ob!i- dediscuterrien que pour discuter.livaut
gés de rendre hommage. Mais, pro-, mleux tomber franchement d’acoord
teste-t-on, Haiti ne pourra jamais en, 8Ur les points qui paraissent safieam-
itirer son profit; sily aa la sauver, Ment élucidés et employer tout

‘ce ne sera pas de cette maniére: cher- 6conomisé sur la discussion inatile a

|chons donc autre chose puisque no- Marcher 4 la conquéte de nouvelles

peu adap- | vé-ités.

‘tre ctempérament» est s
Il y en a tant & répandre et qui at-
trouvera

, table aux idées et conclusions répan-:
‘dues par la Science sociale. ,tendent leur tour! On ne
Autant vaudrait dire au médecin et donc pas de mauvaise grace de
4 I’hygiéniste que le malade se sent! part de ne pas nous préter &
peu de godt pour le traitement on la| discassion qui ne se proposecsit
régle de conduite presorits et qaue,' comme unique bat: con









. . . ean =< ¢j est porteor Havre: Pere Liagre. Vrere
TE plus tard, le pain des premiers jours as-| 5916 5777 et 5785 ,uires dont tice. 830 et Mme Gros..an 8 ¢, Mere Céran, Mr
VOL A LA POS suré, de plus fortes valeurs étaient remises | le sieur L. Grosnon; 2* les num Dites. Arthur Ch be, ME entant, Mme Vee
—_— 4 l’Archevéché, il sera alors tenu compte, | et 5818 dont cst porteur le "Ch ). in aux Isabelle Chancct . Mec Derenoncogn,
E sant autre jour qu'un vol dans. les répartitions, des autres besoins |ze et condamne la Veuve Chrisp Lespinasse Marie Lenin, Bd :
“0 annongant autre J de rAd i. des familles. . dépens. . . . k Bis- tide Marie. S vor A sé ’ ur Aris
avant été commis aux bureanx de ami Les répartitions se font 4 toas les sinis- — Celui qui nomme les citoyenus Fr. > r rséne.

nistration postale, nous ajousions que Vin

distinction de




Fort de-Frunce

toury et J J.V Innocent a letfet d expertiser : Mme Vve Desmé.

° ; of, . tres indistinctement. sins . cen et r . Ede
formation serait complete par de nou nationalité, de religion, etc Si elles ont} le prixedu bail de lhibitation « Torcelle a Poe Pare . Sonnuieite vpeenade
veaux détaiis. hie is nous “te confites 4 MM. les curés de la Cathé-; = — Celui qui ordonne le Pooh es Base Pori-de-Pai « Dusse Knapp.
C'est pour cela qu’hier nous drate ct de Sainte-Annz,c'est quils ont été | cessions Ami!car Basquiat et Monbrun ie:

sommes présentés a la Grand Rue, ou
nous fames regus pir le Directeur des
Postes, Mr Drossaint Lilavois qui était deé-
)4 prévenu de noire visite. _
— Je vais taire appeler, nous dit-il, le
chef de bureau qui vors contera lVathire
Quelques instants apices, Mr Fon-ane
Gabriel, trés aimablement se mectait i notre
disposition.
e Directeur n’était pas encore revenu
de Pétionville quan J en ouvrant son « car-
réo, on s’appergut que l’armoire était ou-

jupes plus 4 méme gue toute autre institu-
tion de connai.re les famil’es, et qu’ils ont
en mains, avee leurs confréries de plus
torts elements d'information et de con-
trote.

we ee eee ee mee te ee ee ee ae,
we eS TTT IT or ee

YOIGS DIVERS

R-in GREMENTS



CG
.

on:
> Ea o

|

‘

:









Germaine

Chiméne Isidore 1 enfant, Me aofeok
Alcide Charlemagne, Cius, Joha Laroche
Vacina Alvare,, Mune Labon, Lise Labon,
Véronique, Darboure, Anne Darécoun,
Mile Lucie Darccourt, Mr Bistien Mura
Bissiinthe.

Autour de .’Ecole de Droit

It nous est revenu jue, malgré les ip.
cendies de ces jours derniers, les examen:
de Il’Ecole de Droit doivent définitivemen
avoir lieu le 2>- du mois de juillet con:
Nous trouvons

uiat. .
Ensuite le Tribunal sous la présidence du

Juge doyen Dupont Daya commencé I’en-
guéte dans le divorce concernant les ¢poux
Léandre Larencul Mais va | heure avancée
la continuation a été renvovée 4 Lundi
prochain.

Devant la justice
Accompagné de son avocat, Me Pierre
Hudicourt, Mr Henry Allen s’est constitué

prisonnier.

verte, avec, a la serrure une fausse clef MEPEOROLOGIQUES On sait qu'un arrét du Tribunal de nis érielle est) par tr Oe a “cision mi
Immédiatement on appela Vhogueton de — - | Cassation avait pour cause de suspicion Ié- ‘eunes étudiants’ oot wr pattie d et les
service, Louis Fortune gui dénonga comme Lo} a - gitime, dessaisi le Tribunal des Gonaives : parce ég ars
seKrvatoire ar . ici. Mr | OUvrages et de plus guoigue dé préparé
auteur de ce vol le tiucteur Antoine Ger- - ’ i sera entendue ici. r us quoig ja prépards
- 4 - . Bu de laffaire qu aux examens il; n'ont en tete cles miatléres

main. Tous deux furent arrétés et en fai.
sant des perquisitions, on trouva chez ‘le
facteur 8 carabines dont 5 systeme Gras ct
dans les effets du dernier G. 44 nickel.

Ces deux prévenus se sont soustraits d
Vaction de la Justice, stant emtuis de la
prison pendant le dernier incendie.

Un autre hoqueton du nom de Lou,
appelé comine téemoin $a été retenu par Ie
Juge d’instruction.

Le vol s’diéve AG. 1.375 28, ditlirence
trouvée entre 2.8 49.28, chithre latssé la
veille et 1.474 que les mialandrins devaient
revenir prendre.

Voila toute l’affaire.

De
Bonne Récomyens2

Notre collaborateur Constantin Mayard
a perdu au cours du dernier incendie entre !
autres choses, un lot de livres qui, suppo-
se-Vil, a pu etre sauveé. Parmi ces livres se
trouve une collection des ceuvres de Byron,
de Laboulaye, de Herbert Spencersde Gee
she, de Tocqueville, de Jean Finot.





Le Matin promet une bonne récompen- ve

ea qui tera retrouver tout ou une partie
de ces livres.

s
ee

Luxpi 13 Jurter
Bacomeire 32 midi
minimum
TerapAraturelmaximum
mcyenne diurne 25 9
Le ciel clair le marin, est

763, 8°"
21. 2

ment entre 5 h.et 8h. du soir.
A ploscurs reprises entre 5 ho et 6h.
petites ondees, total : 0,57." de pluie.
Qictgues coups de tonnerre. Dans la
soiree cclairs a Vouest. Rosée ce matin 14.
Le baromeétre est en baisse.
Un peu d’agitation sismique vers 3 h.

du matin.
R BALTENWECK
414 Juillet

Toute la colonize francaise est en liesse

aujourd hui fe ant ls grande date historique

14 Juiket 1789 - ou la Bastille fut ren-
Toee.
Les drapeaux frangtis flottent par toute

devenu nua- !
geux des 10h, pour se couvrir compléte- | n0ommé Aurélus Turenne, prévenu de tor



bN2TRL COLLEGE St-MARTIAL |


|

33. 8: cédé 1 Vappel nominal des jurés

|

|
|

la ville, belle réception ) la Légition de |
'Franee. Ce matin M. P. Carteron, en bril- |

Allen est prévenu de meurtre sur la per-




du programme gu’épirses.

Le Ministre de | Instruction publique
aurait dd, mous le pensons. prendre en
considération [a dispesition actuelle de
esprit des étudiints, et renvoyer a o
tobre la premicre série et la seconde ala
fin de novembre.

Les débats promettent d’étre trés inté-
ressants.
Session Criminel'e

La session s'est ouverte hier. On a Pro-
ui s’é-
taient rendus en grand nombre au Tribu-

. Us Ercpiast
nal civil. Aujourd’hui devait étre jugé le

Le conseil communal
et les slnistrés

Le conseil communal a décidé, dans sa
séance du 8 juillet courant, de venir as
secours de la portion la plus indigente des
victimes du sinistre du 5; juillet. Un em
prunt de pix wittr vourdes a été vet d
cet effet dont on a distrait Quinze cents
pour l’amortissement du compte d’ight
mation de la Société des Zélatrices de &
Vincent de Paul, et Cing cents pour frais
journaliers d’assistance publique.

Une commission composée de Monsei-
gneur Baogé, curd de Ste-Anne, de MM Po-
lynice Janvier, juge au ‘Tribunal civil, A.
Jackson, contréleur 3 la Douane, Théms
tocle Camille, de Mincs Julien Dusseck et
Michel Oreste, a cic nommeée par le con
seil pour procéder 4 la repartition des

tures corporelles suivies de meurtre. Mais

l’accusé étant mort en prison, les jurés ont

été renvoyés aprés lecture d'un jugement

condamnant ceux qui ne s’étaient pas pré-

. ° »

sentés hier 4 huit gourdes d’amende.

Ecole des Sciences appliqué3s
Concours d’admission 1908-1909

Le registre d’inscription est ouvert a
par.ir de denéan deg h. Arega. du ma-
tin.

Le concours aura lieu cette année en
deux sessions; la premiére e>t fixée au mer-
credi 22 Juillet courant; la date de la deu-
xic¢me sera ultérieurement indiquce.

La DirecTion

Bonne Rétompense
Est promise 4 quiXera retrouver un pa-

Ila été évaré une caisse contenant des: ot uniforme dofficier de Marine, s’est |
an

huit mille gourdes votccs i titre de secours.

-ivres dont trois gros Dictionnaires Ling rendu a bord du Chessloup Laubat ou

et un registre noir marqué sur la couvertu- | UNE salve de 7E coups de canon a éié tirée
‘¢: « Distribution des Pravaux p (A S heures. Une autre sera tirée 4 midi et
“Ak sera. accordé une irés péndreuse ré- | UNE troisi¢me au couchcr du soleil,

‘

é Zelat. ifestati: i reuni
compense i gui rapportera ce cahicr aux! Eslatante manitesration qui réunit tous

sureaux du ‘\atin ‘les tils de France dans un méme sentiment

SS SS oe

COMMUNIQUE

DE L’ARCHEVECHE
AvxX Sinistrés

Par sa lettre en date du 13 du courant
M. le Directeur proviso:re de la Banque
Nationale d’Haiti a bien voulu mettre a la
disposition de l’Archevéché la somme quil
a recueillie et qu'il recueillera soit, A ce
jour, un peu plus de Dix mille gourdes.

L’Archevéché remercie la Banque Natio-
tale de cette marque de confiance.

Cette valeur sera remise dans la méme
proportion que les précédentes, 1 MM.
es curds de la Caihédrale et de Suinte-
Anne, comme, du reste, tons les sceours
qui seront confids 4 l’Archeveché.

Il reste entendu, que ces secours ont
pour but, non d'indeimniser les sinistrés
de lears pertes, mais de leur venir en aide
dans lears besoins les plus pressants ; c'est
pourquoi, duns la répartit.on des fonds a
chaque umtlle, le pr incipal élément d'apore:
ciation est le nombre des bouches 6 nourtr, Si

_ ide patriotisme.

Tribunal Civil
Audience civile‘ordinaire du 13 Juillet 1908

Le Tribunal sous la présidence du Juge
A. Champagne, assistédu Substitut A. Thi-
bault, a prononcé les jugements suivants:
Celui qui admet la demande en di-
vorce des ¢poux Démosthénes Sam et les
renvoie par devant l'officier de VEtat civil
pour le faire prononcer.

~- Celui qui ordonne gue dans la hui-
taine de la signification de ce jugement,
les Germain seront tenus de constituer un
nouvel avocat.

Nouvelle composition sous la présidence
du juge A. St Rome.

Celui qui condamne la dame Marie

Chrispin 4 payer A Mademoiselle Euphé-

mie Munier dans le délai de deux mois le

montant de l’obliguion hypothécaire avec

les indemnités échues et 4 échoir dit, que

faute de quoi le bien hypothéqué sera ven-
u.

— Celui qui donne main levée de Vop-
position pratiquée 4 la Binque Nationale
sur les titres roses par la dame Veuve Chris

Pin tiires portant les numéros 1$799 -$779

quet de papiers contenant divers «ffets, no-
tamment : des états de chéques de la Pro-
vince, pour le Département de !’Instruction
Publique et des états de feuilles de ration
de la Compognie d'Instruction d’Infanterie
du Centenaire, perdus pendant l'incendie
du 5 Juillet courant.

S'adresser au Département de 1’Instruc-
tion publique et au N° 65. rue Ste Honoré

Port-au-Prince, le 14 Juillet 1908
J. SaNon Jues
Départs





Nouvelles Elranger

Derniéres Dépéches

RapaT 12.— Le sultan Abdel Asizs
quitté Rabat pour se rendre 3 Marrakesch.
Paris. —Les employés des bateaax moe
ches de la Seine se sont mis en greve

Hier est parti le s/s « President » avec : » réduction des heures
les passagers suivants pour Kingston : rowail er dos pensions de retraite.

Louis Laroche, Jh. Sipari, Conendre Jo- L’interruption du service des bateass
Ha Daniel H. P. James, Gustaves H. monches se beaucoup d’ennuis a5

erner. Mme Neretie et 5 enfants, Au- touristes qui se trouvent en ce momemt & -
gusta T. Smith. Paris q '

ss M Constans, ambassadeur de F a

Est parti aussi hier le s/s « Montréal » Constantinople, a dit cette aprés-midi ¢ “

avec les passagers suivants pour : n’ajoatait aucane foi 2 Ia nouvelle 4

Cap- Hailies :

Mme Marsh, Mme Vve
Clémélia Marsan

» Adrien Zéphir, Carmen
ilson, Mme Anasthasie Mars, un bébé
et § enfants, H. Thomasset, Mme Her-
Gentil, Mme
Délinois, Elina, Clara

V’Allemogne avait pris charge de Lt ee
tion des sujets tarcs en Chine ; jusqu

Ja France qui a exerc¢ ce protectors
Constans n’a recu jusqu’a présen
information relative 4 un chao

mann Jn-Charles, Henriette ,
Mapain.— Des dépéches dAlceics, ot

Vve Héraux, Mme

Ae allie

cr en eee an

Déjoie, Sabourin Benjamin, Augastine | ville le nce de Valence, 4 .
Dorsainville, Habib J. Amary, Jean” Stam- | que < lans de souris se som diesek
uly, Mc ec Mme Jeanty, un bébé et 3 | dues dans la campague 01 elles 00 .
enfants, Sulfera Jeannot, R. N. Pierre, Idé- | ls récolte de ec ravagé les oneal
lia Dennis, Blisabeth Joseph, Mile Adélie.| Panana.—— élections 3






































“oat eu lieu aujourd'hui dans Visthme( Priére d’aviser l’administra»
soot donné lieu Aaucun désordre. Don Jost | 1.0m de la moindre i ulariteé
Domingo de Obaldia, ancien ministre de} tins le service du«MATIN-
Panama 2 Washington a été dlu présidenc.| ifin qu'il y soit de suite rame-
Les partisans de M. Ricardo Arias qui a| 1ié6

Changement d’adresse



































A. te Mats ef

retiré sa candidature s‘étant Toutes les élégances rares diseié-

" rdeemment - te L’administra i i
ates les villes de l'état arrivent des dé- | pitaie qu’ils ne doivent rien ver- | subtil et délicat, — Son Sou- y

rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux on s’enorg:ellit ia
pierre éclatante et hautaine, de ini-
nuscules objets d’art ot sourit la ¢ra-
ce triste des perles, des boucles d'o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variéce, anneaux de fiancailles offrant
le symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chafnes massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison

A de Mattéis & Co

qui est située aujourd’hui a l’Ancien
Hotel Central restauré et embelli.
Ces ituliens ont gardé la nostaigie
de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attravantes, les ob-
jets indispensables que réclamne la
Vie, ils ont chez eux un assortiment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.

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hes annonsant que la journée s'est

rile dans le plus grand ordre et qr°

woos les votes ont été en faveur de M.
Obuldia.

Mexico.— [Le Mexique suit avec un vif
jotérét, ce qui se passe dans Amérique
Centrale. Le président Davila du Hondu-
as s'est plaint au département d’Etat de
Patitude des presidents du Salvador et du
‘Guatemala ; le secrétaire a refusé de dire
en quoi consistent ces plaintes,{mais on
git qu'il se fait en ce moment un actif
dchange de dépeches entre Mexico et Wa-
shington et que les deux gouvernements
sont prets a interveair aussitot que le
Honduras en fera la demande.

Paris. — Le cheval « Seasick » de I’é-
corie de M. Van Derbilt a gagné aujour-
dhui le prix du Président de la Républi-
que de 20.000 dollars, 4 maison Lafitte,
aprés la course. M. Vanderbilt a été féli-
até par M. Fallicres.

Syoxry ( Nouvelle Ecosse ).— Les
croiseurs transais « Léon Gambetta »,
«Amiral Aube » et, « Destrée » venant
de Brest sont arrivés ici.

L’escadre est sous le commandement de
lamiral Janneguiberry qui a son pavillon
sar le « Léon Gambetta ».

L’escadre restera ici quelques jours et se
tendra ensuite 1 Québec pour prendre par
auxfltes du tricentenaire de la fondation
de cette ville.
| Wasunitos 13.— Les troupes de mari-
meavoyées dins l’isthme de Panamapour
[sere la iberté et la régularité de Ié-

présidentielle vont écre prochaine-
ment rappelées.

Baus 13. - L’état de santé du prince
Philippe d’Eulenbuurg est devenu trés sé-
neux, les débats de son procés continuent.

Loxpres 13.— Le roi. Edouard a ouvert

jeux olympiques aujourd hui, les jeux
stont une des vrandes attractions de I'ex-
position franco-anyiaise.

Toxio 13.— Le marquis Tako Ka sura,
president du rouvcau conseil des minis-
Wes soumit aujourd hur su Mikado les
toms des novveaux membres du cabinet.
anit ~ La Chambre des dépurés vota
fon ile principe du rachat et Iexploita-
nest isoire du chemin de fer de

Dans sa stances de ce matin elle vota le
er de loi tel gull est modifié par le

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