Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 13, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mois.

DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
ETRANGER........]). Trois Mois. .

ec



‘peuxiéme Année, No 384.




PORT-AU-PRINCE ( Harri)



DirecTEur :
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60 Sm
6 REDACTION-ADMINISTRATION
«€ .



~ [a ligne de navigation Haitienne

ET LA PRODUCTION NATIONALE

IIT

Dio’ vient, se demande-t-on assez
werent, que notre production ne
‘passe pas retrouver les jours de
eee de la période’ coloniate
: se? Cest bien le méme terroir
@at nous avons hérité, et la pratique
Gla liberré, ayant adouci pour nous
lemode d’engavagement a1 travail, le
teadement meme de ce travail aurait
& augmenter d'intensité, puisque |»
Wavail de "homing libre, ceci est bien
_ @eodu, est réputé plus productif que!
, Sela de esclave. eee
Acette question, j'ai deux réponses

soumets a impartial examen

lecteur.

lapremiére raison pour laquelle la

Dhaitienne a déctiné a par-
de notre indépendance, estle chan-
re dn eet! el d’objet dans la cul-

Le bat du colon était uniquement de
mae tederecueillir le plus de prolits
he els possibles et de regagnerensui-

Pius vite les cieuxaimés de [a
patrie. Que l'on me citel’exemple
seul colon francais qui se se-

le sur le sol de Saint Domin-

wa lacon, par exemple, du colon
lastallé en Australie ou au
Cest un fait connu que I’émi-
ais installS dans une de ces
vient en peu de temps
doce pa Canadien ; et lexplica-
ait estque, pour la race

toe nne, la colonisation § est

t egricole,

—_




















fu
niti







Cals, tout au contraire, n’est
qvun colon, commercant, c’est-
| a il n’émigre la plupart du
poor aller chercher fortu-
hears, 6n sous-entendant ex-
a[etprit de retour. C’est ce
4 Saint Domingue et c’est
Mode traditiunnel de co-
» GC Nos jours, il le prati-
eten Tanisie. On a
swans Ces pays, le nombre
ngers eat supérieur









a celui des Frangais !

De ce fait que le but de la coloni-
sation était ’enrichissement, il est reé-
sulté que tes cultures principales pric
tiquées a Sain-Dotmingue avaient pour
objet les productions commerciales et
exportable: café, cacao, cton, sucre,
sirop, ete. Il y avait bien dans quel-
que coin des domaines des) parties
consacrées a li culture des vivres,
mais cette culture n’était qu’ accessot-
re et pratiquée dans le but exclusif
de pourvoir 4 Valimentation des esc.a-
ves etdes bétes. L’alimentation du
personnel exploitant se faisait par [>=
com stibles venus d® dehors ; la pou-
part de ses besoins d’ailleurs étaient
satisfaits par les moyens du commer-
ce extérizur. Pendant Pannee 179), 1
est entré dans les ports du Cap, de
Port-au-Prince et des Caves plus de
navires qu'il n’en est sori dans fa
inéme année: 763 contre 72! > pour
comparer le tonnage d’entrée a celui
de sortie, nous avons 59.748) covtre
03.321.

ll est bien entendu que je ne srre
pas ces chilfres de preset que J?
veux seulement eétablir le caractere
commercial et extérieur de la coloni-
sation francaise de Saint-Domingue.
On concoit sans peine que, glace a
Vaffluenca des capitaux, a Vintensité

du désir de faire rapidement fortune,

et au travail forcé des e-claves, le ren-
dement du sol de Saint-Domingue ait
été ce quenous |’avons vu.

Nous disons donc que le but du
colon était de s’enrichir et que U0572t
de la culture était la production de la
matiére exportable. Confirmons Ce
point par cette considération que, lors
des événemants qui nous ont ren lus
libres, il se troavait sur les habitations
trés peu de planteurs
ceux-ci avaient mis 4 leur place des
intendants et s’étaient retirés en Fran-
ce jouir de la fortune 2ma ssée et du
revenu des propriétés coloniales.

45, RUE ROUX, 45.

propriétaires 2

LE NUMERO 40) CENTIMES

Lundi, 13 Juiilet 1908




Le atin

QUOTIDIEN



Les abonnements partent du 1*7 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsiaur Arthur ISIDORE, 45, Roe Roaz on Bonne-Foi.

' Or, fe mobile des Haitiens en se li-
(bérant du joug de fa métrapole fran:
euse a été avant tout, doordece so-
celal: ils ont vontlu deétratre une orya-
nisation qui pesait trop fourdement
sup eucetanéantir ane societé oft ils
-uvaient si peu de place.

L’erreur de la plupart des historiens
dHaiti vie t davoir voulu assipner un
bat positif au mouvement veénéral pour
Pladépendance: Je simpie récit des
faits historiqgues haitiens étabut clai-
rement que les déclamations creuses
des miulatres et affranehis, qa
mnuheuredsement roprésentuent par
la seule pnissinee intellectuelle Petite
de la race, n’expriment aucune reven-

ni ne lats-

as

dicahion sociale positive
sent oaupopreevoip auean plan form |
de reformed Vexseulion duqyel its

fussent résolus de travailler, soll suus
les conditions réclame@ess de la classe
blanche supéricure, suit, dt défant da
bon vouloie des maitres, parle moven
extreme de Pladépenadance

Puppression des interdants que
nous venons de dire était telle que te
; obiledes soulévements partiels et du
wtand soulévement général des escla-
ves he pouvail quvetve atyalif; mats il
Potait youre sement. A défiat dune
netion chare deece que lon voulait,
on sivaif au mounts clatrement ce
q von ne Votloit pas > continuer a etre
eschives, & endarer Vorganisation so-
ciale faite doppression et dindiamia-
nite.

Oo le voit clairement, la tourmeate
passée,lebut du travatlagricole hattien
s’est trouve profondémenot modilié: le
nouvel agriculteur no s’est pas pro-
posé Venrichissernent coinme but,
pour s’en aller ensurte; aller on”

Et alors, quel but s’est il propose?

Nous voyonsici la démonstration
de c2 que nous venons de dire: le
but positif n’a pas existé ; on vou-
lait ne plus étre esclave, et c’est mal-
‘heureusement tout ; pour le reste, on
s’en est remis aux ¢ furtes
enfiées par les principes de la Révo-
lution fcaneaise, avec lesquels d’ail-
leurs elles ont en plus grande partie
‘mené les esclaves a la guerre.

Faute d’un but précis, lagriculteur,
en attendant, se mit a vivre, et son
‘art s’exerca spontanément sur la
culture des vivres et subsistances,
ie’est-a dire qu’il se mit & faire dela

tétes «!



eulture vi riere. Voila done, ainsi que
nouns avons dit, Pexploitation agri-
cole changeant de but et dobjet : il ne
s'agit plus de s’enrichir, mais de vivre
en attendant les beaux jours de bon-
heur promis par le code des « grands
principes »:il ne s’agit plus de faire
rendre a ta terre le plus possible pour
expédier au dehors en échange des
produits industriels de la mére-patrie
en quéte de débouchés: apres le bien
moral dela liberté, il faut penser a
‘Tsppropriation des biens matériels
nécessaires aux exigences du ventre :
il faut cultiver et produire des vivres
pour subsister.

Voila ma premiére réponse a la
question posée p'us haut: la produc-
fiom nationale a baissé depuis la pé-
triode coloniale, faute du stimulant ha-
bituel ~ le désir de s’enrichir — pour
entretenir le rendemeut du gol, et
ensuite parla substitution des cul-
tures vivri¢res ( bananes, patates, !é-
wumes divers ) aux denrées exporta-
bles et surtout commerciales.

Qn peut eétreranté d'objecter que
nous produisoas toujours de ces der-
nieres denrées, principalement le ca-
té. Rendons de cela giace a la nature
et non 4 nous ; et puis quel café pro-
duisons-nous”? est-ce toujours le meil-
leur ou est-ce 4 peu prés le pire ? La
préoccupation fiscale est tellement la
dominante dans no‘re production ca-
feiére que nous avons établi une Ca-
tégorie spéciale de droits pour l’ex-
portation.... des détritus de café !

Nous sommes stirs d’une chose:
c'est que l’habitant — paysan renonce-
‘ra p'us volontiers 4 la culture du ca-
fé qu’a celle des vivres, du providen-
tiel mais, qui lui assurent l'existence
et lui permettent lentretien de ses
_bétes de travail et de rendement.

' Maintenant et le sucre ? le caca? ?
le coton ? indigo ? et les fruits dont
,on parle tant depuis quelque temps ?
| J’exposerai la prochaine fois la se-
‘conde raison par laquelle j’essaie
,d’expliquer le déclin de la production
| nationale.

== ees
| Priére d’aviser )l’administra-

ATI:

|tion de la moindre
dans le service du«
afin qu'il y soit de suite remé-









SINISTRES

Souscription di Clergé

Le Clergé a ouvert une souscription
dans toutes les paroisses de l’Archidiucése
de Port-au-Prince et du Dic cése des G -
naives en faveur des sinistrés.

Monseigneur le Coadjutcur s'est inscrit
en téte pour mille pourdes. S. G Monsei-
gneur | Evégue du Cap-Haitien a envoye
trois mille gourdes, produit de la souscrip-
tion de sa ville épiscopale.

Les personnes gui voudraient venir en
aide aux sinistrés et qui ne saura‘ent par
quelle voie faire distribuer leurs secours
somt prévenues que l’Archevéchd se met 4
leur disposition.

Les sommes encaissées par l’Archevéche
seront remises 4 MM. les curés
thédrale et de Saint-Anne, lesquels, pour
la répartition des secours, x ront assistés de
Messieurs les membres de la Conférence de
Saint Vincent de Paul. Dans la distribu-
tion de ces secours MM. les curds tiendront
compte de la situation ds personnes, de
leurs charges ( enfants, maladies,
gence, etc )

Vu le nombre des sinistrés et la modici- |

té des ressources encaisscées, il est évident
que le but de cette souscription est de
subvenir aux besoins les plus immeédiats.



eran gaspar egret

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIKE COLLEGE St-MARTiai

am


DimMaANCHE £2 JUILLET

Baronmaétre 4 midi 564, 97/™
minimum 22.2
Température}masimam 33.8

moyenne diurne 26. 1

Ciel nuageux le mitin, couvert toute
Vaprés-midi.

Pluie par intermittence de 2 h. a7 h.
du soir: 2,8".

Le barométre tres
la journée a beaucoup baissé 3 partir de 8h.
du soir

R. BAL TENWECK
Nécrologie
Est mort le jeudi gy du courant, le Gé-
























de la Cae) ¥e> :
‘bus,
'Mine Vve A. Sterlin, Mile M. Joseph, Mile
‘Soline Gaitlaume, Mlle C. Desphine,
' Latortue.

indi-
|

Nouvelles Gtrangeres

cievé pendant toute |



sociation des entrepreneurs un «lock out »
général a été vote. Cette décision est le
résultat de la campagne de gréves partiel-
les de boycott etc poutsuivie par les ou-
vriers.

Paris 10.— Les membres de !a com-
mission douani¢re américaine sont arrives
ici. Leur- premiére conférence avec Icurs
col'égues frangais aura lieu le 18 juillet

ST-MIcHEL ( Savoie ).— Un énorme
éboulement de terre s’est produit ici hier
soir, d’énormes roches ont é.¢ projetées
les passagers suivants venant des Cayes :/sur la voie ferrée et on dit que deux

MM Lindemann et C. Lion. maisons ont été détruites.

* Lima ( Pérou ).— La découverte d'un
cas de lépre dans cette ville a caus? une
grande émotion. Le malade, un italien du
nom de Giacomin’, a écé porté A Vhopirai
* de Callao.
an Tokio 11.— La municipalité de Yoko-
Hier estentre less « Moutréal 9 avec!hama a voté 16.600 vens pour feter les
les passavers suivants venant des Gonal- | officiers et les marins de la flocte améri-
caine de PAdlantiqgue lorsqu’ils arriveront
dans ce port.

ST-PETERSBORG I1.— Le budyet a passed
4 la troisiéme lecture aujourd’hu: i la
Douina. Sitét apres ukase imperial ajour-
nait le parlement jusqu’au 28 ociobre.

Lima ( Pérou ).— Les communications
par la thélégraphie sans fil ont été établies
entre Lima et Iquitos situé sur l’Amazone

PuicaperpHia 11.— Le cuirassé « South
Carolina » un d-s deux navires de guerre
construit pour ne porter que l’arullerie
lourde a été lancé aujourd hui dans les
chantiers de la New-York Shipbuilding
yard 4 Camden NewJersey. Le déplace-
ment normal du nouveau cCuirassé sera de
16.000 tonnes et sa vitesse de 18 noeuds
et demi.

Paris.— Rente frangaise 95.70.

Le Conseil des mini tres s’est réuni ce
matin 4 l’Elysée sous la présidence de M.
Fallicres; il s’occupa des questions restant A
discuter devant les Chambres avant les va-
cances parlementaires notamment celle du
rachat et de Vexploitation provisoire du

verte tous les ans 4 cet effet, sera faite et
le produit versé au comité de repartition
de secours aux sinistrés.
Avis

Le ministre de France, informe ses com-
patriotes qu’a l’occasion de la féte natio-
nale il aura le plaisir de les recevoir a la
Lépation, le matin rq Juillet 4 10 heures
duo matin.

Araiv-2ges
Hier est entré re s/s « President » avec

es
Est entré ce mattn le ss « Wesphalia »
venant de Portg-Piata avec un scul pas-

sager, M. C. Villa.

N. Barbot, Député Durand, C. Metel
A'len, Reimbold, J. Jean-Baptiste.

P.

La Nouvelle Revue

Cette Revue capoise vient de paraitre
avec le sommaire suivant:

A propos de Iccture par Georges Syl-
vain ; La podsie d’Arsene Chevry, par Du-
racing Vaval ; Correspondances, poésie par
Damoclés Vieux ; L’Amour, Il¢ partie par
Dan cs Bellegarde.

ee





t —

| Derniéres Dépéches

| Denver ( Colorado ) 10o.— La conven-
“tion nationale du partifdémocratique a
'choisi pour candidat 4 la vice-présidence
ide la République M. John W. Kerndel
Indiana.

| Paris 10 - M. Henri Deutsch de la
_Meurthe a offert un prix de 5.000 dollars/au .sujet_ des coospératives militaires ;
' pour étre décernéau premier aéronaute qui|apres la réponse de M. Chéron, I’incident
réussira 4 transporter un passager en bal-'a été clos.

cuté tantét par la Chambre.
La Chambre vota hier quatre contribu-

lon dirrigeable ou en aéroplane de Paris 4| Monsieur Roch posa une question au
| Londres. sujet du licenciement d'un certain nom-
| Paris 10.-- On n’a regu aucune nou-|bre d’ouvriers civi'*s affeerés aux ateliers

‘tion en Serbie. laprés la réponse de M. Cheron.

Le ministre des atfaires etrangéres et la; Aujourd’hui la Chambre discute le pro-
Légion de Serbie n’ont regu aucune in-|jet sur le régime provisoire de 1'O est
‘formation 4 ce sujet. Le Sénat vota hier les i ioc
Et Paco (Teeas} to.— Une ddpéche ee daria 3 droits sur le manioe
| AsO ( Texas . epeche et decida de soumettre 4 une commission
de Del Rio ( Texas) adressée au ¢ He-jla proposition tendant 4 l'interdiction de
fald » dit quele bruitcourt dans cette ville | la fabrication et 4 la vente de I’absinthe: il
que ls troupes meXicaines oni capturé et 's’ajourna ensuite 4 lundi.
La bourse de commerce d=: Paris est fer-

chemin de &r de lPOuest devant étre dis-

tions. M. Lefebure questionna le munistre

velle contirmant la nouvelle d'une révolu- (de la guerre, Vincident a été déclaré clos

néral FarGeasse Gracia, Commuandanrde exécuté hier quatre révolutionnaires prés



Allemagne a notifié ay 200 vermeme:. 3s
chinois yu’a I’avenir elle se charge J
la protection des sujets turcs rési ak,
le celeste Empire et qui étaient *:!
protectionde la France.
Or, comme la Turgie n’a informé
puissance d’aucun changement on
dére cette nouvel'e comme inexacte
Wasuincron tr. — Le croisear sagbg.
cain «Albany> arecu l’ordre de se* readin’
4 Annapale, un port de Honduras sited de)
le pacifique et d’y rester aussi loneeesen’
que sa picsence sera nécessaire, le
taine de vaiss.a>, T. Mayo, le ce
dant de Ce navire fera un rapport
situation qui résulte de la revolution e ait
les mesures 4 prendre pour assurer la palit
tection des intéréts amér“cains, i.
vernement du Honduras craint que tes a
volutionnaires s’emparent de An '
« L’Albany » partira lundi de Pangses: 3:
embarquera cent soldats d’infanterie ‘de '
marine qu'il transportera 4 San-Francises,
Beccrape 11 — Le gouvernement Seb ;
ajugé necessaire de démentir la nouvel
publige 4 I’étranger annongant que de.
troubles politiques avaient écla:é en Serbje,
Une nose officielle déclare que l'orkee
la paix régnent dans tout le pays et qed
es’ faux que le roi Pierre dit avoir mest
testé Vintention d’abd'quer.
E: Caso ( Texas ) 11 — Le « Heralds
regoit une dépéche télégraphique &
A la censure mexicaine et qui dit que
vingt révolutionnaires qui ont été condsa-
nes 4 mort ont été transférés de Cass
Grandes 4 Chilmahua ou ils sero -t extents
dans la prison. |

ML Gervile-Réate

Ce matin a été chantée 2 !’Eglise Cobb
drale une messe de ‘Requiem pout lew
pos de lame de GErviLte-REacng, qui &
pend.nt 25 ans, députédela G ‘

Nous extrayons 4 ce sujet l'article sa
vant de la Presse Colonitale.

La (iuadeloupe vient de perdre @
M. Gerville-Réache un de ses fils be
plus distingués. Nous n’avons pas We
jours partagé Ses opinions politiques
de cet ancien dépulé, qui re
avec dignité et parfois avec é6clat sa
pays natal, penlant vingt-ciag &
nées conséculives au Palais-Be A
Mais nous éprouvons une certae
té i saluer en toute indépendance
prit, par dela la tombe, la
de cet homme de couleur qui, pcm
vie qui, toute de dignité et de
Opiniatre, sut conquérir et co
l'estime et la confiance de 86
toyens. C’est

= “he






Arrondissement des Gonaives.

Ses funérailles ont cu licu le méme
jour avec tous les honneurs dus 4 son
Tang.

Le G* Gracia fuc un ofticier dévoud a
la personne du Chef de l’Etat. Dans la
derniére éguipée de Firmin, il tut un des
premiers gui contribua, comme comman-
dant de l’Arrondissement de Hinche, ot
il était trés aimé, A vaincre cette crimi-
nelle insurrection.

A sa famille éplorée nous envoyons nos”

sincéres condoléances.

de Las Vacas.
Bertin ro — Une dépeche du corres-
~pondant du « Lokal Anzeiger » 4 Téhé-
tan ( Perse ) annonce qu’une troupe de
—Cosaques a totalement détruit ce matin le
‘plus grand café de la ville en déclarant
agir d'apres les ordres du Chah. C’est de
ect établissement que fut lancée la bombe
‘gui tua plusieurs Cosaques pendant le
bombardement du palais du Parlement.

La population a assisté avec inditférence
4 sa démolition.

ManaGua ( Nic ) 10.— Le bruit court
avec persistance que le mouvement révo-

mée aujourd'hui lundi et mardi.

Paris 11.— L’ambassadeur des Etats-
Unis, M. White, a donné aujourd'hui un
jdéjeuner en lhonneur des membres de la
commission douaniére franco-américaine.
M. Jusserand ainbassadeur de
| Washington était un des invités.
La commission entrera en seseion le 16

qui disparait. M. Gerville-
Pa'ais-Bourbon
Sympathique. Il n’eut pas
Vheur de plaire a tous se3
L’homme qui bataille laisse
lus que des (gratignures.
lessures, souvent profondes.
Réache fut un batailleur, st







France 4

j iller. dant les premiéres années de @.%
Mc® consul général des Etats-Unis, M.| riére politique. Il avail 616 formas
jMason, placé une partie du consulat a la| reste 4.bonne école. Il eut poet Mig

et conseiller Victor Schoelcher;
rateur de lirace noire et B
professeur d’énergie et ¢#

jdisposition des commissionnaires améri-
cains

| Beruin t1.— A la suite d’une entente

Asile Frangais -lutionnaire au Honduras est serrétement'! avec la Turquie, le secrétaire des Affair
Le Président de la Societé frangaise de | appuyd qar les Gouvernements du Salva- | Etrangéres a informé le minist d’Alle.
Secours Mutuels et de Bicnfaisance prévient dor et du Guatémala. La ville de Chalute-! magne 4 Pékin que les sujets. te . bei
les membres de la Société, que par suite ca est la plus fortifiée du Hondaras. Les | dant en Chine seront dorén ant com ha
du sinistre qui vient d’endeuiller la popu- insurgés qui étaient déja en possession de | protection de l’Allema ne avant Sous la

lation de Port-au-Prince, il n’y aura pas Gracies voient leur forces accroitre par la} Paris 11.— Le Sinist d fai
de réception a l’asile le 14 Juillet. prise de Cha‘uteca. Etrangeres n'a reca aucune contenant aes
que nésnmoins la souscription ou-} Panis to.— Dans une réunion de l’as- la nouvelle de Shanghai annongaut que







Georges Clémenceau,
dent du Conseil. Gerville- 7
effet partie de cette phal 4
mes distingués, que forma ae =
ceau, aux heures difficiles. 0° Sa
blique soutenait des lates ie
contre la réaction audacieasé
gante.




























































tre a la Chambre en 1881, M. Ger-
Réache y resta jusqu’en 1906. ses
s parlementaires sont multiples.
Rapporteur de la Commission de révi-
goa de la loi Constitutionnelle en 1884,
J fat, depuis cette époque, tour a tour,

bre de la Commission du Budget,
gee-président de cette Commission,

rteur du budget de la_ marine et
des Affaires étrangéres, vice-président,
pois président de la Commission de la
marine; de la Commission des péches
garitimes, vice-Président de la Cham-
pee des Députés, etc., etc.

M. Gerville-Réache ne sortait d’une
sfence de la Chambre ou d’une séance
és commission parlementaire ou extra-

mentaire, y1e pour mettre sa toge
Feral ou pour rédiger un article, des-
tiné a I’Kclair, au temps ou ce journal
@ait un organe républicain.

M. Gerville-Réache a pu avoir des
fluttements, il a pu commettre des fau-
tes de tactique; qui n’en commet pas?
Uhistoire n’aura pas pour lui des sévé-
rités, car il a passiounément aimé la
France et la République, et Iles a ser-
vies avec un réel dévouement.

Par son attachement a la chose pa-
blique, parla place importante qu’il a
occupée au Purlement frangais, par la
rectitude de sa vie, il faisait honueur a
la Gualeloupe, sa petile patrie.

It acontribu’, par une intelligence
tonjours robus'e et vigoureuse, a ané-
antir dans une certaine mesure, les
sots préjugés de race et de couleur.
Crest surtout ce que je veux retenir de
la vie trop courte de ’homme qui vient
dedisparaitre. Nous sommes d’autant

wa l’ai-e pour rendre ce_ public

mage 4 la mémoire de M. Gerville-
Réache, que nous ne partagions pas
toutes les concep tisns de ’homme po-
litique. Sa vie futun exemple, qui ne
wera pas perdu pour ceux qui ne déses-
pérent pas de l'avenir de nos chéres
Aatilles francaises.

GRATIEN CANDACE.

Se

LES 200

La session criminelle s’est ouverte ce
matin. Voici les noms des 200 citoyens
appelés 4 faire partie du Jury.

Charles Duverglas, Charles Mathieu,
Charles Coupet, Charles Grant, Antoi-
ne Métellus, Chochotte Excellent, As-
trel Victor, Chérimond César, Clément
F ger, Auguste Dintié, Christian
paraier, Eligird Dupoux, Cadestin
Obert, Charles Millery, Clément Ma-
sloire, Ludovic Ambroise, Arthur Ré-

ler, Fabius Hyppolite, Guermond
nublessis, Georges Marcelin, Georges

ussan, Claudius Ganthier, Edmond
B ou, Eugene Roy, A. Canal, Her-
jenn Corvington, Horelle Haspil,
Sslin Déjoie. Mac-Donald Apollon,
ean Cuillaume, Joseph P. Mexi-

le, Massillon Désage, BK i
> | » Kdgar Rimpel
ria Eveillard Enest ft sival,



sillard, Id-
leet main ue, Stéphen Alerte, Abel-
ariiés, emours Mitton, Rodol-

ss patreau, Justin Saurel, Georges
Pant] rémy Séjourné, Emile Nelson,
on Dufort, Félix Victor, Léon
ariesmes, Fernaad Massanté, Arthur
why; Abel Théard, Adrien Day, Méro-
dent fils, Edmond Chenet, Amilcar
Monnet Dyer, Alexandre St-Vic-
we Dea Moliére, C. Conille, Emma-
ir, Philippe Guiteau, Ernest
seh, Engine Jayard, Stéaio Rous-
t Légitime, Antoine Lam-

bert,

arc Francois, Stark Brouard,, au bureau du journal.

Clément Deslandes, F. Montiliére, An-
vine Benott, Paul Lafontant, Charles
Dietz, Alix Roy, Arthur Vieux, Fern ind
Porsenna, Albert Daumec, Elias Lau
renceau, Charles Dehoux, Emmanuel
Pierre Chrispin, Salomon Fortuné, Dr
Wesner Ménos, Edgard Deslandes, Mo-
liére Bordes, H. J. B. Hudicourt, Hu-
bert Alexis, S. Prophéte, Plaisimond
Vierre-Pierre, Annacius A. Jean, Al-
fred Auguste, A. Granville, Luders Moi-
sé, Pétion Pressoir, Mercius Mentor,
Jn B Gédéon Jn Louis, Antoine Ca-
meau, Auguste Oger, Alexandre Pétrus,
Brohn C. Victor, Pétion Cauvin, Ghar-
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Fleury, Auguste Armand, Ernest Dalen-
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reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
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DirecTEur :
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60 Sm
6 REDACTION-ADMINISTRATION
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ET LA PRODUCTION NATIONALE

IIT

Dio’ vient, se demande-t-on assez
werent, que notre production ne
‘passe pas retrouver les jours de
eee de la période’ coloniate
: se? Cest bien le méme terroir
@at nous avons hérité, et la pratique
Gla liberré, ayant adouci pour nous
lemode d’engavagement a1 travail, le
teadement meme de ce travail aurait
& augmenter d'intensité, puisque |»
Wavail de "homing libre, ceci est bien
_ @eodu, est réputé plus productif que!
, Sela de esclave. eee
Acette question, j'ai deux réponses

soumets a impartial examen

lecteur.

lapremiére raison pour laquelle la

Dhaitienne a déctiné a par-
de notre indépendance, estle chan-
re dn eet! el d’objet dans la cul-

Le bat du colon était uniquement de
mae tederecueillir le plus de prolits
he els possibles et de regagnerensui-

Pius vite les cieuxaimés de [a
patrie. Que l'on me citel’exemple
seul colon francais qui se se-

le sur le sol de Saint Domin-

wa lacon, par exemple, du colon
lastallé en Australie ou au
Cest un fait connu que I’émi-
ais installS dans une de ces
vient en peu de temps
doce pa Canadien ; et lexplica-
ait estque, pour la race

toe nne, la colonisation § est

t egricole,

—_




















fu
niti







Cals, tout au contraire, n’est
qvun colon, commercant, c’est-
| a il n’émigre la plupart du
poor aller chercher fortu-
hears, 6n sous-entendant ex-
a[etprit de retour. C’est ce
4 Saint Domingue et c’est
Mode traditiunnel de co-
» GC Nos jours, il le prati-
eten Tanisie. On a
swans Ces pays, le nombre
ngers eat supérieur









a celui des Frangais !

De ce fait que le but de la coloni-
sation était ’enrichissement, il est reé-
sulté que tes cultures principales pric
tiquées a Sain-Dotmingue avaient pour
objet les productions commerciales et
exportable: café, cacao, cton, sucre,
sirop, ete. Il y avait bien dans quel-
que coin des domaines des) parties
consacrées a li culture des vivres,
mais cette culture n’était qu’ accessot-
re et pratiquée dans le but exclusif
de pourvoir 4 Valimentation des esc.a-
ves etdes bétes. L’alimentation du
personnel exploitant se faisait par [>=
com stibles venus d® dehors ; la pou-
part de ses besoins d’ailleurs étaient
satisfaits par les moyens du commer-
ce extérizur. Pendant Pannee 179), 1
est entré dans les ports du Cap, de
Port-au-Prince et des Caves plus de
navires qu'il n’en est sori dans fa
inéme année: 763 contre 72! > pour
comparer le tonnage d’entrée a celui
de sortie, nous avons 59.748) covtre
03.321.

ll est bien entendu que je ne srre
pas ces chilfres de preset que J?
veux seulement eétablir le caractere
commercial et extérieur de la coloni-
sation francaise de Saint-Domingue.
On concoit sans peine que, glace a
Vaffluenca des capitaux, a Vintensité

du désir de faire rapidement fortune,

et au travail forcé des e-claves, le ren-
dement du sol de Saint-Domingue ait
été ce quenous |’avons vu.

Nous disons donc que le but du
colon était de s’enrichir et que U0572t
de la culture était la production de la
matiére exportable. Confirmons Ce
point par cette considération que, lors
des événemants qui nous ont ren lus
libres, il se troavait sur les habitations
trés peu de planteurs
ceux-ci avaient mis 4 leur place des
intendants et s’étaient retirés en Fran-
ce jouir de la fortune 2ma ssée et du
revenu des propriétés coloniales.

45, RUE ROUX, 45.

propriétaires 2

LE NUMERO 40) CENTIMES

Lundi, 13 Juiilet 1908




Le atin

QUOTIDIEN



Les abonnements partent du 1*7 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsiaur Arthur ISIDORE, 45, Roe Roaz on Bonne-Foi.

' Or, fe mobile des Haitiens en se li-
(bérant du joug de fa métrapole fran:
euse a été avant tout, doordece so-
celal: ils ont vontlu deétratre une orya-
nisation qui pesait trop fourdement
sup eucetanéantir ane societé oft ils
-uvaient si peu de place.

L’erreur de la plupart des historiens
dHaiti vie t davoir voulu assipner un
bat positif au mouvement veénéral pour
Pladépendance: Je simpie récit des
faits historiqgues haitiens étabut clai-
rement que les déclamations creuses
des miulatres et affranehis, qa
mnuheuredsement roprésentuent par
la seule pnissinee intellectuelle Petite
de la race, n’expriment aucune reven-

ni ne lats-

as

dicahion sociale positive
sent oaupopreevoip auean plan form |
de reformed Vexseulion duqyel its

fussent résolus de travailler, soll suus
les conditions réclame@ess de la classe
blanche supéricure, suit, dt défant da
bon vouloie des maitres, parle moven
extreme de Pladépenadance

Puppression des interdants que
nous venons de dire était telle que te
; obiledes soulévements partiels et du
wtand soulévement général des escla-
ves he pouvail quvetve atyalif; mats il
Potait youre sement. A défiat dune
netion chare deece que lon voulait,
on sivaif au mounts clatrement ce
q von ne Votloit pas > continuer a etre
eschives, & endarer Vorganisation so-
ciale faite doppression et dindiamia-
nite.

Oo le voit clairement, la tourmeate
passée,lebut du travatlagricole hattien
s’est trouve profondémenot modilié: le
nouvel agriculteur no s’est pas pro-
posé Venrichissernent coinme but,
pour s’en aller ensurte; aller on”

Et alors, quel but s’est il propose?

Nous voyonsici la démonstration
de c2 que nous venons de dire: le
but positif n’a pas existé ; on vou-
lait ne plus étre esclave, et c’est mal-
‘heureusement tout ; pour le reste, on
s’en est remis aux ¢ furtes
enfiées par les principes de la Révo-
lution fcaneaise, avec lesquels d’ail-
leurs elles ont en plus grande partie
‘mené les esclaves a la guerre.

Faute d’un but précis, lagriculteur,
en attendant, se mit a vivre, et son
‘art s’exerca spontanément sur la
culture des vivres et subsistances,
ie’est-a dire qu’il se mit & faire dela

tétes «!



eulture vi riere. Voila done, ainsi que
nouns avons dit, Pexploitation agri-
cole changeant de but et dobjet : il ne
s'agit plus de s’enrichir, mais de vivre
en attendant les beaux jours de bon-
heur promis par le code des « grands
principes »:il ne s’agit plus de faire
rendre a ta terre le plus possible pour
expédier au dehors en échange des
produits industriels de la mére-patrie
en quéte de débouchés: apres le bien
moral dela liberté, il faut penser a
‘Tsppropriation des biens matériels
nécessaires aux exigences du ventre :
il faut cultiver et produire des vivres
pour subsister.

Voila ma premiére réponse a la
question posée p'us haut: la produc-
fiom nationale a baissé depuis la pé-
triode coloniale, faute du stimulant ha-
bituel ~ le désir de s’enrichir — pour
entretenir le rendemeut du gol, et
ensuite parla substitution des cul-
tures vivri¢res ( bananes, patates, !é-
wumes divers ) aux denrées exporta-
bles et surtout commerciales.

Qn peut eétreranté d'objecter que
nous produisoas toujours de ces der-
nieres denrées, principalement le ca-
té. Rendons de cela giace a la nature
et non 4 nous ; et puis quel café pro-
duisons-nous”? est-ce toujours le meil-
leur ou est-ce 4 peu prés le pire ? La
préoccupation fiscale est tellement la
dominante dans no‘re production ca-
feiére que nous avons établi une Ca-
tégorie spéciale de droits pour l’ex-
portation.... des détritus de café !

Nous sommes stirs d’une chose:
c'est que l’habitant — paysan renonce-
‘ra p'us volontiers 4 la culture du ca-
fé qu’a celle des vivres, du providen-
tiel mais, qui lui assurent l'existence
et lui permettent lentretien de ses
_bétes de travail et de rendement.

' Maintenant et le sucre ? le caca? ?
le coton ? indigo ? et les fruits dont
,on parle tant depuis quelque temps ?
| J’exposerai la prochaine fois la se-
‘conde raison par laquelle j’essaie
,d’expliquer le déclin de la production
| nationale.

== ees
| Priére d’aviser )l’administra-

ATI:

|tion de la moindre
dans le service du«
afin qu'il y soit de suite remé-






SINISTRES

Souscription di Clergé

Le Clergé a ouvert une souscription
dans toutes les paroisses de l’Archidiucése
de Port-au-Prince et du Dic cése des G -
naives en faveur des sinistrés.

Monseigneur le Coadjutcur s'est inscrit
en téte pour mille pourdes. S. G Monsei-
gneur | Evégue du Cap-Haitien a envoye
trois mille gourdes, produit de la souscrip-
tion de sa ville épiscopale.

Les personnes gui voudraient venir en
aide aux sinistrés et qui ne saura‘ent par
quelle voie faire distribuer leurs secours
somt prévenues que l’Archevéchd se met 4
leur disposition.

Les sommes encaissées par l’Archevéche
seront remises 4 MM. les curés
thédrale et de Saint-Anne, lesquels, pour
la répartition des secours, x ront assistés de
Messieurs les membres de la Conférence de
Saint Vincent de Paul. Dans la distribu-
tion de ces secours MM. les curds tiendront
compte de la situation ds personnes, de
leurs charges ( enfants, maladies,
gence, etc )

Vu le nombre des sinistrés et la modici- |

té des ressources encaisscées, il est évident
que le but de cette souscription est de
subvenir aux besoins les plus immeédiats.



eran gaspar egret

PANTS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIKE COLLEGE St-MARTiai

am


DimMaANCHE £2 JUILLET

Baronmaétre 4 midi 564, 97/™
minimum 22.2
Température}masimam 33.8

moyenne diurne 26. 1

Ciel nuageux le mitin, couvert toute
Vaprés-midi.

Pluie par intermittence de 2 h. a7 h.
du soir: 2,8".

Le barométre tres
la journée a beaucoup baissé 3 partir de 8h.
du soir

R. BAL TENWECK
Nécrologie
Est mort le jeudi gy du courant, le Gé-
























de la Cae) ¥e> :
‘bus,
'Mine Vve A. Sterlin, Mile M. Joseph, Mile
‘Soline Gaitlaume, Mlle C. Desphine,
' Latortue.

indi-
|

Nouvelles Gtrangeres

cievé pendant toute |



sociation des entrepreneurs un «lock out »
général a été vote. Cette décision est le
résultat de la campagne de gréves partiel-
les de boycott etc poutsuivie par les ou-
vriers.

Paris 10.— Les membres de !a com-
mission douani¢re américaine sont arrives
ici. Leur- premiére conférence avec Icurs
col'égues frangais aura lieu le 18 juillet

ST-MIcHEL ( Savoie ).— Un énorme
éboulement de terre s’est produit ici hier
soir, d’énormes roches ont é.¢ projetées
les passagers suivants venant des Cayes :/sur la voie ferrée et on dit que deux

MM Lindemann et C. Lion. maisons ont été détruites.

* Lima ( Pérou ).— La découverte d'un
cas de lépre dans cette ville a caus? une
grande émotion. Le malade, un italien du
nom de Giacomin’, a écé porté A Vhopirai
* de Callao.
an Tokio 11.— La municipalité de Yoko-
Hier estentre less « Moutréal 9 avec!hama a voté 16.600 vens pour feter les
les passavers suivants venant des Gonal- | officiers et les marins de la flocte améri-
caine de PAdlantiqgue lorsqu’ils arriveront
dans ce port.

ST-PETERSBORG I1.— Le budyet a passed
4 la troisiéme lecture aujourd’hu: i la
Douina. Sitét apres ukase imperial ajour-
nait le parlement jusqu’au 28 ociobre.

Lima ( Pérou ).— Les communications
par la thélégraphie sans fil ont été établies
entre Lima et Iquitos situé sur l’Amazone

PuicaperpHia 11.— Le cuirassé « South
Carolina » un d-s deux navires de guerre
construit pour ne porter que l’arullerie
lourde a été lancé aujourd hui dans les
chantiers de la New-York Shipbuilding
yard 4 Camden NewJersey. Le déplace-
ment normal du nouveau cCuirassé sera de
16.000 tonnes et sa vitesse de 18 noeuds
et demi.

Paris.— Rente frangaise 95.70.

Le Conseil des mini tres s’est réuni ce
matin 4 l’Elysée sous la présidence de M.
Fallicres; il s’occupa des questions restant A
discuter devant les Chambres avant les va-
cances parlementaires notamment celle du
rachat et de Vexploitation provisoire du

verte tous les ans 4 cet effet, sera faite et
le produit versé au comité de repartition
de secours aux sinistrés.
Avis

Le ministre de France, informe ses com-
patriotes qu’a l’occasion de la féte natio-
nale il aura le plaisir de les recevoir a la
Lépation, le matin rq Juillet 4 10 heures
duo matin.

Araiv-2ges
Hier est entré re s/s « President » avec

es
Est entré ce mattn le ss « Wesphalia »
venant de Portg-Piata avec un scul pas-

sager, M. C. Villa.

N. Barbot, Député Durand, C. Metel
A'len, Reimbold, J. Jean-Baptiste.

P.

La Nouvelle Revue

Cette Revue capoise vient de paraitre
avec le sommaire suivant:

A propos de Iccture par Georges Syl-
vain ; La podsie d’Arsene Chevry, par Du-
racing Vaval ; Correspondances, poésie par
Damoclés Vieux ; L’Amour, Il¢ partie par
Dan cs Bellegarde.

ee





t —

| Derniéres Dépéches

| Denver ( Colorado ) 10o.— La conven-
“tion nationale du partifdémocratique a
'choisi pour candidat 4 la vice-présidence
ide la République M. John W. Kerndel
Indiana.

| Paris 10 - M. Henri Deutsch de la
_Meurthe a offert un prix de 5.000 dollars/au .sujet_ des coospératives militaires ;
' pour étre décernéau premier aéronaute qui|apres la réponse de M. Chéron, I’incident
réussira 4 transporter un passager en bal-'a été clos.

cuté tantét par la Chambre.
La Chambre vota hier quatre contribu-

lon dirrigeable ou en aéroplane de Paris 4| Monsieur Roch posa une question au
| Londres. sujet du licenciement d'un certain nom-
| Paris 10.-- On n’a regu aucune nou-|bre d’ouvriers civi'*s affeerés aux ateliers

‘tion en Serbie. laprés la réponse de M. Cheron.

Le ministre des atfaires etrangéres et la; Aujourd’hui la Chambre discute le pro-
Légion de Serbie n’ont regu aucune in-|jet sur le régime provisoire de 1'O est
‘formation 4 ce sujet. Le Sénat vota hier les i ioc
Et Paco (Teeas} to.— Une ddpéche ee daria 3 droits sur le manioe
| AsO ( Texas . epeche et decida de soumettre 4 une commission
de Del Rio ( Texas) adressée au ¢ He-jla proposition tendant 4 l'interdiction de
fald » dit quele bruitcourt dans cette ville | la fabrication et 4 la vente de I’absinthe: il
que ls troupes meXicaines oni capturé et 's’ajourna ensuite 4 lundi.
La bourse de commerce d=: Paris est fer-

chemin de &r de lPOuest devant étre dis-

tions. M. Lefebure questionna le munistre

velle contirmant la nouvelle d'une révolu- (de la guerre, Vincident a été déclaré clos

néral FarGeasse Gracia, Commuandanrde exécuté hier quatre révolutionnaires prés



Allemagne a notifié ay 200 vermeme:. 3s
chinois yu’a I’avenir elle se charge J
la protection des sujets turcs rési ak,
le celeste Empire et qui étaient *:!
protectionde la France.
Or, comme la Turgie n’a informé
puissance d’aucun changement on
dére cette nouvel'e comme inexacte
Wasuincron tr. — Le croisear sagbg.
cain «Albany> arecu l’ordre de se* readin’
4 Annapale, un port de Honduras sited de)
le pacifique et d’y rester aussi loneeesen’
que sa picsence sera nécessaire, le
taine de vaiss.a>, T. Mayo, le ce
dant de Ce navire fera un rapport
situation qui résulte de la revolution e ait
les mesures 4 prendre pour assurer la palit
tection des intéréts amér“cains, i.
vernement du Honduras craint que tes a
volutionnaires s’emparent de An '
« L’Albany » partira lundi de Pangses: 3:
embarquera cent soldats d’infanterie ‘de '
marine qu'il transportera 4 San-Francises,
Beccrape 11 — Le gouvernement Seb ;
ajugé necessaire de démentir la nouvel
publige 4 I’étranger annongant que de.
troubles politiques avaient écla:é en Serbje,
Une nose officielle déclare que l'orkee
la paix régnent dans tout le pays et qed
es’ faux que le roi Pierre dit avoir mest
testé Vintention d’abd'quer.
E: Caso ( Texas ) 11 — Le « Heralds
regoit une dépéche télégraphique &
A la censure mexicaine et qui dit que
vingt révolutionnaires qui ont été condsa-
nes 4 mort ont été transférés de Cass
Grandes 4 Chilmahua ou ils sero -t extents
dans la prison. |

ML Gervile-Réate

Ce matin a été chantée 2 !’Eglise Cobb
drale une messe de ‘Requiem pout lew
pos de lame de GErviLte-REacng, qui &
pend.nt 25 ans, députédela G ‘

Nous extrayons 4 ce sujet l'article sa
vant de la Presse Colonitale.

La (iuadeloupe vient de perdre @
M. Gerville-Réache un de ses fils be
plus distingués. Nous n’avons pas We
jours partagé Ses opinions politiques
de cet ancien dépulé, qui re
avec dignité et parfois avec é6clat sa
pays natal, penlant vingt-ciag &
nées conséculives au Palais-Be A
Mais nous éprouvons une certae
té i saluer en toute indépendance
prit, par dela la tombe, la
de cet homme de couleur qui, pcm
vie qui, toute de dignité et de
Opiniatre, sut conquérir et co
l'estime et la confiance de 86
toyens. C’est

= “he






Arrondissement des Gonaives.

Ses funérailles ont cu licu le méme
jour avec tous les honneurs dus 4 son
Tang.

Le G* Gracia fuc un ofticier dévoud a
la personne du Chef de l’Etat. Dans la
derniére éguipée de Firmin, il tut un des
premiers gui contribua, comme comman-
dant de l’Arrondissement de Hinche, ot
il était trés aimé, A vaincre cette crimi-
nelle insurrection.

A sa famille éplorée nous envoyons nos”

sincéres condoléances.

de Las Vacas.
Bertin ro — Une dépeche du corres-
~pondant du « Lokal Anzeiger » 4 Téhé-
tan ( Perse ) annonce qu’une troupe de
—Cosaques a totalement détruit ce matin le
‘plus grand café de la ville en déclarant
agir d'apres les ordres du Chah. C’est de
ect établissement que fut lancée la bombe
‘gui tua plusieurs Cosaques pendant le
bombardement du palais du Parlement.

La population a assisté avec inditférence
4 sa démolition.

ManaGua ( Nic ) 10.— Le bruit court
avec persistance que le mouvement révo-

mée aujourd'hui lundi et mardi.

Paris 11.— L’ambassadeur des Etats-
Unis, M. White, a donné aujourd'hui un
jdéjeuner en lhonneur des membres de la
commission douaniére franco-américaine.
M. Jusserand ainbassadeur de
| Washington était un des invités.
La commission entrera en seseion le 16

qui disparait. M. Gerville-
Pa'ais-Bourbon
Sympathique. Il n’eut pas
Vheur de plaire a tous se3
L’homme qui bataille laisse
lus que des (gratignures.
lessures, souvent profondes.
Réache fut un batailleur, st







France 4

j iller. dant les premiéres années de @.%
Mc® consul général des Etats-Unis, M.| riére politique. Il avail 616 formas
jMason, placé une partie du consulat a la| reste 4.bonne école. Il eut poet Mig

et conseiller Victor Schoelcher;
rateur de lirace noire et B
professeur d’énergie et ¢#

jdisposition des commissionnaires améri-
cains

| Beruin t1.— A la suite d’une entente

Asile Frangais -lutionnaire au Honduras est serrétement'! avec la Turquie, le secrétaire des Affair
Le Président de la Societé frangaise de | appuyd qar les Gouvernements du Salva- | Etrangéres a informé le minist d’Alle.
Secours Mutuels et de Bicnfaisance prévient dor et du Guatémala. La ville de Chalute-! magne 4 Pékin que les sujets. te . bei
les membres de la Société, que par suite ca est la plus fortifiée du Hondaras. Les | dant en Chine seront dorén ant com ha
du sinistre qui vient d’endeuiller la popu- insurgés qui étaient déja en possession de | protection de l’Allema ne avant Sous la

lation de Port-au-Prince, il n’y aura pas Gracies voient leur forces accroitre par la} Paris 11.— Le Sinist d fai
de réception a l’asile le 14 Juillet. prise de Cha‘uteca. Etrangeres n'a reca aucune contenant aes
que nésnmoins la souscription ou-} Panis to.— Dans une réunion de l’as- la nouvelle de Shanghai annongaut que







Georges Clémenceau,
dent du Conseil. Gerville- 7
effet partie de cette phal 4
mes distingués, que forma ae =
ceau, aux heures difficiles. 0° Sa
blique soutenait des lates ie
contre la réaction audacieasé
gante.

























































tre a la Chambre en 1881, M. Ger-
Réache y resta jusqu’en 1906. ses
s parlementaires sont multiples.
Rapporteur de la Commission de révi-
goa de la loi Constitutionnelle en 1884,
J fat, depuis cette époque, tour a tour,

bre de la Commission du Budget,
gee-président de cette Commission,

rteur du budget de la_ marine et
des Affaires étrangéres, vice-président,
pois président de la Commission de la
marine; de la Commission des péches
garitimes, vice-Président de la Cham-
pee des Députés, etc., etc.

M. Gerville-Réache ne sortait d’une
sfence de la Chambre ou d’une séance
és commission parlementaire ou extra-

mentaire, y1e pour mettre sa toge
Feral ou pour rédiger un article, des-
tiné a I’Kclair, au temps ou ce journal
@ait un organe républicain.

M. Gerville-Réache a pu avoir des
fluttements, il a pu commettre des fau-
tes de tactique; qui n’en commet pas?
Uhistoire n’aura pas pour lui des sévé-
rités, car il a passiounément aimé la
France et la République, et Iles a ser-
vies avec un réel dévouement.

Par son attachement a la chose pa-
blique, parla place importante qu’il a
occupée au Purlement frangais, par la
rectitude de sa vie, il faisait honueur a
la Gualeloupe, sa petile patrie.

It acontribu’, par une intelligence
tonjours robus'e et vigoureuse, a ané-
antir dans une certaine mesure, les
sots préjugés de race et de couleur.
Crest surtout ce que je veux retenir de
la vie trop courte de ’homme qui vient
dedisparaitre. Nous sommes d’autant

wa l’ai-e pour rendre ce_ public

mage 4 la mémoire de M. Gerville-
Réache, que nous ne partagions pas
toutes les concep tisns de ’homme po-
litique. Sa vie futun exemple, qui ne
wera pas perdu pour ceux qui ne déses-
pérent pas de l'avenir de nos chéres
Aatilles francaises.

GRATIEN CANDACE.

Se

LES 200

La session criminelle s’est ouverte ce
matin. Voici les noms des 200 citoyens
appelés 4 faire partie du Jury.

Charles Duverglas, Charles Mathieu,
Charles Coupet, Charles Grant, Antoi-
ne Métellus, Chochotte Excellent, As-
trel Victor, Chérimond César, Clément
F ger, Auguste Dintié, Christian
paraier, Eligird Dupoux, Cadestin
Obert, Charles Millery, Clément Ma-
sloire, Ludovic Ambroise, Arthur Ré-

ler, Fabius Hyppolite, Guermond
nublessis, Georges Marcelin, Georges

ussan, Claudius Ganthier, Edmond
B ou, Eugene Roy, A. Canal, Her-
jenn Corvington, Horelle Haspil,
Sslin Déjoie. Mac-Donald Apollon,
ean Cuillaume, Joseph P. Mexi-

le, Massillon Désage, BK i
> | » Kdgar Rimpel
ria Eveillard Enest ft sival,



sillard, Id-
leet main ue, Stéphen Alerte, Abel-
ariiés, emours Mitton, Rodol-

ss patreau, Justin Saurel, Georges
Pant] rémy Séjourné, Emile Nelson,
on Dufort, Félix Victor, Léon
ariesmes, Fernaad Massanté, Arthur
why; Abel Théard, Adrien Day, Méro-
dent fils, Edmond Chenet, Amilcar
Monnet Dyer, Alexandre St-Vic-
we Dea Moliére, C. Conille, Emma-
ir, Philippe Guiteau, Ernest
seh, Engine Jayard, Stéaio Rous-
t Légitime, Antoine Lam-

bert,

arc Francois, Stark Brouard,, au bureau du journal.

Clément Deslandes, F. Montiliére, An-
vine Benott, Paul Lafontant, Charles
Dietz, Alix Roy, Arthur Vieux, Fern ind
Porsenna, Albert Daumec, Elias Lau
renceau, Charles Dehoux, Emmanuel
Pierre Chrispin, Salomon Fortuné, Dr
Wesner Ménos, Edgard Deslandes, Mo-
liére Bordes, H. J. B. Hudicourt, Hu-
bert Alexis, S. Prophéte, Plaisimond
Vierre-Pierre, Annacius A. Jean, Al-
fred Auguste, A. Granville, Luders Moi-
sé, Pétion Pressoir, Mercius Mentor,
Jn B Gédéon Jn Louis, Antoine Ca-
meau, Auguste Oger, Alexandre Pétrus,
Brohn C. Victor, Pétion Cauvin, Ghar-
les Moravia, Albert Chauvet, Kaymond
Bazile, Dr Félix Armand, Lélio Du-
plessis, Clément Moliére, Raymend ai-
né, Arthur Désir, Elgard Thomas, Au-
uste Laurenceau, LD. Malette, Jules
ilemenay, Stéphen St-Fort Colin, Ar-
thur Flambert, Roc Pierre, Justin Moi-
se, Edouard Gateau, Gicéron Dessables,
Joseph Delatour, Camille N. Numa fils,
André Botro, Alcius Lubin, Alexis Mé-
nos, Auguste Lahens, Alphonse Fische,
A. Patry, Alcius Lafontant, Beauma-
noir Gilles, Paul Volcy, Hogu Guiteau,
Albéric Elie, Pamphile Noisette, Mare
Beaubceaf, Charles Lechaud, Charles
Guignard, Emile Au lain, Cadet Lundi,
Nemours Thomas, Noénan St-Rome,
Dr Félix Coicou, Paul Benoit, Hermann
Pierre-Louis, Fernant Léon, E. Che-
net, Bernadotte Chancy, Edgard Fan-
fan, Aurel Bayard, Eugene Maximilien,
Dr Léon Audain, A. Moise, Léo Alexis,
Auguste A. Héraux, Etienne fils, Jules
Fleury, Auguste Armand, Ernest Dalen-
court, Luc Duchatellier, Joseph Verrol-
lot, Louis Pescaye, Kariés Villatte,
Mucius Lallane, Aristoméne Barthélé-
my, Léonce Viard, Joseph Cameau,
Massillon Bijou, L. S. Prosper Faure,
Justin Annuly:se, Joseph Providence,
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Normil Marcelin. Mérantin Dumervé,
C. Barbarousse, Ed. Lallemand, Mau-
rice Brur, Auguste Roumain, Moraty
Guérin, Alexandre Villejoint, Luc Thé-
ard, Benoit Armand, Cidet Heurtelou,
Horace Paulmé, Elmond Mathieu, Ho
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me subtil et délicat, —- Son Sou-

rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux ov s’enorgnellit la
Pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ot sourit la gra-
Ce triste des perles, des buucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
Meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison

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rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
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