|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00375
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 13, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mois.
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
ETRANGER........]). Trois Mois. .
ec
‘peuxiéme Année, No 384.
PORT-AU-PRINCE ( Harri)
DirecTEur :
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60 Sm
6 REDACTION-ADMINISTRATION
«€ .
~ [a ligne de navigation Haitienne
ET LA PRODUCTION NATIONALE
IIT
Dio’ vient, se demande-t-on assez
werent, que notre production ne
‘passe pas retrouver les jours de
eee de la période’ coloniate
: se? Cest bien le méme terroir
@at nous avons hérité, et la pratique
Gla liberré, ayant adouci pour nous
lemode d’engavagement a1 travail, le
teadement meme de ce travail aurait
& augmenter d'intensité, puisque |»
Wavail de "homing libre, ceci est bien
_ @eodu, est réputé plus productif que!
, Sela de esclave. eee
Acette question, j'ai deux réponses
soumets a impartial examen
lecteur.
lapremiére raison pour laquelle la
Dhaitienne a déctiné a par-
de notre indépendance, estle chan-
re dn eet! el d’objet dans la cul-
Le bat du colon était uniquement de
mae tederecueillir le plus de prolits
he els possibles et de regagnerensui-
Pius vite les cieuxaimés de [a
patrie. Que l'on me citel’exemple
seul colon francais qui se se-
le sur le sol de Saint Domin-
wa lacon, par exemple, du colon
lastallé en Australie ou au
Cest un fait connu que I’émi-
ais installS dans une de ces
vient en peu de temps
doce pa Canadien ; et lexplica-
ait estque, pour la race
toe nne, la colonisation § est
t egricole,
—_
fu
niti
Cals, tout au contraire, n’est
qvun colon, commercant, c’est-
| a il n’émigre la plupart du
poor aller chercher fortu-
hears, 6n sous-entendant ex-
a[etprit de retour. C’est ce
4 Saint Domingue et c’est
Mode traditiunnel de co-
» GC Nos jours, il le prati-
eten Tanisie. On a
swans Ces pays, le nombre
ngers eat supérieur
a celui des Frangais !
De ce fait que le but de la coloni-
sation était ’enrichissement, il est reé-
sulté que tes cultures principales pric
tiquées a Sain-Dotmingue avaient pour
objet les productions commerciales et
exportable: café, cacao, cton, sucre,
sirop, ete. Il y avait bien dans quel-
que coin des domaines des) parties
consacrées a li culture des vivres,
mais cette culture n’était qu’ accessot-
re et pratiquée dans le but exclusif
de pourvoir 4 Valimentation des esc.a-
ves etdes bétes. L’alimentation du
personnel exploitant se faisait par [>=
com stibles venus d® dehors ; la pou-
part de ses besoins d’ailleurs étaient
satisfaits par les moyens du commer-
ce extérizur. Pendant Pannee 179), 1
est entré dans les ports du Cap, de
Port-au-Prince et des Caves plus de
navires qu'il n’en est sori dans fa
inéme année: 763 contre 72! > pour
comparer le tonnage d’entrée a celui
de sortie, nous avons 59.748) covtre
03.321.
ll est bien entendu que je ne srre
pas ces chilfres de preset que J?
veux seulement eétablir le caractere
commercial et extérieur de la coloni-
sation francaise de Saint-Domingue.
On concoit sans peine que, glace a
Vaffluenca des capitaux, a Vintensité
du désir de faire rapidement fortune,
et au travail forcé des e-claves, le ren-
dement du sol de Saint-Domingue ait
été ce quenous |’avons vu.
Nous disons donc que le but du
colon était de s’enrichir et que U0572t
de la culture était la production de la
matiére exportable. Confirmons Ce
point par cette considération que, lors
des événemants qui nous ont ren lus
libres, il se troavait sur les habitations
trés peu de planteurs
ceux-ci avaient mis 4 leur place des
intendants et s’étaient retirés en Fran-
ce jouir de la fortune 2ma ssée et du
revenu des propriétés coloniales.
45, RUE ROUX, 45.
propriétaires 2
LE NUMERO 40) CENTIMES
Lundi, 13 Juiilet 1908
Le atin
QUOTIDIEN
Les abonnements partent du 1*7 et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsiaur Arthur ISIDORE, 45, Roe Roaz on Bonne-Foi.
' Or, fe mobile des Haitiens en se li-
(bérant du joug de fa métrapole fran:
euse a été avant tout, doordece so-
celal: ils ont vontlu deétratre une orya-
nisation qui pesait trop fourdement
sup eucetanéantir ane societé oft ils
-uvaient si peu de place.
L’erreur de la plupart des historiens
dHaiti vie t davoir voulu assipner un
bat positif au mouvement veénéral pour
Pladépendance: Je simpie récit des
faits historiqgues haitiens étabut clai-
rement que les déclamations creuses
des miulatres et affranehis, qa
mnuheuredsement roprésentuent par
la seule pnissinee intellectuelle Petite
de la race, n’expriment aucune reven-
ni ne lats-
as
dicahion sociale positive
sent oaupopreevoip auean plan form |
de reformed Vexseulion duqyel its
fussent résolus de travailler, soll suus
les conditions réclame@ess de la classe
blanche supéricure, suit, dt défant da
bon vouloie des maitres, parle moven
extreme de Pladépenadance
Puppression des interdants que
nous venons de dire était telle que te
; obiledes soulévements partiels et du
wtand soulévement général des escla-
ves he pouvail quvetve atyalif; mats il
Potait youre sement. A défiat dune
netion chare deece que lon voulait,
on sivaif au mounts clatrement ce
q von ne Votloit pas > continuer a etre
eschives, & endarer Vorganisation so-
ciale faite doppression et dindiamia-
nite.
Oo le voit clairement, la tourmeate
passée,lebut du travatlagricole hattien
s’est trouve profondémenot modilié: le
nouvel agriculteur no s’est pas pro-
posé Venrichissernent coinme but,
pour s’en aller ensurte; aller onâ€
Et alors, quel but s’est il propose?
Nous voyonsici la démonstration
de c2 que nous venons de dire: le
but positif n’a pas existé ; on vou-
lait ne plus étre esclave, et c’est mal-
‘heureusement tout ; pour le reste, on
s’en est remis aux ¢ furtes
enfiées par les principes de la Révo-
lution fcaneaise, avec lesquels d’ail-
leurs elles ont en plus grande partie
‘mené les esclaves a la guerre.
Faute d’un but précis, lagriculteur,
en attendant, se mit a vivre, et son
‘art s’exerca spontanément sur la
culture des vivres et subsistances,
ie’est-a dire qu’il se mit & faire dela
tétes «!
eulture vi riere. Voila done, ainsi que
nouns avons dit, Pexploitation agri-
cole changeant de but et dobjet : il ne
s'agit plus de s’enrichir, mais de vivre
en attendant les beaux jours de bon-
heur promis par le code des « grands
principes »:il ne s’agit plus de faire
rendre a ta terre le plus possible pour
expédier au dehors en échange des
produits industriels de la mére-patrie
en quéte de débouchés: apres le bien
moral dela liberté, il faut penser a
‘Tsppropriation des biens matériels
nécessaires aux exigences du ventre :
il faut cultiver et produire des vivres
pour subsister.
Voila ma premiére réponse a la
question posée p'us haut: la produc-
fiom nationale a baissé depuis la pé-
triode coloniale, faute du stimulant ha-
bituel ~ le désir de s’enrichir — pour
entretenir le rendemeut du gol, et
ensuite parla substitution des cul-
tures vivri¢res ( bananes, patates, !é-
wumes divers ) aux denrées exporta-
bles et surtout commerciales.
Qn peut eétreranté d'objecter que
nous produisoas toujours de ces der-
nieres denrées, principalement le ca-
té. Rendons de cela giace a la nature
et non 4 nous ; et puis quel café pro-
duisons-nous� est-ce toujours le meil-
leur ou est-ce 4 peu prés le pire ? La
préoccupation fiscale est tellement la
dominante dans no‘re production ca-
feiére que nous avons établi une Ca-
tégorie spéciale de droits pour l’ex-
portation.... des détritus de café !
Nous sommes stirs d’une chose:
c'est que l’habitant — paysan renonce-
‘ra p'us volontiers 4 la culture du ca-
fé qu’a celle des vivres, du providen-
tiel mais, qui lui assurent l'existence
et lui permettent lentretien de ses
_bétes de travail et de rendement.
' Maintenant et le sucre ? le caca? ?
le coton ? indigo ? et les fruits dont
,on parle tant depuis quelque temps ?
| J’exposerai la prochaine fois la se-
‘conde raison par laquelle j’essaie
,d’expliquer le déclin de la production
| nationale.
== ees
| Priére d’aviser )l’administra-
ATI:
|tion de la moindre
dans le service du«
afin qu'il y soit de suite remé-
SINISTRES
Souscription di Clergé
Le Clergé a ouvert une souscription
dans toutes les paroisses de l’Archidiucése
de Port-au-Prince et du Dic cése des G -
naives en faveur des sinistrés.
Monseigneur le Coadjutcur s'est inscrit
en téte pour mille pourdes. S. G Monsei-
gneur | Evégue du Cap-Haitien a envoye
trois mille gourdes, produit de la souscrip-
tion de sa ville épiscopale.
Les personnes gui voudraient venir en
aide aux sinistrés et qui ne saura‘ent par
quelle voie faire distribuer leurs secours
somt prévenues que l’Archevéchd se met 4
leur disposition.
Les sommes encaissées par l’Archevéche
seront remises 4 MM. les curés
thédrale et de Saint-Anne, lesquels, pour
la répartition des secours, x ront assistés de
Messieurs les membres de la Conférence de
Saint Vincent de Paul. Dans la distribu-
tion de ces secours MM. les curds tiendront
compte de la situation ds personnes, de
leurs charges ( enfants, maladies,
gence, etc )
Vu le nombre des sinistrés et la modici- |
té des ressources encaisscées, il est évident
que le but de cette souscription est de
subvenir aux besoins les plus immeédiats.
eran gaspar egret
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIKE COLLEGE St-MARTiai
am
DimMaANCHE £2 JUILLET
Baronmaétre 4 midi 564, 97/™
minimum 22.2
Température}masimam 33.8
moyenne diurne 26. 1
Ciel nuageux le mitin, couvert toute
Vaprés-midi.
Pluie par intermittence de 2 h. a7 h.
du soir: 2,8".
Le barométre tres
la journée a beaucoup baissé 3 partir de 8h.
du soir
R. BAL TENWECK
Nécrologie
Est mort le jeudi gy du courant, le Gé-
de la Cae) ¥e> :
‘bus,
'Mine Vve A. Sterlin, Mile M. Joseph, Mile
‘Soline Gaitlaume, Mlle C. Desphine,
' Latortue.
indi-
|
Nouvelles Gtrangeres
cievé pendant toute |
sociation des entrepreneurs un «lock out »
général a été vote. Cette décision est le
résultat de la campagne de gréves partiel-
les de boycott etc poutsuivie par les ou-
vriers.
Paris 10.— Les membres de !a com-
mission douani¢re américaine sont arrives
ici. Leur- premiére conférence avec Icurs
col'égues frangais aura lieu le 18 juillet
ST-MIcHEL ( Savoie ).— Un énorme
éboulement de terre s’est produit ici hier
soir, d’énormes roches ont é.¢ projetées
les passagers suivants venant des Cayes :/sur la voie ferrée et on dit que deux
MM Lindemann et C. Lion. maisons ont été détruites.
* Lima ( Pérou ).— La découverte d'un
cas de lépre dans cette ville a caus? une
grande émotion. Le malade, un italien du
nom de Giacomin’, a écé porté A Vhopirai
* de Callao.
an Tokio 11.— La municipalité de Yoko-
Hier estentre less « Moutréal 9 avec!hama a voté 16.600 vens pour feter les
les passavers suivants venant des Gonal- | officiers et les marins de la flocte améri-
caine de PAdlantiqgue lorsqu’ils arriveront
dans ce port.
ST-PETERSBORG I1.— Le budyet a passed
4 la troisiéme lecture aujourd’hu: i la
Douina. Sitét apres ukase imperial ajour-
nait le parlement jusqu’au 28 ociobre.
Lima ( Pérou ).— Les communications
par la thélégraphie sans fil ont été établies
entre Lima et Iquitos situé sur l’Amazone
PuicaperpHia 11.— Le cuirassé « South
Carolina » un d-s deux navires de guerre
construit pour ne porter que l’arullerie
lourde a été lancé aujourd hui dans les
chantiers de la New-York Shipbuilding
yard 4 Camden NewJersey. Le déplace-
ment normal du nouveau cCuirassé sera de
16.000 tonnes et sa vitesse de 18 noeuds
et demi.
Paris.— Rente frangaise 95.70.
Le Conseil des mini tres s’est réuni ce
matin 4 l’Elysée sous la présidence de M.
Fallicres; il s’occupa des questions restant A
discuter devant les Chambres avant les va-
cances parlementaires notamment celle du
rachat et de Vexploitation provisoire du
verte tous les ans 4 cet effet, sera faite et
le produit versé au comité de repartition
de secours aux sinistrés.
Avis
Le ministre de France, informe ses com-
patriotes qu’a l’occasion de la féte natio-
nale il aura le plaisir de les recevoir a la
Lépation, le matin rq Juillet 4 10 heures
duo matin.
Araiv-2ges
Hier est entré re s/s « President » avec
es
Est entré ce mattn le ss « Wesphalia »
venant de Portg-Piata avec un scul pas-
sager, M. C. Villa.
N. Barbot, Député Durand, C. Metel
A'len, Reimbold, J. Jean-Baptiste.
P.
La Nouvelle Revue
Cette Revue capoise vient de paraitre
avec le sommaire suivant:
A propos de Iccture par Georges Syl-
vain ; La podsie d’Arsene Chevry, par Du-
racing Vaval ; Correspondances, poésie par
Damoclés Vieux ; L’Amour, Il¢ partie par
Dan cs Bellegarde.
ee
t —
| Derniéres Dépéches
| Denver ( Colorado ) 10o.— La conven-
“tion nationale du partifdémocratique a
'choisi pour candidat 4 la vice-présidence
ide la République M. John W. Kerndel
Indiana.
| Paris 10 - M. Henri Deutsch de la
_Meurthe a offert un prix de 5.000 dollars/au .sujet_ des coospératives militaires ;
' pour étre décernéau premier aéronaute qui|apres la réponse de M. Chéron, I’incident
réussira 4 transporter un passager en bal-'a été clos.
cuté tantét par la Chambre.
La Chambre vota hier quatre contribu-
lon dirrigeable ou en aéroplane de Paris 4| Monsieur Roch posa une question au
| Londres. sujet du licenciement d'un certain nom-
| Paris 10.-- On n’a regu aucune nou-|bre d’ouvriers civi'*s affeerés aux ateliers
‘tion en Serbie. laprés la réponse de M. Cheron.
Le ministre des atfaires etrangéres et la; Aujourd’hui la Chambre discute le pro-
Légion de Serbie n’ont regu aucune in-|jet sur le régime provisoire de 1'O est
‘formation 4 ce sujet. Le Sénat vota hier les i ioc
Et Paco (Teeas} to.— Une ddpéche ee daria 3 droits sur le manioe
| AsO ( Texas . epeche et decida de soumettre 4 une commission
de Del Rio ( Texas) adressée au ¢ He-jla proposition tendant 4 l'interdiction de
fald » dit quele bruitcourt dans cette ville | la fabrication et 4 la vente de I’absinthe: il
que ls troupes meXicaines oni capturé et 's’ajourna ensuite 4 lundi.
La bourse de commerce d=: Paris est fer-
chemin de &r de lPOuest devant étre dis-
tions. M. Lefebure questionna le munistre
velle contirmant la nouvelle d'une révolu- (de la guerre, Vincident a été déclaré clos
néral FarGeasse Gracia, Commuandanrde exécuté hier quatre révolutionnaires prés
Allemagne a notifié ay 200 vermeme:. 3s
chinois yu’a I’avenir elle se charge J
la protection des sujets turcs rési ak,
le celeste Empire et qui étaient *:!
protectionde la France.
Or, comme la Turgie n’a informé
puissance d’aucun changement on
dére cette nouvel'e comme inexacte
Wasuincron tr. — Le croisear sagbg.
cain «Albany> arecu l’ordre de se* readin’
4 Annapale, un port de Honduras sited de)
le pacifique et d’y rester aussi loneeesen’
que sa picsence sera nécessaire, le
taine de vaiss.a>, T. Mayo, le ce
dant de Ce navire fera un rapport
situation qui résulte de la revolution e ait
les mesures 4 prendre pour assurer la palit
tection des intéréts amér“cains, i.
vernement du Honduras craint que tes a
volutionnaires s’emparent de An '
« L’Albany » partira lundi de Pangses: 3:
embarquera cent soldats d’infanterie ‘de '
marine qu'il transportera 4 San-Francises,
Beccrape 11 — Le gouvernement Seb ;
ajugé necessaire de démentir la nouvel
publige 4 I’étranger annongant que de.
troubles politiques avaient écla:é en Serbje,
Une nose officielle déclare que l'orkee
la paix régnent dans tout le pays et qed
es’ faux que le roi Pierre dit avoir mest
testé Vintention d’abd'quer.
E: Caso ( Texas ) 11 — Le « Heralds
regoit une dépéche télégraphique &
A la censure mexicaine et qui dit que
vingt révolutionnaires qui ont été condsa-
nes 4 mort ont été transférés de Cass
Grandes 4 Chilmahua ou ils sero -t extents
dans la prison. |
ML Gervile-Réate
Ce matin a été chantée 2 !’Eglise Cobb
drale une messe de ‘Requiem pout lew
pos de lame de GErviLte-REacng, qui &
pend.nt 25 ans, députédela G ‘
Nous extrayons 4 ce sujet l'article sa
vant de la Presse Colonitale.
La (iuadeloupe vient de perdre @
M. Gerville-Réache un de ses fils be
plus distingués. Nous n’avons pas We
jours partagé Ses opinions politiques
de cet ancien dépulé, qui re
avec dignité et parfois avec é6clat sa
pays natal, penlant vingt-ciag &
nées conséculives au Palais-Be A
Mais nous éprouvons une certae
té i saluer en toute indépendance
prit, par dela la tombe, la
de cet homme de couleur qui, pcm
vie qui, toute de dignité et de
Opiniatre, sut conquérir et co
l'estime et la confiance de 86
toyens. C’est
= “he
Arrondissement des Gonaives.
Ses funérailles ont cu licu le méme
jour avec tous les honneurs dus 4 son
Tang.
Le G* Gracia fuc un ofticier dévoud a
la personne du Chef de l’Etat. Dans la
derniére éguipée de Firmin, il tut un des
premiers gui contribua, comme comman-
dant de l’Arrondissement de Hinche, ot
il était trés aimé, A vaincre cette crimi-
nelle insurrection.
A sa famille éplorée nous envoyons nosâ€
sincéres condoléances.
de Las Vacas.
Bertin ro — Une dépeche du corres-
~pondant du « Lokal Anzeiger » 4 Téhé-
tan ( Perse ) annonce qu’une troupe de
—Cosaques a totalement détruit ce matin le
‘plus grand café de la ville en déclarant
agir d'apres les ordres du Chah. C’est de
ect établissement que fut lancée la bombe
‘gui tua plusieurs Cosaques pendant le
bombardement du palais du Parlement.
La population a assisté avec inditférence
4 sa démolition.
ManaGua ( Nic ) 10.— Le bruit court
avec persistance que le mouvement révo-
mée aujourd'hui lundi et mardi.
Paris 11.— L’ambassadeur des Etats-
Unis, M. White, a donné aujourd'hui un
jdéjeuner en lhonneur des membres de la
commission douaniére franco-américaine.
M. Jusserand ainbassadeur de
| Washington était un des invités.
La commission entrera en seseion le 16
qui disparait. M. Gerville-
Pa'ais-Bourbon
Sympathique. Il n’eut pas
Vheur de plaire a tous se3
L’homme qui bataille laisse
lus que des (gratignures.
lessures, souvent profondes.
Réache fut un batailleur, st
France 4
j iller. dant les premiéres années de @.%
Mc® consul général des Etats-Unis, M.| riére politique. Il avail 616 formas
jMason, placé une partie du consulat a la| reste 4.bonne école. Il eut poet Mig
et conseiller Victor Schoelcher;
rateur de lirace noire et B
professeur d’énergie et ¢#
jdisposition des commissionnaires améri-
cains
| Beruin t1.— A la suite d’une entente
Asile Frangais -lutionnaire au Honduras est serrétement'! avec la Turquie, le secrétaire des Affair
Le Président de la Societé frangaise de | appuyd qar les Gouvernements du Salva- | Etrangéres a informé le minist d’Alle.
Secours Mutuels et de Bicnfaisance prévient dor et du Guatémala. La ville de Chalute-! magne 4 Pékin que les sujets. te . bei
les membres de la Société, que par suite ca est la plus fortifiée du Hondaras. Les | dant en Chine seront dorén ant com ha
du sinistre qui vient d’endeuiller la popu- insurgés qui étaient déja en possession de | protection de l’Allema ne avant Sous la
lation de Port-au-Prince, il n’y aura pas Gracies voient leur forces accroitre par la} Paris 11.— Le Sinist d fai
de réception a l’asile le 14 Juillet. prise de Cha‘uteca. Etrangeres n'a reca aucune contenant aes
que nésnmoins la souscription ou-} Panis to.— Dans une réunion de l’as- la nouvelle de Shanghai annongaut que
Georges Clémenceau,
dent du Conseil. Gerville- 7
effet partie de cette phal 4
mes distingués, que forma ae =
ceau, aux heures difficiles. 0° Sa
blique soutenait des lates ie
contre la réaction audacieasé
gante.
tre a la Chambre en 1881, M. Ger-
Réache y resta jusqu’en 1906. ses
s parlementaires sont multiples.
Rapporteur de la Commission de révi-
goa de la loi Constitutionnelle en 1884,
J fat, depuis cette époque, tour a tour,
bre de la Commission du Budget,
gee-président de cette Commission,
rteur du budget de la_ marine et
des Affaires étrangéres, vice-président,
pois président de la Commission de la
marine; de la Commission des péches
garitimes, vice-Président de la Cham-
pee des Députés, etc., etc.
M. Gerville-Réache ne sortait d’une
sfence de la Chambre ou d’une séance
és commission parlementaire ou extra-
mentaire, y1e pour mettre sa toge
Feral ou pour rédiger un article, des-
tiné a I’Kclair, au temps ou ce journal
@ait un organe républicain.
M. Gerville-Réache a pu avoir des
fluttements, il a pu commettre des fau-
tes de tactique; qui n’en commet pas?
Uhistoire n’aura pas pour lui des sévé-
rités, car il a passiounément aimé la
France et la République, et Iles a ser-
vies avec un réel dévouement.
Par son attachement a la chose pa-
blique, parla place importante qu’il a
occupée au Purlement frangais, par la
rectitude de sa vie, il faisait honueur a
la Gualeloupe, sa petile patrie.
It acontribu’, par une intelligence
tonjours robus'e et vigoureuse, a ané-
antir dans une certaine mesure, les
sots préjugés de race et de couleur.
Crest surtout ce que je veux retenir de
la vie trop courte de ’homme qui vient
dedisparaitre. Nous sommes d’autant
wa l’ai-e pour rendre ce_ public
mage 4 la mémoire de M. Gerville-
Réache, que nous ne partagions pas
toutes les concep tisns de ’homme po-
litique. Sa vie futun exemple, qui ne
wera pas perdu pour ceux qui ne déses-
pérent pas de l'avenir de nos chéres
Aatilles francaises.
GRATIEN CANDACE.
Se
LES 200
La session criminelle s’est ouverte ce
matin. Voici les noms des 200 citoyens
appelés 4 faire partie du Jury.
Charles Duverglas, Charles Mathieu,
Charles Coupet, Charles Grant, Antoi-
ne Métellus, Chochotte Excellent, As-
trel Victor, Chérimond César, Clément
F ger, Auguste Dintié, Christian
paraier, Eligird Dupoux, Cadestin
Obert, Charles Millery, Clément Ma-
sloire, Ludovic Ambroise, Arthur Ré-
ler, Fabius Hyppolite, Guermond
nublessis, Georges Marcelin, Georges
ussan, Claudius Ganthier, Edmond
B ou, Eugene Roy, A. Canal, Her-
jenn Corvington, Horelle Haspil,
Sslin Déjoie. Mac-Donald Apollon,
ean Cuillaume, Joseph P. Mexi-
le, Massillon Désage, BK i
> | » Kdgar Rimpel
ria Eveillard Enest ft sival,
sillard, Id-
leet main ue, Stéphen Alerte, Abel-
ariiés, emours Mitton, Rodol-
ss patreau, Justin Saurel, Georges
Pant] rémy Séjourné, Emile Nelson,
on Dufort, Félix Victor, Léon
ariesmes, Fernaad Massanté, Arthur
why; Abel Théard, Adrien Day, Méro-
dent fils, Edmond Chenet, Amilcar
Monnet Dyer, Alexandre St-Vic-
we Dea Moliére, C. Conille, Emma-
ir, Philippe Guiteau, Ernest
seh, Engine Jayard, Stéaio Rous-
t Légitime, Antoine Lam-
bert,
arc Francois, Stark Brouard,, au bureau du journal.
Clément Deslandes, F. Montiliére, An-
vine Benott, Paul Lafontant, Charles
Dietz, Alix Roy, Arthur Vieux, Fern ind
Porsenna, Albert Daumec, Elias Lau
renceau, Charles Dehoux, Emmanuel
Pierre Chrispin, Salomon Fortuné, Dr
Wesner Ménos, Edgard Deslandes, Mo-
liére Bordes, H. J. B. Hudicourt, Hu-
bert Alexis, S. Prophéte, Plaisimond
Vierre-Pierre, Annacius A. Jean, Al-
fred Auguste, A. Granville, Luders Moi-
sé, Pétion Pressoir, Mercius Mentor,
Jn B Gédéon Jn Louis, Antoine Ca-
meau, Auguste Oger, Alexandre Pétrus,
Brohn C. Victor, Pétion Cauvin, Ghar-
les Moravia, Albert Chauvet, Kaymond
Bazile, Dr Félix Armand, Lélio Du-
plessis, Clément Moliére, Raymend ai-
né, Arthur Désir, Elgard Thomas, Au-
uste Laurenceau, LD. Malette, Jules
ilemenay, Stéphen St-Fort Colin, Ar-
thur Flambert, Roc Pierre, Justin Moi-
se, Edouard Gateau, Gicéron Dessables,
Joseph Delatour, Camille N. Numa fils,
André Botro, Alcius Lubin, Alexis Mé-
nos, Auguste Lahens, Alphonse Fische,
A. Patry, Alcius Lafontant, Beauma-
noir Gilles, Paul Volcy, Hogu Guiteau,
Albéric Elie, Pamphile Noisette, Mare
Beaubceaf, Charles Lechaud, Charles
Guignard, Emile Au lain, Cadet Lundi,
Nemours Thomas, Noénan St-Rome,
Dr Félix Coicou, Paul Benoit, Hermann
Pierre-Louis, Fernant Léon, E. Che-
net, Bernadotte Chancy, Edgard Fan-
fan, Aurel Bayard, Eugene Maximilien,
Dr Léon Audain, A. Moise, Léo Alexis,
Auguste A. Héraux, Etienne fils, Jules
Fleury, Auguste Armand, Ernest Dalen-
court, Luc Duchatellier, Joseph Verrol-
lot, Louis Pescaye, Kariés Villatte,
Mucius Lallane, Aristoméne Barthélé-
my, Léonce Viard, Joseph Cameau,
Massillon Bijou, L. S. Prosper Faure,
Justin Annuly:se, Joseph Providence,
Excellent Liautaud, Alexis Laroche, J.
Normil Marcelin. Mérantin Dumervé,
C. Barbarousse, Ed. Lallemand, Mau-
rice Brur, Auguste Roumain, Moraty
Guérin, Alexandre Villejoint, Luc Thé-
ard, Benoit Armand, Cidet Heurtelou,
Horace Paulmé, Elmond Mathieu, Ho
ratius Lucas, ¢ ysius Templier, Bonny
Labatte, Lemonde Ocian Uulysse, Ar-
chillus Dorcé, Elgard Daguerre, Léon
Moise, Soten Jn-Michel, Brun Kteot,
Paul Benoit, Ulysse Errié, De Lissade,
Elimond Millet, Evrgsst Antoine, St-Au-
bain Balizaire, Franeois Mithon, Syd-
ney Paret.
eS
On trouvera
Un bon buss, trés bien attelé a louer
par heure pour courses en ville et a la
campagne.
S’adresser au Matlin.
Toutes les élégances rares_ discit-
tes, bruyantes, des parfums d’un char-
me subtil et délicat, —- Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux ov s’enorgnellit la
Pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ot sourit la gra-
Ce triste des perles, des buucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
Meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
A de Mattéis & C
qui est située aujourd’hui a Ancien
Hotel Central restauré ct embelli.
Ces italiens ont gardé ta nostalyie
de toutes les fantaisies d’art admui-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
Vie, ils ont chez eux un = assortitment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
VERITABLE |
KOLA-CHAMPAGNE
6 GOURDES ".A DOUZAINE
A Vendre chez G. Blot
67, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT
Seul représentant de W. BUCH
( GONAIVES ).
Prduits Hyg
LA
fum. Elle conserve l’éclat et
Avis Commercial
Le soussigné, donne avis au public
et commerce que pendant son absence
en Haiti, Me Nicolas Cordasco est
chargé de sa procuration.
Port-au-Prince, le 4 Juillet 1908
G. A. BERTOLINI.
EEE EEE
GRANDE HALLE A LOUER
446, Rue Républicaine, 146.
S’apresser A M' Catrsat FOUCHARD.
A louer
Maison meublée Rue Eugene Bour-
polly.
Pour les renseignements s'adreser
Tas!
dames dont la peau est délicate.
PNigUES
POUDRE . .
SAVON
. $. SIMON, 69, Faubourg St-Martia, PARIS ™ -¢¥Befudcr Ics Emitationd
SS a
A. de Matttis et (°. |*ersmens adresse
Madame Justin Barau annonce a ses
chentes quelle sea tant provisoire=
ment :
65, Rue MacaJjoux, 69.
( Boulevard des Veuves ).
Panamas |...
Elésants, solides, arrivés par le
« Montréal ».
Chez MM" LEONIDE SOLAGES.
92, Rue d:s Fronts-Forts.
A Vendre
Un yrand et yoli piano de concert a
cordes eroisées pour cause de départ.
S'adresser sans retard au No 9f,
Rue du Peuple.
Profitez de Voceasion !
ur le Tole
te peau du vieage ot deo
=e†Rae
aT[Av’y] sone
adoucit !’épiderme auquel elle
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
muniquant son délicieux par-
la fratcheur du teint, car elle est souveraine
piqures d’insectes et les éruptions de la peau.
sans bisniuth, invisible, adhé-
rente, irapalpable, préparée
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
aréprochable , son parfum délicat, son velouté ont contribué 4 faire d’elle,
la Favorite des Poudres de Toilette.
TTS
toutes les qualités bienfaisantes et prdéservatrices de la Créme Simon ,j il
est particuligrement recommandé pour lta Toilette des enfants et pour les,
A base de Créme Simon,
préparé selon les_ principes
les plus scrupuleux de l’hygiéne
posséde 4 un certain degré
Agence Générale et Dépdét pour Haiti
“4 la Meétropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de I’ Etat, 98
Changement d’ Adresse
Docteur Mathon
. BoIs-\VERNA,
EN FacCE DE Mr. HecTor Jx-Joskrit
CABINET DE CONSULTATION :
9%, Hue Rowr, da chté de Ulaprimerte
J. Verrollot. T1412 a@ DIP heures
du matin.
2
_——
——— oe
A Vendre
ALA LinRalRIE DU ¢ MATIN »
Au prix d'une yourde
CONSEILS AUN MERES
Parle Docteur HYSON
6 SS
le dernier steamer
Mac’Nish’s Kola
DE KINGSTON
En vente
Chez Catinat Fouehard
Rue du Centre
On trouvera
LE MATIN |
a l’Hotel-Bellevue :
|
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
Rue Tiremasse, fagade Nord de
Place de la Croix-des-lussales.
Annonce a ses nombreux clients et
au public quails trouveront chez tut
un uassortiinent complet de Ghaussu-
res pour dames, hommes et) enfants,
confectionnées avec des matériaux
de premier choix.
La maison s’occupe aussi de toutes
sortes de réparations. |
SPECIALITE:
PANTOUFLES MULES
Un homme
extraordinaire!.. |
Tout le monde a entendu parler du!
pouvoir miraculeux des yrands mae |
gnétiseurs, bien que, yes Wied, au- |
cun hoinme de Ia célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et meédaillé de Vinstitut
X. Lawotrm SAGE, Rochester. -— New-York
ne se soit offert pour perimettre a |
tous de mettre ses talents a l’épreu- |
ve. M. Garcia étonné du_ scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét a mettre a la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
umain.
Avez-vous besoin de la clairvoyance |
d’un étre qui a donné des centaines |
de preuves de ses pouvoirs miracu- |
leux, voulez-vous réussir dans la vie ;
voulez-vous connaltre les secrets de:
ceux qui vous haissent, les piéges,
les remedes. |
adressez- | Villabury Washbiura Floar Mila Co,—
Grand’ | Miape
Rae No 168. {
que vous devez éviter,
gui guérissent vos maux,—
yous au Professeur Garcia,
Photographie
Artistique
J. M- DUPLESSY
429, Rue du Centre, 120.
(iatrala Phair nia: Bivaed et PHo-
tel Communal ).
CTRAVAUX DE TOUTES SORTES SCR
SOLIO EP? PLATINO. )
Cartes tres artistiques, nouvellemeal
reques,
AGRANDISSEMENTS,
ATELIER De LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.
Olfre ses services au publicde Port-
au-Prinee, aux gens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.
Ven-z essayer!
"Auguste MAG
Informe ses clients quails
LOIRE
in, pour tous rensergnements CONE *T-
nant le fonetionn-ment > fo des Lam-
pes it gazoline ef mauchon , 20° des
Allumoirs électriques ; do des Lanternes
élecir-qaues ad piles, -- alnsi que pour
toutes pieces de rechange pul peuvent
leur elie n&@sassalres.
— —
——
ETUD
DE
—_—
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
53, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures: @* aA midigt <5 a B's.
Maison F. BRUONES.
195 GRAND’HUE 195
° Diriyée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Philun-
thropique des mattres tatlieurs de Parts
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tolles diigonale, casimir alpsca, chevice
te, cueviote pour deuil, etc, Recommar-
de pactionlid: coment 2 54 chentMle ure
belts collection de coupes + cosimir,
dv gilets de faul-isie et de piqué de
tuute beauls.
Spécialité de Costumes 42 no-
cas.-~ Coupes Frangaise, Anglaise et
Américitine de Ja derniére pertection.
fa maison confectonne aussides Cos-
times militaires. habits brodés
A4scimons, taniqties, i:abits car-
me 2.3 Jd° tons grader.
my oe
-_— wee = - _————
La
Meilleure Farine
du Monde
Seile qui douns le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donue le pain le plus blaac et
le plus léger,
C’est la Pilisbury’s Best de la
apolis Minn.
Erna. CASTERA Représersani
"TANNERIE CONTINENTALE
REPRODUCTIONS. '
peuvenr.
sadresser 4 lui, aux Bureaus du AMMa-.
| Port-au-Prince
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS
e
Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et coy.
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( Bouronné, EvasTiQuE ET Lacé )
En gros et en détail pour toute la Répub
BELLEVUE
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
Mme Hermance ALFRED, directrice
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCGHS.
Installation modern: et confortable. — Vuesur la mer. — Température .
fouce et réyuitsre. — Les Tramivays desserzient Vv Hétel-Bellevue toutes les 7 Minule
| LROPRIETE SPACIEUSE, S’7OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
|
ET
RESTAURANT
Sonneries Electriques
tous les jours, de midi da 2 heures,
de 728 heures du set:
L'ELEGANCE
CORDONNERIE.
EE. seLHePwHE
42, Rue des Fronts-Forts.
(GHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en frovince.
Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu'il y a de plus
nouveaux.
Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; éléyantes et commudes.
Pour les enfants le plusa laise.
Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquides
i
Table d’ Hite
ee oe
Cordonnerie Neuvellé
G. B. PETOIA
143, GRAND’RUEB, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENASS
EN DEPOT, POUR LA VENTS
EN GROS ET DETAIL. !
Exécution prompte des |
commandes, tant ici quea
Province.
Formes 4 hommes ; élégantes @& ff
tionnelles. ot
Chaussures de dames ( Dernitre mt
de de Paris ) et le plus commode:
chaussures pour enfants co
nées avec des Peaua de toutes nuene™
d'une sélection et durée irréprocke
bles, 4 des prix avantageux. <—
Cirages, pates et liquides .
Pour chaussures de toutes SUS
Francisco DESUS S
Fabricant de chaussures .
|
|
|
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A Vhonneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
province gu’ilvient dese transférer de
la Rue des Fronts-Forts, avec son méme
stock de chaussures, @ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ;_ c’est-a-
dire avec les 5 %/. d’escompte sur la
vente en gros ; sans oublier les mé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures A domicile.
ba Manofacture & dor te
tun grand stock,— “
en gros ee détail,— de chansswe®',,
tous geares pour i ae
Hommes, FemMEs, ENPAR ae:
Les commandes des coms
de l'intérieur pourront ste, e™rn
dans une semaine A par prbtad xe y
93, rue des Froate-Fort, 4 es
Pont-s0-PRincs ( :
|
Full Text |
ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mois.
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
ETRANGER........]). Trois Mois. .
ec
‘peuxiéme Année, No 384.
PORT-AU-PRINCE ( Harri)
DirecTEur :
G. 4. Clément Magloire,
« 3.60 Sm
6 REDACTION-ADMINISTRATION
«€ .
~ [a ligne de navigation Haitienne
ET LA PRODUCTION NATIONALE
IIT
Dio’ vient, se demande-t-on assez
werent, que notre production ne
‘passe pas retrouver les jours de
eee de la période’ coloniate
: se? Cest bien le méme terroir
@at nous avons hérité, et la pratique
Gla liberré, ayant adouci pour nous
lemode d’engavagement a1 travail, le
teadement meme de ce travail aurait
& augmenter d'intensité, puisque |»
Wavail de "homing libre, ceci est bien
_ @eodu, est réputé plus productif que!
, Sela de esclave. eee
Acette question, j'ai deux réponses
soumets a impartial examen
lecteur.
lapremiére raison pour laquelle la
Dhaitienne a déctiné a par-
de notre indépendance, estle chan-
re dn eet! el d’objet dans la cul-
Le bat du colon était uniquement de
mae tederecueillir le plus de prolits
he els possibles et de regagnerensui-
Pius vite les cieuxaimés de [a
patrie. Que l'on me citel’exemple
seul colon francais qui se se-
le sur le sol de Saint Domin-
wa lacon, par exemple, du colon
lastallé en Australie ou au
Cest un fait connu que I’émi-
ais installS dans une de ces
vient en peu de temps
doce pa Canadien ; et lexplica-
ait estque, pour la race
toe nne, la colonisation § est
t egricole,
—_
fu
niti
Cals, tout au contraire, n’est
qvun colon, commercant, c’est-
| a il n’émigre la plupart du
poor aller chercher fortu-
hears, 6n sous-entendant ex-
a[etprit de retour. C’est ce
4 Saint Domingue et c’est
Mode traditiunnel de co-
» GC Nos jours, il le prati-
eten Tanisie. On a
swans Ces pays, le nombre
ngers eat supérieur
a celui des Frangais !
De ce fait que le but de la coloni-
sation était ’enrichissement, il est reé-
sulté que tes cultures principales pric
tiquées a Sain-Dotmingue avaient pour
objet les productions commerciales et
exportable: café, cacao, cton, sucre,
sirop, ete. Il y avait bien dans quel-
que coin des domaines des) parties
consacrées a li culture des vivres,
mais cette culture n’était qu’ accessot-
re et pratiquée dans le but exclusif
de pourvoir 4 Valimentation des esc.a-
ves etdes bétes. L’alimentation du
personnel exploitant se faisait par [>=
com stibles venus d® dehors ; la pou-
part de ses besoins d’ailleurs étaient
satisfaits par les moyens du commer-
ce extérizur. Pendant Pannee 179), 1
est entré dans les ports du Cap, de
Port-au-Prince et des Caves plus de
navires qu'il n’en est sori dans fa
inéme année: 763 contre 72! > pour
comparer le tonnage d’entrée a celui
de sortie, nous avons 59.748) covtre
03.321.
ll est bien entendu que je ne srre
pas ces chilfres de preset que J?
veux seulement eétablir le caractere
commercial et extérieur de la coloni-
sation francaise de Saint-Domingue.
On concoit sans peine que, glace a
Vaffluenca des capitaux, a Vintensité
du désir de faire rapidement fortune,
et au travail forcé des e-claves, le ren-
dement du sol de Saint-Domingue ait
été ce quenous |’avons vu.
Nous disons donc que le but du
colon était de s’enrichir et que U0572t
de la culture était la production de la
matiére exportable. Confirmons Ce
point par cette considération que, lors
des événemants qui nous ont ren lus
libres, il se troavait sur les habitations
trés peu de planteurs
ceux-ci avaient mis 4 leur place des
intendants et s’étaient retirés en Fran-
ce jouir de la fortune 2ma ssée et du
revenu des propriétés coloniales.
45, RUE ROUX, 45.
propriétaires 2
LE NUMERO 40) CENTIMES
Lundi, 13 Juiilet 1908
Le atin
QUOTIDIEN
Les abonnements partent du 1*7 et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsiaur Arthur ISIDORE, 45, Roe Roaz on Bonne-Foi.
' Or, fe mobile des Haitiens en se li-
(bérant du joug de fa métrapole fran:
euse a été avant tout, doordece so-
celal: ils ont vontlu deétratre une orya-
nisation qui pesait trop fourdement
sup eucetanéantir ane societé oft ils
-uvaient si peu de place.
L’erreur de la plupart des historiens
dHaiti vie t davoir voulu assipner un
bat positif au mouvement veénéral pour
Pladépendance: Je simpie récit des
faits historiqgues haitiens étabut clai-
rement que les déclamations creuses
des miulatres et affranehis, qa
mnuheuredsement roprésentuent par
la seule pnissinee intellectuelle Petite
de la race, n’expriment aucune reven-
ni ne lats-
as
dicahion sociale positive
sent oaupopreevoip auean plan form |
de reformed Vexseulion duqyel its
fussent résolus de travailler, soll suus
les conditions réclame@ess de la classe
blanche supéricure, suit, dt défant da
bon vouloie des maitres, parle moven
extreme de Pladépenadance
Puppression des interdants que
nous venons de dire était telle que te
; obiledes soulévements partiels et du
wtand soulévement général des escla-
ves he pouvail quvetve atyalif; mats il
Potait youre sement. A défiat dune
netion chare deece que lon voulait,
on sivaif au mounts clatrement ce
q von ne Votloit pas > continuer a etre
eschives, & endarer Vorganisation so-
ciale faite doppression et dindiamia-
nite.
Oo le voit clairement, la tourmeate
passée,lebut du travatlagricole hattien
s’est trouve profondémenot modilié: le
nouvel agriculteur no s’est pas pro-
posé Venrichissernent coinme but,
pour s’en aller ensurte; aller onâ€
Et alors, quel but s’est il propose?
Nous voyonsici la démonstration
de c2 que nous venons de dire: le
but positif n’a pas existé ; on vou-
lait ne plus étre esclave, et c’est mal-
‘heureusement tout ; pour le reste, on
s’en est remis aux ¢ furtes
enfiées par les principes de la Révo-
lution fcaneaise, avec lesquels d’ail-
leurs elles ont en plus grande partie
‘mené les esclaves a la guerre.
Faute d’un but précis, lagriculteur,
en attendant, se mit a vivre, et son
‘art s’exerca spontanément sur la
culture des vivres et subsistances,
ie’est-a dire qu’il se mit & faire dela
tétes «!
eulture vi riere. Voila done, ainsi que
nouns avons dit, Pexploitation agri-
cole changeant de but et dobjet : il ne
s'agit plus de s’enrichir, mais de vivre
en attendant les beaux jours de bon-
heur promis par le code des « grands
principes »:il ne s’agit plus de faire
rendre a ta terre le plus possible pour
expédier au dehors en échange des
produits industriels de la mére-patrie
en quéte de débouchés: apres le bien
moral dela liberté, il faut penser a
‘Tsppropriation des biens matériels
nécessaires aux exigences du ventre :
il faut cultiver et produire des vivres
pour subsister.
Voila ma premiére réponse a la
question posée p'us haut: la produc-
fiom nationale a baissé depuis la pé-
triode coloniale, faute du stimulant ha-
bituel ~ le désir de s’enrichir — pour
entretenir le rendemeut du gol, et
ensuite parla substitution des cul-
tures vivri¢res ( bananes, patates, !é-
wumes divers ) aux denrées exporta-
bles et surtout commerciales.
Qn peut eétreranté d'objecter que
nous produisoas toujours de ces der-
nieres denrées, principalement le ca-
té. Rendons de cela giace a la nature
et non 4 nous ; et puis quel café pro-
duisons-nous� est-ce toujours le meil-
leur ou est-ce 4 peu prés le pire ? La
préoccupation fiscale est tellement la
dominante dans no‘re production ca-
feiére que nous avons établi une Ca-
tégorie spéciale de droits pour l’ex-
portation.... des détritus de café !
Nous sommes stirs d’une chose:
c'est que l’habitant — paysan renonce-
‘ra p'us volontiers 4 la culture du ca-
fé qu’a celle des vivres, du providen-
tiel mais, qui lui assurent l'existence
et lui permettent lentretien de ses
_bétes de travail et de rendement.
' Maintenant et le sucre ? le caca? ?
le coton ? indigo ? et les fruits dont
,on parle tant depuis quelque temps ?
| J’exposerai la prochaine fois la se-
‘conde raison par laquelle j’essaie
,d’expliquer le déclin de la production
| nationale.
== ees
| Priére d’aviser )l’administra-
ATI:
|tion de la moindre
dans le service du«
afin qu'il y soit de suite remé-
SINISTRES
Souscription di Clergé
Le Clergé a ouvert une souscription
dans toutes les paroisses de l’Archidiucése
de Port-au-Prince et du Dic cése des G -
naives en faveur des sinistrés.
Monseigneur le Coadjutcur s'est inscrit
en téte pour mille pourdes. S. G Monsei-
gneur | Evégue du Cap-Haitien a envoye
trois mille gourdes, produit de la souscrip-
tion de sa ville épiscopale.
Les personnes gui voudraient venir en
aide aux sinistrés et qui ne saura‘ent par
quelle voie faire distribuer leurs secours
somt prévenues que l’Archevéchd se met 4
leur disposition.
Les sommes encaissées par l’Archevéche
seront remises 4 MM. les curés
thédrale et de Saint-Anne, lesquels, pour
la répartition des secours, x ront assistés de
Messieurs les membres de la Conférence de
Saint Vincent de Paul. Dans la distribu-
tion de ces secours MM. les curds tiendront
compte de la situation ds personnes, de
leurs charges ( enfants, maladies,
gence, etc )
Vu le nombre des sinistrés et la modici- |
té des ressources encaisscées, il est évident
que le but de cette souscription est de
subvenir aux besoins les plus immeédiats.
eran gaspar egret
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIKE COLLEGE St-MARTiai
am
DimMaANCHE £2 JUILLET
Baronmaétre 4 midi 564, 97/™
minimum 22.2
Température}masimam 33.8
moyenne diurne 26. 1
Ciel nuageux le mitin, couvert toute
Vaprés-midi.
Pluie par intermittence de 2 h. a7 h.
du soir: 2,8".
Le barométre tres
la journée a beaucoup baissé 3 partir de 8h.
du soir
R. BAL TENWECK
Nécrologie
Est mort le jeudi gy du courant, le Gé-
de la Cae) ¥e> :
‘bus,
'Mine Vve A. Sterlin, Mile M. Joseph, Mile
‘Soline Gaitlaume, Mlle C. Desphine,
' Latortue.
indi-
|
Nouvelles Gtrangeres
cievé pendant toute |
sociation des entrepreneurs un «lock out »
général a été vote. Cette décision est le
résultat de la campagne de gréves partiel-
les de boycott etc poutsuivie par les ou-
vriers.
Paris 10.— Les membres de !a com-
mission douani¢re américaine sont arrives
ici. Leur- premiére conférence avec Icurs
col'égues frangais aura lieu le 18 juillet
ST-MIcHEL ( Savoie ).— Un énorme
éboulement de terre s’est produit ici hier
soir, d’énormes roches ont é.¢ projetées
les passagers suivants venant des Cayes :/sur la voie ferrée et on dit que deux
MM Lindemann et C. Lion. maisons ont été détruites.
* Lima ( Pérou ).— La découverte d'un
cas de lépre dans cette ville a caus? une
grande émotion. Le malade, un italien du
nom de Giacomin’, a écé porté A Vhopirai
* de Callao.
an Tokio 11.— La municipalité de Yoko-
Hier estentre less « Moutréal 9 avec!hama a voté 16.600 vens pour feter les
les passavers suivants venant des Gonal- | officiers et les marins de la flocte améri-
caine de PAdlantiqgue lorsqu’ils arriveront
dans ce port.
ST-PETERSBORG I1.— Le budyet a passed
4 la troisiéme lecture aujourd’hu: i la
Douina. Sitét apres ukase imperial ajour-
nait le parlement jusqu’au 28 ociobre.
Lima ( Pérou ).— Les communications
par la thélégraphie sans fil ont été établies
entre Lima et Iquitos situé sur l’Amazone
PuicaperpHia 11.— Le cuirassé « South
Carolina » un d-s deux navires de guerre
construit pour ne porter que l’arullerie
lourde a été lancé aujourd hui dans les
chantiers de la New-York Shipbuilding
yard 4 Camden NewJersey. Le déplace-
ment normal du nouveau cCuirassé sera de
16.000 tonnes et sa vitesse de 18 noeuds
et demi.
Paris.— Rente frangaise 95.70.
Le Conseil des mini tres s’est réuni ce
matin 4 l’Elysée sous la présidence de M.
Fallicres; il s’occupa des questions restant A
discuter devant les Chambres avant les va-
cances parlementaires notamment celle du
rachat et de Vexploitation provisoire du
verte tous les ans 4 cet effet, sera faite et
le produit versé au comité de repartition
de secours aux sinistrés.
Avis
Le ministre de France, informe ses com-
patriotes qu’a l’occasion de la féte natio-
nale il aura le plaisir de les recevoir a la
Lépation, le matin rq Juillet 4 10 heures
duo matin.
Araiv-2ges
Hier est entré re s/s « President » avec
es
Est entré ce mattn le ss « Wesphalia »
venant de Portg-Piata avec un scul pas-
sager, M. C. Villa.
N. Barbot, Député Durand, C. Metel
A'len, Reimbold, J. Jean-Baptiste.
P.
La Nouvelle Revue
Cette Revue capoise vient de paraitre
avec le sommaire suivant:
A propos de Iccture par Georges Syl-
vain ; La podsie d’Arsene Chevry, par Du-
racing Vaval ; Correspondances, poésie par
Damoclés Vieux ; L’Amour, Il¢ partie par
Dan cs Bellegarde.
ee
t —
| Derniéres Dépéches
| Denver ( Colorado ) 10o.— La conven-
“tion nationale du partifdémocratique a
'choisi pour candidat 4 la vice-présidence
ide la République M. John W. Kerndel
Indiana.
| Paris 10 - M. Henri Deutsch de la
_Meurthe a offert un prix de 5.000 dollars/au .sujet_ des coospératives militaires ;
' pour étre décernéau premier aéronaute qui|apres la réponse de M. Chéron, I’incident
réussira 4 transporter un passager en bal-'a été clos.
cuté tantét par la Chambre.
La Chambre vota hier quatre contribu-
lon dirrigeable ou en aéroplane de Paris 4| Monsieur Roch posa une question au
| Londres. sujet du licenciement d'un certain nom-
| Paris 10.-- On n’a regu aucune nou-|bre d’ouvriers civi'*s affeerés aux ateliers
‘tion en Serbie. laprés la réponse de M. Cheron.
Le ministre des atfaires etrangéres et la; Aujourd’hui la Chambre discute le pro-
Légion de Serbie n’ont regu aucune in-|jet sur le régime provisoire de 1'O est
‘formation 4 ce sujet. Le Sénat vota hier les i ioc
Et Paco (Teeas} to.— Une ddpéche ee daria 3 droits sur le manioe
| AsO ( Texas . epeche et decida de soumettre 4 une commission
de Del Rio ( Texas) adressée au ¢ He-jla proposition tendant 4 l'interdiction de
fald » dit quele bruitcourt dans cette ville | la fabrication et 4 la vente de I’absinthe: il
que ls troupes meXicaines oni capturé et 's’ajourna ensuite 4 lundi.
La bourse de commerce d=: Paris est fer-
chemin de &r de lPOuest devant étre dis-
tions. M. Lefebure questionna le munistre
velle contirmant la nouvelle d'une révolu- (de la guerre, Vincident a été déclaré clos
néral FarGeasse Gracia, Commuandanrde exécuté hier quatre révolutionnaires prés
Allemagne a notifié ay 200 vermeme:. 3s
chinois yu’a I’avenir elle se charge J
la protection des sujets turcs rési ak,
le celeste Empire et qui étaient *:!
protectionde la France.
Or, comme la Turgie n’a informé
puissance d’aucun changement on
dére cette nouvel'e comme inexacte
Wasuincron tr. — Le croisear sagbg.
cain «Albany> arecu l’ordre de se* readin’
4 Annapale, un port de Honduras sited de)
le pacifique et d’y rester aussi loneeesen’
que sa picsence sera nécessaire, le
taine de vaiss.a>, T. Mayo, le ce
dant de Ce navire fera un rapport
situation qui résulte de la revolution e ait
les mesures 4 prendre pour assurer la palit
tection des intéréts amér“cains, i.
vernement du Honduras craint que tes a
volutionnaires s’emparent de An '
« L’Albany » partira lundi de Pangses: 3:
embarquera cent soldats d’infanterie ‘de '
marine qu'il transportera 4 San-Francises,
Beccrape 11 — Le gouvernement Seb ;
ajugé necessaire de démentir la nouvel
publige 4 I’étranger annongant que de.
troubles politiques avaient écla:é en Serbje,
Une nose officielle déclare que l'orkee
la paix régnent dans tout le pays et qed
es’ faux que le roi Pierre dit avoir mest
testé Vintention d’abd'quer.
E: Caso ( Texas ) 11 — Le « Heralds
regoit une dépéche télégraphique &
A la censure mexicaine et qui dit que
vingt révolutionnaires qui ont été condsa-
nes 4 mort ont été transférés de Cass
Grandes 4 Chilmahua ou ils sero -t extents
dans la prison. |
ML Gervile-Réate
Ce matin a été chantée 2 !’Eglise Cobb
drale une messe de ‘Requiem pout lew
pos de lame de GErviLte-REacng, qui &
pend.nt 25 ans, députédela G ‘
Nous extrayons 4 ce sujet l'article sa
vant de la Presse Colonitale.
La (iuadeloupe vient de perdre @
M. Gerville-Réache un de ses fils be
plus distingués. Nous n’avons pas We
jours partagé Ses opinions politiques
de cet ancien dépulé, qui re
avec dignité et parfois avec é6clat sa
pays natal, penlant vingt-ciag &
nées conséculives au Palais-Be A
Mais nous éprouvons une certae
té i saluer en toute indépendance
prit, par dela la tombe, la
de cet homme de couleur qui, pcm
vie qui, toute de dignité et de
Opiniatre, sut conquérir et co
l'estime et la confiance de 86
toyens. C’est
= “he
Arrondissement des Gonaives.
Ses funérailles ont cu licu le méme
jour avec tous les honneurs dus 4 son
Tang.
Le G* Gracia fuc un ofticier dévoud a
la personne du Chef de l’Etat. Dans la
derniére éguipée de Firmin, il tut un des
premiers gui contribua, comme comman-
dant de l’Arrondissement de Hinche, ot
il était trés aimé, A vaincre cette crimi-
nelle insurrection.
A sa famille éplorée nous envoyons nosâ€
sincéres condoléances.
de Las Vacas.
Bertin ro — Une dépeche du corres-
~pondant du « Lokal Anzeiger » 4 Téhé-
tan ( Perse ) annonce qu’une troupe de
—Cosaques a totalement détruit ce matin le
‘plus grand café de la ville en déclarant
agir d'apres les ordres du Chah. C’est de
ect établissement que fut lancée la bombe
‘gui tua plusieurs Cosaques pendant le
bombardement du palais du Parlement.
La population a assisté avec inditférence
4 sa démolition.
ManaGua ( Nic ) 10.— Le bruit court
avec persistance que le mouvement révo-
mée aujourd'hui lundi et mardi.
Paris 11.— L’ambassadeur des Etats-
Unis, M. White, a donné aujourd'hui un
jdéjeuner en lhonneur des membres de la
commission douaniére franco-américaine.
M. Jusserand ainbassadeur de
| Washington était un des invités.
La commission entrera en seseion le 16
qui disparait. M. Gerville-
Pa'ais-Bourbon
Sympathique. Il n’eut pas
Vheur de plaire a tous se3
L’homme qui bataille laisse
lus que des (gratignures.
lessures, souvent profondes.
Réache fut un batailleur, st
France 4
j iller. dant les premiéres années de @.%
Mc® consul général des Etats-Unis, M.| riére politique. Il avail 616 formas
jMason, placé une partie du consulat a la| reste 4.bonne école. Il eut poet Mig
et conseiller Victor Schoelcher;
rateur de lirace noire et B
professeur d’énergie et ¢#
jdisposition des commissionnaires améri-
cains
| Beruin t1.— A la suite d’une entente
Asile Frangais -lutionnaire au Honduras est serrétement'! avec la Turquie, le secrétaire des Affair
Le Président de la Societé frangaise de | appuyd qar les Gouvernements du Salva- | Etrangéres a informé le minist d’Alle.
Secours Mutuels et de Bicnfaisance prévient dor et du Guatémala. La ville de Chalute-! magne 4 Pékin que les sujets. te . bei
les membres de la Société, que par suite ca est la plus fortifiée du Hondaras. Les | dant en Chine seront dorén ant com ha
du sinistre qui vient d’endeuiller la popu- insurgés qui étaient déja en possession de | protection de l’Allema ne avant Sous la
lation de Port-au-Prince, il n’y aura pas Gracies voient leur forces accroitre par la} Paris 11.— Le Sinist d fai
de réception a l’asile le 14 Juillet. prise de Cha‘uteca. Etrangeres n'a reca aucune contenant aes
que nésnmoins la souscription ou-} Panis to.— Dans une réunion de l’as- la nouvelle de Shanghai annongaut que
Georges Clémenceau,
dent du Conseil. Gerville- 7
effet partie de cette phal 4
mes distingués, que forma ae =
ceau, aux heures difficiles. 0° Sa
blique soutenait des lates ie
contre la réaction audacieasé
gante.
tre a la Chambre en 1881, M. Ger-
Réache y resta jusqu’en 1906. ses
s parlementaires sont multiples.
Rapporteur de la Commission de révi-
goa de la loi Constitutionnelle en 1884,
J fat, depuis cette époque, tour a tour,
bre de la Commission du Budget,
gee-président de cette Commission,
rteur du budget de la_ marine et
des Affaires étrangéres, vice-président,
pois président de la Commission de la
marine; de la Commission des péches
garitimes, vice-Président de la Cham-
pee des Députés, etc., etc.
M. Gerville-Réache ne sortait d’une
sfence de la Chambre ou d’une séance
és commission parlementaire ou extra-
mentaire, y1e pour mettre sa toge
Feral ou pour rédiger un article, des-
tiné a I’Kclair, au temps ou ce journal
@ait un organe républicain.
M. Gerville-Réache a pu avoir des
fluttements, il a pu commettre des fau-
tes de tactique; qui n’en commet pas?
Uhistoire n’aura pas pour lui des sévé-
rités, car il a passiounément aimé la
France et la République, et Iles a ser-
vies avec un réel dévouement.
Par son attachement a la chose pa-
blique, parla place importante qu’il a
occupée au Purlement frangais, par la
rectitude de sa vie, il faisait honueur a
la Gualeloupe, sa petile patrie.
It acontribu’, par une intelligence
tonjours robus'e et vigoureuse, a ané-
antir dans une certaine mesure, les
sots préjugés de race et de couleur.
Crest surtout ce que je veux retenir de
la vie trop courte de ’homme qui vient
dedisparaitre. Nous sommes d’autant
wa l’ai-e pour rendre ce_ public
mage 4 la mémoire de M. Gerville-
Réache, que nous ne partagions pas
toutes les concep tisns de ’homme po-
litique. Sa vie futun exemple, qui ne
wera pas perdu pour ceux qui ne déses-
pérent pas de l'avenir de nos chéres
Aatilles francaises.
GRATIEN CANDACE.
Se
LES 200
La session criminelle s’est ouverte ce
matin. Voici les noms des 200 citoyens
appelés 4 faire partie du Jury.
Charles Duverglas, Charles Mathieu,
Charles Coupet, Charles Grant, Antoi-
ne Métellus, Chochotte Excellent, As-
trel Victor, Chérimond César, Clément
F ger, Auguste Dintié, Christian
paraier, Eligird Dupoux, Cadestin
Obert, Charles Millery, Clément Ma-
sloire, Ludovic Ambroise, Arthur Ré-
ler, Fabius Hyppolite, Guermond
nublessis, Georges Marcelin, Georges
ussan, Claudius Ganthier, Edmond
B ou, Eugene Roy, A. Canal, Her-
jenn Corvington, Horelle Haspil,
Sslin Déjoie. Mac-Donald Apollon,
ean Cuillaume, Joseph P. Mexi-
le, Massillon Désage, BK i
> | » Kdgar Rimpel
ria Eveillard Enest ft sival,
sillard, Id-
leet main ue, Stéphen Alerte, Abel-
ariiés, emours Mitton, Rodol-
ss patreau, Justin Saurel, Georges
Pant] rémy Séjourné, Emile Nelson,
on Dufort, Félix Victor, Léon
ariesmes, Fernaad Massanté, Arthur
why; Abel Théard, Adrien Day, Méro-
dent fils, Edmond Chenet, Amilcar
Monnet Dyer, Alexandre St-Vic-
we Dea Moliére, C. Conille, Emma-
ir, Philippe Guiteau, Ernest
seh, Engine Jayard, Stéaio Rous-
t Légitime, Antoine Lam-
bert,
arc Francois, Stark Brouard,, au bureau du journal.
Clément Deslandes, F. Montiliére, An-
vine Benott, Paul Lafontant, Charles
Dietz, Alix Roy, Arthur Vieux, Fern ind
Porsenna, Albert Daumec, Elias Lau
renceau, Charles Dehoux, Emmanuel
Pierre Chrispin, Salomon Fortuné, Dr
Wesner Ménos, Edgard Deslandes, Mo-
liére Bordes, H. J. B. Hudicourt, Hu-
bert Alexis, S. Prophéte, Plaisimond
Vierre-Pierre, Annacius A. Jean, Al-
fred Auguste, A. Granville, Luders Moi-
sé, Pétion Pressoir, Mercius Mentor,
Jn B Gédéon Jn Louis, Antoine Ca-
meau, Auguste Oger, Alexandre Pétrus,
Brohn C. Victor, Pétion Cauvin, Ghar-
les Moravia, Albert Chauvet, Kaymond
Bazile, Dr Félix Armand, Lélio Du-
plessis, Clément Moliére, Raymend ai-
né, Arthur Désir, Elgard Thomas, Au-
uste Laurenceau, LD. Malette, Jules
ilemenay, Stéphen St-Fort Colin, Ar-
thur Flambert, Roc Pierre, Justin Moi-
se, Edouard Gateau, Gicéron Dessables,
Joseph Delatour, Camille N. Numa fils,
André Botro, Alcius Lubin, Alexis Mé-
nos, Auguste Lahens, Alphonse Fische,
A. Patry, Alcius Lafontant, Beauma-
noir Gilles, Paul Volcy, Hogu Guiteau,
Albéric Elie, Pamphile Noisette, Mare
Beaubceaf, Charles Lechaud, Charles
Guignard, Emile Au lain, Cadet Lundi,
Nemours Thomas, Noénan St-Rome,
Dr Félix Coicou, Paul Benoit, Hermann
Pierre-Louis, Fernant Léon, E. Che-
net, Bernadotte Chancy, Edgard Fan-
fan, Aurel Bayard, Eugene Maximilien,
Dr Léon Audain, A. Moise, Léo Alexis,
Auguste A. Héraux, Etienne fils, Jules
Fleury, Auguste Armand, Ernest Dalen-
court, Luc Duchatellier, Joseph Verrol-
lot, Louis Pescaye, Kariés Villatte,
Mucius Lallane, Aristoméne Barthélé-
my, Léonce Viard, Joseph Cameau,
Massillon Bijou, L. S. Prosper Faure,
Justin Annuly:se, Joseph Providence,
Excellent Liautaud, Alexis Laroche, J.
Normil Marcelin. Mérantin Dumervé,
C. Barbarousse, Ed. Lallemand, Mau-
rice Brur, Auguste Roumain, Moraty
Guérin, Alexandre Villejoint, Luc Thé-
ard, Benoit Armand, Cidet Heurtelou,
Horace Paulmé, Elmond Mathieu, Ho
ratius Lucas, ¢ ysius Templier, Bonny
Labatte, Lemonde Ocian Uulysse, Ar-
chillus Dorcé, Elgard Daguerre, Léon
Moise, Soten Jn-Michel, Brun Kteot,
Paul Benoit, Ulysse Errié, De Lissade,
Elimond Millet, Evrgsst Antoine, St-Au-
bain Balizaire, Franeois Mithon, Syd-
ney Paret.
eS
On trouvera
Un bon buss, trés bien attelé a louer
par heure pour courses en ville et a la
campagne.
S’adresser au Matlin.
Toutes les élégances rares_ discit-
tes, bruyantes, des parfums d’un char-
me subtil et délicat, —- Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
— des bijoux ov s’enorgnellit la
Pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ot sourit la gra-
Ce triste des perles, des buucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines massives, des cas-
cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
Meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison
A de Mattéis & C
qui est située aujourd’hui a Ancien
Hotel Central restauré ct embelli.
Ces italiens ont gardé ta nostalyie
de toutes les fantaisies d’art admui-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
Vie, ils ont chez eux un = assortitment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
VERITABLE |
KOLA-CHAMPAGNE
6 GOURDES ".A DOUZAINE
A Vendre chez G. Blot
67, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT
Seul représentant de W. BUCH
( GONAIVES ).
Prduits Hyg
LA
fum. Elle conserve l’éclat et
Avis Commercial
Le soussigné, donne avis au public
et commerce que pendant son absence
en Haiti, Me Nicolas Cordasco est
chargé de sa procuration.
Port-au-Prince, le 4 Juillet 1908
G. A. BERTOLINI.
EEE EEE
GRANDE HALLE A LOUER
446, Rue Républicaine, 146.
S’apresser A M' Catrsat FOUCHARD.
A louer
Maison meublée Rue Eugene Bour-
polly.
Pour les renseignements s'adreser
Tas!
dames dont la peau est délicate.
PNigUES
POUDRE . .
SAVON
. $. SIMON, 69, Faubourg St-Martia, PARIS ™ -¢¥Befudcr Ics Emitationd
SS a
A. de Matttis et (°. |*ersmens adresse
Madame Justin Barau annonce a ses
chentes quelle sea tant provisoire=
ment :
65, Rue MacaJjoux, 69.
( Boulevard des Veuves ).
Panamas |...
Elésants, solides, arrivés par le
« Montréal ».
Chez MM" LEONIDE SOLAGES.
92, Rue d:s Fronts-Forts.
A Vendre
Un yrand et yoli piano de concert a
cordes eroisées pour cause de départ.
S'adresser sans retard au No 9f,
Rue du Peuple.
Profitez de Voceasion !
ur le Tole
te peau du vieage ot deo
=e†Rae
aT[Av’y] sone
adoucit !’épiderme auquel elle
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
muniquant son délicieux par-
la fratcheur du teint, car elle est souveraine
piqures d’insectes et les éruptions de la peau.
sans bisniuth, invisible, adhé-
rente, irapalpable, préparée
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
aréprochable , son parfum délicat, son velouté ont contribué 4 faire d’elle,
la Favorite des Poudres de Toilette.
TTS
toutes les qualités bienfaisantes et prdéservatrices de la Créme Simon ,j il
est particuligrement recommandé pour lta Toilette des enfants et pour les,
A base de Créme Simon,
préparé selon les_ principes
les plus scrupuleux de l’hygiéne
posséde 4 un certain degré
Agence Générale et Dépdét pour Haiti
“4 la Meétropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de I’ Etat, 98
Changement d’ Adresse
Docteur Mathon
. BoIs-\VERNA,
EN FacCE DE Mr. HecTor Jx-Joskrit
CABINET DE CONSULTATION :
9%, Hue Rowr, da chté de Ulaprimerte
J. Verrollot. T1412 a@ DIP heures
du matin.
2
_——
——— oe
A Vendre
ALA LinRalRIE DU ¢ MATIN »
Au prix d'une yourde
CONSEILS AUN MERES
Parle Docteur HYSON
6 SS
le dernier steamer
Mac’Nish’s Kola
DE KINGSTON
En vente
Chez Catinat Fouehard
Rue du Centre
On trouvera
LE MATIN |
a l’Hotel-Bellevue :
|
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant de chaussures
Rue Tiremasse, fagade Nord de
Place de la Croix-des-lussales.
Annonce a ses nombreux clients et
au public quails trouveront chez tut
un uassortiinent complet de Ghaussu-
res pour dames, hommes et) enfants,
confectionnées avec des matériaux
de premier choix.
La maison s’occupe aussi de toutes
sortes de réparations. |
SPECIALITE:
PANTOUFLES MULES
Un homme
extraordinaire!.. |
Tout le monde a entendu parler du!
pouvoir miraculeux des yrands mae |
gnétiseurs, bien que, yes Wied, au- |
cun hoinme de Ia célébrité de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et meédaillé de Vinstitut
X. Lawotrm SAGE, Rochester. -— New-York
ne se soit offert pour perimettre a |
tous de mettre ses talents a l’épreu- |
ve. M. Garcia étonné du_ scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét a mettre a la dis-
position de tous son savoir et son
pouvoir merveilleux et presque sur-
umain.
Avez-vous besoin de la clairvoyance |
d’un étre qui a donné des centaines |
de preuves de ses pouvoirs miracu- |
leux, voulez-vous réussir dans la vie ;
voulez-vous connaltre les secrets de:
ceux qui vous haissent, les piéges,
les remedes. |
adressez- | Villabury Washbiura Floar Mila Co,—
Grand’ | Miape
Rae No 168. {
que vous devez éviter,
gui guérissent vos maux,—
yous au Professeur Garcia,
Photographie
Artistique
J. M- DUPLESSY
429, Rue du Centre, 120.
(iatrala Phair nia: Bivaed et PHo-
tel Communal ).
CTRAVAUX DE TOUTES SORTES SCR
SOLIO EP? PLATINO. )
Cartes tres artistiques, nouvellemeal
reques,
AGRANDISSEMENTS,
ATELIER De LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.
Olfre ses services au publicde Port-
au-Prinee, aux gens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.
Ven-z essayer!
"Auguste MAG
Informe ses clients quails
LOIRE
in, pour tous rensergnements CONE *T-
nant le fonetionn-ment > fo des Lam-
pes it gazoline ef mauchon , 20° des
Allumoirs électriques ; do des Lanternes
élecir-qaues ad piles, -- alnsi que pour
toutes pieces de rechange pul peuvent
leur elie n&@sassalres.
— —
——
ETUD
DE
—_—
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
53, Rue du Port ou Pavée, 53
Heures: @* aA midigt <5 a B's.
Maison F. BRUONES.
195 GRAND’HUE 195
° Diriyée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Philun-
thropique des mattres tatlieurs de Parts
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tolles diigonale, casimir alpsca, chevice
te, cueviote pour deuil, etc, Recommar-
de pactionlid: coment 2 54 chentMle ure
belts collection de coupes + cosimir,
dv gilets de faul-isie et de piqué de
tuute beauls.
Spécialité de Costumes 42 no-
cas.-~ Coupes Frangaise, Anglaise et
Américitine de Ja derniére pertection.
fa maison confectonne aussides Cos-
times militaires. habits brodés
A4scimons, taniqties, i:abits car-
me 2.3 Jd° tons grader.
my oe
-_— wee = - _————
La
Meilleure Farine
du Monde
Seile qui douns le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donue le pain le plus blaac et
le plus léger,
C’est la Pilisbury’s Best de la
apolis Minn.
Erna. CASTERA Représersani
"TANNERIE CONTINENTALE
REPRODUCTIONS. '
peuvenr.
sadresser 4 lui, aux Bureaus du AMMa-.
| Port-au-Prince
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS
e
Vente des chaussures : Chvreau-glacé, Verni et coy.
leurs, pour Hommes, Dames et Enfants.
( Bouronné, EvasTiQuE ET Lacé )
En gros et en détail pour toute la Répub
BELLEVUE
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINCE (HAITI)
Mme Hermance ALFRED, directrice
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCGHS.
Installation modern: et confortable. — Vuesur la mer. — Température .
fouce et réyuitsre. — Les Tramivays desserzient Vv Hétel-Bellevue toutes les 7 Minule
| LROPRIETE SPACIEUSE, S’7OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
|
ET
RESTAURANT
Sonneries Electriques
tous les jours, de midi da 2 heures,
de 728 heures du set:
L'ELEGANCE
CORDONNERIE.
EE. seLHePwHE
42, Rue des Fronts-Forts.
(GHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTE
Promptitude et soin aux comman-
des tant ici qu’en frovince.
Chaussures de Dame forme et tra-
vail toujours tout ce qu'il y a de plus
nouveaux.
Formes américaine et francaise pour
Messieurs ; éléyantes et commudes.
Pour les enfants le plusa laise.
Travail solide exécuté avec
des peaux de premiéremarque.
Assurance de grand rabais.
Pates, Cirages et Liquides
i
Table d’ Hite
ee oe
Cordonnerie Neuvellé
G. B. PETOIA
143, GRAND’RUEB, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENASS
EN DEPOT, POUR LA VENTS
EN GROS ET DETAIL. !
Exécution prompte des |
commandes, tant ici quea
Province.
Formes 4 hommes ; élégantes @& ff
tionnelles. ot
Chaussures de dames ( Dernitre mt
de de Paris ) et le plus commode:
chaussures pour enfants co
nées avec des Peaua de toutes nuene™
d'une sélection et durée irréprocke
bles, 4 des prix avantageux. <—
Cirages, pates et liquides .
Pour chaussures de toutes SUS
Francisco DESUS S
Fabricant de chaussures .
|
|
|
Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A Vhonneur d’annoncer a ses nom-
breux clients de la Capitale et de la
province gu’ilvient dese transférer de
la Rue des Fronts-Forts, avec son méme
stock de chaussures, @ la Grand’ Rue
au Ne 153 avec l’inscription ci-dessus.
Les clients seront toujours servis
dans les mémes conditions ;_ c’est-a-
dire avec les 5 %/. d’escompte sur la
vente en gros ; sans oublier les mé-
mes soins et la méme exactitude.
La Maison se charge toujours de fai-
re prendre les mesures A domicile.
ba Manofacture & dor te
tun grand stock,— “
en gros ee détail,— de chansswe®',,
tous geares pour i ae
Hommes, FemMEs, ENPAR ae:
Les commandes des coms
de l'intérieur pourront ste, e™rn
dans une semaine A par prbtad xe y
93, rue des Froate-Fort, 4 es
Pont-s0-PRincs ( :
|
|