Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 11, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxieme Année, N>. 383.

PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Samedi, 11 Juillet 1908





ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE Un Mois.

DEPARTEMENTS | Trois Mots.

ETRANGER Trois Mols.





LES DEUX

tide sur ce steet, que la féodalite
mtoriale mau et! autre chose en
rance que la pratique duo particuia-
sme importésr dans ce pavs par le
too devenu Frane : que le syateme
edal avait particulerement touche
Nordde la brance 2 cause meéme
€sOn VOisinave avec les lieux qui
aétéle borceau, Wabord, le territoi-
?de développement, ensuite, de la
WMation particularsste, et qu'il reé-
tat de cette Cieonstance que le
eveloppement dela culture et de
fauds domaines rurauc, ainsi que
mr indépend ince vis-a-vis duo pou-
Of central, étaient da caractéristique
Nord ; que le Midi, au contraire, a
duse des faciités olfertes par les. ri-
es Méditerranéens, s’adonnait de
réérence au conmerce et aux. tra-
WI urbains ct se montrait, ¢ace
SX relations avec VOrient par la Mé-
tranée, plus accessible aux atts
tan luxe antiques et aux idéas d'ab-
atisme romain.
Aussi bien, la plupart des événe-
ras historiques qui ont éclate en
Ce sont-ils imprégnés de celle
cede curaciéres locaux, augre
régions qui en ont été le théatre
" meni que deux exemples,
dolit; lonnerons, dans le Nord,
ion de l’esclavage, I'établisse-
du servage, enfin l’affranchisse-
€s serfs, ces réformes étant
nomen ees dans le Midi, le
. communal, manifestation
2? S0rte d’affranchissement in-
des villes,
Lm

alheur a voulu quel’absentéis-

oissant des grands chefs de do-
leleeves eut pour effat de rela-
A











lea particulariste en faisant
entre concentrer la toute-puis-
Quand ia les mains de la royauté.
bien 1g codalité, dit un auteur,
flnitivement déracinée et
Chevalerie, c’ast-4 dire au
le, la royauté réapparut.

a ee ee

Pour tout ce qui concerne VAdministration du Jourzal.

“s
er

Le Wali

QUCTIDIEN

DIRECTEUR?

G. 1. I Clément
« 360 - -

REDAULION
« 6.

ee

455





FRANCES

LA FRANCE QUE NOUS COMBATTONS

II

Nous avons dif, dans notre premier, Comment ? be voter:

cdde pe ieerdlit: da
drreetion de tant ce qui elrip sit sue:
vessiverment a la fecdalite. »

Je one voudrais pas fa jeuer ie leec-
teur par trop de reminiscences tiste-
riepues Ioasest pas Ceessatpe she
inoutrer dans le detail comment te
pouvoir central absolu, une fois établi-
en France pir le triomphe de la rovau-
té, Stest™ progressivement deéveloppe
au detriment de la vie privée et dn
sentiment parttculariste. ba formate:
wl Etat, Gest mois de Louis NOW miai-
que Pavoree de ce développement,

(lest ainsi que, presque
toutes les capitaules duo monde, Paris,
sieve du pouvoir central frame tie. se
mit &@ fascrueret A attirer tout ce que
la France conulenait de vitalite iain:
ies diferentes parties de son territer:
te; i) devintle centre des spienmd taps.
ib deéparpitles campagnes does vraud:
seizueurs propriétures qui exercaient
sur la masse rurale le plus) sur de.
patronages , tout v afflua, commie te
sang ala téte, et cette fete se rit a
erossip jusyu’a Plypertro shie, an pre.
judice de toutes les autres parties de
Vorganisime., La France fait actueclie-
ment Petfet d'un nain sur les ep tules
duyvel on aurait posé une trop prosse
fete : en fait, elle est hydrocéptrale.

Voila le caractére essentiel de son
mal ;dans le langaye de la science
sociale, nous dirons qu’elle est mala-
de du mal communaitaire, pour setre
infusée le sang des races méridiona-
les de Europe et en faisant évacuer
par les mille veines de son corps le
sang des races du Nord que Ini avaient
apporté le Saxon et le Franc.

Certes, depuis que ta France sest
constituée ainsi, elle a été le théatre
de biendes transformations politijues :
la plus grande est la Révolution ; mats
cette cure radicale qu'elle a essavee
s’est attaquée « coté du mal, sans [at-
teindre. Et il en est ainsi de toutes
les autres cures: Empire, République,
etc. La preuve en est que, quelque

et

seeudie



s’adrosser a Monsienr Ar

Meagloire,

-ADMINISTKATION
RUE ROUX, 45.

Les mat



poattazes Mavis queen puisse étte sur

saodbeeudence aetuelie au sua be depre

de cette decuderee, Voprnion pene
bothe est aque acto situtthor aetueile est
thers pe err Pa peprorh aver le dae Pie-

t
t

pond dart cbtebe a auttetois eNxered
datis le monde. afers pus reel (anes
pile mere be ge nad bes af riteres Mos
Er tes q thre
SUES beet pote

,
(es

}
aleddes ced pres © as

Are lap pence! Notho vp nl

Pub Cn bester sb sta etn ate,

Meoutez tote steetie signage de M.
Dyeroittis .

@ fo brane est ia repioi ou se daa
hilfeste we plus ore lemment tao Conmba-

matison des gleux formations sociales.
kt cest lace qui exphiyue les ditfé-
Yenees rb Carachéristiqtes entre la
Pratce dia Midi et la France du Nord ;:
la prerere paues dedaence pam be tore
Paton COS UNGETAIbe, pabeyg give tte
est poocs btpyp coche des thaditiarns de
Perpube patra 2 ie raids
ntQ@enete pod lt tottuathar particu bas
tiste, paree quvelle est we pelos.
prochee des tradiiotis fr ancues.

eee peneonrthe des oleun cnaride-
tendances qut divisent Ud diianite ne
poo dite mathe part aquest corm
Porfomentqipen Prades. (fest preer
semonb a catise dee eda qae ta kran
a exec! cbags fe uote tae aes
Pod se dale st universedio. Parce qua

st Cotate

Lape

~est

ee

vedere @lbe deo da fo cgmattoad coptbema-
Hatthoobe oe fe pedh cotmprendre les
petyoes de cette fottodation ef en }tre

carmpbise; poamce qaibvyoa en elle de
it furaahow particulariste, elle peut
Comprecdre ‘es autres ef en etre com-
prise. tile est ledeu de reneontre des
iustifutions sociales et des itfeées du

monde eatier et elle peut les propayver
et des voluariser dans les deux oran-

des directions sulvies par Choumanite,

a Ce fut 1A sa grandear et lexplica-
tion de son role, depuis Charlemiyne
jusqguau siecle dernier,

« Mais il n’en est plus de méme au-
jourd’hui, parce que Véquilibre qui
existait dans ie monde entre les deux
erandes formations sociales est main-
tenant rompu au profit de lu formation
particalariste. Cette derniére forma-
tion a pris, depuis un siécle, une avan-
ce furmidabie et définitive avec Vélé-
Ment anglo-saxon. Des lors, la com-
binaison sociale qui faisait notre for-
ce, fait mainienant notre faiblesse.
Nous ne sommes plus le lieu de ren-

LE NUMERO 10 CENTIMES

thur ISIDORE, 45, Kae Roux ou Bonne-Foi.



Les abonnements partent du ret duis de chaque

mois et sont payables d’avance

mioerits tasérés ou non ue seront pas rendus





Conftie de Vhumanite entiere . surtout
Prous ne sommes plus le lieu de ren-
contre de Vhumanteé la plus energi-
que. ha plus progressive, en un mot la
Hus particulariste. La direction de
CP bre fraction de Uhemanite a passé a
élément anglo-sa.cons.

Résumons bri€vement.

_ te Midi dela France, directement
Influence par les traditions et les arts
industriels et libéraux. « qui avaient
<1 prandement fleuri chez les Grecs et
les Romaing », et qui subsistaient en-
vore dans PEmpire byzantin et dans
les villes d’Italie, disons le mot, di-
rectement influencé par lesprit latin,
a peu a peu prédominé sur le Nord,
ou la culture, sousl’action des Francs,
avait créé cette torte race de proprié-
taires de domaines et de seigneurs
féudaux qui, jusqu’aé une certaine épo-
que, avaient donné au Nord la supé-
hrorite sociale, non seulement sut le
Midi, mais encore sur tous les peuples
duo Nord de Europe.

(Vest) race a cette prédominance
duo Midi que ta France a perdu, dans
la Yrande culture, sa supériorité, « qui
etait essentiellement lide au régime
particularistes, et qui est passée a
Angleterre, encore que le sol de la
Prance soit «a la fois plus étendu_ et
plus favorable».

Mais ce qui condamne absolument
ef sansappel cette ‘volution de la Fran-
ce,c’est que, malyré cette prédominan-
ce du Midi ot fleurissait.— adéfautde
la prospérité agricole, — la prospérité
industrielle et commerciale, la France,
en adoptant la constitution des peu-
ples inéridionaux de I’Europe, c’est-a-
dire des peuples communautaires, a
perdu également cette prospérité in-
‘dustrielle et commerciale, au méme
titre ailleurs que tous les autres cen-
tres meéridionaux: Venise, les autres ré-

, bubliques italiennes, le Portugal, l’Es-
pagne. Cette prospérité, elle aussi, est
allée du coté de |’Angleterre demeu-
rée particulariste.

Certes, les poétes et les littérateurs
battent des mains 4 ce_ triomphe-la ;
car Je Midi de la Frarce, pays des vi-
goobles, est trés riche en prodactions
intellectuelles, et la science sociale a
déja établi les rapports existants entre

le qe loPpement des forces intellec-
tuelles et la vie facile telle que la re-





présente la culture atborescente de la{ Funérailles

vigne. - Mesdemoiselles Lise, Marie, Louise, Cc
es plus proéminents politicieu~ | cite oo Henriette Valine Mene Vee Arthu

frangais sont du Midi, a'ors que cette Sorin,

Partie dela France est sous la dépest: lonr da

dance extérieure pour la pinpart

Midna de la vie thatérielle, efor li personne de leur pcre,

idi, dit M. Ardouin-Dumaze!, dor very: Pers ,
acheter, i dépend pour sa subsistines | Jean Baptiste Titooist WaLis
de régions souvent Gligntes. »

Lorsque les « inte lectuels »
Crins qai nous inondent de taanvar

doulenr de vous fire pirt de I.
Ppere crudle quails viennent d’éprouver ot

t

A tou... Pressmidt. a tase de 78 an.jmuni des sacre
cinciits de bl Relive.

vers et qui foot les poritins cutie de Pe cone.) pir ira deo PArchoevechde au
toutes les estrades ne trast: Mon ae r] peo } OU res pour we rendre al I:
en tribunes, nous aecusent de ne pos Gide bony . ee
alneria France, entoudes, ye vous AUSone Inviadon sy) @ ie ntovast é:
prie, cette France déformeée por Ves. blte. les mis sont prigs de Considérer le

prit latin et par lVintluence du Midi el . pre ent avis comimne en tenant lieu



qui, si eile ne se hate de ae ressai iV, Avis
Muurra Papopleasie ¢ rébrale, ul com De oninistce de France. itr ie ses com
Me notre paves est, lar ausst. victim patrbotes cua Cocca ion de da téte mates
des SOMLMEC-C PEUX. Malic il aure le paosip de loo tee nn la
Mais ct cote de cette Pratee, Ws cen Le ation, Wa pg fies ler dinate
Aune autre; Cert ha notre eethe ae da arias:
NOUS VOoUdTIONS Vout ae le te pein, St Louis 2 Gonzague
PlOspere, itatane pbs babtrates cde yoo _— tor
Petre et quar waren a dayton aye | oo Pi SHMON Stefan,
les procedes ebrites de one ya de G ’ rrr 1 MOUS Go intorayir
Out Constarmment ala ho aedie de neory bat. iS eos TeV EA Stet
deta France, toute connor tor ets HES ee
Maladrotlement som otedbaeioce ars Départs
notie paves, bord toyed te, .. a Monica »
. . : : Ye dbo e abd ae Sodher £ WhOTP Iida.
. Nous preseuterou. bi a y) ' leers stawans pour:
20s lecteurs cette ithe branes fa OY TSE 8 ASSES SEARSIIES pokes
Veritable, le setie heiitiere des pe doa» (tee: Mine pasca Poresiny Wee Pas
tables Frances. erote Honora co oniint. Dr Row Chae
ee - oe Keine oan, Diogene Noo. Martial Bourassa
— ne memo teoroie Bosurand. Eshenne Boorand. Corn,
PUR ES TIN UR Se BBs mam Bovey Petouard R rmaoid,
1 Diet yt SAC Meret Meae bLabrouse ot 4
Ril oe? wh WW wedi oe mt Smee OA Piroppi toschr Macon,
—_—-— i Nboe Mossi. Bove Pronert. Ge. Bassa.
RENSEIGNEM in (Patten Bare
METEOROL OGIO i: . ss .
oo. Pesos ree tag, Me Sednrer o«@ Salvador ¢
CIb 7 . bavi de Pooine ls SuUIVANIS pot:
BOWMVAUO VE eT Te by.
2U | IL: bers tot Pave pen.
SEMUNAIRE COLLECE 3-84-70 mo te Boa, Roaetio Cis
_ So. fase I Giatrory eV AL Keason,
Vispktb te ture: | eee more me Cobia oy Moore Toe
tice
Baromeétre a midi | PEL Gas Gee OP Tee tone Hen
Tita 22.0} Charts. Meas dboneie | R viete Bitneher.
Température) maximun: 03-20 Loutsa Banche.. Phas Athich. Philoctes. -
moyenne diurse 25 9) Fi Malay cierrnt, Bosesue Re bese
Ciel un peu nuageus le main s couvert | Visto: Lustque. Lo Villefranche, Lo BE. Peé-
apres 30h. de Paprés-mi. Ve masue,
Orgge et pluie a7 ho y3 du soir oop 2) Nr eer DN Sind Prore, Cidolae
Halo lunaire Ay h. “Choctetn, Vee Charles, Picure Sinon et
Le barometre est stationnaire. Perecte. Helmer Dineee, Biss AY Manscur

Pisineigoa

i Bosh.
PoP aeased :

Diktus, W,
AL Prosper,
€

» #8

Hicr est pare fey ew Bilas Der Neder-
planden a aves ies passagers suivants pour !
po Gives: Philippe Reus-

R. BALTPENWECK
Nouvel incendie
La population a cté subitome ct alarmce
hter soir encore par Vaunonce Gun nouvel
lucendi¢c qui venait d’éclater dea. ta Grand-

. Coos France,
rue, section Sud.

hostu. Mile Sévamis Raussin. Louise Cleis,

bag preusement que Peau Gul Vonait cn Mine Borlingerie, Vee Ed. Gressine, Ede
a ondance permit HUN pomplers decourus gard Cis is, Gal Aleaste) Vaiarius Scche
mmimeédiatement sur los licux de se rendre | Eran, Paraine, Mme Dochi aed. Mie De-

maities du tléau. -- Il tau: dépiorer cepen-\ chinand
dant la dis arition ac trois marsons appar- | Canbry, Mme John Aclissier, Marie Geor-
tenant es _ fami “s laborietses. Ces: i yes, Mile Rebecca er Mie Angéic, Mr ez

ur nous Oceasiou ve prier Ja population |Mme Hogarth, Mme Charles Donnery,
¢ redoubler de vigilance afin de préve-| Mme Charles Dennery fils et famille, Ed-
nir le retour de tels malheurs. gard Cornet.

Asile Frarca‘s | Petit-Godire : , D. Siclair, Mile
-aise d ) Mlle Altagrace, Robert Wormington.
Mydise de; Cusacio : Porabina, Rotourda.

Le Président de la Socicézé tira
Secours Mutuels et de Bicnfaisance préevient Av} ;
les membres de la Société, que par suite vis Commercial
du sinistre qui vient d’endeuiiler la popu-| Le soussigueé, donne avis an public
lation de Port-au-Prince, il n'y aura pas! et commerce que p:ndant son absence
de réception 4 l’asile le 14 Juillet. ;en Hait, Me Nicolas GCordasco est
Mais que néanmoins la souscription ou- | chargé de sa procuration.
verte tous les ans a cet etlet, sera faite et Port-au-Prince, le 4 Juillet 1908
CG. A. BERTOLINI.

» dime Simeon Chiguel. Bellevue

Siclair,



le produit versé au comité de repartition
de secours aux sinistrés.

Messicurs Charh. cr Felix Valin.

Ideedde, hier ’eune heure er denmve de Va-

|
|
|

Revue dv Marché
Les atfaires on: ce presque nulles du-
rant la semabic. Le grind incendie quia
péclaré Gimninshe a paraivsd toutes les trans-
eacdions. Le tous pour Vor amerntcan est res:
ie faible App et30%8 Or a fic quelques
petites vents dor a cygo hier ot ce oma-
Ptr ab \oa preneur. act taux,
Liv trates su YD ldee SONTA
prime.
Clgaes Sade Pari.

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Les Sinsiés.

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Gore Plerre Path, Pertatien Dorsainwnt,

Pos horton. Senmatus, Clemecat Pant. Ma-
hea TPoussant, Vector Colo Ree.
Aso Aro Anactie Noe, Orchise Mile
Meaty fiecain. Geintun. Creeron Vali,
DV cieriost sw Caarnes. Sid-dee Conc!
C2 eon Atom Poorest) tas Care
Syacho. Joseei: Bozeau C2) Eephocite Ale-
paandre Balances Mme Euaphemie Csaston,
PBonre Accauth, Moris Milroa. Renaud
VDPolve, Rende Nihen, Ariside Batcicr.
6 Gttrar td Bolavae Care!) Sarita Nunes, Cv
hrus Brataen., Chol EG. Mine Sum-

mer Pnnocent. Uoriters Zoolivr. Edouard
Depeste, Uravie Tecro.x. Mime Fabius
Prancgois Aveu tn, Mone Ve Furcie ihe,
Mme Veo SVs Polooafe Posing Sere
nard, Souverain Parice, Mone Busecroau
Ceroe, Mme Ve Lessing. Mile Andrélia

Benjamen, Eeienne Charles, M
Clara Pellotigr, Estella doice, Ve Guer-
rier Georges, Mer Fernand Toussaint, M.
Alcide Vous aint Aine, flenri Goldmann.
Mme Ve J. Bo Oriol, Margueritte Almo

nacy, Helene Tity, Mine Be zina Jn-Viccor,
Heritiers Ulrtino Toussaint, Mme Paul
Fils, Héritiers Dorcé Falaise (2) Louis Jn-
Baptiste, Mine Ve Polisci, Cécile Des-
champs, Brechon Masséna, Ernest Melvil
(3 maisons), Ve Clorinde Cajuste (2 mai-
sons), Servilie Sévere Frédéric, Charles
Fontain, Marie-Lou‘se Louis, Mme Ve
Charles Pothel, Madame Daniel Joscph,
Despinasse Déjour, Mine Ve Laguerre Léon,
Mme Ve Alexandre Pias. Mme Théodore
Mayard, Ve Jules Muler, Mme Joseph St-
Cloud, Mme Aurélien Bernard (2). Ale-
xandre Bonneau, Erzulia Latapied 0), Ale-
xina Julien, Mme Pétion Coutilien Roy

Zina Jn-Toussaint, Elmina Torestand, Mu-

arte Sinesea,

|

. ° »_ 2 . - 1 oe
‘hospice d’ini-iative locate et privet. |
















latresse Souverain, Louis La
lippe Merno, Véroniqne N- Jace
trupel Désir, les hériviers
Jacques, les héritiers Exéla Ja-Jee
hériticrs Boona Jn Jacques, moe
minigue, Eudoxie Sidoine. Julien
Marguerite Isidore. Mme Forélias F
Mersinetre Mercie, Mr Eximond (3. &
riewx, Juitin B. Larrieux, Alberto Dé
Al xandre Bien-Aimeé, Examé NZ
Vhéeedule Duval, Alméda St-jean
cia Toussaint, Mme Jacques .
Charlorte Isnard, Mme Hermance fie
pla, Saint Prevx Prerre, »Dorsulené $4
laime, Soutfrit Mentor, Mercig Lobel
Mme Démosthine Fis Aimé, Ve
Dasverre, Archibal Gauthier,

wee SST STS se

Teibaune du « Matias ‘

bs

a

7

.

&

ae

A JACMEL
L'assistance publique
Nécessité de organiser

Loassictance publique 4 Jacmel est tb
wenere tse, tres dévcloppeée. Chacun doage
aUN PAUVTES, lus uns, (le plas graad
romore ) ponsant precer 4 Dieu ; les ae
tres, fatsant le bien pour le bien,
Mais ily a un mal : cette assistance pe
Magic mest pas disciplinée, n'est pas ef
zaasce 5 et les truands, les professionnds ie
Feinendiateé. Pexplottent habilement @ sm
pits, au préjudice des vrais paavres ..
Pour obvier a cc: état de choses
tale dont patissent les victimes de lew,
lk vrais pauvres, les cclopés, les infe
gu attluent en ville de partoat, ili,
abolir la mendicité et interner les mi
geots infirm s ou malades. Ceussd
racnt ctre alors utilement sou
Pascisvanee publigue, bien dirigée, ¢
.opule autrement. . 4
Mais comment les hospitaliser ? Il aya
; «> d hospice en etlet dans notre ad
ct voune ville de Jacmel......
Pouriant, il y aa peu pres deux ans, @ j
beau mouvement de charité publiqae# ]
tait dessine a Jacmel pour les pauvres (
cat Tidée de créer un hospice d’inicissim,
locale, Hon’y a que Uinitiative privée i
puisse ethcacement faire ces ch aS
le monde y applaudit et chacuna Tomy
d nna son obole. Un comiteé s'eeait
Ce co.nité acheta un terrain Ma
pres le cimeri¢re de cette ville. Om y
les fondements d'une prochaine Dace
puis tout saricta comme par
meat ! On cit dit un engovement
verauqucl on n’eut rien de plas "
que de renoacer comme J UNE CTetlos «3
Cependant Je geste était beau et oh
tive des plus utiles. Y a-t-on re P
PpONTQuOol 2...
Certes la ville de Jacmel peut &
entretenir pour ses pauvres, — FT
aussi membres de li Commaaas

Yr








>.

















Lal f

Â¥
lod

ns
iu



tan

En s’y prenant bien, toute
tio) Valide, - le commerce ea 0
ceptera de sous rire mensuelleme
time gu’on pourrait recueillir
jusqu’d mille gourdes par !
les travaux et l’entretien de I'he
plus qu’il n’en faut pourd bater | ;
ment. Par la sui:e, les choses!
q'vi bien atarcher pour que ~
cité se maintienne ou s'accent@s, :
ncreusement encore.... i

Mais qui se met:ra 4 la tee ds
ment charitable 4 provoquer Gow’ 2

Outre le comité dont nous #
et qui a pour Pr r &









ey

mes
( i
ro
-

Fo

(1) Dans une population @8 SO
tants environ. ”





désignés pour
Mr le Magistrat commu

Ce sont
ntant 0
chef spirituel de la Puroisse.

—
e

noes semble qu’ils pourraient ‘on-
ire au profit des pauvres : te
“beat du comité sus-noming, ( au fair.

mao; le comité de |"hospice sommeiil--
une marmote en

Fr iperte comm:
mt, communal et |:

7) le migistrat
de la Paroisse pour
4 peme ébauchée de Vhospice, 3
la population ne demande qu’
sfir, qu’d souscrire, pour étre débar-
le de tebsession de cette foule de men-
qui l’assiégent. -
Br comme ces ccuvres de charitc ne peu-
jamais s'accomplir sans le dévotiment
Infemme, qui y apporte sa poésie, sa
baité ct un courage dunt seute elle a le
ret, les initiateurs, apres avoir appele
Mment religieux, qui est aussi indispen-
yay collaboaer,— Vv associcraicnt une
ont l'amour pour les Pauvres rap-
toute proportion gardée, Vardeur
Wen SteVincent de Paur Jai, nomme
Moc Exina Gilles que tout Jacmel saluc
respect et qui, depuis pres de vingt
s, sest faite la providence des
s déshérités, desepaves de la vie secede.

lui présentons ici nos honimages

«

¢

3

Pois plus tard, on pourrait: re ut-étre |
adoindre 4 motre dévoude ct adinirable |
compatriote des saurs de charité, gui ont:

fit pattoutde la boane besogae.

Er qu’on se have | fe temps presse dono
te avis; caril sc passe des choses qui
foot fiémir.

Voild A quel point ious cn sommes !
es charitables de Jacmel, n’étes-vous

mt émues de compassion 7 Et comment

mons-nous maintenant tt dienitdé

Nevous arrétez pas 4 lobjection typique
réceemment par un membze de notre

Gaps municipal gui, rejetant Vides d’une

wucription pubvigue Adancer en faveur

Spauvres par le cons: il communal, di-

mit candidemeni que ccla ferait injure au
ermement......

Cest, en véritc, avoir une bien défavora-
ble idée du Gouvernement que de penser
mme cet honorab!e membre de
tdilind. . Pour nous, nous
latte et sincérement que si l hospice pou-
Metre fondé et arrivait 4 fone ionner, le
ADerecment progressiste du Gral Nord
aS, qui lui-méme personnilie lao may-
mite, ne marchanderait. pas son con-
B 4 lceuvre de cet hospice, en augmen-
ls Petite subventionde cinguante gour-
Pat mois, accordée dans le temps i

Esina Gilles, pour ses ceuvres ds cha-

i

Ropo.put.

, Jem, le 21 Mai
Selon le désiy

( tn exters

ALEXANDRE.
1908.

de l'auleur, nous pu-
O» la piéce suivante

Fait
a Sndimanche 23 Mai de ce!te
Che; 7€@ Vaprés-midi dans
** secliin Grande Ri-
, ds Peres QV endroit appelé M 1dou-
apomme ).
fem

de son du om de Titine, accom-

sar tenn Portant chacun un pe-
en Paule Celui que porte le
pits grand. Il y avait un jeune
Ba. ow (eMOrze ans, qui conduisait un

+ . le pe . .
Ade ’ te avaiten main la
deax chevaux qu’il conduisait.

Z:.

ex.

ra)

a
re

%

BQ coup de foudre qui

Mt Sept ae Manguier, soudain ils -

. | .
tre, commergint, deux au-/fenversa 4 une grande distance

fficiel de la cité, et Mr =

mener a. bic: |

pauUVics, -

notre |
croyons au con- |



j:1U avait la corde des deux chevasx. (es

, }itmMaux sont

ent que porta le pére est sauvé ; c.)u:
ait sourd ci net. Quand aprés avoir
prss¢ deux heur:. de temps a Verdroit
Vou iba été renvo:.* par le coup de ton-
nee, revenu diui-inéme, i! a vu Ven-
tent quil portait sur son épaule vivant, 1
a entendn nn cri ples loin ; il a trouve la
mere mars. e jeune gargon de quatorze
ans, les deux chevaux et le cabrit morts
j sauf Penfant gu’il a trouve vivant.

Quel fait miraculeux. Existe-il un Dieu
owl ou non ? Capendant la plus part des

hommes doctes ct éclairés disent que Die!

n’existe pas. Je n= le dis pas.

Les incendies de Mariga’, commences
depuis le 17 avril 1905 continuent toujours
dans les environs de la commune ; la plu-
part de ceux qui se disent (clairés, disaient
que ‘es fréguents incendies de Marigor,
ne Viennent pas de Dizu. mats des gens de
Pendroit qui ont propsegdé ex oressement le
feu dans leurs maisons. Hélas mon Dieu,
mon Dieu. Vous étes Justes et Paissans,

/scui apte i en connaitre.
| Marigo:, le 5 Juin rgo8.

us. DELERAS

-‘Hemvvelles Blrangeres

Derniéres Dépécshes

ia chambre
de da diseus-

(Parts Rente + 95.60. Hier
/Votade renvot de la
sion de l'impot sur ‘le
prochain. Eile adopta aujourd hui le pro-
jet relant anx rccompenses 4 décerner 4

siite

Bordeaux ct commengea tt discussion
projer relauf aux contributions direcies et
taxcs assimilées pour l’exergjce rg.

Le seat vora hier la proposition de
loi modifiant Varticle rr de fa lot du rer
Autt 1903 sur ta repression des fraudes.

att
Cia

4
|
| projet de lot teadan:
j droits sur le maniog. M. Croppi sst ren-
‘du avjourd’hui au Havre o ct inavyrura
t

t

Pecole WVindustrie coloniale et visita les
ccoles pratiques de cparnerce et Pinduss |
| trie.

; CoroGre y. — Le nouveau por que

moment sur le Rhin
Pest ccroulé aujourd hui en en:rainant avec
lui un grand nombre douvriers +4 midi ry
cadavres ct y bles-cs avateat ee retires dau
I fleuve. On croit que cette

iy . ore) te
Pon construit en ce



cltasraphie est
due au poids des poutres d acier dont crait
ste dn
Instant

re vr
- 4

menace de s‘écrouler a tout pour

| surchargé l'échafaudage ; |
!
|
‘3 tous les bateanx de sapprocher du pon.

t
¢
‘ 3d pc
Un torpilear

1
| Saint) PETERSBOURG 9

| russe s’est jeté ce matin sur les ree:ts au;
large de Reval. L’¢quipage a été sauve par |

des navires de guerre qui se trouvaicnt
dans le voisinage. Aprés avoir éi¢ sommiat-
rement réparé le torpi'leur,a été remo:qué
4 Helsingfore c’est le troisi¢me accident de
ce genre qui depuis peu de temps se pro-
duit dans le goife de Finlinde. |
Lonpres 9.-— Les désordres qai se sont
récemment produits en Perse on: €i¢ por-
tés ce matin 4 I’attention de la Chambre
des Communes En reponse A unc incerpel

. 1
lation le secrétaire des Affaires Etrangeres, -

sir Eward Grey a déclaré que le gouver-
nement ne tenterait aucune démarche
pouvant engager sa responsabilité dans les
affaires intérieures de !a Perse.

En parlantda manque de respect destrou-
pes du Chah envers Ia légation anglaise 4
Teheran, sir Edward Grey a dit que le



tombés raides morts. locn- |
eeu '

reven') a octobre —

» > os . : |
occasion de Pexposition internationale de !

da |

I. commence arjourd’hut la discussion du:
a Vetablissement dis)

pont ,

viter tout nouv.cau malheur; il est interdit.





le pdére, Veouvernement avait démandé des excuses

"sue jusqu’a ce queliesaient ccc accordées
/ niident ne serait pas considéré comme
C18,

BERLIN y.— Une compagnie au capital
de 125000 dollars se forme en ceo momen:
our établir une ligne adrienne de passa
gers entre Bertin, Londres, Paris, Vienne
Sunt. Petersbonrg, Copenhasue’ et Sto
Kholm Les Krupp et p'n ieures Banquiers
ont ached ecctre Compuente,

SaiGon g - - Quatre orticie:s
recotnus coupabics de campliere dans le
complot organisé pour empoisonner les
membres de la garnison locale ont été
condamnés A mort. 200 hommes de trou-
pes locales sont tombs; vravement malades
un matin, il ya de cela une semaine. On
na pas pu expliguer leur) matadic et un
examen de Peau potable a demontré qu’ci-
le avait eté empoisonnece.

San Fraser co ( Calittovnie » gee La
flotte do culrassds do VAtlingique ost partie
| ce ‘soir i 2 ! elle comprenait 5 ma-

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vires Senamandeés par le contre
wtp a arbordg son pavitlom sur ig « Con-
Pei Nébrakr » a dotache



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j Le ministre de France 4 Pékin a expliqué
ada Chine gae da Beanees ae ftomiuie que
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Ppuan it délibvriion du conseil de famille
odes mincurs Justine et Attaerice Ricot te-
onus sous ha pidsidence du juse de Paix de
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OU seit procede le joudi gue l'on comptera
poelve juliet Couiant a trois heures de I’a-
Ipres-midi cn Uerude et par le +, inistére
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rseur Wune prepricce tond, et batisses sise
en cette vilic, rue du Peuple, bornée au
Neat par Louis TPebon, an Sud par Mme
Vve Incident Georges, AVEst par la rue
du Peuple et 4 POuest par qui de droit et
mesurant seize pieds six pouces et quator-
ze pieds six pouces du cote opposé sur
quatre-vingt un pieds ag Sad et quatre-
vingt-deux au Nord, sou. la mise 4 prix
de huit cent vourdes, outre les charges de
Venchere. 2 Po Soo,

A la requéte du citoven Malherbe Ricor,
propnenire domicili¢ 4 Port-au-Prince,
. tutcur legal des
mincurs Justinien et Altagrice, avant pour
avocar Me boucird Rimpel cten présence
du citoyen Charnes Azor. subrogé-tuteur
des dit. mincurs, proprictaire, domicilié a
Port-au-Prince,

Pour plus amples renscignements. s’a-
dresser 1 Me Asticl Luforsst. dépositaire
du cahier des charves, ou a Vavocat sous-
Signe, avenue Mag oire Ambroise, Nv r2.

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Port-au-Prince, le ry Juillet rgo08.
Foucar » RIMPEL, avocat.








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Bailly une valise contenant une chaine
sautoir or ornée de deux diamants ; 2° une
montre de dame or, montre émaillée ayant
sur un des boitt-r, un portrait de demoi-
seile chapeau canotier, plus d’autres objets.

Cette valise enlevée par erreur chez Mr
et Mme Stéphen Moise Grand-Rue ( Mai-
son Roubiou), ou se trouvaient Mr et Mme
Bailly deja victimes de incendie, leur
maison N° 38, Rue des Casernes, proprié-
taires héritiers Mérovée Armand déja consu-
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gnétiseurs, bien que,
cun homme de la célébrité 4 de
Federico Garcia,
Gradué, diplomé et médaillé de VTastignt
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York,
ne se soit offert pour perm
tous de mettre ses talents a Pepa
ve. M. Garcia étonné du
ine manifesté par tant de personaes,
sest déclaré prét a mettre 4 la dis
position de tous son savoir et soa
pouvoir merveilleux et presque sur.
humain.
Avez-vous besoin de la clairvoyapes
d'un étre qui a donné des Centaines
de preuves de ses pouvoirs mirace
leux, voulez-vous réussir dans la vie;
voulez-vous connaitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les p
que vous devez éviter, les reme
qui gueérissent vos maux, adre
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PORT-AU-PRINCE ( Haiti )

Samedi, 11 Juillet 1908





ABONNEMENTS :
PURT-AU-PRINCE Un Mois.

DEPARTEMENTS | Trois Mots.

ETRANGER Trois Mols.





LES DEUX

tide sur ce steet, que la féodalite
mtoriale mau et! autre chose en
rance que la pratique duo particuia-
sme importésr dans ce pavs par le
too devenu Frane : que le syateme
edal avait particulerement touche
Nordde la brance 2 cause meéme
€sOn VOisinave avec les lieux qui
aétéle borceau, Wabord, le territoi-
?de développement, ensuite, de la
WMation particularsste, et qu'il reé-
tat de cette Cieonstance que le
eveloppement dela culture et de
fauds domaines rurauc, ainsi que
mr indépend ince vis-a-vis duo pou-
Of central, étaient da caractéristique
Nord ; que le Midi, au contraire, a
duse des faciités olfertes par les. ri-
es Méditerranéens, s’adonnait de
réérence au conmerce et aux. tra-
WI urbains ct se montrait, ¢ace
SX relations avec VOrient par la Mé-
tranée, plus accessible aux atts
tan luxe antiques et aux idéas d'ab-
atisme romain.
Aussi bien, la plupart des événe-
ras historiques qui ont éclate en
Ce sont-ils imprégnés de celle
cede curaciéres locaux, augre
régions qui en ont été le théatre
" meni que deux exemples,
dolit; lonnerons, dans le Nord,
ion de l’esclavage, I'établisse-
du servage, enfin l’affranchisse-
€s serfs, ces réformes étant
nomen ees dans le Midi, le
. communal, manifestation
2? S0rte d’affranchissement in-
des villes,
Lm

alheur a voulu quel’absentéis-

oissant des grands chefs de do-
leleeves eut pour effat de rela-
A











lea particulariste en faisant
entre concentrer la toute-puis-
Quand ia les mains de la royauté.
bien 1g codalité, dit un auteur,
flnitivement déracinée et
Chevalerie, c’ast-4 dire au
le, la royauté réapparut.

a ee ee

Pour tout ce qui concerne VAdministration du Jourzal.

“s
er

Le Wali

QUCTIDIEN

DIRECTEUR?

G. 1. I Clément
« 360 - -

REDAULION
« 6.

ee

455





FRANCES

LA FRANCE QUE NOUS COMBATTONS

II

Nous avons dif, dans notre premier, Comment ? be voter:

cdde pe ieerdlit: da
drreetion de tant ce qui elrip sit sue:
vessiverment a la fecdalite. »

Je one voudrais pas fa jeuer ie leec-
teur par trop de reminiscences tiste-
riepues Ioasest pas Ceessatpe she
inoutrer dans le detail comment te
pouvoir central absolu, une fois établi-
en France pir le triomphe de la rovau-
té, Stest™ progressivement deéveloppe
au detriment de la vie privée et dn
sentiment parttculariste. ba formate:
wl Etat, Gest mois de Louis NOW miai-
que Pavoree de ce développement,

(lest ainsi que, presque
toutes les capitaules duo monde, Paris,
sieve du pouvoir central frame tie. se
mit &@ fascrueret A attirer tout ce que
la France conulenait de vitalite iain:
ies diferentes parties de son territer:
te; i) devintle centre des spienmd taps.
ib deéparpitles campagnes does vraud:
seizueurs propriétures qui exercaient
sur la masse rurale le plus) sur de.
patronages , tout v afflua, commie te
sang ala téte, et cette fete se rit a
erossip jusyu’a Plypertro shie, an pre.
judice de toutes les autres parties de
Vorganisime., La France fait actueclie-
ment Petfet d'un nain sur les ep tules
duyvel on aurait posé une trop prosse
fete : en fait, elle est hydrocéptrale.

Voila le caractére essentiel de son
mal ;dans le langaye de la science
sociale, nous dirons qu’elle est mala-
de du mal communaitaire, pour setre
infusée le sang des races méridiona-
les de Europe et en faisant évacuer
par les mille veines de son corps le
sang des races du Nord que Ini avaient
apporté le Saxon et le Franc.

Certes, depuis que ta France sest
constituée ainsi, elle a été le théatre
de biendes transformations politijues :
la plus grande est la Révolution ; mats
cette cure radicale qu'elle a essavee
s’est attaquée « coté du mal, sans [at-
teindre. Et il en est ainsi de toutes
les autres cures: Empire, République,
etc. La preuve en est que, quelque

et

seeudie



s’adrosser a Monsienr Ar

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saodbeeudence aetuelie au sua be depre

de cette decuderee, Voprnion pene
bothe est aque acto situtthor aetueile est
thers pe err Pa peprorh aver le dae Pie-

t
t

pond dart cbtebe a auttetois eNxered
datis le monde. afers pus reel (anes
pile mere be ge nad bes af riteres Mos
Er tes q thre
SUES beet pote

,
(es

}
aleddes ced pres © as

Are lap pence! Notho vp nl

Pub Cn bester sb sta etn ate,

Meoutez tote steetie signage de M.
Dyeroittis .

@ fo brane est ia repioi ou se daa
hilfeste we plus ore lemment tao Conmba-

matison des gleux formations sociales.
kt cest lace qui exphiyue les ditfé-
Yenees rb Carachéristiqtes entre la
Pratce dia Midi et la France du Nord ;:
la prerere paues dedaence pam be tore
Paton COS UNGETAIbe, pabeyg give tte
est poocs btpyp coche des thaditiarns de
Perpube patra 2 ie raids
ntQ@enete pod lt tottuathar particu bas
tiste, paree quvelle est we pelos.
prochee des tradiiotis fr ancues.

eee peneonrthe des oleun cnaride-
tendances qut divisent Ud diianite ne
poo dite mathe part aquest corm
Porfomentqipen Prades. (fest preer
semonb a catise dee eda qae ta kran
a exec! cbags fe uote tae aes
Pod se dale st universedio. Parce qua

st Cotate

Lape

~est

ee

vedere @lbe deo da fo cgmattoad coptbema-
Hatthoobe oe fe pedh cotmprendre les
petyoes de cette fottodation ef en }tre

carmpbise; poamce qaibvyoa en elle de
it furaahow particulariste, elle peut
Comprecdre ‘es autres ef en etre com-
prise. tile est ledeu de reneontre des
iustifutions sociales et des itfeées du

monde eatier et elle peut les propayver
et des voluariser dans les deux oran-

des directions sulvies par Choumanite,

a Ce fut 1A sa grandear et lexplica-
tion de son role, depuis Charlemiyne
jusqguau siecle dernier,

« Mais il n’en est plus de méme au-
jourd’hui, parce que Véquilibre qui
existait dans ie monde entre les deux
erandes formations sociales est main-
tenant rompu au profit de lu formation
particalariste. Cette derniére forma-
tion a pris, depuis un siécle, une avan-
ce furmidabie et définitive avec Vélé-
Ment anglo-saxon. Des lors, la com-
binaison sociale qui faisait notre for-
ce, fait mainienant notre faiblesse.
Nous ne sommes plus le lieu de ren-

LE NUMERO 10 CENTIMES

thur ISIDORE, 45, Kae Roux ou Bonne-Foi.



Les abonnements partent du ret duis de chaque

mois et sont payables d’avance

mioerits tasérés ou non ue seront pas rendus





Conftie de Vhumanite entiere . surtout
Prous ne sommes plus le lieu de ren-
contre de Vhumanteé la plus energi-
que. ha plus progressive, en un mot la
Hus particulariste. La direction de
CP bre fraction de Uhemanite a passé a
élément anglo-sa.cons.

Résumons bri€vement.

_ te Midi dela France, directement
Influence par les traditions et les arts
industriels et libéraux. « qui avaient
<1 prandement fleuri chez les Grecs et
les Romaing », et qui subsistaient en-
vore dans PEmpire byzantin et dans
les villes d’Italie, disons le mot, di-
rectement influencé par lesprit latin,
a peu a peu prédominé sur le Nord,
ou la culture, sousl’action des Francs,
avait créé cette torte race de proprié-
taires de domaines et de seigneurs
féudaux qui, jusqu’aé une certaine épo-
que, avaient donné au Nord la supé-
hrorite sociale, non seulement sut le
Midi, mais encore sur tous les peuples
duo Nord de Europe.

(Vest) race a cette prédominance
duo Midi que ta France a perdu, dans
la Yrande culture, sa supériorité, « qui
etait essentiellement lide au régime
particularistes, et qui est passée a
Angleterre, encore que le sol de la
Prance soit «a la fois plus étendu_ et
plus favorable».

Mais ce qui condamne absolument
ef sansappel cette ‘volution de la Fran-
ce,c’est que, malyré cette prédominan-
ce du Midi ot fleurissait.— adéfautde
la prospérité agricole, — la prospérité
industrielle et commerciale, la France,
en adoptant la constitution des peu-
ples inéridionaux de I’Europe, c’est-a-
dire des peuples communautaires, a
perdu également cette prospérité in-
‘dustrielle et commerciale, au méme
titre ailleurs que tous les autres cen-
tres meéridionaux: Venise, les autres ré-

, bubliques italiennes, le Portugal, l’Es-
pagne. Cette prospérité, elle aussi, est
allée du coté de |’Angleterre demeu-
rée particulariste.

Certes, les poétes et les littérateurs
battent des mains 4 ce_ triomphe-la ;
car Je Midi de la Frarce, pays des vi-
goobles, est trés riche en prodactions
intellectuelles, et la science sociale a
déja établi les rapports existants entre

le qe loPpement des forces intellec-
tuelles et la vie facile telle que la re-


présente la culture atborescente de la{ Funérailles

vigne. - Mesdemoiselles Lise, Marie, Louise, Cc
es plus proéminents politicieu~ | cite oo Henriette Valine Mene Vee Arthu

frangais sont du Midi, a'ors que cette Sorin,

Partie dela France est sous la dépest: lonr da

dance extérieure pour la pinpart

Midna de la vie thatérielle, efor li personne de leur pcre,

idi, dit M. Ardouin-Dumaze!, dor very: Pers ,
acheter, i dépend pour sa subsistines | Jean Baptiste Titooist WaLis
de régions souvent Gligntes. »

Lorsque les « inte lectuels »
Crins qai nous inondent de taanvar

doulenr de vous fire pirt de I.
Ppere crudle quails viennent d’éprouver ot

t

A tou... Pressmidt. a tase de 78 an.jmuni des sacre
cinciits de bl Relive.

vers et qui foot les poritins cutie de Pe cone.) pir ira deo PArchoevechde au
toutes les estrades ne trast: Mon ae r] peo } OU res pour we rendre al I:
en tribunes, nous aecusent de ne pos Gide bony . ee
alneria France, entoudes, ye vous AUSone Inviadon sy) @ ie ntovast é:
prie, cette France déformeée por Ves. blte. les mis sont prigs de Considérer le

prit latin et par lVintluence du Midi el . pre ent avis comimne en tenant lieu



qui, si eile ne se hate de ae ressai iV, Avis
Muurra Papopleasie ¢ rébrale, ul com De oninistce de France. itr ie ses com
Me notre paves est, lar ausst. victim patrbotes cua Cocca ion de da téte mates
des SOMLMEC-C PEUX. Malic il aure le paosip de loo tee nn la
Mais ct cote de cette Pratee, Ws cen Le ation, Wa pg fies ler dinate
Aune autre; Cert ha notre eethe ae da arias:
NOUS VOoUdTIONS Vout ae le te pein, St Louis 2 Gonzague
PlOspere, itatane pbs babtrates cde yoo _— tor
Petre et quar waren a dayton aye | oo Pi SHMON Stefan,
les procedes ebrites de one ya de G ’ rrr 1 MOUS Go intorayir
Out Constarmment ala ho aedie de neory bat. iS eos TeV EA Stet
deta France, toute connor tor ets HES ee
Maladrotlement som otedbaeioce ars Départs
notie paves, bord toyed te, .. a Monica »
. . : : Ye dbo e abd ae Sodher £ WhOTP Iida.
. Nous preseuterou. bi a y) ' leers stawans pour:
20s lecteurs cette ithe branes fa OY TSE 8 ASSES SEARSIIES pokes
Veritable, le setie heiitiere des pe doa» (tee: Mine pasca Poresiny Wee Pas
tables Frances. erote Honora co oniint. Dr Row Chae
ee - oe Keine oan, Diogene Noo. Martial Bourassa
— ne memo teoroie Bosurand. Eshenne Boorand. Corn,
PUR ES TIN UR Se BBs mam Bovey Petouard R rmaoid,
1 Diet yt SAC Meret Meae bLabrouse ot 4
Ril oe? wh WW wedi oe mt Smee OA Piroppi toschr Macon,
—_—-— i Nboe Mossi. Bove Pronert. Ge. Bassa.
RENSEIGNEM in (Patten Bare
METEOROL OGIO i: . ss .
oo. Pesos ree tag, Me Sednrer o«@ Salvador ¢
CIb 7 . bavi de Pooine ls SuUIVANIS pot:
BOWMVAUO VE eT Te by.
2U | IL: bers tot Pave pen.
SEMUNAIRE COLLECE 3-84-70 mo te Boa, Roaetio Cis
_ So. fase I Giatrory eV AL Keason,
Vispktb te ture: | eee more me Cobia oy Moore Toe
tice
Baromeétre a midi | PEL Gas Gee OP Tee tone Hen
Tita 22.0} Charts. Meas dboneie | R viete Bitneher.
Température) maximun: 03-20 Loutsa Banche.. Phas Athich. Philoctes. -
moyenne diurse 25 9) Fi Malay cierrnt, Bosesue Re bese
Ciel un peu nuageus le main s couvert | Visto: Lustque. Lo Villefranche, Lo BE. Peé-
apres 30h. de Paprés-mi. Ve masue,
Orgge et pluie a7 ho y3 du soir oop 2) Nr eer DN Sind Prore, Cidolae
Halo lunaire Ay h. “Choctetn, Vee Charles, Picure Sinon et
Le barometre est stationnaire. Perecte. Helmer Dineee, Biss AY Manscur

Pisineigoa

i Bosh.
PoP aeased :

Diktus, W,
AL Prosper,
€

» #8

Hicr est pare fey ew Bilas Der Neder-
planden a aves ies passagers suivants pour !
po Gives: Philippe Reus-

R. BALTPENWECK
Nouvel incendie
La population a cté subitome ct alarmce
hter soir encore par Vaunonce Gun nouvel
lucendi¢c qui venait d’éclater dea. ta Grand-

. Coos France,
rue, section Sud.

hostu. Mile Sévamis Raussin. Louise Cleis,

bag preusement que Peau Gul Vonait cn Mine Borlingerie, Vee Ed. Gressine, Ede
a ondance permit HUN pomplers decourus gard Cis is, Gal Aleaste) Vaiarius Scche
mmimeédiatement sur los licux de se rendre | Eran, Paraine, Mme Dochi aed. Mie De-

maities du tléau. -- Il tau: dépiorer cepen-\ chinand
dant la dis arition ac trois marsons appar- | Canbry, Mme John Aclissier, Marie Geor-
tenant es _ fami “s laborietses. Ces: i yes, Mile Rebecca er Mie Angéic, Mr ez

ur nous Oceasiou ve prier Ja population |Mme Hogarth, Mme Charles Donnery,
¢ redoubler de vigilance afin de préve-| Mme Charles Dennery fils et famille, Ed-
nir le retour de tels malheurs. gard Cornet.

Asile Frarca‘s | Petit-Godire : , D. Siclair, Mile
-aise d ) Mlle Altagrace, Robert Wormington.
Mydise de; Cusacio : Porabina, Rotourda.

Le Président de la Socicézé tira
Secours Mutuels et de Bicnfaisance préevient Av} ;
les membres de la Société, que par suite vis Commercial
du sinistre qui vient d’endeuiiler la popu-| Le soussigueé, donne avis an public
lation de Port-au-Prince, il n'y aura pas! et commerce que p:ndant son absence
de réception 4 l’asile le 14 Juillet. ;en Hait, Me Nicolas GCordasco est
Mais que néanmoins la souscription ou- | chargé de sa procuration.
verte tous les ans a cet etlet, sera faite et Port-au-Prince, le 4 Juillet 1908
CG. A. BERTOLINI.

» dime Simeon Chiguel. Bellevue

Siclair,



le produit versé au comité de repartition
de secours aux sinistrés.

Messicurs Charh. cr Felix Valin.

Ideedde, hier ’eune heure er denmve de Va-

|
|
|

Revue dv Marché
Les atfaires on: ce presque nulles du-
rant la semabic. Le grind incendie quia
péclaré Gimninshe a paraivsd toutes les trans-
eacdions. Le tous pour Vor amerntcan est res:
ie faible App et30%8 Or a fic quelques
petites vents dor a cygo hier ot ce oma-
Ptr ab \oa preneur. act taux,
Liv trates su YD ldee SONTA
prime.
Clgaes Sade Pari.

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pine. Tl se matntient toujours
Tendanece tacertatite.

Cites brs an y2.

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Por. ooaePrince, i

Les Sinsiés.

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Pees Pt Nesta OM) Josephine Jo-
separ Afi i VG Grorer G orzes, (2
Tose, bob ae Per, Weapliel Risor,
Cosmetic heer Boog at. Camila Ca
meds. Plerces Veo Navies Mondes’> Paat.

Gore Plerre Path, Pertatien Dorsainwnt,

Pos horton. Senmatus, Clemecat Pant. Ma-
hea TPoussant, Vector Colo Ree.
Aso Aro Anactie Noe, Orchise Mile
Meaty fiecain. Geintun. Creeron Vali,
DV cieriost sw Caarnes. Sid-dee Conc!
C2 eon Atom Poorest) tas Care
Syacho. Joseei: Bozeau C2) Eephocite Ale-
paandre Balances Mme Euaphemie Csaston,
PBonre Accauth, Moris Milroa. Renaud
VDPolve, Rende Nihen, Ariside Batcicr.
6 Gttrar td Bolavae Care!) Sarita Nunes, Cv
hrus Brataen., Chol EG. Mine Sum-

mer Pnnocent. Uoriters Zoolivr. Edouard
Depeste, Uravie Tecro.x. Mime Fabius
Prancgois Aveu tn, Mone Ve Furcie ihe,
Mme Veo SVs Polooafe Posing Sere
nard, Souverain Parice, Mone Busecroau
Ceroe, Mme Ve Lessing. Mile Andrélia

Benjamen, Eeienne Charles, M
Clara Pellotigr, Estella doice, Ve Guer-
rier Georges, Mer Fernand Toussaint, M.
Alcide Vous aint Aine, flenri Goldmann.
Mme Ve J. Bo Oriol, Margueritte Almo

nacy, Helene Tity, Mine Be zina Jn-Viccor,
Heritiers Ulrtino Toussaint, Mme Paul
Fils, Héritiers Dorcé Falaise (2) Louis Jn-
Baptiste, Mine Ve Polisci, Cécile Des-
champs, Brechon Masséna, Ernest Melvil
(3 maisons), Ve Clorinde Cajuste (2 mai-
sons), Servilie Sévere Frédéric, Charles
Fontain, Marie-Lou‘se Louis, Mme Ve
Charles Pothel, Madame Daniel Joscph,
Despinasse Déjour, Mine Ve Laguerre Léon,
Mme Ve Alexandre Pias. Mme Théodore
Mayard, Ve Jules Muler, Mme Joseph St-
Cloud, Mme Aurélien Bernard (2). Ale-
xandre Bonneau, Erzulia Latapied 0), Ale-
xina Julien, Mme Pétion Coutilien Roy

Zina Jn-Toussaint, Elmina Torestand, Mu-

arte Sinesea,

|

. ° »_ 2 . - 1 oe
‘hospice d’ini-iative locate et privet. |
















latresse Souverain, Louis La
lippe Merno, Véroniqne N- Jace
trupel Désir, les hériviers
Jacques, les héritiers Exéla Ja-Jee
hériticrs Boona Jn Jacques, moe
minigue, Eudoxie Sidoine. Julien
Marguerite Isidore. Mme Forélias F
Mersinetre Mercie, Mr Eximond (3. &
riewx, Juitin B. Larrieux, Alberto Dé
Al xandre Bien-Aimeé, Examé NZ
Vhéeedule Duval, Alméda St-jean
cia Toussaint, Mme Jacques .
Charlorte Isnard, Mme Hermance fie
pla, Saint Prevx Prerre, »Dorsulené $4
laime, Soutfrit Mentor, Mercig Lobel
Mme Démosthine Fis Aimé, Ve
Dasverre, Archibal Gauthier,

wee SST STS se

Teibaune du « Matias ‘

bs

a

7

.

&

ae

A JACMEL
L'assistance publique
Nécessité de organiser

Loassictance publique 4 Jacmel est tb
wenere tse, tres dévcloppeée. Chacun doage
aUN PAUVTES, lus uns, (le plas graad
romore ) ponsant precer 4 Dieu ; les ae
tres, fatsant le bien pour le bien,
Mais ily a un mal : cette assistance pe
Magic mest pas disciplinée, n'est pas ef
zaasce 5 et les truands, les professionnds ie
Feinendiateé. Pexplottent habilement @ sm
pits, au préjudice des vrais paavres ..
Pour obvier a cc: état de choses
tale dont patissent les victimes de lew,
lk vrais pauvres, les cclopés, les infe
gu attluent en ville de partoat, ili,
abolir la mendicité et interner les mi
geots infirm s ou malades. Ceussd
racnt ctre alors utilement sou
Pascisvanee publigue, bien dirigée, ¢
.opule autrement. . 4
Mais comment les hospitaliser ? Il aya
; «> d hospice en etlet dans notre ad
ct voune ville de Jacmel......
Pouriant, il y aa peu pres deux ans, @ j
beau mouvement de charité publiqae# ]
tait dessine a Jacmel pour les pauvres (
cat Tidée de créer un hospice d’inicissim,
locale, Hon’y a que Uinitiative privée i
puisse ethcacement faire ces ch aS
le monde y applaudit et chacuna Tomy
d nna son obole. Un comiteé s'eeait
Ce co.nité acheta un terrain Ma
pres le cimeri¢re de cette ville. Om y
les fondements d'une prochaine Dace
puis tout saricta comme par
meat ! On cit dit un engovement
verauqucl on n’eut rien de plas "
que de renoacer comme J UNE CTetlos «3
Cependant Je geste était beau et oh
tive des plus utiles. Y a-t-on re P
PpONTQuOol 2...
Certes la ville de Jacmel peut &
entretenir pour ses pauvres, — FT
aussi membres de li Commaaas

Yr








>.

















Lal f

Â¥
lod

ns
iu



tan

En s’y prenant bien, toute
tio) Valide, - le commerce ea 0
ceptera de sous rire mensuelleme
time gu’on pourrait recueillir
jusqu’d mille gourdes par !
les travaux et l’entretien de I'he
plus qu’il n’en faut pourd bater | ;
ment. Par la sui:e, les choses!
q'vi bien atarcher pour que ~
cité se maintienne ou s'accent@s, :
ncreusement encore.... i

Mais qui se met:ra 4 la tee ds
ment charitable 4 provoquer Gow’ 2

Outre le comité dont nous #
et qui a pour Pr r &









ey

mes
( i
ro
-

Fo

(1) Dans une population @8 SO
tants environ. ”


désignés pour
Mr le Magistrat commu

Ce sont
ntant 0
chef spirituel de la Puroisse.

—
e

noes semble qu’ils pourraient ‘on-
ire au profit des pauvres : te
“beat du comité sus-noming, ( au fair.

mao; le comité de |"hospice sommeiil--
une marmote en

Fr iperte comm:
mt, communal et |:

7) le migistrat
de la Paroisse pour
4 peme ébauchée de Vhospice, 3
la population ne demande qu’
sfir, qu’d souscrire, pour étre débar-
le de tebsession de cette foule de men-
qui l’assiégent. -
Br comme ces ccuvres de charitc ne peu-
jamais s'accomplir sans le dévotiment
Infemme, qui y apporte sa poésie, sa
baité ct un courage dunt seute elle a le
ret, les initiateurs, apres avoir appele
Mment religieux, qui est aussi indispen-
yay collaboaer,— Vv associcraicnt une
ont l'amour pour les Pauvres rap-
toute proportion gardée, Vardeur
Wen SteVincent de Paur Jai, nomme
Moc Exina Gilles que tout Jacmel saluc
respect et qui, depuis pres de vingt
s, sest faite la providence des
s déshérités, desepaves de la vie secede.

lui présentons ici nos honimages

«

¢

3

Pois plus tard, on pourrait: re ut-étre |
adoindre 4 motre dévoude ct adinirable |
compatriote des saurs de charité, gui ont:

fit pattoutde la boane besogae.

Er qu’on se have | fe temps presse dono
te avis; caril sc passe des choses qui
foot fiémir.

Voild A quel point ious cn sommes !
es charitables de Jacmel, n’étes-vous

mt émues de compassion 7 Et comment

mons-nous maintenant tt dienitdé

Nevous arrétez pas 4 lobjection typique
réceemment par un membze de notre

Gaps municipal gui, rejetant Vides d’une

wucription pubvigue Adancer en faveur

Spauvres par le cons: il communal, di-

mit candidemeni que ccla ferait injure au
ermement......

Cest, en véritc, avoir une bien défavora-
ble idée du Gouvernement que de penser
mme cet honorab!e membre de
tdilind. . Pour nous, nous
latte et sincérement que si l hospice pou-
Metre fondé et arrivait 4 fone ionner, le
ADerecment progressiste du Gral Nord
aS, qui lui-méme personnilie lao may-
mite, ne marchanderait. pas son con-
B 4 lceuvre de cet hospice, en augmen-
ls Petite subventionde cinguante gour-
Pat mois, accordée dans le temps i

Esina Gilles, pour ses ceuvres ds cha-

i

Ropo.put.

, Jem, le 21 Mai
Selon le désiy

( tn exters

ALEXANDRE.
1908.

de l'auleur, nous pu-
O» la piéce suivante

Fait
a Sndimanche 23 Mai de ce!te
Che; 7€@ Vaprés-midi dans
** secliin Grande Ri-
, ds Peres QV endroit appelé M 1dou-
apomme ).
fem

de son du om de Titine, accom-

sar tenn Portant chacun un pe-
en Paule Celui que porte le
pits grand. Il y avait un jeune
Ba. ow (eMOrze ans, qui conduisait un

+ . le pe . .
Ade ’ te avaiten main la
deax chevaux qu’il conduisait.

Z:.

ex.

ra)

a
re

%

BQ coup de foudre qui

Mt Sept ae Manguier, soudain ils -

. | .
tre, commergint, deux au-/fenversa 4 une grande distance

fficiel de la cité, et Mr =

mener a. bic: |

pauUVics, -

notre |
croyons au con- |



j:1U avait la corde des deux chevasx. (es

, }itmMaux sont

ent que porta le pére est sauvé ; c.)u:
ait sourd ci net. Quand aprés avoir
prss¢ deux heur:. de temps a Verdroit
Vou iba été renvo:.* par le coup de ton-
nee, revenu diui-inéme, i! a vu Ven-
tent quil portait sur son épaule vivant, 1
a entendn nn cri ples loin ; il a trouve la
mere mars. e jeune gargon de quatorze
ans, les deux chevaux et le cabrit morts
j sauf Penfant gu’il a trouve vivant.

Quel fait miraculeux. Existe-il un Dieu
owl ou non ? Capendant la plus part des

hommes doctes ct éclairés disent que Die!

n’existe pas. Je n= le dis pas.

Les incendies de Mariga’, commences
depuis le 17 avril 1905 continuent toujours
dans les environs de la commune ; la plu-
part de ceux qui se disent (clairés, disaient
que ‘es fréguents incendies de Marigor,
ne Viennent pas de Dizu. mats des gens de
Pendroit qui ont propsegdé ex oressement le
feu dans leurs maisons. Hélas mon Dieu,
mon Dieu. Vous étes Justes et Paissans,

/scui apte i en connaitre.
| Marigo:, le 5 Juin rgo8.

us. DELERAS

-‘Hemvvelles Blrangeres

Derniéres Dépécshes

ia chambre
de da diseus-

(Parts Rente + 95.60. Hier
/Votade renvot de la
sion de l'impot sur ‘le
prochain. Eile adopta aujourd hui le pro-
jet relant anx rccompenses 4 décerner 4

siite

Bordeaux ct commengea tt discussion
projer relauf aux contributions direcies et
taxcs assimilées pour l’exergjce rg.

Le seat vora hier la proposition de
loi modifiant Varticle rr de fa lot du rer
Autt 1903 sur ta repression des fraudes.

att
Cia

4
|
| projet de lot teadan:
j droits sur le maniog. M. Croppi sst ren-
‘du avjourd’hui au Havre o ct inavyrura
t

t

Pecole WVindustrie coloniale et visita les
ccoles pratiques de cparnerce et Pinduss |
| trie.

; CoroGre y. — Le nouveau por que

moment sur le Rhin
Pest ccroulé aujourd hui en en:rainant avec
lui un grand nombre douvriers +4 midi ry
cadavres ct y bles-cs avateat ee retires dau
I fleuve. On croit que cette

iy . ore) te
Pon construit en ce



cltasraphie est
due au poids des poutres d acier dont crait
ste dn
Instant

re vr
- 4

menace de s‘écrouler a tout pour

| surchargé l'échafaudage ; |
!
|
‘3 tous les bateanx de sapprocher du pon.

t
¢
‘ 3d pc
Un torpilear

1
| Saint) PETERSBOURG 9

| russe s’est jeté ce matin sur les ree:ts au;
large de Reval. L’¢quipage a été sauve par |

des navires de guerre qui se trouvaicnt
dans le voisinage. Aprés avoir éi¢ sommiat-
rement réparé le torpi'leur,a été remo:qué
4 Helsingfore c’est le troisi¢me accident de
ce genre qui depuis peu de temps se pro-
duit dans le goife de Finlinde. |
Lonpres 9.-— Les désordres qai se sont
récemment produits en Perse on: €i¢ por-
tés ce matin 4 I’attention de la Chambre
des Communes En reponse A unc incerpel

. 1
lation le secrétaire des Affaires Etrangeres, -

sir Eward Grey a déclaré que le gouver-
nement ne tenterait aucune démarche
pouvant engager sa responsabilité dans les
affaires intérieures de !a Perse.

En parlantda manque de respect destrou-
pes du Chah envers Ia légation anglaise 4
Teheran, sir Edward Grey a dit que le



tombés raides morts. locn- |
eeu '

reven') a octobre —

» > os . : |
occasion de Pexposition internationale de !

da |

I. commence arjourd’hut la discussion du:
a Vetablissement dis)

pont ,

viter tout nouv.cau malheur; il est interdit.





le pdére, Veouvernement avait démandé des excuses

"sue jusqu’a ce queliesaient ccc accordées
/ niident ne serait pas considéré comme
C18,

BERLIN y.— Une compagnie au capital
de 125000 dollars se forme en ceo momen:
our établir une ligne adrienne de passa
gers entre Bertin, Londres, Paris, Vienne
Sunt. Petersbonrg, Copenhasue’ et Sto
Kholm Les Krupp et p'n ieures Banquiers
ont ached ecctre Compuente,

SaiGon g - - Quatre orticie:s
recotnus coupabics de campliere dans le
complot organisé pour empoisonner les
membres de la garnison locale ont été
condamnés A mort. 200 hommes de trou-
pes locales sont tombs; vravement malades
un matin, il ya de cela une semaine. On
na pas pu expliguer leur) matadic et un
examen de Peau potable a demontré qu’ci-
le avait eté empoisonnece.

San Fraser co ( Calittovnie » gee La
flotte do culrassds do VAtlingique ost partie
| ce ‘soir i 2 ! elle comprenait 5 ma-

JH AMISTES

SPOUTS
vires Senamandeés par le contre
wtp a arbordg son pavitlom sur ig « Con-
Pei Nébrakr » a dotache



meetrcut. oo ete
Avgeio. tne
setant de lige
Pere 3 Elome-

non de guarantaine de Ure
épidémic de ti¢vre seatlatine
re a bord 2 retoindra bat
lu.

New Yosax ao. Doapigs nme ode poche
resus par de @ Prness de iovadso., (2 Chae
Ne a recone oifetellement oto respons ton
rote dans VPonuaeement quan a conte fy vie
au diouteaaat Vetoard er aoe tiradbeurs ton-
renouscis boxpres ton de

Loch ivee Syons: dace

quo 3 uile

ares!

corder des reparations

Ma. Veroadant, cous

bhraige 0 Cariod va ss civrer
wee Si Nagicu chiga, ie pester dy Monvt-

une tole

9 }
SK S Crt 4 bald

r,
wae

miterem ure

d ve

tyes tee
eowaech

se gui 2 tat sey Guides dans
I. “use de F Toheou vy Ye
brallydise < ou WHCOU Cf iil pbs rbol
suite deux ayisen Franee 2 une enquete
| sein les incidents de la frontiére du Tonk‘n.
j Le ministre de France 4 Pékin a expliqué
ada Chine gae da Beanees ae ftomiuie que
qo ticsinntcons; th enquieme roative din
veces dire: dans le Caam Sioav. comsucae
giune sugees‘ons.
: A louer
Maison meublée Rae hayear Baer
jolly.
i Pour des renselrzacn ents
(du bureau du journal.
ST I TEE EY

: Avis laportant

+
4



.” i o ,
s'adreset



' . , - . .
Monsieur Aibert> Bessard, chet de divi-
sion au Departement de fa Guerre, an-
none aux uvorités A qui ii appartiendra,

yarticulicremmat ada potice de cette ville,
accentevé, lors de Vincendie du

5 jaallet courant une malle de
grosseur contenant notamment

ises livres de droit, de sociviozie, d’écono-

gan lui
imanche,

7 movenne

‘mie politique. marqué.s pour la majeure

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