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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00373
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 10, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Deuxiéme Année, N. 382.
PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Vendredi, 10 Juillet 1908
Le Matin
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS\ Trois Mots. .
ETRANGER.......- Trois Mois. .
———
QUOTIDIEN |
C4 DiECTEUR: LE NUMERO 4 () CENTIMES
sae Clément Magloire, —
« 3.60 “+ - eme - Les abonnements partent du 1*' et du 15 de chaque
KEDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« 6. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
45, RUE ROUX, 45.
——— —— a —-
tout ce qui concerne l’Administration du Jourzal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roz os Bonne-Foi.
LES MAIS
Cest par la capacité de resistance
dla maladie que l'on) eéprouve fas ro-
bastesse et Ja vieueurde tempéramrenut
dan sujet; cest. de meme, parla
pissance de rre-istane@ wux Crises
qel'on éprouve la v gueur d’une so-
aaé. Et a ce compte, nous pouvons
ite que la société haitienne est douce
fone prodigieuse reserve de vitalité.
Qa plutot, pous conserver aux terme=
leur propriété, tes Haitiens in-
lement doivent ¢étonner = par
er sérénité et leur tolérance, en fa-
te des Maux qui périodiquement s’a-
battent sur cux.
Parcourez le chainp du récent sinis-
leet vous verrez. sur les décombres
tocore fumantes, les propriétaires,
pacides et tout au plus Iégerement
Contrariés, exliainant les toles rous-
weset tordues, ¢paves des toitures
Mondrées, les pentures ct yvonds,
paves des portes disparues, afin de
eran abri provisoire qui leur
‘ nette de s’orienter vers les luttes
lures. A la place de chaque maison
léparae, une tente vas‘élever, et ce
al fait revét A nos yeux une certai-
importance.
C'est rhomme s@ crampounant a la
, en dépit des événements hosti-
et bravant quand meme les pous-
nee rétrogrades. Car ne plus etre
at etre simplement campé, c’est
(elrograder. Les nomades des ste »-
disp eiaaes he connaissent pas de
918, ils ne connaissent que leurs
iaporie: Ces tentes, ils les plantent
nal Ou, au gré des circonstan-
Orelles favorables. La marche
! att permanent et le déplace-
bile eur loi Immuable. Aussi,
et dea trop soif de foyers sta-
t emeures fixes, ils plient
e mo, st se répandent partout
ois Ie nde avec fracas, semant
hing; nage sous leurs pas.
ain, histoire des plus grandes
toh qe que par cette humbie
Me évolut: atente en maison. Or,
ison On est un progres, car
Re va Suppose _l’appropriation :
doe 2 Mstaller sur un sol
+ 4 partir du moment oa
— —
ache cm
@ —_
ra ~
Za ig N &.
dimportant > c'est que, depuis 1871, le premicr cycle embrasserait fa
Chicago ma plus connn dincendie. ;cinguiéme, ta quatriéme et la troisia-
Si Port-au-Prince pouvait se vele-)me et. serait simplement une étude
ver paride travail, comme Chécaro, ides faits.
et. comme elle, ne plus connaitre! Le professeur & sa guise pourrait se
Vincendie ! 'perdre fdans les muindres détails de
Carentinaly a des régdes d'hyyiene (histoire nationale, ‘car son rdéle se-
empechent que period “rait de préparer le terrain au profes-
ET LEUB ROLE
Phomme conguit la stabiite du tover,
il v met, comme condition préalable,
de posséder le sol. Et les plus solides
et les plus innées institutions -ocia- SoChide qui r
les rencontrent la leur poin! de dé (8ement fos homies retournent des ;seur du second cycle. Ilest évident
part: c'est, a la fois, Porigine hal to- HU SONS AUN tentes, -t dex tentes vers ‘que pour® se faire up jugement sain
Mt oruine ! jsur les événements historiques, il faut
posséder les détails de l'histoire, de
-Mmaniére a les coordonner, les rappro-
joher, pour en tirer une vue d’ensem-
-ble.
}par conséquent, la seconde, la rhéto-
-rique et la philosophie, on commen-
iceraitune étude raisonnée, si l’on veut
morale de I’histoire nationale. L’éléve
avant acquis dans le premier cyele
la connaissance des faits, serait plus
ien mesure de suivre ces apprécia-
tions d’époques, d’évenements et de
-personnages qui constitueraient Ja
ver, de la patrie, de la nationaite,
Lia Maison est done une con quete
sociale de premier ordre, et) les in-
cendiaires et les anarechistes en ont
bien une vague iatuition lor-qu'tls
sont enclins 4 commencer leur asi-
vre de destruction par celle-la.
Mais le: soviétés qui ne veulent pas
sen aller doivent savoir se ressaisir
dans les moments difticiles ; c’est ce
que pense cette partie de Port-au-
Prince qui vient) détre éprouvee et
c'est pourqguvi, Uh peu parlout sur
les décombres, des tentes bientot s'é-
leéveront,
EHes seront des ach minements
vers les reééditicatinas futures et peu
a peu elles redeviendront des malsons.
Déja de toutes parts, les mains s?
tendent, les bourses se délient. uy
souttle de générosité passe sur Port-
au-Prince. La bontédes caeurs va Pal
der ase relever. Puissent les
nouvelles demeures ne pas etre, ne
plus étre baties sur le sable!
Je ne sais pus si mon souvenir ime
fait défaut ; mais je crois, sur la fol
d’écrivains honorables, que lorsque
Chicago eut été détruite par Vineendie
de 1871, des secours de toutes patts
lui. vinrent et la vaillante ville, a en
juger par cette affluence de commisc-
ration, avait de quoi se relever dans
les six mois. Elle trouva que C était.
trop tot de s’élever ainsi, et savez-.
vous ce qu’elle fit °....
Elle fit un yeste essentiellement,
ameéricain et que, pour cette raison, |
je ne proposerai 4 limitation de per-
compte des sentl-
SON ENSEIGNEMERT
De temos entemp ,dans une strefi-
let, ie Noucelliste nous rappelle toutes
les déftectuosites de Venseignement de
histoire nationale dans nos écoles.
Cette petite campagyne est excellente,
carelleest busée sur des faits d’obser- a
vation fvéquente, A la vérité, le jeune matiere du second cycle.
rhetoricien de chez nous, en fait de Dans une époque d’histoire — si peu
connaissances de |,histoire nationale, ‘ pourvue d’idées qu’on la suppose— i!
est fort souvent un prodize de nullité. existe des événements et des person-
il pourra vous parler, avec force dé-. nages, dont l’étude s’explique d’une
tails, de la guerre de dévolution ou'maniere surprenante. Ainsi I’histoire
des camparzues de Charles XU dapres de la Révolution de Saint-Domingue,
Voltaire. Mais iguvorera les poipts ne se comprend zueére, sans une étu-
saillants de Vhistorre de son pays. -de approfondie, de la vie, du. tempé-
Nous péchons donc yurossierement ramentet des actes accomplies par
conte limaxime: puisjyue nous com- T. Louverture. Cette page de notre
IMengons par connuitre les autres, histoire est la sienne, et pourtant
avant de nous connaitre nous-mémes. malgré toute la bonne volonté d’un
Cepeadant faut-il incriminer tout sim--professeur, dans notre systéme
plement le corps enseignant de Vhis-;actuel, i! ne peut consacrer que de
toire nationale ? N’v a-t-il pas ail-, maigress lecons 4 ce personnage dont
leurs d'autres causes qui rendent cet'la vie demanderait, pour étre bien
enseignement si défectueux ? icomprise, plus de la moitiéd’une an-
Dans nos lycées et colléges, l’étude;| née scolaire. Apres cela, plaignons-
de l'histoire nationale commence 4 nous! lorqu’un Haitien nous dit que
partir de la troisi¢me, en sorte qu’en Toussaint-Louverture était un général
moins de quatre années — entendez' francais, mort au fort de Joux, proba-
années scolaires— I’éléve a & voir;blement dans sa patrie, emportant
toute l’histoire de ce pays. Comme en-,dans la tombe, les regrets de ses
sonne : elle tint Secours | Suite !e programme est infiniment, contemporains éplorés.
ments et. ... refusa in ‘Jevenait chargé, il est consacré une ou deux| Lorsqu’enfin, ce n’est point un per-
Peu de temps apres, elle vement Heures rar semaine “a cette matiére. |sonnage ui domine une époque
pau a peu le boutevard du mou ‘Ilya la un point défectueux, nous'd’histoire, le grand réle revient a une
classe sociale. I! faut alors scruter
industriel américain: 4 Vheure #C--
ses traditions, ses idées et ses aspira-
tuelle, le monde entier est nourri avec,
de la viande de Chicago.
ea
Ab | j’allais oublier quelqu
sembie-t-il, du programme. Pour ren-
dre cet enseignement efficace, il fau-'
drait d’abord le répartir entre les six'tions pour déméler les motifs gui lui
premiéres classes de nos lycées et | ont fait prendre telle position dans la
e chose !colléges en le divisant en deux cycles.’ marche générale de la société.
-- Tout ceci nous conduit a dire
qu'il faut une refonte du procsramime
de.seignement de histoire national
Cette réforme concerne particuliére
ment la création de ce second cyck
d’étude historiques. |
Nous prenons les deux premieres
Périodes de notre histoire et nous en
dégay. uns, sous forme indications
sommuaires, les points suivants qui
metiteraient détre -Crbeusenmpent &fae
diés pac nos Oheves,
PREMI-RE PERtODE
Pe Les repartimentos. Otiiibes oe
CONS qucnces,
we Causes veritables de ta
Ce de la colonie espagnole.
3¢ Apercue vénérale sur tes carae
teres de la colommsation espauynole.
deaadenm-
DECAIEVE PRtook
1 Flibusterie et boneanmnere. Mar-
Che de la colonis ition francaise.
2 Les émivratio Scueee Sives a Ste
Domunsne. Caraeteres ditherentieds.
Se Boyages reétlexions sur Vesehavie-
$8 du blane: rapport avee le svsteme
teodal,
4) Esclawave duno. Weorstatien,
> Marrondace et chet, deo beado-
te Democraphie colonials
7? hes classes a Sathit-Potniny ie
leas 1debes Prolite ties et sociales
S Organisation dela croode culture
SOR Vofldenee Sur be cormoeree de ta
Mrance,
hes cf oands adigieistrateurs de
Saint-Dominzue.
1 La revolution — fs aneetise eft les
affranchis
Pe Nutssauee et progees de Pidrle
Windépendance chez le noire.
t2e Parralléle entre la eolomie fean-
Caise etla colonie espaynole.
136 Toussaint-Louvertuce,
fitique, son aduimistration.
Pe Tlceavee de Tous unt
Pendance nationale ete ete,
Nous prious le lecteur en termuinaut
de maccorder aucune Hnportanee a
tout ce que nous avons dit. Hom'y a tit
Wailleurs qaeune vue theorqgue qui
doit infuiliblenment tomber dans. la
Masse de celles d4ja en circulation.
“a Whee pice
et Udnde-
UN PROgESSEUR DH TOrRE
- Y t
MURS DIY RR!
RENSEFIGNEMENTS
METEOROLOGIQN ®
Observatoire
DU
o
~
~
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTiAi |
Asile Franca's
Le Président de la Sccidté trangaise de
Secours Mutuels et de Bienfaisance previent
les membres de la Sociee. que jar sutie
du sinistre qui vient dendeuiticr la popu
lation de Port-au-Prince, il n'y aura pas
de réception & Vasile le ry Juiller.
Mais que néanmoins la sour cription ou-
verte tous les ans a cet cilet, sera fa‘te et
le produit versé au comite de repsrtition
de sccours aux sinistres.
St Lo :is de Gonzague
Le Supeéricur de VIastituden ; St-Lou
de Gonvzague a Vhounecur Gintoriner fe
taniiiles que les Cours recominencens dun
diary Joider, AS heures.
Arrivages
Les Sint
( teme Liste )
Voict comment notre contrere le « Pacipfi-
cdteur apprévie Voucerage de notre collabora-
teur le ‘Dr Hyson.,
Hygiene Infantile
Conseils aux méres
Sannon Jules, Gal. René
oe elle ce » ene Euge
Cette petite Frochure estutile: elle sera xandre Guery (2 maisons) Mee Al
bien vue des meres de famille haitiennes Doeed,, Ida Eucharivte Noel Che; Oual
en général si peu au courant de Thygicne chaste Nocl, Mme \e Kavanagh
infantile. Elle aura oun idévitime succes J yard Francois. Elvina Louissaine t
Moses ‘ ws 5 . , : . ' . . “
Elever hy giéniquement Ventint, c est lui Ciluf Daumec, Mme Vertuline Jean De
permettie de traverser sans enecombre les Ih. Incident Georses ( }
20s,
3 Maisons), Mae
Hippolia Célesiy
: sam 1
preumers mots de ja vie ot redoutables au
omnt de vae de la mortaliucscest accumu
| . , |
trésor de ftoress vitves qui
Dovey Jonssen, Mlle
| : . . ‘ re
leren dur un ae Agee, wa 1 ozélie Verrier,
: iu a. Marie M, lan . PL. Gp Lous
tui perme’ tront de resister plus tard victo- | Pomero Arch ba'd Gauthier, Vert
. ‘ - +a , . ‘
meuscement aux germes de ma'adies qui Jacques, Cidelise Cader Arie Aus Je
Vassattlironte de toutes paris theleme Pe ix Valin RY Nelo Br.
' + wa a 4 . . .
Le livre du Dr Hyson a le wand meric | - ce Np sO0y Méstlas
; le steame Prins Dei xe ae
Ce matin contre fe steamer © . ' \ (Conary Ersutia Auouste Parmé! .
, ’ sey igs pasoagers suiwan’ [d’éire a la portée de tous. Bien gue reater- Vheoaie Réaeo Benker ow neta Bri
Ne Derluidcn eases ies | = , ; -_ rede Rénes Eephrasic Francois, Ele
anant d’excellents préceptes d ivgicac. il B do eiece. yt
verant de lia ‘ prbo s3 rap | Bodo. “ters [nnocent, Hétities
. . . Ma weeune pretention screnubgue aphiren- Prerre-Picere ! 44 .
No . } ton’. P. Praater. . : oy () V; } ‘ oN . ’ torr se . y r- sCTTC- mere, : Saint-Lever Elmina Ab
Pose Mare Ge Basssan, b. Audain Lie i Dara meme que Pavten ' , ct dl Bans, Herters Celine, D. E Font,
ine : . : Sayegh nes C r i@uXx eo otdite oc virsren dre, Ss . a :
Meousse. Mme Po Basin, Go Supphce. J | €, pour micux Mare eg ei pre ; © Afiae Ve ile Barrag. Archiilus Décayenr,
moot Le. of ) 7 scientiiingae deg : . Oy ’
Pauttre TP. Bo Marcellin. Mme LE. Salomon. jo to ueser au MVEA sc Hoque 6 SEP Vine Ve Dassen, Sendéon Henri (2 ms.
ET A.M. Sepour. [qu doivent le lire, da cclles dont ai de. 7 Théagene Jeansy. Heérig
| Mice ia outn, Ee ants ! Sire ctre fu. Fra! ma toi, fort bien reuse COM reanene Jean'y, THeritiers da De
Mme A. Bernard. Mme Wrda, D. Lora I gi 'L mene , be corres toa vartait . tt Adbry 13 ieaisons), Celiane Hilaire, Mame
lo. Mose Gloumoan, Wa destrind . pe be othe 4 u re SOFTEE OT PaPhUte, EC ye pia y bovor, Mine Aureélies, Monsies
press ehees uo poetretismpde 2 tes idees Prosvateos sous | aly Do. . 5 -
‘- . t arto; Jovsph Ponce (2 maisons), Mr Elie Auges
TOrM sais ssante vive ot artois en- o. yo 2 .
. a june TM sais ssant } > ‘in, 0 28) Mile Pierri Augustin, Chr
6 Sent centres par de oe Vircinia ples p36 Lo ; Is abond dunle, tome Christophe, Gal. Séac Fils, Mane Ve
; fers suivant an ' -US Ubtlts spiritue OM TCM | the yo : aes
photons suivants venant de. . . | cs Uraits ri tue Ss a Onl ene , “> Cehcour Naw. Mine Ve Cicunent Bellegark,
(Pree Meret Mme} D2 Brosaulr, Tas jet plabante. anvedotes entrainent le fees Wesrand Pierre Lous, Mme Augustin
torost. Goorves Wiener, G. Clérie, Yigepteur et fachiten: fa lecture 4Avoute a cela \ugustin, Mme Fescie Clément (2 mi
. 5 . : * . 1 : ? . - oe a a ony solos . : 4 at + v . ae ‘ Oa ,
tor Blanchet, S. Schimid, B Cay gy le pPryuant GQ un Gony SOUL Te di poe ste et sons, Georges d Acosta, Dantes Wale.
ft *
a
Pra:
Thasss J.-P.
.
« Salvador »
i Joseph Ceviliste.
Corey Lina Lama. Maria Lama, Poe |
resting Vaneal, M. Bruno. Felix Duthiers, |
Mao Diatei, Miche! Cavemitce. oS. The- |
“aud,
Lo sremide ON.
‘.
ad
Picrre Louis, Mme M. Ber-:
Inard, Lvliste Ramy et entint. Mme Ph.
Prin, Mauree Lacroix. Mme EO Laroche.
poeturs de la Savesse. Dore ia VFericard,
Po Porpisaant, DreSanch, Victor Beaubouut,
M. Brutus Violetranche.
Dor detax > Victor Gauthier, We Boseh
’
ae
SQ: DPeoma, 2 AL Dumas, Fidélta Svinte:
Vilie, Ger cral TT. Charles.
Bonne Réconivense
|
fo ost promise Yo gui fera retrouver un bu-
‘
}
A
redu oamiciicatn et une table 4
cédre jaune yards
manger
collisses en pendant
Vincendie.
Sadresser a) M. THroport Becker.
Sénat
f Asa sdance dhier, le Grand Corps a
wore le Décret qui prolonge d’un mois ta
présente session, puis a renouvelé son bu
freau pour le ye et dernier mois de la
session avec Mrs les sénateurs S. Archer,
president; D. Vhéodore et D. Lerebours
Telus 1 et 2° seerdtaires.
fo Le President du Sénat envoie ensuite i
|a population sinistrée Phommape de la
Grand Corps gui est prét a
|
|
|
|
|
;svmpathie du
a ;Vuter ies secours demandés par l'Exécutif.
beD. 9 Puri: ;
“4: . Fx eture de la malls
Baromeétre 4 midi rEg, 14, @, rmetu ;
minimum 21.5; Les dépéches pour New-York et l’Euro-
Température}maximum 33. 8S’ pe par le steamer « Prins Sigismund » et
‘moyenne diurne 27 oj celles pour Jérémie, Santiago de Cuba,
Ciel nuageux toute la journée. Orage au
sud vers 3h. de l’aprés-midi. Rosée ce
matin (10 juillet) et brume a lhorizon.
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECK
Avis
Le ministre de France, informe ses com-
patriotes qu’a l’occasion de la fare natio-; chargé de
nale il aura le plaisir de les recevoir a la
Légation, le matin 14 Juillet 4 10 heures
do matin.
Cayes, Jacmel et Santo-Domingo par le s/s
| @ Salvador » seront fermées, avjourd’hui
| 1 4 HEURES TRES PRE ‘IsEs du sor.
Port-au-Prince, 10 Juillet 1908.
Avis Commercial
(
|
Le soussigné, donne avi
}et commerce qne pendant son absence
,en Haiti, Me Nicolas Cordasco est
8a procuration.
Port-au-Prince, le 4 Juillet 1908
CG. A. BERTOLINI.
$3 au public
, - 4 an
Pun scepiicisme parrois railigar er vous
comprendre tactlement le Charme rcel que
Bophomme, Dame Ve St-Unber
Camille Larencule, Edmond
Jus: i}
Eenmantel,
Levy cs ae tae ee
As YW Vo , ~ eit eo: . . ~ .
wees “s an ‘ mame tou eax Corser, Rozéae Gav, Clement Dabs,
awOUus + MWnes Cer n Gue tous SCUX . . , - “A! .
er Ve po SS EEIDS ; »Anna Vernéne,’ Léopold Frangois Mama,
qutoontiu les chapitres gue nous a otfcrts
. ne tee | Wine Orzdlic Frédérique (2) Mme Céphe
lee Mine vocdront les avoir a la POMEL Lonis, Mr J.B Jn-Prerre, Mr Chas
de leurs mains et de leurs yeux sous ia tore SES LOnb, - oe ,
ete MANS €F leurs JeUX SOUS I tore ; Matthieu, les Heriticrs Claire Hyp
me commode de brochure et qbe ceux quit yg Séide. Amiral Lebon, Dr
nont pas eu laventage den prendre con- Bruno Mme Ve Maisonneuve, Mlle
. ’ poe . . .
Nabssince n heésiteront pas ise la procurer. Chevalicr. Cumille Mijen. Ve Dés
Les livre, odhygiene populares dowent Vo'ev. Mme Milie Mercier, Ve Pao! Piem:
cre encourages dans noire Pavs o: la rou An oie, Léonce Peloux, Fernand Ganae
. . ' . ' . ede - wee ms
tine seculuire uctrui: chaque ann’ = rant de Heritiere Georoes Boily, Mme Francoie
: . . - AQ ake Je ‘ 9 a H
Vie pricieuses pour bio Panic. Ou ignore. Toussaint. (2 maisons ) Euranie Mores,
trop "Usqgu a present les. ddinirables uttets de loabella Pierre Denis Boissonniére,
bevera rye r 1,7! rye . tpe boyy . , O. ;
Vhiverene sur la prow sagon de la SIS EUS tor Armenda Preville, Mme Ve Florey
Pea saate du serps ne prodait pas tal Latorest 2, HelGne Grosjean. Mine Ve
Wine.
seusetn ent colle de Vecarie Etta. mye . |
seucern ont ccble de | cyirit. Hale est un tae Horace Celcis, Rosa Basquiat, Tro
ol
va
an
teur considerable de proore s noLo! ; .
a sont ie . - te | FoRtes Wes PEEPS Nexaintr. Etronne *Horatius, Mme &
. ' abe aye wen i mre . YOR, my : | boost
col yur Petty hie ae ‘ P ae ‘ A riilasos, Raphael Arpilagos, Ay oe
I vei Fatsom que wee Pacing. In-Joseph, Christian Pinchinat, Hénnes
J
teur® recO:nmiinde 4 » la tactle ef asec .
6 Us ba taedle m= A. Pinehinar
able lecture de ce petit livre et envore
Pauteur ses compliments les plus chaten
reux.
Ernest Dyer.
al
os Pompiers
Loterie de Bienfaisance
GaRANTIE par GEORGES Cosy
Port-au-Prince, le 4 juillet 1908.
Mr le Directeur du journal Le Mat
Monsieur le Directeur,
Duns le courant du mois dernief,
avez publié dans votre journal une
note plcine d’encouragement con
«Lotcrie de Port au-Princes. Nous v0e®
remercions bien vivement.
Tout d'abord, nous devons en toate #
cérité vous avouer publiquement que
avez contribué d’une fagon toute
4 la réalisation de notre réve.
I’n effet, n’était ce votre petite
stimulation et certains concours.
‘seul sait ce qu’il adviendrait
Pour n
Bonne Récompense
Est promise 4 celui qui remettra au No
40,Rue du Centre chez le député Edmond
Bailly une valise contenant une chine
siutoir or ornée de deux diamants : 2° une |
montre de dame or, montre émaillée ayant
sur un des boitiers un portrait de demoi--
selle chapeau canotier, plus d'autres objets, .
Cette valise enlevée par erreur che, Mr
et Mme Stéphen Moise Grand-Rue ( Mai-
son Roubiou), ou se trouvaieat Mr et Mme
Bailly déyi victimes de Vincendic, leur
maison N° 38, Rue des Caszrres. propric-_
taires héritiers Mérovée Armand déja consu-
meée.
M. Marius Nicolas
Officier de PEtat civil, section sud
Informe le public qu’il a transférdé ses
bureaux provisoirement i la Crand’Rue, ¢
chez Madame Veuve Périgord, en face de. ceuvre toute d’humanité. .
la Station Centrale des Pompiers. i Nous organisons cette loterie
»; Mique but de permettre 4
_d’entretenir une garde verm
4 la Station Centrale afin de portet
miers secours en cas de sinistt®. .
Dans |’espoir que le public *
se pénétrer de notre pense,
|
1
t
|
4
dos 5
'
——
On trouvera
LE MATIN
a l’Hétel-Bellevue
=
weor, nos meilleurs remerciments el vous
‘ons de croire do nos sentiments de pre-
Fade gratitude. .
ErxesT GOLDMANN Pact STEMPEL
Organisateurs dela Loterie
ee
Souscription
du Commerce
Sur initiative de la Banque Nationale
(Haiti, une souscription a été ouverte dans
k commerce at profit des sinistres.
Voici la rere liste : _
La BingueG tooo . Simmends fréres,
1000; Keitel & Co roo ; Herrmann &
Co. 1000; Ahrendts tooo ; C. Lyon Hall
& Co. soof; Roberts Dutton & Cs, 500 ;
Otto Bieber, 300 + Freres Boutin : 300; E-
Robel:n, 2D! Chenev aw: A. d- Mat-
tts, 200°; Languendonek. 200; Ve Bou-
tn, 200: A Villeoint. roe; Reeves, loo;
Délinois & Co. roo: Green Knaebel, roo;
Pharmacie Centrale, roa; S. Mo Pivrre,
o; Eug de Lespinasse, 50 : J. Laville;
jo; Kieffer & Co, 25.
Tribune duis Matin »
QUELQUES MOTS
SUR
Rowiand Hill
Dineentear des tinbres-pioste actuels
Rowand Hid al er irge. mort cr rSSo,
aitsimpe toncuoiiure des poctes an-
laises, Vers tSyo, quand il) imayina la
Nation dutimbre poste poste moderne,
tvolcl commen: |
Un jour, il tur témuin d'une scene tou-
uate. Une pauvre t-mme, une proleé-
ate, venait de recevoir des mains d’un
cer une lettre dont elle lut la suscrip-
on en pleurant, puis !'avant baisce avec
lusion, elle la remis simplement au fcc
teur, disant ne pas pouvoir paver la taxe
MU, QUestoant Ja sem ne oétaitc une
Puvs mere 2 soa hls, sen ciait alle aul
loin chercher forsune dans une des ae
momorables colonies de la Greater Bri |
AIM. Mais, Pour correspondre entre eux,
® Imgineren: de s‘cerite bier guils ne
sent paver It taxe, se contemtant en vo-
wat ialettre, en reconnaissant Veécriture
¢létre absent, de savoir guil vivait en-
Cet que tout allaic bien,
bt den la chose la plus banale, tout
ant au oat emotionnant et poi-
note manos Cet, peut-ctre qu’a li
oissée pe Ou la piuvre mere, lime
ie f eat A Londres la lettre de
pues le di * le 97 cote, A deux mille
i mine ance biisait aussi une lettre
itd sans pee etd travers lim-
lent ik oute, ces deux ames
Row 4 Punisson.... Apres cette
ion ett eal inspiré par la com-
Vidée des tink oe de génie et cor- |
Li bonté pon res postes actuels.—
© que'quefois des fruits
Parce que cet |
scur, a été bon, il est
Pour avoir voulu étre
ppodeste il est vrai, le
lager | humanité, pour avoir
bot les fle sou angoisse des pauvres meres
© fortune 5 fageux vont au loin tenter |
Rens, u lutter contre le sort inclé-
a
MMorralicé
. ite sphere
Cur de
Mala soy
& Rowland Hill est
Nar avi,†passé grand homme
Micionng var le petit carré de papier
Raber pose actnel Suite, — qui est le
‘entons encore une fois, Mr le Direc-
ve celuiecd wut rectamait. Rowiand Hall, |
i sensationnelles oat été faites
So ee ce
(
nombre de volontaires
Grecias ci Choluteca
vo raider 3 chasser ‘les révoluiionnaires.
(eux-cl ont proclamé M. Manucl Bonilla
President de Ia Répub baue.
DrNver 8. ~ Ons'atendait a ce que la
convention nationale démocnatigae dans
sa deuxiéme séance adootat le {programme
3p. >
. Bul Angleterre, pays de gens pratiques, "ints,
4s S qulsengouent difficilement |.
at accorda les plus grands honneurs, |
vutre la fortune. Le Parlement. lui vota |
00 000 frances comme récompense natio- |
Dee, a laqueile -onme se joignit celle de
fris.cs que lui offrirent les
de 325.000
Villes anglaises. dont plusieurs aussi lui
Un grand ie | .
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matin 10 courant et partira fe meme
your Ao heures duo som pour Jérémie,
Santiago de Cuba, Caves, Jaemel, Sto-
|
|
«=!
erigere +5 - ge > : .
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Bour md poatne a éte lowe devant la difticultds que présence la redaction dun Domine, Maviucaes, fronee, St- Tho-
J && . . vo . waht . . . vay . .
Row] Cites. Programme assez radical pour contenter H's, Basse-Terre, Porte a Pitre et
d ‘ vlan iit mourut riche et honoré/ Bryan ez les démocrates de lt nouvelle Port de France,
€ lout un peun — ine ol ote -_ .
peuple, le moins enthou- | cole e1 suffisamment conservateur pour ‘
Le steamer « Moatreéal » sera de
retour le Yeoutant au matin et parti-
ra le méme jour a 10 heures tres
précises pour St-Mave et Gonaives. Tl
reviendra de Poet partra le 3 pear
Port de-Pars P+ Cap. escales ef le Hae
chateau de
en
Siaste de la terre, — en
Bruce, 4 Hampstead,
1830.
_ Voild ot lon peut atteindre en faisant
simplement le bien.
3 juillet rg08,.
RODOLPHE ALEXANDRE
son
ne pas etfrayer les démocrates modérés de
pres) Londres,
I’école de Jetferson.
Saicon 8. — Les quatre officiers anna-
mites qui ont été condamnés 3 mort pour
complicité dans le complot Orvanise pour
empoisonner les soldats de ft girnison fo-
Jacmel,
cale ont dté décapitcs 4 Hanoi Tongan. ype
i
| Foxpaes 8. — Les dissension; qul ont PVN
ESS Pestate centre trom oamirauy anelai. Lord
Charis Berosferd, sir Perky Scotter «e roM ALTIERI
‘John Fischer ont fut aurourd har iva, 7 Tn ao
i} QVuneinterpellation a la chinbre do. com- Changement d'adresse
;munes, Le ‘premier ministre Noasguih a
Irépondu qu’a part des braite non worn.
fouvernement navalt pas Conmaissanc,
Vexistence WVune animositd
jure Eames
Derniéres Dépéches [le
jue teu
Mew a. — . st, atti djouté, ie gouvernement avait do.
Poo Masttnt go = Le Shotera diminue d’in- | raisons de crvire 3 Pestvence dua otat
ey dans da province de Pa ersiman, i choses Prejudiciante aha deseipline ct as S ay
| Bicras yen Le presidemt de ta Cour ju- jbonm fonedionsemen: des aati. Dabo digs. & “ ys
Pgeantte prince Philippe d’Eulenbourg de-) TI m’hésiterait pas a prendre des me rr. e) ~~
~~
men: gue Paccuse soit Polver WVattentions | prompres ct etlicaces.
spectales free SE iis
Spo Pkrekspoura oy. -- Une depeche
regue de Péheéran annonce gue le shiha !
decide de moditier la lor électorale 3 il se
Propose de créer une Chambre haute avee , fera retrouver un pot a
des membres du clergé et des proprigtaires Vieilli, haut, (lnc, sans marque
tonciers. /tOut unl. — Si quelque personne Ua
VarsoviE 9. — Des déléguds de diverses | acheté, elle sera rembourseée,
hambres de commerce frangaises sont ar-! S’adresser au Bureau du Main.
rivés ici pour se mettre en rapport avec! +
un syndicat de marchands polonais qui a ;
en vuel’importation de produits frangais des- |
tings a rempiacer les produits russes qui
sont boveuctés en Pologne.
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Borpeatx.— Le Paguebot « Guadelou- 9 TOTES TSS SESS Cs one en
de® est arrive hier.
Paris. - La Chambre des Députés clo-
tura des interpellutions au snjetde lacoi-)
vention des réservistes et des territoriauy |
par un ordre du jour en taveur du xuuver= |
nement.
Elle renvova ensuite la
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; . . rian es articies tra 3 da ‘e “re fra: che
cle adopta un projet de lot reianif 4 Vins- ; neais d# premuicre tra: heur
titution dun conseil consultatit du ta-' Patés de foie gras truffés
| Boudins noirs
' Andouillettes
Cervelas
Saucisses GOxtord
Saucisses de Carmbridge
Maquereaux a Chiaie -— Vinieux
Sardines tines-—— Louit treres
Moutarde en pot oo Mao Vorsine «
Pickles au Vinnatete ef a ia) moutarde
Saucissons de Lyon
vail.
Elle vota cet apres-midi un projet por-
tant ouverture de credits supplémentaires
au titre de divers ministcres. ‘
Le Sénat vota des crédits pour le voya- Fromage croute rouse, dits Tete de
ge du Président de la République dans les More.
pays scandinaves. 4
L’ex enseigne de vaisseau Ullmo quitia :
Toulon pour étre transféré 4 Vile de Reé. .
Le vén¢ral Delpech de Comeiras, com- | Petits Saucissons d’une Livre environ
mandant la 14†brigade d'Tnfanterie est de-' Jama bons désossés Beurre Bretel, poite wune
céde. . .
Bertin 8. - On dit gue des relations Fromage de Gonda (pate grasse hol'.) | livre
parles té-' Biscuits fins Olibet, Boies de 2 liv. [Inere francaise,
moins au cours du proces du Prince Phi- ; Bonbous assortis. Brune ot blonde
lippe d’Enlenbourg qui se poursuit en ce |
| Beurre de table de Normandie
moment, |
TEGuicicatpa ( Honduras ) 8.— Apres |
s’étre emparés de la ville de Gracias des |
révolutionnaires armés venus du Salvador |
ont attaqué aujourd’hui Choluteca, dépar- |
tement de Choluteca située 4 environ,
So milles au sud-ouest d'ici. Grace 4 leur
vaillance, les habitants de cette ville ont
pu résister pendant trois jours aux assail -
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Deuxiéme Année, N. 382.
PORT-AU-PRINCE ( Haitt ) Vendredi, 10 Juillet 1908
Le Matin
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« 6. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
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——— —— a —-
tout ce qui concerne l’Administration du Jourzal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roz os Bonne-Foi.
LES MAIS
Cest par la capacité de resistance
dla maladie que l'on) eéprouve fas ro-
bastesse et Ja vieueurde tempéramrenut
dan sujet; cest. de meme, parla
pissance de rre-istane@ wux Crises
qel'on éprouve la v gueur d’une so-
aaé. Et a ce compte, nous pouvons
ite que la société haitienne est douce
fone prodigieuse reserve de vitalité.
Qa plutot, pous conserver aux terme=
leur propriété, tes Haitiens in-
lement doivent ¢étonner = par
er sérénité et leur tolérance, en fa-
te des Maux qui périodiquement s’a-
battent sur cux.
Parcourez le chainp du récent sinis-
leet vous verrez. sur les décombres
tocore fumantes, les propriétaires,
pacides et tout au plus Iégerement
Contrariés, exliainant les toles rous-
weset tordues, ¢paves des toitures
Mondrées, les pentures ct yvonds,
paves des portes disparues, afin de
eran abri provisoire qui leur
‘ nette de s’orienter vers les luttes
lures. A la place de chaque maison
léparae, une tente vas‘élever, et ce
al fait revét A nos yeux une certai-
importance.
C'est rhomme s@ crampounant a la
, en dépit des événements hosti-
et bravant quand meme les pous-
nee rétrogrades. Car ne plus etre
at etre simplement campé, c’est
(elrograder. Les nomades des ste »-
disp eiaaes he connaissent pas de
918, ils ne connaissent que leurs
iaporie: Ces tentes, ils les plantent
nal Ou, au gré des circonstan-
Orelles favorables. La marche
! att permanent et le déplace-
bile eur loi Immuable. Aussi,
et dea trop soif de foyers sta-
t emeures fixes, ils plient
e mo, st se répandent partout
ois Ie nde avec fracas, semant
hing; nage sous leurs pas.
ain, histoire des plus grandes
toh qe que par cette humbie
Me évolut: atente en maison. Or,
ison On est un progres, car
Re va Suppose _l’appropriation :
doe 2 Mstaller sur un sol
+ 4 partir du moment oa
— —
ache cm
@ —_
ra ~
Za ig N &.
dimportant > c'est que, depuis 1871, le premicr cycle embrasserait fa
Chicago ma plus connn dincendie. ;cinguiéme, ta quatriéme et la troisia-
Si Port-au-Prince pouvait se vele-)me et. serait simplement une étude
ver paride travail, comme Chécaro, ides faits.
et. comme elle, ne plus connaitre! Le professeur & sa guise pourrait se
Vincendie ! 'perdre fdans les muindres détails de
Carentinaly a des régdes d'hyyiene (histoire nationale, ‘car son rdéle se-
empechent que period “rait de préparer le terrain au profes-
ET LEUB ROLE
Phomme conguit la stabiite du tover,
il v met, comme condition préalable,
de posséder le sol. Et les plus solides
et les plus innées institutions -ocia- SoChide qui r
les rencontrent la leur poin! de dé (8ement fos homies retournent des ;seur du second cycle. Ilest évident
part: c'est, a la fois, Porigine hal to- HU SONS AUN tentes, -t dex tentes vers ‘que pour® se faire up jugement sain
Mt oruine ! jsur les événements historiques, il faut
posséder les détails de l'histoire, de
-Mmaniére a les coordonner, les rappro-
joher, pour en tirer une vue d’ensem-
-ble.
}par conséquent, la seconde, la rhéto-
-rique et la philosophie, on commen-
iceraitune étude raisonnée, si l’on veut
morale de I’histoire nationale. L’éléve
avant acquis dans le premier cyele
la connaissance des faits, serait plus
ien mesure de suivre ces apprécia-
tions d’époques, d’évenements et de
-personnages qui constitueraient Ja
ver, de la patrie, de la nationaite,
Lia Maison est done une con quete
sociale de premier ordre, et) les in-
cendiaires et les anarechistes en ont
bien une vague iatuition lor-qu'tls
sont enclins 4 commencer leur asi-
vre de destruction par celle-la.
Mais le: soviétés qui ne veulent pas
sen aller doivent savoir se ressaisir
dans les moments difticiles ; c’est ce
que pense cette partie de Port-au-
Prince qui vient) détre éprouvee et
c'est pourqguvi, Uh peu parlout sur
les décombres, des tentes bientot s'é-
leéveront,
EHes seront des ach minements
vers les reééditicatinas futures et peu
a peu elles redeviendront des malsons.
Déja de toutes parts, les mains s?
tendent, les bourses se délient. uy
souttle de générosité passe sur Port-
au-Prince. La bontédes caeurs va Pal
der ase relever. Puissent les
nouvelles demeures ne pas etre, ne
plus étre baties sur le sable!
Je ne sais pus si mon souvenir ime
fait défaut ; mais je crois, sur la fol
d’écrivains honorables, que lorsque
Chicago eut été détruite par Vineendie
de 1871, des secours de toutes patts
lui. vinrent et la vaillante ville, a en
juger par cette affluence de commisc-
ration, avait de quoi se relever dans
les six mois. Elle trouva que C était.
trop tot de s’élever ainsi, et savez-.
vous ce qu’elle fit °....
Elle fit un yeste essentiellement,
ameéricain et que, pour cette raison, |
je ne proposerai 4 limitation de per-
compte des sentl-
SON ENSEIGNEMERT
De temos entemp ,dans une strefi-
let, ie Noucelliste nous rappelle toutes
les déftectuosites de Venseignement de
histoire nationale dans nos écoles.
Cette petite campagyne est excellente,
carelleest busée sur des faits d’obser- a
vation fvéquente, A la vérité, le jeune matiere du second cycle.
rhetoricien de chez nous, en fait de Dans une époque d’histoire — si peu
connaissances de |,histoire nationale, ‘ pourvue d’idées qu’on la suppose— i!
est fort souvent un prodize de nullité. existe des événements et des person-
il pourra vous parler, avec force dé-. nages, dont l’étude s’explique d’une
tails, de la guerre de dévolution ou'maniere surprenante. Ainsi I’histoire
des camparzues de Charles XU dapres de la Révolution de Saint-Domingue,
Voltaire. Mais iguvorera les poipts ne se comprend zueére, sans une étu-
saillants de Vhistorre de son pays. -de approfondie, de la vie, du. tempé-
Nous péchons donc yurossierement ramentet des actes accomplies par
conte limaxime: puisjyue nous com- T. Louverture. Cette page de notre
IMengons par connuitre les autres, histoire est la sienne, et pourtant
avant de nous connaitre nous-mémes. malgré toute la bonne volonté d’un
Cepeadant faut-il incriminer tout sim--professeur, dans notre systéme
plement le corps enseignant de Vhis-;actuel, i! ne peut consacrer que de
toire nationale ? N’v a-t-il pas ail-, maigress lecons 4 ce personnage dont
leurs d'autres causes qui rendent cet'la vie demanderait, pour étre bien
enseignement si défectueux ? icomprise, plus de la moitiéd’une an-
Dans nos lycées et colléges, l’étude;| née scolaire. Apres cela, plaignons-
de l'histoire nationale commence 4 nous! lorqu’un Haitien nous dit que
partir de la troisi¢me, en sorte qu’en Toussaint-Louverture était un général
moins de quatre années — entendez' francais, mort au fort de Joux, proba-
années scolaires— I’éléve a & voir;blement dans sa patrie, emportant
toute l’histoire de ce pays. Comme en-,dans la tombe, les regrets de ses
sonne : elle tint Secours | Suite !e programme est infiniment, contemporains éplorés.
ments et. ... refusa in ‘Jevenait chargé, il est consacré une ou deux| Lorsqu’enfin, ce n’est point un per-
Peu de temps apres, elle vement Heures rar semaine “a cette matiére. |sonnage ui domine une époque
pau a peu le boutevard du mou ‘Ilya la un point défectueux, nous'd’histoire, le grand réle revient a une
classe sociale. I! faut alors scruter
industriel américain: 4 Vheure #C--
ses traditions, ses idées et ses aspira-
tuelle, le monde entier est nourri avec,
de la viande de Chicago.
ea
Ab | j’allais oublier quelqu
sembie-t-il, du programme. Pour ren-
dre cet enseignement efficace, il fau-'
drait d’abord le répartir entre les six'tions pour déméler les motifs gui lui
premiéres classes de nos lycées et | ont fait prendre telle position dans la
e chose !colléges en le divisant en deux cycles.’ marche générale de la société.
-- Tout ceci nous conduit a dire
qu'il faut une refonte du procsramime
de.seignement de histoire national
Cette réforme concerne particuliére
ment la création de ce second cyck
d’étude historiques. |
Nous prenons les deux premieres
Périodes de notre histoire et nous en
dégay. uns, sous forme indications
sommuaires, les points suivants qui
metiteraient détre -Crbeusenmpent &fae
diés pac nos Oheves,
PREMI-RE PERtODE
Pe Les repartimentos. Otiiibes oe
CONS qucnces,
we Causes veritables de ta
Ce de la colonie espagnole.
3¢ Apercue vénérale sur tes carae
teres de la colommsation espauynole.
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1 Flibusterie et boneanmnere. Mar-
Che de la colonis ition francaise.
2 Les émivratio Scueee Sives a Ste
Domunsne. Caraeteres ditherentieds.
Se Boyages reétlexions sur Vesehavie-
$8 du blane: rapport avee le svsteme
teodal,
4) Esclawave duno. Weorstatien,
> Marrondace et chet, deo beado-
te Democraphie colonials
7? hes classes a Sathit-Potniny ie
leas 1debes Prolite ties et sociales
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Mrance,
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Saint-Dominzue.
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Pe Nutssauee et progees de Pidrle
Windépendance chez le noire.
t2e Parralléle entre la eolomie fean-
Caise etla colonie espaynole.
136 Toussaint-Louvertuce,
fitique, son aduimistration.
Pe Tlceavee de Tous unt
Pendance nationale ete ete,
Nous prious le lecteur en termuinaut
de maccorder aucune Hnportanee a
tout ce que nous avons dit. Hom'y a tit
Wailleurs qaeune vue theorqgue qui
doit infuiliblenment tomber dans. la
Masse de celles d4ja en circulation.
“a Whee pice
et Udnde-
UN PROgESSEUR DH TOrRE
- Y t
MURS DIY RR!
RENSEFIGNEMENTS
METEOROLOGIQN ®
Observatoire
DU
o
~
~
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTiAi |
Asile Franca's
Le Président de la Sccidté trangaise de
Secours Mutuels et de Bienfaisance previent
les membres de la Sociee. que jar sutie
du sinistre qui vient dendeuiticr la popu
lation de Port-au-Prince, il n'y aura pas
de réception & Vasile le ry Juiller.
Mais que néanmoins la sour cription ou-
verte tous les ans a cet cilet, sera fa‘te et
le produit versé au comite de repsrtition
de sccours aux sinistres.
St Lo :is de Gonzague
Le Supeéricur de VIastituden ; St-Lou
de Gonvzague a Vhounecur Gintoriner fe
taniiiles que les Cours recominencens dun
diary Joider, AS heures.
Arrivages
Les Sint
( teme Liste )
Voict comment notre contrere le « Pacipfi-
cdteur apprévie Voucerage de notre collabora-
teur le ‘Dr Hyson.,
Hygiene Infantile
Conseils aux méres
Sannon Jules, Gal. René
oe elle ce » ene Euge
Cette petite Frochure estutile: elle sera xandre Guery (2 maisons) Mee Al
bien vue des meres de famille haitiennes Doeed,, Ida Eucharivte Noel Che; Oual
en général si peu au courant de Thygicne chaste Nocl, Mme \e Kavanagh
infantile. Elle aura oun idévitime succes J yard Francois. Elvina Louissaine t
Moses ‘ ws 5 . , : . ' . . “
Elever hy giéniquement Ventint, c est lui Ciluf Daumec, Mme Vertuline Jean De
permettie de traverser sans enecombre les Ih. Incident Georses ( }
20s,
3 Maisons), Mae
Hippolia Célesiy
: sam 1
preumers mots de ja vie ot redoutables au
omnt de vae de la mortaliucscest accumu
| . , |
trésor de ftoress vitves qui
Dovey Jonssen, Mlle
| : . . ‘ re
leren dur un ae Agee, wa 1 ozélie Verrier,
: iu a. Marie M, lan . PL. Gp Lous
tui perme’ tront de resister plus tard victo- | Pomero Arch ba'd Gauthier, Vert
. ‘ - +a , . ‘
meuscement aux germes de ma'adies qui Jacques, Cidelise Cader Arie Aus Je
Vassattlironte de toutes paris theleme Pe ix Valin RY Nelo Br.
' + wa a 4 . . .
Le livre du Dr Hyson a le wand meric | - ce Np sO0y Méstlas
; le steame Prins Dei xe ae
Ce matin contre fe steamer © . ' \ (Conary Ersutia Auouste Parmé! .
, ’ sey igs pasoagers suiwan’ [d’éire a la portée de tous. Bien gue reater- Vheoaie Réaeo Benker ow neta Bri
Ne Derluidcn eases ies | = , ; -_ rede Rénes Eephrasic Francois, Ele
anant d’excellents préceptes d ivgicac. il B do eiece. yt
verant de lia ‘ prbo s3 rap | Bodo. “ters [nnocent, Hétities
. . . Ma weeune pretention screnubgue aphiren- Prerre-Picere ! 44 .
No . } ton’. P. Praater. . : oy () V; } ‘ oN . ’ torr se . y r- sCTTC- mere, : Saint-Lever Elmina Ab
Pose Mare Ge Basssan, b. Audain Lie i Dara meme que Pavten ' , ct dl Bans, Herters Celine, D. E Font,
ine : . : Sayegh nes C r i@uXx eo otdite oc virsren dre, Ss . a :
Meousse. Mme Po Basin, Go Supphce. J | €, pour micux Mare eg ei pre ; © Afiae Ve ile Barrag. Archiilus Décayenr,
moot Le. of ) 7 scientiiingae deg : . Oy ’
Pauttre TP. Bo Marcellin. Mme LE. Salomon. jo to ueser au MVEA sc Hoque 6 SEP Vine Ve Dassen, Sendéon Henri (2 ms.
ET A.M. Sepour. [qu doivent le lire, da cclles dont ai de. 7 Théagene Jeansy. Heérig
| Mice ia outn, Ee ants ! Sire ctre fu. Fra! ma toi, fort bien reuse COM reanene Jean'y, THeritiers da De
Mme A. Bernard. Mme Wrda, D. Lora I gi 'L mene , be corres toa vartait . tt Adbry 13 ieaisons), Celiane Hilaire, Mame
lo. Mose Gloumoan, Wa destrind . pe be othe 4 u re SOFTEE OT PaPhUte, EC ye pia y bovor, Mine Aureélies, Monsies
press ehees uo poetretismpde 2 tes idees Prosvateos sous | aly Do. . 5 -
‘- . t arto; Jovsph Ponce (2 maisons), Mr Elie Auges
TOrM sais ssante vive ot artois en- o. yo 2 .
. a june TM sais ssant } > ‘in, 0 28) Mile Pierri Augustin, Chr
6 Sent centres par de oe Vircinia ples p36 Lo ; Is abond dunle, tome Christophe, Gal. Séac Fils, Mane Ve
; fers suivant an ' -US Ubtlts spiritue OM TCM | the yo : aes
photons suivants venant de. . . | cs Uraits ri tue Ss a Onl ene , “> Cehcour Naw. Mine Ve Cicunent Bellegark,
(Pree Meret Mme} D2 Brosaulr, Tas jet plabante. anvedotes entrainent le fees Wesrand Pierre Lous, Mme Augustin
torost. Goorves Wiener, G. Clérie, Yigepteur et fachiten: fa lecture 4Avoute a cela \ugustin, Mme Fescie Clément (2 mi
. 5 . : * . 1 : ? . - oe a a ony solos . : 4 at + v . ae ‘ Oa ,
tor Blanchet, S. Schimid, B Cay gy le pPryuant GQ un Gony SOUL Te di poe ste et sons, Georges d Acosta, Dantes Wale.
ft *
a
Pra:
Thasss J.-P.
.
« Salvador »
i Joseph Ceviliste.
Corey Lina Lama. Maria Lama, Poe |
resting Vaneal, M. Bruno. Felix Duthiers, |
Mao Diatei, Miche! Cavemitce. oS. The- |
“aud,
Lo sremide ON.
‘.
ad
Picrre Louis, Mme M. Ber-:
Inard, Lvliste Ramy et entint. Mme Ph.
Prin, Mauree Lacroix. Mme EO Laroche.
poeturs de la Savesse. Dore ia VFericard,
Po Porpisaant, DreSanch, Victor Beaubouut,
M. Brutus Violetranche.
Dor detax > Victor Gauthier, We Boseh
’
ae
SQ: DPeoma, 2 AL Dumas, Fidélta Svinte:
Vilie, Ger cral TT. Charles.
Bonne Réconivense
|
fo ost promise Yo gui fera retrouver un bu-
‘
}
A
redu oamiciicatn et une table 4
cédre jaune yards
manger
collisses en pendant
Vincendie.
Sadresser a) M. THroport Becker.
Sénat
f Asa sdance dhier, le Grand Corps a
wore le Décret qui prolonge d’un mois ta
présente session, puis a renouvelé son bu
freau pour le ye et dernier mois de la
session avec Mrs les sénateurs S. Archer,
president; D. Vhéodore et D. Lerebours
Telus 1 et 2° seerdtaires.
fo Le President du Sénat envoie ensuite i
|a population sinistrée Phommape de la
Grand Corps gui est prét a
|
|
|
|
|
;svmpathie du
a ;Vuter ies secours demandés par l'Exécutif.
beD. 9 Puri: ;
“4: . Fx eture de la malls
Baromeétre 4 midi rEg, 14, @, rmetu ;
minimum 21.5; Les dépéches pour New-York et l’Euro-
Température}maximum 33. 8S’ pe par le steamer « Prins Sigismund » et
‘moyenne diurne 27 oj celles pour Jérémie, Santiago de Cuba,
Ciel nuageux toute la journée. Orage au
sud vers 3h. de l’aprés-midi. Rosée ce
matin (10 juillet) et brume a lhorizon.
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECK
Avis
Le ministre de France, informe ses com-
patriotes qu’a l’occasion de la fare natio-; chargé de
nale il aura le plaisir de les recevoir a la
Légation, le matin 14 Juillet 4 10 heures
do matin.
Cayes, Jacmel et Santo-Domingo par le s/s
| @ Salvador » seront fermées, avjourd’hui
| 1 4 HEURES TRES PRE ‘IsEs du sor.
Port-au-Prince, 10 Juillet 1908.
Avis Commercial
(
|
Le soussigné, donne avi
}et commerce qne pendant son absence
,en Haiti, Me Nicolas Cordasco est
8a procuration.
Port-au-Prince, le 4 Juillet 1908
CG. A. BERTOLINI.
$3 au public
, - 4 an
Pun scepiicisme parrois railigar er vous
comprendre tactlement le Charme rcel que
Bophomme, Dame Ve St-Unber
Camille Larencule, Edmond
Jus: i}
Eenmantel,
Levy cs ae tae ee
As YW Vo , ~ eit eo: . . ~ .
wees “s an ‘ mame tou eax Corser, Rozéae Gav, Clement Dabs,
awOUus + MWnes Cer n Gue tous SCUX . . , - “A! .
er Ve po SS EEIDS ; »Anna Vernéne,’ Léopold Frangois Mama,
qutoontiu les chapitres gue nous a otfcrts
. ne tee | Wine Orzdlic Frédérique (2) Mme Céphe
lee Mine vocdront les avoir a la POMEL Lonis, Mr J.B Jn-Prerre, Mr Chas
de leurs mains et de leurs yeux sous ia tore SES LOnb, - oe ,
ete MANS €F leurs JeUX SOUS I tore ; Matthieu, les Heriticrs Claire Hyp
me commode de brochure et qbe ceux quit yg Séide. Amiral Lebon, Dr
nont pas eu laventage den prendre con- Bruno Mme Ve Maisonneuve, Mlle
. ’ poe . . .
Nabssince n heésiteront pas ise la procurer. Chevalicr. Cumille Mijen. Ve Dés
Les livre, odhygiene populares dowent Vo'ev. Mme Milie Mercier, Ve Pao! Piem:
cre encourages dans noire Pavs o: la rou An oie, Léonce Peloux, Fernand Ganae
. . ' . ' . ede - wee ms
tine seculuire uctrui: chaque ann’ = rant de Heritiere Georoes Boily, Mme Francoie
: . . - AQ ake Je ‘ 9 a H
Vie pricieuses pour bio Panic. Ou ignore. Toussaint. (2 maisons ) Euranie Mores,
trop "Usqgu a present les. ddinirables uttets de loabella Pierre Denis Boissonniére,
bevera rye r 1,7! rye . tpe boyy . , O. ;
Vhiverene sur la prow sagon de la SIS EUS tor Armenda Preville, Mme Ve Florey
Pea saate du serps ne prodait pas tal Latorest 2, HelGne Grosjean. Mine Ve
Wine.
seusetn ent colle de Vecarie Etta. mye . |
seucern ont ccble de | cyirit. Hale est un tae Horace Celcis, Rosa Basquiat, Tro
ol
va
an
teur considerable de proore s noLo! ; .
a sont ie . - te | FoRtes Wes PEEPS Nexaintr. Etronne *Horatius, Mme &
. ' abe aye wen i mre . YOR, my : | boost
col yur Petty hie ae ‘ P ae ‘ A riilasos, Raphael Arpilagos, Ay oe
I vei Fatsom que wee Pacing. In-Joseph, Christian Pinchinat, Hénnes
J
teur® recO:nmiinde 4 » la tactle ef asec .
6 Us ba taedle m= A. Pinehinar
able lecture de ce petit livre et envore
Pauteur ses compliments les plus chaten
reux.
Ernest Dyer.
al
os Pompiers
Loterie de Bienfaisance
GaRANTIE par GEORGES Cosy
Port-au-Prince, le 4 juillet 1908.
Mr le Directeur du journal Le Mat
Monsieur le Directeur,
Duns le courant du mois dernief,
avez publié dans votre journal une
note plcine d’encouragement con
«Lotcrie de Port au-Princes. Nous v0e®
remercions bien vivement.
Tout d'abord, nous devons en toate #
cérité vous avouer publiquement que
avez contribué d’une fagon toute
4 la réalisation de notre réve.
I’n effet, n’était ce votre petite
stimulation et certains concours.
‘seul sait ce qu’il adviendrait
Pour n
Bonne Récompense
Est promise 4 celui qui remettra au No
40,Rue du Centre chez le député Edmond
Bailly une valise contenant une chine
siutoir or ornée de deux diamants : 2° une |
montre de dame or, montre émaillée ayant
sur un des boitiers un portrait de demoi--
selle chapeau canotier, plus d'autres objets, .
Cette valise enlevée par erreur che, Mr
et Mme Stéphen Moise Grand-Rue ( Mai-
son Roubiou), ou se trouvaieat Mr et Mme
Bailly déyi victimes de Vincendic, leur
maison N° 38, Rue des Caszrres. propric-_
taires héritiers Mérovée Armand déja consu-
meée.
M. Marius Nicolas
Officier de PEtat civil, section sud
Informe le public qu’il a transférdé ses
bureaux provisoirement i la Crand’Rue, ¢
chez Madame Veuve Périgord, en face de. ceuvre toute d’humanité. .
la Station Centrale des Pompiers. i Nous organisons cette loterie
»; Mique but de permettre 4
_d’entretenir une garde verm
4 la Station Centrale afin de portet
miers secours en cas de sinistt®. .
Dans |’espoir que le public *
se pénétrer de notre pense,
|
1
t
|
4
dos 5
'
——
On trouvera
LE MATIN
a l’Hétel-Bellevue
=
weor, nos meilleurs remerciments el vous
‘ons de croire do nos sentiments de pre-
Fade gratitude. .
ErxesT GOLDMANN Pact STEMPEL
Organisateurs dela Loterie
ee
Souscription
du Commerce
Sur initiative de la Banque Nationale
(Haiti, une souscription a été ouverte dans
k commerce at profit des sinistres.
Voici la rere liste : _
La BingueG tooo . Simmends fréres,
1000; Keitel & Co roo ; Herrmann &
Co. 1000; Ahrendts tooo ; C. Lyon Hall
& Co. soof; Roberts Dutton & Cs, 500 ;
Otto Bieber, 300 + Freres Boutin : 300; E-
Robel:n, 2D! Chenev aw: A. d- Mat-
tts, 200°; Languendonek. 200; Ve Bou-
tn, 200: A Villeoint. roe; Reeves, loo;
Délinois & Co. roo: Green Knaebel, roo;
Pharmacie Centrale, roa; S. Mo Pivrre,
o; Eug de Lespinasse, 50 : J. Laville;
jo; Kieffer & Co, 25.
Tribune duis Matin »
QUELQUES MOTS
SUR
Rowiand Hill
Dineentear des tinbres-pioste actuels
Rowand Hid al er irge. mort cr rSSo,
aitsimpe toncuoiiure des poctes an-
laises, Vers tSyo, quand il) imayina la
Nation dutimbre poste poste moderne,
tvolcl commen: |
Un jour, il tur témuin d'une scene tou-
uate. Une pauvre t-mme, une proleé-
ate, venait de recevoir des mains d’un
cer une lettre dont elle lut la suscrip-
on en pleurant, puis !'avant baisce avec
lusion, elle la remis simplement au fcc
teur, disant ne pas pouvoir paver la taxe
MU, QUestoant Ja sem ne oétaitc une
Puvs mere 2 soa hls, sen ciait alle aul
loin chercher forsune dans une des ae
momorables colonies de la Greater Bri |
AIM. Mais, Pour correspondre entre eux,
® Imgineren: de s‘cerite bier guils ne
sent paver It taxe, se contemtant en vo-
wat ialettre, en reconnaissant Veécriture
¢létre absent, de savoir guil vivait en-
Cet que tout allaic bien,
bt den la chose la plus banale, tout
ant au oat emotionnant et poi-
note manos Cet, peut-ctre qu’a li
oissée pe Ou la piuvre mere, lime
ie f eat A Londres la lettre de
pues le di * le 97 cote, A deux mille
i mine ance biisait aussi une lettre
itd sans pee etd travers lim-
lent ik oute, ces deux ames
Row 4 Punisson.... Apres cette
ion ett eal inspiré par la com-
Vidée des tink oe de génie et cor- |
Li bonté pon res postes actuels.—
© que'quefois des fruits
Parce que cet |
scur, a été bon, il est
Pour avoir voulu étre
ppodeste il est vrai, le
lager | humanité, pour avoir
bot les fle sou angoisse des pauvres meres
© fortune 5 fageux vont au loin tenter |
Rens, u lutter contre le sort inclé-
a
MMorralicé
. ite sphere
Cur de
Mala soy
& Rowland Hill est
Nar avi,†passé grand homme
Micionng var le petit carré de papier
Raber pose actnel Suite, — qui est le
‘entons encore une fois, Mr le Direc-
ve celuiecd wut rectamait. Rowiand Hall, |
i sensationnelles oat été faites
So ee ce
(
nombre de volontaires
Grecias ci Choluteca
vo raider 3 chasser ‘les révoluiionnaires.
(eux-cl ont proclamé M. Manucl Bonilla
President de Ia Répub baue.
DrNver 8. ~ Ons'atendait a ce que la
convention nationale démocnatigae dans
sa deuxiéme séance adootat le {programme
3p. >
. Bul Angleterre, pays de gens pratiques, "ints,
4s S qulsengouent difficilement |.
at accorda les plus grands honneurs, |
vutre la fortune. Le Parlement. lui vota |
00 000 frances comme récompense natio- |
Dee, a laqueile -onme se joignit celle de
fris.cs que lui offrirent les
de 325.000
Villes anglaises. dont plusieurs aussi lui
Un grand ie | .
ace ieee U" G* Transatlantique
lannexe est anoonece pour demain
matin 10 courant et partira fe meme
your Ao heures duo som pour Jérémie,
Santiago de Cuba, Caves, Jaemel, Sto-
|
|
«=!
erigere +5 - ge > : .
vince ees bu tes ou des statues. Sa du parti » MQlbs ON avait compre sans Jes OE ,
Bour md poatne a éte lowe devant la difticultds que présence la redaction dun Domine, Maviucaes, fronee, St- Tho-
J && . . vo . waht . . . vay . .
Row] Cites. Programme assez radical pour contenter H's, Basse-Terre, Porte a Pitre et
d ‘ vlan iit mourut riche et honoré/ Bryan ez les démocrates de lt nouvelle Port de France,
€ lout un peun — ine ol ote -_ .
peuple, le moins enthou- | cole e1 suffisamment conservateur pour ‘
Le steamer « Moatreéal » sera de
retour le Yeoutant au matin et parti-
ra le méme jour a 10 heures tres
précises pour St-Mave et Gonaives. Tl
reviendra de Poet partra le 3 pear
Port de-Pars P+ Cap. escales ef le Hae
chateau de
en
Siaste de la terre, — en
Bruce, 4 Hampstead,
1830.
_ Voild ot lon peut atteindre en faisant
simplement le bien.
3 juillet rg08,.
RODOLPHE ALEXANDRE
son
ne pas etfrayer les démocrates modérés de
pres) Londres,
I’école de Jetferson.
Saicon 8. — Les quatre officiers anna-
mites qui ont été condamnés 3 mort pour
complicité dans le complot Orvanise pour
empoisonner les soldats de ft girnison fo-
Jacmel,
cale ont dté décapitcs 4 Hanoi Tongan. ype
i
| Foxpaes 8. — Les dissension; qul ont PVN
ESS Pestate centre trom oamirauy anelai. Lord
Charis Berosferd, sir Perky Scotter «e roM ALTIERI
‘John Fischer ont fut aurourd har iva, 7 Tn ao
i} QVuneinterpellation a la chinbre do. com- Changement d'adresse
;munes, Le ‘premier ministre Noasguih a
Irépondu qu’a part des braite non worn.
fouvernement navalt pas Conmaissanc,
Vexistence WVune animositd
jure Eames
Derniéres Dépéches [le
jue teu
Mew a. — . st, atti djouté, ie gouvernement avait do.
Poo Masttnt go = Le Shotera diminue d’in- | raisons de crvire 3 Pestvence dua otat
ey dans da province de Pa ersiman, i choses Prejudiciante aha deseipline ct as S ay
| Bicras yen Le presidemt de ta Cour ju- jbonm fonedionsemen: des aati. Dabo digs. & “ ys
Pgeantte prince Philippe d’Eulenbourg de-) TI m’hésiterait pas a prendre des me rr. e) ~~
~~
men: gue Paccuse soit Polver WVattentions | prompres ct etlicaces.
spectales free SE iis
Spo Pkrekspoura oy. -- Une depeche
regue de Péheéran annonce gue le shiha !
decide de moditier la lor électorale 3 il se
Propose de créer une Chambre haute avee , fera retrouver un pot a
des membres du clergé et des proprigtaires Vieilli, haut, (lnc, sans marque
tonciers. /tOut unl. — Si quelque personne Ua
VarsoviE 9. — Des déléguds de diverses | acheté, elle sera rembourseée,
hambres de commerce frangaises sont ar-! S’adresser au Bureau du Main.
rivés ici pour se mettre en rapport avec! +
un syndicat de marchands polonais qui a ;
en vuel’importation de produits frangais des- |
tings a rempiacer les produits russes qui
sont boveuctés en Pologne.
O†ox
~
Une tres bonne recompense a ful wo
eluce en arent “IN
ef ~
a ee ee a ee
wee ee ee
Panamas |...
Elégants, solides, arrives par le Chentes: quelle
it Montréal ». Ment:
- -236e>-—
Ae ee ee
Maddie dostea baru aqunonee ct ses
Ment provisome-
2
Les dclegues trangiis ont ere revue) Chez M's LEONIDE SOLAGES. 65, Ree Macar ux, 05.
avec enthousiasme. 22 Rue des kronts-F :
. . “_« ? aS “ve orts, t /: elie f rs 1 y Os .
Paris Rente Frangaise.— 95.60. ee , “ Oulevard des Veures )
Borpeatx.— Le Paguebot « Guadelou- 9 TOTES TSS SESS Cs one en
de® est arrive hier.
Paris. - La Chambre des Députés clo-
tura des interpellutions au snjetde lacoi-)
vention des réservistes et des territoriauy |
par un ordre du jour en taveur du xuuver= |
nement.
Elle renvova ensuite la
MAGASINS DE LA METROPOLE
Maison JULES LAVILLE
discussion de a 93, RUE DU MAGASIN DE LETAT, 923.
!
aes de la Chambre ce matin, | Viennent de reese pares steamers Franca set Ameéricains
; . . rian es articies tra 3 da ‘e “re fra: che
cle adopta un projet de lot reianif 4 Vins- ; neais d# premuicre tra: heur
titution dun conseil consultatit du ta-' Patés de foie gras truffés
| Boudins noirs
' Andouillettes
Cervelas
Saucisses GOxtord
Saucisses de Carmbridge
Maquereaux a Chiaie -— Vinieux
Sardines tines-—— Louit treres
Moutarde en pot oo Mao Vorsine «
Pickles au Vinnatete ef a ia) moutarde
Saucissons de Lyon
vail.
Elle vota cet apres-midi un projet por-
tant ouverture de credits supplémentaires
au titre de divers ministcres. ‘
Le Sénat vota des crédits pour le voya- Fromage croute rouse, dits Tete de
ge du Président de la République dans les More.
pays scandinaves. 4
L’ex enseigne de vaisseau Ullmo quitia :
Toulon pour étre transféré 4 Vile de Reé. .
Le vén¢ral Delpech de Comeiras, com- | Petits Saucissons d’une Livre environ
mandant la 14†brigade d'Tnfanterie est de-' Jama bons désossés Beurre Bretel, poite wune
céde. . .
Bertin 8. - On dit gue des relations Fromage de Gonda (pate grasse hol'.) | livre
parles té-' Biscuits fins Olibet, Boies de 2 liv. [Inere francaise,
moins au cours du proces du Prince Phi- ; Bonbous assortis. Brune ot blonde
lippe d’Enlenbourg qui se poursuit en ce |
| Beurre de table de Normandie
moment, |
TEGuicicatpa ( Honduras ) 8.— Apres |
s’étre emparés de la ville de Gracias des |
révolutionnaires armés venus du Salvador |
ont attaqué aujourd’hui Choluteca, dépar- |
tement de Choluteca située 4 environ,
So milles au sud-ouest d'ici. Grace 4 leur
vaillance, les habitants de cette ville ont
pu résister pendant trois jours aux assail -
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thropique des mattres tailleurs de Parts
Vient de recevoir un grand choix d’é-
totles diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliérement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
fe gilets de fantaisie et de piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglaise ef
Américiine ce la derniére perfection.
@ maison confectionne aussi des Cos-
tummos militaires, habits brodés
{olmagns, tuniques, habits car.
*#n. eta etc, de tous grades.
Chapeaux !
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2n gros et détail,-- de chaussures ep
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Howwks, Femmes, ENPAXTS
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