Citation
Le Matin

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Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 9, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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peuxioéme Année, N. 382.

ae EE EES. Ss MRT ST

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pera

PORT-AU-PRINGE (Bef e:

Te eae

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QUOTIDIEN

"ss ABONNEMENTS : Discrevr: i
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . . G. 14. Clément Magloire, |
DEPARTEMENTS\ ‘Trois Mois. . ¢ 3.60 TT - oo

| KEDACTION-ADMINISTRA TION
ETRANGER........ Trois Mois. . « 6. | 45, RUE ROUX, 45.



Re



Ce a



ration du Journii,

5 — oo

ane ee

tout ce qui concerne l’Administ

-TRAITRE ET PARJURE

Firmin organise un chantage ea Kurope



Acte d’'accusation dressé par A. GCharmant

Le Prétendant est une nouvelle fois démasqué

Coane nous Uicionsaanoned, nous! voit assiége, par le fait meine de ses

Meas sous les yruc de nos lee ears la | propres sybui ités, a crus)
suivante pur legeelle Vautear| faire en se sauvact tout bonnement.

A Charm vit, un ancien jirmeuste | Gependant, d apres une converssou
de ses erreu-s, dévoiie les turpi-|émanée d'une personnalité tres an
du Prépareé. courant, et d’apres aussi ce «ue je

° sais Moi-meéeme, M. Firmin sur les as-
| départ furtuif suranees que lui a données le Dr. Bo-
de M. A. Firmin

bo qu'il troaverait des capituux en
Lop iscule de M.le Dr R. Bobo

Europe, est parti evec lui aux fins d’y
organiser une nouvi.de équipée von're
avis aux préteurs Européens

le gouvernement haitien.
Mais le co!é bule sée, c’est que M. Firwnin crat etre ha-



















| Masqu'ici le départ clandestin de M
M@ia pour PEurope continue encore
Mfrayer toutes les conversations.
Best pas jusqu’d la police qui s’en
ocenvée. I! parait que M. Firmin,
pant sa vigilance et celle de ser.
aClers, avait pu se faire délivrer
Passe-port sous ta nom de Anto-
Onlana, qui partit le premi_r
ar fe steamer frangais « Qué-
2, via Porto-Rico-New-York.
“* procédé insolite et discourtois,
IMportance morale mérite d’¢-
lignée - par rapport méme a
: tion politique du personna-
&6 tras mal accueilli uans cer-
Milieux Saint-Thomasiens, ou
ertue a clever le sentiment de
et de la dignité a la hauteur
degme. Aussi, les amis de Mon-
ia trim. honteux, confas, ne sa-
ite a funeP*® comment expli-

avoir meme pris cong’ de ses parti-
sans, quail traite, dailleurs, en Vilets
inconscients, en propres a ren, (ul
Wont rien & voir dans ce qu'il fait et
auxqyuels il n’a aucun compie 4 ren
dreni conuseii a demander. Aussi,
quelle ne fut pas sa surprise tors jue,
descendu a ;Porto-Rico, iappmt qee
le gouvernement haitien avait ce dd
jainformé de son départ furtif par M.
Louis Délinois, Consul Général, a
Saint-Thomas, et qu’au meme instant
toute la colonie haitienne, en c-tte
ville, se meitait déja a démeler -es
manceuvres.

Comme on le voit, malgré les ml-
nutieuses précautions prises par M.
Firmio pour détoarne. de lut Vatten-
tion des uns; et des autres, le ,but d«
gon voyage en Europe n’est aujour-
d’hui un secret que pour ses propres
partisans, dont fa plupart ne § accro-
chent encore a lui que faute de micux.
En effet, de tous les chefs de partis
qui sont en exil, 4 cette heure, Mon-
sieur Firmin est encore ,le seul qui

iH

ia

ent, l’acte qu'il vient d’ac-
B& par lui-méme rien d’exor-
M. Firmin dans lillusion de
oer & pu croire qu'il était

mt

a seule hypothése
que M. Firmin effrayé
embarras dont il sé

Mpllattion et quil ny svait rea |Semble vouloir agir— sérieusemen!
are Nature : ou non.
Me Te fait, Pane ne Le butde son voyage

M Firemin, qui n’a

gravir le fauteuil de ia présidence







titer daf-

bile, en partant subrepticement, sans :





Monsieur Arthur [

dihati par des moyens aux et que
“Varmour du Pouvolt ne eesse de han-

fer eomme oa rade cattelroupary, at
compris que sil matlaqueit) pas de
HOVeRt Te couverReMment avant fe

-lerme de soninandat Coustitutionnel,
i} courrait le risque. now seulem nt
Petre évinee® aux proclaines élections
presi denth ) em meu £908 meus ene
wore detre condLanne, lui et ses poarti-
SYS, @ UN Derottuel ostracisme,
Jcornme ien fat de Bover Baz elats vet
de ses partisams en S870,

Pasitre nart, press&é par des ban-
qauiers étraovers qu'il as tittératement
mee josdaels sgt) fous expul. és
(Whitt et craigaentBque te jénéral
‘Nord ne favorise Pasenement av Pou-
Ivor dunautroe luieméme, qui viendrait
Maioteniy Parrét dWexpulsion iui les
Trappe, prosse aussi parses nom.
breux partisons, quine veulent pas
Savouecr Vaincus ot gai lai d-emandent
teoret a cei, d2 reprendre lolfern-i-

es,

ve a bref détai, Mo Firmie, qaioone
pout non plas se résigner a ses tris-

tes duotinees, s’est entin résolu, ra al-
wedda fol purée dans un acte solennel
peilsigga le f2 Fever t908, aa Con

sotat de Franee, qux Go caves. acte
paride questa! oopers Pengacomont e@n-

Vers toute des Puiesinces do PEarops
dene peas veotter tes arges contre le
Giooavernement actiue!l, Mo Firmin, dis-
ie, thatipea et parpare, s'est téesolua re-
oneer son pays dius tes horreurs
Pane noouvelie guerre, Won ib sortira
eocore Valicu, eftnt donate son in-
comp renee absolue dans Uart de fai-
peda cderee, @en juyer par touts les
fautos qauala comuinisas di spuis la for-
mation da souvernement provisvire,
en 1992. jusyqu’a ce jour.

Mais, est-il bien vrai que M. Fiamina
ala plas htut> persinnifiestios morale
etintelectuels Haiti (pour ma servir de

expression de M. Bob» ) soit capa-
ble de pousser son insouciance des,
| choses sacrées jusqu’&a Manguer au de-.
.voir de la plus stric’e loyauté, en se’
corisidérant dégagé detonte obliga-:
tion de l'acte auquel il est fait allusion
plus haut? Non, je me refuse A le
croire capable d’une telle infamie, '
bien que no-s ayons’ constaté avec’
quelle habileté il asu se dérober lors’
du réglement de la question du Méle

pagnie Clyde.

LE NUMERO 10) GENTIMES

SIN OKO, ¢5. Bre Rerx ov Bonue Foi.

Jeudi, 9 Juillet 1908

cee eg ere ewe oe

wes

oe







Les abonnements partent du iff et du 15 de chaqae

Mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus






— En touteas, M. Firmin sa démeéne,
I organise. Tout le temps qu'il avait
era devoir compter exclusivement sur
Vappur du gouvernement des Etats-
Unis pour usurper le Pourvoir, il avait
pour lao France le dédain duo rat de
Ville da bon Lafontaine — Dante Su-
perby, Mais depuis sa derniére défaite
aux Gonaives, en janvier dernier, ou
les portes du consulat américain lui
furent term4es au nez et la remise de
ses amis de Naint-Mare par le gouver-
nement americain, dont cing d’entre
enx ont é6té fusillés immeédiatemant ;
depuis, dis-je. M. Firmina reconnu,
mine tard halos "qua nisa cause,
ni me ae sa personne n’ingpirent
aucune contfiance au yvouveraement
de Washingron, malyré tes louanges
outrées quil a prodiguées 4 son Pré-
stdent) dans son fameu.s livre Roose-
velf ef Haiti, Cependant, de passage a
Washington dans le courant de ce
mois, M. Firmin a eu laudace de fai-
run Supreme et dernier appel au
Conseil d’Etat de cette ville, « lui de-
maandant son intervention aux pre-
chaines élections présidentielles, en
Haiti, sous prétexte que le général
Nord 32 propose d’exereer une pres-
sion manu milittri sur le vote du
Corps Eégislatt® atin d'étoartfer toute
manifestation lérale et constitutionnel-
le de la volonté nationale en sa fa-
yeur. »

Ayant échoué dins cette démarche
anti-patriotique, comme nous Ila ap-
pris un télégramime requ de New-York
ls 42 du courant et pub'ié par le « Bul-
telin Notes » da cette ville et le New
Yorl-Herald, c’est du coté de l'Europe
que M. Firmin tourne ses regards su
piuants, comptant, comme je lai dit
plus haut, sur l’'appui de M. le Dr
Bobv et sur les bons offices de deux
trangais expulsés d’Haiti, M. Auguste
de Catalogae et M. Charles Mac-Guf-
lie ; le premier part demain ou le 26
au plus tard pour France, sur le « Qué
bec », vid le Havre, tandis que le se-
cond est parti de Kingston depuis le
7 pour France, via Cherbourg, par la
ligae du Royal-Mail. :

Quant 4 l’opuscule de M. le Docteur
Bobo, nous avons bien compris,—
nous autres ses compatriotes, acteurs
et spectateurs, du drame des 15 et

jamais espéré Saint-Nicolas, en 1891, av:c la Com-/21 Janvier 1908 auxGonaives et & P’An-

se-Rouge— que ce n’est pas 4 nous










em a

qu'il Vadresse. Il tend a@ réhabiliter
M. Firmin dansl’esprit des européeus,
dont il est allé essayer de capter la
contiance pour trouver le crédit néces-
-aire asa nouvelle entreprise. Or, en-
Visagé ace point de vue, lopuscule
de M. le Dr Bobo o’est quun men-
songe, un travail concerté et congu cans
lintention Lien arrélée de faire iu chan-
tage en Europe, c’est-a-dired'y pratijpuer
ce qu'on appelle dans lila que une ks-
Voila — le corps du
délit&ala main = a quelle monustrueu-
se infamie est descendu [homme « le
ples moral» de notre pauvre Haiti !
Vuila aussi— a4 Vinstar de ces mar-
chands d’orviétan politique — a quelle
suporifére a dd recourir M. le Dr Bobo
pour pouvuil mieux aceomplir sa be
soyne.. ..

Qu’il plaise 4M. Firtnin— dans Vin-
téret de sa cause— de jouer le role
de bouffun que lui a assigné son Déiree-
leu--Politique, qwils aient d’ua ccm-
mun accord, supprimé systémuatique-
ment, le nom de Jean-Juineau, ( le hé-
tos du 45 Janvier 1908 aux Gonaives ),
pour mettre & sa place celui du
grrdlla Firmin; qu'ils alent meme
commis cet autre sacrilege, Celub da-

voir arraché Jean-lumeau du haut
du piédestal de yloire, qu'il s’était

élevé par sa vaillance, par son coura- |
ge vt son iutrépidité dans la matinée

duce 45 Janvier, pour v placer cet

usurpateur éhon'é, que M. Bobo ait

poussé son prosélytistine, jusgqu’a écri-

re que la Révolution duo 15 Janvier,

uux Gonaives, avait ovcupé la moilié

du territoire de la République; que le

nom de M. Firmin, est LE PLUS reten-

uussant de tous les grands noms _ hai-

liens ; qu’il est Phomme Le P.us émi-

nent, et des

Antilles, mais de toute la race ; que

je Dr Bobo ait dit et écrit tout cela

en faveur du héros qu'il préne, dans

Tunique but - or Va compris — de

trapper Vimagination des preteurs eu-

ropéens, auxquels il va s’adresser ;

que M. Firmin lui-méme, sans pudeur,

suns inodestie et sans respect pour |
le grand nom qu'il porte — « géunt de

UBumanité nvire » — ait laisse impri-

mer toutes ces billevesées, qui n’ont

dailleurs, gu’un mérite: celui d'amu-

ser la yalerie &@ ses dépens: qu il ait

meme pave soixante dollars pour lim-

pression de ce palpitant opuscule, le

sésame devant lequel doivent céder

conme par enchantement (bute: les

difficultés des préteurs, rien de plus

naturel ' Mais que M. le Di Bobo ait}
poussé lastuce Jusqu’a nous a iresser |
un exeinplaire de ce factum, c’est un |
défi que nous devons relever, et il ne

trouvera pas de mauvaise wrace que |
je lui dise : Duocteur! votre ¢écrit est
un tissu de mensonzes !

Le mensonge est une Chuse aussi
vile qu’immorale, Docteur! et quoi-
que vous fassiez, il est de ces chutes
douat un homme ne se reléve pas ; de
ces événements yui, une fois qu’ils
oot traversé sa vie, lui font perdre tou-
te considération, tont prestige, quel-
que bien doué gu'il puisse étre par la
nature ou par l'étude.

S’il fallait accepter 4 une autre épo-
que M. Firmin tel que M. le Dr Bobo
le présente seulement aujourd’hui,
n’e-t-il pas en ce moment imprudent
de se prononcer d’une facon aussi pé-
rempltoire sur son compte, apres que
tant d’actes de sa vie publique |’ont
signalé au pays comme un vulgaire
ambilieux, un agioteur politique. qui
n’iaspire plus aucune confiance ?

Ah! combien la pospérité serait

non-seulement qd’ Haiti



jamais surpassés

jours

em ee ee me ee

trompee, si elle devait juger par la
grandeur des événements de la gran-
deur de Fhomme qui les avait) prépn
res et conduits !. ..

It dire que c’est au milieu du silen-
ce le plus menagant de ses victimes
d hier, des cris et des sanylots d’innom
briables veuves et d’orphelins qu'il @
faits que M le De Bobo tui érige un
temple dadoratiou: C’est, s’écrie-t-il.
la plus haute per: o«ifieation morale el
enlellectu lle de sa race ! =)

(Jue nous eussions ¢té giorieux si
celle assertion pouvait etre acceptce
saus verification | Mais, malheureuse-
ment, jb avest rien de lui qui autorise
ce langage.

Si Mole De Bobo, dans Pexubérante
expansion de son admitation pour M.
Firmin avait borné asa ville natale.
le Cap, peutétre n'eussions nous
rie: a dire, mais lPentendre non-seu-
lement sur tout note» pays, voire sur
toute la race noire, cCest absolument!
faux et vexatoire ; c'est faire de I’His-
tolre un acte Waccusation contre
toute la race. Non! Haiti possede une
pépini¢re dhommes réellement ins-
truits et compeétents, qui ne seront
par aucun colosse
ac pied. @aryile : Léger Cauvin, Su-
lon Ménos, Joseph Janvier, Jacques
Nicolas Léger, Justin Dévot, Jérémie,
Luxembourg Cauvin, Dre Louis Audain,
Dt Nemmours Auguste, Auguste Bo1ia-
mv, Hlugon Lechaud, Georges Svl-
vain, Ernest Bonhomme, Deslandes,
Septinus Marius, Baron, Guilbaud,
Michel Oreste, Ed. Lespinasse, Murat
Claude, et) tant d'autres encore, qui
joigaent a une solide culture intellec-
tuelle une moralité antique. Voila les
Vevwis représentants de ’?lHumanité
noire en Haiti.

Le Dr Bobo a été mal informé, car
it saurait que celyi a qui il décerve
ie litte de priimier des soirs, au
point de vue’ intellectuel, s’est tou-
humblement découvert, bien
malyré lui, devant Iéloquence et Ié-
rudition de Léger Cauvin, qui s’est
affirmé, pour la derniére fois, a l’épo
que de son ii tervention dans la dis-
cussion du bail emphvtéotique qui di-
visait M. Firmin et Ménos, ou, du
haut de sa chaire de professeur, il
tranchait le débat, en donnant raisoa
aux conclusions de celui-la, tout en
déclarant qu'il avait mal argumenteé en
l"espece, ce dont le « cslosse » int-llec-
twel et moral de la race noires fut bien
obtigé de se contenter.

La moralité de M. Firmiu mest pas
moins contestable : La moralité, com-
ine toutes les belles qualités qui dis-
tinguent homme de Bien du Vilain,
nest pas une chose relative ; c’est-a-
dire qu’on est moral ou qu’on ne lest
pas. Or, quiconque aurait, dans une
circonstance donnée, affiché de l’im-
moralité, ne peut invoguer quoique
ce soit pour justifier sa moralité dans
un autre cas. Et je soutiens, sans
crainle d’étre démenti, que la_politi-
que de M. Firmin est un tissu de
inensonges et de fourberie. Et si ma
voix manquait de force, j'en appelle-
rais au Sénateur Dutrévil Lamour, a
l'ex-Ministre Brenor Prophéte, 4 l’ho-
norable M. Henri Etienne, aux manes
de St-Lucien Hector, & celles du géné-
ral Salomon, a celles de Jean-Jumeau,
et, enfin, au Général Nord A'exis lui
méme, qu’il v-ulut convaincre de son
innocence parsa fameuse lettre du
ler Juin 1907, pnbliée par le journal
le « Malin ».

A son titre de menteur, M. Firmin
ajoute encore celui de escroc-politique,

a rp three pene
ce

s‘il fuut en juper fe par le mobile qui
inspira ’éclosion de lopuscule de M.
le Dr Bobo, 2e par te procédé peu
honnéte qu'il employa, dans le temps,
pour soutirer de M. P. Faine deux
mille dollars en sus des trois mille
qu'il lui avait précédemment pretés ;
enlin parla facon clandestine quail
s‘estsauvé de St-Thomas.

En terminant, je rappelle a Me le D.
Bobo qu'il n'y a pas loin du Capitole
a la Rache-Varpéienne et que 1 vol-
ean dont il ma pas craint Pirruption
et dont il a méme bravé le cratere,
sentlainme déja ; qua cette heure il
wronde sous ses pus, et vientot, en-
yloutis sous les laves, lui et «son géant
de T Huma-wté noire », its disp wattront
avec toutes leurs chimeéres et toutes
les vaines illusions qu’ils caressent.

CORRESPONDANCE

Saint-Thomas, le 18 juin 1908.
A) Monsieur L. TV.
A Saint-Etienne
Département de fa Loire
( France )
Cher Monsie r,

MooA Firmin, & qui des mon -rii-
vée a Saint-Thomas, eo 1900, jlavais
remis le second double du contrat
sigaé entre nous le 16 mai 1906 pour
le matériel de guerre dont tous avons
arreté le mode de paiement et d’en-
voi, est parti le fer Juin courant pour
’Europe. I} va essaver de trouver les
fonds nécessaires a Vachat dun navire
et dun matériel de yvuerre pour lor-
ganisation d'une nouvelle expédition
armeée -contre le gouvernement qu'il
n'a pas su vaincre en janvier 1908.

four des raisons qu’ll n’esepas né-
cessaire de rappeler ici, J'ai rompu en
visiere avec M. Furtnin, et ilest) par-
ti sans uvavoirremis les dits duocu-
ments. En conséqucnce, vous étes te-
nu pour avisé que M. Firmin = n’est
muni d’aucun pouvoir de moi, !auto-
tisant a avir en mon non, et encore
moins avous offrir, en garantie du
paiement du dit matériel, les titres de
rente sur Vetat) frangais qui sont dé-
poses chez le notaire. Par le meme
courrier, j'ai Gurit &@ Madame M., a Pa-
ris, gui doit réclamer ses papiers du
notaire, le contrat étant devenu caduc
par son inéxecution ‘Toutefois, il
vous est facultatif de contracter avec
M. Firmin, sil fait au comp'‘ant avec
vous et dans les mémes conditions.
Mais j'ai pour devoir de vous préve-
nir que, non seulement la situation
politique de M. lirmin a prodigieuse-
ment changé -depuis le dernier échec
que son parti a subi aur Gonaives,
mais il inspire plusaucuneconfiance
a personne, son incapacité politique
n’étant plus 4 démontrer

En tout cas, je vous conseille de
voir le commandant P. avant de vous
engager dans aucune aventure oll vous
pourriez courir le risque d'‘avoir des
ennuis avec le gouvernement haitien

Veuillez, je vous prie, m’accuser
réception de la présente et agréer mes
bien sincéres salutations.

A. CHARM ANT.

Saint-Thomas, le 18 Juin 1908,

Au Commandant P.
de Ja marine marchande
Au Havre
(CS: inf: )
France
Mon cher Commandant,

Je m’empresse de porter a votre

ou 'a sdance a été ouverte a midi,

celin, secrétaire d’Etat des Finances





connaissance que M. Firmia










































ti pour France le premier de wet
et que j'ai cessé de milter dea

pam.
_ dla ensa possession le contra
je signai avec vous en Maj 4 ~
le transport, dans les Antilles, af
tériel de guerre que vous save
aucun Cas, vous ne devez vous
au service de ce Monsieur, Ij °
pour vous un danger réel de o
engager avec lui, car non ~
le gouvernement Haltien en &
de son départ et dece qu'fl eg:
faire en France, mais auge ai
strictement surveillé au Havre aaa

La dame que vous connaigags wa
écrira sous le couvert du
qui devra lui rendre ses _ titres, aa
rigueur vous agirez dans le sens atk
le vous aura indiqué.

Ecrivez-moi_ sous !’adresse
vous donnera,— post. restant,,

Ju vous serre foitenent la
vous ‘ptie de croire 4 ma pies
sympathie.

A. CH

fro

a)

Let Gouvernement’
demande P. 500.00§
pour lessinistrég

Le Cabinet au grand complet, s’es
senté hier 3 la Chambre des

Au nom du Gouvernement M. F, il

ala population éprouvée |’expresieg gl
profonds regrets en méme temps
témoignage de sympathique ;
pour sa belle conduite. Puis il f
projet de loi demandant des -
vant 4 Cing Ccnt mille gourdes desig
secourir les sinistrés. #§
M. Thimoc'és Lafontant, aa pF
population de Port-au-Prince dows
le premier député, remercie le
ment et principalement le
Alexis qui a eu initiative de ce
Puis il propose 4 Messieurs les
de porter ce chiffre 4 Un millies. ¥
amendement est combattu par. M. i
celin qui exp'ique le danger qa’ll yaue
4 voter un pareil chiffre 4 un moment @
la crise financiére bat son plein. Le ge
vernement, ajoute-t-il, neveat pes prt
4 une nouvelle émission ; ¢ est poss
qu’il s’en tient 4 ce demi-millioa qal
lagera bien des infortunes.
SL urgence et le vote inmtlia
dés par le Gouvernement sont
la loi est votée.
Le Matin se fait l’organe de le
tion sinistrée pour remercier %
ment du Général Nord Alexis
pas resté insensible 4 ses !
Prince n’oubliera jamais
avec laquelle les secours ont

-

Bonne Récompens®:.:"’
Est promise 4 qai fera retroaves Se

reau américain et nne

coulisses en cédre jaune égaris FE

l’incendie. a
S’adresser 4 M. THhopORs Seees
- Bonne RécomPee
Est promise a celui

o,Rue du Centre chez rae
Bailly une valise on -

sautoir or 0

montre dame or, montsé

dessus un portrait de 6

canotier et autres objets vam

erreur chez Mme Scéphen

trouvait Mr Bailly sn
e.

ad

ae .



os Sinisire iS

de pi copriétaires c¢-

Ws
ci d'autres Nol
Voi de dimanche

proarés dans Vincendie
( 3¢me Liste

Derand Cadet, Mme Caney Nicolas Mme
Ashanase Bélizaire, Nanna Guerrier, Clo- |
ol Moraille, Mme Aristomene Duver-

Dme Deschamps Lambert, Cidelise |
marie, Tham Bonitace, Heriiters Du-

il, Emilie Chardonnet, Mme Puscien

tre, Philomene Litorest, Clara d’A-
gain, Heéritiers Conolan Georges, Mine ,
Veuve Camille Léger, Mone Veuve Cr-
pille Dutort,. Mme Prancois Pasguet, Na-
ret Mondésir, (2 matsons + Mine Arsene
Mevs, Julien Desrac hes Horace Laterricre,
Mme Emélia Jose; hy B Duverneau, Jo-

b Archin, Al: ert ‘ ‘ntil, Oscar Rascter,
DV. Ls. Gilles, Me Leone ce Viard, Heé-
niers Riviere, Ve Sinen Jules, Mme Hee-
tr Beaubrun. Gil. Mentor Bataille, Roe-
weloa Bazile, (2 manors), Heéritiers Ve Ta-
rochel, Joseph Lacroix, Doreé, Heriters
Thélismene Zimor, Adonine Fantan, Mme
Mianor Dieudonne, Dime Pedro (3),
Lascase Meusy. Circraguit, Ameénude De
lee, Antoing Couste. Piorida Dupto. ts.
Désilia fean, (loses Jaavier, Alc xina
Charles, Georves Crcinent, Moléus St-be-







fi, Mlle Lise Desir, Antenor Samson. Ra
chel Tanis, Mme Elucra Zephyr. Ve Bram-
by, Eling Vilbrun. Duverg'as Audie, Idi

Wiliams, Gal, Ciceron S*-Leuis, Sénarccur
Estime jeune, Mize!) Betuot, Mme De-
pace Disile, Ve Co veroiznand, Mme Mar-
ellus Bellizaire, Damas Bertuand, Svdnev
Pet, Me Claudius Gaut! Nery Mme C!lau-
dius Gauthier, Lorvanna Diplessy, Séna-
wer Diogéne Lercbours, André Villesoint,
Gil, Deriscar Eiacin, © 3 amaisons ), Josuc
Baio, Heériticrs brangou. Jn Pierre, Ser-
mea Vandemiere, husene Matthieu pére,
J. L. Vérité (2 tisons).

MOS DIFRRS

AENSEIGNEM ENTS
METEOROLOCGIQU ES

Observatoire
DU
SUMINAIRE COLLECE Se-MARTIA:

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hetoméire 4 midi vy, 2%,”
minimum 22. 4
Température) n.iximum 3). 3
Ciel cla | moyenne diurne 26 9
Qrie matin . couvert co ly.
coir. ert apre )
A6 h. orape et Pluie > 16,7
wometre est stationnaire.
R. BALTENWECK
Ce ms Arrivages
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Acte d’'accusation dressé par A. GCharmant

Le Prétendant est une nouvelle fois démasqué

Coane nous Uicionsaanoned, nous! voit assiége, par le fait meine de ses

Meas sous les yruc de nos lee ears la | propres sybui ités, a crus)
suivante pur legeelle Vautear| faire en se sauvact tout bonnement.

A Charm vit, un ancien jirmeuste | Gependant, d apres une converssou
de ses erreu-s, dévoiie les turpi-|émanée d'une personnalité tres an
du Prépareé. courant, et d’apres aussi ce «ue je

° sais Moi-meéeme, M. Firmin sur les as-
| départ furtuif suranees que lui a données le Dr. Bo-
de M. A. Firmin

bo qu'il troaverait des capituux en
Lop iscule de M.le Dr R. Bobo

Europe, est parti evec lui aux fins d’y
organiser une nouvi.de équipée von're
avis aux préteurs Européens

le gouvernement haitien.
Mais le co!é bule sée, c’est que M. Firwnin crat etre ha-



















| Masqu'ici le départ clandestin de M
M@ia pour PEurope continue encore
Mfrayer toutes les conversations.
Best pas jusqu’d la police qui s’en
ocenvée. I! parait que M. Firmin,
pant sa vigilance et celle de ser.
aClers, avait pu se faire délivrer
Passe-port sous ta nom de Anto-
Onlana, qui partit le premi_r
ar fe steamer frangais « Qué-
2, via Porto-Rico-New-York.
“* procédé insolite et discourtois,
IMportance morale mérite d’¢-
lignée - par rapport méme a
: tion politique du personna-
&6 tras mal accueilli uans cer-
Milieux Saint-Thomasiens, ou
ertue a clever le sentiment de
et de la dignité a la hauteur
degme. Aussi, les amis de Mon-
ia trim. honteux, confas, ne sa-
ite a funeP*® comment expli-

avoir meme pris cong’ de ses parti-
sans, quail traite, dailleurs, en Vilets
inconscients, en propres a ren, (ul
Wont rien & voir dans ce qu'il fait et
auxqyuels il n’a aucun compie 4 ren
dreni conuseii a demander. Aussi,
quelle ne fut pas sa surprise tors jue,
descendu a ;Porto-Rico, iappmt qee
le gouvernement haitien avait ce dd
jainformé de son départ furtif par M.
Louis Délinois, Consul Général, a
Saint-Thomas, et qu’au meme instant
toute la colonie haitienne, en c-tte
ville, se meitait déja a démeler -es
manceuvres.

Comme on le voit, malgré les ml-
nutieuses précautions prises par M.
Firmio pour détoarne. de lut Vatten-
tion des uns; et des autres, le ,but d«
gon voyage en Europe n’est aujour-
d’hui un secret que pour ses propres
partisans, dont fa plupart ne § accro-
chent encore a lui que faute de micux.
En effet, de tous les chefs de partis
qui sont en exil, 4 cette heure, Mon-
sieur Firmin est encore ,le seul qui

iH

ia

ent, l’acte qu'il vient d’ac-
B& par lui-méme rien d’exor-
M. Firmin dans lillusion de
oer & pu croire qu'il était

mt

a seule hypothése
que M. Firmin effrayé
embarras dont il sé

Mpllattion et quil ny svait rea |Semble vouloir agir— sérieusemen!
are Nature : ou non.
Me Te fait, Pane ne Le butde son voyage

M Firemin, qui n’a

gravir le fauteuil de ia présidence







titer daf-

bile, en partant subrepticement, sans :





Monsieur Arthur [

dihati par des moyens aux et que
“Varmour du Pouvolt ne eesse de han-

fer eomme oa rade cattelroupary, at
compris que sil matlaqueit) pas de
HOVeRt Te couverReMment avant fe

-lerme de soninandat Coustitutionnel,
i} courrait le risque. now seulem nt
Petre évinee® aux proclaines élections
presi denth ) em meu £908 meus ene
wore detre condLanne, lui et ses poarti-
SYS, @ UN Derottuel ostracisme,
Jcornme ien fat de Bover Baz elats vet
de ses partisams en S870,

Pasitre nart, press&é par des ban-
qauiers étraovers qu'il as tittératement
mee josdaels sgt) fous expul. és
(Whitt et craigaentBque te jénéral
‘Nord ne favorise Pasenement av Pou-
Ivor dunautroe luieméme, qui viendrait
Maioteniy Parrét dWexpulsion iui les
Trappe, prosse aussi parses nom.
breux partisons, quine veulent pas
Savouecr Vaincus ot gai lai d-emandent
teoret a cei, d2 reprendre lolfern-i-

es,

ve a bref détai, Mo Firmie, qaioone
pout non plas se résigner a ses tris-

tes duotinees, s’est entin résolu, ra al-
wedda fol purée dans un acte solennel
peilsigga le f2 Fever t908, aa Con

sotat de Franee, qux Go caves. acte
paride questa! oopers Pengacomont e@n-

Vers toute des Puiesinces do PEarops
dene peas veotter tes arges contre le
Giooavernement actiue!l, Mo Firmin, dis-
ie, thatipea et parpare, s'est téesolua re-
oneer son pays dius tes horreurs
Pane noouvelie guerre, Won ib sortira
eocore Valicu, eftnt donate son in-
comp renee absolue dans Uart de fai-
peda cderee, @en juyer par touts les
fautos qauala comuinisas di spuis la for-
mation da souvernement provisvire,
en 1992. jusyqu’a ce jour.

Mais, est-il bien vrai que M. Fiamina
ala plas htut> persinnifiestios morale
etintelectuels Haiti (pour ma servir de

expression de M. Bob» ) soit capa-
ble de pousser son insouciance des,
| choses sacrées jusqu’&a Manguer au de-.
.voir de la plus stric’e loyauté, en se’
corisidérant dégagé detonte obliga-:
tion de l'acte auquel il est fait allusion
plus haut? Non, je me refuse A le
croire capable d’une telle infamie, '
bien que no-s ayons’ constaté avec’
quelle habileté il asu se dérober lors’
du réglement de la question du Méle

pagnie Clyde.

LE NUMERO 10) GENTIMES

SIN OKO, ¢5. Bre Rerx ov Bonue Foi.

Jeudi, 9 Juillet 1908

cee eg ere ewe oe

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oe







Les abonnements partent du iff et du 15 de chaqae

Mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus






— En touteas, M. Firmin sa démeéne,
I organise. Tout le temps qu'il avait
era devoir compter exclusivement sur
Vappur du gouvernement des Etats-
Unis pour usurper le Pourvoir, il avait
pour lao France le dédain duo rat de
Ville da bon Lafontaine — Dante Su-
perby, Mais depuis sa derniére défaite
aux Gonaives, en janvier dernier, ou
les portes du consulat américain lui
furent term4es au nez et la remise de
ses amis de Naint-Mare par le gouver-
nement americain, dont cing d’entre
enx ont é6té fusillés immeédiatemant ;
depuis, dis-je. M. Firmina reconnu,
mine tard halos "qua nisa cause,
ni me ae sa personne n’ingpirent
aucune contfiance au yvouveraement
de Washingron, malyré tes louanges
outrées quil a prodiguées 4 son Pré-
stdent) dans son fameu.s livre Roose-
velf ef Haiti, Cependant, de passage a
Washington dans le courant de ce
mois, M. Firmin a eu laudace de fai-
run Supreme et dernier appel au
Conseil d’Etat de cette ville, « lui de-
maandant son intervention aux pre-
chaines élections présidentielles, en
Haiti, sous prétexte que le général
Nord 32 propose d’exereer une pres-
sion manu milittri sur le vote du
Corps Eégislatt® atin d'étoartfer toute
manifestation lérale et constitutionnel-
le de la volonté nationale en sa fa-
yeur. »

Ayant échoué dins cette démarche
anti-patriotique, comme nous Ila ap-
pris un télégramime requ de New-York
ls 42 du courant et pub'ié par le « Bul-
telin Notes » da cette ville et le New
Yorl-Herald, c’est du coté de l'Europe
que M. Firmin tourne ses regards su
piuants, comptant, comme je lai dit
plus haut, sur l’'appui de M. le Dr
Bobv et sur les bons offices de deux
trangais expulsés d’Haiti, M. Auguste
de Catalogae et M. Charles Mac-Guf-
lie ; le premier part demain ou le 26
au plus tard pour France, sur le « Qué
bec », vid le Havre, tandis que le se-
cond est parti de Kingston depuis le
7 pour France, via Cherbourg, par la
ligae du Royal-Mail. :

Quant 4 l’opuscule de M. le Docteur
Bobo, nous avons bien compris,—
nous autres ses compatriotes, acteurs
et spectateurs, du drame des 15 et

jamais espéré Saint-Nicolas, en 1891, av:c la Com-/21 Janvier 1908 auxGonaives et & P’An-

se-Rouge— que ce n’est pas 4 nous







em a

qu'il Vadresse. Il tend a@ réhabiliter
M. Firmin dansl’esprit des européeus,
dont il est allé essayer de capter la
contiance pour trouver le crédit néces-
-aire asa nouvelle entreprise. Or, en-
Visagé ace point de vue, lopuscule
de M. le Dr Bobo o’est quun men-
songe, un travail concerté et congu cans
lintention Lien arrélée de faire iu chan-
tage en Europe, c’est-a-dired'y pratijpuer
ce qu'on appelle dans lila que une ks-
Voila — le corps du
délit&ala main = a quelle monustrueu-
se infamie est descendu [homme « le
ples moral» de notre pauvre Haiti !
Vuila aussi— a4 Vinstar de ces mar-
chands d’orviétan politique — a quelle
suporifére a dd recourir M. le Dr Bobo
pour pouvuil mieux aceomplir sa be
soyne.. ..

Qu’il plaise 4M. Firtnin— dans Vin-
téret de sa cause— de jouer le role
de bouffun que lui a assigné son Déiree-
leu--Politique, qwils aient d’ua ccm-
mun accord, supprimé systémuatique-
ment, le nom de Jean-Juineau, ( le hé-
tos du 45 Janvier 1908 aux Gonaives ),
pour mettre & sa place celui du
grrdlla Firmin; qu'ils alent meme
commis cet autre sacrilege, Celub da-

voir arraché Jean-lumeau du haut
du piédestal de yloire, qu'il s’était

élevé par sa vaillance, par son coura- |
ge vt son iutrépidité dans la matinée

duce 45 Janvier, pour v placer cet

usurpateur éhon'é, que M. Bobo ait

poussé son prosélytistine, jusgqu’a écri-

re que la Révolution duo 15 Janvier,

uux Gonaives, avait ovcupé la moilié

du territoire de la République; que le

nom de M. Firmin, est LE PLUS reten-

uussant de tous les grands noms _ hai-

liens ; qu’il est Phomme Le P.us émi-

nent, et des

Antilles, mais de toute la race ; que

je Dr Bobo ait dit et écrit tout cela

en faveur du héros qu'il préne, dans

Tunique but - or Va compris — de

trapper Vimagination des preteurs eu-

ropéens, auxquels il va s’adresser ;

que M. Firmin lui-méme, sans pudeur,

suns inodestie et sans respect pour |
le grand nom qu'il porte — « géunt de

UBumanité nvire » — ait laisse impri-

mer toutes ces billevesées, qui n’ont

dailleurs, gu’un mérite: celui d'amu-

ser la yalerie &@ ses dépens: qu il ait

meme pave soixante dollars pour lim-

pression de ce palpitant opuscule, le

sésame devant lequel doivent céder

conme par enchantement (bute: les

difficultés des préteurs, rien de plus

naturel ' Mais que M. le Di Bobo ait}
poussé lastuce Jusqu’a nous a iresser |
un exeinplaire de ce factum, c’est un |
défi que nous devons relever, et il ne

trouvera pas de mauvaise wrace que |
je lui dise : Duocteur! votre ¢écrit est
un tissu de mensonzes !

Le mensonge est une Chuse aussi
vile qu’immorale, Docteur! et quoi-
que vous fassiez, il est de ces chutes
douat un homme ne se reléve pas ; de
ces événements yui, une fois qu’ils
oot traversé sa vie, lui font perdre tou-
te considération, tont prestige, quel-
que bien doué gu'il puisse étre par la
nature ou par l'étude.

S’il fallait accepter 4 une autre épo-
que M. Firmin tel que M. le Dr Bobo
le présente seulement aujourd’hui,
n’e-t-il pas en ce moment imprudent
de se prononcer d’une facon aussi pé-
rempltoire sur son compte, apres que
tant d’actes de sa vie publique |’ont
signalé au pays comme un vulgaire
ambilieux, un agioteur politique. qui
n’iaspire plus aucune confiance ?

Ah! combien la pospérité serait

non-seulement qd’ Haiti



jamais surpassés

jours

em ee ee me ee

trompee, si elle devait juger par la
grandeur des événements de la gran-
deur de Fhomme qui les avait) prépn
res et conduits !. ..

It dire que c’est au milieu du silen-
ce le plus menagant de ses victimes
d hier, des cris et des sanylots d’innom
briables veuves et d’orphelins qu'il @
faits que M le De Bobo tui érige un
temple dadoratiou: C’est, s’écrie-t-il.
la plus haute per: o«ifieation morale el
enlellectu lle de sa race ! =)

(Jue nous eussions ¢té giorieux si
celle assertion pouvait etre acceptce
saus verification | Mais, malheureuse-
ment, jb avest rien de lui qui autorise
ce langage.

Si Mole De Bobo, dans Pexubérante
expansion de son admitation pour M.
Firmin avait borné asa ville natale.
le Cap, peutétre n'eussions nous
rie: a dire, mais lPentendre non-seu-
lement sur tout note» pays, voire sur
toute la race noire, cCest absolument!
faux et vexatoire ; c'est faire de I’His-
tolre un acte Waccusation contre
toute la race. Non! Haiti possede une
pépini¢re dhommes réellement ins-
truits et compeétents, qui ne seront
par aucun colosse
ac pied. @aryile : Léger Cauvin, Su-
lon Ménos, Joseph Janvier, Jacques
Nicolas Léger, Justin Dévot, Jérémie,
Luxembourg Cauvin, Dre Louis Audain,
Dt Nemmours Auguste, Auguste Bo1ia-
mv, Hlugon Lechaud, Georges Svl-
vain, Ernest Bonhomme, Deslandes,
Septinus Marius, Baron, Guilbaud,
Michel Oreste, Ed. Lespinasse, Murat
Claude, et) tant d'autres encore, qui
joigaent a une solide culture intellec-
tuelle une moralité antique. Voila les
Vevwis représentants de ’?lHumanité
noire en Haiti.

Le Dr Bobo a été mal informé, car
it saurait que celyi a qui il décerve
ie litte de priimier des soirs, au
point de vue’ intellectuel, s’est tou-
humblement découvert, bien
malyré lui, devant Iéloquence et Ié-
rudition de Léger Cauvin, qui s’est
affirmé, pour la derniére fois, a l’épo
que de son ii tervention dans la dis-
cussion du bail emphvtéotique qui di-
visait M. Firmin et Ménos, ou, du
haut de sa chaire de professeur, il
tranchait le débat, en donnant raisoa
aux conclusions de celui-la, tout en
déclarant qu'il avait mal argumenteé en
l"espece, ce dont le « cslosse » int-llec-
twel et moral de la race noires fut bien
obtigé de se contenter.

La moralité de M. Firmiu mest pas
moins contestable : La moralité, com-
ine toutes les belles qualités qui dis-
tinguent homme de Bien du Vilain,
nest pas une chose relative ; c’est-a-
dire qu’on est moral ou qu’on ne lest
pas. Or, quiconque aurait, dans une
circonstance donnée, affiché de l’im-
moralité, ne peut invoguer quoique
ce soit pour justifier sa moralité dans
un autre cas. Et je soutiens, sans
crainle d’étre démenti, que la_politi-
que de M. Firmin est un tissu de
inensonges et de fourberie. Et si ma
voix manquait de force, j'en appelle-
rais au Sénateur Dutrévil Lamour, a
l'ex-Ministre Brenor Prophéte, 4 l’ho-
norable M. Henri Etienne, aux manes
de St-Lucien Hector, & celles du géné-
ral Salomon, a celles de Jean-Jumeau,
et, enfin, au Général Nord A'exis lui
méme, qu’il v-ulut convaincre de son
innocence parsa fameuse lettre du
ler Juin 1907, pnbliée par le journal
le « Malin ».

A son titre de menteur, M. Firmin
ajoute encore celui de escroc-politique,

a rp three pene
ce

s‘il fuut en juper fe par le mobile qui
inspira ’éclosion de lopuscule de M.
le Dr Bobo, 2e par te procédé peu
honnéte qu'il employa, dans le temps,
pour soutirer de M. P. Faine deux
mille dollars en sus des trois mille
qu'il lui avait précédemment pretés ;
enlin parla facon clandestine quail
s‘estsauvé de St-Thomas.

En terminant, je rappelle a Me le D.
Bobo qu'il n'y a pas loin du Capitole
a la Rache-Varpéienne et que 1 vol-
ean dont il ma pas craint Pirruption
et dont il a méme bravé le cratere,
sentlainme déja ; qua cette heure il
wronde sous ses pus, et vientot, en-
yloutis sous les laves, lui et «son géant
de T Huma-wté noire », its disp wattront
avec toutes leurs chimeéres et toutes
les vaines illusions qu’ils caressent.

CORRESPONDANCE

Saint-Thomas, le 18 juin 1908.
A) Monsieur L. TV.
A Saint-Etienne
Département de fa Loire
( France )
Cher Monsie r,

MooA Firmin, & qui des mon -rii-
vée a Saint-Thomas, eo 1900, jlavais
remis le second double du contrat
sigaé entre nous le 16 mai 1906 pour
le matériel de guerre dont tous avons
arreté le mode de paiement et d’en-
voi, est parti le fer Juin courant pour
’Europe. I} va essaver de trouver les
fonds nécessaires a Vachat dun navire
et dun matériel de yvuerre pour lor-
ganisation d'une nouvelle expédition
armeée -contre le gouvernement qu'il
n'a pas su vaincre en janvier 1908.

four des raisons qu’ll n’esepas né-
cessaire de rappeler ici, J'ai rompu en
visiere avec M. Furtnin, et ilest) par-
ti sans uvavoirremis les dits duocu-
ments. En conséqucnce, vous étes te-
nu pour avisé que M. Firmin = n’est
muni d’aucun pouvoir de moi, !auto-
tisant a avir en mon non, et encore
moins avous offrir, en garantie du
paiement du dit matériel, les titres de
rente sur Vetat) frangais qui sont dé-
poses chez le notaire. Par le meme
courrier, j'ai Gurit &@ Madame M., a Pa-
ris, gui doit réclamer ses papiers du
notaire, le contrat étant devenu caduc
par son inéxecution ‘Toutefois, il
vous est facultatif de contracter avec
M. Firmin, sil fait au comp'‘ant avec
vous et dans les mémes conditions.
Mais j'ai pour devoir de vous préve-
nir que, non seulement la situation
politique de M. lirmin a prodigieuse-
ment changé -depuis le dernier échec
que son parti a subi aur Gonaives,
mais il inspire plusaucuneconfiance
a personne, son incapacité politique
n’étant plus 4 démontrer

En tout cas, je vous conseille de
voir le commandant P. avant de vous
engager dans aucune aventure oll vous
pourriez courir le risque d'‘avoir des
ennuis avec le gouvernement haitien

Veuillez, je vous prie, m’accuser
réception de la présente et agréer mes
bien sincéres salutations.

A. CHARM ANT.

Saint-Thomas, le 18 Juin 1908,

Au Commandant P.
de Ja marine marchande
Au Havre
(CS: inf: )
France
Mon cher Commandant,

Je m’empresse de porter a votre

ou 'a sdance a été ouverte a midi,

celin, secrétaire d’Etat des Finances





connaissance que M. Firmia










































ti pour France le premier de wet
et que j'ai cessé de milter dea

pam.
_ dla ensa possession le contra
je signai avec vous en Maj 4 ~
le transport, dans les Antilles, af
tériel de guerre que vous save
aucun Cas, vous ne devez vous
au service de ce Monsieur, Ij °
pour vous un danger réel de o
engager avec lui, car non ~
le gouvernement Haltien en &
de son départ et dece qu'fl eg:
faire en France, mais auge ai
strictement surveillé au Havre aaa

La dame que vous connaigags wa
écrira sous le couvert du
qui devra lui rendre ses _ titres, aa
rigueur vous agirez dans le sens atk
le vous aura indiqué.

Ecrivez-moi_ sous !’adresse
vous donnera,— post. restant,,

Ju vous serre foitenent la
vous ‘ptie de croire 4 ma pies
sympathie.

A. CH

fro

a)

Let Gouvernement’
demande P. 500.00§
pour lessinistrég

Le Cabinet au grand complet, s’es
senté hier 3 la Chambre des

Au nom du Gouvernement M. F, il

ala population éprouvée |’expresieg gl
profonds regrets en méme temps
témoignage de sympathique ;
pour sa belle conduite. Puis il f
projet de loi demandant des -
vant 4 Cing Ccnt mille gourdes desig
secourir les sinistrés. #§
M. Thimoc'és Lafontant, aa pF
population de Port-au-Prince dows
le premier député, remercie le
ment et principalement le
Alexis qui a eu initiative de ce
Puis il propose 4 Messieurs les
de porter ce chiffre 4 Un millies. ¥
amendement est combattu par. M. i
celin qui exp'ique le danger qa’ll yaue
4 voter un pareil chiffre 4 un moment @
la crise financiére bat son plein. Le ge
vernement, ajoute-t-il, neveat pes prt
4 une nouvelle émission ; ¢ est poss
qu’il s’en tient 4 ce demi-millioa qal
lagera bien des infortunes.
SL urgence et le vote inmtlia
dés par le Gouvernement sont
la loi est votée.
Le Matin se fait l’organe de le
tion sinistrée pour remercier %
ment du Général Nord Alexis
pas resté insensible 4 ses !
Prince n’oubliera jamais
avec laquelle les secours ont

-

Bonne Récompens®:.:"’
Est promise 4 qai fera retroaves Se

reau américain et nne

coulisses en cédre jaune égaris FE

l’incendie. a
S’adresser 4 M. THhopORs Seees
- Bonne RécomPee
Est promise a celui

o,Rue du Centre chez rae
Bailly une valise on -

sautoir or 0

montre dame or, montsé

dessus un portrait de 6

canotier et autres objets vam

erreur chez Mme Scéphen

trouvait Mr Bailly sn
e.

ad

ae .
os Sinisire iS

de pi copriétaires c¢-

Ws
ci d'autres Nol
Voi de dimanche

proarés dans Vincendie
( 3¢me Liste

Derand Cadet, Mme Caney Nicolas Mme
Ashanase Bélizaire, Nanna Guerrier, Clo- |
ol Moraille, Mme Aristomene Duver-

Dme Deschamps Lambert, Cidelise |
marie, Tham Bonitace, Heriiters Du-

il, Emilie Chardonnet, Mme Puscien

tre, Philomene Litorest, Clara d’A-
gain, Heéritiers Conolan Georges, Mine ,
Veuve Camille Léger, Mone Veuve Cr-
pille Dutort,. Mme Prancois Pasguet, Na-
ret Mondésir, (2 matsons + Mine Arsene
Mevs, Julien Desrac hes Horace Laterricre,
Mme Emélia Jose; hy B Duverneau, Jo-

b Archin, Al: ert ‘ ‘ntil, Oscar Rascter,
DV. Ls. Gilles, Me Leone ce Viard, Heé-
niers Riviere, Ve Sinen Jules, Mme Hee-
tr Beaubrun. Gil. Mentor Bataille, Roe-
weloa Bazile, (2 manors), Heéritiers Ve Ta-
rochel, Joseph Lacroix, Doreé, Heriters
Thélismene Zimor, Adonine Fantan, Mme
Mianor Dieudonne, Dime Pedro (3),
Lascase Meusy. Circraguit, Ameénude De
lee, Antoing Couste. Piorida Dupto. ts.
Désilia fean, (loses Jaavier, Alc xina
Charles, Georves Crcinent, Moléus St-be-







fi, Mlle Lise Desir, Antenor Samson. Ra
chel Tanis, Mme Elucra Zephyr. Ve Bram-
by, Eling Vilbrun. Duverg'as Audie, Idi

Wiliams, Gal, Ciceron S*-Leuis, Sénarccur
Estime jeune, Mize!) Betuot, Mme De-
pace Disile, Ve Co veroiznand, Mme Mar-
ellus Bellizaire, Damas Bertuand, Svdnev
Pet, Me Claudius Gaut! Nery Mme C!lau-
dius Gauthier, Lorvanna Diplessy, Séna-
wer Diogéne Lercbours, André Villesoint,
Gil, Deriscar Eiacin, © 3 amaisons ), Josuc
Baio, Heériticrs brangou. Jn Pierre, Ser-
mea Vandemiere, husene Matthieu pére,
J. L. Vérité (2 tisons).

MOS DIFRRS

AENSEIGNEM ENTS
METEOROLOCGIQU ES

Observatoire
DU
SUMINAIRE COLLECE Se-MARTIA:

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de la lo: du ro aor

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hetoméire 4 midi vy, 2%,”
minimum 22. 4
Température) n.iximum 3). 3
Ciel cla | moyenne diurne 26 9
Qrie matin . couvert co ly.
coir. ert apre )
A6 h. orape et Pluie > 16,7
wometre est stationnaire.
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Ce ms Arrivages
: ee €st entre le Steamer « Mont-
Pett. Gods Passapers suivants venant de: |
Qs Albe 5 M. Devieux, Mme Rosette |
mol et ene elbrune, Mile Louisina Bri- |
oiant, Mme John Leblanc.
Ey ent é
Te aussi ce matin le steamer.

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Na » .
tant de - avec les passagers suivants ve-

cag Achille Barthe, Thomas Mac-

“fe G. James, Russel Kna

PP-
&G6.H Hee arles » Cayemitte, Ch. Ciau-
Wane tding, Mile Claire Harding,

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tive 2 Poxceution du Martine ot
1 . : . 4
postal enire PoP range et la Coe Choo done
wale d’ Atri. ue ctle proret accordant unm con:

tinesont osteetal de decorations

militares el marins avant Pris part aux ope-
rations du Maroc etun projet approuyant
la convention seoace A Bertin an
ja dixat.on de aa tromiuecre centre de Cones -
tringats et ie Cameroun. Eile discuta en-

i setvace

pool it

sutet de

suite les iiterpelations de Mo. M. De |
berronnays et Aumol au sujet deat eos
vocation dos reservistes et terri teria. au
moment de la moto ch tenaison.

Hierau Sénar M. Viscur posa la gues.ion

aM. Cheron, sur Palimentation fe | are
mee. Apres la réeponsy de ME. Cheron Cine
cident est clos.

Le Sénar discuta cnouite te projet ae

articles j et It
Iyoj sur ta repress

la vente des mar-
denrees

lot tendant & mod:ter les

sion des traudes dans
chandises et les talsifications des

alimentaires. .
La suite de la discussion

la prochaine séance de jeudi.

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aad tboson prvea, Kue La-
19 Derriere te Sdmuinaire )
le & Juillet 19908

LO SS eee

On offre

[one tres tonne PecomM pense 4 qui
era PelrGOuwel Ue prot a ,lace en atyent
el

blow
proasttion
marpe Ne

Port-au-Prince,







Vertor. laut, erence sis marae
foat Ubi. Sto queiqae persone Ua
oe hiete elie sera retboarsde,
Sadtesse au Bureau da Madan,
kT < “ee ee
Avis important
Mona. ul Avoor Booed, cher de divi-
Yaka Departe nent de out Guerre, an-
oe otUN dM rte. bk gue lL appartcudra,
wrth us wremenrtou da police de eelle ville,
Lui a ete ctueve, cors de Vincendie du
Jinan he. jp cusiet Courant une malle de

-ontenant notamment
de sucioloie, d’écono-
Hue powtique, tharjuces pour la majeure
partic des imitiacs AB.

Ii prometaussi une recompense aux par-
sculiers d gut on viendrait les offrir et qui
voudront les retenir et lui en donner avis.

Demeure, Avenue Mayloire Ambroise,
No 38, derricre LExposition.

Changement d’ Adress

Les sousignés ont. l‘h-noeur d’avi-
ser le public et leurs clients qu’ils
viennent de transférer |’atelier d@’é-
bénisteria, «LE PROGRES» du pumé-
ro 116, au Ne 132 de la méme rue,
ancienue maison A pEMATTEIS &Ce

Ia maison informe aussi qu'elle a
besoin de bons ouvriers ébénistes.

Port-au-Prince, 30 Juin 1908.
MARTINO & FERRARI

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VES LINT&D de dicnt,







———















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Dad Cc 22 +. 6 te. o , ' ~. og |
Commandes, tat ici qu’en or ser de chaussures |
Province, ; —
Potmes Qhomirme 2 Gb ten nto ge,
thoonmelles mm Hs sour. 4 tousaurs on dé-!
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ae . . SF a . oy - 4 We a vente
Chaussee ss de dae Peat ae . D8 : rsures gD!
. Mtn et a NG MSG
de de Paris yet le ogbas cogtayade: . mys |
Chaussures pode eutenrt. confection 78 “er .
nées aver des Peauar de fearddies eeheb lots PGRN Te ARS ENPANTS
da’ une sélochon ot lates mere BPO ‘hae soto. hoary et ys L- ; 4 4 “voha iy 341 Car its!
bias, a dos PUeX ta hee ay, oo r topett Toate Loney -utées |
Giragqes, pales et! sotde-- tes . te Le bees.
Pour chaussures 2. yur aaa. “8 “Us > reGuiack orts, 23

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