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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00371
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 30, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxiome Année, No 375.
~ —— - aot aT
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
{TRANGER........
Trois Mots. .
La ligne de Navigation Heltienne
ET LA PRODUCTION NATIONALE
fy aune chose qui certainement
0 manquer de frapper tous
jens : c'est que notre mouve-
@exportation n’a pas su:vi, de
fe iadépendance jusqu’d nosjours,
wepeesion que l’erede découvertes
welMqucs ot d'appiication de la
meee a l'industrie, qu’a constituée
@eeeovitme siecle, imp imée a
fes branches de l'activité hu-
: infustrie, agriculture, com-
Méthodes d’enseignement et
mon générale, hygiene meme
pablique que privée.
Crains meme, en) parlant ainsi,
trop euphémique et de rester
bus de ja vérité : notre mou.
pes du tout augmenté. Crest d’ail-
we @ que toutesprit pon prévenu
pemait sans difficuité, sans avoir
e commerciale.
om fi cet esprit non prévenu, pour
fe la vé ité pure et sans mélan-
n "eet avoir recours a la statistique,
Siperce C vra que non-seulement notre
on na pas suivi la marche
wante qu’eussent dui tui impri-
écouvertes et les progres
nas 2; que non seulement elle est :
: ationnaire ; mais encore que, |
oie elle a suivi une mar-:
~ceniante vertigineuse, qu'elle
‘ts pret teculé et périclité.
: ant de notre exportation, :
eee entendu, parler de
ame action, et je repete donc
Production a sensiblement
Puisque nous exportons
Lp objecter que le chiffre de
ued ¢ Ssuivile mouvement
de no .000 environ qu'elle
ROtre naissance a la liber-
le est montée actuelle-
que Cavirons d’un million
intent conséquent, la con-
érieure a pu absorber,
la absorbé une part
Production nationale et
as
PORT-AU-PRINCE ( Hair Mardi, 30 Juin 1908
e Matin
QUOTIDIEN
DIRECTEUR :
LE NUMERO 10 CENTIMES
G. 4. Clément Magloire, a
« 3.60 — - Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaque
6 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« .
45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
haugementé sa production eta fait ainsi
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Reux ou Bonne-Foi.
preuve marifeste dinaptitn te; et que,
d'autre part. en dépit de ces progres,
jamais Ld ip db PEMuCaLON
con inquisétante. preuve certaine de. I
la défectuosité de notre organisation
sociale ; en tous cas, cette mauvaise Au début de cette nonvelle étude,
‘manifestation est digne d’stre notée; nous eprouvons le besoin de nous po-
comme élément de pronostic, et nous; Ser une question, de manicre a préci-
autorise A nouns demander si, maluré| ser les termes du probleme que nous
notre jeunesse, nous serions déja | soulevons. L’éducation, vu la diversité
que le grossissement de cette part
s’est naturellement effectué au détri-
ment de l’autre part, celle destinée a
exportation. Or, on conna't la loi de
at d’exportation, a tout prend-e,.
ma de consulter aucune statisti-.
-culté que guérir en dehors d’elle.
avec des bouches nouvelles,
. murs pour la décrépitude â€
Malthus, qui nous apprend que, tan-.
dis que l’accroissement de ’humanité:
se fait d’aprogdg progression Jeome-
trique : 1, 2,4, 5, 26,02, etc ; lac |
croissement des subsistances se fait
d’apres la progression § arithmétique ::
1, 2,3, 4,5, 6, etc. De sorte que,’
fatalement, il est arrivé ce qui devait
arriver : Page’omération a considéra-
blement umoindri les moyens de
subsistance. Il en sera prgpablement
ainsi de pus en plus ,.bus avons
pour cela affirmation d’un grand
économiste et si nous déclinons,
nons avons au moins la consolation
de deécliner scientifiquement : comme
dans la comeédie de Molitre, il vaut
mieux mourir dans les bras de fa Fa-
‘’
+.
Ponrtant ce n? sont pas les
qui manquent sur le sujet;
avons meme eu des
de nos terres. Noys avons la bouche
pleine de projets
fructuosité des &ssais faits par ladmt-
nistration de Gelfrard n’a pas atfaibli
notre espoir de voir des essaims d’é-
trangers venir s’abattre dans notre
pays, armés de science, de capitaux,
dinitiative, pour faire ralluamer dans
Haitila splendeur éteinte de Saint-Do-
nine,
Done, apres avoir, ily aun siecle,
chassé les planteurs ¢trangers, c'est
encore Aeux que nous faisons appel
anjour-d’hui comme aux seuls artisans
possibles dela pr -spérité nationale?
Je ne sais pas commant tas autres
font pour le penser siaas rougir , mats
je tronve, pour ma part, que si nous
avons le patriotisme que nous écrivons
ou que nous déclamons tous les jours,
c’est bien sur cette questioa primor-
diale qu'il faut Péprouver.
Le projet de création d'une ligne
haitienne de bateaux a vapeur a retnis
sur le tapit la question de l’augmenta.
tion de notre production.
Je veuxen prendre occasion pour
‘voir en quoiet dans quelles condi-
tons celte lizne de navigation pourra
contrib ier a -ette ceuvre de reléve-
-ment social.
ee eee
aa
Mais il y a une chose a laquelle on
ne fait pas attention: c’est que la
masse humaine haitienne qui, depuis
cent ans, vient se Surajouter 4 celle
déjaexistante, ne vient pas seulement
mals
aussi avec des bras nouveaux. Si cht-
que nouveau venu se rendait apte a
produire la part qu'il doit consom-~
mer, je ne vois pas comment notre lot
de produits exportables devrait dimt-
nuer rien gue par le fait des naissan-'
ces. Quant 4 la progression infime a.
laquelle Malthus a condamné l’ac-
croissement des subsistances, — lesâ€
perfectionnements agricoles, les pro-
grés de la culture intensive, lessor
industriel ont depuis longtemps dé-
rangé dans le sens favorable l'ordre
et la marche de cette progression, et,
actuellement, il est parfaitement ac-
quis ‘qu'il y a évolution rétrograde
dans une société, toutes les fois,
qu’elle arrive 4 produire moins. tion de la moindre irrégularité
I ressort de tout cela que, au POD’ aans le service du«MATIN»
de vue productif, la société haitienn afin qu'il y soit de suite remé
, dune part, elle n’a,
a ee eigrs. les progres. modernes, | aie
See —
Priére d’aviser )]’administra-
idées | raienf,
nous|spectacle d'une mutuelle dépendance
te.ccatives faites! et d’une imposante unilé ? A cette ques-
dans le but d’angmeyser le revsaement) fon
‘immipration et Pin-
‘des races, de leur mode d’existence,
i peut-elle prendre un caractére uniforme,
étre une sorte de construction scienti-
figue ou toutes les parties s’enchaine-
pour nous offrir le rdjouissant
principielle, nous n’hésitons pas
un instant & répondre par la négative
el toute la suite de cette étude sera
consacrée a& poser notre fagon de com-
prendre ce probléme, en dehors, si l’on
veut, de toutes sugyestions doctrinales
et de toute idée préconcue. Nous pre-
nons engagement envers nous-méme
de rechercher la vérité avec Vimpassi-
bilité Wun chercheur qui tui voue un
haut culte.
Nous n’aurons pis la prétention de
delinir avec bonheur, le terme éduca-
tiun. Définir est chose trop difficile et
quelle que soit la proverbiale élasticité
reconnue aux formules, elles ont trop
souvent le to:t de ne renfermer qu'une
partie de la vérité. 2 don de généra-
liser d’ailleurs implique une telle ri-
gueur d’esprit, que nous reculons volon-
tiers devant une semblable responsa-
bilité. En tout cas, puisqu’il faut en dé-
linitive s’entendre sur la valeur du ter-
me qui fait le fond de I’étude, nous di-
rons que I’éducation— dans un sens un
peu abstrait— nous parait étre ’adapta-
tion d’un type perfectible da une fin abso-
bue ow relative.
Dans le régne animal pur, l’individu
sélectionne par le jeu infaillible de ses
instincts, les conditions favorables qui
le poussent vers la fin posée devant
son activité inconsciente. Ces condi-
tions de milieu sont parfois si rigourea-
se# que la nature se charge de modifier
animal, pour lui permettre de s’adap-
ter a ce milieu, afin d’échap une
mortcertaine. L’>homme seul Gonc esi ua
animal universel. Copendant sa_
de pouvoir vivre cous tous lee climats ne
va pas sans certuine
trictions qui vont patfois jusqu’d des
moditications profondes d3) son orga
misme......... Ce qui est vrai de sa na-
ture physique, l’est encore de sat utlu-
re morale. Dans ce nouvel ordre dt-
dées, nous donnerons l’exemple suivant:
Quand les premiers frangiis chasseés
des Hes du Vent, vinrent faire de la pe-
tire ile de la Tortue un nid de ptrates
et dex cétes septentrionales de la grande
ile, un entrepol de chasse , il était peut:
étre difficile de reconnaitre, sous la che-
mni-e teinte de sang du f roce houcsnier
ou dans cet écumeur de mer, be cadet
d? famille, handontarnt Pornticpues teet-
noir od son frere trone pour avoir et
la chance de naitre ‘avan’ lui. He s’ébait
si complétement adapté a son nouveau
genre de vie, qu'aux dires de plusieurs
historiens, i] refasait de quitter Ta flr
buste pour aller quéric fa sucession, lais-
sée vacante par dia mort oe son wine.
Ce cas particulier nous fait voir corn:
ment le milieu s’empare de Vindivida,
lui imprime un cachet, ré-uitante de
toutes les nouvelles conditions qui Peu-
s restrictions, res-{ la plus grande somme de travail possi-
ble avec la plus grande économie de
force...... Ce n’est pas quand le fleuve
a déhordé promenant la déva-tation et
la mort sur ses rives qu’on cherche 4
Pendiguer, car alors tous épuisons "ox
forees en de vains efforts. Nous attene
dons au contraire que subitement calmé,
ilreprend son cours, pour enrayer ses
imtempestives visites 4 nos champs cul-
tives.
Dr J. GC. DORSAINVIEL
importantes concernant
son entrevue
Root.
ee RE I ES
tuurent ; lui impose une discipline qui ee ,
dans cet exemple allait) juspi'e Pévolun) | , T \ | a
lion régressive. ; 3 : MV
Sous les domes feuillus des imimern-
ges forétsde fle encore vierge etdéscrie |
paissaient tranquillement des troupes
de beeufs sausages, alors que ses cates
umoureusement bercees pat
amers de VAthintiqnue offraient: a
se tirent ou pécheurs ou chasseurs,
Entre temps d’énormes galious expa-
gnols, charges d’or, sillonnaient te mer,
A cette vue, le brigand qui sommeillait) garomeire a rai
en cet échappé de fa socicetée feodale
se réveilla. Ll délaissu son humble filet
pour Ja hache d’abordage. Ainsi naquit
la flibusterie, véritable page de légendes
de l'histoire de la colonisation en Ameé-
rique. Mais quand plus tard les buf |
vinrent a se faire rares el que les calions |
espagnols n’ollraient plus AVabordage que
la double rangée de leurs cunons Witcier,
les survivants de cette époqgue herorque |
devinrent de paisiblos laboureurs. Hs
deéfrichérent Je sol, plantérent du taubae,
du cacaoyer, de la canne a sucre, ete,
Ainsi, naquit Ja colonie francaise de St- | tire
les Hots,
leur!
tour de miraculeuses péeches. Subissant |
les invites du milieu, ces aventuriers |
R=NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES.,
'de T.-. un) jeune homme, assis devant la
CPhserratoire
DU
SEMIN DIRE COLLELS Sr-RARTIAL
Lunxpr 2y Juin
763, 2"/*|
(minimum 20. 0
Température! maximum 33
Ciel tes clair le matin ; coavert l’a-
ores-midi, clair 4g h. du soir.
Felairs 4 Vote dans la soirce.
Lammy esMan baisse.
Un peu Megitation Msmique.
- Dans
le compte rendu de VéclipSe de soleil pu- |
une crreur au su-.
blic hier, il s'est glis.e
jet du moment du premier coniacte. Ti faut
Domingue. A partir de ce moment leur} yh. 28° rr» au lieu de « yh. 387 rr a
adaptation véritable avait’ commence,
car que faire alors @ St-Domingue a
moins que [on ne cullive le sol. Un demi-
siécle apres, cette contiée ot Pespagnol
avait passé, tourmentant les entraille. ;
|
{
!
de la terre pour tui arracher insatisble-
ment de l’or, était compiétement trans-
formée. Partout s’élevaient de jolies vil-
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience du Lundi 29 Juin tgo08
Le ‘Tribunal sous !a Présidence du juge
A. Champagne, assisté du Substitut A.
Chibaule a rendu les jugements suivants :
1 — Celui qui permet la vente au
4
les et de coquets villages. Dans les plat-| gessous de la mise 4 prix d'un bien de B.
nes, de superhes champs de cannes ba- |
et |
lancaient leurs nappes feuillues
Lerrebours par Florvil Nau.
2°.— Celui qui homologue la délibéra-
verdoyantes au souffle du vent. Au Mane} tion du conseil de famille de la mineure
des montagnes grimpalent, en un pitto-! Gabrielle Lavaud
i e ‘ .
resque désordre, des plantations a per-
te de vue. Au milieu de ce frais tableau
d'une débordante prospérité, il n’exis-
tait a vraiment dire qu'une taiche: les-
clavage du Noir.
Sans remonter 4 des considérations
d’une portée trés élevée, comme le
principe universe! d’ordre sériant les
activités en vve d’une harmonie finale ;
la loi du moiudre eflort suffit pour nous
expliquer — Jans le sens qui nous oc-
cupe— cette influence du milieu = sur
homme. II est certain que la fertilité
du terrain, la facilité de diversifier les
cultures rendront un peuple plutot agri-
cole qu'induatriel. Si le travail semble
étre la condition méme de notre exis-
tence, en revanche c’est une loi de no-
tre intelligence de chercher 4 produire
3°.— Celui qui homologue la délibéra-
tion du conseil de famille du mineur Ca-
mille Montes.
Continuation de l'atfaire
Cuyot.
M® Solon Ménos, avocat du sieur Vel-
ten a fait le développement de la cause.
Vu l'heure avancée. le Tribunal a ren-
voyé Ia continuation de l'affaire 4 Lundi
prochain.
Tribunal de Cassation
SECLION CrIMINELLE
Audience du Lundi, 29 juin 1908
Le Tribunal sous la présidence de M'‘
le Vice-Président Ernest Bonhomme prend
si¢ge & dix heures et demie du matin et
entend l’affaire du sieurSaint-Fort Belfort
Velten contre
ao
|de Paprés-midi a été
[stricte
Lire dans notre numé-|
ro de demain des préces,
mceyenne dinrne 26. 5 ; , ;
;sicur, et. avant torg, Je wo
« Le phénomene a commence 4d!
contre un jugement du Tribunal correc-
tionnel des Cayes.
Le Rapporteur,
son rapport.
M° Eticnne
observations.
Le Minisicre Pubiic, Mr Eug. Decatrel,
conclut au rejet du pourvol.
Plus rien le sicge est leve.
Mariage
Dimanche dernier 28 courant a 5 h. 1/2
signé dans la plus
de mariage de
Fie DIN AND
Mr le juge Jerémie, lit
Mahon est entendu en ses
intimite le contrat
Mile Avira Gattyexs avec Mr
Fatron, 7
Les témoins ctaient, pour la marice:
MM. Ch Reiher et E. Da'encour ; pour
le marié : Me Ed:nond de Lespinasseet M.
(HT Keferstein.
le passage du Général:
Firmin & Washiogton et
avec M.
La benediction nuptiale leur sera don-
née feud: 2 Juillet courant 2 Ste-Anne.
Nos compliments aux époux Fatton.
Tribune du «Malia»
LES PROTESTANTS
We sont-ils pas d’hier?
Je passat, dérmicrement dins te bourg
porte de sa maison, se léve aussitét qu'il
m'appersoit, et me demande si je me
trends 4M. Sur ma réponse athrmative, il
me témoigne le désir de m’accompagner,.
iNous nous acheminons done ensemble
vers M., et nous avons lentretien suivant :
Le jeune homme. — J'ai tort souhaité de
causer avec vous, Monsieur le Ministre.
Moi. — Je vous écoute, mon ami, parlez.
Le jeun; homme. — Je suis franc, mon-
Prous dire que
je suis catholique romain et bon catho-
lique romain.
Moi. — Soyez persuade, moa ami, que
cela) ne m'empéchera pas de preter une
‘oreille bienveillante A ce que vous m‘au-
rez 4 me dire.
Le jeune homme. — Lrautre jour, doneés
poussé par la Nelosite, je suis entré dan,
votre réunion; j S entendu votre préche ;
mais j’en ai été péniblement impressionne.
Moi. Comment! l’Evangile vous frois
Le jeune homme. — Vous avez lu le cha-
pitre XIV de l'Evangile selon Saint-Jean ,
vous en avez expliqueé les versets 13 ct 14
ou jésus-Christ promet a ses disciples d'e-
xaucer les priéres faites en son nom. puis,
vous avez ajoutez: « Jl n'y a qu'un seul in-
tercesseur entre ‘Dieu et les hommes, Jésus-
Christ.e « Personne ne peut aller au bere
gue par Christ.» Je n’ai_ pu entendre ces
aroles sans frémir d’indignation, car notre
res-Sainte Mére l’Eglise nous enseigne
ue la Vierge Marie, la reine du Ciel,
coute nos priéres et intercéde pour nous ;
nous avons de plus les Saints et les Saintes
qui sontautant d’intercesseurs. Venez donc
nous dire que Christ est seul intercesseur!
Comment pourrions-nous vous croire,
monsiear ?
Moi. — C'est le Livre de Dieu qui le
déclare au verset 5 du ch. 2 de la rére
épitre 4 Thimothde et au verset 6 du ch.
xiv de l’Evangile selon St-Jean. Votre in-
dignation serait plas légitime si elle s’dle-
vait, non contre les enseignements de la
Bible, mais contre les ordonnances hu-
maines.
Le jeune homme.— Monsieur... nous, ca-
tholiques-romains, nous suivons les com-
mandements de Dieu.
Moi.— Vous vous trompez étrangement.
|
|
|
{
!
Le jeune homme.- Ce que
la est un peu fort! ne vous
Moi.— Cependant c'est la vérisg-
seignements de |’Eglise romaine ;
enseignements inventés par leg
Le jeune homme. — Mais...
nos nse ygnements inventés hy
mes ! ‘est-ce pas tout le contra;
protestants ne sont-ils pas ahier? Ga
votre religion ne date que de
Calvin, ’ hather a
Moi. — Encore ici,
mon ami, Vous ts
grandement dans l’erreur. La religiog
testante est plus ancienne que la romaine.
Vos e¢lbocipnements sont de date .
tandis que les“’no:res sont ¢
Christ lui-méme. Ont ceux de Jay
[a jeune homme — Monsieur, poar ai
ime prenez vous� Me dire de
choses !...
Moi. — Je vous prends pour on jee
hemme intellivent, mais rempli de préves-
tions, de préjugdés; vous avez été
élevé dans Verreur, la lumiére de leg
vile vous a cté cachde: voill d’od provies:
votre étonnement.
Le jeune homme. —— Monsieur y
vous bien, la religion protestante
cienne que la romaine!
Moi. — Oui, mon ami, c'est la pes we
rité ; j¢ me charge de vous le prowvert
linstant méme; je vais vous dire ea
temps et par quels hommes les
ments de votre Eglise ont été in
C’est de l'histoire, écoutez.
Le jeune homme. — Ah! nous verrom,
Moi. — Commengons, si vous le we
lez, par 1° Les JEUNES OU L' ABST
bDEs VIANDEs Le caréme est né vers be ab
lieu du ue siécle. — Le jedne des Quam
Temps fut inventé vers 460 par Léon ty
éveque de Rome. Charlemagne ésbise
France en 769; et Grégoire VIL, dem}
xie siccle, fixa définitivement les qa®
semaines comme elles le sont ,
Whui. Le jedine des Rogations fet §
tué aussi, au milieu da ve siécle, par
mert, évéque de Vienne, en Danpaines
Vous le voyez, monsieur, tous ces $s
sont d institution humaine. Lises lease
veau Testament et vous n'y trouve
le caréne, ni les quatre temps, oi ow
gations. :
Le jeune homme. — Vous me sorpertt,
monsieur.
Moi.— 20 L’INVOCATION DES SALTS:
Environ l’aa_ 160, I'Eglise
commence a célébrer la mémoire
tyrs. Au Ine sidcle, elle les
souvenir, aprés leur deécés, des
380, des chrétiens attribuent des }
Ou mérites A leurs reliques; |'an 600 98:
les auspices du pape Grégoire ler,
cation Tes Siints devient publique
le voyez, encore ici, le culte
date ni de Jésus-Christ, a1,
C’est_ un commandement ¢
des a
i &
|
ry
la Seine ©
mellement condamné par
ture. . a @
Le jeune homme, — Je vais de serpee:
surprise. *,
Moi.— 3° La CoNPESSION AURICULAE:
Vers la fin du me siécle, ORs
membre de I’Eglise commettatt
notoire, il devait la confesses
de toute 1’assembiée; mais, ¢8
Léon Ier, évéque de Rome,
sion publique est cbangée e@ ¢
privée ; et le pape Innocent
article de foi en 1215.’
riculaire ne date donc ai de |
ni des Apdtres. Elle est oe
humaine faite pour les
Le jeune homme. — )
tonnez beaucoup. le a
Moi. — Astendes, vous ™
plus encore.
“ays ane POUR LES MORTS.
fe commencement du IIe si¢cle, I’ha-
de prict pour les morts s introdui -
V'Eglise ; vers la fin du ive, elle
de la consistance. On priait pour les
pouches ss les apdtres. les martyrs, méme
b vierge Marie. — Ainsi, il est évi-
is ee la priére pour les morts ne date
ke as Chris., ni des Apdtres; elle est
‘ ention humaine. |
Le jenne homme, - Est-il possible !
bhai — 50 LE CELIBAT DES PRETRES.
Ls question du célibat des prétres, agi-
ge dans le concile d’Ancyre, en 308, fut
“gamise la delibération de celui de Ni-
de, en 325, Qui déclara, selon les Ecri-
pres, « le mariage honorable entre tous.»
Ba lan 386, Sirice, evegne de Rome,
| jana le premier décret qui prescrivait le
dibat aux prétres de son ressort. Jusque
wes fan 950, l'histoire nous montre un
pis grand nombre decclésiastiques mariés.
Yais dans le xie siecle, le fameux Hilde-
ised, Grégoire VII, co: firma la. defense
de mariage des prétres, et poursulvi Avec
bb dernidre rigueur de sa haine implacabie
ips récalcitrants. — Le célibat des prétres
ge date donc pasde fésus-Chrict. Saint
Pere ct la plupart des Apdtres ctaien
axis. Ce conmande.ncat d homme a
goat ct porte encore des frui:s bied a-
ges. Le pape Pic Il, en 1458. le recon-
mit luieméme forsqu’il dit: Si, pour de
jeans vaisons, on a oté le mariage aux
patres, pour de meilleures il faudrait le leur
" Lajeane homme. — J’ai peine i enc oire
oreilles. Quoi ! un pape l’avoue ?
' Mi. — Oni, mon ami, mais continuons.
: @ LE PURGATOIRE.
| Digeoe qui vivait au ile siéc'e, semble
i ¢ le premier l’idée d’un purga-
mig; ce docteur croyait que tous les
lammes, fidéles et infidcles, passaient,
quis Is résurrection, par le feu qui doit
le monde au dernier jour. Opi-
tim condamnée par l’église de cette épo-
Asx Ive et ve siécles. le purgatoire
fen
encore un probléme. En 600, Vidée
toire se développe ; elle s’atfer-
les ténébres du moyen age ; ce-
edent au milieu du xtle siccle, cette doc-
tine n’était pas formellement établie; mais,
@ 1438, elle est déclarée article de foi
concile de Florence. — Vous le vo-
i, be purgatoire ne date ni de Jésus-
mt, nides Apotres ; il sort de la fa-
de I’Eglise romaine, il est facile de
eanaitre.
Lejeune homme soupira ct je poursui-
Pu. BousBiia
A suivre
ee eS A TE
Walls Gtrangéres
“CO 29.— Les troubles qui se sont
S rapidement 4 la froniidre sep-
6a Mexique deviennent séricux
» les révolationnaires aidés par
Opérant dans le voisinage de
Jaral.—1500 soldats fédéraux
pour reoforcer la
@ 200 ont été envoyés a Juarez.
bet les patrouilles militaires sil-
eae Wes et les gedies sont forte-
(Perse).— Plusieurs personnes fu-
z 88 Cours dane collision entre
et alation qai
t le cldcare dan club bo-
litique. Le cuirassé russe « Krasnovodsk »
‘st arrivé 4 Enzeli, petit port de ‘2 mer
Cispienne.
Paris. _Rente Frangaise : 94.85.
Aujourd’hui la Chambre aborda |. dis-
cussion du crédit de 400.000 francs pour
le voyage du Président de la République
dins le Nord. La Chimbre a décidé de te-
nic une séance supplémentaire mercredi
matin pour la discussion du projet : odi-
fiant diverses lois sur le recrutement des
officiers en ce quicuncerne le service des
éléves de St Cyr.
Le Président de la République et Mme
kallicres offrirent samedi soir tn gran
diner en Phonneur des lauréat, du Salon.
M Caiiliux s’est rendu 4 Montagne pour
obtenir le concours h ppique des perche-
rons.
MM. Ruau et dujardin Beaumetz se ren-
dirent 4 Doullens ou ils procédérent a la
pose de It premiére pierre de Uhopital.
M. Birthou s'est rendu 4 Chartres ou il
présida 4 Pinauguration dz deux ligaes de
tramways d’intérét départemental.
M. Cruppi s'est rendu 4 Lille ou il inau-
gura le nouvean service de l'eau de source
etde la créche de FOrphélinat St-Charles.-
Makeakrecu 28, — Poursuivant l’avantage
renyoo to te tg fuitlor pvote attaqua et
mtea dsrowte une cunr: des troupes
de Moula! Hafid, lui tuint 10> hommes et
en bessant 150 latriba des Mrongui a de
novveat défiit les troup2s du sultan du
sud tuant trois des chefs.
Des nouvelles regies de Fez disent que
Moulai Hafid quittera cette ville pour Ra-
bar vers 12 fin de juillet.
TANGER 28.— Le imninistre d’Allemagne
oppose un démenti forme! au rapport an-
nongant qu'il a envoyé aux membres du
corps diplomatique une circulaire protes-
tant contre la menace d’un débarquement
de troupes franggises 4 Tetouan. )
Paris. — Les details onictels regus sur la
rencontre quia eu lieu le 19 Juin 4 Ban-
mong, frontiére indo-chinoise enire un de-
tachement de troupes frangaises et des sol-
dats de l’armée réguliére chinoise indiquent
que quatre officiers frangais et 22 tirailleurs
tonquinois ont été tuds et 24 autres blesses. |
Barcetoxr. — Une bombegra fait explo-
sion hier dans une vespagpiine situce
une place pub'igue. Piusicurs personnes
ont été blessées dont 2 gricvement.
Une panique a fait suite 4 l’explosion
qui a causé de grands dégirs.
Le policeman qui a dé blessé hier pir
explosion d'une bombe est mort aujour-
d’hui. Neuf personnes suspec:es ont ee
arrétées.
MEXico. — Les sou'évements qui se sont |
produits dans la partie nord du Mexique
ont donné lieu 4 un échange Je notes en-
tre les cabinets mexicain et américain.
Le ministre des affaires dtrangeres
Mariocal a envoyé une note au départe-}
ment d'E-at 4 Washington.
Cette situation vient de ce que les ré-
volutionnaires qui ont attaqué la ville de
Las Vascas sont maintenant au Texas ou
ils réclament la protection des Etats-Unis.
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partir ds 4° Juillet prochain elle =23
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Ewald devient désormais la propriété
exclusive de Monsie r Chitls Gan-
tier.
Port an-Frince, le 3) Juin (905
es
Monsieur Charles Gautier avise le
Devant renouveler
le 1" Juillet prochain
les cartes de libre cir-
culation, émises le 1°
Janvier 1908,la Direc-
tion prie les porteurs
de ces cartes de bien
vouloir les présenter
en ses bureaux, sis au
Champ-de Mars apar-
tir du 25 dece mois,
afin de pouvoir en ef-
fectuer l’échange.
A partir duter juillet
prochain touteslescar-
ites de libre circulation
‘roses sont annulées;
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a pris la suite das affair-s de la mai-
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Port-au-Prinze 1" Juillet 1908
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Full Text |
peuxiome Année, No 375.
~ —— - aot aT
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
{TRANGER........
Trois Mots. .
La ligne de Navigation Heltienne
ET LA PRODUCTION NATIONALE
fy aune chose qui certainement
0 manquer de frapper tous
jens : c'est que notre mouve-
@exportation n’a pas su:vi, de
fe iadépendance jusqu’d nosjours,
wepeesion que l’erede découvertes
welMqucs ot d'appiication de la
meee a l'industrie, qu’a constituée
@eeeovitme siecle, imp imée a
fes branches de l'activité hu-
: infustrie, agriculture, com-
Méthodes d’enseignement et
mon générale, hygiene meme
pablique que privée.
Crains meme, en) parlant ainsi,
trop euphémique et de rester
bus de ja vérité : notre mou.
pes du tout augmenté. Crest d’ail-
we @ que toutesprit pon prévenu
pemait sans difficuité, sans avoir
e commerciale.
om fi cet esprit non prévenu, pour
fe la vé ité pure et sans mélan-
n "eet avoir recours a la statistique,
Siperce C vra que non-seulement notre
on na pas suivi la marche
wante qu’eussent dui tui impri-
écouvertes et les progres
nas 2; que non seulement elle est :
: ationnaire ; mais encore que, |
oie elle a suivi une mar-:
~ceniante vertigineuse, qu'elle
‘ts pret teculé et périclité.
: ant de notre exportation, :
eee entendu, parler de
ame action, et je repete donc
Production a sensiblement
Puisque nous exportons
Lp objecter que le chiffre de
ued ¢ Ssuivile mouvement
de no .000 environ qu'elle
ROtre naissance a la liber-
le est montée actuelle-
que Cavirons d’un million
intent conséquent, la con-
érieure a pu absorber,
la absorbé une part
Production nationale et
as
PORT-AU-PRINCE ( Hair Mardi, 30 Juin 1908
e Matin
QUOTIDIEN
DIRECTEUR :
LE NUMERO 10 CENTIMES
G. 4. Clément Magloire, a
« 3.60 — - Les abonnements partent du 1° et du 15 de chaque
6 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
« .
45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
haugementé sa production eta fait ainsi
s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Reux ou Bonne-Foi.
preuve marifeste dinaptitn te; et que,
d'autre part. en dépit de ces progres,
jamais Ld ip db PEMuCaLON
con inquisétante. preuve certaine de. I
la défectuosité de notre organisation
sociale ; en tous cas, cette mauvaise Au début de cette nonvelle étude,
‘manifestation est digne d’stre notée; nous eprouvons le besoin de nous po-
comme élément de pronostic, et nous; Ser une question, de manicre a préci-
autorise A nouns demander si, maluré| ser les termes du probleme que nous
notre jeunesse, nous serions déja | soulevons. L’éducation, vu la diversité
que le grossissement de cette part
s’est naturellement effectué au détri-
ment de l’autre part, celle destinée a
exportation. Or, on conna't la loi de
at d’exportation, a tout prend-e,.
ma de consulter aucune statisti-.
-culté que guérir en dehors d’elle.
avec des bouches nouvelles,
. murs pour la décrépitude â€
Malthus, qui nous apprend que, tan-.
dis que l’accroissement de ’humanité:
se fait d’aprogdg progression Jeome-
trique : 1, 2,4, 5, 26,02, etc ; lac |
croissement des subsistances se fait
d’apres la progression § arithmétique ::
1, 2,3, 4,5, 6, etc. De sorte que,’
fatalement, il est arrivé ce qui devait
arriver : Page’omération a considéra-
blement umoindri les moyens de
subsistance. Il en sera prgpablement
ainsi de pus en plus ,.bus avons
pour cela affirmation d’un grand
économiste et si nous déclinons,
nons avons au moins la consolation
de deécliner scientifiquement : comme
dans la comeédie de Molitre, il vaut
mieux mourir dans les bras de fa Fa-
‘’
+.
Ponrtant ce n? sont pas les
qui manquent sur le sujet;
avons meme eu des
de nos terres. Noys avons la bouche
pleine de projets
fructuosité des &ssais faits par ladmt-
nistration de Gelfrard n’a pas atfaibli
notre espoir de voir des essaims d’é-
trangers venir s’abattre dans notre
pays, armés de science, de capitaux,
dinitiative, pour faire ralluamer dans
Haitila splendeur éteinte de Saint-Do-
nine,
Done, apres avoir, ily aun siecle,
chassé les planteurs ¢trangers, c'est
encore Aeux que nous faisons appel
anjour-d’hui comme aux seuls artisans
possibles dela pr -spérité nationale?
Je ne sais pas commant tas autres
font pour le penser siaas rougir , mats
je tronve, pour ma part, que si nous
avons le patriotisme que nous écrivons
ou que nous déclamons tous les jours,
c’est bien sur cette questioa primor-
diale qu'il faut Péprouver.
Le projet de création d'une ligne
haitienne de bateaux a vapeur a retnis
sur le tapit la question de l’augmenta.
tion de notre production.
Je veuxen prendre occasion pour
‘voir en quoiet dans quelles condi-
tons celte lizne de navigation pourra
contrib ier a -ette ceuvre de reléve-
-ment social.
ee eee
aa
Mais il y a une chose a laquelle on
ne fait pas attention: c’est que la
masse humaine haitienne qui, depuis
cent ans, vient se Surajouter 4 celle
déjaexistante, ne vient pas seulement
mals
aussi avec des bras nouveaux. Si cht-
que nouveau venu se rendait apte a
produire la part qu'il doit consom-~
mer, je ne vois pas comment notre lot
de produits exportables devrait dimt-
nuer rien gue par le fait des naissan-'
ces. Quant 4 la progression infime a.
laquelle Malthus a condamné l’ac-
croissement des subsistances, — lesâ€
perfectionnements agricoles, les pro-
grés de la culture intensive, lessor
industriel ont depuis longtemps dé-
rangé dans le sens favorable l'ordre
et la marche de cette progression, et,
actuellement, il est parfaitement ac-
quis ‘qu'il y a évolution rétrograde
dans une société, toutes les fois,
qu’elle arrive 4 produire moins. tion de la moindre irrégularité
I ressort de tout cela que, au POD’ aans le service du«MATIN»
de vue productif, la société haitienn afin qu'il y soit de suite remé
, dune part, elle n’a,
a ee eigrs. les progres. modernes, | aie
See —
Priére d’aviser )]’administra-
idées | raienf,
nous|spectacle d'une mutuelle dépendance
te.ccatives faites! et d’une imposante unilé ? A cette ques-
dans le but d’angmeyser le revsaement) fon
‘immipration et Pin-
‘des races, de leur mode d’existence,
i peut-elle prendre un caractére uniforme,
étre une sorte de construction scienti-
figue ou toutes les parties s’enchaine-
pour nous offrir le rdjouissant
principielle, nous n’hésitons pas
un instant & répondre par la négative
el toute la suite de cette étude sera
consacrée a& poser notre fagon de com-
prendre ce probléme, en dehors, si l’on
veut, de toutes sugyestions doctrinales
et de toute idée préconcue. Nous pre-
nons engagement envers nous-méme
de rechercher la vérité avec Vimpassi-
bilité Wun chercheur qui tui voue un
haut culte.
Nous n’aurons pis la prétention de
delinir avec bonheur, le terme éduca-
tiun. Définir est chose trop difficile et
quelle que soit la proverbiale élasticité
reconnue aux formules, elles ont trop
souvent le to:t de ne renfermer qu'une
partie de la vérité. 2 don de généra-
liser d’ailleurs implique une telle ri-
gueur d’esprit, que nous reculons volon-
tiers devant une semblable responsa-
bilité. En tout cas, puisqu’il faut en dé-
linitive s’entendre sur la valeur du ter-
me qui fait le fond de I’étude, nous di-
rons que I’éducation— dans un sens un
peu abstrait— nous parait étre ’adapta-
tion d’un type perfectible da une fin abso-
bue ow relative.
Dans le régne animal pur, l’individu
sélectionne par le jeu infaillible de ses
instincts, les conditions favorables qui
le poussent vers la fin posée devant
son activité inconsciente. Ces condi-
tions de milieu sont parfois si rigourea-
se# que la nature se charge de modifier
animal, pour lui permettre de s’adap-
ter a ce milieu, afin d’échap une
mortcertaine. L’>homme seul Gonc esi ua
animal universel. Copendant sa_
de pouvoir vivre cous tous lee climats ne
va pas sans certuine
trictions qui vont patfois jusqu’d des
moditications profondes d3) son orga
misme......... Ce qui est vrai de sa na-
ture physique, l’est encore de sat utlu-
re morale. Dans ce nouvel ordre dt-
dées, nous donnerons l’exemple suivant:
Quand les premiers frangiis chasseés
des Hes du Vent, vinrent faire de la pe-
tire ile de la Tortue un nid de ptrates
et dex cétes septentrionales de la grande
ile, un entrepol de chasse , il était peut:
étre difficile de reconnaitre, sous la che-
mni-e teinte de sang du f roce houcsnier
ou dans cet écumeur de mer, be cadet
d? famille, handontarnt Pornticpues teet-
noir od son frere trone pour avoir et
la chance de naitre ‘avan’ lui. He s’ébait
si complétement adapté a son nouveau
genre de vie, qu'aux dires de plusieurs
historiens, i] refasait de quitter Ta flr
buste pour aller quéric fa sucession, lais-
sée vacante par dia mort oe son wine.
Ce cas particulier nous fait voir corn:
ment le milieu s’empare de Vindivida,
lui imprime un cachet, ré-uitante de
toutes les nouvelles conditions qui Peu-
s restrictions, res-{ la plus grande somme de travail possi-
ble avec la plus grande économie de
force...... Ce n’est pas quand le fleuve
a déhordé promenant la déva-tation et
la mort sur ses rives qu’on cherche 4
Pendiguer, car alors tous épuisons "ox
forees en de vains efforts. Nous attene
dons au contraire que subitement calmé,
ilreprend son cours, pour enrayer ses
imtempestives visites 4 nos champs cul-
tives.
Dr J. GC. DORSAINVIEL
importantes concernant
son entrevue
Root.
ee RE I ES
tuurent ; lui impose une discipline qui ee ,
dans cet exemple allait) juspi'e Pévolun) | , T \ | a
lion régressive. ; 3 : MV
Sous les domes feuillus des imimern-
ges forétsde fle encore vierge etdéscrie |
paissaient tranquillement des troupes
de beeufs sausages, alors que ses cates
umoureusement bercees pat
amers de VAthintiqnue offraient: a
se tirent ou pécheurs ou chasseurs,
Entre temps d’énormes galious expa-
gnols, charges d’or, sillonnaient te mer,
A cette vue, le brigand qui sommeillait) garomeire a rai
en cet échappé de fa socicetée feodale
se réveilla. Ll délaissu son humble filet
pour Ja hache d’abordage. Ainsi naquit
la flibusterie, véritable page de légendes
de l'histoire de la colonisation en Ameé-
rique. Mais quand plus tard les buf |
vinrent a se faire rares el que les calions |
espagnols n’ollraient plus AVabordage que
la double rangée de leurs cunons Witcier,
les survivants de cette époqgue herorque |
devinrent de paisiblos laboureurs. Hs
deéfrichérent Je sol, plantérent du taubae,
du cacaoyer, de la canne a sucre, ete,
Ainsi, naquit Ja colonie francaise de St- | tire
les Hots,
leur!
tour de miraculeuses péeches. Subissant |
les invites du milieu, ces aventuriers |
R=NSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES.,
'de T.-. un) jeune homme, assis devant la
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le compte rendu de VéclipSe de soleil pu- |
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jet du moment du premier coniacte. Ti faut
Domingue. A partir de ce moment leur} yh. 28° rr» au lieu de « yh. 387 rr a
adaptation véritable avait’ commence,
car que faire alors @ St-Domingue a
moins que [on ne cullive le sol. Un demi-
siécle apres, cette contiée ot Pespagnol
avait passé, tourmentant les entraille. ;
|
{
!
de la terre pour tui arracher insatisble-
ment de l’or, était compiétement trans-
formée. Partout s’élevaient de jolies vil-
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience du Lundi 29 Juin tgo08
Le ‘Tribunal sous !a Présidence du juge
A. Champagne, assisté du Substitut A.
Chibaule a rendu les jugements suivants :
1 — Celui qui permet la vente au
4
les et de coquets villages. Dans les plat-| gessous de la mise 4 prix d'un bien de B.
nes, de superhes champs de cannes ba- |
et |
lancaient leurs nappes feuillues
Lerrebours par Florvil Nau.
2°.— Celui qui homologue la délibéra-
verdoyantes au souffle du vent. Au Mane} tion du conseil de famille de la mineure
des montagnes grimpalent, en un pitto-! Gabrielle Lavaud
i e ‘ .
resque désordre, des plantations a per-
te de vue. Au milieu de ce frais tableau
d'une débordante prospérité, il n’exis-
tait a vraiment dire qu'une taiche: les-
clavage du Noir.
Sans remonter 4 des considérations
d’une portée trés élevée, comme le
principe universe! d’ordre sériant les
activités en vve d’une harmonie finale ;
la loi du moiudre eflort suffit pour nous
expliquer — Jans le sens qui nous oc-
cupe— cette influence du milieu = sur
homme. II est certain que la fertilité
du terrain, la facilité de diversifier les
cultures rendront un peuple plutot agri-
cole qu'induatriel. Si le travail semble
étre la condition méme de notre exis-
tence, en revanche c’est une loi de no-
tre intelligence de chercher 4 produire
3°.— Celui qui homologue la délibéra-
tion du conseil de famille du mineur Ca-
mille Montes.
Continuation de l'atfaire
Cuyot.
M® Solon Ménos, avocat du sieur Vel-
ten a fait le développement de la cause.
Vu l'heure avancée. le Tribunal a ren-
voyé Ia continuation de l'affaire 4 Lundi
prochain.
Tribunal de Cassation
SECLION CrIMINELLE
Audience du Lundi, 29 juin 1908
Le Tribunal sous la présidence de M'‘
le Vice-Président Ernest Bonhomme prend
si¢ge & dix heures et demie du matin et
entend l’affaire du sieurSaint-Fort Belfort
Velten contre
ao
|de Paprés-midi a été
[stricte
Lire dans notre numé-|
ro de demain des préces,
mceyenne dinrne 26. 5 ; , ;
;sicur, et. avant torg, Je wo
« Le phénomene a commence 4d!
contre un jugement du Tribunal correc-
tionnel des Cayes.
Le Rapporteur,
son rapport.
M° Eticnne
observations.
Le Minisicre Pubiic, Mr Eug. Decatrel,
conclut au rejet du pourvol.
Plus rien le sicge est leve.
Mariage
Dimanche dernier 28 courant a 5 h. 1/2
signé dans la plus
de mariage de
Fie DIN AND
Mr le juge Jerémie, lit
Mahon est entendu en ses
intimite le contrat
Mile Avira Gattyexs avec Mr
Fatron, 7
Les témoins ctaient, pour la marice:
MM. Ch Reiher et E. Da'encour ; pour
le marié : Me Ed:nond de Lespinasseet M.
(HT Keferstein.
le passage du Général:
Firmin & Washiogton et
avec M.
La benediction nuptiale leur sera don-
née feud: 2 Juillet courant 2 Ste-Anne.
Nos compliments aux époux Fatton.
Tribune du «Malia»
LES PROTESTANTS
We sont-ils pas d’hier?
Je passat, dérmicrement dins te bourg
porte de sa maison, se léve aussitét qu'il
m'appersoit, et me demande si je me
trends 4M. Sur ma réponse athrmative, il
me témoigne le désir de m’accompagner,.
iNous nous acheminons done ensemble
vers M., et nous avons lentretien suivant :
Le jeune homme. — J'ai tort souhaité de
causer avec vous, Monsieur le Ministre.
Moi. — Je vous écoute, mon ami, parlez.
Le jeun; homme. — Je suis franc, mon-
Prous dire que
je suis catholique romain et bon catho-
lique romain.
Moi. — Soyez persuade, moa ami, que
cela) ne m'empéchera pas de preter une
‘oreille bienveillante A ce que vous m‘au-
rez 4 me dire.
Le jeune homme. — Lrautre jour, doneés
poussé par la Nelosite, je suis entré dan,
votre réunion; j S entendu votre préche ;
mais j’en ai été péniblement impressionne.
Moi. Comment! l’Evangile vous frois
Le jeune homme. — Vous avez lu le cha-
pitre XIV de l'Evangile selon Saint-Jean ,
vous en avez expliqueé les versets 13 ct 14
ou jésus-Christ promet a ses disciples d'e-
xaucer les priéres faites en son nom. puis,
vous avez ajoutez: « Jl n'y a qu'un seul in-
tercesseur entre ‘Dieu et les hommes, Jésus-
Christ.e « Personne ne peut aller au bere
gue par Christ.» Je n’ai_ pu entendre ces
aroles sans frémir d’indignation, car notre
res-Sainte Mére l’Eglise nous enseigne
ue la Vierge Marie, la reine du Ciel,
coute nos priéres et intercéde pour nous ;
nous avons de plus les Saints et les Saintes
qui sontautant d’intercesseurs. Venez donc
nous dire que Christ est seul intercesseur!
Comment pourrions-nous vous croire,
monsiear ?
Moi. — C'est le Livre de Dieu qui le
déclare au verset 5 du ch. 2 de la rére
épitre 4 Thimothde et au verset 6 du ch.
xiv de l’Evangile selon St-Jean. Votre in-
dignation serait plas légitime si elle s’dle-
vait, non contre les enseignements de la
Bible, mais contre les ordonnances hu-
maines.
Le jeune homme.— Monsieur... nous, ca-
tholiques-romains, nous suivons les com-
mandements de Dieu.
Moi.— Vous vous trompez étrangement.
|
|
|
{
!
Le jeune homme.- Ce que
la est un peu fort! ne vous
Moi.— Cependant c'est la vérisg-
seignements de |’Eglise romaine ;
enseignements inventés par leg
Le jeune homme. — Mais...
nos nse ygnements inventés hy
mes ! ‘est-ce pas tout le contra;
protestants ne sont-ils pas ahier? Ga
votre religion ne date que de
Calvin, ’ hather a
Moi. — Encore ici,
mon ami, Vous ts
grandement dans l’erreur. La religiog
testante est plus ancienne que la romaine.
Vos e¢lbocipnements sont de date .
tandis que les“’no:res sont ¢
Christ lui-méme. Ont ceux de Jay
[a jeune homme — Monsieur, poar ai
ime prenez vous� Me dire de
choses !...
Moi. — Je vous prends pour on jee
hemme intellivent, mais rempli de préves-
tions, de préjugdés; vous avez été
élevé dans Verreur, la lumiére de leg
vile vous a cté cachde: voill d’od provies:
votre étonnement.
Le jeune homme. —— Monsieur y
vous bien, la religion protestante
cienne que la romaine!
Moi. — Oui, mon ami, c'est la pes we
rité ; j¢ me charge de vous le prowvert
linstant méme; je vais vous dire ea
temps et par quels hommes les
ments de votre Eglise ont été in
C’est de l'histoire, écoutez.
Le jeune homme. — Ah! nous verrom,
Moi. — Commengons, si vous le we
lez, par 1° Les JEUNES OU L' ABST
bDEs VIANDEs Le caréme est né vers be ab
lieu du ue siécle. — Le jedne des Quam
Temps fut inventé vers 460 par Léon ty
éveque de Rome. Charlemagne ésbise
France en 769; et Grégoire VIL, dem}
xie siccle, fixa définitivement les qa®
semaines comme elles le sont ,
Whui. Le jedine des Rogations fet §
tué aussi, au milieu da ve siécle, par
mert, évéque de Vienne, en Danpaines
Vous le voyez, monsieur, tous ces $s
sont d institution humaine. Lises lease
veau Testament et vous n'y trouve
le caréne, ni les quatre temps, oi ow
gations. :
Le jeune homme. — Vous me sorpertt,
monsieur.
Moi.— 20 L’INVOCATION DES SALTS:
Environ l’aa_ 160, I'Eglise
commence a célébrer la mémoire
tyrs. Au Ine sidcle, elle les
souvenir, aprés leur deécés, des
380, des chrétiens attribuent des }
Ou mérites A leurs reliques; |'an 600 98:
les auspices du pape Grégoire ler,
cation Tes Siints devient publique
le voyez, encore ici, le culte
date ni de Jésus-Christ, a1,
C’est_ un commandement ¢
des a
i &
|
ry
la Seine ©
mellement condamné par
ture. . a @
Le jeune homme, — Je vais de serpee:
surprise. *,
Moi.— 3° La CoNPESSION AURICULAE:
Vers la fin du me siécle, ORs
membre de I’Eglise commettatt
notoire, il devait la confesses
de toute 1’assembiée; mais, ¢8
Léon Ier, évéque de Rome,
sion publique est cbangée e@ ¢
privée ; et le pape Innocent
article de foi en 1215.’
riculaire ne date donc ai de |
ni des Apdtres. Elle est oe
humaine faite pour les
Le jeune homme. — )
tonnez beaucoup. le a
Moi. — Astendes, vous ™
plus encore.
“ays ane POUR LES MORTS.
fe commencement du IIe si¢cle, I’ha-
de prict pour les morts s introdui -
V'Eglise ; vers la fin du ive, elle
de la consistance. On priait pour les
pouches ss les apdtres. les martyrs, méme
b vierge Marie. — Ainsi, il est évi-
is ee la priére pour les morts ne date
ke as Chris., ni des Apdtres; elle est
‘ ention humaine. |
Le jenne homme, - Est-il possible !
bhai — 50 LE CELIBAT DES PRETRES.
Ls question du célibat des prétres, agi-
ge dans le concile d’Ancyre, en 308, fut
“gamise la delibération de celui de Ni-
de, en 325, Qui déclara, selon les Ecri-
pres, « le mariage honorable entre tous.»
Ba lan 386, Sirice, evegne de Rome,
| jana le premier décret qui prescrivait le
dibat aux prétres de son ressort. Jusque
wes fan 950, l'histoire nous montre un
pis grand nombre decclésiastiques mariés.
Yais dans le xie siecle, le fameux Hilde-
ised, Grégoire VII, co: firma la. defense
de mariage des prétres, et poursulvi Avec
bb dernidre rigueur de sa haine implacabie
ips récalcitrants. — Le célibat des prétres
ge date donc pasde fésus-Chrict. Saint
Pere ct la plupart des Apdtres ctaien
axis. Ce conmande.ncat d homme a
goat ct porte encore des frui:s bied a-
ges. Le pape Pic Il, en 1458. le recon-
mit luieméme forsqu’il dit: Si, pour de
jeans vaisons, on a oté le mariage aux
patres, pour de meilleures il faudrait le leur
" Lajeane homme. — J’ai peine i enc oire
oreilles. Quoi ! un pape l’avoue ?
' Mi. — Oni, mon ami, mais continuons.
: @ LE PURGATOIRE.
| Digeoe qui vivait au ile siéc'e, semble
i ¢ le premier l’idée d’un purga-
mig; ce docteur croyait que tous les
lammes, fidéles et infidcles, passaient,
quis Is résurrection, par le feu qui doit
le monde au dernier jour. Opi-
tim condamnée par l’église de cette épo-
Asx Ive et ve siécles. le purgatoire
fen
encore un probléme. En 600, Vidée
toire se développe ; elle s’atfer-
les ténébres du moyen age ; ce-
edent au milieu du xtle siccle, cette doc-
tine n’était pas formellement établie; mais,
@ 1438, elle est déclarée article de foi
concile de Florence. — Vous le vo-
i, be purgatoire ne date ni de Jésus-
mt, nides Apotres ; il sort de la fa-
de I’Eglise romaine, il est facile de
eanaitre.
Lejeune homme soupira ct je poursui-
Pu. BousBiia
A suivre
ee eS A TE
Walls Gtrangéres
“CO 29.— Les troubles qui se sont
S rapidement 4 la froniidre sep-
6a Mexique deviennent séricux
» les révolationnaires aidés par
Opérant dans le voisinage de
Jaral.—1500 soldats fédéraux
pour reoforcer la
@ 200 ont été envoyés a Juarez.
bet les patrouilles militaires sil-
eae Wes et les gedies sont forte-
(Perse).— Plusieurs personnes fu-
z 88 Cours dane collision entre
et alation qai
t le cldcare dan club bo-
litique. Le cuirassé russe « Krasnovodsk »
‘st arrivé 4 Enzeli, petit port de ‘2 mer
Cispienne.
Paris. _Rente Frangaise : 94.85.
Aujourd’hui la Chambre aborda |. dis-
cussion du crédit de 400.000 francs pour
le voyage du Président de la République
dins le Nord. La Chimbre a décidé de te-
nic une séance supplémentaire mercredi
matin pour la discussion du projet : odi-
fiant diverses lois sur le recrutement des
officiers en ce quicuncerne le service des
éléves de St Cyr.
Le Président de la République et Mme
kallicres offrirent samedi soir tn gran
diner en Phonneur des lauréat, du Salon.
M Caiiliux s’est rendu 4 Montagne pour
obtenir le concours h ppique des perche-
rons.
MM. Ruau et dujardin Beaumetz se ren-
dirent 4 Doullens ou ils procédérent a la
pose de It premiére pierre de Uhopital.
M. Birthou s'est rendu 4 Chartres ou il
présida 4 Pinauguration dz deux ligaes de
tramways d’intérét départemental.
M. Cruppi s'est rendu 4 Lille ou il inau-
gura le nouvean service de l'eau de source
etde la créche de FOrphélinat St-Charles.-
Makeakrecu 28, — Poursuivant l’avantage
renyoo to te tg fuitlor pvote attaqua et
mtea dsrowte une cunr: des troupes
de Moula! Hafid, lui tuint 10> hommes et
en bessant 150 latriba des Mrongui a de
novveat défiit les troup2s du sultan du
sud tuant trois des chefs.
Des nouvelles regies de Fez disent que
Moulai Hafid quittera cette ville pour Ra-
bar vers 12 fin de juillet.
TANGER 28.— Le imninistre d’Allemagne
oppose un démenti forme! au rapport an-
nongant qu'il a envoyé aux membres du
corps diplomatique une circulaire protes-
tant contre la menace d’un débarquement
de troupes franggises 4 Tetouan. )
Paris. — Les details onictels regus sur la
rencontre quia eu lieu le 19 Juin 4 Ban-
mong, frontiére indo-chinoise enire un de-
tachement de troupes frangaises et des sol-
dats de l’armée réguliére chinoise indiquent
que quatre officiers frangais et 22 tirailleurs
tonquinois ont été tuds et 24 autres blesses. |
Barcetoxr. — Une bombegra fait explo-
sion hier dans une vespagpiine situce
une place pub'igue. Piusicurs personnes
ont été blessées dont 2 gricvement.
Une panique a fait suite 4 l’explosion
qui a causé de grands dégirs.
Le policeman qui a dé blessé hier pir
explosion d'une bombe est mort aujour-
d’hui. Neuf personnes suspec:es ont ee
arrétées.
MEXico. — Les sou'évements qui se sont |
produits dans la partie nord du Mexique
ont donné lieu 4 un échange Je notes en-
tre les cabinets mexicain et américain.
Le ministre des affaires dtrangeres
Mariocal a envoyé une note au départe-}
ment d'E-at 4 Washington.
Cette situation vient de ce que les ré-
volutionnaires qui ont attaqué la ville de
Las Vascas sont maintenant au Texas ou
ils réclament la protection des Etats-Unis.
et
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Ewald devient désormais la propriété
exclusive de Monsie r Chitls Gan-
tier.
Port an-Frince, le 3) Juin (905
es
Monsieur Charles Gautier avise le
Devant renouveler
le 1" Juillet prochain
les cartes de libre cir-
culation, émises le 1°
Janvier 1908,la Direc-
tion prie les porteurs
de ces cartes de bien
vouloir les présenter
en ses bureaux, sis au
Champ-de Mars apar-
tir du 25 dece mois,
afin de pouvoir en ef-
fectuer l’échange.
A partir duter juillet
prochain touteslescar-
ites de libre circulation
‘roses sont annulées;
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Port-au-Prince, 20 Juin 1908
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a pris la suite das affair-s de la mai-
son Ve &. Ewald et done il a acquis
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Cu. GAUTIER, Successeur.
Port-au-Prinze 1" Juillet 1908
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