|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00369
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 27, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
peuxieme Année, No 373.
~ ABONNEMENTS
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
ETRANGER
Trois Mois. .
Pour tout ce qui concerne l’Admiinistration du Journ
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
QUOTIDIEN
4);
|
G. 1 1
« 6.
(e gui empéche Mf GeO gt: SVIVaiD d°. Voit
Tout compte fait, nous ne croyous {| @prioristigue des latinisants. Le Play
ms nécessaire de garder M. Sylvain
wp lopgtemps pour lui mettre sous
ls yeux la monographie de la f.mille
wwitenne, dont nous avons fait la pro-
ewe hier; cette ‘ache nous rren-
dnit enco-a trois ou quatre numéros
& nous avons hate de finir avec le
ideré des erreurs accumuiées dans
“trois colonnes et demie de « Hai-
U sociale et littéraire. »
Toatefois, nous nous en voudrions
Piver nos lk steurs de l’exposé des
tons positives présentées sur
sete compte par la Science social
une série prochaine d’articles
hous relierons sous forme de
Prcsion 4 notre série actuelle :
e quo notre campagne anglo-saxon-
btiincn Projetons de donner toute
action en indiquant le mal dont
rent nos familles et résumé par
tence sociale sous le nora lumi-
dinstabilité, et en indiquant, en
temps, les seuls modes de re-
hen ent efficaces et salutaires
6nons 4M. Sylvain eta ses er-
t, pour cela, ma foi, nous
one 3 lire la suite de son élu-
fant deren de propositions, au-
we
| A bien comprendre, dit-il, la na-
Cette solution ( solution de
probléme social ) telle qu'on
seeentée, elle serait surtout
“a ique, puisqu’elle est
pe wonnée uniquement — ou a trés
par laloi du travail. Or,
Demoiiy © maitre de Tourville et
rtanc s,a mis en relief toute
ft layie de la question du travail
rote oc aL des Sociétés, il se serait
deter to d se la prétention d’y subor-
Wilectuelies so CPPement des forces
o morales. »
ai vigg que nous avons vu dis-
sar fcreusement, quoique a
bar prethode @observa'‘ion
Point de de. Oublie bien vite
Des produ; épart : autrement il
uit la pensée que nous
la
lire et :
Méthode 5 haa sent a cent
Vatons
win
las |
¢
ss
~ Syivain
I}
I
#4 ff,
ff
n'a pas cherché dans sa téte, para
priori, une formule soeiale dans la-
quelle il se serait préoceupé de ran-
ger en position plus ou moins fivo-
rable les forces intellecta: les et mo-
rales. {! était avant tout observateur et,
comme homme de science, i} mavait
nal intéreét.4 controuver lest taits ob-
AER: “Bia 2 6 OE Oe
DirkkCvEUR:
FUDD ROUX. 4)- |
Sa tousser a ATorstog
KEDAGTION-ADMINIST RATION
4£~hur TSIMORT, «5. Sr¢ Roax oa Bonne-Foi.
4
Samedi, 27 Juin 1908
e Matin
. ; f LE NUMERO 10 CENTIMES
Clement Magloire.
Les abennements partent du rt et du ry de chaqee
P
‘mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Tsint ala cooscienc? et se subtituantytions de Te Plav a l'égard de la ques-
servés pour ic. (So7 r0k sa conception
particuliere.
Or, il a observé que les fore:s iatel-
Iectuelles ou les forces morales, pAsSes
en elles mémes, nétaient pa sufti-
santes pour assurer la prosrérite -¢-
clale : en dehors d’ellas, il ¥4a des for-
ces sociales. Sila puissamve inteliee-
tuelle résumait en ellawWeule les cor-
ditions de prospériv® nationale, la
France serait la nation duo monde la
plus prospere ; il n’en est certes pas
amsi, nen déeplaise aM. Svivain, Si
c’était la puissance morale quai devait
créer cette prospérite, cele ci sora
incontestablement Papansge des po
pulations du centre asiatiqaue on Pari.
vre de tradition morale est perpdétiel-
lement assurée par lautorité patviar-
cale, forte elle-méme de tout le culte
voué ala mémoire des ancetres.
« L’erreur des faiseurs de syste mes,
écrit M. Bouchié de Belle que M. Svl-
vain aurait pu consulter a fa page 38
de son fascicule, consiste.... a attri
bauer 3 la. satisfaction d'un besoin
spécial une importance exclusive, »
que ce besoin soit d’ordre moral,
qu’il soit d’ordre intellectuel. » Le
Play, continue I’écrivain, découvrit que
ies besoins essentiels de l’humanité.
sont au nombre de deux seulement et
semble des moyens de subsistanc: né-_
cessaires a la vie journaliére de l’in-
dividu ; en d’autres termes, Son pun
quotidien. » — y
Que prétend alors M. Sylvain ?
N’est-ce pas 14 la question du travail
mise au premier plin?
« Le second, aussi impérieux, quol-
que d’ordre tout différent, est la sou-
mission a une Joi morale,
raisonnement!a un ensemble de préceptes, s'impo-
c'est-a-dire |
des plus simples. Le premier est Yen-: par le sacrifice
max instinets pour diriger la vie. »
I!eest bien entendu que nous ne
présentons pas cette conception de
L Play coinme réalisant toute la for-
tInimie du salut social ; car, dit M. Bou-
chie de Belle, «il est évident qu'une
nation dont une fraction i:nportante
mourrait) de falin) serait fatalement
en proie & toutes les soutfeaneces et a
tous les désordres. Et il en serait de
meme dun pavs, si riche fut-il, ot
nul n’aurait souci de la vie, de la liber-
te, dela propriété de son sembla-
ble.»
Notre but est de signaler simple-
ment Perreur Co * acugite tombe M.
Sylvain lorsquil e,Yt que [wos sy
navart pas recoyhu dare ia loi du
travail la pr. aire en japortance.
M. Sylvain cite €ette pensce que
Le Piay Wadmettait pas « qu’une na-
Con puis-e €'re appelée prospere,
lorsque, sous une fagade brillante,
elle cache Vhorrible) plate duo paupeé-
rizine et de la démoralixation profon
dz.» Daccord ; mais qu’est-ce, dans |
la pensée de Le Pvay, qui constitue |
cette « freade brillante » 2? Mo Sylvain
Mapas pense a nous le dire.
Gant, il med?! vieg besotn
Louresla ibivacait qa’a ne
quer da citation et a nous donner tout
Pntier te paragraphe de M. Bouchié
de Batlle, page 40. le voici:
« Si La Piey considére ia loi morale
ét le pain quotilien comme les be-
soins esse2ntiels de Phumanité, if n’a
jamais contesté qu'il n’v eo edt d’au-
tres el dont la possession ne fat dé-
sirable, It n’a jamais nié les avantages
du progcés industriel, de la_richesse,
de la sciencs et des arts. Il nena
selon lui, lorsque la satisfaction de ses
besoins secondaires nest obtenue que,
b'diuné que les abus. Et il ya de ses|
ditaux. »
[sa petite dissertation
!
‘
Cepen- !
Ybas tron. /3¢2 livres, la pensée de M. Sylvain se
: -|
chaine de I’Angleterre »
de Ja «
dss lesoins primor-.A VExposition de Londres en 1851, il
|disait des
Pour clore ca point de vue par une | vreté ou plutot leur nullité se fait
fion du travail, que presque toutes
Sos eugquéetes, pour ne pas dire toutes,
ont ¢6té faites dans les milieux ou-
vriers (1) On luia meme fait le repro-
che d’avoir, dans les débuts de Il’ap-
plication de sa méthode, fait tenirtou-
te la question sociale dans le bud-
set domestique des familles ouvriéres.
Apres cela, il est facile de faire voir
aM. Sylvain que les considérations
d’ordre économique ne sont, & nos
yeux, que des argumentations nouvel-
les en faveur de la supériorité sociale
anglo-saxonne ; si la question sociale
4tait d’ordre économique, c’est aux
économistes qu'il faudrait en deman-
der la solution et non a une science
spéciale, laquelle d’ailleurs reléve en
bien des coints les erreurs répan-
dues par l’économie politique.
Et puis, on dirait que M. Sylvain ne
fait découler du travail que des effets
économiquesâ€
M. Sylvain a dit quelque part, dans
sociologique,
qu'il ne vovait comment rattacher no-
tre Campagne 4 la doctrine de Le
Play et aux idées dae Demolins. Pour
qui connatt les idé-s de Demolias
'elles qu’elles sont répandues dans
condamne d’elle-méme.
En ce qui concerne les relations de
notre campagne avec la « doctrine »
de Le Play, il nous suffira de rappe-
ler a notre écrivain qu'il n'y a pas
de mortel— lui seul excepté, bien en-
tendu— qui ne soit sujet a /’erreur.
C’est ainsi que Le Play, qbservant les
sociétés anglo-saxonnes 4 laide de
son incomplet instrument d’analyse,
avait pu prédire « la décadence pro-
et « juger
trés faussement les Etats-Unis d’Amé-
rique », parlant a plusieurs reprises
décadence morale de !’Union ».
« Leur pau-
‘au-
Américains:
considération des choses haitiennes, tant plus remarquer qu’ils avaient de-
Le Play edt certainement déploré de|mandé une place immense qui
re- 'inoccupée, et que par dérision, les
voir les « furces inte'lectuelles »
reste
vendiquer, chez nous, la prétention Apgiais appellent les prairies améri-
de dépasser en importance et en uti- caines ».
']ité les travaux manuels et les sugges- '
tion du pain quotidien.
Il n’est pas inutile d’ajouter,
fixer M.
{
pour’
“ependant, dans son ouvrage, fa
(1) Les ouvrages principaux de Le Play
sont les OCVRIERS ELROPEENS et les OUVRIERS
ylvain sur les préoccupa-' des Drevx-Moxpses
Constitution de U Angleterre, la pére de
la Science Sociale a parié tres avat-
tageusement de la formation supérieu-
re que le jeune Anglais recoit dans
sa famille
D’ailleurs, il serait pour le moment
oiseux de chercher plus amplemeat a
justifier notre campague aux yeux de
de M. Georges Svivain. Nous risque-
rioas de lui parler un fangsg? qu il
u’est pas suffisaminent préparé a en-
tendre Voila que, dans trois miséra-
bies colonnes d3 sa revue, nous avons
relevé a fuison des erreurs de toutes
surtes: de doctrine, d’interprétation,
vuire tnéme de langay2. Nous jetons un
d@ ruier coup-d’vwil sur son article et
nous y voyons M. de ‘ourville déaom-
mé « le chef de 1 E_ol: de la paix so-
ciale, apres la mort de Le Play ».
Qu’est ce que cela veut dite ?
Et tout cela, parce que M. Sylvain,
dana la pensée hative de nous Com-
battre, est allé puiser des citations a
turt et a travers dans un volume de
science sociale qui n'a d'autre preten-
tion que d’offrir aux débutants un as-
pect pénéral de cette science.
«ps
Savez-vous l’elfet que jouent les
ceilléres appliquées au cheval de traitâ€
Elles empéchent animal de voir tout
pres de lui en le rendant, au contrai-
re, habile 4 voir vingt, metres plus
loin.
Eh bien, M. Georges Sylvain a des
ceillares: l'amplitude de ses cont! als-
sances intellectuelles lui permet de
voir tres loin devaot lui, mais l’em-
péche d’apercevoir tres pres. Cepen-
dant trés pras,il y a, entre autres, une
vérité bien simple qu’il pourrait voir
s'il n’avait pas d’oeilléres: c’est que
pour savoir une chose, i) faut Vavoir
apprise.
——
PAUTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
ViNDREDI 26 JUIN
Rarométre 4 midi 763, 62»
minimum 23.1
Tempeérature|maximum 34.4
moyenne diurne 27.9
Ciel clair le matin, couvert dans l’aprés-
midi, clair 4 9 h. du soir.
Orage et pluie au SW vers 2 hy au NW
a5 h. Eelairs 3 louest dans la soiree.
Le barométre. est en hausse.
Agitation sismique dans Paprés-midi
jusqu’a 9 h. du soir.
Eclipse de Soleil
Nous rappelons aux lecteurs que demain
dimanche 28 Juin, aura 4 Port-au-Prince
une éclipse partielle de soleil.
Commencement 9h. 28" 26*, du ma-
tin.
Phase maximum 11 h. 14™ 19° du ma-
tin.
Fin de l’éclipse 1 h. 12†27° du soir.
La grandeur de l’éclipse est 0,618.
La lune entre par le bord supérieur 4
8°46’ 4 gauche du sommet du soleil, ej
sort par le bord sapérieur 4 49°34" droite
du sommet du soleil.
R. BALTENWECK
La St-Jean Baptiste en Loge
Les deux Loges de l'Orient de Port-au-
Prince «L’Amitié des FF.:. réunis N° rere
et «l’Etoile d'Haiti, N° 5,* ont célébré
la fete de leur bienheureux patron St-Jean
de Jérusalem. — La so'ennité a été parti-
culigrement imposante 3 «l Etoile d’Haiti.»
Le F.-. Clément Ph. Nau, élu Vénérable
a été installé et sacré ce jour au milieu de
lenthousiaeme général. — La fete annon-
cée 4 midi par le canon, prenait 4 chaque
instant un caractére de grandeur.
Vers les 3 heures, les travaux s’ouvraient
sous la présidence du F.°. Rimpy.— La
fanfare, compose de deux corps de mu-
sique rehaussait Véclat de !a cérémonie,
ainsi que le canon qui, par intervalle re
guliéze, inclaic sa grosse et formidable
voix 4 I’écho bruyant de la féce.— Apres
le sacre, le Véu.*. Nav, daus un discours
ou il résume le programme des espéran-
ces qu'il fonde sur l'avenirde Ordre et le
bien-ctre particulier de l’Atelier, a enleve
les applaudissemenis de l’Assemblée.
La fete prit fin assez tard au milieu des
rcjouissances de tous ies magons.
Apres a joie et la fee des vivants, tf
fallait penser aux ff. . décddés. C’est ainsi
que, hier aprés-midi, un Rit furéraire com-
mémorait le souvenir des chers ff.°. dispa-
rus,
Aprés la cérémonie des parfums, Phon-
neur est revenu au f.*. Clément Magloire
de rappeler le bon souvenir de ceux qui
ne si¢gent plus parmi nous. Par une ma-
gnifigue apothéose, il retrace, 4 grands
traits, le dévouement a I’Institution des
anciens et par une heureuse transition,
fait ressortir la sublimité de notre Société.
Ii de-rande d’envoyer notre encens et nos
fleurs 4 ceux qui ne sont plus de ce mon-
de, car leur Ame sera satisfaite de voir
notre pensée s’envoler vers eux. — Avec
un accent ému,l’orateur ,arle du T.°. C.°.
F.-. Chrysostome Francois, le plus récent
disparu en date. — Sa vie, toute de fran-
chise ct d’abnégation a été analysée avec
une vérite Sts) SRE cU pir une considé-
ratio @imampetale, leN°:. Magloire convie
tous les tf... INZanir da. s une communion
Widées, afin que wr souvenir ne dispa-
raisse jamais dans le coeur -de ceux qui,
un jour doivent aller les réjoindre. Dans un
recucillsment protond, la cérémonie du
rit prit fin et chacun se retira avec une
bonne impression.
UN 33°
Echos d@’Aquin
Monsieur Théard David, qui se pique
d’une importance dont la trace ne peut-
etre trouvée nulle part, aurait dd se gar-
der pour que personne ne vienne lui par-
ler de ses métaits et fui dire son fait. Ce
Monsieur a trop de_ charges 4 son compte
pour penser un seul instant qu'il est en
droit de médire sur le compte de ceux-la
qui ne lui ressemblent en aucune maniére;
oublie-t-il dans quelle condition avait-il
occupé les diverses fonctions qu'il a indi-
ment traversées? Faut-il que je lui en fasse
souvenir.
A force de bassesses, de courbettes, de
platitude et d’adulation, taites de pieds de
grue; tout en Iéchant la poussiére des
pieds d'un personnage qui fut député et
commandant d'Arrondissement, il était ar-
rivé a le tromper. Loin de lui conserver
rande reconnaissance, il n’a pas mal
une
dit d’insanités sur sa personne. Aujour-
d’hui,_ il fait une revue des affaires d’A-
quin qui ne le regardent nullement, car
ce monsieur n'est d’aucune valeur morale
pouvant donner son conseil dans aucune
délibération, sinon que pour la mal-
veillance;— il est dénué ds son bon Juge-
meat.— Il parle avec une ampleur insigni-
fiante des opérations de la douane ou il
convoite une fonction, afin de se rattra-
per la premiére fortune perdue ; il ne
droit au fond, que l’avis du ju
de Port-au-Prince, sera sollicité par les
ties sur la note d’honoraires Présenthe ax
le Dr Daniel Domond, 4 | dame re
Liautaud, laquelle est contestée
derniére pour I’avis obtenu et Tap k
par les parties conclu et par le Tr
statud ce qu'il appartiendra, réserve en
ens.
Puis le siége est leve.
que sur un person-
compte pour y atriver .
Pa tiore héte. Ne se souv'en-
nage a titre qui fut son
t-il pas qu’au bureau de paiement et a la
dovane, comme contrdleur ou si! lon
cherche 4 vérifier des registres de 1890 4
1896; on trouvera la trace de ses cing
doigts maculant 4 jamais la caisse de Etat?
Ne se rappelle-t-il pas la vente 4 la_ criée
publique des marchandises arrivées sur le|p
voilier francais «Angeles de 1888 !... Ex-
cellent Neptuoe était un témoin !..
Avec les récits de son neveu révélant Revue du Marché
ses criminels sacrifices, Aquin avait pensé| Depuis nos avis de la semaine der;
gu’il se bornerait dans toute sa petite per-, la situation de Ia place ne s'est uerea
sonne et ns pas jeter sa bave immonde sur liorée. Les haussiers cnt eu pain de ani.
les pens qui n'ont pas un dossier aussi et ont pu taire quelques petites silanes
bien rempli que lui, pour mentir sur leur 695/690 °/°. Ils maintiennent ces
compte. tout en forgeant des méchancetés ' mais sans acheteurs. Des fonds arrivis
qu'il débite 4 tout venant. Maintenant il, Province pour tre convertis en o :
est bien connu meme par ceux 1) qu’il se encore en coffre-fort attendan: la baisse
fiisiit le malin plaisir de capter pour les} Le marché a été lourd pour les trait
m eux ctoutfer. ‘sur France qui se maintiennent 42 i
Monsieur, apprenez que tout l’honneur 3/4 et 3 °/, suivant valeur et si a
dont vous faites parade ne revient qua St- Des signatures de Province ont dd ge
Louis David Fils qui, par son acte dadop cides Ar 1/2 ©,
tion, s'il était dans un prys régulier, SU- Les Chégues sur ‘NUew-York sont at tinh
birait le bagne pour avoir commis UN ¢ les Chéques sur Paris sont 3 4, 4 ik
faux matériel. Contentez-vous de ce petit; [La baisse du Cacao s’accentue toujoen,
récit qui sera plus long une prechaine . .
fois. Nous attendons de pieds termesr on est 4 65/66. baissant.— Une survei
A tou bon entendeur salut! lance sur la qualité des denrées expbdiée,
, _. _s Impose.
EMITPEN Le Café est a Frs 41.
Tribuval Civil Port-au-Prince, le 27 Juin 1908.
Audience civile extraordinaire du vendre- Arrivage
di 26 Jnin 1908 | ;
Le Tribunal prend siége sous la preési-, . Hier est entré le steamer « Prins Mar
rits » avec !es passagers suivant venantsde:
dence du Juge-Doyen D. Maignan. assisté
de Mr Innocent Michel Pierre, Commis: New-York.— L. Kampmeyer. Me
Mme. R. Kesler.
saire du Gouvernement.
___, Jugement rendu St-Marc. ~— Sénateur Andre Guillaane,
Celui qui déclare bonne et valable la'R Cazeau, André Fleurimond, Mme A.
saisie-arrét pratiquée au Bureau général de| Dalencourt, Mlle. Alice Dalencoun, M
la Recette et de la dépense et du Payeur!.: afme Emile Lavelanet, Albert Ninel.
du Département des finances sur le sicurjjy Lucie lcart, Mme Micice Joseph, M.
Victor Débrosse, ag—goce 4 vingt-cing! ¢r’Mme. Edouard Labrousse et ext,
Avril mil neuf cent huit, en conséquence,| Alice Mucci. Angeline Philippi, A. Em
ordonne que les sommes dont le bureaa ran. Joseph Fontin, Dépuré Kénol, Acti
énczal de la Recette et de la Dépense et! je Barret, Mme. Mercie Rossignoie, Fekt
e payer du Département des finances se} Pierre, Chiméne Isidore, Joseph Hip
reconnai-ontou seront jugés débiteurs, se-| Horacius Victorin, Mile Antoinette Lab
ront par e*x versés entre les mains des| Mme. Murat et enfant, Mme.
sieurs C. Ly«p Hall en déduction jusqu’’| Mondestine Eveillard, N. Paul
CONCUITENCE | Ny somme de mil quatre pénélope Laforest Mlle. Anne Férére,
cent vingt-six dol. rs soixante centimes etltin Alexandre, M@â„¢* Vres Volcy Chav
celle de cent quatre-vingt douze gourdes | Ulysse Charles, Olive Joseph.
quarante centimes monnaie nationale etc.
Lois et Actes |
Affaire entendue
B. Larrieux contre Dominico Bom-| Nous apprenons avec plaisir que le»
cond volume des Lois et Actes de om
ami Mé¢ Claudius Ganthier sera mis eo
culation a partir da 20 juillet prochaia.
Cette nouvelle réjouira tous ceux qa
par la nature de leurs fonctions reconsats
sent la haute utilité de [important
de Me Ganthier, 2 qui nous renoe
toutes nos félicitations.
Décés
Nous apprenons la mort de Marie Ear
na Jacques Lazarre, Veuve Crispinur
pin, décédée ce matin. _
rd’hoi J
L’enterrement aura lieu aujour
heures de l’aprés-midi en V'Egiise
Anne.
Nos condoléances.
Asile Francais —
Messieurs les membres de !a Sociéet iar
aise de Secours Matuels et @& 2
ce et leurs familles, sont priés 4 byâ€
la messe de «Requiem» qui s°4
jv
bace.
Affaires évoquées et dont les
tions sont renvoyées.
29 — Défaut rabattu : Edmonde Bobo et
aprés échangement de trois jeux de con-
clusions sur la demande de Me Mathon
elle a été renvoyée 4 quinzaince.
3° - Les consorts Gettrard contre la da-
me H. Price, ( continuation renvoyée a
une autre audience ).
4° — Le Tribunal entend les observations
produites par M® Delatour pour A. Gustave
et Me Léger Cauvin pour Mme Vve Ca-
mille Jeanniton, aux fins de rabattre un
défauc pris par Me Léger Cauvin contre
son client. Le Tribunal aprés avoir entendu
le Commissaire du Guuvernement décide
qe y a lieu de rabattre le défaut et or-
onne aux parties de poser leurs conclu-
sions. Me Léger Cauvin a décidé qa’il ne
peut pas plaider ce matin et obtient le ren-
voi de cette affaire 4 une autre audience. Le
Tribunal fait droit A la demande de Me
continua-
Léger Cauvin, vu l’acquiessement de Me|di hain, 29 Juin & SEPT HEURES
Delatour. q ov onicisus DU Marni en la chapelle a
ins fans Oo
le, a la mémoire
dés dans I’Ecablissement.
Port-au-Priuce, le ag Jaia 19°
Le Président, F.
Sous la Présidence du juge-Doyen Jan-
vier, a renda le jugement suivant :
Celui qui rejette la fin de non-recevoir
soulevée par la dame Eayénie Liautaud
comme mal fondée ordonne avant faire
a
o>
Histoire d@’Haiti
Rapport AuG. SCOTT
‘orité des écoles d'Haiti, on
me pas a Halt Telle est la conclu-
¥ déconcertante de l’entrefiler du « Nou-
wae » 2 propos du magistral rapport de
te Scott, inspecteur des coles de
de Léogine, sur l’ensei-
paxonseri pe de la Géographie
tde I'Histoire et
Moesicot Scott a dit vrai en signalant
ee lacune qui est un danger national ;
agsautres inspecteuls cn faisaient au-
get, nous cons‘aterions ave: peine que ce
gent pas seulement dans les établissements
drocte circonscripuion que éléve de la
disse supérieure répond naivement gue
pdonosor fut parmi les Cac ques d Hai-
si: que le Cap-Haissen est le Chef-lien du
rtement de | Artibonite.
Peas sowsmes persuadés qu’ailleurs, les
aspecteurs ¢0) entendraient de plus fort et
“y.c la meme desinvolture, Peicve ques-
pooné répordrait, par exemple, que la
(ate d-Pierrot est situec dans les hauteurs
te Fort-Jacques, la Butte de Vertiéres a Lto-
pa, ala Citadelle Laferrire, dans les mor-
iw du Cibao, donnant ainsi une preuve pa-
wate de son ignorance de [a topographie
dslicux historigques t¢émoins des entrepri
ssbardies de nos pores.
Ceperdant, ous ne manquons pas,
comme l'a tort judicicusement fait re ar-
quer le a Nouveilisse », de précis d’his-
weet de Géopraphie tres intéressints.
Toujours est-il qu’s! semble que les éléments
kecesdeux maticres si importantes, sur-
Wt pourun jeune peuple, laissente nos
matoreurs de la pr_v uce complétement
abiirents.
Pourquoi cet état d’ime chez ceux ap-
pis ienseigner les hauts faits de nos
Seas ppur arriver 4 l’indépendance ? Faut-
Asea prendre a leur incurie â€
-Gaqaestions posées, nous joignons no-
tev d celle de Mr Auguste Scott pour
net le Département de I'Instruction Pu-
de donner une solution satisfaisante
§@troublant probléme, en dem ndant
Memament aux avires Inspecteurs de la
Brblque un rappoit sur les mémes ma-
Beppe ons-nous que le manque de con-
man s gcovraphiques et topographiques
a@él'an des tacteurs des désastres de la
en 1870.
_ Wealquons done A nos enfants par tous
moyens possibles, l'amour de l'histoire
la géographie de notre Pays; la pas-
m Cesancétres qui combattiront sans s'in-
sicela leur profiterait 4eux mémes;
fe @oururent en consolidant par des me-
tn ee et prévoyantes, | Indépendance
République.
win peeeons fortemant tout ce qui a
'étude de notre histoire; faisoms que
| onomie meme de nos ancétres se
‘rails lamémoi e de nos éléves— ma-
€nc en placant leurs portraits sur
©$ publiques, da-s nos écoles et aus-
a Ivres classiques 4 leur usage.
we pene les fruits des Luttes h¢roiques
hie ne? bénissons-les en les popula-
cas bene t ons de telle sorte que nous
Has fy notre tour par les généra-
Pande
tures 3qui nous -urions appris la
tie!
bs
a
a ions pas surtout que \'Histoire
we doit ctre enseigné
doit gnée que par des
* toutile de dire le pourquel.
Halrien.
‘
ye
Get joli piano de concert a
Vadose†pour cause de départ.
4s Pex oe retard au No 91,
de Voccasion |
|
{
\
|
|
|
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Paris 25 — Par 128 voix contre 125 le
sénat a voté cet aprés-midi l’urgence pour
la mise en discussion du projet de loi re-
latif av rachat du chemin de fer de l’ouest;
il a ensuite adopté par 151 voix contre 116
le premier paragraphe de ce projet de loi.
La victoice du gouvernement a été suivie
d’un discours de Mr Clémenceau qui a de-
claré que le rachat du réseau de l’ouest
était une des réformes essentielles com-
prises dans ‘le ‘programme du gouverne-
ment; il a terminé son discours en deman-
dant le vote d’un ordre du jour de con-
fiance.
Paris 25. — Fa commission des réformes
indiciaires de la Chambre des dénutés >
décidé aninurd’hui de présenter une mo-
tion en favenr du maintien de la peine de
morten France et retirant lannni précé-
-demment ‘préré an projet de loi du gou-
ivernement pour Labolition de cette peine.
Tanere 23. -- On rapnorte ane Moulai-
Hoa, le prétendant an trane du Maroc, 2
été nractomé sultan 34 Mogador.
New-York 26 — Les obseaunes tres itm-
. ’ °
Presciannantes de l’ex-Président Grover
Cleveland ont eu lieu aujourd'hui
Tanno ( Texas ).— Deux cents hom-
mes srmés attaquérent et capturérent hier
la ville de Viexca état de Coahuila ( Mexi-
qne ) trois nersonnes fut tudes et plusieurs
autres blessées.
Trois trains chargés de troupes ont quit-
té exicoM se rendant A Viesca.
Bousay 26.— A la suite d’rne collision
entre un exp. + “5. =@ggain de = marchan-
dises prés de Barreda, de nombreuses per-
sonnes furent tuées et blessées.
Paris 26.— Rente : 94.40. a’
An conseil de ministres ce mati réuri
4a VElisée sous la présidence de X39. Fallie-
res, le conseil s’occupa de fixe«‘la ligne de
conduite que le cabinet suiw ait.
Aujourd’hui Ye Sénat-propos de I’ar-
ticle II et dernier du pfojet du rachat de
Cie des Pompiers Libres
Cours d'instruction
Liste des pompiers qui doi nt se pr '-'
senter ad la Station Centrale
semaine du 29 Juin au 3 Juillet
ALFRED BoRDU, conscill +
Landais, Julien Raymon 1
sous-offici rs
Léopold Pierre, Henri Riché,
S. Satomon,
Faustin, Ruftin Champogne,
Abeilard Milthiade Abellard,
pomipiers.—
Liste des pompiers de service pendant
lu sematne du 22 an 26 juinel qui doi-
durant la |
— Denis:
Va. Poul,
Benoit Michaud, Joseph. lb oublette,
- Alexius A‘ex-s, Adio
Loiseau, Autele Bauduy, Arising fils,
Louis
Victor Prosper, Justin
Albert
Georyes fils. Louis Lochard, Charles | 3
Joseph | vouloir les présenter
Georges fils, Alphouse Louis Charles,
AVIS
Devant renouveler
ile 4° Juillet prochain
‘les cartes de libre cir-
lculation, émises le 41°
Janvier 1908, la Direc-
ition prie les porteurs
de ces cartes de bien
I
{
‘en ses bureaux, SiS au
Champ-de Mars a par-
Itir du 25 dece mois.
vent suivrelecours d'instruction pendant | afin de pouvoir en ef-
Celle seme tote pour DEFAUT
TION.
Clément St-Sumé, Valnion Destiné. |
Port au-Prince, 26 Juin 1908.
Le Commandant,
Louis ETHEART
Arrivé par
MacNish’s Kola
DE KINGSTON
En vente
Rue du Centre
A Vendr
ALA LIBRAIRIE DU © MATIN »
Au pric d) we'gourde
© CONSENS AUX MERES
Parle Joctedr BYSON
ee eS —————_—_——_—_
| Avis
Le soussi,ne, jJuge commissaire de |
D APPLICA: !
Chez Catinat F vuchard Ade Mattels pl (
ee
VOuest décida pour hiter 1a discussion de | la faillite des sieurs A. et B Sada, en
‘fectuer léchange.
A partir duier juillet
| prochain touteslescar-
'ves de libre circulation
‘roses sont annulées;
‘'seront seules valables
le dernier steamer eS jaunes.
‘Port-au-Prince, 20 Juin 1908
LA DIRECTION.
——
|
| Toutes les élésanees raves, discré-
tes, bruyantes, des parfums @’un char-
me subtil et délicat, -Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
| — des bijoux od s’enorguellit ta
pierre éclatante et lisutaine, de mi-
i muscules objets d'art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
Variées, anneaux de fiangailles offrant
ilesymbole dune éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chiuites mussives, des cas-
l"impdt sur le revenu de refuser route in- | vertu de larticle 471 du code de com-j cades étincciantes d’or, de rubis, d’é6-
terpellation ou question 4 la Chambre pour | merce, convoyque les créanciers de la} imeraudes, tout cela fait un coin de
les jours autres que les vendredis. . [dite faitite Ase réunir au local du
Hier la Chambre vota le projet ‘de !oi | Tripunal de Commerce de ce ressort,
sur le contréle de la durée du travail Elle ia vendredi trois Juillet) proehain, a
continue aujourd’hui la discussion de ’im-' gix feures Gu main, aux tins de pro-
pét sur le revenu. céder conformément aux articles 473
Hier au Sénat, M. Prevet, rapporteur | et 47D du susdit code, ada novTrina-
de la commission des chemins de_ fer, ré- | tion des syndics provisoires, le temps
pondit 4 M. Caillaux et proposa d’ajourner | de la gestion de Vaegent provisoire
le vote de l'article premier du rachat de | ayant pris fin.
l'Ouest au mois d’octobre. Port-au-Prince, le 27 Juin 1908.
M. Clemenceau intervint pour combat- ALIX ROY
tre le renvoi et posa la question de con-
fiance Ace sujet par 128 voix contre 125.
Le Sénat repoussa la motion et vota en-
suite Varticle rer par 151 voix contre 116.
Auvjourd’hui le Sénar discatre {article IT
Le Vice-amiral de Reserve Regnault de
L’auteur de la !ettre revétue de la
signature de Monsieur Joubert Nico-
las est connu. Voleur ! qu’il soit cru-
. cifié.— Cependant, pour ce qui a trait
Premesnil est décédé. aux préten iu faux dont parle si chau-
7 MAGLOIRE. dement Mr FP. B. dans son avis - faux
dont on semb!e vouloir raprocher la
Auguste MAGLO | paternité a un étre qui mest cher —je
. vils peuvenr | déclare énergiquement étre habitué a
Informe ses clients q P ‘ dresser certains plis pour ce Monsieur
, i Bureaux du Ma-
tin, Grosser us renseignements concer- : dont les mains et la .téte varient sen-
nant le fonctionnement : 10 des Lam- | siblement depuis tantot deux ans, ceci
pes 4 gazoline et2 manchon ; 20 des|sous sa dictée.— Le public pourra
Allumoirs dlectriques ; 30 des Lanternes | arriver maintenant & tout deviner.
dlectriques @ piles; — ainsi que pour | Cost eine) ain 1908 ny
toutes pidcesde rechange qu! peuven ,
leur tre nécessaires. | Tagke. BERNIER
paradis de ta maison
A de Mattéis & Ce
aqui est située aujourd’hui a Ancien
Hotel Gentral restauré et embelli.
Ges italiens out gardé la nostalgie
de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
Vie, ils ont chez eux uy assortiment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
A vendre
Une propriété, sise a l'anglc des
rues St Honore et de la Révolution
de la contenance de Trente quatre
pieds de profondeur sur Vingt deux
de large.
Pour les conditions s’adresser 4 Mr
Victor Colle, au bureau central du Té-
légraphe terrestre.
ort-au-Prince, le 23 juin 1908.
nee
GRANDE HALLE A LOUER
1446, Rue Républicaine, 140.
S’apanssenr a M’ Catorat FOUCHARD.
TANNERIE CONTINENTALE
Port-2u-Prinee
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PSAUX LE VISNIGT-QUATRE (24) COULEURS,
Vente des chaussureS: Gnvresusglace. Verni et cou-
leurs, pour Hommes, )a-:nes et Enfants.
( BouTONNE, Euastigtk Er Lace )
En gros et en détail pour toute la République,
Oo TELL
ET
KÂ¥STAURANT
H EKLLEVU
Place du Chasiis-de- Mars
PORT-AU-P RINSE (HA:TI)
Mee iermance ALFRE®, directrice
Telephone, 220
APPARTEMENT>* POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.
Installation moderne et conforiable. - /uesur la mer. --- Température
a
duuce et rdguliere. --- Les Tramways desser ant U H3tel- Bellevue toutes les 7 Minutes
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — 7AKDINS
Salle de récepiion. —- Piano.- Gramophone
Sonneries Hiestriquas
Table @WHate les jure, i: midi d 2 heures,
Fe? *' Asuves dw sot
\-
eS pou le-Paet
Priuits Ayoiénig
a ata a muniquant son délicieux
NGL Oe! ae Tihs FE es de eee on ate mn St ating
= @ conti. oa ttt 0d aa WA om OB am dl on tale y 2a Reso a ca WE 8 3y Seam
* =
aE Rec 3 TAR Reomnenass wows ite
S (obit AAA BRENCHIR, APOUGIR SY &
> POUDRE oA VELOUTER a
a gs ABYON * 7 fa ptau cu visago et dos mains as
q ~ a. tA eo .
3. SIMON, 59, Faubourg St-Mariin, PARIS! -tPRefuser les Xmitations =<.
= ~ = =
0a MAS FAS AOE OREO NWA ODT DO We maw:
= ‘ Peak. SE ee A Noe fat tes S ©
(PP ape adoucit ’épiderme auque! elle
La F che 834 pe een ag EY 4 denue une souplesse et un ve-
meee et et Ah a BY louté incomparable en lui com-
par.
fam. Elle conserve I’éclat et ta fraicheat du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les
LA
piqdres d@insectes et les Gruptions de la peau.
Be aCe bay Dei gs tee EQ OB Sem oper eee
a “3 , 3. at. aor “a teen L lm.
bye e) pee be to ‘ o id
\
l ‘ as, rente,
Bott Bort ; wig et Ta Bas A
5 fag # Oe ay 4 wore wt A ( hs 4!
i! impalpable,
CL RAG
Babin t Bal. wns wae wae . *
wel soem ow
avorite des Poudres de Toilette.
Le SEAT
ote 6 sas a. $ , ‘ > ~ . ‘
K Sa SRS SMAEAAR
. Ve Bn. eee, = thee.
la
préparé selon les
les plus scrupuleux de
posséde 4 un certain
Sans bisniutn, invisible, adhé-
préparée
spécialement pour les person-
: nes qui veulent avoir un teint
aréprochable ; son parfum délicat, son vefouts ont contribué A faire d’
elle,
a base de Créme Simon,
principes
lhygiéne
egré
toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de la Créme Simon ; il
est particuli¢grement recommandé pour la Toi
dames dont la peau est délicate.
Agence Générale et Dépét pour Haiti
#~ la Meétropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de I’ Etat, 98
lette des enfants et pour les,
Photographie _
Artistique
J. M. DUPLESSY |
AU PROCHAIN Tirage
de 10 N>-BONS 2 LOTS Pavan
120, Rue du Centre, 120. | oe B00
(Eateela Pharma icie Biyard et VHO- EROS ly ADDR
tel Communal ). : .
Envoyczce BON-VE OME
2M.L. DUGARDLS, Tr poet ay
Crédit Financier ay Franee
49, rue Rechechouart, Paris,
Nom
Aaresic
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’ KUE 1%
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Phils,
thropique des matires tailleurs de Per
Vient de recevoir un grand choix ¢}
toffes diagonale, casimir alpaca, chevig
te, cheviote pour deuil, etc, Recomma.
de particuliérement a sa clientdle un
belle collection de coupes de casimir
de gilets de fantaisie et de piqué d&
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no.
ces.— Coupes Francaise, Anglaise «
Américaine de la derniére pertection,
La maison confectionne aussi des Cop
tumes militaires, habits brodé
iolmans, tuniques, habits car
can. eto etc, de tous grades.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
C TRAVAUX DE TOUTES SORTES S$: R
SULIO Et PLATINO. )
Cartes tres artistiques, nouvellement
recues,
AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.
ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.
Olfre ses services au publicde Port-
au-Prince, aux vens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.
Venez essayer!
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA
143. GRAND’ROUE, 143
POKT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRKS
EN DEPOT. POUR LA VENTER
KN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
coOmmandes, tant ici qu’en |
Province. |
Formes 4 hommes ; élévantes et ra-
tionnelles.
Chaussures de dames( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode:
chaussures, pour enfants confection-
nées avec Ues Pegua—deeZhs nuances
d'une sélection et durée irréprocha-
bles. Ades prix avantazoux,
(-rageas, pates at liquides
Pour chaussures de toutes nuances.
La Manufacture a toujours at
pot un grand stock,— pour la veste
en gros et détail,— de chaussurese
tous genres pour
Hommes, Femmes, Envanrs
Les commandes des commercasé
de l’intérieur pourront étre exécotées
dans une semaine & pea prés.
23, rae des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
aa a
Meitleurt.Farine
du Monde
Celle qui donne !e meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne la pain le pins blanc et
le plus léger,
C’est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Fiour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Krn. CASTERA. Revréseniani.
LA MAISON
ee Re ee ee
Au dernier cri
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A l’honneur d’annoncer & ses DO
breux clients de la Capitale et
rovince qu'il vient dese transférer
a Rue des Fronts-Forts, avec 800 ie
stock de chaussures, a la Gre
au Ne 153 avec l’inscription ci-dess
Les clients seront toujours â„¢ |
dans les mémes conditions ; crest
dire avec les 5 °/ d’escompte suf i
vente en gros ; sans oublier rs
mes soins et la méme exactita 4 be
La Maison se charge toujours ie
re prendre les mesures 4 domi!
a
ETUDE
DE
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
Le Ducteur Gaveau
Remercie bien sincérementles nom-
breux amis et le public bienveillant
qui lui ont donné tant de marques de
sympathie a l'occasion de la doulou-
reuse circonstance qui a si_ péuible-
ment impressionné tous dans la jour-
née du 11 du courant.— Il fait, avec
aide de Dieu, tous ses efforts pour
revonstituer le plus tét possible
son Cabinet d’Electrothérapie dont
Putilité est reconnue par le public.
En attendant, le Docteur Gaveau
annonce qu’il se tient a la disposition
des malades a domicile pour des trai-
femente médicaax et des opérations 58, Rue du Port om a
57, RuE Férovu.— Port-av-Prince| 2eures : 8* & midi
Mes. Madioa,
Consultations : 2.4 4 heures apr. mid. réD. Frederique, Solages «
af?
or
|
|
Full Text |
peuxieme Année, No 373.
~ ABONNEMENTS
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .
ETRANGER
Trois Mois. .
Pour tout ce qui concerne l’Admiinistration du Journ
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
QUOTIDIEN
4);
|
G. 1 1
« 6.
(e gui empéche Mf GeO gt: SVIVaiD d°. Voit
Tout compte fait, nous ne croyous {| @prioristigue des latinisants. Le Play
ms nécessaire de garder M. Sylvain
wp lopgtemps pour lui mettre sous
ls yeux la monographie de la f.mille
wwitenne, dont nous avons fait la pro-
ewe hier; cette ‘ache nous rren-
dnit enco-a trois ou quatre numéros
& nous avons hate de finir avec le
ideré des erreurs accumuiées dans
“trois colonnes et demie de « Hai-
U sociale et littéraire. »
Toatefois, nous nous en voudrions
Piver nos lk steurs de l’exposé des
tons positives présentées sur
sete compte par la Science social
une série prochaine d’articles
hous relierons sous forme de
Prcsion 4 notre série actuelle :
e quo notre campagne anglo-saxon-
btiincn Projetons de donner toute
action en indiquant le mal dont
rent nos familles et résumé par
tence sociale sous le nora lumi-
dinstabilité, et en indiquant, en
temps, les seuls modes de re-
hen ent efficaces et salutaires
6nons 4M. Sylvain eta ses er-
t, pour cela, ma foi, nous
one 3 lire la suite de son élu-
fant deren de propositions, au-
we
| A bien comprendre, dit-il, la na-
Cette solution ( solution de
probléme social ) telle qu'on
seeentée, elle serait surtout
“a ique, puisqu’elle est
pe wonnée uniquement — ou a trés
par laloi du travail. Or,
Demoiiy © maitre de Tourville et
rtanc s,a mis en relief toute
ft layie de la question du travail
rote oc aL des Sociétés, il se serait
deter to d se la prétention d’y subor-
Wilectuelies so CPPement des forces
o morales. »
ai vigg que nous avons vu dis-
sar fcreusement, quoique a
bar prethode @observa'‘ion
Point de de. Oublie bien vite
Des produ; épart : autrement il
uit la pensée que nous
la
lire et :
Méthode 5 haa sent a cent
Vatons
win
las |
¢
ss
~ Syivain
I}
I
#4 ff,
ff
n'a pas cherché dans sa téte, para
priori, une formule soeiale dans la-
quelle il se serait préoceupé de ran-
ger en position plus ou moins fivo-
rable les forces intellecta: les et mo-
rales. {! était avant tout observateur et,
comme homme de science, i} mavait
nal intéreét.4 controuver lest taits ob-
AER: “Bia 2 6 OE Oe
DirkkCvEUR:
FUDD ROUX. 4)- |
Sa tousser a ATorstog
KEDAGTION-ADMINIST RATION
4£~hur TSIMORT, «5. Sr¢ Roax oa Bonne-Foi.
4
Samedi, 27 Juin 1908
e Matin
. ; f LE NUMERO 10 CENTIMES
Clement Magloire.
Les abennements partent du rt et du ry de chaqee
P
‘mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Tsint ala cooscienc? et se subtituantytions de Te Plav a l'égard de la ques-
servés pour ic. (So7 r0k sa conception
particuliere.
Or, il a observé que les fore:s iatel-
Iectuelles ou les forces morales, pAsSes
en elles mémes, nétaient pa sufti-
santes pour assurer la prosrérite -¢-
clale : en dehors d’ellas, il ¥4a des for-
ces sociales. Sila puissamve inteliee-
tuelle résumait en ellawWeule les cor-
ditions de prospériv® nationale, la
France serait la nation duo monde la
plus prospere ; il n’en est certes pas
amsi, nen déeplaise aM. Svivain, Si
c’était la puissance morale quai devait
créer cette prospérite, cele ci sora
incontestablement Papansge des po
pulations du centre asiatiqaue on Pari.
vre de tradition morale est perpdétiel-
lement assurée par lautorité patviar-
cale, forte elle-méme de tout le culte
voué ala mémoire des ancetres.
« L’erreur des faiseurs de syste mes,
écrit M. Bouchié de Belle que M. Svl-
vain aurait pu consulter a fa page 38
de son fascicule, consiste.... a attri
bauer 3 la. satisfaction d'un besoin
spécial une importance exclusive, »
que ce besoin soit d’ordre moral,
qu’il soit d’ordre intellectuel. » Le
Play, continue I’écrivain, découvrit que
ies besoins essentiels de l’humanité.
sont au nombre de deux seulement et
semble des moyens de subsistanc: né-_
cessaires a la vie journaliére de l’in-
dividu ; en d’autres termes, Son pun
quotidien. » — y
Que prétend alors M. Sylvain ?
N’est-ce pas 14 la question du travail
mise au premier plin?
« Le second, aussi impérieux, quol-
que d’ordre tout différent, est la sou-
mission a une Joi morale,
raisonnement!a un ensemble de préceptes, s'impo-
c'est-a-dire |
des plus simples. Le premier est Yen-: par le sacrifice
max instinets pour diriger la vie. »
I!eest bien entendu que nous ne
présentons pas cette conception de
L Play coinme réalisant toute la for-
tInimie du salut social ; car, dit M. Bou-
chie de Belle, «il est évident qu'une
nation dont une fraction i:nportante
mourrait) de falin) serait fatalement
en proie & toutes les soutfeaneces et a
tous les désordres. Et il en serait de
meme dun pavs, si riche fut-il, ot
nul n’aurait souci de la vie, de la liber-
te, dela propriété de son sembla-
ble.»
Notre but est de signaler simple-
ment Perreur Co * acugite tombe M.
Sylvain lorsquil e,Yt que [wos sy
navart pas recoyhu dare ia loi du
travail la pr. aire en japortance.
M. Sylvain cite €ette pensce que
Le Piay Wadmettait pas « qu’une na-
Con puis-e €'re appelée prospere,
lorsque, sous une fagade brillante,
elle cache Vhorrible) plate duo paupeé-
rizine et de la démoralixation profon
dz.» Daccord ; mais qu’est-ce, dans |
la pensée de Le Pvay, qui constitue |
cette « freade brillante » 2? Mo Sylvain
Mapas pense a nous le dire.
Gant, il med?! vieg besotn
Louresla ibivacait qa’a ne
quer da citation et a nous donner tout
Pntier te paragraphe de M. Bouchié
de Batlle, page 40. le voici:
« Si La Piey considére ia loi morale
ét le pain quotilien comme les be-
soins esse2ntiels de Phumanité, if n’a
jamais contesté qu'il n’v eo edt d’au-
tres el dont la possession ne fat dé-
sirable, It n’a jamais nié les avantages
du progcés industriel, de la_richesse,
de la sciencs et des arts. Il nena
selon lui, lorsque la satisfaction de ses
besoins secondaires nest obtenue que,
b'diuné que les abus. Et il ya de ses|
ditaux. »
[sa petite dissertation
!
‘
Cepen- !
Ybas tron. /3¢2 livres, la pensée de M. Sylvain se
: -|
chaine de I’Angleterre »
de Ja «
dss lesoins primor-.A VExposition de Londres en 1851, il
|disait des
Pour clore ca point de vue par une | vreté ou plutot leur nullité se fait
fion du travail, que presque toutes
Sos eugquéetes, pour ne pas dire toutes,
ont ¢6té faites dans les milieux ou-
vriers (1) On luia meme fait le repro-
che d’avoir, dans les débuts de Il’ap-
plication de sa méthode, fait tenirtou-
te la question sociale dans le bud-
set domestique des familles ouvriéres.
Apres cela, il est facile de faire voir
aM. Sylvain que les considérations
d’ordre économique ne sont, & nos
yeux, que des argumentations nouvel-
les en faveur de la supériorité sociale
anglo-saxonne ; si la question sociale
4tait d’ordre économique, c’est aux
économistes qu'il faudrait en deman-
der la solution et non a une science
spéciale, laquelle d’ailleurs reléve en
bien des coints les erreurs répan-
dues par l’économie politique.
Et puis, on dirait que M. Sylvain ne
fait découler du travail que des effets
économiquesâ€
M. Sylvain a dit quelque part, dans
sociologique,
qu'il ne vovait comment rattacher no-
tre Campagne 4 la doctrine de Le
Play et aux idées dae Demolins. Pour
qui connatt les idé-s de Demolias
'elles qu’elles sont répandues dans
condamne d’elle-méme.
En ce qui concerne les relations de
notre campagne avec la « doctrine »
de Le Play, il nous suffira de rappe-
ler a notre écrivain qu'il n'y a pas
de mortel— lui seul excepté, bien en-
tendu— qui ne soit sujet a /’erreur.
C’est ainsi que Le Play, qbservant les
sociétés anglo-saxonnes 4 laide de
son incomplet instrument d’analyse,
avait pu prédire « la décadence pro-
et « juger
trés faussement les Etats-Unis d’Amé-
rique », parlant a plusieurs reprises
décadence morale de !’Union ».
« Leur pau-
‘au-
Américains:
considération des choses haitiennes, tant plus remarquer qu’ils avaient de-
Le Play edt certainement déploré de|mandé une place immense qui
re- 'inoccupée, et que par dérision, les
voir les « furces inte'lectuelles »
reste
vendiquer, chez nous, la prétention Apgiais appellent les prairies améri-
de dépasser en importance et en uti- caines ».
']ité les travaux manuels et les sugges- '
tion du pain quotidien.
Il n’est pas inutile d’ajouter,
fixer M.
{
pour’
“ependant, dans son ouvrage, fa
(1) Les ouvrages principaux de Le Play
sont les OCVRIERS ELROPEENS et les OUVRIERS
ylvain sur les préoccupa-' des Drevx-Moxpses
Constitution de U Angleterre, la pére de
la Science Sociale a parié tres avat-
tageusement de la formation supérieu-
re que le jeune Anglais recoit dans
sa famille
D’ailleurs, il serait pour le moment
oiseux de chercher plus amplemeat a
justifier notre campague aux yeux de
de M. Georges Svivain. Nous risque-
rioas de lui parler un fangsg? qu il
u’est pas suffisaminent préparé a en-
tendre Voila que, dans trois miséra-
bies colonnes d3 sa revue, nous avons
relevé a fuison des erreurs de toutes
surtes: de doctrine, d’interprétation,
vuire tnéme de langay2. Nous jetons un
d@ ruier coup-d’vwil sur son article et
nous y voyons M. de ‘ourville déaom-
mé « le chef de 1 E_ol: de la paix so-
ciale, apres la mort de Le Play ».
Qu’est ce que cela veut dite ?
Et tout cela, parce que M. Sylvain,
dana la pensée hative de nous Com-
battre, est allé puiser des citations a
turt et a travers dans un volume de
science sociale qui n'a d'autre preten-
tion que d’offrir aux débutants un as-
pect pénéral de cette science.
«ps
Savez-vous l’elfet que jouent les
ceilléres appliquées au cheval de traitâ€
Elles empéchent animal de voir tout
pres de lui en le rendant, au contrai-
re, habile 4 voir vingt, metres plus
loin.
Eh bien, M. Georges Sylvain a des
ceillares: l'amplitude de ses cont! als-
sances intellectuelles lui permet de
voir tres loin devaot lui, mais l’em-
péche d’apercevoir tres pres. Cepen-
dant trés pras,il y a, entre autres, une
vérité bien simple qu’il pourrait voir
s'il n’avait pas d’oeilléres: c’est que
pour savoir une chose, i) faut Vavoir
apprise.
——
PAUTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
ViNDREDI 26 JUIN
Rarométre 4 midi 763, 62»
minimum 23.1
Tempeérature|maximum 34.4
moyenne diurne 27.9
Ciel clair le matin, couvert dans l’aprés-
midi, clair 4 9 h. du soir.
Orage et pluie au SW vers 2 hy au NW
a5 h. Eelairs 3 louest dans la soiree.
Le barométre. est en hausse.
Agitation sismique dans Paprés-midi
jusqu’a 9 h. du soir.
Eclipse de Soleil
Nous rappelons aux lecteurs que demain
dimanche 28 Juin, aura 4 Port-au-Prince
une éclipse partielle de soleil.
Commencement 9h. 28" 26*, du ma-
tin.
Phase maximum 11 h. 14™ 19° du ma-
tin.
Fin de l’éclipse 1 h. 12†27° du soir.
La grandeur de l’éclipse est 0,618.
La lune entre par le bord supérieur 4
8°46’ 4 gauche du sommet du soleil, ej
sort par le bord sapérieur 4 49°34" droite
du sommet du soleil.
R. BALTENWECK
La St-Jean Baptiste en Loge
Les deux Loges de l'Orient de Port-au-
Prince «L’Amitié des FF.:. réunis N° rere
et «l’Etoile d'Haiti, N° 5,* ont célébré
la fete de leur bienheureux patron St-Jean
de Jérusalem. — La so'ennité a été parti-
culigrement imposante 3 «l Etoile d’Haiti.»
Le F.-. Clément Ph. Nau, élu Vénérable
a été installé et sacré ce jour au milieu de
lenthousiaeme général. — La fete annon-
cée 4 midi par le canon, prenait 4 chaque
instant un caractére de grandeur.
Vers les 3 heures, les travaux s’ouvraient
sous la présidence du F.°. Rimpy.— La
fanfare, compose de deux corps de mu-
sique rehaussait Véclat de !a cérémonie,
ainsi que le canon qui, par intervalle re
guliéze, inclaic sa grosse et formidable
voix 4 I’écho bruyant de la féce.— Apres
le sacre, le Véu.*. Nav, daus un discours
ou il résume le programme des espéran-
ces qu'il fonde sur l'avenirde Ordre et le
bien-ctre particulier de l’Atelier, a enleve
les applaudissemenis de l’Assemblée.
La fete prit fin assez tard au milieu des
rcjouissances de tous ies magons.
Apres a joie et la fee des vivants, tf
fallait penser aux ff. . décddés. C’est ainsi
que, hier aprés-midi, un Rit furéraire com-
mémorait le souvenir des chers ff.°. dispa-
rus,
Aprés la cérémonie des parfums, Phon-
neur est revenu au f.*. Clément Magloire
de rappeler le bon souvenir de ceux qui
ne si¢gent plus parmi nous. Par une ma-
gnifigue apothéose, il retrace, 4 grands
traits, le dévouement a I’Institution des
anciens et par une heureuse transition,
fait ressortir la sublimité de notre Société.
Ii de-rande d’envoyer notre encens et nos
fleurs 4 ceux qui ne sont plus de ce mon-
de, car leur Ame sera satisfaite de voir
notre pensée s’envoler vers eux. — Avec
un accent ému,l’orateur ,arle du T.°. C.°.
F.-. Chrysostome Francois, le plus récent
disparu en date. — Sa vie, toute de fran-
chise ct d’abnégation a été analysée avec
une vérite Sts) SRE cU pir une considé-
ratio @imampetale, leN°:. Magloire convie
tous les tf... INZanir da. s une communion
Widées, afin que wr souvenir ne dispa-
raisse jamais dans le coeur -de ceux qui,
un jour doivent aller les réjoindre. Dans un
recucillsment protond, la cérémonie du
rit prit fin et chacun se retira avec une
bonne impression.
UN 33°
Echos d@’Aquin
Monsieur Théard David, qui se pique
d’une importance dont la trace ne peut-
etre trouvée nulle part, aurait dd se gar-
der pour que personne ne vienne lui par-
ler de ses métaits et fui dire son fait. Ce
Monsieur a trop de_ charges 4 son compte
pour penser un seul instant qu'il est en
droit de médire sur le compte de ceux-la
qui ne lui ressemblent en aucune maniére;
oublie-t-il dans quelle condition avait-il
occupé les diverses fonctions qu'il a indi-
ment traversées? Faut-il que je lui en fasse
souvenir.
A force de bassesses, de courbettes, de
platitude et d’adulation, taites de pieds de
grue; tout en Iéchant la poussiére des
pieds d'un personnage qui fut député et
commandant d'Arrondissement, il était ar-
rivé a le tromper. Loin de lui conserver
rande reconnaissance, il n’a pas mal
une
dit d’insanités sur sa personne. Aujour-
d’hui,_ il fait une revue des affaires d’A-
quin qui ne le regardent nullement, car
ce monsieur n'est d’aucune valeur morale
pouvant donner son conseil dans aucune
délibération, sinon que pour la mal-
veillance;— il est dénué ds son bon Juge-
meat.— Il parle avec une ampleur insigni-
fiante des opérations de la douane ou il
convoite une fonction, afin de se rattra-
per la premiére fortune perdue ; il ne
droit au fond, que l’avis du ju
de Port-au-Prince, sera sollicité par les
ties sur la note d’honoraires Présenthe ax
le Dr Daniel Domond, 4 | dame re
Liautaud, laquelle est contestée
derniére pour I’avis obtenu et Tap k
par les parties conclu et par le Tr
statud ce qu'il appartiendra, réserve en
ens.
Puis le siége est leve.
que sur un person-
compte pour y atriver .
Pa tiore héte. Ne se souv'en-
nage a titre qui fut son
t-il pas qu’au bureau de paiement et a la
dovane, comme contrdleur ou si! lon
cherche 4 vérifier des registres de 1890 4
1896; on trouvera la trace de ses cing
doigts maculant 4 jamais la caisse de Etat?
Ne se rappelle-t-il pas la vente 4 la_ criée
publique des marchandises arrivées sur le|p
voilier francais «Angeles de 1888 !... Ex-
cellent Neptuoe était un témoin !..
Avec les récits de son neveu révélant Revue du Marché
ses criminels sacrifices, Aquin avait pensé| Depuis nos avis de la semaine der;
gu’il se bornerait dans toute sa petite per-, la situation de Ia place ne s'est uerea
sonne et ns pas jeter sa bave immonde sur liorée. Les haussiers cnt eu pain de ani.
les pens qui n'ont pas un dossier aussi et ont pu taire quelques petites silanes
bien rempli que lui, pour mentir sur leur 695/690 °/°. Ils maintiennent ces
compte. tout en forgeant des méchancetés ' mais sans acheteurs. Des fonds arrivis
qu'il débite 4 tout venant. Maintenant il, Province pour tre convertis en o :
est bien connu meme par ceux 1) qu’il se encore en coffre-fort attendan: la baisse
fiisiit le malin plaisir de capter pour les} Le marché a été lourd pour les trait
m eux ctoutfer. ‘sur France qui se maintiennent 42 i
Monsieur, apprenez que tout l’honneur 3/4 et 3 °/, suivant valeur et si a
dont vous faites parade ne revient qua St- Des signatures de Province ont dd ge
Louis David Fils qui, par son acte dadop cides Ar 1/2 ©,
tion, s'il était dans un prys régulier, SU- Les Chégues sur ‘NUew-York sont at tinh
birait le bagne pour avoir commis UN ¢ les Chéques sur Paris sont 3 4, 4 ik
faux matériel. Contentez-vous de ce petit; [La baisse du Cacao s’accentue toujoen,
récit qui sera plus long une prechaine . .
fois. Nous attendons de pieds termesr on est 4 65/66. baissant.— Une survei
A tou bon entendeur salut! lance sur la qualité des denrées expbdiée,
, _. _s Impose.
EMITPEN Le Café est a Frs 41.
Tribuval Civil Port-au-Prince, le 27 Juin 1908.
Audience civile extraordinaire du vendre- Arrivage
di 26 Jnin 1908 | ;
Le Tribunal prend siége sous la preési-, . Hier est entré le steamer « Prins Mar
rits » avec !es passagers suivant venantsde:
dence du Juge-Doyen D. Maignan. assisté
de Mr Innocent Michel Pierre, Commis: New-York.— L. Kampmeyer. Me
Mme. R. Kesler.
saire du Gouvernement.
___, Jugement rendu St-Marc. ~— Sénateur Andre Guillaane,
Celui qui déclare bonne et valable la'R Cazeau, André Fleurimond, Mme A.
saisie-arrét pratiquée au Bureau général de| Dalencourt, Mlle. Alice Dalencoun, M
la Recette et de la dépense et du Payeur!.: afme Emile Lavelanet, Albert Ninel.
du Département des finances sur le sicurjjy Lucie lcart, Mme Micice Joseph, M.
Victor Débrosse, ag—goce 4 vingt-cing! ¢r’Mme. Edouard Labrousse et ext,
Avril mil neuf cent huit, en conséquence,| Alice Mucci. Angeline Philippi, A. Em
ordonne que les sommes dont le bureaa ran. Joseph Fontin, Dépuré Kénol, Acti
énczal de la Recette et de la Dépense et! je Barret, Mme. Mercie Rossignoie, Fekt
e payer du Département des finances se} Pierre, Chiméne Isidore, Joseph Hip
reconnai-ontou seront jugés débiteurs, se-| Horacius Victorin, Mile Antoinette Lab
ront par e*x versés entre les mains des| Mme. Murat et enfant, Mme.
sieurs C. Ly«p Hall en déduction jusqu’’| Mondestine Eveillard, N. Paul
CONCUITENCE | Ny somme de mil quatre pénélope Laforest Mlle. Anne Férére,
cent vingt-six dol. rs soixante centimes etltin Alexandre, M@â„¢* Vres Volcy Chav
celle de cent quatre-vingt douze gourdes | Ulysse Charles, Olive Joseph.
quarante centimes monnaie nationale etc.
Lois et Actes |
Affaire entendue
B. Larrieux contre Dominico Bom-| Nous apprenons avec plaisir que le»
cond volume des Lois et Actes de om
ami Mé¢ Claudius Ganthier sera mis eo
culation a partir da 20 juillet prochaia.
Cette nouvelle réjouira tous ceux qa
par la nature de leurs fonctions reconsats
sent la haute utilité de [important
de Me Ganthier, 2 qui nous renoe
toutes nos félicitations.
Décés
Nous apprenons la mort de Marie Ear
na Jacques Lazarre, Veuve Crispinur
pin, décédée ce matin. _
rd’hoi J
L’enterrement aura lieu aujour
heures de l’aprés-midi en V'Egiise
Anne.
Nos condoléances.
Asile Francais —
Messieurs les membres de !a Sociéet iar
aise de Secours Matuels et @& 2
ce et leurs familles, sont priés 4 byâ€
la messe de «Requiem» qui s°4
jv
bace.
Affaires évoquées et dont les
tions sont renvoyées.
29 — Défaut rabattu : Edmonde Bobo et
aprés échangement de trois jeux de con-
clusions sur la demande de Me Mathon
elle a été renvoyée 4 quinzaince.
3° - Les consorts Gettrard contre la da-
me H. Price, ( continuation renvoyée a
une autre audience ).
4° — Le Tribunal entend les observations
produites par M® Delatour pour A. Gustave
et Me Léger Cauvin pour Mme Vve Ca-
mille Jeanniton, aux fins de rabattre un
défauc pris par Me Léger Cauvin contre
son client. Le Tribunal aprés avoir entendu
le Commissaire du Guuvernement décide
qe y a lieu de rabattre le défaut et or-
onne aux parties de poser leurs conclu-
sions. Me Léger Cauvin a décidé qa’il ne
peut pas plaider ce matin et obtient le ren-
voi de cette affaire 4 une autre audience. Le
Tribunal fait droit A la demande de Me
continua-
Léger Cauvin, vu l’acquiessement de Me|di hain, 29 Juin & SEPT HEURES
Delatour. q ov onicisus DU Marni en la chapelle a
ins fans Oo
le, a la mémoire
dés dans I’Ecablissement.
Port-au-Priuce, le ag Jaia 19°
Le Président, F.
Sous la Présidence du juge-Doyen Jan-
vier, a renda le jugement suivant :
Celui qui rejette la fin de non-recevoir
soulevée par la dame Eayénie Liautaud
comme mal fondée ordonne avant faire
a
o>
Histoire d@’Haiti
Rapport AuG. SCOTT
‘orité des écoles d'Haiti, on
me pas a Halt Telle est la conclu-
¥ déconcertante de l’entrefiler du « Nou-
wae » 2 propos du magistral rapport de
te Scott, inspecteur des coles de
de Léogine, sur l’ensei-
paxonseri pe de la Géographie
tde I'Histoire et
Moesicot Scott a dit vrai en signalant
ee lacune qui est un danger national ;
agsautres inspecteuls cn faisaient au-
get, nous cons‘aterions ave: peine que ce
gent pas seulement dans les établissements
drocte circonscripuion que éléve de la
disse supérieure répond naivement gue
pdonosor fut parmi les Cac ques d Hai-
si: que le Cap-Haissen est le Chef-lien du
rtement de | Artibonite.
Peas sowsmes persuadés qu’ailleurs, les
aspecteurs ¢0) entendraient de plus fort et
“y.c la meme desinvolture, Peicve ques-
pooné répordrait, par exemple, que la
(ate d-Pierrot est situec dans les hauteurs
te Fort-Jacques, la Butte de Vertiéres a Lto-
pa, ala Citadelle Laferrire, dans les mor-
iw du Cibao, donnant ainsi une preuve pa-
wate de son ignorance de [a topographie
dslicux historigques t¢émoins des entrepri
ssbardies de nos pores.
Ceperdant, ous ne manquons pas,
comme l'a tort judicicusement fait re ar-
quer le a Nouveilisse », de précis d’his-
weet de Géopraphie tres intéressints.
Toujours est-il qu’s! semble que les éléments
kecesdeux maticres si importantes, sur-
Wt pourun jeune peuple, laissente nos
matoreurs de la pr_v uce complétement
abiirents.
Pourquoi cet état d’ime chez ceux ap-
pis ienseigner les hauts faits de nos
Seas ppur arriver 4 l’indépendance ? Faut-
Asea prendre a leur incurie â€
-Gaqaestions posées, nous joignons no-
tev d celle de Mr Auguste Scott pour
net le Département de I'Instruction Pu-
de donner une solution satisfaisante
§@troublant probléme, en dem ndant
Memament aux avires Inspecteurs de la
Brblque un rappoit sur les mémes ma-
Beppe ons-nous que le manque de con-
man s gcovraphiques et topographiques
a@él'an des tacteurs des désastres de la
en 1870.
_ Wealquons done A nos enfants par tous
moyens possibles, l'amour de l'histoire
la géographie de notre Pays; la pas-
m Cesancétres qui combattiront sans s'in-
sicela leur profiterait 4eux mémes;
fe @oururent en consolidant par des me-
tn ee et prévoyantes, | Indépendance
République.
win peeeons fortemant tout ce qui a
'étude de notre histoire; faisoms que
| onomie meme de nos ancétres se
‘rails lamémoi e de nos éléves— ma-
€nc en placant leurs portraits sur
©$ publiques, da-s nos écoles et aus-
a Ivres classiques 4 leur usage.
we pene les fruits des Luttes h¢roiques
hie ne? bénissons-les en les popula-
cas bene t ons de telle sorte que nous
Has fy notre tour par les généra-
Pande
tures 3qui nous -urions appris la
tie!
bs
a
a ions pas surtout que \'Histoire
we doit ctre enseigné
doit gnée que par des
* toutile de dire le pourquel.
Halrien.
‘
ye
Get joli piano de concert a
Vadose†pour cause de départ.
4s Pex oe retard au No 91,
de Voccasion |
|
{
\
|
|
|
Nouvelles Etrangeres
Derniéres Dépéches
Paris 25 — Par 128 voix contre 125 le
sénat a voté cet aprés-midi l’urgence pour
la mise en discussion du projet de loi re-
latif av rachat du chemin de fer de l’ouest;
il a ensuite adopté par 151 voix contre 116
le premier paragraphe de ce projet de loi.
La victoice du gouvernement a été suivie
d’un discours de Mr Clémenceau qui a de-
claré que le rachat du réseau de l’ouest
était une des réformes essentielles com-
prises dans ‘le ‘programme du gouverne-
ment; il a terminé son discours en deman-
dant le vote d’un ordre du jour de con-
fiance.
Paris 25. — Fa commission des réformes
indiciaires de la Chambre des dénutés >
décidé aninurd’hui de présenter une mo-
tion en favenr du maintien de la peine de
morten France et retirant lannni précé-
-demment ‘préré an projet de loi du gou-
ivernement pour Labolition de cette peine.
Tanere 23. -- On rapnorte ane Moulai-
Hoa, le prétendant an trane du Maroc, 2
été nractomé sultan 34 Mogador.
New-York 26 — Les obseaunes tres itm-
. ’ °
Presciannantes de l’ex-Président Grover
Cleveland ont eu lieu aujourd'hui
Tanno ( Texas ).— Deux cents hom-
mes srmés attaquérent et capturérent hier
la ville de Viexca état de Coahuila ( Mexi-
qne ) trois nersonnes fut tudes et plusieurs
autres blessées.
Trois trains chargés de troupes ont quit-
té exicoM se rendant A Viesca.
Bousay 26.— A la suite d’rne collision
entre un exp. + “5. =@ggain de = marchan-
dises prés de Barreda, de nombreuses per-
sonnes furent tuées et blessées.
Paris 26.— Rente : 94.40. a’
An conseil de ministres ce mati réuri
4a VElisée sous la présidence de X39. Fallie-
res, le conseil s’occupa de fixe«‘la ligne de
conduite que le cabinet suiw ait.
Aujourd’hui Ye Sénat-propos de I’ar-
ticle II et dernier du pfojet du rachat de
Cie des Pompiers Libres
Cours d'instruction
Liste des pompiers qui doi nt se pr '-'
senter ad la Station Centrale
semaine du 29 Juin au 3 Juillet
ALFRED BoRDU, conscill +
Landais, Julien Raymon 1
sous-offici rs
Léopold Pierre, Henri Riché,
S. Satomon,
Faustin, Ruftin Champogne,
Abeilard Milthiade Abellard,
pomipiers.—
Liste des pompiers de service pendant
lu sematne du 22 an 26 juinel qui doi-
durant la |
— Denis:
Va. Poul,
Benoit Michaud, Joseph. lb oublette,
- Alexius A‘ex-s, Adio
Loiseau, Autele Bauduy, Arising fils,
Louis
Victor Prosper, Justin
Albert
Georyes fils. Louis Lochard, Charles | 3
Joseph | vouloir les présenter
Georges fils, Alphouse Louis Charles,
AVIS
Devant renouveler
ile 4° Juillet prochain
‘les cartes de libre cir-
lculation, émises le 41°
Janvier 1908, la Direc-
ition prie les porteurs
de ces cartes de bien
I
{
‘en ses bureaux, SiS au
Champ-de Mars a par-
Itir du 25 dece mois.
vent suivrelecours d'instruction pendant | afin de pouvoir en ef-
Celle seme tote pour DEFAUT
TION.
Clément St-Sumé, Valnion Destiné. |
Port au-Prince, 26 Juin 1908.
Le Commandant,
Louis ETHEART
Arrivé par
MacNish’s Kola
DE KINGSTON
En vente
Rue du Centre
A Vendr
ALA LIBRAIRIE DU © MATIN »
Au pric d) we'gourde
© CONSENS AUX MERES
Parle Joctedr BYSON
ee eS —————_—_——_—_
| Avis
Le soussi,ne, jJuge commissaire de |
D APPLICA: !
Chez Catinat F vuchard Ade Mattels pl (
ee
VOuest décida pour hiter 1a discussion de | la faillite des sieurs A. et B Sada, en
‘fectuer léchange.
A partir duier juillet
| prochain touteslescar-
'ves de libre circulation
‘roses sont annulées;
‘'seront seules valables
le dernier steamer eS jaunes.
‘Port-au-Prince, 20 Juin 1908
LA DIRECTION.
——
|
| Toutes les élésanees raves, discré-
tes, bruyantes, des parfums @’un char-
me subtil et délicat, -Son Sou-
rire, Floramye, Vivitz,
| — des bijoux od s’enorguellit ta
pierre éclatante et lisutaine, de mi-
i muscules objets d'art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
Variées, anneaux de fiangailles offrant
ilesymbole dune éternelle jeunesse
d’amour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chiuites mussives, des cas-
l"impdt sur le revenu de refuser route in- | vertu de larticle 471 du code de com-j cades étincciantes d’or, de rubis, d’é6-
terpellation ou question 4 la Chambre pour | merce, convoyque les créanciers de la} imeraudes, tout cela fait un coin de
les jours autres que les vendredis. . [dite faitite Ase réunir au local du
Hier la Chambre vota le projet ‘de !oi | Tripunal de Commerce de ce ressort,
sur le contréle de la durée du travail Elle ia vendredi trois Juillet) proehain, a
continue aujourd’hui la discussion de ’im-' gix feures Gu main, aux tins de pro-
pét sur le revenu. céder conformément aux articles 473
Hier au Sénat, M. Prevet, rapporteur | et 47D du susdit code, ada novTrina-
de la commission des chemins de_ fer, ré- | tion des syndics provisoires, le temps
pondit 4 M. Caillaux et proposa d’ajourner | de la gestion de Vaegent provisoire
le vote de l'article premier du rachat de | ayant pris fin.
l'Ouest au mois d’octobre. Port-au-Prince, le 27 Juin 1908.
M. Clemenceau intervint pour combat- ALIX ROY
tre le renvoi et posa la question de con-
fiance Ace sujet par 128 voix contre 125.
Le Sénat repoussa la motion et vota en-
suite Varticle rer par 151 voix contre 116.
Auvjourd’hui le Sénar discatre {article IT
Le Vice-amiral de Reserve Regnault de
L’auteur de la !ettre revétue de la
signature de Monsieur Joubert Nico-
las est connu. Voleur ! qu’il soit cru-
. cifié.— Cependant, pour ce qui a trait
Premesnil est décédé. aux préten iu faux dont parle si chau-
7 MAGLOIRE. dement Mr FP. B. dans son avis - faux
dont on semb!e vouloir raprocher la
Auguste MAGLO | paternité a un étre qui mest cher —je
. vils peuvenr | déclare énergiquement étre habitué a
Informe ses clients q P ‘ dresser certains plis pour ce Monsieur
, i Bureaux du Ma-
tin, Grosser us renseignements concer- : dont les mains et la .téte varient sen-
nant le fonctionnement : 10 des Lam- | siblement depuis tantot deux ans, ceci
pes 4 gazoline et2 manchon ; 20 des|sous sa dictée.— Le public pourra
Allumoirs dlectriques ; 30 des Lanternes | arriver maintenant & tout deviner.
dlectriques @ piles; — ainsi que pour | Cost eine) ain 1908 ny
toutes pidcesde rechange qu! peuven ,
leur tre nécessaires. | Tagke. BERNIER
paradis de ta maison
A de Mattéis & Ce
aqui est située aujourd’hui a Ancien
Hotel Gentral restauré et embelli.
Ges italiens out gardé la nostalgie
de toutes les fantaisies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
Vie, ils ont chez eux uy assortiment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.
A vendre
Une propriété, sise a l'anglc des
rues St Honore et de la Révolution
de la contenance de Trente quatre
pieds de profondeur sur Vingt deux
de large.
Pour les conditions s’adresser 4 Mr
Victor Colle, au bureau central du Té-
légraphe terrestre.
ort-au-Prince, le 23 juin 1908.
nee
GRANDE HALLE A LOUER
1446, Rue Républicaine, 140.
S’apanssenr a M’ Catorat FOUCHARD.
TANNERIE CONTINENTALE
Port-2u-Prinee
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PREPARATION DES PSAUX LE VISNIGT-QUATRE (24) COULEURS,
Vente des chaussureS: Gnvresusglace. Verni et cou-
leurs, pour Hommes, )a-:nes et Enfants.
( BouTONNE, Euastigtk Er Lace )
En gros et en détail pour toute la République,
Oo TELL
ET
KÂ¥STAURANT
H EKLLEVU
Place du Chasiis-de- Mars
PORT-AU-P RINSE (HA:TI)
Mee iermance ALFRE®, directrice
Telephone, 220
APPARTEMENT>* POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.
Installation moderne et conforiable. - /uesur la mer. --- Température
a
duuce et rdguliere. --- Les Tramways desser ant U H3tel- Bellevue toutes les 7 Minutes
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — 7AKDINS
Salle de récepiion. —- Piano.- Gramophone
Sonneries Hiestriquas
Table @WHate les jure, i: midi d 2 heures,
Fe? *' Asuves dw sot
\-
eS pou le-Paet
Priuits Ayoiénig
a ata a muniquant son délicieux
NGL Oe! ae Tihs FE es de eee on ate mn St ating
= @ conti. oa ttt 0d aa WA om OB am dl on tale y 2a Reso a ca WE 8 3y Seam
* =
aE Rec 3 TAR Reomnenass wows ite
S (obit AAA BRENCHIR, APOUGIR SY &
> POUDRE oA VELOUTER a
a gs ABYON * 7 fa ptau cu visago et dos mains as
q ~ a. tA eo .
3. SIMON, 59, Faubourg St-Mariin, PARIS! -tPRefuser les Xmitations =<.
= ~ = =
0a MAS FAS AOE OREO NWA ODT DO We maw:
= ‘ Peak. SE ee A Noe fat tes S ©
(PP ape adoucit ’épiderme auque! elle
La F che 834 pe een ag EY 4 denue une souplesse et un ve-
meee et et Ah a BY louté incomparable en lui com-
par.
fam. Elle conserve I’éclat et ta fraicheat du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les
LA
piqdres d@insectes et les Gruptions de la peau.
Be aCe bay Dei gs tee EQ OB Sem oper eee
a “3 , 3. at. aor “a teen L lm.
bye e) pee be to ‘ o id
\
l ‘ as, rente,
Bott Bort ; wig et Ta Bas A
5 fag # Oe ay 4 wore wt A ( hs 4!
i! impalpable,
CL RAG
Babin t Bal. wns wae wae . *
wel soem ow
avorite des Poudres de Toilette.
Le SEAT
ote 6 sas a. $ , ‘ > ~ . ‘
K Sa SRS SMAEAAR
. Ve Bn. eee, = thee.
la
préparé selon les
les plus scrupuleux de
posséde 4 un certain
Sans bisniutn, invisible, adhé-
préparée
spécialement pour les person-
: nes qui veulent avoir un teint
aréprochable ; son parfum délicat, son vefouts ont contribué A faire d’
elle,
a base de Créme Simon,
principes
lhygiéne
egré
toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de la Créme Simon ; il
est particuli¢grement recommandé pour la Toi
dames dont la peau est délicate.
Agence Générale et Dépét pour Haiti
#~ la Meétropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de I’ Etat, 98
lette des enfants et pour les,
Photographie _
Artistique
J. M. DUPLESSY |
AU PROCHAIN Tirage
de 10 N>-BONS 2 LOTS Pavan
120, Rue du Centre, 120. | oe B00
(Eateela Pharma icie Biyard et VHO- EROS ly ADDR
tel Communal ). : .
Envoyczce BON-VE OME
2M.L. DUGARDLS, Tr poet ay
Crédit Financier ay Franee
49, rue Rechechouart, Paris,
Nom
Aaresic
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’ KUE 1%
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Phils,
thropique des matires tailleurs de Per
Vient de recevoir un grand choix ¢}
toffes diagonale, casimir alpaca, chevig
te, cheviote pour deuil, etc, Recomma.
de particuliérement a sa clientdle un
belle collection de coupes de casimir
de gilets de fantaisie et de piqué d&
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no.
ces.— Coupes Francaise, Anglaise «
Américaine de la derniére pertection,
La maison confectionne aussi des Cop
tumes militaires, habits brodé
iolmans, tuniques, habits car
can. eto etc, de tous grades.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
C TRAVAUX DE TOUTES SORTES S$: R
SULIO Et PLATINO. )
Cartes tres artistiques, nouvellement
recues,
AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.
ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.
Olfre ses services au publicde Port-
au-Prince, aux vens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.
Venez essayer!
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA
143. GRAND’ROUE, 143
POKT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRKS
EN DEPOT. POUR LA VENTER
KN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
coOmmandes, tant ici qu’en |
Province. |
Formes 4 hommes ; élévantes et ra-
tionnelles.
Chaussures de dames( Derniére mo-
de de Paris ) et le plus commode:
chaussures, pour enfants confection-
nées avec Ues Pegua—deeZhs nuances
d'une sélection et durée irréprocha-
bles. Ades prix avantazoux,
(-rageas, pates at liquides
Pour chaussures de toutes nuances.
La Manufacture a toujours at
pot un grand stock,— pour la veste
en gros et détail,— de chaussurese
tous genres pour
Hommes, Femmes, Envanrs
Les commandes des commercasé
de l’intérieur pourront étre exécotées
dans une semaine & pea prés.
23, rae des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
aa a
Meitleurt.Farine
du Monde
Celle qui donne !e meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne la pain le pins blanc et
le plus léger,
C’est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Fiour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Krn. CASTERA. Revréseniani.
LA MAISON
ee Re ee ee
Au dernier cri
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI
A l’honneur d’annoncer & ses DO
breux clients de la Capitale et
rovince qu'il vient dese transférer
a Rue des Fronts-Forts, avec 800 ie
stock de chaussures, a la Gre
au Ne 153 avec l’inscription ci-dess
Les clients seront toujours â„¢ |
dans les mémes conditions ; crest
dire avec les 5 °/ d’escompte suf i
vente en gros ; sans oublier rs
mes soins et la méme exactita 4 be
La Maison se charge toujours ie
re prendre les mesures 4 domi!
a
ETUDE
DE
Me Charles Millery
NOTAIRE PUBLIC
Le Ducteur Gaveau
Remercie bien sincérementles nom-
breux amis et le public bienveillant
qui lui ont donné tant de marques de
sympathie a l'occasion de la doulou-
reuse circonstance qui a si_ péuible-
ment impressionné tous dans la jour-
née du 11 du courant.— Il fait, avec
aide de Dieu, tous ses efforts pour
revonstituer le plus tét possible
son Cabinet d’Electrothérapie dont
Putilité est reconnue par le public.
En attendant, le Docteur Gaveau
annonce qu’il se tient a la disposition
des malades a domicile pour des trai-
femente médicaax et des opérations 58, Rue du Port om a
57, RuE Férovu.— Port-av-Prince| 2eures : 8* & midi
Mes. Madioa,
Consultations : 2.4 4 heures apr. mid. réD. Frederique, Solages «
af?
or
|
|
|