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peuxieme Année, No 372. PORT-AU-PRINCE ( Hart)



QUOTIDIEN

Vendredi, 26 Juin 1908

. u i ee



DIRECTEUR:

ABONNEMENTS : |
PURT-AU-PRINCE) Us Mois. .G. 1.

i

Clément Magloire, ;













LE

NUMERU 10 CENTIMES

— ——_-

Ley abcnnements partent du rt et du 15 de chaque







EMENTS\ Trois Mois. . « 3.60 an - mien ts au
DEPART REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
ETRANGER cr eteeee Trois Mois. . « 6. 45, RUE ROUX, 45. Les manascrits insérés ou non ne seront pas rendus
moans ROAR. 12 AFRO VORA TATE AOR 2S AOI
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal. S’adresser ai fon : = "thu: me OR wo. 48, Bee Soar on Bonne-Foi

Vétudede PEpargne, commu Gtant «le
mode a4 Paide duguel les différents
Ordres de propridté stuccroissent ou a
'Vaide duquel on véléve dela moin-
[dre & la haute. »

C’est alors,— muis alors seulement,
pose le Liew physique ot vit une so-;comme dirait M- Sylvain au barrea 1
ciété: sol, sous-sol, air, plantes et ani-|que Vobservateur ‘social serail sufti-
Maux: c’est le thédtre de Vlaction;simment urine pour aborber étude
dressé par la nature ; ce sont les con-;de la Familiy. Qoelygue tenté que lon
ditions matérielles premiéres, posées put etre de faire droit aax Indications
4 Vinstallation de cette société et a!de M. Sylvain, on se heourterait & Vavis
son existence méme. C'est comme le auiorisé de M.d> Tonrville. disant
moule d’argile dont elle doit subir !que © on ne sauait suivee aun ordre
d’abord la forme. .. It est doge natu-|inverse sans ce Poocter ade yranrdes
rel et wire. conimermer par
le tiew 3° Be RS P convient-il, !a Famiile, « dnt figurer

Le maftre( il s’agit de de Tourviile, |en téte, puisqas- sociale com-
et non de M. Sylvain ) continue: « a mence parla mono;
secone classe de faits comprend ceggfui mille. »

M. Georges SYLVAIN confond

ANALYSE et INSTRUMENT ad’A!i' ALYSE.

Nous disons que, contrairement a
cque pense M. Sylvain sur la foi de
qeques lectures superficielles, ins:
munent d’analyse ne conduit pas di-
mtement a l'étude de la famille. Par
‘astrement d’anaiyse », nous enten
das la Nomenclature d' Henri de Tour-
rik te'est bien ce que l’dcrivain de
«faitiesciale et littGraire » entend,

(ees, ddsignar — sciemment ou
fon- gdand il parle d’un « instru-
went étude détini par ceux qui i’ont
er et perfectionné. »

Nous oavrons donc la Nomenclature













































we laferme intention de nous en|regarde le Travail de 'homme, rtra-| L’analyse socjffe e MHencve par fa
it pour I’étude d’un milieu social] vail matériel, manuel.... Le trgWail est’ mono zraphic GF la t.Mil'e . voita ce
bané,— soit quelqu'une des « diver- pour 'homine comme le c lément/ qu'il vy a de ben acquis et ce quia

du Lieu ; c’est l’action paMlaquelle il ‘doane le change aM. Syhvaie ag poiat
sé m2ten rapport ave# lui. Cette de le porter a parler si eoufusément
classe de faits est intimement liée a,de la « méthode » et de eroira que
la précédente. » © Pinstrum ont » danalysy portait: di-
La troisiéme classe de faits étant la! rectement sur la classe de faits so-
Propriété, l’auteur de la Nomenclatu-, ciaux représentés par ta famille
re explique que « c’est le phénomene: = M. Svivain a dose visih oment con-
social quamene immédiatement etiné-‘ fondu « analyse e et « iustruoment
vitablement fe travail : toute la visée.d’analyse ».
dans le travail est de s'appropriet | Cependant, ce bout puroment clas-
un bien quelconque. La propriété estjsique étant ainsi _ Peg, M Sylvain
aussi étroitement jointe au travail | peut nous dire qu'il en convient fort,
que le travail au lieu ; c’est une série mais que la monographie de famille
nécessaire... L’étude de ces deux clas-'restant tout de meme le point de dé-
ses de faits, travail et propriété, est) part de |’analyse so ‘iale, nous parais-
;sons toujours passibles duo reproche

Mt rigioug du pays, » dont parle M.
mivain— et nous nois trouvons en
‘sence de vingt-cing classes de faits
“anx, ainsi dénommées et énumé-
%’:leLieu, le Travai!, la Proprié-
Biens mobiliers, le Salaire,

argne, la Famille ouvriere, le Mode
isteace, les Phases de existence,
Onage, le Commerce, les Cul-

we intellectuelles, la Religion, le
unage, les Corporations, la Com-

», les Unions communales, la Ci-
-4ay8-membres de la Province,
‘lace, l’Etat, UExpansion de la

* lEtranger, I'Histoire de la race,

e la race. inséparable. » . 1 :
Noas nous disons, dans toute notre] I! nous apprend, pour la uatriéme| de défant de méthode pour n’avoir
8 dee néophyte », quece champ|classe des faits sociaux, les Biens mo- pas produit cette monographie.

It est certain gqu’une famille des

biliers, qu’ils sont < comme une pro- fl >
‘in campagnes du sud _ haitien differe,

priété inférieure (la propriété par ex-
cellence étant la propriété foncifre, )
supposant chez ceax qui la ent,

Wop vaste et que nous n’ambition-
: 1 28. Be labourer dece champ
ee apace réservé A la Famil-

Sylvain, interprétant la famille des campagnes du

d’une

le deg mait de}& quelque degré que ce soit, beau-/nord : les vices ou les qualités peu-
Le Pig clings, persuade at i ualités sociales : ce-/vent différer d’intensité, d'une de ces
yah Demolins Prescriveat)coap moins de q familles a4 ]’autre. La fixation de ces

ci est un théme connu. » li nous fau-

drait donc étudier cette classe de
i : ieu.

faits en quatriéme le Salaire,

traits différentiels— absolument se-
condaires, répétons-le — ne serait pas

Puis aprés, viendrait ata inutile pour établir la geographis so-
« autre genre de biens trés distinct!ciale de notre petit pays, une sorte
au point de vue sovial,... forme in-, de contribution & Vceuvre de carto-
fime de la propriété. Le Salaire se graphie sociale longtemps _ 1évée
place au dessous des Biens mobilicrs par Demolins et que ces coilabora-
lui-méme{|proprement dita. » Son é.ude s’impo- ,teurs sont actu2!lement en train de

! fonctionne tout l’or-
», nOns sautons incon-

t
: otant cle rou I m-
Sigurt” aa

oe fu la &pliéme classe de faits
ore a la famille

” et no ville vais vous | serait en cinguiéme lieu. réaliser pour la France.
i. ; , ‘ement pas ce que
Ce tableau. La premiére clas-| Enfin, il nous faudrait, comme si Mais ce n’est abvemen iP whose a’

re
°.

Somprend tout ce qui com-! zidms classe de faites sociaux, aborder!M. Sylvain veut dire,

difficuités de msdthoJe, » bien que, , as
gne sociale et qui nous soutiennentg

par certaics cétés d’ordre secondaire,

Wsse4 interessante pour qu’il n’edt
nas dédaizné de le dire clairement
vt formellemeut. En parlant des « in-
Vestizations patientes, minutieu-
ses, directes sur la constitution et
Vexistence de It famille haitienne, »
Insqueles doivent aboutir A une
« Classitication scientifique », M. Syl-
Vuln na pas l’air de se douter que,
depuis bien longtemps, la famille hai-
ticune a été méthodiquement investi-
yu? et elassée par la science sociale.
(est précisément le résultat de ce
clissement et les raisons scientifi-
(ques qui le déterminent, qui ont dou-
leureusement inspiré notre

constamment dans notre entrepriee
de relévement, en dépit des obtacles
qu’essaient de dresser sur nos pas
tous les mobiles équivoques dont
Hous essavons d’avoir raison.

‘ous allons donc oflrir a M. Sylvain
lt monographie tant souhaitée de la
fimnille haitienne, dont il crott étre le
premier &@ soupconner la notion.



2.703 DETERS
RUuNSEIGNEMENTS

â„¢ METEOROLOGIQUES

CIhservatoire
DU

“MEN ATUE COLLEGe St-MARTIAL

Jecor 25 Juin

pacomerie 2ntdi 763, o=/=
(minimum 24.7
veaapéra ture}maximum 36. 8

moyenne diurne 29. 5
Ciel clair le matin, un peu nuageux
Papets-midi, couvert ay h. du soir,
Orage au NE vers 5 h. du soir. Eclairs
a l’ouest dans la soirée.
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECK
Tribunal de Cagssation
SECTION CIVILE
Audience du jeudi 25 Juin 1908
be Tribunal, sous la présidence de Mr
le Président, H. Lechaud, prend siege a dix
heures et demie du matin et prononce les
arréts suivants ;



1©— Celui qui casse et annule le juge-
ment du Tribunal civil de Jérémie en date
du 27 Mai 1907, rendu _contradictoi-
remene entre lesconsorts Couba pere cj
la veuve Fabien Couba, renvoie I’affaire de-
vant le Tribunal civil des Cayes ; etc.

2°—Celui qui déclare Gaston Leroux
purement et simplement non recevable en
son action en prise a partie contre le juge
Pauléma Jean-Jacques, du Tribunal de Paix
Section Nord de la Capitale ; — condamne
le dit Gaston Leroux 4 l’amende de art.
947 du code de procedure civile que le
Tribunal fixe 4 vingt-cing gourdes ; le
condamne eu outre j cent-cinguante gour-
des de dommages-intéréts, dont le paie-
ment est ordonné par toutes les voies de
droit, et méme par corps, en sa qualité
d'étranger ; — fixe en cas de non-paiement
la durée de l’emprisonnement i six mois ;

34 = Celui qui déclare la dame Veuve
Athanase Michel, es-quaiié et consorts dé-
chus de leur pourvoi contre les deux juge-
ments du tribunal civil du Cap-Haitien,
en date des 23 Janvier et 12 juin 1907,
rendus entre cux et les sicurs et dames jo-
seph Michel et consorts, etc.

4°—~ Celui qui qui déclare sans objet le
pourvoi du sicur Edmond Sévecre_ contre
e jugement du Tribunal civil dau Cap-Hai-
tien, en date du g juillet 1907.

59 - Celui qui rejette comme mal fon-
dés les deux pourvois exercés par le sieur
Valcour Sylvestre contre les deux juge-
ments du Tribunal civil du Cap-Haitien
en date des ter et 21 mars 1907. rendus
contradictoirement entre lui et la Veuve
Ménélas Nelson ;

Puis enteod détinitivement la continua-
tion de l’atfaire :

Edwin Stéphen contre les époux H.
Etienne.

Me Solon Ménos est entendu en ses ob-
servations.

Le Minis:ére Public, Mr Eug Deécatrel,
conclur au rejet du pourvoi.

Vu Iheure avancée le sicge est leve.

Tribunal Civil

Audience civile du Jeudi 25 juin 1908.

Le Tribunal sous la présidence du Juy*
H. Mondestin assisté du substitut A. Mon-
tas a rendu le jugement suivant :

Celui qui rejette Vintervention _volon-
taire des sieurs Joseph Riboul & Ce dans
linstance pendante entre Me J. B. W.
Francis et Fernand Riboul ; valide une
saisie arréte du sieur Fraucisentre les mains
de Joseph Riboul & Ce ; condamne_ Fer-
nand Riboul 3 payer au dit Francis, sans
terme ni délai par toutes les voies de droit,
en principal intéréts et frais, avec exccu-
tion provisoire sans caution, la somre de
P. 2.383-74, pour honoraires du dit avo-
cat d’aprés un compromis du 10 Juin 1895

Le siége est leve.

Boite aux Lettres

Port-au-Prince, le 25 Juin 1ryo8.

Mr CLEMENT MAGLoIRE
Directeur du Journal Le «Matin»

Mon cher Magloire,

J’ai lu avec glaisir la note parue dans le
Ne d’hier de votre intéressant journal, re-
lative A mon recucil des « lois ct actes. »
Pour pulvériser tout commentaire désobli-

eant, je vous prie d’annoncer 4 vos nom-

reux lecteurs que l’initiative de faire con-
tréler mon texte est partie de moi : de-
puis le retentissant procés Giordani ot I’a-
vocat de la partie ennemie semblait faire
naitre un véritable doute sur l’exactitude
des textes des « Lois et actes», pour dis-
siper tout doute, j'ai écrit aux Secrétaires
d’Erat de I'Intérieur et de Ja Justice pour
les prier de bien vouloir reconnaltre a
mon texte son cafactére officiel, de 1a la
formation de cette commission.

Repérant que ces renseignements

suffi- let meilleures félicitationsa

ront pour éclairer vos nombreux lecteurs

sur le motifde fa nomination de cette
commission composée d’ailleurs d’avocats | Lundi 29 Juin courant en
distinguées, je vous serre, mon cher Ma-

gloire cordialement Ja main.

Craupius GAUTHIER,— aurat

s
2

Port-au-Prince, 23 Juin 1yv8.
Au Directeur du Journal « Le Matin »
En Ville

Monsieur le Directeur,

Un article injurieux pour mon honneur
de soldat ct ma réputation d’honnéte hon-
néte homme, ayant 4 la date du 18 cou-
rant, paru dans votre journal, sous la si-
gnature de quelques individus sans nulle
valeur de St-Louis du Sud, je viens vous
prier de vouloir bien me décliner le nom
de celui gui vous a remis ce factum pour
J’impression.

Les signatures de cette piéce sont 2 la

connaissance de tout le monde dans le Sud,
les uns des repris de justice, les autres des
fonctionnaires indignes, chassés de |’Admi-
nistration pour abus de pouvoir, exactions
ou délits politiques.
"Je ne moccuperai pas d’eux et je vous
fais la présente seulement parce que jal
des raisons de croire que les calomnies
diripées contre moi ont pour auteur véri-
table, un certain individu qui, au moyen
de pertidies et de manceuvres intimes,
poursuit un but politique tres dangereux
et que je dois dévoiler bientot.

Dans l'attente de votre réponse, je vous
salue, Monsieur le Directeur, avec la plus
parfaite considération.

L.ABOSSIERE

s
at

Pour répondre au désir exprimé par le Gal
Labossiére, nous pnblions lg lettre suivante
par laguelle le député Mombeleur nous deman-
dait linsertion de la piéce incriminée :






uin_1908.
eur du Journal
Ke Le Matin »

Port-au-Prince, le 13
»sieur le wis







Mon che? onsit
Qu’il vous plaise a recev
une lettre ouverte, adress¢e 4 S. E. Le Pré-
sident d'Haiti, par la population de Saint-
Louis du Sud, que je vous prie de donner
publicité dans une des colonnes de votre
journal, et ce, le plus prochain, dont le

montant est a vos ordres.

Veuillez aussi, m’envoyer cing nume-
ros du journal sur lequel paraitra cette let-
tre ouverte.

En attendant, recevez, je vous prie, las-
surance de mes salutations irés humbles.
MomBELEUR.

Echo de St-Marc

Notre ville a grandiosement fétée la
« Fete Dieu » cette année. Cette mani-

festation religieuse a eu son plein succés,
et ce, i la satisfaction de la population.

Dans cette circonstance nous ne sau-
rious manquer 4 un devoir ; celui de fé-
liciter d'une f»gon toute spéciale la vail
lante dame Emilie Acoune, Vve David
pour l’heureux résultat qu'elle a obtena
daus le reposoir érigé chez elle. C'est bien
4 raison qu’elle a eu de de toys, des com-
pliments qui sont bien mérités. Une assis-
tance, mais tout ce qu'il y avait de choisi
tenait A lui donner le concours nécessaire
dans la circonstance ; et, en retour nous
avons eu, aprés la procession, la surprise
d’une réception intime dans la Sacristie
(une piéce a lintérieur ) et Sapristi !1 il
y en a eu ponr tous les gouts ; tandis que
surtout on venait de chanter : kola, biére,
Villejoint adlibitum etc.

Ee somme apréable creligion safternoon»
me Vve David.

© sous ce pli. |i

Messe d’Actions de Graces
Mr Stéphen St-Phard fera chanter le
l’Eglise St-Fran-
vne messe d Actions le Graces a
Dame du Perpétuel Se-
4 Dieu la conserva-

cols,
l’Autel de Notre
jcours, pour demander
ition des précieux jours de Son Excellence
le Président de la République, de ceux de
Madame Nord Alexis, et particuli¢rement
pour le maintien de lordre, de la paix
et de la tranquillité, en témoignage de sa
profonde reconnaissance de la haute atren-
tion et de la haute sollicitude dont le
jquartier du Bel-Air a é:é l'objet de la
| part de Son Excellence a laquelle sont dé-
‘volus Phonneur et la gloire des travaux
de réfection des pricipales rues de ce beau
lguartier oubli¢é, abandonné, depuis qua-
| rante ans.

| Sénat

| Séance du jeudi 25 juin 1908.

i OA la séance d’hier, aprés la lecture de fa
| correspondance et sanction des proces-ver-
beaux, le grand corps a procédé 4 la nomi
nation d’un secrétaire-redacteur en rem-
placement de M. R. Duplessy, élut archi-
viste.

Six candidats se trouvaient en lutte: ce
sunt, MM Léo Alexis, Ed. Depestre,
Placid: David, Victor Cauvin ; Lys La-
tortuc «t Edmond Dupoux, ce dernier a été
éluaprés trois tours de scrutin.

————=———— SSS

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches



Paris 24.— D‘aprés des nouvelies regues
de la core occidentaie d'Afrique, excités par
les événemegtts du Maroc, les gniures qui
habitent au Nord du eta gal se sont
soulevés contre la dOmination — francaise.
Ces dépéches ajoutent que les _rebelles
mment attaqué deux dé:achements
s indigénes, l’un de trente deux
l’autre de 47 et qu’ils leur ont

S pertes.
privées regues de Dakar
x detachements ont été








disent que ces
annihile.

Soissons ( Aisne ).— Le nouveau diri-
geable militaize « République » a fait ses
premiers essais aujourd'hui.

Le grand navire aérien chargé d’un
poids de 28 00 livres y compris l’équipage
est resté en l’air 35 minutes, a une altitu-
de de 300 pieds.

La Corocne.— Le vapeur Espagnol
« Larache » venant de Buenos-Aircs s’est
perdu dans le voisinage de Nuevos, 40 de
ses passagers sont arrivés dans ce port. On
ignore les détails de ce désastre.

La Granja ( Espagne ).— L’enfant qui
est né msrdi matin au roi et 4 la Reine
d'Espagne sera baptisé le 29 juin. Son par-
rain et sa marraine seront le prince régent
Luitpold de Baviére et l’intante Isabella.

LonprEs 25.—~ Une dépéche du corres-
pondant due Daily Mail » 2 Téhéran dit
que les bazars ont. de nouveau ouvert leurs
portes aujourd’hui et la tranqauillité s’est
maintenue pendant toute la matinée ; ce-
pendant au cours de |l’aprés-midi, les cosa-
ques pnt bombardé quelques maisons aris-
tocratiques, ot: ils croyaient que les chefs
de l’opposition s’étaient refugiés suivant
l’usahe.

Le pillage a fait suite au bombardement
la population a aidé les soldats dans
cette besogne, cette dépéche ajoute : « La
terreur régne 4 Téhéran, car on ignore
jusqu’as quelles violences le Shah est dis-

a se laisser aller ; il prend en ce mo-
ment ‘des mesures pour mettre un terme

aux attaques des terroristes ¢
trouilles gosaaues. onire Kes te,
ARIS Rente frangaise : 94.35.

La Chambre continue fe oratin et
aprés-midi la discussion relative 3 ty»

ementation de la durée du travail daw
es Stablissements industries,

nat continue la discussi
jet du rachat de l'Ouest. “

M Caillaux a la parole.

M. Chéron s'est rendu inopinement 4
Anterre pour se rendre compte de la ¢
tuation sanitaire de la garnison.

M. Thurau Dangin a été élu secrétsire
perdéruel de l’Académie Francaise.

Le nouveau ballon dirigeable «La Re
publique» commenga hier ses essais ppl:
Hminaires. |

EWLONDON (Connecticut). — L'dgaj
pe de luniversité de Hasvard a rd
celle de l’université de Yale; cette late
nautique annuelle provoque le méme in-
térét aux Etats-Unis que celle entre O:-
ford et Cambridge en Angleterre.

TEHERAN. — Les esprits sont togjoas
tres surexcités et l’on craint de nouvelles
rencontres entre les troupes et la _popals-
tion; le colonel des Cosaques Persans en
russe a été nommé gouverneur de Teche
ran. Le ministre des Rrances s’est ;
4 la légation italienne; le shah a ordoané
gu’une maison soit bombardé chaque joer
et aussi que la chancellerie da pariement
soit A nouveau canonnée; de nombress
députés se sont réfugiés a la. légation sa-
glaise: le président du parlement s’ést plat
sous la protection du ministre de Franc,
le vice-président a été emprisonné ; lesb
sidents européens sont indignés des st
cités qui sont commises sous leurs yeax.

Paris. — Le guuvernement a
au parlement d’autoriser un crédit de 4oa
ooo francs pour faire face aux dé a
prochain voyage du président Fallites’

"Etranger.

La Corocne. — Le nombre des victns

du naufrage du steamer espagnol «Lacaches
5.

du pro-

s'éléve 3

Cie des Pompiers Libres
Cours d’instruction

Liste des pompiers qui doivent s pré
senter a la Station Centrale durant le
semaine du 29 Juin au 3 Juillet

ALFRED Borbu, conseiller. — Denis
Landais, Julien Raymond, Jh. Paal,
Benoit Michaud, Joseph Double
sous-offici rs.— Alexius Alexis, A
Loiseau, Aurele Bauduy, Armand
Léopold Pierre, Henri Riché,
S. Salomon, Victor Prosper, J
Faustin, Ruffio Champagee, Albert
Georges fils, Louis Lochar4, Charies
Abellard Milthiade Abellard,
Georges fils, Alphorse Loais
pompters.—

Liste des pompiers de serwice pendas
la semaine du 22 au 26 juin et 7
vent suivrelecours d’ Inst a"
cette semaine pour DEFAUT D'APP
TION.

Clément St-Sumé, Valmon

Port au-Prince, 26 Juin 1908. =
Le Commandast, "
Louis ETHEART a

Joseps
Charles,















Un grand et joll pies de
cord s croisées
ae
ue du Peuple.
Profites 0 Peecasion |



















(soration agricole

90 CENTENAIRE
DE

rondissement de Léogane
ce du fer Dimanche de M1t
étant réguligrement cons-
r l’appel nominal des membres
grbains que ruraux, la présente
est declarée ouverte.
is

ts majorite

conseillers dc la Grande- Riviere
~ jecture du proces-verbal de la
jenieséance, lequel demeure sanc-
ont soilicité la parole et dé-
§ conjointement que les planta-
de la Grande: Riviere périssent
d'eau, ils prient lone l’Associa-
de rappeler le syndict a une ob-
plus réguli¢re de ses devoirs,
cette situation contrarie les plantai
a temps. ——
le Président a demande si tous les
ibuables de la Grarde-Riviere ont

la réponse nigative du tréso-
et du membre Justin SSraphin,
commandant de cette commune,
de la percestion des droits
| quiexplique diverses difticul-
daws ce service, par suite de cer-
weeireurs i réprimer, il est admis
pelesyodict n’étant pas payé régulie-
mat, doit tre nevligé, cependant
aembre M. Labissi¢re, général com-
pedsat cet arron-lissement, ayant en
m le bien-éire de la masse devant
fart collectif dans les plantations
suivant la devise de réuar,
pes grand bien au profit du plus
wmbre. de faire de scn mieux
d@aner de Peau suffisante aux






























Lameiation procéde a la‘réception
Gloyen Saint-Onge Berdouet, ap-
icollaborer, comme membre ru-
de Association en lieu et place
membre de li section rurale des
, licencié pour cause de mala-

Da rapport oral il résulte que tout
» passablement bien dans les
Bations. Au point de vue de la pro-
mae récolte les vues sont partagées
{la situation de température
0G chaude des terrains caféiers.
a-Chandelle, les caféiers don-
peu de chose en certains endroits,
qaen certains autres on espere |
Li molte meilleure.
Président, dans une belle allocu-
prime son regret d’avoir Oublieé
. PAssociaticn a participer sui-
aportée de ses actions 4 la mani-
agricole du ler Mai ; pour ré-
cet oublie il invite Association a
rau plus grand complet le 15
icf ein er aux réjouissances
es admirateurs des progres

le gouvernement.
(sur le travail agricole, il
‘@ux planteurs de redoubler
*1un mot de travailler sans
b situare tiipler la prochaine ré-
mai ae enon agréable entié-
tar avant moins meilleure étant
ages de la culture; tra-
COufage, en augmentant
© personnel, vous aurez
uble bonheur au profit de

rr
ig rare

fff

lamille

de mes yeur cies
herri ‘es gens de Jac-
ee wuz charges de farine
| Tedes 104 doit étre le résultat
Dienalaire corte: et par son rap-
une belle récompense

a rt A

aux peines du producteur, done en fai- |
sant votre bien-étre personne! vous |
trevai-|

soulagez la misére des autres;
llez, travaillez, je vous le conseille. vat’
le travail a pour résultat la satisfaction |
personnelle devant le bien-étre social.
Passant 4 un autre point de vue, con-
tinue-t-il puisque malgré nos désirs
et nos efforts de toutes sortes nous ne

Les Magasins de la Metropole

Maison JuLeEs LAVILLE

93, RUE DU MAGASIN DE L’ETAT, 93.

Viennent de recevoir par ‘es steamers Francais et Américains
les articles francais de premiére fraicheur :

pouvons réussir 4 établir, suivant notre
projet, le jardin botanique ; ce que
"ous regrettons, je proposerai avant
longtemps, aprés une entente avec |’ad-
ministration communale un moyen
d’encourager les planteurs. °

Patés de foie gras trufles
Boudins noirs
Andouillettes

Cervelas

Ce moyen doit sortir en principe de! Fromage crovte rouge, dits Tete de

administration communale, s’associant
aux grands pouvoirs publics, cependant
comme il rentre dans ‘notre devise de |
propager les plus nobles idées agri- |
coles, et deréaliser les plus grands |
biens possibles pour la communaute
suivant la sphére de nos actions, nous

| More.

| Jambons désossés

)Sauucisses d’Oxford

Saucisses de Cambridge

Muquereaux a l’huile— Amieux
Sardines tines-— Louit freres
Moutarde en pot— « Ma Voisine »
Pickles au vinaivre et A la moutarde



saucissons de Lyon

Petits Saucissons @a’une Livre environ

Beurre Bretel, buite d’une

serons des stimulants, prétant aides! Fromnage de Gonda (pate grasse holl.)] livre

constants.

j i ; . \ ao ye y Vy
Je partage cette vue, répond le | Biscuits fins Olibet, Boites de 2 Iiv.

| Bonbons assortis.

Biere francaise, Marque Atlantique
Brune et blonde

| tin, pour tous renseignements conc ar- |

et de la collectivité. J’ai | nant le fonctionnement :
pes 4 gazoline eta manchon ;

membre, M. Labissiére qui a réguliére-
ment obtenu la parole. Depuis mon ar-
rivée, je ne cesse de travailler pour le |
bien-étre de mon commandement, les |
cullures duo coton, decacao et de di-:
verses uulres denrées étaient négligée-, |
je me snis fait apdtre de l’ugriculture, |
prrtoul j’ai été écouté et mes efforts ont |
pour récompense la plus belle réussite.
commune, puisque les planteurs m’ont |
sutisfait, je contribuerai volontiers a:
leur donner aussi satisfaction. Dans li.
commune de Léogane, seule Des-
sources, n’a pas encore répondu a toute.
mon attente, j’espére encore que pro-_
chainement elle viendra_ collaborer sé- '
rieusement £4 I’ueuvre commune quoi- |
qu’on dise souvent que les terrains a!
Dessources ne veulent point la,culture |
du cacao, maior dgit se souvenir que |
le coton est la plaircé Yi croit partout; |
je compte fort sur vous, conseillers de |
Dessources ; préchez le travail day;
votre voisinage, l’abonilance chez
sera votre récompense.

Aucun membre n’ayant manj
désir de prendre la parole et
avancée A séance est levéc

(Signé) ACHILLE BENEL@T, planteur,
president, — N. C. GAETJENS, trésorier, |
B. ALFRED, MM. Lasissi=RE Exous, ar- |
penteur, JUSTIN SERAPHIN, A. Lovts De- |
MESMIN, IL. LIEURTELOU, S. LEDAIN, T.
Locnarp, B. Bercy, N. Innocent, Joty- ,
us JoticnEurR, D. CoLvuenet, M, DaAvc-
TRUCHE, O. REJOUIS.

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nuscules objets d’art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiangailles offrant
le symbole d'une éternelle jeunesse
d'amour, orgies de colliers graciles,
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cades étincelantes d’or, de rubis, d’6-
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DEPART REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
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moans ROAR. 12 AFRO VORA TATE AOR 2S AOI
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal. S’adresser ai fon : = "thu: me OR wo. 48, Bee Soar on Bonne-Foi

Vétudede PEpargne, commu Gtant «le
mode a4 Paide duguel les différents
Ordres de propridté stuccroissent ou a
'Vaide duquel on véléve dela moin-
[dre & la haute. »

C’est alors,— muis alors seulement,
pose le Liew physique ot vit une so-;comme dirait M- Sylvain au barrea 1
ciété: sol, sous-sol, air, plantes et ani-|que Vobservateur ‘social serail sufti-
Maux: c’est le thédtre de Vlaction;simment urine pour aborber étude
dressé par la nature ; ce sont les con-;de la Familiy. Qoelygue tenté que lon
ditions matérielles premiéres, posées put etre de faire droit aax Indications
4 Vinstallation de cette société et a!de M. Sylvain, on se heourterait & Vavis
son existence méme. C'est comme le auiorisé de M.d> Tonrville. disant
moule d’argile dont elle doit subir !que © on ne sauait suivee aun ordre
d’abord la forme. .. It est doge natu-|inverse sans ce Poocter ade yranrdes
rel et wire. conimermer par
le tiew 3° Be RS P convient-il, !a Famiile, « dnt figurer

Le maftre( il s’agit de de Tourviile, |en téte, puisqas- sociale com-
et non de M. Sylvain ) continue: « a mence parla mono;
secone classe de faits comprend ceggfui mille. »

M. Georges SYLVAIN confond

ANALYSE et INSTRUMENT ad’A!i' ALYSE.

Nous disons que, contrairement a
cque pense M. Sylvain sur la foi de
qeques lectures superficielles, ins:
munent d’analyse ne conduit pas di-
mtement a l'étude de la famille. Par
‘astrement d’anaiyse », nous enten
das la Nomenclature d' Henri de Tour-
rik te'est bien ce que l’dcrivain de
«faitiesciale et littGraire » entend,

(ees, ddsignar — sciemment ou
fon- gdand il parle d’un « instru-
went étude détini par ceux qui i’ont
er et perfectionné. »

Nous oavrons donc la Nomenclature













































we laferme intention de nous en|regarde le Travail de 'homme, rtra-| L’analyse socjffe e MHencve par fa
it pour I’étude d’un milieu social] vail matériel, manuel.... Le trgWail est’ mono zraphic GF la t.Mil'e . voita ce
bané,— soit quelqu'une des « diver- pour 'homine comme le c lément/ qu'il vy a de ben acquis et ce quia

du Lieu ; c’est l’action paMlaquelle il ‘doane le change aM. Syhvaie ag poiat
sé m2ten rapport ave# lui. Cette de le porter a parler si eoufusément
classe de faits est intimement liée a,de la « méthode » et de eroira que
la précédente. » © Pinstrum ont » danalysy portait: di-
La troisiéme classe de faits étant la! rectement sur la classe de faits so-
Propriété, l’auteur de la Nomenclatu-, ciaux représentés par ta famille
re explique que « c’est le phénomene: = M. Svivain a dose visih oment con-
social quamene immédiatement etiné-‘ fondu « analyse e et « iustruoment
vitablement fe travail : toute la visée.d’analyse ».
dans le travail est de s'appropriet | Cependant, ce bout puroment clas-
un bien quelconque. La propriété estjsique étant ainsi _ Peg, M Sylvain
aussi étroitement jointe au travail | peut nous dire qu'il en convient fort,
que le travail au lieu ; c’est une série mais que la monographie de famille
nécessaire... L’étude de ces deux clas-'restant tout de meme le point de dé-
ses de faits, travail et propriété, est) part de |’analyse so ‘iale, nous parais-
;sons toujours passibles duo reproche

Mt rigioug du pays, » dont parle M.
mivain— et nous nois trouvons en
‘sence de vingt-cing classes de faits
“anx, ainsi dénommées et énumé-
%’:leLieu, le Travai!, la Proprié-
Biens mobiliers, le Salaire,

argne, la Famille ouvriere, le Mode
isteace, les Phases de existence,
Onage, le Commerce, les Cul-

we intellectuelles, la Religion, le
unage, les Corporations, la Com-

», les Unions communales, la Ci-
-4ay8-membres de la Province,
‘lace, l’Etat, UExpansion de la

* lEtranger, I'Histoire de la race,

e la race. inséparable. » . 1 :
Noas nous disons, dans toute notre] I! nous apprend, pour la uatriéme| de défant de méthode pour n’avoir
8 dee néophyte », quece champ|classe des faits sociaux, les Biens mo- pas produit cette monographie.

It est certain gqu’une famille des

biliers, qu’ils sont < comme une pro- fl >
‘in campagnes du sud _ haitien differe,

priété inférieure (la propriété par ex-
cellence étant la propriété foncifre, )
supposant chez ceax qui la ent,

Wop vaste et que nous n’ambition-
: 1 28. Be labourer dece champ
ee apace réservé A la Famil-

Sylvain, interprétant la famille des campagnes du

d’une

le deg mait de}& quelque degré que ce soit, beau-/nord : les vices ou les qualités peu-
Le Pig clings, persuade at i ualités sociales : ce-/vent différer d’intensité, d'une de ces
yah Demolins Prescriveat)coap moins de q familles a4 ]’autre. La fixation de ces

ci est un théme connu. » li nous fau-

drait donc étudier cette classe de
i : ieu.

faits en quatriéme le Salaire,

traits différentiels— absolument se-
condaires, répétons-le — ne serait pas

Puis aprés, viendrait ata inutile pour établir la geographis so-
« autre genre de biens trés distinct!ciale de notre petit pays, une sorte
au point de vue sovial,... forme in-, de contribution & Vceuvre de carto-
fime de la propriété. Le Salaire se graphie sociale longtemps _ 1évée
place au dessous des Biens mobilicrs par Demolins et que ces coilabora-
lui-méme{|proprement dita. » Son é.ude s’impo- ,teurs sont actu2!lement en train de

! fonctionne tout l’or-
», nOns sautons incon-

t
: otant cle rou I m-
Sigurt” aa

oe fu la &pliéme classe de faits
ore a la famille

” et no ville vais vous | serait en cinguiéme lieu. réaliser pour la France.
i. ; , ‘ement pas ce que
Ce tableau. La premiére clas-| Enfin, il nous faudrait, comme si Mais ce n’est abvemen iP whose a’

re
°.

Somprend tout ce qui com-! zidms classe de faites sociaux, aborder!M. Sylvain veut dire,

difficuités de msdthoJe, » bien que, , as
gne sociale et qui nous soutiennentg

par certaics cétés d’ordre secondaire,

Wsse4 interessante pour qu’il n’edt
nas dédaizné de le dire clairement
vt formellemeut. En parlant des « in-
Vestizations patientes, minutieu-
ses, directes sur la constitution et
Vexistence de It famille haitienne, »
Insqueles doivent aboutir A une
« Classitication scientifique », M. Syl-
Vuln na pas l’air de se douter que,
depuis bien longtemps, la famille hai-
ticune a été méthodiquement investi-
yu? et elassée par la science sociale.
(est précisément le résultat de ce
clissement et les raisons scientifi-
(ques qui le déterminent, qui ont dou-
leureusement inspiré notre

constamment dans notre entrepriee
de relévement, en dépit des obtacles
qu’essaient de dresser sur nos pas
tous les mobiles équivoques dont
Hous essavons d’avoir raison.

‘ous allons donc oflrir a M. Sylvain
lt monographie tant souhaitée de la
fimnille haitienne, dont il crott étre le
premier &@ soupconner la notion.



2.703 DETERS
RUuNSEIGNEMENTS

â„¢ METEOROLOGIQUES

CIhservatoire
DU

“MEN ATUE COLLEGe St-MARTIAL

Jecor 25 Juin

pacomerie 2ntdi 763, o=/=
(minimum 24.7
veaapéra ture}maximum 36. 8

moyenne diurne 29. 5
Ciel clair le matin, un peu nuageux
Papets-midi, couvert ay h. du soir,
Orage au NE vers 5 h. du soir. Eclairs
a l’ouest dans la soirée.
Le barométre est stationnaire.
R. BALTENWECK
Tribunal de Cagssation
SECTION CIVILE
Audience du jeudi 25 Juin 1908
be Tribunal, sous la présidence de Mr
le Président, H. Lechaud, prend siege a dix
heures et demie du matin et prononce les
arréts suivants ;
1©— Celui qui casse et annule le juge-
ment du Tribunal civil de Jérémie en date
du 27 Mai 1907, rendu _contradictoi-
remene entre lesconsorts Couba pere cj
la veuve Fabien Couba, renvoie I’affaire de-
vant le Tribunal civil des Cayes ; etc.

2°—Celui qui déclare Gaston Leroux
purement et simplement non recevable en
son action en prise a partie contre le juge
Pauléma Jean-Jacques, du Tribunal de Paix
Section Nord de la Capitale ; — condamne
le dit Gaston Leroux 4 l’amende de art.
947 du code de procedure civile que le
Tribunal fixe 4 vingt-cing gourdes ; le
condamne eu outre j cent-cinguante gour-
des de dommages-intéréts, dont le paie-
ment est ordonné par toutes les voies de
droit, et méme par corps, en sa qualité
d'étranger ; — fixe en cas de non-paiement
la durée de l’emprisonnement i six mois ;

34 = Celui qui déclare la dame Veuve
Athanase Michel, es-quaiié et consorts dé-
chus de leur pourvoi contre les deux juge-
ments du tribunal civil du Cap-Haitien,
en date des 23 Janvier et 12 juin 1907,
rendus entre cux et les sicurs et dames jo-
seph Michel et consorts, etc.

4°—~ Celui qui qui déclare sans objet le
pourvoi du sicur Edmond Sévecre_ contre
e jugement du Tribunal civil dau Cap-Hai-
tien, en date du g juillet 1907.

59 - Celui qui rejette comme mal fon-
dés les deux pourvois exercés par le sieur
Valcour Sylvestre contre les deux juge-
ments du Tribunal civil du Cap-Haitien
en date des ter et 21 mars 1907. rendus
contradictoirement entre lui et la Veuve
Ménélas Nelson ;

Puis enteod détinitivement la continua-
tion de l’atfaire :

Edwin Stéphen contre les époux H.
Etienne.

Me Solon Ménos est entendu en ses ob-
servations.

Le Minis:ére Public, Mr Eug Deécatrel,
conclur au rejet du pourvoi.

Vu Iheure avancée le sicge est leve.

Tribunal Civil

Audience civile du Jeudi 25 juin 1908.

Le Tribunal sous la présidence du Juy*
H. Mondestin assisté du substitut A. Mon-
tas a rendu le jugement suivant :

Celui qui rejette Vintervention _volon-
taire des sieurs Joseph Riboul & Ce dans
linstance pendante entre Me J. B. W.
Francis et Fernand Riboul ; valide une
saisie arréte du sieur Fraucisentre les mains
de Joseph Riboul & Ce ; condamne_ Fer-
nand Riboul 3 payer au dit Francis, sans
terme ni délai par toutes les voies de droit,
en principal intéréts et frais, avec exccu-
tion provisoire sans caution, la somre de
P. 2.383-74, pour honoraires du dit avo-
cat d’aprés un compromis du 10 Juin 1895

Le siége est leve.

Boite aux Lettres

Port-au-Prince, le 25 Juin 1ryo8.

Mr CLEMENT MAGLoIRE
Directeur du Journal Le «Matin»

Mon cher Magloire,

J’ai lu avec glaisir la note parue dans le
Ne d’hier de votre intéressant journal, re-
lative A mon recucil des « lois ct actes. »
Pour pulvériser tout commentaire désobli-

eant, je vous prie d’annoncer 4 vos nom-

reux lecteurs que l’initiative de faire con-
tréler mon texte est partie de moi : de-
puis le retentissant procés Giordani ot I’a-
vocat de la partie ennemie semblait faire
naitre un véritable doute sur l’exactitude
des textes des « Lois et actes», pour dis-
siper tout doute, j'ai écrit aux Secrétaires
d’Erat de I'Intérieur et de Ja Justice pour
les prier de bien vouloir reconnaltre a
mon texte son cafactére officiel, de 1a la
formation de cette commission.

Repérant que ces renseignements

suffi- let meilleures félicitationsa

ront pour éclairer vos nombreux lecteurs

sur le motifde fa nomination de cette
commission composée d’ailleurs d’avocats | Lundi 29 Juin courant en
distinguées, je vous serre, mon cher Ma-

gloire cordialement Ja main.

Craupius GAUTHIER,— aurat

s
2

Port-au-Prince, 23 Juin 1yv8.
Au Directeur du Journal « Le Matin »
En Ville

Monsieur le Directeur,

Un article injurieux pour mon honneur
de soldat ct ma réputation d’honnéte hon-
néte homme, ayant 4 la date du 18 cou-
rant, paru dans votre journal, sous la si-
gnature de quelques individus sans nulle
valeur de St-Louis du Sud, je viens vous
prier de vouloir bien me décliner le nom
de celui gui vous a remis ce factum pour
J’impression.

Les signatures de cette piéce sont 2 la

connaissance de tout le monde dans le Sud,
les uns des repris de justice, les autres des
fonctionnaires indignes, chassés de |’Admi-
nistration pour abus de pouvoir, exactions
ou délits politiques.
"Je ne moccuperai pas d’eux et je vous
fais la présente seulement parce que jal
des raisons de croire que les calomnies
diripées contre moi ont pour auteur véri-
table, un certain individu qui, au moyen
de pertidies et de manceuvres intimes,
poursuit un but politique tres dangereux
et que je dois dévoiler bientot.

Dans l'attente de votre réponse, je vous
salue, Monsieur le Directeur, avec la plus
parfaite considération.

L.ABOSSIERE

s
at

Pour répondre au désir exprimé par le Gal
Labossiére, nous pnblions lg lettre suivante
par laguelle le député Mombeleur nous deman-
dait linsertion de la piéce incriminée :






uin_1908.
eur du Journal
Ke Le Matin »

Port-au-Prince, le 13
»sieur le wis







Mon che? onsit
Qu’il vous plaise a recev
une lettre ouverte, adress¢e 4 S. E. Le Pré-
sident d'Haiti, par la population de Saint-
Louis du Sud, que je vous prie de donner
publicité dans une des colonnes de votre
journal, et ce, le plus prochain, dont le

montant est a vos ordres.

Veuillez aussi, m’envoyer cing nume-
ros du journal sur lequel paraitra cette let-
tre ouverte.

En attendant, recevez, je vous prie, las-
surance de mes salutations irés humbles.
MomBELEUR.

Echo de St-Marc

Notre ville a grandiosement fétée la
« Fete Dieu » cette année. Cette mani-

festation religieuse a eu son plein succés,
et ce, i la satisfaction de la population.

Dans cette circonstance nous ne sau-
rious manquer 4 un devoir ; celui de fé-
liciter d'une f»gon toute spéciale la vail
lante dame Emilie Acoune, Vve David
pour l’heureux résultat qu'elle a obtena
daus le reposoir érigé chez elle. C'est bien
4 raison qu’elle a eu de de toys, des com-
pliments qui sont bien mérités. Une assis-
tance, mais tout ce qu'il y avait de choisi
tenait A lui donner le concours nécessaire
dans la circonstance ; et, en retour nous
avons eu, aprés la procession, la surprise
d’une réception intime dans la Sacristie
(une piéce a lintérieur ) et Sapristi !1 il
y en a eu ponr tous les gouts ; tandis que
surtout on venait de chanter : kola, biére,
Villejoint adlibitum etc.

Ee somme apréable creligion safternoon»
me Vve David.

© sous ce pli. |i

Messe d’Actions de Graces
Mr Stéphen St-Phard fera chanter le
l’Eglise St-Fran-
vne messe d Actions le Graces a
Dame du Perpétuel Se-
4 Dieu la conserva-

cols,
l’Autel de Notre
jcours, pour demander
ition des précieux jours de Son Excellence
le Président de la République, de ceux de
Madame Nord Alexis, et particuli¢rement
pour le maintien de lordre, de la paix
et de la tranquillité, en témoignage de sa
profonde reconnaissance de la haute atren-
tion et de la haute sollicitude dont le
jquartier du Bel-Air a é:é l'objet de la
| part de Son Excellence a laquelle sont dé-
‘volus Phonneur et la gloire des travaux
de réfection des pricipales rues de ce beau
lguartier oubli¢é, abandonné, depuis qua-
| rante ans.

| Sénat

| Séance du jeudi 25 juin 1908.

i OA la séance d’hier, aprés la lecture de fa
| correspondance et sanction des proces-ver-
beaux, le grand corps a procédé 4 la nomi
nation d’un secrétaire-redacteur en rem-
placement de M. R. Duplessy, élut archi-
viste.

Six candidats se trouvaient en lutte: ce
sunt, MM Léo Alexis, Ed. Depestre,
Placid: David, Victor Cauvin ; Lys La-
tortuc «t Edmond Dupoux, ce dernier a été
éluaprés trois tours de scrutin.

————=———— SSS

Nouvelles Etrangeres

Derniéres Dépéches



Paris 24.— D‘aprés des nouvelies regues
de la core occidentaie d'Afrique, excités par
les événemegtts du Maroc, les gniures qui
habitent au Nord du eta gal se sont
soulevés contre la dOmination — francaise.
Ces dépéches ajoutent que les _rebelles
mment attaqué deux dé:achements
s indigénes, l’un de trente deux
l’autre de 47 et qu’ils leur ont

S pertes.
privées regues de Dakar
x detachements ont été








disent que ces
annihile.

Soissons ( Aisne ).— Le nouveau diri-
geable militaize « République » a fait ses
premiers essais aujourd'hui.

Le grand navire aérien chargé d’un
poids de 28 00 livres y compris l’équipage
est resté en l’air 35 minutes, a une altitu-
de de 300 pieds.

La Corocne.— Le vapeur Espagnol
« Larache » venant de Buenos-Aircs s’est
perdu dans le voisinage de Nuevos, 40 de
ses passagers sont arrivés dans ce port. On
ignore les détails de ce désastre.

La Granja ( Espagne ).— L’enfant qui
est né msrdi matin au roi et 4 la Reine
d'Espagne sera baptisé le 29 juin. Son par-
rain et sa marraine seront le prince régent
Luitpold de Baviére et l’intante Isabella.

LonprEs 25.—~ Une dépéche du corres-
pondant due Daily Mail » 2 Téhéran dit
que les bazars ont. de nouveau ouvert leurs
portes aujourd’hui et la tranqauillité s’est
maintenue pendant toute la matinée ; ce-
pendant au cours de |l’aprés-midi, les cosa-
ques pnt bombardé quelques maisons aris-
tocratiques, ot: ils croyaient que les chefs
de l’opposition s’étaient refugiés suivant
l’usahe.

Le pillage a fait suite au bombardement
la population a aidé les soldats dans
cette besogne, cette dépéche ajoute : « La
terreur régne 4 Téhéran, car on ignore
jusqu’as quelles violences le Shah est dis-

a se laisser aller ; il prend en ce mo-
ment ‘des mesures pour mettre un terme

aux attaques des terroristes ¢
trouilles gosaaues. onire Kes te,
ARIS Rente frangaise : 94.35.

La Chambre continue fe oratin et
aprés-midi la discussion relative 3 ty»

ementation de la durée du travail daw
es Stablissements industries,

nat continue la discussi
jet du rachat de l'Ouest. “

M Caillaux a la parole.

M. Chéron s'est rendu inopinement 4
Anterre pour se rendre compte de la ¢
tuation sanitaire de la garnison.

M. Thurau Dangin a été élu secrétsire
perdéruel de l’Académie Francaise.

Le nouveau ballon dirigeable «La Re
publique» commenga hier ses essais ppl:
Hminaires. |

EWLONDON (Connecticut). — L'dgaj
pe de luniversité de Hasvard a rd
celle de l’université de Yale; cette late
nautique annuelle provoque le méme in-
térét aux Etats-Unis que celle entre O:-
ford et Cambridge en Angleterre.

TEHERAN. — Les esprits sont togjoas
tres surexcités et l’on craint de nouvelles
rencontres entre les troupes et la _popals-
tion; le colonel des Cosaques Persans en
russe a été nommé gouverneur de Teche
ran. Le ministre des Rrances s’est ;
4 la légation italienne; le shah a ordoané
gu’une maison soit bombardé chaque joer
et aussi que la chancellerie da pariement
soit A nouveau canonnée; de nombress
députés se sont réfugiés a la. légation sa-
glaise: le président du parlement s’ést plat
sous la protection du ministre de Franc,
le vice-président a été emprisonné ; lesb
sidents européens sont indignés des st
cités qui sont commises sous leurs yeax.

Paris. — Le guuvernement a
au parlement d’autoriser un crédit de 4oa
ooo francs pour faire face aux dé a
prochain voyage du président Fallites’

"Etranger.

La Corocne. — Le nombre des victns

du naufrage du steamer espagnol «Lacaches
5.

du pro-

s'éléve 3

Cie des Pompiers Libres
Cours d’instruction

Liste des pompiers qui doivent s pré
senter a la Station Centrale durant le
semaine du 29 Juin au 3 Juillet

ALFRED Borbu, conseiller. — Denis
Landais, Julien Raymond, Jh. Paal,
Benoit Michaud, Joseph Double
sous-offici rs.— Alexius Alexis, A
Loiseau, Aurele Bauduy, Armand
Léopold Pierre, Henri Riché,
S. Salomon, Victor Prosper, J
Faustin, Ruffio Champagee, Albert
Georges fils, Louis Lochar4, Charies
Abellard Milthiade Abellard,
Georges fils, Alphorse Loais
pompters.—

Liste des pompiers de serwice pendas
la semaine du 22 au 26 juin et 7
vent suivrelecours d’ Inst a"
cette semaine pour DEFAUT D'APP
TION.

Clément St-Sumé, Valmon

Port au-Prince, 26 Juin 1908. =
Le Commandast, "
Louis ETHEART a

Joseps
Charles,















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cord s croisées
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ue du Peuple.
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(soration agricole

90 CENTENAIRE
DE

rondissement de Léogane
ce du fer Dimanche de M1t
étant réguligrement cons-
r l’appel nominal des membres
grbains que ruraux, la présente
est declarée ouverte.
is

ts majorite

conseillers dc la Grande- Riviere
~ jecture du proces-verbal de la
jenieséance, lequel demeure sanc-
ont soilicité la parole et dé-
§ conjointement que les planta-
de la Grande: Riviere périssent
d'eau, ils prient lone l’Associa-
de rappeler le syndict a une ob-
plus réguli¢re de ses devoirs,
cette situation contrarie les plantai
a temps. ——
le Président a demande si tous les
ibuables de la Grarde-Riviere ont

la réponse nigative du tréso-
et du membre Justin SSraphin,
commandant de cette commune,
de la percestion des droits
| quiexplique diverses difticul-
daws ce service, par suite de cer-
weeireurs i réprimer, il est admis
pelesyodict n’étant pas payé régulie-
mat, doit tre nevligé, cependant
aembre M. Labissi¢re, général com-
pedsat cet arron-lissement, ayant en
m le bien-éire de la masse devant
fart collectif dans les plantations
suivant la devise de réuar,
pes grand bien au profit du plus
wmbre. de faire de scn mieux
d@aner de Peau suffisante aux






























Lameiation procéde a la‘réception
Gloyen Saint-Onge Berdouet, ap-
icollaborer, comme membre ru-
de Association en lieu et place
membre de li section rurale des
, licencié pour cause de mala-

Da rapport oral il résulte que tout
» passablement bien dans les
Bations. Au point de vue de la pro-
mae récolte les vues sont partagées
{la situation de température
0G chaude des terrains caféiers.
a-Chandelle, les caféiers don-
peu de chose en certains endroits,
qaen certains autres on espere |
Li molte meilleure.
Président, dans une belle allocu-
prime son regret d’avoir Oublieé
. PAssociaticn a participer sui-
aportée de ses actions 4 la mani-
agricole du ler Mai ; pour ré-
cet oublie il invite Association a
rau plus grand complet le 15
icf ein er aux réjouissances
es admirateurs des progres

le gouvernement.
(sur le travail agricole, il
‘@ux planteurs de redoubler
*1un mot de travailler sans
b situare tiipler la prochaine ré-
mai ae enon agréable entié-
tar avant moins meilleure étant
ages de la culture; tra-
COufage, en augmentant
© personnel, vous aurez
uble bonheur au profit de

rr
ig rare

fff

lamille

de mes yeur cies
herri ‘es gens de Jac-
ee wuz charges de farine
| Tedes 104 doit étre le résultat
Dienalaire corte: et par son rap-
une belle récompense

a rt A

aux peines du producteur, done en fai- |
sant votre bien-étre personne! vous |
trevai-|

soulagez la misére des autres;
llez, travaillez, je vous le conseille. vat’
le travail a pour résultat la satisfaction |
personnelle devant le bien-étre social.
Passant 4 un autre point de vue, con-
tinue-t-il puisque malgré nos désirs
et nos efforts de toutes sortes nous ne

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les articles francais de premiére fraicheur :

pouvons réussir 4 établir, suivant notre
projet, le jardin botanique ; ce que
"ous regrettons, je proposerai avant
longtemps, aprés une entente avec |’ad-
ministration communale un moyen
d’encourager les planteurs. °

Patés de foie gras trufles
Boudins noirs
Andouillettes

Cervelas

Ce moyen doit sortir en principe de! Fromage crovte rouge, dits Tete de

administration communale, s’associant
aux grands pouvoirs publics, cependant
comme il rentre dans ‘notre devise de |
propager les plus nobles idées agri- |
coles, et deréaliser les plus grands |
biens possibles pour la communaute
suivant la sphére de nos actions, nous

| More.

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)Sauucisses d’Oxford

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et de la collectivité. J’ai | nant le fonctionnement :
pes 4 gazoline eta manchon ;

membre, M. Labissiére qui a réguliére-
ment obtenu la parole. Depuis mon ar-
rivée, je ne cesse de travailler pour le |
bien-étre de mon commandement, les |
cullures duo coton, decacao et de di-:
verses uulres denrées étaient négligée-, |
je me snis fait apdtre de l’ugriculture, |
prrtoul j’ai été écouté et mes efforts ont |
pour récompense la plus belle réussite.
commune, puisque les planteurs m’ont |
sutisfait, je contribuerai volontiers a:
leur donner aussi satisfaction. Dans li.
commune de Léogane, seule Des-
sources, n’a pas encore répondu a toute.
mon attente, j’espére encore que pro-_
chainement elle viendra_ collaborer sé- '
rieusement £4 I’ueuvre commune quoi- |
qu’on dise souvent que les terrains a!
Dessources ne veulent point la,culture |
du cacao, maior dgit se souvenir que |
le coton est la plaircé Yi croit partout; |
je compte fort sur vous, conseillers de |
Dessources ; préchez le travail day;
votre voisinage, l’abonilance chez
sera votre récompense.

Aucun membre n’ayant manj
désir de prendre la parole et
avancée A séance est levéc

(Signé) ACHILLE BENEL@T, planteur,
president, — N. C. GAETJENS, trésorier, |
B. ALFRED, MM. Lasissi=RE Exous, ar- |
penteur, JUSTIN SERAPHIN, A. Lovts De- |
MESMIN, IL. LIEURTELOU, S. LEDAIN, T.
Locnarp, B. Bercy, N. Innocent, Joty- ,
us JoticnEurR, D. CoLvuenet, M, DaAvc-
TRUCHE, O. REJOUIS.

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