Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 25, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxiéme Année, No 371.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Jeudi, 25 Juin 1908





ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .

DEPARTEMENTS\ ‘Trois Mois.

Trois Mois. .

ETRANGER .......




Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,

Pourquoi notre Campague aaglo-sexonne ?

e Matin

QUOTIDIEN



DIRECTEUR: i





G. 4. Clément Magloire,
« 3.60

6 REDACTION-ADMINISTRATION
« .

Oularace anglo-saxonne puise sa force de ré-

sistance al’

oppression

XI

Nous sommes en ce moment au
carantde la constitution sociale du
type anglo-saxon ; notre dernier arti-
cea mantré clairement le mécanis-
mepar lequel la combinaison s’est
fite entre les Saxons et les indivi
dualités éminentes du peuple angie.

combinaison s’effecturit en-
tore lorsque la G:rande-Bretagne fut
koublée par l'arrivée des Danois pi-
niles, entre 867 et 03% ; puis des Da-
bois réguliers, entre 100% et 1041.

Uo historien dctinit ainsi les
Rois pirates :

‘Ce sont des issus de patriarcaux
®eners oude patriarcaux labou-
Mars, qui, au moyen des armes com-
@ instruments de travail et au
Boyen de la navigation comme mode

Wansport, vivent de la culture des
wtres soit par la méthode du pillage,
wt par la méthode de la domination

lire et de l’impot ; ils entratnent
rants €ux un certain nombre d‘émi-
Norvévieo dela péche-cotiére ( les
Rille blens ), soit de la culture en fa-
particulariste ( les Saxons ), qui
ae et les autres cherchent a créer
OMaines indépendants. »
‘aa ie voit, ces Danois pirates
‘a UO peu de tout, et leurs entre-
avaient pour but de vivre aux
‘e pit ape altace des autres, soit
Sire et impor a domination
enn. *tivée en Grande-Bretagae
6 avec un état de choses poli-
fear duiessant & mettre sous les
franc eur. Nous réservons pour

a de rete coup dil sur la forma-
Reasata; at social des peuples com-
Sen ave mais dés maintenant le

Da-

Peat entrevoir les cé'é3 caras-

ree _de cette formation par le
: uivant que trace Augustin

roi Alfred qui régoait sur
Daots an moment de |’invasion
Pirates, et qui avait été

presque élevé au milieu des nations

communautaires :

‘« Le roi Alfred avait plys étudid
qu aucun d@ses_cor atrict’2; il avait

parcouru, jeunt? léstontrées méridio-
nale de ’Europe (1) et en avait obser-
vé les meeurs. Il connaissait les Jan-
gues savantes et la plupart d2s sures
de Uantiquité. La supériorité c4

naissances yue ce roi saxon,




45, RUE ROUX, 45.

s’adresser a2 Monsieur Arthur ISIDPO



de rien, svurte de chez
ne!»
« Peu dhommes vinreat, dif iaeoni-

quement notre écrivain, et Alfred se
trowa @ peu pres seul, » Dans quetle
autre histoire est-il possible de retrou-
jver un pareil acte de self qavernnen! ?
Les Danois parent ai. si imposer
lourdement nos Saxons qui, de leur
coté, aimérent « mieux payer trés cher
que de c-éer parmi e2x réegalicrement
un gouvernement national autocrati-
que. » Mais la ne s’arréte pas Vlhistoi-
re:le lecteur va assister 4 qaelyue
chose d’admirable et d@imposant.
| Ly ro: Albert, abandonnant, par l2
seul effet de cette legon, ses reves
« romanistes Ace: cont selangi a
Itravers bois, « seu' Abso!urnyeeneMul, x
‘iments des
le fover dun

tachant @épieres may
paysan-pécheur, et quand son tour de



k
e
«



Da ;:ois. Ii tomppr dd.

quise lui inspirait une sort#de dédain ; ; oat
. 9: ‘ . seORrVICR oestlypu2 ve ft. ia sl rele

pour Ta nation ql gee ee eee eae
fiisait e > . sa 1S o ‘ . SD> \ ! : ( , “ ty >
peu de cas deMumirres et de diy et durant six mois, il sexcngea

la prudence du grand conseil natio-
nal. kempli des idées de pouvoir ab.

solu que présente Ja littérature et ['his-:

foire del’Empire romiin, il avait un
déair violent de réformes politiques. »
Hl. de Tourville, 4 qui nous emprun-
tons cette citation, a souligné lui-me-
me les passages que I’on vient de voit
en expliquant : «Je souligne les causes
qui faillirent faire dévier Alfre 1 du ty-
pe saxon. »(2)

Je suis vraiment haureux de cette
conjoncture historique pour confun-
dre les théoriciens qui aiment a p3n-
ser que ce sont les régimes politiques
qui impriment aux peuples leur cons-
litution particuliére. S’il en est ainsi,
voici un roi communautaire, 4 moitié
du moins, qui va certainement diri-
ger nos Saxons vers cette formation ;
car, I'historien vient de nous le dire,
« if est rempli des idées de pouvoir,
absolu. » Eh bien, on va voir ce qul|
est arrivé.

Le roi Alfred, ayant eu besoin de
repousser |’invas ‘on danoise, fit, selon
la tradition, battre les campagnes et

les bourgs par son inessager de guer-

re portant la fléche et V'épée nue et

criant: « Qui n'est
(1) Celles, par consé

sont encore le plus touc
tion communautaire.

uent, qui étaient et
ées par la forma-

peut faire le malheur des Etats.

pas un homme ‘ment

‘court et moins dispendieux de laisser

J

des amis et a int }rvesser is
voisins & son entrepri-e nation ile.
Lorsqu’i! pensa s'étre sotissimiment
altiré la -vinpathie saxonne, ib fit une
nouvelle convocation, et cette fois, tou-
tela inass’ des Savoas se leva pour
te snivre et le rordanais dut évacuer
lo Wessex et faire alliance uvee Alfred.
Vingt-cing ans apres, ethelstan, sue
cesseur d’Alfved, rejetait tous les Da-
nois pirates du solds Ja Grande-Bre-
tagne.

Quelque temps apres, arrivérent les
Dunois régulitts, appelés de ce nom
parece qne, plus attachés a la terre, ils
se étaient presyue toute approprice
au déiriment des D inois pirates qu ils
forcerent 4 l'émigration: c’est un des

'rois de ces Danis réguhiers qui cons-
titua le Dane rark en réunissant sous
‘gon autorité le sud de la Sue dee’ le
Jutland.

Comme leurs prédécesseurs, les Da-

svattirer

‘'nois réguliers, plus préoccupés de vi-

vre en gouvernant les autres qu’en
travaillant cux-mémes, se mirent a
imposer lourdement les
apres une premiere contribution et
prévoyant qu’elle serait continuelle-
renouvelée, « jugérent plus

le roi de Danemark lever directement

(2) Voila comme quoi la SCIENCE EXCLUSIVE | et périodiquement l’smpdt en le con-

sidérant comme roi d’Angleterre.

LE NUMERO 10 GENTIMES

fut et vien-' Atnsi

Saxons qui,



Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuuscrits insérés ou non ne seront pas rendus




s¢, Bue Roux ou Bonne-Foi.





na
gt,

sinplement la

danoise a

In rovauté saxoune en Angleterre. »
Le lecteur né doit pas s’étonner ou-

faite tres
de da rovauté

fiat
stubstituttonu

tre mesure de> ce tait, car nous sa-
vons déja & quel point le pouverne-
nent est chose seco idiire dans les
preoccupations anglo-saxonnes.
Quoiqwil en soit, vinyl-sept ans
apres que le Wessex avait accepté la
royanté danoixe et durant lesquels il

adoptait tantdot un roi danois tantot
un roi saxon. un nomme Hown leva

une armée saxoune insurrectionnelle,
et, dit Augustin Thierry, « refoulés ra-
pidemeit vers le nord et chassés de
ville en ville, las Danois partirent sur
leurs vaisseaux et abordérent, dimi-
nués de nombre, aex rivages de leur
ancienne pitrie. » ~

L’oppression politique, encore uae
fois, battait en retraite devant le re-
doutable obstacl: de ia vie privée !



sit agent

(SUITE ET FIN)
Voir le Now Phier

Non! malyré vos fautes de yram-
‘inaire et de frangais, je ne vous au-
rais pas répondu. Avais-je répondu a
M Victor Delbeau qui avait consacré
cing numeéros du « Nouvelliste » a ma
piece? J'ai meme cu occasion de cau-
ser avec lui quelyyves jours apres laps
parition de son arti.le, et nous avons

-échangé nos points de vue le plus pai-

siblement du monde. E cependant,
sa critique n’était pas bien élogieuse.
J'ai respecté sou opinion, parce que

‘ec’étuit la sienne d’abord, ensuite par-

ce quwil n’avait point envisagé ma per-
sonne, mais seulement l’ceuvre, et
encore, parce qu'il ne faisait pcint de
tort a la langue francaise.

Je crois que c’est assez pour ex-
pliquer lattitude différente que j'ai
prise envers vous.

Je pensais, en outre, vo1zs rendre
sevice en vous signalant vos péchés,
je me disais qua vous alliez faire at-
,tention dorénavent, et qu’avec up
‘peu d’effort, aprés avoir reconnu Vos



faute:, vous nen commetiriez plue. sujet 4 Mr Adolphe Brisson, Directeur de
’

Ainsi, loin de penser que j’étais mal-, la « Revue ».
veillant, je me bercais da secret es.
poir que vous m’auriez consié 6 |
comme un bienfaiteur, comme celui |} onsiet
qui vous aurait désil é les yeux et frit) c:¢ victime d'un quiprojzo.
voir votre ignorance, mais quelle était,

tite vanite.

pouvaient passer pour des erreurs de nue a travers les sidcles.
plume commises daus un article de;
jouraal, péch4 peu grave, en somme! ,
Mais voila que vous veuez essayer de,
défepdre ces fautes, de Jes justifier, |
quand elles sont injustifiables! Cel
vous compromet et aggrave singulic-
rement votre cas. Cet

dans lerreur m’exptiqu)

quo qui mattlige.

@Haiti ». D'ot, par la diffusion des An-

pourquoi ,!a sympathiqgue Repub'ique. Je relis mon
vous continuez de pécher, car j'ai, brouillon; jaiccrit les «femelles de, Taitie
inalheureusement des tautes 4 re-)( sur.a tol, daiileurs, des voyageurs qui
lever encore dans vo; derniers ar-jappellent cettei’e la «Nouvelle Cythére »).
ticles. Oui, Monsi ur Bare Raynaud, | Cest done ue [iy sus. Jen ai jamais eu
vOus ¢tes récidiviste et impéoitent ... | Pintention de faire de la peine 4 nos loin-
Dans vox «Petits Propos» du 12 juin, | tanesamiss d Hic ot : ( tr
vous écrivez : «Les raisons sont por- | Myusie caves eiles. Ja France aime Haiti;
tées sur le Journal ofticiel. Oai, sur! , les Annales ticitent d’y

Plus bas, vous parlez de «emotéurs | pac de beaux VSUX plcins de pensée > et,
sociaut plus pealiques et

s2








Nous avons aujourd'hui Ja satisfaction
de reproduire le pass:z: de l'article de
Monsieur Jules Bois, ot il exp'ique qu'il a

C’est un plaisir de recuaraitre que cer

i is sans , -y¢crivain n’a pas déindrité, comme nous Ie

a folie ! Je comptuis sans votre pe: ccriv. P itd,
maa fore P ; croyions, de la réputation de gentilhomme-

On aurait pu croire que j’avais 6lé, rie, de respect de la femme, de politesse en
méchint en relevant des fautes qai;un mor, que le Frangais 4 toujours m uinte-
eJe viens dcire la victime d’un quipro-

«Dans un de mes recentsaricles, se trou-
Cela, ve une phrase assez vive sur les « femelles

entétement jnales, grand éinoi 3 Port-au-Prince et dans

cpcore moins d’étre
étre lues

plus fer pour ma part, j'adresse aux dames, que je

de révocation du mandat tacite de la fem-
me. Est-ce exact ?— Quelle que soit V’au-
torité qui, avec notre adversaire, admet
cette forme de révoca'ion, elle ne sera ja-
mais asscz puissante pour l’imposer aux
créanciers du mari malheureux. La loi ne
rcconnait pas ce moyen. C’est donc une
question de fait. Aucun tribunal ne repous-
serait l’action en paiement de fournitures
de Dossous et de eoby, s'ils établissaient
n’avoir jamais eu connaissance des
tres conjugaux annonces par les journaux.
Ce qui est certain c’est qu’en régime de
communauté, le mari est le chef de la com-
munauté, le maitre et seigneur des biens,
droits et actions de la femme. A ce titre,
le mari est tsaw de répondre des frais d’en-
tretien da ménage © «bi honos, ibi onus. En
cas de séparation de fait, le mari est ten
de pourvoir aux dépenses de la femme
jusqu’a ce gu’il intervienne une décision
ui, en dissolvant le lien conjugal mette
n au régime des intéréts matrimoniaux.
C’est pourquoi pendant I’instance en di-
vorce,la femme a toujours droit de faire
condamner le mari 4 lui payer une pension
alimentaire, suivant ses ficultés et son état
Mais jusqu’a cette décision, la femme
ne peut pas mourir d’inanition. Si Dos-
scas ou Coby, bien qu’ayant lu les avis ou
ie scifi annongait qu'il n’vst pas responsa

tiles» Des moleurs fertiles!
Puis encore: nous croyons que aller
vite, c’est aller sir»

‘ne mai pis voulu offenser, mes regrets les
les plus vily de Frangiais ct de féministe
/ pour cet inVvolontaire incident. »




ble, etc,cat vendu a la femme quelques li-
vres de riz, de pommes de terre ou de jam

Jutres BOIS.
nadles Politiques et Litté=
Nw pju2 du 7 Juin rgv8

Et puis, vous citez uf vers Si coanu:
de Lafontaine(’), e! vous le citez mal ! | Extrait dese A
Poujours cette mini? de vonloir re- yg pes»
faire le vers d’autrui ! La Fontaine; _
ne protestera pas — ilest mort! oni

en voyant un pro‘esseur de lettres, ; ; .
ecrire son nom ea we seul mol, ni en | q Pon |
voyant déformer son vers. Mats les;

ombres fraternelles de Calino et d >:
La Palice oot do frémir d’enthou-,

ee eee we a







bon, le mari sera tenu de les acquitter.
quand bien méme ce mari pouvait établir
n’avoir jamais ricn margé personnellement
de ccs p-ovisions. C’est la communauté qui
est tenue de ces frais. Coby ou Dos:ous
les ont avancées. Li Communauté et son
chef ne peuvent point s’enrichir arx dé
pens dautrui. La Communauté et le chef
de la Communau:é ont vis-a-vis de Dos
sous /'obligation dérivant de véritable ges-

siasme en voyant tomb:-r de votre
plume cette phrase quils auraient si-
gnée tous tes deux: «Quand un cheva!
prend le mors aux dents itl esl rare
qiil ne semballe.»

&

ee
Malheureusement, ce nest pas tout!
Dans votre dernier article ( Pacifica-

ce qui suit: « La distinction que Mr

Moravia établit entra la libearté et les:

libertés publigues n’est rien moins
que fausse.» Un moment, ja crois que
Mr Bure Raynaud admet cette distinc-
tion, mais en poursuivant ma lecture,
je vois qu'il nen est rien.

Hélas! Monsieur Frédéric Burr Ray-
naud ignore tout simplement gq ie
«rien Moins que» signifie: pas du tect.
It croit fire : la distinction es: fausse,
et il dit qu’elle est vraie, sans s’en
douter le moins di monde, Vheur. ux
homme!

Qui ne comprendra pas apres cela

que, connes ta dit Mr Frédéric
Burr Raynaud lui-mém*,—ne croyant
pas si bien dire—je ne me sente «ter-

riblement humilié» d’ét:e critiqué par |

lui !....
CHARLES MORAVIA

Se



M.J. Bois s’explique

On se rappelle que Monsieur Jules Bois,
dans une critique parte dans les « Annales
Politiques et Littéraires » avait jeté une
insulte gratuite et imméritée a la femme
haitienne. Du moins, nous le pensions
ici.

« Le Trait-d’Union » et « Le Pacif-a-
teur ® avaient reproduit la lettre que Mon-
sieus Félix Viard. Secrétaire de la
tion Hattienne a Londres, avait dcrite A ce

| dans une discugsi: poor!
june guesios juridT

été entrar un ad
‘gui n’a pas dai’ se
iquelles erreurs proNondes

Oe . ‘tation de notre avocat
teur du 14 juin), je lis avec stupeur| € Avoca

Léga- |

| fen ecrivant notre entygfilet de la semai-
‘ne dernicre pour dénoncer le ridicule des
havis matyimonisux, nous ne pouvions pas
‘penser que nous aurions ) nous engager
~ >épineuse sur
wc. Mais nous y avons
ible co respondant
e connaitre. Et
lans largumen-
commergant!...
La prem:cre erreur est que Baudry-La-
cantinerie parle de « nos usages » d’anrés
le:quels la femme, en résime de commu-

tion d’affaires. Coby ou Dossous auront
toujours qeaire le mari Vaciion de in rem
veso. mite. ©
Dans ces cor.ditfffs, Mnessieurs les Maris
€n rupture, vos «avis ma'rimoniaux » sont
, vous des frais inutiles et n’ont qu’un
xt, celui d’ajovter un ridicule de
tre situation.










Beee

naute 'égale cst le mandataire du mari pour RENSEIGNEMENTS
es depenses du ménave. I! parait qu’en
disant 4 nos usages » Baudry Ba idimais METEOROLOGIQUES

songe que les haitiens penseraient
sapit de « leurs usages »

En effet, nos usageshai iens veulent qu’au

contrauire ce soit le mari qui fas-e les dépen-
ses d’eniretien du ménige. Si Vavocat ..
commergant veut etre renseigné, il n’a qu’s
Idemander 4 Coby, Dossous, etc, s’ils sont
nombreux les cas ob, pour l'entretien du
ménage, la femme a agi comme manda-
taire du mari. Ce qu’il apparait, c’est gu’au
'contraire, dans nos usages haitiens, c’est
le mari qui fait toutes les emplettes, des
plus importantes aux plus humbles ;_ c’est
ui qui loue les appartements, s’engage ou
engage la communauté.

Faur-il ajouter que Baudry-Lacantinerie
a soin de dire que en matiére pareille. il
ny a pas de régle générale: que tout est
\atiaire de circonstance que les juges dis fait
| Pourront {oujours souverainement appré -
cier ?

Les taits généraux, aussi
particuliers, sont que dans nos usages hai-
tiens, en régime de communanté, la fem-
me nexerce pas le mandat tacite qui ferait
que ses actes engagentlacommunauté. L’iny-
tilité des avis matrimoniaux saute évidem-
ment aux yeux de tous.

Notre correspondant considére les avis
matrimoniaux comme le plus sdr moyen

quil Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Mexcrepi 24 Juin
taromeétre 4 midi



a 763, 9â„¢/â„¢
minimum 23. 5
Tem pératurs)maximum 35.4

moyenne diurne 28 8

Ciel clair le matin ; un peu nuageux
Vapres-midi ; couvert entre 6 h. et 8h.
du soir.

Piuie et orage au nord est et au nord
vers 6h. Eclairs 4 l’ouest dans la soirée.
Le barométre se maintienr trés éleve.
L’agitation sismique de la nuit précd-
dente a continué pendant la matinée. A
7 h. du soir, Iégére secousse verticale ;

vers 9 h. un peu d’agitation.

Depuis ce moment les appareils sont

restés calmes.
R. BALTENWECK
L’Asile des Aliénés
. Lundi 29 Juin 4 8 heures du matia, sur
Vancienne propriété dite Usine de Thor, il
y aura une petite manifestation a l’occa-

sion de la d . .
l’Asile des Alignés® la premiéte pierre de

bien que les





*

c Octave de la Fé‘e-Dieg
cee, Ne Daa
et de lEgalité. 7 cnire, da Re
Bonnie Foi, le end yi emir
et le troisiéme 2 la rue dy Port, Com,

Départ
_ Voici la liste complete des
tis hier par le steamer a Altai

.
tion de: '
Pt-Godve > L. Laporte, E. Antoine,

Jacmel : A, Pommayrac. |

Jérémie: Si'vcra, E. Cazeau.

‘Nucw- York > M. J. Shemtol, M, Abrahaa,
Fi-+ncailles

Nous apprenons avec plaisir |
gailles de Made oiselle Lucte Foo
avec Monsieur Daxti:s WaLaé.

Nos compliments aux heureur fiancés,
St-Louis de Gonzague

Le Supérieur #e I’Institution St-Loais &
Gonzague a Vhonneur d’inviter les anciegs
Eléves des Ficres, 4 la messe solenadk
qui sera chantée dans la chapelle de [lag
tation, le dimanche 28 juin, a7 b 1/2)
Voceasion de la féte pa:ronale de I’Btably
sement.

Trib .nal Civil ;
Audience ctvileduomercredi 24 juin 1908,

Le Tribunal sous la présidence dg
Léon Nau, assisté du Substitut A. Thibash
1 rendu le jugement suivant:

— Celui qui permet au sieur Ulysse Ar.
mand de citer son épouse dins la forms or!
dinaire.





















Affaires entendues:

_— Emile Dereix contre Emmaneel Dé
jean,

— Albert Denis contre Mcator Armaad.

— Val Bruno contre Fontilus Fontsags

Athires dont les continuations sont re
voyées 4 Mercredi.

— Pierre Louis Rémy contre
Fiévre et Catulle Florent.
Taat contre Paul Perraud.

Puis le siége est levé
Avis Commercial

Monsieur Donato La Torraca devant
tir prochainement pour |’Europe pre #
débiteurs de venir solder leurs comptes
plus tét possible.

Port-au-Prince 11 juin 1908.
Les nouveaux Sénateurs

Le SénaTeur Gaprizt Boucut, Néd
LouisduNord le 10 Octobre 1853. Eat
Capitaine aide-de camp du Généra
cellus Bouché, Commandant de la :
ne de Saint-Louis du Nord. 1873, so
re de la Place de Saint-Louis de
1878, Colonel des volontaires de Sa
du Nord, 1881, Adjudant-Général, ¢
Général de Brigade, 1893 Magistr
munal de Saint-Louis du Nord, pe
puté de la Commune de Saint:
Nord, 1905, Réélu Dépuié de ba

ne de Saint-Louis du Nord, 19
de la Commane de Saint-Louis @°

Asile Francais ~*

Messieurs les membres de !a 50
gaise de Secours Mutuels et de
ce et leurs familles, sont pf!
la messe de eRequiem» qui
di prochain, 29 Juin A SEPT

—_—

dés dans l’Etablissement. 3
Port-au-Priuce, le 25 Juis get:
Le Pr — 7.



Jonelles Elrangeres

perniéres Dépéches

Panis. Le Président de la

‘et ren
i rombeau de Carnot 4 l'occasion de I’an

piversaire de sa mort.

jourd’ ieu les obséques des
Agjourd’hur eurent lieu Ic eq
du Puits Mont-

retimes de la catastrophe

M. Viviani y assistait et prononga un

dscours. ;
PRINCETON ( New Jersey ) 24.— M
Gover Cleveland, ex-Président de la Rée-

bique des Etat-Unis de l’Amérique du

d, est mort ce matin A 8h. go.

M. Cleveland etait soutfrant depuis long-

temps, mais Ia canse tinale de sa mort est
ape alfcction du coeur.

CrevetasD (Ohio ) 24.-- M.
gio, candidat républicain 4 la vice
sdence de lt Républiqne, dont Vérrt de

goté était devenu alarmant) va un peu

Paris 23.— On aregu aujourd’hui des
duils sur la rencontre qui a eu licu le 19

Ton-
troupes
150
tiilleurs annanites qui opéraient dans la
tion Alest de Laokay ctaient en train
de désarmer des révolutionnaires chinois
gu avaient passé Ja fronti¢re quand ils

eot attagucs par un ddétachemen: chi-

jin 2 Banmang sur la fronticre
kinoise entre un détachement de
franga'ses. et une bande de chinois .

wis de 609 hommes; les trangiis ont eu
gtoés dont 2 officiers et les chinois 5+:
ds renforts trangais sont arrives
heady combat en nombre snffisant
hire fice A toute éventualité.

Tancer 23.— Le Corps diplomatigue
gui représente les puissances étrangéres au
‘Watoc est divisé sur la question de savoir
guile attitude adopter envers le préten-

Moulai Hatid dont influence aug-
mente chaque jour.

Ls ministres allemand, autrichien, ita

’ hollandais, tiennent des conférences
poor décider quelle attitude adopter; les
ates membres du Corps diplomatique
sat d'avis de soutenir Abd El Aziz, sultan

time,

'Ues nouvelles regues ici annoncent
yee troupe considcrab'e de partissans

sultan Abd El Aviz est maintenant a
dooze heures de marche de Fez et se pré-
Be Maque: le prétendant Moulai H:-

Ue anglais nommé Clark Clemedy a
Prisonnier par la tribu des Houz
Rs ¢ Tétuan 4 32 milles au sud est de
ager la tribu demande une rangon pour
® mise an libertd.

AVANE 23. -- Le gouvernement a
mya la nouvelle qu’une consignation im-
te darmes et de munitions avait é1é
tquée d’une goclette 4 Punta del Coco
° Bolt Situé sur la cote Sud de la Pro-
¢ Pinar del Rio. La garde rurale a
© laire une enquére sur le

& fondé de | nouvelle. q
pirmuco pe Cutt 23. — La situation
me et aa Chili est de nouveau mena-
tous in éprouve une grande anxiété
heorme de ence par suite de la baisse
tie 4 doll aleur de la monnaie. L1

os < té.ng contre papier était dans la
Panamas !. @e

frants, Solides, arrivés par le

=
Mâ„¢ LEONIDE SOLAGES.
» Rus des Fronts-Forts.






République
du avjourd hui au Panth¢on saluer

Sher-
pré-

sur le
pour




. VENTE
*U-DESSOUS DE LA MISE A PRIX

En exécution : 1° d’une obligation hy-
pothécaire dament enregistrée, passée au
ripport de M* Kléber, Vilmenay notaire, et
son confrére, 4 Port-au-Prince, le neut mai
1906, ct 2° d'un jugement du Tribunal
Civil de Port-au-Prince, en date du dix-
neuf juin courant, enregistré, — il sera
Procedé le vendredi que l’on comptera
Vingt six Juin prochain, 4 onze heures du
matin, en l'étude de Me Kléber Vilmenay,
notaire 4 Port-au-Prince, rue du Centre,
N° 94, 4 la vente et au-dessous de la mise a

et dernier enchérisseur.

1° De cing carreaux de terre dépendant
de l'habitation « Gourreau-Dalancé », sise
dans la plaine du Cul-de-Sac, dans la 3°
section de la Croix-des-Bouqguets ;

2° Des usines de la dite habitation com-
prenant : 1° une Ysucrerie en pierres ayant
un ¢quipage de cing chaudicres, bac a ve-
sou et plusieurs dépd:s de sirop; 2° une
guildive trés bien installée, donnant deux
cen‘s ga'lons de tafia par vingt quatre heu-
res et un prand bassin pouvant contenir 80
miiliers de mélasse en bonne magonnerie;
32 une chaudiére 4 vapeur de la maison
Gordon de Glascow, de la force de quinve
chevaux ; 42 une machine d vapeur, de la
maison Chandré de Paris, de la force de
douze chevaux ; 5° un moulin 4 vapeur de
la maison Gordon de Glascow, de la force
de huit chevaux.

3” Une grande case ayant deux cham-
bies A concher, une salle 4 manger, un sa-
lon, deux grandes galeries et un yrenier
habitable, et ayant comme dépendances
une cuisine, une chambre pour domesti-
que et des latrines.

_ Toutes ces constructions sont en par-
tait état, ne datant que de cing ans. Elles
sont couvertag en téles neuves a» nombre
de huit cents feu, wviron ; — le tout
cloturé en ronces métalliques. Tels d’ail-
leurs que ces immeubles se poursuivent,





comportent et s’étendent, sans aucusé ex-
ception ni réserve. _
A la requéte de Monsieur LéorgZiautaud,

propridtaire, demeurant 4 Pao au-Prince,
ayant pour avocat constituy/M* Erangois
Mathon, avec élection dggfomicile en son
cabinet en cette ville rue du Centre,N° gt.

Contre Monsieur Paul Derenoncourt,
proprietaire, demeurant 4 Port-au-Prince.

Les enchéres seront regues au-dessous de la
somme de mille cent vingt-cing dollars, qui a-
vait été fixée comme mise 4 prix.

Pour plus aimp'es renseignements, s'a-
dresser 4 Me Frangois Mathon, ou au no
taire dépositaire du cahier des charges,

Fait 4 Port-au-Prince,22 Juin 1908.
Francois MATON.

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Auguste MAGLOIRE

luforme ses clients qu’ils peuvenr
s’afresser a lui, aux Bureaux du Ma-
tin, pour tous renseignements conce2r-
nant le fonctionnement : to des Lam-



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Allumoirs électriques ; 30 des Lanternes
électriq tes a piles ; - ainsi que pour
toutes piécesde rechange qui peuvent
leur @tre néc2ssaires.

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AVIS

Devant renouveler
le 1" Juillet prochain
iles cartes de libre cir-
culation, émises le i‘
‘Janvier 1908,la Direc-
tion prie les porteurs
de ces cartes de bien
vouloir les présenter

en ses bureaux, siS au
Champ-de Mars a par-





tir du 25 dece mois,
afin de pouvoir en ef-

fectuer l’'échange.

A partir duter juillet
prochain touteslescar-
tes de libre circulation

roses sont annulées;

seront seules valables

les jaunes.
Port-au-Piince, 20 Juin 1908

LA DIRECTION.

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le dernier steamer

A. de Mattéis et ¢'.

Tontes tes @lésances rares. discre-
tes. bruyautes.des parfums d'un char-
Ine subtil et délicat, - Son Sou-

rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux ot s’enorguellit la
pierre éclatante et hautuine, de = mi-
ouscules objets @art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
Variees, anneausx de fiangailles offrant
le svmbole dune éternelle jeunesse
damour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines mnassives, des cas-
cades étincelantes d’ur, de rubis, d’é-
meraudes, toist cela fait un coin de
paradis de la maison

A de Mattéis & Ce

quicest située aujourd'hui a VAncien
Hocel Gentral restuuré et embelli.
(aes italiens ont gardé la nostalgie
de toutes les funtatsies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayvantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
Vie, ils ont chez eux un assortiment
dune prande rmechesse, pour tous les
outs et pour toutes les bourses.

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de la contenance de Trente quatre
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Pour les conditions s’adresser a Mr

Victor Colle, uu bureau central du Té-
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Full Text
peuxiéme Année, No 371.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Jeudi, 25 Juin 1908





ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .

DEPARTEMENTS\ ‘Trois Mois.

Trois Mois. .

ETRANGER .......




Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,

Pourquoi notre Campague aaglo-sexonne ?

e Matin

QUOTIDIEN



DIRECTEUR: i





G. 4. Clément Magloire,
« 3.60

6 REDACTION-ADMINISTRATION
« .

Oularace anglo-saxonne puise sa force de ré-

sistance al’

oppression

XI

Nous sommes en ce moment au
carantde la constitution sociale du
type anglo-saxon ; notre dernier arti-
cea mantré clairement le mécanis-
mepar lequel la combinaison s’est
fite entre les Saxons et les indivi
dualités éminentes du peuple angie.

combinaison s’effecturit en-
tore lorsque la G:rande-Bretagne fut
koublée par l'arrivée des Danois pi-
niles, entre 867 et 03% ; puis des Da-
bois réguliers, entre 100% et 1041.

Uo historien dctinit ainsi les
Rois pirates :

‘Ce sont des issus de patriarcaux
®eners oude patriarcaux labou-
Mars, qui, au moyen des armes com-
@ instruments de travail et au
Boyen de la navigation comme mode

Wansport, vivent de la culture des
wtres soit par la méthode du pillage,
wt par la méthode de la domination

lire et de l’impot ; ils entratnent
rants €ux un certain nombre d‘émi-
Norvévieo dela péche-cotiére ( les
Rille blens ), soit de la culture en fa-
particulariste ( les Saxons ), qui
ae et les autres cherchent a créer
OMaines indépendants. »
‘aa ie voit, ces Danois pirates
‘a UO peu de tout, et leurs entre-
avaient pour but de vivre aux
‘e pit ape altace des autres, soit
Sire et impor a domination
enn. *tivée en Grande-Bretagae
6 avec un état de choses poli-
fear duiessant & mettre sous les
franc eur. Nous réservons pour

a de rete coup dil sur la forma-
Reasata; at social des peuples com-
Sen ave mais dés maintenant le

Da-

Peat entrevoir les cé'é3 caras-

ree _de cette formation par le
: uivant que trace Augustin

roi Alfred qui régoait sur
Daots an moment de |’invasion
Pirates, et qui avait été

presque élevé au milieu des nations

communautaires :

‘« Le roi Alfred avait plys étudid
qu aucun d@ses_cor atrict’2; il avait

parcouru, jeunt? léstontrées méridio-
nale de ’Europe (1) et en avait obser-
vé les meeurs. Il connaissait les Jan-
gues savantes et la plupart d2s sures
de Uantiquité. La supériorité c4

naissances yue ce roi saxon,




45, RUE ROUX, 45.

s’adresser a2 Monsieur Arthur ISIDPO



de rien, svurte de chez
ne!»
« Peu dhommes vinreat, dif iaeoni-

quement notre écrivain, et Alfred se
trowa @ peu pres seul, » Dans quetle
autre histoire est-il possible de retrou-
jver un pareil acte de self qavernnen! ?
Les Danois parent ai. si imposer
lourdement nos Saxons qui, de leur
coté, aimérent « mieux payer trés cher
que de c-éer parmi e2x réegalicrement
un gouvernement national autocrati-
que. » Mais la ne s’arréte pas Vlhistoi-
re:le lecteur va assister 4 qaelyue
chose d’admirable et d@imposant.
| Ly ro: Albert, abandonnant, par l2
seul effet de cette legon, ses reves
« romanistes Ace: cont selangi a
Itravers bois, « seu' Abso!urnyeeneMul, x
‘iments des
le fover dun

tachant @épieres may
paysan-pécheur, et quand son tour de



k
e
«



Da ;:ois. Ii tomppr dd.

quise lui inspirait une sort#de dédain ; ; oat
. 9: ‘ . seORrVICR oestlypu2 ve ft. ia sl rele

pour Ta nation ql gee ee eee eae
fiisait e > . sa 1S o ‘ . SD> \ ! : ( , “ ty >
peu de cas deMumirres et de diy et durant six mois, il sexcngea

la prudence du grand conseil natio-
nal. kempli des idées de pouvoir ab.

solu que présente Ja littérature et ['his-:

foire del’Empire romiin, il avait un
déair violent de réformes politiques. »
Hl. de Tourville, 4 qui nous emprun-
tons cette citation, a souligné lui-me-
me les passages que I’on vient de voit
en expliquant : «Je souligne les causes
qui faillirent faire dévier Alfre 1 du ty-
pe saxon. »(2)

Je suis vraiment haureux de cette
conjoncture historique pour confun-
dre les théoriciens qui aiment a p3n-
ser que ce sont les régimes politiques
qui impriment aux peuples leur cons-
litution particuliére. S’il en est ainsi,
voici un roi communautaire, 4 moitié
du moins, qui va certainement diri-
ger nos Saxons vers cette formation ;
car, I'historien vient de nous le dire,
« if est rempli des idées de pouvoir,
absolu. » Eh bien, on va voir ce qul|
est arrivé.

Le roi Alfred, ayant eu besoin de
repousser |’invas ‘on danoise, fit, selon
la tradition, battre les campagnes et

les bourgs par son inessager de guer-

re portant la fléche et V'épée nue et

criant: « Qui n'est
(1) Celles, par consé

sont encore le plus touc
tion communautaire.

uent, qui étaient et
ées par la forma-

peut faire le malheur des Etats.

pas un homme ‘ment

‘court et moins dispendieux de laisser

J

des amis et a int }rvesser is
voisins & son entrepri-e nation ile.
Lorsqu’i! pensa s'étre sotissimiment
altiré la -vinpathie saxonne, ib fit une
nouvelle convocation, et cette fois, tou-
tela inass’ des Savoas se leva pour
te snivre et le rordanais dut évacuer
lo Wessex et faire alliance uvee Alfred.
Vingt-cing ans apres, ethelstan, sue
cesseur d’Alfved, rejetait tous les Da-
nois pirates du solds Ja Grande-Bre-
tagne.

Quelque temps apres, arrivérent les
Dunois régulitts, appelés de ce nom
parece qne, plus attachés a la terre, ils
se étaient presyue toute approprice
au déiriment des D inois pirates qu ils
forcerent 4 l'émigration: c’est un des

'rois de ces Danis réguhiers qui cons-
titua le Dane rark en réunissant sous
‘gon autorité le sud de la Sue dee’ le
Jutland.

Comme leurs prédécesseurs, les Da-

svattirer

‘'nois réguliers, plus préoccupés de vi-

vre en gouvernant les autres qu’en
travaillant cux-mémes, se mirent a
imposer lourdement les
apres une premiere contribution et
prévoyant qu’elle serait continuelle-
renouvelée, « jugérent plus

le roi de Danemark lever directement

(2) Voila comme quoi la SCIENCE EXCLUSIVE | et périodiquement l’smpdt en le con-

sidérant comme roi d’Angleterre.

LE NUMERO 10 GENTIMES

fut et vien-' Atnsi

Saxons qui,



Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuuscrits insérés ou non ne seront pas rendus




s¢, Bue Roux ou Bonne-Foi.





na
gt,

sinplement la

danoise a

In rovauté saxoune en Angleterre. »
Le lecteur né doit pas s’étonner ou-

faite tres
de da rovauté

fiat
stubstituttonu

tre mesure de> ce tait, car nous sa-
vons déja & quel point le pouverne-
nent est chose seco idiire dans les
preoccupations anglo-saxonnes.
Quoiqwil en soit, vinyl-sept ans
apres que le Wessex avait accepté la
royanté danoixe et durant lesquels il

adoptait tantdot un roi danois tantot
un roi saxon. un nomme Hown leva

une armée saxoune insurrectionnelle,
et, dit Augustin Thierry, « refoulés ra-
pidemeit vers le nord et chassés de
ville en ville, las Danois partirent sur
leurs vaisseaux et abordérent, dimi-
nués de nombre, aex rivages de leur
ancienne pitrie. » ~

L’oppression politique, encore uae
fois, battait en retraite devant le re-
doutable obstacl: de ia vie privée !



sit agent

(SUITE ET FIN)
Voir le Now Phier

Non! malyré vos fautes de yram-
‘inaire et de frangais, je ne vous au-
rais pas répondu. Avais-je répondu a
M Victor Delbeau qui avait consacré
cing numeéros du « Nouvelliste » a ma
piece? J'ai meme cu occasion de cau-
ser avec lui quelyyves jours apres laps
parition de son arti.le, et nous avons

-échangé nos points de vue le plus pai-

siblement du monde. E cependant,
sa critique n’était pas bien élogieuse.
J'ai respecté sou opinion, parce que

‘ec’étuit la sienne d’abord, ensuite par-

ce quwil n’avait point envisagé ma per-
sonne, mais seulement l’ceuvre, et
encore, parce qu'il ne faisait pcint de
tort a la langue francaise.

Je crois que c’est assez pour ex-
pliquer lattitude différente que j'ai
prise envers vous.

Je pensais, en outre, vo1zs rendre
sevice en vous signalant vos péchés,
je me disais qua vous alliez faire at-
,tention dorénavent, et qu’avec up
‘peu d’effort, aprés avoir reconnu Vos
faute:, vous nen commetiriez plue. sujet 4 Mr Adolphe Brisson, Directeur de
’

Ainsi, loin de penser que j’étais mal-, la « Revue ».
veillant, je me bercais da secret es.
poir que vous m’auriez consié 6 |
comme un bienfaiteur, comme celui |} onsiet
qui vous aurait désil é les yeux et frit) c:¢ victime d'un quiprojzo.
voir votre ignorance, mais quelle était,

tite vanite.

pouvaient passer pour des erreurs de nue a travers les sidcles.
plume commises daus un article de;
jouraal, péch4 peu grave, en somme! ,
Mais voila que vous veuez essayer de,
défepdre ces fautes, de Jes justifier, |
quand elles sont injustifiables! Cel
vous compromet et aggrave singulic-
rement votre cas. Cet

dans lerreur m’exptiqu)

quo qui mattlige.

@Haiti ». D'ot, par la diffusion des An-

pourquoi ,!a sympathiqgue Repub'ique. Je relis mon
vous continuez de pécher, car j'ai, brouillon; jaiccrit les «femelles de, Taitie
inalheureusement des tautes 4 re-)( sur.a tol, daiileurs, des voyageurs qui
lever encore dans vo; derniers ar-jappellent cettei’e la «Nouvelle Cythére »).
ticles. Oui, Monsi ur Bare Raynaud, | Cest done ue [iy sus. Jen ai jamais eu
vOus ¢tes récidiviste et impéoitent ... | Pintention de faire de la peine 4 nos loin-
Dans vox «Petits Propos» du 12 juin, | tanesamiss d Hic ot : ( tr
vous écrivez : «Les raisons sont por- | Myusie caves eiles. Ja France aime Haiti;
tées sur le Journal ofticiel. Oai, sur! , les Annales ticitent d’y

Plus bas, vous parlez de «emotéurs | pac de beaux VSUX plcins de pensée > et,
sociaut plus pealiques et

s2








Nous avons aujourd'hui Ja satisfaction
de reproduire le pass:z: de l'article de
Monsieur Jules Bois, ot il exp'ique qu'il a

C’est un plaisir de recuaraitre que cer

i is sans , -y¢crivain n’a pas déindrité, comme nous Ie

a folie ! Je comptuis sans votre pe: ccriv. P itd,
maa fore P ; croyions, de la réputation de gentilhomme-

On aurait pu croire que j’avais 6lé, rie, de respect de la femme, de politesse en
méchint en relevant des fautes qai;un mor, que le Frangais 4 toujours m uinte-
eJe viens dcire la victime d’un quipro-

«Dans un de mes recentsaricles, se trou-
Cela, ve une phrase assez vive sur les « femelles

entétement jnales, grand éinoi 3 Port-au-Prince et dans

cpcore moins d’étre
étre lues

plus fer pour ma part, j'adresse aux dames, que je

de révocation du mandat tacite de la fem-
me. Est-ce exact ?— Quelle que soit V’au-
torité qui, avec notre adversaire, admet
cette forme de révoca'ion, elle ne sera ja-
mais asscz puissante pour l’imposer aux
créanciers du mari malheureux. La loi ne
rcconnait pas ce moyen. C’est donc une
question de fait. Aucun tribunal ne repous-
serait l’action en paiement de fournitures
de Dossous et de eoby, s'ils établissaient
n’avoir jamais eu connaissance des
tres conjugaux annonces par les journaux.
Ce qui est certain c’est qu’en régime de
communauté, le mari est le chef de la com-
munauté, le maitre et seigneur des biens,
droits et actions de la femme. A ce titre,
le mari est tsaw de répondre des frais d’en-
tretien da ménage © «bi honos, ibi onus. En
cas de séparation de fait, le mari est ten
de pourvoir aux dépenses de la femme
jusqu’a ce gu’il intervienne une décision
ui, en dissolvant le lien conjugal mette
n au régime des intéréts matrimoniaux.
C’est pourquoi pendant I’instance en di-
vorce,la femme a toujours droit de faire
condamner le mari 4 lui payer une pension
alimentaire, suivant ses ficultés et son état
Mais jusqu’a cette décision, la femme
ne peut pas mourir d’inanition. Si Dos-
scas ou Coby, bien qu’ayant lu les avis ou
ie scifi annongait qu'il n’vst pas responsa

tiles» Des moleurs fertiles!
Puis encore: nous croyons que aller
vite, c’est aller sir»

‘ne mai pis voulu offenser, mes regrets les
les plus vily de Frangiais ct de féministe
/ pour cet inVvolontaire incident. »




ble, etc,cat vendu a la femme quelques li-
vres de riz, de pommes de terre ou de jam

Jutres BOIS.
nadles Politiques et Litté=
Nw pju2 du 7 Juin rgv8

Et puis, vous citez uf vers Si coanu:
de Lafontaine(’), e! vous le citez mal ! | Extrait dese A
Poujours cette mini? de vonloir re- yg pes»
faire le vers d’autrui ! La Fontaine; _
ne protestera pas — ilest mort! oni

en voyant un pro‘esseur de lettres, ; ; .
ecrire son nom ea we seul mol, ni en | q Pon |
voyant déformer son vers. Mats les;

ombres fraternelles de Calino et d >:
La Palice oot do frémir d’enthou-,

ee eee we a







bon, le mari sera tenu de les acquitter.
quand bien méme ce mari pouvait établir
n’avoir jamais ricn margé personnellement
de ccs p-ovisions. C’est la communauté qui
est tenue de ces frais. Coby ou Dos:ous
les ont avancées. Li Communauté et son
chef ne peuvent point s’enrichir arx dé
pens dautrui. La Communauté et le chef
de la Communau:é ont vis-a-vis de Dos
sous /'obligation dérivant de véritable ges-

siasme en voyant tomb:-r de votre
plume cette phrase quils auraient si-
gnée tous tes deux: «Quand un cheva!
prend le mors aux dents itl esl rare
qiil ne semballe.»

&

ee
Malheureusement, ce nest pas tout!
Dans votre dernier article ( Pacifica-

ce qui suit: « La distinction que Mr

Moravia établit entra la libearté et les:

libertés publigues n’est rien moins
que fausse.» Un moment, ja crois que
Mr Bure Raynaud admet cette distinc-
tion, mais en poursuivant ma lecture,
je vois qu'il nen est rien.

Hélas! Monsieur Frédéric Burr Ray-
naud ignore tout simplement gq ie
«rien Moins que» signifie: pas du tect.
It croit fire : la distinction es: fausse,
et il dit qu’elle est vraie, sans s’en
douter le moins di monde, Vheur. ux
homme!

Qui ne comprendra pas apres cela

que, connes ta dit Mr Frédéric
Burr Raynaud lui-mém*,—ne croyant
pas si bien dire—je ne me sente «ter-

riblement humilié» d’ét:e critiqué par |

lui !....
CHARLES MORAVIA

Se



M.J. Bois s’explique

On se rappelle que Monsieur Jules Bois,
dans une critique parte dans les « Annales
Politiques et Littéraires » avait jeté une
insulte gratuite et imméritée a la femme
haitienne. Du moins, nous le pensions
ici.

« Le Trait-d’Union » et « Le Pacif-a-
teur ® avaient reproduit la lettre que Mon-
sieus Félix Viard. Secrétaire de la
tion Hattienne a Londres, avait dcrite A ce

| dans une discugsi: poor!
june guesios juridT

été entrar un ad
‘gui n’a pas dai’ se
iquelles erreurs proNondes

Oe . ‘tation de notre avocat
teur du 14 juin), je lis avec stupeur| € Avoca

Léga- |

| fen ecrivant notre entygfilet de la semai-
‘ne dernicre pour dénoncer le ridicule des
havis matyimonisux, nous ne pouvions pas
‘penser que nous aurions ) nous engager
~ >épineuse sur
wc. Mais nous y avons
ible co respondant
e connaitre. Et
lans largumen-
commergant!...
La prem:cre erreur est que Baudry-La-
cantinerie parle de « nos usages » d’anrés
le:quels la femme, en résime de commu-

tion d’affaires. Coby ou Dossous auront
toujours qeaire le mari Vaciion de in rem
veso. mite. ©
Dans ces cor.ditfffs, Mnessieurs les Maris
€n rupture, vos «avis ma'rimoniaux » sont
, vous des frais inutiles et n’ont qu’un
xt, celui d’ajovter un ridicule de
tre situation.










Beee

naute 'égale cst le mandataire du mari pour RENSEIGNEMENTS
es depenses du ménave. I! parait qu’en
disant 4 nos usages » Baudry Ba idimais METEOROLOGIQUES

songe que les haitiens penseraient
sapit de « leurs usages »

En effet, nos usageshai iens veulent qu’au

contrauire ce soit le mari qui fas-e les dépen-
ses d’eniretien du ménige. Si Vavocat ..
commergant veut etre renseigné, il n’a qu’s
Idemander 4 Coby, Dossous, etc, s’ils sont
nombreux les cas ob, pour l'entretien du
ménage, la femme a agi comme manda-
taire du mari. Ce qu’il apparait, c’est gu’au
'contraire, dans nos usages haitiens, c’est
le mari qui fait toutes les emplettes, des
plus importantes aux plus humbles ;_ c’est
ui qui loue les appartements, s’engage ou
engage la communauté.

Faur-il ajouter que Baudry-Lacantinerie
a soin de dire que en matiére pareille. il
ny a pas de régle générale: que tout est
\atiaire de circonstance que les juges dis fait
| Pourront {oujours souverainement appré -
cier ?

Les taits généraux, aussi
particuliers, sont que dans nos usages hai-
tiens, en régime de communanté, la fem-
me nexerce pas le mandat tacite qui ferait
que ses actes engagentlacommunauté. L’iny-
tilité des avis matrimoniaux saute évidem-
ment aux yeux de tous.

Notre correspondant considére les avis
matrimoniaux comme le plus sdr moyen

quil Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Mexcrepi 24 Juin
taromeétre 4 midi



a 763, 9â„¢/â„¢
minimum 23. 5
Tem pératurs)maximum 35.4

moyenne diurne 28 8

Ciel clair le matin ; un peu nuageux
Vapres-midi ; couvert entre 6 h. et 8h.
du soir.

Piuie et orage au nord est et au nord
vers 6h. Eclairs 4 l’ouest dans la soirée.
Le barométre se maintienr trés éleve.
L’agitation sismique de la nuit précd-
dente a continué pendant la matinée. A
7 h. du soir, Iégére secousse verticale ;

vers 9 h. un peu d’agitation.

Depuis ce moment les appareils sont

restés calmes.
R. BALTENWECK
L’Asile des Aliénés
. Lundi 29 Juin 4 8 heures du matia, sur
Vancienne propriété dite Usine de Thor, il
y aura une petite manifestation a l’occa-

sion de la d . .
l’Asile des Alignés® la premiéte pierre de

bien que les





*

c Octave de la Fé‘e-Dieg
cee, Ne Daa
et de lEgalité. 7 cnire, da Re
Bonnie Foi, le end yi emir
et le troisiéme 2 la rue dy Port, Com,

Départ
_ Voici la liste complete des
tis hier par le steamer a Altai

.
tion de: '
Pt-Godve > L. Laporte, E. Antoine,

Jacmel : A, Pommayrac. |

Jérémie: Si'vcra, E. Cazeau.

‘Nucw- York > M. J. Shemtol, M, Abrahaa,
Fi-+ncailles

Nous apprenons avec plaisir |
gailles de Made oiselle Lucte Foo
avec Monsieur Daxti:s WaLaé.

Nos compliments aux heureur fiancés,
St-Louis de Gonzague

Le Supérieur #e I’Institution St-Loais &
Gonzague a Vhonneur d’inviter les anciegs
Eléves des Ficres, 4 la messe solenadk
qui sera chantée dans la chapelle de [lag
tation, le dimanche 28 juin, a7 b 1/2)
Voceasion de la féte pa:ronale de I’Btably
sement.

Trib .nal Civil ;
Audience ctvileduomercredi 24 juin 1908,

Le Tribunal sous la présidence dg
Léon Nau, assisté du Substitut A. Thibash
1 rendu le jugement suivant:

— Celui qui permet au sieur Ulysse Ar.
mand de citer son épouse dins la forms or!
dinaire.





















Affaires entendues:

_— Emile Dereix contre Emmaneel Dé
jean,

— Albert Denis contre Mcator Armaad.

— Val Bruno contre Fontilus Fontsags

Athires dont les continuations sont re
voyées 4 Mercredi.

— Pierre Louis Rémy contre
Fiévre et Catulle Florent.
Taat contre Paul Perraud.

Puis le siége est levé
Avis Commercial

Monsieur Donato La Torraca devant
tir prochainement pour |’Europe pre #
débiteurs de venir solder leurs comptes
plus tét possible.

Port-au-Prince 11 juin 1908.
Les nouveaux Sénateurs

Le SénaTeur Gaprizt Boucut, Néd
LouisduNord le 10 Octobre 1853. Eat
Capitaine aide-de camp du Généra
cellus Bouché, Commandant de la :
ne de Saint-Louis du Nord. 1873, so
re de la Place de Saint-Louis de
1878, Colonel des volontaires de Sa
du Nord, 1881, Adjudant-Général, ¢
Général de Brigade, 1893 Magistr
munal de Saint-Louis du Nord, pe
puté de la Commune de Saint:
Nord, 1905, Réélu Dépuié de ba

ne de Saint-Louis du Nord, 19
de la Commane de Saint-Louis @°

Asile Francais ~*

Messieurs les membres de !a 50
gaise de Secours Mutuels et de
ce et leurs familles, sont pf!
la messe de eRequiem» qui
di prochain, 29 Juin A SEPT

—_—

dés dans l’Etablissement. 3
Port-au-Priuce, le 25 Juis get:
Le Pr — 7.
Jonelles Elrangeres

perniéres Dépéches

Panis. Le Président de la

‘et ren
i rombeau de Carnot 4 l'occasion de I’an

piversaire de sa mort.

jourd’ ieu les obséques des
Agjourd’hur eurent lieu Ic eq
du Puits Mont-

retimes de la catastrophe

M. Viviani y assistait et prononga un

dscours. ;
PRINCETON ( New Jersey ) 24.— M
Gover Cleveland, ex-Président de la Rée-

bique des Etat-Unis de l’Amérique du

d, est mort ce matin A 8h. go.

M. Cleveland etait soutfrant depuis long-

temps, mais Ia canse tinale de sa mort est
ape alfcction du coeur.

CrevetasD (Ohio ) 24.-- M.
gio, candidat républicain 4 la vice
sdence de lt Républiqne, dont Vérrt de

goté était devenu alarmant) va un peu

Paris 23.— On aregu aujourd’hui des
duils sur la rencontre qui a eu licu le 19

Ton-
troupes
150
tiilleurs annanites qui opéraient dans la
tion Alest de Laokay ctaient en train
de désarmer des révolutionnaires chinois
gu avaient passé Ja fronti¢re quand ils

eot attagucs par un ddétachemen: chi-

jin 2 Banmang sur la fronticre
kinoise entre un détachement de
franga'ses. et une bande de chinois .

wis de 609 hommes; les trangiis ont eu
gtoés dont 2 officiers et les chinois 5+:
ds renforts trangais sont arrives
heady combat en nombre snffisant
hire fice A toute éventualité.

Tancer 23.— Le Corps diplomatigue
gui représente les puissances étrangéres au
‘Watoc est divisé sur la question de savoir
guile attitude adopter envers le préten-

Moulai Hatid dont influence aug-
mente chaque jour.

Ls ministres allemand, autrichien, ita

’ hollandais, tiennent des conférences
poor décider quelle attitude adopter; les
ates membres du Corps diplomatique
sat d'avis de soutenir Abd El Aziz, sultan

time,

'Ues nouvelles regues ici annoncent
yee troupe considcrab'e de partissans

sultan Abd El Aviz est maintenant a
dooze heures de marche de Fez et se pré-
Be Maque: le prétendant Moulai H:-

Ue anglais nommé Clark Clemedy a
Prisonnier par la tribu des Houz
Rs ¢ Tétuan 4 32 milles au sud est de
ager la tribu demande une rangon pour
® mise an libertd.

AVANE 23. -- Le gouvernement a
mya la nouvelle qu’une consignation im-
te darmes et de munitions avait é1é
tquée d’une goclette 4 Punta del Coco
° Bolt Situé sur la cote Sud de la Pro-
¢ Pinar del Rio. La garde rurale a
© laire une enquére sur le

& fondé de | nouvelle. q
pirmuco pe Cutt 23. — La situation
me et aa Chili est de nouveau mena-
tous in éprouve une grande anxiété
heorme de ence par suite de la baisse
tie 4 doll aleur de la monnaie. L1

os < té.ng contre papier était dans la
Panamas !. @e

frants, Solides, arrivés par le

=
Mâ„¢ LEONIDE SOLAGES.
» Rus des Fronts-Forts.






République
du avjourd hui au Panth¢on saluer

Sher-
pré-

sur le
pour




. VENTE
*U-DESSOUS DE LA MISE A PRIX

En exécution : 1° d’une obligation hy-
pothécaire dament enregistrée, passée au
ripport de M* Kléber, Vilmenay notaire, et
son confrére, 4 Port-au-Prince, le neut mai
1906, ct 2° d'un jugement du Tribunal
Civil de Port-au-Prince, en date du dix-
neuf juin courant, enregistré, — il sera
Procedé le vendredi que l’on comptera
Vingt six Juin prochain, 4 onze heures du
matin, en l'étude de Me Kléber Vilmenay,
notaire 4 Port-au-Prince, rue du Centre,
N° 94, 4 la vente et au-dessous de la mise a

et dernier enchérisseur.

1° De cing carreaux de terre dépendant
de l'habitation « Gourreau-Dalancé », sise
dans la plaine du Cul-de-Sac, dans la 3°
section de la Croix-des-Bouqguets ;

2° Des usines de la dite habitation com-
prenant : 1° une Ysucrerie en pierres ayant
un ¢quipage de cing chaudicres, bac a ve-
sou et plusieurs dépd:s de sirop; 2° une
guildive trés bien installée, donnant deux
cen‘s ga'lons de tafia par vingt quatre heu-
res et un prand bassin pouvant contenir 80
miiliers de mélasse en bonne magonnerie;
32 une chaudiére 4 vapeur de la maison
Gordon de Glascow, de la force de quinve
chevaux ; 42 une machine d vapeur, de la
maison Chandré de Paris, de la force de
douze chevaux ; 5° un moulin 4 vapeur de
la maison Gordon de Glascow, de la force
de huit chevaux.

3” Une grande case ayant deux cham-
bies A concher, une salle 4 manger, un sa-
lon, deux grandes galeries et un yrenier
habitable, et ayant comme dépendances
une cuisine, une chambre pour domesti-
que et des latrines.

_ Toutes ces constructions sont en par-
tait état, ne datant que de cing ans. Elles
sont couvertag en téles neuves a» nombre
de huit cents feu, wviron ; — le tout
cloturé en ronces métalliques. Tels d’ail-
leurs que ces immeubles se poursuivent,





comportent et s’étendent, sans aucusé ex-
ception ni réserve. _
A la requéte de Monsieur LéorgZiautaud,

propridtaire, demeurant 4 Pao au-Prince,
ayant pour avocat constituy/M* Erangois
Mathon, avec élection dggfomicile en son
cabinet en cette ville rue du Centre,N° gt.

Contre Monsieur Paul Derenoncourt,
proprietaire, demeurant 4 Port-au-Prince.

Les enchéres seront regues au-dessous de la
somme de mille cent vingt-cing dollars, qui a-
vait été fixée comme mise 4 prix.

Pour plus aimp'es renseignements, s'a-
dresser 4 Me Frangois Mathon, ou au no
taire dépositaire du cahier des charges,

Fait 4 Port-au-Prince,22 Juin 1908.
Francois MATON.

—ee

Auguste MAGLOIRE

luforme ses clients qu’ils peuvenr
s’afresser a lui, aux Bureaux du Ma-
tin, pour tous renseignements conce2r-
nant le fonctionnement : to des Lam-



pes 2 gazoline etd manchon; 20 des

Allumoirs électriques ; 30 des Lanternes
électriq tes a piles ; - ainsi que pour
toutes piécesde rechange qui peuvent
leur @tre néc2ssaires.

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Compagnie P. C. 8.
AVIS

Devant renouveler
le 1" Juillet prochain
iles cartes de libre cir-
culation, émises le i‘
‘Janvier 1908,la Direc-
tion prie les porteurs
de ces cartes de bien
vouloir les présenter

en ses bureaux, siS au
Champ-de Mars a par-





tir du 25 dece mois,
afin de pouvoir en ef-

fectuer l’'échange.

A partir duter juillet
prochain touteslescar-
tes de libre circulation

roses sont annulées;

seront seules valables

les jaunes.
Port-au-Piince, 20 Juin 1908

LA DIRECTION.

a

le dernier steamer

A. de Mattéis et ¢'.

Tontes tes @lésances rares. discre-
tes. bruyautes.des parfums d'un char-
Ine subtil et délicat, - Son Sou-

rire, Floramye, Vivitz,
des bijoux ot s’enorguellit la
pierre éclatante et hautuine, de = mi-
ouscules objets @art ot sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
Variees, anneausx de fiangailles offrant
le svmbole dune éternelle jeunesse
damour, orgies de colliers graciles,
de lourdes chaines mnassives, des cas-
cades étincelantes d’ur, de rubis, d’é-
meraudes, toist cela fait un coin de
paradis de la maison

A de Mattéis & Ce

quicest située aujourd'hui a VAncien
Hocel Gentral restuuré et embelli.
(aes italiens ont gardé la nostalgie
de toutes les funtatsies d’art admi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
tes ces frivolités attrayvantes, les ob-
jets indispensables que réclame la
Vie, ils ont chez eux un assortiment
dune prande rmechesse, pour tous les
outs et pour toutes les bourses.

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