Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 24, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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—s ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. .



DEPARTEMENTS\ Trois Mois. .

ETRANGER........ Trois Mots. .

Pour tout ce qui concerne l’'Administration da Journal, s'adresser a Monsisur Arthur ISIDCRE, 45, Rae Roux ow Bonne-Fei.

la « méthode » dela Stewce sociale














La petite dissertation de M. Geor-
@s Sylvain repose sur certains pas-
de I'Introduction a la Science So
joe que l'écrivain a d’ailleurs cités,
gas indiquer cette provenance, et que
gi reproduisons ici pour l’intelli-
gee du lecteur.

Cest d’abord cette pensée de M-
Beuthié de Belle, page 19 de son fasci-
cale: « Observer exactement les faits
@ dMerminer leurs rapports en rai-
t juste, voila la base de la mé-
. e Play. »

écrivain de « Haiti littéraire et so-
Gale» a jugé nécessaire de biffer les
wis derniers mots : « de Le Play »,
éé dire simplement : « Voila la ba-
de la méthode. » Est-ce avec in-
olion ? Nous ne le pensons pas, au
Bolus pour cette fuis-ci ; cependant
Uu'eat pas inutile de le prévenir que,
langage de la science sociale,
Mtler simplement de la « méthode »
Morte l'esprit 4 la méthode perfec-

éed’Henri de Tourville. La sup-
ton des trois mots faite par M.
an court donc risque de lui faire
cé qu'il ne sozpconnait pas.

M. Sylvain développe cette formule

J e Sih eoduisant la citation
qu'il a trouvée a la page
4 mame fascicule et qui cst un pré-
formulé par Le Play lui-méme :
Sa dudie chaque question sSparé-
t. en la circonscrivant autant qua
Metibledefacona la traiter plus com-
wea et & tirer deses conclusions
utilité pratique. Au lieu de con-
Ro u2 point de vue unique
chaque question l’ensemble d'un
0a s'attache, autant que le su-
bamPorte, & des cas particuliers
des localités spéciales, qu'on en-
‘$0u8 tous les aspects.... Dans
©, On n’arrive pas a la con-

06 faite par des inductions
cox eins éloignées. On le cons-
Le rces mémes de l’observa-
i la 79 Péc . :

’ Tivain puise ceite

rc M. Bouchié ‘de Belle :
: aor légitimement compa.

eo om: des situations 6-

feut avoir fait de ces situa-








peuxiéme Année, No 370.

ee
—<———





PORT-AU-PRINCE ( Hair )





QUOTIDIBN



DIRECTEUR:

it
G. 1. Clément Magloire,
« 3.60 TTT ES oug$8
REDACTION-ADMINISTRATION

« 6. | 45» RUE ROUX, 45.



ciale actuelle, met respectueusement
en garde contre ce qui vient directe-
ment de lui sans avoir é*é confirmé
;par les observations plus moderaes.

' Lavoisier, lui aussi, est Ie pere de la
tions et de ces milieux une analy-;chimie moderne, et quelle est pour-
se si approfondie qu’aucun de.



urs tant ia valeur de son ceuvre aux yeux
éléments constitutifs ne vous ac lap- | des progrés realises parla science
pe. Une seule omission peut fausser chimique, 4 partir de lui *
complétement les conclusions. » __
Avant d’aller plus loin dans la série;}sources ou M. Sylvain a cra devoir
de citations faites par . Sylvain, | pulser pour monter sa petite m: -
nous devons attirer l’attention du lec-/ne dans ‘ Haiti soriale et ittéraire ».
teur sur le procédé de certailas écri-| Apres la pensée tronquée de
vains de tconquer 4 dgssein les pen- , Bouchié.de Belle que nous venons de
sées qu’ils reproduisent, et cela dans | voir, M. Sytvain pons sie une phrase
unique intérét de leur cause. (’est|de M. de Tourvil e, v¢ "entre eau hiux
ainsi que cette derniére pensée deal. | citations il écrit : « A quoi \'. de lour-
Bouchié de Balle semble, 4 la sxfrle | ville, Je chef de PEcole 2@ la pix so-
lecture et venant j ciale, aprés la moit d#’Le Play. ajou-
aprés celle de Le Play, dev .. ete. .
lopper celle-ci et la confirmێr. GCepen-| [fe lecteur est en droit de suppaser
dant il n’en est pas aingy et M. Syl-:que M. de Tourville a ajouté sa pen-
vain n’avait qu’a contirier la citation sée acelle de M. Bouchié de Balle
our s’en convaincre. M. Bouchié de pour expliquer ou développer le nid ne
Belle continue, en effet ainsi: cQuand | sujet. Or, tal 0 OF te cas. ba
Le Play a comparé entre eux les ate-, plirase de . de > xe i
liers de /’Orient ou régnait le patronage | la page 1% d'un autre fascicule de la
et ceux de l’Occident od régnaitl’anta | Sci-nce Socitle incorporé par les édi-
gonisme del’employeur et du salarié, il teurs dans le mém> volume d’[ntroduc-
en a conclu que les seconds retrouve- tion d la science sociale et —quipisest -
raient la paix en revenant aux tradi- M. de Tourville a produit sa phrase
tions des_ premiers. En réalité, il rap. pour présenter et développer s1 « mé-
prochait deux situations qui ne sont pas, thode » Aa lui celle qui, précisément,
comparables, puisque l’industrie o-ci-'s‘est trouvée depuis substitudée a Pins-
dentale doit tenir compte d’un facteur :trument d’analyse de Le Play. Cepen-





inconnu al Orient: la concurrence dant M. Syivain enfile toutes ces cita- |

i .» icule, page 79 tions les unes apres tes autres rien
in Cette escaure veley e opar uM. Bou-, que pour aloardir i’arme dont il se
chié de Belle dans l'application de, dispose 4 nous fra:per. Voici d’ail-
la méthode de Le Play faite pour-;leurs la phrase de M. de Tourville :
tant par le maitre lui-méme, jointe a « Un observateur démontre assez la
la remarque que nous avons faite | valeur die 82 méthode, quand, 4 mesu-
plus haut au sujet de la distinction te qu il expose la maniére dont ila
ail ya lieu de faire a I’égard de procédé, on voit se dérouler, 4 la fois
« la méthode », doit mettre en garde — | minutieuse, limpide et pleine, la con-
M. Sylvain comme tout le munde — | naissance de l'objet obseivé. »
contre l’abus des citations empran-|; Mais cen’est pas tout. M. Sylvain
tées aux textes mémes de Le Play.;saute ala pags 75, toujours en quéte
Celui-ci est incontestablement le|de formules et tombe sur les lignes
créateur de la méthode d’observation |suivantes de M. Demolins qv’il s'em-
appliquée 4 I'étude des sociétés ; presse de citer comme suit: « La fa-
mais les progres mémes accomplis mille, disait @ son tour Demolins, re-
dans cette branche spéciale de con- présente le groupe Je p'us simple, le
naissances ont eu pour effet de rec-, plus élémentaire, puisque au-dessous

: ‘ ntiels les de ce groupe, la vie sociale normale
tifler sor, bien des points case | nou-seulement n’existe plus; mais, ce

: "est ce

points de vue du maitre; et Ces cis
t reconnaltre Le qui est bien caractéristique, ne peu

diay comme le pore de la science so- plus étre transmise et continuéde. our

Mercredi, 24 Juin 1908

Matin

LE NUMERO 1



Ceci dit, continuons la mention das







() CENTIMES

Les abonnements partent du 1° et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non me seront pas rendus



reconstituer le genre humain, un seul
in‘¢nage suffit, mais il est nécessaire.
Or, il est indispensable de prendre
comme point de départ de l’observa-
tien le groupe le plus simple, afin d’a-
border l'étude des phénoménes dans
le milieu ov ils sont le plus facilement
-Saisissables.

« Mais il y a une autre raison. Les
familles sont !’élément au profit du-
quel fonctionne tout l’organisme so-
cial et sur lequel tous les phénomée-
nes sociaux viennent se répercuter.

- Cest done le seul point od l’on polsse
rcussion sur

, observer cette ré

me, sur son mode d’existence et, en
général, sur la vie privée. Si l’obser-
vation ne porte pas sur la famille et
dur une famille déterminée, on abou-
lit a des moyennes, comme il arrive
aux économistes, ce qui est con-
_traire a la méthodede toutes les scien-
ces, »

Ce « d son tuur » introduit par M
Sylvain entre la pensée de M. de Tour-
ville relativement a Vlexposition de
.sa «méthode » et celle de M. Demo-
lias relativement a I’étude de la fa-
“mille, sert probablement a exprimer
.Cette pensée que toute entreprise de
science sociale doit tendre a appli-
quef la méthode d’observation sociale
.& Pétude de la famille, et pour avoir
eu lair de méconnaitre ce point, nous
voila exposés aux foudres vengeresses
de M. Sylvain. Voici ce qu’il dit:

| « Vinstrument d’étude étant ainsi dé-
fini par ceux qui l’ont créé et perfec-
tiouné, les théoriciens qui prétendent
‘Monopoliser chez nous la diffusion de
la méthode de Le Play, s’en_ sont ils
‘seulement servis? Quelle est leur part
de contribution personnelle & l’obser-
vation de notre milieu social ? Quel-
ques faits menus et isolés, cités an
| cours d’an article de journal, peuvent-
‘ils tenir lieu de fondement d@ une
classification scientifique? De quelles
‘investigations patientes, minutieuses,
'directes, sur Ja constitution et lexis-
tence de la famille haltienne dans
| diverses régions du pays s’autorisent
les conclusions impérieuses gu'tls von-
'draient nous imposer, relativement a
‘la solution de notre problame ?»
Nous donnerons ser

| tous ces points & M. Sylvain ;
estigationes

va 6a-
voir quelies « ity



minutieuses, directes » autorisent nos
«conclusions impétieuses» , dans
quelle « classification scientifique »
encadrer la famille haitienne ef com-
ment langlo-saxonnisme que ous
préchons se trouve directement relié
a 'ceavre de science sociale.

Mais auparavant, nous allons le fai-
re revenir de erreur qui consiste a
eroire que «Vinstrument d’étude »
qu'il croit avoir «détini » par les quel-
ques citations que nous venons de
vor, -—-- Conduise direclement eb avant
tuut a Véetude de la fam Ue.

Nous prions, en la circonstance, |+
lecteur de .etenir que Vécrivain qu
s’est mis en téte, et d’une facon si su-
bite, de disserter ainsi sur la science
sociale, nous présente, comme unkyue
répondant, le volume d’/ntroduction a
la science sociale. Ne croyes pas qu'il
ait lun: Le Play ni de Vourville pour
les avoir cités : le volume que nous
venons de dire, c’est tout ce qu'il a
comtmne matériaux. C'est) beaucoup,
Inaise’est peu: beaucoup, pour aborder
’dtude de cette sci-nce délicate; peu,
pour se lancer éperdument contre,1ous
et pour nous invectiver au nom meine
de la science sociale.

RECidiviste climpenttent

Monsieur Frédéric Barr

rition de mon article, les éleéves da
Ly :ée le regardent d’un petit air en
dessous qui le désespere. Et comme
« la mauvaise foi est 'ame2 de la po-
lémique », il le prouve une tois de
plus en me faisant dire ce que je
n’ai point dit pour trouver eusuite un
facile triomphea en me rétutant. Vieux
jeu! Mais qui trompe-ton ici? A
quels yeux jetez vous fa poudre”

A entendre Monsieur Frédéric Butr
Raynaud, on c ‘oirait que je conteste
le droit de la critique. Oui a-til vu
cela ? Et of a-t-il vu qae je veux lui
enlever ce drvit? Je me suis cepen-
dant exprimé clairement, et tout le
préambule de ma réponse n’avait
pour objet que de muttre en lumicre
le droit gu’a l'auteur de répondre a la
critique. Je ne me suis point ercusé
de répondre, comme le dit fort impro-
prement mon docteur, car je tWavats
pas &4im’excuser d’exercer le drow le
plus léyitime, et pratique a VEtranger
parles plus grands auteurs.

Mais je vous comprends, oO Frédé-
ric Burr Raynaud ! vous voudriez
parler tout seul! Tout le monde serait
critiqué par vous,et personne ne pour-
rait vous rendre la pareille !

Vous critiquez la «Créte-a-Pierrot,»s
c’est fort bien, et quelque mal que
vous en disiez. c'est votre droit.
Mais il me preud V’idée de critiquer
votre critique, c'est aussi mon ‘roit,
e’est clair ! Vous m’avez fait prison-
bier, je vous tiens et je ne vous lache
plus. Non ! vous ne retournerez pas
encore 4 vos abeilles, car puisque
vous étes revenu, je vous dois encore
une lecon, et je vous la dunnerai.

« En matiére de littérature, dites
vous, tout est question de yont,
yous ne pouvez pas avoir la préten.
tion de nous imposer le votre. rw’

Non ! je ne peux avoir cette pré-
tention ridicule ; mais vous, a qui

rétendez vous imposer votre gout ?
Eroyez-vous que le public consent
parce qu'il ne dit tien ? Y pensez-

Ravnaud |
est furieux, je m’attendaisa sa colere, |
("est que, voyez-vous, depuis Vappa- |

vous ? Le critique ne fait que sou-
mettre au lecteur ses appréciations
sur une (euvre, comme vous le dites
bien ; mais ces uppréciations ont un
poids qui est en ruison directe de la
valeur du critique, et chaque lecteur
est votre juge.

Crovez done bien yue je ne suis
pas le seul a vous critiquer. Vcus
vous flattez sans doute d’étre l’organe
de Popinion quand vous déclarez que
la « Créte-a-Pierrot » n’a aucune Va-
leur. Si Pillusion vous est chére, de
penser que vous exprimez l’opinion
du public, je ne vois pas d’inconve-
nient & ce que vous la gapdiez ; mais
jai une bonne raison pour ne pas
la partaygar, c'est que la salle quia
tant apyluudi la « Créte-a-Pierrut» et
afait une ovation a auteur était

qui al
composé? incontestablement de l'é-
lite de la soci¢té de Port-au-Prince ;

je crois méme que Monsieur Frédéric
Bure Raynaud vy était aussi.

Et! bien, ce précieux encourage-
ment dont le public mina honore, cetta
manifestation belle en sa spontanéité,
Jen ai été et sen demeure trés tier,
-@n méme temps que tres reconnais-
; Sant. S’iln’y avait eu dans la salle
‘que des enviuex et des méchants, la
; Piece tut tombée a plat, et juurais
| peut-étre brisé ma plume. Mais_heu-
‘ reusement, le public de Port-au-Prince
,Ne se compose pas uniquement de
i Frédérics Burrs Kaynauds !

(Jue ce succés vous empéche de
dormir, c’est explicable ; et je ne sau-
rais prétendre a vous enlever— rassu-
rez-vous ! —le droit d’exprimer votre
opinion, qui n’est que votre Opinion,
et rien de plus.

Mais me demander de m’y rallier, et
de croire que tous ceux qui ne pen-
sent pas Comme vous sont des imbé-
ciles, c'est Weyer oy ' Nest il pas
natgrel que jetu? solidarise avec ceux



qalinhoi srent de leur faveur ?
(Jue Vaup, réciation des c«rpuvres

|

; dart soit alfYaire de vont, que ta cri-
tigue soit sacrée, je le sais bien, et
c'est un point sur lequel nous sormm-
mes touta fait d’accord; mais il y a—
vous ine pardonnerez! —quelyue chose
qui n’est point affaire de pont, quel
| que chose qui est encore plus sacrée
que la critique, et c'est : la Grammai-
re ! C'est la Langue !

Je vois bien que mes amis ont rai-
son, qui me cCondamnent de polémi-
quer avec vous [lest une impassibi-
lité sereine qui ne s’émeut pas des

|aboiements, et je trouve que c’est une

perfection que je devraichercher a
ucquerir. Tandis que le critique se
Nlutterait d’avoir abimé mon ceuvre,
ije men hausserais pas meéme les é-
paules, etil y aurait certainement une
volupté pour moi a sentir tout ce que
mon silence renferme de mépris; mais
cest plus fort que moi, j’ai des four-
mis dans ma plume,’ quand un ctri-
tique littéraire m’attaque en un fran-
vais peu chatié ; et naturellement, la
démungeaison est plus forte quand ce
critique est un professeur de belles
leltres, gardien et defenseur attitré
de la langue.

En vain m’accuserez-vous de mal-
veillance! Vous avez trouvé le terrain
politique brilant, mais n’est-ce pas
vous-meme qui m’y aviez amené? De-
vait-il étre question de libertés pu-
bliques @ propos de la Créte-d-Pierrot?
Est-ce que M. Frédéric Burr Ray-
naud s‘attendait 4 des aménités de ma
part ? Ma réponse pouvait t-elle étre

ienveillante quand je répondais.a une
injure? Quand Mr Frédéric Burr Ray.

naud s’étonne de mon indignation,
veut-il faire accroire qwilse trompe
aussi sur te sens et la valeur inju-
rieuvse du mot «prostituers?

Malveillant, moi : Peusez-vous que
le public ne juge pas — et tres sévé-
rement: — cette mauvaise foi et ce
parti-pris qui s’acharnent aprés mon
wuvre depuis plus d’un an, parce que
c’est mon v:uvre, uniquement.

A moins que toutes les pieces pro
duites sur la scéne Haitienne ne
soient de purs chefs-d’veuvre, com-
meut expliquer que jamais auteur dra-
matique n’a eu a essuyer des altayues
aussi suivies et aussi féroces qu”
celles que je subis!

J’ai fait des insinuatious perfides ?
Ce n’était dunc pas une insinuation
plus que perfide que vous avez faite
dans vutre fameuse phras®, point de
départ de cette polémique”?

Ce n’est dunc pus une insinuation
peitide que vous commettez quand
vous dites que je suis mal venu pour
parler des libertés publiques en © ait.

Je vous vois venir! Mais sachez que
j'ai autant de drvit que quiconque de
m’occuper des choses Haitiennes, au-
tant de droit particulicrement = yg ic
Vous, si ce u’est plus.

CHARLES MORAVIA
La fin d demain

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU ES



Observatoire
, dU ©
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

oS Marpi 23 Juin
Baron tre a midi 763, 42/â„¢
minimum 20. 5
Tempe: ture}maximum 34.8
. mcyenne diurne 27. 8

Ciel trés ntSgeux le matin, couvert
laprés- midi, clair aprés gy h. du soir.

Pluie et orag- au SW ath. de l’aprés-
midi Petite pluie sur la ville 4 3 h 25 : 0,
8=/™. Eclairs 4 l’ouest dans la soirce.

Le barométre est en hausse.

Nombreux mouvements sismiques pen-
dant Ja journée, mais plus spéctalement
pendant la nuit ; intensité faible ; direc-

tion N W-SE.
R. BALTENWECK
Sénat
Séance du Mardi, 23 Juin.

Hier le Grand Corps n’a_ pas travaillé,
faute de majorité.

Il devait s’occuper de Ja loi sur la falsi-
fication des vins et de l’élection d’un Se-
crétaire-Rédicteur, en remplacement de
Mr Roberr,Duplessis, élu Secrétaire-Archi-
viste. Six candidats, nous dit-on, se sont
fait connaitre. Deux d’entre eux appszrtien-
nent aux Archives du Sénat. Mr Placide
David, dactylographe, a trois années de ser-
vice. Mr Edouard Dépesire fut d’abord em-
ploye expéditionnaire, employé de 2zeme
et de 1ére classe, enfin dactylographe. II
a six ans de service. II travailla en 1904,
titre gracieux, aux Archives du Sénat. En
1905 et en 1907, il siégea, en l’absence
de Mrs Malebranche et Duplessis, comme
Secrétaire-Rédac:eur. C’est donc un_ sta-
giaire.

Le Grand Corps, 4 sa séance dé demain,
doit combler la vacance laissée par Mr Du-
plessis.

Il _o’y s pas de doute que dans leur sa-' yer par des versemenss

——__=

gesse, Messieurs les Séniteurs
choix sur celui des candidats
plus travaille, en vue d'occuper
cate fonction, et cela, ¢5
. e ; ‘ nf
aux traditions du Grand | Ips Ormémen
Tribunal de Cassation
SECTION Civite
Audience du mardi 23 Juin 1908

Le Tribunal, sous la présiden.
résident i. Lechaud Pprend. site ve
eures et demie du mati

les arréts suivants : rn €t Pronone

— Celui qui déclare
suite irrecevable le
terpe Jasmin contre le jugement
en date du 31 mai 1907 ‘rendu Or tin
au profit de la dame Lanassa Lafontag,
par le Tribunal civil de Jacmel, etc,

— Celui qui casse et annule le jUgemens
du tr Avril 1907, rendu par le Tribang
civil de Port-au-Prince contradictoiremey
entre le citoyen Candelon Rigaud et 4
masse des créanciers de la liquidation E.
nest Rigaud et C2, etc.

— Celui qui rejette comme mal fondée
pourvoi formé par ta dame Lanassa Lifop
tant coutre le jugement du Tribunal cr
de Jacmel, en date du 20 Octobre 190,
rendu contre elle en faveur du sieur Fils
aimé Despalmes Bigot, ete.

— Celui qui casse et annale le jugemen
du Tribunal civil de Jacmel, en date &
18 Octobre 1907 rendu sur appel conte
dictoirement entre les sieurs Mascéas Now
cent Révilien Ribert et les consorts Léce
ce Saint-Jean ; renvoie l’affaire devant ke
Tribunal civil de Port-au-Prince, etc.
| -— Celui qui rejette comme mal fool
le pourvoi du sieur Dessaix Larague &
qualité contre le jugement du Tribead
civil de Jérémie en date du 1" Octote
1906 rendu contre lui au profit de la Vee
ve Louis Philippe Margron és-qualité, «.

— Celui qui casse et anoule le jogemm
rendu par le Tribunal de paix de Milo. k
22 février 1907 entre le sieur Germ

Jean-Philippe et la dame Nelson Pix,
renvoie la cause et les parties devast k

fixent

qui ake
Cette di.

prématurée et
pourvoi de la dame fy

‘Tribunal de paix du Cap-Haitien, ete.

La Section civile fait place aux
réunies qui prononcent I’arrét qui
la rectification de lerreur de Cing com
francs dont crédit aurait été donné ds
fois 4 Massoni et Ce; dit que cette
cation faite, la balance de compte doe
fectivement par Massoni et C° a Ups
Mondon au 31 Décembre 1898 &
Fes 4162.60 au lieu de fcs 3632.60 .
dans I’arrét du 7 mai 1907; — dit que
intéré s de cette balance de compte com
nucront 4 courir depuis le 3! ane
1898 jusqu’au payement, con vr
aux usages du commerce et coo ampe
sieurs Massoni et C° aux dépens ; ete.

Puis entendent définitivement
nuation de I’affaire Etienne fils ¢
Herrmann et C°.

Me Emmanuel Ethéart a la parole
veloppe longuement ses moyens
se.
Le Ministére public, M. Eug
conclut au rejet du Poor.

Vu | heure avancée le sitge 6

Tribunal Civil - |

Audience civile du mardi 23 1 i .

Le Tribunal sous la présidence it 3
A. St Rome, assisté du Subsure ei
tas, a prononcé les ing rae ,
— Celui qui condamne a
S:anislas Gauthier 2 payet “ ne
mond Adam la somme da cen ae al
six gourdes montant de trot nb

issemen -
yers,ordonne le dégaerr: de, des
dite dame de la maison ‘oul v
jours de la signification ¢° i

e ala dite dame ace ;

















ontre f

rt







+ dit que l’augmentation des loyers

. .
as en
gent dollars par mols n entrera p
et condamne la dite dame aux de¢-














putés que le sultan Abd El Aziz avaic été
assassiné 4 Rabat. On est sans confirmation
permet la vente au dessous

| - Celui qui ’ * ° FI . é + ; .
& estimation de habitation ¢Fleuriau,» | ctrangéres et le ministre de V’intérieur la
vant em seize Carreaux de terre des | considére comme inexacte.

de Maprip. — La reine Victoria a accouché
ce soir d'un enfant du sexe masculin. Le
second fils d’Alphonse XIII est né exacte-
ment i 1h. ro du matin mardi 23 Juin.
Le jeune souverain apprenant qu’un con-
damné & mort devait étre exécuté le matin
de ce jour a imméddiatement signé la grice
de cet homme pour marquer d’un acre de
pardon le jour de_ la naissance du_ prince

roe et de la cour moins un carreau
: itaticn.
b dit ea homologue la délibération
jp conseil de tamille des mineurs émanci-
ys Alexandre et Gabrielle Lavaud.
Affaires entendues :
~ Amélie St Elus contre Annulysse

uiat et consorts.( Défaur )
Marie Chrispin contre Euphémie Mu-
or La continutaion est renvoyée 4 mardi

eqs Bisgua etCh. Régnier contre
tar ment au gardien de la prison de ne pas
executer le condamné.

Mitan.— M. Léon Delagrange, aviateur
frangais, a battu ce soir ses précédents re-
cords par un vol d’une durée de 16 minu-
tes 40 secondes. L’aéroplane a fait neuf
fois le tour d’une piste mesurée A la vitesse
de 38 milles A l’heure. Il a couvert une
distance de 18 kilométres soit un peu plus
de 11 milles en se maintenant a une _alti-
tude de ro 4 18 pieds. Une médaille com-
mémorative en or va étre frappée en l’hon-
neur de M. Delagrange.

Inxspruck ( Autriche ) 22.— Le village
de Zirl situd prés de cette ville vient d’étre
détruit par un incendie. Deux des habi-
tants ont été tués et douze autres griéve-
ment blessés. Les autres villageois au nom-
bre de 1300 se trouvent sans abri.

Lonpres.— Le correspondant du « Chro-
nicle » 4 Bruxelles télégraphie gu’un mem-
bre du parti libéral 4 la Chambre des Re-
présentants lui adit que l’Allemagne avait
‘intention d’intervenir dans la question du
Congo aussitdt que le parlement Belge au-
ra voré l’annexion de I'état libre.

Paris. — Le « Figaro » annoige que
Melle Anne Faiéres, filledu président de
la R-publique est fiancée avec Mr Jean Jo-
seph Edmond Lannes secrétaire de la pré-
sidence. -

St-Pérerssourc. - M. Schwartz, lomi- |
nistre de l’instruction publique vier)“d’or- |
donner l’expulsion des femmes ¢ 4Sdiantes |
des neuf universités de l’empigy-

Lima. — M. Augusgo Dugyad, le chef de
insurrection quia recemtment éclaté 4
Chosica, a été arrété a Arica, Chili. |

Il va étre envoyéen prison. _

BERLIN 23.— D’azrés des intormations
recues ici de Téhéran, les troupes du Shah
ont attaqué et occupé le palais du _parle-
ment et la mosquée voisine ; la ville est
sous le feu de l’artillerie. On dit que la |
place qui fait face au parlement est jonchee ;
de cadavres.

TénERAN 23.— Ce matin - les troupes
persanes attaquérent le parlement demin-
dant de leur livrer des personnages poli-
. tique dont le Shah avait décidé l’arrssta-

€ président du Conseil indiqucra les | tion; les membres du parlement refusérent

dordre politique quile déterminent | dou rencontre sanglante entre eux, les
Poxr la question de confiance sur le | troupes et le peuple. ;
du chemin de fer de l’Quest. St-PéTeRsBouRG 23.— La ville d’Uru
mbre continua hier ec ce matin | mian est complétement cernée par les Kur-
me ussion de l'impét sur le revenu. | des qui ravagent les villages environnants.
“Ae dane pPres-midi. La Have 23. — Une rebellion a éctaté
début de la séance, M. Coutant dé- | Padanga cére occidentale de Sumatra d’a-
ane demande de crédit de huit cent | prés des télégrammes de Batavia, Java, la
ans, pour donner des secours aux | presque totalité de la population indigéne
ations de la banlieue de Paris, victimes | s’est soulevée 4 la voix des prétres fanati-
tea ee 17 juin. Ce projet a été | ques, . '
Th Commission du budget. Trois rencontres ont eu lieu entre les
Rees. Chan bre commenga ensuite la dis- | troupes hollandaises et les rebelles ; les
Men, “2 Tachat du chemin de fer de | pertes ont été considérables des deux cori
ML Views: es dispositions sont prises pour fal -
r Viviani s'est rendu a Saint-Etienne, | cuer les femmes hollandaises et les enfants
: ii Visits tdans le puits de Montmar- | sur un autre point; la cause de la rébellion

J54

n.
= S. M. Pierre contre Veuve B. St-
an} af Défaut ). .

Arrivage

Hier est entré le steamer Altai avec les

ers suivan.s venant de:

Port de-Paix : L Mathey, Ficre Mont-
fort, Léonce William, P. Perraud, Turen-
se Obas, Mile M. Délinois, Mme J. Roy et
mois enfants.

Gonaives : Mme Poitevin et un enfant.

St-Louis de Gonzague

Le Supérieur de I’Instirution St-Louis de
Goozagne 2 l’honneur d’inviter les anciens
Bhves des Freres, 4 la messe_ solennelle
gai era chantée dans la chapelle de I’Insti-
tation, ledimanche 28 juin, 47 b1r/2 Aa
Tucasion de la fete patronale de l’Erabli.-
sement,

Commission

Use Commission composée de Mes Pierre
Melicoor, J. B. N. Valembrun, Dantrés
Belegarde et Charles Bouchereau est for-
oe controler les actes officiels pu-
blidedens le volume des « Lois et Actes »
de Ganthier.

la Commission doit présenter un rap-
pet an Déparrament de la Justice.

Inuvelles Btrangeres:

Derniégres Dépéches

Pants.— Rente francaise : -

gaise : 94.67.
Le Conseil des Ministres s'est ‘Téuni_ce
man al'Elysée sous la présidence de M.





we connaissance des dépéches regues
~ mafoc et s occupa ensuite de la discus-
®8 en cours, au sujet du rachat du che-
mia de fer de l’Ouest. |
-Clémenceau prononcera vraisembla-
nt un discours jeudi avant l’ouver- |
lere da scratin,

ensuite les familles victimes | serait due a l'application des taxes. '
; rme, que les victimes péric| VLapikankaz ( Russie ) 23-— Le colo-

Renvides2 1 commandant Je district militaire a
Weevidme mineur est décédé. vy

Ls



été assassiné ici avjourd’ hui.

Paris 22.— Le bruit courait aujourd’hui !
dans les couloirs de la Chambre des Dé-'

de cette nouvelle au ministére des affaires |





royal et l’ordre a été envoyé télégraphique- | ygore.

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pierre éclatante et hantarne, de = mui-
nuscules objets dart) of sourit la gra-
ce triste des perles, des boucles d’o-
reilles qui s’étonnent de leurs formes
Variées, anneaux de tiangailles offrant
lesymbole dune ¢ternelle jeunesse
@amour, orgies de colliers gyraciles,
de lourdes chaines massives, des cas-
cades étincelant:s d’or, de rubis, d’é-
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position da tous son savoir et son
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leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
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Pour tout ce qui concerne l’'Administration da Journal, s'adresser a Monsisur Arthur ISIDCRE, 45, Rae Roux ow Bonne-Fei.

la « méthode » dela Stewce sociale














La petite dissertation de M. Geor-
@s Sylvain repose sur certains pas-
de I'Introduction a la Science So
joe que l'écrivain a d’ailleurs cités,
gas indiquer cette provenance, et que
gi reproduisons ici pour l’intelli-
gee du lecteur.

Cest d’abord cette pensée de M-
Beuthié de Belle, page 19 de son fasci-
cale: « Observer exactement les faits
@ dMerminer leurs rapports en rai-
t juste, voila la base de la mé-
. e Play. »

écrivain de « Haiti littéraire et so-
Gale» a jugé nécessaire de biffer les
wis derniers mots : « de Le Play »,
éé dire simplement : « Voila la ba-
de la méthode. » Est-ce avec in-
olion ? Nous ne le pensons pas, au
Bolus pour cette fuis-ci ; cependant
Uu'eat pas inutile de le prévenir que,
langage de la science sociale,
Mtler simplement de la « méthode »
Morte l'esprit 4 la méthode perfec-

éed’Henri de Tourville. La sup-
ton des trois mots faite par M.
an court donc risque de lui faire
cé qu'il ne sozpconnait pas.

M. Sylvain développe cette formule

J e Sih eoduisant la citation
qu'il a trouvée a la page
4 mame fascicule et qui cst un pré-
formulé par Le Play lui-méme :
Sa dudie chaque question sSparé-
t. en la circonscrivant autant qua
Metibledefacona la traiter plus com-
wea et & tirer deses conclusions
utilité pratique. Au lieu de con-
Ro u2 point de vue unique
chaque question l’ensemble d'un
0a s'attache, autant que le su-
bamPorte, & des cas particuliers
des localités spéciales, qu'on en-
‘$0u8 tous les aspects.... Dans
©, On n’arrive pas a la con-

06 faite par des inductions
cox eins éloignées. On le cons-
Le rces mémes de l’observa-
i la 79 Péc . :

’ Tivain puise ceite

rc M. Bouchié ‘de Belle :
: aor légitimement compa.

eo om: des situations 6-

feut avoir fait de ces situa-








peuxiéme Année, No 370.

ee
—<———





PORT-AU-PRINCE ( Hair )





QUOTIDIBN



DIRECTEUR:

it
G. 1. Clément Magloire,
« 3.60 TTT ES oug$8
REDACTION-ADMINISTRATION

« 6. | 45» RUE ROUX, 45.



ciale actuelle, met respectueusement
en garde contre ce qui vient directe-
ment de lui sans avoir é*é confirmé
;par les observations plus moderaes.

' Lavoisier, lui aussi, est Ie pere de la
tions et de ces milieux une analy-;chimie moderne, et quelle est pour-
se si approfondie qu’aucun de.



urs tant ia valeur de son ceuvre aux yeux
éléments constitutifs ne vous ac lap- | des progrés realises parla science
pe. Une seule omission peut fausser chimique, 4 partir de lui *
complétement les conclusions. » __
Avant d’aller plus loin dans la série;}sources ou M. Sylvain a cra devoir
de citations faites par . Sylvain, | pulser pour monter sa petite m: -
nous devons attirer l’attention du lec-/ne dans ‘ Haiti soriale et ittéraire ».
teur sur le procédé de certailas écri-| Apres la pensée tronquée de
vains de tconquer 4 dgssein les pen- , Bouchié.de Belle que nous venons de
sées qu’ils reproduisent, et cela dans | voir, M. Sytvain pons sie une phrase
unique intérét de leur cause. (’est|de M. de Tourvil e, v¢ "entre eau hiux
ainsi que cette derniére pensée deal. | citations il écrit : « A quoi \'. de lour-
Bouchié de Balle semble, 4 la sxfrle | ville, Je chef de PEcole 2@ la pix so-
lecture et venant j ciale, aprés la moit d#’Le Play. ajou-
aprés celle de Le Play, dev .. ete. .
lopper celle-ci et la confirmێr. GCepen-| [fe lecteur est en droit de suppaser
dant il n’en est pas aingy et M. Syl-:que M. de Tourville a ajouté sa pen-
vain n’avait qu’a contirier la citation sée acelle de M. Bouchié de Balle
our s’en convaincre. M. Bouchié de pour expliquer ou développer le nid ne
Belle continue, en effet ainsi: cQuand | sujet. Or, tal 0 OF te cas. ba
Le Play a comparé entre eux les ate-, plirase de . de > xe i
liers de /’Orient ou régnait le patronage | la page 1% d'un autre fascicule de la
et ceux de l’Occident od régnaitl’anta | Sci-nce Socitle incorporé par les édi-
gonisme del’employeur et du salarié, il teurs dans le mém> volume d’[ntroduc-
en a conclu que les seconds retrouve- tion d la science sociale et —quipisest -
raient la paix en revenant aux tradi- M. de Tourville a produit sa phrase
tions des_ premiers. En réalité, il rap. pour présenter et développer s1 « mé-
prochait deux situations qui ne sont pas, thode » Aa lui celle qui, précisément,
comparables, puisque l’industrie o-ci-'s‘est trouvée depuis substitudée a Pins-
dentale doit tenir compte d’un facteur :trument d’analyse de Le Play. Cepen-





inconnu al Orient: la concurrence dant M. Syivain enfile toutes ces cita- |

i .» icule, page 79 tions les unes apres tes autres rien
in Cette escaure veley e opar uM. Bou-, que pour aloardir i’arme dont il se
chié de Belle dans l'application de, dispose 4 nous fra:per. Voici d’ail-
la méthode de Le Play faite pour-;leurs la phrase de M. de Tourville :
tant par le maitre lui-méme, jointe a « Un observateur démontre assez la
la remarque que nous avons faite | valeur die 82 méthode, quand, 4 mesu-
plus haut au sujet de la distinction te qu il expose la maniére dont ila
ail ya lieu de faire a I’égard de procédé, on voit se dérouler, 4 la fois
« la méthode », doit mettre en garde — | minutieuse, limpide et pleine, la con-
M. Sylvain comme tout le munde — | naissance de l'objet obseivé. »
contre l’abus des citations empran-|; Mais cen’est pas tout. M. Sylvain
tées aux textes mémes de Le Play.;saute ala pags 75, toujours en quéte
Celui-ci est incontestablement le|de formules et tombe sur les lignes
créateur de la méthode d’observation |suivantes de M. Demolins qv’il s'em-
appliquée 4 I'étude des sociétés ; presse de citer comme suit: « La fa-
mais les progres mémes accomplis mille, disait @ son tour Demolins, re-
dans cette branche spéciale de con- présente le groupe Je p'us simple, le
naissances ont eu pour effet de rec-, plus élémentaire, puisque au-dessous

: ‘ ntiels les de ce groupe, la vie sociale normale
tifler sor, bien des points case | nou-seulement n’existe plus; mais, ce

: "est ce

points de vue du maitre; et Ces cis
t reconnaltre Le qui est bien caractéristique, ne peu

diay comme le pore de la science so- plus étre transmise et continuéde. our

Mercredi, 24 Juin 1908

Matin

LE NUMERO 1



Ceci dit, continuons la mention das







() CENTIMES

Les abonnements partent du 1° et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non me seront pas rendus



reconstituer le genre humain, un seul
in‘¢nage suffit, mais il est nécessaire.
Or, il est indispensable de prendre
comme point de départ de l’observa-
tien le groupe le plus simple, afin d’a-
border l'étude des phénoménes dans
le milieu ov ils sont le plus facilement
-Saisissables.

« Mais il y a une autre raison. Les
familles sont !’élément au profit du-
quel fonctionne tout l’organisme so-
cial et sur lequel tous les phénomée-
nes sociaux viennent se répercuter.

- Cest done le seul point od l’on polsse
rcussion sur

, observer cette ré

me, sur son mode d’existence et, en
général, sur la vie privée. Si l’obser-
vation ne porte pas sur la famille et
dur une famille déterminée, on abou-
lit a des moyennes, comme il arrive
aux économistes, ce qui est con-
_traire a la méthodede toutes les scien-
ces, »

Ce « d son tuur » introduit par M
Sylvain entre la pensée de M. de Tour-
ville relativement a Vlexposition de
.sa «méthode » et celle de M. Demo-
lias relativement a I’étude de la fa-
“mille, sert probablement a exprimer
.Cette pensée que toute entreprise de
science sociale doit tendre a appli-
quef la méthode d’observation sociale
.& Pétude de la famille, et pour avoir
eu lair de méconnaitre ce point, nous
voila exposés aux foudres vengeresses
de M. Sylvain. Voici ce qu’il dit:

| « Vinstrument d’étude étant ainsi dé-
fini par ceux qui l’ont créé et perfec-
tiouné, les théoriciens qui prétendent
‘Monopoliser chez nous la diffusion de
la méthode de Le Play, s’en_ sont ils
‘seulement servis? Quelle est leur part
de contribution personnelle & l’obser-
vation de notre milieu social ? Quel-
ques faits menus et isolés, cités an
| cours d’an article de journal, peuvent-
‘ils tenir lieu de fondement d@ une
classification scientifique? De quelles
‘investigations patientes, minutieuses,
'directes, sur Ja constitution et lexis-
tence de la famille haltienne dans
| diverses régions du pays s’autorisent
les conclusions impérieuses gu'tls von-
'draient nous imposer, relativement a
‘la solution de notre problame ?»
Nous donnerons ser

| tous ces points & M. Sylvain ;
estigationes

va 6a-
voir quelies « ity
minutieuses, directes » autorisent nos
«conclusions impétieuses» , dans
quelle « classification scientifique »
encadrer la famille haitienne ef com-
ment langlo-saxonnisme que ous
préchons se trouve directement relié
a 'ceavre de science sociale.

Mais auparavant, nous allons le fai-
re revenir de erreur qui consiste a
eroire que «Vinstrument d’étude »
qu'il croit avoir «détini » par les quel-
ques citations que nous venons de
vor, -—-- Conduise direclement eb avant
tuut a Véetude de la fam Ue.

Nous prions, en la circonstance, |+
lecteur de .etenir que Vécrivain qu
s’est mis en téte, et d’une facon si su-
bite, de disserter ainsi sur la science
sociale, nous présente, comme unkyue
répondant, le volume d’/ntroduction a
la science sociale. Ne croyes pas qu'il
ait lun: Le Play ni de Vourville pour
les avoir cités : le volume que nous
venons de dire, c’est tout ce qu'il a
comtmne matériaux. C'est) beaucoup,
Inaise’est peu: beaucoup, pour aborder
’dtude de cette sci-nce délicate; peu,
pour se lancer éperdument contre,1ous
et pour nous invectiver au nom meine
de la science sociale.

RECidiviste climpenttent

Monsieur Frédéric Barr

rition de mon article, les éleéves da
Ly :ée le regardent d’un petit air en
dessous qui le désespere. Et comme
« la mauvaise foi est 'ame2 de la po-
lémique », il le prouve une tois de
plus en me faisant dire ce que je
n’ai point dit pour trouver eusuite un
facile triomphea en me rétutant. Vieux
jeu! Mais qui trompe-ton ici? A
quels yeux jetez vous fa poudre”

A entendre Monsieur Frédéric Butr
Raynaud, on c ‘oirait que je conteste
le droit de la critique. Oui a-til vu
cela ? Et of a-t-il vu qae je veux lui
enlever ce drvit? Je me suis cepen-
dant exprimé clairement, et tout le
préambule de ma réponse n’avait
pour objet que de muttre en lumicre
le droit gu’a l'auteur de répondre a la
critique. Je ne me suis point ercusé
de répondre, comme le dit fort impro-
prement mon docteur, car je tWavats
pas &4im’excuser d’exercer le drow le
plus léyitime, et pratique a VEtranger
parles plus grands auteurs.

Mais je vous comprends, oO Frédé-
ric Burr Raynaud ! vous voudriez
parler tout seul! Tout le monde serait
critiqué par vous,et personne ne pour-
rait vous rendre la pareille !

Vous critiquez la «Créte-a-Pierrot,»s
c’est fort bien, et quelque mal que
vous en disiez. c'est votre droit.
Mais il me preud V’idée de critiquer
votre critique, c'est aussi mon ‘roit,
e’est clair ! Vous m’avez fait prison-
bier, je vous tiens et je ne vous lache
plus. Non ! vous ne retournerez pas
encore 4 vos abeilles, car puisque
vous étes revenu, je vous dois encore
une lecon, et je vous la dunnerai.

« En matiére de littérature, dites
vous, tout est question de yont,
yous ne pouvez pas avoir la préten.
tion de nous imposer le votre. rw’

Non ! je ne peux avoir cette pré-
tention ridicule ; mais vous, a qui

rétendez vous imposer votre gout ?
Eroyez-vous que le public consent
parce qu'il ne dit tien ? Y pensez-

Ravnaud |
est furieux, je m’attendaisa sa colere, |
("est que, voyez-vous, depuis Vappa- |

vous ? Le critique ne fait que sou-
mettre au lecteur ses appréciations
sur une (euvre, comme vous le dites
bien ; mais ces uppréciations ont un
poids qui est en ruison directe de la
valeur du critique, et chaque lecteur
est votre juge.

Crovez done bien yue je ne suis
pas le seul a vous critiquer. Vcus
vous flattez sans doute d’étre l’organe
de Popinion quand vous déclarez que
la « Créte-a-Pierrot » n’a aucune Va-
leur. Si Pillusion vous est chére, de
penser que vous exprimez l’opinion
du public, je ne vois pas d’inconve-
nient & ce que vous la gapdiez ; mais
jai une bonne raison pour ne pas
la partaygar, c'est que la salle quia
tant apyluudi la « Créte-a-Pierrut» et
afait une ovation a auteur était

qui al
composé? incontestablement de l'é-
lite de la soci¢té de Port-au-Prince ;

je crois méme que Monsieur Frédéric
Bure Raynaud vy était aussi.

Et! bien, ce précieux encourage-
ment dont le public mina honore, cetta
manifestation belle en sa spontanéité,
Jen ai été et sen demeure trés tier,
-@n méme temps que tres reconnais-
; Sant. S’iln’y avait eu dans la salle
‘que des enviuex et des méchants, la
; Piece tut tombée a plat, et juurais
| peut-étre brisé ma plume. Mais_heu-
‘ reusement, le public de Port-au-Prince
,Ne se compose pas uniquement de
i Frédérics Burrs Kaynauds !

(Jue ce succés vous empéche de
dormir, c’est explicable ; et je ne sau-
rais prétendre a vous enlever— rassu-
rez-vous ! —le droit d’exprimer votre
opinion, qui n’est que votre Opinion,
et rien de plus.

Mais me demander de m’y rallier, et
de croire que tous ceux qui ne pen-
sent pas Comme vous sont des imbé-
ciles, c'est Weyer oy ' Nest il pas
natgrel que jetu? solidarise avec ceux



qalinhoi srent de leur faveur ?
(Jue Vaup, réciation des c«rpuvres

|

; dart soit alfYaire de vont, que ta cri-
tigue soit sacrée, je le sais bien, et
c'est un point sur lequel nous sormm-
mes touta fait d’accord; mais il y a—
vous ine pardonnerez! —quelyue chose
qui n’est point affaire de pont, quel
| que chose qui est encore plus sacrée
que la critique, et c'est : la Grammai-
re ! C'est la Langue !

Je vois bien que mes amis ont rai-
son, qui me cCondamnent de polémi-
quer avec vous [lest une impassibi-
lité sereine qui ne s’émeut pas des

|aboiements, et je trouve que c’est une

perfection que je devraichercher a
ucquerir. Tandis que le critique se
Nlutterait d’avoir abimé mon ceuvre,
ije men hausserais pas meéme les é-
paules, etil y aurait certainement une
volupté pour moi a sentir tout ce que
mon silence renferme de mépris; mais
cest plus fort que moi, j’ai des four-
mis dans ma plume,’ quand un ctri-
tique littéraire m’attaque en un fran-
vais peu chatié ; et naturellement, la
démungeaison est plus forte quand ce
critique est un professeur de belles
leltres, gardien et defenseur attitré
de la langue.

En vain m’accuserez-vous de mal-
veillance! Vous avez trouvé le terrain
politique brilant, mais n’est-ce pas
vous-meme qui m’y aviez amené? De-
vait-il étre question de libertés pu-
bliques @ propos de la Créte-d-Pierrot?
Est-ce que M. Frédéric Burr Ray-
naud s‘attendait 4 des aménités de ma
part ? Ma réponse pouvait t-elle étre

ienveillante quand je répondais.a une
injure? Quand Mr Frédéric Burr Ray.

naud s’étonne de mon indignation,
veut-il faire accroire qwilse trompe
aussi sur te sens et la valeur inju-
rieuvse du mot «prostituers?

Malveillant, moi : Peusez-vous que
le public ne juge pas — et tres sévé-
rement: — cette mauvaise foi et ce
parti-pris qui s’acharnent aprés mon
wuvre depuis plus d’un an, parce que
c’est mon v:uvre, uniquement.

A moins que toutes les pieces pro
duites sur la scéne Haitienne ne
soient de purs chefs-d’veuvre, com-
meut expliquer que jamais auteur dra-
matique n’a eu a essuyer des altayues
aussi suivies et aussi féroces qu”
celles que je subis!

J’ai fait des insinuatious perfides ?
Ce n’était dunc pas une insinuation
plus que perfide que vous avez faite
dans vutre fameuse phras®, point de
départ de cette polémique”?

Ce n’est dunc pus une insinuation
peitide que vous commettez quand
vous dites que je suis mal venu pour
parler des libertés publiques en © ait.

Je vous vois venir! Mais sachez que
j'ai autant de drvit que quiconque de
m’occuper des choses Haitiennes, au-
tant de droit particulicrement = yg ic
Vous, si ce u’est plus.

CHARLES MORAVIA
La fin d demain

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU ES



Observatoire
, dU ©
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

oS Marpi 23 Juin
Baron tre a midi 763, 42/â„¢
minimum 20. 5
Tempe: ture}maximum 34.8
. mcyenne diurne 27. 8

Ciel trés ntSgeux le matin, couvert
laprés- midi, clair aprés gy h. du soir.

Pluie et orag- au SW ath. de l’aprés-
midi Petite pluie sur la ville 4 3 h 25 : 0,
8=/™. Eclairs 4 l’ouest dans la soirce.

Le barométre est en hausse.

Nombreux mouvements sismiques pen-
dant Ja journée, mais plus spéctalement
pendant la nuit ; intensité faible ; direc-

tion N W-SE.
R. BALTENWECK
Sénat
Séance du Mardi, 23 Juin.

Hier le Grand Corps n’a_ pas travaillé,
faute de majorité.

Il devait s’occuper de Ja loi sur la falsi-
fication des vins et de l’élection d’un Se-
crétaire-Rédicteur, en remplacement de
Mr Roberr,Duplessis, élu Secrétaire-Archi-
viste. Six candidats, nous dit-on, se sont
fait connaitre. Deux d’entre eux appszrtien-
nent aux Archives du Sénat. Mr Placide
David, dactylographe, a trois années de ser-
vice. Mr Edouard Dépesire fut d’abord em-
ploye expéditionnaire, employé de 2zeme
et de 1ére classe, enfin dactylographe. II
a six ans de service. II travailla en 1904,
titre gracieux, aux Archives du Sénat. En
1905 et en 1907, il siégea, en l’absence
de Mrs Malebranche et Duplessis, comme
Secrétaire-Rédac:eur. C’est donc un_ sta-
giaire.

Le Grand Corps, 4 sa séance dé demain,
doit combler la vacance laissée par Mr Du-
plessis.

Il _o’y s pas de doute que dans leur sa-' yer par des versemenss

——__=

gesse, Messieurs les Séniteurs
choix sur celui des candidats
plus travaille, en vue d'occuper
cate fonction, et cela, ¢5
. e ; ‘ nf
aux traditions du Grand | Ips Ormémen
Tribunal de Cassation
SECTION Civite
Audience du mardi 23 Juin 1908

Le Tribunal, sous la présiden.
résident i. Lechaud Pprend. site ve
eures et demie du mati

les arréts suivants : rn €t Pronone

— Celui qui déclare
suite irrecevable le
terpe Jasmin contre le jugement
en date du 31 mai 1907 ‘rendu Or tin
au profit de la dame Lanassa Lafontag,
par le Tribunal civil de Jacmel, etc,

— Celui qui casse et annule le jUgemens
du tr Avril 1907, rendu par le Tribang
civil de Port-au-Prince contradictoiremey
entre le citoyen Candelon Rigaud et 4
masse des créanciers de la liquidation E.
nest Rigaud et C2, etc.

— Celui qui rejette comme mal fondée
pourvoi formé par ta dame Lanassa Lifop
tant coutre le jugement du Tribunal cr
de Jacmel, en date du 20 Octobre 190,
rendu contre elle en faveur du sieur Fils
aimé Despalmes Bigot, ete.

— Celui qui casse et annale le jugemen
du Tribunal civil de Jacmel, en date &
18 Octobre 1907 rendu sur appel conte
dictoirement entre les sieurs Mascéas Now
cent Révilien Ribert et les consorts Léce
ce Saint-Jean ; renvoie l’affaire devant ke
Tribunal civil de Port-au-Prince, etc.
| -— Celui qui rejette comme mal fool
le pourvoi du sieur Dessaix Larague &
qualité contre le jugement du Tribead
civil de Jérémie en date du 1" Octote
1906 rendu contre lui au profit de la Vee
ve Louis Philippe Margron és-qualité, «.

— Celui qui casse et anoule le jogemm
rendu par le Tribunal de paix de Milo. k
22 février 1907 entre le sieur Germ

Jean-Philippe et la dame Nelson Pix,
renvoie la cause et les parties devast k

fixent

qui ake
Cette di.

prématurée et
pourvoi de la dame fy

‘Tribunal de paix du Cap-Haitien, ete.

La Section civile fait place aux
réunies qui prononcent I’arrét qui
la rectification de lerreur de Cing com
francs dont crédit aurait été donné ds
fois 4 Massoni et Ce; dit que cette
cation faite, la balance de compte doe
fectivement par Massoni et C° a Ups
Mondon au 31 Décembre 1898 &
Fes 4162.60 au lieu de fcs 3632.60 .
dans I’arrét du 7 mai 1907; — dit que
intéré s de cette balance de compte com
nucront 4 courir depuis le 3! ane
1898 jusqu’au payement, con vr
aux usages du commerce et coo ampe
sieurs Massoni et C° aux dépens ; ete.

Puis entendent définitivement
nuation de I’affaire Etienne fils ¢
Herrmann et C°.

Me Emmanuel Ethéart a la parole
veloppe longuement ses moyens
se.
Le Ministére public, M. Eug
conclut au rejet du Poor.

Vu | heure avancée le sitge 6

Tribunal Civil - |

Audience civile du mardi 23 1 i .

Le Tribunal sous la présidence it 3
A. St Rome, assisté du Subsure ei
tas, a prononcé les ing rae ,
— Celui qui condamne a
S:anislas Gauthier 2 payet “ ne
mond Adam la somme da cen ae al
six gourdes montant de trot nb

issemen -
yers,ordonne le dégaerr: de, des
dite dame de la maison ‘oul v
jours de la signification ¢° i

e ala dite dame ace ;

















ontre f

rt




+ dit que l’augmentation des loyers

. .
as en
gent dollars par mols n entrera p
et condamne la dite dame aux de¢-














putés que le sultan Abd El Aziz avaic été
assassiné 4 Rabat. On est sans confirmation
permet la vente au dessous

| - Celui qui ’ * ° FI . é + ; .
& estimation de habitation ¢Fleuriau,» | ctrangéres et le ministre de V’intérieur la
vant em seize Carreaux de terre des | considére comme inexacte.

de Maprip. — La reine Victoria a accouché
ce soir d'un enfant du sexe masculin. Le
second fils d’Alphonse XIII est né exacte-
ment i 1h. ro du matin mardi 23 Juin.
Le jeune souverain apprenant qu’un con-
damné & mort devait étre exécuté le matin
de ce jour a imméddiatement signé la grice
de cet homme pour marquer d’un acre de
pardon le jour de_ la naissance du_ prince

roe et de la cour moins un carreau
: itaticn.
b dit ea homologue la délibération
jp conseil de tamille des mineurs émanci-
ys Alexandre et Gabrielle Lavaud.
Affaires entendues :
~ Amélie St Elus contre Annulysse

uiat et consorts.( Défaur )
Marie Chrispin contre Euphémie Mu-
or La continutaion est renvoyée 4 mardi

eqs Bisgua etCh. Régnier contre
tar ment au gardien de la prison de ne pas
executer le condamné.

Mitan.— M. Léon Delagrange, aviateur
frangais, a battu ce soir ses précédents re-
cords par un vol d’une durée de 16 minu-
tes 40 secondes. L’aéroplane a fait neuf
fois le tour d’une piste mesurée A la vitesse
de 38 milles A l’heure. Il a couvert une
distance de 18 kilométres soit un peu plus
de 11 milles en se maintenant a une _alti-
tude de ro 4 18 pieds. Une médaille com-
mémorative en or va étre frappée en l’hon-
neur de M. Delagrange.

Inxspruck ( Autriche ) 22.— Le village
de Zirl situd prés de cette ville vient d’étre
détruit par un incendie. Deux des habi-
tants ont été tués et douze autres griéve-
ment blessés. Les autres villageois au nom-
bre de 1300 se trouvent sans abri.

Lonpres.— Le correspondant du « Chro-
nicle » 4 Bruxelles télégraphie gu’un mem-
bre du parti libéral 4 la Chambre des Re-
présentants lui adit que l’Allemagne avait
‘intention d’intervenir dans la question du
Congo aussitdt que le parlement Belge au-
ra voré l’annexion de I'état libre.

Paris. — Le « Figaro » annoige que
Melle Anne Faiéres, filledu président de
la R-publique est fiancée avec Mr Jean Jo-
seph Edmond Lannes secrétaire de la pré-
sidence. -

St-Pérerssourc. - M. Schwartz, lomi- |
nistre de l’instruction publique vier)“d’or- |
donner l’expulsion des femmes ¢ 4Sdiantes |
des neuf universités de l’empigy-

Lima. — M. Augusgo Dugyad, le chef de
insurrection quia recemtment éclaté 4
Chosica, a été arrété a Arica, Chili. |

Il va étre envoyéen prison. _

BERLIN 23.— D’azrés des intormations
recues ici de Téhéran, les troupes du Shah
ont attaqué et occupé le palais du _parle-
ment et la mosquée voisine ; la ville est
sous le feu de l’artillerie. On dit que la |
place qui fait face au parlement est jonchee ;
de cadavres.

TénERAN 23.— Ce matin - les troupes
persanes attaquérent le parlement demin-
dant de leur livrer des personnages poli-
. tique dont le Shah avait décidé l’arrssta-

€ président du Conseil indiqucra les | tion; les membres du parlement refusérent

dordre politique quile déterminent | dou rencontre sanglante entre eux, les
Poxr la question de confiance sur le | troupes et le peuple. ;
du chemin de fer de l’Quest. St-PéTeRsBouRG 23.— La ville d’Uru
mbre continua hier ec ce matin | mian est complétement cernée par les Kur-
me ussion de l'impét sur le revenu. | des qui ravagent les villages environnants.
“Ae dane pPres-midi. La Have 23. — Une rebellion a éctaté
début de la séance, M. Coutant dé- | Padanga cére occidentale de Sumatra d’a-
ane demande de crédit de huit cent | prés des télégrammes de Batavia, Java, la
ans, pour donner des secours aux | presque totalité de la population indigéne
ations de la banlieue de Paris, victimes | s’est soulevée 4 la voix des prétres fanati-
tea ee 17 juin. Ce projet a été | ques, . '
Th Commission du budget. Trois rencontres ont eu lieu entre les
Rees. Chan bre commenga ensuite la dis- | troupes hollandaises et les rebelles ; les
Men, “2 Tachat du chemin de fer de | pertes ont été considérables des deux cori
ML Views: es dispositions sont prises pour fal -
r Viviani s'est rendu a Saint-Etienne, | cuer les femmes hollandaises et les enfants
: ii Visits tdans le puits de Montmar- | sur un autre point; la cause de la rébellion

J54

n.
= S. M. Pierre contre Veuve B. St-
an} af Défaut ). .

Arrivage

Hier est entré le steamer Altai avec les

ers suivan.s venant de:

Port de-Paix : L Mathey, Ficre Mont-
fort, Léonce William, P. Perraud, Turen-
se Obas, Mile M. Délinois, Mme J. Roy et
mois enfants.

Gonaives : Mme Poitevin et un enfant.

St-Louis de Gonzague

Le Supérieur de I’Instirution St-Louis de
Goozagne 2 l’honneur d’inviter les anciens
Bhves des Freres, 4 la messe_ solennelle
gai era chantée dans la chapelle de I’Insti-
tation, ledimanche 28 juin, 47 b1r/2 Aa
Tucasion de la fete patronale de l’Erabli.-
sement,

Commission

Use Commission composée de Mes Pierre
Melicoor, J. B. N. Valembrun, Dantrés
Belegarde et Charles Bouchereau est for-
oe controler les actes officiels pu-
blidedens le volume des « Lois et Actes »
de Ganthier.

la Commission doit présenter un rap-
pet an Déparrament de la Justice.

Inuvelles Btrangeres:

Derniégres Dépéches

Pants.— Rente francaise : -

gaise : 94.67.
Le Conseil des Ministres s'est ‘Téuni_ce
man al'Elysée sous la présidence de M.





we connaissance des dépéches regues
~ mafoc et s occupa ensuite de la discus-
®8 en cours, au sujet du rachat du che-
mia de fer de l’Ouest. |
-Clémenceau prononcera vraisembla-
nt un discours jeudi avant l’ouver- |
lere da scratin,

ensuite les familles victimes | serait due a l'application des taxes. '
; rme, que les victimes péric| VLapikankaz ( Russie ) 23-— Le colo-

Renvides2 1 commandant Je district militaire a
Weevidme mineur est décédé. vy

Ls



été assassiné ici avjourd’ hui.

Paris 22.— Le bruit courait aujourd’hui !
dans les couloirs de la Chambre des Dé-'

de cette nouvelle au ministére des affaires |





royal et l’ordre a été envoyé télégraphique- | ygore.

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