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peuxiéme Année, No 367. PORT-AU-PRINCE ( Haiti) Samedi, 20 Juin 1908



cS A A I



QUOTIDIEN

—e TS : | rEUR : a

| ABONNEMENTS DIRECTEUR : LE NUMERO 4 () CENTIMES

- PORT-AU-PRINCE) Uw Mois... G. 4- Clément Magloire, ae

| | me Les abonnements partent du re et du 15 de chaque
REDACTION-ADMINISTRA TION

| MENTS| Trois Mos. . « 3.60 |
DEPARTEMENTS ROIS MOIS ‘ | mois et sont payables d’avance












.
ETRANGER.......- Trois Mois. . « 6G. | 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits imeérés ou non ne seront paw rendus
onesrue VArnoimistration da Jcourmeal, s'adresser a “ons.e ar Arthur TSiIDORME, 45, Mae Rear ov Bonne-Foi.



han wee

Pour tout ce quic

| de Vopinion publique pur te souve-!rons, plus d’une fois, 4 constater que

6 0 - 1 rain parmi ies propriétaires de la lo- !l’effort des oppresseurs n’a jamais pu
i U ! ‘ealite. » ‘que glisser sur la surface résistante
- | Dans de semblabies conditions, on} Yue leur offrait cette société, et que

ile concoit bien, le souverain d’un_ tel ltoujours celle-ci renaissait victorieuse
/peuple ne peut etre que Vexécuteur en se retrouvant constamment elle-

D'OU VIENT LA FORCE DES SOCIETES ‘des ordres réels de la souveraineté; meme.

;populaire, j’entends de la souveraine- : . ;
P. S.— Je suis heureux de consta-

‘ ‘aae indi 128 . . . 'té positive que nous venons de voir : q .

Nous allons aujourd’hui indiquer|le dominait, le gouvernait. Mais Com-' ot non de cette souveraineté théorique ter Vaccord qui unit le Pactficateur

wes succintement comment les;me ce dominateur régnait sur une! dont bon nombre de nations, grandes|( du 19 juin ) et mous suc la yrave
Sazons, une fois établis en Grande | masse homogene et yue cetle masse | et petites se laissent griser sans pou- question de l’unité des origines hu-
Bretagne, sont arrives 4 absorber tous] ne s’occupait que de ses affaires prt- yoir arriver A la ‘véaliser. 'maines, etcen’est passans raison qu'il
es autres peuples qui se sont super-|vées, iln’y eut pas leu de reqgurir a | Voila un peuple ancien qui nous/conclut lui-méme:« Ce sont donc
posésd eux sur ce sol. aucune orgaragation militaire forma-j| ontre, par exemple, que le régime des gens de méme race qui ont con-
Teat dabord, ce ful ia partie Ouest | liste. Guizot écrit a ce sujet: « Quand | politique est essentiellement subor-|tribué a former, les uns les forma-

é: territoire, le Wessex, qui peu a|la nécessité de la défense ou le désir| qonné a l'état social eta’ vie pubji-|tions pa-ticularistes, les autres les
paarriva Adominer tous les autres {de l’attaque poussaient le souverain, | que 4 la vie privée. On a beau re Ghir- formations communautaires. » Dans
@ la légende d’Arthur et celle des/il envoyait dans les bourgs et dans ! ner a sa guise les fuits historiques, il | Etude sur le Tempérament Haitien, j'ai
Qeraliers de la Table Ronde ont/les campagoes un messaqer portant, est impossible de leur faire, en l’oc- 'd’ailleurs eu loccasion de confirmer
immorialisé les dernigres péripéties| une épée nue, qui criait : « Quiconque ‘¢,.:+rence, prouver autre chose que ce-ce point de vue, a la page 125 ou on
ndant: peut lire : « Il n’y a plus de races su-

oh latte entre les Saxons de l'Ouest} ne veut pas etre tenu pour un homme i,j > le caractére libre et indépe au
Ce!tes Bretons, leurs prédéces- de rien, quil sorte de li meison et des Saxons leur vient de icur cons- | périeures et de races inférieures ; ce
morsen Grande-Bretagne. vienne combattre!» F, ajoate de tant attachement pour leurs interets qu'il ya, ce sont des sociétés supé-

rieures et des sociétés inférieures, et

loatile de dire que nos Saxons|Tourville, « sortait qui voulait. Et, prives, de Paptitude d= ehisun d’eax

Searent qu'une pensée : cellede se|plus d’une fois, lhistoireen témouigne,i4 se suffire pl-inement par son do- cela au gré des principes qui se trou-

her avec dpreté sur ce sol nouveau] personne ne sortit. » ‘maine, sans le secours du svuverain ni, vent a la base des constitutions so-
@ ils le firent toujours d’aprés le| Le chef Jute s’arréta alors, dans l2S' qs ['qdministration publique. Cete fa- (ciales des peuples. »

meme mode de tomainesindépendants.|cas graves, 4 faire une convocation (on d'etre leur a permis de subordon- Gela dit, et en confirmation méme

Celtes, mal organisés pour se dé- | générale des propriétaires. « Mais 13,’ jer Ja volonté du souverain a ta leur, de cela, je me permets de dire au

ire, earent recours a leurs facons|comme tout a ’heure, venrit qui vor-— puisque en cas de contlit entre eux! Vieux Démocratz que, aux yeux de la

Mades de faire laguerre. Ils avaient|/ait bien. » Quelle ditlérence ave" of Pautorité publique, celle-ci serait Science sociale, ce n’est pas Vorigine,

ur de lacher pied et de s’en aller/d’autres hommes de sociétés commu- | gans Pimpossibilité de trouver dans! Mais Véducation qui fait la race, et

toujours ; 4 la faveur de cetle|nautaires auxquels la fidélité tenalt ty mavse populaire, complétement adon- | Chaque fois qu’il rencontrera sous ma

e retraite, les Saxons s’empa-|lieu de devoir ! ‘née a ses affaires privées, le secours plume lexpression de « race », je le

eat des terres et s’y fixaient en les| Bref, il arriva alors que, quand la pnécessaire pour entreprendre quoique prie d’en faire le synonyme de « s0-

chant. Par un brusque retour of-|chose en vatait la peine, les Saxons ee fat contre les droits particuliers, ciété. »

o: f, les Ueltes fondaient sur eux et/se groupaient ;spontanément autour! encore moins contre la liberté des in-| Je m’en voudrais de finir ces ré-

leat tout étonnés de rencontrer en|de leur chef et celui-ci se trouvait' gividus. flexions sans remercier mon_contra-

ne invincible résistance. Leurjainsi subir leur pression piutot que| fa jecon 4 tirer de ce spectacle est|dicteur, pardon! ron allié, de 8a

hement redoublait lorsyu’ils se|d’exercer la sienae sur eux. Il arriva' que les peup'es, grand ou petits, accou- bienveillante attention et sans expri-

aient compte que cet étrang2 en-| encore que les Saxons, afin d’avoir a tumés A renverser sans cesse leurs ; Mer la certitude que j’ai, que lui et

he les _poursuivait pas et se|se déranger le mojas possible et pré-| ,ouvernements, témoignent que leur {M0 nous ne tarderons pas & tomber

| 5 ’ d’accord sur les points principaux de





Cape ent de les repousser. fsrant »’occuper de leura affaires per- | désorganisation sociale les rend inap- : : in’ , i
nant a chaque, eetraite, des sonnelles plus quede tout aie nites jtes A obtenir la consécration de leurs la question sociale: il n’a qu’a se lais-
Sax 8 8 2 n a- iren pour 3 < - e
t avec persévérance ot en s’at- publi ues les « propriétaires riches, Sots att soande publique, et que, AM
au sol de plus en plus. A un|gens de plua de loisirs et plus intéres-/ ar conséquent, le plus sar OY Ch, ATT
@ Gra donne. on n’entend plus par-|sés dans les événements a raison mé-/q’arriver 4 une stabilité politique sa-| y
| fe deo Caen de larace dé-| me de importance ss oe nt publ : Neformer dais Me sens di elas gre se ATES DI BRS
p es » , ini i- | ~
. t c’est aprés que l'opinion publi- réformer daus le sens Ou pus gran
4 les Celtes absorbés. que était ane ormbée d’accord sur la développement des droits privés et de --
és sociales, l’indépendance de ces droits vis-4-ViS; Guampbre des Représentants

reat aux Jutes qui, on j as ;

i sele rap-|désignation de ces aworil 1 :
amaitat conduit ies:Saxons sur ce que ie chef, le souverain, respectant de la puissance publique. — ou Vendredi 19 Jui
» ils furent vite absorbés en |cet’accord, le consacrait en ¥ mettant Nous verrons par la suite la force| Stance du Vendreas 19 Juin 1900.

e de leur inutilité. Nous|le sceau de licvestiture officielle. d'une telle garantie, carla société an-| Dés l’ouverture de la séance, la Cham-

- Go effet, que cat élément n’é-| Telle est l’origine des Mogistrates glo saxonne que nous étudions n’a|bre procéde au renouvellement de son bu-

a ies dominateur ; il ne s’implen-| anglais actuels qui sont encore de pas été préservée dans son histoire |reau pour le 3™* mois de la session.
& cOte avec le Saxon, il!nos jours « choisis sur la désignation 'del’oppressior politique, et nous au- . les députés Gerson Desrosiers, Pré-





sident, J.B. Laurent et Emile Marcelin,
ret 2" Secrétaires sont réclus.

Un procés-verbal est sanctionné et I’As-
semblée prend connaissance de sa corres-
pondance gui, entre autres picces, compor-
te: une lettre de M. Hannibal Price de-
mandant Vinscription aa budget d'une som.
me de 5000 dotiars pour Vimpression
de ses ouvrages intitulés : Covers de Droit
Administratif et Dictionnaire de Ve Admenis-
tration Haitienne. .

Une petition de M. Amtioine Anoietin
sollicitant un subside de Soo yourdes pour
lui permettre de retirer de Limprinerie
Heéraux sa brochure, reiaant les Peres du
Centenaire aux Gonaives. ;

Puis, aprés le vore do projet de loi-
Jeannot, augmentant le cadre de Ja Police
Administrative des Cayes, la s¢ance est le-
vée.

Revue du Marché

Depuis nos avis de la semaine dernicre,

le taux pour Vor américain a subi un éeart:

aussi brusque qu’inarte nda mettant un ve-
titable désarroi dans fe commerce. Cette
hausse est duc, assur-ton A ta prande
quaniité de nickel arrivée par les derniers
bateaux. On a fais des athuresa 66077!
et plus. .

Espérons gu’une baisse se produise la
semaine prochaine, car les néyociants du
bord de ner n’en pourront plus.

Les Traites sar France n'ont donné licue ©)

a aucune transaction importance : on a fait
quelques athuires 1 2 1,2 °°.

Les Cheques sur ‘Paris sontiy 12
ow

Les Cheques sur Noew- York sont 1 12/9,

Le Cacav est A Frs Go.— et le Cuff a
4/42.

Port-au-Prince, le 20 Juin 1908.
Loterieen faveur des Pompiers

Nous sommes informts, et nous nous
faisons le plaisir d’informcr nos lec-
teurs, qu’une Lorem s’organise actuelle -
ment sous !heureuse initiative dun grou-
pe de jeunes gens de Port-au-Prince, en
faveur de la Compagnie des Pompiers Li-
bres de Port-au-Prince. —

La maison Georges Coby garanit I Ad-
ministration de cette Loterie.

Nous ne saurions trop recommander ce
beau peste 4 lencourageante souscription
du public, facilitée par le prix minime du
biller qui est de Une Gourde.

Le nombre de billets sera de 500, et les
lots gagnants sont répartis comme suit : I
de 70 51 de 25; 3de 10; et 5 de 5.

Le premier tirage aura lieu le 16 Aout
prochain.

Naissance

Nons avons recu de M. Paret, ctudianr
en droit, secrétaire au boreau de VArron-
dissement de la ja Grand’Anse, le faire-
part de la naissance de sa fille Croninpe.

Nous retournons aux époux Paret nos
meilleurs voeux et compliments,
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU

SRMINAIRE COLLEGE St-“SARTIA!

eed

VENDREDI 19 JUIN

Barométre a midi 764, 4°)"
minimum 24. 4
Températureimaximum 35.3

moyenne divine 27 5
Ciel nuageux toute la journée ¢ tres clair
48h du soir.
Orage au sudentre 2 h. et 3 h. Eclairs
au nord 49 h. du soir et 4 l'ouest pendant
la nuit. ;
Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK

—

Décés

| Nous apprenons la mort de Louise Aya-

the Idamie Laferriére décédce hier, 45 heu-
res et demie du soir.

Ses funérailles auront lieu cet aprés-midi
a3 heures précises a la Cathédrale.

Nos condoléances.

Tribunal Civil
Audience civile extraordinaire du vendre di
rg juin 1908.

[.- Tribunal sous la présidence du juge
D. Magnan, assisté du Minis'¢re public
C tonocent Michel Pierre prend siege.

A cause du déces de fla ncre de Me Laleau
Sccrerare d Evat de da Justice ct avocar de
ce baricau le si¢ge a té levé en signe de
deuil

Arrivage

kst entré ce matin le «Prins der Neder-
landen» avec les passagers suivants venant
de :

Serémiv. Chs. Onol, L. Duguella,
Goldenberg. Mr Sylvera, Jacques Bigio,
Pierre, L. Labranche, A. Poltcarpe, Mme
C. Theband Jean Hermance.

Cunes. — EE. Atthick, A’ Assali, Jh. Ma-
lachi, E. Lutgens, E. P. Aluarés, Pablo
Uro, Mr ct Mine J. Ma'tranche et 2 en-
tants; Mr E. Cassis, A. Benedict, Mme
S:hikel, E. Cayemitte, KR. Dartigue, B
Placide Cambry, Mr et Mme J. Moise et
fants, Mme Dechinau et 1 entant, St-
Hubbert, ctr entant, Mr Antoine Rigaud,
Mr N. N. Prusterne, Mme M. Toussaint
et rentant, Mme Elvi Carmet.

Société Francaise de Secours
Mutvuels et de Bienfaisance
Messicurs les membres actifs de la So-
cicre et leurs familles sont priés de se réu-
mir, Dimanche 21 courant, 4 4 heures 1/2
précises de Vaprés-mi@i pour recevoir le

Commandant et Messieurs les ofticiers du!

« CHASSELOUP-LOUBAT 8.

di Président, —F . CHERIEZ
, wee

Dernicres Dépéches





Panhis.— thente frangaise : 94.70.
Hier la Chambre continua la dis-
cussion de Vimpot sur le revenu, elle
déecida de tenir deux séances supplé-
‘mentaires, mardi et inercredi matin
pour later cette discussion.
— Aujourd’hui, ja Chambre commen-
~ce la discussion de Vinterpellation de
MM. Gervais sur la politique Frangai-
se au Matoc, de Deschanel sur la po-
litigque du Gouvernemeut au Maroc et
de M Jaures sur les conclusions que
,le gouvernement tire des derniers
-évements marocains. MM. Gervais et
Deschanel prirent la parole, puis M.
Pichon donna le texte des instructions
_adressées le 19 Mai, aux généraux
d’Amade et Lyautey.
M. Jaurés & la parole.
| Hier le Sénat continua la discussion
du rachat du chemin de fer de |’Ouest
‘et sajourna ensuite & lundi.
! Le Vice-amiral Boué de la Peyrére
|

de la Division qui accompagnera le
| Président de la République dans les
‘pays Scandinaves.
| Le contre toppilleur divisionnaire
« Sagaie » s'est échoué prés de Mole-
/he ; il fut: allegé d’une partie de son
materiel. On espére le renflouer 4 la
, Marée de ce soir.
Le Général Amourel, commandant
le quinziéme corps d’armée, est décé-
dé subitement.

; avant plus besoin que toute autre deltion de faire vendre 60.000 sacs de sy

wveiles Elrangeres

été nommé commandant en chef |

| Continuation de l’amélioration

MILAN. — Léon Delagrange ¢l’avia-
teur fraucais a fait avjourd’hui plu-
sieurs ascensions en aérophane de-
vant des miliers de spectateurs parmi
lesqnels le préfet de la marine. Le
succes mapas été complet par suite
de plusieurs accidents «au moteur. I
a fsit quatre ascenvsions; pendant
Pune d'elles il est rosté en Vair quna-
tre minutes 35 secondes & une hau-
teur de huit pieds Les s;ectateurs
ont chaudement applaudi.

New York. —M. Sherman a été élu
casdidat ala Présidense de la Répu-
blique par ta convention nationale
réepublicaine siéyeant a Chicago.

WashtnGcTon, — M. Taft a donné sa
démi-sion ‘de ministre de la vuerre;
elte prendra effet du 3@ juin. Le geé-
néral Luce E. Prizht ancien eouver-
neur yvenéral et ambassatdeur des E-
tats-Unis au tuapona été désigne pour
reinplacer M. Vaft.

Panis. — Une dépéche du consul de
France a Casablanca annonce que la
tribu des Etraghmas a duns une se-
rie @engagements défait les partisans
de Moulai-Hatid.

AMSTERDAM 13. — Le conyrés des
sullragettes a décidé aujourd'hui que
fe prochain congres se réunivait) on
Augyieterre. Les suffragettes anvlaises

'Vapput iminédiat de lears sceurs. Une
j invitation des suflravettes can: dieu-
Ines a été déclinée Les déléyuées se
; sout montrées mecontentes de ce que
{ia plupart des discours ont été pro-
nonces en anglais, tandis que quel-
ques-uns seuiement Pont été en fran-
;Â¥ais eteun allenand. Les sutlravettes
j aunericaines ont eu de la peine a se
faire entendre.

Romé— Le marquis Qo Rudini qui
a diverses reprises fut premier minis-
‘tre, ministre de P’intérieur et ministre
| des Alfaires Ktrangeres est en ce mo
Menta Pagouie. Apres un2 consulta-
-UoOn, les docteurs Baccelli Murri et
| Maresca ont déclaré hier soir que tout

espoir de guérison devait etre aban-
donne,

CHICAGO.-. La séance de le conven-
.tion Républicaine avait duré sept heu-
‘res consécutives lorsyn’elle sest ter-
| minée par le succés de la candidature
| Taft.

Les délégués harassés de faticue
ont renvoyé a demain vendredi le
choix du candidat 4 la vice-presidence.

Mexico.— Le couogrés national a
cloturé sa session avant-hier soir.
! Le projet de loi interdisant aux étran-
.gers la pratique de certainies profes-
‘sions libérales et l’acquisitiou de mi-
ines au Mexiqie a été renvove a fa
| prochaine session qui s’ouvrira en
_ septembre.

|
Sewers see mesees

Revue commeriale

DELA
Maison Haag Fréres
DU HAVRE





| ~6 Mai 1908

Café. —L’article était alors dans
‘une situation trés soutunue. Le terme
; avaii suivi le mouvement yu’une bonne
stalistique, combinée avec une inter-

| Yention des haussiers, lui avait indi-

qué, et nos prix uvaient atteint fr 41
pour le rapproché, et fr 44 (4/2 pour les
mois éloignés. On pouvait croire a uns

Aussi pendant une trés courte pé-

arn ee cre en

t

|
|



i
'

|
|
|

rr

riode encore, la hausse
avons atteint les prix
/+2 1/2 pour les éloig
ontatliré une si fort
deuas en réalisation
les marchés spéculat
sister, De plus, une
traire de la Banque
clarait ne pouvoir plus faire @’
sur les cafés de Provenance Bréan /
autrement qu’ala base de fr 40 slot
un nouvel encouragement a ‘
qui sont mécontents de Ja valorisati
On voit dans cette démarche
Banque rune intervention diri de ot
la Valorisation et est exact '
trest’ pas , vraisemblable que calke
meme en sere alteinte, étant don i
haute valear commerciale des maint
nts du ene.

a persists,
de tr 454
nes, mais Cc .
€ quantité ee
eta découver
ifs n’ont pu %
Mexuire asser ay
de France, qui &

tous Coy

qui tiennent les engageme
vernement de Sao-Paulo,
Cependant, les commentaires
avait soin d’y rattacher ont fait |
muvee, dans Vintériour, et ont arn
terét spéculati€ qui com mencait {

nnn
se faire sentir, de méme qu'ils onteog
ntiment favorable

qua

pletement éleint le se
et la meilleure demande ;
meilleur apparus
ly caté disponible. ee
Bua dornier lieu, li nouvelle
Fouvernement de Sao-Paulo,
par le commerce

qe
\ sollicité
‘avait pris la résole

cafés dstenus a Hambourg et. Rotty.
dain, est ercore venue se_ greffer ser
celle situation deja embrouillée.

("est une mesure sage et louable
mats dans esprit des baissiers qu
malheureusement sont légion, elle +
enitie que le gouvernement de Sw
Paulo, a lasuite de la réduction des
avances allouces par la Basgue @
France, se treuuerait dans ane mr
Vaise position.

On interpréte cette mise en vente |
par li necessité, pour la valorisation de
svulléver de ses stocks, et l'on ne teat
pas admettre qu'il n,y ala en reali
qu'une concession faite au comment
quise lamentait depuis des mois
ce que fous les beauv cafés lui étateal
soustraits,.

Pendant une quinzaine de jours, bs
commentaires mialveillants auront ¥
dessus maintenant. Nous ne bai
peut-étre pas beaucoup quant au
iH ne faudra capendant pas complet
de la hausse.

Aujourd’hui les cotes sont :

Mai fr 42.7., juillet fr 42.50,
tembre fr 42, Decembre fr 41,
fr 40.75. ws

Le café disponible Haiti a 4
commencement de cette derniere
riode assez soutenu. .

On a dépassé, a plusieurs fpr
les prix donnés dans notre ciree
et on aurait volontiers acheté 08
plus ardemment sans les contre:
survenus, C'est comme uo
sort. Toutes les fuis que lon rt
tir de la période de calme, on s ne
ade lVimpréuu. Ne compos
trop tot sur un relévement dé
du café Haiti. .

cle pal®
tre

Co'on-— Voila un artic
core fait du chemio depuis
nier rapport. En cotant les ate
de Gonaives et St-Marc ee .
67, Port-au-Prince fr 63, Jac ‘
nous devons dire que eux
ves prix au dessus de O08
naguére. On avait payé If
mn
















nible et fr 67 a livrer
d'Artibonite au momen
lait : courant fr 7/3,

Décembre fr 65. g:
Aujourd’hui le terme

be























fr 75 °4/2, Septembre fr 70'général Termo M

a Meembre fr 65, Mars fr 64 1/8. neral Chrisphonte,
‘La filature reste toujours trés peu jap:cs, comme |’a
ose aX achats, on ne peut dore | commandant

espérer que les valeurs du coton|bcau et viril discours qu'il
ent déja saines; nous Craignons au
gatraire la baisse aussitot que les nou-
aes de la prochaine récolte devien-
droal de pouveau favorables.

che. — Sans changements.
— Le marché est trés sou-
les belles qualités, et l’on
yerait de beaux prix pour des biaches
belles dimensions et bicn nettoyées ;
palheureusement tout le bois de cette
forte que nous recevons de Haiti est
de qualite trés bass>, et trouve diffici-
lement preneur, n’étani propre a pres-
‘aucun usage. ;
Va'eur fr 2,50 a fr 6. .
Cacao.—Les cours n'ont cesxé cette
quinzaine de baisser journellement; ce
quia empéthé la consommation de s’in-
dresser serieusement a l'article ; elle a
‘ginéralement préféré attendre, Ea’ Haitt
Is ventes ont té tres restreintes, soit
denviron un milier de sacs dont a peu
pres J50isacs de Cap 4 fr 68 62 der-
hier» prix) et 659 sacs Jérémie it fr.
7062 1/2.
Les arrivages en général, ont quelque
tendance a se restreindre.
Les stocks en cacao Haiti sont de :
Au 15 mai: 12.729 sacs contre 12.228
sacs au 30 Avril.
Stok général les cacaos au [favre :
Au 15 Mai: 140.40% sacs, contre ! 45.
06 sacs au SU Avril.
Cuirs. — Prix suns changement. I]
n'y a pas d’acheteurs.
Mial.— Plus faible, fr 45/56.
Cire.— Ferme, fr 170.
Grane de coton. — Fr. 13/16.

campé
Gaiac.

wou oour a
jOindre la rue « St

compte trois cent
sur vingt trois de
pour s’engager da
nouvelle

Docteur Salomon
en s’entendant av
Place, le Général

carrefour des rues
phonte ou toute

ces nouvelles rues

voyant le Général

dresse des comp



Tribune du « Matin »

Al
‘cho Magistrat rappelle
DE LA rues, les dégats
1905, emportant
Roche-a-Bateau
C _- ; et méme certaines
ist plus qu un succés, c'est un triom-| Aussi la Commun
phe itetemonie du baptéme des quatre |1a! Chrisphonte d
wevelles rues que notre commandant
condissement, Progressiste général Pros-
pe Canisphonte, vient de créer en notre

u nt quartier. C'est un triomphe ;
momphe du vouloir bien conduit te pa-
mouquement animé sur les obstacles de
wees natures qui semblaient se dresser
de cnt Par enchantement devant l’homme

volonté ferme qui avait jeté l’inébranla-

we cox dire de ‘homme qui sait vouloir,
tat aussi une satisfaction, une joie pour
misté Acne €, pourtous ceux-la qui ont
the qui ade Imposante fére d’hier, a cette
ces, Ause; passé les plus belle s espéran-
gee valle Cette date de 7 Juin 1908 mar-
cene po se époque dans lexistence de
mais notre Hot a-t-elle immortalisé 4 ja-

Depuy lenfaiteur,
Crone hait jours déja

~ *Paonte s’édtair

nir.

tes, énergiques ct
sa persistance dan

passe les
« Oui, la féte de

pouvez vous félici
vous, Général qui
de dévouement

eng ue le Géneral
$ adonné de corps et,d’es-
fhe cng € ces rues, notre sympa-
: le pére Jolivet, s’occupait ac-
»,ancer les lettres d’invitation
trondissement, que dis-je, aux
. m) a acrtau-Prince ga potre
: samedi la garde de ré-
ar da général, la compagnie des Chris-
ici. Ge gendarmerie s’étaient ren-
tine pa: u
+ Baleté ds

it aessi qu ns la ville, ce qui annon-

ble et en let:res
Aprés ces discour

€ dejd avait mis une cer-

sina. € tout allait se passer au
di

fe, tore wen, 7 heures et quart du ma-

mmandant de Place, le’ fois et que la Reli

d’Arrondissement

réponse, rentra tout jovial avecson éta ma-
jor. Un quart d’heure aprés son arrivée la
grand’messe commenga. A I’issue du saint
sacrifice les compéres vont prendre leurs
commeres et la procession défile en sui
vant la rue « St-Michel », pour contour-
ner la ruelie des doux-coeurs et pour aller

Velles dont on faisait le baptéme. Arrivée
au carrefour des rues « St-Gabriel » et
« Amélia Nord »,
prétre entonne l'Asperges et commence la
bénédictiou de ces rues ; elle longe la mé-
me rue «Améiia Nord» et va contourner la
rue « Chrisphonte » pour se jeter dans la
belle et vaste rue « Nord Alexis» qui

cité et venir remonter la rue
Amélia a nouveau. De bonne heure, le

ériger une magnifique tonnelle en osiers au

ter un instant. C’
curé prononga son beau discours. Il s’est
appliqué a faire comprendre la nécessité de

peler tout ce qu’elle doit garder de recon-
naissance au Général Nord Alexis d’abord,
quia été divinement inspiré en nous en-

notre Arrondissement, a celui-ci ensuite qui
a su si pleinement justifier la confiance du
Président et répondre aA son attente. J’a-

ses sentiments® de progrés. Aprés le cure,
monsieur Robert Anglade lit le discours du | 8
Magistrat communal malade. Un autre et
beau discours ot, en peu de phrases, le

sons, des meubles, des objets de valeurs

licite d’autant qu’it a prouvé son désinte-
ressement et son dévoiment en consentant
4 faire ce travail sans avoir tiré pas un sou
de la caisse communale ni en avoir récla-
mé du Gouvernement.
prouver qu’elle comprend ce qu’il a fait et
lui en garder d’ineffagable et bon souve-

C’est maintenant le tour du docteur Sa-
lomon qui adresse un remerciment au Ge-
néral Chrisphonte, en des termes modes-

peu choisi. Il complimente le général de

parle du succés qu’il 2 remporté et qui dé-
espérances de la population:

succés qui dépasse nos espérances; vous

malgré les prophétes de bon aloi. Aussi
avez-vous,— ne serait-ce
tion de ces rues,— marqu
en cet Arrondissement de fagon inoublia-

heureuse, virile et belle improvisation et
succombant sur le poids d'une vive et sin-
cére émotion, répondit. « Oui, dit-il, en
substance, Messieurs, l’orgueil, que, tout
enfant, nous apprenons comme un péché
dans le catéchisme, est un mot noble par-

ondésir, précédant le oé-(lérer. Je suis orgueileux et foncicrement
arriva. Une demi hevre ics: cilleux. J’ai Vorgueil du ban et du
si bien dit lui-mém-. let h cn. Je voudrais aveir cet orgueil de
dans le Clitistophe pour faire ce que je réve pour
a prononce en, a cenéralité si j’étais scul A vonloir ce que
je veux. Je voudrais de plus que lame de
Christophe fit incarnée en moi cir il fut
moralisateur, administra‘eur, ¢t crtin il sa-
vait vouloir. Mais ne le pouvant pas, je
reste Chrisphonte. Le bien que je réve. je
ne l’ai et ne Vaurai jamais pour vn groupe
ni pour fa ville gnim’a vu naire. je Pai
pour tous les points du Pays C'est bien
dans ces sentiments que, toujours, je tra-
vaillerai. » Et le vénérable vieillard, le ge-
néral Delcor aine, ferme cette série de dis-
cou.s par un court speech ou il adresse
un mot de compliment au Général Nord
et au Général Chriophonte.

Vive le Président Nord !

Vive le général Chrisphonte s’écrie-t-il
et le Général Mondésir repartit:

Vive le Président Nord!

Vive la Population de la Reche-l-Bateau

Une voix dans la foule ajcute:

Vive le curd !

Vivent les orateurs !

-Gabriel» l’une des nou-

encore une nouvelle, le

s et quelques pas de long
large. De 1 elle descend
ns l’ancienne rue de la

a eu la belle initiative,
cc le commandant de la
Mondésir fils, de faire

Apres tous ces discours, le dévoud fre-e
Floribert fait la qucéte sur l’appel nomina-
tit des comperes et commeres. Grandiose
qucte ot il a recueilli dans Jes cent soi-
xante 4 deux cents gourdes. La procession
reprend la rue Chrisphonte pour retomber
au bas de la rue St Michel et se rendre 4
V’Eglise. La les comméres et compéres se

Amelia Nord et Chris-
Vassistance devait s’abri-
est 14 que notre aimable

4 lapopulation, 4 lui rap-

sont sépares les uns et reconduits les au-
tres. La féte ne prend pas fin 1a. C'est

maintenant lc tour des sociétés. Elles sont
au nombre de quatre et occupent, deux la
rue Nord Alexis, l’une la rue Amélia Nord
et l’autre la rne Chrisphonte. Elles tambou-
rinent et dansent jrsgu’a 7 1/2 hrs du soir.
Les Généraux Chrisphonte et Mondésir fils
apres les avoir gratifiées, les ont congé-
tées.

Féte pleinement réussie.s’% satisfaction
de tous. Assistance nombreuse ven*nn
peu de tous les points de l’Arrondissement,

Gloire et honneur au Général Nord
Alexis d’avoir eu la main aussi heutreuse
pour envoyer ce digne homme 4 la téte
de notre Arrondissement, lui qui n’a d’au-
tre sentiment que de perpétuer le souve-
nir de son Gouvernement dans tout |’ Ar-
rondissement qui lui est confié.

Nous ne fermerons pas ces lignes avant
d’avoir rendu un public hommage 4 tous
ceux-li qui ont préeté leur gracieux con-
cours au Général pour la réalisation de son
projet. Nous nommerons : Le général Del-
tor Ainé, l’arpenteur Jean-Baptiste Beau-
duy, Mme Vve Mentor, MM. Mentor
Pierre, Rosemond Rochelin, les dames
Flavéus et Osirus Masson, les familles Du-
cé Noél, Eustache et Rochelin, Mme Eris-
mon Lazard, Monsieur Salomon fils.

Titan A’ Systay.

Chrisphonte & la téte de

liments au géieral pour

aussi la nécessité de ces
ve la’ mer avait faits en
ans sa fureur aes mai-

valeurs monnayées.

e sait-el%e gré au Géné-

e ce travail. Eile l’en fe-

Elle tient 4 lui

en un langage quelque



Cie des Pompiers Libres



s le bon vouloir; lui

ce jour, dit-il, est un

| Cours d'instruction

= oe

ter et monter au capitole
avez travaillé avec tant

et de désintéressement| [Liste des pompiers qui doivent se pré-

senter ad la Stulion Centrale durant la

ue par la créa-| semaine du 22 au 26 juin

votre passage

A. Buaxc, Conseiller.— Benoit Mi-
chaud, Joseph Doublette. Horacius
Placide, Léonce Placide, sous-offici rs
— Octavius Jn-Pierre, Francois St-Su-
mé, Pauléus Paul, Perdriel Sylvain,
Philippe Delva, Raphaél Camille, Ruf-
fin Champagne, Renaud Duval, Ther-
monfils Jubuisson, Clément Lauren-
ceau, Justin Etienne, Valmon Destiné,
Victor ‘antave, Léonville Théodore,

4 jamais indélébiles. »
s, le général, par une

gion doitaccepter et to-

rR LD

renege ctr nec er pp i Ss
A re

M.. Bonaventure, Justin Chéry, ‘Félix
St-Onge, Clement Thrasybule, Nelson
Michel, pompiers.—

Liste des pompiers de service pendant
Le semaine du 15 au 19 juin et qui doi-
vent suivrelecours d’ Instruction pendant
celle semaine pour DEFAUT D’APPLICA=
TION,

Francois Michel, Alphonse Louis
Charles, Henri Riché.
Port-au-Prince, 20 Juin 1908.
Le Commandant,
Louis ETHEART



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le dernier steamer

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Le soussigné avise le public et le
commerce de cette ville que Madame
Richard fils, son épouse, a seule fa
procuration desa maison de Commer-
ce établie sur cette place ef que per-
sonne n’est autorisé a faire des re-
couvrements pour son compte, a
moins d’un ordre spécial signé de lui.

Gonaives, le 1:" juin 1908
RICHARD fils



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Le Docteur Gaveau

Remercie bien sincerementles nom-
breux amis et le public bienveillant
qui lui ont donné tant de marques de
sympathie a l'occasion de la doulou-
reuse circonstance qui asi pénible-
ment impressionné tous dans la jour-
née du 11 du courant.— I! fait, avec
Vaide de Dieu, tous ses efforts pour
revonstituer le plus tét possible
son Cabinet d’Electrothérapie dont
Putilité est reconnue par le public.

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annonce qu’il se tient a la disposition
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me manifesté par tant de personnes,
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peuxiéme Année, No 367. PORT-AU-PRINCE ( Haiti) Samedi, 20 Juin 1908



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- PORT-AU-PRINCE) Uw Mois... G. 4- Clément Magloire, ae

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onesrue VArnoimistration da Jcourmeal, s'adresser a “ons.e ar Arthur TSiIDORME, 45, Mae Rear ov Bonne-Foi.



han wee

Pour tout ce quic

| de Vopinion publique pur te souve-!rons, plus d’une fois, 4 constater que

6 0 - 1 rain parmi ies propriétaires de la lo- !l’effort des oppresseurs n’a jamais pu
i U ! ‘ealite. » ‘que glisser sur la surface résistante
- | Dans de semblabies conditions, on} Yue leur offrait cette société, et que

ile concoit bien, le souverain d’un_ tel ltoujours celle-ci renaissait victorieuse
/peuple ne peut etre que Vexécuteur en se retrouvant constamment elle-

D'OU VIENT LA FORCE DES SOCIETES ‘des ordres réels de la souveraineté; meme.

;populaire, j’entends de la souveraine- : . ;
P. S.— Je suis heureux de consta-

‘ ‘aae indi 128 . . . 'té positive que nous venons de voir : q .

Nous allons aujourd’hui indiquer|le dominait, le gouvernait. Mais Com-' ot non de cette souveraineté théorique ter Vaccord qui unit le Pactficateur

wes succintement comment les;me ce dominateur régnait sur une! dont bon nombre de nations, grandes|( du 19 juin ) et mous suc la yrave
Sazons, une fois établis en Grande | masse homogene et yue cetle masse | et petites se laissent griser sans pou- question de l’unité des origines hu-
Bretagne, sont arrives 4 absorber tous] ne s’occupait que de ses affaires prt- yoir arriver A la ‘véaliser. 'maines, etcen’est passans raison qu'il
es autres peuples qui se sont super-|vées, iln’y eut pas leu de reqgurir a | Voila un peuple ancien qui nous/conclut lui-méme:« Ce sont donc
posésd eux sur ce sol. aucune orgaragation militaire forma-j| ontre, par exemple, que le régime des gens de méme race qui ont con-
Teat dabord, ce ful ia partie Ouest | liste. Guizot écrit a ce sujet: « Quand | politique est essentiellement subor-|tribué a former, les uns les forma-

é: territoire, le Wessex, qui peu a|la nécessité de la défense ou le désir| qonné a l'état social eta’ vie pubji-|tions pa-ticularistes, les autres les
paarriva Adominer tous les autres {de l’attaque poussaient le souverain, | que 4 la vie privée. On a beau re Ghir- formations communautaires. » Dans
@ la légende d’Arthur et celle des/il envoyait dans les bourgs et dans ! ner a sa guise les fuits historiques, il | Etude sur le Tempérament Haitien, j'ai
Qeraliers de la Table Ronde ont/les campagoes un messaqer portant, est impossible de leur faire, en l’oc- 'd’ailleurs eu loccasion de confirmer
immorialisé les dernigres péripéties| une épée nue, qui criait : « Quiconque ‘¢,.:+rence, prouver autre chose que ce-ce point de vue, a la page 125 ou on
ndant: peut lire : « Il n’y a plus de races su-

oh latte entre les Saxons de l'Ouest} ne veut pas etre tenu pour un homme i,j > le caractére libre et indépe au
Ce!tes Bretons, leurs prédéces- de rien, quil sorte de li meison et des Saxons leur vient de icur cons- | périeures et de races inférieures ; ce
morsen Grande-Bretagne. vienne combattre!» F, ajoate de tant attachement pour leurs interets qu'il ya, ce sont des sociétés supé-

rieures et des sociétés inférieures, et

loatile de dire que nos Saxons|Tourville, « sortait qui voulait. Et, prives, de Paptitude d= ehisun d’eax

Searent qu'une pensée : cellede se|plus d’une fois, lhistoireen témouigne,i4 se suffire pl-inement par son do- cela au gré des principes qui se trou-

her avec dpreté sur ce sol nouveau] personne ne sortit. » ‘maine, sans le secours du svuverain ni, vent a la base des constitutions so-
@ ils le firent toujours d’aprés le| Le chef Jute s’arréta alors, dans l2S' qs ['qdministration publique. Cete fa- (ciales des peuples. »

meme mode de tomainesindépendants.|cas graves, 4 faire une convocation (on d'etre leur a permis de subordon- Gela dit, et en confirmation méme

Celtes, mal organisés pour se dé- | générale des propriétaires. « Mais 13,’ jer Ja volonté du souverain a ta leur, de cela, je me permets de dire au

ire, earent recours a leurs facons|comme tout a ’heure, venrit qui vor-— puisque en cas de contlit entre eux! Vieux Démocratz que, aux yeux de la

Mades de faire laguerre. Ils avaient|/ait bien. » Quelle ditlérence ave" of Pautorité publique, celle-ci serait Science sociale, ce n’est pas Vorigine,

ur de lacher pied et de s’en aller/d’autres hommes de sociétés commu- | gans Pimpossibilité de trouver dans! Mais Véducation qui fait la race, et

toujours ; 4 la faveur de cetle|nautaires auxquels la fidélité tenalt ty mavse populaire, complétement adon- | Chaque fois qu’il rencontrera sous ma

e retraite, les Saxons s’empa-|lieu de devoir ! ‘née a ses affaires privées, le secours plume lexpression de « race », je le

eat des terres et s’y fixaient en les| Bref, il arriva alors que, quand la pnécessaire pour entreprendre quoique prie d’en faire le synonyme de « s0-

chant. Par un brusque retour of-|chose en vatait la peine, les Saxons ee fat contre les droits particuliers, ciété. »

o: f, les Ueltes fondaient sur eux et/se groupaient ;spontanément autour! encore moins contre la liberté des in-| Je m’en voudrais de finir ces ré-

leat tout étonnés de rencontrer en|de leur chef et celui-ci se trouvait' gividus. flexions sans remercier mon_contra-

ne invincible résistance. Leurjainsi subir leur pression piutot que| fa jecon 4 tirer de ce spectacle est|dicteur, pardon! ron allié, de 8a

hement redoublait lorsyu’ils se|d’exercer la sienae sur eux. Il arriva' que les peup'es, grand ou petits, accou- bienveillante attention et sans expri-

aient compte que cet étrang2 en-| encore que les Saxons, afin d’avoir a tumés A renverser sans cesse leurs ; Mer la certitude que j’ai, que lui et

he les _poursuivait pas et se|se déranger le mojas possible et pré-| ,ouvernements, témoignent que leur {M0 nous ne tarderons pas & tomber

| 5 ’ d’accord sur les points principaux de





Cape ent de les repousser. fsrant »’occuper de leura affaires per- | désorganisation sociale les rend inap- : : in’ , i
nant a chaque, eetraite, des sonnelles plus quede tout aie nites jtes A obtenir la consécration de leurs la question sociale: il n’a qu’a se lais-
Sax 8 8 2 n a- iren pour 3 < - e
t avec persévérance ot en s’at- publi ues les « propriétaires riches, Sots att soande publique, et que, AM
au sol de plus en plus. A un|gens de plua de loisirs et plus intéres-/ ar conséquent, le plus sar OY Ch, ATT
@ Gra donne. on n’entend plus par-|sés dans les événements a raison mé-/q’arriver 4 une stabilité politique sa-| y
| fe deo Caen de larace dé-| me de importance ss oe nt publ : Neformer dais Me sens di elas gre se ATES DI BRS
p es » , ini i- | ~
. t c’est aprés que l'opinion publi- réformer daus le sens Ou pus gran
4 les Celtes absorbés. que était ane ormbée d’accord sur la développement des droits privés et de --
és sociales, l’indépendance de ces droits vis-4-ViS; Guampbre des Représentants

reat aux Jutes qui, on j as ;

i sele rap-|désignation de ces aworil 1 :
amaitat conduit ies:Saxons sur ce que ie chef, le souverain, respectant de la puissance publique. — ou Vendredi 19 Jui
» ils furent vite absorbés en |cet’accord, le consacrait en ¥ mettant Nous verrons par la suite la force| Stance du Vendreas 19 Juin 1900.

e de leur inutilité. Nous|le sceau de licvestiture officielle. d'une telle garantie, carla société an-| Dés l’ouverture de la séance, la Cham-

- Go effet, que cat élément n’é-| Telle est l’origine des Mogistrates glo saxonne que nous étudions n’a|bre procéde au renouvellement de son bu-

a ies dominateur ; il ne s’implen-| anglais actuels qui sont encore de pas été préservée dans son histoire |reau pour le 3™* mois de la session.
& cOte avec le Saxon, il!nos jours « choisis sur la désignation 'del’oppressior politique, et nous au- . les députés Gerson Desrosiers, Pré-


sident, J.B. Laurent et Emile Marcelin,
ret 2" Secrétaires sont réclus.

Un procés-verbal est sanctionné et I’As-
semblée prend connaissance de sa corres-
pondance gui, entre autres picces, compor-
te: une lettre de M. Hannibal Price de-
mandant Vinscription aa budget d'une som.
me de 5000 dotiars pour Vimpression
de ses ouvrages intitulés : Covers de Droit
Administratif et Dictionnaire de Ve Admenis-
tration Haitienne. .

Une petition de M. Amtioine Anoietin
sollicitant un subside de Soo yourdes pour
lui permettre de retirer de Limprinerie
Heéraux sa brochure, reiaant les Peres du
Centenaire aux Gonaives. ;

Puis, aprés le vore do projet de loi-
Jeannot, augmentant le cadre de Ja Police
Administrative des Cayes, la s¢ance est le-
vée.

Revue du Marché

Depuis nos avis de la semaine dernicre,

le taux pour Vor américain a subi un éeart:

aussi brusque qu’inarte nda mettant un ve-
titable désarroi dans fe commerce. Cette
hausse est duc, assur-ton A ta prande
quaniité de nickel arrivée par les derniers
bateaux. On a fais des athuresa 66077!
et plus. .

Espérons gu’une baisse se produise la
semaine prochaine, car les néyociants du
bord de ner n’en pourront plus.

Les Traites sar France n'ont donné licue ©)

a aucune transaction importance : on a fait
quelques athuires 1 2 1,2 °°.

Les Cheques sur ‘Paris sontiy 12
ow

Les Cheques sur Noew- York sont 1 12/9,

Le Cacav est A Frs Go.— et le Cuff a
4/42.

Port-au-Prince, le 20 Juin 1908.
Loterieen faveur des Pompiers

Nous sommes informts, et nous nous
faisons le plaisir d’informcr nos lec-
teurs, qu’une Lorem s’organise actuelle -
ment sous !heureuse initiative dun grou-
pe de jeunes gens de Port-au-Prince, en
faveur de la Compagnie des Pompiers Li-
bres de Port-au-Prince. —

La maison Georges Coby garanit I Ad-
ministration de cette Loterie.

Nous ne saurions trop recommander ce
beau peste 4 lencourageante souscription
du public, facilitée par le prix minime du
biller qui est de Une Gourde.

Le nombre de billets sera de 500, et les
lots gagnants sont répartis comme suit : I
de 70 51 de 25; 3de 10; et 5 de 5.

Le premier tirage aura lieu le 16 Aout
prochain.

Naissance

Nons avons recu de M. Paret, ctudianr
en droit, secrétaire au boreau de VArron-
dissement de la ja Grand’Anse, le faire-
part de la naissance de sa fille Croninpe.

Nous retournons aux époux Paret nos
meilleurs voeux et compliments,
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU

SRMINAIRE COLLEGE St-“SARTIA!

eed

VENDREDI 19 JUIN

Barométre a midi 764, 4°)"
minimum 24. 4
Températureimaximum 35.3

moyenne divine 27 5
Ciel nuageux toute la journée ¢ tres clair
48h du soir.
Orage au sudentre 2 h. et 3 h. Eclairs
au nord 49 h. du soir et 4 l'ouest pendant
la nuit. ;
Le barométre est stationnaire.

R. BALTENWECK

—

Décés

| Nous apprenons la mort de Louise Aya-

the Idamie Laferriére décédce hier, 45 heu-
res et demie du soir.

Ses funérailles auront lieu cet aprés-midi
a3 heures précises a la Cathédrale.

Nos condoléances.

Tribunal Civil
Audience civile extraordinaire du vendre di
rg juin 1908.

[.- Tribunal sous la présidence du juge
D. Magnan, assisté du Minis'¢re public
C tonocent Michel Pierre prend siege.

A cause du déces de fla ncre de Me Laleau
Sccrerare d Evat de da Justice ct avocar de
ce baricau le si¢ge a té levé en signe de
deuil

Arrivage

kst entré ce matin le «Prins der Neder-
landen» avec les passagers suivants venant
de :

Serémiv. Chs. Onol, L. Duguella,
Goldenberg. Mr Sylvera, Jacques Bigio,
Pierre, L. Labranche, A. Poltcarpe, Mme
C. Theband Jean Hermance.

Cunes. — EE. Atthick, A’ Assali, Jh. Ma-
lachi, E. Lutgens, E. P. Aluarés, Pablo
Uro, Mr ct Mine J. Ma'tranche et 2 en-
tants; Mr E. Cassis, A. Benedict, Mme
S:hikel, E. Cayemitte, KR. Dartigue, B
Placide Cambry, Mr et Mme J. Moise et
fants, Mme Dechinau et 1 entant, St-
Hubbert, ctr entant, Mr Antoine Rigaud,
Mr N. N. Prusterne, Mme M. Toussaint
et rentant, Mme Elvi Carmet.

Société Francaise de Secours
Mutvuels et de Bienfaisance
Messicurs les membres actifs de la So-
cicre et leurs familles sont priés de se réu-
mir, Dimanche 21 courant, 4 4 heures 1/2
précises de Vaprés-mi@i pour recevoir le

Commandant et Messieurs les ofticiers du!

« CHASSELOUP-LOUBAT 8.

di Président, —F . CHERIEZ
, wee

Dernicres Dépéches





Panhis.— thente frangaise : 94.70.
Hier la Chambre continua la dis-
cussion de Vimpot sur le revenu, elle
déecida de tenir deux séances supplé-
‘mentaires, mardi et inercredi matin
pour later cette discussion.
— Aujourd’hui, ja Chambre commen-
~ce la discussion de Vinterpellation de
MM. Gervais sur la politique Frangai-
se au Matoc, de Deschanel sur la po-
litigque du Gouvernemeut au Maroc et
de M Jaures sur les conclusions que
,le gouvernement tire des derniers
-évements marocains. MM. Gervais et
Deschanel prirent la parole, puis M.
Pichon donna le texte des instructions
_adressées le 19 Mai, aux généraux
d’Amade et Lyautey.
M. Jaurés & la parole.
| Hier le Sénat continua la discussion
du rachat du chemin de fer de |’Ouest
‘et sajourna ensuite & lundi.
! Le Vice-amiral Boué de la Peyrére
|

de la Division qui accompagnera le
| Président de la République dans les
‘pays Scandinaves.
| Le contre toppilleur divisionnaire
« Sagaie » s'est échoué prés de Mole-
/he ; il fut: allegé d’une partie de son
materiel. On espére le renflouer 4 la
, Marée de ce soir.
Le Général Amourel, commandant
le quinziéme corps d’armée, est décé-
dé subitement.

; avant plus besoin que toute autre deltion de faire vendre 60.000 sacs de sy

wveiles Elrangeres

été nommé commandant en chef |

| Continuation de l’amélioration

MILAN. — Léon Delagrange ¢l’avia-
teur fraucais a fait avjourd’hui plu-
sieurs ascensions en aérophane de-
vant des miliers de spectateurs parmi
lesqnels le préfet de la marine. Le
succes mapas été complet par suite
de plusieurs accidents «au moteur. I
a fsit quatre ascenvsions; pendant
Pune d'elles il est rosté en Vair quna-
tre minutes 35 secondes & une hau-
teur de huit pieds Les s;ectateurs
ont chaudement applaudi.

New York. —M. Sherman a été élu
casdidat ala Présidense de la Répu-
blique par ta convention nationale
réepublicaine siéyeant a Chicago.

WashtnGcTon, — M. Taft a donné sa
démi-sion ‘de ministre de la vuerre;
elte prendra effet du 3@ juin. Le geé-
néral Luce E. Prizht ancien eouver-
neur yvenéral et ambassatdeur des E-
tats-Unis au tuapona été désigne pour
reinplacer M. Vaft.

Panis. — Une dépéche du consul de
France a Casablanca annonce que la
tribu des Etraghmas a duns une se-
rie @engagements défait les partisans
de Moulai-Hatid.

AMSTERDAM 13. — Le conyrés des
sullragettes a décidé aujourd'hui que
fe prochain congres se réunivait) on
Augyieterre. Les suffragettes anvlaises

'Vapput iminédiat de lears sceurs. Une
j invitation des suflravettes can: dieu-
Ines a été déclinée Les déléyuées se
; sout montrées mecontentes de ce que
{ia plupart des discours ont été pro-
nonces en anglais, tandis que quel-
ques-uns seuiement Pont été en fran-
;Â¥ais eteun allenand. Les sutlravettes
j aunericaines ont eu de la peine a se
faire entendre.

Romé— Le marquis Qo Rudini qui
a diverses reprises fut premier minis-
‘tre, ministre de P’intérieur et ministre
| des Alfaires Ktrangeres est en ce mo
Menta Pagouie. Apres un2 consulta-
-UoOn, les docteurs Baccelli Murri et
| Maresca ont déclaré hier soir que tout

espoir de guérison devait etre aban-
donne,

CHICAGO.-. La séance de le conven-
.tion Républicaine avait duré sept heu-
‘res consécutives lorsyn’elle sest ter-
| minée par le succés de la candidature
| Taft.

Les délégués harassés de faticue
ont renvoyé a demain vendredi le
choix du candidat 4 la vice-presidence.

Mexico.— Le couogrés national a
cloturé sa session avant-hier soir.
! Le projet de loi interdisant aux étran-
.gers la pratique de certainies profes-
‘sions libérales et l’acquisitiou de mi-
ines au Mexiqie a été renvove a fa
| prochaine session qui s’ouvrira en
_ septembre.

|
Sewers see mesees

Revue commeriale

DELA
Maison Haag Fréres
DU HAVRE





| ~6 Mai 1908

Café. —L’article était alors dans
‘une situation trés soutunue. Le terme
; avaii suivi le mouvement yu’une bonne
stalistique, combinée avec une inter-

| Yention des haussiers, lui avait indi-

qué, et nos prix uvaient atteint fr 41
pour le rapproché, et fr 44 (4/2 pour les
mois éloignés. On pouvait croire a uns

Aussi pendant une trés courte pé-

arn ee cre en

t

|
|



i
'

|
|
|

rr

riode encore, la hausse
avons atteint les prix
/+2 1/2 pour les éloig
ontatliré une si fort
deuas en réalisation
les marchés spéculat
sister, De plus, une
traire de la Banque
clarait ne pouvoir plus faire @’
sur les cafés de Provenance Bréan /
autrement qu’ala base de fr 40 slot
un nouvel encouragement a ‘
qui sont mécontents de Ja valorisati
On voit dans cette démarche
Banque rune intervention diri de ot
la Valorisation et est exact '
trest’ pas , vraisemblable que calke
meme en sere alteinte, étant don i
haute valear commerciale des maint
nts du ene.

a persists,
de tr 454
nes, mais Cc .
€ quantité ee
eta découver
ifs n’ont pu %
Mexuire asser ay
de France, qui &

tous Coy

qui tiennent les engageme
vernement de Sao-Paulo,
Cependant, les commentaires
avait soin d’y rattacher ont fait |
muvee, dans Vintériour, et ont arn
terét spéculati€ qui com mencait {

nnn
se faire sentir, de méme qu'ils onteog
ntiment favorable

qua

pletement éleint le se
et la meilleure demande ;
meilleur apparus
ly caté disponible. ee
Bua dornier lieu, li nouvelle
Fouvernement de Sao-Paulo,
par le commerce

qe
\ sollicité
‘avait pris la résole

cafés dstenus a Hambourg et. Rotty.
dain, est ercore venue se_ greffer ser
celle situation deja embrouillée.

("est une mesure sage et louable
mats dans esprit des baissiers qu
malheureusement sont légion, elle +
enitie que le gouvernement de Sw
Paulo, a lasuite de la réduction des
avances allouces par la Basgue @
France, se treuuerait dans ane mr
Vaise position.

On interpréte cette mise en vente |
par li necessité, pour la valorisation de
svulléver de ses stocks, et l'on ne teat
pas admettre qu'il n,y ala en reali
qu'une concession faite au comment
quise lamentait depuis des mois
ce que fous les beauv cafés lui étateal
soustraits,.

Pendant une quinzaine de jours, bs
commentaires mialveillants auront ¥
dessus maintenant. Nous ne bai
peut-étre pas beaucoup quant au
iH ne faudra capendant pas complet
de la hausse.

Aujourd’hui les cotes sont :

Mai fr 42.7., juillet fr 42.50,
tembre fr 42, Decembre fr 41,
fr 40.75. ws

Le café disponible Haiti a 4
commencement de cette derniere
riode assez soutenu. .

On a dépassé, a plusieurs fpr
les prix donnés dans notre ciree
et on aurait volontiers acheté 08
plus ardemment sans les contre:
survenus, C'est comme uo
sort. Toutes les fuis que lon rt
tir de la période de calme, on s ne
ade lVimpréuu. Ne compos
trop tot sur un relévement dé
du café Haiti. .

cle pal®
tre

Co'on-— Voila un artic
core fait du chemio depuis
nier rapport. En cotant les ate
de Gonaives et St-Marc ee .
67, Port-au-Prince fr 63, Jac ‘
nous devons dire que eux
ves prix au dessus de O08
naguére. On avait payé If
mn
















nible et fr 67 a livrer
d'Artibonite au momen
lait : courant fr 7/3,

Décembre fr 65. g:
Aujourd’hui le terme

be




















fr 75 °4/2, Septembre fr 70'général Termo M

a Meembre fr 65, Mars fr 64 1/8. neral Chrisphonte,
‘La filature reste toujours trés peu jap:cs, comme |’a
ose aX achats, on ne peut dore | commandant

espérer que les valeurs du coton|bcau et viril discours qu'il
ent déja saines; nous Craignons au
gatraire la baisse aussitot que les nou-
aes de la prochaine récolte devien-
droal de pouveau favorables.

che. — Sans changements.
— Le marché est trés sou-
les belles qualités, et l’on
yerait de beaux prix pour des biaches
belles dimensions et bicn nettoyées ;
palheureusement tout le bois de cette
forte que nous recevons de Haiti est
de qualite trés bass>, et trouve diffici-
lement preneur, n’étani propre a pres-
‘aucun usage. ;
Va'eur fr 2,50 a fr 6. .
Cacao.—Les cours n'ont cesxé cette
quinzaine de baisser journellement; ce
quia empéthé la consommation de s’in-
dresser serieusement a l'article ; elle a
‘ginéralement préféré attendre, Ea’ Haitt
Is ventes ont té tres restreintes, soit
denviron un milier de sacs dont a peu
pres J50isacs de Cap 4 fr 68 62 der-
hier» prix) et 659 sacs Jérémie it fr.
7062 1/2.
Les arrivages en général, ont quelque
tendance a se restreindre.
Les stocks en cacao Haiti sont de :
Au 15 mai: 12.729 sacs contre 12.228
sacs au 30 Avril.
Stok général les cacaos au [favre :
Au 15 Mai: 140.40% sacs, contre ! 45.
06 sacs au SU Avril.
Cuirs. — Prix suns changement. I]
n'y a pas d’acheteurs.
Mial.— Plus faible, fr 45/56.
Cire.— Ferme, fr 170.
Grane de coton. — Fr. 13/16.

campé
Gaiac.

wou oour a
jOindre la rue « St

compte trois cent
sur vingt trois de
pour s’engager da
nouvelle

Docteur Salomon
en s’entendant av
Place, le Général

carrefour des rues
phonte ou toute

ces nouvelles rues

voyant le Général

dresse des comp



Tribune du « Matin »

Al
‘cho Magistrat rappelle
DE LA rues, les dégats
1905, emportant
Roche-a-Bateau
C _- ; et méme certaines
ist plus qu un succés, c'est un triom-| Aussi la Commun
phe itetemonie du baptéme des quatre |1a! Chrisphonte d
wevelles rues que notre commandant
condissement, Progressiste général Pros-
pe Canisphonte, vient de créer en notre

u nt quartier. C'est un triomphe ;
momphe du vouloir bien conduit te pa-
mouquement animé sur les obstacles de
wees natures qui semblaient se dresser
de cnt Par enchantement devant l’homme

volonté ferme qui avait jeté l’inébranla-

we cox dire de ‘homme qui sait vouloir,
tat aussi une satisfaction, une joie pour
misté Acne €, pourtous ceux-la qui ont
the qui ade Imposante fére d’hier, a cette
ces, Ause; passé les plus belle s espéran-
gee valle Cette date de 7 Juin 1908 mar-
cene po se époque dans lexistence de
mais notre Hot a-t-elle immortalisé 4 ja-

Depuy lenfaiteur,
Crone hait jours déja

~ *Paonte s’édtair

nir.

tes, énergiques ct
sa persistance dan

passe les
« Oui, la féte de

pouvez vous félici
vous, Général qui
de dévouement

eng ue le Géneral
$ adonné de corps et,d’es-
fhe cng € ces rues, notre sympa-
: le pére Jolivet, s’occupait ac-
»,ancer les lettres d’invitation
trondissement, que dis-je, aux
. m) a acrtau-Prince ga potre
: samedi la garde de ré-
ar da général, la compagnie des Chris-
ici. Ge gendarmerie s’étaient ren-
tine pa: u
+ Baleté ds

it aessi qu ns la ville, ce qui annon-

ble et en let:res
Aprés ces discour

€ dejd avait mis une cer-

sina. € tout allait se passer au
di

fe, tore wen, 7 heures et quart du ma-

mmandant de Place, le’ fois et que la Reli

d’Arrondissement

réponse, rentra tout jovial avecson éta ma-
jor. Un quart d’heure aprés son arrivée la
grand’messe commenga. A I’issue du saint
sacrifice les compéres vont prendre leurs
commeres et la procession défile en sui
vant la rue « St-Michel », pour contour-
ner la ruelie des doux-coeurs et pour aller

Velles dont on faisait le baptéme. Arrivée
au carrefour des rues « St-Gabriel » et
« Amélia Nord »,
prétre entonne l'Asperges et commence la
bénédictiou de ces rues ; elle longe la mé-
me rue «Améiia Nord» et va contourner la
rue « Chrisphonte » pour se jeter dans la
belle et vaste rue « Nord Alexis» qui

cité et venir remonter la rue
Amélia a nouveau. De bonne heure, le

ériger une magnifique tonnelle en osiers au

ter un instant. C’
curé prononga son beau discours. Il s’est
appliqué a faire comprendre la nécessité de

peler tout ce qu’elle doit garder de recon-
naissance au Général Nord Alexis d’abord,
quia été divinement inspiré en nous en-

notre Arrondissement, a celui-ci ensuite qui
a su si pleinement justifier la confiance du
Président et répondre aA son attente. J’a-

ses sentiments® de progrés. Aprés le cure,
monsieur Robert Anglade lit le discours du | 8
Magistrat communal malade. Un autre et
beau discours ot, en peu de phrases, le

sons, des meubles, des objets de valeurs

licite d’autant qu’it a prouvé son désinte-
ressement et son dévoiment en consentant
4 faire ce travail sans avoir tiré pas un sou
de la caisse communale ni en avoir récla-
mé du Gouvernement.
prouver qu’elle comprend ce qu’il a fait et
lui en garder d’ineffagable et bon souve-

C’est maintenant le tour du docteur Sa-
lomon qui adresse un remerciment au Ge-
néral Chrisphonte, en des termes modes-

peu choisi. Il complimente le général de

parle du succés qu’il 2 remporté et qui dé-
espérances de la population:

succés qui dépasse nos espérances; vous

malgré les prophétes de bon aloi. Aussi
avez-vous,— ne serait-ce
tion de ces rues,— marqu
en cet Arrondissement de fagon inoublia-

heureuse, virile et belle improvisation et
succombant sur le poids d'une vive et sin-
cére émotion, répondit. « Oui, dit-il, en
substance, Messieurs, l’orgueil, que, tout
enfant, nous apprenons comme un péché
dans le catéchisme, est un mot noble par-

ondésir, précédant le oé-(lérer. Je suis orgueileux et foncicrement
arriva. Une demi hevre ics: cilleux. J’ai Vorgueil du ban et du
si bien dit lui-mém-. let h cn. Je voudrais aveir cet orgueil de
dans le Clitistophe pour faire ce que je réve pour
a prononce en, a cenéralité si j’étais scul A vonloir ce que
je veux. Je voudrais de plus que lame de
Christophe fit incarnée en moi cir il fut
moralisateur, administra‘eur, ¢t crtin il sa-
vait vouloir. Mais ne le pouvant pas, je
reste Chrisphonte. Le bien que je réve. je
ne l’ai et ne Vaurai jamais pour vn groupe
ni pour fa ville gnim’a vu naire. je Pai
pour tous les points du Pays C'est bien
dans ces sentiments que, toujours, je tra-
vaillerai. » Et le vénérable vieillard, le ge-
néral Delcor aine, ferme cette série de dis-
cou.s par un court speech ou il adresse
un mot de compliment au Général Nord
et au Général Chriophonte.

Vive le Président Nord !

Vive le général Chrisphonte s’écrie-t-il
et le Général Mondésir repartit:

Vive le Président Nord!

Vive la Population de la Reche-l-Bateau

Une voix dans la foule ajcute:

Vive le curd !

Vivent les orateurs !

-Gabriel» l’une des nou-

encore une nouvelle, le

s et quelques pas de long
large. De 1 elle descend
ns l’ancienne rue de la

a eu la belle initiative,
cc le commandant de la
Mondésir fils, de faire

Apres tous ces discours, le dévoud fre-e
Floribert fait la qucéte sur l’appel nomina-
tit des comperes et commeres. Grandiose
qucte ot il a recueilli dans Jes cent soi-
xante 4 deux cents gourdes. La procession
reprend la rue Chrisphonte pour retomber
au bas de la rue St Michel et se rendre 4
V’Eglise. La les comméres et compéres se

Amelia Nord et Chris-
Vassistance devait s’abri-
est 14 que notre aimable

4 lapopulation, 4 lui rap-

sont sépares les uns et reconduits les au-
tres. La féte ne prend pas fin 1a. C'est

maintenant lc tour des sociétés. Elles sont
au nombre de quatre et occupent, deux la
rue Nord Alexis, l’une la rue Amélia Nord
et l’autre la rne Chrisphonte. Elles tambou-
rinent et dansent jrsgu’a 7 1/2 hrs du soir.
Les Généraux Chrisphonte et Mondésir fils
apres les avoir gratifiées, les ont congé-
tées.

Féte pleinement réussie.s’% satisfaction
de tous. Assistance nombreuse ven*nn
peu de tous les points de l’Arrondissement,

Gloire et honneur au Général Nord
Alexis d’avoir eu la main aussi heutreuse
pour envoyer ce digne homme 4 la téte
de notre Arrondissement, lui qui n’a d’au-
tre sentiment que de perpétuer le souve-
nir de son Gouvernement dans tout |’ Ar-
rondissement qui lui est confié.

Nous ne fermerons pas ces lignes avant
d’avoir rendu un public hommage 4 tous
ceux-li qui ont préeté leur gracieux con-
cours au Général pour la réalisation de son
projet. Nous nommerons : Le général Del-
tor Ainé, l’arpenteur Jean-Baptiste Beau-
duy, Mme Vve Mentor, MM. Mentor
Pierre, Rosemond Rochelin, les dames
Flavéus et Osirus Masson, les familles Du-
cé Noél, Eustache et Rochelin, Mme Eris-
mon Lazard, Monsieur Salomon fils.

Titan A’ Systay.

Chrisphonte & la téte de

liments au géieral pour

aussi la nécessité de ces
ve la’ mer avait faits en
ans sa fureur aes mai-

valeurs monnayées.

e sait-el%e gré au Géné-

e ce travail. Eile l’en fe-

Elle tient 4 lui

en un langage quelque



Cie des Pompiers Libres



s le bon vouloir; lui

ce jour, dit-il, est un

| Cours d'instruction

= oe

ter et monter au capitole
avez travaillé avec tant

et de désintéressement| [Liste des pompiers qui doivent se pré-

senter ad la Stulion Centrale durant la

ue par la créa-| semaine du 22 au 26 juin

votre passage

A. Buaxc, Conseiller.— Benoit Mi-
chaud, Joseph Doublette. Horacius
Placide, Léonce Placide, sous-offici rs
— Octavius Jn-Pierre, Francois St-Su-
mé, Pauléus Paul, Perdriel Sylvain,
Philippe Delva, Raphaél Camille, Ruf-
fin Champagne, Renaud Duval, Ther-
monfils Jubuisson, Clément Lauren-
ceau, Justin Etienne, Valmon Destiné,
Victor ‘antave, Léonville Théodore,

4 jamais indélébiles. »
s, le général, par une

gion doitaccepter et to-

rR LD

renege ctr nec er pp i Ss
A re

M.. Bonaventure, Justin Chéry, ‘Félix
St-Onge, Clement Thrasybule, Nelson
Michel, pompiers.—

Liste des pompiers de service pendant
Le semaine du 15 au 19 juin et qui doi-
vent suivrelecours d’ Instruction pendant
celle semaine pour DEFAUT D’APPLICA=
TION,

Francois Michel, Alphonse Louis
Charles, Henri Riché.
Port-au-Prince, 20 Juin 1908.
Le Commandant,
Louis ETHEART



Arrivé par
le dernier steamer

Mac:Nish’s Kola

DE KINGSTON

En vente

Chez Catinat Fouchard

Rue du Ce atre



Le soussigné avise le public et le
commerce de cette ville que Madame
Richard fils, son épouse, a seule fa
procuration desa maison de Commer-
ce établie sur cette place ef que per-
sonne n’est autorisé a faire des re-
couvrements pour son compte, a
moins d’un ordre spécial signé de lui.

Gonaives, le 1:" juin 1908
RICHARD fils



a

LA MAISON

N. Cordaseco

Demande des ouvriers
cordonniers sur bane.

Inutile de se présenter
si on nest pas habile.





~ Ligne Hollandaise

Le Steamer «Prins der Nederlande»s
partira dimanche soir le 2! courant,
pour St Marc et New-York.

Port-au-Prince, le 20 juin 1908
GERLACH & C, Ayents.



N
Le Docteur Gaveau

Remercie bien sincerementles nom-
breux amis et le public bienveillant
qui lui ont donné tant de marques de
sympathie a l'occasion de la doulou-
reuse circonstance qui asi pénible-
ment impressionné tous dans la jour-
née du 11 du courant.— I! fait, avec
Vaide de Dieu, tous ses efforts pour
revonstituer le plus tét possible
son Cabinet d’Electrothérapie dont
Putilité est reconnue par le public.

En attendant, le Docteur Gaveau
annonce qu’il se tient a la disposition
des malades 4 domicile pour des trai-
tements médicaux et des opérations
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ré, P. Frédérique, Solages ct Rosemond.

ETUDE |







Un homme
extraordinaire !...

Tout le monde a entendu parler du
pouvoir miraculeux des grands ma-
gnétiseurs, bien que, jusqu ici, au-
cun homme de la célébrité de

F'ederico Garcia,

Graduc, diplomé ct médaillé de l'Institut
X. Lamotte SAGE, Rochester. — New-York,
ne se soit offert pour permettre a
tous de mettre ses talents a l’épreu-
ve. M. Garcia étonné du scepticis-
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét A mettre a la dis-
position de tous son savoir et son!
pouvoir merveilleux et presque sur: '
humain.

Avez-vous besoin de la clairvoyance |
d'un étre qui a donné des centaines |!
de preuves de ses
leux, voulez-vous réussirdans la vie ;
voulez-vous conniitre les secrets de
ceux qui vous haissent, les piéges |
que vous devez éviter, les remédes
qui guérissent vos maux, adressez- |
vous au Professeur Garcia, Grand’
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