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Deuxiéme Année, No 366.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Vendredi, 19 Juin 1908



Le Mati



————

ABONNEMERTS :






QUOTIDIEN








DIRECTEUR:



PORT-AU-PRINCE Un Mots. . e G. 41. Cle ent Magloire
rm 9
DEPARTEMENTS\ Trois Mois. . « 3.60 —
REDACTION-ADMINISTRATION
ETRANGER........) Trois Mois. . « 6.

45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 1() CENTIMES

Les abonnements partent du 1% et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus





_ les Bateaux de guerre sont venus,
is oft séjourné dans nos ports et
scat pertis... Leurs merins sont des-
ceadas paisiblement, ont parcouru

nO tees et NOs CamMpagnes, n’ont
lroavé que |’ordre et la tranquillité,
@ pays qu'on leur avait dépeint com-
@e infernal, et ils ont bien dd se de-
@wernent pour les avoir ainsi en-
wy Adessein de protéger des comn-

ment dans le cas d’étre protégés !
Ao momentot I’ Angleterre, la Fran-
t représentés simultanément
eee navires de guerre dans la ra-
Contentement personnel de
OU trois étrangers qui habitent
Gaient “laissé conter par des_alar-
» On avait évoqué devant eux
On leur avait montré le Géné-
Ordvoulant renouveler les mas-

10@3 Couronna dignement so
C n ceuvre
Clossale,on leur avait dépeiat le
bettement xénophobes, _n’atten-
nN signal pour se ruer
mo 8 les étran
gers, promener
ee le carnage et l’incendie : ces
ay ara ination affolée, ces étrangers
ent plus tenu, et la peur dans
On, ils avaient couru au
aCable et avaient demandé
de guerre.
vraiment pitié de lire les
Brope |!

et calomnies infames! C’est
bre des fusitiés qui est,

e onla bienveillance dans
4 quoi pensaient ceux qui les
qui ne se trouvaient nulle-
, les Evats-Unis, I'Italie et Cuba
Port-au-Prince, j‘imagine le
eax

puis peu de temps. Ils s’en
lt grande tragédie de 1804, ( dernier
de blancs par lesquels Dessa-
Peaple Hailien animé de sentiments

dant gy’
we ws Coneuiats et Légations, mettre
Sang exagérées encore par
ts ‘entre, tremblant par avance du
vernements |’envoien hate
@a 15 Mars, ce ne sont que
“un secord unanime, porté de

LA PRESSE ETRANGERE

MENSONGES ET PARTI-PRIS

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDOR

tance, mais que voulez-vous, ce sont
la jeu de princes.....

- Demain, a la premiére occasion,
‘cela recommencera ; on vy mettra
meéme plus d’entrain, et il se trouve-
ta toujours un public nombreux de
-gogos pour sober les canards et s’¢-
|chauffer contre les négres d’Haiti.

t

Que dis-je demain ”?

Mais déja, voila quej’ai sous les yeux
une quantité de coupures de jour-
naux européens ot, Sous le titre sen-
sationnel : Une Nouvelle Révolulion a

dix 4 vingt-sept ; c'est ensuite les,
Consulats et Légations en péril, peut-:
étre attaqués ( ce « peut-étre » est un!
poéme de mauvaise foi! ) les massa-
cres en masse, la vie et la propriété
des étrangers menacées, le mouvement
nettement xénophobe, et toutes sortes
d’horreurs inventées comme 4 plai-
Sir pour dénigrer tantot no're Chef
d’Etat, tantot le Pays, tantot la race
noire toute entiére !



les petits, de la Pre ws Européenne,
de la Presse francaise suriotn,
noncent que «le Général Septimus
| Marius, ancien Ministre de la Guerre,
Et ces menson étaient pro aués est mis a fa teéte d’une bande de
avec une ra Waite’ incrovablo eae -révolutionnaires 4 Haiti, preehant la
le vl p InCcTO) * avides | révolte 4 coup de fusil. »
2 plus souvent aux ipurnaux avides, Tout cela, parce qu'il a plu au Gé-
de faits sensationneis parla Presse’ yéral Septimus Martius d'écrire, de
Associée. Kingston (Jamaique ) une répiiqne
Certes, il doit y avoir un contente-! aux accusations d’antipatriotisme jus-
ment supérieur ase dire que cet e- ‘temnent portées contre lui, et qu'un
Moi universel, ces mille articles et en-! quidam de kKinyston a trouvé bon de
trefilets de journaux, ces bateaux de télégraphier au Morning Post ( ov en
guerre s’essoufiant 4 traverser les était le besoin >? ) que le général Ma-
mers pour arriver le plus tot que pos- rius fait un appel aux armes !
sible, l’'autonomie d’un peuple mise Ces memes organes — grands et
en question, toute une race jugée et petits, et les petits crient plus fort!—_
vilipendée, que tout cela, c’est leur'annoncent eacore que le « Gouver-
ceuvre, 2 eux, deux ou trois, et «ue nement d’Haiti vient @adresser une
pour obtenir cet effet bveaf, ils n’ont ‘lettre menagante aux consuls Etran-
eu qu’a griffonner quelques lignes gers pour leur déclarer quill a décidé
qu’ils ont déposées au Bureau du de mettre tin au droit d’asile dans les
Cable. ‘Consulats. » Et ils ajoutent, grave-
Or, maintenant que la-bas, le cal- ment: « Les Représentants des Puis-
me s’est fait dans les esprits, mainte-'sances envoient des rappoits a leurs.
nant que les Gouvernements et les Gouvernements respectifs. » |
particuliers ont recu des rapports; Ce dernier paragraphe est siguili :a- |
plus sincéres, croyez-vous que ces tif, il veutdire: « (est trop fort! Ce.
mémes grands journaux vont se don- | gouvernement de uegres en mene
ner la peine de démentir leurs pro- | bien large, Mais on lui en donnera’
digieux canards, croyez-vous quils | sur les doigts ! »
s’abaisseront — les superbes — are-; Cela révélie un é6tranye état d’es-
connattre leurs torts, 4 faire amende | prit chez ces journalistes qui ont lair
honorable au petit peuple haitien et 4;de croire que le peuple indépendant
son chef d’Etat ? ‘que nous sommes n’a pas le droit
Mais non ! ils nous ont fait en nous' de prendre une décision d’ordre inté-
croquant beaucoup d’honneur! lls ont} rieur !
débité des mensonges absurdes, pro-' Cesmé nesjournaux n’annongaient-
voquant contre nous l’indignation ct ils pas en Marsque les Représentants
la colére des peuples et des gouyer- des Puissances 4 Port-au-Princ a-.
-ements étrangers, ils nous ont fait, vaient somméle Président Nord Alexis |

envoyer des bateaux, pour un peu,
on nous aurait bombardés d’impor-

“Cun

Haiti, tous les grauds organes, et tous'raient envoyé une flotte, et, boum,

ane

d’abdiquer ? Oui, tout simplement !'
N’est-ce pas trop nalf?

FE, 45, Rue Roux ca Bonne-Foi.





; tout Je
‘monde Va lue, et quelle sera la etu-

Or, cette lettre menacante,
péfaction des Gouvernements étran-
gers quand, en recevant la commu-
nication de leurs Représentants, is
n’v trouveront pas ce ton commina-
toire qui révolte a distance ces bons
journalistes!

Ati! oui, ces bons journalistes 1 Cha-
deux ne demanderait qu'une
chose : qu’on leur contie seulement
pour un jour les rénes des Affaires
Etranyeres, ils n’avraient fait qu'une
bouchée de cette Haiti! Vite, ils au-

boum, et tarara boum de hay, _n’est-
ce pas! on mettrait ces vilains négres
ala raison !

Ce n’est peut-etre pas si facile ! Re-
vardez ce qui se passe au Maroc ! Ce-
la ne devait-il pas suftire & mettre un
frein ala cwasine et sté&rile déclamation
de ces gazetiers d’outre-mer ?

Auront-ils seulement assez d’esprit
pour reconnattre qu’ils ont fait fausse
roufe, ywus ont parlé de travers et
bdtement, qu'il faut en rabattre, et de
beaucoup ”?

Sapervevront-ils que malkyré leur
Unanimité a combattre la théorie du
Gouvernement Huaitien sur l’abolition
du druit) d’asile, c'est cette théorie
qui prévaul, car déja, la voila admise
par deux des grandes Puissances :
les Etats Unis et la France. L’Angte-
terre et PAllemacgne suivront, et tous
les autres pouvernements étrangers,
parce que le droit est de notre coteé,
et qu'autre chose est d’injurier un
peuple dans les journaux et autre
chose est de discuter avec les Repré-
sentants de son Gouvernement, quend
ce youvernement§ a raison. ous
avons— et c’est une des forces du

‘pouvernement actuel— des Représen-

tants 4 l’Etranger qui sont 4 la hau-

teur de leur mission, et nous pou-

vons nous féliciter de plus d’une vic-
toire diplomatique. Cen est une con-
sidérable, que nous remportons en ce
moment méme, sans bruit.

A la lumiére de ja discussioa loyale
et calme, le parti-pris disparait, les
préventions et les préjugés tombent,
erreur est ceconnue et c’est le bon
droit qui triomphe.

Mais cette victoire passera inappe ‘-
cue! C’est & peine si Jes journamm
étrangers la mentionneront; ils se



tairont systématiquement, atiendant
qu’an cablogramme menleur viepne
leur donner encore l'occasion de je-
ter l'alarme aux quatre coins de
l'Europe ; ils cricront encore qu’on
massacre les blancs ¢n inasse, que Ll:
pays est a feu et & sany, pour quen-
core les Cabinets s’eimeuvent, que des
Bateaux de guerre svuient deépéchts,
qvils viennent sjourner oun mois
dans la pacilique rade de
Prince, pour que leurs = arins excur-
sionnent, pour que leurs = officier=
mortent a cheval et « kudakent » des
payseges, jour qui's vorent ave} ner,
pac uo peuple enthousiaste, le

égumes !

La “ Union Mettalic

Cartridge” Company

EST CONDAMNEE

Comme complice de Giordani

Le Gouvernement des Etats-Unis vient
de ‘faire condamner la « Union Mciallic
Cartridge *, de Bridgort ( Connecticut ).
a P. 2.000 d’amend:. Le Tribunal fédéral
de Hartford ( Connecticut ) n’a pas hésite
a prononcer cette sentence contre cette
puissante Compagnie qui s’était d’ailleurs
avouce coupable d’avoir, sur la demande
de M. J. M. Giordanni, désigné comme
du ciment les cartouches contenues dans
les barils qui devaient étre expédiés aux
Gonaives.

Cette decision, suivant de piés la peine
déja infligée 4 Giordani, rendra plus cir-
conspects les marchands darincs ot de mu-
nitions qui, jusqu’ici, ne se faisaiznt aucun
scrupule.A mettre i !a disposition des cons-
pirateurs le materiel d: guerre dour
pouvaient avoir besoin.

ils



ee en

PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUSS

Observatoire
DU

SRMINAIRE COLLEGE St-MAKTIAL

Jeupi 18 Juin
Barométre 4 midi 764, 32/™

minimum 24. 1

‘Température!maximum 35.8

moyenne diurne 29. 6

Le ciel trés clair le matin, s’est couvert
-midi.

luie au nord entre

Le vent est toujours t

Le barométre reste tres dlevé.
R. BALTENWECK
Décés

Nous avons rc¢u le fairc-part de la mort
de Mme Vue Ulysse Laleau, née Flore Feéli-
cité Fasvette Bouchereau, décédée hicr, 4 1'4-
f. de 68 ans.— Les funérailles auront
seu cet midi.

Condoléances aux parents de la défunte
et iculiérement 4 gon fils, notre ‘ami
i a, Secrétaire d'Ecat de !’Instruc-
Publique.

I’a
het 6 h. da soir.
fort dans la jour-
























Port-uue

pus
populaire et !e pius aimé, le plus doux
des Chefs d'Etal, tandis que les Port-
au-Princiens ne s’apercevront de la
préserce des cuirassés étraugers que
par Vélévation du wix des ceufs et des



Départ
Avan:-hier est parsi le steamer
Eitel Frédévick» avec les passagers suivents
our :
Jérémie» Mie Wa Aclet, O. Durand, G
Moussalem, A. Bianchet, Mile C. Gaveau,
C. Clérié, Mile C. Blanche’, A. Maiaville,

Pompiers Librs-s

Nious lisons dans UExptosé Général de _—
la Situation:

Le Département de | Intérieur ne se las-
scra pas de vous faire |’S!loge des Compa-
gnics des Pompiers Libres de la Républi-
que.

Ces Compagnies pour la_ pluspart,
n’ont pas un matériel convenable, Le Goa-
vernement ne veut pas perdre de vue qu'il
leur cst dd de la provection et des encou
ragements spéciaux. Elles le méri-ent pour
les services qu’elles rendent. pour le dé-
vouement dont elles donnent preuve en
toute occasion. La Compagnie des Pom
piers libres de Port-auePrince a droit 2 une
MENTION SPECIALE. Je vous demanderui de ut
venir en aide dins la mesure des ressourecs
publiques, aw moment du vote dé budget.

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi 17 juin 1908.

Le Tribunal, sous la présidence de M. le
V:ce-président Ernucst Bonhomme — prend
si¢ge 4 dix heures et demic du = matin ct
prononce Varrét qui rejcite comme mal-
fondé le pourvoi du Ministére public du
Cap Haitien contre le jugement du Tribu-
nal civil du dit ressort, en date du 22 Mai
1908 qui renvoie le prévenu Albert Théo-
dore hors de cour.

Plus rien le si¢ge est levé.
Tribunal Civil
Audience civile du 17 juin 1908.

Le Tribunal sous la présidence du juge
doyen Lion Naa, assisté du Substitute A
Thibault a rendu les jugements suivants :/« ponsabilité du mari qui contin: e

— Celui gui r jetre les moyens tins et} < d’endusser toules les actions de so
conclxsions de A. Guyo: dit pirimée me «épouse inlidéic, guwil de neure respon-

et enfant, Louis Arlet, A. Richard, T. C
Brutus,

de publier Varticle ci-dessous, - AM re
qrettant repentant
dé vanenyaat.

Po:t-aa-Pince, 15 Jain 19098.
A Moiusieur le Dr cteur du Jour: 2!

« Le MATIN »
Monsi-sur le Directeur

cq uvis matrimMoniaux » para dans vo-
tre journal te samedi 13 juin courar’,

les foimmes aussi— qui intéressent Ic
public & leurs miséres conjugales, etc.
eic. Et vous difes «que Cerluins di-
erecteurs de quutidiens devaien! avoir

a NN

« aleur cient que « Pavis matrimo-
enial owe auctna: porte légale. que,

tance engagée devan: Ce Tribanil ic 17] « suble des detles contra tés, ete etc.
A m@& humble avis, vous faites

Mai 1907, condamne A. Guyot aux dé- ‘a
ssages que

pens de la procédure périmée et de Vins-| erreur concernant les
tance en péregiprion adjugés 4 Mich-! Ve!-;

tenenour teniruch de dommases, et ce, non
compris le cout de ce jr genent.

_ 7 Celui qui déboute Paul Perraud des
tins, moyens ct conclusions comme mal

ter on simple coup WVorii sur ur com-
Mentaire du Droit civil pour voir que
esas Vavis instré danas un quotidien,,

fondés, en partie rejette les dommag¢s ia-}de méneyge que fa femme pourrai!
teréts par lui réclamés con re né:ant pas! controcter avec lautorisatio: dum i-

justifiés et le condimne a> payer d Pierre! ri qc, en pargil cas, est toujours facile

Hud‘court, sage terme ni délui pour kes sous le régimd dela communauté ke
sommes deja pe:gues 2 0 0 sur le marché gale. .
de 98.000 dollars, hérmis le moatant des} Uavrez, s'il vous plait, le 3e volume
travaux et ouvrages ci-apics désignés tels : Ide Droit Civil de Baudry Lacantineri
beffroi, cloche, orgues, cadran, sonnerie,! page 65, vous v vervez Ceci: «Coufo:-
table, autels, paratonnerres. portai!s corps|« mément aux régles ds droit) com-
de grilles devant feraer (édifice, ransport}« mun, un mandat. tacite habiliterait
et mise en plac> du raaitre-au'el et 2 o/o-|« laft-mme acontracter pourle comp-
dans l’avenir a1 fur et 1 mesure des verse-!« te du mari, tout) aussi bien qu'un
ments 4 faire par PEta: sur la valeur des'« mandat exprés. La jurisprudence ct
travaux, excepté sur cel'e de ceux ci-dessus| « les auteurs admettent, comme on le
énumeérés,dit que l’éval uation du chiffre sur! ¢ faisait déji dans notre aucien droit
lequel seront pré Icvés les 2 0/o sera faite! « lexistence d'un pareil mandat au
par les parties o4 par Louis Roy, ingénieur}« profitde la femine pour toutes les
4 ce commis au cas ou il n'y aurait pas| « dépenses de ménage, teiles qu’achat
d’accord enire elles, compznse les dépens. | « de provisions de bouche, de linges,
Affaire entendue : «< d’étoffes pour les vétements .. . ,
— Madame $Vve Aug Cany Nicolas|* '0as détails dont le mari n'a pas lc
contre J. B. W. Francis. « loisir de s’occuper et qui rentren!
Affrires entamées + | ‘ naturellement dans le département!
— Eumonime Delva,Veive Paul 3 setateat eal ct ta Tox dou.
: ,Veive Caul contre, cnauté seraient donc tenus de l’exécu-
Mirabeau Boute et les époux Charles Liau- |

ne r :« tion des obligati
taud (continu uioi renvoyée 4 quinziine ) .« contracte danscette apher la fomme

) ére, 8.
— Albert Denis contre Men:or Armand ,«lafemme en fat elle: méme ‘tenue for
( continuation renvoyée 4 huitaiae.) «ses biens personnels
_~ Fontilus Fontanges Colin contre le! "
sieur Val Bruna ( continuation renvoyée 4; «Le mandat tacite est susceptible

huitaine ). :« d@’étre
révoqué comme le mandat
Avis GCommerc'al ;« @xXprés.' etle révocation peut résul-
_ Monsieur Donato La Torraca devant par,‘ ter d'un avertissement individuel,
tir prochainement pour l'Europe prie ses’ ¢ adre-sé parle mari aux fournis-
débiteurs de venir solder leurs comptes le © eee ce meme d'un avertissement
plus tdt possible. « wonectif, donné, comme on le _ voit

Port-au-Prince 11 juin 1908. ig dgelauerois par le vole des jour-

« Prins | 5° présente chez Coby, De

A Rouzier, M. Moussalem, H. Chassagne. |

R Durand, P. Bridman, Mme: F. Naude | lion du mari.

Ener |

Notre impartialité nous fait un devoir |

que Vauleur atl ger cogus,
a ! :

Vailuvotre article concersant les ,

ot vous bDhieaez les maris -- peat-ectie |
a assez de conscience pour cxp-iqaes |

aéyalemeul, ee supprime pas bites-—

sai sowignés. Eo effet, il saltit de je-!

le mari est responsable des déperses















































Comme vous le Vvoyez,

Chapoteau, Bastien ou ane
mercants ponr prendre deg m
alimentaires ou des ét i.
est légalément responsable. - Qua
‘les fournisseurs doivent aves
| waccorder & une femme mer
crécit raisonnable eu égard al

«Le mandat tacite. donné pax

i« ri A sa femme pour les dénem
« ménoge, supposant la vie al
«entre les épouxr, ce mandeit
cousilcré comme _ implic
sths (,0ua st ad

_ daerema nt, ; sépara ie
| Aluis pour ce qui 8'agit des a
‘pro: 1réés, méme hors la mates
jugale eta rés insertion dep
législateur a régié le cas deat
‘atts. 293 et suivants du Code ¢ i?
| Souhaitons qu‘apreés cette eal
. tien vous consenliez & mettre #
votre intéressant journal les agi
trimoniaux qui avertissent
, ment les fournisseurs qui apggesill
nent habituellement 16 ménegt:
,Uavis ne doit dire que cela am
n’'v avra rien ne tidicule. ~ 34
Sily a des contradicteurs,
f-ront connatire par fa voledil
presse. oe
Veuillez excuser l’anon
AvocaT—Commengiile

7 - ” —- ee _
Tribune du «}
Saint-Louis-du-Sud, le 9 jel
Adresse ad Son Eco

le Président de la Ré iy
En son - he

Président, .

_ Reconnaissante envers SoF
‘le Président de la Républi
,socict! de celte commune,
nom qu’au nom des malheere
vuatds, vient tres respecluesg
-mercier Votre Excellence Cog
rassé la "commune da _
ron Labossiére, ce sj artiatel
En effet, Président, nows-
pas Vous le dissimuler et &y
-ereinte d’étre démentis que
'faisons le devoir de le ¢
Votre Exeecllence: Sous le
de ce Néron, la misére avect
|baton, frappait aux portes
i puysabs ; aussi, est ce tot
‘de notre reconnaissance Creges
“nous venons, encore une Way
cier Votre Excellence de nows®
| barassé de cet homme qui &&
‘anti la commune, sil y 8 F
reste de cette année. el

Nous serions bien mee
si nous laissions passer 8
sans prier Votre Excellemi®
p.1 mettre d’adresscr, ict
leures [élicitations au De y
leur qni, assurément, & @¥%
Votre Excellence sur jea.J
qui se perpétraient ici, acum
vous articulerons, en Cae

Nous saisissions l'o0e®
dent, pour vous prier 4 Om
pectueuses salutations &
méme temps a notre Oe,
ment au Gouveraemem® ite
cellence. a

ANILUS CLERMONT
FLEUR, JH. MICHAEL !
TALY, M. Petit, B. TOOeS
sAMAJOR, M. NicoLas,
Bart, J. Lerrnanc, OF

L. Ju. Détice, ;
Oscan Lariazun, 8. ¢

cm
2



sur la Situation
Satisfaisantes et





| Pensées Intimes














t Ls famille, ce cercle intime composé ds

, “| ©aasmission qui d’a
ge de Jamére et de enfant est vrai-
om

du president doit 4
chain, Aen juge:
tire est persuade
PY ivoirs aura
ton.

prés Ja proclamatio

un bienfait de Dieu C'est le foyer
Yhomme, apres avoir Jutté toute fa
a vient trouver la tendresse et Ja
tion. La, toujours attendu, toujours
vaerement accucilli, il vient le soir re-
er son Ame. L’homme n’est pas far:
rlisolement. J/ a cl créé double : ila
ye nécesstirement besoin de s’épancher.
yco'é d'Eve, au milieu de ses en-
chéris, l'homme jouit de la ‘plénitu-

de son etre. Aussi, se sent-1 heureux,
giigré toute fatalité, si Je notr recruteur
ds ombres n'a pas démembré sa chere fa-
gille pour laquelle il se dévoue chaque

wer davantage. ;
r ere et la mere, on qué bru'e la flam-

ire» partirt de New-York le 30 juin
destina-ion de Québec of il assistera au

[

navire pour représenier le oréside nit.
Bertin 16. Les résultats des éleccions

la Diéte prussicune ort 4 peu prés été con

formes aux preévisions. Ils ont ceci de re

4 Cuba qui est des plus
san fait bien augurer de la
'ransmiussion del’Ile aux autorités cubiires

voir lieu en février pro-
arcle rapport, le st cré-
que la transmission des
lieu sans la moindre fric-

_Wasnixctox — Le cuirassé «Newhamps-

f©es da Tricentenaire de la fondation de
de la ville au mois de juillet. Le vice-
président Fairbanks ira 4 Québec sur ce

marquabie que pour la premiére fois six

de l'Exposition. Les notabilités civiles et:
miciaires de! Saragosse, les ministres et M |
Ki oil partérent ensuite pour Madrid.

_ Un violent orage a cu lieu hier sur Pa-'
‘ty banliewe causant de grands ravages.

ST PETERsBouRG. — Le gouvernemen
déposa aujourd’hui sur le Sure a de !a
Douma un projet de 1oi autori-ait un em-
prunt de 500 000 000 francs.

Bako Ure tensaive d’i-sissinat a
éé commise avjourd’hei sur Je chef de la

Arrivé par
le dernier steamer

Mace’Nish’s Koa

DE KINGSTON

En vente

Chez Catinat Fouchard

Rue du Centre

n








a
x

tr

Le soussigné avise le public et le

a

police qui a été blesséai-si que d ux agents.

Un sergent de povice a dé tué.

Les coupables ont pn s’échapper. |
Woastixcton 17.— Huit cents officiers | commerce de cette ville que Madame
ctsoltis de moucne partiront pour Vish-! Richard fils, son épouse, a seule la
me de Panama samcdi ct dimanche pour: pro ‘uration desa maison de Commer-
~]¥ maintenir Vordre cn cas de déserdres'ce établie sur cette place et que per-
lors des prochaines ¢lections. isonn2 nest autorisé a faire des re-
Cicaco 17. ~ La convention nationale | couvrements pour son compte, a









Le; _ membres socialistes ont été élus : les po-|républicaine cortinue. Ses travaux sans ré-, moins d’un ordre spécial signé de lui.
aede amour, sont Ics deux bons génies|lonais ont gagné deux sicges et les con-|sulrat bien appreciable jusqua présent. ives. le 1 juin 1908
que Dicu destine 4 Penfanr, qut nait tou- servateurs huit aux dép:ns dcs libéraux. onsen oe ~«< Gonaiv es, e juin
pus faibie de corps et d intelligence. Le} = Anvers. — On aregu ici de nouveaux lee _— RICHARD fils
et ‘a mére, que Ja nature a faits pour | détails de la céte occidentale d'Afrique au Le Docteur Gaveau we ee

Fenicn indisso'uble, ot
gonaromplir vis-a Vis de leur enfint.
Cost 2 eux qu'il appartient de former son

cear, dinspirer cet ang? d2 la terre, apies

Ibi avoirdonné la vie. C’est Acux qu'il

jent de former .a jeune Ame contor
rent aux vues de 'a Provide::ce. T° est
done absolumen: juste de dire que ricn
deas (education ne remplace le pére et la meére.
Pe effet, Venfant gui a eu le malheur de

Yun de ces bons génics, devient un
er du sor, surcout sil a perdu cc dui
qui devait veiller ser son berceau, et 4 qui
bagure Vurissait par de douces harmo-
ses. I' Jui est ravi cos éléments qui de-
vaitat former le fond de son coeur et de sa
pete. Prés de son berceau, il n’a pas
troavé de douces paroles, d/ath-ctueux sen-
timents, ni la tcndresse, ni les caresses
dane mére. It n’a pas connu d’agréables

!

H-areax l'enfant qui prandit sous la di-
‘wetin des auteurs de ses jours ! Heureux
feefnt qui grandi: sous les yeux de ses
~Peset meres. ' Il tait les délices de la
maton; i! est objet de toutes les sollici:u-

yl jouit phinement de tous les pri-

qvilapli Ata Providence d’ac-

dacet aye serein ». Et si l'amour
Wi Venergic mime yur uccomplit Vunion, cer
be mystéiieux, qui est son fruit, a la puis-
‘mee de le fortiticr.

Cest grice 4 son dduca:ion — ce qui est
bonheur pour /a société: — que cette u-

deux cocurs ou plitot de deux a-
mse mainticnt malyré les orages de la
‘WS, jasqu’d avoir des souvenirs ‘dont le
paifmMe est si puissant.

Qe'il est beau, qu’il est doux de pou-
femonter, par la pense, le cours d’u-
be €exis.ence, de reconstruire 4 deux

Mist par les souvenirs. en présence de
ees chéres, qui sont la consolation de
Veillesse, En eux on retrouve la vie.
w@t en effet une des pus douccs satisfac-
si les enfints ne laissent pas le pére
Mére aux bords du tombeau.

J. BLAIN

ee ae
SS ee ee













‘ mnco 18. — Il est a peu prés certain
; AB COavention na-ionile réaublicaine
de aft, comme candidat a prési-

u ligne.
;ON. == Le secrétaire Taft a
Stoard’hui qu'il avait reca du
N un rapport dataillé

ont une noble inis-
























sujet du vapeur ¢ Ville de Bruges » quia
coulé au mois de mai dernier au cours
d'un ourigan sur le Congo supéricur. Sur
les six européens qui ont péri, quatre ont




Rem orci: biensinctrementies nom. |
breux amis et le public bienveillan!

cana LS eel
gue P. f. 3
qui lui ont donné tant de mirgques de! ( . . .

- UOmpagnle
ANS

jon

cic pris par des indigeénescinnibales pen- sympathie a Poccasion de fa doulou-
dint guils cssayaient de gagner la rive a]/reuse circonstance qui asi pénible-

ment impressionné tous dans la jour-
née du 11 du conrant.— I! fait, avec
Vaide de Dieu, tous ses efforts pour | t Messieurs {-s Actionnaires de la
reconstituer le plus tot possible | Compagnie des Chemins de Fer de
son Cabinet d@’Electrothérapie dontila Plaine du Cul-de-Sac sont convo-
Vutilité est reconnue par le public. ques co Assemblée peneérale le mardi

En attendant, le Docteur Gaveau | 28 Juillet 1908, 40h. 12 du matin au
annonce q Vil se tient A la disposition | Siége Social, sis au Champ-de-Mars,
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fk nage puis, mis A mort et dévorés. Dix
sept neyres ont été noyeds. ;

Napres. - Unincendie a détruic l’église
de S.-Domingue. La coupole s’est etfon-
drée et plusieurs tableaux anciens de
ytande valeur ont été détruiis.

Tancer 16. — D'aprés les derniéres nou-
velles regues ici les cing résiden's fran-
sus qui s‘étatent réfugiés dans une mai-
son de Kasr El Kebic qui érait entourée
par lcs indigenes sont maintenant hors de
danger par suite du déparc des troupes
de Moulai Hafid. ~’

Le commandant des troupes d’Ab-El
Aziz dans l’un des camps situés prés de
cette ville est allé rejoindre les troupes de

O. DRE DU JOUR ¢
f° Rapport du) Conseil d’Adminis-
tration
2° Présentation des Coinptes.
3° Renou”eliemeat du Conseil.
4° Divers.

PORT-AU-PRINCE |
: 244 heures apr. mid. |

|



Moulai-Hafid 3 la téte de cing cents | Port-au-Prince, le 8 Juin 1908.
hommes. ; ; de 146, Re Fépublicains, 1460. |" Président, Le Secrétaire-général,
WasuixcTon. — La flotte commandée | gy oye a Mt Catixar FOUCHARD. G. SCHWEDERSKI E. PREzeAU.

par le contre-amiral James H. Dayton gui
pariirs dz San-Francisco le 24 aout pour
une croisi¢re A Honolujug ct de ltd Phe
Simoa située 1 2,300 milles de distance
sutra composée de dix huit unitds. Mle
comprendra les huit ¢ otseurs cuirass’s de
la flotte du Pacifique de Vamiral Dayton
huit contre torpilleurs et deux transports.

Wasuincrox -— Une convention pour
les coiis postaux entre les Etats-Unis et la
France a été signée hier par le postmaster
géneral et l’ambassadeur de France M. Jus-}
serand.

Paris. -- Rente frangaise 94 74.

Aujourd hui et hier Ja Chambre s’occu-
pa de ladiscution de l’impotsur le revenu.

Plusieurs députés ayant demande la dis-
jonction des articles concernant les bére-
fices industriels et commerciaux et le ren-
voi 4 une commission, M. Caillaux s’oppo-
sa 4 ce renvoiqui fut repoussé par 296 voix
contre 225 Séance jeudi.

Le Sénai vota le projet concernant les
pensions des invalidcs de la Marine et s‘a-
journa 3 jeudi. .

La commission séna‘oriale des Chemins
de fer réunie sous la présidence de M. La-
biche entendit M.M. Gay, président du
Conseil d’A-ninistration, et de Larminat,
Directeur de la Compagnie de l'Ouest et
le Baron de Courcelles, président du Con-
seil d’administration, et Heurtean, directeur
de la Compagnie Oriéans, au sujet de leurs
propositions. ;

M. Pichon assista hier 4 un banquct
donné par l’Alliance Républicaine démo-
cratique et pronongs un discours.

M. Cruppi offrit hier un déjeuner aux
membres des comités Espagnols et frangais





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ine manifesté par tant de personnes,
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Deuxiéme Année, No 366.

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Vendredi, 19 Juin 1908



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_ les Bateaux de guerre sont venus,
is oft séjourné dans nos ports et
scat pertis... Leurs merins sont des-
ceadas paisiblement, ont parcouru

nO tees et NOs CamMpagnes, n’ont
lroavé que |’ordre et la tranquillité,
@ pays qu'on leur avait dépeint com-
@e infernal, et ils ont bien dd se de-
@wernent pour les avoir ainsi en-
wy Adessein de protéger des comn-

ment dans le cas d’étre protégés !
Ao momentot I’ Angleterre, la Fran-
t représentés simultanément
eee navires de guerre dans la ra-
Contentement personnel de
OU trois étrangers qui habitent
Gaient “laissé conter par des_alar-
» On avait évoqué devant eux
On leur avait montré le Géné-
Ordvoulant renouveler les mas-

10@3 Couronna dignement so
C n ceuvre
Clossale,on leur avait dépeiat le
bettement xénophobes, _n’atten-
nN signal pour se ruer
mo 8 les étran
gers, promener
ee le carnage et l’incendie : ces
ay ara ination affolée, ces étrangers
ent plus tenu, et la peur dans
On, ils avaient couru au
aCable et avaient demandé
de guerre.
vraiment pitié de lire les
Brope |!

et calomnies infames! C’est
bre des fusitiés qui est,

e onla bienveillance dans
4 quoi pensaient ceux qui les
qui ne se trouvaient nulle-
, les Evats-Unis, I'Italie et Cuba
Port-au-Prince, j‘imagine le
eax

puis peu de temps. Ils s’en
lt grande tragédie de 1804, ( dernier
de blancs par lesquels Dessa-
Peaple Hailien animé de sentiments

dant gy’
we ws Coneuiats et Légations, mettre
Sang exagérées encore par
ts ‘entre, tremblant par avance du
vernements |’envoien hate
@a 15 Mars, ce ne sont que
“un secord unanime, porté de

LA PRESSE ETRANGERE

MENSONGES ET PARTI-PRIS

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDOR

tance, mais que voulez-vous, ce sont
la jeu de princes.....

- Demain, a la premiére occasion,
‘cela recommencera ; on vy mettra
meéme plus d’entrain, et il se trouve-
ta toujours un public nombreux de
-gogos pour sober les canards et s’¢-
|chauffer contre les négres d’Haiti.

t

Que dis-je demain ”?

Mais déja, voila quej’ai sous les yeux
une quantité de coupures de jour-
naux européens ot, Sous le titre sen-
sationnel : Une Nouvelle Révolulion a

dix 4 vingt-sept ; c'est ensuite les,
Consulats et Légations en péril, peut-:
étre attaqués ( ce « peut-étre » est un!
poéme de mauvaise foi! ) les massa-
cres en masse, la vie et la propriété
des étrangers menacées, le mouvement
nettement xénophobe, et toutes sortes
d’horreurs inventées comme 4 plai-
Sir pour dénigrer tantot no're Chef
d’Etat, tantot le Pays, tantot la race
noire toute entiére !



les petits, de la Pre ws Européenne,
de la Presse francaise suriotn,
noncent que «le Général Septimus
| Marius, ancien Ministre de la Guerre,
Et ces menson étaient pro aués est mis a fa teéte d’une bande de
avec une ra Waite’ incrovablo eae -révolutionnaires 4 Haiti, preehant la
le vl p InCcTO) * avides | révolte 4 coup de fusil. »
2 plus souvent aux ipurnaux avides, Tout cela, parce qu'il a plu au Gé-
de faits sensationneis parla Presse’ yéral Septimus Martius d'écrire, de
Associée. Kingston (Jamaique ) une répiiqne
Certes, il doit y avoir un contente-! aux accusations d’antipatriotisme jus-
ment supérieur ase dire que cet e- ‘temnent portées contre lui, et qu'un
Moi universel, ces mille articles et en-! quidam de kKinyston a trouvé bon de
trefilets de journaux, ces bateaux de télégraphier au Morning Post ( ov en
guerre s’essoufiant 4 traverser les était le besoin >? ) que le général Ma-
mers pour arriver le plus tot que pos- rius fait un appel aux armes !
sible, l’'autonomie d’un peuple mise Ces memes organes — grands et
en question, toute une race jugée et petits, et les petits crient plus fort!—_
vilipendée, que tout cela, c’est leur'annoncent eacore que le « Gouver-
ceuvre, 2 eux, deux ou trois, et «ue nement d’Haiti vient @adresser une
pour obtenir cet effet bveaf, ils n’ont ‘lettre menagante aux consuls Etran-
eu qu’a griffonner quelques lignes gers pour leur déclarer quill a décidé
qu’ils ont déposées au Bureau du de mettre tin au droit d’asile dans les
Cable. ‘Consulats. » Et ils ajoutent, grave-
Or, maintenant que la-bas, le cal- ment: « Les Représentants des Puis-
me s’est fait dans les esprits, mainte-'sances envoient des rappoits a leurs.
nant que les Gouvernements et les Gouvernements respectifs. » |
particuliers ont recu des rapports; Ce dernier paragraphe est siguili :a- |
plus sincéres, croyez-vous que ces tif, il veutdire: « (est trop fort! Ce.
mémes grands journaux vont se don- | gouvernement de uegres en mene
ner la peine de démentir leurs pro- | bien large, Mais on lui en donnera’
digieux canards, croyez-vous quils | sur les doigts ! »
s’abaisseront — les superbes — are-; Cela révélie un é6tranye état d’es-
connattre leurs torts, 4 faire amende | prit chez ces journalistes qui ont lair
honorable au petit peuple haitien et 4;de croire que le peuple indépendant
son chef d’Etat ? ‘que nous sommes n’a pas le droit
Mais non ! ils nous ont fait en nous' de prendre une décision d’ordre inté-
croquant beaucoup d’honneur! lls ont} rieur !
débité des mensonges absurdes, pro-' Cesmé nesjournaux n’annongaient-
voquant contre nous l’indignation ct ils pas en Marsque les Représentants
la colére des peuples et des gouyer- des Puissances 4 Port-au-Princ a-.
-ements étrangers, ils nous ont fait, vaient somméle Président Nord Alexis |

envoyer des bateaux, pour un peu,
on nous aurait bombardés d’impor-

“Cun

Haiti, tous les grauds organes, et tous'raient envoyé une flotte, et, boum,

ane

d’abdiquer ? Oui, tout simplement !'
N’est-ce pas trop nalf?

FE, 45, Rue Roux ca Bonne-Foi.





; tout Je
‘monde Va lue, et quelle sera la etu-

Or, cette lettre menacante,
péfaction des Gouvernements étran-
gers quand, en recevant la commu-
nication de leurs Représentants, is
n’v trouveront pas ce ton commina-
toire qui révolte a distance ces bons
journalistes!

Ati! oui, ces bons journalistes 1 Cha-
deux ne demanderait qu'une
chose : qu’on leur contie seulement
pour un jour les rénes des Affaires
Etranyeres, ils n’avraient fait qu'une
bouchée de cette Haiti! Vite, ils au-

boum, et tarara boum de hay, _n’est-
ce pas! on mettrait ces vilains négres
ala raison !

Ce n’est peut-etre pas si facile ! Re-
vardez ce qui se passe au Maroc ! Ce-
la ne devait-il pas suftire & mettre un
frein ala cwasine et sté&rile déclamation
de ces gazetiers d’outre-mer ?

Auront-ils seulement assez d’esprit
pour reconnattre qu’ils ont fait fausse
roufe, ywus ont parlé de travers et
bdtement, qu'il faut en rabattre, et de
beaucoup ”?

Sapervevront-ils que malkyré leur
Unanimité a combattre la théorie du
Gouvernement Huaitien sur l’abolition
du druit) d’asile, c'est cette théorie
qui prévaul, car déja, la voila admise
par deux des grandes Puissances :
les Etats Unis et la France. L’Angte-
terre et PAllemacgne suivront, et tous
les autres pouvernements étrangers,
parce que le droit est de notre coteé,
et qu'autre chose est d’injurier un
peuple dans les journaux et autre
chose est de discuter avec les Repré-
sentants de son Gouvernement, quend
ce youvernement§ a raison. ous
avons— et c’est une des forces du

‘pouvernement actuel— des Représen-

tants 4 l’Etranger qui sont 4 la hau-

teur de leur mission, et nous pou-

vons nous féliciter de plus d’une vic-
toire diplomatique. Cen est une con-
sidérable, que nous remportons en ce
moment méme, sans bruit.

A la lumiére de ja discussioa loyale
et calme, le parti-pris disparait, les
préventions et les préjugés tombent,
erreur est ceconnue et c’est le bon
droit qui triomphe.

Mais cette victoire passera inappe ‘-
cue! C’est & peine si Jes journamm
étrangers la mentionneront; ils se
tairont systématiquement, atiendant
qu’an cablogramme menleur viepne
leur donner encore l'occasion de je-
ter l'alarme aux quatre coins de
l'Europe ; ils cricront encore qu’on
massacre les blancs ¢n inasse, que Ll:
pays est a feu et & sany, pour quen-
core les Cabinets s’eimeuvent, que des
Bateaux de guerre svuient deépéchts,
qvils viennent sjourner oun mois
dans la pacilique rade de
Prince, pour que leurs = arins excur-
sionnent, pour que leurs = officier=
mortent a cheval et « kudakent » des
payseges, jour qui's vorent ave} ner,
pac uo peuple enthousiaste, le

égumes !

La “ Union Mettalic

Cartridge” Company

EST CONDAMNEE

Comme complice de Giordani

Le Gouvernement des Etats-Unis vient
de ‘faire condamner la « Union Mciallic
Cartridge *, de Bridgort ( Connecticut ).
a P. 2.000 d’amend:. Le Tribunal fédéral
de Hartford ( Connecticut ) n’a pas hésite
a prononcer cette sentence contre cette
puissante Compagnie qui s’était d’ailleurs
avouce coupable d’avoir, sur la demande
de M. J. M. Giordanni, désigné comme
du ciment les cartouches contenues dans
les barils qui devaient étre expédiés aux
Gonaives.

Cette decision, suivant de piés la peine
déja infligée 4 Giordani, rendra plus cir-
conspects les marchands darincs ot de mu-
nitions qui, jusqu’ici, ne se faisaiznt aucun
scrupule.A mettre i !a disposition des cons-
pirateurs le materiel d: guerre dour
pouvaient avoir besoin.

ils



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PAIS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUSS

Observatoire
DU

SRMINAIRE COLLEGE St-MAKTIAL

Jeupi 18 Juin
Barométre 4 midi 764, 32/™

minimum 24. 1

‘Température!maximum 35.8

moyenne diurne 29. 6

Le ciel trés clair le matin, s’est couvert
-midi.

luie au nord entre

Le vent est toujours t

Le barométre reste tres dlevé.
R. BALTENWECK
Décés

Nous avons rc¢u le fairc-part de la mort
de Mme Vue Ulysse Laleau, née Flore Feéli-
cité Fasvette Bouchereau, décédée hicr, 4 1'4-
f. de 68 ans.— Les funérailles auront
seu cet midi.

Condoléances aux parents de la défunte
et iculiérement 4 gon fils, notre ‘ami
i a, Secrétaire d'Ecat de !’Instruc-
Publique.

I’a
het 6 h. da soir.
fort dans la jour-
























Port-uue

pus
populaire et !e pius aimé, le plus doux
des Chefs d'Etal, tandis que les Port-
au-Princiens ne s’apercevront de la
préserce des cuirassés étraugers que
par Vélévation du wix des ceufs et des



Départ
Avan:-hier est parsi le steamer
Eitel Frédévick» avec les passagers suivents
our :
Jérémie» Mie Wa Aclet, O. Durand, G
Moussalem, A. Bianchet, Mile C. Gaveau,
C. Clérié, Mile C. Blanche’, A. Maiaville,

Pompiers Librs-s

Nious lisons dans UExptosé Général de _—
la Situation:

Le Département de | Intérieur ne se las-
scra pas de vous faire |’S!loge des Compa-
gnics des Pompiers Libres de la Républi-
que.

Ces Compagnies pour la_ pluspart,
n’ont pas un matériel convenable, Le Goa-
vernement ne veut pas perdre de vue qu'il
leur cst dd de la provection et des encou
ragements spéciaux. Elles le méri-ent pour
les services qu’elles rendent. pour le dé-
vouement dont elles donnent preuve en
toute occasion. La Compagnie des Pom
piers libres de Port-auePrince a droit 2 une
MENTION SPECIALE. Je vous demanderui de ut
venir en aide dins la mesure des ressourecs
publiques, aw moment du vote dé budget.

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi 17 juin 1908.

Le Tribunal, sous la présidence de M. le
V:ce-président Ernucst Bonhomme — prend
si¢ge 4 dix heures et demic du = matin ct
prononce Varrét qui rejcite comme mal-
fondé le pourvoi du Ministére public du
Cap Haitien contre le jugement du Tribu-
nal civil du dit ressort, en date du 22 Mai
1908 qui renvoie le prévenu Albert Théo-
dore hors de cour.

Plus rien le si¢ge est levé.
Tribunal Civil
Audience civile du 17 juin 1908.

Le Tribunal sous la présidence du juge
doyen Lion Naa, assisté du Substitute A
Thibault a rendu les jugements suivants :/« ponsabilité du mari qui contin: e

— Celui gui r jetre les moyens tins et} < d’endusser toules les actions de so
conclxsions de A. Guyo: dit pirimée me «épouse inlidéic, guwil de neure respon-

et enfant, Louis Arlet, A. Richard, T. C
Brutus,

de publier Varticle ci-dessous, - AM re
qrettant repentant
dé vanenyaat.

Po:t-aa-Pince, 15 Jain 19098.
A Moiusieur le Dr cteur du Jour: 2!

« Le MATIN »
Monsi-sur le Directeur

cq uvis matrimMoniaux » para dans vo-
tre journal te samedi 13 juin courar’,

les foimmes aussi— qui intéressent Ic
public & leurs miséres conjugales, etc.
eic. Et vous difes «que Cerluins di-
erecteurs de quutidiens devaien! avoir

a NN

« aleur cient que « Pavis matrimo-
enial owe auctna: porte légale. que,

tance engagée devan: Ce Tribanil ic 17] « suble des detles contra tés, ete etc.
A m@& humble avis, vous faites

Mai 1907, condamne A. Guyot aux dé- ‘a
ssages que

pens de la procédure périmée et de Vins-| erreur concernant les
tance en péregiprion adjugés 4 Mich-! Ve!-;

tenenour teniruch de dommases, et ce, non
compris le cout de ce jr genent.

_ 7 Celui qui déboute Paul Perraud des
tins, moyens ct conclusions comme mal

ter on simple coup WVorii sur ur com-
Mentaire du Droit civil pour voir que
esas Vavis instré danas un quotidien,,

fondés, en partie rejette les dommag¢s ia-}de méneyge que fa femme pourrai!
teréts par lui réclamés con re né:ant pas! controcter avec lautorisatio: dum i-

justifiés et le condimne a> payer d Pierre! ri qc, en pargil cas, est toujours facile

Hud‘court, sage terme ni délui pour kes sous le régimd dela communauté ke
sommes deja pe:gues 2 0 0 sur le marché gale. .
de 98.000 dollars, hérmis le moatant des} Uavrez, s'il vous plait, le 3e volume
travaux et ouvrages ci-apics désignés tels : Ide Droit Civil de Baudry Lacantineri
beffroi, cloche, orgues, cadran, sonnerie,! page 65, vous v vervez Ceci: «Coufo:-
table, autels, paratonnerres. portai!s corps|« mément aux régles ds droit) com-
de grilles devant feraer (édifice, ransport}« mun, un mandat. tacite habiliterait
et mise en plac> du raaitre-au'el et 2 o/o-|« laft-mme acontracter pourle comp-
dans l’avenir a1 fur et 1 mesure des verse-!« te du mari, tout) aussi bien qu'un
ments 4 faire par PEta: sur la valeur des'« mandat exprés. La jurisprudence ct
travaux, excepté sur cel'e de ceux ci-dessus| « les auteurs admettent, comme on le
énumeérés,dit que l’éval uation du chiffre sur! ¢ faisait déji dans notre aucien droit
lequel seront pré Icvés les 2 0/o sera faite! « lexistence d'un pareil mandat au
par les parties o4 par Louis Roy, ingénieur}« profitde la femine pour toutes les
4 ce commis au cas ou il n'y aurait pas| « dépenses de ménage, teiles qu’achat
d’accord enire elles, compznse les dépens. | « de provisions de bouche, de linges,
Affaire entendue : «< d’étoffes pour les vétements .. . ,
— Madame $Vve Aug Cany Nicolas|* '0as détails dont le mari n'a pas lc
contre J. B. W. Francis. « loisir de s’occuper et qui rentren!
Affrires entamées + | ‘ naturellement dans le département!
— Eumonime Delva,Veive Paul 3 setateat eal ct ta Tox dou.
: ,Veive Caul contre, cnauté seraient donc tenus de l’exécu-
Mirabeau Boute et les époux Charles Liau- |

ne r :« tion des obligati
taud (continu uioi renvoyée 4 quinziine ) .« contracte danscette apher la fomme

) ére, 8.
— Albert Denis contre Men:or Armand ,«lafemme en fat elle: méme ‘tenue for
( continuation renvoyée 4 huitaiae.) «ses biens personnels
_~ Fontilus Fontanges Colin contre le! "
sieur Val Bruna ( continuation renvoyée 4; «Le mandat tacite est susceptible

huitaine ). :« d@’étre
révoqué comme le mandat
Avis GCommerc'al ;« @xXprés.' etle révocation peut résul-
_ Monsieur Donato La Torraca devant par,‘ ter d'un avertissement individuel,
tir prochainement pour l'Europe prie ses’ ¢ adre-sé parle mari aux fournis-
débiteurs de venir solder leurs comptes le © eee ce meme d'un avertissement
plus tdt possible. « wonectif, donné, comme on le _ voit

Port-au-Prince 11 juin 1908. ig dgelauerois par le vole des jour-

« Prins | 5° présente chez Coby, De

A Rouzier, M. Moussalem, H. Chassagne. |

R Durand, P. Bridman, Mme: F. Naude | lion du mari.

Ener |

Notre impartialité nous fait un devoir |

que Vauleur atl ger cogus,
a ! :

Vailuvotre article concersant les ,

ot vous bDhieaez les maris -- peat-ectie |
a assez de conscience pour cxp-iqaes |

aéyalemeul, ee supprime pas bites-—

sai sowignés. Eo effet, il saltit de je-!

le mari est responsable des déperses















































Comme vous le Vvoyez,

Chapoteau, Bastien ou ane
mercants ponr prendre deg m
alimentaires ou des ét i.
est légalément responsable. - Qua
‘les fournisseurs doivent aves
| waccorder & une femme mer
crécit raisonnable eu égard al

«Le mandat tacite. donné pax

i« ri A sa femme pour les dénem
« ménoge, supposant la vie al
«entre les épouxr, ce mandeit
cousilcré comme _ implic
sths (,0ua st ad

_ daerema nt, ; sépara ie
| Aluis pour ce qui 8'agit des a
‘pro: 1réés, méme hors la mates
jugale eta rés insertion dep
législateur a régié le cas deat
‘atts. 293 et suivants du Code ¢ i?
| Souhaitons qu‘apreés cette eal
. tien vous consenliez & mettre #
votre intéressant journal les agi
trimoniaux qui avertissent
, ment les fournisseurs qui apggesill
nent habituellement 16 ménegt:
,Uavis ne doit dire que cela am
n’'v avra rien ne tidicule. ~ 34
Sily a des contradicteurs,
f-ront connatire par fa voledil
presse. oe
Veuillez excuser l’anon
AvocaT—Commengiile

7 - ” —- ee _
Tribune du «}
Saint-Louis-du-Sud, le 9 jel
Adresse ad Son Eco

le Président de la Ré iy
En son - he

Président, .

_ Reconnaissante envers SoF
‘le Président de la Républi
,socict! de celte commune,
nom qu’au nom des malheere
vuatds, vient tres respecluesg
-mercier Votre Excellence Cog
rassé la "commune da _
ron Labossiére, ce sj artiatel
En effet, Président, nows-
pas Vous le dissimuler et &y
-ereinte d’étre démentis que
'faisons le devoir de le ¢
Votre Exeecllence: Sous le
de ce Néron, la misére avect
|baton, frappait aux portes
i puysabs ; aussi, est ce tot
‘de notre reconnaissance Creges
“nous venons, encore une Way
cier Votre Excellence de nows®
| barassé de cet homme qui &&
‘anti la commune, sil y 8 F
reste de cette année. el

Nous serions bien mee
si nous laissions passer 8
sans prier Votre Excellemi®
p.1 mettre d’adresscr, ict
leures [élicitations au De y
leur qni, assurément, & @¥%
Votre Excellence sur jea.J
qui se perpétraient ici, acum
vous articulerons, en Cae

Nous saisissions l'o0e®
dent, pour vous prier 4 Om
pectueuses salutations &
méme temps a notre Oe,
ment au Gouveraemem® ite
cellence. a

ANILUS CLERMONT
FLEUR, JH. MICHAEL !
TALY, M. Petit, B. TOOeS
sAMAJOR, M. NicoLas,
Bart, J. Lerrnanc, OF

L. Ju. Détice, ;
Oscan Lariazun, 8. ¢

cm
2
sur la Situation
Satisfaisantes et





| Pensées Intimes














t Ls famille, ce cercle intime composé ds

, “| ©aasmission qui d’a
ge de Jamére et de enfant est vrai-
om

du president doit 4
chain, Aen juge:
tire est persuade
PY ivoirs aura
ton.

prés Ja proclamatio

un bienfait de Dieu C'est le foyer
Yhomme, apres avoir Jutté toute fa
a vient trouver la tendresse et Ja
tion. La, toujours attendu, toujours
vaerement accucilli, il vient le soir re-
er son Ame. L’homme n’est pas far:
rlisolement. J/ a cl créé double : ila
ye nécesstirement besoin de s’épancher.
yco'é d'Eve, au milieu de ses en-
chéris, l'homme jouit de la ‘plénitu-

de son etre. Aussi, se sent-1 heureux,
giigré toute fatalité, si Je notr recruteur
ds ombres n'a pas démembré sa chere fa-
gille pour laquelle il se dévoue chaque

wer davantage. ;
r ere et la mere, on qué bru'e la flam-

ire» partirt de New-York le 30 juin
destina-ion de Québec of il assistera au

[

navire pour représenier le oréside nit.
Bertin 16. Les résultats des éleccions

la Diéte prussicune ort 4 peu prés été con

formes aux preévisions. Ils ont ceci de re

4 Cuba qui est des plus
san fait bien augurer de la
'ransmiussion del’Ile aux autorités cubiires

voir lieu en février pro-
arcle rapport, le st cré-
que la transmission des
lieu sans la moindre fric-

_Wasnixctox — Le cuirassé «Newhamps-

f©es da Tricentenaire de la fondation de
de la ville au mois de juillet. Le vice-
président Fairbanks ira 4 Québec sur ce

marquabie que pour la premiére fois six

de l'Exposition. Les notabilités civiles et:
miciaires de! Saragosse, les ministres et M |
Ki oil partérent ensuite pour Madrid.

_ Un violent orage a cu lieu hier sur Pa-'
‘ty banliewe causant de grands ravages.

ST PETERsBouRG. — Le gouvernemen
déposa aujourd’hui sur le Sure a de !a
Douma un projet de 1oi autori-ait un em-
prunt de 500 000 000 francs.

Bako Ure tensaive d’i-sissinat a
éé commise avjourd’hei sur Je chef de la

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le dernier steamer

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a
x

tr

Le soussigné avise le public et le

a

police qui a été blesséai-si que d ux agents.

Un sergent de povice a dé tué.

Les coupables ont pn s’échapper. |
Woastixcton 17.— Huit cents officiers | commerce de cette ville que Madame
ctsoltis de moucne partiront pour Vish-! Richard fils, son épouse, a seule la
me de Panama samcdi ct dimanche pour: pro ‘uration desa maison de Commer-
~]¥ maintenir Vordre cn cas de déserdres'ce établie sur cette place et que per-
lors des prochaines ¢lections. isonn2 nest autorisé a faire des re-
Cicaco 17. ~ La convention nationale | couvrements pour son compte, a









Le; _ membres socialistes ont été élus : les po-|républicaine cortinue. Ses travaux sans ré-, moins d’un ordre spécial signé de lui.
aede amour, sont Ics deux bons génies|lonais ont gagné deux sicges et les con-|sulrat bien appreciable jusqua présent. ives. le 1 juin 1908
que Dicu destine 4 Penfanr, qut nait tou- servateurs huit aux dép:ns dcs libéraux. onsen oe ~«< Gonaiv es, e juin
pus faibie de corps et d intelligence. Le} = Anvers. — On aregu ici de nouveaux lee _— RICHARD fils
et ‘a mére, que Ja nature a faits pour | détails de la céte occidentale d'Afrique au Le Docteur Gaveau we ee

Fenicn indisso'uble, ot
gonaromplir vis-a Vis de leur enfint.
Cost 2 eux qu'il appartient de former son

cear, dinspirer cet ang? d2 la terre, apies

Ibi avoirdonné la vie. C’est Acux qu'il

jent de former .a jeune Ame contor
rent aux vues de 'a Provide::ce. T° est
done absolumen: juste de dire que ricn
deas (education ne remplace le pére et la meére.
Pe effet, Venfant gui a eu le malheur de

Yun de ces bons génics, devient un
er du sor, surcout sil a perdu cc dui
qui devait veiller ser son berceau, et 4 qui
bagure Vurissait par de douces harmo-
ses. I' Jui est ravi cos éléments qui de-
vaitat former le fond de son coeur et de sa
pete. Prés de son berceau, il n’a pas
troavé de douces paroles, d/ath-ctueux sen-
timents, ni la tcndresse, ni les caresses
dane mére. It n’a pas connu d’agréables

!

H-areax l'enfant qui prandit sous la di-
‘wetin des auteurs de ses jours ! Heureux
feefnt qui grandi: sous les yeux de ses
~Peset meres. ' Il tait les délices de la
maton; i! est objet de toutes les sollici:u-

yl jouit phinement de tous les pri-

qvilapli Ata Providence d’ac-

dacet aye serein ». Et si l'amour
Wi Venergic mime yur uccomplit Vunion, cer
be mystéiieux, qui est son fruit, a la puis-
‘mee de le fortiticr.

Cest grice 4 son dduca:ion — ce qui est
bonheur pour /a société: — que cette u-

deux cocurs ou plitot de deux a-
mse mainticnt malyré les orages de la
‘WS, jasqu’d avoir des souvenirs ‘dont le
paifmMe est si puissant.

Qe'il est beau, qu’il est doux de pou-
femonter, par la pense, le cours d’u-
be €exis.ence, de reconstruire 4 deux

Mist par les souvenirs. en présence de
ees chéres, qui sont la consolation de
Veillesse, En eux on retrouve la vie.
w@t en effet une des pus douccs satisfac-
si les enfints ne laissent pas le pére
Mére aux bords du tombeau.

J. BLAIN

ee ae
SS ee ee













‘ mnco 18. — Il est a peu prés certain
; AB COavention na-ionile réaublicaine
de aft, comme candidat a prési-

u ligne.
;ON. == Le secrétaire Taft a
Stoard’hui qu'il avait reca du
N un rapport dataillé

ont une noble inis-
























sujet du vapeur ¢ Ville de Bruges » quia
coulé au mois de mai dernier au cours
d'un ourigan sur le Congo supéricur. Sur
les six européens qui ont péri, quatre ont




Rem orci: biensinctrementies nom. |
breux amis et le public bienveillan!

cana LS eel
gue P. f. 3
qui lui ont donné tant de mirgques de! ( . . .

- UOmpagnle
ANS

jon

cic pris par des indigeénescinnibales pen- sympathie a Poccasion de fa doulou-
dint guils cssayaient de gagner la rive a]/reuse circonstance qui asi pénible-

ment impressionné tous dans la jour-
née du 11 du conrant.— I! fait, avec
Vaide de Dieu, tous ses efforts pour | t Messieurs {-s Actionnaires de la
reconstituer le plus tot possible | Compagnie des Chemins de Fer de
son Cabinet d@’Electrothérapie dontila Plaine du Cul-de-Sac sont convo-
Vutilité est reconnue par le public. ques co Assemblée peneérale le mardi

En attendant, le Docteur Gaveau | 28 Juillet 1908, 40h. 12 du matin au
annonce q Vil se tient A la disposition | Siége Social, sis au Champ-de-Mars,
des malades 4 domicile p: ur des thai-| Ne 56.
fements inédicaux et des opérations
chirurgicales.

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GRANDE HALLE A L6@ER

fk nage puis, mis A mort et dévorés. Dix
sept neyres ont été noyeds. ;

Napres. - Unincendie a détruic l’église
de S.-Domingue. La coupole s’est etfon-
drée et plusieurs tableaux anciens de
ytande valeur ont été détruiis.

Tancer 16. — D'aprés les derniéres nou-
velles regues ici les cing résiden's fran-
sus qui s‘étatent réfugiés dans une mai-
son de Kasr El Kebic qui érait entourée
par lcs indigenes sont maintenant hors de
danger par suite du déparc des troupes
de Moulai Hafid. ~’

Le commandant des troupes d’Ab-El
Aziz dans l’un des camps situés prés de
cette ville est allé rejoindre les troupes de

O. DRE DU JOUR ¢
f° Rapport du) Conseil d’Adminis-
tration
2° Présentation des Coinptes.
3° Renou”eliemeat du Conseil.
4° Divers.

PORT-AU-PRINCE |
: 244 heures apr. mid. |

|



Moulai-Hafid 3 la téte de cing cents | Port-au-Prince, le 8 Juin 1908.
hommes. ; ; de 146, Re Fépublicains, 1460. |" Président, Le Secrétaire-général,
WasuixcTon. — La flotte commandée | gy oye a Mt Catixar FOUCHARD. G. SCHWEDERSKI E. PREzeAU.

par le contre-amiral James H. Dayton gui
pariirs dz San-Francisco le 24 aout pour
une croisi¢re A Honolujug ct de ltd Phe
Simoa située 1 2,300 milles de distance
sutra composée de dix huit unitds. Mle
comprendra les huit ¢ otseurs cuirass’s de
la flotte du Pacifique de Vamiral Dayton
huit contre torpilleurs et deux transports.

Wasuincrox -— Une convention pour
les coiis postaux entre les Etats-Unis et la
France a été signée hier par le postmaster
géneral et l’ambassadeur de France M. Jus-}
serand.

Paris. -- Rente frangaise 94 74.

Aujourd hui et hier Ja Chambre s’occu-
pa de ladiscution de l’impotsur le revenu.

Plusieurs députés ayant demande la dis-
jonction des articles concernant les bére-
fices industriels et commerciaux et le ren-
voi 4 une commission, M. Caillaux s’oppo-
sa 4 ce renvoiqui fut repoussé par 296 voix
contre 225 Séance jeudi.

Le Sénai vota le projet concernant les
pensions des invalidcs de la Marine et s‘a-
journa 3 jeudi. .

La commission séna‘oriale des Chemins
de fer réunie sous la présidence de M. La-
biche entendit M.M. Gay, président du
Conseil d’A-ninistration, et de Larminat,
Directeur de la Compagnie de l'Ouest et
le Baron de Courcelles, président du Con-
seil d’administration, et Heurtean, directeur
de la Compagnie Oriéans, au sujet de leurs
propositions. ;

M. Pichon assista hier 4 un banquct
donné par l’Alliance Républicaine démo-
cratique et pronongs un discours.

M. Cruppi offrit hier un déjeuner aux
membres des comités Espagnols et frangais





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