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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00361
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 17, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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peuxieme Année, No 365.
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
Mercredi, 17 Suin 1908
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. .
DEPARTEMENTS\ Trois Mots. .
ETRANGER Trois Mots. .
—_——-— ea —————
————— a ——- —_—
Pour tout ce qui concerns YAdministration du Journal.
EN SS *
Purqui notre Campagne angi-saxonne?
UNE AMERIQUE D’ESSAI
VIII
Nows avons vu Sous l’empire de
quelles circonstances, dérivant du
hea e du mode de travail, est née
la formation particulariste. Nous avons
va comment cette formation a créé
| Gabord, avec la culture rudimentaire,
le médois ; ensuite, avec la culture
associée a la péche-cdtiére, le norvd-
gm; etenfin avec la cultire exclu-
siveet intensive, le saxon. Nous al-
las voir ce dernicr type, le saxon,
Proluer vers le type détinitif, anglo-
m,
Comme Vindique l’expression, ce
type s¢st réalisé pac la | combinaison
Suxons avec les Angles, et cette
combinsison s'est effectuée sur le ter-
noire de la Gran 4e-Bret goe. If nous
at donc connaf‘re les circonstances
qu! ont introduit lee Sixons sur ce
“ritoire. Nous allons te dire briéve-
Rent, puis nous ne ferons que men-
her les différentes épreuves at
ue les le type anglo-saxon ae
Passer sur ce territoire et qui n’ont
eee mettre de pius en p!us en re-
8a robuste constitution.
a Penme Si elle était prédes'inéa par
fovidence 4 étre touchée par une
Ganda formation particuliére, la
compat, retagne a pu échapper 4 la
quéie romaine, alors que celle-i.
many ob envahissante, se répandai'
ac Sstacle sur le sol curopéen,
teent nt le sud et le centre du con-
Orient etde la s'étendant jusqu’en
aie méme dans |’Asie Mineure.
teas i que les troupes romainesont
a Grande-Bretagne, mais mi-
mareane tat et seulement dans la pen-
des nomate sous la main les peupla-
Valent afc et sauvages qui s’y trou-
Cenlois in ress aS i teisser aux
Pi | utiliser leur ap-
ole po échéant. D‘ailleurs le nord
tehanns dle cong econ générale, a
| {oerae0i e@ romaine.
donc ?
use uniquement des conditions
atmosphériques, des brumes_septen-
trionales ; cela ressort du témoigna-
ge méme de Tacite et de César, qu’il
est inutile de reproduire ‘aici. Il est
hors de duvite que ces conditi-ns ont
para aax colons romains
tibles avec la fertilité des terres ; au-
trement, ils n’eussent pas manqué de
coloniser la Grande-Bretagne par l’a-
griculture tout comme ils J’ont fait en
Gaule. Ils se sont contentés de l’oc-
cuper militairement ; celte occupation
dura quatre siécles. et, dit un auteur,
« lorsque l'Empire, ramassant ses der-
niéres forces contre les Barbares,
rappela de la Grande-Bretague ses lé-
gions, ce fut le départ général des Ro-
mains. On en pourrait presque dire
le jour et Fheare comme de la levée
d'un siege. »
Cependant les soldats romaiss se
trouvsient la constamment aux prises
avéc d3s peuplades en partie chasse-
resses, en partie pastorates et enfin
faib'ement cultivatrices, toujours en
guerre les unes avec les autres. C’é-
taient des Celtes sortis de la Gaule et
se poussant les uns les autres du sud
vers le nord, et c’est ainsi qu’ils se
superposaient les un3 aux autres )Us-
qué constituer les trois races plus
ou moins distinctes gue nous venons
de dire: de chasseurs, a l’extreme
nord ; de pasteurs au nord, et de cul-.
tivateurs plus au sud.
Une catégorie de Goths qui occu-
paient la péninsule scandinave etétaient
désignés sous lenomde Jutes, apres
avoir ététouchés par lapremiére ébau
che particulariste que nous avons vue
en setransformant en cultivateurs,
s’arréterent la dans cet'e évolution et
peu a peu se rejeterent sur le com-
merce de mer et sur la piraterie.
Aprés le dépa.t des Romains, ils abor-
dérent le rivage de la Grande-Breta-
gne dans l'unique but de faire le com-
merce. Mais l’attirail de guerre sous
‘lequel ces pirates se présentérent
45, RUE ROUX, 45.
S’adressel
compa- | introduits en Grande-
¢ Matin
DIRECTEUR:
N ..
Magloire,
.G. 4. Clément
« 3.60
REDACTION-ADMINISTRATION
« 6.
-rtyyur
Q’ Moomnsvcir
suggéra a ne partie des Geltes habi-
tant la Grande-Bretagne la pe 1sée de
faire appel a eux pour les aider a
combattre et domimer Jes autres Celtes
( Bretons, Calédoniens, etc.) avec les-
quels, nousl’avons dit, ils étaient cons-
tamment en querelles intestines. ;
Les Ju'es acceptérent cette proposi-
tion d'intervention, et a titre de ren-
forts, ils firent appel a nos Saxon
dont ils connaissaient U'esprit d expan-
sion et qwils snvaient p2rpéluellement
en quéle de novveaux territoires 4 défri-
cher et a coloniser.
Voila comment les Saxons furent
tagne et ¢ce-
ci se passait un peu t 450 ette
route d’émigration étant trouvée,
vingt-deux ans plus tard. une nou-
/velle bande, non plus de Jutes et de
‘Saxons, mais de purs Saxons, aborda
‘la Grande-Bretagne, qui,a ce moment-
ila, se tronva alors peuplée de Celtes
‘de mre:rs diverses, de Jutes et de
‘Saxons. C’est 4 ce inoment que com-
/mence la vraie histoire d’Angleterre.
, Peu de temps aptés, voici ce qui
‘arriva. Toute la Grande-Bretagne eut
'a s’appeler de noms rappelant exclu-
jsivement Vorigine saxoune ; c’était
'Su-sex, on Saxe du Sud; Essex, ou
Saxe de |! Est; Wessex, ou Saxe de
| VOuest; Middlesex, ou Saxe du Centre.
, Avant de montrer le mécanisme de
-Vabsorption par I’élément saxon de
tyus les autres éléments que nous
‘avons vus, Celtes ct Jutes, ainsi que
‘de ceux qui viendront par la_ suite,
‘Angles, danois, Normands, rendoas a
|Pavance ce mécanisme sensible par
un rapprochement des plus significa-
lifs et que nous empruntons a H. de
Tourville :
« L’installation des Saxons dans le
Sussex présenie, si on s’en tient aux
traits fondamentaux et essentiels, le
spectacte qui s’est reproduit douze
cents ans apres dans l’occupation pre-
miere de l’Amérique par Ja méme ra-
ce. Aux Etats-Unis comme au Sussex,
d°s colons de formation particulariste
sont venus, aprés les marchands, éta-
blir de libres domaines sur la cote
foresti¢re, daus un pays occupé par
dos peuplades qui vivaient mobiles
et batailleuses, sous le régimedu clan,
et
vaillance naturelle, ou se sont reti-
‘sées d’elles-mémes par une inviacible
ui ont été é6liminées malgré leur |
i [arres gai déclare la dame
-_-
LE NUMERO 40 CENFIMES
Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuserits inséeés ou Bon ne seront pas rendus
a re
ISTDOCRE, 45, Rue Roux ca Bonne-Foi.
OR
EE RO aT OO TE 2 6 EE EE. . -
ne
‘répulsion pour la vie sédentaire et la-
borieuse.
« Les nouveaux venus n’ont guére
tardé 4 s’étendre 4 travers l’immense
céntinent jusqu'au versant des grands
massifs montagneux de l’Extréme-
Ouest, faisant partout reculer les indi-
genes comme sur le petit continent
breton les Saxons ont rapidement re-
poussé les Celtes jusqu’au pied des
hautes montagnes occidentales. Et,
bien que le nouveau peuplement
américain se soit composé de diver-
ses populations européennes, le grou-
pe particulariste a fini par prédomi-
.ner et par donner sa forme 4 tout le
reste.
« C’est exactement ce qui s’est pro-
duit en Grande-Bretagne, of d’autres
sont survenus aprés les Saxons, mais
n’ont pu prévaloir contre la forma-
tion saxonne.
« Ainsi, la méme race a recommen-
cé, a plus de mille ans de distan-
ce, la méme entreprise. Elle l’a re-
commencée seulement sur un plus
vaste théatre, en masse plus consi-
détable et avec un outillage plus puis.
sant. C’est pourquoi les événements
ont pris en Amérique une étendue
plus formidable et une marche plus
précipitée. Mais, de part et d’autre,
les résultats ont été les mémnes, en ce
sens quwils sont de mém?: nature et at-
testent les mémes forces sociales.
« Si nous voulons comprendre I’his-
toire d’Angleterre, représentons-nous
donc ce petit continent comme une
Amérique d’+ssai, que la Providence a
tuillée dans des proportions réduites
et qu’elle a rapprochée de l’anciea
Monde, de sorte que la race saxonne
ya trouvé un premier champ de dé-
‘veloppement, mesuré a la faiblesse
de ses commencements. »
PANGS DIVERS
| Tribunal de Cassation
SecTion CIVILE
Audience du mardi 16 juin 1908.
!
!
i
1
| Le Tribunal, sous la présidence de M. le
‘président H. Lechand prend siége a dix
eures et demie da matin et prono.ice
Edousrd Dougé
en sca
née ie Lafontant non
pourvoi contre le jugement du Tribunal
civil de Jacmel en date du 22 Octobre
1907, rendu contradictoirement entre elle
et le sieur Hugo Jensen, etc.
Puis entend les affaires suivantes °
— Nérestant Lésinski Limour et con-
sortscontre Choucoutoute Charles Eusta-
che.
Le Rapporteur, M. le juge
donne lecture de son rapport.
Me J. L. Dominique, l'un des avocats
du défendeur, est entendu en ses observa-
tions.
Le Ministere public, Mr Eug. Décatrel,
conclat a la cassation du jugement sur les
2e et ge moyens du pourvol.
—P. A. Théodate contre Beaugé Limar-
tiniére.
Le juge Edmond Heéraux, Rapporteur,
lit son rapport.
Me Windsor Michel, pour le défendeur
est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, M. Eug. Décatrel,
couclut au rejet du pourvoi.
Marmontel Frangois contre Altima
dq’ Haiti.
Mr le juge Edmond Heraux,
teur, lit son rapport.
Le Ministcre public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi.
— Dina Jean-Baptiste, contre Jean Jean-
Francois.
Le Rapporteur, M. le juge Baron,
sOn rapport.
Me Arrault jeune, pour le défendeur,
est entendu en ses conclusions.
Le Ministere public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi.
Vu l’heure avancée, le si¢ge est leve.
Tribunal Civil
Audience civile du 16 juin 1908.
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome, assist¢ du Substitut A. Mon-
tas, a rendu les jugements suivants :
Celui qui donne défaut contre le
sieur O.haris Thomas non comparant, ni
aucun avocat pour lui quvigue diment ap-
elé et pour le profit joint la cause du de-
faillant a celle de la partic qui a consttué
avocats,pour étre statue a Végard de toutes
les parties pur un seul et meme jugement.
— Celui qui rejette comme mai tondée
la fin de non recevoir présentée par le ci-
toyen A. G. Boco, ordonne la contre re-
vision de Lopsration d’arpentage taite les
18-19-:0 Mai 1905, les tormalités de la loi
sur l’arpentage préalablement observeées.
Affaires entendues :
— F. Duroseau centre son épouse.
— Charles Marenan contre Emmanuel
Dyer ( affaire renvovée A huitvine ).
-— Frangois Xavier Massonnt contre Va-
lasé Passé ct O-car Benéche intervenant.
— Edmond Adam contre Stanislas Gan-
thier ( Défaur ).
Puis le siége est lev.
Sénat
A la sdance d’hier, le Grand Corps, a-
pres avoir sanctioné 2. procés-verbaux et
pris connaissance de sa volumineuse cor-
respondance passe au 3e point de son or-
dre du jour : Election du Secrétaire-Archi-
viste. Au rer tour du scrutin, 3 candidats
se partagent les 31 voix : Guillot, Granvil-
le et Duplessis.— Au 2e tour, aucun des
candidats n’a réuni la majorité, on passe
au ballotage entre Granville et Duplessis
qui ont eu le plus de voix. Enfin c’est Ro-
bert Duplessis qui triomphe avec I’écrasan-
te majorité de 24 voix.
Derniére heure
A cause d’un petit accident heureuse-
ment sans gravit¢é survenu au paiuron gau-
che d’arri¢re du cheval de M. Charles Coles,
le match du 21 Juin a été renvoyé a une
date qui sera ultérieurement fixée.
P. Laraque,
Rappor-
fait
ee a |
Arrivages
Ce matin est entré le steamer ¢Przsi-
dent» ayant ason bord les prssagers sui-
vants venant de :
Kingston: Mr G. Heoebel, consul, Rév.
Isaac Ellias Maris, Rév, Johan Yorghis.
Est arrivé aussi le « Prins Eitel Frei-
drick avec les passagers suivants venant de:
Gonaives : M. Michel Abraham, F. Pé,
lissier, Mme Veuve Hibbert, M. F. Roche-
Ultimo Allen.
Cap-Haitien > Mme A. Pierre.
Fermeture de la malle.
Les dépéches pour Jérémie, la Jamaique,
New-York et l’Europe (vid Kingston )
par le s/s « Prins Eitel Hendrick » seront
fermées cet aprés-midi 4 3 heures précises.
Celles pour Cayes, Jacmel, Sto-Domin-
go, San-Pedro de Macoris, San-Juan de
Porto-Rico et St-Thomas, par le s’s « Pra-
eident » seront fermées ce matin 4 1o heu-
res précises.
Port-au-Prince, 17 Juin 1908.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
CO bservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marpi 16 Juw
Barométre 4 midi 763, 3°/™
minimum 23. 3
Température\maximum Rr. 7
moyenne diurne 27. 3
Ciel ircs nuageux toute la journée.
Vent tres fort depuis 5 h. et demie du
matin, jusque vers 7h. du soir. La vi-
tesse moyenne a été 9 ™ par seconde et a
atteint 16 * entre 3 h rom et 3 h 207 de
Vapres- midi.
Couronne lunaire pendant la nuit.
Le baromérrg foujours trés élevé accuse
une gorite baisse, Ce matin 17.
R. BALTENWECK
Remerciements
Mr Alexis Georges, la famille Journel,
Mr le Général Lebrun Georges, Mr le Gé-
néral Décius Avin, Mr André Picrre, M.
Léon Bongard et tous les autres parents
adressent leurs vifs remerciements particu-
liere ment 4 Son Excellence le Président de
la République, aux principales notabilités
de la ville et A tous les autres amis qui
les ont assistés dans la mort de leur re-
gretté JN Pierre Joserii: ALEXts GEORGES,
inedvcin chirurgicn a ?Hodpital St-Alezis,
médecin du Port.
Les courses étant a ordre du jour,
il nous a semblé intéressant de montrer
a nos lecteurs les différentes phases par |
ce ne
cas, en nous appuyant sur des documents
pour ainsi dire officiels,— ceux laiss¢s par
de graves écrivains de l’antiquité,— nous
apprenons que des courses de chevaux
evrent lieu dés le début des jeux olym-
piques, institués par Hercule et repris,
aprés un assez long intervalle d’abandon,
en 462 avant notre cre. Ce sont, comme
on voit, des titres nobiliaires qui datent
d’un peu plus loin que les croisades.
La carriére olympique se divisait en 2
parties : le stade, réservé aux courses 4
pieds, aux pugilats, aux luttes de toutes
sortes et I’hippodrome, destiné aux courses
de chars et de chevaux.
L’hippodrome affectait la forme d'un
rectangle allongé. Sur l'un de ses grands
cétés s étendair une collline en pente douce
qui correspondait 4 ce que l'on nomme
aujourd’hui la epelouse » ; l'autre cdré était
flanqué d'une ¢haussée ( les tribunes ) au
centre de laquelle siégeait le jury. Le « pe-
sage » était figuré par un édifice quon
nominait la « barriére » et qui séparait le
stade de l’hippodrome. C’était un portique
précédent une cour spacieuse enfermée en-
tre 2 murs qui se rapprochaient l'un de
autre en forme de proue de navire. Dans
cette cour étaient aménagcées des remises
pour les chars et des écuries pour les che-
vaux. Telle est probablement l'origine des
premicres courses officielles.
|
|
Le 30 Octobre 1775 plusieurs seigneurs
Passcrent entre eux une convention par
laquelle ils s’engageaient 4 donner chaque
année, pendant ro ans, une somme de 600
livres pour avoir le droit de faire courir
des chevaux sur | hippodrome de Vincen-
nes, le 15 avril et le 4 octobre, a condi-
tion que les chevaux fussent francais et re-
connus pour tels par des experts. C’étaient
les 2 grandes journées de l'année ; mais il
se disputait en outre, sur le méme terrain,
d’autres courses, que le Jourral de Paris
avait coutume d’annoncer a leur temps.
Mais le pari aux courses s’est démocratisé
et répandu de plus cn plus, surtout depuis
1856, date ou pour la rére fuis a paru sur
les champs de courses de Paris une insti-
tution anglaise, les bovkmakers, installés
dans une grande voiture 4 chevaux, munie
d’ardoises, de tableaux et percée de pui-
chets : un véritable bureau, L’exemple cut
ides imitateurs qui pullulérent 3 tel point
que le ministre de l’agriculture de la Fran-
ce dut, en1go5, les expulser des hippo-
dromes.
Dés lors, le monopole des paris demcu-
ra exclusivement au Pari Mutuel, devenu
institution nationale.
_ Les baraques du Mutuel a Paris font de
jolies recettes. Ceiles-ci ont éré, pour une
seule saison, en 1905, de 59,306,355 francs
a Longchamps et 4 Chantilly; 70.508.910.
francs 4 Maisons Laffite, 4 Saint Ouen et A
Enghien ; 35. 077. 835 A Saint-Cloud et a
lesquelles a passé cet impo.tant sport] Vincennes ; 62.341.295 francs 4 Auteuil ;
qui passionnelant le public haitien.
Nous souhaitons ad Ventreprise du
Champ-de-Courses et a I’Etat les mé-
mes résultats
A PROPOS
DE LA
REUNION SPORTIVE DU 24
LES COURSES
Leurorigine. Les premiers pa-
ris.— Les Recettes formidables
du Pari Mutuel.
L’usage de faire courir les chevaux, de
les exciter 4 lutter entre eux de vitesse, re-
monte vraisemblablement a l’¢poque méme
ou l'homme accomplit ce que M. Buffon
appelle sa plus noble conquéte. En tout
au total, 227,234,995 francs !
L’état percoit un pourcentage de8 °/* sur
la masse 4 partager entre les joueurs heu-
reux. Ila encaissé, de ce fait, de 1892 4
1903 : 65,100,437,75 centimes.
Les parieurs heureux ne sont pas seuls
4 toucher la forte somme - en 1906, 4
Colombes, Gelon rapporte fr 4 828,50
pour ro francs, — les chevaux qui décro-
chert la timbale gagnent aussi royalement
ce jour 1a, leur avoine. Au Derby de Chan-
tilly, Ajax rapporta a son proprictaire la
|somme de 202, 500 francs. Le Grand
prix de Paris se montait, en 1906, pour
Spearmint, 4 250.200 francs.
Le Grand Prix ! ces mots seuls éveillent
dans l’esprit des Parisiens l’idée d’une date
sensationnelle, d’un événement unique,
,d’une solennité a qui l’on pense longtemps
d’avance, 4 quoi l'on se prépare, en ébau-
chant, — qui sait ?— des réves de fortane.
Insertion d. mandée
UN DANGER
POUR LE
Petit Commerce
Jacmélig
__
Les Montfleury veulent
s'accaparer des derniéres rea,
sources qui nous restent
Il nous est parvenu qa'y :
décortiquer le afd se fonde a dete
trois lieues de Ja ville, dans fa pb;
communéiment ap pelve eBaie-Ra
C’est une superbe plage, pourvant per
mettre et faciliter a mirab'emedt uy
exportation tllicite ; mais aj ce nba
que dans ce but, ce serait un mal hij
la collectivité par un particulariag:
—nouveau genre — poussé 4 outrage
qui serait devenu alors de eregy
visme ou un ingénieux mais intolérby
fgoisme.....
Nous pensons et voulons penser cg
trairement au desseia qu'on prite 4
cette compagnie de décortiquean ¢
d’acheteurs de café vert et sec, et ap
yons devoir signaler l’influence d
ralisatrice que l’entreprise aura en nete
milieu, qui est tout commercial, ot om
foule d+ petits commergants haitien,
dénommeés spéculateurs en denrée,-
tiennent lieu d’intermeédiaires eatre le
grand commerce, qui a sa based’
lution au bor-de-mer et le prodecter
rural.
Ces nouveaux venus de M
comme on les appelle icii~e
double qualité d’exportateurse Cate
médiaires prenant contact
avec [‘homme des chimps, tt @m
ger la face des choses, en tem fe
coup l‘intermédiaire jacaéisea,
tien, - sans cupital ou n’en aes
lrés peu pour conc errencer ot
ment se tenir au niveau de soa aw
saice abondamment pourva.
Ou est donc la protection a laqell
nous croyons avoir droit ches noes!
Que devient le droit du cha
Et, il n’y a pas a dire, nous sec
sans dessus dessouz, nos re a
étant trés maigres: de quoi, parblee~
soutenir le ménage avec quelque
tates!..... Comment alors tenir téte 4
si formidab'es concurrents, outillés,
parés pour une lulte.... sans pé
le brillant « bord-de mer » pour
mond ou Bossier? Cy serait 1000
retraite ; Raymond, plage dorée, q2!
orter fortune a ces nouveaux
iers de l’exploitation café
ter ses coups meurtriers 1nces “bi
éprouves!.,.. i, “,
Imprévoyants ont été jadis 00
mer le cemmergant huitien, le
en un mot; car de plus fortes
i ms
et d’autres peuples que je veex
penser d’énumérer ici. Une jee?
elle a besoin de protection
dir et se développer et, dans
peut soutenir avec avantage vag
currence. d’ou qu’elle vienDé. i"
avons été livrésa nous-mae
Comment peut-on deélaisser vol
hensible; car la bas c'est Bossier,
ére o
aux méres et péres jecméliens,
geants, pour n’avoir point son
rations ont compris : tel. les ¥
tion est comme une indastrieD
tions, son lendemain est asset
pas notre cas malheureuse!
apparition. Dans le c
on il fallait cependant
-sances et beaucoup de tact. Nous
sions bien du temps que nous n a
. 3 de baton dans les roues; mais
von avait commis la maladresse
sccepter OU d’introduirel’élément cau-
ix ¢ dans notre milieu, on devait
oni q'un jour sonnerait le glas du
cgemerce national.... Car, pensez-y, il
ssne loi d’attraction humaine et de
desartout , et le blanc est protecteur
ig blanc sous n’importe quels cieux.
[’Europé, fournisseuse de la jeune
iti, menait 1a politique économiqne
‘owmerciale du pays 4 son profit ou
rofit de ses nationaux qui y ré-
“ent, Par lo refus en masse de tral
ie les affaires commerciales a long
yavec nos nationaux,— notre cré-
était ehranlé ou plutdot coupé et
gs devions, des lors, prendre des
mesures coercitives pour anwihiler cette
Mutude menaginte qui était lindice
fone guerre comm rciale. Mais per-
yne n’y a jamais songé; pas méme
ie ministre altecté a cette branche.
Catte situation unique lui ctant déti-
bilivement échue, le concurrent haitien
vet trouve dans l'état d’un soldat sans
ame devant les commergints étrangers
excourages, soutenus par ‘eurs compa:
totes des gran 13s piac ds europaennes.
Déchu définitivement de son rang d-
grand comimery.int importateur et ex-
eur pour vivoter,l’haitien wccepte,
nécessité, A étre bouciquier ; — de
tiquier, — dvincé toujours par une
coacerrence déloyale, — il se fait poli-
tien opportuniste, — de politicien,
bomme de guerre ou conspirateur, —
Chomme de guerre, révolutionnaire,
de révolutionnaire, je rebelle fusillable
oa fosillé.... Voila le résultat d’une nou-
velle sélection, — sélection a rebours,
quinossaconduit d2 Geflrar.i jusqu’a
aes jours, dans la situation lamentable
que lous déplorent, — Geltrard, de triste
pour avoir permis l’entréde du
blac sans controle sur notre territoire,
bia qu'il nous achemiuat, — lui Gef-
ined, vers les hautes études en décré-
tat l'instruction publique obligatoire,
wcordant une faveur toute spéciale a
tele branche de son administration, —
mais oobliant ou feigynant «’oublier que
ame ne vit pas seulement de Vins-
tion et qu’il fallait nous prémunir
we un lendemain inquiétant en ne
anant pas sciemment le patrimoine
ational pour pourvoir 4 une aristocratie
diloquente. [1 nous a rendus mor-
agjourd’hui aux yeux des immor-
+» Nous sommes par sa faute, de
us malheureux, chétifs, battus, par
" Moustrueux agio; — flexibles 4 tous
“tices; chetifs par manque de res-
Od et nous sommes venus par avoir
itif da désagréable pour le nez trop
eat ic nos maitres actuels, puisque,
totes M. Heedane? — le négre pue,
poi lebilan d’une trop grande gé-
ce est complaisance coupable, —
sn “flier Gute nowele pish
ple. et june nouvelle plate
x.’ © cette fois-ci nous serons de
sone — (excusez Il’expression).
ee i bientot tellement réduits
conviendraPtnete qui désormais
Hees voulons espérer que le Chef de
dui ne peut manquer d’expé-
Pour avoir véc voir sUivi
War presque u, povr avoir suivi
vershe toutes les péripéties
tous. 6 pays, pour avoir été
lee arog événements précités
d2 doict ir en quelque sorte tou-
Oh i empéchera que cin-
Jeemal no habitants de la commune
; mbe dans la détresse la
plus grande
‘Tur seul ou
ua . .
ne peut au grand commerce, personie
qul s’est
poir de retour.
Encore une fois, qu’on épargoe notre
e quelques uns!. ..
dchapps de nos mains, sans es-
derniére cartouch»,— ce réle dintermé-
diaire qui nous reste, qui est bien mi-
nime au regard de ce que nous aurions
dd étre, mais qui est encore d’une im-
portance sociale et commerciale trés
grande....
Saus quoi, ce sera, 4 brave échéance,
le désespoir dans tous les foyers.
Jacmel, 12 juin 1908.
RocHER ALEXANDRE
PY
Pour les. Pauvres
Liste de souscription en faveur de |’ Hospice
de Saint- Vincent de Paul (Mois d'’Avril)
J. Dejardiu Th. Luders, P. ro, Aug.
Ahrendts, 10, Gerlach, 10, C. Lyon Hall
& Ce ro, F. Herrmann & C? 10 G. Kei-
tel & C° 10, Oito Bieber & C’ ro, L. Len-
gandonck, 10 Simmonds @freres, 10 Ban-
que Nidona'e d’Haiti, 25, Louis Lota to,
Gaston Revest & Co 5, J. Laville 5, Paul
Painson 5, Hepple & Ce 5, F. Coupet 5,
Roux & Ce 5, Olivier Cutts & Ce 5, W.
PohImann 5, E.Castera 5, A. de Matteis 5,
Jh. Nadal & Ce 5, Henri Brisson 2, Louis |
our satisfaire |’ambition !
De grice, Mesdames, Messieurs, et pour
les pauvres et pour vous-mémes, venez en
> . ;aide & cet établissement de charité. Ainsi
penser. C’est un oiseau rare | vons ferez bien.
M. BENOIT, avocat.
SaaS Ee
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
Taxcer 15 — On a regu ici des détails
relatifs 2 la .évolte des 4.000 hommes de | P38
troupes d'Abd El Aziz Le fait s'est produit était préte a signer
Tan- |
de | férentes reprises, d’apres laquelle les Com-
{4 Ksarel Kebir a 58 milles au sud de
‘ger. Les troupes du sultan se rendaient
anger 4 Rabat lorsqu’elles rencontrerent Pagnie
‘une centaine de cava iers de Moulai Hatid,
!ceux-ct portant des lettres, qui
|naient avx soldars d@’Abd El Aziz de pren-
dre la direction dz Fez pour se joindre
aux forces du Sultan du Sed. Malgré
| efforts de leurs officiers qui furent d’ail-
‘leurs rendus prisonniers, les so'dats se
mutinerent et reconnurent Moulai Hatid
comme sultan. On rapporte que cing tran-
sais résidant 4 Ksarel Kebir.sont dans une
situation critique 4 la suite de la mutine-
jtie ; les cing frangais se sersient retogies
' dans une maison actuellement assi¢gée par
des indigenes qui cherchent > emparer
de leurs personnes; les indigenes sont sur-
3 Ksarel Kebir est
lexcites et la situation
d Espinose Ernest Dalencour ille® | . Sas
P 5» our 5, A. Ville | considérée comme trés serieuse.
joint, 5, Ch. Fatton 2, le « Nouvelliste »
5. Robert Nortz 10, Mme. Lagojannis 1,
Un ami ( B ) 1; E. Stempel 5, Mile Maria
Riobé 1, Lespinasse & C° 5, Un ami ( Ch.
M)r, A.L Guérin & N. Thomas 2,
Usine Chataublond 3, L. Peloux & C* 5,
L. Jaccoux 2 ,E. $Dereix 5, Vvé?Raoul Jn.
Baptiste 1, E. Robelin 5, Pharmacie Cler-
mont 1, Chs’ Gauthier 5, C. F. Carva-
lho 2, Albert Légitime 5, Chs. Perval 1,
E. Oriol 2, Monfleury fréres 5. G& C.
Régnier 5, Madame Frenckel 2, Mme Her-
mance Alfred 5.
Nous ne remercierons jamais assez ceux-
14 qui jusqu'ici, ont bien youlu nous don-
ner leur obole. Ils nous fortifient dans
Vaccomplissemeat de nos devoirs et nous
font espérer que l’ceuvre ne périra pas
malg-é les nombreuses difficultés que nous
rencontrons.
Cette ceuvre étant d’intérét général com-
me nous lavons déja dit, et étant donnée
la satisfaction intime que l’on éprouve en
faisant le bien, nous voulons croire que
les indifférents, ceux-li qui nous ferment
encore leur bourse, pensant au mal qu’ils
se font A eux-mémes, nous viendront en
aide pour nous permettre de faire face aux
mille besoins de 1’Hospice.
Donnez donc, vous qui le pouvez. Nous
ne vous demandons pas votre fortune,
mais bien une parcelle de ce que vous je-
tez chaque jour dans des plaisirs que vous
oubliez sitét aprés avoir été godtés.
Le concours de tous est nécessaire pour
la bonne marche de cet établissement dont
l’utilicé ne saurait étre contestée par per-
sonne. Et pour qu’onen soit convaicu il surht
mettions sous les yeux du lecteur
Paris 15 -- Pendant qu'il attendait son
tour d’admission auprés du Gal Picquart,
tle ministre de la guerre auque! il voulait
demander une pétition, un individu du
non de Bellange? a sorti un revolever de
sa poche et s’est mis 4 tirer dans toutes
loger dans un faureuil et
été mis en état d’arrestation ; on croit qu'il
est fou.
Toutoxn 15.— L’ancien enszigne de
vaisseau Ullmo qui a été publiquem.nt dé-
gradé il y a quelques jours et qut va ctre
prochainement déporté 3 Vile du Diable
( Guyanne frangaise ) a fait appel 4 la cle-
mence du Président de la République.
Le prisonnier a également envoye au
ministre de la Marine M. Thomson une
lettre dans laquelle il dit que le verdict de
la cour de cassation est illépal et qu'il ne
s'est jamais rendu coupable de trahison.
Ullmo est en ce moment a l’hopital de
la Marine.
Paris 15.— Une dépéche de Saint-Peters-
bourg au « Matin » dit que |’Impératrice
de Russie souffre d'une maladie Je coeur.
Paris 15. ~ Les garcons de café s’agitent
de nouveau. O.rcraint qu’ils ne se déc'arent
en gréve pour ob:enir une augmentation
VIN DE B
Barrique de 60 gallons
ordon-
les} i instant
les directions. Deux balles sont allées se
e autre dans
le bras méme de_ Bellarf&er’; ce desnjer a
MEDOC
PUR ET VERITABLE.
f rkeetepereer teem eee pre en aie
de salaire et une dimunition des heures
de travail.
Rio 15. -- On croit savoir que le gou-
vernement Brésilien a acheté 4 la maison
Krupp cent vingt batteries d’artillerie de
campagne dont vingt cing sont déja arri-
vées.
Paris. —- Rente 94.45. .
Au Conseil des ministres ce matin 4
| Elysée réuni sous la présidence M. Fal-
litres, les ministres s’occupérent des af-
faires extérieures en cours ainsi que des
affaires du Maroc.
Le ministre des travaux publics entre=
tientle conseil d’une lettre recue de la com-
pagnie d’Orléans faisant .connaitre qu'elle
la convention Etat-
Orléans Ouest dont il fat question a dif-
s Ouest e: Orléans coderaient 4 Pétat
kilomé:res de voies ferrées. Le con-
seil décida que M_ Barthou communique-
riit cette lettre au sénat ainsi que la ré-
nonse concluant la nom acceptation poor
des propositions de la compagnie.
Le conseil s'occupa ensuite du voyage pré-
sident en Russie ct aux pays scandinaves.
Le ministre des’ travaux publics est autorisé
de déposer un projet de loi tendant 4 mo-
ditier la loi de rS88o0 sur Vorganisation des
chemins de fer d’intérét Tocal. A la séance
u scnat aujourd’hui M. Barthou donna
lecture dela lettre de la compagnie d’Or-
leas ainsi que la réponse de Mr Labiche.
Le président de Ja commission demanda
le renvoi de la suite de la discussion 4
Jeudi.
ES
Avis Commercial
Monsieur Donato La Torraca devant par-
tir prochainement pour l'Europe prie ses
débiteurs de venir solder leurs comptes le
plus tét possible.
Port-au-Prince 11 juin 1908.
Qu
a
Le Docteur Gaveau
Remercie bien sincérementles nom-
breux amis et le public bienveillant
qui lui ont donné tant de marques de
sympathie 4 Poccasion de la oulou-
reuse circonstance qui asi pénible-
iment impressionné tous dans la jour-
néo du 11! du courant.— Il fait, avec
Vaide de Dieu, tous ses efforts pour
revonstituer le plus tot possible
son Cabinet d’Eiectrothérapie dont
Vutilité est reconnue par le public.
En attendant, le Docteur Gaveau
annonce qu’il se tient a la disposition
des malades 4 domicile peur des trai-
tements inédicaux et des opérations
chirurgicales.
57, Rue Ferov.— PORT-AU-PRINCE
2? a4 heures apr. mid.
1 027
Consultations :
ORDEAUX
‘VIEUX
....... Dollars P. 3
de “chiffre qui, quoique loin d’étre banal,} Dame-jeanne de 5 gallons (non comprisladame-jeanne) Gourdes — P. 22
n’est qu’un apersu des dépenses 4 faire : Par gallon ee le P, 4.50
50 pauvres 4 P. 1 par jour pour nourritu- i Hon ee
re et médicaments : P. 1.500 par mols. Et : 4 "s elon —_ —_—_ < s 3
nous sommes, s'il vous plait 4 plus de 8 a ee oe oe @ . 4.
cent malingreux / Pense-t-on que les re-
cettes s’élévent 4 autant ? oo,
L’Hospice _ pergoit approxima
une valeur mensuelle de P. 800, soit :
Subvention P. 300
Patentes de voitures 200
Souscript ion 300
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ne se soit offert pour permettre a Sonate Te Se ee
tous de mettre ses talents a l’épreu- . ’
ve. M. Garcia élonné du_ scepticis- EMILE Rocourt
me manifesté par tant de personnes,
s'est déclaré prét a mettre ala dis- chines 4 coudre « Singer et W=.
position de tous son savoir et son eler Wilson > de New-York,
pouvoir merveilleux et presque sur- Machines a pédale et a maiz ¢-
humain. bon marché exceptionnel. â€
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d'un étre qui a donné des centaines a : |
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Dr. John Seetulsingk
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Diplomé du New-York Iseiitet é
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que vous devez éviter, les remedes PCiences, ;
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La Maison se charge ae
re prendre les mesures
|
Full Text |
peuxieme Année, No 365.
PORT-AU-PRINCE ( Hain )
Mercredi, 17 Suin 1908
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. .
DEPARTEMENTS\ Trois Mots. .
ETRANGER Trois Mots. .
—_——-— ea —————
————— a ——- —_—
Pour tout ce qui concerns YAdministration du Journal.
EN SS *
Purqui notre Campagne angi-saxonne?
UNE AMERIQUE D’ESSAI
VIII
Nows avons vu Sous l’empire de
quelles circonstances, dérivant du
hea e du mode de travail, est née
la formation particulariste. Nous avons
va comment cette formation a créé
| Gabord, avec la culture rudimentaire,
le médois ; ensuite, avec la culture
associée a la péche-cdtiére, le norvd-
gm; etenfin avec la cultire exclu-
siveet intensive, le saxon. Nous al-
las voir ce dernicr type, le saxon,
Proluer vers le type détinitif, anglo-
m,
Comme Vindique l’expression, ce
type s¢st réalisé pac la | combinaison
Suxons avec les Angles, et cette
combinsison s'est effectuée sur le ter-
noire de la Gran 4e-Bret goe. If nous
at donc connaf‘re les circonstances
qu! ont introduit lee Sixons sur ce
“ritoire. Nous allons te dire briéve-
Rent, puis nous ne ferons que men-
her les différentes épreuves at
ue les le type anglo-saxon ae
Passer sur ce territoire et qui n’ont
eee mettre de pius en p!us en re-
8a robuste constitution.
a Penme Si elle était prédes'inéa par
fovidence 4 étre touchée par une
Ganda formation particuliére, la
compat, retagne a pu échapper 4 la
quéie romaine, alors que celle-i.
many ob envahissante, se répandai'
ac Sstacle sur le sol curopéen,
teent nt le sud et le centre du con-
Orient etde la s'étendant jusqu’en
aie méme dans |’Asie Mineure.
teas i que les troupes romainesont
a Grande-Bretagne, mais mi-
mareane tat et seulement dans la pen-
des nomate sous la main les peupla-
Valent afc et sauvages qui s’y trou-
Cenlois in ress aS i teisser aux
Pi | utiliser leur ap-
ole po échéant. D‘ailleurs le nord
tehanns dle cong econ générale, a
| {oerae0i e@ romaine.
donc ?
use uniquement des conditions
atmosphériques, des brumes_septen-
trionales ; cela ressort du témoigna-
ge méme de Tacite et de César, qu’il
est inutile de reproduire ‘aici. Il est
hors de duvite que ces conditi-ns ont
para aax colons romains
tibles avec la fertilité des terres ; au-
trement, ils n’eussent pas manqué de
coloniser la Grande-Bretagne par l’a-
griculture tout comme ils J’ont fait en
Gaule. Ils se sont contentés de l’oc-
cuper militairement ; celte occupation
dura quatre siécles. et, dit un auteur,
« lorsque l'Empire, ramassant ses der-
niéres forces contre les Barbares,
rappela de la Grande-Bretague ses lé-
gions, ce fut le départ général des Ro-
mains. On en pourrait presque dire
le jour et Fheare comme de la levée
d'un siege. »
Cependant les soldats romaiss se
trouvsient la constamment aux prises
avéc d3s peuplades en partie chasse-
resses, en partie pastorates et enfin
faib'ement cultivatrices, toujours en
guerre les unes avec les autres. C’é-
taient des Celtes sortis de la Gaule et
se poussant les uns les autres du sud
vers le nord, et c’est ainsi qu’ils se
superposaient les un3 aux autres )Us-
qué constituer les trois races plus
ou moins distinctes gue nous venons
de dire: de chasseurs, a l’extreme
nord ; de pasteurs au nord, et de cul-.
tivateurs plus au sud.
Une catégorie de Goths qui occu-
paient la péninsule scandinave etétaient
désignés sous lenomde Jutes, apres
avoir ététouchés par lapremiére ébau
che particulariste que nous avons vue
en setransformant en cultivateurs,
s’arréterent la dans cet'e évolution et
peu a peu se rejeterent sur le com-
merce de mer et sur la piraterie.
Aprés le dépa.t des Romains, ils abor-
dérent le rivage de la Grande-Breta-
gne dans l'unique but de faire le com-
merce. Mais l’attirail de guerre sous
‘lequel ces pirates se présentérent
45, RUE ROUX, 45.
S’adressel
compa- | introduits en Grande-
¢ Matin
DIRECTEUR:
N ..
Magloire,
.G. 4. Clément
« 3.60
REDACTION-ADMINISTRATION
« 6.
-rtyyur
Q’ Moomnsvcir
suggéra a ne partie des Geltes habi-
tant la Grande-Bretagne la pe 1sée de
faire appel a eux pour les aider a
combattre et domimer Jes autres Celtes
( Bretons, Calédoniens, etc.) avec les-
quels, nousl’avons dit, ils étaient cons-
tamment en querelles intestines. ;
Les Ju'es acceptérent cette proposi-
tion d'intervention, et a titre de ren-
forts, ils firent appel a nos Saxon
dont ils connaissaient U'esprit d expan-
sion et qwils snvaient p2rpéluellement
en quéle de novveaux territoires 4 défri-
cher et a coloniser.
Voila comment les Saxons furent
tagne et ¢ce-
ci se passait un peu t 450 ette
route d’émigration étant trouvée,
vingt-deux ans plus tard. une nou-
/velle bande, non plus de Jutes et de
‘Saxons, mais de purs Saxons, aborda
‘la Grande-Bretagne, qui,a ce moment-
ila, se tronva alors peuplée de Celtes
‘de mre:rs diverses, de Jutes et de
‘Saxons. C’est 4 ce inoment que com-
/mence la vraie histoire d’Angleterre.
, Peu de temps aptés, voici ce qui
‘arriva. Toute la Grande-Bretagne eut
'a s’appeler de noms rappelant exclu-
jsivement Vorigine saxoune ; c’était
'Su-sex, on Saxe du Sud; Essex, ou
Saxe de |! Est; Wessex, ou Saxe de
| VOuest; Middlesex, ou Saxe du Centre.
, Avant de montrer le mécanisme de
-Vabsorption par I’élément saxon de
tyus les autres éléments que nous
‘avons vus, Celtes ct Jutes, ainsi que
‘de ceux qui viendront par la_ suite,
‘Angles, danois, Normands, rendoas a
|Pavance ce mécanisme sensible par
un rapprochement des plus significa-
lifs et que nous empruntons a H. de
Tourville :
« L’installation des Saxons dans le
Sussex présenie, si on s’en tient aux
traits fondamentaux et essentiels, le
spectacte qui s’est reproduit douze
cents ans apres dans l’occupation pre-
miere de l’Amérique par Ja méme ra-
ce. Aux Etats-Unis comme au Sussex,
d°s colons de formation particulariste
sont venus, aprés les marchands, éta-
blir de libres domaines sur la cote
foresti¢re, daus un pays occupé par
dos peuplades qui vivaient mobiles
et batailleuses, sous le régimedu clan,
et
vaillance naturelle, ou se sont reti-
‘sées d’elles-mémes par une inviacible
ui ont été é6liminées malgré leur |
i [arres gai déclare la dame
-_-
LE NUMERO 40 CENFIMES
Les abonnements partent du 1 et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuserits inséeés ou Bon ne seront pas rendus
a re
ISTDOCRE, 45, Rue Roux ca Bonne-Foi.
OR
EE RO aT OO TE 2 6 EE EE. . -
ne
‘répulsion pour la vie sédentaire et la-
borieuse.
« Les nouveaux venus n’ont guére
tardé 4 s’étendre 4 travers l’immense
céntinent jusqu'au versant des grands
massifs montagneux de l’Extréme-
Ouest, faisant partout reculer les indi-
genes comme sur le petit continent
breton les Saxons ont rapidement re-
poussé les Celtes jusqu’au pied des
hautes montagnes occidentales. Et,
bien que le nouveau peuplement
américain se soit composé de diver-
ses populations européennes, le grou-
pe particulariste a fini par prédomi-
.ner et par donner sa forme 4 tout le
reste.
« C’est exactement ce qui s’est pro-
duit en Grande-Bretagne, of d’autres
sont survenus aprés les Saxons, mais
n’ont pu prévaloir contre la forma-
tion saxonne.
« Ainsi, la méme race a recommen-
cé, a plus de mille ans de distan-
ce, la méme entreprise. Elle l’a re-
commencée seulement sur un plus
vaste théatre, en masse plus consi-
détable et avec un outillage plus puis.
sant. C’est pourquoi les événements
ont pris en Amérique une étendue
plus formidable et une marche plus
précipitée. Mais, de part et d’autre,
les résultats ont été les mémnes, en ce
sens quwils sont de mém?: nature et at-
testent les mémes forces sociales.
« Si nous voulons comprendre I’his-
toire d’Angleterre, représentons-nous
donc ce petit continent comme une
Amérique d’+ssai, que la Providence a
tuillée dans des proportions réduites
et qu’elle a rapprochée de l’anciea
Monde, de sorte que la race saxonne
ya trouvé un premier champ de dé-
‘veloppement, mesuré a la faiblesse
de ses commencements. »
PANGS DIVERS
| Tribunal de Cassation
SecTion CIVILE
Audience du mardi 16 juin 1908.
!
!
i
1
| Le Tribunal, sous la présidence de M. le
‘président H. Lechand prend siége a dix
eures et demie da matin et prono.ice
Edousrd Dougé
en sca
née ie Lafontant non
pourvoi contre le jugement du Tribunal
civil de Jacmel en date du 22 Octobre
1907, rendu contradictoirement entre elle
et le sieur Hugo Jensen, etc.
Puis entend les affaires suivantes °
— Nérestant Lésinski Limour et con-
sortscontre Choucoutoute Charles Eusta-
che.
Le Rapporteur, M. le juge
donne lecture de son rapport.
Me J. L. Dominique, l'un des avocats
du défendeur, est entendu en ses observa-
tions.
Le Ministere public, Mr Eug. Décatrel,
conclat a la cassation du jugement sur les
2e et ge moyens du pourvol.
—P. A. Théodate contre Beaugé Limar-
tiniére.
Le juge Edmond Heéraux, Rapporteur,
lit son rapport.
Me Windsor Michel, pour le défendeur
est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, M. Eug. Décatrel,
couclut au rejet du pourvoi.
Marmontel Frangois contre Altima
dq’ Haiti.
Mr le juge Edmond Heraux,
teur, lit son rapport.
Le Ministcre public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi.
— Dina Jean-Baptiste, contre Jean Jean-
Francois.
Le Rapporteur, M. le juge Baron,
sOn rapport.
Me Arrault jeune, pour le défendeur,
est entendu en ses conclusions.
Le Ministere public, Mr Eug. Décatrel,
conclut au rejet du pourvoi.
Vu l’heure avancée, le si¢ge est leve.
Tribunal Civil
Audience civile du 16 juin 1908.
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. St Rome, assist¢ du Substitut A. Mon-
tas, a rendu les jugements suivants :
Celui qui donne défaut contre le
sieur O.haris Thomas non comparant, ni
aucun avocat pour lui quvigue diment ap-
elé et pour le profit joint la cause du de-
faillant a celle de la partic qui a consttué
avocats,pour étre statue a Végard de toutes
les parties pur un seul et meme jugement.
— Celui qui rejette comme mai tondée
la fin de non recevoir présentée par le ci-
toyen A. G. Boco, ordonne la contre re-
vision de Lopsration d’arpentage taite les
18-19-:0 Mai 1905, les tormalités de la loi
sur l’arpentage préalablement observeées.
Affaires entendues :
— F. Duroseau centre son épouse.
— Charles Marenan contre Emmanuel
Dyer ( affaire renvovée A huitvine ).
-— Frangois Xavier Massonnt contre Va-
lasé Passé ct O-car Benéche intervenant.
— Edmond Adam contre Stanislas Gan-
thier ( Défaur ).
Puis le siége est lev.
Sénat
A la sdance d’hier, le Grand Corps, a-
pres avoir sanctioné 2. procés-verbaux et
pris connaissance de sa volumineuse cor-
respondance passe au 3e point de son or-
dre du jour : Election du Secrétaire-Archi-
viste. Au rer tour du scrutin, 3 candidats
se partagent les 31 voix : Guillot, Granvil-
le et Duplessis.— Au 2e tour, aucun des
candidats n’a réuni la majorité, on passe
au ballotage entre Granville et Duplessis
qui ont eu le plus de voix. Enfin c’est Ro-
bert Duplessis qui triomphe avec I’écrasan-
te majorité de 24 voix.
Derniére heure
A cause d’un petit accident heureuse-
ment sans gravit¢é survenu au paiuron gau-
che d’arri¢re du cheval de M. Charles Coles,
le match du 21 Juin a été renvoyé a une
date qui sera ultérieurement fixée.
P. Laraque,
Rappor-
fait
ee a |
Arrivages
Ce matin est entré le steamer ¢Przsi-
dent» ayant ason bord les prssagers sui-
vants venant de :
Kingston: Mr G. Heoebel, consul, Rév.
Isaac Ellias Maris, Rév, Johan Yorghis.
Est arrivé aussi le « Prins Eitel Frei-
drick avec les passagers suivants venant de:
Gonaives : M. Michel Abraham, F. Pé,
lissier, Mme Veuve Hibbert, M. F. Roche-
Ultimo Allen.
Cap-Haitien > Mme A. Pierre.
Fermeture de la malle.
Les dépéches pour Jérémie, la Jamaique,
New-York et l’Europe (vid Kingston )
par le s/s « Prins Eitel Hendrick » seront
fermées cet aprés-midi 4 3 heures précises.
Celles pour Cayes, Jacmel, Sto-Domin-
go, San-Pedro de Macoris, San-Juan de
Porto-Rico et St-Thomas, par le s’s « Pra-
eident » seront fermées ce matin 4 1o heu-
res précises.
Port-au-Prince, 17 Juin 1908.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
CO bservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marpi 16 Juw
Barométre 4 midi 763, 3°/™
minimum 23. 3
Température\maximum Rr. 7
moyenne diurne 27. 3
Ciel ircs nuageux toute la journée.
Vent tres fort depuis 5 h. et demie du
matin, jusque vers 7h. du soir. La vi-
tesse moyenne a été 9 ™ par seconde et a
atteint 16 * entre 3 h rom et 3 h 207 de
Vapres- midi.
Couronne lunaire pendant la nuit.
Le baromérrg foujours trés élevé accuse
une gorite baisse, Ce matin 17.
R. BALTENWECK
Remerciements
Mr Alexis Georges, la famille Journel,
Mr le Général Lebrun Georges, Mr le Gé-
néral Décius Avin, Mr André Picrre, M.
Léon Bongard et tous les autres parents
adressent leurs vifs remerciements particu-
liere ment 4 Son Excellence le Président de
la République, aux principales notabilités
de la ville et A tous les autres amis qui
les ont assistés dans la mort de leur re-
gretté JN Pierre Joserii: ALEXts GEORGES,
inedvcin chirurgicn a ?Hodpital St-Alezis,
médecin du Port.
Les courses étant a ordre du jour,
il nous a semblé intéressant de montrer
a nos lecteurs les différentes phases par |
ce ne
cas, en nous appuyant sur des documents
pour ainsi dire officiels,— ceux laiss¢s par
de graves écrivains de l’antiquité,— nous
apprenons que des courses de chevaux
evrent lieu dés le début des jeux olym-
piques, institués par Hercule et repris,
aprés un assez long intervalle d’abandon,
en 462 avant notre cre. Ce sont, comme
on voit, des titres nobiliaires qui datent
d’un peu plus loin que les croisades.
La carriére olympique se divisait en 2
parties : le stade, réservé aux courses 4
pieds, aux pugilats, aux luttes de toutes
sortes et I’hippodrome, destiné aux courses
de chars et de chevaux.
L’hippodrome affectait la forme d'un
rectangle allongé. Sur l'un de ses grands
cétés s étendair une collline en pente douce
qui correspondait 4 ce que l'on nomme
aujourd’hui la epelouse » ; l'autre cdré était
flanqué d'une ¢haussée ( les tribunes ) au
centre de laquelle siégeait le jury. Le « pe-
sage » était figuré par un édifice quon
nominait la « barriére » et qui séparait le
stade de l’hippodrome. C’était un portique
précédent une cour spacieuse enfermée en-
tre 2 murs qui se rapprochaient l'un de
autre en forme de proue de navire. Dans
cette cour étaient aménagcées des remises
pour les chars et des écuries pour les che-
vaux. Telle est probablement l'origine des
premicres courses officielles.
|
|
Le 30 Octobre 1775 plusieurs seigneurs
Passcrent entre eux une convention par
laquelle ils s’engageaient 4 donner chaque
année, pendant ro ans, une somme de 600
livres pour avoir le droit de faire courir
des chevaux sur | hippodrome de Vincen-
nes, le 15 avril et le 4 octobre, a condi-
tion que les chevaux fussent francais et re-
connus pour tels par des experts. C’étaient
les 2 grandes journées de l'année ; mais il
se disputait en outre, sur le méme terrain,
d’autres courses, que le Jourral de Paris
avait coutume d’annoncer a leur temps.
Mais le pari aux courses s’est démocratisé
et répandu de plus cn plus, surtout depuis
1856, date ou pour la rére fuis a paru sur
les champs de courses de Paris une insti-
tution anglaise, les bovkmakers, installés
dans une grande voiture 4 chevaux, munie
d’ardoises, de tableaux et percée de pui-
chets : un véritable bureau, L’exemple cut
ides imitateurs qui pullulérent 3 tel point
que le ministre de l’agriculture de la Fran-
ce dut, en1go5, les expulser des hippo-
dromes.
Dés lors, le monopole des paris demcu-
ra exclusivement au Pari Mutuel, devenu
institution nationale.
_ Les baraques du Mutuel a Paris font de
jolies recettes. Ceiles-ci ont éré, pour une
seule saison, en 1905, de 59,306,355 francs
a Longchamps et 4 Chantilly; 70.508.910.
francs 4 Maisons Laffite, 4 Saint Ouen et A
Enghien ; 35. 077. 835 A Saint-Cloud et a
lesquelles a passé cet impo.tant sport] Vincennes ; 62.341.295 francs 4 Auteuil ;
qui passionnelant le public haitien.
Nous souhaitons ad Ventreprise du
Champ-de-Courses et a I’Etat les mé-
mes résultats
A PROPOS
DE LA
REUNION SPORTIVE DU 24
LES COURSES
Leurorigine. Les premiers pa-
ris.— Les Recettes formidables
du Pari Mutuel.
L’usage de faire courir les chevaux, de
les exciter 4 lutter entre eux de vitesse, re-
monte vraisemblablement a l’¢poque méme
ou l'homme accomplit ce que M. Buffon
appelle sa plus noble conquéte. En tout
au total, 227,234,995 francs !
L’état percoit un pourcentage de8 °/* sur
la masse 4 partager entre les joueurs heu-
reux. Ila encaissé, de ce fait, de 1892 4
1903 : 65,100,437,75 centimes.
Les parieurs heureux ne sont pas seuls
4 toucher la forte somme - en 1906, 4
Colombes, Gelon rapporte fr 4 828,50
pour ro francs, — les chevaux qui décro-
chert la timbale gagnent aussi royalement
ce jour 1a, leur avoine. Au Derby de Chan-
tilly, Ajax rapporta a son proprictaire la
|somme de 202, 500 francs. Le Grand
prix de Paris se montait, en 1906, pour
Spearmint, 4 250.200 francs.
Le Grand Prix ! ces mots seuls éveillent
dans l’esprit des Parisiens l’idée d’une date
sensationnelle, d’un événement unique,
,d’une solennité a qui l’on pense longtemps
d’avance, 4 quoi l'on se prépare, en ébau-
chant, — qui sait ?— des réves de fortane.
Insertion d. mandée
UN DANGER
POUR LE
Petit Commerce
Jacmélig
__
Les Montfleury veulent
s'accaparer des derniéres rea,
sources qui nous restent
Il nous est parvenu qa'y :
décortiquer le afd se fonde a dete
trois lieues de Ja ville, dans fa pb;
communéiment ap pelve eBaie-Ra
C’est une superbe plage, pourvant per
mettre et faciliter a mirab'emedt uy
exportation tllicite ; mais aj ce nba
que dans ce but, ce serait un mal hij
la collectivité par un particulariag:
—nouveau genre — poussé 4 outrage
qui serait devenu alors de eregy
visme ou un ingénieux mais intolérby
fgoisme.....
Nous pensons et voulons penser cg
trairement au desseia qu'on prite 4
cette compagnie de décortiquean ¢
d’acheteurs de café vert et sec, et ap
yons devoir signaler l’influence d
ralisatrice que l’entreprise aura en nete
milieu, qui est tout commercial, ot om
foule d+ petits commergants haitien,
dénommeés spéculateurs en denrée,-
tiennent lieu d’intermeédiaires eatre le
grand commerce, qui a sa based’
lution au bor-de-mer et le prodecter
rural.
Ces nouveaux venus de M
comme on les appelle icii~e
double qualité d’exportateurse Cate
médiaires prenant contact
avec [‘homme des chimps, tt @m
ger la face des choses, en tem fe
coup l‘intermédiaire jacaéisea,
tien, - sans cupital ou n’en aes
lrés peu pour conc errencer ot
ment se tenir au niveau de soa aw
saice abondamment pourva.
Ou est donc la protection a laqell
nous croyons avoir droit ches noes!
Que devient le droit du cha
Et, il n’y a pas a dire, nous sec
sans dessus dessouz, nos re a
étant trés maigres: de quoi, parblee~
soutenir le ménage avec quelque
tates!..... Comment alors tenir téte 4
si formidab'es concurrents, outillés,
parés pour une lulte.... sans pé
le brillant « bord-de mer » pour
mond ou Bossier? Cy serait 1000
retraite ; Raymond, plage dorée, q2!
orter fortune a ces nouveaux
iers de l’exploitation café
ter ses coups meurtriers 1nces “bi
éprouves!.,.. i, “,
Imprévoyants ont été jadis 00
mer le cemmergant huitien, le
en un mot; car de plus fortes
i ms
et d’autres peuples que je veex
penser d’énumérer ici. Une jee?
elle a besoin de protection
dir et se développer et, dans
peut soutenir avec avantage vag
currence. d’ou qu’elle vienDé. i"
avons été livrésa nous-mae
Comment peut-on deélaisser vol
hensible; car la bas c'est Bossier,
ére o
aux méres et péres jecméliens,
geants, pour n’avoir point son
rations ont compris : tel. les ¥
tion est comme une indastrieD
tions, son lendemain est asset
pas notre cas malheureuse!
apparition. Dans le c
on il fallait cependant
-sances et beaucoup de tact. Nous
sions bien du temps que nous n a
. 3 de baton dans les roues; mais
von avait commis la maladresse
sccepter OU d’introduirel’élément cau-
ix ¢ dans notre milieu, on devait
oni q'un jour sonnerait le glas du
cgemerce national.... Car, pensez-y, il
ssne loi d’attraction humaine et de
desartout , et le blanc est protecteur
ig blanc sous n’importe quels cieux.
[’Europé, fournisseuse de la jeune
iti, menait 1a politique économiqne
‘owmerciale du pays 4 son profit ou
rofit de ses nationaux qui y ré-
“ent, Par lo refus en masse de tral
ie les affaires commerciales a long
yavec nos nationaux,— notre cré-
était ehranlé ou plutdot coupé et
gs devions, des lors, prendre des
mesures coercitives pour anwihiler cette
Mutude menaginte qui était lindice
fone guerre comm rciale. Mais per-
yne n’y a jamais songé; pas méme
ie ministre altecté a cette branche.
Catte situation unique lui ctant déti-
bilivement échue, le concurrent haitien
vet trouve dans l'état d’un soldat sans
ame devant les commergints étrangers
excourages, soutenus par ‘eurs compa:
totes des gran 13s piac ds europaennes.
Déchu définitivement de son rang d-
grand comimery.int importateur et ex-
eur pour vivoter,l’haitien wccepte,
nécessité, A étre bouciquier ; — de
tiquier, — dvincé toujours par une
coacerrence déloyale, — il se fait poli-
tien opportuniste, — de politicien,
bomme de guerre ou conspirateur, —
Chomme de guerre, révolutionnaire,
de révolutionnaire, je rebelle fusillable
oa fosillé.... Voila le résultat d’une nou-
velle sélection, — sélection a rebours,
quinossaconduit d2 Geflrar.i jusqu’a
aes jours, dans la situation lamentable
que lous déplorent, — Geltrard, de triste
pour avoir permis l’entréde du
blac sans controle sur notre territoire,
bia qu'il nous achemiuat, — lui Gef-
ined, vers les hautes études en décré-
tat l'instruction publique obligatoire,
wcordant une faveur toute spéciale a
tele branche de son administration, —
mais oobliant ou feigynant «’oublier que
ame ne vit pas seulement de Vins-
tion et qu’il fallait nous prémunir
we un lendemain inquiétant en ne
anant pas sciemment le patrimoine
ational pour pourvoir 4 une aristocratie
diloquente. [1 nous a rendus mor-
agjourd’hui aux yeux des immor-
+» Nous sommes par sa faute, de
us malheureux, chétifs, battus, par
" Moustrueux agio; — flexibles 4 tous
“tices; chetifs par manque de res-
Od et nous sommes venus par avoir
itif da désagréable pour le nez trop
eat ic nos maitres actuels, puisque,
totes M. Heedane? — le négre pue,
poi lebilan d’une trop grande gé-
ce est complaisance coupable, —
sn “flier Gute nowele pish
ple. et june nouvelle plate
x.’ © cette fois-ci nous serons de
sone — (excusez Il’expression).
ee i bientot tellement réduits
conviendraPtnete qui désormais
Hees voulons espérer que le Chef de
dui ne peut manquer d’expé-
Pour avoir véc voir sUivi
War presque u, povr avoir suivi
vershe toutes les péripéties
tous. 6 pays, pour avoir été
lee arog événements précités
d2 doict ir en quelque sorte tou-
Oh i empéchera que cin-
Jeemal no habitants de la commune
; mbe dans la détresse la
plus grande
‘Tur seul ou
ua . .
ne peut au grand commerce, personie
qul s’est
poir de retour.
Encore une fois, qu’on épargoe notre
e quelques uns!. ..
dchapps de nos mains, sans es-
derniére cartouch»,— ce réle dintermé-
diaire qui nous reste, qui est bien mi-
nime au regard de ce que nous aurions
dd étre, mais qui est encore d’une im-
portance sociale et commerciale trés
grande....
Saus quoi, ce sera, 4 brave échéance,
le désespoir dans tous les foyers.
Jacmel, 12 juin 1908.
RocHER ALEXANDRE
PY
Pour les. Pauvres
Liste de souscription en faveur de |’ Hospice
de Saint- Vincent de Paul (Mois d'’Avril)
J. Dejardiu Th. Luders, P. ro, Aug.
Ahrendts, 10, Gerlach, 10, C. Lyon Hall
& Ce ro, F. Herrmann & C? 10 G. Kei-
tel & C° 10, Oito Bieber & C’ ro, L. Len-
gandonck, 10 Simmonds @freres, 10 Ban-
que Nidona'e d’Haiti, 25, Louis Lota to,
Gaston Revest & Co 5, J. Laville 5, Paul
Painson 5, Hepple & Ce 5, F. Coupet 5,
Roux & Ce 5, Olivier Cutts & Ce 5, W.
PohImann 5, E.Castera 5, A. de Matteis 5,
Jh. Nadal & Ce 5, Henri Brisson 2, Louis |
our satisfaire |’ambition !
De grice, Mesdames, Messieurs, et pour
les pauvres et pour vous-mémes, venez en
> . ;aide & cet établissement de charité. Ainsi
penser. C’est un oiseau rare | vons ferez bien.
M. BENOIT, avocat.
SaaS Ee
Nouvelles Etrangéres
Derniéres Dépéches
Taxcer 15 — On a regu ici des détails
relatifs 2 la .évolte des 4.000 hommes de | P38
troupes d'Abd El Aziz Le fait s'est produit était préte a signer
Tan- |
de | férentes reprises, d’apres laquelle les Com-
{4 Ksarel Kebir a 58 milles au sud de
‘ger. Les troupes du sultan se rendaient
anger 4 Rabat lorsqu’elles rencontrerent Pagnie
‘une centaine de cava iers de Moulai Hatid,
!ceux-ct portant des lettres, qui
|naient avx soldars d@’Abd El Aziz de pren-
dre la direction dz Fez pour se joindre
aux forces du Sultan du Sed. Malgré
| efforts de leurs officiers qui furent d’ail-
‘leurs rendus prisonniers, les so'dats se
mutinerent et reconnurent Moulai Hatid
comme sultan. On rapporte que cing tran-
sais résidant 4 Ksarel Kebir.sont dans une
situation critique 4 la suite de la mutine-
jtie ; les cing frangais se sersient retogies
' dans une maison actuellement assi¢gée par
des indigenes qui cherchent > emparer
de leurs personnes; les indigenes sont sur-
3 Ksarel Kebir est
lexcites et la situation
d Espinose Ernest Dalencour ille® | . Sas
P 5» our 5, A. Ville | considérée comme trés serieuse.
joint, 5, Ch. Fatton 2, le « Nouvelliste »
5. Robert Nortz 10, Mme. Lagojannis 1,
Un ami ( B ) 1; E. Stempel 5, Mile Maria
Riobé 1, Lespinasse & C° 5, Un ami ( Ch.
M)r, A.L Guérin & N. Thomas 2,
Usine Chataublond 3, L. Peloux & C* 5,
L. Jaccoux 2 ,E. $Dereix 5, Vvé?Raoul Jn.
Baptiste 1, E. Robelin 5, Pharmacie Cler-
mont 1, Chs’ Gauthier 5, C. F. Carva-
lho 2, Albert Légitime 5, Chs. Perval 1,
E. Oriol 2, Monfleury fréres 5. G& C.
Régnier 5, Madame Frenckel 2, Mme Her-
mance Alfred 5.
Nous ne remercierons jamais assez ceux-
14 qui jusqu'ici, ont bien youlu nous don-
ner leur obole. Ils nous fortifient dans
Vaccomplissemeat de nos devoirs et nous
font espérer que l’ceuvre ne périra pas
malg-é les nombreuses difficultés que nous
rencontrons.
Cette ceuvre étant d’intérét général com-
me nous lavons déja dit, et étant donnée
la satisfaction intime que l’on éprouve en
faisant le bien, nous voulons croire que
les indifférents, ceux-li qui nous ferment
encore leur bourse, pensant au mal qu’ils
se font A eux-mémes, nous viendront en
aide pour nous permettre de faire face aux
mille besoins de 1’Hospice.
Donnez donc, vous qui le pouvez. Nous
ne vous demandons pas votre fortune,
mais bien une parcelle de ce que vous je-
tez chaque jour dans des plaisirs que vous
oubliez sitét aprés avoir été godtés.
Le concours de tous est nécessaire pour
la bonne marche de cet établissement dont
l’utilicé ne saurait étre contestée par per-
sonne. Et pour qu’onen soit convaicu il surht
mettions sous les yeux du lecteur
Paris 15 -- Pendant qu'il attendait son
tour d’admission auprés du Gal Picquart,
tle ministre de la guerre auque! il voulait
demander une pétition, un individu du
non de Bellange? a sorti un revolever de
sa poche et s’est mis 4 tirer dans toutes
loger dans un faureuil et
été mis en état d’arrestation ; on croit qu'il
est fou.
Toutoxn 15.— L’ancien enszigne de
vaisseau Ullmo qui a été publiquem.nt dé-
gradé il y a quelques jours et qut va ctre
prochainement déporté 3 Vile du Diable
( Guyanne frangaise ) a fait appel 4 la cle-
mence du Président de la République.
Le prisonnier a également envoye au
ministre de la Marine M. Thomson une
lettre dans laquelle il dit que le verdict de
la cour de cassation est illépal et qu'il ne
s'est jamais rendu coupable de trahison.
Ullmo est en ce moment a l’hopital de
la Marine.
Paris 15.— Une dépéche de Saint-Peters-
bourg au « Matin » dit que |’Impératrice
de Russie souffre d'une maladie Je coeur.
Paris 15. ~ Les garcons de café s’agitent
de nouveau. O.rcraint qu’ils ne se déc'arent
en gréve pour ob:enir une augmentation
VIN DE B
Barrique de 60 gallons
ordon-
les} i instant
les directions. Deux balles sont allées se
e autre dans
le bras méme de_ Bellarf&er’; ce desnjer a
MEDOC
PUR ET VERITABLE.
f rkeetepereer teem eee pre en aie
de salaire et une dimunition des heures
de travail.
Rio 15. -- On croit savoir que le gou-
vernement Brésilien a acheté 4 la maison
Krupp cent vingt batteries d’artillerie de
campagne dont vingt cing sont déja arri-
vées.
Paris. —- Rente 94.45. .
Au Conseil des ministres ce matin 4
| Elysée réuni sous la présidence M. Fal-
litres, les ministres s’occupérent des af-
faires extérieures en cours ainsi que des
affaires du Maroc.
Le ministre des travaux publics entre=
tientle conseil d’une lettre recue de la com-
pagnie d’Orléans faisant .connaitre qu'elle
la convention Etat-
Orléans Ouest dont il fat question a dif-
s Ouest e: Orléans coderaient 4 Pétat
kilomé:res de voies ferrées. Le con-
seil décida que M_ Barthou communique-
riit cette lettre au sénat ainsi que la ré-
nonse concluant la nom acceptation poor
des propositions de la compagnie.
Le conseil s'occupa ensuite du voyage pré-
sident en Russie ct aux pays scandinaves.
Le ministre des’ travaux publics est autorisé
de déposer un projet de loi tendant 4 mo-
ditier la loi de rS88o0 sur Vorganisation des
chemins de fer d’intérét Tocal. A la séance
u scnat aujourd’hui M. Barthou donna
lecture dela lettre de la compagnie d’Or-
leas ainsi que la réponse de Mr Labiche.
Le président de Ja commission demanda
le renvoi de la suite de la discussion 4
Jeudi.
ES
Avis Commercial
Monsieur Donato La Torraca devant par-
tir prochainement pour l'Europe prie ses
débiteurs de venir solder leurs comptes le
plus tét possible.
Port-au-Prince 11 juin 1908.
Qu
a
Le Docteur Gaveau
Remercie bien sincérementles nom-
breux amis et le public bienveillant
qui lui ont donné tant de marques de
sympathie 4 Poccasion de la oulou-
reuse circonstance qui asi pénible-
iment impressionné tous dans la jour-
néo du 11! du courant.— Il fait, avec
Vaide de Dieu, tous ses efforts pour
revonstituer le plus tot possible
son Cabinet d’Eiectrothérapie dont
Vutilité est reconnue par le public.
En attendant, le Docteur Gaveau
annonce qu’il se tient a la disposition
des malades 4 domicile peur des trai-
tements inédicaux et des opérations
chirurgicales.
57, Rue Ferov.— PORT-AU-PRINCE
2? a4 heures apr. mid.
1 027
Consultations :
ORDEAUX
‘VIEUX
....... Dollars P. 3
de “chiffre qui, quoique loin d’étre banal,} Dame-jeanne de 5 gallons (non comprisladame-jeanne) Gourdes — P. 22
n’est qu’un apersu des dépenses 4 faire : Par gallon ee le P, 4.50
50 pauvres 4 P. 1 par jour pour nourritu- i Hon ee
re et médicaments : P. 1.500 par mols. Et : 4 "s elon —_ —_—_ < s 3
nous sommes, s'il vous plait 4 plus de 8 a ee oe oe @ . 4.
cent malingreux / Pense-t-on que les re-
cettes s’élévent 4 autant ? oo,
L’Hospice _ pergoit approxima
une valeur mensuelle de P. 800, soit :
Subvention P. 300
Patentes de voitures 200
Souscript ion 300
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ae ee,
N. B. — Notre vin est importé de
garantiseons absolament pur.
deaux et nous le vendons tel que nous le recevons. C'est pou
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