peuxiome Année, No 362.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Samedi, 13 Juin 1908
Le Wat
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE) Uw Mois. .
' DEPARTEMENTS
Trois Mois. .
Trois Mots. .
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
Parlos peu, mais parlons bien
QUOTIDIEN
G. 1. | Clément
« 3.60 | —_—
« 6. |
45, RUER
M. Annibal Montasse acru ne pas!tre Part, par les soeiét’és partieularis-
oir attendre ines conclusions et i
de la sériede développements que
ui entrepris Seusle titre: Pourquoi
¢ campagne anglo-saronn? ?, avant
Y faite toute répligue et c'est ainsi
q@il a commence hier dans un de
‘mos quotidiens 4 ine répondre avant
meme que 'aie finijde parler.
Ge pr odd de discussion, on le
Wat, et pen fav-rable a éclaircir les
gestons importantes soulevées dans
le pablic haition par notre campagne
t. Pour ne pas le perpétuer
@ augmenter ainsi la confusion des
» HOUS ne pouvons aujourd'hui
prendre acte de tout ce que Mon-
sear Montasse peut publier sur la
Mestion sociale, en nous enygageant
by ravenir. Gomme on dit dans le
ee parlementaire, nous nous ins-
mv008 pour la parule.
Toutefois, et bien que la fagon de
de M. Moatasse témoigne, a n’en
a uler, qu'il tient moins a étre
tiga polémiquer un peu A tort
© tlie†je me permets de l’enga-
Ire notre série d’articles en
in de publication, renouvelant ain-
invitation déja faite aA notre con-
le Pacificateur. Ce n’est pas pré-
heen que j’entende dire IA des
ws les toutes pour tout le mond»,
tes | alts historiques invoqués
Gude : Pourquoi notre campagn?
Mettonne 9 sont d’une importan-
Pour tout l'ensemble des con-
: 8OCiales édifidées par le
des continuateurs de Le Play
Cré6 la Science Sociale, que la
en € ces faits historiques doit
loaplet-il logiquement préa-
"ada € toute question contin-
o tepllite a notre société
6! ou tel procédé d’édu-
Melee Ode nullement
a ane fnots ce
acon trés précise et
et ee: Etant donné que Vhu-
jalee enisée par deax for-
viaibt €8 trés distinctes repré-
Veeekaege Cent d'une part, par
Mmunautaires, et d’au-
Hf
if
Â¥.
58
Ue
ay
en imposer
que j’en-
£
Hiss
tes, oust Von veutet oem nme tenant
compte que des sociétes douées d'un
Certain degré de civilisation, d'une
part, par les socidétes latines. et dau-
tre part, par les sociétés aueio-s3yxon-
nes,— i s’agit, pour nous autres, d2
savoir de quel eoté nous ranger afin
Wassurer plus ou moins ala jo0ciéte
haitienne un? ,ieu de prospérité.
Or, en circonscrivant tout le temps
la discussion suc la qualit® des attri-
buts qui pararssent actuellement étre
hapanase de Vane ou de Vantre da
ees deux formes sociales, puis en
passant brusquement et sans transi-
tion de cette disenssion stb soectacle
social Offert par Vétot des populations
haitiennes, on condamtae te lecteur
hatten a unescorie de perplexite quise
concoit faeilement Lh tat sactal iow
fren oestoen effet, adssi Slalput de coli
des sorvidtes latines les plas av unedes
qre de velud des sywidtés an plo -saronnes
les plus aimimeses
Etalors, ii arrive que Uibatien, qae
nos écrits ont pour but Weéelairer, bé-
sife entre ces deux buts @saleracont
Moignes et que, anglo-saxonnistes et
latinistes, nous mous ¢vertuous a lui
mndiquer) comune te seul devaut réa-
liser le salut national.
Ce que, Amon tres humble avis,
nous avons a faire, nos contradic-
teurs et nous, c’est de Ssuivre a travers
Phistoire, Porigine de ces deux forma-!
tions sociales et leur évolution, de
montrer dans quelles circonstances
Vune et l’autre ont pris naissance, a|
quels résultats actuels elles ont con-
duit les peuples, et comment ceux-ci
ont pu se développ>r plus. ou mains |
lentement pour arriver 4 leur état so-.
cial actuel. 8
C’est ce que j'ai entrepris de faire
par la publication de étude : Pour-
quoi notre campayne anylc-saxonne ?
De cette fagon, nous ne nous con-
tenterons pas de montrer au peuple
haitien le but a atteindre et qui a
l'avance, effraye et décourage a ca"'se.
de son éloignement apparent, mais
de plus nous lui aurons fait voir ce
par quoi les autres ont commencé |
DIRECTEUR:
-crire ( NOUVELLI{sTE du 12 Juin
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
OUX, 45.
,avant de se développer dans l’un ou
-Pautre sens. Par
comparaison alors
avec notre état actuel, nuus pourrons
nous rendre compte du sens dans le-
quel nous nous développons ad notre
qisu (car C’est a leur insu que toutes
les nations se sont développées) ; et
inunis désorinais de cette lumiére pro-
jetée par ia science sociale seule, nous
délibérerons avec nous-mémes pour
suvoir s’il faut continuer notre route,
)cest-a-dire nolre vie, ou la modifier,
vet, dans ce dern:er cas, dans quel
sens conscient la modifier.
| Je me flatte de ne pas ressembler
a plusieurs qui, par amour-propre in-
i'tellectuel, sont enclins “P persister
dans un point de vue, rien qu’en fi-
son de la jouissance que leur procu-
rent les ressources de la dialectique
et Pabus de la rhétorique. J’ai essayé
deme former a une école nouvelle
constituée par de solidus connaissan-
ces et par des travaux vieux de plus
de trois quarts de siecle, mes contra-
.dicteurs les plus irréductibles n’ont
pu s’empecher de rendre hommage a
ces connaissanceset a ces travaux. (1)
On V’a constaté, mon premier sou-
cla €té de les lancer dans notre
circulation, car ils m’ont paru condi-
tlonner en propre lamélioration so-
ciale dont, pour des questions iné-
luctables de race, nous avons. besoin
plus que personne. Depuis une
année pres, je les soumets a la con-
sécration de l’opinion publique hai-
tienne, non dans un but de spécula-
tion stérile, mais dans le but unique
de les faire tourner a notre profit so-
.clal, Si nos contradicteurs peuvent
‘s’estimer suftisamment outillés pour
.me démontrer, sans personnalités
inutiles, sans aigceur et aussi sans
subtilités sophistiques, que les étu-
ides sociales dont j'ai fait ma _ partie
sont sans fonodement, sans utilisation
immédiate et que les faits historiques
eee
(1) M. Annibal Montasse a pu pourtant é-
i « Ecrire
des systemes de sociologie ou critiquer ceux
que d‘autres ont préconisé, est-ce id une be-
so4ne bien lourde pour ceux qui en ont le
gout et les moyens? Avec la conviction de ne
rencontrer devant soi ni Charybe ni Scylla,
ne suffirait-i] pas, avEC QUELQUES NOTIONS
DE GRAMMAIRE, de posséder dans sa_biblio-
theque un volume de Edmond Demolins, de
Comte, de Leplay ou de tout autre inventeur
de systémes 7? »
LE NUMERO 1() GENTIMES
Les abonnements partent du 1% ot a ry de chaque
mois et sont psyables d’svance
s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Boane-Foi.
ee
Les manuscrits insérés 08 nam Be sezant pes rendus
que je produis sous l’autorité de mes
maftres sont controuvés, je n’hésite-
rai pas une minute a replier ma
queue , car je ne me considérerais ja-
Mais quitte devant ma conscience et
devant la société haitienne, de conti-
nuer & répandre des idées qui empoi-
sonneraient.
Je ne redoute donc aucune discus-
sion; je la sollicite, au contraire, lar-
ge, complete, et, bien plus, je n’aban-
donnerai aucun contradicteur qu’aprés
nous en étre expliqués sans retour
et de facon & nous permettre de con-
clure, sur tous les faits sociaux et
historiqgues invoqués ici.
Je mets cependant a celaune con-
dition, et le lecteur ne saura la trou-
ver exugérée. C’est que, étant données
importance de ces débats et les
graves responsabilités auxquelles res-
tent intellectuellement exposés ceux
qui entreprenonent de battre en bréche
les données et les conclustons les plus
certaines de I’école sociale dont nous
nous réclamons, étant données surtout
les responsabilités plus précises qui,
aux yeLx de la société haitienne, doi-
vent rester attachées au rdle délicat
de dirigerl’opinion nationale, —jeneme
croirai obligé a la discussion qu’a |'é-
gard des articles signés de noms véri-
tables ou de ceux qu’un journal ac-
ceptera de prendre sous sa responsa-
bilité et asa charge.
A. M.
Hotel-Bellevue
DEMAIN DIMANCHE, 41@JUIN 1908.
AS hewres de aprés-midi
Crrand Concert
PAR LA
SOCIETE PHILHARMONIQUE
Votr plus loin le programme
Avis Matrimoniaux
Nous avons eu l'occasion dans cejour-
nail, devant I’afiluence de plus en plus
grande des< avis matrimoniaux » qu’on
nousenvoyait pour étrepubliés, de dé-
clarer que nous nons refusions syetéma-
tiquement 4 ‘osérer de telles inepties.
est un travers grandisesantchez |’Hal-
tien, dans les classes ignorantes, de |
vouloir intéresser le public a sa miscre |
conjugale, de clamer s)n cocuage sur '
tous les toits par l’organe de nos quo-
tidiens. II la de Ja meéchinceté,
de la lacheté autant que de Vinconsciens
ce. Pour couvrir sa temme d’opprobre,
un marine recule pas devant le ridi-
cule; souvent Pavis ainsi publit est
une arme dont il se sert pour faite re-
venir sa moitié au toit conjugal tescr-
té. — N’est-cegpas a faire pitie !
Mais il faat reconnaitre aussi qae co
travers a été encourage et developpe,
jusqu’a devenir un trait,de mivaes hi si-
tiennes, par nos journalistes eux-mémes
qui devaient avoir assez de couscience
pour expliquera leur clien' quae |’ avis
matrimonial » n'a aucune portée légale,
que, Iégalement, il ne supprime pas la
responsibilité duo maari qui coatince
d@endosser toutes les actious et meme
toutes lescpuvres de son cpouse infife'e,
qu'il demeure responsable des dettes
contractées et des eufauts prociéés,
méme_ hors dela maicon conjugale,
et aprés insertion de Vavis. Cet avis ne
sert done qu’a couvrir de ri-dienle son
naif auteur, mais ce ridicule r-jaillit ae
VEtranger sur le journal et mie ne sur
le Pays.
Lisez plutet ce passage extrait de
« PAvenir du Nord » Nv das Mai Joe
L'auteur,un MonsiencZH ori Roullawd,
qui aime a se rouler, apres avoir rap-
porté comment /4bzille, de Jacmel, ra-
conte les derniers événemints, ajoute :
« Devant de semblables événements, ‘un
journaliste de Jacmel ne perd pas la bou'e
et la clientéle du journal continue 3 va-.
quer a ses petites atlaires. J’en veux pour
preuve cette annonce que je reproduis seru-
puleusement :
¢ Le soussigndé annonce au public en vé-
néral et au commerce en particulier qu’il
n’est plus responsab’e ‘des actes de son ¢-
pouse, née Mirie Victoria Carries. Atten-
du que son ¢pouse a abandonné depuis
trois ans le toit conjugal pour se livrer a
des actes scandaleux réprouvés par la so- |
ciété et ses parents, laissant ses enfints a
la merci des vents et des tlots, lesquels
sont 4 la charge du soussigné, dont les cem-
barras domestiques s’augmenteraient da-
vantage n’était le concours dévoué et dé-
sintéress4 de ses deux belles-sceurs,dont les
qualités exquises sont loin de ressemb/er A
celles de son ¢pouse infidéle.
« Jacmel, 24 janvier 1908.
« Rincher Giosdani »
« N’est-ce point touchant ? Clamer ainsi
son malheur au milieu d'une révolution,
et étre sir d’étre entendu et compris Ah !
lecteurs, unissez-vous A moi pour blimer
épouse aux actes scandaleux icprouveés par
la société, I’épouse indigne qui laisse ses
enfants non seulement 3 la merci des vents,
ce qui est déja raide, mais des flots! ! !
Heureusement qu’i! restait au malheureux
€poux deux belles-sccurs sans _pareilles !
ux, c'est peut etre trop ; il ne voudra
pas se conduire en accapareur. Qu’il nous
en expédie donc une par ici, ou lon a
tant in de nes servantes; on lui
trouvera facilement une bonne place, oi:
elle pourra donner libre cours 4 ses quali-
tés exquises.»
se Henri Rovuttaup.
Et maintenant cbacun comprendra
pourquoi nous avons fait notre déclara-
tion de refuser d’insérer de telles proses.
Priére d’aviser l’'administra-
tion de la moindre i te
dans le service du«cMATIN>»
afin qu'il y soit de suite reme.
PIGS DITBRS
RENSEIGNEMENTS
‘ETEOROLOGIQUES
CMbservatoire
DU
» ALDNALRE COLLEGE Sy-m@ A RTIAL
ViENDREDI 12 JUIN
4
ta eg ht .
come See
762, 87"
minimum 23. 2
237913 rTauiire maximum 34-2
moyenne diurne 28, 3
Ciel nuageux toute la journée.
Halo solaire entre rr. e: midi. A Sh.
‘du soir hato lunaire et couronne. Ce ma-
tin 13, brume. —
| [le baromeétre se maintient tic. éleve.
2. BALTENWECK
Qe
| Tribunal Civil
1 A sctee ciodle extraordinaire da vend ced!
| 12 Juin ry08,.
+
4
1
wrt.
|
:
|
|
|
°
&
Le Tribunal, sous ta Présidenze du Juge
Doyen B®. Magnan, asyiste
-C. Innocent Michel Pierre, commissaire du
Gouvernement, a entamé les attaires sui-
vantes.
—Phitipp Carlstroum et Louis J Espinose
;contre |Btat ( continuation ) renvoyés a
‘ huitaine. ;
Midame Camille Janton contre Augus-
htin’ Gustave ( atfaire entendue. defaur ).
} = Edelmonde Bobo contre Joseph Le-
corps ( attaire entendue, defaut).
| --Foupuissant Diambois contre Joseph
‘Jules Mitton (attaire ent-ndue, defaut )
| Dominico Bombace contre les consorts
Larrieux ( affaire en continuation renvoyde
' huitaine ).
M¢ Frangois @uérius Hilaire, ci devant
,Calv& avant demandéau Trebanal de faire
‘passer Vatfaire de Hildevert Anzoine contre
‘les Biamby ;
Ms Raymond avocatdes Bitmby s’oppose a
ja passation de cette aflaire. érant donné,
| dit-il, qu’il a d’autres affaires plus anciennes
i que celle la, ct il a soutenu en vutre gue
| Me Hilaire, soit disant Caillet, se trouve
jdans Vimpossibilité de plrider avec tui, car
tal nese peut pasgu'il ait comme adversaire,
un avocat qui porte deux signatures diffe. - Léon
eS m ; /tamiin,
loi n’ont pas été observécs : taat que Mea Monozicr. F
. o. so . . . ; @he 4 ZL, .
Hilaire ne lui communique pas le jueement
1
rentes et en pareil cas les tormualités de 1a
rectiflcatit
Caillet et gu'il tient ao« dé-agler o, de-
vant le barreau de Port-au-Prince, il s'abs-
tient de plaider avee ce contrére, car il ya
déjd une instance hee devant ce Tribunal
au suict de ce soi-disant Quilt et qu'il
tient pour une deuxic¢me fois a « décaillera
ce confrere, dit Hilaire Cai/let
la salle )
Le ‘lribunal, apres ces observations,
fixé Vaffaire 4 vendredi prochain.
Puis le Tribunal a entendu les affaires
suivantes :
Les hcritiers Geffrard contre Madame
Wve H. Price et les consoris Germain (ces
derniers ont fait défaut.)
Madame Alice Mathieu contre Justin
Thomas ( défaut ).
Puis le siége est levé.
Remerciements
Les familles Gaveau, Blanchet, Samson,
Flambert remercient bien sinccrement !es
nombreux amis, le clergé, les peres du Sé-
minaire, les religieuses et les fréres qui
leur ont donné preuve de sympathie 4 1’oc.
casion de la mort de leur trés regrettée
Marie-Anne Eusilda Gaveau, Vve Antoine
Blanchet.
qui Pautorise & porter ce nom |
|
|
|
‘
i
|
i
de Monsicar |
-yaux, PascalCodada, Mr V.
-rome,
t
|
|
|
(Rires dans |
Revue du Marché
Le commencement de Ja semaine a été
caline— mais subitemen:, mercredi dans !a
journce Ja prime s'est mise A monter sans
raison apparenie 1 615 G20, 640 °°. |
Depnis hicr heurcusement on a constate
une baisse ct aujourd hui A Vouverture on
est i G30? faible. —Tendance 4 la baisse.
Les titres du Gouvernement sont tou-
jours tres bien cdtdés. Aucune affaire a si-
gnaler. Les tntdréts drant réesulicrement
servis, Jes posiesscurs de ‘Tutres ne son-
gent pas ds’cn defire quart d present.
Les Trattes sur Fraace soar toujours fer-
me da _? de prime. a
Les Ch'ques sur Paris & 4 °° prime.
Les Chigues sur Noew-York vont donné
lieu 2 aucune transection, le taux reste ri0-
minal ao r’2 0% de pri-ve.
7 4
>
tardera
Le Caco biisse toujours ct ne
preopas Latteindre fo in¢ me prix gee le ca-
fé. I] est maintenant A Frs 60. - baissant.
Le. exportatcurs orossls Vobtenir les cours
do PL 89 99- embactioe sar chhaqire c+
Ctsrea igutdeur stock. de marche ctranecr
etant curabondimay nt pourvu de cests
derrée, a refusé tout les stocks qui laissent
‘ dostrer,
brs 73>
Ie Cs: _
ra SOR TE LEON teed.
preparation de cere
oo Chois est a
pas das Jobours enorme. nods epi, es
so enportdteurs a boxpedior pions.
Le Cee se omaintiont courors a Pro. yo
42
Portau Pricee, fe rg Juin roc.
Avis Commere al
Monsicur Donato La Torraca dev mi per
tir proshiuinement pour PE rape prie ses
débitcurs de venir solder fcurs comptes le
plus tét possible.
Port-au-Puince or juin ryo8.
oO Arrivage
©
Voici tes noms des paiscazers arrives sur
*Qucbece hicr verant
Saint Mare. ~ Mr Clovi: Mror.
Gonatres. o- Mir Noose. Cirrie, Ovco
Gram, Mme Vee TV. fo: sien, AL AL PDS
LT. Honorzat et
Cesta Vribé, Do Noe', Eanma
Pefort Pious, Voleius Titus, VooA.
Reve, Mo 7 Petval, Ve Aud Camean,
Mt. Hoary, Eo Latcltor. consul.
Pett Gaive. - FL Chériz, Horete qe
Clee Jerome. BorGan: Azor et
nourisson, Petida Paul, Louisa Mér-niic,
et Etina Laporte, Salomon Cons.
Paul Pasguer, Blanckire Joseph,
Delovau,
.
l
e
infants,
Titus,
** 4
Ce matin ost cnire lo steamer Pre
dente avec les passagers suivacts venaat d.:
Sun-Juan > Mr Louis Mattey,
Jaemel: AL Pommavrsc. |
Cuves : Mr et Mme M.
vante, Mlle Ro. Morp.au,
berts et servantes, V.
seau.
Le ¢ Prasident » partica ce soir pour
Morpeau et ser-
Mfroct Mme Ro-
' .
De'erme, A. Moris-
4/ Kingston.
Chambra des Représentants
Séance du Vendredi 12 juin 1908
Tout de suite aprés la leciure de la cor-
respondance qui n’a présenté rien de sail-
lant le Secrétaire d'Eiat de Vintérieur a
fait le dépé: d’un projet de loi accordant
un nouveau délai de deux ans A la compa-
gnie d'eclairage électrique de Port-au-
Prince et du Cap-Haitien pour l’achéve-
ment des travaux,
ellement de son
Le comité des Finances
port annongant le renouu
ureau et I’on entend lecture de diverses
Propositions de loi tendanr, les unes 4 des
scriptions au Budget et les autres 4
V'érection des diverses Sections rurales en
postes militaires et des ilitai
postes mi 3 postes militaires en
préseate nn rap-
——__
MARTINIQUE
Suan fin)
Me Lémei joes 5, berole a
tour, indign:: "
— Ce farone i,
lettres plein. he § Lrécis
nous posséde. 6, 'r hui, deg h
Pewoute Wene tiie, taique
yA quatre teen. ne délégation
presenti a Veet du cuverngup Ck
fait Labat «: tiis. Tabat parka
x
~
hant, presque cnomocpe Il déclara
) Lepreux pe con't q'e la délj.
Vrance des Lodeew aly ‘ orades far sur
veillbe par dey felis d> ladminig
tration, Le Foote tue ap tye part de cet
proposmboa iar poy se trouvait
Photel de vite ie ony ect situé qui
.
ethos
60) métres {+i In zouverne
ment -- efi]: poo Hit a hahat que W
iSiger et Mob 0°... feed Ap es avai
;fait une obj .°. vei neipe, accep
jfuent cette soi...
! » Labat AV bots tasfietion. Mais
cela me dud - ins poustit. TL sortit.
mMeura la foro ca. “Oo parae de ¥
;Gouyer, dire ‘ost Journal Le
‘Comat, seo... ede la foale
jpour march: -ir J heotel de vile
{Les émeutier- ues. ast des vociferee
‘tions et desi: . “abort,
| o» C’est ator: "4: ierneur au:
jrait Atimterv 2 1! 0. c* un eseadren
de gendarme. itis TL se bor.
Na a Conner.) 6c ces gendarmes
oe stiivre laf. ‘rund les “émen-
hers @urent yoo ots ‘ans Ja mairie—le
eenVermemp or de. ses fe
neétres — les. his ies se rebindrent,
fournant par). ire rue a droite
» Tis avaier' §. ', les émentiers!
it montéreal i jr inier étage, of 90
frouvait le eal. maire, quits ete
Viliirent. Et bo, ont, Labat inter
peli Viclemm. 9° \E Scer qui se et
onit de son é tc repondit
»-— Au ne. + i lui, je vous pne
|... vous retire 1 cos pens que vous
vez Introduil~ |
oA paine
So ect eee mene
Pe | rh poamance ces pe
roles que Mot: .., boy uppliquait soa
revolver deri. .+ Sic et fulsait fea
rit bout pecwhar tf oy ticureux Malle,
tuted foudroo 0 ©. -t chomiaabe!l
» Puis Labia’ rif, quer se sauverent
en oeriant que feo ls était en feu.
Un foneti _ MM. Paolo, essaye
de Jes arréter. | tira un coup
revolver en plo. vs tie, et, qual
fuis encore, abo oe cea sun arme sof
la foule pour: - fh ver un pas ee |
fin, pris de proc, corguant d'etre r
foe, il alla se viv La prisoa,
On Vincarcéra cto diouyer vint bit
‘ol le rejoinds£
» Et notez, to 7 :
Gouverneur de hy Martinique n/a jaas
Sanu ministre dont il reléve le
AnD Onee
cartcerihion de-
Tel est le réeit que uous ont fait MB
Knight et Lémery. 1. est émouvanl
sa sumplicité, Si. est exict, |
des maurs bien singulicres
Le Matin du 22 Mas
————
Le soussigné: vise le public # Ld
commerce de cette ville que
Richard fils, gon ¢pouse, §
procuration de =-2 maison de noe
ce établie sur cette place él Wes :
sonne n’est autorisé 4 faire {
couvrements pour son con de
moins d’un ordre spécial siga 4
aa
Gonalves, le 1‘ juin 1908 *
RICHARD 68
»
rot
I
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apres cela que
was isslf7.9
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Pintérét de la vc
1'.z donner lhospitalité a ma
hfe Journal, je vous prie Mons:
‘recteur, daccepter l’expression
in
Gip&t GEDEON.
‘Smeets ee cee
ee
Nouvelles Etrangeres
rité impartiale, vous vou-
Hotel-Bellevue
pEMAIN DIMANCHE, 14 JUIN 1908. |
Ao heuresde Vaprés-midi
Grand Gonecert
PAR LA .
SOCIETE) PHILHARMONIQUE
PROGRAMME
Grande Marche
Je" modifiée par le sénat tendant A assurer
Sj sos cret et fa liberté de vote Au début de
ere a scanee elle avait déci!s la mi-c A Pordre
de maida jour du projet tence, 4 la suppression
de la peine de tort
Au Sémat M. Préve: termina son. dis-
cours. M. Caillans lui i¢pond avteurd’har.
M. Cruppi qgu.ue Pai. ce secs se rene
dant en Espagne.
lettre deans
Le Centenarre, nie 1 ME OP, 6 eet - & wrreeee 6 Ho. wep
Prose parfiame': Ouverture —_—— Ber Fin wWe-Sie |
Ls Berceuse Gavotte Derniéres Dé é h E-SIEL &
Leceur d’u? Valse p Cc es Le Bar Fin-pe-Siticie vient de se rouvrir
r —— sous lta direct'on de Monsieur Nestor
March: Triomphale : .
Grands Ms “ is Pe wwerture Fez 8. — Moulai Hafid, le Sulian usurpa-| Dalile.
Nuit d’barinionte Vale | , teur est arrrive ici hier Alatéte de sis} On trouveradans cet édtadtissement chic.
: ® a s
En songe alse lente troupes dont le nombre n'a pas pu étre!complcrement restauré, des consomma-
fixe, il a fiit son entrée entre deux tiles{tions de premier choix, et un service qui
de so'dats, escor.é de plus de 600 gardes; ne laisse rien 4 désircr.
du corps, il s’est rendu dans la mosquée |
Two steep
L’Elégan:
Valse lente
Quand Pamcoar meurt
nt ee ee es ae ee eee ee ee ee,
Folie Hatticnite Méringue ou il est entré na-pieds, nn allemand. le! @¥ e a “Tene
Nee eS eee Dr _Sto!ltzminn aoe arrive avee “Monts Cie des Ponipiers Libres
BOITE AUX LETTRES | hii. | ae
__ TANGER 1t.-— La neuveile de Centres de Cours Q’instruction
+> Tain 1608. Monlai Hatid a lascsce de ses troupes est _
Leogine, *e
Au Directeur du Matin
Port-au-Prince
Monsicur le Directeur,
contirmée par de: letires arrivées ici de Ja
capiiale ct nommant EL Menibbi, ancien
ministre de la euerce représeatant a Tan-
gsr du Siu an da sud.
foo ArIS 8d, Le conyrds
Noms des Poi piers qui Colvent se
présenter @ la Station centrale pour la
semaine du 15 au 19 Juin
Hf. Prerri Lovis, eoiceder. —Pdvard
Ss
Tae]
liternational
Sors cette ruorigue : «@ Un drame !
a . ° . . . . . . . roc >, >> v > te : TLS. _ Ne pe ‘ .
Ligine » Je nun.ero du Matiu day cou- ds miircuts Qub se ent detue lement a Pa- roche Prox idencs Dees & pescen at
mot contient, A p:opos Ces circoniamees tis cots aujourd’hui une résolution en fae | SOTe Eanes SE OSS De
compiene. Pastassinat de al vent de | rae . , | ChélorPer, sows offitiers —Frangots Mirville,
piont accomprcnd lassassinat de moayveirde ia nauonalisatioa des mines, i lal yp . . f os .
i } oe fons | conditi -epend ' Ls !Frangois Michel, Christian Myrtil, Chs.
e Daverne Gideon, des informiiions ; condition cependint que le, vuvriers con-, . ett
(Innocent Tales Domingue. Etienne Dor-
svtvent Tcurs droits de se consticuer en) 2" ‘
syndicats. jwil, Justin Cunite. Justin Constant. Fé
Pants tr.-- Des tableaux et des bron- ‘lix Eticnne, Justin § Dorsainvil, Théoba!
z.s a pres de 2 millions et demi de franes Postel Cand feudy., Léon La taine.
ont die donnds hicr au Musée de Petit Pa- . ves une » Laubergeau
eee S32" | Sorvincent. Pompiers.
absolument incxactes qu'il est de men d.-
wit de relever. Ce récit dQ a la plume
don corresponda::’ de votre journal 4 Léo-
gine, guon vou... croire, par cons¢- |
quent, bien place pour s’engucrir iimpar-
s
>
talement des tui. sur lesque!s, il avait: lus par une personne qui a gards Panoay-! . . ;
Arenseigner les Iocccurs du latin, est tel-' mat; on dit que le géngreux donaieur est} Liste des Pompecrs de servwe du jf au 12
‘et qui dotvent sutcre le cours Winstruction
lement contraire & la véri:é, qu’on le sent un américain demeurant 4 Paris.
vniment inspirc par des préoccupations! Miran 114-7 M. Delagrange #continud | Pendant la semaine du 15 au 19 pour Diraut
qe fe ’abstiens J 'approfondir | ici aujourd’hui ses expériences avec son|D APPLICATION :
Dn'est pas vrai tout d’abord de dire, !aroplane, mais ila dd Ics interrompre 1' Justin†Bernard, Horace, Milfort, Cadet
comme 'affirme <.:te correspondance, que | la rupture de certaines parties de son ap-) Lafond, Emm. Salgado, Offval Duvgllier,
breeptior offerte A ses amis par mon re-! pareil ; il devra attendre pour effec:ucr de | Raphael Lunéz, Léonce St-Surin, Citéron
gene fiéte ches notre swur Madame Breau | nouvelles envolées que les picces brisées | Fleurian, Frédérique Cessent, Henri Riché,
at éétroublée par fe malheurcux inci Alexandre Ba'ance.
Hscient remplacées par d'autres qu'il doit |
t gui s : ' . . - ! tee oy } “T° i
H qui se termina par sa mort, ct encore , faire venir de Paris. | Le Commandant,
moms quOstin’ \'erte se fit trouvé par-, Panis rr.-- Uue dépéche de Rival au Lovts ETHEART
miles invites. La vérité est que la querel- ) « Matin » dit que M. Stoixpine aurait de-: Ouls °
ke débata audomicily de Monsieur We!-
mgon fils, gui rlcovait évaicment? ce jour
chez ui, § Psceasion de la premiere
Ommunion J: do.x de ses enfants, et
Welle cut pour ont de départ, des pro- |
————— —— —-
caré qu'une cntente russé-britannigue est- = ae
necessaire 4 Vequilibre europécn. ‘Arrivé par
Port D'BspaGxe rre— Tbivy a eu que 4) .
cas de peste bubonique ici depeis Vappari- le dernier steamer
: MacNish’s Kota
tion du figau 3 le dernier déces date da 5
Setragean's ad:-s és Amon frére, Juge | jrin ct depuis, on n’a signalé aucun nou-
Paix, paste ds Alerte. Ea Outre, con- | Veau cis. 4 cas surpee’s sont actucllemint
eat aux atl rations da oc id ca L observation
Nosy ecorrespon- | ans un camp 7 OOs2rVatiou, DE KINGSTON
Paris 11.— Un prix de 20.000 tranes a
sé offert par M. Armangaud au_ premier
aviateur qui restera une deni-heure en
‘air.
Paris 11. —- Le
a aonvime da Matin, mon malheurenx |
ait déjd pard depuis plus dune demie'
wile s¢ rendre chez lui, et non pour:
wi gy tucue arrestation, lorsque Os- |
mete q'tiita & soa tour la mitison de
mE: vente
Chez Catinat Fouehard
fiuc du Centre
e
et
Présiden: Falliéres et
tia Ta, Wellington Fils, ayant dejd en |touie Ja hau.e sociéré de Pari, assistaient
Mme qui devait lui servir 3 accom-!ce sor’ une représentation de charité de| =u >
i Vopéra on avait joué Rigoletto avec Caruso
Renaud Mmes Melba et Pétrenko; la recette
été considérable.
Rome 11. — Lez marquis di Rudini an-
cien président du conseil est gravement ma-
lade; il souffre d’an cancer du foie.
Paris 9-12.— Rente: 95 35-
Havre 12.— Cacao Haiti 62/74.50. Ca-
$00 crime, et sur la provenanc: de la
ala justice aura certainement A inves-
tone gauiere rencontre ayant eu lieu
istance de la maison de mon
» que celui-ci venait de quitier sans
conn ucen témoin n’y ayant assisté, 4
we 3) _sance de tout le monde 4 Léo-
est donc ctrange que voire corres-
GRANDE HALLE A LOUER
146, Rue Républicaine, 146.
S’ADRESSER A M'‘ Carmat FOUCHARD.
VENTE DE BIEN DE SINEURS
Fn vertu d'un jugement rendu par le
tribi.nal civil de Port-au-Prince en date du
deux Juin mil neuf cent huit, ho
gua:.t la délibération du conseil de famille
des mineurs Horacius et Maria Hector,
tenue sous la présidence du page de paix
de la Capitale, section nord, le vingt qua-
tre avril de cette année et autorisant la
verte de la moitié deur revenant dans l’im-
meuble ci-aprés désigné :
Il sera procédé le vendredi que l’on
comptera dix neuf Juin courant, a dix hea-
res du matin en l'étude et par le ministére
de Me Kleber Vilmenay, notajre 4 Port-au-
Prince, sise rue du Centre a la vente au
,'tis oftrant et dernier enchérisseur des
drovts et prétentions des mineurs susnom-
mes consistanten la moitié d’une proprié-
t¢é tonds et batisses, sise en cette ville, rue
Ye: Magasin de l’Etat, de la contenance de
d’x sept pieds de fagade sur soixante nenf
picdsde profondeur, bornée, savoir:'au nord
par Cyrille Joseph ; au sud, par Madame
Pdmand Chauvet 3a Est, par la rue du
Magasin de | Etat et 4 ?OQuest, par les hé-
risters Duval ;
La dite vente aura lieu sur la mise a
prix de deux mille cent yourdes fixée par
expert, outre les charges de l’enchére
wee ee ew wee wee eo cy P. 2. 100
Aux requcte, poursuite et diligence du
sicur Alexandre Brutus, t@teur des dits
mineurs, assisté du sieur Frédéric Hector,
lcur subrogé tuteur, tous deux proprié-
taires, demeurant et domiciliés 4 Port-au-
Prince, ayant pour avocat Me Luc Théard.
Pour plus amples renseignements, s’a-
dresser 4 l’avocat poursuivant ou &M®* K.
Vilmenay, notaire commis 4 cette fin et
dépositaire du cahier des charges.
Port-au-Prince, le 13 Juin 1908.
Luc THEARD, avocat.
2 —
Ligne Hollandaise
Le steamer Prins Willem I ve-
.
nant de New-York, St Marc, Gonaives
et
14 de grand mitin. Il repartira proba
blemnent & midi pour Miragoane, Jéré-
mie, Cayes, Jacmel et Curacao.
Pectit-Goave, sera ici dimanche le
Port-au-Prince, le 13 juin 1908
GERLACGH, & Co Agents.
VIN DE BORDEAUX
MEDOC VIEUX
PUR ET VERITABLE.
Str ce qui s'est alors sé del Dame-jeanne de 5 gall i i
_ fete et son meurtrier, iusqa’a affir- Hier ara, ‘es’ discours de Mr Dalimier P } Ah © © Gallons (non comprisladame-jeanne) Gourdes — P. 98
brent gl 3cru devoir le ire, que Will, Mr Clemenceau et Allemane la ar 1 fa tlon Tr errno nae ae coma een oe mn eve P. 4.50
eee, out Vagresseur chambre vota par 142 voixcontre 63; lor- < /2 gallon... _. Sore tee cn enamine ome neta @ P, 3.35
i; f Prouve, au contraire, que|dre du jour suivant accepté par le Gouver- « 4/4 gallon 2. ee ee ee P. 1.15
Re ro tant de I’érat d'infériorité ob | nement. >
Ms mon frére, dont Ja vue était} La chambre douloureusement émue par En vente, Grand’Rue ( Ouest) Ne 134
les accidents tragiques de Draveil et con-
fiante dans son gouvernement pour assurer
’éxécution des condi-ions judiciaires pro-
mises passe 4 l’ordre du jour. Aujourd’hui
elle discute la proposition adoptée par elle
Hamers se et qui n’avait pas alors
tes, sor ens jeu pour se jeter 4
les » te terrasser, et lui
we es coups de ignard qui ont
Mort. t, que, dans
deaux et nous le vendons te
garantissons absolument pur.
_
G. Gordasco
N. B. — Noire vin est importé de maisons sérieuses ot honnétes de Bor-
que nous le recevons. C'est pourquoi nous le
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leurs, pour Homies. Dames et Entants.
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