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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00357
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 12, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
Deuxiéme Annee, No 361.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Vendredi, 12 Juin 1908
ABONNEMENTS :
OT ee | Un Mois. . .
DEPARTEMENTS' Trois Mois. .
ETRANGER. | Trois Mors. .
Pour tout ce qui co
———
mcoerna Administration du Journal,
Puruni notre Campagne angio-saxonue?
DirECTEUR:
LE
G. 1. Clément Magloire,
« 3.60 | =
: REDACTION-ADMINISTRATION
« 6. | 45, RUE ROUX, 45.
NAISSANCE DU PARTICULARISME
V
Loreque le trop-p ein de la popula-|toutes les contrées envahies
tion eut porté les pasteurs asiatiques
dserépandre au dehors, ils eurent le
choiz, pour envahir (Europe, entre
¢deax magniliques routes d’herbas. »
Poarquoi ces routes herbues tente-
Matelles les pasteurs 2 Uniquement
parce que la présence de Uherbe leur
petmettait de pratiquer leur mode ha-
hime de travail, l'art pastoral, et de
conserver ieur societé communautai-
te familiale.
La premiére route suivie condui-
tat du plateau central asiatigqua aux;
passant parti platetux de fa Perse et ae
bouches du Danube en
leTaikestan et la Russie méridiona
le;ellaa été la principale voie de
Migrations conduisant d'Asie en Eu-
Sen que les mts orisntales
Sent plus prés de la formation com-
Binautaire primitive ( ce qui expli-
que I'état arriéré de VOrient par ray
al'Occident, /C’est POeccident di:
ope qui a été envahi d’abord par
Pasteurs. Cela sexplique, dit 1>-
dens 1. « par le fait qui se produit
8 toute armée en marche. Les pre-
Colonnes arrivent Adestination
lee
@ sarratent bien avant les derniers | quelle facon la formation p
meet ceux ci continuent a) marcher
wil Moins longtemps, jusqu’a ce
tat 8 produise un tasserment sufli-
Bi hae améne {immobilité de tous.
Ble Point de départ étant l’Asie
point de destination l’Occident
Wet acre il est naturel que l’Orient
été occupé définitivement que
tard. »
Tandi
be a
Fes
qui est difficile de déter-
Poque 4 partir de laquelle
urs ont commencé a envahir
at, il a été possible de fixer
Marque |’occupation de !’O-
&commencé au_ septiéme
Be s'est effectude compléte-
a0 quinziéme.
fat ee successives eurent
Sparaitre ’herbe dans
f
et
2
af
se
fe
et les
populations accumulées ‘depuis quel-
que feinps au sud du Danube furent
Obligéas dabandonner Varig pastoral
pour fa cu‘are et la vie nomade pour
la vi> sédentaire. Kiles purent garde
tout de meme leur formation commu-
nau'aire, parce que la culture s’accom-
Mode de toutes les formas cociaies.
Quelyue temps plus tard, de = noa-
VeduXx envaliisseurs arriverent par la
seconde route herbue qui, partant
dt plateau de VAltat, conduit, a tra-
Vers lo Thrkestai encére, jusytaux
PASie Mi-
eure. Cette tois-ec1, ce sont les Pures
qulauriverent, ef ta screnes sociale ex-
pligue ainsi Comment ils ont pu se
SUperposer aux premiers arrivauts et
Cliblir sur eux leur domination ea-
e re actuelle: est que lavie fran-
quille et sédentalve des 9 premier.
« Barbares » les avait dépoulliés de
leurs qualitées guerri¢res et propares
ainsi a Vasservissement.
Apres) ce rapide Coup-@ail sur le
peuplement d+ de VOriant de | laire-
pe et de sa partie méridionale pur les
ftumilles communautaires, voyous de
arlicularis-
tea pu, de son coté, sintroduire en
Karope.
Par suite du incessant
trop-plein
des familles patriarcales, les pasteurs, |
toujours a P’étroit sar les territoires
asiatiques, |
nous venons de voir dans les parties
méridionales de
vers le commencement de l’ére chré- |
lienne, la partie septentrionale par
une large bande de steppes « qui s’é-
tendait a travers la Ru-sie et a Ger-
manie, jusqu’a la mer du Nord, » re-
liant ainsi cette mer a la grande step-
pe asiatique. . ;
C’est sur les cétes de la Norwege
bordant cette mer, dans ces précipices
cotiers appelés fiords, que, por la
premiére fois dans l'histoire, la forma-
'; pour former souche,
malyré les invasions que_
Europe, gaguerent |
e'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Rou
‘tion communautaire eut a se dislo- |
quer pour faire place ala formation
-particulariste, et cela, par la substitu-
‘tion de ta péche cétifre A l'art pastoral,
comimne moven de travail.
Le nouveau mous detravail et la
nature de la péche par petites barques
-eurent, en elfet, pour résultat de for-
cer la geande communauté familiale
de pasteurs 4 se partayer en ménages
distincts constituant ainsice que la
science sociale appelle la famille-sou-
che, c’est-a-dire 4a famille dans laquel-
le le pére, ou a son défaut un fils hé-
‘riller-associé, reste dans le domaine
tandis que les
, autres rejetons se sépar de l’arbre
familial pour s’établir séparétflent
fut
ou pour éMigrer au loin ; et ceci
une premicre ébauche de la formation
particulariste.
Cette transformation, nous le voyons,
tient en quelques lignes et pourtant
ciie constitue, dit un écrivain, « une
revoiution sociale extraordinaire, une
des plus grandes, sinon la plus prande
desréevolutions delhumanité, celle qui
iurque la séparation entre les temps
anciens et les temps ‘modernes, entre
i Ortent et POecident. »
Cependant le petit pécheur scandi-
nave falsait aussi un peu de culture,
parece que la mer du Nord n’est
momentanément poissonneuse et
qui fallait se procurer un mode ac-
eessoiie de travail. D'ailleurs il avait
eta préecédemment formé ala culture
sur le territoire suédois qu’il avait
abordé avant de déboucher sur la céte |
Norwegienne. Le premicr particula-
riste fut donc pécheur-cultivateur.
Munis de cette nouvelle formation
qui brisait le moule communautaire
et donnait un cominencement de dé-
veioppement a individu, les Scandi-
naves ne furent pus sollicités a de
bruyantes invasions comme les _pas-
teurs, mais isrlément et peu a peu ils
' se répandirent dans la Plaine saxon-
re dans le pays allemand qui consti-
tue actuellement le Lunebourg hano-
lvrien.
i La, un pas plus profond|fut fait dans
‘la voie particulariste, par Ja transfor-
'mation de notre pécheur-cultivateur en
culltivateur ex:lusif. C’est la qu'il ac-
uit cet attachement a la terre et cette
formation essentiellement rurale que
que‘ un partisan convaincu, un serviteur
‘fervent du) Gouvernement actuel! En
i vérité, le reproehe n'est pas nouveau:
‘Barthélemy ne l’adressait-il pas a La-
iMartine qui acceptai! d’étre un député
ne, entre l’Elbe et le Rhin, c’est-a-di- |
Hatin
QUOTIDIEN
NUMERO 10) CENTIMES
Les abonnements partent da 1° et dw ty de chaque
mois et sont payables d‘avance
Les manuscrits inséfés ou noe me seaqnt pas rendus
x ou Bonne-Foi.
-_
implan-
‘ter avec les Francs en Gaule et dans
la Grande-Bretagne avec las Saxons.
| Vcdla comment la route crée le type
:social et comment les sociétés ont été
les propres artisans de leurs destinées.
_Nous allons suivre la formation parti-
‘Culariste dans ses nouveaux dévelop-
_pements, car c’estle propre de cette
formation de tendre constamment
‘vers le progres,
CRITIQUE!?...
(SUITE ET FIN)
Voir le numéro d’hier.
4
| Mr Frangois Burr Raynaud met en
-doute ma sincérité— de quel droit? —
et n’hésite pas a écrire cette phrase
&mon adresse: «Ilest permis de pros-
tituer sa liberté sur le terrain des con-
voilises financieres et politiques,
; maic on n’a pas le droit de porter
‘atteinte ala liberté des autres. »
‘le particulariste ira plus tard
| Comment ai-je prostitué ma iiberté?
Mr Francois Burr Raynaud ne le dit
' pas.
C'est sans doute, en me tnontrant
Offictel sous Louis-Philippe ?
' Ainsi, pour étre un amant de Ia Li-
berté, il faut étre un révolutionnaire,
‘il faut faire partie de l'opposition,
il faat que je sois en prison, ou en
‘exil! ou bien encore, il faut que, reti-
[ré dans une tour d'ivoire, ja boude
le Gouvernement actuel de mon pays,
que je lui refuse systématiquement
‘la louange qut lui est due pour ce
iqu’il fait de grand et de beau, et que
|j’attende qu’un gouvernemt réaction-
naire m’appelle 4 de hautes fonctions
en récompense de mon attitude pa-
triotique. (1)
Dieu merci, ce n’est pas 14 ma con-
ception; et j'avouerai que j’en étais
la, il ¥ a quelque dix ans; mais j’ai
acquis de l’expérience!
C’est parce que je suis partisan de
toutes les libertés que je suis devenu
!
éneryiquement COMSAUV aber. Je CLrOI]S ’ , pe
que tout notre mal pubic neous vir pepe dont Vand urge Soest pos avisen,
de la politique ; ja crois que ce pou Poo Sata avo beso dete 4 mettre
ple serait beaucoup plus avian eet | boitel en teas ye vrs que dion eri
par conséquent beatie sap pias
de toutes tes liberties ses fot cer
res civiles. Je crois ane de pine pote
Vvernement vault miicuy eb vodte tied os cbt pts avce fo, | |
leur marche QuG ia mredh cue re varie | phates Wie i mee Cat bebe 4 Mr FPer-
tion; Je crois que le patio dea com judd Hibbert duis ie Paeteat anda
Mande de ne pasted pottP ot.
mMunt de son Peay s Mp bats
hamieres, 1 fatbies Soc crsiee. tae |
der dans toutes qaqa at dese jt,
bon; je crois gue le tath seratt,
plus pres detre q@sanvte ou si tous Iestetes tg Sony
hommes de pensée avaient octte tepped pres ce Gig je da Wa auteur
titude. ae w Plras too iat pechinera bois re
|
}
-[oiperehen ab ab ce Deut CONCEVOL
Palrsostepeacdeiwe dont Pat ar nes?
Pe tt des @ Petits Pigosaso et de
co tb Spe de oatbae PM:
Pradeois uit Bova cideerivinl.« Yous
Wo Curd pas ete eb Voi a
Mais il parait que ce sereit 4 abedie Padtrad Pooceuston ded peaeoatrer. pa
quer sa libert’ et trahir une cause su-
Crée. Etrange aveuglene ct! Bin! toi,
le libre-penseur qi, avant fat le toss Pardon! « ae
SUppite TAO prthee pa ore fora
pom ener page tes pte be imate»
de tous les sysmi-s piniiosonis pers fie mot !
ct de toutes les religions, Ch attiee oa
reconnattre que lire cu. eis
est laivraie religion ot Uadapte. auie-
eyide fie yohie LO, tthe vfs , bat ios fhe
t
tuent Ot dl recon ul, cis propeos d Has Pit . Sas teb prs as ocak parle ang
. ’ . tae oan uN, ty nw Hoo. ey .
béré, Vautorité de | Poo liae, Cessn® be | Neh ee | fee NV it = b
tre un Hibre-penseaur, ut ver ~t po oy hay a att ‘| we pote s wule
od 1 ; etabboscey opp ade fee
qu’un vil esclave !
Mais n’est-ce pas vous pletdt ot vo pe
Pareils, qui prostruez, votre tibet oe Pe a ae iba es cor peut lire :
: i . a ‘bad. tora}!
COMpromet{tes cedleo des aubbes cn ado Peto et boperaee eel rhea st terrible
Pant les dieux & venir. ch Votin tidess of Vr Geer be aerate pote ca
' : t
dant ade petites chaps ies polifipuc: pee Geet for ited
ouedes pontifes hivoocrites ef des bo. Mate, deveuous 4 Voapiiote qa Tae
485 Menteurs provicttent a de thop Cotcerne.
crédules adeptes diaries isables pric
ore DT auteur aco cucre oun bones
dis? Crovez-vous + tae Hethet a.m pras-
abcde & dWimontier ue mows cho.
sions Ou Verredur populaires sact pli -
beau et plus noble qite deo sets: uu pds. fu btentss
Chet @Etat 2 I itrrait fallu @erire + que nots som-
ics des furbulents !
MH pout vassi lu: re rocher cetie
’
« Le joug, Wor ou de fer, en est il moins ben
teun ?
Draive, ry
« Des rois, tau Patlrontas, des tribuns ae |
6g . tog, at oe oy ~
« Qui ful plas Fibre de nous deus f+ | He ul gp ides cede a ee
est pour hater ie regu deo: ye e@. fo togrinents aed. farmine, bor’
berte que je travante ode forte Gee potas gy Sow treasttos, les adie: des pile.
forees a mainteri celal de dip de bore cloades mourtuis !
la paix a Poms e@ de capita dou Sp Nb fhe Pe. Hifeipoative, iv
développer ta prospered mathew fe. fa. i fimo e% mis pont
par le travail.
fos et uporeett: famine tor d tes en.
Libte a vous dep ous rie qe prooodtrvittes |
Sodales ot tes crin' Peute
litue ma lib rte, ais ye Pesboite ple rg tia yids cist hety, OJ tiptoe (Pdi atin
Vous ne sachiez pas qpaet gaciivar. i mop pebop be tnat i otisss du vant
usage vous faltes de ht secre. Mig] hese Diet! gee est die
Frangois Burr Rayuaud ! ‘ Pfeb adhe tnayier ey ler treaig!
Vous me taites eneore de pentoctie | Mt Vitigais Baer iewond Gerds
de porter alteinte a la diborth) des anila, oe. Co Pe be ose ep re dha fin ase
tres Pfei, Pavone ne pos comin BAT | ae des Peat eta to viable.
y
votre pensée, a dics qe vars or. | PU ee best ite abide 2? Poe ta
pretioz A oma parole ue ania ey ope oe
exagérée en persant ames aote bes toy a eirvebe co bo priere val
Gouvernement &@ mainteri: fe PE ade see GUN droux nem -< Chre “ens, »
dans une preleridue ser de to of,
grand honneur, alors, qhe vous ti
teriez !
bo VG sais abr} de chereher et) de
PiboUNer te esha veut dire pe tetra,
. jiu diedussimerme au die. des chied-
rv | thes,
dl écrit’ encore : es Ne 7
_Je@ répéte que je me tons Peat oa baa hira» Ce tt vel neutene et esi
lisfait dul jugement de Mr Franc vis} lOsactret eee ol Et e aussi
Burr Raynaud sur da Cret -a-Pierrot Tot Ge us ee yt ut PURI DP.
; ¢ ro . eest Chal, dans une autre ¢
Cest tres sincerement que je le dis, J fmettrai Gn Hicine a rugi» cela done
Cependant, pour le Passate «Winer un acerue a la vévité, mais |
me reproche des irrégularités proso- reilie sera saticf, ‘te! “s of On
diques, je crois utile de le renvoyer a) np ais il convient de clore ici !a liste
. 7 ra . 7. * co « ~ 5
frangas tt Nout ‘Ui montret Gwin oe de ces erreurs trop nombreuses dont
a fa ° ’ . . . . . YM ‘Ois , yr tay . i
trés difficile de ne pas échappoer Me Frongois Bart Raynaud, certaine-
quelque incorrection dans un long tent, Le srest pas avisé !
poeme, je veux lui signater quedques *
petites fautes quila commises dans Mr Fiancois Burr Raynaud se met
up simple article de journal; cela lefe martelen tete > pour sexpliquer
rendra peut-étre plus modeste, ct}/mon virement () et se demande si
peut-étre comprendra-t-il Ja profon-|Mr Moravia a cedé plutoét au désir de
deur de cette parole: « Pour criti-| faire des vers yqu’d celui de proclamor
quer, il faut etre Caton et quand on/un principe »
est Caton, on ne critique pas !» Je viens avouer humblement qu’en
{dens roo arhicte 2 6 (lest une super-
aioe tr gite se mete ned sop fe seas dup uot.
tye tube OTE Ghassvaer PS diogeeur detre,
Piet ot doom a Pinitetr de « Sétrav..
est tt pp ab tpest peasy
Pttis er PT ra viery |
Pe Mt bier Mart pave cad Goria.
|oOMer Prancois Bare Rava wid écrit en, |
oar Votheur qreffee sur ce rocker saue |
ni Pidée de proclameraucan principe!
et vraiment, je ue vos pas comment
cette idee atenait puta venir...
Comme ce peune homme tlent aux
perdtiecdys ss fee.
(Pat veobiscmpieiont mettra sur de
Soe ocun dat bororgue de notre PTis-
torre pet ye di sea dvaatves, pitts mna-
Irs, de sain do fae ta tieee qb pro-
Cha ea Wa pad eipet
boehess tiioorianfe ost eect: sila
(lee eben on ‘aah arcane valeur,
sped eta day re fanies et dine
Porrectious, be prose do Mo Franqgots
“Bure Pavaand enaurat fait justice,
foanesfublesses me tiereient pas a
| consequence.
cunt qarest profess ur de lotires au
eeese Nalonal, so trompe ainsi sur
sdes mots sac Vermplor des
fecios deoverbo, qabe soit imcorcect
refoobscur quae sa plirase soit so .veut
mi. fatto, ye trouve eebr tres pave,
~—
’
-
~
frees ocr ve !
(Voeb serart Peetnd apeas fe ee pn
sett st iimp de see Gives Stasi —
r
. . . . rool,
oetot test sd ree haiit toe a eyldeti ca
pooth ith e@ Comme foul commence de
’
PONG Tobe Dates de dae a pee tibie
Geo puerpe ty
, Ci Antees MORAVEA.
L'AFFAIRE
LEON LAFONTANT
Lhe Mat aasnonee hiv: comment. les
Pappas Weélectretherssie da Dr C Ga-
VO Avent ele voowsemoent of acas.és.,
pimiscn ccs par de teune Loan Eefoatane,
Novs ascons promis des déaits 2 mos leee
i
. e eayyee ss oe wt . . i : .
Pours er meus coomplérens amwourdhui ne tre
Micra:
would? chs wo ok Quit ice pet ue Vs
ete ate Dt Gasca jue hod, tronven,
. ; ;
fide Partichamor de so. ceboet de con-
satat ones. Le Dr Gaver. comerceant le
spodeorotre sd ite. mca, pote Dentecr dans
1’ deoastre. Des
Jorctoer sont con.
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homir leur ind:-
ea Paborto re G's
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I sobs ye Ne « fe ' *
; eeieewant oo apparci] wevinotirsd ca,
. tes . , . . } . - . : . . 1°
mmomtre Pasoas ina: d Se TL OS Pe Ses tye
’ 7 .
sees be rand apparel! stat
VOY, feo vitres cont brodes
tordus, lamonsisere vandalece Le par
yee test couvent do dobro,
*« Cest un mécha t homm: »
Divas Dk Gavia
» Je te sotsenis do pats le ms be PGerier
etal me ma ham.is pice = aucun shene
danomalie poychegue. Hier cneere. ime
remercite de mes dons soins et de ma
benveillanes, Cestun meéchars homme
qui cst absolument responsable de son acte,
qui a combing cz miuvais coup dans tou
te Ja santé de sa raison,
Le frit s'est passs Wuae figoa si soudai-
ne que j’en ai été stupéfiir. Léon Lafon-
tant est entré comme 4 Vordinaire, a ae-
-eroché son chapeau et son veston — i's y
‘sont encore ~ A ce por:te-manteau et se te-
; ait A mes ordres. Je me dtrigeai vers ce
buffet ponr prendre des instruments desti-
nés 4 son traitement de fistule anale que
i }e faisais par l’électro'yse. Brusguemment,
jentendis un bruit formidable. J2 me re-
; tournai et vis mon client qui, armé d'un
,Maricau brisait mes appareils. Je m’appro-
chai vers lui. Il me menaga. Je soriis pré-
| cipitamment et criai: au secours! Quand les
VOlsins accourus eurent raison dy forcené,
Mr Francois Burr Raynaud écrit! écrivant ma pidce, je n’ai eu le désir, ! mes appareils étaient dérruits.
Mais qoe Me Fra cois) Burt Rave |
==
Vovez. Le pain J. 4, tamil
Promis 3 T.s00 dui as, 4. perte. | ‘st
parcequ’un malate core
ablement quiil sees.
Je crois que le. f: 4.
me rendront jus: oo) ya
toutes les suites pS Omer
J ul Cu tolls les coi. ! pour cet bo
GEC Je soigmats avo bs stay orang d
iment. I! y ame eon de lui
Vechdance est are tops, longte
qui nest pas payé. Poo. °, lisez, Bem
a Bon pour Tio one de Ci
gourds, MONA’ ro sHale ie de
au Dr Gaveau, nk sae ae je ta
pour leo traitemoar ,
Crom.
de Ses hononin,
‘Tes 1Stules
i 4 les (ste), soma COPE tae 1 lui par
'« OU d son ordre foo. ; wb
! a orets oe 1) Mars’ prochaia
i, Je suis viedme en crime abomina
par Poure ma clic crit due 4 ces ay
{
|
'
t
go mf mh &
pareils ddlectrotl «2 | ul formaient
spéciatite, Quvadv. bol i des mali
sen prenaient de. ::. + JON violente
,demander une ge rapide 2 leurs me
decips ?.. Paicon . 2) fans Jy justice 4:
WOU PAavs. .. DB
«Je suis .atisfait toy
DIT LEG 7. oxray
; ost au Tribur. Pax section Nog
) que nous vimes Pau: bu. Sesastre, lamas
droite ensainglanté 7. averte d'un mop
| choir. Pair trange Lo. sOurlant
-- J allai, nous ©. Socsu’ter dans ls
;Promvers jours de i ©. te Dr Gaveas,
| pour mvs fistules °° 2 Loudre horibi:
| ment, Le Docteur 5 t.manda 300 dole
virs. Le chiffre moos: peru exagére, it
le print de ftire poo. sno. le traitement
moyennant ‘Deux ces, C8 qu tut
retusé Je me retin.
Quelque temps ©: .. crint en mes be
reaux, au Commi: -- de la Bangoe, ie
regason mot da dll. 1 Gaveaa gai m
disait accepter le po. . crore. Je me rendis
ichez fut. ;
| — Seulement, nr. | --:., if me fant dr
IF pave davance. .
— Cela m’est orp) sNe, répugaalie
|
J+ peux vous donn : Cu: gourds, nave
four.
Cent cinquan’...: un don pourk
reste, Notez que vi. 1. avez pas dem
cauments A acheter. ©. 91 svs:éme fast!
cconomiser ces frais.
-- Mes moyens 2. one permetient pi
~- C'est A prend . . si Lasser.
-— Entendy, rép. ee.
Je fis tous les sa... .s du. monde, &
comptint mes appo er empruniact
de mes amis et jap. 00.) vs 150 gour
au Docteur qui mie :.camile bon. Lt
chéance en fut fixes 2 un mois--ie I
Mars -- date Adagu.. 9, d’apsés ses
mations, je dveais ¢
therapie. ae
he le traitement con ieng1. Un mos
massa. Ancunc amébio.a. on dans moa
Le Docteur me récoa na le paiement
bon. oa.
—Je ne suis pas guct, fui db Je.
- Peu importe, vous m2 devez.
Comme la méme demande se t6 @
to _ . t. m i11 fe Docteet
fait tout les jours, je pitt
veau de garder les Cent cinguante
et de me remettre le bon, car je eR
définitivement A ce traitement fanese
Il refusa d’accepter cet arrange eas
nant, me dit-il A dtre payé du x « Boe
honoraires. Ec je continuat 4 subit
é'ectrothérapie. Toujou-s aucun
ment, aucune amélioraion a mn ;
mal s’aggrava, des comptications § |
Jexpliquai tout cela au Doctent coded
— Cela ne me regarde pas, f pred
d'ailleurs, je ne suis pt> encor “4
jen ai assez de vos manic. le bon
Comme je ne pouvais rav0l,, sy ay
le moyen de conciliation qué |
cucri par [lect
{
cc!
énergiquement conservateur. Je crois [dans son article: « West une super-
que tout notre mal public nous vient{eherie dont Panteuroe s’est prs avisés.
de la politique ; je crois que ce peu-| Sans avoit besoin de me « mettre
ple serait beaucuup plus avancé et] teartel en téte », Je Vois que mon cri-
par conséquent beaucoup plus digne)leyue se méprend sir le sens du mot
de toutes les liber!¢s sans 103 guer-[Supercherie, cat on ues peut concevoir
une supercherie dont Vautcur ne se
Dans ung note consacrée 4 Me Fer-
hand Hibbert dans |: Pacsfieat ur dt
res Civiles. Je crois que le pire gon-
vernement vaut micux et coute meil-
leur marché que ia meillenve révelu-
tion; je crois que le patriotisine com:
mande de ne pasrefiser ai Gouverne {IL Janvier MWS— Oo douceur d'etre
ment de son pays le concours fe sos} autcur des «Petits Propus » et de
faive ia degon a auteur de « Séna »,
O privileges etre le Critique !— Mr
Francois Gurr Raviadd écrivait.< Vous
lumiéres, si faibles soieai-eiles, de Pai-
der dans tout ce qvil entrapreat de
bon; je crois que ii tatric serait
lus prés dctre csauvee » si tous les}eles un éuergique, cic, etc... Voila a
homubes de penscée avaient celle at-}peu pres ce qua je derai a lauteur
des « Thasar» la premié¢re fois que
Jaurai loecasion de te reacoatrer. Je
suppule la iépon-e qui! me fera:
— Energ que n’est pas le mot. »
Pardon! C'est supputer qui nest pas
le mot!
Dans 'e Puciji ufeur du l7 Janvier,
toijours & propos de Sé.act des Tha-
sar, Mr Fiaacois Barr Raynaud éecri-
Vali. oe aest pas la seule parité qui
OXisfe eutre les deux ouviages. »
Le pauvere fal cruit que parité sigai-
lio: point de ressembiance, air de fi-
mitile !
Dans le miecime atticie, on peut lire :
« La cuncurrence vuiltle est terrible »
Il vout dire: la coneurcence pour Ja
vie, le strupele for life!
Mais, revenons a larticle qui me
concerne.
Mr Francois Burr Raynaud écrit en?
core: « [auteur acousacré un long
article 4 démontrer que nous étions
des turbulents...
Il aurait fallu écrire : que nous som-
mes des turbulents !-
On peut aissi lui reprocher cette
{eur damiour greffée sur ce rocher sau-
vage, au milieu des bal'es, du chique-
lis des Sabi@y des appels du lambi,
par@ii le = tourments de la famine, tor-
dart tos entrailles, les rales des bles-
ses ct fes cris des mourants !
Apat cette greffe intempestive, i! y
aeene re ques famine est mis pour
faim, ct ye cette famine tord les en-
trailles, les rales ct les cris! Peut-
etre que c'est le typozraphe quia ou-
blié de répeéter lemot parmi devant
«les rales». Dieu! que c'est dif-
ficile de « manier » le truncals !
M: Francois Burr Raynaud éerit
eneere >a De la ase réjouir da mas-
sacre des Dlanes, c’est intolérable. »
Quwest-co qui est intolésable? De 1A
&@ se rejouir 2...
[béert encore: «ha pritce qu'il
adresse aux diaux memes chrcétiens. »
de suis obtisé de chercher et de
titude.
Mais il parait que ce sersit ! abdi-
quer sa liberté et trahir une cause sa-
crée. Etrange aveuylemect! Eh ! quoi,
le libre-penseur y2i, ayant fit !e tour
de tous les sys'ém:2s philosophiques
et de toutes les relivions, en wrbive a
reconnattre que li reiigsoa catholique
est la-vraie religion ct l'adopte, au mo-
ment og il reconnait, de propos déli-
béré, lautorité de I'Eplise, cesse d’e-
tre un libre-penseur, ct on’est: plas
qu’un vilesclave !
Mais n’est-ce pas vous plutot,et vos
Pareils, qui prostifucz votre liberteé et
compromettez celle des autres en udo
rant les dieux a venir, cn vous inféo-
dant a de petites chapelles politiques
ou des pontifes hypocrites et des bon-
Z@s Menteurs promettent a de trop
crédules adeptes dirréaisables para-
dis ? Croyez-vous que flitter ios pas-
sions ou l'erreur populaires soit plus
beau et plus noble que de servir un
Chef d’Etat ?
« Le joug, d’or ou de fer, en est-il moins hon-
teux ?
« Des rois, tu Vallrontas, des tribuns je le
brave,
« Qui fut plus libre de nous deux ? »
C'est pour hater le régue de ta Li-
berté que je travaille dd tovtes mes
forces 4 mafntenir celui de la paix, de
la paix a Fomb e de iaquctle doit se
développer ja prospérite nationale,
par le travail.
Libre a vous de penser que je pros-
litue ma liberté, mais je regrette que
vous ne. sachiez pas quel mauvais
usage vous faites de Ja vo're, Mi
Francois Burr Raynaud ! ‘
Vous me faites encore lo reproche
de porter alteinte a la liberte des an-
tres | Ici, javouc me pas comprendre
votre pensée, & moins que vous 16
préetiez & ma paiole use influence
exagérée en pensant quelle aide fe
Gouvernement 4 maintenir le peuple
dans une pretendue serviiide ! Le
~——
ni Pidée,de proclamer aucun principe! | Voyez. Le pain de m; famille est
Et vraiment, je ne vois pas comment promis ; 1.500 dollars de Perte, la ra
cetle idée aurait pu me venlr.... paren un malade €xacperd pensait
Comme ce jeune homme tient aux ablement qu il aurait at: ore deja pe
principes Ye. Je crois que les Tribunany de mon
J'ai voulu simplem ont mettre sur lt me rendront JUstice et, jue l’affaire
schae un fait btroique de notre His- toutes les s‘tites qu’etle micrite. *
toire ; et je lii-se a d'autres, plus ma-; — J’ai_ eu tous les égards nour cet
que je soignais avec le P:us gran
ment. Il y a méme un son?
Véchéance est arrivée depuis
qui n’est pas payé, Tencz. Lisez,
« Bon pour Ja somme de
¢ gourdes, Monnaie Nationale
« au Dr Gaveau, solde de Ses honorsig
« pour le traitement de mes listules anny
« les (sic), comme je M’envave 4 fai ne
« ou 4 son ordre le 10 Mars prochais
« Je suis victime d'un crime abontiny
ble. Toute ma clientéle 6:33: due a ces
pareils d clectrothdérapie Gul formaient gy
spécialité. Qu’adviendrait-:! si. les maladg
sen prenaient de cette facon Viotente pow
demander une guérison rapide 3 leurs m
decins ?.. J’ai confiance dans |4 justice d
YON pays. .. »
« Je suis satisfait mo
pit LEon Laroextaxt
C'est au Tribunal de Paix section Nord
ue nous vimes l’auteur du désastre, lamay
roue ensinglantée recouverte d'un mop
lins, le soin do faire la piéce qui pro-
clamera un principe...
La chose importante est ceci: si la
Créte-aPierrvot on’avait ancune valeur,
siello était leériss3e de fautes et din-
corrections, la prose de Ms: Frangois
Burr Raynaud en aurait fait justice,
let mes faiblesses ne tireraient) pas a!
conséquence. ;
Mais q:e Mr Fra .cois Burr Ray-
naud quiest profess'ur de letires au
Lycée National, se trompe ainsi sur
le xe sdes mots, suc Vemploi des
temps de verba, qu'il soit incoreect
et obscur, que sa phrase soit so.vent
inal faite, je trouve cela tiés grave,
tres grave !
Qiel serait Vembarras de ce prafes
seur siun de ses Gleves s’amusait —
cel age est si méchant! - a ¢pluchcr
son articie comme j'ai commencé de
le faire > .
Ah ft fe danges de lancer ia premie -
re pierre !..
d déy
de lui in
longtennps«
Z
Cinguay
que je dy
d
CHARLES MORAVIA.
choir , Pair tranguille et... souriant.
~~ Jallai, nous dit-il, consu'ter dans Ie
premiers jours de Février, ic Dr Gaveay,
ure horible |
amen see te ee re eee --+
~ L'AFFAIRE >
LEON LAFONTANT
pour mes fistules dont je so
ment. Le Docteur me demanda 300 dol
lars. Le chittre m’ayant psu exagéré, je
le priai de fire pour moi ‘e traitement
moyennant “Deux cent gourles, ce qui fa
refusé. Je me retirai.
Quelque temps aprés, étint en mes be
reaux, au Commissariat de la Bangue, i
regus un mot du Docteur Gavear goi m
disait accepter le prix offert. Je me rendis
chez lui.
— Seulement, me dit-il, il me faut de
paye d’avance. —
— Cela mest impossible, répiiquai-.
Je peux vous donner Ceat gourds , nat
loir.
- Cent cinquante, et an bon poark
reste Notez que vous n’avez pas
caments A acheter, mon sys:éme
économiser ces frais.
— Mes moyens ne me_permetient ps
— C'est & prendre ou 4 laisser.
— Entendu, répondis-je.
Je fis tous les sacrifices du monde, &
comptint mes appointements, empront
de mes amis et j’apportai les 150 ab
au Docteur qui me réclami le bon.
chéance en fut fixée 2 un mois~le
Mars — date A laquelle, d’apres tse
mations, je dveais étre guéri pir
Le Matin aainonecé hier comment les
appareils d’électrothérapie du Dr C. Ga-
}Veau avaient éi¢ violemment — fracassés,
{mis en pRéces parle jeune Lean Lafontant.
Nors av ons promis des dé-ails a nos !ec-
| ieurs et nous comp!étons aujourd'hui nctre
Information.
Notre enqeéte a conmencé par une vi-
lsite au Dr Gavan que nous trouvens
I dans Vantichambre de sou cabinet de con-
sultutions. Le Dre Gaveau, comprenant le
bat de notre visite, nous prie d’entrer dans
ison Laborao re, C'est ui désastre. Des
amis qui entouraicnt le Deeteur sont cons-
ternes ctont prine ’ contenir leur indi-
; nation.
Lélégant appareil galvano-firsdigue
montre l’assassinat de ces jolies pices bri.
secs, le grand appareil statigue fiit peine 4
| Voir, les vitres sont brisées, les cuivres sont
tordus, la menuiserie vandal:ée. Le par-
i quet est couvert de debris
:« C'est un méchact homm2 »
| Dir cu Dr Gaveau
rand honneur, alors, que vous ab | trouver que cela veut dire peut-étre . Je le soignais depuis Te mois de Fevrier therapic. itement commeng:. Un mois ®
eriez ! aux dicux,méme au dieu des chré-' &t ne ma jamais Prescne aucun signe at le traire SHoration dans moo @'
. tiens |d'anomalie psychique. Hier encore, il me passa. Ancune amedlioratio ment
.* It éeri ‘oo ese 'Femerciait de mes bons soins et de ma|Le Doctear me réclama le pai |
J . oo ; ecrit encore : « sur le morne nyu ™€ . ’ ° i
_ Je répéte que je me ticns pour ‘A ldu Jura ». ce qui est peut-etre aussi | bienveillance. C’est un méchant homme | bon. tt Ing dis je |
tisfait du jugement de Mr |} rapeols : - qui est absolument responsable de son acte, —Je ne suis pas gucri, lut 41 Je.
désastreux que mon « Rouvget a ruyi ».
C’est éyal, dans une autre edition, je
Mettrai « of Racine a rugi » cela don-
hera un accroc 4 la vérité, mais l’o-
reil'e sera satisfaite !
Mais il convient de clore ici Ja liste
de ces erreurs trop nombreuses dont
Mr Francois Burr Raynaud, certaine-
ment, ne s8’est pas avisé !
s
Burr Raynaud sur la Créte-’-Pierrot ;
c’est trés sincerement que je le dis.
Cependant, pour le passage (tt il
me reproche des _ irréguiarit¢és proso-
diques, je crois utile de le renvoyer a
I’étaude des mattres actue!s du vers
francais. Et pour lui montrer qu'il est
trés difficile de ne pas échapper a
quelque §incorrection dans un long
poeme, je veux lui signaler quelques
petites fautes qu’ a commises dans
up simple article de journal ; cela le
rendra peut-étre plus modeste, ¢t
ut-étre comprendra-t-il la profon-
eur de cette parole: « Pour criti-
quer, il faut étre Caton et quand on/un principe »
pat Caton, on ne critique pas !» Je viens avouer
Mr Francois Burr Raynaud écrit! écrivant ma pidce,
« martelen = téte »
mon virement (!) et
Mr Moravia a cédé pl
faire des vers qu’a cel
pour s‘expliquer
se demande si
utdét au désir de
ui de proclamaer
je n’ai eu le désir,
Mr Francois Burr Raynaud se met |
|
humblement qu’en |
-- Peu importe, vous me deve2.
Comme-la méme demande s
laic tout les jours, je priat
veaa de gatder les Cent cinquante
et de me remctire le bon, car I ee
définitivement 4 ce traitement [0
Il refasa d’accepter cet asran ide de
nant, me dit-il a étre payé du oes
honoraires. Et je continuai & su
électrothérapie. Toujours aecu® ° }
orvieeâ„¢,
qui a combiné ce mauvais coup dans tou.
te la santé de sa raison.
Le fait s'est passé d’uac fugoa si soudai-
ne que j’en ai été stupéfair. Léon Lafon-
tant est entré comme 4 Yordinaire, a ac-
croché son chapeau et son veston — ils
sont encore — a ce porte-manteau et se te-
rait 4 mes ordres. Je me dirigeai vers ce
buffet ponr prendre des instruments desti-
nés 4 son traitement de fistule anale que
je faisais par I’électro'yse. Brusquemment,
jentendis an bruit formidable.
tournai et vis mon client qui,
marteau brisait mes appareils.
ment, aucunc amélioratiog oesat
mal s’ va,des complica
Jrexpligani tout cela aa Doctear;
Je m’appro- la ne me regarde pas, ore or 4
chai vers lui. Il me menaga. Je soriis pré- | d’aillea ne suis pas eeco ,
cipitamment et criai: au secouls! Quand les jen ai a de vos manicees. le bes
Voisins accourus eurent raison du forcené, | Comme je ne pouvais ivavelt
mes appareils étaient détruits, le moyen de conciliation qe
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mes soins et la ores toni ours doi?
son sé micile
re prendre les mesures 4 do
|
Full Text |
Deuxiéme Annee, No 361.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Vendredi, 12 Juin 1908
ABONNEMENTS :
OT ee | Un Mois. . .
DEPARTEMENTS' Trois Mois. .
ETRANGER. | Trois Mors. .
Pour tout ce qui co
———
mcoerna Administration du Journal,
Puruni notre Campagne angio-saxonue?
DirECTEUR:
LE
G. 1. Clément Magloire,
« 3.60 | =
: REDACTION-ADMINISTRATION
« 6. | 45, RUE ROUX, 45.
NAISSANCE DU PARTICULARISME
V
Loreque le trop-p ein de la popula-|toutes les contrées envahies
tion eut porté les pasteurs asiatiques
dserépandre au dehors, ils eurent le
choiz, pour envahir (Europe, entre
¢deax magniliques routes d’herbas. »
Poarquoi ces routes herbues tente-
Matelles les pasteurs 2 Uniquement
parce que la présence de Uherbe leur
petmettait de pratiquer leur mode ha-
hime de travail, l'art pastoral, et de
conserver ieur societé communautai-
te familiale.
La premiére route suivie condui-
tat du plateau central asiatigqua aux;
passant parti platetux de fa Perse et ae
bouches du Danube en
leTaikestan et la Russie méridiona
le;ellaa été la principale voie de
Migrations conduisant d'Asie en Eu-
Sen que les mts orisntales
Sent plus prés de la formation com-
Binautaire primitive ( ce qui expli-
que I'état arriéré de VOrient par ray
al'Occident, /C’est POeccident di:
ope qui a été envahi d’abord par
Pasteurs. Cela sexplique, dit 1>-
dens 1. « par le fait qui se produit
8 toute armée en marche. Les pre-
Colonnes arrivent Adestination
lee
@ sarratent bien avant les derniers | quelle facon la formation p
meet ceux ci continuent a) marcher
wil Moins longtemps, jusqu’a ce
tat 8 produise un tasserment sufli-
Bi hae améne {immobilité de tous.
Ble Point de départ étant l’Asie
point de destination l’Occident
Wet acre il est naturel que l’Orient
été occupé définitivement que
tard. »
Tandi
be a
Fes
qui est difficile de déter-
Poque 4 partir de laquelle
urs ont commencé a envahir
at, il a été possible de fixer
Marque |’occupation de !’O-
&commencé au_ septiéme
Be s'est effectude compléte-
a0 quinziéme.
fat ee successives eurent
Sparaitre ’herbe dans
f
et
2
af
se
fe
et les
populations accumulées ‘depuis quel-
que feinps au sud du Danube furent
Obligéas dabandonner Varig pastoral
pour fa cu‘are et la vie nomade pour
la vi> sédentaire. Kiles purent garde
tout de meme leur formation commu-
nau'aire, parce que la culture s’accom-
Mode de toutes les formas cociaies.
Quelyue temps plus tard, de = noa-
VeduXx envaliisseurs arriverent par la
seconde route herbue qui, partant
dt plateau de VAltat, conduit, a tra-
Vers lo Thrkestai encére, jusytaux
PASie Mi-
eure. Cette tois-ec1, ce sont les Pures
qulauriverent, ef ta screnes sociale ex-
pligue ainsi Comment ils ont pu se
SUperposer aux premiers arrivauts et
Cliblir sur eux leur domination ea-
e re actuelle: est que lavie fran-
quille et sédentalve des 9 premier.
« Barbares » les avait dépoulliés de
leurs qualitées guerri¢res et propares
ainsi a Vasservissement.
Apres) ce rapide Coup-@ail sur le
peuplement d+ de VOriant de | laire-
pe et de sa partie méridionale pur les
ftumilles communautaires, voyous de
arlicularis-
tea pu, de son coté, sintroduire en
Karope.
Par suite du incessant
trop-plein
des familles patriarcales, les pasteurs, |
toujours a P’étroit sar les territoires
asiatiques, |
nous venons de voir dans les parties
méridionales de
vers le commencement de l’ére chré- |
lienne, la partie septentrionale par
une large bande de steppes « qui s’é-
tendait a travers la Ru-sie et a Ger-
manie, jusqu’a la mer du Nord, » re-
liant ainsi cette mer a la grande step-
pe asiatique. . ;
C’est sur les cétes de la Norwege
bordant cette mer, dans ces précipices
cotiers appelés fiords, que, por la
premiére fois dans l'histoire, la forma-
'; pour former souche,
malyré les invasions que_
Europe, gaguerent |
e'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Rou
‘tion communautaire eut a se dislo- |
quer pour faire place ala formation
-particulariste, et cela, par la substitu-
‘tion de ta péche cétifre A l'art pastoral,
comimne moven de travail.
Le nouveau mous detravail et la
nature de la péche par petites barques
-eurent, en elfet, pour résultat de for-
cer la geande communauté familiale
de pasteurs 4 se partayer en ménages
distincts constituant ainsice que la
science sociale appelle la famille-sou-
che, c’est-a-dire 4a famille dans laquel-
le le pére, ou a son défaut un fils hé-
‘riller-associé, reste dans le domaine
tandis que les
, autres rejetons se sépar de l’arbre
familial pour s’établir séparétflent
fut
ou pour éMigrer au loin ; et ceci
une premicre ébauche de la formation
particulariste.
Cette transformation, nous le voyons,
tient en quelques lignes et pourtant
ciie constitue, dit un écrivain, « une
revoiution sociale extraordinaire, une
des plus grandes, sinon la plus prande
desréevolutions delhumanité, celle qui
iurque la séparation entre les temps
anciens et les temps ‘modernes, entre
i Ortent et POecident. »
Cependant le petit pécheur scandi-
nave falsait aussi un peu de culture,
parece que la mer du Nord n’est
momentanément poissonneuse et
qui fallait se procurer un mode ac-
eessoiie de travail. D'ailleurs il avait
eta préecédemment formé ala culture
sur le territoire suédois qu’il avait
abordé avant de déboucher sur la céte |
Norwegienne. Le premicr particula-
riste fut donc pécheur-cultivateur.
Munis de cette nouvelle formation
qui brisait le moule communautaire
et donnait un cominencement de dé-
veioppement a individu, les Scandi-
naves ne furent pus sollicités a de
bruyantes invasions comme les _pas-
teurs, mais isrlément et peu a peu ils
' se répandirent dans la Plaine saxon-
re dans le pays allemand qui consti-
tue actuellement le Lunebourg hano-
lvrien.
i La, un pas plus profond|fut fait dans
‘la voie particulariste, par Ja transfor-
'mation de notre pécheur-cultivateur en
culltivateur ex:lusif. C’est la qu'il ac-
uit cet attachement a la terre et cette
formation essentiellement rurale que
que‘ un partisan convaincu, un serviteur
‘fervent du) Gouvernement actuel! En
i vérité, le reproehe n'est pas nouveau:
‘Barthélemy ne l’adressait-il pas a La-
iMartine qui acceptai! d’étre un député
ne, entre l’Elbe et le Rhin, c’est-a-di- |
Hatin
QUOTIDIEN
NUMERO 10) CENTIMES
Les abonnements partent da 1° et dw ty de chaque
mois et sont payables d‘avance
Les manuscrits inséfés ou noe me seaqnt pas rendus
x ou Bonne-Foi.
-_
implan-
‘ter avec les Francs en Gaule et dans
la Grande-Bretagne avec las Saxons.
| Vcdla comment la route crée le type
:social et comment les sociétés ont été
les propres artisans de leurs destinées.
_Nous allons suivre la formation parti-
‘Culariste dans ses nouveaux dévelop-
_pements, car c’estle propre de cette
formation de tendre constamment
‘vers le progres,
CRITIQUE!?...
(SUITE ET FIN)
Voir le numéro d’hier.
4
| Mr Frangois Burr Raynaud met en
-doute ma sincérité— de quel droit? —
et n’hésite pas a écrire cette phrase
&mon adresse: «Ilest permis de pros-
tituer sa liberté sur le terrain des con-
voilises financieres et politiques,
; maic on n’a pas le droit de porter
‘atteinte ala liberté des autres. »
‘le particulariste ira plus tard
| Comment ai-je prostitué ma iiberté?
Mr Francois Burr Raynaud ne le dit
' pas.
C'est sans doute, en me tnontrant
Offictel sous Louis-Philippe ?
' Ainsi, pour étre un amant de Ia Li-
berté, il faut étre un révolutionnaire,
‘il faut faire partie de l'opposition,
il faat que je sois en prison, ou en
‘exil! ou bien encore, il faut que, reti-
[ré dans une tour d'ivoire, ja boude
le Gouvernement actuel de mon pays,
que je lui refuse systématiquement
‘la louange qut lui est due pour ce
iqu’il fait de grand et de beau, et que
|j’attende qu’un gouvernemt réaction-
naire m’appelle 4 de hautes fonctions
en récompense de mon attitude pa-
triotique. (1)
Dieu merci, ce n’est pas 14 ma con-
ception; et j'avouerai que j’en étais
la, il ¥ a quelque dix ans; mais j’ai
acquis de l’expérience!
C’est parce que je suis partisan de
toutes les libertés que je suis devenu
!
éneryiquement COMSAUV aber. Je CLrOI]S ’ , pe
que tout notre mal pubic neous vir pepe dont Vand urge Soest pos avisen,
de la politique ; ja crois que ce pou Poo Sata avo beso dete 4 mettre
ple serait beaucoup plus avian eet | boitel en teas ye vrs que dion eri
par conséquent beatie sap pias
de toutes tes liberties ses fot cer
res civiles. Je crois ane de pine pote
Vvernement vault miicuy eb vodte tied os cbt pts avce fo, | |
leur marche QuG ia mredh cue re varie | phates Wie i mee Cat bebe 4 Mr FPer-
tion; Je crois que le patio dea com judd Hibbert duis ie Paeteat anda
Mande de ne pasted pottP ot.
mMunt de son Peay s Mp bats
hamieres, 1 fatbies Soc crsiee. tae |
der dans toutes qaqa at dese jt,
bon; je crois gue le tath seratt,
plus pres detre q@sanvte ou si tous Iestetes tg Sony
hommes de pensée avaient octte tepped pres ce Gig je da Wa auteur
titude. ae w Plras too iat pechinera bois re
|
}
-[oiperehen ab ab ce Deut CONCEVOL
Palrsostepeacdeiwe dont Pat ar nes?
Pe tt des @ Petits Pigosaso et de
co tb Spe de oatbae PM:
Pradeois uit Bova cideerivinl.« Yous
Wo Curd pas ete eb Voi a
Mais il parait que ce sereit 4 abedie Padtrad Pooceuston ded peaeoatrer. pa
quer sa libert’ et trahir une cause su-
Crée. Etrange aveuglene ct! Bin! toi,
le libre-penseur qi, avant fat le toss Pardon! « ae
SUppite TAO prthee pa ore fora
pom ener page tes pte be imate»
de tous les sysmi-s piniiosonis pers fie mot !
ct de toutes les religions, Ch attiee oa
reconnattre que lire cu. eis
est laivraie religion ot Uadapte. auie-
eyide fie yohie LO, tthe vfs , bat ios fhe
t
tuent Ot dl recon ul, cis propeos d Has Pit . Sas teb prs as ocak parle ang
. ’ . tae oan uN, ty nw Hoo. ey .
béré, Vautorité de | Poo liae, Cessn® be | Neh ee | fee NV it = b
tre un Hibre-penseaur, ut ver ~t po oy hay a att ‘| we pote s wule
od 1 ; etabboscey opp ade fee
qu’un vil esclave !
Mais n’est-ce pas vous pletdt ot vo pe
Pareils, qui prostruez, votre tibet oe Pe a ae iba es cor peut lire :
: i . a ‘bad. tora}!
COMpromet{tes cedleo des aubbes cn ado Peto et boperaee eel rhea st terrible
Pant les dieux & venir. ch Votin tidess of Vr Geer be aerate pote ca
' : t
dant ade petites chaps ies polifipuc: pee Geet for ited
ouedes pontifes hivoocrites ef des bo. Mate, deveuous 4 Voapiiote qa Tae
485 Menteurs provicttent a de thop Cotcerne.
crédules adeptes diaries isables pric
ore DT auteur aco cucre oun bones
dis? Crovez-vous + tae Hethet a.m pras-
abcde & dWimontier ue mows cho.
sions Ou Verredur populaires sact pli -
beau et plus noble qite deo sets: uu pds. fu btentss
Chet @Etat 2 I itrrait fallu @erire + que nots som-
ics des furbulents !
MH pout vassi lu: re rocher cetie
’
« Le joug, Wor ou de fer, en est il moins ben
teun ?
Draive, ry
« Des rois, tau Patlrontas, des tribuns ae |
6g . tog, at oe oy ~
« Qui ful plas Fibre de nous deus f+ | He ul gp ides cede a ee
est pour hater ie regu deo: ye e@. fo togrinents aed. farmine, bor’
berte que je travante ode forte Gee potas gy Sow treasttos, les adie: des pile.
forees a mainteri celal de dip de bore cloades mourtuis !
la paix a Poms e@ de capita dou Sp Nb fhe Pe. Hifeipoative, iv
développer ta prospered mathew fe. fa. i fimo e% mis pont
par le travail.
fos et uporeett: famine tor d tes en.
Libte a vous dep ous rie qe prooodtrvittes |
Sodales ot tes crin' Peute
litue ma lib rte, ais ye Pesboite ple rg tia yids cist hety, OJ tiptoe (Pdi atin
Vous ne sachiez pas qpaet gaciivar. i mop pebop be tnat i otisss du vant
usage vous faltes de ht secre. Mig] hese Diet! gee est die
Frangois Burr Rayuaud ! ‘ Pfeb adhe tnayier ey ler treaig!
Vous me taites eneore de pentoctie | Mt Vitigais Baer iewond Gerds
de porter alteinte a la diborth) des anila, oe. Co Pe be ose ep re dha fin ase
tres Pfei, Pavone ne pos comin BAT | ae des Peat eta to viable.
y
votre pensée, a dics qe vars or. | PU ee best ite abide 2? Poe ta
pretioz A oma parole ue ania ey ope oe
exagérée en persant ames aote bes toy a eirvebe co bo priere val
Gouvernement &@ mainteri: fe PE ade see GUN droux nem -< Chre “ens, »
dans une preleridue ser de to of,
grand honneur, alors, qhe vous ti
teriez !
bo VG sais abr} de chereher et) de
PiboUNer te esha veut dire pe tetra,
. jiu diedussimerme au die. des chied-
rv | thes,
dl écrit’ encore : es Ne 7
_Je@ répéte que je me tons Peat oa baa hira» Ce tt vel neutene et esi
lisfait dul jugement de Mr Franc vis} lOsactret eee ol Et e aussi
Burr Raynaud sur da Cret -a-Pierrot Tot Ge us ee yt ut PURI DP.
; ¢ ro . eest Chal, dans une autre ¢
Cest tres sincerement que je le dis, J fmettrai Gn Hicine a rugi» cela done
Cependant, pour le Passate «Winer un acerue a la vévité, mais |
me reproche des irrégularités proso- reilie sera saticf, ‘te! “s of On
diques, je crois utile de le renvoyer a) np ais il convient de clore ici !a liste
. 7 ra . 7. * co « ~ 5
frangas tt Nout ‘Ui montret Gwin oe de ces erreurs trop nombreuses dont
a fa ° ’ . . . . . YM ‘Ois , yr tay . i
trés difficile de ne pas échappoer Me Frongois Bart Raynaud, certaine-
quelque incorrection dans un long tent, Le srest pas avisé !
poeme, je veux lui signater quedques *
petites fautes quila commises dans Mr Fiancois Burr Raynaud se met
up simple article de journal; cela lefe martelen tete > pour sexpliquer
rendra peut-étre plus modeste, ct}/mon virement () et se demande si
peut-étre comprendra-t-il Ja profon-|Mr Moravia a cedé plutoét au désir de
deur de cette parole: « Pour criti-| faire des vers yqu’d celui de proclamor
quer, il faut etre Caton et quand on/un principe »
est Caton, on ne critique pas !» Je viens avouer humblement qu’en
{dens roo arhicte 2 6 (lest une super-
aioe tr gite se mete ned sop fe seas dup uot.
tye tube OTE Ghassvaer PS diogeeur detre,
Piet ot doom a Pinitetr de « Sétrav..
est tt pp ab tpest peasy
Pttis er PT ra viery |
Pe Mt bier Mart pave cad Goria.
|oOMer Prancois Bare Rava wid écrit en, |
oar Votheur qreffee sur ce rocker saue |
ni Pidée de proclameraucan principe!
et vraiment, je ue vos pas comment
cette idee atenait puta venir...
Comme ce peune homme tlent aux
perdtiecdys ss fee.
(Pat veobiscmpieiont mettra sur de
Soe ocun dat bororgue de notre PTis-
torre pet ye di sea dvaatves, pitts mna-
Irs, de sain do fae ta tieee qb pro-
Cha ea Wa pad eipet
boehess tiioorianfe ost eect: sila
(lee eben on ‘aah arcane valeur,
sped eta day re fanies et dine
Porrectious, be prose do Mo Franqgots
“Bure Pavaand enaurat fait justice,
foanesfublesses me tiereient pas a
| consequence.
cunt qarest profess ur de lotires au
eeese Nalonal, so trompe ainsi sur
sdes mots sac Vermplor des
fecios deoverbo, qabe soit imcorcect
refoobscur quae sa plirase soit so .veut
mi. fatto, ye trouve eebr tres pave,
~—
’
-
~
frees ocr ve !
(Voeb serart Peetnd apeas fe ee pn
sett st iimp de see Gives Stasi —
r
. . . . rool,
oetot test sd ree haiit toe a eyldeti ca
pooth ith e@ Comme foul commence de
’
PONG Tobe Dates de dae a pee tibie
Geo puerpe ty
, Ci Antees MORAVEA.
L'AFFAIRE
LEON LAFONTANT
Lhe Mat aasnonee hiv: comment. les
Pappas Weélectretherssie da Dr C Ga-
VO Avent ele voowsemoent of acas.és.,
pimiscn ccs par de teune Loan Eefoatane,
Novs ascons promis des déaits 2 mos leee
i
. e eayyee ss oe wt . . i : .
Pours er meus coomplérens amwourdhui ne tre
Micra:
would? chs wo ok Quit ice pet ue Vs
ete ate Dt Gasca jue hod, tronven,
. ; ;
fide Partichamor de so. ceboet de con-
satat ones. Le Dr Gaver. comerceant le
spodeorotre sd ite. mca, pote Dentecr dans
1’ deoastre. Des
Jorctoer sont con.
i
ye - 1 7
homir leur ind:-
ea Paborto re G's
\
abide ahbemourcoule |
‘ x
a
twblioe 2D OMT porte ae
CMRI
I sobs ye Ne « fe ' *
; eeieewant oo apparci] wevinotirsd ca,
. tes . , . . } . - . : . . 1°
mmomtre Pasoas ina: d Se TL OS Pe Ses tye
’ 7 .
sees be rand apparel! stat
VOY, feo vitres cont brodes
tordus, lamonsisere vandalece Le par
yee test couvent do dobro,
*« Cest un mécha t homm: »
Divas Dk Gavia
» Je te sotsenis do pats le ms be PGerier
etal me ma ham.is pice = aucun shene
danomalie poychegue. Hier cneere. ime
remercite de mes dons soins et de ma
benveillanes, Cestun meéchars homme
qui cst absolument responsable de son acte,
qui a combing cz miuvais coup dans tou
te Ja santé de sa raison,
Le frit s'est passs Wuae figoa si soudai-
ne que j’en ai été stupéfiir. Léon Lafon-
tant est entré comme 4 Vordinaire, a ae-
-eroché son chapeau et son veston — i's y
‘sont encore ~ A ce por:te-manteau et se te-
; ait A mes ordres. Je me dtrigeai vers ce
buffet ponr prendre des instruments desti-
nés 4 son traitement de fistule anale que
i }e faisais par l’électro'yse. Brusguemment,
jentendis un bruit formidable. J2 me re-
; tournai et vis mon client qui, armé d'un
,Maricau brisait mes appareils. Je m’appro-
chai vers lui. Il me menaga. Je soriis pré-
| cipitamment et criai: au secours! Quand les
VOlsins accourus eurent raison dy forcené,
Mr Francois Burr Raynaud écrit! écrivant ma pidce, je n’ai eu le désir, ! mes appareils étaient dérruits.
Mais qoe Me Fra cois) Burt Rave |
==
Vovez. Le pain J. 4, tamil
Promis 3 T.s00 dui as, 4. perte. | ‘st
parcequ’un malate core
ablement quiil sees.
Je crois que le. f: 4.
me rendront jus: oo) ya
toutes les suites pS Omer
J ul Cu tolls les coi. ! pour cet bo
GEC Je soigmats avo bs stay orang d
iment. I! y ame eon de lui
Vechdance est are tops, longte
qui nest pas payé. Poo. °, lisez, Bem
a Bon pour Tio one de Ci
gourds, MONA’ ro sHale ie de
au Dr Gaveau, nk sae ae je ta
pour leo traitemoar ,
Crom.
de Ses hononin,
‘Tes 1Stules
i 4 les (ste), soma COPE tae 1 lui par
'« OU d son ordre foo. ; wb
! a orets oe 1) Mars’ prochaia
i, Je suis viedme en crime abomina
par Poure ma clic crit due 4 ces ay
{
|
'
t
go mf mh &
pareils ddlectrotl «2 | ul formaient
spéciatite, Quvadv. bol i des mali
sen prenaient de. ::. + JON violente
,demander une ge rapide 2 leurs me
decips ?.. Paicon . 2) fans Jy justice 4:
WOU PAavs. .. DB
«Je suis .atisfait toy
DIT LEG 7. oxray
; ost au Tribur. Pax section Nog
) que nous vimes Pau: bu. Sesastre, lamas
droite ensainglanté 7. averte d'un mop
| choir. Pair trange Lo. sOurlant
-- J allai, nous ©. Socsu’ter dans ls
;Promvers jours de i ©. te Dr Gaveas,
| pour mvs fistules °° 2 Loudre horibi:
| ment, Le Docteur 5 t.manda 300 dole
virs. Le chiffre moos: peru exagére, it
le print de ftire poo. sno. le traitement
moyennant ‘Deux ces, C8 qu tut
retusé Je me retin.
Quelque temps ©: .. crint en mes be
reaux, au Commi: -- de la Bangoe, ie
regason mot da dll. 1 Gaveaa gai m
disait accepter le po. . crore. Je me rendis
ichez fut. ;
| — Seulement, nr. | --:., if me fant dr
IF pave davance. .
— Cela m’est orp) sNe, répugaalie
|
J+ peux vous donn : Cu: gourds, nave
four.
Cent cinquan’...: un don pourk
reste, Notez que vi. 1. avez pas dem
cauments A acheter. ©. 91 svs:éme fast!
cconomiser ces frais.
-- Mes moyens 2. one permetient pi
~- C'est A prend . . si Lasser.
-— Entendy, rép. ee.
Je fis tous les sa... .s du. monde, &
comptint mes appo er empruniact
de mes amis et jap. 00.) vs 150 gour
au Docteur qui mie :.camile bon. Lt
chéance en fut fixes 2 un mois--ie I
Mars -- date Adagu.. 9, d’apsés ses
mations, je dveais ¢
therapie. ae
he le traitement con ieng1. Un mos
massa. Ancunc amébio.a. on dans moa
Le Docteur me récoa na le paiement
bon. oa.
—Je ne suis pas guct, fui db Je.
- Peu importe, vous m2 devez.
Comme la méme demande se t6 @
to _ . t. m i11 fe Docteet
fait tout les jours, je pitt
veau de garder les Cent cinguante
et de me remettre le bon, car je eR
définitivement A ce traitement fanese
Il refusa d’accepter cet arrange eas
nant, me dit-il A dtre payé du x « Boe
honoraires. Ec je continuat 4 subit
é'ectrothérapie. Toujou-s aucun
ment, aucune amélioraion a mn ;
mal s’aggrava, des comptications § |
Jexpliquai tout cela au Doctent coded
— Cela ne me regarde pas, f pred
d'ailleurs, je ne suis pt> encor “4
jen ai assez de vos manic. le bon
Comme je ne pouvais rav0l,, sy ay
le moyen de conciliation qué |
cucri par [lect
{
cc!
énergiquement conservateur. Je crois [dans son article: « West une super-
que tout notre mal public nous vient{eherie dont Panteuroe s’est prs avisés.
de la politique ; je crois que ce peu-| Sans avoit besoin de me « mettre
ple serait beaucuup plus avancé et] teartel en téte », Je Vois que mon cri-
par conséquent beaucoup plus digne)leyue se méprend sir le sens du mot
de toutes les liber!¢s sans 103 guer-[Supercherie, cat on ues peut concevoir
une supercherie dont Vautcur ne se
Dans ung note consacrée 4 Me Fer-
hand Hibbert dans |: Pacsfieat ur dt
res Civiles. Je crois que le pire gon-
vernement vaut micux et coute meil-
leur marché que ia meillenve révelu-
tion; je crois que le patriotisine com:
mande de ne pasrefiser ai Gouverne {IL Janvier MWS— Oo douceur d'etre
ment de son pays le concours fe sos} autcur des «Petits Propus » et de
faive ia degon a auteur de « Séna »,
O privileges etre le Critique !— Mr
Francois Gurr Raviadd écrivait.< Vous
lumiéres, si faibles soieai-eiles, de Pai-
der dans tout ce qvil entrapreat de
bon; je crois que ii tatric serait
lus prés dctre csauvee » si tous les}eles un éuergique, cic, etc... Voila a
homubes de penscée avaient celle at-}peu pres ce qua je derai a lauteur
des « Thasar» la premié¢re fois que
Jaurai loecasion de te reacoatrer. Je
suppule la iépon-e qui! me fera:
— Energ que n’est pas le mot. »
Pardon! C'est supputer qui nest pas
le mot!
Dans 'e Puciji ufeur du l7 Janvier,
toijours & propos de Sé.act des Tha-
sar, Mr Fiaacois Barr Raynaud éecri-
Vali. oe aest pas la seule parité qui
OXisfe eutre les deux ouviages. »
Le pauvere fal cruit que parité sigai-
lio: point de ressembiance, air de fi-
mitile !
Dans le miecime atticie, on peut lire :
« La cuncurrence vuiltle est terrible »
Il vout dire: la coneurcence pour Ja
vie, le strupele for life!
Mais, revenons a larticle qui me
concerne.
Mr Francois Burr Raynaud écrit en?
core: « [auteur acousacré un long
article 4 démontrer que nous étions
des turbulents...
Il aurait fallu écrire : que nous som-
mes des turbulents !-
On peut aissi lui reprocher cette
{eur damiour greffée sur ce rocher sau-
vage, au milieu des bal'es, du chique-
lis des Sabi@y des appels du lambi,
par@ii le = tourments de la famine, tor-
dart tos entrailles, les rales des bles-
ses ct fes cris des mourants !
Apat cette greffe intempestive, i! y
aeene re ques famine est mis pour
faim, ct ye cette famine tord les en-
trailles, les rales ct les cris! Peut-
etre que c'est le typozraphe quia ou-
blié de répeéter lemot parmi devant
«les rales». Dieu! que c'est dif-
ficile de « manier » le truncals !
M: Francois Burr Raynaud éerit
eneere >a De la ase réjouir da mas-
sacre des Dlanes, c’est intolérable. »
Quwest-co qui est intolésable? De 1A
&@ se rejouir 2...
[béert encore: «ha pritce qu'il
adresse aux diaux memes chrcétiens. »
de suis obtisé de chercher et de
titude.
Mais il parait que ce sersit ! abdi-
quer sa liberté et trahir une cause sa-
crée. Etrange aveuylemect! Eh ! quoi,
le libre-penseur y2i, ayant fit !e tour
de tous les sys'ém:2s philosophiques
et de toutes les relivions, en wrbive a
reconnattre que li reiigsoa catholique
est la-vraie religion ct l'adopte, au mo-
ment og il reconnait, de propos déli-
béré, lautorité de I'Eplise, cesse d’e-
tre un libre-penseur, ct on’est: plas
qu’un vilesclave !
Mais n’est-ce pas vous plutot,et vos
Pareils, qui prostifucz votre liberteé et
compromettez celle des autres en udo
rant les dieux a venir, cn vous inféo-
dant a de petites chapelles politiques
ou des pontifes hypocrites et des bon-
Z@s Menteurs promettent a de trop
crédules adeptes dirréaisables para-
dis ? Croyez-vous que flitter ios pas-
sions ou l'erreur populaires soit plus
beau et plus noble que de servir un
Chef d’Etat ?
« Le joug, d’or ou de fer, en est-il moins hon-
teux ?
« Des rois, tu Vallrontas, des tribuns je le
brave,
« Qui fut plus libre de nous deux ? »
C'est pour hater le régue de ta Li-
berté que je travaille dd tovtes mes
forces 4 mafntenir celui de la paix, de
la paix a Fomb e de iaquctle doit se
développer ja prospérite nationale,
par le travail.
Libre a vous de penser que je pros-
litue ma liberté, mais je regrette que
vous ne. sachiez pas quel mauvais
usage vous faites de Ja vo're, Mi
Francois Burr Raynaud ! ‘
Vous me faites encore lo reproche
de porter alteinte a la liberte des an-
tres | Ici, javouc me pas comprendre
votre pensée, & moins que vous 16
préetiez & ma paiole use influence
exagérée en pensant quelle aide fe
Gouvernement 4 maintenir le peuple
dans une pretendue serviiide ! Le
~——
ni Pidée,de proclamer aucun principe! | Voyez. Le pain de m; famille est
Et vraiment, je ne vois pas comment promis ; 1.500 dollars de Perte, la ra
cetle idée aurait pu me venlr.... paren un malade €xacperd pensait
Comme ce jeune homme tient aux ablement qu il aurait at: ore deja pe
principes Ye. Je crois que les Tribunany de mon
J'ai voulu simplem ont mettre sur lt me rendront JUstice et, jue l’affaire
schae un fait btroique de notre His- toutes les s‘tites qu’etle micrite. *
toire ; et je lii-se a d'autres, plus ma-; — J’ai_ eu tous les égards nour cet
que je soignais avec le P:us gran
ment. Il y a méme un son?
Véchéance est arrivée depuis
qui n’est pas payé, Tencz. Lisez,
« Bon pour Ja somme de
¢ gourdes, Monnaie Nationale
« au Dr Gaveau, solde de Ses honorsig
« pour le traitement de mes listules anny
« les (sic), comme je M’envave 4 fai ne
« ou 4 son ordre le 10 Mars prochais
« Je suis victime d'un crime abontiny
ble. Toute ma clientéle 6:33: due a ces
pareils d clectrothdérapie Gul formaient gy
spécialité. Qu’adviendrait-:! si. les maladg
sen prenaient de cette facon Viotente pow
demander une guérison rapide 3 leurs m
decins ?.. J’ai confiance dans |4 justice d
YON pays. .. »
« Je suis satisfait mo
pit LEon Laroextaxt
C'est au Tribunal de Paix section Nord
ue nous vimes l’auteur du désastre, lamay
roue ensinglantée recouverte d'un mop
lins, le soin do faire la piéce qui pro-
clamera un principe...
La chose importante est ceci: si la
Créte-aPierrvot on’avait ancune valeur,
siello était leériss3e de fautes et din-
corrections, la prose de Ms: Frangois
Burr Raynaud en aurait fait justice,
let mes faiblesses ne tireraient) pas a!
conséquence. ;
Mais q:e Mr Fra .cois Burr Ray-
naud quiest profess'ur de letires au
Lycée National, se trompe ainsi sur
le xe sdes mots, suc Vemploi des
temps de verba, qu'il soit incoreect
et obscur, que sa phrase soit so.vent
inal faite, je trouve cela tiés grave,
tres grave !
Qiel serait Vembarras de ce prafes
seur siun de ses Gleves s’amusait —
cel age est si méchant! - a ¢pluchcr
son articie comme j'ai commencé de
le faire > .
Ah ft fe danges de lancer ia premie -
re pierre !..
d déy
de lui in
longtennps«
Z
Cinguay
que je dy
d
CHARLES MORAVIA.
choir , Pair tranguille et... souriant.
~~ Jallai, nous dit-il, consu'ter dans Ie
premiers jours de Février, ic Dr Gaveay,
ure horible |
amen see te ee re eee --+
~ L'AFFAIRE >
LEON LAFONTANT
pour mes fistules dont je so
ment. Le Docteur me demanda 300 dol
lars. Le chittre m’ayant psu exagéré, je
le priai de fire pour moi ‘e traitement
moyennant “Deux cent gourles, ce qui fa
refusé. Je me retirai.
Quelque temps aprés, étint en mes be
reaux, au Commissariat de la Bangue, i
regus un mot du Docteur Gavear goi m
disait accepter le prix offert. Je me rendis
chez lui.
— Seulement, me dit-il, il me faut de
paye d’avance. —
— Cela mest impossible, répiiquai-.
Je peux vous donner Ceat gourds , nat
loir.
- Cent cinquante, et an bon poark
reste Notez que vous n’avez pas
caments A acheter, mon sys:éme
économiser ces frais.
— Mes moyens ne me_permetient ps
— C'est & prendre ou 4 laisser.
— Entendu, répondis-je.
Je fis tous les sacrifices du monde, &
comptint mes appointements, empront
de mes amis et j’apportai les 150 ab
au Docteur qui me réclami le bon.
chéance en fut fixée 2 un mois~le
Mars — date A laquelle, d’apres tse
mations, je dveais étre guéri pir
Le Matin aainonecé hier comment les
appareils d’électrothérapie du Dr C. Ga-
}Veau avaient éi¢ violemment — fracassés,
{mis en pRéces parle jeune Lean Lafontant.
Nors av ons promis des dé-ails a nos !ec-
| ieurs et nous comp!étons aujourd'hui nctre
Information.
Notre enqeéte a conmencé par une vi-
lsite au Dr Gavan que nous trouvens
I dans Vantichambre de sou cabinet de con-
sultutions. Le Dre Gaveau, comprenant le
bat de notre visite, nous prie d’entrer dans
ison Laborao re, C'est ui désastre. Des
amis qui entouraicnt le Deeteur sont cons-
ternes ctont prine ’ contenir leur indi-
; nation.
Lélégant appareil galvano-firsdigue
montre l’assassinat de ces jolies pices bri.
secs, le grand appareil statigue fiit peine 4
| Voir, les vitres sont brisées, les cuivres sont
tordus, la menuiserie vandal:ée. Le par-
i quet est couvert de debris
:« C'est un méchact homm2 »
| Dir cu Dr Gaveau
rand honneur, alors, que vous ab | trouver que cela veut dire peut-étre . Je le soignais depuis Te mois de Fevrier therapic. itement commeng:. Un mois ®
eriez ! aux dicux,méme au dieu des chré-' &t ne ma jamais Prescne aucun signe at le traire SHoration dans moo @'
. tiens |d'anomalie psychique. Hier encore, il me passa. Ancune amedlioratio ment
.* It éeri ‘oo ese 'Femerciait de mes bons soins et de ma|Le Doctear me réclama le pai |
J . oo ; ecrit encore : « sur le morne nyu ™€ . ’ ° i
_ Je répéte que je me ticns pour ‘A ldu Jura ». ce qui est peut-etre aussi | bienveillance. C’est un méchant homme | bon. tt Ing dis je |
tisfait du jugement de Mr |} rapeols : - qui est absolument responsable de son acte, —Je ne suis pas gucri, lut 41 Je.
désastreux que mon « Rouvget a ruyi ».
C’est éyal, dans une autre edition, je
Mettrai « of Racine a rugi » cela don-
hera un accroc 4 la vérité, mais l’o-
reil'e sera satisfaite !
Mais il convient de clore ici Ja liste
de ces erreurs trop nombreuses dont
Mr Francois Burr Raynaud, certaine-
ment, ne s8’est pas avisé !
s
Burr Raynaud sur la Créte-’-Pierrot ;
c’est trés sincerement que je le dis.
Cependant, pour le passage (tt il
me reproche des _ irréguiarit¢és proso-
diques, je crois utile de le renvoyer a
I’étaude des mattres actue!s du vers
francais. Et pour lui montrer qu'il est
trés difficile de ne pas échapper a
quelque §incorrection dans un long
poeme, je veux lui signaler quelques
petites fautes qu’ a commises dans
up simple article de journal ; cela le
rendra peut-étre plus modeste, ¢t
ut-étre comprendra-t-il la profon-
eur de cette parole: « Pour criti-
quer, il faut étre Caton et quand on/un principe »
pat Caton, on ne critique pas !» Je viens avouer
Mr Francois Burr Raynaud écrit! écrivant ma pidce,
« martelen = téte »
mon virement (!) et
Mr Moravia a cédé pl
faire des vers qu’a cel
pour s‘expliquer
se demande si
utdét au désir de
ui de proclamaer
je n’ai eu le désir,
Mr Francois Burr Raynaud se met |
|
humblement qu’en |
-- Peu importe, vous me deve2.
Comme-la méme demande s
laic tout les jours, je priat
veaa de gatder les Cent cinquante
et de me remctire le bon, car I ee
définitivement 4 ce traitement [0
Il refasa d’accepter cet asran ide de
nant, me dit-il a étre payé du oes
honoraires. Et je continuai & su
électrothérapie. Toujours aecu® ° }
orvieeâ„¢,
qui a combiné ce mauvais coup dans tou.
te la santé de sa raison.
Le fait s'est passé d’uac fugoa si soudai-
ne que j’en ai été stupéfair. Léon Lafon-
tant est entré comme 4 Yordinaire, a ac-
croché son chapeau et son veston — ils
sont encore — a ce porte-manteau et se te-
rait 4 mes ordres. Je me dirigeai vers ce
buffet ponr prendre des instruments desti-
nés 4 son traitement de fistule anale que
je faisais par I’électro'yse. Brusquemment,
jentendis an bruit formidable.
tournai et vis mon client qui,
marteau brisait mes appareils.
ment, aucunc amélioratiog oesat
mal s’ va,des complica
Jrexpligani tout cela aa Doctear;
Je m’appro- la ne me regarde pas, ore or 4
chai vers lui. Il me menaga. Je soriis pré- | d’aillea ne suis pas eeco ,
cipitamment et criai: au secouls! Quand les jen ai a de vos manicees. le bes
Voisins accourus eurent raison du forcené, | Comme je ne pouvais ivavelt
mes appareils étaient détruits, le moyen de conciliation qe
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