Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 11, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
Deuxieme Année, No 360.






“ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .G. 1.

3.60

«

DEPARTEMENTS| Trois Mots. .
6.

Trois Mois. . «

{TRANGER........











Pour tout ce qui concerne :’Adminiustration du Jcurna!?.

burquol notre Gampagne angio-saxonne’
LA FORME SOCIALE ORIGINAIRE

IV

pasteurs. L’organisation communan-
taire imposée par la pratique de











Ici, je sollicite toute l'attention du
lecteur, non pas tant 4 cause de l’a-
Wdité du sujet que de son intérét ca-
pal: il sagit, nous le savons, de dé-
lerminer les circonstances diverses,
0 moins les principales d’entre-elles,
i ont fractionné Phuamanité en so-

trouve plus.

importante, is! science sociale
demandé si la diversité des organisa-

Ya-telle frappée de décadence
died moitié ? Ou bien était-

¢ comMunavtaire et est-elle en

hun d'évoluer avec le temps vers la
TMation particulariste ?

our résoudre cette question préa-

¢, la science sociale A eu recours

“précieuse méthode habituelle, |

jbien, ne pouvait étre acceptée qu’au-
tant quail) serait possible; 1° d'établir
que les familles pastorales de Il’Asie
centrale ont pu, de 1a, rayonner sur
toute la surface du globe ; 2° que les
peuvent s’expliquer par les conditions
d’existence
la nature des lieux d’éinigration.

Cette double démonstration a été
Victorieusement faite par la science
sociale dans une sériefde publications
savantes dont ’énumération seule se-
rait trop longue ici : je me bornerai
a signaler les deux principaux recueils
de cette démonstration, qui sont:
l Histoire de la formation particularis-
te, d’Henry de Tourville, et Comment
la route crée le type social, d’Eimond
Demolins.

Nous sommes ainsi autorisés 4 con-

ervation directe at voici ‘el-
lui a révélé, me ETS
a familles pastorales de l’Asie
Paes représenteut, nous l’avons
aig ots Pur échantillon de la forme
mMunautaire, et ce spéci-
wre décidément inaltérable puis-
Maig eenisation sociale qu’il repré-
now ore telle que les livres
8 l’ont décrite a propos

M pastenrs de la Mésopotamie.
ee pasteurs, en émigrant de
tee Origine, ont été, en di-
én priges, rencontrés par I’his-
Oluant vers d’autres formes

Z

F,

comme ayant été a l’origine celie de
l’humanité, et rien que cela nous fait
voir que cette forme sociale est celle
du passé et non celle de |’avenir.
Ceux de mes lecteurs qui vou-
draient un ‘peu faire connaissance
avec la forme des sociétés familiales
qui évoluent sur les plateaux élevés

af

> la transformation du _ pas-
Â¥ eur en chasseur ou en
Whtion ’,. tem Que cette derniére

he 8 accomplisse que sous

*0n d’une contrainte,— est un
rm historique courant expliqué par
=, OOCOur i d P
Mbles, 8 de Circonstances favo-

pat l’évolution contraire n’a
dans c observée : il n’a jamais

Vhistorien de constater

ation, ar e ’
chasseate xemple, d’une




dre un compte exact de l’immobilité
froide qui caractérise (cette forme de
communauté patriarcale que, en Alle-

magne et en France, une école de 80-

en société de

e Mall

QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



S’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roax on Bonne-Foi.

lart
pastoral, une fois d4truite, ne se re--

Ghés communautaires et en sociétés|tions sociales ne pouvait pas étre le |
perticularistes. a résulfat dune série de moditivcations
Tout d'abord ane question intéres- imprimées par les circonstanves au
Mole se pose: qu'¢tuit-elle ou que de-/type social du pasteur asiatiqgue ac-
hate étre a Vorigine ? Etait-elle | cepté comme primitif
ariste et la succession des si¢- Gette hypothése, vous le sentons

dépressions subies parletype primiutif

nouvelles imposées 'par

sidérer la formation communautaire :

du centre de l’Asie, pourraient se ren-.

du Sjuin cette pensée radicalement fausse

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )





Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

eialistes propose aux populations
-comme modele.

La suit? de notre exposé fera voir
,a lunde mes intelligents contradic-
iteurs de nayuere, comment le mouve-
i;tnent soctaliste va foncierement a

rencontre du développement particu-,

lariste des peuples et combien j'avais,
;partant, raison de soutenir contre lui
‘que lavenir du socialisme ne se trou-
ve pas dans les sociétés anglo-saxon -

nes (1)
Je vais succinctement montrer
‘comment les soci4tés pastorales du

En possession de cette constiution Ptateau Centeal Asiatique se sont re-
Ss est. pandues en

Europe.

| Je promets d’étre bref et de n’insis-
fer un peu que dans les to“rnants de
histoire oti 'évolution particularisze
s’est accomplie.

CRITIQUE! 2...



Jetiens ard, |
pestivede Mor -
naud contre , dans le
teur »® de vondcedi dernier, apropos
de la Creéetesd- Pierrot.

I] parait que c’est une outrecuidan-
ce inoue de ta part d'un auteur de
combattre Jes appréciations qu'un
critique plus Ou moins autorisé a cru
devoir donner sur son w:uvre. L’au-
teur qui se rebiffe est un mal appris,
la critique est sacrée et c’est au pu-
blic qu'il appartient de juger !

Mais une grande partie de ceux qui
lisent les journaux n’ont pas vu
la piéce : ils ne peuvent donc la juger

que sur la foi du critique, et si le cri-
‘tique est de mauvaise foi...

Le droit, pour l’auteur, de répondre
est naturel, ce n’est que le droit de

‘la légitime défense.

Je ne comprends pas comment I’i-
dée peut venir 4 quelqu’un de le con-
tester !

Combien de fois la Presse Francai-

se n’a-t-elle pas retenti des polémi-



(1) Cet article était déja redige lorsqu’il
m’‘a été donné de lire dans le PaciricaTeun
pnd a libérer li’ndi-

que ¢« le socialisme te

vidu ! »



: LE NUMERO 10) CENTIMES

.2 ala sortie intem-
(Franygois Burr Ray: '
« Pacifica- ,







Jeudi, 11 Juin 1908



—————



Les abonnerrents partent du 1° et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrita insérée ov nom ne seront pas rendus



| ques violentes et prolongées entre au-
‘eurs et critiques ?

N’a-t-on pas lu les polémiques en-
tre Sarcey et Mirbeau, ou Rostand,
‘ou Zola? Ne sait-on pas comment
‘Flaubert se défendit, et avee quel
,succes, au sujet de Salamimbo! Tout
récemment encore, M. Henri Lasserre
n’entreprenait-il pas Faguet au sujet
d’une critique parue dans les Annales?

11 me semble que !’on veuille igno-
rer ces choses pour trouver étrange

;et mal venue toute tentative d’un au-
‘teur de faire entendre sa cloche apré-s
icelle du critique !

Cependant, je ne croirais pas néces-

saire d’exercer mon droit de réponse
et je ne voudrais rien dire A Monsieur
Francois Burr Raynaud, s’tl s’était ren-
fermé daus les limites de la critique lit-
téraire ; mais je considére qu’il s'est
ifait le porte-parole d’une clique de
-méchants et d’envieux qui disent tout
‘bas ce que lui, plus osé, a dit tout
haut. C’est, par dessus lui, 4 toute la
.clique de mes ennemis que je veux
parler.

f



? s

| Monsieur Francois Burr Raynaud
est un jeune pocte d’un talent assez
;remarquable. I! était encore au I.ycre
;ou venait d’en sortir, que je notais
‘avec plaisir des vers de lui qui pro-
'Mettaient quelque chose.

| Mais voila que Monsieur Francois
‘Burr Raynaud s’est avisé de se faire

‘critique. Je crors que c’est une perte

| pour le pays, si vite il ne lache cette
‘plume empoisonnée pour reprendre
la lyre...

' C’est un métier désséchant que ce-

; lui de disséquer les ceuvres d’autrui ;

c’est bon pour ceux qui ont plus
d’érudition que de feu sacré, et c’est
Lamartine, je crois, qui, renoncant a
la critique, s’écriait :

« Quiconque a des ailes n’a pas

‘besoin d’avoir des griffes ! »

rofonde a la

Je livre cette parole
rancois Burr

méditation de Monsieur
Raynaud !

®
es

Je n‘ai pas & me plaindre de sa cri-
tique; il aime beaucoup certains pas-
sages de la « Créte-a-Pierrot », s’il en
déteste certains autres; il fait volon-
tiers en critique ce qu'il me reproche
injustement faire comme homme



pal |
sitis |

me |

politique: i! retire June main ce
donne de l'autre ; mais enfin, 1°
content de ce quil veut bien
laisser.

Et puis,
cois Burr Raynaud,
est injuste envers mi,
par exces de Jounesse,
vue des réegles de la |:
est encore acellesque dh
et cela explique qual farse son petit
professenr. Son Opuditien est courte,
eat ce nest pas aloraie je pelournes
rai le reproche qual {ait corn ohyof
de musique d’etre trop savant.

Au point de vue poutiqae, Mi bran-
coins Bure Raynaud, crest surprenaut,
est encore plus jeune !

Lest tres beau d’étre un chevalicr
de I'Idéal, et de se réveler au bon pu-
blic, portant un? ariaeare immaculee,
brandissant fitrement une epee étin-
celante pour la defense de ta cause
sacrée de la Liberte!

Mr Francois Barr Teyoaud s'est
iaissé sdtuire par son in ination et
s'est aviséde jouer ce personnage.

Une fois ainsi ari’, oboe tallait qu’
une Occasion por que te jeune hieh on |
se révelet, ete est amor ere re pris
pour son precited eoliitnak Vents. |

Li paarait qiie setod le proeeede ral |
heareusement em cours, ton jeune |
|
|

je considere que Mr Fran-
meme: qeacek il
peeche surtout
Aa point de
ros i, i oen
tat Bovlear,

eT

docteur ao ti entre tes lipase g bien
discours prononee aun Cares ut
produit) dans lee Matin o, clest saps |
doute ce discours quak appelle un
long et retentissant artiele, daus le-
quel paurais déclare que
sont des turbulests, quis ne
pas dignes de fa fib yet,

Et Mr Frangoas barr



sont

Rawnaud dit

que parla, aje réepudie en uel pue
sorte Vuouvie des aieux! 0
Loaceusation ne laisse pas detre

grave, mais elle est encore plus Pris-

quée.

Vai rely mon discours, et oe nal
Woint trouve que jaie dit cela... Mr
Francois Bare Raynand tombe, hut
aussi, apres tant dautres, avec tant

d'autres, dans Verreur qui consiste a
eonfondre la liberté avec les lnbertés
publiques; et voila bien la tendance a
malentendredont parlait hier Le Mafia,

Jai dit dans er discoirs, et aussi
dans un artiele para dans ce porrnad,
que nous ne sommes pas latins pour
lexercice des lLibertes publique. uu,
jo Vai dit, et je le Lopete, parce die
cest Ma Convichoun pet sonnellie bate
sée sur lobservation dss fats WVits-
toire. Quand Mr Frangois Bure Raye
naud aura vecu quelques aeoness de
plus, il se rendra ys ut-etre a cette
conclusion, etevest aque e@ attends.

Oui. jaidit celuvet pid sien’, de tied
nom. Voici ma main droite, quou mle
la coupe, comme di-xait Alphonse
Daudet !

Jai eule courag? de le dire a fa
barbe des Athéniens, cest-a-dire, en
Vespece, ala barbe des purs idéalis
tes et des danyereux réveurs qui se
plaisent dans_ la contemplation des
chiméres, et des utopies, et qui en-
voient du pauvre monde mourir pour
leurs erreurs, que dis je, pour leurs
ambitions

Je ne veux pas étrede ceux-la, ma
eonscience me le défend, je dis les
choses comme je les sens et comme
je les vois.

Je ne crois pas que cette sincérileé
doive me faire vouer 4 lexécration
des « honnétes gens ».

CHARLES MORAVIA.
( La fin 4 demain ).

} _ . . -
les Haithens | de proniier choix, ef bn service

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES

CMbservatoire
DU
SEM®MIENALRE COLLEGE St- MARTIAL

MER: RLDI FO JUN

Varometre A midi 762, 37/â„¢
mininum 21.9
Tan p6rature maximum 36.0

moyenne diurne 28.7

Ciel nuageux le matin, assez clair l’a-
pres-midi.

Couronne lunaire. Eclairs entre 7 h.
to hh. du soir,

Le baromeétre est stationnaire.

R. BALTENWECK
Dérart

Lice cot parti le steamer + Alleghanyo
les padbSagers suuvants pour:
Poti Guise Mr DD. J. Rauttan, avee
ontants. Mr EE. bortunat.
Miragaine.— M.b. Montpeirous.
Bar Fin-de-Siécl3

Le Bar Fin pe Steir vient de se rouvrir

et

AVES
4

‘ous la direcction de Monsieur Nestor Da-

tila.

On trouvera dans cet ctablissement chic,
complerement restaure, des consommations
qui ne
laisse rien a desirer.

Secrétairerie d’Etat
des Relations Extérieures

La Lézation de Frange a intormeé ce Dé-
pariement que, en vertu d'une décision du
Gouvernement Frangats en date du 29

Avril, les Agents consulaires de France en)
Haiti ne sare plus a Vavenir autorises 2°

dganer asile aux rétugiés politiques haitrens.

Avis vient de leur en étre donne par te-
i’vramme de la Légation date du S juin
courant.

M. Jules Laville

Notre excellent ami,l’industriel bien con-

nu, Mr Jules Lawille, a rego derni¢rement.
du gouvernement frangais, le brevret d’offi- |

cier de VInstrnction Publique.

M. Laville, agent consulaire de I rance,
a Jérémie depuis 1594, conseiller du com-
merece oexterieur) de da France en
participa comme commissaire frangais 4 la
nouvelle convention commerciale tranco-
haiticnne.

Crest a Voceasion de ces derniers servi-
ces quiia resu cette marque de distine-
tion de son youvernement.

Nons lu présentons toutes
tions.

nos félicita-

M. Emile Rouzier

Les palmes académigues ont été, sur
la demande de Mr de Bezaure, appuyée de
M. Carteron, Ministre plénipotentiaire
de France, accordées 1 M. Emile Rouzier,
en récompense de ses nombreuses années
de travail intelligent et de haute correction
4 la Légation frangaise.

Compliments 4 notre ami.

Société des Etudiants

Séance des plus intéressantes, dimanche
dernier a la Société des Etudiants.

Le prochain voyage de Mr Luc Dorsain-
ville, président de la Société oblige les
membres 4 procéder 4 son remplacement.
Sur sa recommandation, M. Paul Barjon,
rer Secrétaire, fut appelé par_ses collegues
a diriger la jeune société. Et M. Nérette
St-Louis fut promu rer secrétaire, Mr Mau-

1906, ;





ee a RS

rice Lafleur remplaga ce dernier en qualité

de 2e secrétaire.

Aprés ces élections, le trésorier de la So
cieté complimenta, au nom de ses col'é-
gues, le nouveau Président, et remercla
ancien pour le zele infatigable qu il a tou-
jours apporte aux aitaires de la Socréte.

Mr Luc Dorsainville en une courte ¢t
belle allocution montra combien il était
touché des compliments qu’on venait de
luj adresser et fit de fraternels adieux 4 ses
collegues de la Société.

Alors le nouveau Président, en un lan-
vape intime, remercia fa Société de son
vote, nouvelle preuve de confiance et Wad-
miration qu’on venait de lui iémoigner, et
idressa au nom de la Société des adieux
touchants et émus i son prédécesseur.

Sur la demande de quelques membres
un vote de haute estime fut accordé a
Vancien President. Et pour lui témoigner
de nouveau leur profonde sympathie, les
membres de la société votérent une somime
pour achat d’un souvenir qui lui sera of-
tert a Ja veille de son depart.

A SysTANT

Secrétaire ‘ie d Etat
des Finances
tonds encals.és par le

Au mayen des ‘
réglement de lat-

Trésor et provenany’ du
aire bk. Herrmann & Co. , dcfalcatiou faite
des ro oo abioues 4 fa Commission de Li-
quidation du Proces de Ja Consvlidation,
le Directeur vendral de la Recette et dz la
dépense a été autorise payer le deuxic-
mie terme de Vindemnité accordée aux si-
| nistres de Petit-Goive.
t e

»
| Conformément aux instructions du Chet
i du Déparrement des Finances, la Banque
| ationale d Haiti a été invitée 3 écrire a
Ison Sige social 4 Paris, pour la mise en
| paiement du coupon de Juillet 1908 de
i} Emprant de Fes. jo. 008 uv.
Avis Commercial

Monsieur Donato La Torraca devant par-
tir prochainement pour l'Europe price ses
‘débiteurs de venir solder leurs comptes le
plus tot possible.
Port-au-Prince, le 11 Juin 1go8.
Tribunal Civil
Audience civilé du Mercredi 1908.
Le Tribunal sous la picsidence du doyen
‘Léon Nau assisté du Substitut A. Thibault
arendu les jugements suivants :
| — Celui qui permet 4 la dame Thomas
‘Jardines de citer son époux. ( Divorce ).

I
i
|
{
1
t
\

10 juin

i Celui gui permet au sieur Jean Frangois
Lebrun Gaston de citer son epouse, th da-
| me Marie Louise Isabelle Dulcinég Frédéri-
que.

-- Celui qui déclare que Pinganeau Im-

‘bert est b.en héritier de Jean Chrysos:0-

me Imbert, habile 4 revendiquer le patri-

moine de ce dernier, dit cependant qu'il

n’a pas enticrement établi les droits de son

auteur sur les terres de Comte, et l’admet

3 faire la preuve des droits de Jean Chry-

sostome Imbert relatifs 4 l'objet de ce pro-

‘cds dans le délai de trois mois, ordonne
qu'il établisse par toutes les voies de droit,
notamment par l’enqué'e, réserve les dom-
mages intéréts et les dépens.

Celui qui condamne la Compagnie P.
C. S. a payer A Charles Dietz, en répara-
tion du. dommage causé 4 son fils par le
capotement des cars du 1° janvier 1904, a
la somme de trois cent cinquante gourdes
et la condamne en outre aux dépens.

— Celui qui ordonne que le sieur
Edouard Gabriel soit interrogé sur faits et
| articles.

Nouvelle composition, sous la présiden-
ce du

|
|
|
!
l
{

dope Janvier.
ui qui rejette les fi i
‘ et demande a sieur G. v. Marler tecdent



ee
a la nullité de la pgrosse dy ;
18 juillet 1907 quill prétendar
vu dit-il qu’elle a été délivrée par
sonne sans qualité, et laisse a la ie
dit sicur Maklouf les frais et dé ang
y compris le cout du présent iugemne
elui qui recoit le citoyen
Cornet, appelant du juyement do J,
nal de Paix de V’Arcahaie du yi
Mai mil neuf cent sept,®rendu ene
le sieur Petit Frére Raymond, dit
été bien jugé et mal appelé-statuant {
veau confirme le jugement dont eg ,
et condamne l’appelant 4 la somme &;
quante gourdes A titres de dom
térets et en outre aux dépens. |

— Celui qui réjette la demande fg,
formulée par ies Théoghile et consor
déclare que lafnullité des signification!
tes le 29 Novembre 1906 par les cong
Théophile ne peut tre prononcée gua
présent.

Les attaires suivantes ont été entay
sous la presidence dn Doven Léon Nic
_ Pierre Louis Rémy contre Cy
Florent et Murat Charles Pierre, coat
tion renvoyée 4 quinzaine.

— J. B. W.. Francis contre Mme
Ave Camy Nicolas, apres les observa
de Mes Delatour et J. BW. Francis,
Tribunal renvoie latfare a mercredi |
chain.

Puis le siége est levé.
Chez le Dvcteur Gaveau

Ce matin, vers ro heures, le labora
d’Eléctrothérapie du Dr Gaveau a és
en picces par le jeune Léon Lafontaat q
le Docteur soignait depuis 4 mois.

A demain les détails.

Poésie

Nous avons regu, en ane éléganle be
chure, les deux poemes de Monsieur The
mothee Paret de Jérémie, que lanes
vient de rééditer Lueurs series jaw
nine.

Monsieur Edmond Laforest, #9 de 1s
meilleurs poétes, en a fait la preue we
cette éloquence harmonicuse qu la of
propre. Nous nous joignons 2 lai post
frir au jeune auteur nos compliments &
encouragements.

Hotel-Bellevue









ttre




DIMANCHE 44 JUIN 1008.
Abheures de l'apres-midi

Grand Cioncert
PAR LA
SOCIETE PHILARMONIQUE

Nouvelles Eira

Dernieres Dépéchs
Paris 9. — L’enquéte sur Trattentas
mis contre le commandant

par Louis Grégoire 2a cours des
nées au Panthéon eo I'honneut €
Zola se continue. Grégoire 2 bs,
Ménard comme avocat avjourd Ds
l'aprés-midi on 2 confronté.
plusieurs personnes qa! avaient ‘
de l’attentat contre Dresfos, aoe
cours de l’interrogatoice = one ae
acte volontairement ¢t J ented
mer toute la responsabilités. des

Maprip 9. — i!

adopte aujourd hui_ le pre
par M. Bistillo, ministre

un emprunt intérieat
bonssable en cinquante





o







empr
et de

BRUXELLES 9-
ture de la sess!

tte fottante.
la de yg. — A la veille de louver-

on spéciale du parlement
cnvoque pour terminer la discussion et
imettre un vote sur l’annexion de l'état in~
ndant du Congo, on se montre trés
imiste. Dans les milieux politiques on
considere que l’annexion est condamné¢e car
roi Leopold, dit-on, a refusé detaire d’au-
sions.
eas) 300 personnes, y compris le
marquis de Dion, président de l’autonao
bile Club ont ¢t¢ empoisonnées par la pto-
maine, ce soir 4 un banquet de l’automo-
bile Club; 'empoisonnement par la pto-
maine est attribué aun plat de canards
grviau banquet, une personne est morte
et beancoup sont dans un état grave.
Paris 10,— Rente : 95 15.
M. Gregori, auteur de lattentat contre

M. Dreyfus, interrogé par le juge d’ins-!
traction, déclara accepter l’enti¢re respon-

sabilité de son acte.
Le préte: de ia Seine et Ouse accompa-
gre des deldvuds, du président du conseil,

du ministre de ta wucrre et de M. Gartinne ,

Renette, expert et armuricr, s'est rendu A
Traveil faire une enguére ordonnée par
M. Clemenceau our ies incidents de la se-
maine dernicre

Lienseipne te vay cau CP no sera dépra-
dé vendred:.

Tutus to. — Llarchevéegue Nokon. ex-
Atcheveque de Geugne a été assassiné ici
ce matin sur tes marches du Palais du Sy-
node.

Les assassins, de. révolutionnaires, ont
pu téussi 2 s'échapper,

Un moine gu: acompagnait V’Archevé-
que a été séricusement blessé.

St.PETERsBOUKL.— Treize personnes
convaincues J'atrentats politiques furent

extcueds hier dans diverses villes de
VEmpire, 5 4 Uta, 4 4 Lodz et 4 a Odessa.
16 condamnativ.s capitales ont en outre
é prononcées par des Cours maruales, 8
1§ a Varsovie, 2.4 Penza et une a

Odessa,

Quesec.— Le pus grand et le plus ra-
pide des cuirasses anvlais « l’lndomptable »
1¢é choisi pour transporter
Balles au Canada.

iatre autres cuirassés et deux croiseurs-
Miveront 4 Québec le 16 juillet) pour
me Presentés aux tdtes qui se préparent.

HEMAN.— Jusqu’a present le shah n’a
Pas tena sa nromesse de renvoyer les réac-
llonnaires faisant partie de la Cour, ce qui
Provoque une certaine effervescence.
Beaty. — L’impératrice Augusta Victo-
"a Mt aujourd'hui une chutte de cheval.
H€ ne recut aucune blessure, mais ren-
fA VOlture au nouvean Palais.

sry

tra

Cordonnerie Nouvelle

G. B. PETOIA

143, GRAND'RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
USSURES EN TOUS GENRES
EB DEPOT, POUR LA VRNTRE
Eran GROS ET DETAIL.
com Ution prompte des
mMandes, tant ici qu’en
Formes th Province.
nelles. mmes ; élégantes et ra-

4 haussures de da
chan Paris ) et ]
{0ssures pour

av
Cane ec des Pp

86|
bie, a de

mes( Derniére mo-
@ plus commode :
enfants confection-
eaur de toutes nuances
et durée irréprocha-
vantageux.,

68, pates et liquides

ree de toutes nuances.

untest le rachat des bons du Trésor

| Sotto ET PLATINO. )

le prince de
{













DENTIFRICES
Celebres des RR. PP. Bénédictins

SOULAG CGIRONDE )



Compagnie P. (
AVIS

| Messieurs fas Actionnaires de la
iCompaynie des Chemins de = Fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont convo-
ques en Assemblée générale le miacdt
i 2X Juillet 1908, aYh. 4.2 du matin au
Sieve Social, sis au Champ-de-Maes,
Ne 56.

{

!

|

DE TI ARDAYE.

SPECI\LITES ET PRODUITS HYGIENIQUES

DE



SEGUIN DE BorRDEAUX

TON TN ACRE POURLA VENTE EN GROS

L’ Incomparable Elixir Dentifrice

des RR. PRL Benedie tri: peat Usa soubmalien assue
peda Sattiter ade Lat Cart ee, dee fa Boure hres et alee pus, par sul

Dei LA MALS ON AL

S:T, CO. crs
ORDRE DU JUUR:

1° Rapport du Conseil
tration

UN Uiainis-

sald

2° Présentation des Comptes. Ped Pes hidite qQacil conserve wan dents pusqula Payee le

. “4 ae . “4 “yo , we ae ha t i teem 1 i a -
3° Renou ‘ellement du Conse. pretis aVareey be bacits Pe dere dyn at oem pet
* Divers. thiettant ba ryastecation Celgipae te des aactietts.

Port-an-Prinee, lex Juin OOS,
Le Président,
Gi.



Le Scerttaire-hndpal,

SCHWEDERSK I I,

Auguste MAG
| [uforme ses chents “ails peuvent

Satresser a dai, aux Pate aus du 7-
fth, POP fOUsS Pemsertiein

| La Poudre Dentifrice des RR. PP.

PREZEAU.







! Beneédictins |

‘

fa Pate Dentitries des RR










SEPT Schengen ep

thant le fosrethotine thew! Poo des Lean. - PP Benediectims: . _
pes 2 gazoline ela manchon. 2a des Dk i cPRICL RR PP . eg .
Allumoirs Plectriques 5 3. des Lantornes | aes — Vb dhe rr pa et des
Clectr’ques ai piles >= aiast opie pour. - ill
toutes pieces Je rechanye qul peuvent - ; SEGUIN ,
i * ° vee nm ‘ S ¢ tras: ro dito Eby pee cg: Me d Nlor. cr sob UITN -or!
vleur étre né22ssaires. Se Autres Pre eS eee ts ; . \! | r ite (itand

_ e pry the be tice ON betes vw BA Mati ent prod Var tha
iD Poudre de Riz (iigeiie vetice «1M
| hotographie FE: | \ e e 1 pepe leelLimet Peoudt : -tytiocdoe we pita eed et
| Artistique. 2au ( C Quinine 4 erlever es pe es . j i e
' . —wrr sa Ton tbe res yrebeoipres et pa dureté de la peat.
J M DUPI 7 Glyeérine anglaise |

| .
e iVis Rss FE: nati i
- Bau de Cologne lénitive extra-tine.
120, iwwue du Centre, 120. {J

| (Entrela Pharmacie Byard et |'HO- | Pour les commandgs en gros: sadresser a l'Agence Générale

et dé put pour la République da’Haiti
“Mla Metropole

;tel Communal).
CTRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR

Cartes tres artistiques, noxvellement
i Tecwes,
AGRANDISSEMENTsS, REPRODUCTIONS.
! ATELIER DE LUXE

Prix Modérés

MATSON JULES LAVILLE

DR, Hee da Mayasta te VA tar 98





NOUVEAUTE: ~ Unhomme Py Cry “ep

Cartes Mignonettes, Par dour P 7: . . ' ARAN || VLE | Louk n
Photo-soie. eve ROPE O foo Tate Rue 2 er obo carrie tees
Olfve ses services au public de Port-. oy ae Msp ven.

au-Prince, aux gens des autres loca-:







lités actuellement 4 Port-au-Prince. beat Hhoti se teen hor da p aptey ius) auenue®
Ven Zz essayer'! PORN GTO CUM tN fe tds ti | LA COMPAGNIE
SSS rt se etic bo ae ene ane,
Y poder | | :
. ’ wage eG totiathbe oder da ceeded rte: ote | . _
; ; Dewey; poment de lille
. i y
| Federico Garcia, i dela Gonoeve
_ ' radian, prone etrnedard: de Pett ! Nvi-e de Cormtnerce et de publie de
KE MPRUNT; DU G UVERNEMENT ' No Lawtoras SAGE, Koecho ster. New Yorn! rest. cetd- Pep etae toen eeneral, (que Maon-
PROVISOIRE he se soit olfert pour petiuettoes afsteta Ge staves He Wiser, crdevant
19° Répartition tous de tnettre ses talents a Pepreus | Seeréesaire ef Presoner de la susdite

Compagme,a été suspendu deses fonc-
Hons comme Secrétare et Trésorier,

ve. M. Garcia étonné du

sCepticis-
me tmnanifesté par tant de

Conformément aux instructions du |
personnes,

Secrétaire d’'Etat des Finances et du

ee

Commerce, la Banque Nationale d'Hai-; Ses! declare pret a mettre ada dis-fetqu' partir de cetre oe In Compa.
; ; i ; : 9081 t 5 OS SAVOLE Sor pe Phe Te sera responsable pour aucu-
: ’ .@ : . ‘age | POSIUON de tous sen savoir et sory et I I

tia l’honneur d’informer les intéres j post tnerveilleux et presque sure} ues dettes ou engagements contractés

'

sés qu’ils peuvent, a partir de ce jonr, humain

se présenter a ses guichets pour tou- | ve .
cher une diz-nevidme Répartition sur Ay €2-VOUS besoin de la clairvoyance
les Emprunts suivants : Gc preueed te conn les centaines
‘Maiti Gov) 8 de ses pouvoirs miracu-
fimprant Gouy raement d' Hail 108. leux, voulez-vous réussirdans la vie:
0 u J gy 2 Woulez-vous connaitre les secrets de
Emprunt Gouvernement @Haiti 3°" ceux qui vous huissent, les pieyes
1/2 °/. du 1 Juillet au 31 Aout 1908 ; ‘que vous devez éviter, les remedes
Contre recus et sur présentation des | qui guérissent vos IGaux, adressez-
bons. vous au Protesseur
Port-au-Prince, le 8 Juillet 1908. Rue No 168.

parte dit GUSTAVES H. WERNER.

Laie Compagnie de Développement
delle dela Gonave #, profite de Poc-
easton pour anboncer que Monsieur
Henri GREGER est son seul représen-
tant en Haiti.

Le Président’ de la « Compagnie de
Développement de I'lle de la Gondve »
CHARLES W. RUSSEL.
Port-au-Prince, 29 Mai 1908

Garcia, Grand’







TANNERIE CONTINENTALE

Port-a



o-Prence

CAPSCITE 300 PE AUN
PREPARATION DES PELiyY

Vente des chaussures
leurs, pour Hommas:-, 7:85

po: I.

ay

oR
RE (24) COULEURS,

sé

ee CP oe,

Bk wingy. nm
Bi Guy

e. Bre:

hua

Verni et cou-

C Doria we, Thott td.

sel)
En gros et en détail pour toute la République.







5 iP - yave . Oy > . @
A LELEGAN Cc c Fibére Zéphirin Bell
ee ane Fab-:2.:.. da chaussures
en ire Pines to:tle Nord de la
CORDONN 7352, Pia oot ot --fossales.
Ast ~ nombreux clients et
EE. SEPer rth 4 trouvoront chez lui
[os ‘conpiet de chaussu-
42, Rac ides bors, Phere pa hommes et enfants,
GHAUBSLEE EX Df: NOVENTE He Pee avec des matériaux
Promoptitude «ft socn a cece ay PER Pe Ets
des trunt OP Qe boven, | : aby oo sn tie atussi de toutes
Chaussures de Paige tes sie et tp aep artes aes eOUs,
vail toujotirs foubee dus. ov aide plies 4 . ar PRCVT B:

nouveaux. ne 3 ULES —

Formes americaine ti
Messieurs ; (légantes ef
Pour les enfant: le plusa tp aire
Travail solide CRECU' LC avec!
des peaux de prs n-er. marque. |
Assurance de grand ¢ thor |

Pates, Ciisnccocet

|
Shaetadcee pour! ~
cotmedes. |

53

Pearamas l...-
hea
@ Montes! a.

Chez -! Lis gNIDE SOLAGES.
: Ione OF. Sponte-Forts.

Sf...

1o:. urrivés par le

Sean a2 SL SS eo ani aneeeeeenmaeniemennat
INE | éNE 4
EFtes-vouis srrinere boi tla pee’ mY
Ne Vous sauteed 4 Peonepede. de veo! Veteur 2?
Manquez-vors, Wappen oo?
Ce Mouvecd inedie arnt pie ost hes soos medieales du moade

t
entier mia pamais em dansic ees,
Les inaladies du Bote, te i ibere,
uéris par sou emplol.
. a
Jamais d’insucces ?

Se vena

re ‘Arya. te Rhumatisme. son:

Ja lao ata’

dams toutes les Pharmacies







Dépdt Général : Alb. DU-t14 RQUETS
eho ites Roux. Por ar Pawnee
Orb tut.

~ BEL LEVUE

Phace du t.hen, 1S-ge- 4,
POLT-AU-PRINGE AITY

Mier Hermanee ALFRED

Teléphone, 22C

APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.

Installation moter et coafertable. — Vuesur la mer. —- Température
douce ef réjulidre. — Les Tram oays asservent U Rétel- Re
PROPRIETE SVACIEUSE, S';OUVRAN? SUR DEUX RUES

FRC M-SNaDES —JARDINS

Salle ie réception. — Piano. —Gramophone.
Sonneries Electriqussz

Table @Hdte tJ jours, de midi a 2

REST Ac R ANT

“¢

heures,

em
——

| Anaonee a

‘;d’ Une

KOLA
KINGSTON

MACNISH’S «KOLA PUBE »
MACNISH’S « IRON BREW »

En Vente

chez Catizat Fouchard



Lin Mais on d’Importation
Oreste Balloni
Port-au-Privce

40, RUE BONNE-for!,

40.
ses nombreux clients
nouvellement assortie
weaned > quiantité de Chapeaux
povr tomm.s cn tous genres, formes
Parocno, Giaaotiers.
Teepe Des odyae cays
eve fi tara.
VENTE EN GROS ET EN DETAIL
OLOEs qe fous genres en bron-
Eads

qu ‘vile sest

rortont Padres-

Si

“ y

yoy ar ats I. ANPES et de!eler VV ilson p de es

de Brou-

ees;

mash) (. Mina

2 thd d

ofthe,

Prey de jianqeales,

Hts brie ly, res de Po's a fleurs



NM Pale

eee Fartne
gu Monde

telus qui docne le meilleur pain.
a 1 ¢roduit te plus de pain.
ei donee fe pain le plug, blanc et

i ogy: ‘cy
le
mM “Flour Mils Co,—

=
~

ro Piilssy arv’s Bast de
berysy

[ies
ve yes 7 aoe -
um t. By
|
i
|

.

“Meow
peeteneene

te is
ae oe ee

‘ we Gy
ote iw Wee S es ~0 Lanta Bahan Sty e%. NF an. awn



i

On nosthene Romulus

DistiiiateuGliquoriste-in-
dustriei,
Dipiine et medaillé av Exposition Uni-
verselle de Saint-Louis ( Etats-Unis
dU Amerique )
sont a ses caveats tant a Port-
| HAL “Pei 8 que di ins les autres locali-
ites gal a transfer’ sa maison de
leon, Nerea sisa ej. dev: rifioai LP avenue
St Mortin, al: aruce Réepublicaine(Grand-
Rh ) hate No 38, non loin de ta ga-

\

re ila Nord.




1



Se ee ee ee ee =

Chapeaux !
Chapeaux !!

Chapeaux!!!

PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

La coiffeur artiste, qui vient avec le

Vevue toutes les 7 Minutes | COncours d'un chapelier remarquable,

M. Jaimg TESTAR, d@installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX

PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre

Pour tous les gots et
les bourses. 8 pour toutes

ZU '
«s }
PES rors de
TE es, a buxkores et GQ ARGENTERIE| bon marche excepti -:
|






Maison F. SSRUNES,
195 GRAN iti}. 195
Dirigé v2

L. HODELIN

Antics membre ce :-





Not sig
ithroepigue Ges wie lirgs io. ours oe

Wier tde récsveit woo: ony choir di
toile; disgonale, casin :: ate aca, cheyig
te, cheviote pour ¢ eu. ‘OR: “COMGMan

articuliérement 2 -. “cheat un,
oop, collection de Coupes de casimiy
de gilets de fantaisir «+ go pigué 4
toute hesuid.

Spécialité de Cc... mes deg no
ces.— Coupes Frang ..- Anglaise 4
Américaine de la de Sajacpe i €riection,
La maison coufection:+ .. tumes moilitaires vakits brodéy
doimans, iuniqu::: nabits Car.
Tés. 3:2 Etc, de fore - oar
SSR Ses —

EmtLe Row or RT

Consignataire des. |
chines 4 coudre « S.

“nts de ma
wer et Whe
“York,

Machines a Joes ‘date a Tain dup



Jeremie, “1408,
seen ale ee __ |
‘Dr. John § Seetulsingh
| Dipiomé du NEW 3 fistitut de
: Sciences
Dips omé dt Pilade.j >). Optical Col
lege,
Membre diplémé ¢:: \'!emini Asso
ciation,
Membre du Psyel oj; ical Soelety

de New-York,
Membre du Hygicin
New-York,

Inshtet de

Membre du Hatha 1..;-s Hindoos
temple, de PInde.

Le Dr Seetulsingh «°.« ses services
professionnels au pul... 2 Haiti,

Rce pes Puitosopnt.~ — JEREMIE.

Francisco i:iSUSE
Fabricant de chaussures

La Manufacture a :.
pot un grand stock,
en gros et détail,— cc
tous geures pour

Hommes, FEMME E-NPANTS

Les commandes dee commercants
de l’intérieur pourra::: 226 exdcutées
dans une semaine ai +4 | Bees.

23, rane des Fronts. *o:'s. 23
PORT-aU-PRINC ( HAITI)

Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A l’honneur d’annoncer a ay"
breux clients de la Capitale ef rere
province qu’il vient de =e trans
la Rue des Fronts- Forts, avec soo
stock de chaussures, 4 /a feasts
au Ne 153 avec Il’inscription Cl

Les clients seront toujours | eae
dans les mémes conditions ; oe
dire avec les 5 %%o d’escompte aa
vente en gros ; sans oublier ae.
mes soins et la méme exacti

La Maison se charge toujours
re prendre les mesures 4 comm”

nar 1g vente
e ~haussores 68





Full Text
Deuxieme Année, No 360.






“ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .G. 1.

3.60

«

DEPARTEMENTS| Trois Mots. .
6.

Trois Mois. . «

{TRANGER........











Pour tout ce qui concerne :’Adminiustration du Jcurna!?.

burquol notre Gampagne angio-saxonne’
LA FORME SOCIALE ORIGINAIRE

IV

pasteurs. L’organisation communan-
taire imposée par la pratique de











Ici, je sollicite toute l'attention du
lecteur, non pas tant 4 cause de l’a-
Wdité du sujet que de son intérét ca-
pal: il sagit, nous le savons, de dé-
lerminer les circonstances diverses,
0 moins les principales d’entre-elles,
i ont fractionné Phuamanité en so-

trouve plus.

importante, is! science sociale
demandé si la diversité des organisa-

Ya-telle frappée de décadence
died moitié ? Ou bien était-

¢ comMunavtaire et est-elle en

hun d'évoluer avec le temps vers la
TMation particulariste ?

our résoudre cette question préa-

¢, la science sociale A eu recours

“précieuse méthode habituelle, |

jbien, ne pouvait étre acceptée qu’au-
tant quail) serait possible; 1° d'établir
que les familles pastorales de Il’Asie
centrale ont pu, de 1a, rayonner sur
toute la surface du globe ; 2° que les
peuvent s’expliquer par les conditions
d’existence
la nature des lieux d’éinigration.

Cette double démonstration a été
Victorieusement faite par la science
sociale dans une sériefde publications
savantes dont ’énumération seule se-
rait trop longue ici : je me bornerai
a signaler les deux principaux recueils
de cette démonstration, qui sont:
l Histoire de la formation particularis-
te, d’Henry de Tourville, et Comment
la route crée le type social, d’Eimond
Demolins.

Nous sommes ainsi autorisés 4 con-

ervation directe at voici ‘el-
lui a révélé, me ETS
a familles pastorales de l’Asie
Paes représenteut, nous l’avons
aig ots Pur échantillon de la forme
mMunautaire, et ce spéci-
wre décidément inaltérable puis-
Maig eenisation sociale qu’il repré-
now ore telle que les livres
8 l’ont décrite a propos

M pastenrs de la Mésopotamie.
ee pasteurs, en émigrant de
tee Origine, ont été, en di-
én priges, rencontrés par I’his-
Oluant vers d’autres formes

Z

F,

comme ayant été a l’origine celie de
l’humanité, et rien que cela nous fait
voir que cette forme sociale est celle
du passé et non celle de |’avenir.
Ceux de mes lecteurs qui vou-
draient un ‘peu faire connaissance
avec la forme des sociétés familiales
qui évoluent sur les plateaux élevés

af

> la transformation du _ pas-
Â¥ eur en chasseur ou en
Whtion ’,. tem Que cette derniére

he 8 accomplisse que sous

*0n d’une contrainte,— est un
rm historique courant expliqué par
=, OOCOur i d P
Mbles, 8 de Circonstances favo-

pat l’évolution contraire n’a
dans c observée : il n’a jamais

Vhistorien de constater

ation, ar e ’
chasseate xemple, d’une




dre un compte exact de l’immobilité
froide qui caractérise (cette forme de
communauté patriarcale que, en Alle-

magne et en France, une école de 80-

en société de

e Mall

QUOTIDIEN

DIRECTEUR:



S’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roax on Bonne-Foi.

lart
pastoral, une fois d4truite, ne se re--

Ghés communautaires et en sociétés|tions sociales ne pouvait pas étre le |
perticularistes. a résulfat dune série de moditivcations
Tout d'abord ane question intéres- imprimées par les circonstanves au
Mole se pose: qu'¢tuit-elle ou que de-/type social du pasteur asiatiqgue ac-
hate étre a Vorigine ? Etait-elle | cepté comme primitif
ariste et la succession des si¢- Gette hypothése, vous le sentons

dépressions subies parletype primiutif

nouvelles imposées 'par

sidérer la formation communautaire :

du centre de l’Asie, pourraient se ren-.

du Sjuin cette pensée radicalement fausse

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )





Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

eialistes propose aux populations
-comme modele.

La suit? de notre exposé fera voir
,a lunde mes intelligents contradic-
iteurs de nayuere, comment le mouve-
i;tnent soctaliste va foncierement a

rencontre du développement particu-,

lariste des peuples et combien j'avais,
;partant, raison de soutenir contre lui
‘que lavenir du socialisme ne se trou-
ve pas dans les sociétés anglo-saxon -

nes (1)
Je vais succinctement montrer
‘comment les soci4tés pastorales du

En possession de cette constiution Ptateau Centeal Asiatique se sont re-
Ss est. pandues en

Europe.

| Je promets d’étre bref et de n’insis-
fer un peu que dans les to“rnants de
histoire oti 'évolution particularisze
s’est accomplie.

CRITIQUE! 2...



Jetiens ard, |
pestivede Mor -
naud contre , dans le
teur »® de vondcedi dernier, apropos
de la Creéetesd- Pierrot.

I] parait que c’est une outrecuidan-
ce inoue de ta part d'un auteur de
combattre Jes appréciations qu'un
critique plus Ou moins autorisé a cru
devoir donner sur son w:uvre. L’au-
teur qui se rebiffe est un mal appris,
la critique est sacrée et c’est au pu-
blic qu'il appartient de juger !

Mais une grande partie de ceux qui
lisent les journaux n’ont pas vu
la piéce : ils ne peuvent donc la juger

que sur la foi du critique, et si le cri-
‘tique est de mauvaise foi...

Le droit, pour l’auteur, de répondre
est naturel, ce n’est que le droit de

‘la légitime défense.

Je ne comprends pas comment I’i-
dée peut venir 4 quelqu’un de le con-
tester !

Combien de fois la Presse Francai-

se n’a-t-elle pas retenti des polémi-



(1) Cet article était déja redige lorsqu’il
m’‘a été donné de lire dans le PaciricaTeun
pnd a libérer li’ndi-

que ¢« le socialisme te

vidu ! »



: LE NUMERO 10) CENTIMES

.2 ala sortie intem-
(Franygois Burr Ray: '
« Pacifica- ,







Jeudi, 11 Juin 1908



—————



Les abonnerrents partent du 1° et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrita insérée ov nom ne seront pas rendus



| ques violentes et prolongées entre au-
‘eurs et critiques ?

N’a-t-on pas lu les polémiques en-
tre Sarcey et Mirbeau, ou Rostand,
‘ou Zola? Ne sait-on pas comment
‘Flaubert se défendit, et avee quel
,succes, au sujet de Salamimbo! Tout
récemment encore, M. Henri Lasserre
n’entreprenait-il pas Faguet au sujet
d’une critique parue dans les Annales?

11 me semble que !’on veuille igno-
rer ces choses pour trouver étrange

;et mal venue toute tentative d’un au-
‘teur de faire entendre sa cloche apré-s
icelle du critique !

Cependant, je ne croirais pas néces-

saire d’exercer mon droit de réponse
et je ne voudrais rien dire A Monsieur
Francois Burr Raynaud, s’tl s’était ren-
fermé daus les limites de la critique lit-
téraire ; mais je considére qu’il s'est
ifait le porte-parole d’une clique de
-méchants et d’envieux qui disent tout
‘bas ce que lui, plus osé, a dit tout
haut. C’est, par dessus lui, 4 toute la
.clique de mes ennemis que je veux
parler.

f



? s

| Monsieur Francois Burr Raynaud
est un jeune pocte d’un talent assez
;remarquable. I! était encore au I.ycre
;ou venait d’en sortir, que je notais
‘avec plaisir des vers de lui qui pro-
'Mettaient quelque chose.

| Mais voila que Monsieur Francois
‘Burr Raynaud s’est avisé de se faire

‘critique. Je crors que c’est une perte

| pour le pays, si vite il ne lache cette
‘plume empoisonnée pour reprendre
la lyre...

' C’est un métier désséchant que ce-

; lui de disséquer les ceuvres d’autrui ;

c’est bon pour ceux qui ont plus
d’érudition que de feu sacré, et c’est
Lamartine, je crois, qui, renoncant a
la critique, s’écriait :

« Quiconque a des ailes n’a pas

‘besoin d’avoir des griffes ! »

rofonde a la

Je livre cette parole
rancois Burr

méditation de Monsieur
Raynaud !

®
es

Je n‘ai pas & me plaindre de sa cri-
tique; il aime beaucoup certains pas-
sages de la « Créte-a-Pierrot », s’il en
déteste certains autres; il fait volon-
tiers en critique ce qu'il me reproche
injustement faire comme homme
pal |
sitis |

me |

politique: i! retire June main ce
donne de l'autre ; mais enfin, 1°
content de ce quil veut bien
laisser.

Et puis,
cois Burr Raynaud,
est injuste envers mi,
par exces de Jounesse,
vue des réegles de la |:
est encore acellesque dh
et cela explique qual farse son petit
professenr. Son Opuditien est courte,
eat ce nest pas aloraie je pelournes
rai le reproche qual {ait corn ohyof
de musique d’etre trop savant.

Au point de vue poutiqae, Mi bran-
coins Bure Raynaud, crest surprenaut,
est encore plus jeune !

Lest tres beau d’étre un chevalicr
de I'Idéal, et de se réveler au bon pu-
blic, portant un? ariaeare immaculee,
brandissant fitrement une epee étin-
celante pour la defense de ta cause
sacrée de la Liberte!

Mr Francois Barr Teyoaud s'est
iaissé sdtuire par son in ination et
s'est aviséde jouer ce personnage.

Une fois ainsi ari’, oboe tallait qu’
une Occasion por que te jeune hieh on |
se révelet, ete est amor ere re pris
pour son precited eoliitnak Vents. |

Li paarait qiie setod le proeeede ral |
heareusement em cours, ton jeune |
|
|

je considere que Mr Fran-
meme: qeacek il
peeche surtout
Aa point de
ros i, i oen
tat Bovlear,

eT

docteur ao ti entre tes lipase g bien
discours prononee aun Cares ut
produit) dans lee Matin o, clest saps |
doute ce discours quak appelle un
long et retentissant artiele, daus le-
quel paurais déclare que
sont des turbulests, quis ne
pas dignes de fa fib yet,

Et Mr Frangoas barr



sont

Rawnaud dit

que parla, aje réepudie en uel pue
sorte Vuouvie des aieux! 0
Loaceusation ne laisse pas detre

grave, mais elle est encore plus Pris-

quée.

Vai rely mon discours, et oe nal
Woint trouve que jaie dit cela... Mr
Francois Bare Raynand tombe, hut
aussi, apres tant dautres, avec tant

d'autres, dans Verreur qui consiste a
eonfondre la liberté avec les lnbertés
publiques; et voila bien la tendance a
malentendredont parlait hier Le Mafia,

Jai dit dans er discoirs, et aussi
dans un artiele para dans ce porrnad,
que nous ne sommes pas latins pour
lexercice des lLibertes publique. uu,
jo Vai dit, et je le Lopete, parce die
cest Ma Convichoun pet sonnellie bate
sée sur lobservation dss fats WVits-
toire. Quand Mr Frangois Bure Raye
naud aura vecu quelques aeoness de
plus, il se rendra ys ut-etre a cette
conclusion, etevest aque e@ attends.

Oui. jaidit celuvet pid sien’, de tied
nom. Voici ma main droite, quou mle
la coupe, comme di-xait Alphonse
Daudet !

Jai eule courag? de le dire a fa
barbe des Athéniens, cest-a-dire, en
Vespece, ala barbe des purs idéalis
tes et des danyereux réveurs qui se
plaisent dans_ la contemplation des
chiméres, et des utopies, et qui en-
voient du pauvre monde mourir pour
leurs erreurs, que dis je, pour leurs
ambitions

Je ne veux pas étrede ceux-la, ma
eonscience me le défend, je dis les
choses comme je les sens et comme
je les vois.

Je ne crois pas que cette sincérileé
doive me faire vouer 4 lexécration
des « honnétes gens ».

CHARLES MORAVIA.
( La fin 4 demain ).

} _ . . -
les Haithens | de proniier choix, ef bn service

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES

CMbservatoire
DU
SEM®MIENALRE COLLEGE St- MARTIAL

MER: RLDI FO JUN

Varometre A midi 762, 37/â„¢
mininum 21.9
Tan p6rature maximum 36.0

moyenne diurne 28.7

Ciel nuageux le matin, assez clair l’a-
pres-midi.

Couronne lunaire. Eclairs entre 7 h.
to hh. du soir,

Le baromeétre est stationnaire.

R. BALTENWECK
Dérart

Lice cot parti le steamer + Alleghanyo
les padbSagers suuvants pour:
Poti Guise Mr DD. J. Rauttan, avee
ontants. Mr EE. bortunat.
Miragaine.— M.b. Montpeirous.
Bar Fin-de-Siécl3

Le Bar Fin pe Steir vient de se rouvrir

et

AVES
4

‘ous la direcction de Monsieur Nestor Da-

tila.

On trouvera dans cet ctablissement chic,
complerement restaure, des consommations
qui ne
laisse rien a desirer.

Secrétairerie d’Etat
des Relations Extérieures

La Lézation de Frange a intormeé ce Dé-
pariement que, en vertu d'une décision du
Gouvernement Frangats en date du 29

Avril, les Agents consulaires de France en)
Haiti ne sare plus a Vavenir autorises 2°

dganer asile aux rétugiés politiques haitrens.

Avis vient de leur en étre donne par te-
i’vramme de la Légation date du S juin
courant.

M. Jules Laville

Notre excellent ami,l’industriel bien con-

nu, Mr Jules Lawille, a rego derni¢rement.
du gouvernement frangais, le brevret d’offi- |

cier de VInstrnction Publique.

M. Laville, agent consulaire de I rance,
a Jérémie depuis 1594, conseiller du com-
merece oexterieur) de da France en
participa comme commissaire frangais 4 la
nouvelle convention commerciale tranco-
haiticnne.

Crest a Voceasion de ces derniers servi-
ces quiia resu cette marque de distine-
tion de son youvernement.

Nons lu présentons toutes
tions.

nos félicita-

M. Emile Rouzier

Les palmes académigues ont été, sur
la demande de Mr de Bezaure, appuyée de
M. Carteron, Ministre plénipotentiaire
de France, accordées 1 M. Emile Rouzier,
en récompense de ses nombreuses années
de travail intelligent et de haute correction
4 la Légation frangaise.

Compliments 4 notre ami.

Société des Etudiants

Séance des plus intéressantes, dimanche
dernier a la Société des Etudiants.

Le prochain voyage de Mr Luc Dorsain-
ville, président de la Société oblige les
membres 4 procéder 4 son remplacement.
Sur sa recommandation, M. Paul Barjon,
rer Secrétaire, fut appelé par_ses collegues
a diriger la jeune société. Et M. Nérette
St-Louis fut promu rer secrétaire, Mr Mau-

1906, ;





ee a RS

rice Lafleur remplaga ce dernier en qualité

de 2e secrétaire.

Aprés ces élections, le trésorier de la So
cieté complimenta, au nom de ses col'é-
gues, le nouveau Président, et remercla
ancien pour le zele infatigable qu il a tou-
jours apporte aux aitaires de la Socréte.

Mr Luc Dorsainville en une courte ¢t
belle allocution montra combien il était
touché des compliments qu’on venait de
luj adresser et fit de fraternels adieux 4 ses
collegues de la Société.

Alors le nouveau Président, en un lan-
vape intime, remercia fa Société de son
vote, nouvelle preuve de confiance et Wad-
miration qu’on venait de lui iémoigner, et
idressa au nom de la Société des adieux
touchants et émus i son prédécesseur.

Sur la demande de quelques membres
un vote de haute estime fut accordé a
Vancien President. Et pour lui témoigner
de nouveau leur profonde sympathie, les
membres de la société votérent une somime
pour achat d’un souvenir qui lui sera of-
tert a Ja veille de son depart.

A SysTANT

Secrétaire ‘ie d Etat
des Finances
tonds encals.és par le

Au mayen des ‘
réglement de lat-

Trésor et provenany’ du
aire bk. Herrmann & Co. , dcfalcatiou faite
des ro oo abioues 4 fa Commission de Li-
quidation du Proces de Ja Consvlidation,
le Directeur vendral de la Recette et dz la
dépense a été autorise payer le deuxic-
mie terme de Vindemnité accordée aux si-
| nistres de Petit-Goive.
t e

»
| Conformément aux instructions du Chet
i du Déparrement des Finances, la Banque
| ationale d Haiti a été invitée 3 écrire a
Ison Sige social 4 Paris, pour la mise en
| paiement du coupon de Juillet 1908 de
i} Emprant de Fes. jo. 008 uv.
Avis Commercial

Monsieur Donato La Torraca devant par-
tir prochainement pour l'Europe price ses
‘débiteurs de venir solder leurs comptes le
plus tot possible.
Port-au-Prince, le 11 Juin 1go8.
Tribunal Civil
Audience civilé du Mercredi 1908.
Le Tribunal sous la picsidence du doyen
‘Léon Nau assisté du Substitut A. Thibault
arendu les jugements suivants :
| — Celui qui permet 4 la dame Thomas
‘Jardines de citer son époux. ( Divorce ).

I
i
|
{
1
t
\

10 juin

i Celui gui permet au sieur Jean Frangois
Lebrun Gaston de citer son epouse, th da-
| me Marie Louise Isabelle Dulcinég Frédéri-
que.

-- Celui qui déclare que Pinganeau Im-

‘bert est b.en héritier de Jean Chrysos:0-

me Imbert, habile 4 revendiquer le patri-

moine de ce dernier, dit cependant qu'il

n’a pas enticrement établi les droits de son

auteur sur les terres de Comte, et l’admet

3 faire la preuve des droits de Jean Chry-

sostome Imbert relatifs 4 l'objet de ce pro-

‘cds dans le délai de trois mois, ordonne
qu'il établisse par toutes les voies de droit,
notamment par l’enqué'e, réserve les dom-
mages intéréts et les dépens.

Celui qui condamne la Compagnie P.
C. S. a payer A Charles Dietz, en répara-
tion du. dommage causé 4 son fils par le
capotement des cars du 1° janvier 1904, a
la somme de trois cent cinquante gourdes
et la condamne en outre aux dépens.

— Celui qui ordonne que le sieur
Edouard Gabriel soit interrogé sur faits et
| articles.

Nouvelle composition, sous la présiden-
ce du

|
|
|
!
l
{

dope Janvier.
ui qui rejette les fi i
‘ et demande a sieur G. v. Marler tecdent



ee
a la nullité de la pgrosse dy ;
18 juillet 1907 quill prétendar
vu dit-il qu’elle a été délivrée par
sonne sans qualité, et laisse a la ie
dit sicur Maklouf les frais et dé ang
y compris le cout du présent iugemne
elui qui recoit le citoyen
Cornet, appelant du juyement do J,
nal de Paix de V’Arcahaie du yi
Mai mil neuf cent sept,®rendu ene
le sieur Petit Frére Raymond, dit
été bien jugé et mal appelé-statuant {
veau confirme le jugement dont eg ,
et condamne l’appelant 4 la somme &;
quante gourdes A titres de dom
térets et en outre aux dépens. |

— Celui qui réjette la demande fg,
formulée par ies Théoghile et consor
déclare que lafnullité des signification!
tes le 29 Novembre 1906 par les cong
Théophile ne peut tre prononcée gua
présent.

Les attaires suivantes ont été entay
sous la presidence dn Doven Léon Nic
_ Pierre Louis Rémy contre Cy
Florent et Murat Charles Pierre, coat
tion renvoyée 4 quinzaine.

— J. B. W.. Francis contre Mme
Ave Camy Nicolas, apres les observa
de Mes Delatour et J. BW. Francis,
Tribunal renvoie latfare a mercredi |
chain.

Puis le siége est levé.
Chez le Dvcteur Gaveau

Ce matin, vers ro heures, le labora
d’Eléctrothérapie du Dr Gaveau a és
en picces par le jeune Léon Lafontaat q
le Docteur soignait depuis 4 mois.

A demain les détails.

Poésie

Nous avons regu, en ane éléganle be
chure, les deux poemes de Monsieur The
mothee Paret de Jérémie, que lanes
vient de rééditer Lueurs series jaw
nine.

Monsieur Edmond Laforest, #9 de 1s
meilleurs poétes, en a fait la preue we
cette éloquence harmonicuse qu la of
propre. Nous nous joignons 2 lai post
frir au jeune auteur nos compliments &
encouragements.

Hotel-Bellevue









ttre




DIMANCHE 44 JUIN 1008.
Abheures de l'apres-midi

Grand Cioncert
PAR LA
SOCIETE PHILARMONIQUE

Nouvelles Eira

Dernieres Dépéchs
Paris 9. — L’enquéte sur Trattentas
mis contre le commandant

par Louis Grégoire 2a cours des
nées au Panthéon eo I'honneut €
Zola se continue. Grégoire 2 bs,
Ménard comme avocat avjourd Ds
l'aprés-midi on 2 confronté.
plusieurs personnes qa! avaient ‘
de l’attentat contre Dresfos, aoe
cours de l’interrogatoice = one ae
acte volontairement ¢t J ented
mer toute la responsabilités. des

Maprip 9. — i!

adopte aujourd hui_ le pre
par M. Bistillo, ministre

un emprunt intérieat
bonssable en cinquante





o




empr
et de

BRUXELLES 9-
ture de la sess!

tte fottante.
la de yg. — A la veille de louver-

on spéciale du parlement
cnvoque pour terminer la discussion et
imettre un vote sur l’annexion de l'état in~
ndant du Congo, on se montre trés
imiste. Dans les milieux politiques on
considere que l’annexion est condamné¢e car
roi Leopold, dit-on, a refusé detaire d’au-
sions.
eas) 300 personnes, y compris le
marquis de Dion, président de l’autonao
bile Club ont ¢t¢ empoisonnées par la pto-
maine, ce soir 4 un banquet de l’automo-
bile Club; 'empoisonnement par la pto-
maine est attribué aun plat de canards
grviau banquet, une personne est morte
et beancoup sont dans un état grave.
Paris 10,— Rente : 95 15.
M. Gregori, auteur de lattentat contre

M. Dreyfus, interrogé par le juge d’ins-!
traction, déclara accepter l’enti¢re respon-

sabilité de son acte.
Le préte: de ia Seine et Ouse accompa-
gre des deldvuds, du président du conseil,

du ministre de ta wucrre et de M. Gartinne ,

Renette, expert et armuricr, s'est rendu A
Traveil faire une enguére ordonnée par
M. Clemenceau our ies incidents de la se-
maine dernicre

Lienseipne te vay cau CP no sera dépra-
dé vendred:.

Tutus to. — Llarchevéegue Nokon. ex-
Atcheveque de Geugne a été assassiné ici
ce matin sur tes marches du Palais du Sy-
node.

Les assassins, de. révolutionnaires, ont
pu téussi 2 s'échapper,

Un moine gu: acompagnait V’Archevé-
que a été séricusement blessé.

St.PETERsBOUKL.— Treize personnes
convaincues J'atrentats politiques furent

extcueds hier dans diverses villes de
VEmpire, 5 4 Uta, 4 4 Lodz et 4 a Odessa.
16 condamnativ.s capitales ont en outre
é prononcées par des Cours maruales, 8
1§ a Varsovie, 2.4 Penza et une a

Odessa,

Quesec.— Le pus grand et le plus ra-
pide des cuirasses anvlais « l’lndomptable »
1¢é choisi pour transporter
Balles au Canada.

iatre autres cuirassés et deux croiseurs-
Miveront 4 Québec le 16 juillet) pour
me Presentés aux tdtes qui se préparent.

HEMAN.— Jusqu’a present le shah n’a
Pas tena sa nromesse de renvoyer les réac-
llonnaires faisant partie de la Cour, ce qui
Provoque une certaine effervescence.
Beaty. — L’impératrice Augusta Victo-
"a Mt aujourd'hui une chutte de cheval.
H€ ne recut aucune blessure, mais ren-
fA VOlture au nouvean Palais.

sry

tra

Cordonnerie Nouvelle

G. B. PETOIA

143, GRAND'RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
USSURES EN TOUS GENRES
EB DEPOT, POUR LA VRNTRE
Eran GROS ET DETAIL.
com Ution prompte des
mMandes, tant ici qu’en
Formes th Province.
nelles. mmes ; élégantes et ra-

4 haussures de da
chan Paris ) et ]
{0ssures pour

av
Cane ec des Pp

86|
bie, a de

mes( Derniére mo-
@ plus commode :
enfants confection-
eaur de toutes nuances
et durée irréprocha-
vantageux.,

68, pates et liquides

ree de toutes nuances.

untest le rachat des bons du Trésor

| Sotto ET PLATINO. )

le prince de
{













DENTIFRICES
Celebres des RR. PP. Bénédictins

SOULAG CGIRONDE )



Compagnie P. (
AVIS

| Messieurs fas Actionnaires de la
iCompaynie des Chemins de = Fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont convo-
ques en Assemblée générale le miacdt
i 2X Juillet 1908, aYh. 4.2 du matin au
Sieve Social, sis au Champ-de-Maes,
Ne 56.

{

!

|

DE TI ARDAYE.

SPECI\LITES ET PRODUITS HYGIENIQUES

DE



SEGUIN DE BorRDEAUX

TON TN ACRE POURLA VENTE EN GROS

L’ Incomparable Elixir Dentifrice

des RR. PRL Benedie tri: peat Usa soubmalien assue
peda Sattiter ade Lat Cart ee, dee fa Boure hres et alee pus, par sul

Dei LA MALS ON AL

S:T, CO. crs
ORDRE DU JUUR:

1° Rapport du Conseil
tration

UN Uiainis-

sald

2° Présentation des Comptes. Ped Pes hidite qQacil conserve wan dents pusqula Payee le

. “4 ae . “4 “yo , we ae ha t i teem 1 i a -
3° Renou ‘ellement du Conse. pretis aVareey be bacits Pe dere dyn at oem pet
* Divers. thiettant ba ryastecation Celgipae te des aactietts.

Port-an-Prinee, lex Juin OOS,
Le Président,
Gi.



Le Scerttaire-hndpal,

SCHWEDERSK I I,

Auguste MAG
| [uforme ses chents “ails peuvent

Satresser a dai, aux Pate aus du 7-
fth, POP fOUsS Pemsertiein

| La Poudre Dentifrice des RR. PP.

PREZEAU.







! Beneédictins |

‘

fa Pate Dentitries des RR










SEPT Schengen ep

thant le fosrethotine thew! Poo des Lean. - PP Benediectims: . _
pes 2 gazoline ela manchon. 2a des Dk i cPRICL RR PP . eg .
Allumoirs Plectriques 5 3. des Lantornes | aes — Vb dhe rr pa et des
Clectr’ques ai piles >= aiast opie pour. - ill
toutes pieces Je rechanye qul peuvent - ; SEGUIN ,
i * ° vee nm ‘ S ¢ tras: ro dito Eby pee cg: Me d Nlor. cr sob UITN -or!
vleur étre né22ssaires. Se Autres Pre eS eee ts ; . \! | r ite (itand

_ e pry the be tice ON betes vw BA Mati ent prod Var tha
iD Poudre de Riz (iigeiie vetice «1M
| hotographie FE: | \ e e 1 pepe leelLimet Peoudt : -tytiocdoe we pita eed et
| Artistique. 2au ( C Quinine 4 erlever es pe es . j i e
' . —wrr sa Ton tbe res yrebeoipres et pa dureté de la peat.
J M DUPI 7 Glyeérine anglaise |

| .
e iVis Rss FE: nati i
- Bau de Cologne lénitive extra-tine.
120, iwwue du Centre, 120. {J

| (Entrela Pharmacie Byard et |'HO- | Pour les commandgs en gros: sadresser a l'Agence Générale

et dé put pour la République da’Haiti
“Mla Metropole

;tel Communal).
CTRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR

Cartes tres artistiques, noxvellement
i Tecwes,
AGRANDISSEMENTsS, REPRODUCTIONS.
! ATELIER DE LUXE

Prix Modérés

MATSON JULES LAVILLE

DR, Hee da Mayasta te VA tar 98





NOUVEAUTE: ~ Unhomme Py Cry “ep

Cartes Mignonettes, Par dour P 7: . . ' ARAN || VLE | Louk n
Photo-soie. eve ROPE O foo Tate Rue 2 er obo carrie tees
Olfve ses services au public de Port-. oy ae Msp ven.

au-Prince, aux gens des autres loca-:







lités actuellement 4 Port-au-Prince. beat Hhoti se teen hor da p aptey ius) auenue®
Ven Zz essayer'! PORN GTO CUM tN fe tds ti | LA COMPAGNIE
SSS rt se etic bo ae ene ane,
Y poder | | :
. ’ wage eG totiathbe oder da ceeded rte: ote | . _
; ; Dewey; poment de lille
. i y
| Federico Garcia, i dela Gonoeve
_ ' radian, prone etrnedard: de Pett ! Nvi-e de Cormtnerce et de publie de
KE MPRUNT; DU G UVERNEMENT ' No Lawtoras SAGE, Koecho ster. New Yorn! rest. cetd- Pep etae toen eeneral, (que Maon-
PROVISOIRE he se soit olfert pour petiuettoes afsteta Ge staves He Wiser, crdevant
19° Répartition tous de tnettre ses talents a Pepreus | Seeréesaire ef Presoner de la susdite

Compagme,a été suspendu deses fonc-
Hons comme Secrétare et Trésorier,

ve. M. Garcia étonné du

sCepticis-
me tmnanifesté par tant de

Conformément aux instructions du |
personnes,

Secrétaire d’'Etat des Finances et du

ee

Commerce, la Banque Nationale d'Hai-; Ses! declare pret a mettre ada dis-fetqu' partir de cetre oe In Compa.
; ; i ; : 9081 t 5 OS SAVOLE Sor pe Phe Te sera responsable pour aucu-
: ’ .@ : . ‘age | POSIUON de tous sen savoir et sory et I I

tia l’honneur d’informer les intéres j post tnerveilleux et presque sure} ues dettes ou engagements contractés

'

sés qu’ils peuvent, a partir de ce jonr, humain

se présenter a ses guichets pour tou- | ve .
cher une diz-nevidme Répartition sur Ay €2-VOUS besoin de la clairvoyance
les Emprunts suivants : Gc preueed te conn les centaines
‘Maiti Gov) 8 de ses pouvoirs miracu-
fimprant Gouy raement d' Hail 108. leux, voulez-vous réussirdans la vie:
0 u J gy 2 Woulez-vous connaitre les secrets de
Emprunt Gouvernement @Haiti 3°" ceux qui vous huissent, les pieyes
1/2 °/. du 1 Juillet au 31 Aout 1908 ; ‘que vous devez éviter, les remedes
Contre recus et sur présentation des | qui guérissent vos IGaux, adressez-
bons. vous au Protesseur
Port-au-Prince, le 8 Juillet 1908. Rue No 168.

parte dit GUSTAVES H. WERNER.

Laie Compagnie de Développement
delle dela Gonave #, profite de Poc-
easton pour anboncer que Monsieur
Henri GREGER est son seul représen-
tant en Haiti.

Le Président’ de la « Compagnie de
Développement de I'lle de la Gondve »
CHARLES W. RUSSEL.
Port-au-Prince, 29 Mai 1908

Garcia, Grand’




TANNERIE CONTINENTALE

Port-a



o-Prence

CAPSCITE 300 PE AUN
PREPARATION DES PELiyY

Vente des chaussures
leurs, pour Hommas:-, 7:85

po: I.

ay

oR
RE (24) COULEURS,

sé

ee CP oe,

Bk wingy. nm
Bi Guy

e. Bre:

hua

Verni et cou-

C Doria we, Thott td.

sel)
En gros et en détail pour toute la République.







5 iP - yave . Oy > . @
A LELEGAN Cc c Fibére Zéphirin Bell
ee ane Fab-:2.:.. da chaussures
en ire Pines to:tle Nord de la
CORDONN 7352, Pia oot ot --fossales.
Ast ~ nombreux clients et
EE. SEPer rth 4 trouvoront chez lui
[os ‘conpiet de chaussu-
42, Rac ides bors, Phere pa hommes et enfants,
GHAUBSLEE EX Df: NOVENTE He Pee avec des matériaux
Promoptitude «ft socn a cece ay PER Pe Ets
des trunt OP Qe boven, | : aby oo sn tie atussi de toutes
Chaussures de Paige tes sie et tp aep artes aes eOUs,
vail toujotirs foubee dus. ov aide plies 4 . ar PRCVT B:

nouveaux. ne 3 ULES —

Formes americaine ti
Messieurs ; (légantes ef
Pour les enfant: le plusa tp aire
Travail solide CRECU' LC avec!
des peaux de prs n-er. marque. |
Assurance de grand ¢ thor |

Pates, Ciisnccocet

|
Shaetadcee pour! ~
cotmedes. |

53

Pearamas l...-
hea
@ Montes! a.

Chez -! Lis gNIDE SOLAGES.
: Ione OF. Sponte-Forts.

Sf...

1o:. urrivés par le

Sean a2 SL SS eo ani aneeeeeenmaeniemennat
INE | éNE 4
EFtes-vouis srrinere boi tla pee’ mY
Ne Vous sauteed 4 Peonepede. de veo! Veteur 2?
Manquez-vors, Wappen oo?
Ce Mouvecd inedie arnt pie ost hes soos medieales du moade

t
entier mia pamais em dansic ees,
Les inaladies du Bote, te i ibere,
uéris par sou emplol.
. a
Jamais d’insucces ?

Se vena

re ‘Arya. te Rhumatisme. son:

Ja lao ata’

dams toutes les Pharmacies







Dépdt Général : Alb. DU-t14 RQUETS
eho ites Roux. Por ar Pawnee
Orb tut.

~ BEL LEVUE

Phace du t.hen, 1S-ge- 4,
POLT-AU-PRINGE AITY

Mier Hermanee ALFRED

Teléphone, 22C

APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.

Installation moter et coafertable. — Vuesur la mer. —- Température
douce ef réjulidre. — Les Tram oays asservent U Rétel- Re
PROPRIETE SVACIEUSE, S';OUVRAN? SUR DEUX RUES

FRC M-SNaDES —JARDINS

Salle ie réception. — Piano. —Gramophone.
Sonneries Electriqussz

Table @Hdte tJ jours, de midi a 2

REST Ac R ANT

“¢

heures,

em
——

| Anaonee a

‘;d’ Une

KOLA
KINGSTON

MACNISH’S «KOLA PUBE »
MACNISH’S « IRON BREW »

En Vente

chez Catizat Fouchard



Lin Mais on d’Importation
Oreste Balloni
Port-au-Privce

40, RUE BONNE-for!,

40.
ses nombreux clients
nouvellement assortie
weaned > quiantité de Chapeaux
povr tomm.s cn tous genres, formes
Parocno, Giaaotiers.
Teepe Des odyae cays
eve fi tara.
VENTE EN GROS ET EN DETAIL
OLOEs qe fous genres en bron-
Eads

qu ‘vile sest

rortont Padres-

Si

“ y

yoy ar ats I. ANPES et de!eler VV ilson p de es

de Brou-

ees;

mash) (. Mina

2 thd d

ofthe,

Prey de jianqeales,

Hts brie ly, res de Po's a fleurs



NM Pale

eee Fartne
gu Monde

telus qui docne le meilleur pain.
a 1 ¢roduit te plus de pain.
ei donee fe pain le plug, blanc et

i ogy: ‘cy
le
mM “Flour Mils Co,—

=
~

ro Piilssy arv’s Bast de
berysy

[ies
ve yes 7 aoe -
um t. By
|
i
|

.

“Meow
peeteneene

te is
ae oe ee

‘ we Gy
ote iw Wee S es ~0 Lanta Bahan Sty e%. NF an. awn



i

On nosthene Romulus

DistiiiateuGliquoriste-in-
dustriei,
Dipiine et medaillé av Exposition Uni-
verselle de Saint-Louis ( Etats-Unis
dU Amerique )
sont a ses caveats tant a Port-
| HAL “Pei 8 que di ins les autres locali-
ites gal a transfer’ sa maison de
leon, Nerea sisa ej. dev: rifioai LP avenue
St Mortin, al: aruce Réepublicaine(Grand-
Rh ) hate No 38, non loin de ta ga-

\

re ila Nord.




1



Se ee ee ee ee =

Chapeaux !
Chapeaux !!

Chapeaux!!!

PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

La coiffeur artiste, qui vient avec le

Vevue toutes les 7 Minutes | COncours d'un chapelier remarquable,

M. Jaimg TESTAR, d@installer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX

PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre

Pour tous les gots et
les bourses. 8 pour toutes

ZU '
«s }
PES rors de
TE es, a buxkores et GQ ARGENTERIE| bon marche excepti -:
|






Maison F. SSRUNES,
195 GRAN iti}. 195
Dirigé v2

L. HODELIN

Antics membre ce :-





Not sig
ithroepigue Ges wie lirgs io. ours oe

Wier tde récsveit woo: ony choir di
toile; disgonale, casin :: ate aca, cheyig
te, cheviote pour ¢ eu. ‘OR: “COMGMan

articuliérement 2 -. “cheat un,
oop, collection de Coupes de casimiy
de gilets de fantaisir «+ go pigué 4
toute hesuid.

Spécialité de Cc... mes deg no
ces.— Coupes Frang ..- Anglaise 4
Américaine de la de Sajacpe i €riection,
La maison coufection:+ .. tumes moilitaires vakits brodéy
doimans, iuniqu::: nabits Car.
Tés. 3:2 Etc, de fore - oar
SSR Ses —

EmtLe Row or RT

Consignataire des. |
chines 4 coudre « S.

“nts de ma
wer et Whe
“York,

Machines a Joes ‘date a Tain dup



Jeremie, “1408,
seen ale ee __ |
‘Dr. John § Seetulsingh
| Dipiomé du NEW 3 fistitut de
: Sciences
Dips omé dt Pilade.j >). Optical Col
lege,
Membre diplémé ¢:: \'!emini Asso
ciation,
Membre du Psyel oj; ical Soelety

de New-York,
Membre du Hygicin
New-York,

Inshtet de

Membre du Hatha 1..;-s Hindoos
temple, de PInde.

Le Dr Seetulsingh «°.« ses services
professionnels au pul... 2 Haiti,

Rce pes Puitosopnt.~ — JEREMIE.

Francisco i:iSUSE
Fabricant de chaussures

La Manufacture a :.
pot un grand stock,
en gros et détail,— cc
tous geures pour

Hommes, FEMME E-NPANTS

Les commandes dee commercants
de l’intérieur pourra::: 226 exdcutées
dans une semaine ai +4 | Bees.

23, rane des Fronts. *o:'s. 23
PORT-aU-PRINC ( HAITI)

Au dernier cri!
FABRICATION DE CHAUSSURES
D. FERRARI

A l’honneur d’annoncer a ay"
breux clients de la Capitale ef rere
province qu’il vient de =e trans
la Rue des Fronts- Forts, avec soo
stock de chaussures, 4 /a feasts
au Ne 153 avec Il’inscription Cl

Les clients seront toujours | eae
dans les mémes conditions ; oe
dire avec les 5 %%o d’escompte aa
vente en gros ; sans oublier ae.
mes soins et la méme exacti

La Maison se charge toujours
re prendre les mesures 4 comm”

nar 1g vente
e ~haussores 68