Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 8, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
peuxieme Année, Ne 357. PORT-AU-PRINCE ( Hair )

oo ne = eae ee



ee
a

























QUOTIDIEN

















a ABONNEMERSTS : 4 DIRECTEUR:
7 ' rd eo
PORT-AU-PRINCE) Uw Mos. . . G. 1. i Clément Magloire,
PARTEMENTS\ ‘Trois Mois. . « 3.60 oo 7

DE REDACTION-ADMINISTRATION

ETRANGER........ Trois Mois. . « 6. | 45) RUE ROUX, 45.
Ee ee Tet LICE EEE AE INET COT OT ETE
‘Pour toutcs :.. Conse a3 VAdrucmistvacioun du Jsursai, sadresaac af onsiasy Arihteei ss

00 Chie. (OIE ee a PEE AE A TE a EE



one Ce nest pas |

ourties meteciaire qui tet en

HYGIENE INFANTILE

eilanee. Et si Pon veut bica régle:
menter la miss en saviee des nour-
;Tices mercenaires, si les meres ne
teur abandonneat leurs enfants qu’a-
pres Passenthuent éclairé da médecin
yui, en matiére professionnelle, cons.
cient de la dignité scientifique et res-
/pectueux de s‘s devoirs envers Vhu-
lnatile, he COnnait ui ies Coumprouis-
sions meicantil-s, ni les politesses et
Is marchand ig-s, VPemploi d'une au-
tre femme restera toujours Vidéal
quand Pallaitement maternel est de-
venu impossible.

Pourtant i! e-t vrai que le biberonu,
cette Mam te artitivieile. répond as-
s0% bien ai désideratuin surtout erace
Qaxporfectionne ment. surprenants que
fuiOut imprimeés les ressources du mno-
do rnivmecei mitique toujours en quate
daoinail eur. Jon at vas - en tubteanx
-~ des modetes auquel i!
Virabment quwun

IT

Tvetes ces Maratres nd méritaie styles et faisant allusion au monstre qui
gers pas détre meres et c'est bien] ia nourri, il s'exclame: « Oui barba-
bewde laurappligaer, avec toute] re, tu sugas le laid an? ligressa d Hyr-—
meme Juséniuiesque, Pinterroga |canie. » ., .
Gea gale philosojdic Favotin langa Copendaint Ci ddpit des risécs de
ee joerélafemoe d'un séuatear dela foule, !a nour-ice «caercenaire con-
oe omis,au ten ~ d+ la Rome fes/servera toujours son importanc:: toutes

s« Pensez-vous, Monlia, que/ies fois qu’un Obstacle s’oppose a Vat-
8 globes sOduiscnts qed poreut vo flaitemont meaterce: Cast ella qui emn-
te sexe aient © 8 arondis pac fal} péehe Piaanition, cette grande pour-
a des Gives pour élre Vornemant| voyeuse de ta tort para ies _bébés
da bexa eLinc suv Z-v0 s pas QGuvlls}aiomyiies jetes sur les paves dus
ferent placé= par la aiure pour étr. |rues Ou sous les porgbas des éylises.

Meso irce dos bouvoaux-nes 2 » Vestell: qui tourme avee le: tus
“Poor de tellas unéscs la muternite| Maisanee les terribtes difficuités ial

lentun alfreax bev! tywelles tral-|surzissent aa cours des mMilsdies ma-
Met péniblenent. Eles ne connais-|terneies et des maladies du lait si
MM point los duuceurs tant vantiées | souvent connexes. C'est ele qui rome
Lhasa de Vhyniince. Da iA les que-| places le plus maturcHement ef ic

a tee

corps Ge femmes et

learréte da nocaeee. Beet, Pas
atot fit de Vecvoler da meéne
@detelies temas nue peuvent
Wabhorer kur meri oy suit trop
Foi.
tout autre ext lu cas des mares
les troubles Jo la santé,lo man-
de lait Ou la vieiation de la cous
§Opposent dune maniére ra-
‘tiene @4un bonhaur pour ailss ex-
sient alléchant peut-étre. Elles
~ dentallaiter u'ellesne le peuvent
Mle doivent. Ce sont elles que je
tout mon cceur et a qui je
eile Femploi d’une nourrice inec-
wt la condition toutefois de
CRoisir celia.ci — qaitts a vouer
furs enfants & tous 123 re-

bidaeNxnagérer) Leo'eé des nvatlapes dela
roe ric? mercenaire il fauteamocr sur
if Meme rang des INCONVENIeMS Lon
moins toulfus etquine coutribue sa pas
peu Alamoissonterribie quise fait chic-
que jour dans le champ des petits en-
fiuts. Les statistiques ctiangéres ruis-
-Gle::t pour ainsi dive du sang inno-
vent de ces p tiis étres dont la vie
est ainsi brusjnemeut tranche coin-
me d’un violent coup de couperet.
Qui pourruit dresser le bilan des ma-
ladies contagicuses dont les purents
ne sont nullement rcsponsables et qui
ont été transplant-es dans fa fainille
pac la veuue inteinpes‘ive de la nour-
rica Mercenaire? Qui pourrait faire le
compte exact des d¢g ‘nérescen tes lise

pees tdi a ta Vedour hygieniquie pas
t

~ oudee al aax
Ht puis ( trancho sleoimaet) si la
NO wee Mercensite rnatade est dan-
gereusy qua de tuberculoses: me sont
prstracsfuses aux inch ureax petits
enfants parte faitiodéuai:b.edubiberon
“sisouventiaclas bouteilte de po nmeliére !
(1) Ensomme de tou'cs les ‘spéces d'al
‘laitement illégitime, celui parla femme
‘resteta Je meilleur, ie plus naturel,
le plus riche en = avantages et d’ail-
leurs te plus compréhensib:c. Si le bi-
‘berou donne ie change avec assez
(adresse, il le donne dui woins un



w

8 sarcastiques d'un public in-]fantiles o& tes t res families nowt peu trop aruficiellement
t qui Ne Siit pas faire la part} vien a voir du tuut et qui ont été trans Cest pourquoi, meres qui étes obli-
Ponsabilités mises par un lait au-si vizié quile- p60. de tromper vos enfants, que d’a-

be se ra Va y e e ic
Sdjet v Ppelle en effet, combicn

; ’ gitime.
irgile tui-méme rudoya

. cheter un biberon qui est un menson-
Cependant comme on le voit suffi-

ge artificievl, avhetez uno femme et

; et Enée. On sait qu’aprés lour|samment, sens que j’aie besoin de le yous mentirez naturellement !
te fe’ cor naissaace, l’au-|démontrer, on ne Poe ue sate: Si Yon a soin de se précautionner
@ s'acharne aprés Je hd-|sans étre injuste que le ange |
8! porta sa femme sur ses épau- strictement ‘gens le principe lui-mé-' (1) Tuberculose bovine.

LE NUMERO 10

ES. aE + OTE A 2 OE En PID RN ot

« seul «mploi de lafeo
ris-!ce mercena

-e inanyque|

:

Qt les dissenstons absurdes. et! us fe yatimenedifes meres extégus so ton vtomi: f sda glande moan hate
@ inexplical'e~ Pisces de beuchefdeoat les bébés tapitoyvabies ont par poe essere ets de abate bes fa die!
baisers ne iu poist plas preecisé-{trop sonttiee la vies Gertes (ib me fiat feobes. Mod: math uresscment f-

Pde be pe th Gant tne siuait |

edit Glesseeia tat de femme!
Orgecnismmes iofan- heur,

Lundi, 8 Juin 1908





CENTIMES

Les abonnemeats partent du rt et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

mme je Vai plus haut dit, la nourri-

ene u . ire. je ne saurais trop le
(Ube a vio dis neuvcanx nés. Mais [répéter, restera toujours Vidéal.

4 all . eest Peaplei ines Cygaent de lal Ti cerait a souhaiter que son. usage
ot 0 ; } | f Ee ive boa a | suber n gd, G ts | Feit rép indu dans nos pavs ot les
{ J { 3; GTO YF altdire de controls et alfdre de SUr- | imeres sont si souv

'y 1

ent inaptes a l’al-
enfants et of l’in-
norance n’est pas pré-
cisément un monstre que chacun vou-
drait curieusement palper.
_ En attendant je demeure A me ré-
jouir de cette défectuosité sociale qui
nous accable car il se pourrait bien
faire qu'on abusat des nourrices mer-
cenaires comme on le fait d’ailleurs
en France et dans pre:que tous les
pays ci-vi-li-sés. Il pourrait bien ad-
venir qv’on se plait a laisser son en-
tant sucer un lait de provenance mer-
cantile et souvent danyereuse seule-
ment pour avoir le temps de se rin-
;cer de fond en comble, de se friction-
iner, de se bichonner, de se poupon-
iner et d’emprunter a la houppe des
jtratts jJaunes. et menteurs qu'il fau-
drait nettoyer au grattoir pour décou-
weir la physionomie vraie qui n’en
:peu’ mais, étoulf’e sous le poids.
| Peut-étre est-ce un bonheur pour
ous de manqacr de nourrices mer-
res pour permettre aux méres
de tronver dans l'allaitement mater-
nl, comme dans toutes les délicieu-
ses minutes qui, au cours de la vie a
deux, précédent la conception, le bon-
le plus enviable le plus rose et
le plus fini qui se Puisse imaginer !
Docteur C. PEARSON.

| aitement de leurs
fanticide par ig

"eenal





~~ ———

-AUTOUR

TROIS ETUDES

Afin de rendre compte de la valeur des
stitiques faites 1 propos du nouvel ouvrage
de Mr Auguste Maglcire, j’ai lu avec une
attention laboricuse et patiente les théo-
rics que l’auteur professe et développe avec
habileté et par ainsi j'ai pa arriver 4 juger
de l’ceuvre et des opinions émises.

La premiére étude livrée au public sur
le «c Tempérament haitien » est celle du Soir
signée de Mr Fernand Porsenna.

Mr Porsenna a présenté une analyse con-



densée et consciencieuse sur l’ouvrage de

Mr Auguste Magloire et a fini p-r une
conclusion impartiale sur la valeur intrin
de vue

s¢jue du livre considéré au point
de ensemble. La qualité essenticile de da
remarquable critiqwe du Soir ® es: une
indépendance d’esprit. caractérisée par une
bonne foi bien apparente. Quci ? M. Por-
senna est-il latin ou anglo-.axon 2 Son
Giude ne nous Vapprend pas et lui-inéme
il aeu le soin de nous dire : ¢ qu'il se
débarrasse de toute question de théorie ou
d'école pour ne discuter que les idées ge-
neéerales poavant apparienir d tous sans une
preference marquée pour tel ou tel autre
piincipe social, » Cest en quot i differe
de Mr Georges Sylvain et de Mr Féquicre,

car le premier avec tout le prestigienx ta-|

lent qu’on lui connait a conclu nettement
a fit ce que le critique du Soir n’a pas
fait, a plaidé la cause d’une doctrine a la-
quelle ilse range, a fair mirover les avan-
tages du latin sur Vanglo saxon et lon est
convaincu apres avoir lu, que toutes ses
prcférences se portent sur le systéme des
pays latins. A’ suivre de prés, la savante
étude du Nouvelliste parue sous la signa-
ture de Mr Féquiére, l'on n'est pas moins |
persuadé quill a discuté la théorie diame. |
tralement opposée a celle de Mr Sylvain,
dans la la Revue de la Societe de Lég's- |
lation : 4 savoir qu'une socicté ne put
prospérer 4 «coups de rhétorique» et que
toutes celles qui ont préconisé le latinis-
me demeurent avachies et décadent irre-
niddiablement. Mr Féquiére est anglo saxon
et préche en faveur de la croisade nouvelle.

la bonne manicre de la préscnter. Voye2
un peu ce que les adversaires se disent :
'd’un céré te latin conclut que l’anglo-saxo-
‘nisme ne peut faire marcher le pays, no-
tre milieu ne sy pre.e pas et tout de la
I part des Anglo-Saxons haniens se berne a
'des phrases. Ades mots, donner Pexe mple
‘serait le meilleur moyen ddtre utile 2 no-
Ire socicie 5 -- de autre Vanglo-Saxon con-
cu.: ¢@ le progrés dans le monde est sur-
‘tout anylo-saxon et quiconque veut pro-
‘oresser sutrement gue par des phrases,
jquicongue veut acquerir une valeur intrin-

segue adele et former des consciences au
‘profit de la collectivité dont il fait partie,
dot dépcuiller sa- carapace lating iprendre a allonger le pas d’aprés la gym-
nistique anglo-saxonne. » Qui a raison,
/qui a tort ?......

Que chacun travaille au labeur de notre
Société, qu’il soit latin ou anglo-saxon !
Quoi ? Aurais-je critiqué 4 mon tour ctd
'mon insu les trois analyses ? Loin de Ia!
‘j'ai voulu) sealement rendre compte de la
‘valeur de chacune d’el'es et apprécier le
pointde vue particulicr auquel les criti-

ues te sont places ; j'ai voulu considerer

St Thomas : Anna M. Doumough, Sceur
Romélia et deux enfants. ;

Porto-Plata : Maria Cabrera, J. Ramis
Lopez. .

ae . .

Hier est entre le steamer Prins Maurits
avec les passagers suivants venant de:

St Marc : Dubreuille Lorquet, Mme Vve
Philippe Auguste, A. Guilaume, P. Deme-
aar.

Message Prédsidentiel

Accomp igaant |’ Exposé Général de la
Situation

Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,

Depuis la sortie des Ghainbres, le Gou-
vernement a eu le regret de voir bon nom-
bre de projets qu'il avait 4 I’étade pour
smelioration de la situation financiére, le
développement de la rich¢sse publique au
moyen de l’appel aux capitaux étrangc< rs
eta Dactivité dirangére, s’arréter net et cou-
rir risque d’avorter Acause des incessantes
agitations suscitées dans le Pays par une
tourbe de yens ambitieux et véreux.

Vous alkz pouvoir vousen convaincre en
cexaminant attentivement le document que
je vous transmcts et ot les Secrdtaires d’E-
tat qui ont charge d’administrer la chose

esprit dis analyses et voir comment les
éorvains ont pu envisager « l’Etude sur le
Tempérament Haitien » selon la tendance
de esprit de chacun de ces remarquables

publicistes. Je conclus avec M. Féquitre :
«Nouvelliste du 20 mai 1908» que le livre
de M. Magloireest un livre excellentet nous
ne pouvons que gagnera mettre en pratique
ses salutaires conseils, » et je finis comme
M. Fernand Porsenna: le Soir du rg avril 1908

Mr Georyes Sylvain « latin latinisant » a si notre Démocratie pouvait atteindre l'i-

avoudé toute sa sympathie pour les doctri-
nes de progrés du grand Demolins qu'il a
Jues avec intérdt ; cependint il ne croit
oint que l’Anglo-Saxon soit supérieur au
(atin et admet de préférence le principe
contraire. Discuter dans une constdération
pure et simple la valeur des arguments
présentés par Mr Sylvain dans son analyse
me parait de mauvais goat, car il faudrait
tuire analyse de Vouvrage de Mr Auguste
Magluire, ce qui n’est pas nécessaire, ce
qui nous entrainerait trop loin et reléve-
rait plutét de la critique.

M. Féquiére de son coté avec une logi-
que serrée, péndétré pleinement des id¢es
modernes conc!ut que « ce sont les mozurs
qui font les lois ct non le§ lois qui font
les moeurs... les procédés éducatifs des
Anglo saxons auront pour nous les mémes
vertus efficaces qu’ils ont cues pour le Ja-
pon des temps actucls. »

Comme on le voit, chacun plaide I’in-
térét de sa tendance preférée, se complait
duns ses chimeres avec toute la tendresse
désirable. Mr Fernand Porsenna est com-
me on diraitune transition entre M. Geor-
ges Sylvain et Mr Féquicre ; le latin chez
lui est couvert d'une couche dang!o-saxon,
il prend dans chacune des deux ¢écoles ce
qui est A prendre ; sa fagon d’envisager le
savant ouvrage de Magloire me_ semble
étre la bonne ; car anglo-saxon, |’on a de
la sympathie, de la complaisance, de la fai-
blesse pour le développement d’une thése
que soi-méme I’on soudiendrait de la mé-
me fagon que l’auteur, l’on défend contre
toutes attaques possibles les idées que l’on
partage et l’on n’est point dépouillé de
toute la partialité voulue pour juger saine-
ment. Latin, on analyse avec raideur une
ceuvre qui reconnait l’inutilité d’une doc-
trine surannée et qui n’a servi qu’a rendre
les peuples qu'elle étreint, rachitiques et
flanguds. Sans pouvoir étre taxé de mau-
vaise foi, l'on se trompe dans son juge-
ment et saps qu’on s’en apergoive, l'on
tombe dans la colére quand on constate
que les préférences sociales semblent aller
vers la théorie angio saxonne..... Ne se
Montrer ni pour ni contre une doctrine est

déal révé par M. Auguste Magloire qui ne
désire que le bicn, notre République serait
une République de g'oire, de grandeur,
de richesse telle que la Répuplique Eroilée
et de notre vivant nous aurioas assisté a
notre propre apothéose. » FD

— L’Artic!e ci-dcessus nous a été re-
mis farun de nos lecteurs, qui a
suivi attentivement et a essayé de ré-
sumer les différentes impressions des
critiques qui ont analysé l’ilude%sur
le Tempérament Haiti:n



= a
—————— ee

PLIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOSIQUES

CIhsvuervatoire
DU
SEMINAIKE COLLEGE St-MARTIAI

oe one

DIMANCHE 7 JUIN

Baroimétre 2 didi 761, 57/™
minimum 22.
Tem psratulrse/maximum 35-2
‘moyenne diurne 27, 0

Ciel clair toute la journée.
Le soir éclairs au Nord. Halos et cou-

ronnes lunaires.

Le barométre a subi dans la journée
une assez forte baisse.
R. BALTENWECK
Arrivages

Hier est entré le steamer « Québec » avec
les passagers suivants venant de:

‘Bordeaux : Mr Fayot et .3 enfants, Frére} tous. vo
?

Edouard Boulon.

Cap Haitien: Antoine Habib et son fils,
Sénateur Beéliard, Ezra Chrem, Edmond,
Sévére, Sénateur Hilaire, Consul Lusieur
Sénateur Magloire, H. Thomasset, Augus-

tine Dorinvil, Elie Seirere, Isaac Mizrahi, | l’application des remédes qu'il doit vous

i Congo
is dae as oe

AmuandaJean, Horatio A. Bve, Bmile Sayer,



publique vous font l’Exposé général de la
Situation.

Vous constaterez, avec le coeur soulevé
d'une patriotique indignation, comment
clan imprimé a la marche des affaires a
subi un brusque arrét, comment les acti-
vités ont été détourndes des voies de pro-
duction pour se donner aux préoccupa-
tions stériles de la politique, aux craintes
d’insécurité qui paralysent l’essor des entre-
ses privées.

Le Gouvernement, lui, distrait du soin
des affaires administratives, du maintien
de l'équilibre entre les intéréts individuels
de toutes les facili:¢s d’ordre général 4 pro-
curer aux travaux des citoyens, le Gouver-
nement a dd consacrer tout son temps et
ses ressources 4 combattre les ennemis de
Vordre.

C’était du temps et des ressources per-
dus pour le Pays.

Depuis ces dern*:rs troubles, linquiétu-
de a dominé dans les esprits ; l’incertitu-

' dea régné dans tous kes ressorts de la vie

nationale.

Aprés la paix ré:ablie, le Gouvernement
a eu 4 méditer douloureusement sur les
dépenses excessives et imprévues causdées
par la rébellion, les idtournements de fonds
publics pratiqués par les insurgés, les in-
cendies qu’ils allumérent, les pertes en
hommes, les graves perils auxquels ils ex-
posérent la Nation, tous les préjudices ma-
tériels et moraux qu’ils lui ont causés.

Oui, Messieurs les Sénateurs, Messieurs
les Députés, voila l’ceavre des Firmin-

3 : Jean -Jumeau-Merisier, de ces criminels 1n-

dividus qui se prévalant impudemment

'de toutes les vertus intellectuelles, n'ont

pas craint d’employer pour le triomphe de
eurs visées subversives, les moyens, certes,
les moins intellectuels: la violence, Jl’in-

' cendie et l’assassinat !

Il en est résulté un arrét dans le déve-
loppement da Pays et les plus inextricables
embarras pour son avenir.

Mais l’opinion a fait justice de l’acte in-
surrectionnel du 15 Janvier et de son odieu-
se récidive, deux mois aprés, le 15 Mars,
dans les circonstances particuliéres, que
vous connaissez.

Aujourd hui, le Gouvernement vient,
fort de l'appui hautement manifesté des po-

ulations, vous dépeindre la situation tel-
e qu'elle est, et vous demander votre pa-
triotiotique concours pour l’adoption et

proposer.

rs

_ Dans la certitude que nous aurogs
aide que nous réclamons, je saisis cette
casion ponr vous assurer, Messieurs Les
nateurs, Messieurs les Députéds, de ma
haute considération. i

NORD ALEXB,
Port-au Prince, 6 Mi 19

Décés

Ie G*' Cicéron Francois a eu la
de perdre son fils CttarLes Cure
Francots, décédé hier 4 7 heures de sex
4 lage de 38 ans.— Les funérailles samy
lieu anjourd’hui 4 3 heures de |’apeiggy
di 4 la Cathéddrale.

—Les funérailles de Mare Lavemg
Féricie Netson, Vve Cintas Caritangy
auront lieu cet aprés-midi 3 3 heares,

-- Lee époux Exnest Ricaup om &
également é¢prouvés par la mort de ley
dernier né, décédé hier a lage de 16 me,
L’enterrement aura lieu cet aprés-mid,

—tLes funérailles de Conxporcet Loyy
décédé hier auront lieu cet aprés-midiy
Ste-Anne.

—Hier, ont eu licu au milier dy
grand concours d’amis les fundérailles &
combien regretté CHartes Bartue, qi
laisse le souvenir d’un homme de graak
cOtrection.

Sincéres condoléances aux familles &
prouveées.

Une piquants plaisanterie
de la « Princesse» Ality

Une dépéche de Washington au Nea»
York Sun nous conte aujourd hui b de
niére plaisanterie de Mme Longworth,
du président Roosevalt.

Revétue d’un costume de ce bles chaw-
yant auquel elle a donné son nom, ls pie

cesse Alice, dit la dépéche, pénétrak pa

avant l’ouverture des travaux parlenemy
res, dans la tribune de la Chambre; gap j

vant, aa moment de S‘asseoir, 00 pom

sur le plancher, la fille da présidest ar bie
sa pour le ramasser, et, peut-ctre sone a
sera mal, le posa sur une ‘chaise bat

d’elle.

Le résultat ne se fit pas attendre ; ab |

ques instants plus tard, un élégant
man s’asseyait sur le clou, mais pour e#
lever immédiatement en frottant comm
partie charnue de son individu et eo SF
murant quelques paroles ¢nergiques
plus déplacées en tel liew et en € com
nie.
P mimique du malheureux parut “
doute si dréle a la princesse Alice qu
pouvant retenir un fol éclat de nt ;
quitta immédiatement la
mieux pouvoir, aa dehors,

cours a la joie que lui causait le
sa petite plaisanterie.

ae |
Nouvelles Etrangas:

Derniéres Dépocder
St. PkTERspouRG 5§-—~ On attache a
grande importance 4 on |
ment inspiré que pu
journal osficiel «Rossa».
vant chaleureusement
contre du roi Edouard te
cet organe déclare que la sugge
nouvese groupement aa pe
ur le moment im e,
Outre a bon nombre de journt
l’accentuation de la te tears
de qu’ils manifestent | dane i
commentaires sur la visite €0 7 aad
BRuxELles §.—— 5!
soir, y com rie le «Sois® diac as
s0le08

os



















nommé chef de la mission
tert la France aux fétes du
de la fondation de Québec.

e refuser toutes les nouvel-
sées par le cabinet pour
du projet et assurer

‘ion du roi d

{ oO
concessions prop

is r les adversaircs

¢ represen-
ricenteraiie































lieu aujourd’hui en présenc: d’an: foute
énorme.

Téutran — Le nouveau minis:ére pr -
san a été définitivemen: reconstitud sous
la présidence de Mihir Es sultanch.

demeure officielle 4 Ber-

pet de quitter sa
Sur la requete de la Cour

Viexse 5. Su _de la Cou
me de Berlin, les autorités judiciai-

ces ont invite toutes les person-





La Chambre vota ensuite la proposition
modifiane Particle 311 du code civil ten-
dant A la légitimation des entants adulté-
rins A la séance de jeudi au Sénat M. Ba-
thon termina son discours en faveur du ra-
chat de l'Ouest. M. Prevet papporteur
commenga la réponse en combattant les
argumentations du ministre. La suite du
discours est renvoyde a jeudi prochain.

do 26 Mai au 4 Juin 362 cordéens ont é:¢
tus dans une scrie d'engaigemrents avec
ks troupes japonaises, on ignore les peries
de ces derniers, mais ont croit qu’elles
sont trés clevces.

Awvarouis ( Maryland ) 5.— Huit per-
sonnes ont cid tudes et une vingtaine
blesées dans une collision qui s'est pe
dsite entre deux trains électriques du Was-
hingson Baltimore and Annapoi'ic electrical
tailway.

M. Simyan part ce soir pour Lisbonne ot | coutre le hale, fes piqures
~ dont la peau est délicate.







Photégraphie

Losgancatos ( Californie ) 5.— Quatre gs
hommes oat été tuds et 10 bese: 4 bord Artistique
dh croisear Tenessée » par l’explosion

en J. M. DUPLESSY | ,
Pans 6. — Liénotion produite par l'at- - 4u4 Port-au-Prince
teatat contre le commandant Dreyfus pen- 129, Rue du Centre, 120. ——
dant la réception des cendres d'Emile Zola} (Entrela Pharm icia Bayard et VH6- SOCIETE ANONYME

tel Communa)} ).

aa Panthéon se calme rapidement. at
C TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR

CAPITAL 150 000 DoLLARS

Port Victoria (Angleterre). — Le yacht
foyal Victoria and Albert» ayanta son bord SOLIO ET? PLATINO. ) ~~
ke toi Edouard VII, la reine Alexandra, la} Cartes tres arlistigques, nouvellement Messieurs les Actionnaires sont con-
Prncesse de Galles et une suite nom-| recues voqués pour l’Assembléee Générale ré-
meuse est parti d’ici ce matin au jour 4/AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS. glementaire du Matdi 30 du courant,

a3 heures tiés précises de laprés-
midi, au Siege principel, rue du Ma-
gasin de |’Etat.

L’ordre du jourcomprendra :

4° Le rapport dusave sur les comp-
tes, la mirche des affaires, etc, etc.

20 Propo-ition et discussion de toutes
mesure3 propres a assurer la bonne
marche de lentreptise.

3° La formation du nouveau Conseil
d’Adaministration. _

Messieurs les Ac isnhcires qui, pot
suite'd’empechement,ue pourraiont pas
assister al’Assemblée, devront s’y faire

gation de Rival (Russie), en passant
le canal de Kiel. Le nouveau yacht
tol « Alexandra » rejoindra la flottille
wyile 4 Brun-Buttel (Prusse) et se tiendra
8 disposition dans la Baltique.
“PETERsBouRG ~— L’empereur Ni-
Avec plusieurs membres de sa_fa-
Imperiale accompigndés d'une suite
meeese quittera Peterhof demain apres -
4 destination de Rival ou il rencon-
toi Edouard et la reine Alexandra
souhaitera la bienvenue. Les yachts
ax Standard» et «Etoile Polaires
U croiseur «Almaz ete de quatre

€tOrpilleurs arriveront 4 ld
matings du 8 yam n Reval dans

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% ene ai" yacht royal ‘ Alexandra >a Au prix de Librairie nis de pouvoirs en régie.
Whaiea péadirant dans le canal de Kiel Francs 3.50 ou P. 0.70 or. Port-au-Prince, le 2Juin 1908
wads ns le canal de Kiel A-t-on interét



ere Tfemorqué. Il n’a a bord que
Cauipage. Il se rend 3 Bruns-buttel a
ae aye de l'autre yacht royal «Victo-

rt
Sake royale, 4 bord duquel se trouve la L’Education Nouvelle

politi, Le bruit court dans les cen-| EN VENTE A LIMPRIMERIR DU Malin.

mee’ que Espagne va probable- ——————— SSS
© Tracie @ AI aux puissances signataires} L’administration du« Matin »
| son Algtsiras une note expliquant|rappelle aux abonnés de la Ca-
sir de le faire, elle ne peut | pitale qu’ils ne doivent rien ver-
$ Mesures proposdes pour la po-/ ser, abonnements ou autres
ee eatocains ue sur REGUSIMPRIMES et
amiral Jauréguiberry a écéisignés de M. l’Administrateur

a semparer du Pouvoite MAGL :
A quoi tient la supériori ;
Tes Anglo-Saxons.— Auguste OIRE

Informe ses clients qiils peuvent
s’adJresser 4 lui, aux Bureaux du Aca-
tin, pour tous renseigaem ints conc -r-
nant le fonctionn«+ ment : 10 des Lan:-
pes 4 gazoline ela manchon; 20 des

Allumoirs électriques ; 30 des Lanternes
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oo. ct dix-sept plus ou moins griévement iis s- *)
a enLIN 5.—Lee ll aegliche rundschau » ses par une explosion qui s'est) produic | <= "LVN AIT NN VLA AT DIA Se
bie avjourd hui sous réserves une dé- | co matin dins une fteorigue de celluond, & . Lam NV ON ONE | =
ia ion dans laquelle, il cst dit, qieya Octaking, fauboury de Vienne L'explo- = . Recommandés pour —
reaguete pour Linstruction du Pie, du t uN a cré soive d'un incendie qui Aico u- te € BLANCHIR, ADOUCIR uw
‘Tone dE: ccusé de par-ypretement detruit la fabrigge IL mancsuc | =
“ve Philippe d Ful. nboury a la fabrique man ue
pr aan ee date [ona care Seta eo oan | BS Bl POUORE ae MEUOUTER |S --
‘i occupait un pass¢ offic‘el 4 lu cour, ce trioude 2 1a conibustion spontande dz p u>- | = ¢ SAVON —M io ~~
Jemnal ajoute que, quand | Empercur aeufoicre de cellucoid. . cz By 3. SIMON, 69, Faubourg Si-Martis, PARIS 4 Relucer les Emitations ose
vat de cette atfaire, 11a reluvd de sei fonc-| Pain ApeLpue. — L’inauguration de ta! oom a
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tions le personnage en question et Va fait}starue de Vex-présifene Me Kinl-y a en « a

Pie pide ine auquel che
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Ween i.) come

foots om ahedvieo& pare

mes vienno ' ° ‘ . :
es qui avaient été en rapport avve le prin- Paris 6 — Rente 95. 47. fum. Elle coaserve Véciat et la fraichear du) i Go ecraiue
o Philippe d'Eulenbourg, pendant les six) d’insectes et ies éruptions de la peau. .
snes, 1896-1902, quil occupa lz poste} se tone actucllement une conférence télé- , ume St Ne fhe bo ae dhe
d'Ambassadeur d’A'lemagne 4 faire une dé-| graphique internationale. L \ bets padyatife re, toy e
chration sur la nature de leurs 1clations Hier la Chambre vorta la proposition telle - BE EE at pee bP tte
srec lui. quelle fut voice par le Sénat tendant : : - : Bees gad Vers of aver oc teat
Port p'Espacxe ( Tr'nité )5.> Deux | modifier article du code civil. atéprochable ; son parfurn delat, son velo nt oni combi a ea ey
cs mortels de peste bubonique ont été} Deésormais lorsque la séparation de corps ja Favorite dis Poudre. de Poerte.
dkouver's ici, aucun autre cas n'a dé rip- faura daré 3 ans, le jugemence sera converti Node pe cheb ore ricst)
det les autorités ont pris toures les [de deott en divorce sur la demande tormee ay meee
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mesures nécessaires pour prevenir la pro-ppar Ven des époux. Cette loi sera applici- LE SSF aeal | Oe blurs ok? ; as tees
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HOds COM ae Seeidtert. et Tie otter,
Pel qaula partip de cet oe cace bo Cotpate
while he sera responcabe pour at ue
nes dettes Ou chivas tb its Con trectes

pat dedi’ GuUsraves Th. Werner

aoe Compre de Develepyr tucint
do Vile dota Gonave », profite de Poe
Ce dGh pout anearcor que Monsieur
HeNRE Ga Lek ost ce. seul represen.
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cisiien, — oe oe
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jompre, de PInde., -
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PARTEMENTS\ ‘Trois Mois. . « 3.60 oo 7

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00 Chie. (OIE ee a PEE AE A TE a EE



one Ce nest pas |

ourties meteciaire qui tet en

HYGIENE INFANTILE

eilanee. Et si Pon veut bica régle:
menter la miss en saviee des nour-
;Tices mercenaires, si les meres ne
teur abandonneat leurs enfants qu’a-
pres Passenthuent éclairé da médecin
yui, en matiére professionnelle, cons.
cient de la dignité scientifique et res-
/pectueux de s‘s devoirs envers Vhu-
lnatile, he COnnait ui ies Coumprouis-
sions meicantil-s, ni les politesses et
Is marchand ig-s, VPemploi d'une au-
tre femme restera toujours Vidéal
quand Pallaitement maternel est de-
venu impossible.

Pourtant i! e-t vrai que le biberonu,
cette Mam te artitivieile. répond as-
s0% bien ai désideratuin surtout erace
Qaxporfectionne ment. surprenants que
fuiOut imprimeés les ressources du mno-
do rnivmecei mitique toujours en quate
daoinail eur. Jon at vas - en tubteanx
-~ des modetes auquel i!
Virabment quwun

IT

Tvetes ces Maratres nd méritaie styles et faisant allusion au monstre qui
gers pas détre meres et c'est bien] ia nourri, il s'exclame: « Oui barba-
bewde laurappligaer, avec toute] re, tu sugas le laid an? ligressa d Hyr-—
meme Juséniuiesque, Pinterroga |canie. » ., .
Gea gale philosojdic Favotin langa Copendaint Ci ddpit des risécs de
ee joerélafemoe d'un séuatear dela foule, !a nour-ice «caercenaire con-
oe omis,au ten ~ d+ la Rome fes/servera toujours son importanc:: toutes

s« Pensez-vous, Monlia, que/ies fois qu’un Obstacle s’oppose a Vat-
8 globes sOduiscnts qed poreut vo flaitemont meaterce: Cast ella qui emn-
te sexe aient © 8 arondis pac fal} péehe Piaanition, cette grande pour-
a des Gives pour élre Vornemant| voyeuse de ta tort para ies _bébés
da bexa eLinc suv Z-v0 s pas QGuvlls}aiomyiies jetes sur les paves dus
ferent placé= par la aiure pour étr. |rues Ou sous les porgbas des éylises.

Meso irce dos bouvoaux-nes 2 » Vestell: qui tourme avee le: tus
“Poor de tellas unéscs la muternite| Maisanee les terribtes difficuités ial

lentun alfreax bev! tywelles tral-|surzissent aa cours des mMilsdies ma-
Met péniblenent. Eles ne connais-|terneies et des maladies du lait si
MM point los duuceurs tant vantiées | souvent connexes. C'est ele qui rome
Lhasa de Vhyniince. Da iA les que-| places le plus maturcHement ef ic

a tee

corps Ge femmes et

learréte da nocaeee. Beet, Pas
atot fit de Vecvoler da meéne
@detelies temas nue peuvent
Wabhorer kur meri oy suit trop
Foi.
tout autre ext lu cas des mares
les troubles Jo la santé,lo man-
de lait Ou la vieiation de la cous
§Opposent dune maniére ra-
‘tiene @4un bonhaur pour ailss ex-
sient alléchant peut-étre. Elles
~ dentallaiter u'ellesne le peuvent
Mle doivent. Ce sont elles que je
tout mon cceur et a qui je
eile Femploi d’une nourrice inec-
wt la condition toutefois de
CRoisir celia.ci — qaitts a vouer
furs enfants & tous 123 re-

bidaeNxnagérer) Leo'eé des nvatlapes dela
roe ric? mercenaire il fauteamocr sur
if Meme rang des INCONVENIeMS Lon
moins toulfus etquine coutribue sa pas
peu Alamoissonterribie quise fait chic-
que jour dans le champ des petits en-
fiuts. Les statistiques ctiangéres ruis-
-Gle::t pour ainsi dive du sang inno-
vent de ces p tiis étres dont la vie
est ainsi brusjnemeut tranche coin-
me d’un violent coup de couperet.
Qui pourruit dresser le bilan des ma-
ladies contagicuses dont les purents
ne sont nullement rcsponsables et qui
ont été transplant-es dans fa fainille
pac la veuue inteinpes‘ive de la nour-
rica Mercenaire? Qui pourrait faire le
compte exact des d¢g ‘nérescen tes lise

pees tdi a ta Vedour hygieniquie pas
t

~ oudee al aax
Ht puis ( trancho sleoimaet) si la
NO wee Mercensite rnatade est dan-
gereusy qua de tuberculoses: me sont
prstracsfuses aux inch ureax petits
enfants parte faitiodéuai:b.edubiberon
“sisouventiaclas bouteilte de po nmeliére !
(1) Ensomme de tou'cs les ‘spéces d'al
‘laitement illégitime, celui parla femme
‘resteta Je meilleur, ie plus naturel,
le plus riche en = avantages et d’ail-
leurs te plus compréhensib:c. Si le bi-
‘berou donne ie change avec assez
(adresse, il le donne dui woins un



w

8 sarcastiques d'un public in-]fantiles o& tes t res families nowt peu trop aruficiellement
t qui Ne Siit pas faire la part} vien a voir du tuut et qui ont été trans Cest pourquoi, meres qui étes obli-
Ponsabilités mises par un lait au-si vizié quile- p60. de tromper vos enfants, que d’a-

be se ra Va y e e ic
Sdjet v Ppelle en effet, combicn

; ’ gitime.
irgile tui-méme rudoya

. cheter un biberon qui est un menson-
Cependant comme on le voit suffi-

ge artificievl, avhetez uno femme et

; et Enée. On sait qu’aprés lour|samment, sens que j’aie besoin de le yous mentirez naturellement !
te fe’ cor naissaace, l’au-|démontrer, on ne Poe ue sate: Si Yon a soin de se précautionner
@ s'acharne aprés Je hd-|sans étre injuste que le ange |
8! porta sa femme sur ses épau- strictement ‘gens le principe lui-mé-' (1) Tuberculose bovine.

LE NUMERO 10

ES. aE + OTE A 2 OE En PID RN ot

« seul «mploi de lafeo
ris-!ce mercena

-e inanyque|

:

Qt les dissenstons absurdes. et! us fe yatimenedifes meres extégus so ton vtomi: f sda glande moan hate
@ inexplical'e~ Pisces de beuchefdeoat les bébés tapitoyvabies ont par poe essere ets de abate bes fa die!
baisers ne iu poist plas preecisé-{trop sonttiee la vies Gertes (ib me fiat feobes. Mod: math uresscment f-

Pde be pe th Gant tne siuait |

edit Glesseeia tat de femme!
Orgecnismmes iofan- heur,

Lundi, 8 Juin 1908





CENTIMES

Les abonnemeats partent du rt et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus

mme je Vai plus haut dit, la nourri-

ene u . ire. je ne saurais trop le
(Ube a vio dis neuvcanx nés. Mais [répéter, restera toujours Vidéal.

4 all . eest Peaplei ines Cygaent de lal Ti cerait a souhaiter que son. usage
ot 0 ; } | f Ee ive boa a | suber n gd, G ts | Feit rép indu dans nos pavs ot les
{ J { 3; GTO YF altdire de controls et alfdre de SUr- | imeres sont si souv

'y 1

ent inaptes a l’al-
enfants et of l’in-
norance n’est pas pré-
cisément un monstre que chacun vou-
drait curieusement palper.
_ En attendant je demeure A me ré-
jouir de cette défectuosité sociale qui
nous accable car il se pourrait bien
faire qu'on abusat des nourrices mer-
cenaires comme on le fait d’ailleurs
en France et dans pre:que tous les
pays ci-vi-li-sés. Il pourrait bien ad-
venir qv’on se plait a laisser son en-
tant sucer un lait de provenance mer-
cantile et souvent danyereuse seule-
ment pour avoir le temps de se rin-
;cer de fond en comble, de se friction-
iner, de se bichonner, de se poupon-
iner et d’emprunter a la houppe des
jtratts jJaunes. et menteurs qu'il fau-
drait nettoyer au grattoir pour décou-
weir la physionomie vraie qui n’en
:peu’ mais, étoulf’e sous le poids.
| Peut-étre est-ce un bonheur pour
ous de manqacr de nourrices mer-
res pour permettre aux méres
de tronver dans l'allaitement mater-
nl, comme dans toutes les délicieu-
ses minutes qui, au cours de la vie a
deux, précédent la conception, le bon-
le plus enviable le plus rose et
le plus fini qui se Puisse imaginer !
Docteur C. PEARSON.

| aitement de leurs
fanticide par ig

"eenal





~~ ———

-AUTOUR

TROIS ETUDES

Afin de rendre compte de la valeur des
stitiques faites 1 propos du nouvel ouvrage
de Mr Auguste Maglcire, j’ai lu avec une
attention laboricuse et patiente les théo-
rics que l’auteur professe et développe avec
habileté et par ainsi j'ai pa arriver 4 juger
de l’ceuvre et des opinions émises.

La premiére étude livrée au public sur
le «c Tempérament haitien » est celle du Soir
signée de Mr Fernand Porsenna.

Mr Porsenna a présenté une analyse con-
densée et consciencieuse sur l’ouvrage de

Mr Auguste Magloire et a fini p-r une
conclusion impartiale sur la valeur intrin
de vue

s¢jue du livre considéré au point
de ensemble. La qualité essenticile de da
remarquable critiqwe du Soir ® es: une
indépendance d’esprit. caractérisée par une
bonne foi bien apparente. Quci ? M. Por-
senna est-il latin ou anglo-.axon 2 Son
Giude ne nous Vapprend pas et lui-inéme
il aeu le soin de nous dire : ¢ qu'il se
débarrasse de toute question de théorie ou
d'école pour ne discuter que les idées ge-
neéerales poavant apparienir d tous sans une
preference marquée pour tel ou tel autre
piincipe social, » Cest en quot i differe
de Mr Georges Sylvain et de Mr Féquicre,

car le premier avec tout le prestigienx ta-|

lent qu’on lui connait a conclu nettement
a fit ce que le critique du Soir n’a pas
fait, a plaidé la cause d’une doctrine a la-
quelle ilse range, a fair mirover les avan-
tages du latin sur Vanglo saxon et lon est
convaincu apres avoir lu, que toutes ses
prcférences se portent sur le systéme des
pays latins. A’ suivre de prés, la savante
étude du Nouvelliste parue sous la signa-
ture de Mr Féquiére, l'on n'est pas moins |
persuadé quill a discuté la théorie diame. |
tralement opposée a celle de Mr Sylvain,
dans la la Revue de la Societe de Lég's- |
lation : 4 savoir qu'une socicté ne put
prospérer 4 «coups de rhétorique» et que
toutes celles qui ont préconisé le latinis-
me demeurent avachies et décadent irre-
niddiablement. Mr Féquiére est anglo saxon
et préche en faveur de la croisade nouvelle.

la bonne manicre de la préscnter. Voye2
un peu ce que les adversaires se disent :
'd’un céré te latin conclut que l’anglo-saxo-
‘nisme ne peut faire marcher le pays, no-
tre milieu ne sy pre.e pas et tout de la
I part des Anglo-Saxons haniens se berne a
'des phrases. Ades mots, donner Pexe mple
‘serait le meilleur moyen ddtre utile 2 no-
Ire socicie 5 -- de autre Vanglo-Saxon con-
cu.: ¢@ le progrés dans le monde est sur-
‘tout anylo-saxon et quiconque veut pro-
‘oresser sutrement gue par des phrases,
jquicongue veut acquerir une valeur intrin-

segue adele et former des consciences au
‘profit de la collectivité dont il fait partie,
dot dépcuiller sa- carapace lating iprendre a allonger le pas d’aprés la gym-
nistique anglo-saxonne. » Qui a raison,
/qui a tort ?......

Que chacun travaille au labeur de notre
Société, qu’il soit latin ou anglo-saxon !
Quoi ? Aurais-je critiqué 4 mon tour ctd
'mon insu les trois analyses ? Loin de Ia!
‘j'ai voulu) sealement rendre compte de la
‘valeur de chacune d’el'es et apprécier le
pointde vue particulicr auquel les criti-

ues te sont places ; j'ai voulu considerer

St Thomas : Anna M. Doumough, Sceur
Romélia et deux enfants. ;

Porto-Plata : Maria Cabrera, J. Ramis
Lopez. .

ae . .

Hier est entre le steamer Prins Maurits
avec les passagers suivants venant de:

St Marc : Dubreuille Lorquet, Mme Vve
Philippe Auguste, A. Guilaume, P. Deme-
aar.

Message Prédsidentiel

Accomp igaant |’ Exposé Général de la
Situation

Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,

Depuis la sortie des Ghainbres, le Gou-
vernement a eu le regret de voir bon nom-
bre de projets qu'il avait 4 I’étade pour
smelioration de la situation financiére, le
développement de la rich¢sse publique au
moyen de l’appel aux capitaux étrangc< rs
eta Dactivité dirangére, s’arréter net et cou-
rir risque d’avorter Acause des incessantes
agitations suscitées dans le Pays par une
tourbe de yens ambitieux et véreux.

Vous alkz pouvoir vousen convaincre en
cexaminant attentivement le document que
je vous transmcts et ot les Secrdtaires d’E-
tat qui ont charge d’administrer la chose

esprit dis analyses et voir comment les
éorvains ont pu envisager « l’Etude sur le
Tempérament Haitien » selon la tendance
de esprit de chacun de ces remarquables

publicistes. Je conclus avec M. Féquitre :
«Nouvelliste du 20 mai 1908» que le livre
de M. Magloireest un livre excellentet nous
ne pouvons que gagnera mettre en pratique
ses salutaires conseils, » et je finis comme
M. Fernand Porsenna: le Soir du rg avril 1908

Mr Georyes Sylvain « latin latinisant » a si notre Démocratie pouvait atteindre l'i-

avoudé toute sa sympathie pour les doctri-
nes de progrés du grand Demolins qu'il a
Jues avec intérdt ; cependint il ne croit
oint que l’Anglo-Saxon soit supérieur au
(atin et admet de préférence le principe
contraire. Discuter dans une constdération
pure et simple la valeur des arguments
présentés par Mr Sylvain dans son analyse
me parait de mauvais goat, car il faudrait
tuire analyse de Vouvrage de Mr Auguste
Magluire, ce qui n’est pas nécessaire, ce
qui nous entrainerait trop loin et reléve-
rait plutét de la critique.

M. Féquiére de son coté avec une logi-
que serrée, péndétré pleinement des id¢es
modernes conc!ut que « ce sont les mozurs
qui font les lois ct non le§ lois qui font
les moeurs... les procédés éducatifs des
Anglo saxons auront pour nous les mémes
vertus efficaces qu’ils ont cues pour le Ja-
pon des temps actucls. »

Comme on le voit, chacun plaide I’in-
térét de sa tendance preférée, se complait
duns ses chimeres avec toute la tendresse
désirable. Mr Fernand Porsenna est com-
me on diraitune transition entre M. Geor-
ges Sylvain et Mr Féquicre ; le latin chez
lui est couvert d'une couche dang!o-saxon,
il prend dans chacune des deux ¢écoles ce
qui est A prendre ; sa fagon d’envisager le
savant ouvrage de Magloire me_ semble
étre la bonne ; car anglo-saxon, |’on a de
la sympathie, de la complaisance, de la fai-
blesse pour le développement d’une thése
que soi-méme I’on soudiendrait de la mé-
me fagon que l’auteur, l’on défend contre
toutes attaques possibles les idées que l’on
partage et l’on n’est point dépouillé de
toute la partialité voulue pour juger saine-
ment. Latin, on analyse avec raideur une
ceuvre qui reconnait l’inutilité d’une doc-
trine surannée et qui n’a servi qu’a rendre
les peuples qu'elle étreint, rachitiques et
flanguds. Sans pouvoir étre taxé de mau-
vaise foi, l'on se trompe dans son juge-
ment et saps qu’on s’en apergoive, l'on
tombe dans la colére quand on constate
que les préférences sociales semblent aller
vers la théorie angio saxonne..... Ne se
Montrer ni pour ni contre une doctrine est

déal révé par M. Auguste Magloire qui ne
désire que le bicn, notre République serait
une République de g'oire, de grandeur,
de richesse telle que la Répuplique Eroilée
et de notre vivant nous aurioas assisté a
notre propre apothéose. » FD

— L’Artic!e ci-dcessus nous a été re-
mis farun de nos lecteurs, qui a
suivi attentivement et a essayé de ré-
sumer les différentes impressions des
critiques qui ont analysé l’ilude%sur
le Tempérament Haiti:n



= a
—————— ee

PLIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOSIQUES

CIhsvuervatoire
DU
SEMINAIKE COLLEGE St-MARTIAI

oe one

DIMANCHE 7 JUIN

Baroimétre 2 didi 761, 57/™
minimum 22.
Tem psratulrse/maximum 35-2
‘moyenne diurne 27, 0

Ciel clair toute la journée.
Le soir éclairs au Nord. Halos et cou-

ronnes lunaires.

Le barométre a subi dans la journée
une assez forte baisse.
R. BALTENWECK
Arrivages

Hier est entré le steamer « Québec » avec
les passagers suivants venant de:

‘Bordeaux : Mr Fayot et .3 enfants, Frére} tous. vo
?

Edouard Boulon.

Cap Haitien: Antoine Habib et son fils,
Sénateur Beéliard, Ezra Chrem, Edmond,
Sévére, Sénateur Hilaire, Consul Lusieur
Sénateur Magloire, H. Thomasset, Augus-

tine Dorinvil, Elie Seirere, Isaac Mizrahi, | l’application des remédes qu'il doit vous

i Congo
is dae as oe

AmuandaJean, Horatio A. Bve, Bmile Sayer,



publique vous font l’Exposé général de la
Situation.

Vous constaterez, avec le coeur soulevé
d'une patriotique indignation, comment
clan imprimé a la marche des affaires a
subi un brusque arrét, comment les acti-
vités ont été détourndes des voies de pro-
duction pour se donner aux préoccupa-
tions stériles de la politique, aux craintes
d’insécurité qui paralysent l’essor des entre-
ses privées.

Le Gouvernement, lui, distrait du soin
des affaires administratives, du maintien
de l'équilibre entre les intéréts individuels
de toutes les facili:¢s d’ordre général 4 pro-
curer aux travaux des citoyens, le Gouver-
nement a dd consacrer tout son temps et
ses ressources 4 combattre les ennemis de
Vordre.

C’était du temps et des ressources per-
dus pour le Pays.

Depuis ces dern*:rs troubles, linquiétu-
de a dominé dans les esprits ; l’incertitu-

' dea régné dans tous kes ressorts de la vie

nationale.

Aprés la paix ré:ablie, le Gouvernement
a eu 4 méditer douloureusement sur les
dépenses excessives et imprévues causdées
par la rébellion, les idtournements de fonds
publics pratiqués par les insurgés, les in-
cendies qu’ils allumérent, les pertes en
hommes, les graves perils auxquels ils ex-
posérent la Nation, tous les préjudices ma-
tériels et moraux qu’ils lui ont causés.

Oui, Messieurs les Sénateurs, Messieurs
les Députés, voila l’ceavre des Firmin-

3 : Jean -Jumeau-Merisier, de ces criminels 1n-

dividus qui se prévalant impudemment

'de toutes les vertus intellectuelles, n'ont

pas craint d’employer pour le triomphe de
eurs visées subversives, les moyens, certes,
les moins intellectuels: la violence, Jl’in-

' cendie et l’assassinat !

Il en est résulté un arrét dans le déve-
loppement da Pays et les plus inextricables
embarras pour son avenir.

Mais l’opinion a fait justice de l’acte in-
surrectionnel du 15 Janvier et de son odieu-
se récidive, deux mois aprés, le 15 Mars,
dans les circonstances particuliéres, que
vous connaissez.

Aujourd hui, le Gouvernement vient,
fort de l'appui hautement manifesté des po-

ulations, vous dépeindre la situation tel-
e qu'elle est, et vous demander votre pa-
triotiotique concours pour l’adoption et

proposer.

rs

_ Dans la certitude que nous aurogs
aide que nous réclamons, je saisis cette
casion ponr vous assurer, Messieurs Les
nateurs, Messieurs les Députéds, de ma
haute considération. i

NORD ALEXB,
Port-au Prince, 6 Mi 19

Décés

Ie G*' Cicéron Francois a eu la
de perdre son fils CttarLes Cure
Francots, décédé hier 4 7 heures de sex
4 lage de 38 ans.— Les funérailles samy
lieu anjourd’hui 4 3 heures de |’apeiggy
di 4 la Cathéddrale.

—Les funérailles de Mare Lavemg
Féricie Netson, Vve Cintas Caritangy
auront lieu cet aprés-midi 3 3 heares,

-- Lee époux Exnest Ricaup om &
également é¢prouvés par la mort de ley
dernier né, décédé hier a lage de 16 me,
L’enterrement aura lieu cet aprés-mid,

—tLes funérailles de Conxporcet Loyy
décédé hier auront lieu cet aprés-midiy
Ste-Anne.

—Hier, ont eu licu au milier dy
grand concours d’amis les fundérailles &
combien regretté CHartes Bartue, qi
laisse le souvenir d’un homme de graak
cOtrection.

Sincéres condoléances aux familles &
prouveées.

Une piquants plaisanterie
de la « Princesse» Ality

Une dépéche de Washington au Nea»
York Sun nous conte aujourd hui b de
niére plaisanterie de Mme Longworth,
du président Roosevalt.

Revétue d’un costume de ce bles chaw-
yant auquel elle a donné son nom, ls pie

cesse Alice, dit la dépéche, pénétrak pa

avant l’ouverture des travaux parlenemy
res, dans la tribune de la Chambre; gap j

vant, aa moment de S‘asseoir, 00 pom

sur le plancher, la fille da présidest ar bie
sa pour le ramasser, et, peut-ctre sone a
sera mal, le posa sur une ‘chaise bat

d’elle.

Le résultat ne se fit pas attendre ; ab |

ques instants plus tard, un élégant
man s’asseyait sur le clou, mais pour e#
lever immédiatement en frottant comm
partie charnue de son individu et eo SF
murant quelques paroles ¢nergiques
plus déplacées en tel liew et en € com
nie.
P mimique du malheureux parut “
doute si dréle a la princesse Alice qu
pouvant retenir un fol éclat de nt ;
quitta immédiatement la
mieux pouvoir, aa dehors,

cours a la joie que lui causait le
sa petite plaisanterie.

ae |
Nouvelles Etrangas:

Derniéres Dépocder
St. PkTERspouRG 5§-—~ On attache a
grande importance 4 on |
ment inspiré que pu
journal osficiel «Rossa».
vant chaleureusement
contre du roi Edouard te
cet organe déclare que la sugge
nouvese groupement aa pe
ur le moment im e,
Outre a bon nombre de journt
l’accentuation de la te tears
de qu’ils manifestent | dane i
commentaires sur la visite €0 7 aad
BRuxELles §.—— 5!
soir, y com rie le «Sois® diac as
s0le08

os
















nommé chef de la mission
tert la France aux fétes du
de la fondation de Québec.

e refuser toutes les nouvel-
sées par le cabinet pour
du projet et assurer

‘ion du roi d

{ oO
concessions prop

is r les adversaircs

¢ represen-
ricenteraiie































lieu aujourd’hui en présenc: d’an: foute
énorme.

Téutran — Le nouveau minis:ére pr -
san a été définitivemen: reconstitud sous
la présidence de Mihir Es sultanch.

demeure officielle 4 Ber-

pet de quitter sa
Sur la requete de la Cour

Viexse 5. Su _de la Cou
me de Berlin, les autorités judiciai-

ces ont invite toutes les person-





La Chambre vota ensuite la proposition
modifiane Particle 311 du code civil ten-
dant A la légitimation des entants adulté-
rins A la séance de jeudi au Sénat M. Ba-
thon termina son discours en faveur du ra-
chat de l'Ouest. M. Prevet papporteur
commenga la réponse en combattant les
argumentations du ministre. La suite du
discours est renvoyde a jeudi prochain.

do 26 Mai au 4 Juin 362 cordéens ont é:¢
tus dans une scrie d'engaigemrents avec
ks troupes japonaises, on ignore les peries
de ces derniers, mais ont croit qu’elles
sont trés clevces.

Awvarouis ( Maryland ) 5.— Huit per-
sonnes ont cid tudes et une vingtaine
blesées dans une collision qui s'est pe
dsite entre deux trains électriques du Was-
hingson Baltimore and Annapoi'ic electrical
tailway.

M. Simyan part ce soir pour Lisbonne ot | coutre le hale, fes piqures
~ dont la peau est délicate.







Photégraphie

Losgancatos ( Californie ) 5.— Quatre gs
hommes oat été tuds et 10 bese: 4 bord Artistique
dh croisear Tenessée » par l’explosion

en J. M. DUPLESSY | ,
Pans 6. — Liénotion produite par l'at- - 4u4 Port-au-Prince
teatat contre le commandant Dreyfus pen- 129, Rue du Centre, 120. ——
dant la réception des cendres d'Emile Zola} (Entrela Pharm icia Bayard et VH6- SOCIETE ANONYME

tel Communa)} ).

aa Panthéon se calme rapidement. at
C TRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR

CAPITAL 150 000 DoLLARS

Port Victoria (Angleterre). — Le yacht
foyal Victoria and Albert» ayanta son bord SOLIO ET? PLATINO. ) ~~
ke toi Edouard VII, la reine Alexandra, la} Cartes tres arlistigques, nouvellement Messieurs les Actionnaires sont con-
Prncesse de Galles et une suite nom-| recues voqués pour l’Assembléee Générale ré-
meuse est parti d’ici ce matin au jour 4/AGRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS. glementaire du Matdi 30 du courant,

a3 heures tiés précises de laprés-
midi, au Siege principel, rue du Ma-
gasin de |’Etat.

L’ordre du jourcomprendra :

4° Le rapport dusave sur les comp-
tes, la mirche des affaires, etc, etc.

20 Propo-ition et discussion de toutes
mesure3 propres a assurer la bonne
marche de lentreptise.

3° La formation du nouveau Conseil
d’Adaministration. _

Messieurs les Ac isnhcires qui, pot
suite'd’empechement,ue pourraiont pas
assister al’Assemblée, devront s’y faire

gation de Rival (Russie), en passant
le canal de Kiel. Le nouveau yacht
tol « Alexandra » rejoindra la flottille
wyile 4 Brun-Buttel (Prusse) et se tiendra
8 disposition dans la Baltique.
“PETERsBouRG ~— L’empereur Ni-
Avec plusieurs membres de sa_fa-
Imperiale accompigndés d'une suite
meeese quittera Peterhof demain apres -
4 destination de Rival ou il rencon-
toi Edouard et la reine Alexandra
souhaitera la bienvenue. Les yachts
ax Standard» et «Etoile Polaires
U croiseur «Almaz ete de quatre

€tOrpilleurs arriveront 4 ld
matings du 8 yam n Reval dans

ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
NOUVEAUTE:
Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Photo-soie.

Olfre ses services au public de Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actuellement a Port-au-Prince.

Ven z essaye:!
a

Rédaction du “ Matin”’

Offre a seslecteurs les Trois Volumes
DE



® lear



Ke — EDMOND DEMOLINS représenter par des mindataires mu-
% ene ai" yacht royal ‘ Alexandra >a Au prix de Librairie nis de pouvoirs en régie.
Whaiea péadirant dans le canal de Kiel Francs 3.50 ou P. 0.70 or. Port-au-Prince, le 2Juin 1908
wads ns le canal de Kiel A-t-on interét



ere Tfemorqué. Il n’a a bord que
Cauipage. Il se rend 3 Bruns-buttel a
ae aye de l'autre yacht royal «Victo-

rt
Sake royale, 4 bord duquel se trouve la L’Education Nouvelle

politi, Le bruit court dans les cen-| EN VENTE A LIMPRIMERIR DU Malin.

mee’ que Espagne va probable- ——————— SSS
© Tracie @ AI aux puissances signataires} L’administration du« Matin »
| son Algtsiras une note expliquant|rappelle aux abonnés de la Ca-
sir de le faire, elle ne peut | pitale qu’ils ne doivent rien ver-
$ Mesures proposdes pour la po-/ ser, abonnements ou autres
ee eatocains ue sur REGUSIMPRIMES et
amiral Jauréguiberry a écéisignés de M. l’Administrateur

a semparer du Pouvoite MAGL :
A quoi tient la supériori ;
Tes Anglo-Saxons.— Auguste OIRE

Informe ses clients qiils peuvent
s’adJresser 4 lui, aux Bureaux du Aca-
tin, pour tous renseigaem ints conc -r-
nant le fonctionn«+ ment : 10 des Lan:-
pes 4 gazoline ela manchon; 20 des

Allumoirs électriques ; 30 des Lanternes
électr.ques a piles; = ainsi
toutes p
leur étro nécoegssaire.



qa

Pars,

EE

Produits. Hygiéaiques pour la Toilet
u GEO)

est particulitrement recoininandé pour la Tothetio des enbars

USINE A GLACE

eames,



ue pour
ice sde rechange qu peuvent Et au Bar de la Po:te,GrRanp'R'£E








Pe najorite 4 la Chambre des représen VIENNE 6.— Seize ouvriers ont été «S$;
oo. ct dix-sept plus ou moins griévement iis s- *)
a enLIN 5.—Lee ll aegliche rundschau » ses par une explosion qui s'est) produic | <= "LVN AIT NN VLA AT DIA Se
bie avjourd hui sous réserves une dé- | co matin dins une fteorigue de celluond, & . Lam NV ON ONE | =
ia ion dans laquelle, il cst dit, qieya Octaking, fauboury de Vienne L'explo- = . Recommandés pour —
reaguete pour Linstruction du Pie, du t uN a cré soive d'un incendie qui Aico u- te € BLANCHIR, ADOUCIR uw
‘Tone dE: ccusé de par-ypretement detruit la fabrigge IL mancsuc | =
“ve Philippe d Ful. nboury a la fabrique man ue
pr aan ee date [ona care Seta eo oan | BS Bl POUORE ae MEUOUTER |S --
‘i occupait un pass¢ offic‘el 4 lu cour, ce trioude 2 1a conibustion spontande dz p u>- | = ¢ SAVON —M io ~~
Jemnal ajoute que, quand | Empercur aeufoicre de cellucoid. . cz By 3. SIMON, 69, Faubourg Si-Martis, PARIS 4 Relucer les Emitations ose
vat de cette atfaire, 11a reluvd de sei fonc-| Pain ApeLpue. — L’inauguration de ta! oom a
.? % . ’ > ave . : ' a
tions le personnage en question et Va fait}starue de Vex-présifene Me Kinl-y a en « a

Pie pide ine auquel che
fac ooo af un Vee
Ween i.) come

foots om ahedvieo& pare

mes vienno ' ° ‘ . :
es qui avaient été en rapport avve le prin- Paris 6 — Rente 95. 47. fum. Elle coaserve Véciat et la fraichear du) i Go ecraiue
o Philippe d'Eulenbourg, pendant les six) d’insectes et ies éruptions de la peau. .
snes, 1896-1902, quil occupa lz poste} se tone actucllement une conférence télé- , ume St Ne fhe bo ae dhe
d'Ambassadeur d’A'lemagne 4 faire une dé-| graphique internationale. L \ bets padyatife re, toy e
chration sur la nature de leurs 1clations Hier la Chambre vorta la proposition telle - BE EE at pee bP tte
srec lui. quelle fut voice par le Sénat tendant : : - : Bees gad Vers of aver oc teat
Port p'Espacxe ( Tr'nité )5.> Deux | modifier article du code civil. atéprochable ; son parfurn delat, son velo nt oni combi a ea ey
cs mortels de peste bubonique ont été} Deésormais lorsque la séparation de corps ja Favorite dis Poudre. de Poerte.
dkouver's ici, aucun autre cas n'a dé rip- faura daré 3 ans, le jugemence sera converti Node pe cheb ore ricst)
det les autorités ont pris toures les [de deott en divorce sur la demande tormee ay meee
‘ i , * ; : ceo ghibbes ‘hdd.
mesures nécessaires pour prevenir la pro-ppar Ven des époux. Cette loi sera applici- LE SSF aeal | Oe blurs ok? ; as tees
tion du ficau. be AVA ueric, la Guadeloupe, la Martini- Ho bier.
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HOds COM ae Seeidtert. et Tie otter,
Pel qaula partip de cet oe cace bo Cotpate
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nes dettes Ou chivas tb its Con trectes

pat dedi’ GuUsraves Th. Werner

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do Vile dota Gonave », profite de Poe
Ce dGh pout anearcor que Monsieur
HeNRE Ga Lek ost ce. seul represen.
fentoenm Hurd.

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4 ia M L~ a. Gd’ frmay >. tation
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. ; Oresie WBatloni
( Bouros sé, Eeastigue Er Lack )

Port-au-Prince
En gros et en détail pour toute la République, | =, Rve Boysxe-ror, 40.

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A LE LE GANCE | Pibere Zephirin Bell jw
ee me NA eS 3 Fab:ica . de chau:sures Tod oe et Padias-
oe _ Rie Puremasse. tsgade Nord de lapse co toi: sen.
CORDONN::R:«E. Ponce Bee Cpaged..c-Possutens, VISE ON Gro dik bo DETAIL
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Travail solide exsecuté avec Klévants. solides

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Assurance de yrand rabais. Ghez M"* LEONIDE SGLAGES. eit Gigli 5 8 ac.ear pala.
P&atses, Ciragas ct Liguiaés i 22, Rue des Fronts-Forts. fo bt aD MS eee

a t

wit de
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lo stn: Syn.

. _ Tg ee a PPD : :
. . . - fete . ate os, peg ig
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ute ~ . : wo Oa, . a ate
. t : : + ~ 2 wits ate MO
rr .
«

at a.

he, ,
| Movie. RPE og ons
_!
|

, arrivés par |e tote Weezer

Sa.



+ at

- eee

——— OS

ALEXINE! ALEXINE

|
Ktes-vous surmene, faticore, « bouque pe? | “
i





Ne vous seatez-voas plus Pe rercie, de voloaté, de vigueur 2?

Manquez-vous Wary ent yo

Ge houverd medic coon oreconis. tar fos sammités médicales du monde
enber ma jamais en dine aeces,

Les maladies de Pot be oiabens tb eh oatts, VEeztima, lo Rhamatisme, son

Pocosthege somulus

Weal as iq acyctute ine



"ya st
uéris Par Sor empdear, ; ve Dipicin Cb tele g bog L Bapasine: Uni-
Jamais d’insucces ? verselle ie S tof Laas (Bias Uuis

ale.
:

* tay eit)
Se vend slers toutes les Pharmacies or

Pa Pe te be bay tbe
PEPS pep rae

j eels yg Shot toro Ft , Porte |
Dépot Général : Alb. DESMARQUETS haw Pea poo!
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