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LATED

‘fhuxiome Année, No 354.

PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Jeudi, 4 Juin 1908




























QUOTIDIEN



~ ABONNEMERTS :
PORT-AU-PRINCE Un Mois. .

Dinecrsur:
Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

e G. 1.
3.60
6.



oe <

DEPARTEMENTS\ ‘Trois Mois.
ETRANGER

Trois Mots. . «



|



Nous nous sOmmes déja longue- gnards laissent venir 4 eux, familitre- | et de faciliter les communications.
ment “étendus sur les avantages éco-!ment, presque dans leur case,des; En voici

somiques qui doivent résulter de l’a-, bandes innombrables de

doption par les Chambres du contrat; ron; car ils ne se nourrissent pas de, ont
Blanchard visant 4 .l’établissement, viande, ces
@tet-ligne de navigation haitienne.' pousse Chez vux e
Hoous reste 4 passer briévement en 'gacreront les avocats seulement a en-

revue les avantages fiscaux que com-jgraisser le bétail dont diailleurs ils, . | I
porte catte création. ne mangent pas la chair et qu’ils des-,ce quiils voient dans '. poste, c’est la

fl est donc en endu que la ligne ,tinent ala boucherie parcequ’ils ju-; distribution des lettres, des $2 ui.aux,
telle qu'elle est proposée doit donner| {des paquets. Pour eux, transporter les

paysans.



gent les prix suffigsamment rémunéra- : (
tne impu'sion puissante au phéno-|teurs pour compenser les peines du lettres, cCest, la chose essentielle ;
mene économique lucratif de « la plus voyage jusqu’aux marchés urbains. ,«carc est faciliter les communications

grande circulation des marchandises»; Pendant que les ville.” principales et multiplier les affaires. »
A travers le territoire et finalement, | ser ‘nt a souffrir de ‘crise du bati- La « poste &bon marché » cst une
du territoire. ‘ment par i’effet de la cherté des, création anglaise. En 1870, un publi-
Des produits qui par leur abondan-, planches, on verra les populations de ciste frangais écrivait: « En Ameévique,
ce dans une localité vy sont des non- | irebalais et des Verrettes tailler dans Un journal circule sept fois par seimal-
rs d'usage iront aux mains dans! de !’acajou les portes de leur habita-,e pour une dépense de 7@ francs par
laquelles ils deviendront des valeurs tion et des chefs de section dans ces an. Aujourd’hui on paye pour le mé
dosage. C’est-a-dire qu'ils passeront régions confectionner des «ceps » Me service 18 francs par an ala poste
ea ples grande masse du domaine de avec le bois précieux (!) du cédre frangaise , ajoutez a cela que le you-
Production, pour entrer dans le do- | aromal. iVernement frangdais préleve IX francs
Maine des échanges etde 1a, passer’ II faut multiplier I’échange, augmen- de droit de timbre. Entre un journal
‘domaine de la consommation, da: ter la consommation. Depuis quelque frangais et un journal americain qui
Consommation que la fiscalité im-'temps, tout le monde et le Gouverne- 5 payent oO trancs, ily a une dilte-
pow et dont elle tire en quantité , ment parliculi¢érement s‘alarme dela ience de 29) francs de droit. » Ainsi
tonnella ses revenus. Tout le | dimunition de la production natio- peur la poste, ainsi pour toutes les
autres branches d‘udininistration dans

Ronde ici, 4 Port-au-Prince, a enten-‘nale qui est cause du marasme fti- @ MI
1 *@ moins une fois, quelqu’un do! nancier dans lequel nous nous débat- les deux pays. ;
Province s’étonner de la cherté d's tons. Comment la production ne dimi- Entre les deux systemes fiscaux
le lecteur décidera quel est le meil-

, da lait et des cocos sur les! nuerait-elle pas quand le producteur,
ene de la Capitale et vous dire
ten fegorgeant que chez lui, dans
day POH Ces choses Id ne se ven-
e te mais se donnent. Et cela
: exact. Tandis que dans les
rtance politique ot s’ag-

un monde anormal de con-
, il existe de la rareté des
Po rieeasaires a la vie, des loca-
tes eur laissent se gaspil-

et se perdre les matid-
* Aina TA industrie.
ite

de quoi compenser méme ses |
de transport
L’Etat ne s’assurera un acc
ment de ressources qu’en facilitant, 4/1)
l'aide de routes de terre et de mer,
le long des cétes, l’arrivée de la ma-,
titre de commerce dans les lieux Ou)
s'opére le trafic. leul
, auvais calcu 3 ' du
lon c oot idérer Vintéret fiscal immé- _biic en tirera de bénéddictions.
i s d’entreprisss. Il, hui,
feat ene ant quelles soit haitiennes, ‘que Sénateurs et Députés jouiront du
c’eat-a-dire qu’elles prennent intérét, 'doux avantage, pendant la durée des
voient des bénéfices dans tout ce qui sessi0us législatives de voyager con-
concerne le pays, les dégrever de fortablement suc la ligne cotiére
us large;
concours. Lintorét fisoa iT ett une ts Souverain—.... aux frais de la

percussion. Le bénéfice atiribuable & ‘cesse !

ces systémes 4 procurée respective-

ue.








4 nos lecteurs combien le projet
Blanchard doit faire de bien au coin-
merce nationale et combien, par con-








one wiasement ge Jacmel,
auvaise récolte et de
withetesse, se verra gravement
» Per la disette; mais, dans
Velen a's du morne de I’Hopi-
Mapétects SMe! On constatera

82 que lee monte-

Prin-



Les abonnements partent duit c.

s'adresser a Monsieur Arthur ISIPORF, 45, Rue Roux on Bons. Ke:

Etat ne doit pas provenir duo peut}
‘produit d'une imposition de lentrepri-!
/se,jmais, imposition fiscaledoit plutet
rafYecter la multiplicité d’atYaires atrx- |
quelles lentreprise donnera lieu. La
bonne politique économique anylaise |
et américaine s’est toujours préoccu-
pée des moyens de réduire les taxcs

un exemple. En Furope,
de pintade mar | sur le ‘continent, les Gouvernements |de la science sociale; nous avouens ne

toujours vu dans la poste une,
L’avocatier | source de revenius pour le fisc et l’or- | scientifique de ces études sociales. N:

n_magsif, é6t ils con) ganisation des postes s’est accomodée ‘tre rapide lecture, nous v0 petimis
a cette maniére de voir. Pour les Au- pendant de remarquer puc le uouseile

glais, au contraire, et les Ainéricains, école dispose d'une

ecroisse-| ment au Trésur en France et en Amé-, 4
ition ne souléve pas de divergence. Ain-

Nous croyons avoir bien démontré }si dans le Sud, sur une Vene pa. sant
an bourg de St-Michel, pour s’enfoncer

Pour en finir aujourd’hui, notons' rondissement

Le Matin

LE NUMERU 1 () GENTIMES

oa )

A
bela

mois et sont payables d’

Les manuscrits insérés ou nom ne eroitsa



IV
(SUITE Er vin )
Nous avons parcourna a babies cae t
ivrai certains volumes dela dbiblicthe poe

pas avoir démélé le nouveau euactere

toethrs do

bonne
@investigation historique.

Monsieur A. Mauloire attache
surtout dans son récent volume a ioter
certaines déviations actietles te totes
société. El serait bon Werle dais:
me méthode WVinvestigitions pour ones.
Origines. La se trouvent tons. des teva:
et les mauvais cotées de dbtories,
Phaitien actuel appariut de tem, rs
temps Vesclave ou Valliiueht ier,
trafnant a sa suite tout de viedn orth.
ge des préjugés coloniiuy.

A un autre point de vue, nas
enes offrent a Vobservation tthentie
des points d’éludes, qui sont paarbess
Vagréables surprises. Pour ios ville.
ina fuif on dirait) qu’elles sont torte.
tuiliées sur lememe modéte Qateounot
Port-au-Prince, connatt a peu de chow.
‘prés toute Hiatli urbaine, En inoins le
deux siécles ce pelit pays acounu = put-
'tiellement trois dominations différentes,

-Ont-elles passé sans réagir en aucune f4-

sext

Molds

ort)

‘ ttedye

con sur ses mmurs? Neus nex amine
ne trouve pas a échanger son produit leur s'il se donne la peine d'envissyer: rons pas pour Vinstant ce probleme.
frais' quelle est la richesse que chacun de En tout cas Punité des maars de uc.

populations rurales n’existe pas. Pour

qui a voyagé séricusement, cette ques-

vers le midi, en suivant le cours de le

‘'riviére de Cote-de-Fer d'une part; sur

de vou-'tre effet, la situation du Trésor pu-june autre ligne, pa-sant 4 quelques
| ieues d’Aquin pour se peridtre dans PAr-

e Nippes vers l’Anse-it-
Veau, d’autre part, on rencontre dans
cet espace ainsi Jimit¢, quelques popu-
lations vraiment originales. Fonds-«dvs-
Blanes est le Great-altraction Jelarron-

mme il convient aux é6lus du Peuple | dissement d’Aquin par la vive intelli-

gence de ses habitants, leur petite ine
usteie locale, leur entente admirable,







iw
——— ee
ee ee ee ee




-=— eee



leur godt bien décidé pour Ics choses}son Siége social 4 Paris, pour la mise en

de l’esprit. A Sainton, Biss-rette, Ja-
mais vu, la Ravine et autres lieux sem-~-
blables, on trouve une population dont
certains représentants sont des types
caucasiens sur lesquels les chauds bai-
sers de notre soleil tropical mettent
une légére brume qui est comme un
grain fo beautd, ajouté a leurs traits ;
a Vharmonie de leur contour, Un autre
fait digne de remurque, c’est un gout
esthétique fort marqué chez toutes ces
populations. A ce compte la petite pay-
sanne du sud qui ne quittera pas sa
section pour gagner la ville voisine sans
étrea en régle avec le proctocole en usa-
ge dans cette section, laisse loin der-
riére elle sa congéuére des environs de
Port-au-Prince. Une large hospitalité,
une bonne gatté, dégagée deja contrain-
te nature du paysan, voil’ pour finir ce
qui caractérise encore cette accote jeu

ne fille, dont Pagresste beauté est par

fois aussi troublante qu’ensorceleuse.

D' J. C. DORSAINVIL.

PANTS DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Chaervatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



MERCRED! 3 JUIN
Raronatire a midi

_ 765,7â„¢/"
minimum 24°.9
Température}maximum 282,5
moyenne diurne 26°,0
Ciel couvert toute la journée jusque
vers § h. du soir. Temps brumeux et plu-
vieux dans l’aprés midi : 0,4™/™.
Orage 4 différentes reprises.
Vent d’ouest assez fort et mer agitée 3h.
Couronne lunaire 4 9 h. du soir.
Le barométre est resté assez ¢levé jus-
qu’a 4h. de l’aprés-midi ; il a un peu bais-
s¢ depuis ce moment.

R. BALTENWECK
Un drame a Léogane

De notre correspondant :

M: Daverne Gédéon 4 l'occasion de Ia pre-
mi¢re communion d’undeses enfants, jeudi
dernier, jour de l’Ascension recevait quelques
amis chez un parent du jeune communié,
M. Ostiné Alerte qui se trouvait parmi
les invités eut une altercation avec M. Gé-
déon. Celui-cile trappa de plusieurs coups
de cravache 4 la figure.

Alerte, la rage dans le cceur, soriit et
alla s’armer. Gédéon, de son cétd, appela
des agents de police pour faire arréter son
adversaire.

Quelgues instants aprésils se rencontrérent
et a la demande que lui fit Alerte sur les
motifs de son acte de brutalit¢, Gédéon
répondit par un coup de baton. Une lutte
s'engagea alors, Geédéon d’abord blessé a
Voeil regut un coup de poignard a la poi-
trine. La mort fut instantanée.

Alerte se livra a la justice et fut, aprés
Vinterrogatoire d’usage, expédid a Petit-
Goave.

Le défunt magistrat venait de se rema-
rier avec une demoiselle Duvivier. I] était
cousin germain de M. Gédéus Gédéon,
ancien secrétaire d’Etat

Ssorétairerie d@’Etat des
Finances

Conformément aox instructions du Chef

du Département des Finances, la

Banque
Nationale d’Halti a été invitée A dcrire A






paiement da coupon de Juillet 1908 de
l’Emprunt de Francs 50.000.000.
Port-au-Prince, le 29 Mai 1908.
The Gonave Island Develop-
ment Company
L’entreprise marche avec .entrain et I'tle
se transforme au fur et 4 mesure, grace a



a bord, 4 destination de Jérémie :
Catherine Rouzier et enfant, Gal Rébecca
Cloud, J.E. Mansour.

Bratlement

Il a été procédé sur la Place de la Paix,

le lundi_ rer Juin courant,.4 9g heures du
| matin, au brilement de Ja spmme de Vingt-
ing walle cent treize gour

activité incessante qui anime les efforts | caisse retirés de la circulation, conformé-

des nombreux ouvriers déja enrdlés.
M. Russell, directeur de la Gompagnie fait
ériger une jolie petite chapelle pour la
popula‘ion, _en attendant Ia’ construction
d’une école primaire.

Ona commenct la coupe des bois et
600 magnifiques picces d’accajou sont
prétes. Les routes se préparent ; il y a dé-
ji un parcours de 6 lieves sur 12 de large.
[l_ est dans lintention de la Compagnie de
relier toutes les peti:es villes entre elles.

Le wharf de la Pointe-’-Raquette est
terminé et celui des Etroits 4 moitié fait.

Les p'antations Occupent un grand nom-
bre de bras et de vastes exp
préparent. Il y a environ cing carreaux
plantés de coton.

Nous souhaitons la plus complete réus-
site 4 cette entreprise de progrés qui per-
metra de mettre en évidence nos précieu-
ses ressources, en méme temps qu’elle pro-
curera un travail honnéte et rémunérateur
4 nos concitoyens désceuvrés que sauvera
cette nouvelle vie d’efforts énergiques.

Courses !....

Le match du 21 Juin courant promet
d’étre sensationnel. La Folieveut sa revanche
et Vertige, tout fier de ses laurtiers, est
prét. Les enjeux ne s’éléveront pas 4 moins
de 10.000 gourdes, les deux coursiers
ayant un nombre égal d’admirateurs pleins
de confiance.

Le Jury sera composé’de M. Georges de
Lespinasse, Victor Gentil, John Cooke et
Eug Roy, avec comme arbitre souverain
en cas de contestation, le sénateur Charles
Régnier.
Pas.c..-ante et superbé réunion sportive
qui s’anuonce 4 la grande joie de nom-
breux amateurs. u

Nouveaux Ponts

On nous apprend que deux nouveaux
ponts vont étre construits par initiative
privée aidée du concours de S. E. Le Pré-
sident de la République et du conscil des
Secrétaires d’Etat, l’un a l’angle des rues
Férou et du Réservoir l’autre au Marché
St-Louis.

Ces constructions se font sous l’habile
direction de l’architecte Montbrun Elie.

Chambre des Représentants

Les députdés ont eu hier une séance a
huis clos 4 laquelle assistaient les secré-
taires d’Erat de I'Intérieur et des finances
appelés pour la circonstance.

Il s’agissait des indemnités législatives,
et les Inviolables de la Chambre basse en
ont réclamé le paiement en or, tout
en déclarant laisser au Trésor, un tiers de
ces indemnités, soit 100 dollars. De sorte
quan lieu de 600 gourdes, ils toucheront

orénavant 200 dollars américains par
mois pendant la session.

Nous ne savons pas encore dans quel
sens la question sera réglée.

Arrivage et Départ

Le steamer Constancia est entré avec les
Passagers suivants venant de :

Jérémie : J. Dupoux. F. Brutus.

‘Petit-Godve. Maitre Benoit, F. Flerongile
Dr L. Rigaud, E. Lamothe. D. Fleury, J.
Girrot, E Belin, Mile Matthieu.

Le Prinz Sigismund venant du Cap-
Haitien et des Gonaives avec les issagers
saivants ; E. Dacosta, M. S. Lefévre, M.
Debrosse, :E. Dupuy, Shentob et Mme W,
Butwisle, est reparti dans Is soirée ayant

Day, assisté du Substitut

|

Citations se, ter et Ce et

a la loi. ;
Tribunal Civil . -

Audience civil: du 3 juin 1908
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. Thibauls a
contiuué l’affaire suivante :

— Gabriel Augustin contre son épouse la
dame Lucréce Coicou, (Divorce ) — Conti-
nuation renvoy¢ée 4 huitaine. .

Une nouvelle composition sous la prési-
dence du juge doyen .Nau entend I'affaire
suivante :

D’Aubigny et Co contre les sieurs Webs-
kar ct Co,

eee
A. de Mattéis et ¢'

| Toutes les élégances rares. discré-

| tes, bruyantes, des parfums d’un char-

me subtil et délicat, —Son Sou-

rire, Floramye, Vivitz,

des bijoux of s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ot sourit la
ce triste des perles, des boucles
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiancailles offrant
Je symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour,. orgies de colliers graciles,
| de lourdes chaiges Maveives, des cas-



cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
, meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison

A de Mattéis & Co

qui est situéé aujourd’hui a 1’Ancien
Hdétel Central restauré et embelli.
Ces italierw ont gardé la nostalgie
de toutes les Twntaisies d'art sdmi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
ites ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que :éclame lta
Vio, ils ont chez eux un assortiment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.

USINE A GLACE

Port-au-Prince

SOCIETE ANONYME
CapiTat 150.000 DoLLans

Messieurs les Actionnaires sont con-
voqués pour l’Assembliée Générale ré-
glementaire du Mardi 30 du courant,
43 heures trés précises de l’apras-
midi, au Siége principal, rue du Ma-
gasin de |’Etat.

L’ordre du jour comprendra :

4° Le rapport d’us sar les com
tes, la marche des affaires, etc, etc.

2° Proposition et discussion detoutes
mesures propres &@ assurer la bonne
marche de l’entreprise.

3° La formation du nouveau Conseil
q'Adainistration.

essieurs les Actionnaires qui
suiteid’empéchement,ne pourratent bas
assister &l' Assemblée, devront s’y faire
représenter par des mandataires mu-
en régie.





nis de pouvoirs
Port-au-Prince, le 2 Juin 1008.

des en billets de}

-{Wunal de Port-au-Pr

ola






a
Nous avons regu linkéressant x
ment svivant qui met fin d la prlile oy.
médie judicaire dont le lectours dy

« Matin » ont di bien se ré;ouir,

Le Tribunal de l’opinion publigy

pyemrent réuni a rendu en audience pe

ique le jugement suivant ;

Vu, premiérement, le discours pronoag

sur l’Autel de la Patrie le ter maj 10h

‘par le siear Sténio Vincent, Magistrat Cog,
ince ;

Vu, deuxiémement, la réplique dy
sieurs Corvington, Valés Salés et Agous

Vu, troisiémement les considérations |
Procureur général, Le Matin. sur la sci
ce sociale en général, et l'état social hy.
tien en per fer;

Attende que les sicurs Valés Salés, Ap
guste et Corvington, se disant érudian
en droit, re hent & Vincent : 1° d's
recommandé «tout unimer: de fem,
les écoles de Droit, remplies Je déclasén,
2e, - d’avoir méconnu le prin-ipe suivan:
© La fatalité des lois économigues et
ciales se moque de toute agitation stérile)
zeme, d’avoir commis une triple erenra
oubliant : « que l’encombrenien des pro

ions est en raison directe de leur pris
sance rémunératrice ;

Qa’en dehors du monde mor, 7
sommes pris dans «l’engrenage Jun univer
sel déterminisme ; » ef em simaginim:
« gue l’étadiant en droit est t persona
qui se couche tard et se léve t*:, jui fle,
courtise, et emploie le reste Je son temp
4 sabrutir sauf & passer des ¢xamens apts
deux ou trois mois de prépataiion ess
ante. »

Sur le rer grief : dice Auzaste,
ttendo que poor ce dire Auguste,
vington et Valeo S Salés déclarent eur-at
mes avoir. « lu. le discours entr: ist
gnes; equ’en Hisante le discoers de N. Vi
cent nous n’avoas vu nulle part figurers
ion qui fait rage ¢ ce
mier grief, que c'est un effet de |'im
nation desdits sieurs Valés Salés, Cort
ton et Auguste, —

Sur le 2éme grief : ;

Attenda que s'il est vrai que « |'élr
tion nations se fait suivant des ‘
immuables, » la science social: nous an
appris dans une certaine mesarc 4 de a
ner ces lois, ce n’est nullemen: mean’
tre le principe de la « fatalité ues lois y
nomiques» que d’en signaler es «facets
déviations. » .

Sur le 3eme grief : ;

Attenda que s'il est encore me
« V'encombrement ides professor |
maison directe eur pulse. -
ratrice » on concoit difficilement 408

d'avocat qui « ne procure pas mia

plus puissantes tétes junid eos (4

nération compensatrice de leas

soit si.courue; Le,
"Auenda ue Vincent conse

jeunes gens d’allerle moins poss" hg

ter leur tente 4 l’Ecole de Dro 1"

cole de ine » s'est parfaitement
formé au principe peécié ; ave a at

dre erreur daw 3eme gr
core on effet de la pouvelle mthon
lire d’Auguste, Valés Sales ¢t j

rait faire OOF
a Vincent deve croise pris « i ie
nage d un oniversel ete des 5 ot
F I a’ . i.
Bes dans la pature yebue f dich
t ini est oS
pour ce qui a trait viet ie oo
° ue , . i
prendre autrement imeia oC.
une errear de ls “ jen
ao





considérant que Stsnio Vin-
Communal de Port-au-Prin-
ce, se trouvait le ler Mai dernier, par un
devoit de sa fonction dans l’obligation de
oncer un discours 5 ,

Considérant que pour ce faire il avait Ven-
Gere liberté du choix du sujet et des idées
jémettre; que par suite, il ne pouvait sin-
quiéter de ne pis tomber d’accord avec
ies sieurs Valcs Sales, Auguste, Corving-

toa ;

Consid ‘rant d’ailleurs, qu
svocats, avait 1 redire dudiscours en ques”
toa, Corvington, Auguste, Valés Sales,
svocatsen herbe, quoique promettant beau-
coup, hesauraient prétendre le représenter a
eux seuls; qu’en supposant meme que leur
prétention serait justitide, ils devraient pré-
senter leur acte de constitution qui ne f-

re nullement au dossier,

Par ces motifs '¢ tribunal, aprés en avoir
délibéré, passant Outre sur le désistement,
dit qu'il n'y a pas eu 4 tenir compte des
sted de Valés Sales. Corvington et Au-
guste, les rejette, womme ma fondés, dis-
pense les dépens. Vincent avouant n avoir
nen inventé.

Donné de nous ce 4 Juin 1908.

O. Pinion, doven jugs, Lepublic, juge,
h. Lite, suppidant juge.

fouvelles Etrangeres

Loxores.— Le pénéral sit Renvers Hen-
ty Butler, gui pendant guelque temps a
4é commandant en chef des troupes an-
glaises dans |'Afrique du sud pendant la
guerre Boer est mort aujourdh ui.

Mapain — La « Gazette » officielle an-
Bonce aujourd'hui gue l’accouchement de
ha Victoria est attendu pour la fin de
ain.

Mocapor 3.— La tribu des Anflouos ap-
puyée par des troupes chérifiennes atta--
qualatribu des Miouyuis dans le vorsina
Bede Mogador et la defir apres un combat
aharné La tribu des Mrougius laissa 150
Morts sur le terrain Oi ignore les pertes
des anflouos.

Ragat 3. Le penera! Baydani, commar.-
anten cheffdis troupes du Sultan Abd El
tz est arrive ici aves son armée compleéte-
ment désorganisces, les volontaires des tri-
Us furent immeédiatement; licenciés seules
€$ troupes répuucies torment la garnison

la ville,

Paris 3.— Les assassins de M. Steinh-
celet de sa belie-mere Mine Japy, n'ont
encore pu Cire arrctés malprd le vigilantes
techerches de !a police.

Lowpres 3.- Le Derby Depson, a été

4M Ginistrelli. La céte de ce che-
fait 4 100 contre un second Primer
Mw de Portland ; troisiéme Lianguia a

- Barclay Walker.

OnTRtaL 1.— M. Louis Fréchette, le
et liteérateur canadien francais, vient

moanr dans cette ville, des suites d’u-
d'appoplexie. M. Fréchette qui
de 69 ans était le plus distingué
mes de lettres canadiens frangsis.
els de ses ouvrages ont été ‘coaron
Per V'Académie francaise; il était of-
de la Légion d’Honnenur; parmi les
‘crits par le défunt, on cite la
d'un exilé » « Pale-méle » « les
boréales » « Fleurs de neige ». « La
dun peuple » et « les feuilles fo-

Au fond :
cent, Magistrat

que sile corps des



iy

Ff

£;

Fer

[

. Un systéme frangais pour
des courants alternatifs en place
continus qui prétend-on per-
Vemploi de 12 appareils ser en
une réduction des tarifs 6 été

'—

if

f

présenté aujourd’hui par M. Mercadier, son
inventeur a la conférence internationale de
‘élégraphie en ce moment en session ‘ ConstaxTinopie. — L'absence de nouvel cs
de l’agent consulaire de Nathy la capizale
de Vile de Samos ot Ia population s'est
insurgée contre le prince de Samos ct le
gouverneur de Vile os. considérée comme
significa:ive ct donne lieu A des commen-
taires. Enraison des rapports contradictoires
sur la nature des troubles il se pourrait que
les puissances envoient une commission
pour faire une enquéte sur place.

HEcsincrors.-— Le Gal Von Boeckman,

ouverneur de’ la Finlande se trouve
ans l’impossibilité de former un cabinet,
lee chefs de partis finlandais déclinant d'en-
trer dans les combinaisons ministérielles.

Panis. — Le chanteur de cafés concerts
Paulus gui eut son heure de célébrité a
Vépoque du bonlangisme est mort.

Eipsic. — M. Schirbara, auteur allemand
connu, a été condamnd 312 années d’em-
Pprisonnement pour avoir divulpud des se-
crets militaires allemands 2 une puitssan-
ec européenne.

Panis 3.— Le projet de loi pour le ra-
chat du chemin de ter de l'ouest a été de-
battu aujourd'hui.

Le ministre de Travaux Publics, M. Bar-
thou a défendu le gouvernement contre
accusation de collectivisme. [la fait re-
marguer que des Républigues conservatri-
ces des monarchies patlenentaires et méme
des monarchies absolues avaient parfois
trouvé l’exploitatazion des chemins de fer
par l’Etat préférabie 3 lexploitation privée

On a publid ce soir le nombre des con-
currents inscrits pour le grand prix autos
mobile qui aura lieu 4 Dieppe. le 6 juil-
let.

Il y a en tout quarante neuf machines ;
34 frangaises, 6 italiennes, 6 anglaises, 2
atfemandes e une américaine.

BruxELLes.—- On aiuuunce que le traité
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DEPARTEMENTS\ ‘Trois Mois.
ETRANGER

Trois Mots. . «



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Nous nous sOmmes déja longue- gnards laissent venir 4 eux, familitre- | et de faciliter les communications.
ment “étendus sur les avantages éco-!ment, presque dans leur case,des; En voici

somiques qui doivent résulter de l’a-, bandes innombrables de

doption par les Chambres du contrat; ron; car ils ne se nourrissent pas de, ont
Blanchard visant 4 .l’établissement, viande, ces
@tet-ligne de navigation haitienne.' pousse Chez vux e
Hoous reste 4 passer briévement en 'gacreront les avocats seulement a en-

revue les avantages fiscaux que com-jgraisser le bétail dont diailleurs ils, . | I
porte catte création. ne mangent pas la chair et qu’ils des-,ce quiils voient dans '. poste, c’est la

fl est donc en endu que la ligne ,tinent ala boucherie parcequ’ils ju-; distribution des lettres, des $2 ui.aux,
telle qu'elle est proposée doit donner| {des paquets. Pour eux, transporter les

paysans.



gent les prix suffigsamment rémunéra- : (
tne impu'sion puissante au phéno-|teurs pour compenser les peines du lettres, cCest, la chose essentielle ;
mene économique lucratif de « la plus voyage jusqu’aux marchés urbains. ,«carc est faciliter les communications

grande circulation des marchandises»; Pendant que les ville.” principales et multiplier les affaires. »
A travers le territoire et finalement, | ser ‘nt a souffrir de ‘crise du bati- La « poste &bon marché » cst une
du territoire. ‘ment par i’effet de la cherté des, création anglaise. En 1870, un publi-
Des produits qui par leur abondan-, planches, on verra les populations de ciste frangais écrivait: « En Ameévique,
ce dans une localité vy sont des non- | irebalais et des Verrettes tailler dans Un journal circule sept fois par seimal-
rs d'usage iront aux mains dans! de !’acajou les portes de leur habita-,e pour une dépense de 7@ francs par
laquelles ils deviendront des valeurs tion et des chefs de section dans ces an. Aujourd’hui on paye pour le mé
dosage. C’est-a-dire qu'ils passeront régions confectionner des «ceps » Me service 18 francs par an ala poste
ea ples grande masse du domaine de avec le bois précieux (!) du cédre frangaise , ajoutez a cela que le you-
Production, pour entrer dans le do- | aromal. iVernement frangdais préleve IX francs
Maine des échanges etde 1a, passer’ II faut multiplier I’échange, augmen- de droit de timbre. Entre un journal
‘domaine de la consommation, da: ter la consommation. Depuis quelque frangais et un journal americain qui
Consommation que la fiscalité im-'temps, tout le monde et le Gouverne- 5 payent oO trancs, ily a une dilte-
pow et dont elle tire en quantité , ment parliculi¢érement s‘alarme dela ience de 29) francs de droit. » Ainsi
tonnella ses revenus. Tout le | dimunition de la production natio- peur la poste, ainsi pour toutes les
autres branches d‘udininistration dans

Ronde ici, 4 Port-au-Prince, a enten-‘nale qui est cause du marasme fti- @ MI
1 *@ moins une fois, quelqu’un do! nancier dans lequel nous nous débat- les deux pays. ;
Province s’étonner de la cherté d's tons. Comment la production ne dimi- Entre les deux systemes fiscaux
le lecteur décidera quel est le meil-

, da lait et des cocos sur les! nuerait-elle pas quand le producteur,
ene de la Capitale et vous dire
ten fegorgeant que chez lui, dans
day POH Ces choses Id ne se ven-
e te mais se donnent. Et cela
: exact. Tandis que dans les
rtance politique ot s’ag-

un monde anormal de con-
, il existe de la rareté des
Po rieeasaires a la vie, des loca-
tes eur laissent se gaspil-

et se perdre les matid-
* Aina TA industrie.
ite

de quoi compenser méme ses |
de transport
L’Etat ne s’assurera un acc
ment de ressources qu’en facilitant, 4/1)
l'aide de routes de terre et de mer,
le long des cétes, l’arrivée de la ma-,
titre de commerce dans les lieux Ou)
s'opére le trafic. leul
, auvais calcu 3 ' du
lon c oot idérer Vintéret fiscal immé- _biic en tirera de bénéddictions.
i s d’entreprisss. Il, hui,
feat ene ant quelles soit haitiennes, ‘que Sénateurs et Députés jouiront du
c’eat-a-dire qu’elles prennent intérét, 'doux avantage, pendant la durée des
voient des bénéfices dans tout ce qui sessi0us législatives de voyager con-
concerne le pays, les dégrever de fortablement suc la ligne cotiére
us large;
concours. Lintorét fisoa iT ett une ts Souverain—.... aux frais de la

percussion. Le bénéfice atiribuable & ‘cesse !

ces systémes 4 procurée respective-

ue.








4 nos lecteurs combien le projet
Blanchard doit faire de bien au coin-
merce nationale et combien, par con-








one wiasement ge Jacmel,
auvaise récolte et de
withetesse, se verra gravement
» Per la disette; mais, dans
Velen a's du morne de I’Hopi-
Mapétects SMe! On constatera

82 que lee monte-

Prin-



Les abonnements partent duit c.

s'adresser a Monsieur Arthur ISIPORF, 45, Rue Roux on Bons. Ke:

Etat ne doit pas provenir duo peut}
‘produit d'une imposition de lentrepri-!
/se,jmais, imposition fiscaledoit plutet
rafYecter la multiplicité d’atYaires atrx- |
quelles lentreprise donnera lieu. La
bonne politique économique anylaise |
et américaine s’est toujours préoccu-
pée des moyens de réduire les taxcs

un exemple. En Furope,
de pintade mar | sur le ‘continent, les Gouvernements |de la science sociale; nous avouens ne

toujours vu dans la poste une,
L’avocatier | source de revenius pour le fisc et l’or- | scientifique de ces études sociales. N:

n_magsif, é6t ils con) ganisation des postes s’est accomodée ‘tre rapide lecture, nous v0 petimis
a cette maniére de voir. Pour les Au- pendant de remarquer puc le uouseile

glais, au contraire, et les Ainéricains, école dispose d'une

ecroisse-| ment au Trésur en France et en Amé-, 4
ition ne souléve pas de divergence. Ain-

Nous croyons avoir bien démontré }si dans le Sud, sur une Vene pa. sant
an bourg de St-Michel, pour s’enfoncer

Pour en finir aujourd’hui, notons' rondissement

Le Matin

LE NUMERU 1 () GENTIMES

oa )

A
bela

mois et sont payables d’

Les manuscrits insérés ou nom ne eroitsa



IV
(SUITE Er vin )
Nous avons parcourna a babies cae t
ivrai certains volumes dela dbiblicthe poe

pas avoir démélé le nouveau euactere

toethrs do

bonne
@investigation historique.

Monsieur A. Mauloire attache
surtout dans son récent volume a ioter
certaines déviations actietles te totes
société. El serait bon Werle dais:
me méthode WVinvestigitions pour ones.
Origines. La se trouvent tons. des teva:
et les mauvais cotées de dbtories,
Phaitien actuel appariut de tem, rs
temps Vesclave ou Valliiueht ier,
trafnant a sa suite tout de viedn orth.
ge des préjugés coloniiuy.

A un autre point de vue, nas
enes offrent a Vobservation tthentie
des points d’éludes, qui sont paarbess
Vagréables surprises. Pour ios ville.
ina fuif on dirait) qu’elles sont torte.
tuiliées sur lememe modéte Qateounot
Port-au-Prince, connatt a peu de chow.
‘prés toute Hiatli urbaine, En inoins le
deux siécles ce pelit pays acounu = put-
'tiellement trois dominations différentes,

-Ont-elles passé sans réagir en aucune f4-

sext

Molds

ort)

‘ ttedye

con sur ses mmurs? Neus nex amine
ne trouve pas a échanger son produit leur s'il se donne la peine d'envissyer: rons pas pour Vinstant ce probleme.
frais' quelle est la richesse que chacun de En tout cas Punité des maars de uc.

populations rurales n’existe pas. Pour

qui a voyagé séricusement, cette ques-

vers le midi, en suivant le cours de le

‘'riviére de Cote-de-Fer d'une part; sur

de vou-'tre effet, la situation du Trésor pu-june autre ligne, pa-sant 4 quelques
| ieues d’Aquin pour se peridtre dans PAr-

e Nippes vers l’Anse-it-
Veau, d’autre part, on rencontre dans
cet espace ainsi Jimit¢, quelques popu-
lations vraiment originales. Fonds-«dvs-
Blanes est le Great-altraction Jelarron-

mme il convient aux é6lus du Peuple | dissement d’Aquin par la vive intelli-

gence de ses habitants, leur petite ine
usteie locale, leur entente admirable,




iw
——— ee
ee ee ee ee




-=— eee



leur godt bien décidé pour Ics choses}son Siége social 4 Paris, pour la mise en

de l’esprit. A Sainton, Biss-rette, Ja-
mais vu, la Ravine et autres lieux sem-~-
blables, on trouve une population dont
certains représentants sont des types
caucasiens sur lesquels les chauds bai-
sers de notre soleil tropical mettent
une légére brume qui est comme un
grain fo beautd, ajouté a leurs traits ;
a Vharmonie de leur contour, Un autre
fait digne de remurque, c’est un gout
esthétique fort marqué chez toutes ces
populations. A ce compte la petite pay-
sanne du sud qui ne quittera pas sa
section pour gagner la ville voisine sans
étrea en régle avec le proctocole en usa-
ge dans cette section, laisse loin der-
riére elle sa congéuére des environs de
Port-au-Prince. Une large hospitalité,
une bonne gatté, dégagée deja contrain-
te nature du paysan, voil’ pour finir ce
qui caractérise encore cette accote jeu

ne fille, dont Pagresste beauté est par

fois aussi troublante qu’ensorceleuse.

D' J. C. DORSAINVIL.

PANTS DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Chaervatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



MERCRED! 3 JUIN
Raronatire a midi

_ 765,7â„¢/"
minimum 24°.9
Température}maximum 282,5
moyenne diurne 26°,0
Ciel couvert toute la journée jusque
vers § h. du soir. Temps brumeux et plu-
vieux dans l’aprés midi : 0,4™/™.
Orage 4 différentes reprises.
Vent d’ouest assez fort et mer agitée 3h.
Couronne lunaire 4 9 h. du soir.
Le barométre est resté assez ¢levé jus-
qu’a 4h. de l’aprés-midi ; il a un peu bais-
s¢ depuis ce moment.

R. BALTENWECK
Un drame a Léogane

De notre correspondant :

M: Daverne Gédéon 4 l'occasion de Ia pre-
mi¢re communion d’undeses enfants, jeudi
dernier, jour de l’Ascension recevait quelques
amis chez un parent du jeune communié,
M. Ostiné Alerte qui se trouvait parmi
les invités eut une altercation avec M. Gé-
déon. Celui-cile trappa de plusieurs coups
de cravache 4 la figure.

Alerte, la rage dans le cceur, soriit et
alla s’armer. Gédéon, de son cétd, appela
des agents de police pour faire arréter son
adversaire.

Quelgues instants aprésils se rencontrérent
et a la demande que lui fit Alerte sur les
motifs de son acte de brutalit¢, Gédéon
répondit par un coup de baton. Une lutte
s'engagea alors, Geédéon d’abord blessé a
Voeil regut un coup de poignard a la poi-
trine. La mort fut instantanée.

Alerte se livra a la justice et fut, aprés
Vinterrogatoire d’usage, expédid a Petit-
Goave.

Le défunt magistrat venait de se rema-
rier avec une demoiselle Duvivier. I] était
cousin germain de M. Gédéus Gédéon,
ancien secrétaire d’Etat

Ssorétairerie d@’Etat des
Finances

Conformément aox instructions du Chef

du Département des Finances, la

Banque
Nationale d’Halti a été invitée A dcrire A






paiement da coupon de Juillet 1908 de
l’Emprunt de Francs 50.000.000.
Port-au-Prince, le 29 Mai 1908.
The Gonave Island Develop-
ment Company
L’entreprise marche avec .entrain et I'tle
se transforme au fur et 4 mesure, grace a



a bord, 4 destination de Jérémie :
Catherine Rouzier et enfant, Gal Rébecca
Cloud, J.E. Mansour.

Bratlement

Il a été procédé sur la Place de la Paix,

le lundi_ rer Juin courant,.4 9g heures du
| matin, au brilement de Ja spmme de Vingt-
ing walle cent treize gour

activité incessante qui anime les efforts | caisse retirés de la circulation, conformé-

des nombreux ouvriers déja enrdlés.
M. Russell, directeur de la Gompagnie fait
ériger une jolie petite chapelle pour la
popula‘ion, _en attendant Ia’ construction
d’une école primaire.

Ona commenct la coupe des bois et
600 magnifiques picces d’accajou sont
prétes. Les routes se préparent ; il y a dé-
ji un parcours de 6 lieves sur 12 de large.
[l_ est dans lintention de la Compagnie de
relier toutes les peti:es villes entre elles.

Le wharf de la Pointe-’-Raquette est
terminé et celui des Etroits 4 moitié fait.

Les p'antations Occupent un grand nom-
bre de bras et de vastes exp
préparent. Il y a environ cing carreaux
plantés de coton.

Nous souhaitons la plus complete réus-
site 4 cette entreprise de progrés qui per-
metra de mettre en évidence nos précieu-
ses ressources, en méme temps qu’elle pro-
curera un travail honnéte et rémunérateur
4 nos concitoyens désceuvrés que sauvera
cette nouvelle vie d’efforts énergiques.

Courses !....

Le match du 21 Juin courant promet
d’étre sensationnel. La Folieveut sa revanche
et Vertige, tout fier de ses laurtiers, est
prét. Les enjeux ne s’éléveront pas 4 moins
de 10.000 gourdes, les deux coursiers
ayant un nombre égal d’admirateurs pleins
de confiance.

Le Jury sera composé’de M. Georges de
Lespinasse, Victor Gentil, John Cooke et
Eug Roy, avec comme arbitre souverain
en cas de contestation, le sénateur Charles
Régnier.
Pas.c..-ante et superbé réunion sportive
qui s’anuonce 4 la grande joie de nom-
breux amateurs. u

Nouveaux Ponts

On nous apprend que deux nouveaux
ponts vont étre construits par initiative
privée aidée du concours de S. E. Le Pré-
sident de la République et du conscil des
Secrétaires d’Etat, l’un a l’angle des rues
Férou et du Réservoir l’autre au Marché
St-Louis.

Ces constructions se font sous l’habile
direction de l’architecte Montbrun Elie.

Chambre des Représentants

Les députdés ont eu hier une séance a
huis clos 4 laquelle assistaient les secré-
taires d’Erat de I'Intérieur et des finances
appelés pour la circonstance.

Il s’agissait des indemnités législatives,
et les Inviolables de la Chambre basse en
ont réclamé le paiement en or, tout
en déclarant laisser au Trésor, un tiers de
ces indemnités, soit 100 dollars. De sorte
quan lieu de 600 gourdes, ils toucheront

orénavant 200 dollars américains par
mois pendant la session.

Nous ne savons pas encore dans quel
sens la question sera réglée.

Arrivage et Départ

Le steamer Constancia est entré avec les
Passagers suivants venant de :

Jérémie : J. Dupoux. F. Brutus.

‘Petit-Godve. Maitre Benoit, F. Flerongile
Dr L. Rigaud, E. Lamothe. D. Fleury, J.
Girrot, E Belin, Mile Matthieu.

Le Prinz Sigismund venant du Cap-
Haitien et des Gonaives avec les issagers
saivants ; E. Dacosta, M. S. Lefévre, M.
Debrosse, :E. Dupuy, Shentob et Mme W,
Butwisle, est reparti dans Is soirée ayant

Day, assisté du Substitut

|

Citations se, ter et Ce et

a la loi. ;
Tribunal Civil . -

Audience civil: du 3 juin 1908
Le Tribunal sous la présidence du juge
A. Thibauls a
contiuué l’affaire suivante :

— Gabriel Augustin contre son épouse la
dame Lucréce Coicou, (Divorce ) — Conti-
nuation renvoy¢ée 4 huitaine. .

Une nouvelle composition sous la prési-
dence du juge doyen .Nau entend I'affaire
suivante :

D’Aubigny et Co contre les sieurs Webs-
kar ct Co,

eee
A. de Mattéis et ¢'

| Toutes les élégances rares. discré-

| tes, bruyantes, des parfums d’un char-

me subtil et délicat, —Son Sou-

rire, Floramye, Vivitz,

des bijoux of s’enorguellit la
pierre éclatante et hautaine, de mi-
nuscules objets d’art ot sourit la
ce triste des perles, des boucles
reilles qui s’étonnent de leurs formes
variées, anneaux de fiancailles offrant
Je symbole d’une éternelle jeunesse
d’amour,. orgies de colliers graciles,
| de lourdes chaiges Maveives, des cas-



cades étincelantes d’or, de rubis, d’é-
, meraudes, tout cela fait un coin de
paradis de la maison

A de Mattéis & Co

qui est situéé aujourd’hui a 1’Ancien
Hdétel Central restauré et embelli.
Ces italierw ont gardé la nostalgie
de toutes les Twntaisies d'art sdmi-
rées jadis chez eux et ajoutant a tou-
ites ces frivolités attrayantes, les ob-
jets indispensables que :éclame lta
Vio, ils ont chez eux un assortiment
d’une grande richesse, pour tous les
gouts et pour toutes les bourses.

USINE A GLACE

Port-au-Prince

SOCIETE ANONYME
CapiTat 150.000 DoLLans

Messieurs les Actionnaires sont con-
voqués pour l’Assembliée Générale ré-
glementaire du Mardi 30 du courant,
43 heures trés précises de l’apras-
midi, au Siége principal, rue du Ma-
gasin de |’Etat.

L’ordre du jour comprendra :

4° Le rapport d’us sar les com
tes, la marche des affaires, etc, etc.

2° Proposition et discussion detoutes
mesures propres &@ assurer la bonne
marche de l’entreprise.

3° La formation du nouveau Conseil
q'Adainistration.

essieurs les Actionnaires qui
suiteid’empéchement,ne pourratent bas
assister &l' Assemblée, devront s’y faire
représenter par des mandataires mu-
en régie.





nis de pouvoirs
Port-au-Prince, le 2 Juin 1008.

des en billets de}

-{Wunal de Port-au-Pr

ola






a
Nous avons regu linkéressant x
ment svivant qui met fin d la prlile oy.
médie judicaire dont le lectours dy

« Matin » ont di bien se ré;ouir,

Le Tribunal de l’opinion publigy

pyemrent réuni a rendu en audience pe

ique le jugement suivant ;

Vu, premiérement, le discours pronoag

sur l’Autel de la Patrie le ter maj 10h

‘par le siear Sténio Vincent, Magistrat Cog,
ince ;

Vu, deuxiémement, la réplique dy
sieurs Corvington, Valés Salés et Agous

Vu, troisiémement les considérations |
Procureur général, Le Matin. sur la sci
ce sociale en général, et l'état social hy.
tien en per fer;

Attende que les sicurs Valés Salés, Ap
guste et Corvington, se disant érudian
en droit, re hent & Vincent : 1° d's
recommandé «tout unimer: de fem,
les écoles de Droit, remplies Je déclasén,
2e, - d’avoir méconnu le prin-ipe suivan:
© La fatalité des lois économigues et
ciales se moque de toute agitation stérile)
zeme, d’avoir commis une triple erenra
oubliant : « que l’encombrenien des pro

ions est en raison directe de leur pris
sance rémunératrice ;

Qa’en dehors du monde mor, 7
sommes pris dans «l’engrenage Jun univer
sel déterminisme ; » ef em simaginim:
« gue l’étadiant en droit est t persona
qui se couche tard et se léve t*:, jui fle,
courtise, et emploie le reste Je son temp
4 sabrutir sauf & passer des ¢xamens apts
deux ou trois mois de prépataiion ess
ante. »

Sur le rer grief : dice Auzaste,
ttendo que poor ce dire Auguste,
vington et Valeo S Salés déclarent eur-at
mes avoir. « lu. le discours entr: ist
gnes; equ’en Hisante le discoers de N. Vi
cent nous n’avoas vu nulle part figurers
ion qui fait rage ¢ ce
mier grief, que c'est un effet de |'im
nation desdits sieurs Valés Salés, Cort
ton et Auguste, —

Sur le 2éme grief : ;

Attenda que s'il est vrai que « |'élr
tion nations se fait suivant des ‘
immuables, » la science social: nous an
appris dans une certaine mesarc 4 de a
ner ces lois, ce n’est nullemen: mean’
tre le principe de la « fatalité ues lois y
nomiques» que d’en signaler es «facets
déviations. » .

Sur le 3eme grief : ;

Attenda que s'il est encore me
« V'encombrement ides professor |
maison directe eur pulse. -
ratrice » on concoit difficilement 408

d'avocat qui « ne procure pas mia

plus puissantes tétes junid eos (4

nération compensatrice de leas

soit si.courue; Le,
"Auenda ue Vincent conse

jeunes gens d’allerle moins poss" hg

ter leur tente 4 l’Ecole de Dro 1"

cole de ine » s'est parfaitement
formé au principe peécié ; ave a at

dre erreur daw 3eme gr
core on effet de la pouvelle mthon
lire d’Auguste, Valés Sales ¢t j

rait faire OOF
a Vincent deve croise pris « i ie
nage d un oniversel ete des 5 ot
F I a’ . i.
Bes dans la pature yebue f dich
t ini est oS
pour ce qui a trait viet ie oo
° ue , . i
prendre autrement imeia oC.
une errear de ls “ jen
ao


considérant que Stsnio Vin-
Communal de Port-au-Prin-
ce, se trouvait le ler Mai dernier, par un
devoit de sa fonction dans l’obligation de
oncer un discours 5 ,

Considérant que pour ce faire il avait Ven-
Gere liberté du choix du sujet et des idées
jémettre; que par suite, il ne pouvait sin-
quiéter de ne pis tomber d’accord avec
ies sieurs Valcs Sales, Auguste, Corving-

toa ;

Consid ‘rant d’ailleurs, qu
svocats, avait 1 redire dudiscours en ques”
toa, Corvington, Auguste, Valés Sales,
svocatsen herbe, quoique promettant beau-
coup, hesauraient prétendre le représenter a
eux seuls; qu’en supposant meme que leur
prétention serait justitide, ils devraient pré-
senter leur acte de constitution qui ne f-

re nullement au dossier,

Par ces motifs '¢ tribunal, aprés en avoir
délibéré, passant Outre sur le désistement,
dit qu'il n'y a pas eu 4 tenir compte des
sted de Valés Sales. Corvington et Au-
guste, les rejette, womme ma fondés, dis-
pense les dépens. Vincent avouant n avoir
nen inventé.

Donné de nous ce 4 Juin 1908.

O. Pinion, doven jugs, Lepublic, juge,
h. Lite, suppidant juge.

fouvelles Etrangeres

Loxores.— Le pénéral sit Renvers Hen-
ty Butler, gui pendant guelque temps a
4é commandant en chef des troupes an-
glaises dans |'Afrique du sud pendant la
guerre Boer est mort aujourdh ui.

Mapain — La « Gazette » officielle an-
Bonce aujourd'hui gue l’accouchement de
ha Victoria est attendu pour la fin de
ain.

Mocapor 3.— La tribu des Anflouos ap-
puyée par des troupes chérifiennes atta--
qualatribu des Miouyuis dans le vorsina
Bede Mogador et la defir apres un combat
aharné La tribu des Mrougius laissa 150
Morts sur le terrain Oi ignore les pertes
des anflouos.

Ragat 3. Le penera! Baydani, commar.-
anten cheffdis troupes du Sultan Abd El
tz est arrive ici aves son armée compleéte-
ment désorganisces, les volontaires des tri-
Us furent immeédiatement; licenciés seules
€$ troupes répuucies torment la garnison

la ville,

Paris 3.— Les assassins de M. Steinh-
celet de sa belie-mere Mine Japy, n'ont
encore pu Cire arrctés malprd le vigilantes
techerches de !a police.

Lowpres 3.- Le Derby Depson, a été

4M Ginistrelli. La céte de ce che-
fait 4 100 contre un second Primer
Mw de Portland ; troisiéme Lianguia a

- Barclay Walker.

OnTRtaL 1.— M. Louis Fréchette, le
et liteérateur canadien francais, vient

moanr dans cette ville, des suites d’u-
d'appoplexie. M. Fréchette qui
de 69 ans était le plus distingué
mes de lettres canadiens frangsis.
els de ses ouvrages ont été ‘coaron
Per V'Académie francaise; il était of-
de la Légion d’Honnenur; parmi les
‘crits par le défunt, on cite la
d'un exilé » « Pale-méle » « les
boréales » « Fleurs de neige ». « La
dun peuple » et « les feuilles fo-

Au fond :
cent, Magistrat

que sile corps des



iy

Ff

£;

Fer

[

. Un systéme frangais pour
des courants alternatifs en place
continus qui prétend-on per-
Vemploi de 12 appareils ser en
une réduction des tarifs 6 été

'—

if

f

présenté aujourd’hui par M. Mercadier, son
inventeur a la conférence internationale de
‘élégraphie en ce moment en session ‘ ConstaxTinopie. — L'absence de nouvel cs
de l’agent consulaire de Nathy la capizale
de Vile de Samos ot Ia population s'est
insurgée contre le prince de Samos ct le
gouverneur de Vile os. considérée comme
significa:ive ct donne lieu A des commen-
taires. Enraison des rapports contradictoires
sur la nature des troubles il se pourrait que
les puissances envoient une commission
pour faire une enquéte sur place.

HEcsincrors.-— Le Gal Von Boeckman,

ouverneur de’ la Finlande se trouve
ans l’impossibilité de former un cabinet,
lee chefs de partis finlandais déclinant d'en-
trer dans les combinaisons ministérielles.

Panis. — Le chanteur de cafés concerts
Paulus gui eut son heure de célébrité a
Vépoque du bonlangisme est mort.

Eipsic. — M. Schirbara, auteur allemand
connu, a été condamnd 312 années d’em-
Pprisonnement pour avoir divulpud des se-
crets militaires allemands 2 une puitssan-
ec européenne.

Panis 3.— Le projet de loi pour le ra-
chat du chemin de ter de l'ouest a été de-
battu aujourd'hui.

Le ministre de Travaux Publics, M. Bar-
thou a défendu le gouvernement contre
accusation de collectivisme. [la fait re-
marguer que des Républigues conservatri-
ces des monarchies patlenentaires et méme
des monarchies absolues avaient parfois
trouvé l’exploitatazion des chemins de fer
par l’Etat préférabie 3 lexploitation privée

On a publid ce soir le nombre des con-
currents inscrits pour le grand prix autos
mobile qui aura lieu 4 Dieppe. le 6 juil-
let.

Il y a en tout quarante neuf machines ;
34 frangaises, 6 italiennes, 6 anglaises, 2
atfemandes e une américaine.

BruxELLes.—- On aiuuunce que le traité
d’annexion du Congo sera accepté par la
France, pourvu que certaines modifications
soient apportées a lafronti¢re du Congo
frangais et Belge et qu'une réduction dans
le tarif pour le transport par chemin de
fer des marchandises entrant au Congo
trangais et en sortant soit faite.

CG Pransalaniqe |

Le steamer Quebec est attendu Die,
mauche 7 courant et perura tnudi Sa
b heures du sow pour St Mare, Gouai-
ves et Petit-Godve.



L’AueNtT,
F. M. ALTIERI




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