PORT-AU-PRINCE ( Hait )
Mercredi, 3 Juin 1908
——— ee eee — ee
Le Matin
QUOBIDIEN ..
ABONNEMENTS : Dirgcreur : LE NUMERO 140 CENTIMES
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . . G. 4. Clément Magloire, -—
—— du 1 et du rs de chaque
DEPARTEMENTS| Trois Mois. . « 3.60 __ Los abonnements partent vane
REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d's
ereceree Trois Mois. . « 6. 45> RUE ROUX, 45 Les manuscrits insérée ou non ne seront pas rendus
tout ce qui concerne Administration du Journal. sadresser a
HYGIENE INFANTILE
- Uphonheur dans Tallaitement maternel
Je ne puis certainemant pas répoa-
dre puisque moi-méme j’appartiens a
hurnanité, Mais ve qu’on p2ut affir-
mer c’est que le fait est et je n’en
te quaff,me croyant plus & rien, de- veux pour preuve que la diversité du
meare 868 morfondre dans les affres~ gout des méres & propos de l’allaite-
de male désespéré ; - un problé- ment. 9
me qué les philosophes ont cru déja; Quel bonh.szr pour quelques-unes,
soletionser sur le papiar tandis que-—. apres avoir nourri leur enfant dans
sans y SOpger pour ainsi dire— par leur sein d’avoir a extérioriser cette
gestes et par l’ensemble de leurs transfusion de la vie dans l'allaite-
Monvements en général, i's laisscut ment.
comprendre qu’ils se torturent encore primable 4 transmettre comme un:
la recherche la plus continue, portion d’ellcs-mémes par I+ lait
h Plas ardue ct la moins prome'tteu-' par leur sang— a cet é're qui ieur
€ qu! soitei l'on en et juge par son cst cher, lui communiyuant ainsi leur
La recherche du bonheur reste en-
coreun probléma mondial dont len-
tka u'impatiente que trop les trois-
quarts defhumanité tandis que |’au-
iBanité depuis l’alpha des temps jus- tempérament, leur manisve -d’étre et:
Maux Cpoques contemporaines. itous les sentiments qui les animent.
Tout ie monde se rue sur le mot!Le_ tressaillement
ta Cnigme qui pirouette avec un ef- épro.vent au moment des tétées et
teen pied da nez a chaque fois que que ne connaissent point les nourtri-
lapprochons ou qui fait le Jeu ces mercenuires, est la preuve la plus
re ombre et reste flou pour forte de leur satisfaction intima.
ob monie. Les uns pensent ala} Et il n’est pas jusqu'aux reines qui
ne, les autres au pouvoir ; d’au-{ne puissent, si tel est leuc gout, trou-
fen recherchent Vamour, d'autres: ver la- bonheur dans la!lattement.
Yoat trottinant, I’échelle a la‘ L’histoire d’aileurs en rapporte des
teat ia Gl chant la tour of se dres- ‘exemples pathétiques, entre autres
une ¢ ng et les Honneurs en vue , celui dont parle Variilas dans sa + Mi-
tp sonven ade au cours de laque!l2 norité de Saint-Louis ».
Ms a tele ees ils sont précipi- |
Tent et Premiére. Tous s’enfie-
88 déménent inquiets et im-
bats, . ° :
chetete doe, qui de 1a. Qui
lut étre & tout prix la nourrice de son
auguste fi's et comine amour ne va
as sans sa sceur Cadette fa jaloisis,
‘Wtionng eat et personne ne trouve, |la reine ne pat souffrir que Saint-
© trouveres * trouvé et personne | Louis prit d'autre lait que le sien.
We is era _pourrais-ja oser, parce| Un jour donc qu'un fort accés de
Ta as SoMprshension du probléme|fiévre lincendiait sarvint en visite
| Tarersadicon® subi l'unification et|une dame d’ailleurs de haut rang qui,
® elation ion si nécessaires a|voyaot le petit Louis pleurer de soif
€ Fonifire et que probablement elle|s’ingéra de lui donner son sein le plus
Rien ne s universalisera ja- |naturellement dimonde. Or, il advint
i changer a semble vraiment de-|qn’au sortir de l'accés, la reine Blan-
OF fay Ot tasituation. Et tout cela,|che voulut allaiter son enfant ; mais
le moral nter plus haut, parce |celui-ci refusa net, soit
daloi, Combien saine qui con-
'® de son ort. que chacun se conten-
\Mecrazire 2 5! @ toutefois le strict
‘ther ee jusqu’a présent s’a-
res humaines.
Macenas?...
sasié, soit qae la saveur
nel fut pervertie par la fiévre. Pour
le coup la reine en eut la cervello
tournée; elle enquéta et quand
elle décoavrit la cause de cette inap-
pétence insolite, elle enfonca rageu-
-
s
r
ot
SS ee Re ee 8
E'le ros sentent une joia inex: |
intérieur qu'éiles.
Il parait que la ceina Blanche vou-,
vil fat ras-:
vu ‘ait mater-:
IORI ow Bonne-Fei.
eee
4’ onsieur arthur ISIDORE, 45, Ree Rouz
[sement le doigt dans la gorge de son/{geantes de la mazurke si malicieuses
fi's, lui titilla la louette et provoqua; ment tardigrade.
des vomissements ot: le petit Louis Docreur C. PEARSON.
ldébayoula tout te lait qu'il avait: PUiS. | queen ED
‘Et comme tout le inonde demeurait ; e
i berluse devant cette violence « Je ne
pais endurer qu’une autre femme ait y l
droit de me disputer la qualité d’étre
mere,» s'écria la reine en furie. -_-—
C’était au temps béni ot dans tous
les esprits la nourriture des enfants III
p etait | pas sans influence sur leur Nous avons en quelques traits rapi-
, , dos esquissé I’évolution des études 80-
En Allemagne,sen Angleterre, ©) cjales, nous nous arrétons maintenant
Hollande, les femmes de qualité n@/4 p) éciser I’idde et la méthode de Le
dédaignaient point d’allaiter leurs en-| Play.
.fants. En France on retrouve cet usa- .
lge jusqu’au XVile siecle. Ett-ce que Il y avait certes ld une entreprise
| Mev 4 louable qui couronnée de succés, n’est
le duc d’Orléans né le 2 Aout 1674 | oe gis sans influence sur la marche
qui fut régent du royaume pendant la vénérale des sociétés. Cette science ne
‘minorité de Louis XV n’avait pas su- eonsiste a rien moins qu’a découvrir
cé fe sein de sa mére Chairlotte rlisa-| 1 ois en vertu de uelles les socié-
,beth de Baviere, princesse palatine ? tés se forment et évo uent; & les coor
Et la princesse palatine avait ral-| donner en corps de doctrines, de -
SOM. gon 4 lea présenter comme un guide
Toute mére dont la constitution | sur 4 celles qui cherchent encore lear
'ntest puint viciée a pour devoir d’al-|voie. Voila donc lidée de Le Play et de
‘laiter son enfant. La déticatesse des | son école ; examinons sa méthode.
formes, comme on le prétend toujours Le Play emploie une méthode chére
‘Mest point un obstacle a laccomplis-|a notre art: c’est la mone gzraphie. ii
sement dace devoir tout le temps | fait de la clinique sociale comme nous
que la santé demeure irréprochable |faisons de la clinique médicale. Dans
et ona vu dos méres tre; délicates | sa série de mon phies, il lui était
faire de leurs enfants des sujets ro-|loisible de juger, de comparer, de dif-
bustes et vigoureux, tandisqu'elles | férentier, en un mot de faire une judi-
en font ds rabougris des enfants|cieuse application des méthodes mises
‘étrangers. C’est que lallaitement ma-jen lumiére par I’éco'e écossaise, mé-
ternel parait plus que Tautre avanta-|thodes de coacordance, de différeace
gor les enfrats et c’ast lui qui fait les | de variations concomittantes... etc.
's tjets les plus véritablemont magni-| Si nous ne nous trompons nous.
| fiques. croyons remarquer que Es Pidy tonne.
| Si toutes les méres vo.:laieat bien |a trois facteurs essentiels, un réle dana
‘faire comme fa reine Bianche ne trou- | !a formation sociale. thee
ique et les traditions,
'veraiant-elles pas le bonheur dans| L’¢volution hi: torig ions,
\)'allaitement maternal? Mais il n’en | la famille, le milieu social. Ajoutona
lest malheureusement pas ainsi. Com. | que la sociologie de Le Play pread. ua
ibien de méres dans la fleur de Ia san-|solide appui sur la religion.
'té, dédaignent ce genre de bonheur; A notre humble avis nous croyona
‘pour en rechercher un autre dans les |retrouver les facteurs de la sociologie
fétes et les plaisirs mondains ? It en |de Le Play, dans l’cuvre du Vicomte de
‘est qui s’enserrent dans un corset | Bonald, avec cette différence que, de
‘et s’en vont chercher le bonheur, qui,|Bonald esprit systématique coatrou-
derriére les plis d’un éventail rose] ve volontiers les faits pour démontrer
dans le flirt, qui, & visage déconvert, |la thése qu’il soutient. De Bonald avant
‘sous la lumiére crue des lampes, dans / (out est un historien politique plus oc-
« Péternelle faite et le constant re-|cupé 4 combattre les idées sociales et
‘tour » des Vv feuses 0u| politiques de ses contemporains qu’
| dans les pauses mystérieuses et enga-' dégager des ragies
Nerias de conduite pour
une société. L’originalité de Le Play
vient donc de sa tendance positive, du
besoin d’argumenter en se servant d'un
ensemblede principes, véritables lois de
la science sociale. Cette dernitre Expres-
sion n’est pas dans Pasuvie de Le Play
qui se cuntentuit d’un titre plus modes-
te: La réforme sociale. La sctence 80-
ciale est une création de Demoins et de
son école.
Nous ne nous arrcterons hong
pbs
nous ne voyons pus de differ nee casen-
tielle entre lu conception sociologique
de Le Play et celle de ses contin: aleurs,
L’ingénieur en Le Play est) remplace
chez Demolins par le pédagogue et cel-
te substitution est tout profit pour la
France.
Toule Pwuvre de la science sociale
semble étre un dithyrambe chanté en
Yhonneur de la race anylo-saxonne. De
14 nous Vaffirmons - toute la rivalite
qui chez novs met en préscnce Anylo-
philes et Francophiles, car il serait p.ts-
sablement ridicule de voir Whonuetes
gens se quereller, se distribuer des ho-
rions méme_ parce qu’on serait) venu
leur dire: l’Evolution historique, les
treditions, la famille, Je milieu socal
ont ene intluence décisive ~ur le deve-
nir d'un peuple. Une autre iaisuu qui
n’explique guére celle position da ver-
saires, c'est que nous nous entendous
tous sur landécessité dine refontede nos
murs, de fagon i préparer iu sein de
notre petit corps social, décidément mia-
lade, ane nouvelle orientation de nos
activités conscientes. De pau et d’autre
on crie qu'il faut une réforme de Vin-
dividu, seraient-ce les procédés a emplo-
yer qui aurd@ent cetle terrible vertu
Fristique.
Pour nous cerdle essentiel joué par
Vanglo-sa> on dans les théories de la
science sociale, n’arien qui nous éton-
ne. Cest en suivant Vévolution de cet-
te race, des furéts de la Germanie @ son
expansion mondi:le actuelle, que l’éco.
le aformulé ses pritcipales regles so-
ciales.
Pour Demolins et ses principaux col-
laborateurs, anglais et Vamericain sont
plus prés de Vidéal social quills revent
que certains représentants de lao race
latine, dont quelyues-uns vraiment sout
«x us ?. ee
Et Vo
( SUITE ET 1IN )
A ce moment, la session criminelle bat-
tait son plein. On avait annonce que Mr
Francois Labert -- le tameux M* Labert,
vous savez ?— présenterait la defense d'un
pauvre diable qui était accuse avoir per-
étré je ne sais p!us quel crime atroce.
cause était ce qu'on appelle dans largot
de notre Palais une cause A « grongnon ».
M® Labert, d’ailleurs, ne plaide gue les
causes 4 © grongnon », c'est-d-dire les
causes réputécs les plus difficiles. Et quand
Me Labert plaide, c'est un évenement. Tout
Port-au-Prince est debout.
‘J’arrivai au tribunal juste 4 l’ouverture
des débats généraux. Je me faufilai dans le
public et parvins 4 gagner un bon
pétit coin d’ot l’on pouvait entendre et
voir sans étre trop bouscule.
Aprés un réquisitoire filandreux et gla-
cial du Ministére Public, Ms Labert se leva
et‘ tendit vers le jory son maxillaire infé-
térieur. A cette minute précise, un frisson
courut dans l’auditoire. Je frissonnai moi
aussi, car pour la premiére fo’s j'allais en-
tendre rugir un des lions du Barreau de
Port-au-Prince. Et Me Labert parla. I! par-
temps sur Demolins ct son cécole, car)
menacés dune déchéance inrémediable.
Peut-dtre n’y a-t-il la qu’une loi inéluc-
table puisque ’évolution impli-ue for-
cément une dissolution finale,
Monsicur A. Magloire s’est fait chez
nous, Padepte convaincu de la nouvelle
école. TH déploie a propager les conclu-
sions dela setence suciale dans notre
milieu, une ardeur qui tient du prosély-
lisme. Certes nous ne pouvons prevolr
les résultats qu’une semblable propa-
gande obtiendra chez nous, puisquelle
Pva ad Porcoutre de tontes les idees re-
cues.
Vinsuccés sont uombreuses dans not
milieu. Elles s’adressent a ua pablic
restreint ayant ses préjuageées historiques
et d’¢ducation, vivant sur un fond d’opi-
nions regues, se comMpluisant cu une
douce paresse intellectuelle et admira-
blement sollicitée Vailleurs parune bon-
june force dinertie.
1)
Pour les civres didees, les Sh
DORSAINVIE.
(..
REN:EIGNEMENTS
mMmETEOROLOGIQUES
Obwervatoixnre
DU
SEMIRAIRE COLLECE St-MARTIAL
Marpi 2 JUIN
Baroméire 2 midi 761,7/™
minimum 23°,3
Températ.are)maximum 32°!
mcyenne diurne 26°,8
Le ciel tres nuagcux le matin est resté
couvent tome la soirée.
e()rape a louest 42h. de Papres-midi.
Pluies aux environs a différentes reprises,
principalement dlouest et au sud.
Nombreux cclairs 4 partir de 7 h
soir. Petite pluie 4 8 h. 30 : 0,2"/*.
Le barométre cst stationnaire.
K. BAL TENWECK
du
tla otros heures d’horloge. Le Ministére
| Public ridiculisé, torture, aplad selon Vu-
jsaye, — que vouliez-vous gu il fir contre
un lion 7 -— le verbe alors se tit chatr.
Eroutfint dans le cercle trop) &troit des
taits de Ia cause, le lion courrouceé brisi
toutes les barri¢res et soo mit a parcourir
lafordet imanense des qsoctablayuics» et des
criminologics commodes, «© Que sa dialec-
tique s’enchevetrat dans les broussailles et
sentongit dans les maguis de la route,
qu'importait !... Elle émergeat bientér—
et c’drait. un miracle d’art - en apostro
phes indignées et toudroyantes. Et ce fut
alors une parole impétueuse sans ceose
vrossie de torrents de mots, un dévidage
de périodes prodigieuses qui tombaient de
sa robuste machoire, un troupeau de mé-
tapnores véhémentes qui s’en allaient paitre
n'importe ou.
Le Discours »’accomplissait !.
Et emprise était telle sur ce public
abasourdi, empoisoiné parle fétichisme des
formules, atteint de la folie des pires élo-
quences, qu'il semolait, Jun moment2donné
que, dins cette halle aux bagouts mercan-
tiles, tout avait disparu : accus¢, tribunal,
parquet, jury, et qu'il n’y avait plus que
Me Cabert debout, — et qui parlait...
Et lorsque vint la péroraison, ce fut en-
core une superbe fusce tintamarresque et
multicolore, la parade du boniment termi-
Les Nouveaux Sénateurs
SimpLres NOTES
(Suite)
Romerts Morrat Louis Micuet. Né a
Jn-Rabel, le 18 Janvier 1852.
En 1876, appelé au service du bureau
de la Place de Jn-Rabel, comme secreéiaire
cn inéme temps professeur a l’Ecole de de-
moiselles.— En 1878, membre de la com-
mission locale duo leu. En 1882, Direc-
reur de l’Ecole primaire de garcons de la
dite ville. r8y1, général de division, aide
de camp honoraire du Président Hyppo-
polité. En 1892, commandant de la Place
et de la commune de Jn-Rabel; en 1899,
Président de la commission communale ;
1899, Prépos¢ d’Adminis:ration des fi-
nances de Jean-Rabel ; en 1905, Députdé au
Corps iévislanf pourla commune de Jn-
Rabel,
Ai continuer
| Nécrologie
| Un telégramme nous a annonce la triste
i:nort d'un jeune homme d’avenir : Néré
Noz!, survenue la semaine derni¢re 4 Jé-
réemie.
Intelligerce précoce, conscience droite
etterme, franchise et cordialité distinguées,
telles ont cté les grandes lignes qui carac-
terisaient le temperament du regretté dé-
runt.
Apres de brillantes études taites i la
capitule, aprés avoir obrenu le prix d’hon-
neur dun ctabl.ssement secondaire, il fit
“on droit et alla s‘inserire au Barreau de
a ville natale of la carri¢re n'est pas si
encombreée, et il y obtint un remarquable
succes.
Emportant avac lui le germe de Ja ma-
ladie Mont il devait mourir, il s’est éreint
lentement avec le calme, la sérénité d’une
ame pure, apres avoir connu les plus dures
soutfrances, soutenu par sa jeunesse — cette
grande “force qui lutte contre la nature.
Fermetura dela malile
Les dépech:s pour Jérémie, Kingston,
New-York et Europe ( vid Kingston ) par
le Steamer « Sig'smuad » seront fermdes
ce soir dy heures precises.
Port-au-Prince, 3 juin rgos.
| Deceés
| Un telegramme annonce !a mort 3 Jéré-
himte, hier, de ir T. Cazeaw ils.
Contowwacs dla fin Ve éprouves.
jal raniass{ et relutsant sorti avec toutes de
es favfires humuaniciires, toutes les gui-
tares sur les responsibilités sociales et tous
'es titres laudauts pour les douze conscien-
ces droites et honnetes.
Mon embatlemene fut au diapason de
celui de la foule, et des lors je me sentis
pique de la tarentule oratoire. Les ma-
iitices du mor agisstient en moi impe-
rieusement. Le mauvais génie qui me pour-
suivait fut persuasif. « Tu serzs avocat,
toi aussi,» me disait-il. Et voila comment
je devins en effet, dés le lendemain, étu-
diant en droit, quelques jours aprés, éléve
surnuméraire aux Finances et trois ans
plus tard, hélas! avocat.
Si encore au Bureau de | inspection sco-
laire, on avait mis une sourdine a ce bel
entrain, en me déclarant que je n’é:ais
pas dans les conditions requises pour é re
adinis 4 l'Ecole de Droit. Mais on y fut au
contraire, accucillant et empresse.
J'entendis 14 aussi sous forme de cause-
rie circonstancide, des considérations gé
nérales sur l’importance des études juri-
diques et sur le grand avenir qui était
réservé 4 tous ceux qui embrassaient la
carriére du Droit. Des discours encore,
toujours. Le Discours se collait a moi
comme une pieuvre et m’ensorcelait.
Résultat : au lieu d’étre aujourd’hui di-
recteur principal des grands établissements
Compagnie des Pompiers
A la suite de notre article sar ky
cription Ouverte en faveur des Pompe,
nous avons recu la carce suivante
Le ConsEit D’ ADMINISTRATION
DE La
Compagnie des Pompiers Libres
Présente ses sincéres remercimesy
la Rédaction da journal Matin
le brillant article d’hier comac’ ar
des Pompiers.
_ Hl espere qu’en se pénétrant bien
importante question traitée dans ce
ticle, avec une compétence si remargeahh,
lec lecteurs du Matin ne se bi
pas entrainer par l'indifférence e
presseront de contribuer 4 la
ouverte au profit de la Compagni
Mille remerciements et sincéres
ments de gratitude.
Ce 2 Juin 1908.
Les Sapeurs-Pompiers
parisiens
De la statistique du régiment de
pompiers de Paris, il résulte que cen
ment a été appelé & marcher 4 512 fois diy
le courant de l’année 1907. I! a exécaté tj
sauvetages de personnes dans des incendig
et y a trouvé 4 morts avant son arrivée. I
a été de plus appelé 239 fois pour des su.
Vetages Ou opérations diverses, d’ou i ;
retiré 18 morts et 27 vivants. Il a opéréey
Outre, 29 sauvetages d’animaux. [a my.
ché 737 fois pour de fausses alertes, x
fois dans la banlieue, dans des circonsay
ces graves.
Le service emploie 52 officiers et 1.80)
hommes. Les douze compagnies sont rep:
ties entre les 24 périmétres de secoun gti
imarchent toujours conjointement. ly:
en plus, cing établissements ayant un pet
poste spécial relevé toutes les vingt quar
eures.
La traction est assurée par 27 voiturs
automobiles et 177 chevaux.
Pour son service intérieur, le régimens
166 kilometres de lignes téléphonigas:
en outre les avertisseurs constituent uo ft |
seau de 490 kilométres sans ,compter asi
kilometres de réseaux privés.
Tribunal Civil
Audience civil: du 1** juin 1908
Le ‘Tribunal sous la présidence do joy
ra
{
!
Tost. See EE eee
la maison Weissmann & C? por
exploitation du cacao & Dame-Marie,|
raison de Deux cents ou Deux centar
quante dollars par mois sans compiler
autres avantages, je suis depuis qoege
.temps,— la belle jambe que ¢a me fait~
Juge au tribunal civil de Port-au-Prince |
Cent Cinquante gourdes par mols,
une prime faveur or de 450 0/0, © e
me fait 1 peine Vingt huit dollars.
"ne suis pas payé. Voila cing mois de on
‘année 1902 que, pour cause de r¢vo oo
‘dans le pays, je n’ai pas touche uo
‘time d’un Trésor toujours vide. Ec loess
‘en proie d toutes sortes de privations, a
'est réduit -- la faim fait sortir be loop
bois, a aller mendier son salaire, 09
‘le plus souvent de subir la msuv os
‘meur d’un ministre grincheax qu!"
‘voie promener tout bonnement, cepenias see
‘gue la compassion ironique de Pe paoo
ployés folatres vous console de ‘-
déconvenue. Trop heureaz ont ee
« sollicitude » étant officiellement cet
'eée, le bruit malencontreox a ‘
'« mouvement en ville » 26 ae |
contrarier l’effet et vous crampor |
tre détresse chronique.
Pendant ce temps-l4, 08 ox coos
4 la trituration d’indigestes 6 1°.
bles grimoires — et le devols a i
‘
'
—————o
a. St Rome, assisté du Substitut A. Montas
‘ugements suivants:
arcade i qui homologue la délibération
conseil de. famille des mineurs Maria et
10S Volcy. . , .
— Celui qui rejette l'exception présentée
px le sicur S:éphen Lafontant contre Std-
her.
pen Arche Affaires entendues :
— Cazeau Nounoute contre Héléna Jo
contradictoire ).
Rodney Douville contre Euphosine
CABINET DE Me LUC THEARD
Par jugement par défaut du T: i}u-
nal civil de Port-au-Prince, en date
du vingt-neuf Mai mil neuf cent huit,
lu dame A'ice Nadal, propriétaire,
épouse du sieur Fernand Riboul aussi
PiOprietaire avce lequel elle demeure
rée de biens d’avec son mari
Défaut ). le soussigné, avocat de la dame Alive
are ius HT opolite contre A. G. Boco | Nadal. .
ictoire ).
(ce José contre Petit Jean Milien. Luc THEARD.
Nouvelle composition sous la présidence
de Jaoge D. Maignan entend l’atfaire sui- Photographie
Cc. Lyon Halli et Ce contre Victor
Débrosse ( Défaut ).
aoe eee eee eee
fueles Elrangeres:
Derniéres Dépéches
J. M. DUPLESSY
129, Rue du Centre, 120.
(Entre la Pharmacie Bayard et !’H6é-
tel Communal ).
_CTRAVAUX DE TOUTES SORTES SUR
SOLIO EY PLATINO. )
Cart:s tres artistiques, nouvellement
regues.
AGHRANDISSEMENTS, REPRODUCTIONS.
ATELIER DE LUXE
Prix Modérés
Panis rer.—Une depeche de Casrblanca
me Matin » dit qu’un nouvel incident
gest produit entre §tirailleurs algériens et
indigtnes au service de I’Espagne. Malgrdé
bs protestations de officiers frangais un ti-
F algérien a été mis en ctat d’ar- NOUVEAUTE:
tesation par les espagnols. Cartes Mignonettes, par douz. P. 7
Le général d’Amade a été informé et a Photo-soie.
agi dnergiquement; il a tclégraphié au co-
lonel de Luigne, commandant de la place
de demesder le respect de l’acte d’Algé-
_ sitas viekk en la circonstance par les Espa-
Offre ses services au public de Port-
au-Prince, aux gens des autres loca-
lités actuellement 4 Port-au-Prince.
Venez essayer!
Yams 2.— Au conseil des ministres réu-
mce matia 4 l’Elysée sous ja présidence
eM. Fallitres, M. Pichon entretint ses
wes de diverses questions extérieures
@ notamment des incidents de Samos. La
pee dessceaux fut au:orisé de déposer sur | —-——
teaude la Chambre un projet de loi La steamer Qoébas est attendu Di-
gaint & abroger ta loi du rer Mars 1899 manche 7 courant et partira lundi & a
ten dz dessaisissement. 6 heures du soir pour St Mare, Gon u-
ant ident de la Républiqne regnt an- ves et Petit-Goave.
Sau te prince royal de Greece et le
Mace Nicolai de Gréce. Grece st
Chambre continue la discussion de
impor sur le revena. Au début de la s¢-
= elle Tenvoya 4 la commission Bois-
ne proposition de M. G. Berry ten-
A abroger le« dispositions de loi des
1 de 1906 qui rétablirent le privi-
cs bouilleurs de cru.
wat continue la discussion du pro-
tachat du réseau de l'Ouest.
8 commencement d’inc. ndie a eu licu
les ental de l'Hod:el des téléphores.
wapidement éteint et il n'y a paseu! CapitaL 15) 000 on DoLtars
el Roll Perso ne. . a .
mate yand, capitaine de vaisseau cn| Messieurs les Actionnaires sont con-
laine ead? Bénéral de division auxi- ' voqués pour l’Azsemblée Générale ré-
nt la guerre de 1870, décéde. lementaire du Mardi 30 du courant,
SBOURG 2. — Gaftar Khan, e 3 hcures trés précises de l’aprés-
Romades shakseven s’est rendu au! midi, au Sidga principal, rue du Ma-
al Snarsky, commandant de! gasin de 1’Etat.
\?ordre du jour comprendra :
ee
(* G Transatlantigue
LAG NtT,
F. M. ALTIERI
cee ee ee ee ee eee eee
| = SS > ee
Usine abiac
Port-au-Prince
SOGIETE ANONYME
a
irl,
russe qui police la frontiére
nee pté les conditions de l’ulti-| Le rapport d’usage sur les comptes,
la marche des affaires.
Proposition et discussion de toutes
| mesures propres 4 assurer la bonne
marche de I’entreprise.
La formation du nouveau Conseif
d’Adwministration. .
Messieurs les Actionnaires qui, par
suite}d’empéchement,ne pourraient pas
assister 4!’Assembiée, devant s'y faire
représenter par des mandataires mu-
nis des pouvoirs en régle.
Port-au-Prince, le 2 Juin 1908.
Ome a
ede il est vrai, on a la bonne
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