Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 2, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
Deuxiéme Année, Ne 352.



PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Mardi, 2 Juin 1908



Le Hatin —



ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .
DEPARTEMENTS\ Trots Mots. .
_ETRANGER...... ..| Trois Mos. .





Halll el

LES ARABES DES DESERTS AFRICAINS

Apres les Boers et les Portugais, les
Voisins que nous trouvons en Afrique
om face des Newees et dont il nous
rested parler, sont les Arabes et les
pestears du Nord.

Ces pasteurs sont pour ainsi dire
tealos du Nord, tellement ils y
Wem facilement comme au sein de
her patrie oviginaire: ils sont, acheval
sar TAsie et ’Aftique et sont, en quel-
in sorte par con<équent, pour les
cains des voisins intimes.
| Cela s’explique faci!ement : ces pas-
» 8Orlis des platesux asiatiques
le territoire cst) essentiellen cnt
- POpre au paturase, ont rencontré de-
Wat eux un prolongement du désert
ailatique qui, englobant dans son par-
Gua la Perse, ie Bélouchistan, 'a
aldée, la Syrie ct lAtabi, s’é
Oust la cote-ouest de I'Afri-
Wand on parle des pasteurs
beret désert, cela s ulend aussi
& AR, pasteurs de l’Asie guede ceux
} nque;etsion résume dans
¢ bstoute la race de ces pastours,
erie” ainsi qu+ je vais esssver de
deeg € voir, lapéninsale arabique,
tigioog | du nord au sud, tes deux
ricais les plus voisines du centre
chevrie qui sont celledes pasteurs
fs et celle des pasteuis va-
> $@ trouvent étre en situation
“taakene le role prépondérant dans le
Ces tee de toutes ces régions.
he ent ae en effet, no vivent pas
Paturage les force a recourit
Moyens d’existence: ce sont,
e,la rapine, le commerceet
- Comme tous ceux qui trou-
_ caite derniére occu
Pénible, les Arabes, pour
er, Ont recours aux bras ne-

sy
&

f

fe

fs

bes se les procurent-

a?
F

Bs |
Mehigigg et: 14 Centre africain ct les

ve Procurent, comme tout
Ral bumanits, en les achelant
â„¢ Bt en gomme, en ivoire et

Z



Se a Sn ee ee ee eee

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal wvadrassir

[Toluence Btrangere =

QUOTIDIEN

CE > oh 2



~.

DirRECTEUR:



G. 4. Clément Magloire,

« 3.60 — aan
REDACTION-ADMINISTRATE UN

« 6. | 45, RUE ROUX, 45.

2 ASAE



yoonsiaur Artoucr IS
©). Janne

a

=

[Popeatie aeotoinerde dau moins un
miller Wares, »

la orth: se tranvent done
[trams oo teortes de cwens, tous indiqe-
‘res: une petite forces armée charpgée
(de garder une multitude trois fois plus

destinés 4 la vente ; et enfin quelques
corail, Is font ainsi, on doit le con- ; autres centaines asservis aux travaux
cevoir, des affaires excellentes, sibien ‘f@ culfure et antros. Ces derniers
> cae , . : : . 2, :
que, suffisamment pourvus de Neyres, NOUS Intéressent a abord. | be Lb
pour la cuilure de leur oasis, ils con-) (est aux femmes qu'incombe | ‘a
tinueront a en acheter pour la reven- (mows. le cultare et M. de Prévilte
te. Plus au nord, en effet, dans fa ré-| nous apprend quyelte s ctfee # sous
vi0a des chameliers et dais wrlicg des)! goverae FOS € emp oyes
vavaliers, se? trouvent d’autres pas-; Perrute< dine fe milieu lem tis mo-
teurs ayant,le méme besoin de negies "i! » Teatile d’expliquer ce que Cela
: , ? i veut die et, paitant, d’e? conclure
cullivateurs, et c'est PArabe qui se, Vu pe, paitant, a er c¢
charge de leur en procurer po fe milter ame: canstitaué nest pas
ot ~ & . . ’ try ‘eh “ag sacegn Seeing. ~
I] est vrai que ces pasteurs atcivent J) pod al rclevet a race africain>. En
aussi i soa passer des Arabes en wlant OUlre, en se faauns idée des. tra-
acheter directement leurs oscliuves VAUX oXcossifs qur dorvent peser pur
par des routes qui conduis nt aa Ma- Ces femmes, quad om sanra que ¢ ust
Vinterieur atrleouin. Cebu ae a@uUr eiTet (di asstrer ha thsistan dv toute
Vaugmenter Pintensité de fa la trate Magalomeraton que nos venous de
sans enlever a PArabie si sitecdioii VOU.
prépondéranie, car celle-ci, par sa Quant anx homme. s, sls sont as-
position géouraphique, reste toujours teemts A deux sorties do travaux : la
Ventrepotdel’ Asie, et pourvoit directe- consti on fa reparation des ba-
ment de néegres cultivateurs les puys faments et bs toadepot ds tare han:
d Orient. dises. Bux gus fH, on peut SiMaginer
Nous allons voir @abord, comment, tes mauvics ‘raiteinents physiques et
dans fes déserts meme dea UAfrique, morarx cout ats sont Pobjet, dabord
sont traités par les Arabes les Neuirse cu radeon du couractére méme des pa-
employes ala cultere ; nous verron< tions son be peut ea atlendre davan-
ensuite comment le sont ceux qicils moe ns gue sont des néyriers
destinent a étre vendus pour la traits avdsés ef qui tratig at at co sstamment
orientale. de da marchandise huimane ; ensuite,
Les Arabes construisunt dans les en raisou do la consucronce a laqnette
,parties des déserts africiins les plus tes z iba: voisines soumettent ces
ipropres a la culture des enceintes patrons. a
fortifiées appelées 24ribas dans Cette -Oncurrence pro luit ici deux
quelles s’élévent das cabanes servant effets see aigmente Pexces des tra-

~

s “a

~

foue

les-,

ité se trouvent les dameures des Chefs sit avant tout d= la prospérité du
arabes et les magasins. Le Dr. Sch ; commerce ; et elle accruit lintensité
winfurth a visité une de ces zéribas des vices oniginels de lesclave, an
dans les pays des Bongo et voici entvctenant notamment en eux lesp:it

‘de natifs de Dongola wt du Kordefan, ci de jtlousis mutueiles pécessaires
formant avec les employés de (ihattas pour ne leur inspirer jamais le désir

‘de 250 hommes; plusieurs cenlaines mun, | ;
id’esciaves des deux sexes, ouvriers Voila pour tes osclaves négres dos-
/Ou servite
nes réserv
j née & pa
la solide

la vente ou desti- leurs zéribas; il nous reste a counattre
ne do nature une pactie de les traitements réservés & ceux qu'ils
eo troupes; au .total, une destinent A la vente.



urs ; quelques autres centai-'tinés par Jes Arabes aux travaux de 'c’est toujours un prob

|



————

LE N UMERO 10 CENTIMES

Les abonnements partent du 1°" et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lea manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



IDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Poi.

Evolution Sociale

II

Pour tout esprit rétléchi, it se déga-
ge de tout ce que nous avons dit déja,
deux faits caractéristiques :4° La présen-
‘ce d’un principe universel d’ordre au-
quel sont soumises indistinctement tou-
ts les sciences, qui d’ailleurs ne font
qu‘interpréter les faits de la nature, ré-
;vélant a Ja conscience humaine les
-moindres manifestations de l’ordre phy-
/sique, intellectuel et moral ; 2° Notre
peu de progrés dans toute une catégo-
rie de sciences of nous sommes réduits
a catiloguer des fails sans pouvoir y
découvrit les grandes lois qui sans nul
doute président a leurs ordonnances.
Le temps est loin ou un Renan aprés
Héyel, a genoux, devant la science, lui
rendait un veritable culte, ot un Ga-
briel Séailles posait ses téméraires af-
firmations de li conscience moderne,

Cepeucant le lecteur se tromperait
beaucoup vil pensait que nous nous fai-
sons Vapotre d'aucune loi de fatalité,
Le délerminisine conditionnel qui réyit
lus évenements histori ques et sociaux,
nest pas Péyguivudent des lois inélucta-
bles, qui marquent dans les limites
i Wune rigoureuse succession la marche
des phénomeénes dans la nature physi-
“que.— Dans une de nos derniéres étu-
des, empruntant Vexpression d’un mo-
fuliste anglais, 4. Balfour, nous avons
‘dit: qu'il se constitue a la longue chez
‘un peuple par le jeu de ses traditions
|historiques, pvr les influences hérédi-
taires et ambiantes, un climat psycholo-
giquequilui donne sa physiouomie pro-

‘forte ; quelques centaines d’esclaves |

e l'art pastoral ; la pau-! d'habitation aux esclaves ; 4 proximi- vaux imposés aux esclaves, car il s’a-| pre. Toutes ces influences, si elles sont

-mauvaises lui forment une sorte d’hé-
ivédilé historique aussi puissante que
;s0n hérédité physiolojique, 4 laquelle
‘il ne-pourra échapper que par de con-

pation;comment il la écrit: « Une paruison de livision ct les sentiments de haine | scients efforts de sa volonté collective.

|Ge legs du passé qui n’est pas tou-
jours précieux — et nous savons long

viennent ces Négres, et! une force armée permanente de prés d2sunir pour secouer le joug com- ,1a-dessus — constituece déterminisme
’ i

;social doat nous parlons. Le présent

gros d’avenir et
éme de vie pour
un peuple de rechercher dans une étu-
de approfondie de ses o les cau-
ses qui ont pu lui faire une physiono-

‘est plein du passé et

’













mie spéciale. En étudiant les peuptes qui
entourent, if ne cherche par ana-
lusie, qua dégager les lois de sa pro-
pre formation. Nous ne devons pas ou-
blier qu'il existe dans toute nation uo
capital ethnique, que lélucation la
mieux entendie ne saurait transformer
complétement. Une société d’ailleurs
est un fait si complexe que intelli-
gence la plus robuste warrive jamais 4
démeler toutes les causes qui le font
agir.
Une nouvelle école d’études sociales
hous a été brusquement révélée par de
récentes publications. Au milieu des ri-
valités un peu bruyantes d’écoles adver-
ses, il importe que certaines voix s’élé-
vent etexaminent les raisons invoquées
de part et d’autre. A ce mot de Science
Suciale, il y a eu chezdenombreuses in-
telligences de notre milieu. plus d'une
parole @inerédnlité, Les faits sociaux
si divers, si mouvauts peuvent-ils fran-
chement se plier a la discipline scien-
tifique ? Telle a été fa question sur plus
d’une léevre. Que disons-nous ? Telleestla
question qu’on se pose encore. La scien-
ce ne s’uccupe que du général. Elle ne
se constitue que lorsqu’elle a dégagé de
la multitude des faits contingents, des
réyles fixes pour sa direction. La scien-
ce sociale répond-elle a ces coneilions?
‘Tel est le probleme qne nous allons exa-
miner. o
Les études sociales de date relative-
ment récente ont suivi une véritable
évulution en rapport avec les idées do-
minantes de chaque époque. Dans l’an-
tiguité et au moyeuage, les études socia-
les ne sont nulle part coordonnées en
corps de doctrines. Tucite Persz et Juvé-
nal sont plutet de terribles pamphlétai-
res. Leurs remarques sur la société re-
velent un caractére de critique acer-
be. Ils sont dominés par des considé-
rations de personnalité. Il faut arriver
au XVIIe siécle pour trouver les pre-
miers véritables sociologues. Le piss
connu sinon le plus célébre a été J. J.
Rousseau dont le contrat social renfer-
mait dans ses pages, le plus terrible
Inouvement qui ait jamais bouleversé
une nation. Mais le XVI sicele n’a four-
ni qu’un tas de constructions subjec-
lives ou la reverie remplace la réalite.
(Vest une période de philosopbie socia

Et Vous ?...
; - S. VixncesNtT

— C’est trés-commode, insinua malicieu-
sement Peric'¢s Diendonné quand on
est juve, par conséquent fonctionnaire
d’un ordre assez important deja, de faire le
proces du fonctionnarisme et de lexceés des
protessions libérales.

— Merci, reprit vivement Nelson Val-
court, j’attendaiscet argument ad hominem.

D’abord, mon cher, il est indéniable
que lidée a une valeur, une torce en soi
indépendante de son agent d’émission.
Que vous importe, en effet, de quelle
bouche tombe la Vérité, si vous vous sen-
tez saisi parelle ? Ca n’en est pas moins
la vérité, n’est-ce pas ? Lorsque pressé par
mon raisonnement dont vous reconnaissez
bien toute la justesse au fond de votre
conscience, vous prenez la facile tangente
en poussant ce cri pudril : Et vous ’—son-
gez donc que vous ne m’embarrassez guére
er que vous effacez du coup tout I’inté-
rét de la discussion. Vous écartez le point
de vuegénéral qui, seul, importe ici pour
vous accrocher aux vaines om que











le un peu nuageuse, réactionnaire, pro-
pre dexciter les esprits contre un état
de choses mauvais et incapable de don-
ner de bunnes réyles pour la couduite
d’une société.

Le XIX¢ siécle ouvre une ére nouvel-
le. Dominépar les préoccupations scien-
tifiques, il veut plier les études sociales
4 cette conception nouvelle. Axguste
Comte et H. Spencer créent la soviolo-
gie. Is re,ettent hors.de son domaine tout
ce que les faits ne donnent pas et |’élé-
vent a la dignité de science, en la ran-
geant 1 cété de Phistoire, de l’économie
sociale,... etc.

le Play, polyth eenicien, habitud a Ja
rigueur des déductions mathématiques,

fait un pas de plus et la met au rang
des sciences postlives.

D' J. C. DORSAINVIL.

PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
Du
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Lunoi ter Juin

Barométre a midi 762,03/"
minimum 21°,4
Température}marimum 32°,3
moyenne diurne 27°,0

Ciel nuageux toute la journée ; clair a
8 h. du soir.

Orage et pluie au sud vers 2 h. du soir.

Petite pluie inappréciable 4 2 h. 30.

Eclairs au nord a 6 3. du soir ; au sud
45 h. du matin.

Secousse sismique verticale 46h. 12 du

soir. a
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civil: du 1®* juin 1908
Le Tribunal sous Ja présidence du juge
A. Champagne, assisté du Substitut A. Thi

bault a rendu les jugements suivants :
— Celui qui admet la demande en ins

_——————

4



nous sommes. Il y a des questions qui dé-_
assent nos chétives personnalités et qui,

Peureusement ont des portées plus hautes

et plus lointaines.

Si j'essaie de vous prémunir contre
des préjugés dont j'ai été moi méme
Victime, contre un état d’esprit qui entraine
autant de désastres individuels que de mi-
stres sociales, c’est que je sais maintenant
ce qu’il en a cotité 4 ceux de ma généra-
tion d’avoir perdu le plus clair fe leur
temps, la plus belle partie de leur exis-
tence 4 courir avec un entrain déconcer-
tant, dans les maigres domaines esthéti-
sants, philosophants, poétisants, juridi- |

uants, morticolants et. . . politiquants. ,
arce que vous vous mettonsen garde
contre vos propres réves, contre tous les!
mirages de gloire, de fortune et ‘d’honneur
de la vingtiéine année, vous suspectez no-
tre bonne foi et vous vous élevez en ter-
mes amers contre ce que vous appelez
notre égoisme. Et pourtant le chemin par
ou les ainés ont passé et ob beaucoup sont
restés enlizés pour jamais dans la boue des
orniéres, est encombré par les nouveaux
venus qui, avec une lamentab!e confiance,
montent 4 l’assaut des mémes _ illusions.
N’est-il pas charitable de leur crier : casse-
cou ? La grande loi d’amour ne comman-|
de-t-elle pasde montrer aux fourvoyés d’sa-
jourd’hui, pendant qu'il en est temps en-!



cription de faux produite par Vincent G.
Maklouf et ordonne que par devant le juge
J. J. Désir qu’il commet a cette fin, la dite
inscription de faux se poursuivra confor-
mément 4 la loi, et que le sieur J L. de
Piccioto sera.tenu ce‘dans les trois jours de
la signification du présent jugement de dé-
posereau greffe la picce dont s’agit et de si-
nifier ‘dans les trois jours suivants |’acte
fe dépét au sieur Vincent G. Maklouf par
acte d’avocat A avocat, etc etc; dit que ce
jugement est commun au greffier du Tri-
bunal de Paix, section Nord de Port-au-
Prince, etc.

— Celui qui déclare périmée la deman-
de du sieur Lucien Hodelin ainsi que tous
les actes y relatifs et le condamne en con-
séquence aux dépens

Puis le siége est levé.

Mr Justin Elie a l’Etranger
Du Listin Diaro de Santo Domingo nous

extrayons le ¢ompte-rendu dw Concert donné

dans cette ville par lartiste baitien,

Le Concert offert hier soir 4 la Popula-
tion par le distingué pianiste haitien M
Justin Elie avec le concours du célébre Oc-
teto, tut une grandiose féte d'Art, non seu-
lement par les morceaux que comportait le
programme, mais*surtout par la miaéstria
avec laquelle l’Artiste les a exécutdés devant
le public.

Le jeune Elie nous a donné toute la me-
sure de son beau talent fait de sentiment,
de finesse, de mécanime accompli, enfin de
toutes les caractéristiques de l'art des Liszt
et des Rubenstein. C’est ainsi qu’il émut
profondément l’ime de ses auditeurs dans
la brillante «Sonate au Clair de la Lune »
de Beethoven. Il souleva une nouvelle ad-
miration 4 l’exécution de la célébre Valse
posthume de Chopin, de l’Etude en forme
de Valse de St Saéns et de sa piéce roman-
tique intitulée # Une Morte », de Ja Dan-
se rustique de Dubois, de la Rapsodie Hon-
groize dt Liszt, de la Campaella du méme
auteur. Dans ces divers morceaux le jeune
artiste révéla son impeccable Mécanisme,
une force de sentiment lui permettant de
pénétrer l’Ame de ces Maitres pour en_reti-
rer les prodiges de cet Art divin.

Comme de véritables explosions,de sym-
pathie les applaudissements de l'auditoire
resonnaient dans la salle des concerts im-
médiatement gprés chaque morceau. Le
corcert prit fin a rr heures 15.





core, la tourbe exténude des fourvoyés
d hier emprisonnés dans la misére et l'im-
puissance, campés dans la haine et l’en-
vie

Vous croyez éire trés malin lorsque vous
objectez avec un air de triomphe : ePour-

uoi n’avez-vous pas fait ce que vous nous

ites de faire ? » La jolie raison que vous
brandissez 14... . c'est que, précisément,
nous le regrettons beaucoup, beaucoup et
malheureusement nous ne pouvons plus
que le regretter. Comme il n'est pas pos-
sible de recommencer sa vie, que voulez-
vous ? - on est obligé de se résigner, tout
€n mettant au service des plus jeunes une
douloureuse expérience. Ne vous semble-
t-il pas qu’il y a 14 quelque générosité ?

Ecoutez plutét mon aventure et faites
en votre profit.

Quand je quittai le Lycée — en quatria-
me-j’avais le choiz ( jamais la chance ne
m’a autant souri ) entre ‘trois positions
assez convenablescomme début et qui lais-
saient entrevoir des perspectives d’un ave-
nir sir. Je pouvais étre d’abord employé
de la maison de banque Weissmann & te
aux appointements de quarante gourdes
par mois, pour commencer. Par un de ces
accidents qui arrivent quelque fois 4 notre
pays, la gourde valait presque de Mor a
cette époque. J‘avais a peine vingt ans et
presque pas de charge de famille,

















On annonce un _ second
Elie donnera cette fois
salons de Il’Union-Club.

Les Nouveaux Sénatour,
Simpces Norss
( Suite )

SaLomon Jn-Baptiste. — Ng

naives le 17 Mai aur Go.

. 1850. — Sebda des 5
railleurs de 1865 4 1869, — Spécule t
en denrées. Elu’en 1902 "

ee

CanpDELon Ricaup. — N
15 Octobre 1863.—Commenan wee
41894. Juge au Tribunal de Commerc
de 18924 1898. Directeur-foadateu; dy
Bulletin commercial, cola wan
d Haiti sous le pseudonyme de L+ Danno
Inspecteur général des Finances ¢; des
douanes en 1896. Chef de lg Section dy
Contrdle général des en 189-
De 1898 4 1904, directeur de li Docu
des Gonalves, en 1904. administrateur de
Finances. En 1906, administrateur de fie
nances de Petit-Goave, puis de |2 Grand.
Anse, en 1907.

Ai continser
L’Affaire de la Consolidation
_ Nous avons regu une brochare in-4° ir
titulée Documents relatifs & PA faire
la Consolidation (1ére série).

La deuxiéme série contiendes des pro
cés-verbaux et Rapports de ls Comair
sion d’Enquéte, etc.

_ Crest une utile publication que nous &
sirons voir compléte.

Chambre des Représentants

Séance du ser juin 1908.

Aprés la sanction d'un procés-verbil «
la lecture de la corres ance, MM, le
Députés J. B. N. Valembrun, Dubviews,
A. Sambouz et Emm. Gabriel, ragpor-
teurs des différents comitds de !a Jesia,
de la Guerre, des Relations Extéricem
et de I'Intérieur, font chacun le dépie
apres lecture, d’un rappori ayant trait
renouvellement da bureau de leurs com
tés respectifs pour le 2e mois de la session.

Puis le député Savoie Auguste fat l
proposition d’appeler MM. les Secrétaires
d’Etat de l’Intérieur et des Finances
séance a huis clos mercredi i 11 hears
du matin pour une importante comm
nication.



————

La méme maison m’offrait d’aller 4 De
me- Marie effectuer pour son compte 1s
portants achats de cacao. Je devais stjoer
ner huit mois de l'année dans | régot.
Les quatre autres mois, je les passeras
Port-au-Prince en réglements de comp
et autres... et en « flane.» payee.
ce travail attrayant, j’avais cent gour
par mois, avcc promesse ¢'augmentas
annuelle, logement, nourriture, et 1
disposition deux excellents chevaux post
couric aprés Ia clientele. Micux cncot’
passé vingt mille livres om m’assurait OM
pour cent sor les bénéfices acts de roar
quantité achetée en plas pat an.
4 Je pouvais enfin, si je Favais roan f

*embide l'un directeurs .
café que les fréres Simmonds venaient &
tablir dans les environs
viere de Nippes.

davant lorsqu’un
la tte ot Gt tout le mal en abe
complétement I’axe de ma destince.

A! qui dira les sorts des
envers nos jeunes gens !..-
Cubsent MAGLORE

La hat denote

dans deat

|

de ja Petite i































“Tos i loi sont ensuite dépo-
Tos rojets putes Jeannot, Leconte
o. bélleur : dre del
mier augmentant le ca re de la

-» sdministrative des Cayes;
Le seme modifiant l’art. 97 da code pé-

le nombre de ses prédécesseurs dans art
de faire des « prestiges a l’aide du dis-
cours»;

Attendu done qu’en reconnaissant ne
pouvoir rien inventer ni avoir d’ailleurs
e désir d’innover dans l’avenir — le sieur
Vincent donne toute

















aux Puissances. Ces instructions prévoient
le retrait vel des troupes fragaises ct
'cvr remplacement par un contingent in-
digéne qui sera organisé aussi rapidement
que possible.

Garantie quant aux} En ce qui concerne !a situation résul-

ws. id - | Insticuti établies - tantde la rivaliié des deux su'tans, la
stant la loi du 7 sep-| Institutions établies ; v
ue smo6 qu érige le Poste Militaire! Attendu aw surplus que le sieur Vincent] France est décidte Aattendre 1s dvéne-
ge ['Axile en quartier. (qui ne veut pas étre en reste de courtoi- | ments.

Les chances d Abd-El-Aziz de :ester sur
le tréne para’s ent bien minim s, miis,
qu’i! pourrait se protduire un

si¢ avec nous) ne voit plus d’inconvénients
4 ce que nous élevions les enfants de
notre cité comme nous |l’entendons ;
Attendu qu’il nous permet de nourrir
ces chers petits d’aprés l’ancien systéme,
avec du jus de papier timbré et de les dis-
traire, en leur confectionnant des bonneis
avec des cédules ;
Attendu qu'il n’a pas l’arbitraire, pour
développer fa fibre anglo-saxonne, d’im-
ser aux susdits poupous des melons pour
iberons — et des cerfs-vo'ants en feuilles
de bananiers, d’apprés le nouveau systéme;
Attendu enfin que de tous les actes du
sieur Vincent se dégage un grand esprit
de conciliation — et que par la, il con-
sacre pleinement le principe de la «Liberté
individuelle» qui est en résumé le suje: de
la discussion ;
Aitendu donc que de la sorte, notre
action se trouve desormais sans intérét;
Plaise le Public nous donner acte de
notie ddsistement.
R. AucustTe, Vatits Sacés

H. CorvinctTon.

Nouvelles Etrangéres

Derniéres Dépéches

Décés }

illes de Louise Matoute Jeanne

Le Peesdee hier a 1 i heures du soir,

hi t aprés-midi. Maison mor-

ar, ie Roe di Magasin de l’Erat.

Nos condoléanees 4 la famille Lavaud.
Mariage ebed |

ise Cathédrale sera célébré le

Bs hin courant le mariage de Mile
Bosa. avec M. Fernano Derenon-

Si cevendant Moulai Hafid réussit 4 en-
trer’e@* Fez er A obtenir la soumission de
Tanger, la France le notifizrait immédiate-
ment aux signataires de l’acte d’Algésiras.
Cela pourrait donner lieu a une situation
diplomatique délicate 4 moins que les
puissances agissent deconcert. Moulai Ha-
fid a déja offert d’aceepter les stipulations
de la conférence d’Algésiras, mais ont craint
que Allemagne ne suscite des difficultés.

M. Falléres cst rentré en France plus
que satisfait de sa visite en Angleterre; ni
lui, ni M. Pichon, le ministre des Affaires
Etrangéres ne s’attcndaient 4 une telle mi-
nifestation de sympathie et d’enthousiasme
populaire de la part du public anglais, les
personnes qu'il y a cing ans accompa-

ient M. Loubet dans sa visite 4 Lon-
res, disent que si chaleureux qu’aient été
Vaccueil qui Toi a été fair, il a été comple-
tement éclipsé par la spontandité et la for-
me démocratique

Rome 31. - ( soir ) Léon de la Grange,
laeronaute francais, qui hier avait fait un
nouveau record avec sa machine, a conti-
nué ses essais ici ce soir, quoiqu’il n’y
ait pas beaucoup de vent, il n'est pas res-
té en l’air plus de 6 minu:es, mais les
milliers de spectateues semblaient satisfaits
}et ont chaadement app!audi.

"Nos compliments aux futars époux.

DESISTEMENT

avons recu la piece suivante que

we 4 notre *mpartialité habituelle,

wees pablions :

Les sieurs Corvington, Sallés Valés et R.
,en leur qualité « réelle » d’Etu-

eats en droit, font assavoir au Bon Pu-

Wc, afin que nul n’en n’ignore—qu’ils ont

inon dans un débat, sur les
ets propos du sieur Vincent, %ci-de

wm avocat, non point parce que les dits
propos ont été servis au Peuple et a l’Ar-
mle, 38 liec de se trouver dans un livre
derit per le dit sieur— ou dans un de ses
miles ~ mais simplement parce que les
Ges peopes auraient été prononcés mal 4

Coote e pour avoir pris la dite po-
thina; Me ae Pevocat d'office da sieur
Seis: Vincent, 2 pris 4 la Bar.... be du
Pablic conclusions « définitives et
feomptes. 9

Ateade d'une part, que les dits sieurs
Vals Sallés, Auguste, Corvington, ne pen-
Mem pas en écrivant un simple article,



Paris — La Chambre continue »ujour-
dhui la discussion de l’impét sur le reve-

nu.

Au début dela sdance M. Briand dépo-
se un projet en vue d’assurer la commu-
nication aux parties intéressées des états
de frais des officiers publics et ministériels






la Sorbonne 3 l’Assemblée de l’Orphelinat
mutea ite.

Le peintre Steinhel et sa belle-mére ont
é:é assassinds dans leur hétel.

St-Pétrerspours 1.— Des dépéches regues
de Yalton diseat que des secousses sismi-
ques ont été ressenties entre 1h. 22 et gh
25 hier matin; quatre des secousses turent
particuliérement fortes, les habitants aban-
donnérent les maisons dont un grand nom-
bre a été légérement endommagées.

CONSTANTINOPLE . — On est sans nou-
velles de Samos, les ambassadeurs de Fran-

1a que l’esprit de conciliation qui
M&S anime nous fait un devoir de nous
aux dires de l’adversaire, er de

taformes
lamer Les yeux entre les lignes afin de ne
al ce qui s’y trouve blanc, ou

6
alteada que de I’Instruction méme de
am il résulte que le sieur Vincent
é fi demande qu’on ferme les Ecoles
then Mais bien une ferme-école,
08 troiss au besoin ;
Aneeda qee nous reconnaissons qu'il

me Sticle, soit un Discours - de le
8 autrai et de s'étendre 1A des-

an Vinextricables et triomphales
,

itéprochabie j

vront étre immédiatement rappelées aprés la Pavorite

ur mission accomplie.
le MANILLE I.— Les moros de I'’fle de Jalo
deviennent turbulents et s’aitaqnent aux
européens.

Mexico 1.— Des inondations ont causé
de grands dommages dans le voisinage de
la ville de Pachala, 18 personnes ont été
noyées.

ARIS 31.— Le gouvernement exposera
cette semaine au parlement sa ition, en
ce qui conceme l’évacuation de la région
des chouias ao Maroc. I lui fera part des
instructions qo’il a envoyées aa général

, et qui ont été communiqu¢es

es Poudres de Toilette.



4, 8.08 effet que ce procédé est peu
sglent de n’importe qui, avocat
Précoce ou non, — apprenti ou

: Meads @autre
end

toutes les

tl u est déli °
tt que le sieur Vin- dames dont la pea cate

chement n’avoir jamais
@ promis de n’inventer jamais

, son dernier
» 8 l'on veut considérer

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contre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la peau.

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M@emmer le sieur Vincent, Vayant pré-| et de leur faire connaitre le {résulrat de fa
wat decomplezion plus robuste, — at-|taxe avant toute poursuite de recouvre- | @& fanmawawawawatWwatWatlatiaWet Sa.
wade qu'ils ¢p'orent un fait aussi regret- | ment. a . Rane ane =
qe’inatiendss. M. Ruau présida A Bourg ve covpres an- | Se Recommandés pour \ f —
tendo quele sieur Vincent a déclaré| nuel de la {édération des socictés du De- = BLANCHIR RDOUCIR S
a. ent qu'il n'y avait que du blanc partement. Loub sil ; a S POUORE . VELOUTER _.
ws lignes — et qu'il n’est permis 4 MM Viviani et Loubet présilerent hier 4 | -
den douter; r = SAVON Ha peau au visege ot deo maine 2s
nat
w —
am oan
rad ~

. Par trop commode pour lesice et d’Angleterre ont rappelé au
‘ile Fane cause quelque respectable gouvernement Oitoman que les troupes
posse ttre, de forger soi-méme — | tarques envoy‘es pour rétablir l’olre de - son parfum délicat, son velouté
























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eler Wilson » de New-York. ©:
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Jérémie, 14 Mal 1908.



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Dr. John Seetulsingt

Diplomé du New-York Institat @
Sciences,

Diplomé dt Piladelphe Optical G+
lege,

‘Membre diplémé du Allomini As
ciation,

Membre du Psycholopical Soot
de New-York, ; tot

Membre du Hygienic Institat 4%
New-York, i a ;

Membre da Hatha Lep’s
temple, de I’Inde.

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Full Text


Deuxiéme Année, Ne 352.



PORT-AU-PRINCE ( Haitt )

Mardi, 2 Juin 1908



Le Hatin —



ABONNEMENTS :

PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .
DEPARTEMENTS\ Trots Mots. .
_ETRANGER...... ..| Trois Mos. .





Halll el

LES ARABES DES DESERTS AFRICAINS

Apres les Boers et les Portugais, les
Voisins que nous trouvons en Afrique
om face des Newees et dont il nous
rested parler, sont les Arabes et les
pestears du Nord.

Ces pasteurs sont pour ainsi dire
tealos du Nord, tellement ils y
Wem facilement comme au sein de
her patrie oviginaire: ils sont, acheval
sar TAsie et ’Aftique et sont, en quel-
in sorte par con<équent, pour les
cains des voisins intimes.
| Cela s’explique faci!ement : ces pas-
» 8Orlis des platesux asiatiques
le territoire cst) essentiellen cnt
- POpre au paturase, ont rencontré de-
Wat eux un prolongement du désert
ailatique qui, englobant dans son par-
Gua la Perse, ie Bélouchistan, 'a
aldée, la Syrie ct lAtabi, s’é
Oust la cote-ouest de I'Afri-
Wand on parle des pasteurs
beret désert, cela s ulend aussi
& AR, pasteurs de l’Asie guede ceux
} nque;etsion résume dans
¢ bstoute la race de ces pastours,
erie” ainsi qu+ je vais esssver de
deeg € voir, lapéninsale arabique,
tigioog | du nord au sud, tes deux
ricais les plus voisines du centre
chevrie qui sont celledes pasteurs
fs et celle des pasteuis va-
> $@ trouvent étre en situation
“taakene le role prépondérant dans le
Ces tee de toutes ces régions.
he ent ae en effet, no vivent pas
Paturage les force a recourit
Moyens d’existence: ce sont,
e,la rapine, le commerceet
- Comme tous ceux qui trou-
_ caite derniére occu
Pénible, les Arabes, pour
er, Ont recours aux bras ne-

sy
&

f

fe

fs

bes se les procurent-

a?
F

Bs |
Mehigigg et: 14 Centre africain ct les

ve Procurent, comme tout
Ral bumanits, en les achelant
â„¢ Bt en gomme, en ivoire et

Z



Se a Sn ee ee ee eee

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal wvadrassir

[Toluence Btrangere =

QUOTIDIEN

CE > oh 2



~.

DirRECTEUR:



G. 4. Clément Magloire,

« 3.60 — aan
REDACTION-ADMINISTRATE UN

« 6. | 45, RUE ROUX, 45.

2 ASAE



yoonsiaur Artoucr IS
©). Janne

a

=

[Popeatie aeotoinerde dau moins un
miller Wares, »

la orth: se tranvent done
[trams oo teortes de cwens, tous indiqe-
‘res: une petite forces armée charpgée
(de garder une multitude trois fois plus

destinés 4 la vente ; et enfin quelques
corail, Is font ainsi, on doit le con- ; autres centaines asservis aux travaux
cevoir, des affaires excellentes, sibien ‘f@ culfure et antros. Ces derniers
> cae , . : : . 2, :
que, suffisamment pourvus de Neyres, NOUS Intéressent a abord. | be Lb
pour la cuilure de leur oasis, ils con-) (est aux femmes qu'incombe | ‘a
tinueront a en acheter pour la reven- (mows. le cultare et M. de Prévilte
te. Plus au nord, en effet, dans fa ré-| nous apprend quyelte s ctfee # sous
vi0a des chameliers et dais wrlicg des)! goverae FOS € emp oyes
vavaliers, se? trouvent d’autres pas-; Perrute< dine fe milieu lem tis mo-
teurs ayant,le méme besoin de negies "i! » Teatile d’expliquer ce que Cela
: , ? i veut die et, paitant, d’e? conclure
cullivateurs, et c'est PArabe qui se, Vu pe, paitant, a er c¢
charge de leur en procurer po fe milter ame: canstitaué nest pas
ot ~ & . . ’ try ‘eh “ag sacegn Seeing. ~
I] est vrai que ces pasteurs atcivent J) pod al rclevet a race africain>. En
aussi i soa passer des Arabes en wlant OUlre, en se faauns idée des. tra-
acheter directement leurs oscliuves VAUX oXcossifs qur dorvent peser pur
par des routes qui conduis nt aa Ma- Ces femmes, quad om sanra que ¢ ust
Vinterieur atrleouin. Cebu ae a@uUr eiTet (di asstrer ha thsistan dv toute
Vaugmenter Pintensité de fa la trate Magalomeraton que nos venous de
sans enlever a PArabie si sitecdioii VOU.
prépondéranie, car celle-ci, par sa Quant anx homme. s, sls sont as-
position géouraphique, reste toujours teemts A deux sorties do travaux : la
Ventrepotdel’ Asie, et pourvoit directe- consti on fa reparation des ba-
ment de néegres cultivateurs les puys faments et bs toadepot ds tare han:
d Orient. dises. Bux gus fH, on peut SiMaginer
Nous allons voir @abord, comment, tes mauvics ‘raiteinents physiques et
dans fes déserts meme dea UAfrique, morarx cout ats sont Pobjet, dabord
sont traités par les Arabes les Neuirse cu radeon du couractére méme des pa-
employes ala cultere ; nous verron< tions son be peut ea atlendre davan-
ensuite comment le sont ceux qicils moe ns gue sont des néyriers
destinent a étre vendus pour la traits avdsés ef qui tratig at at co sstamment
orientale. de da marchandise huimane ; ensuite,
Les Arabes construisunt dans les en raisou do la consucronce a laqnette
,parties des déserts africiins les plus tes z iba: voisines soumettent ces
ipropres a la culture des enceintes patrons. a
fortifiées appelées 24ribas dans Cette -Oncurrence pro luit ici deux
quelles s’élévent das cabanes servant effets see aigmente Pexces des tra-

~

s “a

~

foue

les-,

ité se trouvent les dameures des Chefs sit avant tout d= la prospérité du
arabes et les magasins. Le Dr. Sch ; commerce ; et elle accruit lintensité
winfurth a visité une de ces zéribas des vices oniginels de lesclave, an
dans les pays des Bongo et voici entvctenant notamment en eux lesp:it

‘de natifs de Dongola wt du Kordefan, ci de jtlousis mutueiles pécessaires
formant avec les employés de (ihattas pour ne leur inspirer jamais le désir

‘de 250 hommes; plusieurs cenlaines mun, | ;
id’esciaves des deux sexes, ouvriers Voila pour tes osclaves négres dos-
/Ou servite
nes réserv
j née & pa
la solide

la vente ou desti- leurs zéribas; il nous reste a counattre
ne do nature une pactie de les traitements réservés & ceux qu'ils
eo troupes; au .total, une destinent A la vente.



urs ; quelques autres centai-'tinés par Jes Arabes aux travaux de 'c’est toujours un prob

|



————

LE N UMERO 10 CENTIMES

Les abonnements partent du 1°" et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Lea manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus



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Evolution Sociale

II

Pour tout esprit rétléchi, it se déga-
ge de tout ce que nous avons dit déja,
deux faits caractéristiques :4° La présen-
‘ce d’un principe universel d’ordre au-
quel sont soumises indistinctement tou-
ts les sciences, qui d’ailleurs ne font
qu‘interpréter les faits de la nature, ré-
;vélant a Ja conscience humaine les
-moindres manifestations de l’ordre phy-
/sique, intellectuel et moral ; 2° Notre
peu de progrés dans toute une catégo-
rie de sciences of nous sommes réduits
a catiloguer des fails sans pouvoir y
découvrit les grandes lois qui sans nul
doute président a leurs ordonnances.
Le temps est loin ou un Renan aprés
Héyel, a genoux, devant la science, lui
rendait un veritable culte, ot un Ga-
briel Séailles posait ses téméraires af-
firmations de li conscience moderne,

Cepeucant le lecteur se tromperait
beaucoup vil pensait que nous nous fai-
sons Vapotre d'aucune loi de fatalité,
Le délerminisine conditionnel qui réyit
lus évenements histori ques et sociaux,
nest pas Péyguivudent des lois inélucta-
bles, qui marquent dans les limites
i Wune rigoureuse succession la marche
des phénomeénes dans la nature physi-
“que.— Dans une de nos derniéres étu-
des, empruntant Vexpression d’un mo-
fuliste anglais, 4. Balfour, nous avons
‘dit: qu'il se constitue a la longue chez
‘un peuple par le jeu de ses traditions
|historiques, pvr les influences hérédi-
taires et ambiantes, un climat psycholo-
giquequilui donne sa physiouomie pro-

‘forte ; quelques centaines d’esclaves |

e l'art pastoral ; la pau-! d'habitation aux esclaves ; 4 proximi- vaux imposés aux esclaves, car il s’a-| pre. Toutes ces influences, si elles sont

-mauvaises lui forment une sorte d’hé-
ivédilé historique aussi puissante que
;s0n hérédité physiolojique, 4 laquelle
‘il ne-pourra échapper que par de con-

pation;comment il la écrit: « Une paruison de livision ct les sentiments de haine | scients efforts de sa volonté collective.

|Ge legs du passé qui n’est pas tou-
jours précieux — et nous savons long

viennent ces Négres, et! une force armée permanente de prés d2sunir pour secouer le joug com- ,1a-dessus — constituece déterminisme
’ i

;social doat nous parlons. Le présent

gros d’avenir et
éme de vie pour
un peuple de rechercher dans une étu-
de approfondie de ses o les cau-
ses qui ont pu lui faire une physiono-

‘est plein du passé et

’










mie spéciale. En étudiant les peuptes qui
entourent, if ne cherche par ana-
lusie, qua dégager les lois de sa pro-
pre formation. Nous ne devons pas ou-
blier qu'il existe dans toute nation uo
capital ethnique, que lélucation la
mieux entendie ne saurait transformer
complétement. Une société d’ailleurs
est un fait si complexe que intelli-
gence la plus robuste warrive jamais 4
démeler toutes les causes qui le font
agir.
Une nouvelle école d’études sociales
hous a été brusquement révélée par de
récentes publications. Au milieu des ri-
valités un peu bruyantes d’écoles adver-
ses, il importe que certaines voix s’élé-
vent etexaminent les raisons invoquées
de part et d’autre. A ce mot de Science
Suciale, il y a eu chezdenombreuses in-
telligences de notre milieu. plus d'une
parole @inerédnlité, Les faits sociaux
si divers, si mouvauts peuvent-ils fran-
chement se plier a la discipline scien-
tifique ? Telle a été fa question sur plus
d’une léevre. Que disons-nous ? Telleestla
question qu’on se pose encore. La scien-
ce ne s’uccupe que du général. Elle ne
se constitue que lorsqu’elle a dégagé de
la multitude des faits contingents, des
réyles fixes pour sa direction. La scien-
ce sociale répond-elle a ces coneilions?
‘Tel est le probleme qne nous allons exa-
miner. o
Les études sociales de date relative-
ment récente ont suivi une véritable
évulution en rapport avec les idées do-
minantes de chaque époque. Dans l’an-
tiguité et au moyeuage, les études socia-
les ne sont nulle part coordonnées en
corps de doctrines. Tucite Persz et Juvé-
nal sont plutet de terribles pamphlétai-
res. Leurs remarques sur la société re-
velent un caractére de critique acer-
be. Ils sont dominés par des considé-
rations de personnalité. Il faut arriver
au XVIIe siécle pour trouver les pre-
miers véritables sociologues. Le piss
connu sinon le plus célébre a été J. J.
Rousseau dont le contrat social renfer-
mait dans ses pages, le plus terrible
Inouvement qui ait jamais bouleversé
une nation. Mais le XVI sicele n’a four-
ni qu’un tas de constructions subjec-
lives ou la reverie remplace la réalite.
(Vest une période de philosopbie socia

Et Vous ?...
; - S. VixncesNtT

— C’est trés-commode, insinua malicieu-
sement Peric'¢s Diendonné quand on
est juve, par conséquent fonctionnaire
d’un ordre assez important deja, de faire le
proces du fonctionnarisme et de lexceés des
protessions libérales.

— Merci, reprit vivement Nelson Val-
court, j’attendaiscet argument ad hominem.

D’abord, mon cher, il est indéniable
que lidée a une valeur, une torce en soi
indépendante de son agent d’émission.
Que vous importe, en effet, de quelle
bouche tombe la Vérité, si vous vous sen-
tez saisi parelle ? Ca n’en est pas moins
la vérité, n’est-ce pas ? Lorsque pressé par
mon raisonnement dont vous reconnaissez
bien toute la justesse au fond de votre
conscience, vous prenez la facile tangente
en poussant ce cri pudril : Et vous ’—son-
gez donc que vous ne m’embarrassez guére
er que vous effacez du coup tout I’inté-
rét de la discussion. Vous écartez le point
de vuegénéral qui, seul, importe ici pour
vous accrocher aux vaines om que











le un peu nuageuse, réactionnaire, pro-
pre dexciter les esprits contre un état
de choses mauvais et incapable de don-
ner de bunnes réyles pour la couduite
d’une société.

Le XIX¢ siécle ouvre une ére nouvel-
le. Dominépar les préoccupations scien-
tifiques, il veut plier les études sociales
4 cette conception nouvelle. Axguste
Comte et H. Spencer créent la soviolo-
gie. Is re,ettent hors.de son domaine tout
ce que les faits ne donnent pas et |’élé-
vent a la dignité de science, en la ran-
geant 1 cété de Phistoire, de l’économie
sociale,... etc.

le Play, polyth eenicien, habitud a Ja
rigueur des déductions mathématiques,

fait un pas de plus et la met au rang
des sciences postlives.

D' J. C. DORSAINVIL.

PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
Du
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Lunoi ter Juin

Barométre a midi 762,03/"
minimum 21°,4
Température}marimum 32°,3
moyenne diurne 27°,0

Ciel nuageux toute la journée ; clair a
8 h. du soir.

Orage et pluie au sud vers 2 h. du soir.

Petite pluie inappréciable 4 2 h. 30.

Eclairs au nord a 6 3. du soir ; au sud
45 h. du matin.

Secousse sismique verticale 46h. 12 du

soir. a
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Audience civil: du 1®* juin 1908
Le Tribunal sous Ja présidence du juge
A. Champagne, assisté du Substitut A. Thi

bault a rendu les jugements suivants :
— Celui qui admet la demande en ins

_——————

4



nous sommes. Il y a des questions qui dé-_
assent nos chétives personnalités et qui,

Peureusement ont des portées plus hautes

et plus lointaines.

Si j'essaie de vous prémunir contre
des préjugés dont j'ai été moi méme
Victime, contre un état d’esprit qui entraine
autant de désastres individuels que de mi-
stres sociales, c’est que je sais maintenant
ce qu’il en a cotité 4 ceux de ma généra-
tion d’avoir perdu le plus clair fe leur
temps, la plus belle partie de leur exis-
tence 4 courir avec un entrain déconcer-
tant, dans les maigres domaines esthéti-
sants, philosophants, poétisants, juridi- |

uants, morticolants et. . . politiquants. ,
arce que vous vous mettonsen garde
contre vos propres réves, contre tous les!
mirages de gloire, de fortune et ‘d’honneur
de la vingtiéine année, vous suspectez no-
tre bonne foi et vous vous élevez en ter-
mes amers contre ce que vous appelez
notre égoisme. Et pourtant le chemin par
ou les ainés ont passé et ob beaucoup sont
restés enlizés pour jamais dans la boue des
orniéres, est encombré par les nouveaux
venus qui, avec une lamentab!e confiance,
montent 4 l’assaut des mémes _ illusions.
N’est-il pas charitable de leur crier : casse-
cou ? La grande loi d’amour ne comman-|
de-t-elle pasde montrer aux fourvoyés d’sa-
jourd’hui, pendant qu'il en est temps en-!



cription de faux produite par Vincent G.
Maklouf et ordonne que par devant le juge
J. J. Désir qu’il commet a cette fin, la dite
inscription de faux se poursuivra confor-
mément 4 la loi, et que le sieur J L. de
Piccioto sera.tenu ce‘dans les trois jours de
la signification du présent jugement de dé-
posereau greffe la picce dont s’agit et de si-
nifier ‘dans les trois jours suivants |’acte
fe dépét au sieur Vincent G. Maklouf par
acte d’avocat A avocat, etc etc; dit que ce
jugement est commun au greffier du Tri-
bunal de Paix, section Nord de Port-au-
Prince, etc.

— Celui qui déclare périmée la deman-
de du sieur Lucien Hodelin ainsi que tous
les actes y relatifs et le condamne en con-
séquence aux dépens

Puis le siége est levé.

Mr Justin Elie a l’Etranger
Du Listin Diaro de Santo Domingo nous

extrayons le ¢ompte-rendu dw Concert donné

dans cette ville par lartiste baitien,

Le Concert offert hier soir 4 la Popula-
tion par le distingué pianiste haitien M
Justin Elie avec le concours du célébre Oc-
teto, tut une grandiose féte d'Art, non seu-
lement par les morceaux que comportait le
programme, mais*surtout par la miaéstria
avec laquelle l’Artiste les a exécutdés devant
le public.

Le jeune Elie nous a donné toute la me-
sure de son beau talent fait de sentiment,
de finesse, de mécanime accompli, enfin de
toutes les caractéristiques de l'art des Liszt
et des Rubenstein. C’est ainsi qu’il émut
profondément l’ime de ses auditeurs dans
la brillante «Sonate au Clair de la Lune »
de Beethoven. Il souleva une nouvelle ad-
miration 4 l’exécution de la célébre Valse
posthume de Chopin, de l’Etude en forme
de Valse de St Saéns et de sa piéce roman-
tique intitulée # Une Morte », de Ja Dan-
se rustique de Dubois, de la Rapsodie Hon-
groize dt Liszt, de la Campaella du méme
auteur. Dans ces divers morceaux le jeune
artiste révéla son impeccable Mécanisme,
une force de sentiment lui permettant de
pénétrer l’Ame de ces Maitres pour en_reti-
rer les prodiges de cet Art divin.

Comme de véritables explosions,de sym-
pathie les applaudissements de l'auditoire
resonnaient dans la salle des concerts im-
médiatement gprés chaque morceau. Le
corcert prit fin a rr heures 15.





core, la tourbe exténude des fourvoyés
d hier emprisonnés dans la misére et l'im-
puissance, campés dans la haine et l’en-
vie

Vous croyez éire trés malin lorsque vous
objectez avec un air de triomphe : ePour-

uoi n’avez-vous pas fait ce que vous nous

ites de faire ? » La jolie raison que vous
brandissez 14... . c'est que, précisément,
nous le regrettons beaucoup, beaucoup et
malheureusement nous ne pouvons plus
que le regretter. Comme il n'est pas pos-
sible de recommencer sa vie, que voulez-
vous ? - on est obligé de se résigner, tout
€n mettant au service des plus jeunes une
douloureuse expérience. Ne vous semble-
t-il pas qu’il y a 14 quelque générosité ?

Ecoutez plutét mon aventure et faites
en votre profit.

Quand je quittai le Lycée — en quatria-
me-j’avais le choiz ( jamais la chance ne
m’a autant souri ) entre ‘trois positions
assez convenablescomme début et qui lais-
saient entrevoir des perspectives d’un ave-
nir sir. Je pouvais étre d’abord employé
de la maison de banque Weissmann & te
aux appointements de quarante gourdes
par mois, pour commencer. Par un de ces
accidents qui arrivent quelque fois 4 notre
pays, la gourde valait presque de Mor a
cette époque. J‘avais a peine vingt ans et
presque pas de charge de famille,

















On annonce un _ second
Elie donnera cette fois
salons de Il’Union-Club.

Les Nouveaux Sénatour,
Simpces Norss
( Suite )

SaLomon Jn-Baptiste. — Ng

naives le 17 Mai aur Go.

. 1850. — Sebda des 5
railleurs de 1865 4 1869, — Spécule t
en denrées. Elu’en 1902 "

ee

CanpDELon Ricaup. — N
15 Octobre 1863.—Commenan wee
41894. Juge au Tribunal de Commerc
de 18924 1898. Directeur-foadateu; dy
Bulletin commercial, cola wan
d Haiti sous le pseudonyme de L+ Danno
Inspecteur général des Finances ¢; des
douanes en 1896. Chef de lg Section dy
Contrdle général des en 189-
De 1898 4 1904, directeur de li Docu
des Gonalves, en 1904. administrateur de
Finances. En 1906, administrateur de fie
nances de Petit-Goave, puis de |2 Grand.
Anse, en 1907.

Ai continser
L’Affaire de la Consolidation
_ Nous avons regu une brochare in-4° ir
titulée Documents relatifs & PA faire
la Consolidation (1ére série).

La deuxiéme série contiendes des pro
cés-verbaux et Rapports de ls Comair
sion d’Enquéte, etc.

_ Crest une utile publication que nous &
sirons voir compléte.

Chambre des Représentants

Séance du ser juin 1908.

Aprés la sanction d'un procés-verbil «
la lecture de la corres ance, MM, le
Députés J. B. N. Valembrun, Dubviews,
A. Sambouz et Emm. Gabriel, ragpor-
teurs des différents comitds de !a Jesia,
de la Guerre, des Relations Extéricem
et de I'Intérieur, font chacun le dépie
apres lecture, d’un rappori ayant trait
renouvellement da bureau de leurs com
tés respectifs pour le 2e mois de la session.

Puis le député Savoie Auguste fat l
proposition d’appeler MM. les Secrétaires
d’Etat de l’Intérieur et des Finances
séance a huis clos mercredi i 11 hears
du matin pour une importante comm
nication.



————

La méme maison m’offrait d’aller 4 De
me- Marie effectuer pour son compte 1s
portants achats de cacao. Je devais stjoer
ner huit mois de l'année dans | régot.
Les quatre autres mois, je les passeras
Port-au-Prince en réglements de comp
et autres... et en « flane.» payee.
ce travail attrayant, j’avais cent gour
par mois, avcc promesse ¢'augmentas
annuelle, logement, nourriture, et 1
disposition deux excellents chevaux post
couric aprés Ia clientele. Micux cncot’
passé vingt mille livres om m’assurait OM
pour cent sor les bénéfices acts de roar
quantité achetée en plas pat an.
4 Je pouvais enfin, si je Favais roan f

*embide l'un directeurs .
café que les fréres Simmonds venaient &
tablir dans les environs
viere de Nippes.

davant lorsqu’un
la tte ot Gt tout le mal en abe
complétement I’axe de ma destince.

A! qui dira les sorts des
envers nos jeunes gens !..-
Cubsent MAGLORE

La hat denote

dans deat

|

de ja Petite i




























“Tos i loi sont ensuite dépo-
Tos rojets putes Jeannot, Leconte
o. bélleur : dre del
mier augmentant le ca re de la

-» sdministrative des Cayes;
Le seme modifiant l’art. 97 da code pé-

le nombre de ses prédécesseurs dans art
de faire des « prestiges a l’aide du dis-
cours»;

Attendu done qu’en reconnaissant ne
pouvoir rien inventer ni avoir d’ailleurs
e désir d’innover dans l’avenir — le sieur
Vincent donne toute

















aux Puissances. Ces instructions prévoient
le retrait vel des troupes fragaises ct
'cvr remplacement par un contingent in-
digéne qui sera organisé aussi rapidement
que possible.

Garantie quant aux} En ce qui concerne !a situation résul-

ws. id - | Insticuti établies - tantde la rivaliié des deux su'tans, la
stant la loi du 7 sep-| Institutions établies ; v
ue smo6 qu érige le Poste Militaire! Attendu aw surplus que le sieur Vincent] France est décidte Aattendre 1s dvéne-
ge ['Axile en quartier. (qui ne veut pas étre en reste de courtoi- | ments.

Les chances d Abd-El-Aziz de :ester sur
le tréne para’s ent bien minim s, miis,
qu’i! pourrait se protduire un

si¢ avec nous) ne voit plus d’inconvénients
4 ce que nous élevions les enfants de
notre cité comme nous |l’entendons ;
Attendu qu’il nous permet de nourrir
ces chers petits d’aprés l’ancien systéme,
avec du jus de papier timbré et de les dis-
traire, en leur confectionnant des bonneis
avec des cédules ;
Attendu qu'il n’a pas l’arbitraire, pour
développer fa fibre anglo-saxonne, d’im-
ser aux susdits poupous des melons pour
iberons — et des cerfs-vo'ants en feuilles
de bananiers, d’apprés le nouveau systéme;
Attendu enfin que de tous les actes du
sieur Vincent se dégage un grand esprit
de conciliation — et que par la, il con-
sacre pleinement le principe de la «Liberté
individuelle» qui est en résumé le suje: de
la discussion ;
Aitendu donc que de la sorte, notre
action se trouve desormais sans intérét;
Plaise le Public nous donner acte de
notie ddsistement.
R. AucustTe, Vatits Sacés

H. CorvinctTon.

Nouvelles Etrangéres

Derniéres Dépéches

Décés }

illes de Louise Matoute Jeanne

Le Peesdee hier a 1 i heures du soir,

hi t aprés-midi. Maison mor-

ar, ie Roe di Magasin de l’Erat.

Nos condoléanees 4 la famille Lavaud.
Mariage ebed |

ise Cathédrale sera célébré le

Bs hin courant le mariage de Mile
Bosa. avec M. Fernano Derenon-

Si cevendant Moulai Hafid réussit 4 en-
trer’e@* Fez er A obtenir la soumission de
Tanger, la France le notifizrait immédiate-
ment aux signataires de l’acte d’Algésiras.
Cela pourrait donner lieu a une situation
diplomatique délicate 4 moins que les
puissances agissent deconcert. Moulai Ha-
fid a déja offert d’aceepter les stipulations
de la conférence d’Algésiras, mais ont craint
que Allemagne ne suscite des difficultés.

M. Falléres cst rentré en France plus
que satisfait de sa visite en Angleterre; ni
lui, ni M. Pichon, le ministre des Affaires
Etrangéres ne s’attcndaient 4 une telle mi-
nifestation de sympathie et d’enthousiasme
populaire de la part du public anglais, les
personnes qu'il y a cing ans accompa-

ient M. Loubet dans sa visite 4 Lon-
res, disent que si chaleureux qu’aient été
Vaccueil qui Toi a été fair, il a été comple-
tement éclipsé par la spontandité et la for-
me démocratique

Rome 31. - ( soir ) Léon de la Grange,
laeronaute francais, qui hier avait fait un
nouveau record avec sa machine, a conti-
nué ses essais ici ce soir, quoiqu’il n’y
ait pas beaucoup de vent, il n'est pas res-
té en l’air plus de 6 minu:es, mais les
milliers de spectateues semblaient satisfaits
}et ont chaadement app!audi.

"Nos compliments aux futars époux.

DESISTEMENT

avons recu la piece suivante que

we 4 notre *mpartialité habituelle,

wees pablions :

Les sieurs Corvington, Sallés Valés et R.
,en leur qualité « réelle » d’Etu-

eats en droit, font assavoir au Bon Pu-

Wc, afin que nul n’en n’ignore—qu’ils ont

inon dans un débat, sur les
ets propos du sieur Vincent, %ci-de

wm avocat, non point parce que les dits
propos ont été servis au Peuple et a l’Ar-
mle, 38 liec de se trouver dans un livre
derit per le dit sieur— ou dans un de ses
miles ~ mais simplement parce que les
Ges peopes auraient été prononcés mal 4

Coote e pour avoir pris la dite po-
thina; Me ae Pevocat d'office da sieur
Seis: Vincent, 2 pris 4 la Bar.... be du
Pablic conclusions « définitives et
feomptes. 9

Ateade d'une part, que les dits sieurs
Vals Sallés, Auguste, Corvington, ne pen-
Mem pas en écrivant un simple article,



Paris — La Chambre continue »ujour-
dhui la discussion de l’impét sur le reve-

nu.

Au début dela sdance M. Briand dépo-
se un projet en vue d’assurer la commu-
nication aux parties intéressées des états
de frais des officiers publics et ministériels






la Sorbonne 3 l’Assemblée de l’Orphelinat
mutea ite.

Le peintre Steinhel et sa belle-mére ont
é:é assassinds dans leur hétel.

St-Pétrerspours 1.— Des dépéches regues
de Yalton diseat que des secousses sismi-
ques ont été ressenties entre 1h. 22 et gh
25 hier matin; quatre des secousses turent
particuliérement fortes, les habitants aban-
donnérent les maisons dont un grand nom-
bre a été légérement endommagées.

CONSTANTINOPLE . — On est sans nou-
velles de Samos, les ambassadeurs de Fran-

1a que l’esprit de conciliation qui
M&S anime nous fait un devoir de nous
aux dires de l’adversaire, er de

taformes
lamer Les yeux entre les lignes afin de ne
al ce qui s’y trouve blanc, ou

6
alteada que de I’Instruction méme de
am il résulte que le sieur Vincent
é fi demande qu’on ferme les Ecoles
then Mais bien une ferme-école,
08 troiss au besoin ;
Aneeda qee nous reconnaissons qu'il

me Sticle, soit un Discours - de le
8 autrai et de s'étendre 1A des-

an Vinextricables et triomphales
,

itéprochabie j

vront étre immédiatement rappelées aprés la Pavorite

ur mission accomplie.
le MANILLE I.— Les moros de I'’fle de Jalo
deviennent turbulents et s’aitaqnent aux
européens.

Mexico 1.— Des inondations ont causé
de grands dommages dans le voisinage de
la ville de Pachala, 18 personnes ont été
noyées.

ARIS 31.— Le gouvernement exposera
cette semaine au parlement sa ition, en
ce qui conceme l’évacuation de la région
des chouias ao Maroc. I lui fera part des
instructions qo’il a envoyées aa général

, et qui ont été communiqu¢es

es Poudres de Toilette.



4, 8.08 effet que ce procédé est peu
sglent de n’importe qui, avocat
Précoce ou non, — apprenti ou

: Meads @autre
end

toutes les

tl u est déli °
tt que le sieur Vin- dames dont la pea cate

chement n’avoir jamais
@ promis de n’inventer jamais

, son dernier
» 8 l'on veut considérer

as «5. SIMON, 00, Faubourg S¢-Mertis, PARIS CU UOC NONE ROR ONS KS jo,

mom CREME SIMON

fam Elle conserve i’é:!at ot la featchear du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqdres d’insectes et les éruptions de la peau.

cn kta

M@emmer le sieur Vincent, Vayant pré-| et de leur faire connaitre le {résulrat de fa
wat decomplezion plus robuste, — at-|taxe avant toute poursuite de recouvre- | @& fanmawawawawatWwatWatlatiaWet Sa.
wade qu'ils ¢p'orent un fait aussi regret- | ment. a . Rane ane =
qe’inatiendss. M. Ruau présida A Bourg ve covpres an- | Se Recommandés pour \ f —
tendo quele sieur Vincent a déclaré| nuel de la {édération des socictés du De- = BLANCHIR RDOUCIR S
a. ent qu'il n'y avait que du blanc partement. Loub sil ; a S POUORE . VELOUTER _.
ws lignes — et qu'il n’est permis 4 MM Viviani et Loubet présilerent hier 4 | -
den douter; r = SAVON Ha peau au visege ot deo maine 2s
nat
w —
am oan
rad ~

. Par trop commode pour lesice et d’Angleterre ont rappelé au
‘ile Fane cause quelque respectable gouvernement Oitoman que les troupes
posse ttre, de forger soi-méme — | tarques envoy‘es pour rétablir l’olre de - son parfum délicat, son velouté
























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