Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 1, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE ( Haiti ) Lundi, 1°" Juin 1908

Le Matin

QUATHNEN

we
DIRECTEUR: |

Deuxiéme Année, No 351.





ABONNEMENTS :



LE NUMERO | () GENTIMES



PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .G. 1. Clément Magloire, aU

DEPARTEMENTS\ Trois Mois. . « 360 — oo is Les abonneme sts partent du rt ict duorg de chaque
REDACTION-ADMINISTRATION mes et sont payables dlavance

ETRANGER sreeeees Trois Mois. . ¢ 6. 495, RUE ROUX, 45. Les manuscrits msérés ou non ne seroentpas rendus



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsiaur Arthur ISIDORE, 45, Bee Koux «a Bonre-Foi.







. . I Ecole professionnelle des Arts & meé-! Métellus Benoit vient effticacement en

d (1 d nile ES WII ers | res tiers, que nous avons eue sous’ Hyp- aide al Hospice Saint-Vincent de Paul,

| polite, enest un autre. Je pourrais en yvrace ala souscription mensuelle et

Lr | citer des tas, mais je n’ar qu’&a ine volontaire d’un groupe de notabilités;

borner au sujet méme qui nous oc-;elle sait qu'elle ne mourra pas de cet

cupe, 4 la Compagnie des Pompiers effort, inais que plutot elle en vivra

Libros de Port-au-Prince. -en affirmant en méme temnps sa vita-
Elle aussi, elle a du tendre les bras, litité.

s’appuver|vers TEtat et, dans ces derniers, Qu’elle ne se repose pas de cet



L’INITIATIVE PRIVEE

La Compagnie des Pompiers Libres durant deux minutes sans

de Port-au-Prince, sentant lurgente
okessité d’améliorer son matériel,
vent de faire appel 4 la bonne’ vo-
até d'un Comité de souscription
@ilu-méme a, dans une circulaire
exposé au public = Port-au-Princien
I eax besoin auquel la Compa-
¢de des Pompiers se trouve acculée,
@ danandant a chacun le ‘concours
800 obole, si humble soit-elle.
La Compagnie des Pompiers Libres
tau-Prince es! le plus ancien
dle plus>vital exemple haitien d’ini-
Ye privée. Certes, elle a conru
Madvais jours et cela vient préci-
Mmedtde ce que, en vertu de son
‘ractére privé, elle esta l’avenant
vie Situation sociale. Nous sa
8 de quelle série de dépres-
fons ext, depuis des temps déja, sou-
pal s0ciété huitienne en vertu
wee formation dont elle n’a pas été
P maltrasse et yui l’a accumulée a
Kalion compléte et et absolue
fet devoirs.
lai pour ros que rien nest plus
rigaction, rouiller un Oorganisme que
rea n'est persistante ; tout aussi bien
ids oa] pilus apte a rendre un indi-
tes facultae le défaut_ d’exercice de
4 8; rien entin n'est plus
oe enreyer la marche d'une so-
qui est une collection d’indivi-
qué Vhabitude de se décharger

6 devoirs sur autrui. Or, c'est
ro, le cas dela société hai-
ry

‘ppuie constamment sur les

x ta propre. Avez-vous ‘comme
: eat femMarque trés significa-
nena en général et dans la
in slite, 'Haitien a une ré-
: Vincible A se tenir droit,

{ppuyer, et cela
touchas sociales dans _ toutes

tame on |
te a femme du gros peu-
peut vous adresser if parole

) Mablics comme le serait une!
¢ N adosséo contre un mur
nte 4 se redresser sur sa

de son coude ou de son bras
léve instinctivement
tele, au mur ou au
proche. A défaut de mur ou de

vous écrivez, contre

déjeunez, contre le ht ol) vous

couché. Ge n’est pas irrespect, comme!c’est condamner
on le croit communément, c’est quel-

que chose de plus profond et de plus
wrave : c'est un vice d2 formation.
Pour ma part, j’al si fréquemment
observe ce travers, que j’al fini par
Phonorer malgré mor de mon parti
pris: dés qu'un commMissionnaire, pe-
tit, moven ou grand, apnourtenant au
gros peuple, m’aborbe, mon attenuon,
bien involontairement, se fixe sur son
attitude pendant qu'il parle, et il est
‘tres rare que je ne trouve pas place
pour mon observation habitueile :
« Tenez-vous douc droit!» ou bien
« Laissez le poteau trinquille ! » ou

encore : « Retirez la main de ce bu--
reau ! »
Nous autres, d'une situation plus

élevée, nous cédons au meme travers
sous des formes variée, soit que
nous donnions a la chaise sur laquel-
fe nous nous asseyons l’attitude im-
manquablernent carguée, soit cue,
dans les petites comme dans les gran-
des choses, nous ayons tendatice a
recourir dG l’actiosa mointre, méme a
‘la condition de nous accominoder
‘d'un profit également moindré. Nous
-rencontrons donc lace qui s’appelle,
en propres termes, un vice
, Dans l'application, nous voyons
‘tous a quoi cela aboutit: & notre inap-
titude 4 l’effort et A notre incapacilé
sociale Arien faire san3 le concours
de | Etat. Notez que je suis loin d'ac-
cuser bien des initiateurs d’wuvres,
et des plus honorables et des plus ac-
tifs, qui 4 la longue ont fini par se
‘décharger en tout ou en partie de
| ‘administration de leurs ceuvres sur
l’Etat : l'Hospice communale de Saint

l Vincent de Paul en est un exemple,

quilitemps elle ent
au-dessus de sa|sans

poteau le plus| publics.
po-
teau, il s’appuie contre le bureau ot | les esprits superficiels, cette
la table oti vong|tation est de natu.e a affaiblir la cam- |;
étes | pagne sociale que préche ie Matin, Carj;non p'us sur des béquilles, mais sur
4a l'avance toutes les;ses propres jambes !

originel. .

Vefticace appui

infailliblement péri
des Pouvoirs

élan de générosité ; qu'elle Ventretien-
;ne, au contraire, constamment, avec
le ferme désir d’en ftinir avec les pro-

Mais, peuvent étre tentés de se dire! cédés qui abatardissent et comme tou-

consta-

tantatives de
d'en signaler linefficacité dans notre
milieu social.

;. Nous avons la prétention de signa-
jfer des maux pour en montrer les
:Movens de gueérison, et non, au con-
i traire, pour en futre moutir le miala-
‘de. Si tant d’wuvres d'iniliatives pri-
ivée ont été condamneées ainsi a la-
‘vortement, c’est précisément que no

‘tre formation leur offre des
‘tions de développement peu propice.
Que de gens, stimulés par notre cam-
-pagoe, b. alent du désir de faire quel-

initiative privée que,

condi- :

que acte de Vigoureuse initiative et se.

senlent d’avance couper les ailes
par les sugyes'ions contraires et mor-
tifeéres du mi.ieu ambiant !

. Le maul e-t donc visibie: il reéside
dans notre formation ; il faut dés lors
la changer.

La Compagnie des Pompiers Libres
nous en donne une brillante oeca-
‘sion. Cette ceuvre est ess-etiellement
WMintérét public; elle s’est) d’aiil-urs
et fréquemmMent recoinmandée par les
services extruordinaires rendus 4 la
poputation port-au-princienne dans
‘les sinistres qui ont déja afitiigée.

Or, elle est aujourd’h ii nécessiteu-
se et je trouve tout nature! que la po-
pulation port-au-princienne accoure
a son secours, avec le méine empres-
sement qu’elle-méme a _ Ihabitude
d’accourir 4 son aide dés que le bruit
du tocsin bat le rappel 4 son dévoue-
ment.

Faut-il finir par un mot d’amour-
propre a4 l’adresse de Port-au-Prin-
ce? C’est que rien ne stimule comme
V'exemple. La Capitale depuis quelque
temps et gracea l’active démarchedeM.

-complexité des faits qui

vues générales qui

‘te société qui n’entend pas abdiquer,
quo Port-au-Prince ca leye et marche,

,_ Je suis sir que la Compaynie des
Pompiers Libres aura son matériel
neuf,



--Erolution Sociale

1

Nous aceordons un rele essentiel 2
Vevotution historugue dans le develop:
pement d’une sucieté. Mais il vooai la
une vee doctrinde qui veat étre precisce
dans ses principes el ses consépuences,
pour nous permettre Vasseuir notie de-
monstration sur un ensemble de fiits
qui soit a peu de choses pres —lexpres-
sion dune exactle vérite.

Sous le litte d’EVOLUrIoN ET MENrA-
LITE, nous avons voulu suivre dans de
caractérisent
la vie individuelle, le mécaaisme lovi -
que des modifications permanentes ou
passageres, subies par la personne hu-
maine, dans une progression réguliére.
Aujourd’hui, par une application rigou-
reuse de la précédente méthode, nous
essayerons de dégager dans la complexi-
té des phénomenes sociaux, certaines
peuvent répandre
une subite clarté dans l’obscure_inter-
prétation de ces faits.

L’analyse atlentive des phénomeénes
diverses de la nature, conduit lesprit
humain a4croire 4 l'existence d’un prin-
cipe universel d’ordre, résultant du jeu
en apparence si tourmenté des forces
qui nous gouvernent. Cette instincti-
ve croyance est si profondément enra-
cinée en nous, que nos langues les moins



formées Ja consccrem tet nai pobeeesy
Couramimetd le Peaedee Stvsc pt by
ontolouigue so. eto. ME tt ier |
Wordre mr se ope bes as el
(dena daettine pte ae |
Pordro moral nasil cy an c he |
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si. Chiapas dor ais a Eada Cede)

wu dessus debi centieverns tes bas pear:
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tionne, comment ici, il Wyo at vrata il
betee pour te diasart. Ce PoPesyadt

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des COMM dis os chee, prs Mieties ot phot
fondeur dee ides ds oct oye re ata
Wun calture soeepede ps (ore fas:

3
naturel de eenerabsation,

eee DS beatenanates aah ups CUD Tee ss

membres qui ont eu ectte toapnure des
pritet ba sciemee lesa ae cor de Pe thie.

te de compreliensifs. Lane se reer: tent
meme pas les savants qai tet
cher Jes sciences, car le prortes inees-
sunt de ces sciences parteuheres, eon-
dammne le saving Que jo tei had a crene
rer un sent et unique sillon, bes ver-
Mes quiil vy dépose semblent enandir
AVP WU oe reyberstaes fee oe cgean tor
he; cepemburt Vunite de plana de lana.
ture disparaiten Cette spécialisctian a
oulranee. P fint alors qne de temes en
temps, apparaissent certains esprits
quit, cormme Herbert: Spenecr repaen-

nent en sous-auyre, ce travail partieus |

Fier, cherchent a mous offtir an teblewu
WVensemble, doataat une ya aette et
precise duo veritable Gilat des choos
fet nature dans son ceavre WOrecuci-
sation dnarche dao sitaple an
et la science en detinitive est

COT yes
1

14

eherche de Pordoe. En bapoort avec by
comple: ite des phenomescs on tise de,
Jes osctenees osuive ih Une bres deed gp
Clessifieatiog. (i petit i csibie ooo.

tions, de fois tneiuetabr:.
tout Pordre ply bynes amas dena

ON pbpide ni

|

ies dapts

se compliquent aver les preniteres tic
nifestations vides. Gams bene ose age
see. Lic bioloutie est esate. aa ss beng ce,

dont les donnees sont Cine interpreta.
tion plus dithieile que ecilos de Pordie
physfque auxquedd os duilleurs, elle fart
Winecessants appeis. Avec Paapjearitionn
de da vie, on a pedime ad sortonter dans
Je foudllis de deetiines qui entendent

tout expliquer ct mexpliyueat rion, il.

v it dans la biologie, qu'un bien faible
contingent de principes sur lesquels,
on semble étre defiuitivement fixes et
la grande erreur du biologi-te, consiste
trop souvent 4 prendre un effet) qu'il
pose comme raison detmiere duo phe.
méae qu'il éludie. Cepeondint dans ce
domaine anssi, il ya dos fervents, sous
la foi de leurs aff: mations, nous abor-
dons avec quiretute cette selence et ho-
tre étonnement devient prodigieuy,
lorsque nous constatons da cpuantiid de
solutions provisoires qui Vencombrent.

Avec les sciences denommees mora-
les et politiques, soumises a des lois
moins rigoureuses que dans les deux
catégories précédentes, les divergen-

matt -!






se wes



~e -


















. . . . ’ .
Ves ade vies devieniedt pias Oust Se:1 tairari3: d’Etat avalt posé sa candidature aux ctigne a
brables. Le prigcips ordre anqael de: Finances Jain de cette méme année, bs
ies Gefeappent pas cents pouctimtl Eos Bons consolidés tg00 (12 0/0 ace] “En 1903, délégud des finances od, |
Theteinaghee abun fa eehpeun ite de “Sf tuchcinent Goo) provenine du reglement mmerce dans les Départements dale
Poin its. bes entees apissaates | de Pagaire Fo Uermann & Ce et dont les [da Nord- Ouest et de ‘Artibonite.
produdissat des thets plies eicipues.? snumeéros suivent doivent étre livrés aux] - Elu scnitcur le 28 juttler 1905 en req,
pis dane ie Spe Be ost NGS pears | flatnimes : ; placement du sénateur Bourjolly dbobif
hoe, (3... lan. nya beste! fers fe HPs He | Tos C . — —! o-l17! * ut
is meaVOMS cpo ave Jes Clements N * 3H 7 39 7 40 43 44 7 ‘ ’ *¢ —
es I evn ry we ome domai.['73 174-175 — 176-177 —17B— 218 Carixre Lexksours est né 4 Ponds,
7 " olit tue oka uy 7 pene (224 = 396 "397 -633 — 634 —-7EE Am 716] Prince. -.
: : : oy . SY we , . a :
vous vondricne yeseep gous silenea | 747 7 7E8 -7t9 720 (F2T = 722 503 Eniré dans l’armdée de bonne hear,
. ‘ds ‘ , ys sep os ‘ ‘ at ? - . °
, Se Sane HIS pts: Seay Ty atest JOR ° 5953 > 306 507 + 508 -j09 —§t0] fir une partie de la campagne de l'Est gags
7 cde oo ae te a WN ad th ioel 'srr -512 513 -3ty- 897 808 89 Sontouqne, Arrived y Mirebalais, .
. hoe bbe ta poe, 5 . Gat FP ste a > a s—. . . . .
, . . . ae | Srv. S$t2— $13. 936 - 937 -- 9384 reur constatant son jeune Age, le
‘ it, eedios prem hives, C esl 6e 967—968 , @ Cc. . % TeRvegg
Lotte lapenee re oheus ental 23- Ur24-9 YO7T— IOS TA a Cuapitale en fe recommandant g
pS lates yee neds er Cram 969 — 970 - 971 --- 1052 - 1053 — 1034] Gouverneur Vil Lubin.
peo ea Coates an Paseal, tes sonpirs | ‘ ise ©@ roeg - 1060 Cali eee
howe? PoLdne Gaepadete ef ma | F955 1036 - 1057 © 1055 - roy. 8 aixte Lerebour: faillir etre asta
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biistbee un ota fue frog. Dans oe domaine | root 1062-1063 1064 ) >| pa ner qu'on appellaic les «Pi Getss
re ase iaoupable fublose SEG: ; Geffrard et se rendit 4 Pétion-Ville od &
(Nols or ovens dona tactrable fab “* | Les Bons N™ go 128 et 722 doivent | Ft partie de ’armé les ot
sede Pasentnnndne et nous som-' bes ahe “ ti a i” ioe Faubert mee aad es ordrés x
: ' ‘ ‘ 4 ‘re. ‘3s en 4 >. . . . ™
lies Gotta phty cons tine dans noe, Sore annulés en partie ae : ee . commandant en chef
hth tae at. bares pr2 nou: vo- | Les porteurs de ccs Boas sont INVIECS 4] Parmée e | Quest. if
Vons dinetade didectitien commp: Bootes prés nter a ta Commision de liquida- Tl conquit succesvivement tous ses

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Lhe bao actre

Phénomene Céleste

ne AON 1 pu ovserver un
Puc MS te boot Canis iX pir sa rareré que
peoooa gay Saat ee gue Von appelle
Vue cern nv. Tost conpose dun
stand halo de yoo o.sta dire a pea pres
loudbte: duo hag ordinate. Au som-
met de ce halo lui est stasene un autre
wedi Gu dosom ceatre ane mith. Ce dere
Miot cerche mest fimas complet. il n'est
wete gue dine da portion avotsinante du
Mice matey de halo lui-meéme était
meeenpet Leecias da phenomene était
comyerable a cciut des plus beaux ares-
enectel
La rareté de ce pheaomene provient de
/Vensomble des conditions nécessaires a sa
production. Tl taut d’abord gue le soleil ne
suit ni irop cievé ni trop” bas sur l’hori-
zon, Il faut en m¢éme temps, ct c’est dd le
plus difficille, la présence d’un nuage for
mé daiguilles de glace prismatigues et
“Orientces en gtand nombre de fagon A ce
/que ks rayons da soleil y pénétrent parles
‘faces horizontales supeéricures pour en res-
sortir par les faces latérales avee le mini-
emutn de deviacion. C'est cotie orientation
dans le meme sens d'une multitude de
petites digailles glacccs gui ciuse tout ala
‘fois e. Veclat et fa rarcte
Si portée meé:corologigue n'est autre
‘que Vindication de la présence dans les
, hautes régions de“’atmosphére de nuages
j slaces avant-couvreurs du mauvais temps.

R. BALTENWECK

a ciosocrervwmtoire
Dey
PURE MAT. CS CLPLE So-ManhToAL
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| DiMANCHE 31 Mat
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TOES,

du phénomene., |

















des et travailla au triomphe de la. semis:
Von aux cdtds du Gil. Turenne Cerf '
Nissage Saget lui confia ane mi

ston da pereés de ta Consolidation pour
Cire échangeés contre des titres réguliers de
‘ta mé ne catévorie.

Servick INTERIEUR
Lettres recommandé-s en souffranee.
| Mr C. oR. Durand, Letévre Lafontant,
\

t

| Un délai de quinze jours leur cst accor- | portante anprés du commandant dedi’
dd aAcet ctor. tement du Nord, actuetlement palais
&dministrat On Postale difaid. Celui-ci fut tellement ont &
| qu'il félicita le président du ‘choix hawt

reux qu'il avaic fait. Lerebours eat dep
ses ¢toiles de général de divisien, 7

Elu sénateur le 28 juillet 1905 em Sap
placement du sénateur F. L. Cauvia.

A continuer

Darius Jean (G)). Capitaine Flordlus Jo-
Dorsainville, Mme

Mlle

sseph, Ladouceur fis,
'Rosebrune Gude, Melanie Jacques,
| Euphosia Michel.
Départ

Hier est parti le steamer «Prins Wil-
fom Va avee les passagers suivants pour :
Cayes: Mr et Mme Henri Roberts, M.
| Fontaine, Mile Régina Claudius, E. Claude
jainée, Albert Morisseau, Serirléus Charles,

Gona@es : Justin Déjoie, Mme Alvarez
Over, Melle Odile Oger. ©

Désistement

| Nous avons regu trop tard pour étre
Ppultidé un Disistenent de MM. Co: vington,
Vales Sales et R. Auguste en réponse 4
ila Requéte parae Vendredi.

, A demain.

Commémoration

| Sinwebiamie Midi précis des salves d’ar-
Uilerie celatarnt d bord duo navire ameé-
ricain actuellemen: dans nos eaux.

En meme temps, fe drapeau de la Lé-
gation americaine ¢:act mis en berne.

Cette manifestation qui a lieu tous les
ans -- le 30 Mai,—s’appelle The Decoration
Day for the soldiers et est faite en Vhon-
neur des soidats tuds pendant la yuerre
de Sécession.

Imposante cérémonie patriotique au
cours de laquelle dans tous les Etats-Unis
les tombes de ceux qui luttérent pour
, | Indépendance sont décorées par le peuple

et les représentants officiels.

Les Nouveaux Sénateurs

Simpces NOTES
(Suite)

Me #6. Baussan, avocat du Barreau de
Port-au-Prince, ancien Batonnier de l’'Or-
| dre des avocats, est né a la Capitale en Sep-
,tembre 1844.

Baussan tut pendant dix ans, de 1867 4
1877, Secrétaire-rédacteur 4 la Chambre
des Communes, Substitut du Commis-
saire du Gouvernement prés le Tribunal
civil de ce ressort, il était en méme temps
chef du Parquet militaire, —de 1877 a
1879, date a laquelle il fut regu avocat.

Rédacteur en chef des actes du Gouver-
;mement, il dirigea cn méme temps la ré-
| daction du «Moniteur Officiel.» en 1888-
| 89. Chef de cabinet du gouvernement pro-

visoire de Mai a Décembre 1902, Baussan



a

Le samedi 30 Mai écouléé és
heures du matin, on a volé, tout &
telé, le buggy de Monsiear
tin Vieux qui se trouvait devam’
maison Olivier Cutts & Co., la pla
Geffrard. oe

Monsieur Vieux offre une boom
récompense a celui qui le lui fera 1
trouver ainsi que pour son cherat @
ses harnais.

Plutét vieux, le buggy, avec is
roues dépourvues de leur, peintast
dont une en mauyvyais état, est a
i Tarriére avec trois petites plaques
en ferblanc.

Le ch:val, de grande taille sou
poil bai clair, a les quatre
b'ancs; la criniére et la queue noite
et est étampé des lettres D.C. L. als
cuisse gauche.

Port-au-Prince, le ter Mai 1908.



Nouvelles Btrangér

Dernieres Dépéches

—__—a!

vest
St. Pérerspourc 29.—— Le « Nos
Temps » publie aujourd’hui un proge
me des fétes qui aeront Bea a om
d’Aodt prochain, 4 l’occasion de /3 °
du Président Falltéres ce demier .
4 bord du croiseur-cuirassé ¢ [tof -
betta » qui sera accom €
on C&
s





tres croiseurs. os
Il avait été tout d’abord as deka

voyer une division de cuifasés |
days les eaux russes, mais ce noe
abandonné, en raison ngalae eth
vées par l’amirauté [rangaie-
Paris 29.— La réception
au Président Falliéres 3
impression dans les cere
cais of elle est co ne
reuve de esse
gurée qua ‘te Prance et











—_—

webs :







‘Brent lewss différends et se serrérent la , avait avec lui M. Archdeacon; cettr ascen-
on 1904: ‘bilite sion fut faite par calme plar.
. ar! a : . . ; - 7 . . . vs ‘

(gs joortaox parient de la Poss ilite | at ARIS 30. -; Paul Nicoulauss Vansic. ie
de resserer les relations, non seu ement en allemand arméié il ya quelqucs sem i cs
tre France et VAngieterre, mais encore sur la supposion ail état vent oe ba

+ atearre of | ’ Pe bie ase Taye pearedenes ‘ :
entre la France, PAngiteterce ria Russie | ne ua is } Intention VPurcenter (ode oues dy

On satend 4 ce que tes procoain’ empercur Gudlitane ou de cucdau’en
womges du roi Edouard et du I resident i S peronnes get fb accompagsien. dins
ry beres a Saint-Pctersbourg resserrent les; Un Voytpge adie de neuveau iter ac

dei cntre les trois Puis-jaujourd hat pgroun agent de la potice es |

jews qui existent

be > w oy : x ~
anes et peut dire meme qu elles donwent| on aide venu de Rome dans ce but Josiu 4

‘ila formation d'une nouvelle tripr present basis impossible de déter anit
ligmce pour le maintien de la pux. at N coluiss fait partic d’un complot cus a
moavement en faveur de cette all-ance es: | simplement voulu attirér Varteation sur dei;
crapise dis deux cotes du détroit. ses il est probable qu'il sera renvoyé +n Alle-
nnijans protendent qnc sa icacisation obli- | magne. . \.
rertit YAlemagne ase tenir tran uille ct ANGER 30 Aorés avoir bis: ¢ vA. .
qoe comp.c:¢e par Valliance Ang o-Japo- tachement de 630 hanmes camp! prés de
aise, elle terait des pulssances alli¢es les} Mechitla, Je caid Basdani, le commandant
ubitres des deux hémispheres. en chef de larmeée du Sulian Abd El Az‘z
ArHENes. —,Le gouvernement ure A ge ‘i det itivement baits en retraite dans la
mindé le rappel du consul de Grece 4 Sa- direction de Rabbar.
mos sous Fe orétexte que cet agent est | VIENNE 30. — 600 olfici ro supcceurs de
Pins:iga cur de la révolie contre le prince Varmée ct “de la marine se sont réunis
de Samos ct le gouverneur ds Vlle. cet apes midi dans le grand sion du Pa-
Le gouvernement Gree a demandé ala lais imperial pour presenter leurs fiicha-
Ponte de specifier le sujet de ses plaintes tions & Pempercur Frangois Joseph, 4 lec-
cn son consul. le a ey jeasion fe soniubiis de diamanr. Larch ‘duc
prip - La nouvcile une visite da Teraccets Pordrnand, bésitier pedso nptit de
1Ql A phonse aux cours de B ray ct d: Pager tour at pris la DAO e en lowe non
Vieane dans le cours de cet (té ¢ toffici ee Vemypor ue dui a résomda ea termes emus.
mest démcntie. jeees ta doula ng unas cha-
Bart ( lratie ).— La police de cette vile ca fos epioients gail ac merandés pen-
leaarrcie il yadeux semaines, un arna- dans ies 60 années de son ityne. Un di-
chiste du rom de Paul Mikolauss, agé de ner a été serci Al ssat de come ort
2yans de Charlomenburg ( Prusse ) que ception ; il a été suivi d'une représenta-
l'on suppose avoir intention d’assassincr ton de Gala.
Tempereur d’Allem-gne. Beruin.—Le professcur Micthe de l'ins-
Pans — Rente frangaise 95.40 titut technique de Chertottembury prétend
Havre — Café Haiti Cap 42. avoir découvert un procédé pratique et
Pans — Le Président de la République bon marché pour la fabrication du Saphir,
et antivé hier soir 4 Paris aprés s’étre ar-'du Rubis et de d’Emeraudes de toutes gran-
rhe quelque tqmips 4 Calais. {deurs et formes ainsi que l’Alexandrite trés
\ Le Conseil,des Ministres s'est réuni ce jrare trouvée dans quelques coins de la
matin 41 Elisée sous la Présidence de M.' Russie. ,
Falittes. Le Président de 1a République en| Lyon 30.~- La ligne pour l'intéfdictioa
trevient fles ministres de son voyages ade alcool dans Varmée frangaise s’est réu
so imie ici avjourd hui, elle a voté des résolu-
M Miliits Lactoix rendit compte de son!tions en faveur de li suppression du vin
Voyage dans les poss-ssions frangaises dz dans Ices mets des cflicicrs et des distribu-
aes Occidentale. ‘tions d’eau de vie aux troupes en temps
e Conseil s'occupa ensuite des questions! de puerre et de paix.
4Voedre du jour aux Chambres.
M.Birthou prendra la ptrole mardi au
tsur la question du rachat de |‘Quest.
M Gaillaux parlera ultérieurement au
myet des conséquences financiéres du ra-
iil se pourrait que M. Clemenceau Me

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Tee Sur le revenu et s’ajourna & luadi.
_ Sénat continua la discussion du pro-
kt du rachat du chemin de fer de POuest
“Sajourna 3 mardi.

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Chambre i: ancien vice prés:dent de la Province.
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vilés A se présen‘er ou S3 faire tepré-
senter, au syndic plovisoire, soussi-
gaé, dans le déiai de quatante jours, 4
lui remetire leurs titres ds Creances
ou aen faire le dépot au Greffe du
Tribunal de commerce de ce ressort,
aux fins de leur vérilication.
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DIRECTEUR: |

Deuxiéme Année, No 351.





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LE NUMERO | () GENTIMES



PORT-AU-PRINCE) Un Mors. . .G. 1. Clément Magloire, aU

DEPARTEMENTS\ Trois Mois. . « 360 — oo is Les abonneme sts partent du rt ict duorg de chaque
REDACTION-ADMINISTRATION mes et sont payables dlavance

ETRANGER sreeeees Trois Mois. . ¢ 6. 495, RUE ROUX, 45. Les manuscrits msérés ou non ne seroentpas rendus



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsiaur Arthur ISIDORE, 45, Bee Koux «a Bonre-Foi.







. . I Ecole professionnelle des Arts & meé-! Métellus Benoit vient effticacement en

d (1 d nile ES WII ers | res tiers, que nous avons eue sous’ Hyp- aide al Hospice Saint-Vincent de Paul,

| polite, enest un autre. Je pourrais en yvrace ala souscription mensuelle et

Lr | citer des tas, mais je n’ar qu’&a ine volontaire d’un groupe de notabilités;

borner au sujet méme qui nous oc-;elle sait qu'elle ne mourra pas de cet

cupe, 4 la Compagnie des Pompiers effort, inais que plutot elle en vivra

Libros de Port-au-Prince. -en affirmant en méme temnps sa vita-
Elle aussi, elle a du tendre les bras, litité.

s’appuver|vers TEtat et, dans ces derniers, Qu’elle ne se repose pas de cet



L’INITIATIVE PRIVEE

La Compagnie des Pompiers Libres durant deux minutes sans

de Port-au-Prince, sentant lurgente
okessité d’améliorer son matériel,
vent de faire appel 4 la bonne’ vo-
até d'un Comité de souscription
@ilu-méme a, dans une circulaire
exposé au public = Port-au-Princien
I eax besoin auquel la Compa-
¢de des Pompiers se trouve acculée,
@ danandant a chacun le ‘concours
800 obole, si humble soit-elle.
La Compagnie des Pompiers Libres
tau-Prince es! le plus ancien
dle plus>vital exemple haitien d’ini-
Ye privée. Certes, elle a conru
Madvais jours et cela vient préci-
Mmedtde ce que, en vertu de son
‘ractére privé, elle esta l’avenant
vie Situation sociale. Nous sa
8 de quelle série de dépres-
fons ext, depuis des temps déja, sou-
pal s0ciété huitienne en vertu
wee formation dont elle n’a pas été
P maltrasse et yui l’a accumulée a
Kalion compléte et et absolue
fet devoirs.
lai pour ros que rien nest plus
rigaction, rouiller un Oorganisme que
rea n'est persistante ; tout aussi bien
ids oa] pilus apte a rendre un indi-
tes facultae le défaut_ d’exercice de
4 8; rien entin n'est plus
oe enreyer la marche d'une so-
qui est une collection d’indivi-
qué Vhabitude de se décharger

6 devoirs sur autrui. Or, c'est
ro, le cas dela société hai-
ry

‘ppuie constamment sur les

x ta propre. Avez-vous ‘comme
: eat femMarque trés significa-
nena en général et dans la
in slite, 'Haitien a une ré-
: Vincible A se tenir droit,

{ppuyer, et cela
touchas sociales dans _ toutes

tame on |
te a femme du gros peu-
peut vous adresser if parole

) Mablics comme le serait une!
¢ N adosséo contre un mur
nte 4 se redresser sur sa

de son coude ou de son bras
léve instinctivement
tele, au mur ou au
proche. A défaut de mur ou de

vous écrivez, contre

déjeunez, contre le ht ol) vous

couché. Ge n’est pas irrespect, comme!c’est condamner
on le croit communément, c’est quel-

que chose de plus profond et de plus
wrave : c'est un vice d2 formation.
Pour ma part, j’al si fréquemment
observe ce travers, que j’al fini par
Phonorer malgré mor de mon parti
pris: dés qu'un commMissionnaire, pe-
tit, moven ou grand, apnourtenant au
gros peuple, m’aborbe, mon attenuon,
bien involontairement, se fixe sur son
attitude pendant qu'il parle, et il est
‘tres rare que je ne trouve pas place
pour mon observation habitueile :
« Tenez-vous douc droit!» ou bien
« Laissez le poteau trinquille ! » ou

encore : « Retirez la main de ce bu--
reau ! »
Nous autres, d'une situation plus

élevée, nous cédons au meme travers
sous des formes variée, soit que
nous donnions a la chaise sur laquel-
fe nous nous asseyons l’attitude im-
manquablernent carguée, soit cue,
dans les petites comme dans les gran-
des choses, nous ayons tendatice a
recourir dG l’actiosa mointre, méme a
‘la condition de nous accominoder
‘d'un profit également moindré. Nous
-rencontrons donc lace qui s’appelle,
en propres termes, un vice
, Dans l'application, nous voyons
‘tous a quoi cela aboutit: & notre inap-
titude 4 l’effort et A notre incapacilé
sociale Arien faire san3 le concours
de | Etat. Notez que je suis loin d'ac-
cuser bien des initiateurs d’wuvres,
et des plus honorables et des plus ac-
tifs, qui 4 la longue ont fini par se
‘décharger en tout ou en partie de
| ‘administration de leurs ceuvres sur
l’Etat : l'Hospice communale de Saint

l Vincent de Paul en est un exemple,

quilitemps elle ent
au-dessus de sa|sans

poteau le plus| publics.
po-
teau, il s’appuie contre le bureau ot | les esprits superficiels, cette
la table oti vong|tation est de natu.e a affaiblir la cam- |;
étes | pagne sociale que préche ie Matin, Carj;non p'us sur des béquilles, mais sur
4a l'avance toutes les;ses propres jambes !

originel. .

Vefticace appui

infailliblement péri
des Pouvoirs

élan de générosité ; qu'elle Ventretien-
;ne, au contraire, constamment, avec
le ferme désir d’en ftinir avec les pro-

Mais, peuvent étre tentés de se dire! cédés qui abatardissent et comme tou-

consta-

tantatives de
d'en signaler linefficacité dans notre
milieu social.

;. Nous avons la prétention de signa-
jfer des maux pour en montrer les
:Movens de gueérison, et non, au con-
i traire, pour en futre moutir le miala-
‘de. Si tant d’wuvres d'iniliatives pri-
ivée ont été condamneées ainsi a la-
‘vortement, c’est précisément que no

‘tre formation leur offre des
‘tions de développement peu propice.
Que de gens, stimulés par notre cam-
-pagoe, b. alent du désir de faire quel-

initiative privée que,

condi- :

que acte de Vigoureuse initiative et se.

senlent d’avance couper les ailes
par les sugyes'ions contraires et mor-
tifeéres du mi.ieu ambiant !

. Le maul e-t donc visibie: il reéside
dans notre formation ; il faut dés lors
la changer.

La Compagnie des Pompiers Libres
nous en donne une brillante oeca-
‘sion. Cette ceuvre est ess-etiellement
WMintérét public; elle s’est) d’aiil-urs
et fréquemmMent recoinmandée par les
services extruordinaires rendus 4 la
poputation port-au-princienne dans
‘les sinistres qui ont déja afitiigée.

Or, elle est aujourd’h ii nécessiteu-
se et je trouve tout nature! que la po-
pulation port-au-princienne accoure
a son secours, avec le méine empres-
sement qu’elle-méme a _ Ihabitude
d’accourir 4 son aide dés que le bruit
du tocsin bat le rappel 4 son dévoue-
ment.

Faut-il finir par un mot d’amour-
propre a4 l’adresse de Port-au-Prin-
ce? C’est que rien ne stimule comme
V'exemple. La Capitale depuis quelque
temps et gracea l’active démarchedeM.

-complexité des faits qui

vues générales qui

‘te société qui n’entend pas abdiquer,
quo Port-au-Prince ca leye et marche,

,_ Je suis sir que la Compaynie des
Pompiers Libres aura son matériel
neuf,



--Erolution Sociale

1

Nous aceordons un rele essentiel 2
Vevotution historugue dans le develop:
pement d’une sucieté. Mais il vooai la
une vee doctrinde qui veat étre precisce
dans ses principes el ses consépuences,
pour nous permettre Vasseuir notie de-
monstration sur un ensemble de fiits
qui soit a peu de choses pres —lexpres-
sion dune exactle vérite.

Sous le litte d’EVOLUrIoN ET MENrA-
LITE, nous avons voulu suivre dans de
caractérisent
la vie individuelle, le mécaaisme lovi -
que des modifications permanentes ou
passageres, subies par la personne hu-
maine, dans une progression réguliére.
Aujourd’hui, par une application rigou-
reuse de la précédente méthode, nous
essayerons de dégager dans la complexi-
té des phénomenes sociaux, certaines
peuvent répandre
une subite clarté dans l’obscure_inter-
prétation de ces faits.

L’analyse atlentive des phénomeénes
diverses de la nature, conduit lesprit
humain a4croire 4 l'existence d’un prin-
cipe universel d’ordre, résultant du jeu
en apparence si tourmenté des forces
qui nous gouvernent. Cette instincti-
ve croyance est si profondément enra-
cinée en nous, que nos langues les moins
formées Ja consccrem tet nai pobeeesy
Couramimetd le Peaedee Stvsc pt by
ontolouigue so. eto. ME tt ier |
Wordre mr se ope bes as el
(dena daettine pte ae |
Pordro moral nasil cy an c he |
conditionnel, |
fei Cepena ethers | aot set Ge!
Hes wietlles condi bootie. | nit |
Pespector peligi useta al bd ot aes
role de Phone, @ co ute ven ea |
saisit be Jecteur, feuptes be. fo yh |
POPROUN apitinare aes teat are 2 taba
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sous be haut eeontrabe he cs peed os
Poutthant abasic ost pe bey ta be
si. Chiapas dor ais a Eada Cede)

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treulter. pour emi asa es
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tionne, comment ici, il Wyo at vrata il
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des COMM dis os chee, prs Mieties ot phot
fondeur dee ides ds oct oye re ata
Wun calture soeepede ps (ore fas:

3
naturel de eenerabsation,

eee DS beatenanates aah ups CUD Tee ss

membres qui ont eu ectte toapnure des
pritet ba sciemee lesa ae cor de Pe thie.

te de compreliensifs. Lane se reer: tent
meme pas les savants qai tet
cher Jes sciences, car le prortes inees-
sunt de ces sciences parteuheres, eon-
dammne le saving Que jo tei had a crene
rer un sent et unique sillon, bes ver-
Mes quiil vy dépose semblent enandir
AVP WU oe reyberstaes fee oe cgean tor
he; cepemburt Vunite de plana de lana.
ture disparaiten Cette spécialisctian a
oulranee. P fint alors qne de temes en
temps, apparaissent certains esprits
quit, cormme Herbert: Spenecr repaen-

nent en sous-auyre, ce travail partieus |

Fier, cherchent a mous offtir an teblewu
WVensemble, doataat une ya aette et
precise duo veritable Gilat des choos
fet nature dans son ceavre WOrecuci-
sation dnarche dao sitaple an
et la science en detinitive est

COT yes
1

14

eherche de Pordoe. En bapoort avec by
comple: ite des phenomescs on tise de,
Jes osctenees osuive ih Une bres deed gp
Clessifieatiog. (i petit i csibie ooo.

tions, de fois tneiuetabr:.
tout Pordre ply bynes amas dena

ON pbpide ni

|

ies dapts

se compliquent aver les preniteres tic
nifestations vides. Gams bene ose age
see. Lic bioloutie est esate. aa ss beng ce,

dont les donnees sont Cine interpreta.
tion plus dithieile que ecilos de Pordie
physfque auxquedd os duilleurs, elle fart
Winecessants appeis. Avec Paapjearitionn
de da vie, on a pedime ad sortonter dans
Je foudllis de deetiines qui entendent

tout expliquer ct mexpliyueat rion, il.

v it dans la biologie, qu'un bien faible
contingent de principes sur lesquels,
on semble étre defiuitivement fixes et
la grande erreur du biologi-te, consiste
trop souvent 4 prendre un effet) qu'il
pose comme raison detmiere duo phe.
méae qu'il éludie. Cepeondint dans ce
domaine anssi, il ya dos fervents, sous
la foi de leurs aff: mations, nous abor-
dons avec quiretute cette selence et ho-
tre étonnement devient prodigieuy,
lorsque nous constatons da cpuantiid de
solutions provisoires qui Vencombrent.

Avec les sciences denommees mora-
les et politiques, soumises a des lois
moins rigoureuses que dans les deux
catégories précédentes, les divergen-

matt -!






se wes



~e -


















. . . . ’ .
Ves ade vies devieniedt pias Oust Se:1 tairari3: d’Etat avalt posé sa candidature aux ctigne a
brables. Le prigcips ordre anqael de: Finances Jain de cette méme année, bs
ies Gefeappent pas cents pouctimtl Eos Bons consolidés tg00 (12 0/0 ace] “En 1903, délégud des finances od, |
Theteinaghee abun fa eehpeun ite de “Sf tuchcinent Goo) provenine du reglement mmerce dans les Départements dale
Poin its. bes entees apissaates | de Pagaire Fo Uermann & Ce et dont les [da Nord- Ouest et de ‘Artibonite.
produdissat des thets plies eicipues.? snumeéros suivent doivent étre livrés aux] - Elu scnitcur le 28 juttler 1905 en req,
pis dane ie Spe Be ost NGS pears | flatnimes : ; placement du sénateur Bourjolly dbobif
hoe, (3... lan. nya beste! fers fe HPs He | Tos C . — —! o-l17! * ut
is meaVOMS cpo ave Jes Clements N * 3H 7 39 7 40 43 44 7 ‘ ’ *¢ —
es I evn ry we ome domai.['73 174-175 — 176-177 —17B— 218 Carixre Lexksours est né 4 Ponds,
7 " olit tue oka uy 7 pene (224 = 396 "397 -633 — 634 —-7EE Am 716] Prince. -.
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vous vondricne yeseep gous silenea | 747 7 7E8 -7t9 720 (F2T = 722 503 Eniré dans l’armdée de bonne hear,
. ‘ds ‘ , ys sep os ‘ ‘ at ? - . °
, Se Sane HIS pts: Seay Ty atest JOR ° 5953 > 306 507 + 508 -j09 —§t0] fir une partie de la campagne de l'Est gags
7 cde oo ae te a WN ad th ioel 'srr -512 513 -3ty- 897 808 89 Sontouqne, Arrived y Mirebalais, .
. hoe bbe ta poe, 5 . Gat FP ste a > a s—. . . . .
, . . . ae | Srv. S$t2— $13. 936 - 937 -- 9384 reur constatant son jeune Age, le
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re ase iaoupable fublose SEG: ; Geffrard et se rendit 4 Pétion-Ville od &
(Nols or ovens dona tactrable fab “* | Les Bons N™ go 128 et 722 doivent | Ft partie de ’armé les ot
sede Pasentnnndne et nous som-' bes ahe “ ti a i” ioe Faubert mee aad es ordrés x
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Vons dinetade didectitien commp: Bootes prés nter a ta Commision de liquida- Tl conquit succesvivement tous ses

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wt,

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Lhe bao actre

Phénomene Céleste

ne AON 1 pu ovserver un
Puc MS te boot Canis iX pir sa rareré que
peoooa gay Saat ee gue Von appelle
Vue cern nv. Tost conpose dun
stand halo de yoo o.sta dire a pea pres
loudbte: duo hag ordinate. Au som-
met de ce halo lui est stasene un autre
wedi Gu dosom ceatre ane mith. Ce dere
Miot cerche mest fimas complet. il n'est
wete gue dine da portion avotsinante du
Mice matey de halo lui-meéme était
meeenpet Leecias da phenomene était
comyerable a cciut des plus beaux ares-
enectel
La rareté de ce pheaomene provient de
/Vensomble des conditions nécessaires a sa
production. Tl taut d’abord gue le soleil ne
suit ni irop cievé ni trop” bas sur l’hori-
zon, Il faut en m¢éme temps, ct c’est dd le
plus difficille, la présence d’un nuage for
mé daiguilles de glace prismatigues et
“Orientces en gtand nombre de fagon A ce
/que ks rayons da soleil y pénétrent parles
‘faces horizontales supeéricures pour en res-
sortir par les faces latérales avee le mini-
emutn de deviacion. C'est cotie orientation
dans le meme sens d'une multitude de
petites digailles glacccs gui ciuse tout ala
‘fois e. Veclat et fa rarcte
Si portée meé:corologigue n'est autre
‘que Vindication de la présence dans les
, hautes régions de“’atmosphére de nuages
j slaces avant-couvreurs du mauvais temps.

R. BALTENWECK

a ciosocrervwmtoire
Dey
PURE MAT. CS CLPLE So-ManhToAL
| ome
| DiMANCHE 31 Mat
t mite 2 pid e TOL”
| minima 22°,2
Po R a eT DU Pe maxims 33°49
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TOES,

du phénomene., |

















des et travailla au triomphe de la. semis:
Von aux cdtds du Gil. Turenne Cerf '
Nissage Saget lui confia ane mi

ston da pereés de ta Consolidation pour
Cire échangeés contre des titres réguliers de
‘ta mé ne catévorie.

Servick INTERIEUR
Lettres recommandé-s en souffranee.
| Mr C. oR. Durand, Letévre Lafontant,
\

t

| Un délai de quinze jours leur cst accor- | portante anprés du commandant dedi’
dd aAcet ctor. tement du Nord, actuetlement palais
&dministrat On Postale difaid. Celui-ci fut tellement ont &
| qu'il félicita le président du ‘choix hawt

reux qu'il avaic fait. Lerebours eat dep
ses ¢toiles de général de divisien, 7

Elu sénateur le 28 juillet 1905 em Sap
placement du sénateur F. L. Cauvia.

A continuer

Darius Jean (G)). Capitaine Flordlus Jo-
Dorsainville, Mme

Mlle

sseph, Ladouceur fis,
'Rosebrune Gude, Melanie Jacques,
| Euphosia Michel.
Départ

Hier est parti le steamer «Prins Wil-
fom Va avee les passagers suivants pour :
Cayes: Mr et Mme Henri Roberts, M.
| Fontaine, Mile Régina Claudius, E. Claude
jainée, Albert Morisseau, Serirléus Charles,

Gona@es : Justin Déjoie, Mme Alvarez
Over, Melle Odile Oger. ©

Désistement

| Nous avons regu trop tard pour étre
Ppultidé un Disistenent de MM. Co: vington,
Vales Sales et R. Auguste en réponse 4
ila Requéte parae Vendredi.

, A demain.

Commémoration

| Sinwebiamie Midi précis des salves d’ar-
Uilerie celatarnt d bord duo navire ameé-
ricain actuellemen: dans nos eaux.

En meme temps, fe drapeau de la Lé-
gation americaine ¢:act mis en berne.

Cette manifestation qui a lieu tous les
ans -- le 30 Mai,—s’appelle The Decoration
Day for the soldiers et est faite en Vhon-
neur des soidats tuds pendant la yuerre
de Sécession.

Imposante cérémonie patriotique au
cours de laquelle dans tous les Etats-Unis
les tombes de ceux qui luttérent pour
, | Indépendance sont décorées par le peuple

et les représentants officiels.

Les Nouveaux Sénateurs

Simpces NOTES
(Suite)

Me #6. Baussan, avocat du Barreau de
Port-au-Prince, ancien Batonnier de l’'Or-
| dre des avocats, est né a la Capitale en Sep-
,tembre 1844.

Baussan tut pendant dix ans, de 1867 4
1877, Secrétaire-rédacteur 4 la Chambre
des Communes, Substitut du Commis-
saire du Gouvernement prés le Tribunal
civil de ce ressort, il était en méme temps
chef du Parquet militaire, —de 1877 a
1879, date a laquelle il fut regu avocat.

Rédacteur en chef des actes du Gouver-
;mement, il dirigea cn méme temps la ré-
| daction du «Moniteur Officiel.» en 1888-
| 89. Chef de cabinet du gouvernement pro-

visoire de Mai a Décembre 1902, Baussan



a

Le samedi 30 Mai écouléé és
heures du matin, on a volé, tout &
telé, le buggy de Monsiear
tin Vieux qui se trouvait devam’
maison Olivier Cutts & Co., la pla
Geffrard. oe

Monsieur Vieux offre une boom
récompense a celui qui le lui fera 1
trouver ainsi que pour son cherat @
ses harnais.

Plutét vieux, le buggy, avec is
roues dépourvues de leur, peintast
dont une en mauyvyais état, est a
i Tarriére avec trois petites plaques
en ferblanc.

Le ch:val, de grande taille sou
poil bai clair, a les quatre
b'ancs; la criniére et la queue noite
et est étampé des lettres D.C. L. als
cuisse gauche.

Port-au-Prince, le ter Mai 1908.



Nouvelles Btrangér

Dernieres Dépéches

—__—a!

vest
St. Pérerspourc 29.—— Le « Nos
Temps » publie aujourd’hui un proge
me des fétes qui aeront Bea a om
d’Aodt prochain, 4 l’occasion de /3 °
du Président Falltéres ce demier .
4 bord du croiseur-cuirassé ¢ [tof -
betta » qui sera accom €
on C&
s





tres croiseurs. os
Il avait été tout d’abord as deka

voyer une division de cuifasés |
days les eaux russes, mais ce noe
abandonné, en raison ngalae eth
vées par l’amirauté [rangaie-
Paris 29.— La réception
au Président Falliéres 3
impression dans les cere
cais of elle est co ne
reuve de esse
gurée qua ‘te Prance et








—_—

webs :







‘Brent lewss différends et se serrérent la , avait avec lui M. Archdeacon; cettr ascen-
on 1904: ‘bilite sion fut faite par calme plar.
. ar! a : . . ; - 7 . . . vs ‘

(gs joortaox parient de la Poss ilite | at ARIS 30. -; Paul Nicoulauss Vansic. ie
de resserer les relations, non seu ement en allemand arméié il ya quelqucs sem i cs
tre France et VAngieterre, mais encore sur la supposion ail état vent oe ba

+ atearre of | ’ Pe bie ase Taye pearedenes ‘ :
entre la France, PAngiteterce ria Russie | ne ua is } Intention VPurcenter (ode oues dy

On satend 4 ce que tes procoain’ empercur Gudlitane ou de cucdau’en
womges du roi Edouard et du I resident i S peronnes get fb accompagsien. dins
ry beres a Saint-Pctersbourg resserrent les; Un Voytpge adie de neuveau iter ac

dei cntre les trois Puis-jaujourd hat pgroun agent de la potice es |

jews qui existent

be > w oy : x ~
anes et peut dire meme qu elles donwent| on aide venu de Rome dans ce but Josiu 4

‘ila formation d'une nouvelle tripr present basis impossible de déter anit
ligmce pour le maintien de la pux. at N coluiss fait partic d’un complot cus a
moavement en faveur de cette all-ance es: | simplement voulu attirér Varteation sur dei;
crapise dis deux cotes du détroit. ses il est probable qu'il sera renvoyé +n Alle-
nnijans protendent qnc sa icacisation obli- | magne. . \.
rertit YAlemagne ase tenir tran uille ct ANGER 30 Aorés avoir bis: ¢ vA. .
qoe comp.c:¢e par Valliance Ang o-Japo- tachement de 630 hanmes camp! prés de
aise, elle terait des pulssances alli¢es les} Mechitla, Je caid Basdani, le commandant
ubitres des deux hémispheres. en chef de larmeée du Sulian Abd El Az‘z
ArHENes. —,Le gouvernement ure A ge ‘i det itivement baits en retraite dans la
mindé le rappel du consul de Grece 4 Sa- direction de Rabbar.
mos sous Fe orétexte que cet agent est | VIENNE 30. — 600 olfici ro supcceurs de
Pins:iga cur de la révolie contre le prince Varmée ct “de la marine se sont réunis
de Samos ct le gouverneur ds Vlle. cet apes midi dans le grand sion du Pa-
Le gouvernement Gree a demandé ala lais imperial pour presenter leurs fiicha-
Ponte de specifier le sujet de ses plaintes tions & Pempercur Frangois Joseph, 4 lec-
cn son consul. le a ey jeasion fe soniubiis de diamanr. Larch ‘duc
prip - La nouvcile une visite da Teraccets Pordrnand, bésitier pedso nptit de
1Ql A phonse aux cours de B ray ct d: Pager tour at pris la DAO e en lowe non
Vieane dans le cours de cet (té ¢ toffici ee Vemypor ue dui a résomda ea termes emus.
mest démcntie. jeees ta doula ng unas cha-
Bart ( lratie ).— La police de cette vile ca fos epioients gail ac merandés pen-
leaarrcie il yadeux semaines, un arna- dans ies 60 années de son ityne. Un di-
chiste du rom de Paul Mikolauss, agé de ner a été serci Al ssat de come ort
2yans de Charlomenburg ( Prusse ) que ception ; il a été suivi d'une représenta-
l'on suppose avoir intention d’assassincr ton de Gala.
Tempereur d’Allem-gne. Beruin.—Le professcur Micthe de l'ins-
Pans — Rente frangaise 95.40 titut technique de Chertottembury prétend
Havre — Café Haiti Cap 42. avoir découvert un procédé pratique et
Pans — Le Président de la République bon marché pour la fabrication du Saphir,
et antivé hier soir 4 Paris aprés s’étre ar-'du Rubis et de d’Emeraudes de toutes gran-
rhe quelque tqmips 4 Calais. {deurs et formes ainsi que l’Alexandrite trés
\ Le Conseil,des Ministres s'est réuni ce jrare trouvée dans quelques coins de la
matin 41 Elisée sous la Présidence de M.' Russie. ,
Falittes. Le Président de 1a République en| Lyon 30.~- La ligne pour l'intéfdictioa
trevient fles ministres de son voyages ade alcool dans Varmée frangaise s’est réu
so imie ici avjourd hui, elle a voté des résolu-
M Miliits Lactoix rendit compte de son!tions en faveur de li suppression du vin
Voyage dans les poss-ssions frangaises dz dans Ices mets des cflicicrs et des distribu-
aes Occidentale. ‘tions d’eau de vie aux troupes en temps
e Conseil s'occupa ensuite des questions! de puerre et de paix.
4Voedre du jour aux Chambres.
M.Birthou prendra la ptrole mardi au
tsur la question du rachat de |‘Quest.
M Gaillaux parlera ultérieurement au
myet des conséquences financiéres du ra-
iil se pourrait que M. Clemenceau Me

wc!
$°

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ee at O01 de

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tevint dans le méme débat au pcint de

Woe de Ia politique péadrale.

Chambre continua la discussion de
Tee Sur le revenu et s’ajourna & luadi.
_ Sénat continua la discussion du pro-
kt du rachat du chemin de fer de POuest
“Sajourna 3 mardi.

. Gerville Réache, ancien dépuré de la

Chambre i: ancien vice prés:dent de la Province.
wes See's dépurds est décédé, 1 Maren-| Formes 4 hommes ; éléyantes et ra-
€ et- Oise. tionnelles.

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de de Paris ) et le plus commode :
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. ARS 30.— A son arrivée 4 Paris le pré-

me la République a été regu : la

par le président du Conseil des minis-

’ ceau, et par les autres

rine’ ds gouvernement a l'ont com-
ble sur sa visite 4 Lon res.

bie i gre au Palaisde I'Elysée, M. Fal-





—_—-



jes Créanc ers de la maison A Ga
veau et Co déclarée en faillite, sont in-
vilés A se présen‘er ou S3 faire tepré-
senter, au syndic plovisoire, soussi-
gaé, dans le déiai de quatante jours, 4
lui remetire leurs titres ds Creances
ou aen faire le dépot au Greffe du
Tribunal de commerce de ce ressort,
aux fins de leur vérilication.
, Jérémie, fe 21 Mai 1908

Le Syndic provisoire, CHENIER AUDANT

Xe acclamé par la foule. Le Pré-
Rastoutes fo des ovations 4 Calais et
GE W tra ettes traversdées par le train
Rous joe at 4 Paris.
1-7 M. De la G la l’aéro-
haute . tangela l’aéro
de is a exécutd aujourd'hui an vol
cet exp! ‘fesen 15 minutes 26 secon-
Gels Précdderme bar tous les records offi- °
“. rament établis par les avia-
AND
fi ‘owen, M. Farman, |’aviateur an-
1241 mee aujourd'hui ane distance
avec son aéroplane il:

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Vier, décédee ab intestat et dont la suc™
cession, déenoncée a la vacance, est re-
presentée par Mr Pierre Anselme, cura-
fenp aux successiuns vacantes, pro-

En vertu dune obligeio,, lvpothes
pristain demeurant a Port-au-Prince.

Crire pussdée sare sport fe fen Joserh!
Bellevue Carp ¢ sy:co becue,notaires at Pour plus simples renseignements 8’u-
Porteau-ePrinee fe iente Docembre mil dresser a Povociut poursaivant ou au no-
fereit vont tour costré (btlre Pournui r, dSpositaire ducahier des

mpahie vi 5 si "



le Bb Pteenibre de be brea iy Pehitrere .

Poscraprocsde} pe pos db rae Pera e sai Port-an-Prisee, b+ ler Juin 1903.

. ' tr. Vp et , 4 Degte hey: . ?. tee * .
a Jabi ge trar at se al hed | CibMenr DOMINIQUE, avocat.
res duomatin ey Petade oe par de ania

. . : a . . en andiinadenad
liste e ele Ne Povues Biftenie Cariectery: “om SO
Fournier, het toes 1 Po: . t-D a t

, 1 . 42
Parrige ~ Heres dt

Bois fa fle
frant ct cles

mage Sa Chel ow atit Phoers =)
aovertte au

-:chérjsseur dune pro-'

\ es =p =e ¢ ‘ \

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pels | ’. . amy “4

t
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yoefe feds ot do Vieses, sive oen cette ’ .

Ville, Rue fa Oh on, el Maes. ‘a sone! CORDONNERIE.
fernemee det ptoyeed qi tie pous | Ee. sk PpPe

eos edt sin tees de So de sas la dite,

Rite cur cciit soixacee devi! nas ts qua- | 42, Rue des Fronts-Forts.

tre pouces de profacct. Lorde sae CHAUSSURES EN DEPOT,POUR LA VENTER
vor au onard pear Ta cite rue ani Premyptitude et som aux comman-

1

biog dt crocriee: Ges tant ied qa’en province.

Ptoas Wi ‘iam Ciraussures de Dame forme et. tra-
mrQord t} bas :Yall toujours tont ce qu'il y a de plus
GUVEdAUX,

CGhantpede: Mors. 2a oS"
t6CAihanie Ghevatier, ad
Morel et &@ VOuest paris

héritiers Cheéraquit, tele Waitteurs | ou oo ;
que ecole propricte se poursalt, come . \ Formes ame! jearne et francaise pour

pacipet etend, aver [Gates rireouss! Abe ssieurs ; ¢lépantes et commodes.
tances, a; partenances et depen dances, POU les enfants le plus4 Paise.
sans aucune exception ni reserve: ; ; Travail solide exécuté avec
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