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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00343
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 27, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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[
De
ONNEMENTS :
ee
AB
uxieme Année, No 348.
PORT-AU-PRINCE ( Haiti )
Mercredi, 2'7 Mai 1908
QUOTIDIEN _
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
LE NUMERO 10 CENTIMES —
‘poRT-AU-PRINCE Un Mors. . .G. 4. Les abonnements partent du 1*f et du 15 de chaque
‘PEPARTEMENTS{ Trois Mois. . « 3.60 REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
: ~ « € 6.
ETRANGER seaeeees Trots Mots 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Pour ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a fionsieur Arthur ISID ORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
‘gation cabotiere, l’établissement de des droits affectant le corps des navi-
/Ses prix sur une b13se favorable au’ res de commerce.
I
foutd’abord un vigoureux stimulant
‘dire porté a I’échange entre les
Hduits nationaux. Les occasions en-
p les divers siéges agricoles et i
pslriels de la cote devenant plus fré-
ates et peu dispendieuses, le pro-
fleur, dune facon plus immédiale
fplus sire, se rendra compte de ce
fil manque 4 son produit pour l’éle-
Fen bonté et en prix marchand.
Fmi les répercussions favorables
fe doit provoquer fle fait, |
Fi maintenant et en passant celle-ci
pe largent circulera un peu plus
Bus lintérieur du Pays, que ‘es fonds
titreprises agricoles et industriel-
F 62 pourront étre augmentés et que
i Uue bonne partie des tenanciers de
Bee ces intermédiaires de calami-
4 et de ruine pour le cultivateur et
tle fisc, par contre-effet,— dis-
ratra, Ce sera le commencement
(tag bonne action que devront, du
: Poursuivre et achever, la créa-
evemment de l’exportation.
ifton venille bien retenir que 1’é-
i SseMent de cette ligne avec les
Hations que
i Produits haitiens, est-il conve-
Bait transportés Aun tarif maxi-
‘et dui ne pourra, dans tous
igs’, “tt? supérieur, A’ 25 schel-
leg, “Oo! (six dollars or ) la tonne
~ 80 kilogs,
iis le fret devra étre beaucoup
“sevé que celui d’aucune autre
ae]
we
bateéer, eo™pagnies de bateaux qui
tos nq uellement quelques un
M dunig 8@ sont entendues en
i wi, leur tarification.
8, elles font payer a l’Ex-
"4, par tonne de 1000 kilos :
hnnes routes vicinales et le’
Hae Ligne de Navigation Haltienne
LES NOUVEAUX TARIFS
Café . . 35 schellings soit 8 40 40 or
Cacao .. 40 schellings 9
Elles font payer 4 l’Importation par
tonne de 1.000 Kos.:
4° Faiences, sacs vides, cimer ts,
bouchons et tous articles lourds et en-
combrants, légers et
communs: 45/¢s, soit
20 Les articles de
Paris, Mercerie, Meu-
ble : 55 fes. soit 14 dol. or (appt )
30 Les vins, conser-
ves, provisions plus
10 °/. de primage at-
tribué au Capitaine
du Bateau 80 fes soit 16 dol or (appt)
Si l’on veut considérer que 14 ‘i#¥ae
cétiére Haitienne projetée doit déter-
miner Pautonomie de nombre de pla-
ces productrices qui sont obligées de
faire des frais considérables pour le
transport 4 dos de bétes, pay des rou-
tes impossibles, de leurs produits aux
ports d’embarquement, l’on compren-
dra ce que nous disions tout 4 l’heu-
re que la production va étre stimu-
lée et exportation augmentée. La di-
minution des frais de transports sup-
9 dol. or (ap t).
|portés par le cultivateur ef Vindas-
triel des localités de l’intérieur aug-
mentera le nombre des_ expéditeurs,
la quantité, puis. la qualité de la_ma-
tiére indigéne de commerce. L’impor-
tance des chargements qu’y gagnera
la ligne, lui permettera aisément ce
tarif réduit qu’elle propose.
Et, il n’y a pas a en douter, les ri-
chesses qui dorment inviolées a |'inté-
rieur, acquérant ce moyen de déve-
loppement, la Compagnie réalisera
de ce seul chef d’une puissante ex-
portation, des bénéfices qui lui per-
mettront largement d'affranchic pour
un peu l'importation des formidables
taux de fréts que nous avons indiqués
et qui I’étranglent.
Un autre point de notable
ce devra faciliter & une
importan-
Compagnie
« 60 Or | ; ,
;pour chaque voyage. » Et c’est ainsi
1878 sur les Phares
~“limportant, jaugea
Nationale de bateaux faisant la navi-
Commerce.
C'est ceci. Laloi du 14 Septembre
dispose dans le
deuxiéme paragraph» de son article 6
que « les batiments étrangers a voiles
Ou a vapeur paieront a leur entrée
dans le port ou a leur sortie un droit
de 6 centimes par tonneaux de jauge,
;chaque fois que ce bateau entre dans
les eaux haitiennes ou en sort pour
la navigation 4 long cours.
On voit ce qu’4n _transatlantique
Mt dans les 14 mille
tonnes, c’est-a-dire capable de pren-
re un fort chargement, est obligé de
payer de droit de phare et Gdmbien,
comme conséquence forcée, les Com.»
pagaies sont obligées de restreindre
la fréquence de leur navigation en-
tre !Europe, New York et nos ports,
combien ellessont obligées de récupé-
rer ces frais par !a majoration de leur
frét— toutes choses qui ne sont pas
pour donner lessor a notre commer-
ce international! et ala pro luction in
térieure.
Mais, la loi sur les Phares, déclare
par contre « que les ba‘iments natio-
naux a voile et a vapeur faisant le
commerce de cabotage sont exémpts
du paiement de ce droit de phare. »
Or, le con'rat sollicité par Monsieur
Blauchard promet expressément |’éta-
blissement spécia! « d’un? ligne cdé-
tiére desservani les ports de la Répu-
bligue sous pavillon haitien.»
Les caboteurs 4 vapeur ou a voiles
faisant le serviced’une telle ligne n’au-
ront pas & payer de droit de phare,
quelque soit leur jaugeage qui pourra
ainsi éire aussi élevé que possible en
vuede fortescargaisons d’exporta‘ion.
Les bateaux de la Compagnie, ainsi
avantagée, ne seront assujettis au
droit de phareque dans les ports prin-
cipaux ot: elle opérera le transborde-
ment du chargement pris de toute la
céte sur sa ligne de navigation au
long cours. Ici, nous exprimerons
méme cet avis qu’en considération
des facilités qu’une telle compagnie
procurera a l’exportation, les Cham-
bres, pour encourager, de leur cdété
exportation qui en a grand besoin,
feraient bien d’établir en faveur de
l’entreprise une échelle préférentielle
La production y gagneraient énor-
mément et la production, n’est ce pas
Vorgane vital, le cceur de Pétre na-
tional économique, lequel se portant
, bien distribue mécaniquement, néces-
/Salrement la santé etla prospérité
| dans tout le corps social ?
; Les autres lignes de nationalité
étrangére qui, naturellement, ne
volent leur intérét que dans les trans-
ports et qui ne penseront jamais a
augmenter leurs sources de bénéfices
eanmniltiplient, wuuniucle forall uuwen
treprise Haitienne, des facilitésAla pro -
duction, les autres lignes favorisent les
gros chargements qu’ils trouvent sans
lies chercher, aux ports expéditeurs.
Elles n’ont aucune pitié pour les petits
négociants Or, les gros capitaux
Manquant, ou trouver des commer-
cants nationaux capables de s’attri-
buer les avantages concédés aux for-
tes cargaisons ?
i Par tout cela, on voit assez les bien-
faits sans nombre qui doivent décou-
ler pour le commerce Haitien de la
| ise a exécution du contrat Blan-
ichard.
'BOITE AUX LET
( Surre er Fix )
i
TRES
Port-au-Prince, le 15 Mai 1908.
Monsieur Crimenr MAGLOIRE
Directeur du Matin
Monsieur le Directeur,
La preuve méme des difficultés économi-
ques actuelles résulte de la préoccupation
constante du Pouvoir Exécutif, a procurer
toute garantie desirable aux agriculteurs, A
leur fournir des machines, 4 leur donner
des conseils scientifiques dans des circu-
laires ministérielles, 4 les recommander en-
fin 4 l’ouverture de chaque session, dans
un message, 4 l’entiére bienveillance des
Chambres légistatives.
Ces faits lamentables, dont presque tou-
te notre histoire est formée sont-ils pure-
ment hératologiques, ou sont-ils la mani-
festation d’une inéluctable loi de continui-
té ?— Nos péres ont connu les ruines et
nous ont légué, a défaut de science, une
rudence classique et une statistique bru-
talement vraie.
Ne voulant pas nous exposer 4 des vir-
tualités malheureuscs, nous cherchous
des voies plus sdres. Il n’y auraa se pre-
valoir contre notre orientation, issus du-
ne lente évolu‘ion, dont le point ds dé part
se place au lendemain méme de notre Tode-
pendance, que des fiits nouveaux, cnt g’s-
trés en des statistiques définitives, faits as-
sez généraux et iIntenses pour Cire CUx-
mémes des déteriminauis de conceptions
nouvelles.
A priori, nous repsussons dons toute
affirmation rationnele, toute idcologic
académique— notre processus social ert
d ailleurs trop fonci¢rement contingent pour
ne pas étre soustrait 4 influence de toute
rhétorique. —~ _.
Nous en sommes maintenant a ja trois'¢-
me erreur, Monsieur Vincent.
Vous vous imaginez, ainsi que tous ceux
qui parlent comme vous, que i’étudiant en
droit est un personnage «qui se couche tard
et seléve tét» comme le rai de lachanson -
quiflane, courtise ct empleiz le reste de son
temps 4. s’abruiir, sauf a passer dis exa-
mens, Dieu sait comment, aprtés deux ou
trois mois de préparation cssouflante. --
Vous vous trompez : Vétudiant est profes-
seur généralement, petit tonctionnaire ies
souvent, commergint ct indusiricl assez
souvent, courtier méme suivant les hasards
de la vie. ll s’en va sculemert a « Tourte-
relles Villa » se méenager une poire éven-
tuelle pour la soif et en méme temps re-
pondre 4 un voeu de la loi que nul n’ignore
L’étudiant en droit qui nest pas cea
n’est que linfime minorité Ou donc est
le mal ? Monsieur Vincent ?—~ Au surplus
votre geste est un de ceux dont on ne peut
que désapprouver les conséqucnees milheu-
ses.—
Que nous diriz vous, si nous prenions
A partie ceux-l4 qui ont la présomption,
dans.-un' pays démocratique, de hiérarchiser
‘Cave yueile cuumperence, ) les proupe-
ments humains, en jouisseurs, en maitres,
en artrivistes, en nantis, en esclaves, en
sous-hommes, en quasi: hommes.
Pour nous, nous concevons autrement
la société républicaine, nous sommes
pleins de respect pour tout concitoyen et
nous lui voulons un développement libre
et intégral. Que tout soit accessible 4 tous,
voila comment nous entendons Ja Frater-
nité. -~ La classification dvs professions se
fera d’elle-méinec par la grande loi de s¢lec-
tion, et si par malheur ux compagnon est
obligé de « s’accrocher de son sang aux
parois de la vie, » c’est un devoir pour VE
tat de le secourir ; il aura presque ioujours
été. victime d’événements dont il n’cst pas
responsaple.
Nous avons demandé des faits, Monsieur
Vincent, des faits assez généraux et inten-
ses, pour étre par eux-mé.nes des détr-
minanis de conceptions nouvelles.
Le moyen de nous denimr ces faits que
nous réclamonsa grands cris, vous le con-
naissez: c'est l’Exemple — « cette grande
force génératrice d'évolution sociale. » —
Sur ce point, nous avons toujours no:é
avec amertume le primat de Vidée sur l’ac-
tion, chez ceux qui dans le désarroi de
nos luttes sociales essayérent - de nous ral-
lier 4 leurs panaches divers.
A vous Monsieur le Maire, lhonneur
de faire tomber cette déplorable tradition.
Nous savons, certes, que les grandes vi.s
ne se préparent, ne Sse toni et ne se con-
firment que par lc ffort coutinu ct « re-
dressé ». Nous nous faisons gloire de pro-
clamer publiquement que l’effort intellec-
tuel a é:é deployé par vous en son supré-!
me degré,—a.s i avouons nous toute notre
surprise de vous voir de gaité de cacur,
déclarer vains les fruits de tant de labeurs.
Désapprouver son passé aussi sincére-
ment, c'est taire preuve de courage et sire-
ment de forte conviction.
« La science acquise n’est pas un but »
Icomme je dit quclque part, le Cardinal
Mercier ; plus homme ¢largit son savoir
plus il se doit A lil mame ei aux autres,
de prendre conscicnce de ses obligations
sociales cx morates, ct d éclairer le chemin
au bout duquelil a apergi plus neiteinent
gue dauires Vidéal de la vie. -
Vous avez concu, Monsieur Vincent, un
idgal de vie— le travail agricole qui est
pour « nous » le seul et unique moyen
de libération et de salut.--
Nous reroncons loyalement devant vo-
tre expérieuce, A nos convictions pcrson-
nelles, - Nous acceptons avec fiert¢ votre
rendez vous anx Champs— vous laissant
comme gaye de noire sincé e conversion
un serment solennel !
A chacun de vos coup de ploches, nous
en donnerons deux.
H. CORViNGTON,R. AUGUSTE,
Vai. SALES.
Ona le OE ST AI “oe
“ete BT A SR BD
“a
Tete
yar Taal
i ngy tteâ€
eae
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Marpi 26 Mal
v A midi 5
minimagnm
Cowan ps Zire maximum
fmoyenne diurne 27° 8
_ Ciél assez clair le gatin ; nuageus l’a-
prés-midi. °
Vent d’Est trés fort toute Ja journde.
Eclairs au nord et 4 l’ouest entre 7 h. et
g h. du sot.
@e baroméire est 4 peu prés staiionnaire.
FALTENWECK
Tribunal Givil
Audience civile du 26 Mai 1908
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Le Tribunal sous la presidence du juge
'A. St Rome assisté du Substitut A. Montas
la rendu les jugements suivants :
| — Celui qui rabat le défaut donné a son
audience du douze Mai mil neuf cent huit,
‘contre la dame Alice Mathieu, épouse
'Edouurd Desroche, taveur Raymond ainé.
'Renvoie la partie défenderesse a se confor-
\ . : . > ? .
-mer a la Lot, relativement 4 Vacte d’avenir.
Réserve les dépens
-~ Celui qui.condamne te sieur Augas-
te Daumec 4 payer au sieur A. Bolté avec
les iniéréis Iégaux, la somme de trois cent
-gourdes ; — ordonne I’éxécution provisoire
sans caution de ce jugement et en outre aux
dépens.
; = Celui qui condamne le sieur Marius
Daurosier & payer au sieur Bloin Addal'a la
‘somme de cent quatre vingt gourdes, mon-
j tant des -trois regus A:lui-souscrits en date
idu vingt Aodt 1907 avec les intéréts légaux
joc Celui qui condamne le sieur D. Thé-
ard a payer par toutes les voies de droit,
au sieur Antoine Soray la somme de six
cents gourdes, montant d’un bon souscrit
Ll: quinze Septembre 1906 et lui accorde
,un délai de six mois, et le condamne en
“Outre aux dépens.
— Celui qui maintient dans toute sa
forme et teneur un jugement rendu par dé-
fauz de la justic: de Paix de lArcahaie, en
date du vingt cing juin mil neuf cent sept
entre la dame Paulémise Napoléon et le
sieur Aristide Trévant et condamne la dite
dame Paulémise 4 soixante quinze gourdes
cn en
de dommages intéréts ct la condamne en
outre aux dépens.
— Celui gui déclare que l’immeuble hy-
poihégué cn garantie de la eréance du Sé-
nateur Ninus Bance sera vendue au dessous
du montantde la dite créance,— dit que la
Veuve Moléus Germain sera _redevable des
sutplus et condamne la dite-dame aux dé-
ens. ee
P — Celui qui déclare nul et de nul effet
le mariage contracté le 27 Aout £907 par le
sieur Juan Landron y Acosta avec la dame
Anna Duchateilicr et ordonne Vinscription
du dispositif du jugement en marge de Pac-
te du mariage.
Affaires
— Les consorts
Hvppolite.
— Si¢phen Archer contre Stéphen
tant. |
Puis le siége est levé.
Bouts Peg. idemtial
On avn dans te ACatin de vendredi der-
nier comment la mistre faisiit des victimes
dans les crmptgnes de VArrondissement
de Jacmel pur saite d> ta longue sécheres-
se de année derniére. Nous avons raconté
tout au long quelques épisodes navrants
de cette sinisire histeire
Le Président de la République vient gé-
néreusement d’envoyer de grinds scours
Aces papulationsépronvees. Spontanément,
dés qu’il apprit ces infortancs, il fit
charger Vimmenses cargaisons de vivres le
Centenaire qui fut regutla-bas par toutes sor-
tes de béncdiciions.
Tout de suite aprés, d’autres embarca-
tions se rendaient dans lz méme but, a la
méme destination.
Nous tenions A signaler ce nouvel acte
de bonté présidentielle et le livrons 4 Ja
profonde méditation du pays entier.
Le « Nord Alexis »
Notrg aviso de guerre qui vient de subir
en rade, une réparation dif€cile trés bien
faite, a repris !a mer lundi A 4 heures de
Paprés-midi pour des manoeuvres d’essai.
A son bord se trouvaient les Ministres
C. Célestin, V. Leconte et Laleau, ainsi
que nombre d’officiers et invi és.
Ie « Nord Alexis » est arrive jusqu’a
Léogane d’ot il est revenu dans la nuit
aprés des évolutions en pieine mer qui ont
permis. astseater le bon état de ses ma-
chines et de son armature.
Compliments 4 tous ceux qui travaillé-
rent a la réparation du navire. .
Sénat
Mardi 26 Mai 1908
Malgré la présence des nouveaux séna-
teurs, le Grand corps n’a_ pas pu hier, se
réunir faute de majorité.
Lanterne Médicale
Le No de juin de cette revue scientiâ„¢
fique vient de paraitre avec les matidres
suivantes : — De la formule hémoleucoly-
taire ; dans Ihelminthiase, par le D.
Lissade; - Contribution clinique et héma-
tolegique 4 l’étude des fiévres intertropi-
cales par les Drs Léon Audain et Ch; Ma-
thon; des notes de Ja rédaction.
Au champ d3 Mars
enteya tes : .
Aijlea contre Lucius
Lafon-
a
~
Les travaux se poursuivent avec un jo-
yeux entrain et offrent déja aux regards
des passants la beauté symétrique des larges
avenues gue macadanise méthodiquement
la magnifique machine 4 vapeur de l’Entre-
prise.
Nous avons appris ce matin que les con-
cess:onnaires comptent livrer ces avenues A
la circulation au commencement du mois
d’aont, en méme temps qu’on travaillera a
Vachévement d’un gracieux kiosque 4 mu-
sique qui se dressera du cété est presqu’en
face du café Dennis. ,
au-champ de Mars, appelé 4
On observe avec intérét ]
tions intclligemment conduites qui se
a
devenir
quelque temps, le rendez-voys quoi
de tout Port-au -Priace.
_ Le contrat que Nous avons sons les
bien éxecuté comme on doit [es dter
en effer, de cette partie de |g mle
droit le plus attrayant et le plus gra;
de la capitale. ea
Touveles Ela
\
Derniéres Dépéches)
|
i
wie comme
Lonpres 25.--- Les journaux de Long
pudlient des articles enthousiastes dans a
q vels iis prometient au président Fill
la réc.p ion la plus chaleureuse et lat
cordiale. L’un deux affirme qu’aneunth
VEat saus en excepter le président Rog
velt me serait regu avec une plus sing
sitistaction. La presse anglaise dit que ai
visite est Ja plus significative de tox
celles qui ont dé: faites par les dig
chefs d’Etat frangais et qu'elle est consi
rée comme la confirmation de 'entey
cordiale inaugurée il y a cing ‘ans px 4
président Louber. Elle fair remarguer a
depuis lors cet accord n’a fait quess
centuer et qu ila assure la paix da mong
pendant une période de tension et de ft
tion sans égales. Le « telegraph » termg
son article de fond en disant que tanta
durera cetie entente cordiale la pug
monde sera assurée. 4
Paris. — La Chambre des députés 4
adopté avjourd’hui par 349 voix 6s
r7o l'article du projet d'impét sur le rem
par lequel la~ rente et les autres weg
francaises et étrangéres seront pasiy
@un impor. 4
Fez 25.— Les envoyés de Moulai fi
fid sont arrivés ici porteurs d’une leing
caid Bagdani le chef de l’armée. imp
dans laquelle il annonce son_intentig
Waller bombarder Mequinez. Furie
cette menace le prétendant au trope ¢&
arréter le frére de Vaudacieux caid. J
Moulai Hafid léve en ce moment ty
armée parmi les tribus voisines pour’
exterminer les troupes de son fttre. |
Paris — Le correspondant du « Mais
3 Tanger affirme que Moulai Hafd +
que si c’est nécessaire il fera assassioet
sieurs sujets allemands afia d’obliger 4%
vale de la France 4 intervenir au Mat |
Hier la Chambre, aprés que Mr a
eut posé la question de confiance, vn
349 voix contre 17° le principe devin
Sition surla rente. La Chambre va comâ€
vendredi la discution de Viepot or
venu. Aujourd’hui elle procéde 4! a
de la commission du budget de 199%
Le Sénat commence Ia discussion | â€
chat de l’Ouest. : sae 4 Rott
M. Cruppi s’est rendu hier | a
avec les membres de la commission ¢
d’étudier la question du march ae
Il se rendit a la chambre de Cool
partit ensuite 4 Tourcoulg ave ee
sion ou un déjeuner leur fut 0 on en
municipalité. Aujourd’hut euren 2
obséques de Frangois COP er rinée del
MEOUINEz 26. — Depuis via goures
lai-Hafid tous -
ment ainsi que les résiden, a
de Abd-El Aziz ont été pillcs,
ar Moulat
obtenu confisqué pat her sat
dernier aJintentioa de mat ne
aujourd'hui. . asjents:
WASHINGTON 26.——. Apres ae *
férences entre le président 3 AL “eel CO
crétaire Taft et le général ell,
ord
4
Fs
iw
yy
es
,
vey
a
A anew eres
décidé de ne pas encore
es actuellement a Cuba.
RIS frangaise 96.45. rive &
la République est arrive :
President rovite par le roid Angle-
is de Buckingham-
s
nes discours furent prononccs par
suveraid ct le président. Ce matin
F les inembres de la co-
Fallieres recut
wie frangaise. Le ©
st de la Républi
ordre Victoria.
nana 6 nn A ae
on an ee
hambre de Commerce
Commierce s’empresse
set le commerce que, sur sa demande
Gouvernement de Son Exc le général
. : ’ a
{ Alexis, soucieux des intercts généraux
pays vient de rouvrir au commerce de
Réaublique le service de Ja ligne télégra-
igue ierrestre gui avait été momentané=
. . ‘ ‘
rinterdit depuis les derniers evene-
pats politiques.
Port-au-Prince 27 Mai 1908
Le Président de la Chambre de Commerce
D. DELINOIS
AE ERENT OEE EN RED SER
Avis
ies Créane’ers de la maisoa A Ga-
get Co déclarée en failiite, sont in-
lés Ase présen‘tcr Ou S2 faire repré-
mter, au syndic provisoire, soussi-
nf dans le dé!ai de quarante jours, a
liremetire lesrs titres de Créances
naen faire le dépot au Greffs du
fibunal de commerce da ce ressort,
pi fins de leur vérification.
Jérémie, le 21 Mai 1908
Le Syndic provisoire,
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roi remit hier au pre-
que le grand cordon
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et notre port, est attendu ici jeudi 28 |
courant. I!partira probablement dans |
la soiréepourJérémie, Jacmel, Santa- |
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foutd’abord un vigoureux stimulant
‘dire porté a I’échange entre les
Hduits nationaux. Les occasions en-
p les divers siéges agricoles et i
pslriels de la cote devenant plus fré-
ates et peu dispendieuses, le pro-
fleur, dune facon plus immédiale
fplus sire, se rendra compte de ce
fil manque 4 son produit pour l’éle-
Fen bonté et en prix marchand.
Fmi les répercussions favorables
fe doit provoquer fle fait, |
Fi maintenant et en passant celle-ci
pe largent circulera un peu plus
Bus lintérieur du Pays, que ‘es fonds
titreprises agricoles et industriel-
F 62 pourront étre augmentés et que
i Uue bonne partie des tenanciers de
Bee ces intermédiaires de calami-
4 et de ruine pour le cultivateur et
tle fisc, par contre-effet,— dis-
ratra, Ce sera le commencement
(tag bonne action que devront, du
: Poursuivre et achever, la créa-
evemment de l’exportation.
ifton venille bien retenir que 1’é-
i SseMent de cette ligne avec les
Hations que
i Produits haitiens, est-il conve-
Bait transportés Aun tarif maxi-
‘et dui ne pourra, dans tous
igs’, “tt? supérieur, A’ 25 schel-
leg, “Oo! (six dollars or ) la tonne
~ 80 kilogs,
iis le fret devra étre beaucoup
“sevé que celui d’aucune autre
ae]
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bateéer, eo™pagnies de bateaux qui
tos nq uellement quelques un
M dunig 8@ sont entendues en
i wi, leur tarification.
8, elles font payer a l’Ex-
"4, par tonne de 1000 kilos :
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combrants, légers et
communs: 45/¢s, soit
20 Les articles de
Paris, Mercerie, Meu-
ble : 55 fes. soit 14 dol. or (appt )
30 Les vins, conser-
ves, provisions plus
10 °/. de primage at-
tribué au Capitaine
du Bateau 80 fes soit 16 dol or (appt)
Si l’on veut considérer que 14 ‘i#¥ae
cétiére Haitienne projetée doit déter-
miner Pautonomie de nombre de pla-
ces productrices qui sont obligées de
faire des frais considérables pour le
transport 4 dos de bétes, pay des rou-
tes impossibles, de leurs produits aux
ports d’embarquement, l’on compren-
dra ce que nous disions tout 4 l’heu-
re que la production va étre stimu-
lée et exportation augmentée. La di-
minution des frais de transports sup-
9 dol. or (ap t).
|portés par le cultivateur ef Vindas-
triel des localités de l’intérieur aug-
mentera le nombre des_ expéditeurs,
la quantité, puis. la qualité de la_ma-
tiére indigéne de commerce. L’impor-
tance des chargements qu’y gagnera
la ligne, lui permettera aisément ce
tarif réduit qu’elle propose.
Et, il n’y a pas a en douter, les ri-
chesses qui dorment inviolées a |'inté-
rieur, acquérant ce moyen de déve-
loppement, la Compagnie réalisera
de ce seul chef d’une puissante ex-
portation, des bénéfices qui lui per-
mettront largement d'affranchic pour
un peu l'importation des formidables
taux de fréts que nous avons indiqués
et qui I’étranglent.
Un autre point de notable
ce devra faciliter & une
importan-
Compagnie
« 60 Or | ; ,
;pour chaque voyage. » Et c’est ainsi
1878 sur les Phares
~“limportant, jaugea
Nationale de bateaux faisant la navi-
Commerce.
C'est ceci. Laloi du 14 Septembre
dispose dans le
deuxiéme paragraph» de son article 6
que « les batiments étrangers a voiles
Ou a vapeur paieront a leur entrée
dans le port ou a leur sortie un droit
de 6 centimes par tonneaux de jauge,
;chaque fois que ce bateau entre dans
les eaux haitiennes ou en sort pour
la navigation 4 long cours.
On voit ce qu’4n _transatlantique
Mt dans les 14 mille
tonnes, c’est-a-dire capable de pren-
re un fort chargement, est obligé de
payer de droit de phare et Gdmbien,
comme conséquence forcée, les Com.»
pagaies sont obligées de restreindre
la fréquence de leur navigation en-
tre !Europe, New York et nos ports,
combien ellessont obligées de récupé-
rer ces frais par !a majoration de leur
frét— toutes choses qui ne sont pas
pour donner lessor a notre commer-
ce international! et ala pro luction in
térieure.
Mais, la loi sur les Phares, déclare
par contre « que les ba‘iments natio-
naux a voile et a vapeur faisant le
commerce de cabotage sont exémpts
du paiement de ce droit de phare. »
Or, le con'rat sollicité par Monsieur
Blauchard promet expressément |’éta-
blissement spécia! « d’un? ligne cdé-
tiére desservani les ports de la Répu-
bligue sous pavillon haitien.»
Les caboteurs 4 vapeur ou a voiles
faisant le serviced’une telle ligne n’au-
ront pas & payer de droit de phare,
quelque soit leur jaugeage qui pourra
ainsi éire aussi élevé que possible en
vuede fortescargaisons d’exporta‘ion.
Les bateaux de la Compagnie, ainsi
avantagée, ne seront assujettis au
droit de phareque dans les ports prin-
cipaux ot: elle opérera le transborde-
ment du chargement pris de toute la
céte sur sa ligne de navigation au
long cours. Ici, nous exprimerons
méme cet avis qu’en considération
des facilités qu’une telle compagnie
procurera a l’exportation, les Cham-
bres, pour encourager, de leur cdété
exportation qui en a grand besoin,
feraient bien d’établir en faveur de
l’entreprise une échelle préférentielle
La production y gagneraient énor-
mément et la production, n’est ce pas
Vorgane vital, le cceur de Pétre na-
tional économique, lequel se portant
, bien distribue mécaniquement, néces-
/Salrement la santé etla prospérité
| dans tout le corps social ?
; Les autres lignes de nationalité
étrangére qui, naturellement, ne
volent leur intérét que dans les trans-
ports et qui ne penseront jamais a
augmenter leurs sources de bénéfices
eanmniltiplient, wuuniucle forall uuwen
treprise Haitienne, des facilitésAla pro -
duction, les autres lignes favorisent les
gros chargements qu’ils trouvent sans
lies chercher, aux ports expéditeurs.
Elles n’ont aucune pitié pour les petits
négociants Or, les gros capitaux
Manquant, ou trouver des commer-
cants nationaux capables de s’attri-
buer les avantages concédés aux for-
tes cargaisons ?
i Par tout cela, on voit assez les bien-
faits sans nombre qui doivent décou-
ler pour le commerce Haitien de la
| ise a exécution du contrat Blan-
ichard.
'BOITE AUX LET
( Surre er Fix )
i
TRES
Port-au-Prince, le 15 Mai 1908.
Monsieur Crimenr MAGLOIRE
Directeur du Matin
Monsieur le Directeur,
La preuve méme des difficultés économi-
ques actuelles résulte de la préoccupation
constante du Pouvoir Exécutif, a procurer
toute garantie desirable aux agriculteurs, A
leur fournir des machines, 4 leur donner
des conseils scientifiques dans des circu-
laires ministérielles, 4 les recommander en-
fin 4 l’ouverture de chaque session, dans
un message, 4 l’entiére bienveillance des
Chambres légistatives.
Ces faits lamentables, dont presque tou-
te notre histoire est formée sont-ils pure-
ment hératologiques, ou sont-ils la mani-
festation d’une inéluctable loi de continui-
té ?— Nos péres ont connu les ruines et
nous ont légué, a défaut de science, une
rudence classique et une statistique bru-
talement vraie.
Ne voulant pas nous exposer 4 des vir-
tualités malheureuscs, nous cherchous
des voies plus sdres. Il n’y auraa se pre-
valoir contre notre orientation, issus du-
ne lente évolu‘ion, dont le point ds dé part
se place au lendemain méme de notre Tode-
pendance, que des fiits nouveaux, cnt g’s-
trés en des statistiques définitives, faits as-
sez généraux et iIntenses pour Cire CUx-
mémes des déteriminauis de conceptions
nouvelles.
A priori, nous repsussons dons toute
affirmation rationnele, toute idcologic
académique— notre processus social ert
d ailleurs trop fonci¢rement contingent pour
ne pas étre soustrait 4 influence de toute
rhétorique. —~ _.
Nous en sommes maintenant a ja trois'¢-
me erreur, Monsieur Vincent.
Vous vous imaginez, ainsi que tous ceux
qui parlent comme vous, que i’étudiant en
droit est un personnage «qui se couche tard
et seléve tét» comme le rai de lachanson -
quiflane, courtise ct empleiz le reste de son
temps 4. s’abruiir, sauf a passer dis exa-
mens, Dieu sait comment, aprtés deux ou
trois mois de préparation cssouflante. --
Vous vous trompez : Vétudiant est profes-
seur généralement, petit tonctionnaire ies
souvent, commergint ct indusiricl assez
souvent, courtier méme suivant les hasards
de la vie. ll s’en va sculemert a « Tourte-
relles Villa » se méenager une poire éven-
tuelle pour la soif et en méme temps re-
pondre 4 un voeu de la loi que nul n’ignore
L’étudiant en droit qui nest pas cea
n’est que linfime minorité Ou donc est
le mal ? Monsieur Vincent ?—~ Au surplus
votre geste est un de ceux dont on ne peut
que désapprouver les conséqucnees milheu-
ses.—
Que nous diriz vous, si nous prenions
A partie ceux-l4 qui ont la présomption,
dans.-un' pays démocratique, de hiérarchiser
‘Cave yueile cuumperence, ) les proupe-
ments humains, en jouisseurs, en maitres,
en artrivistes, en nantis, en esclaves, en
sous-hommes, en quasi: hommes.
Pour nous, nous concevons autrement
la société républicaine, nous sommes
pleins de respect pour tout concitoyen et
nous lui voulons un développement libre
et intégral. Que tout soit accessible 4 tous,
voila comment nous entendons Ja Frater-
nité. -~ La classification dvs professions se
fera d’elle-méinec par la grande loi de s¢lec-
tion, et si par malheur ux compagnon est
obligé de « s’accrocher de son sang aux
parois de la vie, » c’est un devoir pour VE
tat de le secourir ; il aura presque ioujours
été. victime d’événements dont il n’cst pas
responsaple.
Nous avons demandé des faits, Monsieur
Vincent, des faits assez généraux et inten-
ses, pour étre par eux-mé.nes des détr-
minanis de conceptions nouvelles.
Le moyen de nous denimr ces faits que
nous réclamonsa grands cris, vous le con-
naissez: c'est l’Exemple — « cette grande
force génératrice d'évolution sociale. » —
Sur ce point, nous avons toujours no:é
avec amertume le primat de Vidée sur l’ac-
tion, chez ceux qui dans le désarroi de
nos luttes sociales essayérent - de nous ral-
lier 4 leurs panaches divers.
A vous Monsieur le Maire, lhonneur
de faire tomber cette déplorable tradition.
Nous savons, certes, que les grandes vi.s
ne se préparent, ne Sse toni et ne se con-
firment que par lc ffort coutinu ct « re-
dressé ». Nous nous faisons gloire de pro-
clamer publiquement que l’effort intellec-
tuel a é:é deployé par vous en son supré-!
me degré,—a.s i avouons nous toute notre
surprise de vous voir de gaité de cacur,
déclarer vains les fruits de tant de labeurs.
Désapprouver son passé aussi sincére-
ment, c'est taire preuve de courage et sire-
ment de forte conviction.
« La science acquise n’est pas un but »
Icomme je dit quclque part, le Cardinal
Mercier ; plus homme ¢largit son savoir
plus il se doit A lil mame ei aux autres,
de prendre conscicnce de ses obligations
sociales cx morates, ct d éclairer le chemin
au bout duquelil a apergi plus neiteinent
gue dauires Vidéal de la vie. -
Vous avez concu, Monsieur Vincent, un
idgal de vie— le travail agricole qui est
pour « nous » le seul et unique moyen
de libération et de salut.--
Nous reroncons loyalement devant vo-
tre expérieuce, A nos convictions pcrson-
nelles, - Nous acceptons avec fiert¢ votre
rendez vous anx Champs— vous laissant
comme gaye de noire sincé e conversion
un serment solennel !
A chacun de vos coup de ploches, nous
en donnerons deux.
H. CORViNGTON,R. AUGUSTE,
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Audience civile du 26 Mai 1908
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Le Tribunal sous la presidence du juge
'A. St Rome assisté du Substitut A. Montas
la rendu les jugements suivants :
| — Celui qui rabat le défaut donné a son
audience du douze Mai mil neuf cent huit,
‘contre la dame Alice Mathieu, épouse
'Edouurd Desroche, taveur Raymond ainé.
'Renvoie la partie défenderesse a se confor-
\ . : . > ? .
-mer a la Lot, relativement 4 Vacte d’avenir.
Réserve les dépens
-~ Celui qui.condamne te sieur Augas-
te Daumec 4 payer au sieur A. Bolté avec
les iniéréis Iégaux, la somme de trois cent
-gourdes ; — ordonne I’éxécution provisoire
sans caution de ce jugement et en outre aux
dépens.
; = Celui qui condamne le sieur Marius
Daurosier & payer au sieur Bloin Addal'a la
‘somme de cent quatre vingt gourdes, mon-
j tant des -trois regus A:lui-souscrits en date
idu vingt Aodt 1907 avec les intéréts légaux
joc Celui qui condamne le sieur D. Thé-
ard a payer par toutes les voies de droit,
au sieur Antoine Soray la somme de six
cents gourdes, montant d’un bon souscrit
Ll: quinze Septembre 1906 et lui accorde
,un délai de six mois, et le condamne en
“Outre aux dépens.
— Celui qui maintient dans toute sa
forme et teneur un jugement rendu par dé-
fauz de la justic: de Paix de lArcahaie, en
date du vingt cing juin mil neuf cent sept
entre la dame Paulémise Napoléon et le
sieur Aristide Trévant et condamne la dite
dame Paulémise 4 soixante quinze gourdes
cn en
de dommages intéréts ct la condamne en
outre aux dépens.
— Celui gui déclare que l’immeuble hy-
poihégué cn garantie de la eréance du Sé-
nateur Ninus Bance sera vendue au dessous
du montantde la dite créance,— dit que la
Veuve Moléus Germain sera _redevable des
sutplus et condamne la dite-dame aux dé-
ens. ee
P — Celui qui déclare nul et de nul effet
le mariage contracté le 27 Aout £907 par le
sieur Juan Landron y Acosta avec la dame
Anna Duchateilicr et ordonne Vinscription
du dispositif du jugement en marge de Pac-
te du mariage.
Affaires
— Les consorts
Hvppolite.
— Si¢phen Archer contre Stéphen
tant. |
Puis le siége est levé.
Bouts Peg. idemtial
On avn dans te ACatin de vendredi der-
nier comment la mistre faisiit des victimes
dans les crmptgnes de VArrondissement
de Jacmel pur saite d> ta longue sécheres-
se de année derniére. Nous avons raconté
tout au long quelques épisodes navrants
de cette sinisire histeire
Le Président de la République vient gé-
néreusement d’envoyer de grinds scours
Aces papulationsépronvees. Spontanément,
dés qu’il apprit ces infortancs, il fit
charger Vimmenses cargaisons de vivres le
Centenaire qui fut regutla-bas par toutes sor-
tes de béncdiciions.
Tout de suite aprés, d’autres embarca-
tions se rendaient dans lz méme but, a la
méme destination.
Nous tenions A signaler ce nouvel acte
de bonté présidentielle et le livrons 4 Ja
profonde méditation du pays entier.
Le « Nord Alexis »
Notrg aviso de guerre qui vient de subir
en rade, une réparation dif€cile trés bien
faite, a repris !a mer lundi A 4 heures de
Paprés-midi pour des manoeuvres d’essai.
A son bord se trouvaient les Ministres
C. Célestin, V. Leconte et Laleau, ainsi
que nombre d’officiers et invi és.
Ie « Nord Alexis » est arrive jusqu’a
Léogane d’ot il est revenu dans la nuit
aprés des évolutions en pieine mer qui ont
permis. astseater le bon état de ses ma-
chines et de son armature.
Compliments 4 tous ceux qui travaillé-
rent a la réparation du navire. .
Sénat
Mardi 26 Mai 1908
Malgré la présence des nouveaux séna-
teurs, le Grand corps n’a_ pas pu hier, se
réunir faute de majorité.
Lanterne Médicale
Le No de juin de cette revue scientiâ„¢
fique vient de paraitre avec les matidres
suivantes : — De la formule hémoleucoly-
taire ; dans Ihelminthiase, par le D.
Lissade; - Contribution clinique et héma-
tolegique 4 l’étude des fiévres intertropi-
cales par les Drs Léon Audain et Ch; Ma-
thon; des notes de Ja rédaction.
Au champ d3 Mars
enteya tes : .
Aijlea contre Lucius
Lafon-
a
~
Les travaux se poursuivent avec un jo-
yeux entrain et offrent déja aux regards
des passants la beauté symétrique des larges
avenues gue macadanise méthodiquement
la magnifique machine 4 vapeur de l’Entre-
prise.
Nous avons appris ce matin que les con-
cess:onnaires comptent livrer ces avenues A
la circulation au commencement du mois
d’aont, en méme temps qu’on travaillera a
Vachévement d’un gracieux kiosque 4 mu-
sique qui se dressera du cété est presqu’en
face du café Dennis. ,
au-champ de Mars, appelé 4
On observe avec intérét ]
tions intclligemment conduites qui se
a
devenir
quelque temps, le rendez-voys quoi
de tout Port-au -Priace.
_ Le contrat que Nous avons sons les
bien éxecuté comme on doit [es dter
en effer, de cette partie de |g mle
droit le plus attrayant et le plus gra;
de la capitale. ea
Touveles Ela
\
Derniéres Dépéches)
|
i
wie comme
Lonpres 25.--- Les journaux de Long
pudlient des articles enthousiastes dans a
q vels iis prometient au président Fill
la réc.p ion la plus chaleureuse et lat
cordiale. L’un deux affirme qu’aneunth
VEat saus en excepter le président Rog
velt me serait regu avec une plus sing
sitistaction. La presse anglaise dit que ai
visite est Ja plus significative de tox
celles qui ont dé: faites par les dig
chefs d’Etat frangais et qu'elle est consi
rée comme la confirmation de 'entey
cordiale inaugurée il y a cing ‘ans px 4
président Louber. Elle fair remarguer a
depuis lors cet accord n’a fait quess
centuer et qu ila assure la paix da mong
pendant une période de tension et de ft
tion sans égales. Le « telegraph » termg
son article de fond en disant que tanta
durera cetie entente cordiale la pug
monde sera assurée. 4
Paris. — La Chambre des députés 4
adopté avjourd’hui par 349 voix 6s
r7o l'article du projet d'impét sur le rem
par lequel la~ rente et les autres weg
francaises et étrangéres seront pasiy
@un impor. 4
Fez 25.— Les envoyés de Moulai fi
fid sont arrivés ici porteurs d’une leing
caid Bagdani le chef de l’armée. imp
dans laquelle il annonce son_intentig
Waller bombarder Mequinez. Furie
cette menace le prétendant au trope ¢&
arréter le frére de Vaudacieux caid. J
Moulai Hafid léve en ce moment ty
armée parmi les tribus voisines pour’
exterminer les troupes de son fttre. |
Paris — Le correspondant du « Mais
3 Tanger affirme que Moulai Hafd +
que si c’est nécessaire il fera assassioet
sieurs sujets allemands afia d’obliger 4%
vale de la France 4 intervenir au Mat |
Hier la Chambre, aprés que Mr a
eut posé la question de confiance, vn
349 voix contre 17° le principe devin
Sition surla rente. La Chambre va comâ€
vendredi la discution de Viepot or
venu. Aujourd’hui elle procéde 4! a
de la commission du budget de 199%
Le Sénat commence Ia discussion | â€
chat de l’Ouest. : sae 4 Rott
M. Cruppi s’est rendu hier | a
avec les membres de la commission ¢
d’étudier la question du march ae
Il se rendit a la chambre de Cool
partit ensuite 4 Tourcoulg ave ee
sion ou un déjeuner leur fut 0 on en
municipalité. Aujourd’hut euren 2
obséques de Frangois COP er rinée del
MEOUINEz 26. — Depuis via goures
lai-Hafid tous -
ment ainsi que les résiden, a
de Abd-El Aziz ont été pillcs,
ar Moulat
obtenu confisqué pat her sat
dernier aJintentioa de mat ne
aujourd'hui. . asjents:
WASHINGTON 26.——. Apres ae *
férences entre le président 3 AL “eel CO
crétaire Taft et le général ell,
ord
4
Fs
iw
yy
es
,
vey
a
A anew eres
décidé de ne pas encore
es actuellement a Cuba.
RIS frangaise 96.45. rive &
la République est arrive :
President rovite par le roid Angle-
is de Buckingham-
s
nes discours furent prononccs par
suveraid ct le président. Ce matin
F les inembres de la co-
Fallieres recut
wie frangaise. Le ©
st de la Républi
ordre Victoria.
nana 6 nn A ae
on an ee
hambre de Commerce
Commierce s’empresse
set le commerce que, sur sa demande
Gouvernement de Son Exc le général
. : ’ a
{ Alexis, soucieux des intercts généraux
pays vient de rouvrir au commerce de
Réaublique le service de Ja ligne télégra-
igue ierrestre gui avait été momentané=
. . ‘ ‘
rinterdit depuis les derniers evene-
pats politiques.
Port-au-Prince 27 Mai 1908
Le Président de la Chambre de Commerce
D. DELINOIS
AE ERENT OEE EN RED SER
Avis
ies Créane’ers de la maisoa A Ga-
get Co déclarée en failiite, sont in-
lés Ase présen‘tcr Ou S2 faire repré-
mter, au syndic provisoire, soussi-
nf dans le dé!ai de quarante jours, a
liremetire lesrs titres de Créances
naen faire le dépot au Greffs du
fibunal de commerce da ce ressort,
pi fins de leur vérification.
Jérémie, le 21 Mai 1908
Le Syndic provisoire,
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