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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00342
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 26, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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iame Année, No 347. PORT-AU-PRINCE ( Hair ) Mardi, 26 Mai 1908
| peux
Le Matin
+ QUOTIDIEN
~—s ABONNEMENTS : Dinecreur : .
| , . LE NUMERO CENTIMES
PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .G. 1. Clément Magloire, 10
DEPARTEMENTS( Trois Mots. « 3.60 bes ab ~~ .
ts er
ETRANGER........ Trois Mots. « 6 REDACTION-ADMINISTRATION abonnements partent du 1“ et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
45, RUE ROUX, 45.
Les manuscrits insérés ou non ne seront pas rendus
Pe
our tout
RIEN
ca qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux os Bonne-Fai.
DE NOUVEAU?..
terre ou aux Etats-Unis, de la méme/la portée et le sens véritable de |’csu-
facon qu’il l’est resté en France. vre sociale de Demolins et de son
Ce second pcint obtenu, je prie |’é-|école ; cependant on le dirait.
crivain de Rien de Nouveau Ge NC Pa | enengueneneenpeeneesnesy greg SITE
reculer devant la conclusion 4 laquel-
est
Sous ce titre, un anonyme savant|Poavoir central n’a pas été fortifié
tient deprocédera un véritable travail'au détriment des organismes locaux
exhumation fossile, dans le but d’é-
lablir, entre autres choses et par cer-|contenue dans son Testament politique
lains textes aussi anciens qu’authenti-
ques que rien de tout ce que nous di
sons actuellement sur l’oeuvre impeé-
neuse de réforme sociale a tenter, n’est
iéitablement nouveau et que particu-
lifement Richelieu et Colbert, bien
jivant nous, et méme bien avant De-
Moliss— ce qui est plus grave,— ont
péché la nécassité de subordonner
Carts libéraux » aux « arts méca-
tiques. »
Plus de Deux ceuts ans avant De-
nolins », Richelieu, nous apprend
lSrivain, avait fondé « dans la ville
(a! porte son nom un collége rappe-
‘tpar Yorganisation et par le pro-
rane les actuelles Realschulen al-
Heats » 3; disons tout bonnement
ahs TRecuPhrase que Richelieu avait
te | ole des Roches avant Demo-
ie joie grand cardinal est si auréolé
teva que nous aurions vraiment
tn Ise grace de le chicaner pour
peu plus ou un peu moins.
sites netntie m’apercois d’une cho-
bonorés ° Cj cest que des pays, non
euRichelic a bonne fortune d’avoir
â„¢sement = et Colbert, ont su heu-
tale revi réaliser Yorganisation so-
nents 9 aT Par eux : soit des groupe-
sttielfas nt professions agricoles, in-
6h écessaire deen eiaes jouent le
Pénte et on te assises ou de char-
jouent cei ne professions libérales
nai ceéssaire, j’en conviens,
Mais
‘de motite. egré beaucoup moindre,
pS
ep vllls décoratifs.
"vrai Pas sans quelque peine
Vi oe dae Richelieu, quia accom.
iltoits fear: Sigantesque de_ réaliser
‘tanlestabh eS et li suprématie in-
Mo sgiog € du Pouvoir central, doit,
Bands oy, elernel ou il se repose des
Reque 4 Pioits par lesquels il force
“tion de ses jours encore, l’admira-
Ne, — “og Teuthousiastes compatrio-
Avil'doit cot, PaS Sans peine, dis-je,
“‘Wypo, :O2Stater que, en d’autres
Aa tg poe avte d’unification politi-
e accomplie et ou le
particuliers, VPorganisation sociale
se trouve exister pour le plus grand
bien dela _ force d’expansion de ce
pays.
Et combien doit se lamenter
grand Colbert de voir que, en*:dépit
de l’omnipotence de ses effort
étendre dans le monde entier ?a supré
matie du céinmerce maritime francais
et malgré la redoutable protection
dont il cuirassait la force économi-
que francaise,— le sceptre de la ma-
rine commerciale et de la puissance
navale en général, est tenuen des
mains non frangaises et.... n’est pas
prés de décheoir.
Et alors on est tenté de se livrer a
une opération d’esprit tiSs*snzye et
qui est la suivante.
Si, malgré Richeliev et malgré Col-
bert, la Francen’a pas pu réaliser 4 son
profit la supériorité sociale ni li su-
prématie économique et commercia-
le,— c’est apparemment que Riche-
lieu et Colbert ne représentent pas en
eux seuls les conditions d’exécution
requises pour de telles fins. Je crois
émettre la une proposition indiscuta-
ble et je la répéte pour bien frapper
Vesprit : pour réaliser la double ceu-
vre que nous venons de dire, il ne
suffit pas d’avoir Richelieu et Colbert,
puisque la France, qui les a eus, qui
les considére comme de grands hom-
mes et qui incarne en eux les gloires
nationales, n’a pas néanmoins résolu,
malgré leurs efforts, le probléme vital
qui se pose encore pour elle.
Ce premier point acquis, il y a en-
core autre chose 4 se demander: puis-
que des pays, tels que l’Angleterre et
surtout les Etatz-Unis, semblent avoir
résolu le probléme sansa avoir possédé
de Richelieu ni de Colbert, il est 4 su-
poser que si ces grands -hommes, au
lieu d’étre Francais, étaient Anglais
ou Américains, l’organisation sociale,
anglo-saxonne n’eut pas 6té ce qu’elle
est et le Testament politique de Riche-
lieu eut fort risqué, en plein vingtiéme
siécle, de rester lettre morte en Angle-
le
le jai essayé de l’amener, et qui
que les fameux grands hommes aux-
quels s’adresse trés souvent l’homma-
ge reconnaissant des peuples ont 6té
parfois d’inconscients artisans de leur
décrépitude et de leur décadence.
Cependant ces grands hommes sont
les produits naturels de ces nations-
14; s’ils ont essayé telles ceuvres plo-
tgue telles autr3s, c'est qu’ils sont sug-
gestionnés par le génie méme de leur
nation. Richelieu et Colbert ont essayé
arrivés a
les réaliser, parce que la nation fran¢gai-
se leur avait donné délégation de faire
de grandes choses sans étr
ces choses enson nom, sans plus s’en oc-
cuper auirement. Et ils n’ont pas réus-
si, parce que, en fait deréformesociale,
on ne fait pas les choses par déléga-
tion; on les fait soi-méme.
Les sociétés anglo-saxonnes ont
trés peu de Pouvoirs publics et elles
ne cnerchent pas du tout a les _forti-
fier, parce qu’elles sont essentielle-
ment disposées 4 faire par elles-mémes
les importantes besognes que la Fran-
ce et tant de pays communautaires
ont coutume de charger leurs gouver-
nements de résler pour eux.
« Plus de deux cents ans » aprésla
tentative infructueuse de Richelieu,
Demolins fonde I’Ecole des Roches.
Ne sent-on pas la signification préci-
se et véritable de cet établissement
est d’étre Je résultat eaclusif de Vint-
ttative privée et Tensemble des efforts
des cuvriers actuels dela Science So-
ciale ne se résume-t-il pas justement
a démontrer la supériorité de linitia-
tive privée sur l’initiative publique,
des sociétés 4 Pouvoirs publics res-
treints et 4 Vinitiative privée dévelop-
pée, sur celles & Pouvoirs publics dé-
veloppés et 4 l’initiative privée res-
treinte ?
Ceta, jaffirme que c'est nouveau et
que ni Richelieu, ni Colbert, ni le pré-
sident Rolland, ne lont pas trouvé
avant les écrivains de la Science So-
ciale.
L’écrivain auquel nous répondons
fait preuve de trop d’érudition pour
que je le soupconre de ne pas saisir
BOITE AUX LETTRES
Notre impartialité nous commande de
publier la lettre suivante, en réponse au
discours du Magistrat Communal pro-
noncé le ter Mai et publié dans un de
nos derniers numéros :
Port-au-Prince, le 15 Mai 1908.
Monsieur CLiment’ MAGLOIRE
Directeur du -ACatin
Monsieur le Directeur,
Le Magistras Communal de Port-aue .
Prince a prononcé le 1* Mai dernier un
discours dans lequel il @ prétenda reppe-
ler des « idées essentielles, —des vérités
nécessaires. »
Vous l’avez reproduit dans votre jour-
nal comme une consécration publique de
vos pfincipes sociaux.
Que Monsieur Sténio Vincent ait dit-le
dernier mot sur la question sociale, com-
me on le croirait peut-étre, 4 l’allure doc-
trinale de ses conclusions, c’est yde quoi
nous nous permettons de douter.
En vrai partisan de la libre discussion,
vous avez, dés le début de votre campagne,
convié tous ceux ‘qui s’intéressent 4 la
question sociale, 4 exprimer de bonne foi,
ans les colonnes du « Matis » leurs -opi-
nions définitives ; nous nous en autorisons
pour vous demander d’y publier les ré-
tlexions suivantes ; |
Et d’abord, faisons remarquer, pour. ¢vi-
ter toute personnalité, que nous nous refa-
strons systématiquemient & prendre consi-
dération ‘de’ la sourde appréciation de bon
vieux peuple .espitgle, qui acrd troaver
dans le discours de notre: Maire une -adzoite
causerie sur sa chére individuslité. S'il'en
pourrait étre ainsi, ce discours n’aurait que
valeur d’un fait-divers ; il aureic dé
comme une étrange aatobiographie -ver-
bale, servie 4 l'Armée, au Peuple,.et ux
grands Corps de I’Etat.
Ce qui nous intéresse personnellement,
cest la déclaration de guerre sux deyx
professions libérales qui Meurissent chez
nous : la Médecine et le Droit.
‘Nous sommes: étudiants en Droit, -Mon-
sieur le Directeur, nous prenons 4 ce titre
position dans le débat. oe
Un grand principe est le suivant :
« La fatalité des lois dcono:n ques et so-
ciales se moque de toute agi:ation sterile,
de toute phraséolugie pontificaie ».
devrions-nous, nous conten: de
les périodes de notre Maire se perdre
Voubli du temps. :
Mais nous avons pensé qu’! impok
enfin de dénoncer quelques ua de ces Sx
grettables oublis, qui proveriint :
meilleurs esprits, peut ¢t c, paraly cnt
vent nos énergies et nous arréteat du:
aizuillage faussé,
git d'une campagne sociale
Pour prévenir le naufrage imminent d’u-,
“ol
de
toutes ies fois 771s ee
PLicoheé:ence d
[fy ouire, On ne s’apergoit pas - et tel-
Premictre année, nous avons, cn forme d’4-
vertissement ‘implacable dans
Nous
Avss', PEcono nie Po iti
LU ggernogs. met en &
0S) cous dvonstnommde.,— « Maitre » Vincent
manque de,
21
. r
ows te des PTnstrac:ion, 4
tous de Ecole, au début de la]
Vévude de
qaee ten un Cours qul
ence la grande lot que
«
rt
Ya
TleeSaic,- il def -ait si bien quwil n’a pas
ae ed
it: 1
sei
rgons le-rappcler dans son dis-
oin de ch.rcher Ja cause de
e condyigé en apparence irréfléchiz, il
enté de se/rebelfer contre le fait,
ala? déviauien devla Conscience}
e Education, etc, ete.
ne nationalité qui, i notre avis, ne sombre- fe est la scconde méprise * qu’éen dehors
ra pas, de temps en temps, il nait des
uvec attendrissement ou colére leur ser-
mon sur la Montagne.. 2. 6 000. 2.
Jusqu’ici les’ uns’ é¢tivaicat des livres, |
les autres des articles éconoin‘ques, d’au-
tres plus timides se contentiiznt d- se
tromper eux-méimes ‘sans plus faire; Mon-
sicur Vincent, lui, est.un origina 5-sa
Montagne est l’Au‘el de la Patric — son
tiVeMaE DE, SE TE cult a deux: béaitudes indi-.
widuelles,,£2 Bienheureux.c:ux.qui ny. sot,
pas 4 l’Ecole de Droit ou de Médecine ;
2°: Bienheurgux ceux gui remuent. les
champs,—- et 4 une béatitud: socialz. Bien -
heureux les; peuples qui-ne: savent que sucr
la.charrue.. ..
.. VOUS ‘da coup,
sdcial Sfepduuk: d
‘tante.
_. «© Fermez les Ecoles de Droit et aussiidt
‘Yes’ chevatX ‘vapeur prendront icur’ gaiop
@ans‘*"nds plaines ahuries, leurs hennisse-
ments stfidetits rompront, avec bruralite
le silenée séculairé © de‘ndos foréts ; cent
mille esclaves de fervét d’acier, “boulcver-
seropt de-fopd en comple, nos campegne:
vierges, pour en, tirer des richesses im-
ets
et At ee EP hale ee ate sae poBS ee
la solution du probléme
ce st. complexix’ déconce. -
commensufablés†»'
a Votre proletariat s’atonise, meurt d'i-
nanition devant la violation de la loi de
Véquivalence fratetnelle ; “Vhaitien perd
.dans. une régression effrayante, sa-+ part de
wcausabilité dans la -Production générale ;
V’Etranger, occupe toutes les avenues de no.
Are activité sociale |»... a, 4
Croyez-vous que Monsieur Vincent qui
sien: émeut,- pense 4 Vorganisation syndi-
wales en: Non. —; Ul-est,partacularisie ! |
Il recommande 1
amett, les, écoles .de...Droit,..cemplis de .dé-
classés.(.si. nonibreux qui'’s commencent a
former une classe ).; cr voila que ‘rendus 4
VPagricalture, les activités de quatre-vingt , Vol
jeunes gens prépatent uu monde pacifid et
égénere, des lendemains de succes, une vie
intensifige, cite bienheurense de lAvenir
squa@i by ultame:, about:s-ant des civilisations
en'gésine!!) --... .
ee Voila ce qu-a
dit Monsieur ‘Vincent, ou
2GÂ¥..;@Qips ce que tous ceux qui, ont. .une | Deszali
li-
E
‘
-¢ultyre ¢f::.du, bog sens, ons lu entre les,
gnes de son discours. © est yg en,
.. Ms. .Sténio Vincent n’a_ pas inventé en
_parlant— d-autres ayaient dit de méme
eet
vids
tour uniment..de fer-| eo , . i,
js.'FJene suis qu’un réveur, un passant qul s arréte,
; . da monde moral, nous sommes pris dans
grands, .-quisdebiinnt | ’engrenage d'un universe] déterminisme, --
pour employer les termesjde M. Vincent—
mandens pas mieux que de
Csil y a mieux ? )—ils ne sont rivés au
ntre quatre heures ct six ne de-
mieux faire
passé par aucen principe périmé. Mais)
avant de se déplacer, ifs interrogent ceux) de
eicace
gui veulent pisscr chez nous pour des
« porieurs de flambeaux. » Or, que peigol-
vent-ils dans
ciale 2? On pirle confusément autour d’eux
-dindusirie,
“ni capitaux. On fait miroiter devant leurs
tela « Geéte-d-Pierrat | ssisssstamsceses
«08, LE GENERAL NORD ALEXIS
Vobscurité de la métée so-
mais eux, ils nont ni crédet, |
i a ear
Ls
ges oR re
é
ie
ou
}
i,
4
34
%
‘
SN SBIG
_ A - ; “hy
On feiut de me pas voir que le fait de Pen- Mt
-combrement des professions Lbdrales n’est
“pas cause, mais résu'taate, —«résuliat >» — oy
Crel couvert 5
pies midi; chair
ei demig gueljucs petits grains
A
Président d’Haiti “
I
east os.
3h.
pluie :
Dans la soirée
au nord et 4 Pouest
Le barométre est resté plus dleve que les
jours précédents.
yeux des prophéties eschatologiques, ce
sont des images virtuclles, objectons-nous.
‘Nous avons scruté le passé. Nous vous
le demandons, Monsieur Vincent : répon-
dez-nous scule:reit du prisent
que, voite de l’avenir ?*
H. CORVINGTON,R. AUGUSTE,
VaLis SALES .
( La fin a
rn
1
0.5%;
AS + ae
'Regarde ct dit : vest grand ! et tire son chapeau...
‘Pai vu le flamboiment tragiqne de la Cré‘e,
+
IDes esclaves trocant avec la baionnette
a masse des héros invaincu?, quel tableau !
IL
‘
at
nes: tenant uve torche enflammée
‘Sur unt caisson de poudre, éléctrise Parmée
|.
canhumain, j’ai dit :c’estgrand !J'ai di: : c’est beau !
Oli! voyéz ! Huit cents noirs, opérant la retraite
[A travers vingt-mille frangais, !2 vil ttoupeau
,Wure voix, fait ceserment : «Nous mourrons tous | »
| Qui
Oh ! voyez ! Culbutant les vainqueurs de Viurope,
avam lui— et la légeade menacerait de s’ac-| | orsque 1a mort, de toutes parts, les enveloppe,
veréditer—~ si,telle pouvait, étce unique ma-| Tis passent 4 travers la mort... Peuple, a genoux !.
pnigre d’envisages_un, sujet aussi sérieux. |.
.: .Or, et voici, Monsieur le Directeur, ce
que nous vayplons signaler a, attention. de
-M. -Vingent ; on n’aboutit.A des conclu:
-sjons.pareilles que par une triple erreur. |
-- On semb'e d’abord oublicr que ?encom-
brement des professions est en raison di-
recte de leur puissance rémunératrice ;
cestJazpourtaut une loi économique de la
: plas grande portee’ et de Vapplication Ja
plus .couranies. Nul wignore .qu’actuelle-
inent Ja profession d’avocat ne. procure pas
méme ayx plus puissantes tétes {jurudiques
une rémunération compensatrice de-
efforts. SC
|
| INT ee a Rie I nm
leurs dit
ry
iJe Vou
Jai sal
ed ouverture de la re
i Palais National. ;
_
=
CO
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je
ait
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é! Vai dit: c’est grand ! Jai dit
suis un réeveur qui s’arréte,
: «c'est grand ! » et tire son chapeau...
1 pareil au héros de la Créte,
: c’est beau!
Ge wéfuit pas un fort qu'il Vous fallait défendre
we : ) aA : ’
Yétait le Pays méme ! Et nous avons senti
(1) Cette pitce fut Gcrite le 10 Mai de l'année derniére pour étre
presentation de la « Créte-a-Pierrot » au
TEOCROLOGIQUES
é main 3 trés nuageux la
. — Celui qui admet la deminde en é
——_~___ }
‘
Chambre des p
S ance due Lundi 25
Aprés la validation d
pure eephyrin, ] ti tn
verbal et le dépouillement rocky
pondance, la Chambre mrocet a Cores
tions sénatoriales. : © aUx es.
Son: élus : !
Cputés
Mai 1998
POUvoirs dy gy
économi- a sanction q’
dematn..) ; ‘Pour le Département du Nord - :
Pioativescwetaimeses ccc Jral Dérosin “Vincent ainé en. © gine
OB Sp pe Ty ment du sénateur Davilmar Theat
284 4 # IRS _ Pour le Département du Nord-o, me
wit A 2 LSE eS citoyens G. Bouché, Moreau Miche!
—_-— s¢nateur F. Moise; les deny oremien
BMENTS remplacement des sénateurs Colas et Chi
pagne.
Pour le Département de l Artibontt : l
senateurs Robert David et Salomon je
Baptiste ; les citoyens André Guillaume s
Davilmar Théodore en remplacement dg
Rue k
ee eee
Or ne se done pas la peine de la recher-- bu Sénateurs E. Cindéas et Viay
cher, cette vraic cluse, parce qu’on pre-]| 2 AiR GRE LOL eee Se MART Al La suite des élections est fixe 4
voit qwil fandrait des lors, casser déire _ dredi. a3 est fAxce a vet
comme ces Athéaiens du temps de Thuci- Luypr 2< Mal
‘dide «des specrateurs de discours est des “UNDE 2) SNA Tribunal Givil
auditears d'action. » apumeste PGE 762,47") dudi- nee civile du Lundi > Mai ro}
“Cos jennes geas qui s’cn vont - tous les. (uiniaam 21°,.6 25 stat 1903
2 Se ase yy a ae . | Camnératirs i 0 e Tri 3 | ideacea dw:
jours recuciihr des notes :A Picole de] * 2°? retry “yma simuns diur 31 2 A he tribanal sous a presideace du a
Droit, « moyrucc diurne 2529.3] 4. iampagne, assis'é du Substitu 4
Thibault a rendu 1s jagements suivans:
-—~ Celui qui ordonne le Partage des sx
cessions et Communauté de feu Morvil
Féré.e.
x
49h. da soir.
wa ahrany deliire 4 Pre .
nomereux éclairs A Pest |yorce da sicur Démosthene Sam.
Affaire en continuation :
— Michel Velten contre A. Guyot.
Puis le si¢ge
R. BALTENWECK est levé,
Qiu’aux vocux de i’Etranger refusant de Vous rendre,
Vous refaisiez ’Indépendance d’Haiti !
Vous. avez fait la Créte-a-Pierrot dans votre 4me, !
Dessalines en vous revécut un moment!
On ne vous a pas vu, tenant Ja torche en flamme,
Répéter du Héros le tragique serment,
Mais devant l’Etranger proférant sa menace,
Quand le peuple Vous vit, superbe, résister,
Il comprit, admir: nt en Vous l’antique audace,
Que Vous diriez aussi : « Je vous fais tous sauter!>
il n’était donc pas mort, V’héroisme des Péres !
On ne retrouvait plus un Chef d’Etat tremblant,
On na vit pas flotter, an lieu des couleurs fiéres,
Au front de ce paluis Pinfame drapeau blanc!
L’Etranger salua, comme il fila Vertiéres! |
Nos dmes ot: pleuraient tant de profonds soucis,
Se sentirent le droit encore d’étre altieres ;
Cent ans aprés, Capoix, c’était Nord Alexis!
Ne pouvant pas offrir dés: fétes ‘riomphales,
Aux vaillant forgerons de notre libarté,
Vous avez, retrouvant lattitude ancestrale, - ‘6!
Fait que Mil-huit-cent-quatre en nos coeurs fat fete
Veus avez accompli d’autres sublimes choses,
Mais rien ne vaut d’avoir refait l’orgueil perdu,
Et PHistoire, demain, dans ses apothéoses,
En rappelant comment Vous nous l’avez rendu,
S’écrira : Gloire, honneur au Vieillard héroique
Qui dans les coeurs a fait refleurir la fierté,
Qui retrouva soudain lattitude stoique
Des Héros endormis dans |’Immortalité,
Releva, répétant leurs gestes glorieux,
L’ame nationale avilie et meurtrie,
Et qui, gardant en Lui la foi de nos Aljeux,
Dans sa vieillesse, a su rajeunir la Patrie!
CHARLES oRAV
L — ee
— ——— ae
_
Avis
| sane ors la
. (réancers de 1a na '
oo déclarée en. falil-te, sont in-
BA se prdsenter Ou Se 1aire epré-
vet au syadic provisoire, SOussl~
qans te deiai de quarante jours, a
Poenetite leurs titres da Créances
in faire le dépot au Greffe da
hana je commerce da ce resort,
fins de leur vérifivation.
Jérémie, le 21 Mai 1908
Le Syadic provisotre,
CHENIER AUDANT
maison A Ga-
ee Et
jveles Blrangeres:
nrniéres Dépéches
Lovores 24. — Le Président Falliéres
mera demain 4 Londres pour rendre au
;fdouard et aux divers membres de la
mile royale les visites qu'il en a rogues
Pais. Le programme des [é es qui vont
air tien revele le désir du rot Edourrd
recevoir le Président de la Répaublgue
poise avec [ez olus de disti-cton fo.
He. ,
NM. Falligres traversera la Manche a bo d
remiseur cuirasse « Léon Gambetta »
isema escorté d’une flotiile cones
milleurs. En arrivant 4 Douvres cc navi-
‘déhlera entre deux colonnes formeécs de
jmvires de guerre placés sous le com-
undement de lord Charles Beresford.
Cte force navale comprendra la flotilie
tassee de la Manche. La premiére esca-
ede croiseurs et une division de contre
igileurs ; tous ces navircs salueront de
de
sais
As
fies sera recu par le princede
titre dEdouard VIE et par M. Paul
rmoon, l’ambassadeur de France. Le
ovage de Douvres 4 Londres se fera dans
‘wugoa du roi 4 la gare Victoria.
le President Falliéres sera reca parle roi
Hound, le prince de Galles et les mem-
du cabinet. Pendant les 4 jours qu’il
heen Angleterre, M. Falli€res assiste-
‘i Une serie de fétes organisées en son
Soeur et il échangera des visites avee
ne pau Personniges da royaume.
dei be La Vis:te projetée du Roi
klction {gn net Provoque une grane sa-
i Gans toute la Frince, en raison
fine itlons dans lesquelles doivent se
=) Stes entre les chefs d'Erats fran-
“8, anslais et russe. Cer échange de poli-
BSS est considd quivalent a
ne tril 4éré comme é
~., D€ entente pour le Maintien de la
Medeah ,
ix dy monde.
b Neca Bi 24.:= Le Cheval
© 1 Care , . ’ .
tit de Do, mond a gigné aujourd’hui le
51 PE ‘ane de 70.000 francs.
Ruts a léraile woe Un train de voya-
kh Rus © ler, prés de Penza, ville
int dd ines centrale,.12 de ses occu
°€t 30 autres blessés.
: N 24.— Mardi ii -
: Camden ? prochain seralan
a edere @ Michj .
Pies améric chigan », le premier des na-
ains aqut
Rn, Jul ne sera ar
ons de gros calibres. mé que de
| i apts midi te .@’Etat Roots
Sligue de Tipe ate deputation de
‘Ore: rid :
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“Wy ON dernier
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Connaught,
la Répu-
demander
assiéger cet état.
ennui lui vient
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PORT-AU-PRINCE) Un Mois. . .G. 1. Clément Magloire, 10
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facon qu’il l’est resté en France. vre sociale de Demolins et de son
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crivain de Rien de Nouveau Ge NC Pa | enengueneneenpeeneesnesy greg SITE
reculer devant la conclusion 4 laquel-
est
Sous ce titre, un anonyme savant|Poavoir central n’a pas été fortifié
tient deprocédera un véritable travail'au détriment des organismes locaux
exhumation fossile, dans le but d’é-
lablir, entre autres choses et par cer-|contenue dans son Testament politique
lains textes aussi anciens qu’authenti-
ques que rien de tout ce que nous di
sons actuellement sur l’oeuvre impeé-
neuse de réforme sociale a tenter, n’est
iéitablement nouveau et que particu-
lifement Richelieu et Colbert, bien
jivant nous, et méme bien avant De-
Moliss— ce qui est plus grave,— ont
péché la nécassité de subordonner
Carts libéraux » aux « arts méca-
tiques. »
Plus de Deux ceuts ans avant De-
nolins », Richelieu, nous apprend
lSrivain, avait fondé « dans la ville
(a! porte son nom un collége rappe-
‘tpar Yorganisation et par le pro-
rane les actuelles Realschulen al-
Heats » 3; disons tout bonnement
ahs TRecuPhrase que Richelieu avait
te | ole des Roches avant Demo-
ie joie grand cardinal est si auréolé
teva que nous aurions vraiment
tn Ise grace de le chicaner pour
peu plus ou un peu moins.
sites netntie m’apercois d’une cho-
bonorés ° Cj cest que des pays, non
euRichelic a bonne fortune d’avoir
â„¢sement = et Colbert, ont su heu-
tale revi réaliser Yorganisation so-
nents 9 aT Par eux : soit des groupe-
sttielfas nt professions agricoles, in-
6h écessaire deen eiaes jouent le
Pénte et on te assises ou de char-
jouent cei ne professions libérales
nai ceéssaire, j’en conviens,
Mais
‘de motite. egré beaucoup moindre,
pS
ep vllls décoratifs.
"vrai Pas sans quelque peine
Vi oe dae Richelieu, quia accom.
iltoits fear: Sigantesque de_ réaliser
‘tanlestabh eS et li suprématie in-
Mo sgiog € du Pouvoir central, doit,
Bands oy, elernel ou il se repose des
Reque 4 Pioits par lesquels il force
“tion de ses jours encore, l’admira-
Ne, — “og Teuthousiastes compatrio-
Avil'doit cot, PaS Sans peine, dis-je,
“‘Wypo, :O2Stater que, en d’autres
Aa tg poe avte d’unification politi-
e accomplie et ou le
particuliers, VPorganisation sociale
se trouve exister pour le plus grand
bien dela _ force d’expansion de ce
pays.
Et combien doit se lamenter
grand Colbert de voir que, en*:dépit
de l’omnipotence de ses effort
étendre dans le monde entier ?a supré
matie du céinmerce maritime francais
et malgré la redoutable protection
dont il cuirassait la force économi-
que francaise,— le sceptre de la ma-
rine commerciale et de la puissance
navale en général, est tenuen des
mains non frangaises et.... n’est pas
prés de décheoir.
Et alors on est tenté de se livrer a
une opération d’esprit tiSs*snzye et
qui est la suivante.
Si, malgré Richeliev et malgré Col-
bert, la Francen’a pas pu réaliser 4 son
profit la supériorité sociale ni li su-
prématie économique et commercia-
le,— c’est apparemment que Riche-
lieu et Colbert ne représentent pas en
eux seuls les conditions d’exécution
requises pour de telles fins. Je crois
émettre la une proposition indiscuta-
ble et je la répéte pour bien frapper
Vesprit : pour réaliser la double ceu-
vre que nous venons de dire, il ne
suffit pas d’avoir Richelieu et Colbert,
puisque la France, qui les a eus, qui
les considére comme de grands hom-
mes et qui incarne en eux les gloires
nationales, n’a pas néanmoins résolu,
malgré leurs efforts, le probléme vital
qui se pose encore pour elle.
Ce premier point acquis, il y a en-
core autre chose 4 se demander: puis-
que des pays, tels que l’Angleterre et
surtout les Etatz-Unis, semblent avoir
résolu le probléme sansa avoir possédé
de Richelieu ni de Colbert, il est 4 su-
poser que si ces grands -hommes, au
lieu d’étre Francais, étaient Anglais
ou Américains, l’organisation sociale,
anglo-saxonne n’eut pas 6té ce qu’elle
est et le Testament politique de Riche-
lieu eut fort risqué, en plein vingtiéme
siécle, de rester lettre morte en Angle-
le
le jai essayé de l’amener, et qui
que les fameux grands hommes aux-
quels s’adresse trés souvent l’homma-
ge reconnaissant des peuples ont 6té
parfois d’inconscients artisans de leur
décrépitude et de leur décadence.
Cependant ces grands hommes sont
les produits naturels de ces nations-
14; s’ils ont essayé telles ceuvres plo-
tgue telles autr3s, c'est qu’ils sont sug-
gestionnés par le génie méme de leur
nation. Richelieu et Colbert ont essayé
arrivés a
les réaliser, parce que la nation fran¢gai-
se leur avait donné délégation de faire
de grandes choses sans étr
ces choses enson nom, sans plus s’en oc-
cuper auirement. Et ils n’ont pas réus-
si, parce que, en fait deréformesociale,
on ne fait pas les choses par déléga-
tion; on les fait soi-méme.
Les sociétés anglo-saxonnes ont
trés peu de Pouvoirs publics et elles
ne cnerchent pas du tout a les _forti-
fier, parce qu’elles sont essentielle-
ment disposées 4 faire par elles-mémes
les importantes besognes que la Fran-
ce et tant de pays communautaires
ont coutume de charger leurs gouver-
nements de résler pour eux.
« Plus de deux cents ans » aprésla
tentative infructueuse de Richelieu,
Demolins fonde I’Ecole des Roches.
Ne sent-on pas la signification préci-
se et véritable de cet établissement
est d’étre Je résultat eaclusif de Vint-
ttative privée et Tensemble des efforts
des cuvriers actuels dela Science So-
ciale ne se résume-t-il pas justement
a démontrer la supériorité de linitia-
tive privée sur l’initiative publique,
des sociétés 4 Pouvoirs publics res-
treints et 4 Vinitiative privée dévelop-
pée, sur celles & Pouvoirs publics dé-
veloppés et 4 l’initiative privée res-
treinte ?
Ceta, jaffirme que c'est nouveau et
que ni Richelieu, ni Colbert, ni le pré-
sident Rolland, ne lont pas trouvé
avant les écrivains de la Science So-
ciale.
L’écrivain auquel nous répondons
fait preuve de trop d’érudition pour
que je le soupconre de ne pas saisir
BOITE AUX LETTRES
Notre impartialité nous commande de
publier la lettre suivante, en réponse au
discours du Magistrat Communal pro-
noncé le ter Mai et publié dans un de
nos derniers numéros :
Port-au-Prince, le 15 Mai 1908.
Monsieur CLiment’ MAGLOIRE
Directeur du -ACatin
Monsieur le Directeur,
Le Magistras Communal de Port-aue .
Prince a prononcé le 1* Mai dernier un
discours dans lequel il @ prétenda reppe-
ler des « idées essentielles, —des vérités
nécessaires. »
Vous l’avez reproduit dans votre jour-
nal comme une consécration publique de
vos pfincipes sociaux.
Que Monsieur Sténio Vincent ait dit-le
dernier mot sur la question sociale, com-
me on le croirait peut-étre, 4 l’allure doc-
trinale de ses conclusions, c’est yde quoi
nous nous permettons de douter.
En vrai partisan de la libre discussion,
vous avez, dés le début de votre campagne,
convié tous ceux ‘qui s’intéressent 4 la
question sociale, 4 exprimer de bonne foi,
ans les colonnes du « Matis » leurs -opi-
nions définitives ; nous nous en autorisons
pour vous demander d’y publier les ré-
tlexions suivantes ; |
Et d’abord, faisons remarquer, pour. ¢vi-
ter toute personnalité, que nous nous refa-
strons systématiquemient & prendre consi-
dération ‘de’ la sourde appréciation de bon
vieux peuple .espitgle, qui acrd troaver
dans le discours de notre: Maire une -adzoite
causerie sur sa chére individuslité. S'il'en
pourrait étre ainsi, ce discours n’aurait que
valeur d’un fait-divers ; il aureic dé
comme une étrange aatobiographie -ver-
bale, servie 4 l'Armée, au Peuple,.et ux
grands Corps de I’Etat.
Ce qui nous intéresse personnellement,
cest la déclaration de guerre sux deyx
professions libérales qui Meurissent chez
nous : la Médecine et le Droit.
‘Nous sommes: étudiants en Droit, -Mon-
sieur le Directeur, nous prenons 4 ce titre
position dans le débat. oe
Un grand principe est le suivant :
« La fatalité des lois dcono:n ques et so-
ciales se moque de toute agi:ation sterile,
de toute phraséolugie pontificaie ».
devrions-nous, nous conten: de
les périodes de notre Maire se perdre
Voubli du temps. :
Mais nous avons pensé qu’! impok
enfin de dénoncer quelques ua de ces Sx
grettables oublis, qui proveriint :
meilleurs esprits, peut ¢t c, paraly cnt
vent nos énergies et nous arréteat du:
aizuillage faussé,
git d'une campagne sociale
Pour prévenir le naufrage imminent d’u-,
“ol
de
toutes ies fois 771s ee
PLicoheé:ence d
[fy ouire, On ne s’apergoit pas - et tel-
Premictre année, nous avons, cn forme d’4-
vertissement ‘implacable dans
Nous
Avss', PEcono nie Po iti
LU ggernogs. met en &
0S) cous dvonstnommde.,— « Maitre » Vincent
manque de,
21
. r
ows te des PTnstrac:ion, 4
tous de Ecole, au début de la]
Vévude de
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«
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Ya
TleeSaic,- il def -ait si bien quwil n’a pas
ae ed
it: 1
sei
rgons le-rappcler dans son dis-
oin de ch.rcher Ja cause de
e condyigé en apparence irréfléchiz, il
enté de se/rebelfer contre le fait,
ala? déviauien devla Conscience}
e Education, etc, ete.
ne nationalité qui, i notre avis, ne sombre- fe est la scconde méprise * qu’éen dehors
ra pas, de temps en temps, il nait des
uvec attendrissement ou colére leur ser-
mon sur la Montagne.. 2. 6 000. 2.
Jusqu’ici les’ uns’ é¢tivaicat des livres, |
les autres des articles éconoin‘ques, d’au-
tres plus timides se contentiiznt d- se
tromper eux-méimes ‘sans plus faire; Mon-
sicur Vincent, lui, est.un origina 5-sa
Montagne est l’Au‘el de la Patric — son
tiVeMaE DE, SE TE cult a deux: béaitudes indi-.
widuelles,,£2 Bienheureux.c:ux.qui ny. sot,
pas 4 l’Ecole de Droit ou de Médecine ;
2°: Bienheurgux ceux gui remuent. les
champs,—- et 4 une béatitud: socialz. Bien -
heureux les; peuples qui-ne: savent que sucr
la.charrue.. ..
.. VOUS ‘da coup,
sdcial Sfepduuk: d
‘tante.
_. «© Fermez les Ecoles de Droit et aussiidt
‘Yes’ chevatX ‘vapeur prendront icur’ gaiop
@ans‘*"nds plaines ahuries, leurs hennisse-
ments stfidetits rompront, avec bruralite
le silenée séculairé © de‘ndos foréts ; cent
mille esclaves de fervét d’acier, “boulcver-
seropt de-fopd en comple, nos campegne:
vierges, pour en, tirer des richesses im-
ets
et At ee EP hale ee ate sae poBS ee
la solution du probléme
ce st. complexix’ déconce. -
commensufablés†»'
a Votre proletariat s’atonise, meurt d'i-
nanition devant la violation de la loi de
Véquivalence fratetnelle ; “Vhaitien perd
.dans. une régression effrayante, sa-+ part de
wcausabilité dans la -Production générale ;
V’Etranger, occupe toutes les avenues de no.
Are activité sociale |»... a, 4
Croyez-vous que Monsieur Vincent qui
sien: émeut,- pense 4 Vorganisation syndi-
wales en: Non. —; Ul-est,partacularisie ! |
Il recommande 1
amett, les, écoles .de...Droit,..cemplis de .dé-
classés.(.si. nonibreux qui'’s commencent a
former une classe ).; cr voila que ‘rendus 4
VPagricalture, les activités de quatre-vingt , Vol
jeunes gens prépatent uu monde pacifid et
égénere, des lendemains de succes, une vie
intensifige, cite bienheurense de lAvenir
squa@i by ultame:, about:s-ant des civilisations
en'gésine!!) --... .
ee Voila ce qu-a
dit Monsieur ‘Vincent, ou
2GÂ¥..;@Qips ce que tous ceux qui, ont. .une | Deszali
li-
E
‘
-¢ultyre ¢f::.du, bog sens, ons lu entre les,
gnes de son discours. © est yg en,
.. Ms. .Sténio Vincent n’a_ pas inventé en
_parlant— d-autres ayaient dit de méme
eet
vids
tour uniment..de fer-| eo , . i,
js.'FJene suis qu’un réveur, un passant qul s arréte,
; . da monde moral, nous sommes pris dans
grands, .-quisdebiinnt | ’engrenage d'un universe] déterminisme, --
pour employer les termesjde M. Vincent—
mandens pas mieux que de
Csil y a mieux ? )—ils ne sont rivés au
ntre quatre heures ct six ne de-
mieux faire
passé par aucen principe périmé. Mais)
avant de se déplacer, ifs interrogent ceux) de
eicace
gui veulent pisscr chez nous pour des
« porieurs de flambeaux. » Or, que peigol-
vent-ils dans
ciale 2? On pirle confusément autour d’eux
-dindusirie,
“ni capitaux. On fait miroiter devant leurs
tela « Geéte-d-Pierrat | ssisssstamsceses
«08, LE GENERAL NORD ALEXIS
Vobscurité de la métée so-
mais eux, ils nont ni crédet, |
i a ear
Ls
ges oR re
é
ie
ou
}
i,
4
34
%
‘
SN SBIG
_ A - ; “hy
On feiut de me pas voir que le fait de Pen- Mt
-combrement des professions Lbdrales n’est
“pas cause, mais résu'taate, —«résuliat >» — oy
Crel couvert 5
pies midi; chair
ei demig gueljucs petits grains
A
Président d’Haiti “
I
east os.
3h.
pluie :
Dans la soirée
au nord et 4 Pouest
Le barométre est resté plus dleve que les
jours précédents.
yeux des prophéties eschatologiques, ce
sont des images virtuclles, objectons-nous.
‘Nous avons scruté le passé. Nous vous
le demandons, Monsieur Vincent : répon-
dez-nous scule:reit du prisent
que, voite de l’avenir ?*
H. CORVINGTON,R. AUGUSTE,
VaLis SALES .
( La fin a
rn
1
0.5%;
AS + ae
'Regarde ct dit : vest grand ! et tire son chapeau...
‘Pai vu le flamboiment tragiqne de la Cré‘e,
+
IDes esclaves trocant avec la baionnette
a masse des héros invaincu?, quel tableau !
IL
‘
at
nes: tenant uve torche enflammée
‘Sur unt caisson de poudre, éléctrise Parmée
|.
canhumain, j’ai dit :c’estgrand !J'ai di: : c’est beau !
Oli! voyéz ! Huit cents noirs, opérant la retraite
[A travers vingt-mille frangais, !2 vil ttoupeau
,Wure voix, fait ceserment : «Nous mourrons tous | »
| Qui
Oh ! voyez ! Culbutant les vainqueurs de Viurope,
avam lui— et la légeade menacerait de s’ac-| | orsque 1a mort, de toutes parts, les enveloppe,
veréditer—~ si,telle pouvait, étce unique ma-| Tis passent 4 travers la mort... Peuple, a genoux !.
pnigre d’envisages_un, sujet aussi sérieux. |.
.: .Or, et voici, Monsieur le Directeur, ce
que nous vayplons signaler a, attention. de
-M. -Vingent ; on n’aboutit.A des conclu:
-sjons.pareilles que par une triple erreur. |
-- On semb'e d’abord oublicr que ?encom-
brement des professions est en raison di-
recte de leur puissance rémunératrice ;
cestJazpourtaut une loi économique de la
: plas grande portee’ et de Vapplication Ja
plus .couranies. Nul wignore .qu’actuelle-
inent Ja profession d’avocat ne. procure pas
méme ayx plus puissantes tétes {jurudiques
une rémunération compensatrice de-
efforts. SC
|
| INT ee a Rie I nm
leurs dit
ry
iJe Vou
Jai sal
ed ouverture de la re
i Palais National. ;
_
=
CO
aD
je
ait
ai v
é! Vai dit: c’est grand ! Jai dit
suis un réeveur qui s’arréte,
: «c'est grand ! » et tire son chapeau...
1 pareil au héros de la Créte,
: c’est beau!
Ge wéfuit pas un fort qu'il Vous fallait défendre
we : ) aA : ’
Yétait le Pays méme ! Et nous avons senti
(1) Cette pitce fut Gcrite le 10 Mai de l'année derniére pour étre
presentation de la « Créte-a-Pierrot » au
TEOCROLOGIQUES
é main 3 trés nuageux la
. — Celui qui admet la deminde en é
——_~___ }
‘
Chambre des p
S ance due Lundi 25
Aprés la validation d
pure eephyrin, ] ti tn
verbal et le dépouillement rocky
pondance, la Chambre mrocet a Cores
tions sénatoriales. : © aUx es.
Son: élus : !
Cputés
Mai 1998
POUvoirs dy gy
économi- a sanction q’
dematn..) ; ‘Pour le Département du Nord - :
Pioativescwetaimeses ccc Jral Dérosin “Vincent ainé en. © gine
OB Sp pe Ty ment du sénateur Davilmar Theat
284 4 # IRS _ Pour le Département du Nord-o, me
wit A 2 LSE eS citoyens G. Bouché, Moreau Miche!
—_-— s¢nateur F. Moise; les deny oremien
BMENTS remplacement des sénateurs Colas et Chi
pagne.
Pour le Département de l Artibontt : l
senateurs Robert David et Salomon je
Baptiste ; les citoyens André Guillaume s
Davilmar Théodore en remplacement dg
Rue k
ee eee
Or ne se done pas la peine de la recher-- bu Sénateurs E. Cindéas et Viay
cher, cette vraic cluse, parce qu’on pre-]| 2 AiR GRE LOL eee Se MART Al La suite des élections est fixe 4
voit qwil fandrait des lors, casser déire _ dredi. a3 est fAxce a vet
comme ces Athéaiens du temps de Thuci- Luypr 2< Mal
‘dide «des specrateurs de discours est des “UNDE 2) SNA Tribunal Givil
auditears d'action. » apumeste PGE 762,47") dudi- nee civile du Lundi > Mai ro}
“Cos jennes geas qui s’cn vont - tous les. (uiniaam 21°,.6 25 stat 1903
2 Se ase yy a ae . | Camnératirs i 0 e Tri 3 | ideacea dw:
jours recuciihr des notes :A Picole de] * 2°? retry “yma simuns diur 31 2 A he tribanal sous a presideace du a
Droit, « moyrucc diurne 2529.3] 4. iampagne, assis'é du Substitu 4
Thibault a rendu 1s jagements suivans:
-—~ Celui qui ordonne le Partage des sx
cessions et Communauté de feu Morvil
Féré.e.
x
49h. da soir.
wa ahrany deliire 4 Pre .
nomereux éclairs A Pest |yorce da sicur Démosthene Sam.
Affaire en continuation :
— Michel Velten contre A. Guyot.
Puis le si¢ge
R. BALTENWECK est levé,
Qiu’aux vocux de i’Etranger refusant de Vous rendre,
Vous refaisiez ’Indépendance d’Haiti !
Vous. avez fait la Créte-a-Pierrot dans votre 4me, !
Dessalines en vous revécut un moment!
On ne vous a pas vu, tenant Ja torche en flamme,
Répéter du Héros le tragique serment,
Mais devant l’Etranger proférant sa menace,
Quand le peuple Vous vit, superbe, résister,
Il comprit, admir: nt en Vous l’antique audace,
Que Vous diriez aussi : « Je vous fais tous sauter!>
il n’était donc pas mort, V’héroisme des Péres !
On ne retrouvait plus un Chef d’Etat tremblant,
On na vit pas flotter, an lieu des couleurs fiéres,
Au front de ce paluis Pinfame drapeau blanc!
L’Etranger salua, comme il fila Vertiéres! |
Nos dmes ot: pleuraient tant de profonds soucis,
Se sentirent le droit encore d’étre altieres ;
Cent ans aprés, Capoix, c’était Nord Alexis!
Ne pouvant pas offrir dés: fétes ‘riomphales,
Aux vaillant forgerons de notre libarté,
Vous avez, retrouvant lattitude ancestrale, - ‘6!
Fait que Mil-huit-cent-quatre en nos coeurs fat fete
Veus avez accompli d’autres sublimes choses,
Mais rien ne vaut d’avoir refait l’orgueil perdu,
Et PHistoire, demain, dans ses apothéoses,
En rappelant comment Vous nous l’avez rendu,
S’écrira : Gloire, honneur au Vieillard héroique
Qui dans les coeurs a fait refleurir la fierté,
Qui retrouva soudain lattitude stoique
Des Héros endormis dans |’Immortalité,
Releva, répétant leurs gestes glorieux,
L’ame nationale avilie et meurtrie,
Et qui, gardant en Lui la foi de nos Aljeux,
Dans sa vieillesse, a su rajeunir la Patrie!
CHARLES oRAV
L — ee
— ——— ae
_
Avis
| sane ors la
. (réancers de 1a na '
oo déclarée en. falil-te, sont in-
BA se prdsenter Ou Se 1aire epré-
vet au syadic provisoire, SOussl~
qans te deiai de quarante jours, a
Poenetite leurs titres da Créances
in faire le dépot au Greffe da
hana je commerce da ce resort,
fins de leur vérifivation.
Jérémie, le 21 Mai 1908
Le Syadic provisotre,
CHENIER AUDANT
maison A Ga-
ee Et
jveles Blrangeres:
nrniéres Dépéches
Lovores 24. — Le Président Falliéres
mera demain 4 Londres pour rendre au
;fdouard et aux divers membres de la
mile royale les visites qu'il en a rogues
Pais. Le programme des [é es qui vont
air tien revele le désir du rot Edourrd
recevoir le Président de la Répaublgue
poise avec [ez olus de disti-cton fo.
He. ,
NM. Falligres traversera la Manche a bo d
remiseur cuirasse « Léon Gambetta »
isema escorté d’une flotiile cones
milleurs. En arrivant 4 Douvres cc navi-
‘déhlera entre deux colonnes formeécs de
jmvires de guerre placés sous le com-
undement de lord Charles Beresford.
Cte force navale comprendra la flotilie
tassee de la Manche. La premiére esca-
ede croiseurs et une division de contre
igileurs ; tous ces navircs salueront de
de
sais
As
fies sera recu par le princede
titre dEdouard VIE et par M. Paul
rmoon, l’ambassadeur de France. Le
ovage de Douvres 4 Londres se fera dans
‘wugoa du roi 4 la gare Victoria.
le President Falliéres sera reca parle roi
Hound, le prince de Galles et les mem-
du cabinet. Pendant les 4 jours qu’il
heen Angleterre, M. Falli€res assiste-
‘i Une serie de fétes organisées en son
Soeur et il échangera des visites avee
ne pau Personniges da royaume.
dei be La Vis:te projetée du Roi
klction {gn net Provoque une grane sa-
i Gans toute la Frince, en raison
fine itlons dans lesquelles doivent se
=) Stes entre les chefs d'Erats fran-
“8, anslais et russe. Cer échange de poli-
BSS est considd quivalent a
ne tril 4éré comme é
~., D€ entente pour le Maintien de la
Medeah ,
ix dy monde.
b Neca Bi 24.:= Le Cheval
© 1 Care , . ’ .
tit de Do, mond a gigné aujourd’hui le
51 PE ‘ane de 70.000 francs.
Ruts a léraile woe Un train de voya-
kh Rus © ler, prés de Penza, ville
int dd ines centrale,.12 de ses occu
°€t 30 autres blessés.
: N 24.— Mardi ii -
: Camden ? prochain seralan
a edere @ Michj .
Pies améric chigan », le premier des na-
ains aqut
Rn, Jul ne sera ar
ons de gros calibres. mé que de
| i apts midi te .@’Etat Roots
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‘Ore: rid :
“ODssil et appui i, argée de lui
Quy he C€ssent d’
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i
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la Répu-
demander
assiéger cet état.
ennui lui vient
ngleterre, lui de-
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venant de Santo-Dmingo et autres pers |
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Point (N. J. ). La mer est calme. II n’y |
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«Merrit Chapman 2 est dans le roisinage
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Lisponne.—- La maison royale est assié-
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Contre Monsieur Alexis Ménard, pris
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Port-au-Prince. Pe fe
Pour plus amples renseignements
{voir le cahier des charges déposé chez
Me Kléber Vilmenay.
Fait 4 Port-au. Prince, le 25 Mai 4908
MicHeL ORESTE:. 7
extraits de Vhabitation « Santo » siluée
dans la plaine duo Cul-de-Sac, dans la
remiére seclion des Var: eux,Commune
de Ila Croix des Bouqu:ts, arrondisse-
ment de ort-au-Prince, ensemble les
usines qui ea dépendent, moulin, su-
crerie et autres constructions, laquelle
piéce de terre est bornée, savoir : au
nord par Monsieur Saladin fils, au sud
ar le chemin de la Croix-des-Missions ¢
Promptitnde et soin aux comman-| 4 Bedette, 4 lest par le chemin qui con-
des tant ici qa’en province. duit & Phabitation « Sdgur, » et 4 louest
Chaussures de Dame forme et tra- par les terrains de la grande case de
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Membre du Psycholopical |
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